RANDO n° 57 MONTMARTRE de Lamarck à Place Blanche

Transcription

RANDO n° 57 MONTMARTRE de Lamarck à Place Blanche
C. O. U. Les Ulis - Section Randonnée
Montmartre :
Çà monte …
et …çà descend
N° 57
RANDONNEE PEDESTRE du MARDI 15 et du VENDREDI 25 MAI 2007
MONTMARTRE n° 3 (1) : de LAMARCK CAULAINCOURT à la PLACE BLANCHE
« Il ne suffit plus de voir, il faut réapprendre à regarder »
RER B Gare du Nord - métro ligne 4 Porte de Clignancourt, station Marcadet Poissonniers – ligne 12 Mairie d’Issy,
station Lamarck Caulaincourt et son ascenseur.
Quelques marches nous mènent Place Constantin Pecqueur et son square verdoyant qui abrite une statue représentant le
dessinateur du « Chat Noir » Alexandre Steinlen, au n° 6 se tenait le cabaret de la Vache Enragée légende des nuits
montmartroises. Par la rue Lucien Gaulard nous allons au CIMETIERE ST VINCENT inauguré en 1831 on y retrouvera
Steinlen, les peintres Boudin, Utrillo et Suzanne Valadon, des écrivains Dorgelès, Aymé, des compositeurs Honnegger,
Inghelbrechet . L’escalier au-dessus du Square nous mène Place DALIDA au buste en bronze de la chanteuse et rue de
l’Abreuvoir, son ancien … abreuvoir municipal et sa vue sur le Sacré Cœur, les jardins feuillus de la Folie Sandrin
précédant au n° 6 la Folie-Nézière aux volets verts, la petite maison rose à l’angle a été immortalisée par Utrillo – A
droite rue des Saules (un coup d’œil à gauche rue Cortot où se trouve le Musée Montmartre) et prendre la suivante à
gauche c’est l’étroite voie pavée de la rue St Rustique à l’angle l’enseigne en fer forgé de la Bonne Franquette, Van
Gogh y a peint « la Guinguette ». La rue débouche à droite sur la PLACE du TERTRE ancienne place publique du
village devenue une image d’Epinal ! maisons hautes et basses se font face autour des marronniers (là était jadis … la
potence et le carcan de l’Abbaye), n° 3 était la 1ère mairie, c’est maintenant l’association des Petits Poulbots, la mairie de
la Commune Libre est au n° 5, au n° 21 le Syndicat d’initiative du vieux Montmartre.
L’EGLISE SAINT PIERRE de MONTMARTRE est l’ancêtre de la Butte, sa façade cache une église romane (1147), à
l’intérieur deux colonnes de marbre vestiges d’un temple romain, belle voûte d’ogives gothique au-dessus de la travée
du chœur. Chappe installa ici son télégraphe en 1794. Les belles portes de bronze sont de 1980, sur le parvis on voit
l’ancienne nécropole mérovingienne, Pigalle et quelques grands de Montmartre y reposent. La rue St Eleuthère (d’ici on
2.
doit voir à droite les anciennes arènes de Montmartre réaménagées en 1984 passe devant le square Nadar et la statue
du Chevalier de la Barre et nous amène en haut des escaliers de la rue Chappe (« les escaliers de la Butte sont durs aux
miséreux ») peintres, photographes, cinéastes et … randonneurs y sont passés, sur la gauche un curieux bâtiment aux
allures de casino balnéaire devenant une forteresse mauresque, c’est le célèbre atelier de gravures Lacarrière Frélant. A
droite rue Gabrielle au n° 17 Max Jacob de 1912 à 1922, après la rue du Calvaire à droite cette étonnante maison Art
Nouveau de 1905 prétend être la plus haute de Montmartre, au n° 49 Picasso eut son premier atelier à Paris en 1908,
RUE RAVIGNAN à l’angle de la rue d’Orchampt les ateliers d’artistes sont les seuls vestiges du Bateau Lavoir qui brûla
en 1970, (y passèrent Max Jacob, Mac Orlan, Van Dongen, Braque, Juan Gris, Brancusi …) Picasso y créa en 1907 « les
Demoiselles d’Avignon », derrière l’entrée du n° 13 PLACE Emile GOUDEAU (poète et chansonnier montmartrois) des
ateliers d’artistes ont été recréés, la place est restée avec ses pavés, ses réverbères, ses marronniers, ses bancs et … sa
fontaine Wallace !! (voir Paris Découverte n° 11).
Descendre les marches, continuer rue Ravignan n° 7 encore Max Jacob (1907 à 1912), en face les volumes du Théâtre de
la Ville – les Abbesses (1996) pignon décoré par Buren – A gauche rue des Abbesses, l’église Saint Jean de Montmartre
(1894 à 1904) une église qui naquit dans le contexte difficile à l’époque du Concordat (1801) première église en béton,
habillée de briques rouges et de cabochons émaillés c’est un mélange de références musulmanes et Art Nouveau ; mosaïques ;
beaux vitraux – Sur la PLACE des ABBESSES la bouche de métro de Guimard (1900) a conservé sa verrière, le petit square
Jehan Rictus et son mur « Je t’aime » sort sur l’ancienne place de la mairie, continuer rue des Abbesses et rue d’Orsel et ses
élégantes galeries-boutiques, PLACE CHARLES DULLIN en son centre le Théâtre de l’Atelier (1822) au n° 1 façade du 19e
S. avec têtes de lions et balconnet néogothique, à gauche rue de Steinkerque et la place Saint Pierre, l’ancienne Halle Saint
Pierre petit pavillon Baltard de 1868 qui abrite entre autre le Musée d’Art Naïf et un salon de thé (WC).
Devinez ….
Le mur « Je t’aime » square Jehan Rictus
St Jean de Montmartre
Derrière la halle les fleurs des remarquables façades art déco des immeubles de la rue Charles Nodier, fixées au faux rocher
une plaque rappelle les découvertes de Cuvier qui contribuèrent à la fondation de la paléontologie – Il y a plus d’un siècle
que les carrières de gypse de Montmartre ont été dynamitées et leurs ouvertures masquées (n° 12 rue Ronsard), elles avaient
été exploitées deux mille ans ! Les jardinets et les marches de la rue du Paul Albert et la rue Maurice Utrillo (WC) la rue
du Cardinal Dubois et la vue sur le SQUARE WILLETTE aménagé de 1885 à 1930, la terrasse supérieure est portée par un
château d’eau sculpté, vasques ornées de dieux marins, à l’ouest la fontaine des Innocents et les 225 marches arborées de la
rue Foyatier doublée depuis 1899 par le funiculaire de Montmartre. Au-dessus vue sur le sommet de la colline (127 m) …
Remontons sur le parvis du Sacré Cœur pour entrer dans …
La BASILIQUE du SACRE CŒUR érigée sur une souscription nationale, première pierre en 1875, travaux de fondation
colossaux au-dessous des carrières de gypse. Structure romano-byzantine, dans son haut minaret « la Savoyarde »
consacrée en 1919. Intérieur décoré de mosaïques elle est adaptée au rôle d’église de pèlerinage (plus de 6 millions de
visiteurs par an). En sortant à droite rue St Pierre de Montmartre, à gauche rue du Chevalier de la Barre. Place du tertre à
gauche rue du Calvaire et PLACE du CALVAIRE la plus petite place de la commune est un havre de paix avec son long
balcon panoramique sur la capitale on retrouve la plus haute maison de Paris. Rue Poulbot au n° 11 l’Espace Montmartre –
Dali (visite vivement recommandée), ce chemin ancestral et sinueux aux jolies maisonnettes rejoint la rue Norvins et à gauche
la place JB Clément et le haut de la …
3.
RUE LEPIC - A l’angle de la rue Girardon n° 83 le moulin du Radet est là depuis 1717, un crochet rue Girardon jusqu’à la
place Marcel Aymé pour le plaisir et y voir le « Passe-Muraille » de Jean Marais, revenir rue Lepic n° 75-77 le Blute fin
(1622) (c’est dans son domaine que se trouve la mire Nord du méridien de Paris, le 1er médaillon Arago est au moulin de la
Galette), n° 71 immeuble Art Déco, n° 64 angle rue Durantin une demeure du début du XIXe siècle cache des niches ornées
de statues derrière son jardinet, allons jusqu’au n° 40 de la rue Durantin pour essayer de rentrer (code) dans la majestueuse
« cour aux juifs ». Revenir rue Lepic, n° 54 Vincent chez son frère Théo peignit la vue sur Paris, n° 50 les femmes dans leurs
médaillons de stuc ont vu passer Jehan Rictus, n° 42 la devanture de La Pomponnette a été peinte par Poulbot (c’est dans un
ancien poulailler de cette demeure que Poulbot et Willette fondèrent un dispensaire gratuit pour les enfants démunis de la
Butte), en face les colombages d’un restaurant aux airs d’auberge.
Le Musée de Montmartre
vu à l’intérieur d’un restaurant
l’autel de St Jean de Montmartre
Cette courbe de la rue Lepic était la plus importante barricade de la Commune . A partir d’ici la rue Lepic devient
rectiligne et commerçante, à droite la rue Constance rejoint l’impasse Marie Blanche et une sorte de folie néo gothique
de 1876 voisine avec un artisan garagiste, revenir pour prendre en face la rue Planquette qui rejoint à droite le passage
Lepic et ses jolies maisonnettes – Redescendre la rue Lepic n°12 le panneau en céramique de la Belle Epoque du LuxBar. La rue Lepic arrive PLACE BLANCHE, le Moulin Rouge et ses ailes un peu plus loin à droite la cité Véron n° 6 :
Y vécurent Boris Vian et Prévert au fond un théâtre d’essai et de création le théâtre ouvert.
La « cour aux juifs »
Les arènes de Montmartre
Les photos sont de Roland Lavisse et Daniel Kerneur
Retour Place Blanche – métro Blanche ligne 2 La Chapelle – Gare du Nord – RER B
(1) : Rando Montmartre n° 1 : Autour de la Butte Montmartre sept 2000 (n° 16)
Rando Montmartre n° 2 : Autour de la Butte Montmartre mars 2002 (n° 24)
prochaine randonnée : vendredi 6 juillet « de la Trinité aux Buttes Chaumont par les Gares du Nord et de l’Est »
le conseil de ROBERT : voir fiche technique n° 4 MONTMARTRE

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