scene 1 : voler ma vie

PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
A la découverte de Walter de Michel Pucheu
E-mail : [email protected]
GENRE : Comédie onirique enfantine
THEME : Walt Disney
DUREE : 60 minutes
Caractéristiques du décor : Plusieurs tableaux
Caractéristiques des costumes : Costumes des héros de Walt Disney
La distribution : Modulable. 80 personnages. Possibilité de la jouer à une
trentaine d’enfants.
Troupe : Enfants
PUBLIC VISE : Tout public
1 Représentation donnée : Serres-Castet (64)
Résumé : Des folles racontent à leur manière l’histoire et la vie de Walt Disney
à une vieille femme qui a été son amour de jeunesse. Un fantastique et
amusant voyage dans ce monde coloré des dessins animés.
Les personnages :
Mamie
2 infirmières (Roberte et Marcelle)
5 folles
Walt Disney
3 belles
6 héros (Tarzan, Hercule, Peter pan, Mullan, Buzz l’éclair, Bouh)
14 forces du mal
5 princesses (Alice, Cendrillon, Pocahontas, Boucle d’or, Anastacia)
Blanche-neige
7 nains
La méchante belle-mère
Bambi, Rox, Le roi lion, Bianca, Winnie Dumbo, Tigrou, Porcinet
4 dalmatiens, 3 petits cochons, 3 mille et une pattes, 4 aristochats
Cruella
8 personnages (Aladin, Merlin, Mary Poppins, Pinocchio, Le bossu, Kuzco, Lilo
et Stich)
La petite sirène
Mickey
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 1 : VOLER MA VIE
Au devant de la scène, une vieille dame murmure :
On m’a volée ma vie, on m’a volée ma vie.
Quelques secondes se passent et la vieille dame répète plus fort :
On m’a volée ma vie, on m’a volée ma vie !
Derrière le rideau, une voix surgit :
Oh ! C’est pas vrai ! Elle est passée où ?
Deux infirmières surgissent :
Marcelle : Ah, la voilà. Bon, allez mamie, ça suffit. On la connaît par cœur votre
histoire !
Roberte : Quelle histoire ?
Mamie : Walter Elias, Walter Elias.
Marcelle : Ah non, la relance pas toi non plus !
Roberte : Pourquoi ?
Marcelle : Parce que ça fait soixante ans qu’elle est dans cet asile, et ça fait
soixante ans qu’elle répète : On m’a volée ma vie, on m’a volée ma vie, Walter
Elias, Walter Elias !
Roberte : Mais c’est qui ce Walter Elias ?
Mamie : Walter Elias, Walter Elias.
Marcelle : Pfou … Walter … Elias, c’est un homme dont elle était amoureuse quand
elle était jeune.
Roberte : Et tu n’en sais pas plus ?
Marcelle : Non. Je n’ai jamais eu la patience de l’écouter.
Roberte : Peut-être que ça lui ferait du bien de l’écouter.
Marcelle : Ouais, ben, j’ai pas le temps. Je te laisse avec elle ?
Roberte : Si tu veux.
Marcelle s’en va derrière le rideau.
Roberte : Alors mamie, racontez-moi votre histoire, je vous écoute.
Deux folles apparaissent munies d’une télécommande.
Folle 1 : Je peux écouter moi aussi ?
Folle 2 : Moi écouter je aussi peux ?
Roberte : Si vous voulez, mais restez calmes.
Les deux folles s’assoient au bord de la scène, l’une à côté de Roberte, l’autre à
côté de la vieille dame.
Roberte : Allez-y mamie, racontez-nous.
Mamie : On m’a volée ma vie, on m’a volée ma vie.
Roberte : Ca, je sais. Mais pourquoi ?
Mamie: Walter Elias, Walter Elias.
Roberte : Non, j’ai dit pourquoi. Pas qui.
Folle 1 : Pourquoi. Pas qui !
Folle 2 : Pas qui. Pourquoi ?
Roberte : Mesdames, du calme. Reprenez mamie.
Mamie : Il y a soixante ans, alors que j’étais une belle et jeune femme, je suis
tombée amoureuse de Walter Elias. Cela faisait déjà trois ans que nous étions
ensembles. Mais au début de l’été 44, en pleine guerre, mon père a dû rentrer en
France. J’ai dû le suivre et quitter Walter Elias.
Folle 1 : Quitter Walter Elias ?
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
Folle 2 : Walter Elias quitter ?
Mamie : Oui, et je ne l’ai jamais revu. Plus jamais revu.
Roberte : C’est triste. Et vous ne savez pas ce qu’il est devenu ? Ah ben non, je
suis idiot, puisque ça fait soixante ans que vous êtes là.
Mamie : Soixante ans de ma vie qu’on m’a volée.
Roberte : Et c’est de quelle origine ce nom Walter Elias ?
Mamie : Américaine. Mais son vrai nom, c’est Walter Elias Disney.
Folle 1 : Comment ? Walter Elias Disney?
Folle 2 : Walt Disney ?
Mamie : Oui, mais comment savez-vous qu’on le surnommait Walt ? Vous le
connaissez ?
Roberte : Mais tout le monde connaît Walt Disney !
Mamie : Ah bon, mais pourquoi ?
Roberte : Parce qu’il a créé des dessins animés, des films, des parcs d’attractions.
C’est le héros de tous les enfants du monde entier !
Mamie : C’est vrai ? Tout bien réfléchi, ça ne m’étonne pas. Il adorait les enfants.
D’ailleurs, je pense que si on ne nous avait pas séparés …
Roberte : Allez, mamie, allez.
Folle 1 : Vous voulez qu’on vous raconte sa vie ?
Folle 2 : Parce qu’on en connaît un rayon, nous, sur Walt Disney !
Roberte : Vous ?
Folle 1 : Ben ouais !
Folle 2 : Ben ouais !
Mamie : Oui, je voudrais bien.
Folle 1 : Y’a eu Bambi, Mickey.
Folle 2 : Merlin, Pinocchio.
Folle 1 : Mullan, Tarzan.
Folle 2 : Aladin, Pocahontas.
Mamie : Comment ?
Roberte : Oui, vous allez trop vite. Et vous mélangez tout !
Folle 1 : Justement, c’est plus rigolo !
Folle 2 : Beaucoup plus rigolo !
Mamie : Alors, je vous écoute.
Folle 1 : Il y a eu les Belles.
Folle 2 : La Belle et la Bête !
Folle 1 : La Belle et le clochard !
Folle 2 : La Belle au bois dormant !
Folle 1 : Belle et Sébastien !
Folle 2 : Mais non, pas Belle et Sébastien, c’est pas lui !
Roberte : Bon regardons plutôt.
Folle 1 : Pourquoi tu veux regarder Pluto ?
Folle 2 : Pluto, c’est pas une belle.
Mamie : Bon, dites-moi ce qui s’est passé.
Folle 1 : Il suffit juste d’appuyer sur le bouton bleu pour savoir ce qui s’est passé.
Folle 2 : Et vous voyagerez dans le temps.
La vieille dame appuie sur le bouton bleu.
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 2 : Les Belles
A : Ce soir je serai la plus belle …
B : Belle, c’est un mot qu’on dirait inventé pour moi …
C : Belle, belle, belle, de jour en jour …
A : Hé, qu’est-ce que vous faîtes là ?
B : Je viens pour le casting.
C : Moi aussi, je viens pour le casting.
A : Quel casting ?
B : Le casting de la Belle.
C : Pour jouer pour M. Walt Disney.
A : Chut, le voilà.
B : Chut !
C : Chut !
Arrivée de Walt Disney.
M. Disney : Bonjour mesdemoiselles. Je vous ai fait venir pour l’audition. Parlez-moi
d’abord de vous.
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Eclairage avant scène.
Roberte : Heu, vous êtes sûres que ça s’est passé comme ça ?
Folle 1 : Absolument sûre.
Folle 2 : Aussi vrai que 2 et 2 font 5.
Mamie : Peu importe. Continuons. Walter Elias, Walter Elias !
Mamie appuie sur le bouton bleu.
A : Je m’appelle la Belle Védère.
M. Disney : Belle Védère, Belle Védère, je te verrais bien jouer avec un chien, un
clochard. Bon, et toi ?
B : Je m’appelle Belle Houga.
M. Disney : Belle Houga, Belle Houga, je te verrais bien jouer avec une bête. Bon,
et toi ?
C : Je m’appelle Belle Igérante.
M. Disney : Belle Igérante, Belle Igérante, tu dois être fatiguée. Je te verrais bien
dormir dans un bois. Bon, voilà. IL ne me reste plus qu’à trouver un titre à chaque
dessin animé.
A : Moi, je propose : la Belle et le clochard.
B : Moi, je propose : la Belle et la bête.
C : Moi, je propose : la Belle au bois dormant.
M. Disney : Ca me va. Mais il manque du monde. Qui fera le clochard, la bête, le
bois ?
A : Ah ça !
B : Oui, alors là euh !
C : Moi, je peux rien faire pour vous !
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M. Disney : Bon, ce sera l’objet d’une prochaine audition. Il ne me reste plus qu’à
écrire les histoires.
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SCENE 3 : Des tonnes de héros
Mamie : C’est fantastique !
Roberte : Vous trouvez ? Vous comprenez quelque chose vous ?
Mamie : Oui, c’est clair.
Folle 1 : Ah, merci, quand même !
Folle 2 : Quand même, ah, merci !
Mamie : Et Walter Elias aurait créé combien de personnages ?
Folle 1 : Des kilos !
Folle 2 : Des tonnes !
Mamie : Et que des belles ?
Folle 1 : Mais non !
Folle 2 : Y’avait des héros aussi !
Mamie : Oh, racontez-moi !
Roberte : A vos risques et périls !
Folle 1 : Y’a eu Hercule, Tarzan.
Folle 2 : Mullan, Peter Pan.
Folle 1 : Buzz l’éclair dans Toy’s Story.
Folle 2 : Des héros, des purs, des durs.
Folle 1 : Mais tous les héros ne sont pas des durs !
Folle 2 : C’est vrai. Par exemple, la petite Bouh de Monstre et compagnie.
Mamie : Oh, racontez-moi. Et hop ! Le bouton bleu !
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 4 : Les héros et les forces du Mal.
Tarzan : Ah io io ! Ah io io! Je suis le plus grand de tous les héros de Walt Disney.
Hercule : Oh ! Tu plaisantes, t’as vu comment t’es bâti par rapport à moi ? C’est moi
le plus grand de tous les héros de Walt Disney. Tu es le roi des airs grâce à tes
lianes.
Peter Pan : Ce n’est pas lui le maître des airs. Moi je sais voler. C’est moi le plus
grand de tous les héros de Walt Disney. Je suis un vrai mec.
Mullan : C’est moi le vrai mec ! Quoique, enfin je ne sais pas. Mullan, le plus grand
de tous les héros. Une vraie machine de guerre !
Buzz l’éclair : Hé hé ! C’est moi Buzz l’éclair. La vraie machine de guerre !
Bouh : Moi, c’est Bouh, et je fais peur aux monstres.
M. Disney : Du calme, les héros. Du calme. L’heure n’est pas à savoir qui est le
plus grand, qui est le plus fort. Je vous ai réunis pour m’aider à combattre tous les
mauvais génies de la Terre. Ils se sont regroupés dans les forces du Mal. Et ils sont
très nombreux. D’ailleurs, je les entends qui arrivent. Je me sauve.
Arrivée des forces du Mal.
1 : Ah ah !
2 : Ah ah ah !
3 : Voilà de curieux personnages !
4 : Des personnages très curieux !
5 : Ils n’ont pas l’air bien méchants !
6 : Pas plus méchants que nous !
7 : Ah ah !
8 : Nous sommes les forces du Mal !
9 : Et nous faisons beaucoup de mal !
10 : Qui osera nous affronter ?
11 : Car nous sommes invincibles !
12 : Nous sommes les forces du Mal !
13 : Et nous faisons beaucoup de mal !
14 : Ah ah ah !
Tarzan : Moi, je peux vous affronter, je vais de lianes en lianes et vous ne pourrez
m’attraper.
Hercule : Ce n’est pas quinze mauvais génies qui vont m’impressionner. J’ai quand
même réussi douze travaux !
Peter Pan : Je volerais au-dessus de vos têtes et vous en ferez de drôles … de
têtes !
Mullan : Et même si je ne suis pas vraiment un garçon, je vous combattrais avec
mon sabre.
Buzz l’éclair : Et s’il le faut, d’un coup d’éclair, j’appelle tous mes potes les Toys. Ça
va pas rigoler !
Bouh : Moi, je peux vous faire peur en poussant mon cri de guerre !
1 : Ils n’ont pas l’air de plaisanter.
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2 : Non, ils ont l’air très sérieux.
3 : On fait quoi alors ?
4 : Heu, on pourrait négocier ?
5 : Ça m’étonnerait qu’ils veulent …
6 : On peut toujours leur demander !
7 : Tu parles ! Ils vont faire de nous de la bouillie !
8 : De la chair à pâté, de la purée de génies !
9 : Ah !
10 : Surtout, ne pas paniquer, ne pas paniquer !
11: D’accord, mais ils ont l’air décidés.
12 : Heu, on est toujours des mauvais génies ?
13 : Je ne me rappelle plus : c’est qui les forces du mal ?
14 : Chut ! C’est nous, mais faut pas le dire trop fort.
Tarzan : Voyez-vous ça, ils tremblent !
Hercule : Même pas commencer qu’ils renoncent déjà !
Peter Pan : Même pas le temps de s’échauffer un petit peu !
Mullan : Allez ! Juste un petit coup d’épée !
Buzz l’éclair : C’est trop bête, j’avais une super forme !
Bouh : Qu’est-ce qu’on aurait pu rigoler !
1 : Bon, ben, on va peut-être y aller !
2 : Oui, c’est ça, on ne va pas déranger davantage.
3 : Ravis d’avoir fait votre connaissance.
4 : Soyez prudents pour rentrer !
5 : Ce serait trop bête de se casser quelque chose !
6 : Voilà, on vous laisse.
7 : Bonjour, chez vous.
8 : Nos amitiés à Monsieur Disney …
9 : La bise à Jane !
10 : Sans oublier Meg, monsieur Hercule !
11 : Un coucou à la fée clochette !
12 : Une bonne poignée de main monsieur dame !
13 : Un salut à vos copains les Toys !
14 : Et surtout, surtout …
Les héros s’avancent en colère.
De 1 à 15 : AAAHHH !
Les mauvais génies s’enfuient.
Tarzan : Ah io io !
Hercule : Et voilà, vite réglé !
Peter Pan : Net et sans bavures !
Mullan : Du gâteau !
Buzz : Du bon boulot !
Bouh : Normal, on est des héros !
M. Disney (off): Merci beaucoup!
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
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SCENE 5 : Les autres fous
Roberte : N’importe quoi. Vous racontez n’importe quoi.
Folle 1 : Mais non, ça s’est passé comme ça. Enfin, je crois.
Folle 2 : Puisqu’on vous le dit.
Mamie : Puisqu’ils vous le disent !
Roberte : Très bien, mais je ne veux pas connaître la suite. Je m’en vais.
Mamie : C’est ça, partez !
Folle 1 : Allez, ouste !
Folle 2 : Bon débarras !
Roberte : Je ne peux pas vous laisser seules. Je vais rappeler Marcelle. Marcelle !
Marcelle : Oui ?
Roberte : Tu peux venir ?
Arrivée de Marcelle.
Marcelle : Qu’y a t- il ?
Roberte : Tu peux me remplacer s’il te plaît, parce que là, j’en peux plus !
Marcelle : Je te l’avais dit.
Roberte s’en va et croise trois nouvelles folles.
Folle 3 : On peut venir ?
Folle 4 : Vous avez l’air de vous amuser !
Folle 5 : Et nous, on aime bien s’amuser ! Pas vrai ?
Folles 3 et 4 : Ouiii !
Mamie : C’est vrai qu’on s’amuse bien.
Marcelle : Ca promet !
Folle 1 : On raconte à Mamie l’histoire de Monsieur Disney.
Folle 2 : Et c’est passionnant !
Marcelle : Et vous faîtes comment ?
Folle 3 : J’espère que vous avez la télécommande !
Folle 4 : Et que vous appuyez sur le bouton bleu !
Folle 5 : Très important le bouton bleu !
Folle 1 : Vous nous croyez folles ou quoi ?
Folle 2 : …… Ben, nous le sommes toutes !
Rire des folles.
Marcelle : On n’est pas sorti de la berge ! Et on en était où ?
Folle 1 : On a parlé des belles.
Folle 2 : Et des héros.
Mamie : Et c’était très bien.
Folle 3 : Et les princesses ?
Folle 4 : Vous n’avez pas parlé des princesses ?
Folle 5 : Très important les princesses !
Folle 1 : On y venait.
Folle 2 : On y vient.
Marcelle : Les princesses ?
Folle 1 : Oui, Alice au pays des merveilles.
Folle 2 : Cendrillon.
Folle 3 : Pocahontas.
Folle 4 : Boucle d’or.
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Folle 5 : Anastacia.
Mamie : Chouette ! Le bouton bleu !
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SCENE 6 : Les princesses
Alice : Houla, ce n’est pas vraiment le pays des merveilles. Me serai-je trompée de
monde ?
Cendrillon : Oui, je ne reconnais pas ici. Ce n’est pas ici que j’ai perdu mon soulier.
Pocahontas : Ca, c’est sûr, ça ne ressemble pas à mon pays.
Boucle d’or : Ca manque de féerie. Pas un seul bol, pas un seul ours.
Anastacia : Oui, mais au moins, Raspoutine n’est pas là.
M. Disney : Désolé mes princesses. C’est justement pour cela que je vous ai
conviées. J’ai besoin de rêver. Je rêve de ma belle-nièce idéale. Mon neveu est en
âge de se marier et je lui cherche une épouse.
Alice : Je suis la candidate idéale. Je suis douce, agréable …
Cendrillon : Moi, je fais le ménage comme personne.
Pocahontas : Quant à moi, le dépaysement est garanti.
Boucle d’or : Et la cuisine ? C’est essentiel la cuisine !
Anastacia : Et la jeunesse ? Parce que vous n’êtes plus très jeunes. Tandis que
moi !
M. Disney : Certes, certes. Vous avez d’énormes qualités. Mais, saurez-vous vous
contenter de peu ? A force de côtoyer le luxe …
Alice : Le luxe ? Je vois que vous ne connaissez pas ma vie !
Cendrillon : Domestique toute la journée, si vous appelez ça du luxe …
Pocahontas : Et vivre dans les pirogues et les tipis, quel confort !
Boucle d’or : C’est vrai que ma cabane, c’est un palace !
Anastacia : Moi, je suis tellement riche, tu parles !
M. Disney : Calmez-vous, calmez-vous. Peut-être ai-je été un peu présomptueux.
Toutes : Présomp quoi ?
M. Disney : Présomptueux. Je vous ai peut-être sur estimées.
Toutes : Merci. Ca fait plaisir.
M. Disney : Ne vous vexez pas. Vous êtes toujours mes princesses. Mais votre
beauté ne suffit pas. Je préfère vous laisser trouver vous-même votre prince
charmant.
Alice : A condition que la dame de cœur me laisse tranquille.
Cendrillon : Moi, je l’ai trouvé mon prince. Il faut juste que je trouve chaussure à
mon pied.
Pocahontas : Ce n’est donc pas aujourd’hui que je trouverai l’amour.
Boucle d’or : Un peu de patience, il tapera à la porte.
Anastacia : Du temps et de la patience, toujours le même discours.
M. Disney : Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Que vos pays soient
imaginaires ou bien réels, vous trouverez l'âme sœur mes princesses. Aurevoir et
merci.
Les princesses s’en vont.
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 7 : BLANCHE – NEIGE
Blanche Neige : Monsieur Disney ?
M. Disney : Oui ?
Blanche Neige : Je veux bien croquer la pomme moi !
M. Disney : Tiens donc !
Blanche Neige : Oui. Et avec l’aide de mes amis, je vous prouverais que j’en suis
digne.
M. Disney : Tes amis ?
Prof : Nous !
Joyeux : Les nains !
Atchoum : Toujours là bour rendre serbice !
Grincheux : Enfin, pas trop quand même.
Timide : Si, si on veut de nous bien sûr.
Simplet : Pourquoi on ne voudrait pas de nous ?
M. Disney : Bonjour les nains ! Mais, il en manque un !
Blanche Neige : Oui, il dort !
Prof : Impossible de le réveiller !
Joyeux : Même mes plaisanteries le font dormir !
Atchoum : Même mes éternuebents ne le rébeillent bas !
Grincheux : Ah lui, quand il dort, il dort !
Timide : C’est que, on n’ose pas le déranger !
Simplet : Moi, je préfère ne rien dire.
Dormeur : Ah, quelle bonne sieste !
Blanche Neige : Ah, te voilà ! Je vais donc pouvoir dire à Monsieur Disney tout ce
que nous sommes capables de faire. Nous faisons le ménage, la cuisine, la
vaisselle. Nous coupons du bois, nous bricolons. Tout ça en chantant et en
dansant !
Dormeur : Ca me fatigue déjà !
Grincheux : Oui, on le fera peut-être !
Timide : Si nous en sommes capables !
Simplet : Parce qu’on n’est pas doués pour tout !
Joyeux : Sauf pour s’amuser !
Atchoum : Quand on n’est bas balade !
Prof : Tout n’est pas une science exacte !
Blanche Neige : Ah non ! Vous n’allez pas me lâcher ! Juste au moment où j’ai la
chance de vivre une grande histoire d’amour et de montrer combien je suis belle !
M. Disney : Un peu d’humilité Blanche Neige. Je cherche pour mon neveu
quelqu’un de simple.
Simplet : Je suis là si vous voulez !
Grincheux : Mais t’as rien compris, c’est pour un mariage !
Joyeux : Chouette ! Une fête !
Prof : Voilà un programme réjouissant !
Atchoum : Atchoum ! Y’aura plein de monde !
Timide : Moi j’ai peur du monde !
Dormeur : Moi, ça m’endort !
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
Blanche Neige : Mais qu’avez-vous aujourd’hui ? Déjà que Monsieur Disney ne me
trouve pas assez bien pour son neveu … Mais, il a raison. Je suis trop orgueilleuse.
Peut-être que la pomme que j’ai mangé était maléfique. Je vous demande de me
pardonner.
M. Disney : Tu es toute pardonnée. Tu n’es pas dans ton état normal.
Blanche Neige : Merci. Rentrons maintenant.
Les nains : Aurevoir !
M. Disney : Aurevoir.
NOIR
7 bis : La méchante belle – mère
Aurevoir ! Ah, je ne les supporte plus. Avec leurs tenues ridicules, ils ne ressemblent
à rien ces nains. Et la Blanche-Neige, mais quelle cruche ! Pfou, jamais je ne m’en
débarrasserai ! Je suis trop orgueilleuse. Tu parles ! Avec sa tenue de bal à 2 euros
50, elle peut se la péter oui ! Je ne la supporte plus elle non plus. Et le père
Disney ? Tu es toute pardonnée. Tu n’es pas dans ton état normal. ET lui, c’est quoi
son état normal. Il est à 2 de tension. Des claques oui ! Et l’autre, là, Atchoum. Il ne
sait pas que ça existe l’aspirine ! Ah, les boulets ! Le seul qui ne fait pas tâche, c’est
Grincheux. Quel tempérament ce gars ! Un peu petit, mais bon. Quand je vois que
les princesses cherchent à se marier. C’est un type comme ça qu’il me faut.
Grincheux, attends-moi ! Je me suis fait toute belle ! Enfin j’ai fait ce que j’ai pu.
Grincheux, attends mon amour, j’arrive ! Grincheux !
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 8 : Deux de moins
Mamie : Les pauvres princesses !
Marcelle : Ne les écoutez pas mamie. La vie de ces demoiselles a été bien plus
féerique qu’ils ne le disent.
Folle 1 : Oui, elles avaient des compagnons !
Folle 2 : Comme les 7 nains.
Folle 3 : Mais c’était surtout des animaux qui les entouraient.
Folle 4 : Certains ont eu leur propre dessin animé.
Folle 5 : Et ils étaient très célèbres.
Mamie : Des animaux célèbres ?
Folle 1 : Oui. Bambi, le roi lion.
Folle 2 : Rox et Rouky.
Folle 3 : Bernard et Bianca.
Folle 4 : Winnie l’ourson, Dumbo.
Folle 5 : Tigrou, Porcinet.
Mamie : Je n’en connais pas un seul.
Folle 1 : Je suis fatiguée de parler et … j’ai soif.
Folle 2 : Moi aussi, laissons les autres raconter. Tu viens ?
Folles 1 et 2 sortent de la scène.
Marcelle : Parfait. Deux de moins.
Mamie : Pourquoi dites-vous cela ? Ils sont gentils !
Marcelle : Bien sûr. Bien sûr.
Folle 3 : Mamie, prête à rentrer dans le monde des animaux célèbres ?
Folle 4 : Prête à voyager dans le temps ?
Folle 5 : Alors, appuyez sur le bouton bleu.
NOIR
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 9 : Peur du loup
Bambi : Elle est toute bizarre cette forêt.
Le roi lion : Oui, ce n’est pas vraiment la jungle.
Rox : Euh, vous n’avez pas vu Rouky ?
Bianca : Et Bernard, personne n’a vu Bernard ?
Winnie : Je ne pense pas que c’est ici que vous les trouverez.
Dumbo : Peut-être que si je vole, je les trouverais !
Tigrou : Fais attention quand même de ne pas te blesser !
Porcinet : Ou de croiser un loup. C’est méchant un loup.
Bambi : Ça c’est sûr, ça mange tous les animaux.
Le roi lion : Sauf si je vous protège.
Rox : Ça a beau être un cousin, j’ai pas confiance.
Bianca : Peut-être a-t-il déjà mangé Bernard !
Winnie : Dans ce cas, je lui mettrais un coup de griffe !
Dumbo : Je le soulèverais avec ma trompe !
Tigrou : Je lui planterais mes crocs !
Porcinet : Et moi, je vous regarderais, bien caché derrière vous !
M. Disney : N’ayez pas peur !
Bambi : Monsieur Disney !
Le roi lion : Que faites-vous ici ?
M. Disney : C’est ici que je crée mes dessins animés.
Rox : Vous n’avez pas vu Rouky ?
Bianca : Et Bernard ? Parce que ça fait un moment qu’il est parti !
M. Disney : Ni l’un, ni l’autre.
Winnie : Faudrait voir à les retrouver, c’est inquiétant.
Dumbo : La seule solution, c’est que je m’envole.
Tigrou : Et le loup ? Vous avez vu le loup ?
Porcinet : Parce que c’est méchant un loup.
M. Disney : Ne vous inquiétez pas. Ici, il n’y a pas de loup. De toute manière, dans
mes histoires, tous les loups sont idiots et ils perdent toujours.
Bambi : Voilà qui me rassure.
Le roi lion : De toute façon, vous ne craignez rien avec moi.
Rox : Peut-être, mais là, je suis seul.
Bianca : On n’a qu’à se mettre ensembles.
Winnie : Le renard et la souris !
Dumbo : Ça pourrait être une fable !
Tigrou : Une fable de La Fontaine !
Porcinet : Mais peut-être que Monsieur Disney ne l’aime pas !
M. Disney : Détrompez-vous. J’apprécie beaucoup Jean de La Fontaine. Il m’a
beaucoup inspiré.
Bambi : Il en a fait tellement.
Le roi lion : Et tellement connues.
Rox : Le corbeau et le renard.
Bianca : Le chat et la souris.
Winnie : L’ours et l’amateur des jardins.
Dumbo : La cigale et la fourmi.
Tigrou : Le loup et l’agneau.
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
Porcinet : Le loup et le chien.
M. Disney : Stop ! Puisque je vous dis qu’il n’y a pas de loup ici. Allez, aurevoir et
rendez-vous en juin !
Tous : Rendez-vous en juin !
NOIR
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 10 : Le paradis des animaux
Mamie : En juin, pourquoi en juin ?
Marcelle : Oui, on aimerait bien savoir.
Folle 3 : Nous vous dirons plus tard.
Folle 4 : Si vous êtes sages.
Folle 5 : Et que vous nous interrompez pas.
Mamie : Tous ces animaux sont bien mignons.
Folle 3 : Et il y en a plein d’autres !
Folle 4 : On n’a parlé que des plus célèbres.
Folle 5 : Parce qu’avec Monsieur Disney, c’est le paradis des animaux !
Marcel : Le paradis. En tous cas, en ce moment, moi, je vis un enfer !
Mamie : Et où trouve-t-on les autres animaux ?
Folle 3 : Dans le livre de la jungle.
Folle 4 : Dans Frère des ours.
Folle 5 : Dans l’Age de glace.
Folle 3 : Dans les 101 Dalmatiens, les Aristochats.
Folle 4 : Dinosaure, Mille et une pattes.
Folle 5 : Et dans les 3 petits cochons.
Mamie : Chouette ! Partons à leur rencontre !
Marcelle : Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu’elle va appuyer sur le bouton
bleu.
NOIR
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 11 : Tous les animaux
M. Disney : Bien, l’Age de glace, c’est fait. Frère des ours, aussi. Le livre de la
jungle, trop vaste. Dinosaure … Mon rival Steven Spielberg en a déjà trop parlé.
Pour la fête en juin, je ne dois pas oublier d’inviter les 101 Dalmatiens.
A : Vous nous avez demandé ?
B : Nous sommes là !
C : Mais nous ne sommes que quatre !
D : Les 97 autres sont restés à la maison.
M. Disney : Bonjour ? Je prépare la fête de juin. Vous viendrez ?
A : Plutôt deux fois qu’une.
B : Tu veux dire que cent une.
C : Oui, parce qu’il y a las autres.
D : Il ne faut pas les oublier.
M. Disney : C’est parfait. Il faut que je prévienne aussi les 3 petits cochons.
E : Nif nif présent !
F : Naf naf à l’appel !
G : Nouf nouf au rapport !
M. Disney : Dites donc, vous n’étiez pas loin.
E : Non non, dans une cabane.
F : De paille, de bois ou de pierre, peu importe.
G : Enfin, on se comprend.
M. Disney : Etes-vous libres en juin ?
E : Pas de problèmes.
F : Pas de soucis.
G : Y’a pas d’lézards.
M. Disney : Impeccable. Alors, il reste les mille et une pattes.
H : Nous voici !
I : En rampant.
J : Mais … nous voici.
M. Disney : On écoute aux portes ?
H : Non, au sol. C’est plus pratique.
I : On entend tout.
J : Tout ce qui se dit.
M. Disney : Je suppose que vous aussi vous serez là pour la fête. Il me manque
qui ? Ah oui, les Aristochats.
K : Coucou ! Surpris de nous voir !
L : Nous avons fait doucement.
M : Tel des félins.
N : Sortant de l’ombre.
M. Disney : Pas vraiment surpris. Va falloir que je revois mon isolation. Vous faites
quoi en juin ?
K : En juin ? La fête !
L : La méga fiesta !
M : Cha va être cha-rmant !
N: Miaou!
M. Disney: Extra. Si on ne se revoit pas d’ici là, je vous dis à juin !
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
A : Okay !
B : D’accord !
C : Parfait !
D : Impeccable !
E : Sensas !
F : Super !
G : Génial !
H : Extra !
I : Formidable !
J : Merveilleux !
K : Terrible !
L : Exceptionnel !
M : Rarissime !
N : Unique !
NOIR
LUMIERE
Cruella : Ah non ! Ils sont déjà partis ! Ah, c’est trop nul ! Dire qu’ils étaient juste là.
Ah, je sens encore leur odeur. Satanés dalmatiens ! Mais … ils ne m’avaient pas
l’air très nombreux. Ils devaient en manquer. Où sont-ils passés ? Et où sont les
autres ? Je suis sûre qu’il y a quelqu’un d’autre qui essaie de les attraper pour les
revendre. Il faut dire qu’ils sont si beaux, et ils rapportent tellement d’argent. Si je les
capture, je serais riche, riche, riche ! Je dois retrouver la trace des dalmatiens ….
Beurk ! Ca sent le cochon ici ! Et ici ça sent le chat. Et là … Mais qu’est-ce qui s’est
passé ici ? C’est l’arche de Noé ou quoi ? Il me faut ces dalmatiens. Il me les faut.
Coûte que coûte. Je les retrouverais même si je dois y passer ma vie. J’en rêve le
jour, j’en cauchemarde la nuit. Je vouerais mon existence à les poursuivre … Je dis
ça mais je crois que je n’y arriverais jamais. Jamais. Je ferais mieux de renoncer.
D’ailleurs, c’est décidé, je renonce.
NOIR
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PUCHEU Michel - A la découverte de Walter
SCENE 12 : Le fantastique
Marcelle : Vous êtes vraiment malades !
Mamie : Oh ! Il m’ennuie lui ! On ne vous a rien demandé !
Marcelle : Très bien, très bien, je me tais.
Mamie : Oui sinon on ne saura pas pourquoi il y a une fête en juin.
Folle 3 : Et puis nous ne sommes pas malades.
Folle 4 : Juste un peu … à part.
Folle 5 : Un peu comme les personnages de Walt Disney.
Mamie : Que voulez-vous dire ?
Folle 3 : Elle veut dire que Monsieur Disney a créé des personnages très étranges.
Folle 4 : Comme Aladin.
Folle 5 : Pinocchio, Mary Poppins.
Folle 3 : Lilo et Stich.
Folle 4 : Merlin, Kuzco.
Folle 5 : Sans oublier le Bossu de Notre Dame.
Mamie : Tous ces personnages ont l’air fantastiques !
Folle 3 : C’est justement, partons dans le fantastique !
Folle 4 : Dans l’irréel, l’imaginaire, le merveilleux !
Folle 5 : Une pression sur le bouton, c’est Disney que nous découvrons !
Mamie : Et vlan sur le bleu bouton !
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