dossier de presse de Vu du ciel

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dossier de presse de Vu du ciel
dossier de presse
accès)s(
culture(s)
électronique)s(
festival
accès)s(
# 15
vu
du ciel
↙
du 15 au 18
octobre 2015
↳ Pau +
& abattoirs exposition
jusqu’au 12
décembre 2015
↳ Bel Ordinaire
↓
www.acces-s.org
Vu du ciel
— éditorial
« À partir de la fin du 18è siècle, le phénomène du vol humain a entraîné de profondes transformations dans l’imaginaire
culturel. Il a changé la façon de voir les environnements dans lesquels nous vivons et a constitué l’un des principaux
vecteurs de l’expansion moderne de la mobilité, conduisant à la construction d’un espace global visuellement complet,
qu’il est désormais possible de parcourir tout entier, grâce aux technologies numériques contemporaines. L’aérien, avec
tous les bouleversements qu’il a engendrés et les conquêtes qu’il a permises, est devenu un élément central de
l’imaginaire moderne, et l’on pourrait même aller jusqu’à dire qu’il en a émergé comme la forme visuelle emblématique;
Laszlo Moholy-Nagy déclarait dans sa publication-phare (1946) The New Vision : « le plus essentiel pour nous est la vue
d’avion, l’expérience totale de l’espace ».
Mark Dorrian et Frédéric Poussin in Vues aériennes, 2013 Ed MetisPresses
Le désir de voler fascine depuis la nuit des temps, du légendaire tapis magique aux machines volantes pensées par
Léonard de Vinci, des premiers vols humains à notre conquête totale de l’air, le vol d’Icare est devenu réalité. Nous
parcourons le monde, nous le regardons vu du ciel depuis plus d’un siècle à bord de nos avions, avec autant d’émotions
et de surprises que chaque vol nous procure. Et depuis une décennie, nous dévalons la terre entière d’une carte à une
autre via Google Maps et Google Earth. Percevant de l’œil numérique de nos écrans, nous regardons le monde
différemment. Aujourd’hui plus que jamais, les drones envahissent notre espace aérien, ces nouvelles caméras volantes
pilotées à distance, capables de parcourir des kilomètres, de revenir seules au point de décollage et de regarder ou
encore de rêver à notre place.
À cet imaginaire résolument moderne, à cette emprise de l’histoire des techniques aériennes, nombre d’artistes se sont
laissés emporter au gré des vents et des instruments. Les machines volantes, les drones, dotés de caméras dociles,
blindés d’électronique, offerts aux techniques de transmission et livrés aux puissantes technologies numériques
ouvriront-ils de nouvelles voies pour la création ? Comment les artistes inventent-ils un autre regard sur notre terre
depuis le ciel de nos légères machines bourdonnantes ? Pouvons-nous espérer une culture technique, une pensée
technologie, qui inverserait à nouveau notre regard ? Avons-nous encore quelques brèves années avant de nous
soumettre aux drones made in Google, Apple, Bill et les autres ? Sommes-nous prêts à percevoir depuis ce nouvel œil à
distance dont il nous faut apprivoiser l’histoire militaire et les milliers de morts civils sur des champs de bataille distants
de milliers de kilomètres des centres de pilotage sécurisé ?
L’édition 2015 du Festival accès)s( invite les artistes à expérimenter cette vue du ciel, à réinventer pour nous les formes
artistiques d’un des plus vieux rêves de l’homme, là, sur notre territoire dont l’histoire aéronautique est emblématique.
Cette nouvelle édition est dédiée à l’imaginaire aérien et à ses machines auxquelles nous nous attachons le temps d’une
exposition et de son festival.
—
Un festival
du 15 au 18 octobre 2015
Pau & abattoirs
—
une résidence du 5 au 12 avril 2015
Aéro-club du Béarn
—
Une exposition
du 16 octobre
au 12 décembre 2015
Le Bel Ordinaire — Billère
—
+ une exposition Un autre point de vue
du 6 au 19 novembre 2015
Le Bel Ordinaire, petite galerie – Billère
—
Commissaire invitée : Agnès De Cayeux
Vu du ciel
— exposition
du 16 octobre au 12 décembre 2015
du mercredi au samedi de 15h à 19h )( entrée libre
Le Bel Ordinaire — Billère
— vernissage le 15 octobre à 19h
— Visites guidées à 16h les samedis 24 octobre, 7 novembre & 12 décembre
C’est sous le signe de la création que nous avons imaginé cette exposition dédiée au regard
surélevé. Ainsi, les artistes Dorothée Smith, Jean-Philippe Renoult et Dinah Bird ont été invités en
résidence aérienne à l’Aéroclub du Béarn. Eux, volant, filmant et enregistrant depuis le ciel de Pau,
armés de leurs caméras et micros. TRAUM et A.V.I.O.N sont les deux créations plastiques et
sonores proposées et initiées par accès)s( pour cette nouvelle édition 2015. De cette vision
emblématique, nos résidents ont dessiné des hypothèses distinctes, drame spatial et infra-mince,
hacking sonore et bourdonnant. Aux abords de ces nouvelles écritures, nous avons réuni 7 œuvres
réalisées entre 1956 et 2015 et présentées au sein de l’espace dénommé OH MY DRONE ! Il s’agit
ici de passer d’un millénaire à l’autre, d’un rivage de l’Atlantique à un autre, d’une machine volante à
une autre, pilotée à distance ou au manche - hélicoptères, planeurs et drones. Là, photographies
anonymes, films, impressions de papier, applications téléphoniques et machines volantes se
côtoient - processus argentique, machinique, électronique et informatique se dévisagent entre
territoires réel et virtuel, c’est-à-dire possibles. Ailleurs, DU CIEL DE NOS ECRANS se concentre
sur un tout autre point de vue, l’espace expose une variation historique des jeux de simulation de
vols et de combats aériens, machines et consoles à l’appui. Certaines propositions sont éteintes et
d’autres jouables. Il s’agit peut-être ici de questionner l’archéologie des machines et des jeux
comme hétérotopie singulière. Et d’ailleurs, en cet espace dédié, nous avons invité deux artistes à
se fondre dans la faille de nos écrans, la première invente une expérience de réalité augmentée et
la seconde filme un rêve équestre et urbain, chacune dans l’emprise de cette vision vue du ciel,
c’est-à-dire attachée à son casque, son drone, ses lignes de code et ses autorisations aériennes
complexes et hors genre. À ceci, nous avons souhaité convoquer un regard architectural, Laura
Mannelli nous invite au sein de sa création BEYOND_BITMAPS à une traversée littéraire, musicale,
optique, électronique et captive.
—
Avec l’envie de partager son goût pour la création artistique liée aux nouvelles technologies,
l’association accès)s( propose durant toute la durée de l’exposition, un accueil en visite guidée et une
médiation adaptés à différents publics, notamment au public scolaire, du niveau primaire jusqu’à
l’enseignement supérieur.
L’association accès)s( cultures électroniques propose plusieurs thématiques pour les visites guidées
de l’exposition Vu du ciel : le vol et le mouvement, l’architecture, le réel et virtuel. L’association propose à destination des élèves, des ateliers liés aux arts numériques, animés par
différents intervenants, en adéquation aux thématiques ciblées. Ils sont facultatifs en plus de la
visite. L’enjeu d’accès)s( est de développer leur sens critique et leur créativité sur les usages, les
esthétiques et les enjeux des nouveaux médias.
- créations
Traum (Le cas Y )
Dorothée Smith (France)
Vidéos, images d’archives, photographies - 2015
Projet écrit par Dorothée Smith & Lucien Raphmaj avec
Florence Thomassin, Matthieu Barbin et Andy Bradin
Productions : Spectre Productions, accès)s( cultures électroniques, Olympus France, CNAP image / mouvement
Avec l’aide du CNC / DICRéAM et du Centre Pompidou /
Hors Pistes
Dorothée Smith propose un nouveau projet
transdisciplinaire, à la lisière de la science-fiction : une fiction astronautique qui se concentre
sur la notion de plasticité destructrice (Catherine Malabou, philosophe) et fonctionne comme
une caisse de résonance de notre époque.
Yevgéni est un jeune technicien qui travaille au
sein d’un centre spatial comme opérateur de
lancement d’astronefs. Il rêve de voyager dans
l’espace mais ses troubles du sommeil
extrêmes le clouent au sol. Lors du lancement
particulièrement critique d’une navette Soyouz
habitée par un jeune astronaute, Vlad, Yevgeni
est victime d’une crise de narcolepsie, qui causera la perte de contact avec Vlad, et l’explosion
de l’astronef en orbite. Hanté par cette catastrophe, Yevgéni perd progressivement pied
avec le réel et revit indéfiniment le traumatisme
de l’accident tandis que son identité se délite et
adopte, cellule après cellule, une nouvelle
forme. Exploration fictionnelle mais scientifiquement correcte du “Cas Y” comme
dissection psychologique, l’installation proposée érige le personnage de Yevguéni en
“patient-zéro” d’un nouveau symptôme, intimement lié à une forme d’être contemporaine.
Le cas Y - ou comment un drame spatial, vu du
ciel, interroge notre rapport au présent.
TRAUM est un projet transdisciplinaire, composé d’un film
de fiction, d’une performance, d’une série de photographies et d’une installation, qui seront réalisés et présentés
entre 2015 et 2017. “TRAUM (“Le cas Y”) ” en constitue le
premier volet, et sera présenté dans le cadre du festival
accès)s( suite à une résidence à bords des avions de l’Aéroclub du Béarn.
site de l’artiste
lien cliquable
—
A.V.I.O.N
Jean-Philippe Renoult et Dinah Bird (France/
GB)
Installation sonore interactive - 2015
Production accès)s( avec le soutien du CNC / DICRéAM
Un récent rapport de la FAA (administration de
l'aviation américaine) établit qu’un passager,
à partir de son smartphone, de sa tablette ou
bien de son ordinateur peut compromettre
la sécurité d’un avion en faisant planter ses
systèmes de navigation ou en modifiant certains
des paramètres. Le rapport cite une seconde
crainte potentiellement plus dangereuse encore:
le piratage à distance. Puisque ces avions sont
connectés à des serveurs via Internet, leurs
systèmes sont faillibles et le crash volontaire
possible. C'est à partir de ce constat et en écho
à la surmédiatisation liée aux récents crashs
aériens, que le projet prend racine.
A.V.I.O.N. est un programme de hacking aérien
permettant de capter les ondes utilisées par
l'aviation civile et militaire, donc d'intercepter le
flux de communication entre la tour de contrôle
et les pilotes en vol. A cette première matière
sonore, Jean-Philippe Renoult et Dinah Bird
ajoutent les sons collectés lors de leur résidence
à Pau, à bords des avions de l'Aéroclub du Béarn
et à l'aéroport de Pau : sons d’avions, d’aéroport,
au plus près comme au plus loin des moteurs,
des hangars, des postes de pilotage, des
postes contrôle, des radars et des simulateurs
de vols. Ainsi le programme A.V.I.O.N constitue
un synthétiseur musical, un instrument avec
lequel les deux artistes créent la bande-son de
l'exposition dont la dramaturgie est construite en
3 temps : le vol, le brouillage et le crash.
Diffusée dans l'espace d'exposition, la
composition est également jouable en temps
réel : muni d'une des dix radios-manivelles
proposées, vous pouvez déambuler dans
les salles et hacker vous même, l'espace
d'exposition.
Site du projet
—
- Oh my drone !
Bit Plane
Natalie Jeremijenko & Kate Rich (Etats-Unis)
Composition for a drone
Mária Júdová & Andrej Boleslavsky (Slovaquie)
Film, scénario du film – 1997
Collection Centre Pompidou
Prototype Bit Plane 2015 pour accès)s( réalisé par Philippe
Costes et Olivier Jeunot
1ère présentation en France du projet Bit Plane
Pièce sonore au casque, partition et machine - 2014
Le projet du collectif Bureau of Inverse Technology débute par la possibilité d’une machine
miniaturisée et contrôlable, la construction d’un
avion pilotable à distance, capable de pénétrer
dans des zones interdites sans qu’aucun signal
ne soit repéré par les radars. Plusieurs sorties
sont effectuées sur ce territoire des parcs de
recherche de la Silicon Valley, des heures de
prises aériennes enregistrées en toute illégalité.
Bit Plane est le scénario d’une attaque visuelle
vue du ciel de l’épicentre des technologies de
pointe. Nous sommes en 1997 et pendant 15
minutes, nous survolons les bâtiments hautement sécurisés des firmes marquantes de la
technopole : Apple, Lockheed, NASA, Netscape,
Xerox Parc, Interval Research, Atari, Hewlett Packard, Oracle, Yahoo, SGI, Sun Microsystems. Si
certaines de ces multinationales se sont écroulées depuis et leurs noms oubliés, d’autres sont
devenues les maîtresses du monde technologique. Le film évoque ce dessein du contrôle de
l’information, annonce l’enjeu des questions liées
à la propriété publique et privée de l’information
et nous livre une interrogation sur la surveillance
de nos images et données.
Pour l’exposition, Agnès de Cayeux et Philippe
Costes, en dialogue avec Natalie Jeremijenko et
Kate Rich, réinventent le Bit Plane sous la forme
d’un prototype 2015.
Le film Bit Plane
Composition for a drone est une pièce musicale
courte créée par Mária Júdová spécifiquement
pour le quadricoptère Parrot AR drone 2.0. La
pièce est la synthèse du son généré par le mouvement du drone dans l’espace et celui du bruit
produit par les moteurs. Lorsque le capteur
détecte le drone dans la zone définie, les données émises sont interprétées selon l’algorithme
musical. Ainsi, les formes et les structures dessinées dans l’espace apparaissent comme la
partition de cette pièce, le drone en devenant
l’instrument.
le projet
—
Flight Assembled Architecture
Gramazio & Kohler, Raffaello D’Andrea
(Suisse)
Vidéo, maquette, drone - 2011
Collection FRAC Centre
Appartenant à cette jeune génération d’architectes exploitant les outils numériques dans la
conception et la construction architecturale, Gramazio & Kohler s’associent à l’ingénieur Raffaello
D’Andrea, dont le travail concerne l’étude algorithmique et la mise au point de systèmes
autonomes innovants. Ensemble, ils conçoivent
Flight Assembled Architecture, première installation entièrement réalisée par des robots volants.
Elle se présente sous la forme d’une structure
architecturale à l’échelle d’un «village vertical» de
6m de hauteur et de 3,5m de diamètre, constituée de 1500 modules de mousse polystyrène
préfabriqués. Les drones sont programmés pour
interagir, saisir, transporter et assembler des
modules jusqu’à ériger cette structure architecturale.
le projet
—
Spiral Jetty
Robert Smithson (Etats-Unis)
Film – 1969
Collection Centre Pompidou
Le film Spiral Jetty de Robert Smithson, est une
sorte de récit de la construction de cette œuvre
aérienne par une dizaine de bulldozers, cette
lente et gigantesque transformation du sol.
Robert Smithson réalise ce film, le considérant
comme une œuvre à part entière du titre éponyme de la pièce. Artiste historique du Land Art,
Robert Smithson écrit ce manifeste pour l’Aérial
Art. L’artiste y écrit sa propre mort, victime précisément de l’accident d’un petit avion lors de
l’élaboration d’une œuvre que sa femme, l’artiste
Nancy Holt, termine après le crash.
le projet Spiral Jetty
—
N.Y.
Anonyme
7 photographies - 1956
Ces photographies ont été prises des hauteurs
de New York quelques années avant la construction des Twin Towers, un demi-siècle avant ce
choc mondial du 11 septembre 2001. Ce jour précis de septembre 2001 qui a signé notre entrée
dans ce web du temps réel, celui de la saturation
des données et des flux incessants de l’information, avant twitter, avant facebook. Ici nous
regardons un ciel à qui il manque des buildings,
la part d’ombre d’une ville et cette absence dans
l’image.
l’artiste Josh Begley recense les victimes civiles
des frappes de drones américaines au Pakistan,
au Yémen et en Somalie. Metadata nous alerte
en temps réel de ces blessures et ces morts.
« Je voulais jouer sur l’idée des notifications et
de la technologie du “push” (..) Je pensais qu’atteindre les poches des utilisateurs américains
de smartphones et les déranger avec ces histoires de drones pourrait être un moyen
intéressant de faire émerger le débat. » Conçue
en 2012 et refusée par Apple durant deux
années, l’application est téléchargeable depuis
février 2014. Les sources d’informations relatives
à ces frappes sont issues du Bureau of Investigative Journalism.
teaser du prototype de l’application 2012
—
Minecraft before Bill
Anonyme
vidéo - 2015
—
Metadata
Josh Begley (Etats-Unis)
Impression des alertes émises depuis 2002 sur l’application Iphone Metadata
Push des frappes de drones américaines et leurs victimes
civiles (Pakistan, Yemen, Somalie) - 2014
« Il y a une application pour cela » est le slogan
que la firme Apple a trouvé pour envahir l’imaginaire de nos écrans de poche. L’application de
Minecraft before Bill est le survol infini des territoires de Minecraft, ces îles programmées pour
émerger aléatoirement. Sols arides, banquises
ou forêts de cubes. Il faut 15 années pour
atteindre les limites de l’algorithme de Minecraft,
en volant juste au dessous des nuages cubiques
et blancs de la plateforme traversée par des millions de persos. Au delà, en cette carte infinie, il
existe les Far Lands, sorte de bugs kafkaïens.
Mais ceux qui atteignent ces mondes mystérieux peuvent mourir dans le vide, bloqués par
un mur invisible. Ici, nous découvrons seulement
1 heure et 1 minute et une seconde et une image
de ce regard vu du ciel.
—
- Du ciel de nos écrans
Nos machines éteintes et leurs parties jouées
Apple IIe (1983)
et sa partie jouée sur Flight Simulator II (1984)
L’Apple II est une machine mythique. L’ordinateur
a existé sous 3 modèles : l’Apple IIe, L’apple IIc et
l’Apple II GS. Celle que nous présentons est la
première qui est entrée dans les foyers et sur
laquelle les quarantenaires (et plus) ont commencé à programmer ou à jouer. Le jeu est
apparu dès 1977 et a été développé pour nombre
d’ordinateurs personnels : Commodore, IBM,
Atari et Apple II. Flight Simulator fait partie des
jeux pionniers, l’un des premiers simulateurs de
vol réaliste avec instrumentation. Son graphisme
en fil de fer est très caractéristique des jeux des
années 80.
—
Texas Instruments TI99 (1979)
et sa partie jouée sur Parsec (1982)
Le Texas Instruments TI99/4A de 1981 est un ordinateur familial proche d’une console de jeu car il
accepte des cartouches et se branche sur une
télévision. La machine est en aluminium, son
design contraste avec la génération d’ordinateurs
personnels qui suivra. Le jeu Parsec, jeu de tir
très nerveux, propose un défilement horizontal
rare à l’époque, ainsi que des messages d’alerte
vocaux émis par le synthétiseur de parole.
—
Atari 2600 (1977)
et sa partie jouée sur River Raid (1982)
La console de jeu familiale Atari 2600 est une
machine légendaire. Elle perdura pendant plus
de 10 années grâce à une logithèque
incroyablement riche. Certains de ses jeux
possèdent encore de nos jours une grande
attractivité. Le jeu River Raid, crée par une
femme (unique à l’époque), est un grand
classique du jeu d’action et de tir. C’est un jeu
véloce, vous pilotez un avion « vu d’en haut »
avec un défilement vertical. Le but est de réaliser
le score le plus élevé possible. Un jeu de scoring
donc demandant de grands réflexes.
—
3 consoles Nintendo 64 (1996) et jeux jouables
La Nintendo 64 est la première console Nintendo
64 bits qui gère la 3D en temps réel. Elle
accueillera au sein de son catalogue tous les
personnages célèbres de la firme en mode 3D
pour la première fois (Mario, Zelda, Donkey
Kong…).
Aerofighter Assault est un jeu de simulation de
vol/action, rare sur console familiale. Vous
affronterez les forces du mal en choisissant un
pilote parmi six des forces des Nations Unies. Un
groupe de terroristes est en train de faire fondre
les glaces de l’Antarctique. Vous devez stopper le
maléfice.
Dans Pilotwing, vous pilotez 3 aéronefs originaux
(jetpack, hélicoptère, deltaplane) autour de
différentes îles paradisiaques. Vous pouvez
choisir des vols libres ou des missions dans un
décor de dessin animé réaliste. Un jeu atypique
et difficile en 3D avec une grande maniabilité, un
régal.
—
—
Lylat wars propose un parcours intense grâce à
ses nouveaux environnements en 3D, à ses
compositions musicales réussies et à ses
nouveaux challenges. Vous pilotez un Arwing à
travers 15 missions différentes sur des planètes
dangereuses. Un des plus grands hits de
Nintendo.
—
Empty room
Christine Webster ( Allemagne / France )
Le regard de la Gorgone
Elsa Mazeau (France)
prototype
Environnement visuel et sonore 3D pour casque de réalité
augmentée - 2015
Production : ENSAD Lab EN‐ER, SATIS, IRCAM, SCAM
Bourse Pierre Shaeffer brouillon d’un rêve, FrancoGrid,
NouvOson
Vidéo - 2015
Compositrice et designer sonore, Christine
Webster explore depuis 2008 les espaces
numériques partagés de type Second Life et
Unity 3D. Pour sa dernière création, elle compose
pour un Oculus Rift, un casque de réalité virtuelle
qui adapte en temps réel l’image projetée, en
fonction des mouvements de tête de
l’utilisateur. Empty Room est une composition
électro-acoustique qui vous immerge
physiquement dans un environnement 3D :
à 20 000 km au dessus de la terre, vous
parcourez en toute liberté selon un scénario
évolutif, des univers visuels et sonores qui jouent
sur vos perceptions (plénitude, agitation,
isolement). Un ailleurs numérique expérimenté
de plain-pied.
en savoir plus
—
Dans cette installation, Elsa Mazeau accompagnée d’un drone et d’un cheval, choisit les
hauteurs d’une imposante barre HLM, érigée
exactement sur l’emplacement de trois anciens
châteaux.
A l’arrêt, le cheval offre sa monture aux habitants,
qui lors de cette performance filmée incarne la
possibilité d’une statue équestre vivante. Chacun
d’entre eux est invité à interpréter le sens de la
pièce en fonction de l’expérience qu’en fait, hic et
nunc, son propre corps.
Telle une rêverie, le flottement, que la prise de
vue imprime aux images, rend l’ensemble fantomatique. Alors que depuis leurs fenêtres le
regard des habitants sondent les strates de l’Histoire, le cheval nous projette dans une troublante
«archéologie du vivant». Ce «monument instantané» cherche à prendre acte de l’habité et à
actualiser le sens commémoratif de la statue
équestre.
site de l’artiste
—
- Beyond_Bitmaps
Laura Mannelli, avec Frederick Thompson sur
une conception sonore de Christine Webster.
Script développement Marc Freymuth (Luxembourg / France)
Installation architecturale et interactive - 2015
Réalisé avec le concours du Fonds culturel national
Luxembourgeois et avec le soutien financier du ministère
de la Culture du Grand-Duché de Luxembourg
concrets dans la construction d’une autre image
du monde. Laura Mannelli suggère ce monde
assemblé de vecteurs et de points de lumière
comme une sorte de globe virtuel algorithmique
où l’illusion optique fait basculer votre regard au
plus lointain du creux numérique. Et c’est là,
dans l’infiniment petit, que le héros du roman
Snow Crash évolue, prisonnier de son métavers,
englouti dans ce monde infini. C’est à vous alors
qu’il revient de libérer Hiro, d’interagir avec lui,
d’effleurer les limites de son monde scintillant et
virtuel, de deviner les gestes sensibles et sensés qui écriront la partition visuelle et sonore
d’une littérature à venir.
en savoir plus
—
Beyond_Bitmaps est une pièce littéraire et
urbaine, l’adaptation très contemporaine d’une
œuvre de science-fiction remarquable : Snow
Crash. L’œuvre de Neal Stephenson est complexe et immense. Une Amérique futuriste et
écorchée, une science visionnaire et culturellement experte, une théorie du langage libre et
détournée. Laura Mannelli, auteur de cette
adaptation convoque Frederick Thompson pour
fabriquer cette installation métavers, penser
cette architecture mouvante et l’éclairer d’un
regard résolument affranchi de toute littérature
des années cybernétiques, cyberpunks ou
cybermecs.
À l’inverse de Google Earth, l’œil surélevé de
Beyond_Bitmaps évoque une surface numérique
poreuse, produisant des effets matériels
Vu du ciel
— Un autre point de vue
du 6 au 19 novembre 2015
du mercredi au samedi de 15h à 19h )( entrée libre
Bel Ordinaire, petite galerie – Billère
- vernissage le 5 novembre à 19h
ESA des Pyrénées
Vidéos, jeux vidéo, photographies, installations, sculptures,
etc - 2015
L’École Supérieure d’Art des Pyrénées (site de
Pau et Tarbes) s’associe cette année au festival
accès)s( . Plusieurs enseignants engagent
des projets pédagogiques dans le cadre de la
programmation du festival. L’entrée thématique
« Vu du ciel » sera l’occasion de workshops
restitués dans les murs du Bel Ordinaire : un
workshop « Drones d’intérieurs » dédié à la vidéo
et conduit par Elsa Mazeau et Jean-Paul Labro ;
un second sera mené par Catherine Melin et
David Coste avec des étudiants de troisième
année qui réalisent ici leur première exposition.
L’enjeu est de réussir à monter une exposition
dans le cadre thématisé du festival accès)s(
« Vu du ciel » en trouvant l’approche sensible
la plus juste au regard de leur travail plastique
naissant. Ce passage à l’acte, nous apprend
que l’exposition est une expérience et le lieu de
cette grisante insécurité caractéristique de la
présentation publique.
Ainsi ici sont présentés des travaux qui ont
tous un lien plus ou moins clair avec la question
du point de vue où l’artiste se trouve dans une
position d’interprète du monde qui l’entoure.
Sans limite de moyens et de formes, chacun
déplace à sa manière des composantes de
son expérience. Ce qui se compose en tant
qu’exposition, est l’histoire d’une expérience
collective de l’interprétation d’un axe de réflexion
où l’attention se capte à différentes échelles de
lectures, avec différents rapports au réel.
Un appel à candidature a également été lancé
auprès des étudiants de Pau et Tarbes pour
participer à une programmation multimédia
et vidéo.
—
Vu du ciel
— festival
du 15 au 18 octobre 2015
Pau & abattoirs
- inauguration le 15 octobre à 19h au Bel Ordinaire - Billère
Le Festival accès)s( ouvre l’exposition Vu du ciel avec 4 journées de temps fort et vous invite à fêter
ses 15 années de cultures électroniques. Nous l’inaugurerons en traversant les œuvres présentées
au Bel Ordinaire, puis, à Pau, en quelques rues, places et lieux de rencontres. En parallèle, les
artistes et chercheurs de l’édition 2015 offriront vie à leurs œuvres, inventeront quelques
performances, conférences, workshop, rencontres, soirées et mix...
jeudi 25 juin 2015
— Jeu de Paume - Paris
MCD # 78 - La conjuration des drones par Agnès de Cayeux & Marie Lechner
jeudi 15
— Bel Ordinaire - Billère
19h Vernissage et expérience radiophonique
– Grande galerie et Espace documentaire
De 20h à 23h performances - Maëlla-Mickaëlle
M., La jeune femme, le dôme et le drone – Cour
des abattoirs
6 sessions de performances (6 min) - Mária
Júdová & Andrej Boleslavsky, Composition for a
drone – Atelier 1
atelier drone open source - FabLab-Pau, R.mess
– Espace créatif (ouvert à tous jusqu’au samedi)
vendredi 16
— Médiathèque André Labarrère - Pau
10h Guillaume Bourgois & Dorothée Smith,
Vidéodrones
11h15 Laura Mannelli, Christine Webster &
Frederick Thompson, Architecture numérique
14h Olivier Gapenne, Machines autonomes ?
15h15 Séance d’écoute - Jean-Philippe Renoult,
Dr(((o)))ne Music
— Librairie l’Escampette - Pau
18h Rencontre et signature avec les auteurs
du Magazine MCD « La conjuration des drones »
— Les Sardines – Pau
Retransmission en direct sur Radio Campus
20h Café-philo– Philippe Di Folco & les artistes
invités, Création vue du drone
21h30 Dj Mix Aérial Art- Jean-Philippe Renoult,
Dinah Bird & Orriol
samedi 17
— Place Clemenceau - Pau
15h Performance - Maëlla-Mickaëlle M., La jeune
femme, le dôme et le drone
— Musée des Beaux-arts - Pau
17h Performance - Maëlla-Mickaëlle M., La jeune
femme, le dôme et le drone
Performance - Hortense Gauthier, Poésie du
drone
— Route du Son - Billère
22h30 Soirée anniversaire - 15 ans d’accès)s( :
Félix Kubin / Ninos du Brasil / Syracuse /
DJ Marcelle
dimanche 18
— Bel Ordinaire - Billère
13h Brunch, récits et envols de drones
Le pigeon-voyageur, le drone open source et
l’oiseau bionique racontés par leurs inventeurs
et rêveurs, sous le pilotage de Marie Lechner,
R.mess (FabLab Pau), Bionic Bird, Pigeon
voyageur (Club de colombophilie, Pau)
- performances
Composition for a drone
Mária Júdová & Andrej Boleslavsky (Slovaquie)
Performance - 2014
fragmentée et mouvante de territoires
hétérogènes, pour mettre en perspective les
représentations et les discours liés à cette
nouvelle logique du regard. Dé-collage dans
cette nouvelle grammaire de l’image, pour
déjouer, de façon poétique, les logiques biopolitiques de cette machine, et ouvrir d’autres
possibles de l’espace et de la parole ...
—
La jeune femme, le dôme et le drone
Maëlla-Mickaëlle M. (France)
Composition for a drone est une pièce musicale
courte créée spécifiquement pour le quadricoptère Parrot AR drone 2.0. La pièce est la synthèse
du son généré par le mouvement du drone dans
l’espace et celui du bruit produit par les moteurs.
Lorsque le capteur détecte le drone dans la zone
définie, les données sont ensuite interprétées
selon l’algorithme musical. Ainsi les formes et les
structures dessinées dans l’espace apparaissent
comme la partition de cette pièce, le drone en
devenant l’instrument.
vidéo de la performance
Performance - 2015
Maëlla-Mickaëlle M. : la jeune patineuse et danseuse,
Sacha Notey-Pedezert : constructeur du dôme géodésique
avec la complicité d’Agnès de Cayeux
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Poésie du drone
Hortense Gauthier (France)
La performance d’Hortense Gauthier propose
une mise en action d’un texte, entre narration et
poésie, qui questionne les différents régimes de
vision que déploie le drone, et dans laquelle se
confrontent l’espace du corps et l’espace
géopolitique. Arpenter, survoler, sonder, explorer,
naviguer, cibler, ces dynamiques de l’image
seront mise en espace et en son à travers des
jeux d’échelles, de glissement et de montage.
Elle tentera de construire une cartographie
Une jeune femme et son drone parcourent la ville
et se posent en quelques lieux, sorte de rendezvous impromptus. Chaque lieu inspire une
proposition chorégraphique, dramaturgique et
scénographique. Notre patineuse et sa machine
volante sont les actrices de ces séquences à
venir. L’une dotée de simples roulettes de
caoutchouc et la seconde dotée de ces hautes
technologies miniaturisées. Pau sera la scène de
vols, patinages et tournages en cette journée de
promenade du samedi. L’envolée urbaine de la
jeune femme se dépose en fin de journée au
Musée des Beaux-Arts de Pau, là où triomphe
cette statue de la mort de Saint-Exupéry de R.
Leiris. C’est une posture, une référence peut-être
à la figure de Galatée.
en savoir plus
—
- conversation)s( électronique)s(
Journée de réflexion ouverte au public et dédiée aux enjeux de la culture contemporaine
visitée sous le prisme aérien du drone ou du pigeon voyageur.
4 temps d’échanges menés par Philippe Di Folco
VIDEODRONE)S( : enjeux des images contemporaines, images survolées
Guillaume Bourgois
avec la présence de Dorothée Smith
MACHINES AUTONOMES )?( : perspectives de
recherches en technologies de pointe,
systèmes autonomes - Olivier Gapenne
évocations de Chris Marker, aux séries Homeland ou 24
heures chrono, et à La Grotte des rêves perdus de Werner
Herzog
«L’autonomie demeure aujourd’hui une question
de biologie théorique pour laquelle nous ne
possédons pas de réponse définitive, quelques
pistes au mieux. Il ne s’agit donc pas d’aborder
frontalement la question de l’autonomie, mais de
cerner une propriété des systèmes autonomes
que les artefacts ne savent pas assumer
actuellement.»
«Une nouvelle possibilité d’exploration de l’espace aérien en lien avec le corps est en train de
s’ouvrir au septième art, entre celle permise par
les grues et celle permise par les hélicoptères ou
les avions. Le moment est venu de s’en emparer.»
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ARCHI ) ( NUMERIQUE : regards sur ces territoires de vecteurs, œil surélevé
Laura Mannelli accompagnée
de Chistine Webster et Frédéric Thompson
évocations de Neal Stephenson, Buckminster Fuller, Bioy
Casares et Borges
«Avec l’émergence des cultures numériques,
très vite, se dessine une approche pluridisciplinaire invitant à expérimenter des architectures
atopiques entre espace réel et virtuel.»
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évocations de Norbert Wiener, John Stewart et Darwin
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DR(((O)))NE MUSIC : Histoires musicales et
engagées bourdonnantes
Jean-Philippe Renoult
séance d’écoute - évocations de Stockhausen, Éliane
Radigue et Ravi Shankar
«Après avoir été un élément des musiques
traditionnelles, un genre musical, un procédé
utilisé ponctuellement dans les musiques
expérimentales, le drone devient une appellation
adossée à toutes sortes de courants allant de
l’ambient au metal en passant par les musiques
électroniques.»
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- rencontres
MCD # 78 - La conjuration des drones
Agnès de Cayeux
Création vue du drone
Philippe Di Folco & les artistes invités du festival
Débat retransmis en direct sur Radio Campus
Le questionnement sera centré sur la création
artistique possible pour les artistes munis de
leurs nouvelles machines bourdonnantes et
volantes. —
Récits et envols de drones
Marie Lechner
Le pigeon-voyageur, le drone open source et
l’oiseau bionique racontés par leurs inventeurs et
rêveurs, sous le pilotage de Marie Lechner.
Les premières photographies aériennes ont été
prises par des pigeons voyageurs, tels des
drones. Aujourd’hui, la Chine achète des milliers
de pigeons voyageurs en cas d’arrêt de l’Internet.
En France également, il existe ce pigeonnier
militaire au mont Valérien, pour la même raison...
et si le réseau Internet venait à disparaître ? Plus
d’énergie pour faire tourner une industrie qui en
10 années consomme plus que toute l’industrie
aéronautique mondiale. Marie Lechner mène une
recherche sur cette histoire au sein de l’École
des Beaux-arts d’Avignon.
Rencontre-signature avec les artistes et auteurs
invités du magazine des Cultures Digitales (MCD)
qui dédie son 78ème numéro aux drones et
confie la rédaction d’un cahier spécial à Agnès
de Cayeux commissaire de la 15ème édition du
Festival accès)s( et Marie Lechner. en savoir plus
—
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- concerts & dj sets
Jean-Philippe Renoult, Dinah Bird & Orriol
(France / GB)
Dj Mix Aérial Art
DJ Set
lequel il produit une longue série d’albums, dont
le fameux Matki Wandalki en 2004. Kubin collabore régulièrement sur des productions
théâtrales et films d’animation, écrit des pièces
radiophoniques et se décrit lui-même comme
dadaïste. Ses influences musicales sont autant
classiques que contemporaines telles que Karlheinz Stockhausen et György Ligeti , ou des
groupes comme Kraftwerk et DAF . site de l’artiste
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DJ Marcelle (Pays-Bas)
DJ Set
Le projet artistique du DJ-MIX aérial art s’est écrit
suite à une résidence à l’Aéroclub du Béarn, à
bords des avions et sur le tarmac de l’aéroport de
Pau. Les deux artistes mixent les matières
sonores récoltées à cette occasion avec les
sources musicales déployées par Orriol (House/
Techno – Pau)
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Félix Kubin (France)
Felix Kubin est un musicien électronique dont les
premières expériences musicale débutent en
1980 alors qu’il devient l’heureux détenteur d’un
synthétiseur Korg MS-20. Aux côtés de ses premières productions personnelles, The Tetchy
Teenage et Tapes of Felix Kubin, il joue dans un
groupe de punk, Die Egozentrischen. En 1987,
Felix Kubin a co-fondé un groupe expérimental
noise Klangkrieg avec Tim Buhre.
Son premier album solo Filmmusik sort en 1998
sur Gagarine Records, le label qu’il a fondé et sur
Artiste néerlandaise, DJ Marcelle est à la fois DJ
et musicienne. De manière régulière, elle mixe
dans toute l’Europe et sur les plate-formes webs.
Combinant différents styles de musique,
polyvalente et surprenante, elle aime a appeler
ses sets «Another Nice Mess.» Sur son dernier
album «DJ Marcelle/Another Nice Mess Meets
Her Soulmates At Faust Studio Deejay
Laboratory», elle mélange des tambours tribaux
africains avec une rappeuse, du chinois avec un
accordéon autrichien, de la basse dubstep
lourde avec des cris d’animaux, des chants
breakcore avec du postpunk, de la minimale
techno avec de l’acid. Offrant aux auditeurs un
véritable voyage sonore, elle a déjà enchanté le
public de Londres, Berlin, Vienne, New York,
Bruxelles et Paris.
site de l’artiste
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Ninos du Brasil (Italie)
Syracuse (France)
Ninos Du Brasil, c’est un projet fou qui commence
par une blague : faire de la noise avec des percussions brésiliennes et jouer, jouer sans s’arrêter.
Rare sur scène, le duo italien électrise à chacune
de ses apparitions, avec des lives endiablés à michemin entre transe païenne, techno old school,
parades carnavalesques et énergie punk. Conduit
par Nico Vascellari, artiste et performer de renommée mondiale, les Ninos sont autant à leur aise
dans un squat punk que dans une biennale d’art
contemporain. Mariant percussions hypnotiques
batucada et beats électroniques, leur musique
vaudou teintée d’influences exotiques et de magie
noire, déclenche une fièvre tropicale et invite à
une danse incantatoire. Après leur passage aux
Nuits sonores et à Villette Sonique, un single déjà
culte chez Ultra Eczema, 2 albums mémorables
chez Hospital Productions, ils sortiront un EP cet
autonome chez DFA, dénicheur de talents freak.
voir une vidéo
Syracuse convoque, depuis maintenant quelques
années, l’été sans fin au travers de sorties
impeccables sur le label parisien Antinote. Si en
disque, Syracuse caresse jusqu’à présent la pop
psyché ou flirte avec la bossa, en live, Antoine et
Isa libèrent généreusement une énergie sexuelle
et groove derrière leurs set up analogiques. Une
808 qui cogne, une SH-101 acide, des synthés en
veux-tu en voilà et des chants d’amours sont les
éléments redoutables de leurs show moite et
intense. Avec une musique synthétique
empreinte d’embruns psychédéliques et de
sonorités cosmiques et rétro futuristes, le duo
parisien s’affirme sur scène comme une expérience live de haute volée, convoquant les
danseurs à un voyage cinématique et hallucinogène dont ils reviennent le sourire aux lèvres et la
sueur au front. voir une vidéo
—
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- atelier
Fablab Pau (France)
R.mess
- brunch,
récits & envols
de drones
Fablab Pau – R.mess
Edwin van Ruymbek - Bionic Bird
Club de colombophilie - pigeon voyageur
Fablab Pau a comme moteur le bidouillage tout
azimut et le partage. Ici aucun expert, juste un
groupe de curieux, de tous horizons, avides de
découvertes et de réalisations collectives. Durant
le temps du festival, Fablab Pau organise des
ateliers autour de la construction d’un drone
open source nommé R.mess et construit en partant de zéro. Ceux-ci aborderont différentes
phases de l’élaboration ainsi que de l’usage d’appareils volants (d’un simple dirigeable à un
véritable aéronef télécommandé) :
– atelier « télécomunication », fabrication d’un
petit récepteur radio fm
– atelier programmation, la pratique du code
appliqué à l’aide d’outils type Arduino ou
Raspberry Pi
– présentation et test d’interfaces tangibles
« alternatives », comme par exemple le contrôle
d’un avatar virtuel avec des fleurs
– atelier fabrication numérique, autour d’outils
des fablab (machine à commande numérique).
site du Fablab
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Présentation par Fablab Pau du drone fabriqué
sur les 4 jours du festival.
Nous ferons également voler le Bionic Bird en
présence de son concepteur, Edwin van
Ruymbeke, ainsi qu’un pigeon voyageur entraîné
par le club de colombophilie de Pau.
site de Bionic Bird
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artistes & invités
Photographe, réalisatrice et artiste plasticienne
née à Paris en 1985, Dorothée Smith intègre,
après l’obtention d’un Master de philosophie à la
Sorbonne et du diplôme de l’École Nationale
Supérieure de la Photographie d’Arles, le
Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains
où elle réalise des installations transdisciplinaires
dans lesquelles s’entremêlent vidéo, sculpture,
bio-art et nouvelles technologies. Son travail
peut être considéré comme une observation de
constructions, destructions, déplacements et
transformations de l’identité. Elle est
régulièrement exposée en France et en Europe
au sein de centres d’art, de festivals de
photographie et de cinéma (Centre Pompidou,
Palais de Tokyo, Photo Phnom Penh au
Cambodge, Biennale de Daegu en Corée du Sud,
etc.) et a publié aux Editions Filigranes l’ouvrage
Löyly en 2013. Elle fonde et dirige le collectif
L’Évadée en 2009, et intègre en tant qu’artiste
vidéo le projet Zerkalo en 2011. Son travail est
représenté par la Galerie des Filles du Calvaire à
Paris.
Site de l’artiste
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Dinah Bird vit et travaille à Paris, artiste sonore
et radio qui réalise des installations, bandes-son,
programmes radio et publications audio.
Récemment, elle réalise une commande pour le
Dakar Morning Birds, une installation radio qui
transpose les sons de l’aube sénégalaise dans
les jardins citadins du nord de Paris et de l’est de
Berlin. Elle a reçu le prestigieux Prix Luc Ferrari,
avec le projet radio Topographies Nocturnes. Elle
réalise son premier vinyle chez Gruenrekorder,
intitulé A Box of 78s. Les différentes œuvres de
Dinah Bird ont été jouées sur la BBC Radio,
l’Atelier de Création Radiophonique de France
Culture, Résonance FM et Kunst Radio. Sa pièce
Radia networkan a été présentée au Radio
festivals dans plus de 20 pays à travers le
monde. Elle a donné des performances au
Centre Pompidou et au Palais de Tokyo. Elle
travaille actuellement pour le Musée d’Art
Moderne de Paris autour d’ateliers sonores en
lien avec les collections.
Site de l’artiste
Jean-Philippe Renoult est artiste sonore et
auteur. Quinze années durant, il travaille en tant
que producteur radio à France Culture. Son
travail a été influencé par l’avant-garde du
XXème siècle, les «turntablists» et par les DJs
des années 80 jusqu’à nos jours. Dans ses
compositions, il mélange électronique,
enregistrements vocaux et sonorités d’univers
différents. Récemment, il réalise Pourtant Tout
Simple, une œuvre sous le commissariat du
GRM (Groupe de Recherches Musicales) pour le
10ème anniversaire de la mort de Pierre
Schaeffer ; et I could never make that Music
Again pour le Radiodays festival (Subrosa - 2007).
Il a proposé le cycle de conférences Entendre et
Voir au Centre Pompidou. Auteur de Sound Drop
une série en cours d’audiowalks en Europe, il a
co-écrit Songs of the Brewery, une installation
sonore conçue en collaboration avec Art Trail et
Cork - Capitale européenne de la Culture 2005.
Jean-Philippe Renoult enseigne l’art
radiophonique à l’Université de la Sorbonne à
Paris. Il est l’auteur de Global Techno,
L’authentique histoire de la musique
électronique, avec Jean-Yves Leloup, Ariel Kirou
et Pierre-Emmanuel Rastouin - Édition Scali,
2007.
Site de l’artiste
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Natalie Jeremijenko (née en 1966) est artiste et
ingénieure. Elle a mené des études en biochimie,
physique, neurosciences et mécanique de
précision. Elle est un membre actif du
mouvement net.art, et son travail explore
principalement l’interface entre la société,
l’environnement et la technologie. Elle est
actuellement professeur agrégé à l’Université de
New York dans le département des arts visuels. À
la fin des années 90, elle réunit des ingénieurs et
des artistes au sein du collectif Bureau of Inverse
Technology et publie un catalogue de dispositifs
et de stratégies pour l’engagement politique et
l’action directe, décrit par le Magazine Wired
comme « le DRAPA de la dissidence ». Pendant
10 ans et pour chacun des 11 projets développés,
le collectif propose des kits de fabrication open
source pour l’internaute et utilise les possibilités
électroniques et informatiques existantes dans
les années 90 (capteurs, micro-caméra,
systèmes de transmission radio, etc). Inventant
des machines-objets capables d’être fabriquées
par tous, le Bureau of Inverse Technology
détourne les projets industriels et nous invite à
intervenir dans cette société des technologies de
l’information. Elle s’investit par la suite dans le
champ du clonage et de la vie artificielle avec le
projet Biotech Hobbyist, une série de kits pour
faire des expériences bio-technologiques dans
son garage. Son travail a été présenté à la Tate
Gallery Cream 2, à la Biennale de Whitney ou au
Musée MASS MoCA. Ses œuvres ont été
présentées au Festival International du Film de
Rotterdam, au musée Guggenheim de New-York,
au musée für Moderner Kunst fr Francfort, à la
LUX Gallery de Londres, à la Documenta à
Cassel, etc.
Site de l’artiste
Site du collectif Bureau of Inverse
Technology
dédiée aux formes géométriques.
À partir de 1966, il travaille dans des carrières,
des lacs et des bassins industriels. Il débute la
célèbre série “Non-Sites” en 1968. Au cours de la
même année, il publie un essai intitulé The
Sedimentation of the Mind : Earth Project.
L’année suivante, il écrit le manifeste Aerial Art,
texte qui l’inscrit comme l’un des théoriciens du
Land Art. Ses œuvres monumentales, appelées « Earthworks » dont les plus connues sont Spiral
Jetty (1970) ou encore Spiral Hill (1971) sont des
symboles du Land Art. Au cœur de son travail,
une réflexion sur l’urbanisation massive
américaine, la dislocation et le décentrement. Sa
démarche a eu une influence importante sur les
artistes de sa génération et ceux d’aujourd’hui.
Site de l’artiste
—
Fabio Gramazio (1970, Langenthal, Suisse) et
Matthias Kohler (1968, Uster, Suisse) sont des
artistes pluridisciplinaires dont les centres
—
d’intérêts couvrent les champs du design
numérique, de la robotique et des matériaux
Kate Rich est une artiste australienne qui vit
innovants. Ils se rencontrent en 1990 au Swiss
actuellement à Bristol. Elle pratique l’art sonore
Federal Institute of Technology (ETH Zurich) où ils
et vidéo. Dans les années 1990 elle co-fonde le
enseignent après avoir obtenu leur diplôme
Bureau of Inverse Technology en tant qu’artiste
en1996. Ils fondent en 2000, le cabinet
ingénieur au côté de Natalie Jeremijenko. Son
d’architecture Gramazio & Kohler et reçoivent de
travail au sein de ce collectif a été présenté en
nombreux prix (Swiss Art Award, le Global Holcim
1997 à la Biennale de Withney. Depuis 2003, elle Innovation Prize, Acadia Award for Emerging
s’intéresse aux système économiques et
Digital Practice) notamment pour le Pavillon
sWISH à l’Exposition Nationale de Suisse
politiques alimentaires et développe un projet
Expo.02 ou encore la Maison Privée à Riedikon.
d’épicerie alternative sur les réseaux sociaux,
régulièrement présenté dans des centres d’art
Gramazio et Kholer ont également fondé le
internationaux. Elle a collaboré avec Kayle
premier laboratoire robotique architectural
Brandon et le FoAM, réseau de laboratoire
mondial à l’Institut Fédéral de Technologie de
européen. En 2007, elle remporte le prix du
Suisse ETH Zurich : ils font l’acquisition d’un
Netart.org à Machida au Japon.
robot d’industrie capable d’exécuter un très
Site d’un projet de l’artiste grand nombre de tâches et engagent ainsi une
Site d’un autre projet nouvelle étape dans l’évolution de l’architecture
dite non standard. Plus tard, la recherche autour
des « murs de briques » modulaires assemblés
—
par un bras robotique industriel, aboutit en 2006
à la réalisation des façades d’un établissement
Robert Smithson est un artiste majeur du
mouvement du Land Art. Il étudie la peinture et le viticole de pointe (Gantenbein Winery, Fläsch).
Visant toutes les échelles, depuis le prototype 1:1
dessin à New-York et obtient une bourse de l’Art
jusqu’à la tour d’habitation, Gramazio & Kohler
Students League. Après l’obtention de son
diplôme, il s’inscrit à la Brooklyn Museum School. franchissent en 2011 une nouvelle étape dans
l’automatisation de la construction en mettant au
Il oriente ses œuvres vers la peinture, puis se
point avec l’ingénieur Raffaello D’Andrea
consacre ensuite uniquement à la sculpture
l’usage de robots aériens (Flight Assembled
Architecture), ouvrant de nouveaux territoires à
l’expérimentation architecturale.
Leur travail, publié dans un grand nombre de
revues spécialisées, s’expose régulièrement
comme la Biennale de l’architecture à Venise, la
Gallerie Storefront pour Art et Architecture de
New-York. Il fait l’objet d’une acquisition publique
par le FRAC d’Orléans. Notons la publication de
deux ouvrages : Digital materiality in architecture,
(Gramazio), Lars Muller Publishers, 2008 et Flight
Assembled Architecture, (Gramazio & Kohler et
Raffaello D’andrea), Hyx, 2013
Site du collectif
abords de notre réseau Internet. Diplômé de
l’Université de Californie, Berkeley et Tisch
School of the Arts, Begley obtient un poste à
l’Intercept (plateforme en ligne ayant publié les
rapports Snowden) aux côtés des journalistes
Jeremy Scahill, Glenn Greenwald et Laura Poitras.
Site de l’artiste
—
Architecte, Laura Mannelli se passionne pour
toutes les perceptions et concepts qu’endosse la
notion d’espace. Avec l’émergence des cultures
numériques, très vite, elle développe une
approche pluridisciplinaire pour expérimenter
—
des architectures atopiques entre espace réel et
virtuel. Pour étudier et mesurer les enjeux des
Josh Begley semble utiliser le scraping des
technologies de l’information et de la
données publiques comme moteur d’écriture.
communication, elle co-fonde en 2008, Human
C’est-à-dire que littéralement, il gratte les
Atopic Space, en collaboration avec Frederick
sources. Son territoire d’inspiration est celui des Thompson, où elle met en œuvre des projets
bases de données de surveillance, il scrute les
allant d’installations numériques à élaborations
activités militaires des États-Unis. Son atelier est de scénographies digitales au design
le web et lorsqu’il s’attaque à ces données
d’événements.
sensibles, il transforme la nature des relations
« Je ne cesse de remettre en question l’essence
que nous pouvons avoir avec l’information. Josh
même de l’architecture. Est-elle la science de
Begley détourne les scripts et repositionne
l’espace ? Si elle l’est, pourquoi arrêter le
l’information dans un écrin de zéro et de un. Pour concept d’un espace d’architecture à cette
son projet Prison Map, présenté en 2014 au New
démarcation physique et technique de la
Museum of Contemporary Art de New York,
matière. L’espace d’architecture n’est pas
l’artiste recense les coordonnées GPS de chaque seulement ce qui est limité dans le plan. Les
centre de détention américain et les introduit
espaces imaginaires ou artificiels, et surtout
dans l’application Google Maps qu’il détourne
ceux introduis par Internet sont autant d’espace
informatiquement. 5300 images satellites
de vie que l’homme s’approprie. S’ils ne sont pas
écrivent cette autre réalité, 1 personne sur 100
incarnés dans la matière, ils en bouleversent nos
est en prison, la population carcérale a
modes de vie, ainsi que les perceptions spatiales
augmenté de 500% en 30 années. Cette
qui en découlent ». L.M Area revue)s( n°19
cartographie rend visible le monumentalisme
Féminin pluriel
des bâtiments isolés dans les plus lointains
Site de l’artiste
déserts et zones rurales inhabitées. Profiling Is
est la série des images des résidences et
—
entreprises privées que la police de New York
met sous surveillance. Ailleurs, Kickstriker est un Frederick Thompson est artiste, concepteur et
site satirique, un hoax, qui dénonce les
designer d’espaces immersifs partagés au sein
associations utilisant les plateformes de
du Web 3D. Après sa formation à l’École
financement participatif pour réunir des dons
Supérieure de Pub, il s’oriente rapidement vers la
autour de causes visant à rétablir la justice par
création multimédia. En 2007, il collabore avec
un geste citoyen, comme l’expérience du groupe l’agence Elegangz dans la création d’outils de
Invisible Children appelant à combattre contre
communication et La Cantine dans la création de
Kony. Josh Begley s’attaque aux questions
workshop sur l’usage et l’avenir des platesrelatives à la liberté d’expression numérique,
formes virtuelles. Un an plus tard, il co-fonde
avec Laura Mannelli l’association
réalisant chaque geste minutieusement aux
Human Atopic Space. Ils développent ensemble
le projet Mélusine, installation présentée lors du
Festival Reality, de la Nuit Blanche ou encore au
Palais de Tokyo. Sa pièce Away from keyboard a
été présentée à l’occasion de la deuxième
édition de l’Atopic Festival au Casino du
Luxembourg. En parallèle, il organise
régulièrement des ateliers et des workshop sur
les machinimas et les environnements 3D
(Espace Gantner, Saint-Médard-en-Jalles, Cité
des Sciences, etc.).
Site de l’artiste
des identités et projettent les personnes rencontrées dans une situation remémorée ou
fantasmée. L’image dont la physicalité est parfois
proche de l’objet, naît de ces performances collectives. Au gré des formes multiples que
prennent ses travaux, la question du statut de
l’image et de son pouvoir de représentation, est
toujours sous-jacente.
Site de l’artiste
—
Mária Júdová est une artiste slovaque pluridisciplinaire. Diplômée d’une licence en Média
numérique à l’Académie des Arts, stagiaire à
l’École de recherche graphique en Belgique puis
Christine Webster est une artiste sonore
au CIANT (International Centre for Art an New
Allemande. Elle débute dans le graphisme et le
design, puis évolue à la fin des années 80 vers la Technologies), elle effectue actuellement un
master au FAMU (Centre pour études audiovipratique de l’électro-acoustique et de la
suelles de Prague). Ses recherches portent sur la
composition. Formée auprès de Jean Schwarz,
elle travaille alors en temps qu’ingénieur en post- “danse-tech”, danse assistée et augmentée par
l’utilisation de bio-capteurs. Dernièrement, elle a
production sonore pour l’audiovisuel. En
Freelance depuis 2003, elle développe un travail participé au Dutch Electronic Festival de Rotterd’auteur pour des productions indépendantes de dam, au festival Cinedans à Amsterdam et au
Creative coding lab de Berlin.
films comme Lardux Film, Images Terminal et
Site de l’artiste
Folimage. Collaboratrice de France Musique, elle
développe des projets de livres audio et participe
—
à plusieurs créations de l’Orchestre Radio
France. En 2006, elle découvre Second Life et
Andrej Boleslavský est un artiste indépendant
travaille pour Community Chess, une entreprise
dans les domaines de l’art des nouveaux médias,
française de marketing dans le monde virtuel.
du design interactif, de l’informatique physique et
Depuis 2013, elle est artiste associée en
l’impression 3D. Ses projets démontre une fascirecherches à l’ENSAD-LAB EN-ER Paris. Aux
nation pour le croisement entre nature et
côtés de la musique et de la recherche, elle
technologie. Il développe de nombreuses instalenseigne le design sonore et la musique
lations interactives et a donné des conférences à
expérimentale.
Site de l’artiste propos de logiciels open source, de programmations et plates-formes WWW, ainsi que d’Arduino.
—
Dernièrement, il a exposé au Festival Signal de
Prague, au 3D Print show à New-York et au WRO
festival à Wroclaw. Il collabore également avec
Dans la démarche artistique d’Elsa Mazeau,
d’autres artistes tchèques et étrangers, en
l’espace public, l’architecture deviennent le lieu
offrant des solutions technologiques déroud’une enquête au sein de laquelle les réponses
croisent différentes manières d’habiter et partici- tantes.
Site de l’artiste
pent à re-penser la construction d’un territoire
par la pratique. Elle travaille avec les habitants là
—
où les habitations témoignent des vies successives, révèlent un espace social différent des
stéréotypes qui lui sont associés. Partant des
mots, des gestes des habitants, elle réalise des
mises en scène photographiques et filmiques qui
provoquent des décalages, dévoilent la mobilité
—
Danseuse et vidéaste, Maëlla-Mickaëlle M. a
exercé le patinage à haut niveau et se livre ici à
un duo chorégraphique sur patin à roulette avec
un drone. Site de l’artiste
—
Depuis 2003, Hortense Gauthier développe
un travail poétique intermédia en explorant
les différentes matérialités de l’écriture
(sonores, visuelles, plastiques, numériques,
corporelles), ainsi que des créations numériques
(performances, installations, videos, concerts)
sous le nom de HP Process (avec Philippe
Boisnard). Ils développent ensemble le concept
de « poésie action numérique ».
Dans ses explorations poétiques, elle interroge
les différentes formes de discours et de langues
qui nous traversent, qu’elles soient médiatiques,
politiques, publicitaires, et tente de créer une
poésie transgenre, qui détourne les codes et les
catégories établies, et dépassent les opposition
entre l’individu et le collectif, le subjectif et
l’objectif …
Elle développe aussi une pratique d’art action,
essentiellement dans l’espace public, ou en
relation avec des espaces géographiques
singuliers.
Elle a a fait de nombreuses interventions en
France et à l’étranger, aussi bien dans des
festivals, que des centres d’art, musées, galeries,
théâtre, églises, rues, établissements scolaires
(Brésil, Japon, Canada, Tunisie, Pologne, Italie,
Espagne, Suisse, Suède …).
Depuis 2009, elle a crée et dirige avec Philippe
Boisnard, DATABAZ , un centre d’art intermédia
autour de la littérature et des arts numériques à
Angoulême (France). Elle envisage cette pratique
comme une écriture faisant partie intégrante de
sa démarche créatrice.
Site de l'artiste
—
Philippe Di Folco est un écrivain, enseignant et
scénariste de long-métrage, né en 1964 à
Choisy-le-Roi. Ancien élève du CRAL(EHESS), il
est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages (romans,
essais, biographies, dictionnaires et poésie) et
contribue à un certain nombre de revues scientifiques et littéraires.
Page Wikipédia de l’auteur
—
Ancienne journaliste à Libération Marie Lechner
observe depuis quinze ans l’art et les cultures
numériques. Elle a proposé en 2012 un cycle de
conférences à la Gaîté Lyrique consacré au folklore du web et réalisé avec Cédric Scandella un
Supertalk consacré au « Wi-fi : de l’Antiquité à
nos jours ». Elle mène actuellement une
recherche à l’école d’art d’Avignon.
—
Guillaume Bourgois est maître de conférences
en études cinématographiques à l’université
Stendhal-Grenoble 3. Auteur d’une thèse consacrée aux liens entre les œuvres d’Oliveira et
Pessoa, il travaille principalement sur le cinéma
portugais, les films de Jean-Luc Godard et le
cinéma moderne américain (Welles, Hellman,
Coppola).
—
Olivier Gapenne est Professeur des Universités
en Psychologie à l’Université de Technologie de
Compiègne (UTC). Il y dirige l’Ecole doctorale
« Sciences pour l’Ingénieur » depuis 2012 et
contribue à la valorisation du doctorat au plan
national au sein du bureau de l’Association Bernard Grégory. Après avoir été membre de
l’équipe de recherche Costech et dirigé le groupe
CRED (Cognitive Research and Enaction Design)
pendant 7 ans, il a intégré depuis 2014 l’unité
CNRS Biomécanique et Bio-ingénierie et est
membre du Labex Maitrise des Systèmes de
Systèmes Technologiques. Il conduit actuellement deux projets de recherche
interdisciplinaires : le premier intitulé « Design
d’un environnement d’apprentissage et de production des gestes scripturaux » et le second
« Architecture embarquée pour la génération
autonome de processus d’apprentissage perceptif ». Sur le fond, son travail scientifique vise
au développement du paradigme de l’enaction
auquel il a consacré un ouvrage en 2010 avec
John Stewart et Ezequiel Di Paolo (Enaction,
Cambridge : MIT Press). Depuis janvier 2014, il
est rédacteur en chef de la revue Intellectica qui
fête ses 30 ans cette année ce qui sera l’occasion pour lui de coordonner un dossier intitulé
« Sciences de la cognition : réflexions prospectives ».
Revue intellectica
Unité CNRS BMBI
Labex MS2T
UTC
—
DJ résident chez Radio Campus Pau, Orirol est
avec Julien Caussade, fondateur de Créatures
Nocturnes « CRNO », une émission de radio
consacrée à la musique électronique qui à pour
but la diffusion et le partage d’un large éventail
de genres musicaux. Ils expérimentent depuis
peu l’association d’installations audiovisuelles et
de performances musicales.
« Le mix est un moyen d’expression de j’affectionne particulièrement car il permet une
exploration ainsi qu’une diversité musicale
propre à chacun. Mixer, pour moi, c’est avant tout
raconter une histoire et décrire l’univers qui me
correspond » O.
—
FabLab Pau est un «LABoratoire de FABrication»
associatif. Le FabLab est accessible à toute personne quelque soit son niveau de connaissance
et ses moyens (son accès est gratuit). Des outils
sont mis à disposition afin de réaliser ses projets.
Fab-lab Pau constitue à la fois un espace de rencontre et de création collaborative.
Site du collectif
—
l’association accès)s(
cultures électroniques
accès)s( est une association loi 1901 dont l’action est de promouvoir la création contemporaine liée
aux cultures électroniques et aux questions qu’elle soulève. accès)s( souhaite rappeler la notion
d’accessibilité des pratiques culturelles et artistiques que l’association a voulu centrale dès les
débuts de son activité. accès)s( explore, expérimente et rend compte de démarches artistiques qui
font preuve d’acuité face au monde contemporain, à travers les manifestations qu’elle engage, les
artistes qu’elle soutient et les rencontres qu’elle offre aux populations.
Le projet accès)s( se décline tout au long de l’année : plusieurs événements sont proposés de janvier
à juin, tandis que le festival accès)s( se tient chaque année en automne et investit la ville et son
agglomération pendant plusieurs jours. Le projet se déploie à travers un programme d’expositions,
de concerts et de spectacles, de projections, de rencontres, de conférences et d’ateliers, dédié à
des pratiques, des artistes et des penseurs les plus significatifs aujourd’hui, provenant de différents
pays et issus de toutes disciplines.
Depuis son origine, l’association considère les cultures électroniques non pas ex nihilo mais en
rapport avec une histoire, culturelle et artistique. Elles font plus que jamais partie de notre quotidien,
modifiant nos comportements et notre environnement. En ce sens, elles font culture. Au delà d’une
approche purement technique, accès)s( privilégie les démarches artistiques qui interrogent les effets
de la généralisation des technologies sur nos cultures et nos sociétés. L’approche culturelle de la
création électronique, fil conducteur du projet d’accès)s(, induit une mise en perspective historique.
www.acces-s.org
)(
le festival
Initié en 2000, le festival accès)s( cultures électroniques est un événement unique en Aquitaine,
qui se tient tous les automnes à Pau. Il est porté par l’association éponyme, dont l’objectif est de
présenter des projets et des œuvres d’art électronique et numérique, dans le champ des arts
plastiques, de la vidéo, du cinéma, du design, de la musique et du spectacle vivant.
Au delà, cette manifestation interroge les effets de la révolution technologique sur nos cultures
et nos sociétés. Privilégiant une approche artistique, culturelle et anthropologique, accès)s( propose
en partage les enjeux du monde de demain, au travers d’un programme de conférences, de journées
d’études, d’ateliers et d’éditions.
Conçue par des programmateurs invités, le festival réunit à la fois des artistes internationaux,
français et locaux, et propose au grand public une programmation d’envergure européenne
originale et diversifiée. Relayée par la presse et les médias nationaux, elle est soutenue par un
réseau de partenaires croisant les mondes de l’art, de la recherche et de l’enseignement. accès)s(
est membre du Réseau International RAN dédié à l’art numérique.
commissaire invitée
Agnès de Cayeux
Agnès de Cayeux, auteur et plasticienne web, regarde le territoire de l’Internet depuis près d’une
quinzaine d’années, développant une recherche sur les relations à distance et les interactions
réseau.
Elle gravite autour du théâtre (elle accompagne le metteur en scène Jean-François Peyret) imaginant
des extensions online de ses spectacles et des workshop avec les arts décoratifs de Strasbourg, les
Beaux-Arts de Mulhouse et de Nancy ou l’Institut d’Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle,
autour de la question plateau/réseau. Ainsi, elle a œuvré à la mise en place d’une scène du réseau
au théâtre Paris-Villette (une idée utopique de passerelle entre scène physique du théâtre et scène
virtuelle du Net).
En parallèle, son travail de création nous plonge dans les méandres du Net pour tracer, traquer nos
comportements, parler de l’intime et montrer l’invisible. Elle est à l’origine d’un ouvrage collectif sur
Second Life, le monde 3D aux centaines de milliers d’utilisateurs et participe aux rencontres Internet
mon amour au Centre Pompidou. Auteur de Chambres érotiques et littéraires produites par Arte et
de Alissa figure charnelle et littéraire développée pour le Jeu de Paume, base de données
réorganisée des Sex Offenders de Californie pour une collection POPUP du Centre National des Arts
Plastiques, elle effectue une résidence au Groenland dans le cadre du programme Hors les Murs de
l’Institut Français en quête d’un territoire en voie de disparition d’ici 20 ans, période où l’industrie de
l’Internet consommera autant d’énergie que l’humain sur la terre entière aujourd’hui .
En 2015 et avec le soutien d’une allocation de recherche du CNAP, elle présente l’installation
Greenland-Connect au Centre d’Art de la Panacée à Montpellier.
Ces projets sont des essais, et si la fascination partagée par nombre d’entre-nous pour la
technologie peut s’y lire, son travail est plus attaché à l’observation et l’apprentissage lent des
nouvelles perceptions offertes par la science informatique, qu’aux prouesses et résultats qu’elle peut
produire.
Agnès de Cayeux est diplômée en Lettres Modernes à la Sorbonne Nouvelle. Elle a suivi plusieurs
séminaires au CNRS, laboratoire du spectacle et à l’École du Louvre.
Site d’Agnès de Cayeux
)(
- informations pratiques
festival du 15 au 18 octobre 2015
Pau & abattoirs - Billère
entrée libre sauf la nuit des 15 ans d’accès)s( - 10/15 €
restauration sur place : The Black Cat, jeudi 15 octobre, le soir
+ brunch offert le dimanche 18 octobre à midi
Billère :
Le Bel Ordinaire + La Route du Son, les abattoirs, allée Montesquieu
Pau :
Médiathèque André Labarrère, place Marguerite Laborde
Musée des Beaux-arts, rue Mathieu Lalanne
librairie l’Escampette, 10 rue des Cordeliers
bar Les Sardines, 9 rue Gachet
exposition jusqu’au 12 décembre 2015
du mercredi au samedi de 15h à 19h
Bel Ordinaire, grande galerie — Billère
— visites guidées à 16h les samedis 24 octobre, 7 novembre & 12 décembre
— atelier de pratique artistique le 7 novembre à 17h
— accueil de groupes sur réservation au 06 37 16 70 91
— inauguration le 15 octobre à 19h - Bel Ordinaire
+ exposition Un autre point de vue
du 6 au 19 novembre 2015
du mercredi au samedi de 15h à 19h
Bel Ordinaire, petite galerie - Billère
vernissage le 5 novembre 2015 à 19h
Le Bel Ordinaire :
expositions accèssibles aux personnes à mobilité réduite
expositions tout public
entrée libre
pour venir :
- en bus : réseau IDELIS, lignes P7 & P8 arrêt Mairie de Billère
- en voiture : Autoroute A64, sortie 10 Pau centre, puis depuis Pau, direction Bayonne (RN 117) et à
gauche après la Mairie de Billère, les abattoirs
- en train : Pau Gare SNCF
- en avion : Aéroport Pau-Pyrénées
se loger : Office du Tourisme, place Royale à Pau | 05 59 27 27 08
contact presse
— Quitterie Charpentier
06 37 16 70 91
[email protected]
—
acces-s.org
partenaires
Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées | Ville de Billère | Conseil Départemental des Pyrénées
Atlantiques | Conseil Régional d’Aquitaine | DRAC Aquitaine — Ministère de la Culture et de la
Communication | CNC / DICRéAM | ADAGP
Bel Ordinaire — Espace d’art contemporain de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées |
SMAC Ampli | École Supérieure d’Art des Pyrénées | Aéroclub du Béarn | Aéroport Pau-Pyrénées |
Médiathèque André Labarrère | Musée des Beaux-arts de Pau | Librairie l’Escampette | Fablab Pau |
EISTI | Bar Les Sardines | Radio Campus | Jeu de Paume | Le Fonds Culturel national luxembourgeois
| nova | mcd.
crédits photos :
Traum (vol de nuit Pau & alentours + abattoirs de Billère ) – Crédit : Dorothée Smith
A.V.I.O.N. (Les Pyrénées vues du ciel + Tour de contrôle de l’aéroport PauPyrénées) - Crédit : Dinah Bird
Bit Plane – Crédit : Kate Rich & Natalie Jeremijenko
Composition for a drone - Crédit : Mária Júdová & Andrej Boleslavský
Flight Assembled Architecture – Crédit : François Lauginie
Spiral Jetty – Crédit : Robert Smithson
New-York - Collection Agnès de Cayeux
Metadata – Crédit : Apple
Apple IIe et sa partie jouée sur Flight Simulator II - Crédit : Agnès de Cayeux
Texas Instruments TI99 et sa partie jouée sur Parsec - Crédit : droit réservé
Atari 2600 et sa partie jouée sur River Raid - Crédit : droit réservé Pilotwing - Crédit : Agnès de Cayeux Aerofighter Assault - Crédit : Agnès de Cayeux
Lylat wars - Crédit : Agnès de Cayeux
Empty Room – Crédit : Christine Webster
Le regard de la Gorgone – Crédit : Elsa Mazeau
Beyond_Bitmaps – Crédit : Laura Mannelli
Composition for a drone - Crédit : Mária Júdová & Andrej Boleslavský
Poésie du drone -Crédit : Hortense Gauthier
La jeune femme, le dôme et le drone - Crédit : Sacha Notey-Pedezert
Couverture du MCD #78 - Crédit : Rocco
Jean-Philippe Renoult – Crédit : Jean-Philippe Renoult
Felix Kubin – Crédit : Christian Deluc
Dj Marcelle – Crédit : Nikita Thévoz RKC
Ninos du Brasil - Crédit Ninos du Brasil
Syracuse - Crédit : Brice Robert
R.mess – Crédit : Fablab Pau
Pigeon – Crédit : Julius Neubronner