dossier de presse de Vu du ciel
Transcription
dossier de presse de Vu du ciel
dossier de presse accès)s( culture(s) électronique)s( festival accès)s( # 15 vu du ciel ↙ du 15 au 18 octobre 2015 ↳ Pau + & abattoirs exposition jusqu’au 12 décembre 2015 ↳ Bel Ordinaire ↓ www.acces-s.org Vu du ciel — éditorial « À partir de la fin du 18è siècle, le phénomène du vol humain a entraîné de profondes transformations dans l’imaginaire culturel. Il a changé la façon de voir les environnements dans lesquels nous vivons et a constitué l’un des principaux vecteurs de l’expansion moderne de la mobilité, conduisant à la construction d’un espace global visuellement complet, qu’il est désormais possible de parcourir tout entier, grâce aux technologies numériques contemporaines. L’aérien, avec tous les bouleversements qu’il a engendrés et les conquêtes qu’il a permises, est devenu un élément central de l’imaginaire moderne, et l’on pourrait même aller jusqu’à dire qu’il en a émergé comme la forme visuelle emblématique; Laszlo Moholy-Nagy déclarait dans sa publication-phare (1946) The New Vision : « le plus essentiel pour nous est la vue d’avion, l’expérience totale de l’espace ». Mark Dorrian et Frédéric Poussin in Vues aériennes, 2013 Ed MetisPresses Le désir de voler fascine depuis la nuit des temps, du légendaire tapis magique aux machines volantes pensées par Léonard de Vinci, des premiers vols humains à notre conquête totale de l’air, le vol d’Icare est devenu réalité. Nous parcourons le monde, nous le regardons vu du ciel depuis plus d’un siècle à bord de nos avions, avec autant d’émotions et de surprises que chaque vol nous procure. Et depuis une décennie, nous dévalons la terre entière d’une carte à une autre via Google Maps et Google Earth. Percevant de l’œil numérique de nos écrans, nous regardons le monde différemment. Aujourd’hui plus que jamais, les drones envahissent notre espace aérien, ces nouvelles caméras volantes pilotées à distance, capables de parcourir des kilomètres, de revenir seules au point de décollage et de regarder ou encore de rêver à notre place. À cet imaginaire résolument moderne, à cette emprise de l’histoire des techniques aériennes, nombre d’artistes se sont laissés emporter au gré des vents et des instruments. Les machines volantes, les drones, dotés de caméras dociles, blindés d’électronique, offerts aux techniques de transmission et livrés aux puissantes technologies numériques ouvriront-ils de nouvelles voies pour la création ? Comment les artistes inventent-ils un autre regard sur notre terre depuis le ciel de nos légères machines bourdonnantes ? Pouvons-nous espérer une culture technique, une pensée technologie, qui inverserait à nouveau notre regard ? Avons-nous encore quelques brèves années avant de nous soumettre aux drones made in Google, Apple, Bill et les autres ? Sommes-nous prêts à percevoir depuis ce nouvel œil à distance dont il nous faut apprivoiser l’histoire militaire et les milliers de morts civils sur des champs de bataille distants de milliers de kilomètres des centres de pilotage sécurisé ? L’édition 2015 du Festival accès)s( invite les artistes à expérimenter cette vue du ciel, à réinventer pour nous les formes artistiques d’un des plus vieux rêves de l’homme, là, sur notre territoire dont l’histoire aéronautique est emblématique. Cette nouvelle édition est dédiée à l’imaginaire aérien et à ses machines auxquelles nous nous attachons le temps d’une exposition et de son festival. — Un festival du 15 au 18 octobre 2015 Pau & abattoirs — une résidence du 5 au 12 avril 2015 Aéro-club du Béarn — Une exposition du 16 octobre au 12 décembre 2015 Le Bel Ordinaire — Billère — + une exposition Un autre point de vue du 6 au 19 novembre 2015 Le Bel Ordinaire, petite galerie – Billère — Commissaire invitée : Agnès De Cayeux Vu du ciel — exposition du 16 octobre au 12 décembre 2015 du mercredi au samedi de 15h à 19h )( entrée libre Le Bel Ordinaire — Billère — vernissage le 15 octobre à 19h — Visites guidées à 16h les samedis 24 octobre, 7 novembre & 12 décembre C’est sous le signe de la création que nous avons imaginé cette exposition dédiée au regard surélevé. Ainsi, les artistes Dorothée Smith, Jean-Philippe Renoult et Dinah Bird ont été invités en résidence aérienne à l’Aéroclub du Béarn. Eux, volant, filmant et enregistrant depuis le ciel de Pau, armés de leurs caméras et micros. TRAUM et A.V.I.O.N sont les deux créations plastiques et sonores proposées et initiées par accès)s( pour cette nouvelle édition 2015. De cette vision emblématique, nos résidents ont dessiné des hypothèses distinctes, drame spatial et infra-mince, hacking sonore et bourdonnant. Aux abords de ces nouvelles écritures, nous avons réuni 7 œuvres réalisées entre 1956 et 2015 et présentées au sein de l’espace dénommé OH MY DRONE ! Il s’agit ici de passer d’un millénaire à l’autre, d’un rivage de l’Atlantique à un autre, d’une machine volante à une autre, pilotée à distance ou au manche - hélicoptères, planeurs et drones. Là, photographies anonymes, films, impressions de papier, applications téléphoniques et machines volantes se côtoient - processus argentique, machinique, électronique et informatique se dévisagent entre territoires réel et virtuel, c’est-à-dire possibles. Ailleurs, DU CIEL DE NOS ECRANS se concentre sur un tout autre point de vue, l’espace expose une variation historique des jeux de simulation de vols et de combats aériens, machines et consoles à l’appui. Certaines propositions sont éteintes et d’autres jouables. Il s’agit peut-être ici de questionner l’archéologie des machines et des jeux comme hétérotopie singulière. Et d’ailleurs, en cet espace dédié, nous avons invité deux artistes à se fondre dans la faille de nos écrans, la première invente une expérience de réalité augmentée et la seconde filme un rêve équestre et urbain, chacune dans l’emprise de cette vision vue du ciel, c’est-à-dire attachée à son casque, son drone, ses lignes de code et ses autorisations aériennes complexes et hors genre. À ceci, nous avons souhaité convoquer un regard architectural, Laura Mannelli nous invite au sein de sa création BEYOND_BITMAPS à une traversée littéraire, musicale, optique, électronique et captive. — Avec l’envie de partager son goût pour la création artistique liée aux nouvelles technologies, l’association accès)s( propose durant toute la durée de l’exposition, un accueil en visite guidée et une médiation adaptés à différents publics, notamment au public scolaire, du niveau primaire jusqu’à l’enseignement supérieur. L’association accès)s( cultures électroniques propose plusieurs thématiques pour les visites guidées de l’exposition Vu du ciel : le vol et le mouvement, l’architecture, le réel et virtuel. L’association propose à destination des élèves, des ateliers liés aux arts numériques, animés par différents intervenants, en adéquation aux thématiques ciblées. Ils sont facultatifs en plus de la visite. L’enjeu d’accès)s( est de développer leur sens critique et leur créativité sur les usages, les esthétiques et les enjeux des nouveaux médias. - créations Traum (Le cas Y ) Dorothée Smith (France) Vidéos, images d’archives, photographies - 2015 Projet écrit par Dorothée Smith & Lucien Raphmaj avec Florence Thomassin, Matthieu Barbin et Andy Bradin Productions : Spectre Productions, accès)s( cultures électroniques, Olympus France, CNAP image / mouvement Avec l’aide du CNC / DICRéAM et du Centre Pompidou / Hors Pistes Dorothée Smith propose un nouveau projet transdisciplinaire, à la lisière de la science-fiction : une fiction astronautique qui se concentre sur la notion de plasticité destructrice (Catherine Malabou, philosophe) et fonctionne comme une caisse de résonance de notre époque. Yevgéni est un jeune technicien qui travaille au sein d’un centre spatial comme opérateur de lancement d’astronefs. Il rêve de voyager dans l’espace mais ses troubles du sommeil extrêmes le clouent au sol. Lors du lancement particulièrement critique d’une navette Soyouz habitée par un jeune astronaute, Vlad, Yevgeni est victime d’une crise de narcolepsie, qui causera la perte de contact avec Vlad, et l’explosion de l’astronef en orbite. Hanté par cette catastrophe, Yevgéni perd progressivement pied avec le réel et revit indéfiniment le traumatisme de l’accident tandis que son identité se délite et adopte, cellule après cellule, une nouvelle forme. Exploration fictionnelle mais scientifiquement correcte du “Cas Y” comme dissection psychologique, l’installation proposée érige le personnage de Yevguéni en “patient-zéro” d’un nouveau symptôme, intimement lié à une forme d’être contemporaine. Le cas Y - ou comment un drame spatial, vu du ciel, interroge notre rapport au présent. TRAUM est un projet transdisciplinaire, composé d’un film de fiction, d’une performance, d’une série de photographies et d’une installation, qui seront réalisés et présentés entre 2015 et 2017. “TRAUM (“Le cas Y”) ” en constitue le premier volet, et sera présenté dans le cadre du festival accès)s( suite à une résidence à bords des avions de l’Aéroclub du Béarn. site de l’artiste lien cliquable — A.V.I.O.N Jean-Philippe Renoult et Dinah Bird (France/ GB) Installation sonore interactive - 2015 Production accès)s( avec le soutien du CNC / DICRéAM Un récent rapport de la FAA (administration de l'aviation américaine) établit qu’un passager, à partir de son smartphone, de sa tablette ou bien de son ordinateur peut compromettre la sécurité d’un avion en faisant planter ses systèmes de navigation ou en modifiant certains des paramètres. Le rapport cite une seconde crainte potentiellement plus dangereuse encore: le piratage à distance. Puisque ces avions sont connectés à des serveurs via Internet, leurs systèmes sont faillibles et le crash volontaire possible. C'est à partir de ce constat et en écho à la surmédiatisation liée aux récents crashs aériens, que le projet prend racine. A.V.I.O.N. est un programme de hacking aérien permettant de capter les ondes utilisées par l'aviation civile et militaire, donc d'intercepter le flux de communication entre la tour de contrôle et les pilotes en vol. A cette première matière sonore, Jean-Philippe Renoult et Dinah Bird ajoutent les sons collectés lors de leur résidence à Pau, à bords des avions de l'Aéroclub du Béarn et à l'aéroport de Pau : sons d’avions, d’aéroport, au plus près comme au plus loin des moteurs, des hangars, des postes de pilotage, des postes contrôle, des radars et des simulateurs de vols. Ainsi le programme A.V.I.O.N constitue un synthétiseur musical, un instrument avec lequel les deux artistes créent la bande-son de l'exposition dont la dramaturgie est construite en 3 temps : le vol, le brouillage et le crash. Diffusée dans l'espace d'exposition, la composition est également jouable en temps réel : muni d'une des dix radios-manivelles proposées, vous pouvez déambuler dans les salles et hacker vous même, l'espace d'exposition. Site du projet — - Oh my drone ! Bit Plane Natalie Jeremijenko & Kate Rich (Etats-Unis) Composition for a drone Mária Júdová & Andrej Boleslavsky (Slovaquie) Film, scénario du film – 1997 Collection Centre Pompidou Prototype Bit Plane 2015 pour accès)s( réalisé par Philippe Costes et Olivier Jeunot 1ère présentation en France du projet Bit Plane Pièce sonore au casque, partition et machine - 2014 Le projet du collectif Bureau of Inverse Technology débute par la possibilité d’une machine miniaturisée et contrôlable, la construction d’un avion pilotable à distance, capable de pénétrer dans des zones interdites sans qu’aucun signal ne soit repéré par les radars. Plusieurs sorties sont effectuées sur ce territoire des parcs de recherche de la Silicon Valley, des heures de prises aériennes enregistrées en toute illégalité. Bit Plane est le scénario d’une attaque visuelle vue du ciel de l’épicentre des technologies de pointe. Nous sommes en 1997 et pendant 15 minutes, nous survolons les bâtiments hautement sécurisés des firmes marquantes de la technopole : Apple, Lockheed, NASA, Netscape, Xerox Parc, Interval Research, Atari, Hewlett Packard, Oracle, Yahoo, SGI, Sun Microsystems. Si certaines de ces multinationales se sont écroulées depuis et leurs noms oubliés, d’autres sont devenues les maîtresses du monde technologique. Le film évoque ce dessein du contrôle de l’information, annonce l’enjeu des questions liées à la propriété publique et privée de l’information et nous livre une interrogation sur la surveillance de nos images et données. Pour l’exposition, Agnès de Cayeux et Philippe Costes, en dialogue avec Natalie Jeremijenko et Kate Rich, réinventent le Bit Plane sous la forme d’un prototype 2015. Le film Bit Plane Composition for a drone est une pièce musicale courte créée par Mária Júdová spécifiquement pour le quadricoptère Parrot AR drone 2.0. La pièce est la synthèse du son généré par le mouvement du drone dans l’espace et celui du bruit produit par les moteurs. Lorsque le capteur détecte le drone dans la zone définie, les données émises sont interprétées selon l’algorithme musical. Ainsi, les formes et les structures dessinées dans l’espace apparaissent comme la partition de cette pièce, le drone en devenant l’instrument. le projet — Flight Assembled Architecture Gramazio & Kohler, Raffaello D’Andrea (Suisse) Vidéo, maquette, drone - 2011 Collection FRAC Centre Appartenant à cette jeune génération d’architectes exploitant les outils numériques dans la conception et la construction architecturale, Gramazio & Kohler s’associent à l’ingénieur Raffaello D’Andrea, dont le travail concerne l’étude algorithmique et la mise au point de systèmes autonomes innovants. Ensemble, ils conçoivent Flight Assembled Architecture, première installation entièrement réalisée par des robots volants. Elle se présente sous la forme d’une structure architecturale à l’échelle d’un «village vertical» de 6m de hauteur et de 3,5m de diamètre, constituée de 1500 modules de mousse polystyrène préfabriqués. Les drones sont programmés pour interagir, saisir, transporter et assembler des modules jusqu’à ériger cette structure architecturale. le projet — Spiral Jetty Robert Smithson (Etats-Unis) Film – 1969 Collection Centre Pompidou Le film Spiral Jetty de Robert Smithson, est une sorte de récit de la construction de cette œuvre aérienne par une dizaine de bulldozers, cette lente et gigantesque transformation du sol. Robert Smithson réalise ce film, le considérant comme une œuvre à part entière du titre éponyme de la pièce. Artiste historique du Land Art, Robert Smithson écrit ce manifeste pour l’Aérial Art. L’artiste y écrit sa propre mort, victime précisément de l’accident d’un petit avion lors de l’élaboration d’une œuvre que sa femme, l’artiste Nancy Holt, termine après le crash. le projet Spiral Jetty — N.Y. Anonyme 7 photographies - 1956 Ces photographies ont été prises des hauteurs de New York quelques années avant la construction des Twin Towers, un demi-siècle avant ce choc mondial du 11 septembre 2001. Ce jour précis de septembre 2001 qui a signé notre entrée dans ce web du temps réel, celui de la saturation des données et des flux incessants de l’information, avant twitter, avant facebook. Ici nous regardons un ciel à qui il manque des buildings, la part d’ombre d’une ville et cette absence dans l’image. l’artiste Josh Begley recense les victimes civiles des frappes de drones américaines au Pakistan, au Yémen et en Somalie. Metadata nous alerte en temps réel de ces blessures et ces morts. « Je voulais jouer sur l’idée des notifications et de la technologie du “push” (..) Je pensais qu’atteindre les poches des utilisateurs américains de smartphones et les déranger avec ces histoires de drones pourrait être un moyen intéressant de faire émerger le débat. » Conçue en 2012 et refusée par Apple durant deux années, l’application est téléchargeable depuis février 2014. Les sources d’informations relatives à ces frappes sont issues du Bureau of Investigative Journalism. teaser du prototype de l’application 2012 — Minecraft before Bill Anonyme vidéo - 2015 — Metadata Josh Begley (Etats-Unis) Impression des alertes émises depuis 2002 sur l’application Iphone Metadata Push des frappes de drones américaines et leurs victimes civiles (Pakistan, Yemen, Somalie) - 2014 « Il y a une application pour cela » est le slogan que la firme Apple a trouvé pour envahir l’imaginaire de nos écrans de poche. L’application de Minecraft before Bill est le survol infini des territoires de Minecraft, ces îles programmées pour émerger aléatoirement. Sols arides, banquises ou forêts de cubes. Il faut 15 années pour atteindre les limites de l’algorithme de Minecraft, en volant juste au dessous des nuages cubiques et blancs de la plateforme traversée par des millions de persos. Au delà, en cette carte infinie, il existe les Far Lands, sorte de bugs kafkaïens. Mais ceux qui atteignent ces mondes mystérieux peuvent mourir dans le vide, bloqués par un mur invisible. Ici, nous découvrons seulement 1 heure et 1 minute et une seconde et une image de ce regard vu du ciel. — - Du ciel de nos écrans Nos machines éteintes et leurs parties jouées Apple IIe (1983) et sa partie jouée sur Flight Simulator II (1984) L’Apple II est une machine mythique. L’ordinateur a existé sous 3 modèles : l’Apple IIe, L’apple IIc et l’Apple II GS. Celle que nous présentons est la première qui est entrée dans les foyers et sur laquelle les quarantenaires (et plus) ont commencé à programmer ou à jouer. Le jeu est apparu dès 1977 et a été développé pour nombre d’ordinateurs personnels : Commodore, IBM, Atari et Apple II. Flight Simulator fait partie des jeux pionniers, l’un des premiers simulateurs de vol réaliste avec instrumentation. Son graphisme en fil de fer est très caractéristique des jeux des années 80. — Texas Instruments TI99 (1979) et sa partie jouée sur Parsec (1982) Le Texas Instruments TI99/4A de 1981 est un ordinateur familial proche d’une console de jeu car il accepte des cartouches et se branche sur une télévision. La machine est en aluminium, son design contraste avec la génération d’ordinateurs personnels qui suivra. Le jeu Parsec, jeu de tir très nerveux, propose un défilement horizontal rare à l’époque, ainsi que des messages d’alerte vocaux émis par le synthétiseur de parole. — Atari 2600 (1977) et sa partie jouée sur River Raid (1982) La console de jeu familiale Atari 2600 est une machine légendaire. Elle perdura pendant plus de 10 années grâce à une logithèque incroyablement riche. Certains de ses jeux possèdent encore de nos jours une grande attractivité. Le jeu River Raid, crée par une femme (unique à l’époque), est un grand classique du jeu d’action et de tir. C’est un jeu véloce, vous pilotez un avion « vu d’en haut » avec un défilement vertical. Le but est de réaliser le score le plus élevé possible. Un jeu de scoring donc demandant de grands réflexes. — 3 consoles Nintendo 64 (1996) et jeux jouables La Nintendo 64 est la première console Nintendo 64 bits qui gère la 3D en temps réel. Elle accueillera au sein de son catalogue tous les personnages célèbres de la firme en mode 3D pour la première fois (Mario, Zelda, Donkey Kong…). Aerofighter Assault est un jeu de simulation de vol/action, rare sur console familiale. Vous affronterez les forces du mal en choisissant un pilote parmi six des forces des Nations Unies. Un groupe de terroristes est en train de faire fondre les glaces de l’Antarctique. Vous devez stopper le maléfice. Dans Pilotwing, vous pilotez 3 aéronefs originaux (jetpack, hélicoptère, deltaplane) autour de différentes îles paradisiaques. Vous pouvez choisir des vols libres ou des missions dans un décor de dessin animé réaliste. Un jeu atypique et difficile en 3D avec une grande maniabilité, un régal. — — Lylat wars propose un parcours intense grâce à ses nouveaux environnements en 3D, à ses compositions musicales réussies et à ses nouveaux challenges. Vous pilotez un Arwing à travers 15 missions différentes sur des planètes dangereuses. Un des plus grands hits de Nintendo. — Empty room Christine Webster ( Allemagne / France ) Le regard de la Gorgone Elsa Mazeau (France) prototype Environnement visuel et sonore 3D pour casque de réalité augmentée - 2015 Production : ENSAD Lab EN‐ER, SATIS, IRCAM, SCAM Bourse Pierre Shaeffer brouillon d’un rêve, FrancoGrid, NouvOson Vidéo - 2015 Compositrice et designer sonore, Christine Webster explore depuis 2008 les espaces numériques partagés de type Second Life et Unity 3D. Pour sa dernière création, elle compose pour un Oculus Rift, un casque de réalité virtuelle qui adapte en temps réel l’image projetée, en fonction des mouvements de tête de l’utilisateur. Empty Room est une composition électro-acoustique qui vous immerge physiquement dans un environnement 3D : à 20 000 km au dessus de la terre, vous parcourez en toute liberté selon un scénario évolutif, des univers visuels et sonores qui jouent sur vos perceptions (plénitude, agitation, isolement). Un ailleurs numérique expérimenté de plain-pied. en savoir plus — Dans cette installation, Elsa Mazeau accompagnée d’un drone et d’un cheval, choisit les hauteurs d’une imposante barre HLM, érigée exactement sur l’emplacement de trois anciens châteaux. A l’arrêt, le cheval offre sa monture aux habitants, qui lors de cette performance filmée incarne la possibilité d’une statue équestre vivante. Chacun d’entre eux est invité à interpréter le sens de la pièce en fonction de l’expérience qu’en fait, hic et nunc, son propre corps. Telle une rêverie, le flottement, que la prise de vue imprime aux images, rend l’ensemble fantomatique. Alors que depuis leurs fenêtres le regard des habitants sondent les strates de l’Histoire, le cheval nous projette dans une troublante «archéologie du vivant». Ce «monument instantané» cherche à prendre acte de l’habité et à actualiser le sens commémoratif de la statue équestre. site de l’artiste — - Beyond_Bitmaps Laura Mannelli, avec Frederick Thompson sur une conception sonore de Christine Webster. Script développement Marc Freymuth (Luxembourg / France) Installation architecturale et interactive - 2015 Réalisé avec le concours du Fonds culturel national Luxembourgeois et avec le soutien financier du ministère de la Culture du Grand-Duché de Luxembourg concrets dans la construction d’une autre image du monde. Laura Mannelli suggère ce monde assemblé de vecteurs et de points de lumière comme une sorte de globe virtuel algorithmique où l’illusion optique fait basculer votre regard au plus lointain du creux numérique. Et c’est là, dans l’infiniment petit, que le héros du roman Snow Crash évolue, prisonnier de son métavers, englouti dans ce monde infini. C’est à vous alors qu’il revient de libérer Hiro, d’interagir avec lui, d’effleurer les limites de son monde scintillant et virtuel, de deviner les gestes sensibles et sensés qui écriront la partition visuelle et sonore d’une littérature à venir. en savoir plus — Beyond_Bitmaps est une pièce littéraire et urbaine, l’adaptation très contemporaine d’une œuvre de science-fiction remarquable : Snow Crash. L’œuvre de Neal Stephenson est complexe et immense. Une Amérique futuriste et écorchée, une science visionnaire et culturellement experte, une théorie du langage libre et détournée. Laura Mannelli, auteur de cette adaptation convoque Frederick Thompson pour fabriquer cette installation métavers, penser cette architecture mouvante et l’éclairer d’un regard résolument affranchi de toute littérature des années cybernétiques, cyberpunks ou cybermecs. À l’inverse de Google Earth, l’œil surélevé de Beyond_Bitmaps évoque une surface numérique poreuse, produisant des effets matériels Vu du ciel — Un autre point de vue du 6 au 19 novembre 2015 du mercredi au samedi de 15h à 19h )( entrée libre Bel Ordinaire, petite galerie – Billère - vernissage le 5 novembre à 19h ESA des Pyrénées Vidéos, jeux vidéo, photographies, installations, sculptures, etc - 2015 L’École Supérieure d’Art des Pyrénées (site de Pau et Tarbes) s’associe cette année au festival accès)s( . Plusieurs enseignants engagent des projets pédagogiques dans le cadre de la programmation du festival. L’entrée thématique « Vu du ciel » sera l’occasion de workshops restitués dans les murs du Bel Ordinaire : un workshop « Drones d’intérieurs » dédié à la vidéo et conduit par Elsa Mazeau et Jean-Paul Labro ; un second sera mené par Catherine Melin et David Coste avec des étudiants de troisième année qui réalisent ici leur première exposition. L’enjeu est de réussir à monter une exposition dans le cadre thématisé du festival accès)s( « Vu du ciel » en trouvant l’approche sensible la plus juste au regard de leur travail plastique naissant. Ce passage à l’acte, nous apprend que l’exposition est une expérience et le lieu de cette grisante insécurité caractéristique de la présentation publique. Ainsi ici sont présentés des travaux qui ont tous un lien plus ou moins clair avec la question du point de vue où l’artiste se trouve dans une position d’interprète du monde qui l’entoure. Sans limite de moyens et de formes, chacun déplace à sa manière des composantes de son expérience. Ce qui se compose en tant qu’exposition, est l’histoire d’une expérience collective de l’interprétation d’un axe de réflexion où l’attention se capte à différentes échelles de lectures, avec différents rapports au réel. Un appel à candidature a également été lancé auprès des étudiants de Pau et Tarbes pour participer à une programmation multimédia et vidéo. — Vu du ciel — festival du 15 au 18 octobre 2015 Pau & abattoirs - inauguration le 15 octobre à 19h au Bel Ordinaire - Billère Le Festival accès)s( ouvre l’exposition Vu du ciel avec 4 journées de temps fort et vous invite à fêter ses 15 années de cultures électroniques. Nous l’inaugurerons en traversant les œuvres présentées au Bel Ordinaire, puis, à Pau, en quelques rues, places et lieux de rencontres. En parallèle, les artistes et chercheurs de l’édition 2015 offriront vie à leurs œuvres, inventeront quelques performances, conférences, workshop, rencontres, soirées et mix... jeudi 25 juin 2015 — Jeu de Paume - Paris MCD # 78 - La conjuration des drones par Agnès de Cayeux & Marie Lechner jeudi 15 — Bel Ordinaire - Billère 19h Vernissage et expérience radiophonique – Grande galerie et Espace documentaire De 20h à 23h performances - Maëlla-Mickaëlle M., La jeune femme, le dôme et le drone – Cour des abattoirs 6 sessions de performances (6 min) - Mária Júdová & Andrej Boleslavsky, Composition for a drone – Atelier 1 atelier drone open source - FabLab-Pau, R.mess – Espace créatif (ouvert à tous jusqu’au samedi) vendredi 16 — Médiathèque André Labarrère - Pau 10h Guillaume Bourgois & Dorothée Smith, Vidéodrones 11h15 Laura Mannelli, Christine Webster & Frederick Thompson, Architecture numérique 14h Olivier Gapenne, Machines autonomes ? 15h15 Séance d’écoute - Jean-Philippe Renoult, Dr(((o)))ne Music — Librairie l’Escampette - Pau 18h Rencontre et signature avec les auteurs du Magazine MCD « La conjuration des drones » — Les Sardines – Pau Retransmission en direct sur Radio Campus 20h Café-philo– Philippe Di Folco & les artistes invités, Création vue du drone 21h30 Dj Mix Aérial Art- Jean-Philippe Renoult, Dinah Bird & Orriol samedi 17 — Place Clemenceau - Pau 15h Performance - Maëlla-Mickaëlle M., La jeune femme, le dôme et le drone — Musée des Beaux-arts - Pau 17h Performance - Maëlla-Mickaëlle M., La jeune femme, le dôme et le drone Performance - Hortense Gauthier, Poésie du drone — Route du Son - Billère 22h30 Soirée anniversaire - 15 ans d’accès)s( : Félix Kubin / Ninos du Brasil / Syracuse / DJ Marcelle dimanche 18 — Bel Ordinaire - Billère 13h Brunch, récits et envols de drones Le pigeon-voyageur, le drone open source et l’oiseau bionique racontés par leurs inventeurs et rêveurs, sous le pilotage de Marie Lechner, R.mess (FabLab Pau), Bionic Bird, Pigeon voyageur (Club de colombophilie, Pau) - performances Composition for a drone Mária Júdová & Andrej Boleslavsky (Slovaquie) Performance - 2014 fragmentée et mouvante de territoires hétérogènes, pour mettre en perspective les représentations et les discours liés à cette nouvelle logique du regard. Dé-collage dans cette nouvelle grammaire de l’image, pour déjouer, de façon poétique, les logiques biopolitiques de cette machine, et ouvrir d’autres possibles de l’espace et de la parole ... — La jeune femme, le dôme et le drone Maëlla-Mickaëlle M. (France) Composition for a drone est une pièce musicale courte créée spécifiquement pour le quadricoptère Parrot AR drone 2.0. La pièce est la synthèse du son généré par le mouvement du drone dans l’espace et celui du bruit produit par les moteurs. Lorsque le capteur détecte le drone dans la zone définie, les données sont ensuite interprétées selon l’algorithme musical. Ainsi les formes et les structures dessinées dans l’espace apparaissent comme la partition de cette pièce, le drone en devenant l’instrument. vidéo de la performance Performance - 2015 Maëlla-Mickaëlle M. : la jeune patineuse et danseuse, Sacha Notey-Pedezert : constructeur du dôme géodésique avec la complicité d’Agnès de Cayeux — Poésie du drone Hortense Gauthier (France) La performance d’Hortense Gauthier propose une mise en action d’un texte, entre narration et poésie, qui questionne les différents régimes de vision que déploie le drone, et dans laquelle se confrontent l’espace du corps et l’espace géopolitique. Arpenter, survoler, sonder, explorer, naviguer, cibler, ces dynamiques de l’image seront mise en espace et en son à travers des jeux d’échelles, de glissement et de montage. Elle tentera de construire une cartographie Une jeune femme et son drone parcourent la ville et se posent en quelques lieux, sorte de rendezvous impromptus. Chaque lieu inspire une proposition chorégraphique, dramaturgique et scénographique. Notre patineuse et sa machine volante sont les actrices de ces séquences à venir. L’une dotée de simples roulettes de caoutchouc et la seconde dotée de ces hautes technologies miniaturisées. Pau sera la scène de vols, patinages et tournages en cette journée de promenade du samedi. L’envolée urbaine de la jeune femme se dépose en fin de journée au Musée des Beaux-Arts de Pau, là où triomphe cette statue de la mort de Saint-Exupéry de R. Leiris. C’est une posture, une référence peut-être à la figure de Galatée. en savoir plus — - conversation)s( électronique)s( Journée de réflexion ouverte au public et dédiée aux enjeux de la culture contemporaine visitée sous le prisme aérien du drone ou du pigeon voyageur. 4 temps d’échanges menés par Philippe Di Folco VIDEODRONE)S( : enjeux des images contemporaines, images survolées Guillaume Bourgois avec la présence de Dorothée Smith MACHINES AUTONOMES )?( : perspectives de recherches en technologies de pointe, systèmes autonomes - Olivier Gapenne évocations de Chris Marker, aux séries Homeland ou 24 heures chrono, et à La Grotte des rêves perdus de Werner Herzog «L’autonomie demeure aujourd’hui une question de biologie théorique pour laquelle nous ne possédons pas de réponse définitive, quelques pistes au mieux. Il ne s’agit donc pas d’aborder frontalement la question de l’autonomie, mais de cerner une propriété des systèmes autonomes que les artefacts ne savent pas assumer actuellement.» «Une nouvelle possibilité d’exploration de l’espace aérien en lien avec le corps est en train de s’ouvrir au septième art, entre celle permise par les grues et celle permise par les hélicoptères ou les avions. Le moment est venu de s’en emparer.» — ARCHI ) ( NUMERIQUE : regards sur ces territoires de vecteurs, œil surélevé Laura Mannelli accompagnée de Chistine Webster et Frédéric Thompson évocations de Neal Stephenson, Buckminster Fuller, Bioy Casares et Borges «Avec l’émergence des cultures numériques, très vite, se dessine une approche pluridisciplinaire invitant à expérimenter des architectures atopiques entre espace réel et virtuel.» — évocations de Norbert Wiener, John Stewart et Darwin — DR(((O)))NE MUSIC : Histoires musicales et engagées bourdonnantes Jean-Philippe Renoult séance d’écoute - évocations de Stockhausen, Éliane Radigue et Ravi Shankar «Après avoir été un élément des musiques traditionnelles, un genre musical, un procédé utilisé ponctuellement dans les musiques expérimentales, le drone devient une appellation adossée à toutes sortes de courants allant de l’ambient au metal en passant par les musiques électroniques.» — - rencontres MCD # 78 - La conjuration des drones Agnès de Cayeux Création vue du drone Philippe Di Folco & les artistes invités du festival Débat retransmis en direct sur Radio Campus Le questionnement sera centré sur la création artistique possible pour les artistes munis de leurs nouvelles machines bourdonnantes et volantes. — Récits et envols de drones Marie Lechner Le pigeon-voyageur, le drone open source et l’oiseau bionique racontés par leurs inventeurs et rêveurs, sous le pilotage de Marie Lechner. Les premières photographies aériennes ont été prises par des pigeons voyageurs, tels des drones. Aujourd’hui, la Chine achète des milliers de pigeons voyageurs en cas d’arrêt de l’Internet. En France également, il existe ce pigeonnier militaire au mont Valérien, pour la même raison... et si le réseau Internet venait à disparaître ? Plus d’énergie pour faire tourner une industrie qui en 10 années consomme plus que toute l’industrie aéronautique mondiale. Marie Lechner mène une recherche sur cette histoire au sein de l’École des Beaux-arts d’Avignon. Rencontre-signature avec les artistes et auteurs invités du magazine des Cultures Digitales (MCD) qui dédie son 78ème numéro aux drones et confie la rédaction d’un cahier spécial à Agnès de Cayeux commissaire de la 15ème édition du Festival accès)s( et Marie Lechner. en savoir plus — — - concerts & dj sets Jean-Philippe Renoult, Dinah Bird & Orriol (France / GB) Dj Mix Aérial Art DJ Set lequel il produit une longue série d’albums, dont le fameux Matki Wandalki en 2004. Kubin collabore régulièrement sur des productions théâtrales et films d’animation, écrit des pièces radiophoniques et se décrit lui-même comme dadaïste. Ses influences musicales sont autant classiques que contemporaines telles que Karlheinz Stockhausen et György Ligeti , ou des groupes comme Kraftwerk et DAF . site de l’artiste — DJ Marcelle (Pays-Bas) DJ Set Le projet artistique du DJ-MIX aérial art s’est écrit suite à une résidence à l’Aéroclub du Béarn, à bords des avions et sur le tarmac de l’aéroport de Pau. Les deux artistes mixent les matières sonores récoltées à cette occasion avec les sources musicales déployées par Orriol (House/ Techno – Pau) — Félix Kubin (France) Felix Kubin est un musicien électronique dont les premières expériences musicale débutent en 1980 alors qu’il devient l’heureux détenteur d’un synthétiseur Korg MS-20. Aux côtés de ses premières productions personnelles, The Tetchy Teenage et Tapes of Felix Kubin, il joue dans un groupe de punk, Die Egozentrischen. En 1987, Felix Kubin a co-fondé un groupe expérimental noise Klangkrieg avec Tim Buhre. Son premier album solo Filmmusik sort en 1998 sur Gagarine Records, le label qu’il a fondé et sur Artiste néerlandaise, DJ Marcelle est à la fois DJ et musicienne. De manière régulière, elle mixe dans toute l’Europe et sur les plate-formes webs. Combinant différents styles de musique, polyvalente et surprenante, elle aime a appeler ses sets «Another Nice Mess.» Sur son dernier album «DJ Marcelle/Another Nice Mess Meets Her Soulmates At Faust Studio Deejay Laboratory», elle mélange des tambours tribaux africains avec une rappeuse, du chinois avec un accordéon autrichien, de la basse dubstep lourde avec des cris d’animaux, des chants breakcore avec du postpunk, de la minimale techno avec de l’acid. Offrant aux auditeurs un véritable voyage sonore, elle a déjà enchanté le public de Londres, Berlin, Vienne, New York, Bruxelles et Paris. site de l’artiste — Ninos du Brasil (Italie) Syracuse (France) Ninos Du Brasil, c’est un projet fou qui commence par une blague : faire de la noise avec des percussions brésiliennes et jouer, jouer sans s’arrêter. Rare sur scène, le duo italien électrise à chacune de ses apparitions, avec des lives endiablés à michemin entre transe païenne, techno old school, parades carnavalesques et énergie punk. Conduit par Nico Vascellari, artiste et performer de renommée mondiale, les Ninos sont autant à leur aise dans un squat punk que dans une biennale d’art contemporain. Mariant percussions hypnotiques batucada et beats électroniques, leur musique vaudou teintée d’influences exotiques et de magie noire, déclenche une fièvre tropicale et invite à une danse incantatoire. Après leur passage aux Nuits sonores et à Villette Sonique, un single déjà culte chez Ultra Eczema, 2 albums mémorables chez Hospital Productions, ils sortiront un EP cet autonome chez DFA, dénicheur de talents freak. voir une vidéo Syracuse convoque, depuis maintenant quelques années, l’été sans fin au travers de sorties impeccables sur le label parisien Antinote. Si en disque, Syracuse caresse jusqu’à présent la pop psyché ou flirte avec la bossa, en live, Antoine et Isa libèrent généreusement une énergie sexuelle et groove derrière leurs set up analogiques. Une 808 qui cogne, une SH-101 acide, des synthés en veux-tu en voilà et des chants d’amours sont les éléments redoutables de leurs show moite et intense. Avec une musique synthétique empreinte d’embruns psychédéliques et de sonorités cosmiques et rétro futuristes, le duo parisien s’affirme sur scène comme une expérience live de haute volée, convoquant les danseurs à un voyage cinématique et hallucinogène dont ils reviennent le sourire aux lèvres et la sueur au front. voir une vidéo — — - atelier Fablab Pau (France) R.mess - brunch, récits & envols de drones Fablab Pau – R.mess Edwin van Ruymbek - Bionic Bird Club de colombophilie - pigeon voyageur Fablab Pau a comme moteur le bidouillage tout azimut et le partage. Ici aucun expert, juste un groupe de curieux, de tous horizons, avides de découvertes et de réalisations collectives. Durant le temps du festival, Fablab Pau organise des ateliers autour de la construction d’un drone open source nommé R.mess et construit en partant de zéro. Ceux-ci aborderont différentes phases de l’élaboration ainsi que de l’usage d’appareils volants (d’un simple dirigeable à un véritable aéronef télécommandé) : – atelier « télécomunication », fabrication d’un petit récepteur radio fm – atelier programmation, la pratique du code appliqué à l’aide d’outils type Arduino ou Raspberry Pi – présentation et test d’interfaces tangibles « alternatives », comme par exemple le contrôle d’un avatar virtuel avec des fleurs – atelier fabrication numérique, autour d’outils des fablab (machine à commande numérique). site du Fablab — Présentation par Fablab Pau du drone fabriqué sur les 4 jours du festival. Nous ferons également voler le Bionic Bird en présence de son concepteur, Edwin van Ruymbeke, ainsi qu’un pigeon voyageur entraîné par le club de colombophilie de Pau. site de Bionic Bird — artistes & invités Photographe, réalisatrice et artiste plasticienne née à Paris en 1985, Dorothée Smith intègre, après l’obtention d’un Master de philosophie à la Sorbonne et du diplôme de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, le Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains où elle réalise des installations transdisciplinaires dans lesquelles s’entremêlent vidéo, sculpture, bio-art et nouvelles technologies. Son travail peut être considéré comme une observation de constructions, destructions, déplacements et transformations de l’identité. Elle est régulièrement exposée en France et en Europe au sein de centres d’art, de festivals de photographie et de cinéma (Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Photo Phnom Penh au Cambodge, Biennale de Daegu en Corée du Sud, etc.) et a publié aux Editions Filigranes l’ouvrage Löyly en 2013. Elle fonde et dirige le collectif L’Évadée en 2009, et intègre en tant qu’artiste vidéo le projet Zerkalo en 2011. Son travail est représenté par la Galerie des Filles du Calvaire à Paris. Site de l’artiste — Dinah Bird vit et travaille à Paris, artiste sonore et radio qui réalise des installations, bandes-son, programmes radio et publications audio. Récemment, elle réalise une commande pour le Dakar Morning Birds, une installation radio qui transpose les sons de l’aube sénégalaise dans les jardins citadins du nord de Paris et de l’est de Berlin. Elle a reçu le prestigieux Prix Luc Ferrari, avec le projet radio Topographies Nocturnes. Elle réalise son premier vinyle chez Gruenrekorder, intitulé A Box of 78s. Les différentes œuvres de Dinah Bird ont été jouées sur la BBC Radio, l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture, Résonance FM et Kunst Radio. Sa pièce Radia networkan a été présentée au Radio festivals dans plus de 20 pays à travers le monde. Elle a donné des performances au Centre Pompidou et au Palais de Tokyo. Elle travaille actuellement pour le Musée d’Art Moderne de Paris autour d’ateliers sonores en lien avec les collections. Site de l’artiste Jean-Philippe Renoult est artiste sonore et auteur. Quinze années durant, il travaille en tant que producteur radio à France Culture. Son travail a été influencé par l’avant-garde du XXème siècle, les «turntablists» et par les DJs des années 80 jusqu’à nos jours. Dans ses compositions, il mélange électronique, enregistrements vocaux et sonorités d’univers différents. Récemment, il réalise Pourtant Tout Simple, une œuvre sous le commissariat du GRM (Groupe de Recherches Musicales) pour le 10ème anniversaire de la mort de Pierre Schaeffer ; et I could never make that Music Again pour le Radiodays festival (Subrosa - 2007). Il a proposé le cycle de conférences Entendre et Voir au Centre Pompidou. Auteur de Sound Drop une série en cours d’audiowalks en Europe, il a co-écrit Songs of the Brewery, une installation sonore conçue en collaboration avec Art Trail et Cork - Capitale européenne de la Culture 2005. Jean-Philippe Renoult enseigne l’art radiophonique à l’Université de la Sorbonne à Paris. Il est l’auteur de Global Techno, L’authentique histoire de la musique électronique, avec Jean-Yves Leloup, Ariel Kirou et Pierre-Emmanuel Rastouin - Édition Scali, 2007. Site de l’artiste — Natalie Jeremijenko (née en 1966) est artiste et ingénieure. Elle a mené des études en biochimie, physique, neurosciences et mécanique de précision. Elle est un membre actif du mouvement net.art, et son travail explore principalement l’interface entre la société, l’environnement et la technologie. Elle est actuellement professeur agrégé à l’Université de New York dans le département des arts visuels. À la fin des années 90, elle réunit des ingénieurs et des artistes au sein du collectif Bureau of Inverse Technology et publie un catalogue de dispositifs et de stratégies pour l’engagement politique et l’action directe, décrit par le Magazine Wired comme « le DRAPA de la dissidence ». Pendant 10 ans et pour chacun des 11 projets développés, le collectif propose des kits de fabrication open source pour l’internaute et utilise les possibilités électroniques et informatiques existantes dans les années 90 (capteurs, micro-caméra, systèmes de transmission radio, etc). Inventant des machines-objets capables d’être fabriquées par tous, le Bureau of Inverse Technology détourne les projets industriels et nous invite à intervenir dans cette société des technologies de l’information. Elle s’investit par la suite dans le champ du clonage et de la vie artificielle avec le projet Biotech Hobbyist, une série de kits pour faire des expériences bio-technologiques dans son garage. Son travail a été présenté à la Tate Gallery Cream 2, à la Biennale de Whitney ou au Musée MASS MoCA. Ses œuvres ont été présentées au Festival International du Film de Rotterdam, au musée Guggenheim de New-York, au musée für Moderner Kunst fr Francfort, à la LUX Gallery de Londres, à la Documenta à Cassel, etc. Site de l’artiste Site du collectif Bureau of Inverse Technology dédiée aux formes géométriques. À partir de 1966, il travaille dans des carrières, des lacs et des bassins industriels. Il débute la célèbre série “Non-Sites” en 1968. Au cours de la même année, il publie un essai intitulé The Sedimentation of the Mind : Earth Project. L’année suivante, il écrit le manifeste Aerial Art, texte qui l’inscrit comme l’un des théoriciens du Land Art. Ses œuvres monumentales, appelées « Earthworks » dont les plus connues sont Spiral Jetty (1970) ou encore Spiral Hill (1971) sont des symboles du Land Art. Au cœur de son travail, une réflexion sur l’urbanisation massive américaine, la dislocation et le décentrement. Sa démarche a eu une influence importante sur les artistes de sa génération et ceux d’aujourd’hui. Site de l’artiste — Fabio Gramazio (1970, Langenthal, Suisse) et Matthias Kohler (1968, Uster, Suisse) sont des artistes pluridisciplinaires dont les centres — d’intérêts couvrent les champs du design numérique, de la robotique et des matériaux Kate Rich est une artiste australienne qui vit innovants. Ils se rencontrent en 1990 au Swiss actuellement à Bristol. Elle pratique l’art sonore Federal Institute of Technology (ETH Zurich) où ils et vidéo. Dans les années 1990 elle co-fonde le enseignent après avoir obtenu leur diplôme Bureau of Inverse Technology en tant qu’artiste en1996. Ils fondent en 2000, le cabinet ingénieur au côté de Natalie Jeremijenko. Son d’architecture Gramazio & Kohler et reçoivent de travail au sein de ce collectif a été présenté en nombreux prix (Swiss Art Award, le Global Holcim 1997 à la Biennale de Withney. Depuis 2003, elle Innovation Prize, Acadia Award for Emerging s’intéresse aux système économiques et Digital Practice) notamment pour le Pavillon sWISH à l’Exposition Nationale de Suisse politiques alimentaires et développe un projet Expo.02 ou encore la Maison Privée à Riedikon. d’épicerie alternative sur les réseaux sociaux, régulièrement présenté dans des centres d’art Gramazio et Kholer ont également fondé le internationaux. Elle a collaboré avec Kayle premier laboratoire robotique architectural Brandon et le FoAM, réseau de laboratoire mondial à l’Institut Fédéral de Technologie de européen. En 2007, elle remporte le prix du Suisse ETH Zurich : ils font l’acquisition d’un Netart.org à Machida au Japon. robot d’industrie capable d’exécuter un très Site d’un projet de l’artiste grand nombre de tâches et engagent ainsi une Site d’un autre projet nouvelle étape dans l’évolution de l’architecture dite non standard. Plus tard, la recherche autour des « murs de briques » modulaires assemblés — par un bras robotique industriel, aboutit en 2006 à la réalisation des façades d’un établissement Robert Smithson est un artiste majeur du mouvement du Land Art. Il étudie la peinture et le viticole de pointe (Gantenbein Winery, Fläsch). Visant toutes les échelles, depuis le prototype 1:1 dessin à New-York et obtient une bourse de l’Art jusqu’à la tour d’habitation, Gramazio & Kohler Students League. Après l’obtention de son diplôme, il s’inscrit à la Brooklyn Museum School. franchissent en 2011 une nouvelle étape dans l’automatisation de la construction en mettant au Il oriente ses œuvres vers la peinture, puis se point avec l’ingénieur Raffaello D’Andrea consacre ensuite uniquement à la sculpture l’usage de robots aériens (Flight Assembled Architecture), ouvrant de nouveaux territoires à l’expérimentation architecturale. Leur travail, publié dans un grand nombre de revues spécialisées, s’expose régulièrement comme la Biennale de l’architecture à Venise, la Gallerie Storefront pour Art et Architecture de New-York. Il fait l’objet d’une acquisition publique par le FRAC d’Orléans. Notons la publication de deux ouvrages : Digital materiality in architecture, (Gramazio), Lars Muller Publishers, 2008 et Flight Assembled Architecture, (Gramazio & Kohler et Raffaello D’andrea), Hyx, 2013 Site du collectif abords de notre réseau Internet. Diplômé de l’Université de Californie, Berkeley et Tisch School of the Arts, Begley obtient un poste à l’Intercept (plateforme en ligne ayant publié les rapports Snowden) aux côtés des journalistes Jeremy Scahill, Glenn Greenwald et Laura Poitras. Site de l’artiste — Architecte, Laura Mannelli se passionne pour toutes les perceptions et concepts qu’endosse la notion d’espace. Avec l’émergence des cultures numériques, très vite, elle développe une approche pluridisciplinaire pour expérimenter — des architectures atopiques entre espace réel et virtuel. Pour étudier et mesurer les enjeux des Josh Begley semble utiliser le scraping des technologies de l’information et de la données publiques comme moteur d’écriture. communication, elle co-fonde en 2008, Human C’est-à-dire que littéralement, il gratte les Atopic Space, en collaboration avec Frederick sources. Son territoire d’inspiration est celui des Thompson, où elle met en œuvre des projets bases de données de surveillance, il scrute les allant d’installations numériques à élaborations activités militaires des États-Unis. Son atelier est de scénographies digitales au design le web et lorsqu’il s’attaque à ces données d’événements. sensibles, il transforme la nature des relations « Je ne cesse de remettre en question l’essence que nous pouvons avoir avec l’information. Josh même de l’architecture. Est-elle la science de Begley détourne les scripts et repositionne l’espace ? Si elle l’est, pourquoi arrêter le l’information dans un écrin de zéro et de un. Pour concept d’un espace d’architecture à cette son projet Prison Map, présenté en 2014 au New démarcation physique et technique de la Museum of Contemporary Art de New York, matière. L’espace d’architecture n’est pas l’artiste recense les coordonnées GPS de chaque seulement ce qui est limité dans le plan. Les centre de détention américain et les introduit espaces imaginaires ou artificiels, et surtout dans l’application Google Maps qu’il détourne ceux introduis par Internet sont autant d’espace informatiquement. 5300 images satellites de vie que l’homme s’approprie. S’ils ne sont pas écrivent cette autre réalité, 1 personne sur 100 incarnés dans la matière, ils en bouleversent nos est en prison, la population carcérale a modes de vie, ainsi que les perceptions spatiales augmenté de 500% en 30 années. Cette qui en découlent ». L.M Area revue)s( n°19 cartographie rend visible le monumentalisme Féminin pluriel des bâtiments isolés dans les plus lointains Site de l’artiste déserts et zones rurales inhabitées. Profiling Is est la série des images des résidences et — entreprises privées que la police de New York met sous surveillance. Ailleurs, Kickstriker est un Frederick Thompson est artiste, concepteur et site satirique, un hoax, qui dénonce les designer d’espaces immersifs partagés au sein associations utilisant les plateformes de du Web 3D. Après sa formation à l’École financement participatif pour réunir des dons Supérieure de Pub, il s’oriente rapidement vers la autour de causes visant à rétablir la justice par création multimédia. En 2007, il collabore avec un geste citoyen, comme l’expérience du groupe l’agence Elegangz dans la création d’outils de Invisible Children appelant à combattre contre communication et La Cantine dans la création de Kony. Josh Begley s’attaque aux questions workshop sur l’usage et l’avenir des platesrelatives à la liberté d’expression numérique, formes virtuelles. Un an plus tard, il co-fonde avec Laura Mannelli l’association réalisant chaque geste minutieusement aux Human Atopic Space. Ils développent ensemble le projet Mélusine, installation présentée lors du Festival Reality, de la Nuit Blanche ou encore au Palais de Tokyo. Sa pièce Away from keyboard a été présentée à l’occasion de la deuxième édition de l’Atopic Festival au Casino du Luxembourg. En parallèle, il organise régulièrement des ateliers et des workshop sur les machinimas et les environnements 3D (Espace Gantner, Saint-Médard-en-Jalles, Cité des Sciences, etc.). Site de l’artiste des identités et projettent les personnes rencontrées dans une situation remémorée ou fantasmée. L’image dont la physicalité est parfois proche de l’objet, naît de ces performances collectives. Au gré des formes multiples que prennent ses travaux, la question du statut de l’image et de son pouvoir de représentation, est toujours sous-jacente. Site de l’artiste — Mária Júdová est une artiste slovaque pluridisciplinaire. Diplômée d’une licence en Média numérique à l’Académie des Arts, stagiaire à l’École de recherche graphique en Belgique puis Christine Webster est une artiste sonore au CIANT (International Centre for Art an New Allemande. Elle débute dans le graphisme et le design, puis évolue à la fin des années 80 vers la Technologies), elle effectue actuellement un master au FAMU (Centre pour études audiovipratique de l’électro-acoustique et de la suelles de Prague). Ses recherches portent sur la composition. Formée auprès de Jean Schwarz, elle travaille alors en temps qu’ingénieur en post- “danse-tech”, danse assistée et augmentée par l’utilisation de bio-capteurs. Dernièrement, elle a production sonore pour l’audiovisuel. En Freelance depuis 2003, elle développe un travail participé au Dutch Electronic Festival de Rotterd’auteur pour des productions indépendantes de dam, au festival Cinedans à Amsterdam et au Creative coding lab de Berlin. films comme Lardux Film, Images Terminal et Site de l’artiste Folimage. Collaboratrice de France Musique, elle développe des projets de livres audio et participe — à plusieurs créations de l’Orchestre Radio France. En 2006, elle découvre Second Life et Andrej Boleslavský est un artiste indépendant travaille pour Community Chess, une entreprise dans les domaines de l’art des nouveaux médias, française de marketing dans le monde virtuel. du design interactif, de l’informatique physique et Depuis 2013, elle est artiste associée en l’impression 3D. Ses projets démontre une fascirecherches à l’ENSAD-LAB EN-ER Paris. Aux nation pour le croisement entre nature et côtés de la musique et de la recherche, elle technologie. Il développe de nombreuses instalenseigne le design sonore et la musique lations interactives et a donné des conférences à expérimentale. Site de l’artiste propos de logiciels open source, de programmations et plates-formes WWW, ainsi que d’Arduino. — Dernièrement, il a exposé au Festival Signal de Prague, au 3D Print show à New-York et au WRO festival à Wroclaw. Il collabore également avec Dans la démarche artistique d’Elsa Mazeau, d’autres artistes tchèques et étrangers, en l’espace public, l’architecture deviennent le lieu offrant des solutions technologiques déroud’une enquête au sein de laquelle les réponses croisent différentes manières d’habiter et partici- tantes. Site de l’artiste pent à re-penser la construction d’un territoire par la pratique. Elle travaille avec les habitants là — où les habitations témoignent des vies successives, révèlent un espace social différent des stéréotypes qui lui sont associés. Partant des mots, des gestes des habitants, elle réalise des mises en scène photographiques et filmiques qui provoquent des décalages, dévoilent la mobilité — Danseuse et vidéaste, Maëlla-Mickaëlle M. a exercé le patinage à haut niveau et se livre ici à un duo chorégraphique sur patin à roulette avec un drone. Site de l’artiste — Depuis 2003, Hortense Gauthier développe un travail poétique intermédia en explorant les différentes matérialités de l’écriture (sonores, visuelles, plastiques, numériques, corporelles), ainsi que des créations numériques (performances, installations, videos, concerts) sous le nom de HP Process (avec Philippe Boisnard). Ils développent ensemble le concept de « poésie action numérique ». Dans ses explorations poétiques, elle interroge les différentes formes de discours et de langues qui nous traversent, qu’elles soient médiatiques, politiques, publicitaires, et tente de créer une poésie transgenre, qui détourne les codes et les catégories établies, et dépassent les opposition entre l’individu et le collectif, le subjectif et l’objectif … Elle développe aussi une pratique d’art action, essentiellement dans l’espace public, ou en relation avec des espaces géographiques singuliers. Elle a a fait de nombreuses interventions en France et à l’étranger, aussi bien dans des festivals, que des centres d’art, musées, galeries, théâtre, églises, rues, établissements scolaires (Brésil, Japon, Canada, Tunisie, Pologne, Italie, Espagne, Suisse, Suède …). Depuis 2009, elle a crée et dirige avec Philippe Boisnard, DATABAZ , un centre d’art intermédia autour de la littérature et des arts numériques à Angoulême (France). Elle envisage cette pratique comme une écriture faisant partie intégrante de sa démarche créatrice. Site de l'artiste — Philippe Di Folco est un écrivain, enseignant et scénariste de long-métrage, né en 1964 à Choisy-le-Roi. Ancien élève du CRAL(EHESS), il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages (romans, essais, biographies, dictionnaires et poésie) et contribue à un certain nombre de revues scientifiques et littéraires. Page Wikipédia de l’auteur — Ancienne journaliste à Libération Marie Lechner observe depuis quinze ans l’art et les cultures numériques. Elle a proposé en 2012 un cycle de conférences à la Gaîté Lyrique consacré au folklore du web et réalisé avec Cédric Scandella un Supertalk consacré au « Wi-fi : de l’Antiquité à nos jours ». Elle mène actuellement une recherche à l’école d’art d’Avignon. — Guillaume Bourgois est maître de conférences en études cinématographiques à l’université Stendhal-Grenoble 3. Auteur d’une thèse consacrée aux liens entre les œuvres d’Oliveira et Pessoa, il travaille principalement sur le cinéma portugais, les films de Jean-Luc Godard et le cinéma moderne américain (Welles, Hellman, Coppola). — Olivier Gapenne est Professeur des Universités en Psychologie à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC). Il y dirige l’Ecole doctorale « Sciences pour l’Ingénieur » depuis 2012 et contribue à la valorisation du doctorat au plan national au sein du bureau de l’Association Bernard Grégory. Après avoir été membre de l’équipe de recherche Costech et dirigé le groupe CRED (Cognitive Research and Enaction Design) pendant 7 ans, il a intégré depuis 2014 l’unité CNRS Biomécanique et Bio-ingénierie et est membre du Labex Maitrise des Systèmes de Systèmes Technologiques. Il conduit actuellement deux projets de recherche interdisciplinaires : le premier intitulé « Design d’un environnement d’apprentissage et de production des gestes scripturaux » et le second « Architecture embarquée pour la génération autonome de processus d’apprentissage perceptif ». Sur le fond, son travail scientifique vise au développement du paradigme de l’enaction auquel il a consacré un ouvrage en 2010 avec John Stewart et Ezequiel Di Paolo (Enaction, Cambridge : MIT Press). Depuis janvier 2014, il est rédacteur en chef de la revue Intellectica qui fête ses 30 ans cette année ce qui sera l’occasion pour lui de coordonner un dossier intitulé « Sciences de la cognition : réflexions prospectives ». Revue intellectica Unité CNRS BMBI Labex MS2T UTC — DJ résident chez Radio Campus Pau, Orirol est avec Julien Caussade, fondateur de Créatures Nocturnes « CRNO », une émission de radio consacrée à la musique électronique qui à pour but la diffusion et le partage d’un large éventail de genres musicaux. Ils expérimentent depuis peu l’association d’installations audiovisuelles et de performances musicales. « Le mix est un moyen d’expression de j’affectionne particulièrement car il permet une exploration ainsi qu’une diversité musicale propre à chacun. Mixer, pour moi, c’est avant tout raconter une histoire et décrire l’univers qui me correspond » O. — FabLab Pau est un «LABoratoire de FABrication» associatif. Le FabLab est accessible à toute personne quelque soit son niveau de connaissance et ses moyens (son accès est gratuit). Des outils sont mis à disposition afin de réaliser ses projets. Fab-lab Pau constitue à la fois un espace de rencontre et de création collaborative. Site du collectif — l’association accès)s( cultures électroniques accès)s( est une association loi 1901 dont l’action est de promouvoir la création contemporaine liée aux cultures électroniques et aux questions qu’elle soulève. accès)s( souhaite rappeler la notion d’accessibilité des pratiques culturelles et artistiques que l’association a voulu centrale dès les débuts de son activité. accès)s( explore, expérimente et rend compte de démarches artistiques qui font preuve d’acuité face au monde contemporain, à travers les manifestations qu’elle engage, les artistes qu’elle soutient et les rencontres qu’elle offre aux populations. Le projet accès)s( se décline tout au long de l’année : plusieurs événements sont proposés de janvier à juin, tandis que le festival accès)s( se tient chaque année en automne et investit la ville et son agglomération pendant plusieurs jours. Le projet se déploie à travers un programme d’expositions, de concerts et de spectacles, de projections, de rencontres, de conférences et d’ateliers, dédié à des pratiques, des artistes et des penseurs les plus significatifs aujourd’hui, provenant de différents pays et issus de toutes disciplines. Depuis son origine, l’association considère les cultures électroniques non pas ex nihilo mais en rapport avec une histoire, culturelle et artistique. Elles font plus que jamais partie de notre quotidien, modifiant nos comportements et notre environnement. En ce sens, elles font culture. Au delà d’une approche purement technique, accès)s( privilégie les démarches artistiques qui interrogent les effets de la généralisation des technologies sur nos cultures et nos sociétés. L’approche culturelle de la création électronique, fil conducteur du projet d’accès)s(, induit une mise en perspective historique. www.acces-s.org )( le festival Initié en 2000, le festival accès)s( cultures électroniques est un événement unique en Aquitaine, qui se tient tous les automnes à Pau. Il est porté par l’association éponyme, dont l’objectif est de présenter des projets et des œuvres d’art électronique et numérique, dans le champ des arts plastiques, de la vidéo, du cinéma, du design, de la musique et du spectacle vivant. Au delà, cette manifestation interroge les effets de la révolution technologique sur nos cultures et nos sociétés. Privilégiant une approche artistique, culturelle et anthropologique, accès)s( propose en partage les enjeux du monde de demain, au travers d’un programme de conférences, de journées d’études, d’ateliers et d’éditions. Conçue par des programmateurs invités, le festival réunit à la fois des artistes internationaux, français et locaux, et propose au grand public une programmation d’envergure européenne originale et diversifiée. Relayée par la presse et les médias nationaux, elle est soutenue par un réseau de partenaires croisant les mondes de l’art, de la recherche et de l’enseignement. accès)s( est membre du Réseau International RAN dédié à l’art numérique. commissaire invitée Agnès de Cayeux Agnès de Cayeux, auteur et plasticienne web, regarde le territoire de l’Internet depuis près d’une quinzaine d’années, développant une recherche sur les relations à distance et les interactions réseau. Elle gravite autour du théâtre (elle accompagne le metteur en scène Jean-François Peyret) imaginant des extensions online de ses spectacles et des workshop avec les arts décoratifs de Strasbourg, les Beaux-Arts de Mulhouse et de Nancy ou l’Institut d’Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle, autour de la question plateau/réseau. Ainsi, elle a œuvré à la mise en place d’une scène du réseau au théâtre Paris-Villette (une idée utopique de passerelle entre scène physique du théâtre et scène virtuelle du Net). En parallèle, son travail de création nous plonge dans les méandres du Net pour tracer, traquer nos comportements, parler de l’intime et montrer l’invisible. Elle est à l’origine d’un ouvrage collectif sur Second Life, le monde 3D aux centaines de milliers d’utilisateurs et participe aux rencontres Internet mon amour au Centre Pompidou. Auteur de Chambres érotiques et littéraires produites par Arte et de Alissa figure charnelle et littéraire développée pour le Jeu de Paume, base de données réorganisée des Sex Offenders de Californie pour une collection POPUP du Centre National des Arts Plastiques, elle effectue une résidence au Groenland dans le cadre du programme Hors les Murs de l’Institut Français en quête d’un territoire en voie de disparition d’ici 20 ans, période où l’industrie de l’Internet consommera autant d’énergie que l’humain sur la terre entière aujourd’hui . En 2015 et avec le soutien d’une allocation de recherche du CNAP, elle présente l’installation Greenland-Connect au Centre d’Art de la Panacée à Montpellier. Ces projets sont des essais, et si la fascination partagée par nombre d’entre-nous pour la technologie peut s’y lire, son travail est plus attaché à l’observation et l’apprentissage lent des nouvelles perceptions offertes par la science informatique, qu’aux prouesses et résultats qu’elle peut produire. Agnès de Cayeux est diplômée en Lettres Modernes à la Sorbonne Nouvelle. Elle a suivi plusieurs séminaires au CNRS, laboratoire du spectacle et à l’École du Louvre. Site d’Agnès de Cayeux )( - informations pratiques festival du 15 au 18 octobre 2015 Pau & abattoirs - Billère entrée libre sauf la nuit des 15 ans d’accès)s( - 10/15 € restauration sur place : The Black Cat, jeudi 15 octobre, le soir + brunch offert le dimanche 18 octobre à midi Billère : Le Bel Ordinaire + La Route du Son, les abattoirs, allée Montesquieu Pau : Médiathèque André Labarrère, place Marguerite Laborde Musée des Beaux-arts, rue Mathieu Lalanne librairie l’Escampette, 10 rue des Cordeliers bar Les Sardines, 9 rue Gachet exposition jusqu’au 12 décembre 2015 du mercredi au samedi de 15h à 19h Bel Ordinaire, grande galerie — Billère — visites guidées à 16h les samedis 24 octobre, 7 novembre & 12 décembre — atelier de pratique artistique le 7 novembre à 17h — accueil de groupes sur réservation au 06 37 16 70 91 — inauguration le 15 octobre à 19h - Bel Ordinaire + exposition Un autre point de vue du 6 au 19 novembre 2015 du mercredi au samedi de 15h à 19h Bel Ordinaire, petite galerie - Billère vernissage le 5 novembre 2015 à 19h Le Bel Ordinaire : expositions accèssibles aux personnes à mobilité réduite expositions tout public entrée libre pour venir : - en bus : réseau IDELIS, lignes P7 & P8 arrêt Mairie de Billère - en voiture : Autoroute A64, sortie 10 Pau centre, puis depuis Pau, direction Bayonne (RN 117) et à gauche après la Mairie de Billère, les abattoirs - en train : Pau Gare SNCF - en avion : Aéroport Pau-Pyrénées se loger : Office du Tourisme, place Royale à Pau | 05 59 27 27 08 contact presse — Quitterie Charpentier 06 37 16 70 91 [email protected] — acces-s.org partenaires Communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées | Ville de Billère | Conseil Départemental des Pyrénées Atlantiques | Conseil Régional d’Aquitaine | DRAC Aquitaine — Ministère de la Culture et de la Communication | CNC / DICRéAM | ADAGP Bel Ordinaire — Espace d’art contemporain de la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées | SMAC Ampli | École Supérieure d’Art des Pyrénées | Aéroclub du Béarn | Aéroport Pau-Pyrénées | Médiathèque André Labarrère | Musée des Beaux-arts de Pau | Librairie l’Escampette | Fablab Pau | EISTI | Bar Les Sardines | Radio Campus | Jeu de Paume | Le Fonds Culturel national luxembourgeois | nova | mcd. crédits photos : Traum (vol de nuit Pau & alentours + abattoirs de Billère ) – Crédit : Dorothée Smith A.V.I.O.N. (Les Pyrénées vues du ciel + Tour de contrôle de l’aéroport PauPyrénées) - Crédit : Dinah Bird Bit Plane – Crédit : Kate Rich & Natalie Jeremijenko Composition for a drone - Crédit : Mária Júdová & Andrej Boleslavský Flight Assembled Architecture – Crédit : François Lauginie Spiral Jetty – Crédit : Robert Smithson New-York - Collection Agnès de Cayeux Metadata – Crédit : Apple Apple IIe et sa partie jouée sur Flight Simulator II - Crédit : Agnès de Cayeux Texas Instruments TI99 et sa partie jouée sur Parsec - Crédit : droit réservé Atari 2600 et sa partie jouée sur River Raid - Crédit : droit réservé Pilotwing - Crédit : Agnès de Cayeux Aerofighter Assault - Crédit : Agnès de Cayeux Lylat wars - Crédit : Agnès de Cayeux Empty Room – Crédit : Christine Webster Le regard de la Gorgone – Crédit : Elsa Mazeau Beyond_Bitmaps – Crédit : Laura Mannelli Composition for a drone - Crédit : Mária Júdová & Andrej Boleslavský Poésie du drone -Crédit : Hortense Gauthier La jeune femme, le dôme et le drone - Crédit : Sacha Notey-Pedezert Couverture du MCD #78 - Crédit : Rocco Jean-Philippe Renoult – Crédit : Jean-Philippe Renoult Felix Kubin – Crédit : Christian Deluc Dj Marcelle – Crédit : Nikita Thévoz RKC Ninos du Brasil - Crédit Ninos du Brasil Syracuse - Crédit : Brice Robert R.mess – Crédit : Fablab Pau Pigeon – Crédit : Julius Neubronner