PROGRAMME - Grimaldi FM

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PROGRAMME - Grimaldi FM
PROGRAMME
Dimanche 29 janvier
11h00 & 17h00 > Salle Garnier
Matinées Classiques
Paul Goodwin, direction
Marc Lachat, hautbois
“ Une Idylle”
Richard Wagner
Siegfried Idyll
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour hautbois, K 314
Joseph Haydn
Symphonie n°47 “ Le Palindrome”
Imprimé sur
papier recyclé
Programme susceptible de changements
Afin de ne pas troubler le cours du concert,
merci d’éteindre vos téléphones portables.
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Richard Wagner (1813-1883)
COMPOSITEUR & ŒUVRE
Siegfried-Idyll, Tribschen-Idyll en mi majeur
2
2
Pièce de musique
de chambre écrite
pour l’anniversaire
de sa seconde épouse,
Cosima, en 1870,
après la naissance
de leur fils Siegfried
Dernière exécution
à Monte-Carlo :
11 août 1971
Cour d’Honneur
du Palais Princier
Igor Markevitch,
direction
Nomenclature
orchestrale :
flûte
hautbois
2 clarinettes
basson
2 cors
trompette
cordes
Durée approximative :
18 minutes
« Les œuvres inscrites au programme étant toutes fort connues, il
serait oiseux de ma part d’épiloguer longuement sur celles-ci ; tout
ce que l’on peut dire c’est que les vrais chefs-d’œuvre gagnent
toujours à être réentendus et qu’en matière symphonique l’école
allemande est, pour ainsi dire, sans rivale. […] La seconde partie du
concert était réservée au géant de Bayreuth. Ça a été admirable,
comme toujours. Dès les premiers accords wagnériens, on sent une
patte si puissante, qu’on est comme étreint, et que les autres
orchestrateurs paraissent fades. Si j’étais compositeur de musique,
je ne voudrais pas entendre de Wagner trop souvent, de peur de ne
plus produire… […] Voilà ce que l’on pouvait lire dans le Petit
Monégasque du lundi 24 janvier 1898 sous la plume de son
directeur et critique musical, Alfred Mortier, concernant le
« Troisième Concert International » (1) consacré à l’école
allemande : entre Monte-Carlo et Wagner l’accord majeur était déjà
parfait !
« Je ne puis concevoir l’esprit de la musique résidant ailleurs que
dans l’amour » a écrit Wagner dans cette acceptation si particulière
où se mêlent amour sublimé et sensualité ; mythification et
mystification d’un sentiment transcendé au point de s’anéantir
dans un idéal paroxystique prenant les traits d’une céleste
illumination, dépassement de soi que l’artiste trouve dans la
création. Wagner appelle ainsi la « possibilité qu’à la musique de
tout transformer en esprit et d’associer la chair elle-même aux
fêtes de l’âme. » (2) Cette sacralisation de l’amour profane,
réhabilitation de l’amour chevaleresque, amour courtois des XIVe et
XVe siècles, est la pierre angulaire du Romantisme allemand.
1846 : en pleine élaboration des Maîtres chanteurs de Nuremberg
Wagner, écrasé par la solitude et les difficultés matérielles, frôle le
désespoir. Deux évènements capitaux vont alors modifier le cours
de son existence. Louis II de Bavière lui fait savoir qu’il n’a d’autre
souhait que « l’aider, l’aimer et le servir », qui se traduira par la
construction du théâtre de Bayreuth, rêve et aboutissement de
toute une vie. D’autre part, il fait la connaissance de Cosima von
Bülow (fille de Liszt et épouse du chef d’orchestre, le plus fervent
défenseur de l’œuvre wagnérienne !). Leur passion est immédiate,
ils se jurent un amour éternel et, six ans avant que le divorce ne
soit prononcé (1870), les amants décident de vivre ensemble : c’est
Alice Blot
(1) En 1898, Léon Jehin, chef de l’orchestre de Monte-Carlo instaure une série de concerts
hebdomadaires mettant à l’honneur, tour à tour une école de musique précise : russe,
allemande, française, etc. Donnés le dimanche après-midi, ils prendront le nom de « Concerts
Internationaux ».
(2) « Wagner », Marcel Schneider.
(3) Triebschen, nom du village où Wagner possédait sa maison et où eut lieu la prestation
originale du Siegfried Idyll offert à Cosima, le 25 décembre 1870.
COMPOSITEUR & ŒUVRE
« l’idylle de Triebschen » (3). De cette union libre vont naître trois enfants :
Isolde, Eva et, en 1869, Siegfried. Le mariage ne pourra se faire avant août
1870. Siegfried Idyll est le cadeau de Noël que Wagner offre à Cosima le
jour de son anniversaire, le 25 décembre 1870 : une aubade surprise jouée
par treize musiciens sur les marches de sa villa (Nietzsche est le seul ami
présent). Pour cette partition, composée au cours de l’année 1870, Wagner
utilise le premier mouvement d’un quatuor en mi majeur esquissé en 1864
dont les deux thèmes réapparaîtront dans son opéra Siegfried (1869). A ce
dernier il emprunte quelques motifs et ajoute une berceuse qu’il confie au
hautbois. La première section, assez développée, de Siegfried Idyll
entremêle tous ces éléments dans une atmosphère intime et poétique que
vient rompre un épisode plus pittoresque dominé par le thème triomphal
et conquérant (« Trésor du monde ») que chante Brünnhilde. Interrompu
par d’insistants appels de trompette, ce viril motif va bientôt s’effacer
pour nous laisser entendre, une dernière fois, les tendres élans initiaux.
3
3
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour hautbois et orchestre
en do majeur, K 314
COMPOSITEUR & ŒUVRE
I. Allegro apperto
II. Adagion non troppo
III. Rondo Allegretto
4
4
Composé entre avril
et septembre 1777,
à la demande
du hautbois solo
de Salzbourg
Giuseppe Ferlandis et
créé quelques mois plus
tard à Mannheim
par le hautbois solo
de l’Orchestre,
M. Ramm
Dernière exécution
à Monte-Carlo :
30 janvier 1982
Salle Garnier de l’Opéra
de Monte-Carlo
Jean-Paul Barrellon,
hautbois
Nomenclature
orchestrale :
2 hautbois
2 cors
cordes
Durée approximative :
21 minutes
Nous savons (sans en connaître la cause) que Mozart ne goûtait
guère la sonorité de la flûte et plaçait au-dessus de tous les autres
bois de l’orchestre la clarinette pour laquelle il écrivit l’un de ses
plus beaux concertos, quelques mois avant sa mort, le Concerto
pour clarinette et orchestre en la, K 622 (1791). Quant au hautbois,
la place qu’il lui accorde dans sa trame symphonique suffit à
prouver en quelle considération le compositeur tenait cet
instrument et estimait son exceptionnel pouvoir expressif.
En 1777, Mozart et Leopold prirent une décision qui pour être
secrète n’en fut que plus ferme : Wolfgang devait quitter
Salzbourg et le joug du prince-archevêque Colloredo pour obtenir,
côté père une situation plus lucrative, côté fils, la liberté (enfin) de
composer… Ce départ (non définitif) finira à l’usure par être
accordé, mais au fils seul…qu’accompagnera sa mère. Peut-on
penser que Mozart éprouva alors un double « soulagement » :
échapper à la fois à son « patron » et à son mentor de père ? Que
Freud ne soit encore là ! Nous sommes en octobre et, entre les
pourparlers et les tensions, Wolfgang n’a rien écrit depuis février,
hormis un Concerto pour hautbois qu’il fera jouer à Mannheim en
novembre 1777. Bien que l’existence d’un concerto composé au
cours de l’année 1777 pour le hautboïste de l’orchestre de
Salzbourg, Giuseppe Ferlendis, ait toujours été affirmée, on croyait
le manuscrit perdu, jusqu’au jour où, en 1920, le musicologue
Paumgartner en découvrit les parties séparées au Mozarteum de
Salzbourg… parfaitement identiques à celles du Concerto pour
flûte en ré, K 314 écrit par Mozart, à Mannheim en février 1778 à la
demande d’un amateur hollandais, De Jean (pour lequel il écrivit
également le Concerto en sol, K.313, les Quatuors pour flûte, violon,
alto et violoncelle, K.285 (ré majeur), K.285a (sol majeur) et K.285b
(ut majeur)… Musique alimentaire selon les dires de l’auteur luimême : « Enfin, vous le savez sitôt que je dois écrire sans arrêt pour
un instrument que je ne peux pas souffrir, je deviens
complètement ankylosé (gleich stuff) » (lettre à Leopold, 14 février
1778). Donc, le Concerto pour flûte de Mannheim n’est QUE la
transposition un ton plus haut (d’ut à ré majeur) du Concerto
« Ferlendis ». A plagier, n’est-il pas plus honnête, voire légitime, de
se plagier soi-même ? Ce fut chose faite !
Alice Blot
COMPOSITEUR & ŒUVRE
Ce Concerto pour hautbois d’influence française respire largement l’esprit
galant, même si Mozart sait donner au mouvement lent intermédiaire une
jolie poésie et, quoiqu’un rien « extérieure », une certaine mélancolie. Deux
mouvements rapides encadrent cet Andante ma non troppo, un Allegro
aperto qui ne présente pas de réelles caractéristiques et un Allegro final, à
la forme rondo quelque peu fantaisiste, mais qui s’inscrit nettement dans
la veine de l’ « opera-buffa »… son thème unique n’étant pas sans évoquer
l’air n°12 que chante Blondchen dans L’Enlèvement au Sérail (Singspiel
composé par Mozart en 1782). Dans cette aria Blondine apprend qu’elle
va bientôt sortir de la captivité dans laquelle la retient Sélim Pacha…
espoir d’une liberté annoncée qui rappelle étrangement celui que Mozart
nourrit à l’endroit de Colloredo !
5
5
COMPOSITEUR & ŒUVRE
Joseph Haydn (1732-1809)
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Première exécution
à Monte-Carlo
Nomenclature
orchestrale :
2 hautbois
basson
2 cors
cordes
Dans les années 1771-1772, alors que le Sturm und Drang est à son
apogée, Haydn est en pleine possession de ses moyens. Les
symphonies composées alors se situent parmi les plus avancées et
les plus parfaites de l’époque. Le clavecin a définitivement disparu
de « son » orchestre qui adopte une physionomie plus marquée et
plus compacte, avec mise en valeur des instruments à vent dans un
but essentiellement expressif. La tension de certains mouvements
qu’engendrent chromatismes et modulations s’éloignent des rives
idylliques du XVIIIe siècle pour se rapprocher de Beethoven. Mais,
dès 1773, ayant dépassé et intériorisé ce nouvel échelon stylistique
Haydn retrouve un équilibre que reflète l’ensemble de sa
production.
Le fait d’avoir perpétuellement à sa disposition un orchestre de
premier ordre et d’excellents instrumentistes, avec lesquels il
pouvait répéter ses œuvres avant de leur donner une forme
définitive, fut d’une importance capitale pour la formation
artistique de Haydn : « En tant que chef d’orchestre, je pouvais faire
toutes les tentatives que je voulais, me rendre compte des bons
et mauvais effets et dès lors ajouter, couper, modifier ; isolé du
monde j’étais contraint de faire preuve d’originalité. »
Symphonie n°47 en sol majeur Hob. l:47
“Le Palindrome” (1772)
I.
II.
III.
IV.
Durée approximative :
22 minutes
Allegro
Un poco adagio cantabile
Minuetto a rovescio
Finale : presto assai
Par l’originalité de ses quatre mouvements, elle constitue avec la
symphonie n°42 (1771), la plus importante des symphonies « en
majeur » de cette période (1). Haydn ayant acquis une parfaite
maîtrise de ses moyens techniques n’hésite plus à concrétiser les
idées les plus audacieuses que lui suggère une extraordinaire
fantaisie. Plus développée que la précédente (la N°46 en si majeur),
cette partition, l’une des plus lumineuses de Haydn, « respire » à
pleins poumons, sans une once de retenue ou de contraction.
Allegro - Le mouvement s’ouvre sur un signal de cors en forme de marche
qui sera à la fois thème principal et charpente rythmique des différents
motifs et de leurs métamorphoses. Dès la troisième mesure, répétant leur
motif, les cors se divisent pour faire entendre un savoureux frottement de
secondes, début d’une présentation en imitation qui s’enrichit de toutes
les voix instrumentales avant que ne surgisse le second thème, chant
primesautier en triolets confié aux violons. Le développement est un
modèle de construction polyphonique si magnifiquement élaborée que sa
complexité même disparaît dans un discours aussi fluide que s’il eût été
engendré par la seule Nature. Attendu sur une reprise « normale » de
l’exposition, Haydn déjoue toutes les attentes, et, voulant illustrer un
nouveau mouvement de l’âme, déroule une réexposition en mineur du
thème initial.
Un poco adagio cantabile - Encore dans le désir d’éviter les schémas
traditionnels et dans la tentation de l’expérience insolite, Haydn écrit un
adagio en forme de thème et variations, d’une exceptionnelle, mais divine,
longueur. Les entrées en imitation des différents groupes d’instruments
(suivies par un échange continuel des parties), le traitement rythmique
des trois variations (augmentation progressive des valeurs), l’introduction
de contrechants dans une trame harmonico-rythmique si dense, etc. Il en
découle un jeu d’une habileté prestigieuse (supérieure à celle du
mouvement précédent) qui pourrait devenir un peu lassante si la
dimension musicale et la beauté d’un thème sereinement mélancolique
ne primaient largement.
Minuetto a rovescio - Le menuet se livre également à un jeu contrapuntique
dont la complexité surenchérit encore sur tout ce qui a été, jusqu’alors,
entendu dans cette Symphonie. Ici « le jeu devient magie, l’adresse de la
virtuosité ». Au lieu d’écrire un menuet et un trio bipartite, Haydn compose
pour chacun d’eux une seule partie et indique que « les deux phrases
doivent être jouées à l’envers également »(!). Menuet et trio sont
agrémentés de solos de cors plutôt débonnaires.
Finale : presto assai - Après tant d’artifices cette page impétueuse, dont la
spontanéité et le génie sont indéniablement d’essence mozartienne, est
le digne sommet d’une symphonie qui rejoint les hauteurs de la
« Funèbre » (n°44) et des « Adieux » (n°45). Final d’une inhabituelle ampleur,
surtout en regard du premier mouvement, les contrastes sont marqués
et une soudaine explosion, en mineur, vient s’opposer au thème placide
habité d’un souffle profond. Aucune faiblesse, aucune relâche dans ce
presto dont la splendide évolution vient confirmer de concert un souffle
éminemment mozartien et la redoutable perfection de toute la Symphonie
en sol majeur.
Alice Blot
(1) Il s’agit des symphonies composées durant la période Sturm und Drang (1771-1772) : N° 42,
43, 44, 45, 46, 47, 52, 51 et 65
COMPOSITEUR & ŒUVRE
Cette musique, dans laquelle contrastes sonores et autres jeux de timbres
sont fondamentaux, s’épanche avec ce naturel inhérent à la seule
perfection.
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Paul Goodwin
Paul Goodwin est réputé pour ses interprétations des musiques de toutes
les époques, avec un très vaste répertoire, et un grand intérêt pour la
musique contemporaine. Il aime incorporer un style spécifique dans les
œuvres musicales traditionnelles, en créant une dynamique inhabituelle
dans les programmes. Il est aussi à l’aise en dirigeant Monteverdi que
Maxwell Davies, Purcell et Haendel que Schumann, R. Strauss, Stravinsky
ou Takemitsu.
Il est Directeur artistique et musical du Camel Bach Festival, en Californie.
Paul Goodwin dirige les principaux orchestres européens, tels que le
Philharmonique de la BBC, le Hallé Orchestra, le City of Birmingham, le
Royal National Scottish Orchestra, Helsinki, Stockholm, et aux Etats-Unis
l’Orchestre du Minnesota, le National Symphony Orchestra de
Washington, Seattle Orchestra, Philadelphia, pour n’en citer que quelques
uns. Ses récents succès à l’Opéra, incluent Iphigénie en Tauride au
Komische Oper Berlin, Viol de Lucrèce au Teatro Real de Madrid, et Orlando
au Scottish Opera.
DIRECTION
Il s’est fait remarquer en dirigeant la Passion selon St Matthieu (Bach) dans
une production de Jonathan Miller. Depuis, il partage son temps entre les
productions d’opéras et la direction d’orchestre sur toutes les scènes
internationales.
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Durant 11 ans il a été le chef associé de l’Academy of Ancient Music,
avec laquelle il a effectué de nombreuses tournées ainsi que des
enregistrements de musique chorale du compositeur allemand Schutz,
Zaïde de Mozart et deux CD de musique de John Tavener. Trois de ces CD
ont été récompensés : Grammy (USA) et Gramophone (UK). Il a été le
Principal chef invité de l’English Chamber Orchestra, durant 6 ans,
collaborant avec des artistes tels que : que Kiri Te Kanawa, Joshua Bell,
Maria João Pires, Mstislav Rostropovitch et Magdalena Kozena. Il a
enregistré des CD de Strauss, Hartmann, Haendel ; Riccardo Primo et
Athalia, ainsi qu’un CD unanimement salué d’Elgar Nursery Suite, pour
Harmonia Mundi.
Paul Goodwin consacre aussi une partie de ses activités aux projets
éducatifs et travaille en étroite collaboration avec plusieurs orchestres de
jeunes musiciens (National Youth Orchestra of Netherlands, Britten-Pears
Orchestre, European Community Baroque Orchestra, Royal College of
Music, Royal Academy of Music) et est régulièrement invité à assister au
Concours Reine Elisabeth de Bruxelles.
En 2007 Paul Goodwin a reçu le Haendel Honorary Prize de la ville de Halle,
en récompense de ses services extraordinaires pour promouvoir les
œuvres de Haendel.
Marc Lachat
Né en 1987, Marc Lachat débute le hautbois en Alsace avant d’entrer au
CNR de Paris où il y obtient son prix de hautbois à l’unanimité du jury avec
les félicitations en 2007.
L’année suivante il entre premier nommé au CNSM de Paris dans la classe
de Jacques Tys avec qui il continue d’étudier actuellement.
Il participe à la session de l’année 2007 de l’Orchestre Français des Jeunes
et joue en tant que 1er hautbois sous la direction de Jean-Claude
Casadesus. En 2008 et 2009 il est appelé régulièrement à jouer pour les
émissions musiques au cœur 5 étoiles présentées par Eve Ruggieri ce qui
lui permet d’accompagner des chanteurs tel que : Nathalie Dessay,
Roberto Alagna, Patricia Petitbon, etc.
En 2009 il remporte le Premier Grand Prix à l’unanimité du Festival Musical
d’Automne de Jeunes Interprètes ainsi que le prix de la meilleure
interprétation contemporaine ce qui lui donne la possibilité de se produire
en soliste dans six concertos différents en région parisienne. La même
année il entre co-soliste à l’Orchestre de Tours.
L’été 2009 il participe à l’orchestre de jeunes du Schleswig-Holstein ce qui
lui permet de jouer sous la direction de grand chefs et d’accompagner des
musiciens tel que Lang Lang, Christian Zacharias, Anne-Sophie Mutter…
Suite à cette session il est sélectionné pour jouer le double concerto de
Bach en soliste avec Franck Peter Zimmermann.
HAUTBOIS
Il débute en janvier 2010 en tant que hautbois solo à l’Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo.
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Les grandes dates de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
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Fondé en 1856, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dénommé à sa création “Orchestre du
Nouveau Cercle des Etrangers”, occupe une place de choix dans le monde musical international, ayant
eu le grand privilège d’être dirigé par les plus grands chefs tels que : V. de Sabata, A. Toscanini, R. Strauss,
D. Mitropoulos, B. Walter, C. Kleiber, A. Cluytens, Sir T. Beecham, K. Schuricht, K. Ancerl, L. Bernstein,
Ch. Münch, W. Sawallisch, E. Jochum, L. Stokowski, Sir. J. Barbirolli, P. Klecki, G. Szell, C.-M. Giulini,
R. Kubelik, K. Kondrachine, K. Sanderling, Ch. von Dohnanyi, L. Maazel, Z. Mehta, Sir George Solti,
E.-P. Salonen, G. Prêtre, G. Rojdestvenski, Y. Temirkanov (pour n‘en citer que quelques-uns).
Quant aux Directeurs Musicaux, on relève, notamment, Paul Paray, Igor Markevitch, Lovro von Matacic,
Lawrence Foster, Gianluigi Gelmetti, James DePreist, Marek Janowski et Yakov Kreizberg jusqu’à sa
disparition en mars 2011.
Depuis 1953 l‘Orchestre National de l’Opéra de Monte-Carlo, ou sous sa dénomination actuelle
“Orchestre Philharmonique” (depuis 1980), joue un rôle de premier plan dans la création lyrique,
chorégraphique et symphonique contemporaine.
L’effectif de l’Orchestre, porté à 100 musiciens en 2000, s’inscrit dans une politique d’évolution
artistique qui a permis de présenter d’audacieux programmes, comme l’intégrale des concertos pour
piano de Bartók avec Zoltan Kocsis, “Des Canyons aux Etoiles” d’Olivier Messiaen, “Elektra” de R. Strauss
et “Parsifal” de R. Wagner (en version concert), ainsi que des œuvres de H. Dutilleux, B. Jolas, E. Canat de
Chizy, H.-W. Henze, A. Pärt, K. Penderecki, S. Sciarino, B. A. Zimmermann ; sans oublier les grandes
créations du XXème siècle avec les compositeurs tels que Fauré, Franck, Honegger, Ibert, Lalo, Mascagni,
Massenet, Milhaud, Poulenc, Puccini, Ravel, Rabaud, Satie, et plus près de nous, Ch. Chaynes, M. Constant,
P. Cooper, T. Escaich, M. Landowski, L. Liebermann, B. Lees, L. Maazel, Y. Maresz, M. Mochizuki,
R. Rossellini, A. Sallinen, Ch. Theofanidis, entre autres.
Depuis 1956, l’Orchestre est l’invité de nombreux festivals : Aix-en-Provence, Ankara, Athènes, Bad
Kissingen, Bonn, Dresde, Dublin, Leipzig, Lisbonne, Lyon, Montreux, Orange, Paris, Prague, Rheingau,
Strasbourg, Tunis, Vienne. Il effectue également de nombreuses tournées à l’étranger (Autriche,
Allemagne, Belgique, Corée, Espagne, Etats-Unis, Grande- Bretagne, Italie, Japon, Suisse).
L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo réalise de nombreux enregistrements pour les grands
labels français, dont “Parsifal” de R. Wagner qui a servi de bande sonore pour le film de Sylberberg,
“Pelléas et Mélisande”, de Debussy, dirigés par Armin Jordan, “Pénélope” de Fauré, avec Jessye Norman,
dirigé par Charles Dutoit (Erato) “OEdipe” d’Enesco, dirigé par Lawrence Foster (EMI-France), “Napoléon”
de Honegger dirigé par Marius Constant (Erato), et également avec les plus prestigieux labels étrangers,
tels que la Deutsche Grammophon, Decca, EMI Classics, Philips, enregistrements salués par la presse et
les académies françaises et internationales et couronnés par plusieurs Grand Prix. Sont également parus
deux DVD avec M. Rostropovitch et S. François (EMI Classic Archives).
En décembre 2003, l‘Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, le
Rundfunkchor Berlin et le Mitteldeutscher Rundfunkchor Leipzig ont été réunis sous la direction de
Marek Janowski, pour interpréter le “Requiem” de Berlioz au Dom de Berlin puis au Grimaldi Forum.
Rencontre musicale renouvelée en mars 2007 à l’occasion du 150ème anniversaire de l’Orchestre, avec
l’interprétation des “Gurre-Lieder” de Schönberg, donnés à Monte-Carlo puis à la Philharmonie de Berlin.
Depuis l’automne 2005, la réouverture de la Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo permet à
l’Orchestre de donner des concerts de musique de chambre dans un cadre prestigieux, sous la direction
des chefs les plus en vue, dans des répertoires baroque et classique viennois.
Placé sous la présidence de S.A.R. La Princesse de Hanovre, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
bénéficie du soutien et des encouragements du Prince Albert II. L’Orchestre, l’assurant de toute sa
confiance et de toute son estime, poursuivra dans la voie qui est la sienne : préserver son authenticité
tout en se tournant résolument vers l’avenir, grâce à une politique dynamique qu’encourage le
Gouvernement Princier.
L’automne 2010 a vu lancement du label “OPMC Classics” de l’Orchestre Philharmonique de MonteCarlo. Durant la période d’octobre 2010 à mai 2011, trois disques enregistrés dans le cadre des
célébrations nationales du Centenaire des Ballets Russes sont sortis sous la direction de Yakov
Kreizberg, avec des œuvres de : Stravinsky, Rimsky-Korsakov, Ravel, Debussy, Moussorgsky, Borodine…
Ces différents disques se sont vus décernés de nombreux prix par la presse musicale.
L‘Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien du Gouvernement Princier, de la
Société des Bains de Mer, de la Compagnie Monégasque de Banque (CMB) et de l’Association des Amis
de l’Orchestre.
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Premiers violons
David Lefèvre
Liza Kerob*
Emmanuel Grognet
Kristi Gjezi
Morgan Bodinaud**
ND
Philippe Favergeaud
Danielle Chavannes-Cellario
Nicole Curau-Dupuis
Gabriel Milito
Sorin Turc
Mitchell Huang
Nicolas Delclaud
Zhang Zhang
Isabelle Josso
Thierry Bautz
Milena Legourska
Sibylle Cornaton
Eric Thoreux
Raluca Hood-Marinescu
Zofia Endzelm
* Violon solo du concert
** par intérim
Violoncelles
Thierry Amadi
ND
Seconds violons
Marius Mocanu
Peter Szüts
Camille Ameriguian-Musco
Bertrand Freyssenede
Anastas Waglarov
Frédéric Gheorghiu
Nicolas Slusznis
Alexandre Guerchovitch
Jean-Claude Tassiers
Gian Battista Ermacora
Laetitia Abraham
Katalin Szüts-Lukacs
Jacques Perrone
Administrateur
Conseiller Artistique
Délégué administratif
Régisseur général
Régisseur
Altos
Cyrille Mercier
François Méreaux
Federico Andres Hood
Jacques Stoppani
Jean-Louis Doyen
Pierrette Guimas
Charles Lockie
Valérie Bouthiba-Kunz
Richard Chauvel
Mireille Wojciechowski
Sofia Timofeeva-Sperry
Tristan Dely
ND
Gaëtan Maggio
Florence Riquet
Bruno Posadas
Thomas Ducloy
Patrick Bautz
Florence Leblond
Delphine Perrone
Thibault Leroy
Flûtes
Anne Maugue
Raphaëlle Truchot Barraya
Piccolo
Malcy Gouget
Hautbois
Marc Lachat
Matthieu Bloch
Patrick Pastor
Techniciens de scène
Patrice Bordas
Jean-Marie Pastor
Clarinettes
Marie-B. Barrière-Bilote
Véronique Audard
Tuba
Robert Coutet
Jean-Louis Dedieu
Clarinette basse
Pascal Agogué
Bibliothécaires
Timbales
Julien Bourgeois
Percussions
Christian Siterre
Patrick Mendez
Philippe Bauduin
Harpe
Sophia Steckeler
Yves Rodi
Valérie Boulva
Chargée
de Communication-Presse
Musicologue
Appariteur
Service location
Josépha Gabrielli
Alice Blot
Benjamin Tanguilig
Elisabeth Orrigo
Johannie Eyma
Brigitte Costaglioli
Stéphanie Merrier
Secrétaire-Coordination
des projets scolaires Patricia Moletto-Maggio
Directeur de production
Comptable
Ingénieur du son
Jérémy Thomas
Samuel Tupin
Rémy Labarthe
Gilles Gonneau
Ludovic Milhiet
Chandler Cudlipp
Samantha Raymondis
Trompettes
Matthias Persson
Gérald Rolland
Cor Anglais
Jean-Marc Jourdin
Michel Mugot
Alain Olivetti
Didier Favre
Bertrand Raquet
Laurent Beth
David Pauvert
Trombones
Jean-Yves Monier
ND
Frédéric Vitteaud
Cors
Nicolas Dosa
Patrick Peignier
Fabrice Leidecker
Bassons
Franck Lavogez
Arthur Menrath
Sylvain Charnay
Contrebasson
Frédéric Chasline
Delphine Hueber
Contrebasses
Philippe Juncker
Régisseur technique
Secrétaire de direction
Patrick Barbato
Thierry Vera
Mariana Vouytcheva
Jenny Boulanger
Sylvain Rastoul
Eric Chapelle
Tim Oldham
Sylvain Denis
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L’Association des Amis de l’Orchestre
Membres d’Honneur / Honour Members
M. & Mme Antonio ARCAINI - Mme Monika ASSARAF - Mme Barbara
BEGELSBACHER - Mme Rita CALTAGIRONE - Mme Smadar
EISENBERG - Mme Iolanda HAMEL - Mme Patricia HUSSON - Mme
Lucienne KAZAN - Mme Monique LAFOND VERSCHUEREN - M. &
Mme Patrice PASTOR - Mme Simone PASTOR - Mme Primarosa
ROVELLI - Mme Angela VAN WRIGHT - M. Henri ZIMAND.
Membres Bienfaiteurs / Benefactor Members
M. Kostia H. BELKIN - M. & Mme Robert BROCHU - Mme Frédérique
BRUPBACHER - M. Jean CASTELLINI - Mme Ourania A. CHANDRIS M. & Mme Enrico CHIAVES MARCHESI - M. Joseph DOMBERGER M. Nahum GELBER - Dr Sheila GELBER - Mme Sylviane GERMAIN M. & Mme Rex HARBOUR - M. & Mme Paul JACQUES - M. Zsolt
LAVOTHA - Mme Celina LAFUENTE DE LAVOTHA - Mme Edmond
LECOURT - M. & Mme George Michael LIKIERMAN - Mme Georges
MARCI - M. & Mme Alastair McGUCKIAN - Mme Hermine PALMEROFERRATI - M. & Mme Pedro PORTABELLA - Dr. & Mme Anthony
ROBERTS - M. David RANDALL - M. & Mme Rudolf SCHULZ - M. &
Mme Dieter SPAETHE - M. & Mme Samir TRABOULSI - Mme la
Baronne Mariuccia ZERILLI-MARIMO.
Membres Actifs / Active Members
Mme Eleonora ABREU - Mme Paola ALONZO - Mme Louisette
AZZOAGLIO LEVY-SOUSSAN - M. & Mme Marco BARBARANELLI Mme Paola BASSI GALANTE - M. & Mme Ronald BERGER - Mme Edith
BESINS - M. & Mme Alain BLANC-BRUDE - M. & Mme Giuseppe
BOGLIO - M. & Mme Gérard BONA - M. Philippe BORRO - Mlle
Françoise BOSANO - M. Jean-François BRANLARD - M. & Mme
Edward BRIAN - M. Dominic BUNFORD - Mme Mona BURDETTFISHER - Prof. Dr. Urs V. BURKI - Mme Loni BUTTY - Madame Mireille
CALMES BENAZET - M. & Mme Alberto CAMPIONI - Mme Maria
Beatrice CARNIELLI - M. & Mme Pierre André CARPENTIER - Mme
Michèle CASTELLINI - M. & Mme Alberto CATTARUZZA - Mme
Chrysoula CHANDRI - M. & Mme Maurizio COHEN - M. & Mme
Bortolo COMENSOLI - M. & Mme Gary COUNTRYMAN - M. Mauro
D’ADDETTA - Mme Jane D’AMICO - M. & Mme Riccardo De CARIA M. Erös De BETHLENFALVA - Mme Janine DES CRESSONNIERES M. & Mme André DEGOUEY - M. & Mme Paolo DI NOLA - Mme
Joséphine DIONISOTTI - M. & Mme Alain DORATO - M. & Mme
Lucido DURANTE - Mme Doris EBERLE - M. Peter EDWARDS - Mme
Patricia EISENBEISS - M. & Mme Marcel ELEFANT - Mme Angelika
ENGELMANN - M. Lars H. ERIKSSON - Mme Désirée EUFEMI
CHIAVES - Mme Irène FAGGIONATO - M.& Mme David FAMILIANT Mme Cristina FAVARO - M. & Mme Aviva FELBER - M. Vincent
FERREIRA - Mme Emanuela FERRERI - Mme Ania FIEDLER - Mme
Françoise FISSORE- Mme Lisette FRATESCHI-Mme Beatrice FRESKO Colonel Luc FRINGANT - M. & Mme Norman FRIZZELL- M. & Mme
Marco GAMBAZZI - Me Jean-Charles GARDETTO - M. & Mme Robert
GAZO - Mme Evelyne GENTA - Mme Mathilde GERARD - M. Riccardo
GIRAUDI - M. Luigi GIROLA - Mme Priscilla GRAHAM - Mme Leila
GRETHER - Mme Geneviève GRIFFIN - M. & Mme W. GROOTE - Mme
Giuseppina GUINETTI - M. Alonso HALFFTER - M. & Mme Boaz
HARARI - M. Luc HERPAIN - M. & Mme Guy HEYTENS - M. & Mme
Christopher JERJIAN - M. & Mme Marcel JORDI - Mme Ayöe
KARONIAS - M. Hendrik KLEYN - M. & Mme Peter KÖNIG - M. & Mme
Helge KUBA - Mme Johana LAIK - M. & Mme Donald MANASSE Mme Rosella MANGERUCA - Mme Georges MARCI - Mme Liliane
MARKL - M. Samy MAROUN - M. Michel-A. MARQUET - Dr Roland
MARQUET - Mme Sandra MARTOGLIO - M. & Mme Silvia
MARZOCCO - M. & Mme Albert MAUTNER - M. Renato MAZZOLINI -
M. Patrick MECHOULAM - Mme Narjess MERHEJ - M. & Mme
Piergiorgio MIONI - Mme Giuliana MONESI - M. & Mme Francesco
MORABITO - M. Alexander MUENZEL - Mme Massy NASSER - Mme
Annegret NERI RAISER - Mme Alexandra NEVES MONTEIRO - M. &
Mme Giovanni PANTALONI - Mme Hélène PARIS - M. Arnaud
PASCAL - M. Soren PEDERSEN - M. Christian PHILIPPSEN - Mme
Marie Rose PISSARELLO - Mme Marianna POLIDORI - Mme Carmen
RATTI - Mme Susan REEVES - M. & Mme Franco REPETTO Mme
Sophie REY - Mme Danielle REY- M. & Mme Adriano RIBOLZI M. Michael RIDDER - M.& Mme John ROELKER - M. & Mme André
ROLFO FONTANA - Mme Amelia ROLOVICH - M. John N. ROSE Mme Joan M.ROSIGNOLI - Mme Aline ROUSSET - Mme Irma
SALUZZO - Mme Julie SAN GIORGIO - Mme Yvonne SCHROEDER M. Felipe SEGOVIA-OLMO - M. Reiner SELZ - M. & Mme Patrick
SERBAT - Mme Huguette SERVAES - Mme Victoria SETTEPASSI M. & Mme Niloufar SHERKATI - M. Marc SIBONY - Mme Greta
STOCKHAUSEN - Mme Elvira STRAZZERA - M. & Mme André
SCHWACHTGEN - M. Gabriele TAGI - M. & Mme Giorgio
TARTAGLINO - Mme Violaine TERRIN - Mme Ulla THONBO - Mme
Priscilla TILLMAN - M. Melvin TILLMAN - Comte Galeazzo TONINI
VON MÖRL - Mme Obdulia RUIZ CASADO - M. Rui de SOUSA - M. &
Mme Paolo TEGONI - Mme Maria Grazia TEGONI PRANDELLI - M.
Philippe TOUSSAINT - Mme Laura URSINI CAPONI - Mme Linda
VANCE - M. & Mme Antoine VAN DE BEUQUE - Mme Dominique
VAN NAELTWIJCK - M. Miklos VASARHELYI - M.& Mme Alexander
VIK - Mme Marie-Cécile WASTEELS - M. Andrée WATRIN - Mme
Sylvia WEIL - M. & Mme Joan & Karsten WERNERFELT - M. Robert
ZEHIL - Mme Michèle ZENTNER-NEWDELMAN - Mme Elzbieta
ZIOMEK - Mme Patricia ZOBEL DE AYALA.
Membres Juniors / Junior Members
Mlle Alessandra ARCAINI - M. Amadeo ARCAINI - Mlle Amber
ARCAINI - M. Anthony ARCAINI - M. Alexandre BARBARANELLI - Mlle
Claudia BARBARANELLI - Mlle Jessica BARBARANELLI - M. Andrea
CASTELLINI - Mlle Marina CHALABY - M. Guillaume CHARRET - Mlle
May COHEN - Mlle Sabrina CONDELLO - Mlle Tanya COTON - Mlle
Eloise DORATO - Mlle Chloé DORATO - Mlle Audrey DOSSOU M. Edmond EISENBERG - Mlle Elodie EISENBERG - Mlle Virginia
EUFEMI - M. Benjamin GIBELLI - Mlle Pandora GODFREY - Mlle
Eléonore HAJEK - M. Guillaume HAJEK - M. Davide LEWTON - Mlle
Morgane PONTIS -M. Giovanni TARTAGLINO - M. Luigi
TARTAGLINO - Mlle Emma TERRA M. Roméo TERRA - Mlle Camille
VAN KLAVEREN.
Club Entreprises
T.A. Distribution S.A.M. - Barclays Bank
Crédit Foncier de Monaco - ES-KO S.A.M. Monaco
EFG Bank Monaco - ERI Bancaire Paris
BNP Paribas - ANKOR Bank of Savings
RUSCO Ltd - GALLADANCE
Société Monégasque d’Electricité et du Gaz
Office du Tourisme et du Congrès - Fairmont Monte-Carlo
Société des Bains de Mer - A-K-R-I-S
Arval Service Lease Italia S.P.A - Banca di Roma SPA
Banca Intesa Private Banking SPA
Banque J. Safra - Deutsche Bank SPA
Eutelsat - Guerrino Pivato SPA
NetJets Europe GMBH - UBS Italia SPA
UBS Monaco - Toscana Finanza SPA
Association AOP de Monte-Carlo
12
12
Auditorium Rainier III - tél. : (+377) 93 10 85 34 - (+33) 06 22 96 31 66 - fax : (+377) 93 10 85 54
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