PROGRAMME - Grimaldi FM
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PROGRAMME - Grimaldi FM
PROGRAMME Dimanche 29 janvier 11h00 & 17h00 > Salle Garnier Matinées Classiques Paul Goodwin, direction Marc Lachat, hautbois “ Une Idylle” Richard Wagner Siegfried Idyll Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour hautbois, K 314 Joseph Haydn Symphonie n°47 “ Le Palindrome” Imprimé sur papier recyclé Programme susceptible de changements Afin de ne pas troubler le cours du concert, merci d’éteindre vos téléphones portables. 11 Richard Wagner (1813-1883) COMPOSITEUR & ŒUVRE Siegfried-Idyll, Tribschen-Idyll en mi majeur 2 2 Pièce de musique de chambre écrite pour l’anniversaire de sa seconde épouse, Cosima, en 1870, après la naissance de leur fils Siegfried Dernière exécution à Monte-Carlo : 11 août 1971 Cour d’Honneur du Palais Princier Igor Markevitch, direction Nomenclature orchestrale : flûte hautbois 2 clarinettes basson 2 cors trompette cordes Durée approximative : 18 minutes « Les œuvres inscrites au programme étant toutes fort connues, il serait oiseux de ma part d’épiloguer longuement sur celles-ci ; tout ce que l’on peut dire c’est que les vrais chefs-d’œuvre gagnent toujours à être réentendus et qu’en matière symphonique l’école allemande est, pour ainsi dire, sans rivale. […] La seconde partie du concert était réservée au géant de Bayreuth. Ça a été admirable, comme toujours. Dès les premiers accords wagnériens, on sent une patte si puissante, qu’on est comme étreint, et que les autres orchestrateurs paraissent fades. Si j’étais compositeur de musique, je ne voudrais pas entendre de Wagner trop souvent, de peur de ne plus produire… […] Voilà ce que l’on pouvait lire dans le Petit Monégasque du lundi 24 janvier 1898 sous la plume de son directeur et critique musical, Alfred Mortier, concernant le « Troisième Concert International » (1) consacré à l’école allemande : entre Monte-Carlo et Wagner l’accord majeur était déjà parfait ! « Je ne puis concevoir l’esprit de la musique résidant ailleurs que dans l’amour » a écrit Wagner dans cette acceptation si particulière où se mêlent amour sublimé et sensualité ; mythification et mystification d’un sentiment transcendé au point de s’anéantir dans un idéal paroxystique prenant les traits d’une céleste illumination, dépassement de soi que l’artiste trouve dans la création. Wagner appelle ainsi la « possibilité qu’à la musique de tout transformer en esprit et d’associer la chair elle-même aux fêtes de l’âme. » (2) Cette sacralisation de l’amour profane, réhabilitation de l’amour chevaleresque, amour courtois des XIVe et XVe siècles, est la pierre angulaire du Romantisme allemand. 1846 : en pleine élaboration des Maîtres chanteurs de Nuremberg Wagner, écrasé par la solitude et les difficultés matérielles, frôle le désespoir. Deux évènements capitaux vont alors modifier le cours de son existence. Louis II de Bavière lui fait savoir qu’il n’a d’autre souhait que « l’aider, l’aimer et le servir », qui se traduira par la construction du théâtre de Bayreuth, rêve et aboutissement de toute une vie. D’autre part, il fait la connaissance de Cosima von Bülow (fille de Liszt et épouse du chef d’orchestre, le plus fervent défenseur de l’œuvre wagnérienne !). Leur passion est immédiate, ils se jurent un amour éternel et, six ans avant que le divorce ne soit prononcé (1870), les amants décident de vivre ensemble : c’est Alice Blot (1) En 1898, Léon Jehin, chef de l’orchestre de Monte-Carlo instaure une série de concerts hebdomadaires mettant à l’honneur, tour à tour une école de musique précise : russe, allemande, française, etc. Donnés le dimanche après-midi, ils prendront le nom de « Concerts Internationaux ». (2) « Wagner », Marcel Schneider. (3) Triebschen, nom du village où Wagner possédait sa maison et où eut lieu la prestation originale du Siegfried Idyll offert à Cosima, le 25 décembre 1870. COMPOSITEUR & ŒUVRE « l’idylle de Triebschen » (3). De cette union libre vont naître trois enfants : Isolde, Eva et, en 1869, Siegfried. Le mariage ne pourra se faire avant août 1870. Siegfried Idyll est le cadeau de Noël que Wagner offre à Cosima le jour de son anniversaire, le 25 décembre 1870 : une aubade surprise jouée par treize musiciens sur les marches de sa villa (Nietzsche est le seul ami présent). Pour cette partition, composée au cours de l’année 1870, Wagner utilise le premier mouvement d’un quatuor en mi majeur esquissé en 1864 dont les deux thèmes réapparaîtront dans son opéra Siegfried (1869). A ce dernier il emprunte quelques motifs et ajoute une berceuse qu’il confie au hautbois. La première section, assez développée, de Siegfried Idyll entremêle tous ces éléments dans une atmosphère intime et poétique que vient rompre un épisode plus pittoresque dominé par le thème triomphal et conquérant (« Trésor du monde ») que chante Brünnhilde. Interrompu par d’insistants appels de trompette, ce viril motif va bientôt s’effacer pour nous laisser entendre, une dernière fois, les tendres élans initiaux. 3 3 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Concerto pour hautbois et orchestre en do majeur, K 314 COMPOSITEUR & ŒUVRE I. Allegro apperto II. Adagion non troppo III. Rondo Allegretto 4 4 Composé entre avril et septembre 1777, à la demande du hautbois solo de Salzbourg Giuseppe Ferlandis et créé quelques mois plus tard à Mannheim par le hautbois solo de l’Orchestre, M. Ramm Dernière exécution à Monte-Carlo : 30 janvier 1982 Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo Jean-Paul Barrellon, hautbois Nomenclature orchestrale : 2 hautbois 2 cors cordes Durée approximative : 21 minutes Nous savons (sans en connaître la cause) que Mozart ne goûtait guère la sonorité de la flûte et plaçait au-dessus de tous les autres bois de l’orchestre la clarinette pour laquelle il écrivit l’un de ses plus beaux concertos, quelques mois avant sa mort, le Concerto pour clarinette et orchestre en la, K 622 (1791). Quant au hautbois, la place qu’il lui accorde dans sa trame symphonique suffit à prouver en quelle considération le compositeur tenait cet instrument et estimait son exceptionnel pouvoir expressif. En 1777, Mozart et Leopold prirent une décision qui pour être secrète n’en fut que plus ferme : Wolfgang devait quitter Salzbourg et le joug du prince-archevêque Colloredo pour obtenir, côté père une situation plus lucrative, côté fils, la liberté (enfin) de composer… Ce départ (non définitif) finira à l’usure par être accordé, mais au fils seul…qu’accompagnera sa mère. Peut-on penser que Mozart éprouva alors un double « soulagement » : échapper à la fois à son « patron » et à son mentor de père ? Que Freud ne soit encore là ! Nous sommes en octobre et, entre les pourparlers et les tensions, Wolfgang n’a rien écrit depuis février, hormis un Concerto pour hautbois qu’il fera jouer à Mannheim en novembre 1777. Bien que l’existence d’un concerto composé au cours de l’année 1777 pour le hautboïste de l’orchestre de Salzbourg, Giuseppe Ferlendis, ait toujours été affirmée, on croyait le manuscrit perdu, jusqu’au jour où, en 1920, le musicologue Paumgartner en découvrit les parties séparées au Mozarteum de Salzbourg… parfaitement identiques à celles du Concerto pour flûte en ré, K 314 écrit par Mozart, à Mannheim en février 1778 à la demande d’un amateur hollandais, De Jean (pour lequel il écrivit également le Concerto en sol, K.313, les Quatuors pour flûte, violon, alto et violoncelle, K.285 (ré majeur), K.285a (sol majeur) et K.285b (ut majeur)… Musique alimentaire selon les dires de l’auteur luimême : « Enfin, vous le savez sitôt que je dois écrire sans arrêt pour un instrument que je ne peux pas souffrir, je deviens complètement ankylosé (gleich stuff) » (lettre à Leopold, 14 février 1778). Donc, le Concerto pour flûte de Mannheim n’est QUE la transposition un ton plus haut (d’ut à ré majeur) du Concerto « Ferlendis ». A plagier, n’est-il pas plus honnête, voire légitime, de se plagier soi-même ? Ce fut chose faite ! Alice Blot COMPOSITEUR & ŒUVRE Ce Concerto pour hautbois d’influence française respire largement l’esprit galant, même si Mozart sait donner au mouvement lent intermédiaire une jolie poésie et, quoiqu’un rien « extérieure », une certaine mélancolie. Deux mouvements rapides encadrent cet Andante ma non troppo, un Allegro aperto qui ne présente pas de réelles caractéristiques et un Allegro final, à la forme rondo quelque peu fantaisiste, mais qui s’inscrit nettement dans la veine de l’ « opera-buffa »… son thème unique n’étant pas sans évoquer l’air n°12 que chante Blondchen dans L’Enlèvement au Sérail (Singspiel composé par Mozart en 1782). Dans cette aria Blondine apprend qu’elle va bientôt sortir de la captivité dans laquelle la retient Sélim Pacha… espoir d’une liberté annoncée qui rappelle étrangement celui que Mozart nourrit à l’endroit de Colloredo ! 5 5 COMPOSITEUR & ŒUVRE Joseph Haydn (1732-1809) 6 6 Première exécution à Monte-Carlo Nomenclature orchestrale : 2 hautbois basson 2 cors cordes Dans les années 1771-1772, alors que le Sturm und Drang est à son apogée, Haydn est en pleine possession de ses moyens. Les symphonies composées alors se situent parmi les plus avancées et les plus parfaites de l’époque. Le clavecin a définitivement disparu de « son » orchestre qui adopte une physionomie plus marquée et plus compacte, avec mise en valeur des instruments à vent dans un but essentiellement expressif. La tension de certains mouvements qu’engendrent chromatismes et modulations s’éloignent des rives idylliques du XVIIIe siècle pour se rapprocher de Beethoven. Mais, dès 1773, ayant dépassé et intériorisé ce nouvel échelon stylistique Haydn retrouve un équilibre que reflète l’ensemble de sa production. Le fait d’avoir perpétuellement à sa disposition un orchestre de premier ordre et d’excellents instrumentistes, avec lesquels il pouvait répéter ses œuvres avant de leur donner une forme définitive, fut d’une importance capitale pour la formation artistique de Haydn : « En tant que chef d’orchestre, je pouvais faire toutes les tentatives que je voulais, me rendre compte des bons et mauvais effets et dès lors ajouter, couper, modifier ; isolé du monde j’étais contraint de faire preuve d’originalité. » Symphonie n°47 en sol majeur Hob. l:47 “Le Palindrome” (1772) I. II. III. IV. Durée approximative : 22 minutes Allegro Un poco adagio cantabile Minuetto a rovescio Finale : presto assai Par l’originalité de ses quatre mouvements, elle constitue avec la symphonie n°42 (1771), la plus importante des symphonies « en majeur » de cette période (1). Haydn ayant acquis une parfaite maîtrise de ses moyens techniques n’hésite plus à concrétiser les idées les plus audacieuses que lui suggère une extraordinaire fantaisie. Plus développée que la précédente (la N°46 en si majeur), cette partition, l’une des plus lumineuses de Haydn, « respire » à pleins poumons, sans une once de retenue ou de contraction. Allegro - Le mouvement s’ouvre sur un signal de cors en forme de marche qui sera à la fois thème principal et charpente rythmique des différents motifs et de leurs métamorphoses. Dès la troisième mesure, répétant leur motif, les cors se divisent pour faire entendre un savoureux frottement de secondes, début d’une présentation en imitation qui s’enrichit de toutes les voix instrumentales avant que ne surgisse le second thème, chant primesautier en triolets confié aux violons. Le développement est un modèle de construction polyphonique si magnifiquement élaborée que sa complexité même disparaît dans un discours aussi fluide que s’il eût été engendré par la seule Nature. Attendu sur une reprise « normale » de l’exposition, Haydn déjoue toutes les attentes, et, voulant illustrer un nouveau mouvement de l’âme, déroule une réexposition en mineur du thème initial. Un poco adagio cantabile - Encore dans le désir d’éviter les schémas traditionnels et dans la tentation de l’expérience insolite, Haydn écrit un adagio en forme de thème et variations, d’une exceptionnelle, mais divine, longueur. Les entrées en imitation des différents groupes d’instruments (suivies par un échange continuel des parties), le traitement rythmique des trois variations (augmentation progressive des valeurs), l’introduction de contrechants dans une trame harmonico-rythmique si dense, etc. Il en découle un jeu d’une habileté prestigieuse (supérieure à celle du mouvement précédent) qui pourrait devenir un peu lassante si la dimension musicale et la beauté d’un thème sereinement mélancolique ne primaient largement. Minuetto a rovescio - Le menuet se livre également à un jeu contrapuntique dont la complexité surenchérit encore sur tout ce qui a été, jusqu’alors, entendu dans cette Symphonie. Ici « le jeu devient magie, l’adresse de la virtuosité ». Au lieu d’écrire un menuet et un trio bipartite, Haydn compose pour chacun d’eux une seule partie et indique que « les deux phrases doivent être jouées à l’envers également »(!). Menuet et trio sont agrémentés de solos de cors plutôt débonnaires. Finale : presto assai - Après tant d’artifices cette page impétueuse, dont la spontanéité et le génie sont indéniablement d’essence mozartienne, est le digne sommet d’une symphonie qui rejoint les hauteurs de la « Funèbre » (n°44) et des « Adieux » (n°45). Final d’une inhabituelle ampleur, surtout en regard du premier mouvement, les contrastes sont marqués et une soudaine explosion, en mineur, vient s’opposer au thème placide habité d’un souffle profond. Aucune faiblesse, aucune relâche dans ce presto dont la splendide évolution vient confirmer de concert un souffle éminemment mozartien et la redoutable perfection de toute la Symphonie en sol majeur. Alice Blot (1) Il s’agit des symphonies composées durant la période Sturm und Drang (1771-1772) : N° 42, 43, 44, 45, 46, 47, 52, 51 et 65 COMPOSITEUR & ŒUVRE Cette musique, dans laquelle contrastes sonores et autres jeux de timbres sont fondamentaux, s’épanche avec ce naturel inhérent à la seule perfection. 7 7 Paul Goodwin Paul Goodwin est réputé pour ses interprétations des musiques de toutes les époques, avec un très vaste répertoire, et un grand intérêt pour la musique contemporaine. Il aime incorporer un style spécifique dans les œuvres musicales traditionnelles, en créant une dynamique inhabituelle dans les programmes. Il est aussi à l’aise en dirigeant Monteverdi que Maxwell Davies, Purcell et Haendel que Schumann, R. Strauss, Stravinsky ou Takemitsu. Il est Directeur artistique et musical du Camel Bach Festival, en Californie. Paul Goodwin dirige les principaux orchestres européens, tels que le Philharmonique de la BBC, le Hallé Orchestra, le City of Birmingham, le Royal National Scottish Orchestra, Helsinki, Stockholm, et aux Etats-Unis l’Orchestre du Minnesota, le National Symphony Orchestra de Washington, Seattle Orchestra, Philadelphia, pour n’en citer que quelques uns. Ses récents succès à l’Opéra, incluent Iphigénie en Tauride au Komische Oper Berlin, Viol de Lucrèce au Teatro Real de Madrid, et Orlando au Scottish Opera. DIRECTION Il s’est fait remarquer en dirigeant la Passion selon St Matthieu (Bach) dans une production de Jonathan Miller. Depuis, il partage son temps entre les productions d’opéras et la direction d’orchestre sur toutes les scènes internationales. 8 8 Durant 11 ans il a été le chef associé de l’Academy of Ancient Music, avec laquelle il a effectué de nombreuses tournées ainsi que des enregistrements de musique chorale du compositeur allemand Schutz, Zaïde de Mozart et deux CD de musique de John Tavener. Trois de ces CD ont été récompensés : Grammy (USA) et Gramophone (UK). Il a été le Principal chef invité de l’English Chamber Orchestra, durant 6 ans, collaborant avec des artistes tels que : que Kiri Te Kanawa, Joshua Bell, Maria João Pires, Mstislav Rostropovitch et Magdalena Kozena. Il a enregistré des CD de Strauss, Hartmann, Haendel ; Riccardo Primo et Athalia, ainsi qu’un CD unanimement salué d’Elgar Nursery Suite, pour Harmonia Mundi. Paul Goodwin consacre aussi une partie de ses activités aux projets éducatifs et travaille en étroite collaboration avec plusieurs orchestres de jeunes musiciens (National Youth Orchestra of Netherlands, Britten-Pears Orchestre, European Community Baroque Orchestra, Royal College of Music, Royal Academy of Music) et est régulièrement invité à assister au Concours Reine Elisabeth de Bruxelles. En 2007 Paul Goodwin a reçu le Haendel Honorary Prize de la ville de Halle, en récompense de ses services extraordinaires pour promouvoir les œuvres de Haendel. Marc Lachat Né en 1987, Marc Lachat débute le hautbois en Alsace avant d’entrer au CNR de Paris où il y obtient son prix de hautbois à l’unanimité du jury avec les félicitations en 2007. L’année suivante il entre premier nommé au CNSM de Paris dans la classe de Jacques Tys avec qui il continue d’étudier actuellement. Il participe à la session de l’année 2007 de l’Orchestre Français des Jeunes et joue en tant que 1er hautbois sous la direction de Jean-Claude Casadesus. En 2008 et 2009 il est appelé régulièrement à jouer pour les émissions musiques au cœur 5 étoiles présentées par Eve Ruggieri ce qui lui permet d’accompagner des chanteurs tel que : Nathalie Dessay, Roberto Alagna, Patricia Petitbon, etc. En 2009 il remporte le Premier Grand Prix à l’unanimité du Festival Musical d’Automne de Jeunes Interprètes ainsi que le prix de la meilleure interprétation contemporaine ce qui lui donne la possibilité de se produire en soliste dans six concertos différents en région parisienne. La même année il entre co-soliste à l’Orchestre de Tours. L’été 2009 il participe à l’orchestre de jeunes du Schleswig-Holstein ce qui lui permet de jouer sous la direction de grand chefs et d’accompagner des musiciens tel que Lang Lang, Christian Zacharias, Anne-Sophie Mutter… Suite à cette session il est sélectionné pour jouer le double concerto de Bach en soliste avec Franck Peter Zimmermann. HAUTBOIS Il débute en janvier 2010 en tant que hautbois solo à l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. 9 9 Les grandes dates de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo 10 10 Fondé en 1856, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dénommé à sa création “Orchestre du Nouveau Cercle des Etrangers”, occupe une place de choix dans le monde musical international, ayant eu le grand privilège d’être dirigé par les plus grands chefs tels que : V. de Sabata, A. Toscanini, R. Strauss, D. Mitropoulos, B. Walter, C. Kleiber, A. Cluytens, Sir T. Beecham, K. Schuricht, K. Ancerl, L. Bernstein, Ch. Münch, W. Sawallisch, E. Jochum, L. Stokowski, Sir. J. Barbirolli, P. Klecki, G. Szell, C.-M. Giulini, R. Kubelik, K. Kondrachine, K. Sanderling, Ch. von Dohnanyi, L. Maazel, Z. Mehta, Sir George Solti, E.-P. Salonen, G. Prêtre, G. Rojdestvenski, Y. Temirkanov (pour n‘en citer que quelques-uns). Quant aux Directeurs Musicaux, on relève, notamment, Paul Paray, Igor Markevitch, Lovro von Matacic, Lawrence Foster, Gianluigi Gelmetti, James DePreist, Marek Janowski et Yakov Kreizberg jusqu’à sa disparition en mars 2011. Depuis 1953 l‘Orchestre National de l’Opéra de Monte-Carlo, ou sous sa dénomination actuelle “Orchestre Philharmonique” (depuis 1980), joue un rôle de premier plan dans la création lyrique, chorégraphique et symphonique contemporaine. L’effectif de l’Orchestre, porté à 100 musiciens en 2000, s’inscrit dans une politique d’évolution artistique qui a permis de présenter d’audacieux programmes, comme l’intégrale des concertos pour piano de Bartók avec Zoltan Kocsis, “Des Canyons aux Etoiles” d’Olivier Messiaen, “Elektra” de R. Strauss et “Parsifal” de R. Wagner (en version concert), ainsi que des œuvres de H. Dutilleux, B. Jolas, E. Canat de Chizy, H.-W. Henze, A. Pärt, K. Penderecki, S. Sciarino, B. A. Zimmermann ; sans oublier les grandes créations du XXème siècle avec les compositeurs tels que Fauré, Franck, Honegger, Ibert, Lalo, Mascagni, Massenet, Milhaud, Poulenc, Puccini, Ravel, Rabaud, Satie, et plus près de nous, Ch. Chaynes, M. Constant, P. Cooper, T. Escaich, M. Landowski, L. Liebermann, B. Lees, L. Maazel, Y. Maresz, M. Mochizuki, R. Rossellini, A. Sallinen, Ch. Theofanidis, entre autres. Depuis 1956, l’Orchestre est l’invité de nombreux festivals : Aix-en-Provence, Ankara, Athènes, Bad Kissingen, Bonn, Dresde, Dublin, Leipzig, Lisbonne, Lyon, Montreux, Orange, Paris, Prague, Rheingau, Strasbourg, Tunis, Vienne. Il effectue également de nombreuses tournées à l’étranger (Autriche, Allemagne, Belgique, Corée, Espagne, Etats-Unis, Grande- Bretagne, Italie, Japon, Suisse). L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo réalise de nombreux enregistrements pour les grands labels français, dont “Parsifal” de R. Wagner qui a servi de bande sonore pour le film de Sylberberg, “Pelléas et Mélisande”, de Debussy, dirigés par Armin Jordan, “Pénélope” de Fauré, avec Jessye Norman, dirigé par Charles Dutoit (Erato) “OEdipe” d’Enesco, dirigé par Lawrence Foster (EMI-France), “Napoléon” de Honegger dirigé par Marius Constant (Erato), et également avec les plus prestigieux labels étrangers, tels que la Deutsche Grammophon, Decca, EMI Classics, Philips, enregistrements salués par la presse et les académies françaises et internationales et couronnés par plusieurs Grand Prix. Sont également parus deux DVD avec M. Rostropovitch et S. François (EMI Classic Archives). En décembre 2003, l‘Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, le Rundfunkchor Berlin et le Mitteldeutscher Rundfunkchor Leipzig ont été réunis sous la direction de Marek Janowski, pour interpréter le “Requiem” de Berlioz au Dom de Berlin puis au Grimaldi Forum. Rencontre musicale renouvelée en mars 2007 à l’occasion du 150ème anniversaire de l’Orchestre, avec l’interprétation des “Gurre-Lieder” de Schönberg, donnés à Monte-Carlo puis à la Philharmonie de Berlin. Depuis l’automne 2005, la réouverture de la Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo permet à l’Orchestre de donner des concerts de musique de chambre dans un cadre prestigieux, sous la direction des chefs les plus en vue, dans des répertoires baroque et classique viennois. Placé sous la présidence de S.A.R. La Princesse de Hanovre, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien et des encouragements du Prince Albert II. L’Orchestre, l’assurant de toute sa confiance et de toute son estime, poursuivra dans la voie qui est la sienne : préserver son authenticité tout en se tournant résolument vers l’avenir, grâce à une politique dynamique qu’encourage le Gouvernement Princier. L’automne 2010 a vu lancement du label “OPMC Classics” de l’Orchestre Philharmonique de MonteCarlo. Durant la période d’octobre 2010 à mai 2011, trois disques enregistrés dans le cadre des célébrations nationales du Centenaire des Ballets Russes sont sortis sous la direction de Yakov Kreizberg, avec des œuvres de : Stravinsky, Rimsky-Korsakov, Ravel, Debussy, Moussorgsky, Borodine… Ces différents disques se sont vus décernés de nombreux prix par la presse musicale. L‘Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien du Gouvernement Princier, de la Société des Bains de Mer, de la Compagnie Monégasque de Banque (CMB) et de l’Association des Amis de l’Orchestre. Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo Premiers violons David Lefèvre Liza Kerob* Emmanuel Grognet Kristi Gjezi Morgan Bodinaud** ND Philippe Favergeaud Danielle Chavannes-Cellario Nicole Curau-Dupuis Gabriel Milito Sorin Turc Mitchell Huang Nicolas Delclaud Zhang Zhang Isabelle Josso Thierry Bautz Milena Legourska Sibylle Cornaton Eric Thoreux Raluca Hood-Marinescu Zofia Endzelm * Violon solo du concert ** par intérim Violoncelles Thierry Amadi ND Seconds violons Marius Mocanu Peter Szüts Camille Ameriguian-Musco Bertrand Freyssenede Anastas Waglarov Frédéric Gheorghiu Nicolas Slusznis Alexandre Guerchovitch Jean-Claude Tassiers Gian Battista Ermacora Laetitia Abraham Katalin Szüts-Lukacs Jacques Perrone Administrateur Conseiller Artistique Délégué administratif Régisseur général Régisseur Altos Cyrille Mercier François Méreaux Federico Andres Hood Jacques Stoppani Jean-Louis Doyen Pierrette Guimas Charles Lockie Valérie Bouthiba-Kunz Richard Chauvel Mireille Wojciechowski Sofia Timofeeva-Sperry Tristan Dely ND Gaëtan Maggio Florence Riquet Bruno Posadas Thomas Ducloy Patrick Bautz Florence Leblond Delphine Perrone Thibault Leroy Flûtes Anne Maugue Raphaëlle Truchot Barraya Piccolo Malcy Gouget Hautbois Marc Lachat Matthieu Bloch Patrick Pastor Techniciens de scène Patrice Bordas Jean-Marie Pastor Clarinettes Marie-B. Barrière-Bilote Véronique Audard Tuba Robert Coutet Jean-Louis Dedieu Clarinette basse Pascal Agogué Bibliothécaires Timbales Julien Bourgeois Percussions Christian Siterre Patrick Mendez Philippe Bauduin Harpe Sophia Steckeler Yves Rodi Valérie Boulva Chargée de Communication-Presse Musicologue Appariteur Service location Josépha Gabrielli Alice Blot Benjamin Tanguilig Elisabeth Orrigo Johannie Eyma Brigitte Costaglioli Stéphanie Merrier Secrétaire-Coordination des projets scolaires Patricia Moletto-Maggio Directeur de production Comptable Ingénieur du son Jérémy Thomas Samuel Tupin Rémy Labarthe Gilles Gonneau Ludovic Milhiet Chandler Cudlipp Samantha Raymondis Trompettes Matthias Persson Gérald Rolland Cor Anglais Jean-Marc Jourdin Michel Mugot Alain Olivetti Didier Favre Bertrand Raquet Laurent Beth David Pauvert Trombones Jean-Yves Monier ND Frédéric Vitteaud Cors Nicolas Dosa Patrick Peignier Fabrice Leidecker Bassons Franck Lavogez Arthur Menrath Sylvain Charnay Contrebasson Frédéric Chasline Delphine Hueber Contrebasses Philippe Juncker Régisseur technique Secrétaire de direction Patrick Barbato Thierry Vera Mariana Vouytcheva Jenny Boulanger Sylvain Rastoul Eric Chapelle Tim Oldham Sylvain Denis 11 11 L’Association des Amis de l’Orchestre Membres d’Honneur / Honour Members M. & Mme Antonio ARCAINI - Mme Monika ASSARAF - Mme Barbara BEGELSBACHER - Mme Rita CALTAGIRONE - Mme Smadar EISENBERG - Mme Iolanda HAMEL - Mme Patricia HUSSON - Mme Lucienne KAZAN - Mme Monique LAFOND VERSCHUEREN - M. & Mme Patrice PASTOR - Mme Simone PASTOR - Mme Primarosa ROVELLI - Mme Angela VAN WRIGHT - M. Henri ZIMAND. Membres Bienfaiteurs / Benefactor Members M. Kostia H. BELKIN - M. & Mme Robert BROCHU - Mme Frédérique BRUPBACHER - M. Jean CASTELLINI - Mme Ourania A. CHANDRIS M. & Mme Enrico CHIAVES MARCHESI - M. Joseph DOMBERGER M. Nahum GELBER - Dr Sheila GELBER - Mme Sylviane GERMAIN M. & Mme Rex HARBOUR - M. & Mme Paul JACQUES - M. Zsolt LAVOTHA - Mme Celina LAFUENTE DE LAVOTHA - Mme Edmond LECOURT - M. & Mme George Michael LIKIERMAN - Mme Georges MARCI - M. & Mme Alastair McGUCKIAN - Mme Hermine PALMEROFERRATI - M. & Mme Pedro PORTABELLA - Dr. & Mme Anthony ROBERTS - M. David RANDALL - M. & Mme Rudolf SCHULZ - M. & Mme Dieter SPAETHE - M. & Mme Samir TRABOULSI - Mme la Baronne Mariuccia ZERILLI-MARIMO. Membres Actifs / Active Members Mme Eleonora ABREU - Mme Paola ALONZO - Mme Louisette AZZOAGLIO LEVY-SOUSSAN - M. & Mme Marco BARBARANELLI Mme Paola BASSI GALANTE - M. & Mme Ronald BERGER - Mme Edith BESINS - M. & Mme Alain BLANC-BRUDE - M. & Mme Giuseppe BOGLIO - M. & Mme Gérard BONA - M. Philippe BORRO - Mlle Françoise BOSANO - M. Jean-François BRANLARD - M. & Mme Edward BRIAN - M. Dominic BUNFORD - Mme Mona BURDETTFISHER - Prof. Dr. Urs V. BURKI - Mme Loni BUTTY - Madame Mireille CALMES BENAZET - M. & Mme Alberto CAMPIONI - Mme Maria Beatrice CARNIELLI - M. & Mme Pierre André CARPENTIER - Mme Michèle CASTELLINI - M. & Mme Alberto CATTARUZZA - Mme Chrysoula CHANDRI - M. & Mme Maurizio COHEN - M. & Mme Bortolo COMENSOLI - M. & Mme Gary COUNTRYMAN - M. Mauro D’ADDETTA - Mme Jane D’AMICO - M. & Mme Riccardo De CARIA M. Erös De BETHLENFALVA - Mme Janine DES CRESSONNIERES M. & Mme André DEGOUEY - M. & Mme Paolo DI NOLA - Mme Joséphine DIONISOTTI - M. & Mme Alain DORATO - M. & Mme Lucido DURANTE - Mme Doris EBERLE - M. Peter EDWARDS - Mme Patricia EISENBEISS - M. & Mme Marcel ELEFANT - Mme Angelika ENGELMANN - M. Lars H. ERIKSSON - Mme Désirée EUFEMI CHIAVES - Mme Irène FAGGIONATO - M.& Mme David FAMILIANT Mme Cristina FAVARO - M. & Mme Aviva FELBER - M. Vincent FERREIRA - Mme Emanuela FERRERI - Mme Ania FIEDLER - Mme Françoise FISSORE- Mme Lisette FRATESCHI-Mme Beatrice FRESKO Colonel Luc FRINGANT - M. & Mme Norman FRIZZELL- M. & Mme Marco GAMBAZZI - Me Jean-Charles GARDETTO - M. & Mme Robert GAZO - Mme Evelyne GENTA - Mme Mathilde GERARD - M. Riccardo GIRAUDI - M. Luigi GIROLA - Mme Priscilla GRAHAM - Mme Leila GRETHER - Mme Geneviève GRIFFIN - M. & Mme W. GROOTE - Mme Giuseppina GUINETTI - M. Alonso HALFFTER - M. & Mme Boaz HARARI - M. Luc HERPAIN - M. & Mme Guy HEYTENS - M. & Mme Christopher JERJIAN - M. & Mme Marcel JORDI - Mme Ayöe KARONIAS - M. Hendrik KLEYN - M. & Mme Peter KÖNIG - M. & Mme Helge KUBA - Mme Johana LAIK - M. & Mme Donald MANASSE Mme Rosella MANGERUCA - Mme Georges MARCI - Mme Liliane MARKL - M. Samy MAROUN - M. Michel-A. MARQUET - Dr Roland MARQUET - Mme Sandra MARTOGLIO - M. & Mme Silvia MARZOCCO - M. & Mme Albert MAUTNER - M. Renato MAZZOLINI - M. Patrick MECHOULAM - Mme Narjess MERHEJ - M. & Mme Piergiorgio MIONI - Mme Giuliana MONESI - M. & Mme Francesco MORABITO - M. Alexander MUENZEL - Mme Massy NASSER - Mme Annegret NERI RAISER - Mme Alexandra NEVES MONTEIRO - M. & Mme Giovanni PANTALONI - Mme Hélène PARIS - M. Arnaud PASCAL - M. Soren PEDERSEN - M. Christian PHILIPPSEN - Mme Marie Rose PISSARELLO - Mme Marianna POLIDORI - Mme Carmen RATTI - Mme Susan REEVES - M. & Mme Franco REPETTO Mme Sophie REY - Mme Danielle REY- M. & Mme Adriano RIBOLZI M. Michael RIDDER - M.& Mme John ROELKER - M. & Mme André ROLFO FONTANA - Mme Amelia ROLOVICH - M. John N. ROSE Mme Joan M.ROSIGNOLI - Mme Aline ROUSSET - Mme Irma SALUZZO - Mme Julie SAN GIORGIO - Mme Yvonne SCHROEDER M. Felipe SEGOVIA-OLMO - M. Reiner SELZ - M. & Mme Patrick SERBAT - Mme Huguette SERVAES - Mme Victoria SETTEPASSI M. & Mme Niloufar SHERKATI - M. Marc SIBONY - Mme Greta STOCKHAUSEN - Mme Elvira STRAZZERA - M. & Mme André SCHWACHTGEN - M. Gabriele TAGI - M. & Mme Giorgio TARTAGLINO - Mme Violaine TERRIN - Mme Ulla THONBO - Mme Priscilla TILLMAN - M. Melvin TILLMAN - Comte Galeazzo TONINI VON MÖRL - Mme Obdulia RUIZ CASADO - M. Rui de SOUSA - M. & Mme Paolo TEGONI - Mme Maria Grazia TEGONI PRANDELLI - M. Philippe TOUSSAINT - Mme Laura URSINI CAPONI - Mme Linda VANCE - M. & Mme Antoine VAN DE BEUQUE - Mme Dominique VAN NAELTWIJCK - M. Miklos VASARHELYI - M.& Mme Alexander VIK - Mme Marie-Cécile WASTEELS - M. Andrée WATRIN - Mme Sylvia WEIL - M. & Mme Joan & Karsten WERNERFELT - M. Robert ZEHIL - Mme Michèle ZENTNER-NEWDELMAN - Mme Elzbieta ZIOMEK - Mme Patricia ZOBEL DE AYALA. Membres Juniors / Junior Members Mlle Alessandra ARCAINI - M. Amadeo ARCAINI - Mlle Amber ARCAINI - M. Anthony ARCAINI - M. Alexandre BARBARANELLI - Mlle Claudia BARBARANELLI - Mlle Jessica BARBARANELLI - M. Andrea CASTELLINI - Mlle Marina CHALABY - M. Guillaume CHARRET - Mlle May COHEN - Mlle Sabrina CONDELLO - Mlle Tanya COTON - Mlle Eloise DORATO - Mlle Chloé DORATO - Mlle Audrey DOSSOU M. Edmond EISENBERG - Mlle Elodie EISENBERG - Mlle Virginia EUFEMI - M. Benjamin GIBELLI - Mlle Pandora GODFREY - Mlle Eléonore HAJEK - M. Guillaume HAJEK - M. Davide LEWTON - Mlle Morgane PONTIS -M. Giovanni TARTAGLINO - M. Luigi TARTAGLINO - Mlle Emma TERRA M. Roméo TERRA - Mlle Camille VAN KLAVEREN. Club Entreprises T.A. Distribution S.A.M. - Barclays Bank Crédit Foncier de Monaco - ES-KO S.A.M. Monaco EFG Bank Monaco - ERI Bancaire Paris BNP Paribas - ANKOR Bank of Savings RUSCO Ltd - GALLADANCE Société Monégasque d’Electricité et du Gaz Office du Tourisme et du Congrès - Fairmont Monte-Carlo Société des Bains de Mer - A-K-R-I-S Arval Service Lease Italia S.P.A - Banca di Roma SPA Banca Intesa Private Banking SPA Banque J. Safra - Deutsche Bank SPA Eutelsat - Guerrino Pivato SPA NetJets Europe GMBH - UBS Italia SPA UBS Monaco - Toscana Finanza SPA Association AOP de Monte-Carlo 12 12 Auditorium Rainier III - tél. : (+377) 93 10 85 34 - (+33) 06 22 96 31 66 - fax : (+377) 93 10 85 54 [email protected]