4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes 4
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4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes 4
Stratégies optimales de couverture des garanties planchers sur les contrats en UC Séminaire L² ISFA Lyon – ISA-HEC Lausanne Lyon, le 19 janvier 2009 Oberlain NTEUKAM Frédéric PLANCHET Pierre THEROND SOMMAIRE 1. Introduction 2. Evaluation des engagements 3. Stratégies de couverture 4. Implémentation Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 1. Introduction La future norme IFRS « assurance », comme le projet « solvabilité 2 » imposent l’évaluation des provisions pour des risques réplicables dans une logique de couverture née de la finance de marché. Cette logique s’applique essentiellement à la composante financière des risques portés par les assureurs et les conséquences suivantes : le calcul de la provision s’assimile à la détermination du prix d’une couverture ; une gestion efficiente du risque impose que la provision soit investie et gérée dans un portefeuille de couverture. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 1. Introduction Les risques liés aux garanties planchers sur des UC rentrent dans cette logique. Les garanties plancher en cas de décès sont caractérisées par le fait que l’assuré se voit garantir un versement au moins égale au montant de capital initialement investi, en cas de décès. Concrètement, pour un montant initial investi S0, en cas de décès à la date t le versement est: Max St , S0 D’autres formes de garanties sont possibles : indexées, cliquet, en cas de vie, etc. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 1. Introduction La question du choix de la stratégie de couverture du risque de ces contrats se pose. La couverture en delta neutre est mis en œuvre par Frantz et al. (2003). Certes, elle génère des coûts supplémentaires à l’assureur, mais permet de réduire la volatilité des coûts futurs. D’autres stratégies de couverture sont possibles: Les stratégies par minimisation du risque du contrat; Les stratégies de couverture semi-statique par des options de court terme. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 SOMMAIRE 2. Evaluation de l’engagement 2.1. Evaluation risque neutre 2.2. Juste valeur de l’engagement Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 2. Évaluation de l’engagement 1.1. Évaluation risque neutre Introduit dans l’évaluation l’aversion au risque des agents; Fournit une valeur objective du risque. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 2. Évaluation de l’engagement 1.2. Juste valeur de l’engagement Le calcul de l’engagement se fonde sur 2 observations le flux financier en cas de décès à T de l’assuré se met sous la forme: Max ST , K ST K ST En notant Ki=S0 et St le montant du compte du participant en supposant les décès parfaitement mutualisés le flux associé à la garantie pour un associé d’âge initial x à la période T est: Pr x, T EQ e rT K ST Pr xi , T est la probabilité sous la mesure historique que l’assuré d’âge x décède T année(s) plus tard. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 2. Évaluation de l’engagement 1.2. « Juste » valeur de l’engagement De manière plus formelle, le flux associé à la garantie pour un assuré d’âge x à la souscription et dont la maturité est , vaut: e rTx K STx 1Tx Sous les hypothèses de parfaite mutualisation et d’indépendance entre la mesure historique (P) et la mesure risque neutre (Q), la « juste » valeur de cette engagement est : EP Q e rTx K Pr x, t t STx 1Tx EQ e rt K i Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 St 2. Évaluation de l’engagement 1.2. « Juste » valeur de l’engagement EQ e rt K St est la valeur d’une option d’achat européenne de strike K et de maturité t. La valeur de l’engagement s’écrit comme une combinaison linéaire d’options de strike K et de maturité différente. On peut donc étendre les stratégies usuelles de couverture des options à la garantie décès. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 SOMMAIRE 3. Stratégies de couverture 3.1. Les stratégies en delta neutre 3.2. Les stratégies par minimisation de la variance de l’erreur de couverture 3.3. La stratégie semi-statique à l’aide des options de court terme. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture On cherche à couvrir le risque lié à un portefeuille de N contrats en UC avec garantie décès. La valeur de l’engagement de l’assureur s’écrit: N Pr xi , t i 1t i Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 EQ e rt K i St 3. Stratégies de couverture On a une combinaison linéaire d’options de vente européennes. Dans la situation idéalisée d’un marché parfait et de décès parfaitement mutualisés, il suffit de couvrir parfaitement chacune des options de vente. Toutefois, du fait du caractère discret des réallocations et des frais de transaction, la couverture ne peut être parfaite. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture L’optimalité des stratégies est étudiée à partir de la distribution du coût net L . Le coût net est constitué de : L’engagement de l’assureur ; H la valeur du portefeuille de couverture PT ; H La valeur d’achat du portefeuille de couverture P0 ; Et les frictions F : • Les coûts du au caractère discret des réallocations ; • Les frais de transaction. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture La valeur du coût net s’écrit: L H PT Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 H P0 F 3. Stratégies de couverture 3.1. Stratégies en Delta neutre Ces stratégies consistent à matcher le delta du portefeuille de couverture à celui des engagements. Pour un put de strike K et de maturité n, la composition du portefeuille de couverture constitué du sous-jacent et d’actif sans risque est; P n t , St , K t t St P n t , St , K Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 P n t , St , K St St 3. Stratégies de couverture 3.1. Stratégies en Delta neutre Fréquente recomposition du portefeuille de couverture Coût de recomposition du portefeuille de couverture: t W t t 1 St t t 1e rh Coût de transaction t c C t t 1 St Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 c t t 1e rh 3. Stratégies de couverture 3.1. Stratégies en Delta neutre Recomposition selon l’erreur de couverture Le portefeuille de couverture est modifié si l’erreur de recomposition est supérieure en valeur absolue à un seuil : t W t W Si St rh e 1 t t 1 t t a, alors on modifie le portefeuille de couverture; a, le portefeuille de couverture est Si W t inchangé. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture 3.1. Stratégies en Delta neutre Recomposition selon l’erreur de couverture Cette stratégie réduit la fréquence de recomposition du portefeuille de couverture. Elle est élaborée dans le but de réduire l’impact des frictions sur le coût net. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture 3.2. Stratégies de minimisation de la variance de l’erreur de couverture On cherche le portefeuille de couverture qui minimise la variance de l’erreur résiduel de couverture. L’avantage de la variance est qu’elle fournit une règle linéaire de couverture d’une option. La combinaison de portefeuille de couverture des options est donc optimale. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture 3.2. Stratégies de minimisation de la variance de l’erreur de couverture Couverture statique On construit un portefeuille statique, tel que la variance du coût terminale est minimale. Concrètement, on cherche à minimiser la variance de l’erreur de couverture à la maturité. WT , K ST ST est la composition du portefeuille statique. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture 3.2. Stratégies de minimisation de la variance de l’erreur de couverture Couverture statique La composition optimale du portefeuille statique de couverture est solution du programme: Var WT Min , sc E Q WT Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 0 3. Stratégies de couverture 3.2. Stratégies de minimisation de la variance de l’erreur de couverture Couverture statique La mise en œuvre est effectuée selon les étapes suivantes: Fixer le nombre de simulations N S ; Simuler le sous-jacent; Calculer le pay-off final; La composition du portefeuille statique est obtenue par MCO du pay-off final sur le sous-jacent: K i ST i HT Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 i ST e, i 1,..., N S 3. Stratégies de couverture 3.2. Stratégies de minimisation de la variance de l’erreur de couverture Couverture dynamique Dans ce cas l’erreur de couverture s’ écrit: T WT Cap sd e rs Ss e rT HT 0 Avec Cap le capital initiale nécessaire à la mise en place de la couverture. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture 3.2. Stratégies de minimisation de la variance de l’erreur de couverture Couverture dynamique La composition optimale du portefeuille de couverture est solution du programme: Q Arg MinE WT t, t 0 t T Q sc E WT Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 0 2 3. Stratégies de couverture 3.2. Stratégie semi-statique à l’aide des options de court terme Cette stratégie est fondée sur le théorème énoncé par Carr et Wu (2004) suivant lequel : P( S , t ; K , T ) Avec w k P( S , t ; k , u )dk 2 w k k 2 0 P ( k , u; K , T ) Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 3. Stratégies de couverture 3.2. Stratégie semi-statique à l’aide des options de court terme En réalité le nombre d’options sur les marché est fini. On approxime l’intégrale précédente en pondérant une quantité finie d’options de court terme à l’aide de la quadrature de GaussHermite. On approxime l’intégrale précédente en pondérant une quantité finie d’options de court terme à l’aide de la quadrature de GaussHermite. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 3.2. Stratégie semi-statique à l’aide des options de court terme Portefeuille de couverture Pour u et a, respectivement la maturité et le nombre d’options de court terme fixés, le portefeuille de couverture est constitué de a option(s) de maturité u et de strike: xi i 2T u = Ke r 2 2 T u , i 1,..., a La quantité de option i dans le portefeuille est donnée par l’expression: 2 P i , u, K , T qi 2 Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 SOMMAIRE 4. Implémentation 4.1. Modélisation du risque 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes 4.3. Résultats dans le modèle à sauts de Merton Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.1. Modélisation du risque Le risque de mortalité La mortalité est généralement modélisé à l’aide d’une table de mortalité notée Lx 0 x X end . La probabilité qu’un individu d’âge x décède à t s’écrit: Pr x, t qx t t px Avec: qx t Lx t Lx t 1 , probabilité qu'un assuré d'âge x décède à t Lx t t px Lx t 1 , La probabilité de survie à t d'un individu d'âge x Lx t Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.1. Modélisation du risque Le risque financier Le modèle de Black-Scholes. •expression du sous-jacent dans l’environnement risque neutre: St •Delta: BS S0 exp r 2 2 t Wt log d2 avec d 2 S0 K (r 2 2 )(T t ) T t •La couverture dynamique par minimisation de la variance est équivalente à la stratégie en delta. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.1. Modélisation du risque Le risque financier Le modèle de Black-Scholes. •Couverture semi-statique: {x j , w j }aj Pour la quadrature de Gauss-Hermite donnée portefeuille de couverture est déterminé par le système: xj 2T u K j = Ke qj 1 wj Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 r 2 2 T u 1 le 4. Implémentation 4.1. Modélisation du risque Le risque financier Le modèle à sauts de Merton. •L’expression du sous-jacent N dans l’environnement risque t 2 neutre: S S exp t Wt Log 1 Li t 0 2 j 1 •Delta: e M n 0 T t T t n! Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 n Sn BS T t , Sn , K , n S 4. Implémentation 4.1. Modélisation du risque Le risque financier Le modèle à sauts de Merton. •Stratégie dynamique par minimisation de la variance; •Stratégie semi-statique. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Les paramètres Number of simulation 10,000 Maturity of insurance portfolio 15 years Volatility of underlying asset 25 % Drift of underlying asset 8.5% Risk-free interest rate 5% Guarantee 100 Initial value of underlying asset 100 Frequency of observation portfolio Monthly Costs of transaction 1% Number of short-term options using in Carr hedging 2 Maturity of short-term options using in Carr hedging 1 year Insurance portfolio 1,000 insured aged 45 Interval of re-hedging in corrected delta hedging [-1,1] Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Les indicateurs de risque des coûts futurs espérés Expected Standard VaR deviation 99,75% VaR 99% CTE 99,75% CTE Maximum 99% No Hedging 950 1 177 5 006 4 459 5 007 4 463 6 124 Static minimisation 980 923 4 487 3 841 4 488 3 845 5 902 1 406 1 140 260 328 2 158 2 179 2 040 1 965 2 158 2 179 2 041 1 966 2 581 2 605 984 1 093 4 803 4 102 4 804 4 106 5 398 Delta Hedge Delta2 Semi-Static Hedging Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Plan moyenne-variance des stratégies Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Densités empiriques des coûts futurs espérés Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Variation des indicateurs de risque entre indemnisations annuelles et indemnisations mensuelles. Expected Standard deviation VaR 99,75% VaR 99% CTE 99,75% CTE 99% Maximum No Hedging 3% 4% 4% 3% 4% 3% 4% Static minimisation 2% 5% 2% 3% 2% 3% 48% Delta Hedge -22% 80% 30% 17% 30% 17% 45% Delta2 Hedging -2% 66% 39% 30% 39% 30% 35% Semi-Static Hedging 1% 4% 0% 5% 0% 5% 11% Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Variation des indicateurs de risque entre indemnisations annuelles et indemnisations mensuelles. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Indicateurs de risque avec de coûts de transaction à 2% de la valeur échangée. Expected Standard deviation VaR 99,75% VaR 99% CTE 99,75% CTE 99% Maximum 950 1 177 5 006 4 459 5 007 4 463 6 124 Static minimisation 1 018 954 4 649 3 988 4 651 3 994 9 007 Delta Hedge 1 840 352 2 814 2 639 2 814 2 640 3 088 Delta2 Hedging 1 310 342 2 453 2 191 2 454 2 192 2 909 Semi-Static Hedging 1 009 1 128 4 845 4 261 4 846 4 265 6 082 No Hedging Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Variation des Indicateurs de risque suite à la hausse de coûts de transaction à 2% Expected Standard deviation VaR 99,75% VaR 99% CTE 99,75% CTE 99% Maximum No Hedging 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% Static minimisation 4% 1% 3% 0% 3% 0% -35% Delta Hedge 31% 32% 29% 30% 29% 30% 26% Delta2 Hedging 15% 5% 14% 12% 14% 12% 12% Semi-Static Hedging 1% 0% -4% -2% -4% -2% 2% Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Impact de l’intervalle de couverture dans la stratégie Delta2 Expected Standard deviation CTE 99,75% CTE 99% Maximum No Hedging 950 1 177 5 006 4 459 5 007 4 463 6 124 Static minimisation 980 923 4 487 3 841 4 488 3 845 5 902 Delta Hedge 1 406 260 2 158 2 040 2 158 2 041 2 581 Delta2 [-1,1] 1 140 328 2 179 1 965 2 179 1 966 2 605 Delta2 [-2,2] 1 102 396 2 279 2 060 2 279 2 062 2 869 Delta2 [-3,3] 1 082 457 2 420 2 158 2 420 2 160 3 103 984 1 093 4 803 4 102 4 804 4 106 5 398 Semi-Static Hedging VaR VaR 99% 99,75% Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Hausse du nombre d’options de court terme dans la stratégie semi-statique. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Hausse de la maturité des options de court terme dans la stratégie semi-statique. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Choc à la hausse de 20% de la mortalité future. Expected Standard CTE VaR 99,75% VaR 99% CTE 99% Maximum deviation 99,75% No Hedging 1 150 1 424 6 124 5 433 6 125 5 438 7 712 Static minimisation 1 165 1 140 5 375 4 724 5 376 4 730 13 822 Delta Hedge 1 587 313 2 761 2 465 2 762 2 467 3 330 Delta2 Hedging 1 320 408 2 931 2 524 2 932 2 526 3 634 Semi-Static Hedging 1 183 1 333 5 734 5 160 5 734 5 164 6 877 Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Choc à la hausse de 20% de la mortalité future. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Choc à la baisse de 30% de l’actif sous-jacent. Expected Standard VaR deviation 99,75% VaR 99% CTE CTE 99% Maximum 99,75% No Hedging 1 689 1 486 5 838 5 258 5 839 5 262 6 586 Static minimisation 1 046 1 024 4 815 3 787 4 821 3 797 12 750 Delta Hedge 1 614 343 2 495 2 352 2 495 2 353 2 932 Delta2 1 357 374 2 486 2 297 2 486 2 298 3 044 Semi-Static 1 701 1 354 5 471 4 972 5 471 4 976 6 500 Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle de Black-Scholes Choc à la baisse de 30% de l’actif sous-jacent. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle à sauts de Merton Paramètres Number of simulation 1000 Maturity of insurance portfolio 15 years Volatility of underlying asset 15 % Intensity of poisson process 1 Volatility of discontinuous part (Jump volatility) 10% Mean of amplitude of jump 0% Drift of underlying asset 8.5% Risk-free interest rate 5% Guarantee 100 Initial value of underlying asset 100 Frequency of observation portfolio Monthly Costs of transaction 1% Number of short-term options using in Carr hedging 2 Maturity of short-term options using in Carr hedging 1 year Insurance portfolio 1,000 insured aged 45 Interval of re-hedging in corrected delta hedging [-1,1] Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle à sauts de Merton Indicateurs de risque dans le modèle de Merton Expected Standard deviation VaR 99,75% VaR 1% CTE 99,75% CTE 99% Maximum No Hedging 661 1026 5315 4514 5316 4521 5747 Static minimisation 725 828 4612 3907 4613 3913 5189 Dynamic minimisation 1127 328 2501 2057 2502 2061 3251 Delta Hedge 1127 328 2501 2057 2502 2061 3251 Delta2 Hedging 977 396 2520 2111 2521 2114 2983 Semi-Static 658 965 4655 4013 4657 4019 5495 Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle à sauts de Merton Plan moyenne-Variance des stratégies Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 4. Implémentation 4.2. Résultats dans le modèle à sauts de Merton Densités empiriques des stratégies Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 Conclusion (1/3) Toutes les stratégies de couverture permettent de réduire la volatilité et les exigences de capitaux de l’assureur (VaR et CTE); La couverture statique: • Elle peut générer une perte supérieure à la non couverture; • Elle est faiblement impactée par une hausse des coûts de transaction; • Elle varie peu selon la périodicité des indemnisations, • mais elle est soumise au même titre que la non couverture à une surmortalité future ou à une chute brutale des cours. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 Conclusion (2/3) La couverture semi-statique: • Faiblement sensible à une hausse des coûts de transaction; • Soumise au même titre que la couverture statique et la non couverture à une surmortalité future; • Les indicateurs de risque peuvent être améliorés accroissement de la maturité des options de court-terme; • Mais la disponibilité des options n’est pas garantie; • De plus, les indicateurs de risque ne sont pas satisfaisants comparés à la stratégies en delta. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 par Conclusion (3/3) Les couvertures en delta: • En moyenne coûte plus chère à l’assureur que les autres stratégies; • Fournissent les meilleur indicateurs de risques extrêmes; • Fournissent les mêmes indicateurs de risques que la couverture de minimisation de l’erreur de couverture; • Dans le cas des indemnisations à haute fréquence, ou une hausse des couts de transaction, privilégié la stratégie de recomposition selon un intervalle de couverture, • Résistent mieux aux chocs. Séminaire L² ISFA Lyon – HEC Lausanne – 19 janvier 2009 Bibliographie (1/3) BLACK F. & SCHOLES M. (1973) « The Pricing of Options and Corporate Liabilities », Journal of Political Economy 81(3), 637-54. BREEDEN D. T. &. LITZENBERGER R. H (1978), « Prices of State-Contingent Claims Implicit in Option Prices », Journal of Business 51(4), 621–651 CONT, R. 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