Police nationale La résolution de crises majeures ou complexes

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Police nationale La résolution de crises majeures ou complexes
Avec un effectif de 500 policiers, la force d’intervention de la
Police nationale, sous commandement opérationnel unique est
compétente pour intervenir sur l’ensemble du territoire national
Ainsi, l’unification de ces trois unités d’intervention qui partagent
le même cœur de métier, marque ainsi une volonté de rationaliser
un dispositif national d’intervention, dans un souci d’efficacité
et de cohérence tout en l’adaptant à la gravité de la menace
terroriste.
Pour répondre efficacement aux défis terroristes, la direction
générale de la Police nationale a décidé le renforcement
des modalités de coordination de l’ensemble de ces unités
d’intervention en les plaçant au sein d’une même structure
opérationnelle.
L’évolution des menaces, par leur nature ou leur intensité, à
d’ores et déjà conduit à l’harmonisation des conditions de
recrutement, de formation , des moyens de transmissions et des
procédures d’intervention et de négociation, permettant à ces
trois unités de travailler au sein d’un état major conjoint.
La résolution de crises majeures ou complexes (actes de
terrorisme, prises d’otage, retranchement de malfaiteurs ou de
forcenés,…), nécessite la mise en œuvre de techniques et de
moyens particuliers dont seuls sont dotés le RAID, les groupes
d’intervention de la Police nationale (GIPN), et la brigade anti
commando de la préfecture de police (BAC).
D'INTERVE
PE
NT
IO
ICE
N
ATIONA
LE
GIPN
U
RO
PO
L
G
N
BAC/GIPN/RAID
SICoP/2009
Police nationale
Unité d’élite, le RAID se compose de plusieurs sections dont les
missions diffèrent : la section d’intervention et de recherche chargée
des interventions difficiles (arrestation, prise d’otages, neutralisation
de forcenés, détournement d’avions, …), la section
d’appui opérationnel, la section administrative et
financière, le groupe négociation qui peut être activé
indépendamment du reste de l’unité, le groupe
formation, un état major opérationnel ainsi que
le détachement central interministériel (DCI)
pour ce qui concerne la lutte contre le
terrorisme nucléraire et les risques
chimiques et biologiques.
Le RAID est également employé en assistance pour la protection
des hautes personnalités particulièrement menacées, la formation
des personnels de police français et étrangers en matière de
lutte anti-terroriste ou de prise d’otage, les recherches, études et
essais de matériels et de techniques, en liaison avec la direction de
l’administration de la Police nationale, la mise à disposition au profit
des services de police de matériels sophistiqués mis en œuvre par le
personnel de l’unité.
Compétent sur l’ensemble du territoire, il est appelé à intervenir
à l’occasion d’événements graves nécessitant l’intervention de
techniques et de moyens spécifiques tendant à la neutralisation
d’individus dangereux et déterminés. Il apporte son concours
à l’unité de coordination de la lutte anti-terroriste (UCLAT) en
exécutant des missions de filatures et de surveillance au bénéfice
d’autres services spécialisés.
En 1985, la Police nationale décide de se doter d’un corps d’élite, le
RAID (recherche, assistance, intervention, dissuasion).
RECHERCHE, ASSISTANCE,
INTERVENTION, DISSUASION
Ces groupes sont formés de policiers recrutés selon des critères
très sélectifs, dotés de matériels performants et soumis à un
entraînement rigoureux et suivi. L’éventail de leurs missions est
varié. Ils interviennent pour toutes les misions potentiellement
dangereuses exigeant un grand professionnalisme, une technicité de
très haut niveau et des moyens d’actions spécifiques. Ils apportent
un soutien aux services de la Police nationale pour l’interpellation
d’individus armés et dangereux, notamment en milieu clos. Ils
assurent ponctuellement la protection des personnalités ayant été
menacées ; la sécurisation d’itinéraires ou d’enceintes fermées lors
des déplacements de certaines personnalités. Autres missions : la
sécurisation de procès à hauts risques, les extractions, escortes et
présentations de détenus particulièrement dangereux et la formation
des unités d’interventions dans des pays étrangers.
Les GIPN sont des unités de la direction centrale de la sécurité publique,
compétentes dans 78 départements et implantées au sein des services
territoriaux de 10 grandes villes de province et d’Outre-mer (Lille,
Strasbourg, Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, Rennes, Saint-Denis de la
Réunion, Pointe à Pitre et Nouméa).
La décision de créer des groupes d’intervention est intervenue à la suite
de la prise d’otages des Jeux Olympiques de Munich en 1972. L’intérêt
de disposer d’unités de police capables de faire face à des situations
de crise d’une exceptionnelle gravité, est alors apparue comme une
impérieuse nécessité.
GROUPE D’INTERVENTION
DE LA POLICE NATIONALE
Placée sous le commandement du chef de la Brigade de Recherche et
d’Intervention (B.R.I.), la Brigade Anti-Commando agit sous l’autorité
du Préfet de Police qui décide de sa mise en œuvre.
Elle reçoit également le renfort de la Compagnie de Sécurisation et de
la Brigade Anti-Criminalité (B.A.C.) de Nuit de la DSPAP, de la Brigade
Fluviale et de l’ensemble des moyens techniques de la Direction
Opérationnelle des Services Techniques et logistiques (D.O.S.T.L.), en
fonction des besoins.
Elle est aujourd’hui composée de la BRI et de la Cellule d’Assistance
Technique de la Direction de la Police Judiciaire (D.P.J.) de Paris, de
la Brigade d’Intervention de la Direction de l’Ordre Public et de la
Circulation (D.O.P.C.), des équipes cynophiles de la Direction de
Sécurité de Proximité de l’Agglomération Parisienne (D.S.P.A.P.).
La Préfecture de Police crée alors la Brigade Anti-Commando (B.A.C.),
unité d’intervention polyvalente autour de la Brigade de Recherche et
d’Intervention (B.R.I.) qui possède alors une solide expérience dans le
domaine de la lutte contre le banditisme violent.
En 1972, au lendemain de la prise d’otages des jeux Olympiques de
Munich, les autorités françaises constatent qu’il n’existe aucune unité
d’intervention formée pour intervenir lors de crises graves.
BRIGADE ANTI-COMMANDO
DE LA PREFECTURE DE POLICE

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