Stratgies de lutte contre la pollution atmosphrique dans la ville de

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Stratgies de lutte contre la pollution atmosphrique dans la ville de
Stratégies de lutte contre la pollution atmosphérique dans
la ville de Cotonou (Bénin)
OGOUWALE Romaric et HOUSSOU Christophe
E‐mail : [email protected] Laboratoire Pierre PAGNEY Climat, Eau, Écosystème et Développement (LACEEDE)
Université d'Abomey-Calavi (BENIN)
Bp : 922 Abomey-Calavi (Bénin)
Résumé
Dans les villes africaines en particulier dans la ville de Cotonou, la pollution
atmosphérique apparaît désormais comme un problème de santé publique,
consécutive à la dynamique urbaine. Les conséquences sanitaires de cette pollution
suscitent actuellement des inquiétudes dans la population. Or, peu de données sont
disponibles pour la sensibilisation de la population et pour convaincre les autorités à
entreprendre des actions urgentes en vue de freiner le phénomène.
La présente recherche une contribution à l’appréhension de la pollution
atmosphérique enregistrée dans la ville de Cotonou, ainsi que les éventuels
symptômes liés à l'exposition de la population aux polluants.
Pour atteindre les objectifs, il a été prélevé des échantillons de l'air au niveau des
carrefours et des parcs motos pour le dosage des différents composés chimiques.
De même, des investigations on été menées après de 150 conducteurs de taxismotos sur les symptômes ressentis.
L'analyse des données collectées a montré que la pollution est forte à Cotonou. La
concentration en monoxyde de carbone varie de 26 à 38,6 ppm le matin et augmente
l'après midi (58 à 78,6 ppm). Le benzène est retrouvé avec une moyenne de 7,2
µg/m3. Selon les investigations, la responsabilité des taxis motos est à plus de 90 %
des cas avec des manifestations d'intoxication (présence de symptômes). De même,
les symptômes enregistrés par déclaration sont des troubles d'intoxication telle
l'hyperhémie conjonctivale (18 %), dont 12 % de larmoiement et troubles
respiratoires (23 %).
Pour atténuer les problèmes de ce phénomène, plusieurs actions sont développées
par les autorités. Il s’agit entre autre de l’intensification des contrôles des véhicules
d'occasion importés en vue de la réduction des gaz d'échappement, le renforcement
de la loi sur l'environnement atmosphérique et la promotion des engins à quatre
temps.
Mots clés : Dynamique urbaine ; pollution atmosphérique, Ville de Cotonou,
Stratégies de lutte
6
ème
édition des Journées Interdisciplinaires de la qualité de l’Air
4 et 5 février 2010
1. Introduction et justification du sujet
La plus grave menace qui pèse aujourd’hui sur la santé publique dans la ville de
Cotonou, est la pollution atmosphérique. Maladies respiratoires, cancers et autres
affections sont le péril le plus imminent pour un pays déjà soumis aux affres de la
pauvreté.
Depuis plus de deux décennies, le phénomène de la pollution atmosphérique a
dépassé le seuil tolérable pour l’organisme humain dans les grandes villes du Bénin,
surtout à Cotonou, la capitale économique. Différentes études réalisées sur le
phénomène révèlent ainsi de graves impacts sur la santé des populations.
Aussi, les différentes études réalisées, soit par le ministère de l’Environnement et de
la Protection de la Nature (MEPN), soit par des structures médicales et universitaires
indépendantes, dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air à Cotonou
parviennent toutes à la conclusion que «la pollution de l’air est associée à un risque
accru de nombreux risques sanitaires, par exemple, la mortalité, les maladies
respiratoires et le cancer.
Pour mesurer la qualité de l’air et l’ampleur de la pollution à Cotonou, le ministère de
l’Environnement a fait réaliser, entre les années 2000 et 2007, deux grandes études.
La première, effectuée en 2000 par la société Tractobel et consacrée à la mesure de
la qualité de l’air au niveau de certains principaux carrefours de la capitale
économique, notamment Saint Michel et Notre Dame, révèle «une forte
concentration en monoxyde de carbone presque le double de la normale.
La ville de Cotonou est située entre les parallèles 6°21’ et 6°24’ latitude Nord et 2°22’
et 2°29’ longitude Est. Elle est limitée au nord par le lac Nokoué, au sud par l’Océan
Atlantique, à l’ouest par les Communes de d’Abomey-Calavi de So-Ava, et à l’Est par
la Commune de Sèmè-Kpodji. La ville de Cotonou s’étend sur une superficie de 7900
ha dont 35% de zones marécageuses et 65% de zones urbanisées de part et d’autre
du chenal. Administrativement, cette ville compte 13 arrondissements dont 144
quartiers (figure 1).
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Figure 1 : Situation géographique de la ville de Cotonou
Face à cette situation supra évoquée, plusieurs stratégies sont développées. La
présente recherche s’articule autour de la justification du sujet, de la démarche
méthodologique et des principaux résultats.
2. Démarche méthodologique
Pour recueillir les données nécessaires pour atteindre les objectifs de la présente
recherche, il a été utilisé deux techniques de collecte.
Dans un premier temps, il a été procédé à une investigation dans les différentes
structures en charge de la protection de l’environnement et les structures
spécialisées. Dans ce cadre, l'ensemble de la documentation consultée a permis de
parcourir une bonne partie de la littérature sur la théorie de la régulation de pollution
atmosphérique.
Les données collectées dans ces structures ont été complétées par les investigations
en milieu réel. En effet, dans le but de trouver des données primaires utiles pour ce
travail, une enquête sur le terrain à l'endroit surtout des conducteurs de taxi-moto, a
été menée. Elle a porté sur un échantillon de 100 unités, obtenu par un sondage à
deux degrés. Au premier degré, il a été tiré au hasard dix points de repos des
conducteurs de taxi-moto. Au second degré, il a été procédé à un tirage aléatoire de
dix conducteurs de taxi-moto auprès de qui nous avons collecté d'intéressantes
informations.
Pour obtenir ces données primaires, un questionnaire a été conçu pour cela,
concernant les conducteurs de taxi - moto. Par ailleurs, des entretiens ont eu lieu
avec des mécaniciens de moto ainsi que des personnes ressources au MEPN, à
l'ABE et à la Mairie de la ville de Cotonou.
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Les informations et données collectées ont fait l'objet d'un traitement. Ainsi des
tableaux statistiques et des graphiques permettent de faciliter l'analyse des données.
Cette démarche a permis d’obtenir les résultats ci-après.
3. Principaux résultats
Dans cette partie, sont présentées les différents résultats à l’issus des traitements
des données collectées tant dans les structures de recherche qu’en milieu réel.
3.1 Sources de la pollution atmosphérique dans la ville Cotonou
Selon les données de MEHU (2000), la pollution atmosphérique est générée par les
gaz d’échappement des taxis-motos communément appelés Zémidjan et des
automobiles (photo 1) dont 75% sont constitués de véhicule d’occasion.
Photo 1 : Circulation et pollution à Cotonou
A Cotonou, principale ville du Bénin, l’analyse des données montre que la pollution
provient à la fois du ‘’secteur transports’’ et des industries. L’absence des transports
en commun, la faiblesse du réseau urbain ont favorisé le renforcement du secteur de
taxi-motos (zémidjan) dont 95 % sont d’occasion ainsi que l’utilisation des voitures
d’occasion engendre à longueur de journée des traînées de fumée dans la ville
notamment aux heures de pointe. Ces traînées de fumées proviennent des imbrûlées
des hydrocarbures et autres particules dues aux défauts mécaniques des moteurs
résultant principalement de la mauvaise qualité du carburant. Selon les données de
MEHU (2001), les principaux polluants émis lors des activités de transport à Cotonou
sont par ordre d’importance le CO2, le CO, les COV et le NO2.
A ces facteurs explicatifs de l’ampleur de la pollution atmosphérique dans la
principale ville du Bénin, il faut ajouter le fait que 70 % des véhicules sont alimentés
en essence de mauvaise qualité vendue aux abords des voies de circulation (photo
2). Cette essence utilisée provient essentiellement du secteur informel. Le mélange
essence/huile se fait généralement avec un rapport de 8 % d’huile pour l’alimentation
des vélomoteurs à 2T (deux temps) dans les stations privées agréées ; ce qui est
déjà excessif, dépasse la proportion de 12 % chez les vendeurs de l’informel (MEHU,
2000).
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1
1
2
Photo 2 : Parc de stockage et stations informelles de vente d’essence aux abords des
voies
3.2. Synthèse de l’état de pollution dans la ville
Le contexte dans lequel évolue le sous-secteur transport dans la ville de Cotonou est
caractérisé par : le développement rapide du mode de transport commercial avec les
véhicules à deux roues (les motos-taxis dit "zémidjan").La figure 2 indique la part des
principaux types de moyen de transport dans l’émission des différents gaz à effet de
serre.
12%
4%
45%
47%
Motos
Motos
Motos
Voitures
Voitures
Voitures
Camions
Camions
Camions
49%
55%
88%
CH4
CO2
5%
CO
7%
9%
12%
46%
Motos
Motos
Voitures
Voitures
Voitures
Camions
Camions
Camions
Motos
86%
93%
42%
Nox
N2O
COV
Figure 2 : Part des trois principaux moyens de transport dans l’émission des GES à
Cotonou, Source des données : MEHU (2000)
La figure 2 montre que ce sont les voitures et les motos qui sont les plus grands
émetteurs de gaz carbonique à Cotonou. Ces deux moyens de transport sont
responsables respectivement de 49 et 47% des émissions de CO2 à Cotonou. Le
méthane quant à lui est principalement émis par les motos (88 %) et puis par les
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voitures à hauteur de 12 %. Par contre, ce sont les voitures qui émettent une forte
proportion (86 %) de NOX dans la ville de Cotonou. Le NO2 quant à lui provient pour
46 et 42 % respectivement des motos et de véhicules qui circulent dans la grande
métropole béninoise qu’est Cotonou. Les composés organo-volatiles pour leur part,
sont à 93 %, le fait des motos.
A ces sources d’émission de gaz à effet de serre dans la ville de Cotonou, il faut
ajouter les unités industrielles telles : la Société Béninoise des Textiles, l'Abattoir de
Cotonou, les brasseries, les cimenteries, les usines de fabrique de mousse et autres
qui rejettent toute sorte de déchets polluant les différents écosystèmes naturels et
humains de la ville de Cotonou.
Au total, au regard des données portant sur l’inventaire de GES, on retient que les
gaz les plus émis au Bénin sont dans l’ordre décroissant et d’importance : le CO2, le
CO, le CH4, et le N2O. Les émissions totales sont de 54058,59 Giga grammes de
CO2 et placent, dans une analyse comparative à l’échelle mondiale, le Bénin au rang
des pays non émetteurs.
3.3. Mesures de lutte contre la pollution dans la ville de Cotonou
Face à l'ampleur que prend la pollution atmosphérique dans la ville de Cotonou, il a
été mis au point d'un plan d'action dont l'objectif est de mettre en œuvre la stratégie
nationale de lutte contre la pollution atmosphérique. L'exécution de ce plan d'action
vise entre autres : la sensibilisation et la participation de la population, l'identification
et l'estimation des sources de pollution atmosphérique, l'acquisition et l'installation
des équipements nécessaires à la surveillance de l'atmosphère, une meilleure
gestion des problèmes liés à la pollution atmosphérique, la mise en place d'un cadre
juridique et institutionnel, le renforcement des compétences, l'éducation, la formation,
et l'information et une meilleure connaissance des maladies résultant de la pollution
atmosphérique.
Le tableau suivant retrace les différents objectifs de ce plan d'action.
Tableau : Articulation du plan stratégique de contre la pollution
Objectifs
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Secteur Activités à mener
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Acteurs
/
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spécifiques
visé
TOUS
Identifier
les
polluants
atmosphériques
actuels et potentiels
structures
concernées
· Etablir la carte de pollution
atmosphérique pour la république
du Bénin.
·
Doter le Bénin des équipements
d'analyse des gaz émis dans
l'atmosphère
· Procéder à l'analyse des gaz et
particules émises par les différentes
activités socio-économiques :
- Evaluer les concentrations des
différents gaz et particules par des
mesures,
- Installer des instruments de
mesures
de
la
pollution
atmosphérique
au
point
stratégiques :
grands
axes,
carrefours, zone industrielle, marché
Dantokpa, secteurs institutionnels et
résidentiels.
· Installer le réseau de surveillance.
· Rendre ce réseau opérationnel.
MEPN
(DE,
ABE), UNB
MEPN
(DE,
ABE), UNB
MEPN
(DE,
ABE), UNB
MEPN
(DE,
ABE)
MEPN
(DE,
ABE)
MEPN
(DE,
ABE)
Source : MEPN (2009)
A ce plan, s’ajoute d’autres mesures institutionnelles. Dans ce cadre, plusieurs projet
soutenus par les partenaires au développement sont implémentés.
Il s’agit spécifiquement du projet d’appui au passage des engins à quatre-temps
dans la ville de Cotonou constitue la première expérience dans le pays. Le projet
comprend plusieurs volets à savoir une dimension légale incitative. Interdiction de
l’importation des deux temps et de leurs pièces détachées et mise en place
d’exonérations fiscales et douanières sur l’importation des quatre temps.
Par ailleurs, il est instauré une incitation à la destruction des motocyclettes à deux
temps et au passage aux motocyclettes à quatre temps. Celle-ci passe, dans un
premier temps, par le versement d’une aide financière aux propriétaires de deux
roues à deux temps pour l’achat d’une motocyclette à quatre temps, à condition qu’ils
aient remis leur ancien véhicule pour destruction. Cette prime, qui représente au
moins 20 % du coût total d’une moto neuve, permet aux bénéficiaires d’accéder au
microcrédit et d’acheter un véhicule neuf.
Conclusion
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Au terme de cette recherche, il faut retenir que la ville de Cotonou est sujette à une
forte pollution atmosphérique.
En effet, selon les investigations, la responsabilité des taxis motos est à plus de 90 %
des cas avec des manifestations d'intoxication (présence de symptômes). De même,
les symptômes enregistrés par déclaration sont des troubles d'intoxication telle
l'hyperhémie conjonctivale (18 %), dont 12 % de larmoiement et troubles
respiratoires (23 %).
Face à cette problématique de la pollution atmosphérique dans la ville de Cotonou,
plusieurs actions sont développées par les autorités.
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