Sélection N°232 - Eglise Catholique Rwanda

Transcription

Sélection N°232 - Eglise Catholique Rwanda
INFORMATION D E L’ÉGLISE UNIVERSELLE ET DU SAINT-SIÈGE
Sélection Hebdomadaire Info CEPR N°232, du 4-8/01/2016
4/01/2016 (Zénit.org): Loi de 1905 : Garder l’esprit originel de la loi
Communiqué de presse de la Conférence des évêques de France
Paris, vendredi 4 décembre 2015
Déclaration 110ème anniversaire de la loi de 1905, Les évêques de France appellent à garder
l’esprit originel de la loi
Il y a cent dix ans était promulguée la loi relative à la séparation des Eglises et de l’Etat dans un
contexte de tension extrême entre l’Eglise catholique et la représentation nationale. Cent dix ans
d’une mise en œuvre de cette loi dans un esprit d’apaisement, de sagesse et de conciliation ont permis
de trouver de justes équilibres. Si cette loi organisait une « séparation », elle n’instaurait pas une «
mise à l’écart » ou « une ignorance » des religions. Son article 1° affirme « La République assure la
liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ciaprès dans l’intérêt de l’ordre public. » Il s’agit donc d’une loi voulant favoriser l’exercice des
libertés. En 1905 le mot « laïcité » n’apparaît pas dans le texte de la loi. Il le sera plus tardivement
pour préciser que l’Etat est laïc, c’est-à-dire qu’il ne privilégie aucune religion et que dans son
fonctionnement il les respecte toutes, veillant seulement à ce que leur exercice ne perturbe pas l’ordre
public. L’Eglise catholique, depuis des décennies maintenant, ne remet pas en cause cette loi. Elle la
respecte. Pour autant, elle constate qu’un courant de pensée existe dans notre pays pour passer d’une
laïcité de l’Etat à une laïcisation de la société. Certains voudraient que l’ensemble de la vie en société
soit laïque et que les citoyens croyants n’expriment et ne vivent leur foi que dans un strict espace
privé de plus en plus réduit, voire même caché. Nul ne peut ignorer ou récuser le rôle que l’Eglise a
pris et prend dans des domaines essentiels de la vie de notre pays au cours de son histoire et encore
maintenant ; que l’on songe à l’éducation, la santé, la culture, l’engagement social, le soutien familial,
la présence auprès des jeunes ou la solidarité. La foi chrétienne promeut le dialogue au sein de la
société française. On peut même penser qu’elle a contribué à la reconnaissance de la dignité de
chaque personne humaine comme à celle du vivre ensemble dans une société devenue plurielle. Le
contexte si particulier de notre pays aujourd’hui nécessite de demeurer vigilant dans l’exercice de la
laïcité de l’Etat et dans le respect des convictions diverses des citoyens. Evitons la stigmatisation des
croyants qui mène à une réduction croissante de leurs possibilités de vivre et de s’exprimer comme
citoyens. Croire que réduire leur expression au strict cadre de la vie privée favoriserait la paix sociale
est une illusion et une erreur. Cette attitude favorisera l’émergence de courants et d’attitudes
fondamentalistes qui pourront s’appuyer sur le sentiment d’être méprisés, rejetés, ignorés ou incitera
à se replier sur des formes de vie communautaristes. C’est ensemble que nous réussirons à imaginer
et construire l’avenir de notre pays dans le respect de chacun, en reconnaissant l’apport de tous à la
collectivité. La loi de 1905 permet cela. Encore faut-il qu’elle soit appliquée avec vigilance et respect.
C’est notre volonté, notre exigence et notre engagement.
+ Georges PONTIER Archevêque de Marseille, Président de la Conférence des évêques de France,
Au nom du Conseil permanent de la CEF
Sont membres du Conseil permanent de la CEF : Mgr Georges Pontier, Mgr Pierre-Marie Carré,
Mgr Pascal Delannoy, Cardinal André Vingt-Trois, Mgr Jean-Claude Boulanger, Mgr François
Fonlupt, Mgr Hubert Herbreteau, Mgr Jean-Paul James, Mgr Stanislas Lalanne, Mgr Benoît Rivière.
4/01/ 2016 (Zenit.org) : Communiqué de presse de la Conférence des évêques
de France
Paris, mardi 22 décembre 2015
L’Église catholique en France et le dialogue islamo-chrétien à la veille de l’anniversaire des
attentats de janvier 2015
Le Service national de la Conférence des évêques de France dédié au dialogue islamo-chrétien vient
de changer de nom. Lors de la dernière Assemblée plénière, les évêques réunis à Lourdes ont voté le
changement de nom du SRI (Service national pour les relations avec l’islam) en SNRM (Service
national pour les relations avec les musulmans). Le SNRM est placé sous la responsabilité du Conseil
pour les relations interreligieuses, présidé par Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry-Corbeil-Essonnes.
Ce Service est dirigé par le Père Vincent Feroldi depuis septembre 2015. Le SNRM s’attache à
promouvoir le dialogue et le partage avec les musulmans, réalités d’autant plus importantes dans les
temps troublés que la France traverse depuis les attentats de Charlie Hebdo, il y a un an.
Pour permettre cette culture de la rencontre entre catholiques et musulmans, le Service propose des
outils afin de faciliter le dialogue islamo-chrétien.
Un documentaire sortira en janvier 2016 coproduit par le SNRM, KTO et Hurricane Production,
intitulé « Le Dialogue en actes ». Ce film propose en 52 minutes de montrer la réalité du travail de
terrain fait par des prêtres, des laïcs ou encore des associations pour œuvrer à une connaissance
mutuelle. Montrer comment ce dialogue s’incarne au quotidien est l’ambition de ce documentaire.
Dans différents lieux en France et tout au long de l’année : groupes interreligieux grenoblois et
marseillais, couples mixtes, groupes scouts, écoles, permanence du Secours catholique – Caritas
France, échanges entre responsables catholiques et musulmans, sont filmés avec sympathie, mais non
sans questionnement. Le réalisateur, Stéphane Roucou-David, montre un visage concret du dialogue
islamo-chrétien au jour le jour. (Copie presse du film disponible sur demande).
Un numéro hors-série de la revue « Accueil Rencontre » des Centres de Préparation au Mariage
(CPM) propose quelques clefs de réflexion sur des questions touchant à la préparation et la
célébration d’un mariage interreligieux, à l’éducation et la transmission, aux relations avec les
familles, aux célébrations et fêtes, au quotidien et traditions culturelles, à la construction d’un vrai
partage en couple de la vie de croyants.
5/01/2016 (ZENIT.org) : Synodalité, la réforme en marche
Entretien avec le cardinal Baldisseri
Dans un entretien publié par L’Osservatore Romano, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire
général du synode des évêques, revient sur les deux années de réflexion consacrées à la famille. Il
confirme la préparation d’une exhortation apostolique sur ce thème et évoque la révision du
règlement du synode des évêques (Ordo synodi) souhaitée par le pape François.
De l’année du synode à celle du jubilé
Propos recueillis par Nicola Gori
En 2015, la seconde étape du chemin synodal sur la famille a conclu un cycle. Quel bilan peuton tirer de cette période ?
Pour le synode des évêques, il s’est agi d’un moment très particulier parce que nous avons initié un
parcours qui est en partie différent par rapport au passé. En effet, depuis le début de son pontificat, le
pape François a accordé une attention particulière à l’organisme synodal et a demandé un
renouvellement. On peut dire que cela rentre dans le grand projet de réforme de la Curie romaine et
des autres institutions ecclésiales que le Saint-Père est en train de mener, bien que le synode des
évêques ne fasse pas partie de la Curie, à proprement parler, puisqu’il est un organisme indépendant.
C’est un fruit du concile Vatican II et, à ce jour, il est devenu une présence active et efficace de
conseil de la part des évêques pour aider le pape dans le gouvernement de l’Église universelle. Au
cours de la dernière assemblée synodale, nous avons justement commémoré le cinquantième
anniversaire de l’institution du synode, qui avait eu lieu le 15 septembre 1965 sur la volonté de Paul
VI. Cette commémoration a été une occasion précieuse, qui nous a permis d’observer
rétrospectivement le long chemin parcouru, initié avec beaucoup d’enthousiasme et consolidé dans le
temps non sans de nombreuses modifications. Aujourd’hui, nous nous trouvons devant un organisme
très important pour la vie de l’Église mais qui a en même temps besoin d’être revu. Dans une
interview au début de son pontificat, le pape François a parlé du synode comme d’un organisme un
peu statique, c’est-à-dire qui manque de dynamisme. Je crois que la commémoration elle-même a mis
tout cela en évidence à travers les interventions des rapporteurs et surtout le grand discours du SaintPère, que l’on peut considérer comme l’un des plus incisifs de son pontificat.
Comment les indications contenues dans ce discours peuvent-elles être reçues ?
Les réflexions sur ce thème se multiplient et c’est précisément la synodalité que le pape désire voir
approfondir. Une synodalité qui se développe en suivant un parcours circulaire : de bas en haut et de
haut en bas. C’est une manière de concevoir l’Église comme un organisme vivant qui avance à
différents niveaux sans compartiments étanches. Une Église qui vit une communion effective, sans
s’identifier uniquement avec le sommet ou avec la base, une Église dans laquelle tous les membres du
peuple de Dieu sont appelés à « marcher ensemble », chacun à partir des dons et des charges qu’il a
reçus. La synodalité est, en particulier, l’horizon dans lequel se comprennent aussi les fonctions et les
institutions préposées pour guider le corps ecclésial. C’est à ce niveau que se situe le discours sur la
collégialité épiscopale, thème étroitement en lien avec la synodalité mais qui ne coïncide pas avec
celle-ci. La collégialité, en effet, se réfère à l’autorité que tous les évêques, réunis en collège, exercent
sur l’Église « cum et sub Petro ». La synodalité, en revanche, implique tout le peuple de Dieu,
entendu non pas comme un sujet passif mais actif, selon les fonctions, les charismes et les ministères
de chacun. On parle aussi ici du « sens de la foi » (sensus fidelium), expression par laquelle on veut
mettre en évidence la participation de toutes les composantes du peuple de Dieu, en tant que baptisés,
au discernement ecclésial et à l’œuvre d’évangélisation.
Le pape a aussi parlé de la possibilité de convoquer des synodes régionaux.
Dans son discours, le Saint-Père a parlé d’une synodalité organisée à différents niveaux, en
soulignant spécialement le rôle des Conférences épiscopales. Une première mention de ce thème avait
déjà été faite dans l’exhortation apostolique Evangelii gaudium, où le pape avait parlé de la réforme
de la Curie et aussi du rapport entre le primat pétrinien et le corps collégial des évêques. Dans cette
perspective, les Conférences épiscopales revêtent un rôle important. C’est précisément pour pouvoir
contribuer à une plus grande compréhension de la synodalité que le secrétariat du synode des évêques
organise pour le mois de février un séminaire réservé à des spécialistes, que ce soit dans le domaine
ecclésiastique ou dans le domaine canonique. L’initiative veut constituer un approfondissement ou au
moins mettre en route des études ultérieures, à partir de la doctrine et des recherches déjà existantes.
En effet, il est nécessaire de donner une plus grande impulsion à l’étude de la synodalité ecclésiale
par les experts du savoir théologique et juridique.
Dans ces deux dernières assemblées, la méthodologie synodale a profondément changé. Quels
sont les résultats ?
Le changement a été apprécié, même s’il a demandé au début certains efforts, parce qu’une
méthodologie nouvelle, qui semble théoriquement facile, entraîne inévitablement dans la pratique des
problèmes liés à la nécessité de l’expérimentation. Tout compte fait, nous avons toutefois obtenu un
bon succès. Le renouvellement méthodologique a été avant tout déterminé par la décision inédite de
réunir deux assemblées sur le même thème, en les transformant en deux étapes d’un unique chemin
synodal, et cela parce que la thématique choisie avait besoin d’une réflexion qui s’étende dans le
temps. Dans la première phase, à savoir dans l’assemblée générale extraordinaire, nous avons pris en
compte les défis pastoraux sur la famille dans le contexte actuel de l’évangélisation. En partant de
l’expérience, de la vie même de nos Églises, à travers un questionnaire diffusé dans le monde entier,
le secrétariat général du synode a recueilli les réponses qui ont ensuite été intégrées dans les
« Lineamenta ». Ce document a été envoyé aux évêques, suscitant un très grand intérêt en raison du
fait que le thème de la famille concerne tout le monde. Pendant la première étape, la méthodologie
existante est restée pratiquement intacte, à part l’élargissement de la commission de rédaction du
document de trois membres – rapporteur général, secrétaire spécial et secrétaire général du synode – à
sept membres, et ceci pour impliquer quelques représentants des divers continents. Une seconde
nouveauté a été déterminée par le fait qu’au lieu des « propositions », un document final a été préparé
sous forme d’un « rapport du synode ». En même temps, le Saint-Père a demandé que l’on
approfondisse le document élaboré, à travers quelques questions formulées par le conseil ordinaire du
secrétariat du synode et indiquées en marge du texte. Les réponses à ces questions, venues de toutes
les Conférences épiscopales, ont été intégrées dans l’Instrument de travail de la nouvelle assemblée.
Au début de la seconde phase du chemin synodal, c’est-à-dire de l’assemblée générale ordinaire
d’octobre dernier, le pape en personne a déclaré que l’Instrument de travail constituait le texte de base
des travaux, à partir duquel élaborer le Rapport final.
Y a-t-il eu d’autres nouveautés dans la seconde phase du synode sur la famille ?
Une nouveauté a été le fait d’échelonner les travaux synodaux sur trois phases de travail
correspondant aux trois parties de l’Instrument de travail, pour aboutir à un projet de texte unique et
non à de simples propositions. Cette répartition a permis de réfléchir de manière distincte sur les
thèmes, sans confusion ni répétition, que ce soit pendant les congrégations générales ou durant les
sessions des cercles mineurs. Une autre nouveauté a consisté précisément à donner plus d’espace aux
cercles, à l’intérieur desquels les Pères, répartis selon leur langue, avaient le temps d’intervenir
librement et d’élaborer des textes permettant de reformuler le document de base en vue du document
final. Dans l’ensemble, cette nouvelle méthodologie a donné davantage d’espace d’intervention aux
Pères : même si, en séances plénières, les évêques ont eu trois minutes, et non plus quatre comme
autrefois, pour exprimer leurs interventions programmées, ils ont pu amplement prendre la parole
dans les cercles mineurs et pendant l’heure libre en fin de journée. En outre, la commission pour
l’élaboration du document final a été encore élargie, passant de sept à dix membres. Cette
commission a accepté un projet de rapport final, qui a été soumis aux Pères synodaux pour les
derniers amendements. Nous avons ainsi pu adopter le texte final et le remettre au pape.
Au cours de la dernière assemblée, le débat a été particulièrement animé et a révélé des
positions différentes entre les évêques, mais à la fin, le vote a exprimé un consensus très ample.
Comment expliquez-vous cela ?
Cela a été un grand travail dans lequel nous devons reconnaître le sérieux et l’esprit de communion
qui, malgré les différences d’opinion normales, a permis à tous de se mettre d’accord pour parvenir à
un consensus sur les différentes questions. Sur ce point, le pape nous a été d’une très grande aide en
rappelant aux Pères synodaux que l’assemblée n’est pas un parlement mais un espace dans lequel il
faut laisser agir l’Esprit Saint. La confrontation synodale a vraiment enrichi le texte de base. Les
Pères ont échangé leurs points de vue, en travaillant ensemble avec sincérité, sérieux et honnêteté,
sans calculs, même si les médias ont spéculé sur certains aspects. La lettre envoyée au pape par
certains cardinaux doit aussi être vue et comprise dans cette perspective : certains Pères synodaux ont
exposé leurs difficultés à accepter la nouvelle méthodologie et ont voulu s’exprimer pour recevoir
rapidement une réponse. Leurs doutes ont été clarifiés le lendemain. Je suis moi-même intervenu pour
apporter des clarifications et le pape en personne a pris la parole pour donner des précisions
importantes. Tout le monde en a été satisfait.
Lors de la dernière session, les Pères synodaux ont proposé quelques problématiques pour le
thème du prochain synode. Comment se concrétisera ces mois-ci le travail de préparation pour
la prochaine assemblée ?
Pour le moment, nous attendons l’exhortation apostolique du pape sur le chemin synodal qui vient de
se conclure. Quant au travail futur, il y aura une réunion du nouveau conseil ordinaire du secrétariat
du synode en avril. À cette occasion, le secrétariat général présentera une synthèse des propositions
émises par les Pères synodaux et les Conférences épiscopales pour le thème de la prochaine
assemblée. Nous ne disposons encore que de celles des Pères. Il y aura aussi une discussion sur les
temps, étant donné qu’entre-temps nous travaillons à la réforme de l’Ordo synodi. En effet, à la
lumière du séminaire de février, ainsi que de l’expérience des deux derniers synodes, nous avons
l’intention de continuer à réfléchir à son amélioration.
Existe-t-il un lien entre le chemin synodal sur la famille, qui vient de se conclure, et le Jubilé
extraordinaire de la miséricorde, à peine commencé ?
Dans le discours de clôture de la dernière assemblée synodale, le pape François a affirmé que « sans
jamais tomber dans le danger du relativisme ou même de diaboliser les autres, nous avons cherché à
embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu », pour « insérer et pour
vivre ce synode dans le contexte de l’Année extraordinaire de la miséricorde que l’Église est appelée
à vivre ». Nous pouvons dire que le chemin synodal a offert un prélude au jubilé, montrant dans la
miséricorde un pilier essentiel sur lequel se construisent la vie concrète des familles et la pastorale
familiale elle-même. La famille est un lieu privilégié d’exercice de la miséricorde : en elle, les
membres sont appelés à exercer constamment l’art du pardon mutuel, dépassant les torts et les
manques. Cette réflexion peut s’élargir à partir des familles jusqu’à la famille chrétienne et à la
famille humaine tout entière, avec la conscience – souvent rappelée par le pape – que notre époque a
un besoin particulier de miséricorde.
2/01/2016(Radio Vatican) : Les évêques veulent relancer le dialogue politique
en RDC
En République démocratique du Congo, les évêques sont préoccupés par le blocage du processus
électoral et cherchent à relancer le dialogue national, voulu par Kinshasa mais auquel l'opposition
refuse de prendre part. Les évêques ont entamé des consultations avec les hommes politiques et la
société civile, en vue de trouver une solution. L’objectif est d’écouter et échanger avec les acteurs
politiques au sujet de la crise actuelle.
«Nous avons constaté, soulignent les évêques, que tout semble au point mort, y compris le dialogue.
Cela a entraîné une profonde méfiance, tant chez le peuple que chez les acteurs politiques, toutes
tendances confondues». L’Eglise catholique doit être présente là où le peuple aspire à plus de vérité,
de justice et de paix. La Conférence épiscopale de RDC est donc déterminée à dénoncer et
condamner toute irrégularité dans la marche du pays, et ce dans l’intérêt supérieur de la nation
congolaise.
1er /01/2015 (zenit.org) : Le pape François a attiré à Rome 3, 2 millions de personnes en
2015
Statistiques de la Maison pontificale
Plus de 3, 2 millions de visiteurs ont participé aux rencontres avec le pape François en 2015 au
Vatican, indique la Préfecture de la Maison pontificale.
Ce chiffre concerne les audiences générales du mercredi (plus de 700 000 personnes) et les audiences
spéciales (plus de 400 000), les célébrations liturgiques (plus de 500 000), la prière de l’angélus ou du
Regina Coeli (1, 5 million), place Saint-Pierre.
Le bilan publié par le Vatican n’inclut pas les foules qui sont accourues aux rencontres avec le pape
lors de ses voyages pontificaux. En Italie, en Europe (Sarajevo), ou sur d’autres continents, en Asie
(Sri Lanka, Philippines), en Amérique latine (Ecuador, Bolivia, Paraguay, Cuba) ou du Nord (EtatsUnis)
et
en
Afrique
(Kenya,
Ouganda,
République
centrafricaine).
La messe du 18 janvier 2015 à Manille (Philippines) a rassemblé à elle seule quelque sept millions de
personnes : un record historique et mondial.
Les chiffres de 2013 indiquaient 6, 6 millions de visiteurs. Une baisse de l'affluence semble avoir
suivi les attentats de Paris, le 13 novembre dernier, et les menaces terroristes visant Rome.
Selon Radio Vatican, de la mi-novembre et la mi-décembre, de nombreux groupes ont en effet annulé
leurs réservations. Cependant, ajoute la même source, depuis Noël, les touristes et les pèlerins
semblent revenir progressivement dans la Ville éternelle.