cinémas - Les Grignoux

Transcription

cinémas - Les Grignoux
du 30 janvier
BELGIQUE -BELGÏE
P.P.
4000 LIÈGE X
9/32
LE JOURNAL
au 5 mars
DES CINÉMAS
1998
cinémas
LE PARC
No 82
& CHURCHILL
Bureau de dépôt
Liège X. Périodique
Les Inédits du
Cinéma. Paraît
toutes les six
semaines sauf août.
C E N T R E
CULTUREL LES
GRIGNOUX asbl
9 RUE SŒURS
DE HASQUE
4000LIÈGE
DECONSTRUCTING HARRY
HARRY DANS TOUS SES ÉTATS
UNE COMÉDIE DE WOODY ALLEN
LA NUIT DU COURT
samedi 31 janvier à 22 h
au Parc (p. 14)
RÉPONDEURPROGRAMMATION
DU JOUR :
04/343.24.67
DU 21 FÉVRIER
AU 1er MARS
CHRISTIAN MERVEILLEsam. 21 fév. à 14 h
NUIT ANIMÉE
samedi 28 fév. à 22 h
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE DEUX du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
À l’occasion du Festival du dessin animé,
Exposition & concours de masques
Harry dans tous ses états
Bilan amoureux
Cette année on a peut-être raté le
rituel des bilans, mais on ne sera pas
en rade pour la Saint-Valentin.
Le samedi 14 février, jusqu’à 18 h
30, vous pourrez rentrer à deux dans
nos cinémas, au Parc et au Churchill,
pour le prix d’une place. Rassurezvous. Notre conception de l’amour
n’est pas restrictive.
Vous pouvez vous présenter au guichet avec votre belle-mère ou un
extra-terrestre, la réduction sera acceptée. D’ailleurs les films proposés sont
loin de représenter la pensée unique
en matière de vie affective et amoureuse.
cinémas
LE JOURNAL DES MEMBRES DES CINÉMAS
LE PARC & CHURCHILL
“LES GRIGNOUX”
ASBL 9, RUE SŒURS DE HASQUE, 4000 LIÈGE
T. (04) 222.27.78 · F. (04) 222.31.78
E-MAIL [email protected]
Les inédits du cinéma n° 82
30 janvier · 5 mars 1998
Tirage : 57 000 exemplaires
GÉRÉS PAR LE CENTRE CULTUREL
Une réalisation du terrain d’aventures
du Péri.
d’une réalisation collective, le nom de
l’école, de la classe et du titulaire.
La restitution des masques aura lieu
(impérativement !) le dimanche 1er
mars à partir de 17 h 00, le lundi 2
mars de 9 h 30 à 22 heures et le mardi
3 mars de 9 h 30 à 13 heures.
Outre des place de cinéma, les prix (livres et jeux)
sont offerts par l’incontournable librairie « La
Parenthèse », spécialiste
du bon livre pour enfant
(rue des Carmes).
Equipe de rédaction
Michel Condé · Dany Habran · Jean-Pierre Pécasse
Graphistes
Pierre Kroll · Jean-Claude Salémi
Mise en pages & Photogravure
Yves Schamp
Flashage
Merlin sprl
Impression
Masset sa
Contact publicité
Les Grignoux · Christine Legros
Version originale :
les films à venir pour le début de 1998
▼ A la demande de nombreux spectateurs voici une première liste (non exhaustive) des films qui seront traités en version française dans le circuit Kinépolis et qui
sortiront soit en parallèle, soit en prolongation en version originale dans nos salles.
1) Midnight in the Garden of Good and Evil de Clint Eastwood.
2) Jackie Brown de Quentin Tarantino
3) Kundum de Martin Scorsese.
4) The Gingerbread Man de Coppola.
5) The Big Lebowski de Joël et Ethan Coen
6) Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick
7) Amistad de Steven Spielberg
8) Good Will Hunting de Gus Van Sant
9) Boogie Nights de Paul Thomas Anderson
10) et bien sûr Le Titanic de James Cameron
Bilan animé
Avec ou sans bilan, la période du
21 février au 1er mars se déroulera sous
le signe de l’enchantement et de la
joie créative et délurée du Festival du
dessin animé.
Et comme on ne change pas les
bonnes traditions qui gagnent, vous
retrouverez le choco gratuit au Parc
ainsi que la Nuit animée, un concours
de masques, 16 films pour les enfants
dont deux programmes totalement
inédits (L’enfant aux grelots, Fred a
le blues), un concert de Christian
Merveille et la très sensuelle Betty
Boop, qui est bien capable de roucouler quelques bonne suggestions aux
oreilles attentives des adultes (voir info
pages 5, 6 et 7).
Wilde
Editeur responsable
J.M. Hermand
5 rue G. Rem · 4000 Liège
Cinéma Le Parc · 22 rue Carpay, Liège/Droixhe
Cinéma Churchill · 20 rue du Mouton Blanc, Liège
Programmation quotidienne sur répondeur
(04) 343 24 67
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A peine sortis des fêtes de fin d’année, et nous voilà précipités dans la
ronde diabolique du carnaval avec un
Festival du dessin animé.
Ainsi, on n’a même pas eu l’occasion de faire un bilan comme les
grands professionnels qui ont le talent
de se passionner pour les exploits sportifs, bêtisiers de l’année écoulée,
images choc, petites phrases du monde
politique, meilleures ventes, coups de
cœur incontournables autour d’une
demi-poignée de livres, de disques, et
de films.
Aussi, le bilan de l’année cinématographique 97, il est dans vos
mains. Elaborez-le au plus profond
de vos convictions. Et n’hésitez pas
à nous bousculer avec vos remarques
éclairées.
Dans Harry dans tous ses états,
Woody Allen poursuit son parcours
iconoclaste, calamiteux et masochiste au pays de l’amour et de la scène
de ménage carabinée.
Pour les deux avant-premières du
film, le café du Parc aura un goût de
swing manouche pendant la soirée du
14 février. Les retardataires iront voir
soit Marius et Jeannette, un conte de
Marseille subtilement prolétaire et
résolument amoureux, soit On connaît
la chanson, la comédie enchantée de
Resnais où on apprend à se méfier des
apparences de l’amour.
Le film très british Wilde dresse un
portrait tout en finesse d’Oscar Wilde
déchiré entre la bienséance victorienne, sa vie de famille et sa passion pour
ses jeunes disciples et amants.
Dans Une vie moins ordinaire, ce
sont deux anges gardiens qui tentent
de régler les bavures amoureuses de
deux tourtereaux en cavale.
▼ Les concours de masques ou de
marionnettes que nous avons organisés ont chaque fois rencontré un vif
succès auprès des enfants et décoré de
manière particulièrement originale le
hall du Parc pendant le Festival du dessin animé.
Cette année, nous vous proposons
un concours de masques avec un petite consigne supplémentaire destinée à
aiguillonner les imaginations : comme
Picasso qui transforme une selle de vélo
en tête de taureau,comme les sculpteurs africains qui récupèrent vieux
clous et déchets de toutes sortes pour
créer de nouveaux objets, nous suggérons aux participants d’intégrer à leurs
masques des éléments de récupération,
des objets détournés, des rebuts savamment transformés. Place à l’imagination, aux vieux papiers, boulons, capsules, disquettes, ampoules, bouchons
et ustensiles de toutes sortes…
Tous les masques seront exposés dans
le hall du cinéma Le Parc pendant la durée
du Festival et de nombreux prix récompenseront les meilleurs d’entre eux.
Nous attendons vos réalisations jusqu’au mardi 17 février au cinéma Le
Parc pendant les heures des séances
ou aux Grignoux (9 rue Sœurs de
Hasque) de 9 h 30 à 17 h 00.
N’oubliez pas d’indiquer le nom,
l’âge et l’adresse de l’enfant et, s’il s’agit
Avec l’aide du Ministère de la Communauté française,
du Ministère de la Région Wallonne,
de la Ville de Liège et le soutien d’Europa Cinémas.
LES ÉVÉNEMENTS MUSICAUX
PARC - CHURCHILL - CAFÉ DU PARC
Vendredi 30 janvier à 20 h 15 au Cinéma Le Parc
RÉCITAL CHIRGILCHIN (Trio Touva de Sibérie)
+ projection de Few Of Us, de Sharuna Bartas..............................................page 4
Samedi 21 février à 14 heures au Cinéma Le Parc
Une vie moins ordinaire
Enfin, Happy Together, tourné en
Argentine, met en scène l’histoire
d’amour entre Lai et Ho, deux
hommes qui tentent de repartir à zéro
sur la terre d’Astor Piazolla.
Un film où les inventions formelles
éblouissantes dynamisent un récit poignant et suivent le rythme d’un véritable tango des sentiments.
Ainsi pourrait être votre SaintValentin : plurielle et à combinaisons
multiples.
On espère que cette nouvelle fête
canonique ne va pas limiter vos belles
pulsions à la seule journée du 14
février.
Gardez encore un peu d’amour
pour la vie et le cinéma.
D’autant plus que le dernier film
de Benoît Jacquot, Le 7e ciel, nous
parle avec tact et intelligence de l’orgasme au féminin.
Chansons pour enfants : CHRISTIAN MERVEILLE.......................................page 5
Vendredi 6 mars à 20 h 30
BRUNO GENERO PERCUSSION ENSEMBLE
(rythmes et danses de l’Afrique et de Cuba) ................................................page 13
LES
EXPOSITIONS
■■■
A l’espace Churchill
Du 19 février au 18 mars
GENEVIÈVE
VAN DER WIELEN
■■■
Samedi 14 février : Saint-Valentin
Un fauteuil pour deux
ACHETEZ DEUX PLACES, PAYEZ-EN UNE
Offre valable au Parc et au Churchill pour toutes les séances
commençant avant 19 heures
Samedi 14 février à 21 h 30 au Café du Parc
Soirée Saint-Valentin en swing
Daniel FALKE (manouche) et Gérome NAHON
2 guitares sur des rythmes de bossa, jazz et swing à la Django Reinhardt
Avec l’aide des Affaires Culturelles de la Province de Liège.
GRATUIT pour les spectateurs de la séance de 20 heures (Woody Allen)
A la Galerie Périscope
(Churchill)
Jusqu’au 9 avril
CLEMENS SCHÜLGEN
(photos)
■■■
A la Galerie Marque
Jaune (Churchill)
Jusqu’au 5 mars
FIFI et JAMPUR FRAISE
■■■
Au café du Parc
Jusqu’au 5 mars
ALAIN WINAND
(peintures)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE TROIS du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Happy Together
ourné en Argentine, ce dernier film de Wong Kar-Waï met en
scène l’histoire d’amour entre Lai et Ho, deux hommes qui
tentent de repartir à zéro. Un film géant qui fourmille
d’inventions formelles au service d’un récit à la fois poignant, intime
et fulgurant. Prix de la mise en scène à Cannes 97
T
Le tango des sentiments
Fulgurant, universel, poétique et mature. Voilà
les principales qualités du magnifique Happy
Together de Wong Kar-Wai, qui débute par une
des séquences d’ouverture les plus évidentes –
et les plus torrides – qu’on ait vues. En montrant
Lai (Tony Leung) et Ho (Leslie Cheung) s’embrasser à pleine bouche avant de s’arracher leur
slip, le cinéaste expose une bonne fois pour toutes
les caractéristiques de ses personnages : ils sont
pédés et amants, la preuve, ils baisent ensemble.
Une façon de dire aux spectateurs : « C’est
comme ça, que ça vous plaise ou non ! » Et ça
plaît. Même si on n’est ni Chinois ni gay ni perdu
en Argentine. Car les sentiments de ses héros
sont universels. Wong Kar-Waï, judicieusement
soutenu par la musique d’Astor Piazzolla, nous
joue ici le tango des histoires d’amour qui finissent mal en général.
Aux plus hautes sphères
actuelles du cinéma
Les moyens stylistiques mis en œuvre ici s’additionnent pour évoquer une intense et fébrile
course-poursuite amoureuse : fragmentation du
cadre, navigation heurtée entre le noir et blanc et
la couleur, combats au couteau entre ralentis et
accélérés, alternance de très gros plans et de
panoramiques vertigineux…
Il n’y a, pourtant, aucune obsession maniériste dans le film de Wong Kar-Waï mais le désir
d’inventer de nouvelles formes pour mieux nourrir les démesures du tumulte amoureux.
De la Patagonie aux bars louches de Buenos
Aires, d’Ushuaïa au retour à Hong-Kong, Happy
Together nous conduit dans les affres de la passion en un long poème à la fois emballé et
contemplatif, romantique et déchiré.
Un film sur deux corps qui se traquent, un
film qui donne sans cesse la sensation de pouvoir être touché en direct.
D’après Patrick Fabre (Studio)
et le Magazine Diagonal (Montpellier)
de Wong Kar-Waï ■ Hong-Kong, 1997, 1 h 36, VO ■ Avec
Leslie Cheung, Tony Leung, Chan Chen ■ PARC\CHURCHILL
MERCREDI 11 FÉVRIER À 20 H 30 AU PARC
Imago vous propose
la première de
Happy Together
Le cercle parfait
ans un Sarajevo en guerre où l’ennemi n’a pas de visage, une
histoire émouvante : le périple d’un poète et de deux enfants qui
vont devoir vivre ensemble, s’apprivoiser… et pourront même
quelquefois s’offrir des moments de bonheur.
D
quotidienne qui continue sous la tempête : les
habitants d’un immeuble qui tentent d’empêcher
la destruction d’un arbre planté dans leur cour,
pendant qu’un de leurs voisins se tire une balle
dans la tête; ou encore le petit garçon sourd-muet
qui pêche dans une rivière alors que les balles
des snipers, qu’il n’entend pas, sifflent autour de
lui… Volontairement, le cinéaste bosniaque ne
nomme jamais l’ennemi; il montre une guerre
sans conflit, vécue par des civils victimes d’assassins. Sa mise en scène, qui n’en rajoute jamais
dans l’horreur, réussit le juste équilibre entre la stylisation (les séquences de rêves du poète) et un
réalisme très sobre. Même les personnages des
enfants, avec leur insouciance, leurs yeux secs
de toute larme, et leurs relations teintées d’hu▲ Le réalisateur Ademir Kenovic est resté à
Sarajevo pendant la guerre et a continué à tourner
dans une ville en ruines, où sifflent les balles, où
les passants peuvent tomber d’un instant à l’autre,
comme ça, juste en allant faire leur marché.
Sur cette toile de fond d’autant plus effrayante qu’on la sait réelle, il a construit une histoire
simple et belle.
Deux garçons de sept et neuf ans échappent
par miracle à un massacre dans leur village et se
réfugient à Sarajevo où ils espèrent retrouver leur
tante. Ils échouent dans un appartement qu’ils
croient inoccupé.
Mais à la nuit tombante, Hamza, un poète
dont la femme et la fille viennent de fuir la ville,
découvre ces petits « squatters » terrorisés. Que
faire de ces gamins encombrants ?
Le vieil homme va progressivement s’attacher
à ces deux-là qui pourtant ne lui rendent pas la vie
facile… Le jour où un bombardement détruit sa
maison, il sait qu’il doit fuir avec les enfants et
arriver, coûte que coûte, à leur faire traverser les
lignes serbes. Et il est hors de question pour les
petits d’abandonner le chien qu’ils ont adopté…
C’est la terreur, c’est toute l’absurdité de la
guerre que montre Ademir Kenovic à travers la vie
mour avec le vieux poète, évitent au film tout
pathétique facile.
Le cercle parfait possède à la fois la beauté
d’un poème, et la puissance d’un témoignage, à
vif, sur l’Histoire de notre Europe.
Magazine Diagonal
de Ademir Kenovic ■ Bosnie-France, 1997, 1 h 50, VO ■
Avec Mustafa Nadarevic, Almedin Leleta, Aimir Podgorica
■ Prix Cannes Junior 1997 ■ PARC\CHURCHILL
Avant la projection du Cercle parfait le dimanche 1er février à 16 h 00 ,
projection unique de SARAJEVO – OMBRES & LUMIÈRES
en présence des animateurs de Caméra Enfants Admis
CINÉ-CLUB
CHEL - 9, rue Sœurs de Hasque 4000 Liège (SIPS) Tél. 04/223 62 82 - Permanence tous les jeudis de 17 à
19 h ■ Alliàge - 45, rue des Bayards 4000 Liège – Tél.
04/228 04 77 (UNIQUEMENT pendant les permanences) – Permanence le 2e et le 4e vendredi du mois
de 18 à 21 h.
▼ Happy Together peut être regardé comme le
reportage en dents de scie (partir-revenir) d’une
gigantesque scène de ménage avec son lot trop
humain de grandes tendresses et de vraies saloperies propres à n’importe quelle vie de couple,
qu’elle soit homo ou pas, sexuelle ou non.
Cet agrandissement est tout à l’honneur de
Wong Kar-Waï : voilà un film où l’homosexualité
n’est ni une curiosité, ni une opération de marketing mais une occasion parmi d’autres de s’inquiéter des aventures de l’humain.
Gérard Lefort, Libération
▲ 5 courts métrages d’animation réalisés par 17
enfants de Dobrinja, un faubourg de Sarajevo.
Durant 4 ans, la guerre a causé des ravages
parmi les habitants de Sarajevo, capitale de BosnieHerzégovine : 2 500 enfants y ont laissé la vie.
Actuellement, le pays entier est toujours couvert de mines : pas question pour les enfants d’aller courir hors des chemins tracés.
La terrible expérience vécue par les jeunes réalisateurs transparaît dans leurs courts métrages,
mais ces derniers reflètent surtout l’espoir d’un
avenir meilleur, où l’acceptation des différences
serait source de richesse.
Ils ont tenu à dédier leur film à tous les enfants
de Bosnie-Herzégovine.
Date de réalisation : janvier 97 ■ Réalisateurs : 17 enfants
de Sarajevo, âgé de 9 à 14 ans ■ Animateurs : Marie-Eve
Dimidschstein et Jean-Luc Slock (Atelier CEA) ■
Techniques : dessins, sable et papiers découpés animés
■ Coproduction : Atelier « Caméra Enfants Admis »,
Unicef Bosnie-Herzégovine et RTBF-Liège
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE QUATRE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vendredi 30 janvier à 20 h 15 au Parc
UNE SOIRÉE EN SIBÉRIE
RÉCITAL CHIRGILCHIN (Trio Touva de Sibérie) Ondar Mongun-Ool (morin-khuur) - Aidysmaa Kandan (chant
et tungur) - Tamdyn Aldar (igil) suivi de la projection unique de FEW OF US de Sharunas Bartas
PRÉVENTE : 350 FB (Churchill - Parc - Café du Parc - Fnac (+30 FB)) – Le jour même : 400 FB ■ Une sélection des Jeunesses Musicales de Liège
■ Avec l’aide des Affaires Culturelles de la Province de Liège
Chirgilchin
Few of us
▼ Le Touva prend ses racines dans la
langue Turkic des Uighour.
Leur religion mêle les croyances chamaniques anciennes au lamaïsme tibétain apporté au 17e siècle de Mongolie.
Le trio Chirgilchin est un groupe de
jeunes musiciens Touva (deux hommes
et une femme) qui ont entre 18 et 20
ans. L’ensemble explore, au travers
d’une musique majestueuse et d’un
incroyable chant diphonique, les expressions de ce peuple, éleveur des steppes
d’Asie Centrale.
Carne tremula
Le goût
de la cerise
▼ Le cinéaste lituanien Sharunas Bartas
a filmé les Tofolars, un peuple des
confins de la Mongolie. Il a aussi filmé
le bruit du vent, de l’eau, la malédiction
du temps, la majesté des forêts avec
une exigence terrible qui parvient à nous
bouleverser.
De Sharunas Bartas ■ Lituanie, 1996, 1 h 45,
VO ■ PARC
On connaît la chanson
▲ L’euphorie. Avec sa bande de comédiens en état de grâce,
Alain Resnais réalise un film qui étonne constamment.
Les personnages se mettent à chanter avec les voix
de Dalida et d’Alain Delon (« Paroles, paroles… ») en
plein milieu d’un repas et déraillent constamment en
vocalisant en play-back grâce à France Gall, Arletty,
Johnny Hallyday… Tout à coup, Sabine Azéma frétille
sur du Sheila parce que « l’école est finie » et André
Dussollier est tout content d’avoir trouvé un bon copain
parce que « c’est c’qu’ y’a d’meilleur au mon-on-deu… ».
Seule Jane Birkin a le droit de chanter avec sa propre
voix… une chanson triste de Gainsbourg. Tous pourraient être ridicules. Et bien non. Les chansons surprennent à chaque fois parce qu’elles ne sont jamais utilisées de la même façon : commentaires à haute voix,
pensées secrètes, substitution du simple dialogue… Avec
la complicité d’Agnès Jaoui et de Jean-Pierre Bacri au
scénario, Alain Resnais a réalisé un nouveau chefd’œuvre : il nous parle de dépressions, de trahisons, de
séparations, de mensonges, d’hypocrisies et d’apparences
toujours trompeuses… en nous faisant mourir de rire.
En nous rendant joyeux ! Qui dit mieux ?
▲ Victor Plaza est jeune, et la vie n’a
pas encore brisé sa confiance quand il
rencontre Elena avec laquelle il va vivre
sa première expérience sexuelle.
Mais lorsqu’il se présente chez elle
quelques jours après leur brève rencontre, ce n’est pas lui qu’Elena attend
mais son dealer… Les nerfs, un revolver et l’intrusion de deux policiers au
sang chaud dans leur histoire, compliquent la situation, au point de bouleverser la vie de chacun…
▼ Entre sa veine déconnante (les débuts)
et celle teintée de gravité (ces dernières
années), Almodovar réussit pleinement
l’équilibre miraculeux dans cette adaptation (très) libre d’un polar de Ruth
Rendell (L’homme à la tortue). Les
couples naviguent – pour reprendre le
titre d’un de ses premiers films – dans un
« labyrinthe de passions ». Leurs débordements sexuels les entraînent au bord
de l’absurde, c’est à dire « au bord de la
crise de nerfs ». A la fois délirant, grinçant, sensuel et toujours surprenant : tel
est le dernier Almodovar, au bord de la
maturité.
Aden
Aden
d’Alain Resnais ■ France, 1997, 2 h 00 ■ Avec Sabine Azéma, André
Dussollier, Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Pierre Arditi, Lambert
Wilson ■ PARC\CHURCHILL
Le cousin
En chair et en os
The Full Monty
Le grand jeu
Marius
et Jeannette
▲ Se prendre une poubelle sur les
pieds au cours d’une arrestation illustre
assez bien la vie d’un flic : la misère
du monde leur dégringole dessus à longueur de temps. Engueulades, agressions, solitude, femme et enfants
délaissés : peu de différence avec un
voyou en cavale. Gérard, flic à la PJ
passe d’ailleurs plus de temps à cocooner son informateur, son « cousin »,
qu’avec les siens. Nounours, lui, a des
horaires, un foyer, des enfants qui filent
droit. Une vie pépère de retraité.
Sympa ce Nounours, rondouillard, chaleureux, une tchatche qui inspire
confiance. Aider la police – pas pour
rien, 10 % de la prise, c’est le tarif – lui
permet d’éliminer la concurrence, et
de jouer, tout fiérot, au gendarme et
au voleur. Oui, un bon gars, mais un
dealer, un tueur. Et un système pourri, pervers, qui veut que les flics
engraissent et protègent un criminel
pour en faire tomber d’autres…
Une mise en scène nerveuse, un
rythme qui ne fléchit pas : Alain
Corneau signe ici un bon film de genre
qui dose parfaitement l’action et la psychologie. Deux acteurs classés
comiques amorcent avec brio une nouvelle carrière, ils sont excellents.
▲ Jadis prospère grâce à l’industrie de
l’acier, la petite ville de Sheffield a subi
la politique de la dame de fer et se
trouve plongée, vingt-cinq ans après
sa gloire, dans la sinistrose. Quand tout
va mal, qu’est-ce qu’il reste ? La solidarité et l’humour. Une bande d’ouvriers au chômage décide donc d’être
« furieusement tendance » et de
gagner quelques sous en montant –
puisque ça, ça marche – un numéro
de strip-tease. Les Chippendales version Yorkshire. Mais intégral. Avec un
petit, un gros, un vieux, un rouquin
blanc comme un poulet… Qui retrouvent, au bout du compte, leur dignité et assument leur physique. Le premier film de Peter Cattaneo est de la
veine des Virtuoses (on y voit
d’ailleurs, dans l’embrasure d’une
porte, le passage d’une fanfare), mais
franchement comique. D’un comique
profond, tout proche du désespoir. Où
le rire est libérateur et salvateur. Avec
Robert Carlyle (conducteur de bus
dans Carla’s Song, psychopathe dans
Trainspotting), formidable en meneur
de revue, et Mark Addy, le rondouillard qui a une méthode très spéciale pour manger du chocolat en plein
régime.
▲ L’Estaque, un quartier populaire de
Marseille. Jeannette vit avec ses deux
enfants, dans une complicité amicale
avec ses voisins. Marius est gardien
dans une cimenterie à l’abandon. Ces
deux êtres que la vie a éprouvés s’engagent dans une lente reconquête du
bonheur.
Marius et Jeannette est un conte,
une romance populaire, comme
Guédiguian l’annonce dès le générique. Il sera beaucoup question de
bonheur, dans ce film. De la reconquête du bonheur par deux êtres que
la vie a passablement éprouvés. Mais
le cinéaste, loin de s’arracher à la réalité, s’y enracine. A L’Estaque, le quartier où il est né, et le décor de tous ses
films, on vit aujourd’hui avec le chômage, l’ombre de Le Pen et les
menaces de l’intégrisme. Et c’est au
moins aussi important que de réussir
un bon aïoli ou de surmonter une
défaite de l’OM. Bref, ce « conte » est
très contemporain et pas banal. Du
rêve va se greffer sur cette réalité-là,
et de la plus emballante façon qui soit :
simplement, comme si cela allait de
soi, comme s’il était naturel de « réenchanter le monde », selon le vœu
déclaré du cinéaste.
D’après Virginie Gaucher
Aden
Télérama
d’Alain Corneau ■ France, 1997, 1 h 52 ■ Avec
Patrick Timsit, Alain Chabat, Agnès Jaoui,
Marie Trintignant, Samuel Le Bihan, Caroline
Proust ■ CHURCHILL\PARC
de Peter Cattaneo ■ Grande-Bretagne, 1997,
1 h 32, VO ■ Avec Robert Carlyle, Mark Addy,
Steve Huison, Tom Wilkinson, Paul Barber,
Hugo Speer ■ PARC\CHURCHILL
de Robert Guédiguian ■ France, 1997, 1 h 42
■ Avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan,
Pascale Roberts, Jean-Pierre Darroussin,
Frédérique Bonnal ■ CHURCHILL\PARC
▲ Au volant d’une Range Rover, un
homme au visage las sillonne la banlieue de Téhéran en scrutant les passants. Que cherche-t-il ? Quelqu’un
qui l’aiderait à mourir. Un soldat, puis
un religieux refusent. Un vieil homme
accepte, tout en lui vantant le « goût
de la cerise ». Avec Kiarostami, la vie
continue. Âpre et exaltante.
Derrière cet argument morbide que
le sujet laisse suggérer, Le goût de la
cerise offre le plus bouleversant des
voyages : à travers le regard d’un
homme dans les dernières heures de sa
vie. Cette quête tragique, intense, se
heurte sans cesse au mouvement de
la vie qui naît sous les pas du personnage à chacune de ses rencontres.
Kiarostami a su trouver la distance
nécessaire pour filmer le désespoir intérieur d’un homme sans aucun pathos,
avec un minimum d’effets et sans
jamais laisser transparaître les motivations suicidaires de son personnage.
de Pedro Almodovar ■ Espagne, 1997, 1 h 39,
VO ■ Avec Javier Bardem, Francesca Neri,
Liberto Rabal, Angela Molina, José Sancho,
Penelope Cruz, Pilar Bardem ■ CHURCHILL\PARC
de Abbas Kiarostami ■ Iran, 1997, 1 h 39, VO
■ Avec Homayoun Ershadi, Ahdolhossein
Bagheri, Afshin Khorshidbakhtari, Safar Ali
Moradi, Mir Hossein Noori ■ Palme d’or
Cannes 1997 ■ CHURCHILL
Les virtuoses
Flamenco
Brassed Off
▲ Durant plus d’un siècle, la révolution industrielle de la Grande-Bretagne
s’est faite grâce aux très riches mines
de charbon du nord du pays. Puis ce
fut la débâcle : fermeture des puits,
abandon de vastes réserves de charbon, clôture de sites, chômage. Le
contrecoup est mortel.
C’est dans cette réalité au tissu
social en déchirure irrémédiable à
cause d’une politique économique
ultralibérale qui néglige le plus souvent les facteurs humains que le
cinéaste britannique Mark Herman a
ancré l’histoire de ses Virtuoses
(Brassed off, jeu de mots anglais
puisque « brass » signifie les cuivres
d’un orchestre et « to be brassed off »
en avoir ras le bol). Un film en forme
de bras d’honneur à la morosité, à l’abdication, au « no future ». Un film gai
et tragique.
D’après Fabienne Bradfer, Le Soir
▼ Les Virtuoses enthousiasment le public.
Le bouche à oreille fonctionne à plein.
Les spectateurs sortent de la salle le sourire aux lèvres. Tant mieux. C’est le genre
d’histoire qui fait plaisir à voir : des
mineurs au chômage restent solidaires
par l’intermédiaire de leur petit orchestre.
Pauvres, mais en fanfare ! Voilà le cinéma anglais qu’on aime. Généreux et polémique (les années Thatcher en prennent
un coup dans l’aile).
Aden, Le Monde - Les Inrockuptibles
de Mark Herman ■ Grande-Bretagne, 1997,
1 h 47, VO ■ Avec Pete Postlethwaite, Tara
Fitzgerald, Ewan Mc Gregor, Stephen
Tompkinson, Jim Carter ■ CHURCHILL\PARC
▲ Carlos Saura signe ici un hommage
raffiné, fiévreux et percutant au
Flamenco.
Qu’ils soient d’aujourd’hui ou
d’hier, principaux ou secondaires, plus
de 300 artistes offrent avec la même
générosité le flamboyant du flamenco
du fond des tripes et des âges à travers
toutes les nuances du chant, de la
danse, de la musique et des rythmes.
Paco de Lucia, Lole y Manuel, Joaquin
Cortes, Agujeta, Manolo Sanlucar,
Farruco, Farruquito, José Marce,
Enrique Morente, El Torta, Fernando
de la Morena…, pour les artistes.
Buleria, rumba, fandango, martinete,
siguiriya, taranta, solea…, pour les
rythmes. Des noms qui ondulent au
son de la guitare, des voix, des corps.
Des noms qui disent le flamenco de la
rue et de la fiesta.
Fusions des âmes populaires, traditionnelles et classiques. Figures orthodoxes ou hétérodoxes. La magie est
totale, brute, vierge. Parce que Carlos
Saura, célèbre cinéaste espagnol de
Cria Cuervos a choisi la simplicité, la
sobriété et le naturel pour rendre un
hommage sans pareil à cet art venu de
la nuit des temps et des entrailles de
notre inconscient. Hommage d’un
artiste à d’autres artistes, d’un art à un
autre art..
Car, bien plus qu’un documentaire
musical, Flamenco est un film vivant,
raffiné et sauvage où la liberté, l’audace, l’esthétique, l’amour, le style, la
passion du réalisateur se donnent totalement au service du flamenco.
D’après Fabienne Bradfer, Le Soir
de Carlos Saura ■ Espagne, 1997, 1 h 40, VO
■ CHURCHILL
. . . .samedi
. . . . . . . . .21
. . . février
. . . . . . . . .au
. . . dimanche
. . . . . . . . . . . .1. er
. . mars
. . . . . . . . . . . . . . . . PAGE CINQ du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
du
C’EST LE CARNAVAL,
C’EST LE FESTIVAL !
S
T
N
A
ENF
e traditionnel choco gratuit sera distribué
cette fois encore au Parc. Le concours de masques
revient également avec une consigne à la mode,
le recyclage. Et une exposition des masques pendant le
festival. Mais le plat consistant
restera les films… encore les films.
Choco
Des courts, des moyens, des longs…
gratuit
rien que du bon !
L
au Parc
Munk, Lemmy et Cie
ept courts métrages d’animation venus du Nord,
spécialement pour nos tout petits. Sans paroles
mais pleins de gloussements, de pépiements et de
petits cris
S
Durée : 46 mn ■ Prix unique : 120 FB
▲ Munk et Lemmy sont deux bestioles bizarres qui vivent dans une
jungle rigolote, préhistorique ou peutêtre extra-terrestre. Mais leurs mésaventures, elles, ressemblent furieusement à nos petits problèmes quotidiens : comment casser une noix ?
comment résoudre une dispute ? comment attraper des fruits au sommet
d’un arbre ?
Chacun des épisodes s’attache à
une situation de ce genre avec
humour, dérision et une pointe de poésie absurde. Chacun nous fait aussi
découvrir de nouveaux personnages,
comme Tigrelapin ou le rhinocéros,
tous réalisés avec des matériaux très
simples (figurines de chiffon, accessoires de carton…) mais avec un rare
souci du détail.
de Nils Skapans et Janis Cimermanis ■
Lettonie, 1992-1994, 46 minutes. Pour les petits
de 3 à 6 ans ■ CHURCHILL
La flèche bleue
▲ Dans le monde entier, la nuit du
24 décembre, le Père Noël apporte des
cadeaux. Mais les enfants les plus heureux sont ceux d’Italie, car là-bas,
douze jours après Noël, la bonne vieille
Befana s’envole sur son balai pour
apporter encore des jouets aux enfants
sages. Mais cette année-là, Befana
tombe malade et envoie à sa place le
méchant Docteur Scarafoni, qui lui,
veut vendre les jouets. Et alors, pas de
jouets pour les enfants dont les parents
n’ont pas d’argent ! Les jouets ne sont
pas d’accord et décident d’aller se distribuer eux-mêmes. Une nuit d’aventure commence pour eux.
Ce petit bijou est une réussite tant
au niveau du graphisme que de la technique, et repose sur un équilibre réussi entre artisanat et modernité technologique.
Dessin animé d’Enzo d’Alo ■ Italie, 1996, version française ■ Musique de Paolo Conte ■
A partir de 4 ans ■ PARC
Des matinées scolaires sont possibles avant la semaine du carnaval.
Au Parc : mardi 10 février à 10 h 00
- jeudi 12 février à 13 h 30
Au Churchill : mercredi 18
et jeudi 19 février à 10 heures.
Réservation : 04/222 27 78.
Prix d’entrée : 80 FB.
Le bonhomme
de neige
▲ C’est l’hiver. Un petit garçon façonne un bonhomme de neige. La nuit,
l’enfant descend l’escalier sur la pointe des pieds, sort et découvre que son
bonhomme de neige a pris vie.
Le petit garçon lui fait visiter sa maison : curieux de tout, le bonhomme
de neige est émerveillé et s’amuse avec
les objets qui croisent son chemin.
Le bonhomme de neige est un
magnifique conte d’hiver servi par la
qualité exceptionnelle du dessin pastel,
de l’animation et de la musique.
Un spectacle enchanteur pour tout
public. Et avec une durée et un prix
exceptionnellement courts, Le
Bonhomme de neige est une occasion
rêvée pour que le jeune public, dès 3
ans, rencontre son premier chefd’œuvre.
de Dianne Jackson ■ d’après Raymond Briggs
■ Grande-Bretagne, 1982, 35 mn, musique de
Howard Blake ■ Prix unique : 120 FB ■ A partir de 3 ans ■ CHURCHILL\PARC
Le petit grillepain courageux
▲ Abandonnés ! Leur jeune maître les
aurait-il réellement abandonnés ? Pour
le Petit Grille-pain, la Radio,
l’Aspirateur, la Lampe et la Petite couverture chauffante, la vie est bien triste depuis qu’ils sont seuls dans cette
maison de campagne isolée, où autrefois leur maître mettait tant de joie.
Alors, c’est décidé ! Ils partiront
ensemble et essayeront de le retrouver. C’est le début d’une grande aventure pleine de dangers et de joie, qui
les mènera de la campagne à la ville.
Un conte de fées moderne où les
objets domestiques les plus familiers
ont des pouvoirs magiques et pètent
les plombs pour retrouver leur jeune
propriétaire. Un joyeux tour de piste
électro-ménager pour les petits à partir de 3 ans.
de Jerry Rees ■ Grande-Bretagne, 1987, 1 h 30,
version française ■ Scénario : Jerry Rees et Joe
Ranft, d’après la nouvelle de Thomas M. Disch
■ PARC\CHURCHILL
Les voyages
de Gulliver
▲ Une adaptation vivante et haute en
couleur du célèbre conte de Swift,
signée par les Frères Fleischer.
Une nuit de forte tempête, un navire coule et Gulliver réussit à atteindre
une plage où il s’endort. Un veilleur
de nuit du royaume nain de Lilliput le
découvre… A l’annonce de la présence de Gulliver, tout Lilliput est
mobilisé pour ficeler le géant et l’emmener jusqu’au Palais du Roi.
Commence une relation difficile entre
le géant et les Lilliputiens …
Avec une incroyable brochette de
petits personnages croqués à la sauce
« cartoon », Les voyages de Gulliver
enchanteront les enfants mais aussi les
nostalgiques de l’âge d’or du dessin
animé américain.
Linnea dans le
jardin de Monet
Babe
▲ Ceci n’est pas un dessin animé,
mais les effets y sont saisissants !
Babe est un charmant petit cochon
qui aurait pu coulé des jours heureux
s’il n’avait été séparé de sa maman
alors qu’il était encore tout petit.
Adopté par un fermier un peu bourru, il se retrouve dans une ferme où
les animaux ont l’amusante faculté de
s’exprimer comme vous et moi… en
français.
Il pourrait y vivre heureux, sous la
protection d’une chienne de berger
qui le considère comme son propre
fils, s’il n’avait appris que tous les animaux de la ferme qui ne servent à rien
finissent un jour ou l’autre à la casserole ou en garniture de Noël. Le voilà
donc à la recherche d’un emploi qui
lui permettrait d’échapper à ce funeste sort ! La solution ? Se rendre indispensable en devenant gardien de troupeau…
de Chris Noonan ■ Australie, 1995, 1 h 31, version française ■ Avec James Cromwell, Magda
Szubanski et beaucoup d’acteurs à plumes, à
poils longs et courts ■ A partir de 5 ans ■
CHURCHILL\PARC
▲ Les maîtres de Tom ont décidé de
déménager. Il abandonnent dans leur
maison promise aux démolisseurs leur
malheureux chat et sa meilleure ennemie, la souris Jerry. Contraints à l’exil,
les deux compères décident d’oublier
pour un temps leur contentieux.
C’est avec un plaisir enfantin que
l’on retrouve dans ce long-métrage les
deux plus célèbres ennemis de l’univers du dessin animé. L’idée originale
est, cette fois, d’en faire des compagnons d’infortune contraints à la fraternité.
Deux musiciens, Line Adam et
Pascal Chardome; un chanteur,
Christian Merveille; des machines à
sons créées par Chris Devleeschouwer,
Jean Coulon et André Thirion; une
régie technique d’Anne et Michel
Vanesse, pour une heure d’un spectacle inoubliable.
Samedi 28 février à 14 h 00
Avant TOM ET JERRY
▼ Projection du film réalisé par des
enfants de 8-12 ans à l’occasion du
stage de carnaval de Caméra Enfants
Admis.
de Phil Roman ■ USA, 1992, 1 h 20, version
française ■ A partir de 4 ans ■ CHURCHILL\PARC
L’Atelier
Dessin animé de Dave et Max Fleischer ■
USA, 1939 (Technicolor), 1 h 17, version française ■ A partir de 4-5 ans ■ CHURCHILL
CAMÉRA
ENFANTS
ADMIS“
“
Christian MERVEILLE - C’est tout vu !
PRÉVENTE : 220 FB (Cinéma et café Le Parc,
Churchill, Fnac (+ 30 FB)) ■ Le jour même :
250 FB ■ Groupes (uniquement sur réservation préalable au 222.27.78) : 150 FB ■
Avec l’aide des Tournées Art & Vie et des
Affaires culturelles de la Province de Liège
de Lena Anderson et Christina Bjork ■ Suède,
1993, 30 mn, version française ■ Animation :
Jonas Adner - Jan Gustafsson ■ PARC\CHURCHILL
Tom et Jerry, le film
Samedi 21 février à 14 h 00 au cinéma Le Parc
▲ D’abord, il y a l’univers de deux
musiciens. « C’est tout vu » il y aura
de la musique… Et puis, il y aura des
machines sonores. Il y aura de drôles
de bruits… Enfin, il y aura un chanteur. Il y aura des chansons… Et pour
que tout cela tienne bien en place, il y
aura des objets venus du pays des
enfants. Les musiciens aiment jouer la
musique, alors on jouera les chansons… On les chantera ensemble, on
jouera avec tous les sons que reçoivent nos oreilles, on fera en sorte que
notre corps devienne instrument de
musique.
▲ A travers une histoire simple le film
propose une vraie découverte du
monde de la peinture. Linnea dans le
jardin de Monet, c’est avant tout une
affaire de couleur, de sensibilité et de
drôlerie.
Linnea est une petite fille qui
feuillette un beau livre consacré à
Claude Monet, le célèbre peintre
impressionniste. En regardant les
reproductions, elle est émerveillée et
rêve de se promener dans la verdure
du jardin du peintre, au bord des eaux
couvertes de nénuphars…
Et comme dans tous les contes qui
se respectent, son rêve va se réaliser.
Et nous voilà embarqués dans un
merveilleux voyage initiatique dans
l’univers de la peinture impressionniste, celle qui fait le plus appel à la
sensibilité. Le film dure 30 minutes,
une durée parfaite pour les petits.
N.B. Pour ce film court (mais
magnifique), tarif unique de 120 FB. A
conseiller dès 5 ans ... et jusqu’à 12-13
ans.
vous propose son prochain stage du
Tél. 04/253.59.97
congé de Carnaval :
Fax. 04/252.56.31
du 23 au 27 février 98 (inclus)
Pour les enfants de 8 à 12 ans
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE SIX du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L’enfant aux grelots
L’enfant aux grelots
S
T
N
FA
Manhattan
EN
légende
L’enfant aux grelots et autres récits
n programme « tout en français », original et chatoyant, destiné aux petits à
partir de 4 ans.Une très belle découverte d’où émergent un film RE-MAR-QUABLE : L’enfant aux grelots. Durée totale : 1 h 10
U
▲ Tout à sa distribution de cadeaux,
Père Noël oublie sur terre l’essentiel :
son bébé. Heureusement, l’enfant, qui
porte au cou un grelot, est recueilli
par des gens vraiment bien : Grand
Jacques, un facteur à la Tati, et MarieRose, la bienveillante patronne de l’orphelinat. Grâce à la complicité des
petits pensionnaires, l’enfant pourra
poursuivre ses rêves de voyage dans
les étoiles.
Le climat déborde de tendresse, le
dessin répond aux sons, la musique
est interprétée par 45 musiciens d’or-
chestre et la couleur a le relief que
seuls peuvent donner les vrais coups
de pinceau. La chambre du Grand
Jacques lorgne du côté de chez Van
Gogh, à Arles. Du grand art, en
somme, que même les très petits peuvent savourer.
Cette magnifique histoire est
accompagnée d’autres récits tout aussi
séduisants.
Fred a le blues... et autres
récits
n programme original pour les petits à partir de
4 ans, construit autour d’une fable originale
truffée de clins d’œil : Fred a le blues.
U
Les Grenouilles, de Delphine Renard, Belgique,
4 mn ■ L’enfant aux grelots de Jacques-Rémy
Girerd, France, 26 mn ■ Manhattan, d’Ali
Dieler, Allemagne, 6 mn ■ Dinner for Two, de
Janet Perlman, Canada, 7 mn ■ et d’autres
courts métrages… ■ PARC
N.B. Certains films sont en version originale :
les sous-titres seront racontés par un comédien
▲ Sophie et Nick sont tristes. Fred, le
chat de la maison, vient de mourir, terrassé par le rhume du matou. Pendant
la nuit, les deux enfants sont réveillés
par une étrange cérémonie qui se
déroule dans le jardin : tous les minets
du quartier sont regroupés pour miauler un dernier hommage à la rock star
tigrée la plus célèbre du monde des
félins…
Et le hamster de narrer aux enfants
béats d’admiration la vie extraordinaire de la star. La vie ? Ou les vies ?
Ne dit-on pas que les chats ont plusieurs vies?
Tès joli, ce Fred a le blues : les dessins ronds et colorés de Joanna Quinn
ondulent parfaitement au rythme des
chansons.
Ce joli récit est accompagné
d’autres histoires pour les petits.
Gudule la Sursule de Sylvie Guérard, France,
6 mn ■ Simara de Christin Schindler,
Allemagne, 15 mn ■ La fille du Soleil d’Anita
Killi, Canada, 13 mn ■ Fred a le blues de Joanna
Quinn, Grande-Bretagne, 26 mn ■ Durée :
± 1 heure ■ A partir de 4 ans ■ PARC
Space Jam
▲ Quand Michael Jordan, très décontracté, s’associe à Bugs Bunny et sa
bande pour affronter des Aliens (les
Nerdlucks et leurs affreux sbires), cela
donne… le match de basket du siècle.
Une partie « quitte ou double » qui
combine prises de vues réelles et cartoons et qui contient suffisamment de
second degré pour s’inscrire dans la
lignée de Tex Avery et Chuck Jones.
Amateurs de cartoons ou de basket, à vos marques, prêts, panier !
Robinson et Cie
de Joe Pytka ■ USA, 1 h 29, version française
■ Avec Bugs Bunny, Michael Jordan, Bill Muray
■ CHURCHILL\PARC
Astérix
et les Indiens
▲ Little Nemo est une adaptation
superbe et réussie d’un classique de
la bande dessinée, qui emmènera
enfants et parents pour un voyage surprenant, au pays des rêves et de l’imagination, dans le royaume de
Slumberland où les attendent le roi
Morphée et sa fille Camille. Le héros
est désigné comme l’héritier du trône
et va vivre des aventures aussi amusantes que merveilleuses. Mais le roi
lui a confié la clé d’une porte qu’il ne
faut surtout pas ouvrir, celle qui renferme le maître des cauchemars…
Originalité du scénario, richesse et
variété d’un dessin souvent vertigineux, excellence de l’animation,
conjuguées à l’humour et l’émotion,
font de Little Nemo un véritable chefd’œuvre du dessin animé que nous
recommandons vivement aux enfants
à partir de six ou sept ans.
▲ Par Toutatis, revoilà les Gaulois !
Ils débarquent en Amérique pour de
nouvelles aventures parsemées de gags
et croquer des Romains d’un genre
particulier.
Inspiré de l’album d’Astérix La
grande traversée, de Goscinny et
Uderzo, ce dessin animé retrace les
aventures d’Astérix et Obélix à la
recherche de leur druide Panoramix
à l’autre bout de la terre.
Leur voyage les emmènera dans un
pays étrange peuplé de drôles de
Gaulois bronzés, plumés et peinturlurés.
Ce septième volet des aventures
d’Astérix puisera sa force dans la
potion magique des images de synthèse.
Cet épisode bénéficie d’un remède
aux pixels miraculeux qui confère à
l’ensemble des personnages et aux
mouvements de caméra l’extravagance qui manquait aux films précédents.
Mais, pour les petits, l’essentiel sera
de retrouver leurs héros favoris
Astérix, Obélix, Idéfix, dans des aventures truffées de gags familiers.
Un dessin animé de William Hurtz ■ USA,
1989, 1 h 30, version française ■ A partir de
6-7 ans ■ PARC\CHURCHILL
Dessin animé de Gerhard Hahn ■ Allemagne,
1995, 1 h 24, version française ■ PARC\CHURCHILL
Little Nemo
▲ Robinson, dès sa plus tendre enfance, fut séduit par les lourds vaisseaux
qui remontaient la Tamise. Encore
enfant, sa première visite à Londres
renforça sa vocation maritime; les
manières frustres des Londoniens lui
déplurent : il serait marin, à l’écart de
la multitude.
Dix ans plus tard, il s’embarque et
réalise son destin. Malheureusement,
ce prédestiné à la vie solitaire fait naufrage sur une île déserte dès son premier voyage.
Seul survivant, il récupère les
quelques accessoires de la civilisation
échoués sur la plage et s’installe dans
une grotte. Misanthrope convaincu, il
se met pourtant immédiatement à la
construction d’un bateau pour
rejoindre le monde civilisé.
Hélas, le bateau reste inébranlablement dans la jungle malgré les efforts
répétés de Robinson…
Pour donner à ce film toutes les
saveurs de l’aventure et de l’émerveillement, Jacques Colombat – qui a
été un précieux collaborateur de Paul
Grimault, le créateur du Roi et l’oiseau – a peint près de six cents décors
et fabriqué plus de mille couleurs.
de Jacques Colombat ■ France, 1990, 1 h 10
■ A partir de 6 ans ■ PARC\CHURCHILL
Porco Rosso
▲ En version française, un superbe
dessin animé mêlant aventures et
romances, et rempli d’humour et de
poésie. Comme quoi le cinéma d’animation japonais ne se limite pas aux
horreurs diffusées à la télévision.
Ça se passe en Italie, dans les
années trente, sur les bords et au-dessus de l’Adriatique. Porco Rosso
(« cochon rouge ») est un pilote d’hydravion solitaire, qui a élu refuge dans
une petite île déserte. Drôle de citoyen,
ce Porco ! Il était homme et aviateur
pendant la première guerre, et il s’est
retrouvé cochon, victime d’une malédiction jamais élucidée.
Les pirates aériens pullulent, rançonnent les riverains, profitent de la
montée du fascisme en Italie pour
imposer leur propre loi.
Les pirates, Porco n’aime pas ! Le
fascisme non plus. Alors il emballe le
moteur de son vieux coucou écarlate
et s’en va livrer dans le ciel d’azur des
duels flamboyants.
Nous allons donc suivre avec délice ses aventures, sa rivalité avec un
pilote mercenaire américain, son
amour impossible pour Gina, la belle
chanteuse.
N.B. Porco Rosso est le film idéal
à voir en famille. Attention : le film ne
s’adresse pas aux tout petits, mais
convient à partir de 8-9 ans.
Dessin animé en version française de Hayao
Miyazaki ■ Japon, 1992, 1 h 33 ■ Grand prix
du Festival d’Annecy 1993 ■ Avec les voix de
Jean Reno (Porco Rosso), Adèle Carosso (Fio)
■ B.D. Porco Rosso aux Editions Glenat ■
PARC\CHURCHILL
Le secret
de Moby Dick
▲ Revoici, rebaptisé et sur copie
neuve, le célèbre dessin animé danois
Samson et Sally.
A l’époque, ce dessin animé qui n’a
rien à envier à la Petite Sirène de Walt
Disney a été chaleureusement
accueilli.
L’histoire est librement adaptée du
livre Le chant des baleines de Bent
Haller. Elle raconte l’aventure à la fois
amusante et poignante de deux jeunes
baleines : Samson et Sally.
Samson est blanc comme le légendaire Moby Dick. Il est très intéressé
par le mythe qui s’est créé autour de
la baleine géante dont on raconte
qu’elle est toujours vivante, cachée
quelque part au fond des océans…
Sally est une mignonne petite baleine femelle à l’esprit vif, qui a été acceptée dans le troupeau de Samson quand
sa mère a été tuée par des chasseurs de
baleines. Les deux jeunes baleines vont
devenir amies et nous suivons leurs
fabuleux déplacements dans le monde
magique des profondeurs sousmarines. Mais leur vie n’est pas sans
danger entre les pêcheurs et leurs harpons, les orques cruelles et les pollutions créées par des humains qui
confondent un peu trop souvent océan
et poubelle…
de Jannik Hastrup ■ Suède, 1984, 1 heure, version française ■ A partir de 3 ans ■
PARC\CHURCHILL
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE SEPT du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Samedi 28 février de 22 h à 2 heures du matin au Parc
LA NUIT ANIMÉE
■ Prévente : 250 FB (Parc, Churchill, Café Le
Parc, Fnac (+30 FB) ■ Le jour même : 300 FB
l est dit qu’en 1998 la nuit animée brillera de tous ses feux et vous éblouira de ses
29 perles de l’animation glanées au cours de l’année passée dans les meilleurs
studios ou chez des créateurs jusqu’ici inconnus. Car la sélection ne fait pas dans
le galon mais dans le fourre-tout du talent, de l’originalité, de l’innovation ou du trait
de génie. Et la préséance passe parfois du grand maître au novice. La nuit animée
sera lieu de plaisir et de découverte
I
▲ On y admirera les derniers nés
d’Outre-Manche, des Bolex Brothers
au Royal College of Art, avec e
n cadeau bonus les dernières pubs,
géniales, du studio Aardman. Les
Australiens débarquent sur le continent avec quelques découvertes bien
senties, les Allemands jusqu’ici un peu
à la traîne crèvent l’écran avec
quelques jeunes talents qui oscillent
entre gravité et dérision. Ce grand festin cosmopolite accueillera des
convives de l’Europe entière, saluant au
passage le prix spécial du Jury du dernier festival d’Annecy The Mermaid
de Alexandre Petrov, le grand prix du
festival d’Espinho Many Happy returns
de la Finlandaise Marjut Rimminen et
encore bien d’autres couronnés comme
Rubicon de Gil Alkabetz et Frühling
de Silke Parzich.
Arkanum, Monika Stellmach, Allemagne,
6 mn 30 ■ The Chain, Phil Mulloy, GrandeBretagne, 12 mn ■ The Devil Went Down to
Georgia, Michael Johnson, USA, 4 mn 30 ■
Duel, Pavel Koutsky, Canada-Tchécoslovaquie,
6 mn 45 ■ Estrecho adventure, Valeriano Lepez,
Espagne, 6 mn 22 ■ Flatworld, Daniel
Greaves, Grande-Bretagne, 29 mn 37 ■
Frühling, Silke Parzich, Allemagne, 4 mn 10 ■
Fuga, H. Nassenstein, Hollande, 10 mn 53 ■
The Hapless Child, John Colin, GrandeBretagne, 5 mn 09 ■ L’Homme aux bras ballants, L. Gorgiard, France, 3 mn 54 ■ The
Journey, Robert Gudan, Australie ■ Keep in a
Dry and…, Martin Davies, Grande-Bretagne,
9 mn 30 ■ Lipton Chicken, Sam Fells GrandeBretagne, 15 s ■ Many Happy Returns, Marjut
Rimminen, Finlande, 8 mn 23 ■ The Mermaid,
Alexander Petrov, Russie, 10 mn ■ Oberkampf,
S. Nicolodi - C. Fischer, Danemark, 8 mn ■
Reebok « Doppelganger », N. Donkin, GrandeBretagne, 5 mn ■ Le Roman de mon âme,
Solweig Von Kleist, 6 mn 20 ■ Rubicon, G.
Prix spécial : 2 films pour 300 FB
Mercredi 25 février à 19 h 45 au Churchill
Synthèse 97 - 98
Sverige
vec ce programme, c’est le prestigieux Festival
du Siggraph qui vient à vous avec un best of
des meilleurs productions 97
A
▼ Tous les ans, le rendez-vous du
Siggraph est incontournable pour la
profession numérique, aux Etats-Unis
et ailleurs. Il tient à la fois de l’immense salon, du marché, du colloque
scientifique et du Festival. Son légendaire Electronic Theatre constitue la
vitrine du savoir faire mondial en
matière d’images de synthèse.
Pubs, films de simulation, ride films,
fictions, films de recherche alternent
dans cette séance dont les critères de
sélection sont légèrement différents
de ceux d’Imagina. Les Japonais et les
Américains se taillent la part du lion,
ce qui n’exclut pas la présence de certains studios européens. Une sélection
basée sur celle de l’Electronic Theatre
du Siggraph d’août 97.
Keep In A Dry Place…
Alkabet, Allemagne 6 mn 54 ■ Rue Rosé, Voker
Schlecht. Allemagne-Tchécoslovaquie, 5 mn 20
■ Sex & Violence, Bill Plympton, USA, 8 mn ■
Stopaz, Maria Prochazkova, Tchécoslovaquie,
4 mn 20 ■ Sverige, Magnus Carlsson, Suisse,
6 mn 10 ■ T.R.A.N.S.I.T., P. Kroon, GrandeBretagne, 12 mn ■ Un point c’est tout, Georges
Le Piouffle, France, 1 mn 45 ■ Unborn Baby
Blues, Mark Dale Levine, USA, 4 mn 20 ■
Uncle, Adam Elliot, Australie, 6 mn ■ We Love
You, Neil Allcock, Grande-Bretagne, 5 mn 27
■ XXL, A. Loren & A. Ludwig & C. Kroönke,
Allemagne, 2 mn
Rubicon
Mercredi 25 février à 21 h 30 au Churchill
Vendredi 27 février
à 20 h 15 au Parc
ne heure et demie d’invention, d’impertinence et d’érotisme en compagnie
de Betty Boop, celle dont la jarretière, les grands yeux et la voix sublime
affolèrent la censure américaine
U
▲ Dans ce programme de onze courts
métrages, Betty Boop apparaît en vahiné, en Cendrillon, en dresseuse de
lions… Autour d’elle, tout grouille,
tout danse, tout swingue. Les chanteurs s’appellent Cab Calloway, Louis
Armtrong, Ethel Merman… Le public
est même invité à reprendre les
refrains en chœur, grâce au bouncing
ball, une petite balle animée qui
donne la mesure en sautillant sur les
paroles écrites au bas de l’image. Un
amusant voyage à l’aube du cartoon
sonore… et en avance sur la vogue
du karaoké !
Prix Pixel Ina 85 - 97
réé en 1985 dans le cadre d’Imagina, le Prix Pixel
Ina est le plus prestigieux qui soit dans le monde
des images de synthèse. Il conforte d’année en
année sa dimension internationale. Le programme que
nous vous présentons est une fabuleuse rétrospective
des images de synthèse de 1985 à nos jours.
Durée 1 h 15 - 1 h 30
C
de Max et Dave Fleischer ■ USA, 1935, 1 h 24,
VO ■ 11 courts métrages : Boop-Oop-Doop.
Snow White. Poor Cinderella. Down along the
Sugar Cane. Betty Boop’s Bamboo Isle. Swing
you Sinner. Dancing on the Moon. Any Rags. You
Try Somebody Else. Somewhere in dreamland.
Bimbo’s Initiation ■ PARC
Télérama
Betty Boop (Betty Boop Confidential),
parfois elle n’apparaît pas (Swing Your
Sinner ou Dancing on the Moon). Ou elle
occupe un rôle marginal – comme dans
l’extrordinaire Any Rags, délire visuel et
sonore autour d’un chiffonnier interprété par une autre créature de
Fleischer, Bimbo, qui embarque la fille
au milieu du maelström d’objets divers
qu’il ramasse au cours de son Odyssée
à travers la grande ville.
Créée en 1930 comme personnage
secondaire, bientôt débarrassée de son
apparence semi-animale pour ne relever
que de l’espèce humaine sous ses
formes les plus appétissantes, mademoiselle Boop devait connaître un destin de star, adulée, désirée comme aucune autre créature de gouache jamais
couchée sur Celluloïd.
Joe’s Apartment
Le Monde
Jeudi 26 février à
20 h 30 au Churchill
ace au succès remporté par Joe’s Apartment, un premier court métrage diffusé
sur MTV en 1992, John Payson son réalisateur nous revient avec le long métrage
du même titre. Le film mélange avec autant de brio et d’humour, prises de vue
réelles et animation sur ordinateur signée Blue Sky Productions
F
▲ Joe est un jeune homme qui voudrait bien réussir dans la vie.
Malheureusement il n’a pas de travail,
pas d’amis et pas de logement : il vient
tout juste d’arriver à New York, débarquant de sa province natale de l’Iowa.
Il finit par trouver un appartement qui
tient plus du réduit sordide et minable
mais au moins il est chez lui. Enfin
c’est d’abord ce qu’il croit. Il s’aperçoit rapidement que les anciens locataires n’ont pas tous plié bagage. Et
A
▼ Dans le cadre du Festival du Dessin
Animé, le hall du cinéma Le Parc se
transformera, l’espace d’une soirée,
en studio de films d’animation.
L’atelier Caméra Enfants Admis
mettra à la disposition du public ses
modules vidéo image par image.
Dès 21 heures et tout au long de la
soirée, les spectateurs pourront s’essayer à la réalisation d’un dessin
animé, filmé en cycle sur une
musique pré-enregistrée.
Ces créations seront retransmises
par le biais de deux moniteurs vidéo.
Deux programmes « uniques », rassemblant
le meilleur des images de synthèse
Betty Boop Confidential
▼ Composé de cartoons conçus entre
1930 et 1935, en noir et blanc ou en
Technicolor, parlant et chantant, cet
ensemble de productions des studios
de Max Fleischer produit la plus roborative sensation.
Il émane de la plupart de ces courtes
bandes une énergie, une invention et
une sensualité renversantes. Sans,
d’ailleurs, que la pulpeuse Betty en soit
toujours l’héroïne. Ce programme a
beau être sous-titré Le journal intime de
ES
T
L
DU
Réalisez, vous !
Joe se retrouve bientôt face à une
armée de braves cafards avec lesquels
il va vite sympathiser. Car ceux-ci ne
se contentent pas de parler et de penser, ce sont également de joyeux lurons
qui adorent chanter et danser.
Un film d’animation de John Payson ■ USA,
1996, 1 h 25, version originale anglaise, soustitrée français ■ CHURCHILL
▲ Le prix Pixel Ina reflète les différentes applications des évolutions technologiques dans des domaines aussi
variés que le cinéma, les jeux, l’architecture, la publicité, les milieux artistiques et scientifiques.
Il confirme les compétences professionnelles tant des « major », des
petits studios de création que des créateurs indépendants. Il débusque de
nouveaux talents parmi les plus prometteurs au sein des écoles et des universités. Il permet chaque année de
découvrir les toutes dernières applications de la production internationale utilisant les nouveaux outils de la
création audiovisuelle.
A travers cette rétrospective qui
s’étale de 1985 à nos jours, c’est toute
l’histoire de la synthèse qui est donnée à voir, avec ses étapes les plus marquantes : premiers pas des vraies fictions et de l’humour avec Pixar et
Fantôme, amélioration de la représentation humaine et de l’animation
(Pixar), conquête des matières (PDI),
sophistication de plus en plus grande
des effets spéciaux avec des géants
(ILM, Rhythm and Hues,…) appari-
En avant-programme
▼ 9 films d’animation réalisés par
des adultes dans le cadre des cours
du soir organisés par l’Atelier Caméra
Enfants Admis. Durée : 13 minutes.
Chauve qui peut, 11 s ■ Crissini, 1 mn 21 ■
Terre Minus, 55 s ■ Souris Verte, 1 mn 05 ■
Psy-chose, 1 mn 07 ■ Cyber Blood, 2 mn 32
■ Suicide, 10 s ■ Hiroshima, 7 s ■ Graines
de Violence, 5 mn 20
tion des rides films (LBO, Movida,…),
des films d’auteur (Agave). Citons
parmi d’autres pour ce panorama des
titres qui ont marqué toute une génération : Sexy Robot, Tony de Peltrie,
Luxo junior, Technological Threat, The
Abyss, L’homme invisible, Sub Oceani
Shuttle, Ex memoriam, Devil’s Mine,
Gas Planet, Jurassic Park, Toy Story,
Sleepy Guy, jusqu’aux tout récents
ADN et Superstition…
Au fil des ans, on retrouve les noms
austères des départements de
recherche, mais aussi de plus en plus
les noms évocateurs des grandes boîtes
d’effets spéciaux…
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE HUIT du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D U V E N D R E D I 3 0 J A N V IE R A U JEUDI 5 FÉVRIER
PA R C
VENDREDI 30 JANVIER
14:00 Marius et Jeannette
14:00 Flamenco
16:00 Le goût de la cerise
16:00 Flamenco
La Cene
17:00 En chair et en os
18:00 Marius et Jeannette
18:00 Le cousin
Snack • Resto • Sandwicherie
20:00 On connaît la chanson
20:00 Les virtuoses
20:15 Le goût de la cerise
22:15 On connaît la chanson
22:15 En chair et en os
22:15 Flamenco
14:15 On connaît la chanson
20:15 Une soirée en Sibérie :
Récital Chirgilchin & Few of Us
S’ÉVA D E R
●
C H U R C H I L L
TA B LE
●
Ouvert du lundi au vendredi
de 11 à 17 heures
SAMEDI 31 JANVIER
14:15 On connaît la chanson
15:30 Y aura-t-il de la neige…
14:00 Les virtuoses
14:00 Flamenco
16:00 En chair et en os
16:00 Flamenco
Café gratuit sur présentation de ce bon, sur restauration de 200 F
17 rue Henry de Dinant 4020 Liège ■ 343.10.38 ■ En face de l’auberge Georges Simenon
17:30 On connaît la chanson
17:00 Lost Highway
18:00 Le cousin
18:00 Flamenco
20:00 The Full Monty
20:00 On connaît la chanson
20:15 Marius et Jeannette
20:00 Le goût de la cerise
22:15 On connaît la chanson
22:30 En chair et en os
22:00 Le goût de la cerise
14:00 Matilda
14:00 On connaît la chanson
14:00 L’envolée sauvage
14:15 Flamenco
16:00 Le cercle parfait
16:15 On connaît la chanson
16:15 Le goût de la cerise
16:15 Les virtuoses
18:05 On connaît la chanson
18:30 Marius et Jeannette
18:15 En chair et en os
18:30 Flamenco
RESTAURANT
20:30 Une vie moins ordinaire
20:30 Lost Highway
20:15 En chair et en os
20:30 Le goût de la cerise
22:15 En chair et en os
22:30 Flamenco
(Fermé le dimanche)
Place Cathédrale 3
4000 Liège (1er étage)
22:00 La nuit du court…
À
DIMANCHE 1er FÉVRIER
LUNDI 2 FÉVRIER
14:15 On connaît la chanson
16:00 Y aura-t-il de la neige…
14:00 Marius et Jeannette
14:00 Flamenco
16:00 Les virtuoses
16:00 Flamenco
18:00 Le cercle parfait
17:15 On connaît la chanson
18:15 Marius et Jeannette
18:00 Le goût de la cerise
20:15 On connaît la chanson
20:00 En chair et en os
20:15 Les virtuoses
20:00 Flamenco
22:00 En chair et en os
22:30 Le goût de la cerise
22:00 On connaît la chanson
14:15 On connaît la chanson
14:00 Les virtuoses
14:00 Flamenco
16:15 Marius et Jeannette
16:00 Flamenco
(04) 222 20 64
CAFÉ DU CENTRE D’ART
DIFFÉRENCIÉ (CREAHM)
MARDI 3 FÉVRIER
16:00 The Full Monty
18:00 On connaît la chanson
17:15 On connaît la chanson
18:15 En chair et en os
18:00 Le cousin
20:15 Le cercle parfait
20:00 On connaît la chanson
20:15 Le goût de la cerise
20:15 Flamenco
22:15 On connaît la chanson
22:15 Marius et Jeannette
22:15 Les virtuoses
14:15 On connaît la chanson
14:00 Marius et Jeannette
14:00 Flamenco
16:00 Les virtuoses
16:00 Flamenco
de 10 à 18 h, samedi 14 à 18 h, dimanche fermé
YVETTE LALLEMAND
Vernissage le 6/2/98
Expo du 7/2 au 15/3/98
▲ Ouvert à partir de 10.00 en semaine.
▲ Ouvert le samedi à partir de 14.00,
fermé le dimanche.
▲ Petite restauration en semaine de 12.00 à 14.00.
▲ Terrasse d’été.
PARC D’AVROY LIÈGE (ancien Trink Hall)
BUREAU 04/222 32 95
CAFÉ 04/223 16 19
MERCREDI 4 FÉVRIER
18:05 Le cousin
18:05 Flamenco
19:45 Lost Highway
20:30 Marius et Jeannette
20:15 Le goût de la cerise
22:15 Une vie moins ordinaire
22:15 On connaît la chanson
22:30 En chair et en os
22:15 Le goût de la cerise
21357
17:15 On connaît la chanson
20:00 On connaît la chanson
JEUDI 5 FÉVRIER
14:15 On connaît la chanson
16:00 On connaît la chanson
14:00 Marius et Jeannette
14:00 Le goût de la cerise
16:00 Le cousin
16:00 Flamenco
18:15 Le cercle parfait
17:15 On connaît la chanson
18:15 Marius et Jeannette
18:00 Flamenco
20:30 The Full Monty
20:00 On connaît la chanson
20:15 En chair et en os
20:00 Le goût de la cerise
22:15 On connaît la chanson
22:15 En chair et en os
22:00 Flamenco
NOM
70 FB \ Valable jusqu’au 31/12/98
18:05 Y aura-t-il de la neige…
PAR
le cinémas
CARTE DE MEMBRE 1998
PAR
le cin
é
CHU
R
C
H
ILL
16:00 Le cercle parfait
CHURCHILL
14:00 Matilda
mas
Répo
nd
prog
ramm euratio
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PARC jour le jo n
ur
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RCH :
IL
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La ca
43.24 L
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ch
pas la
réinsc e est néceat
riptio
ssaire
n.
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CON
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Centr CT et O
RGA
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NISAT
04/2 Culturel
22.27.
Les G
IO
rigno N :
78
ux as
bl
donne droit à une RÉDUCTION sur le prix
des places au Parc et au Churchill.
Elle permet de recevoir L’Inédit à domicile
pendant un an.
Jean-Louis MURAT
D U V E N D R E D I 6 F É V R IE R A U JEUDI 12 FÉVRIER
PA R C
LA CARTE DE MEMBRE 1998 (70 FB)
CINÉMA & MUSIQUE
C H U R C H I L L
VENDREDI 6 FÉVRIER
Jeudi 12 février à 20 h 30
14:15 On connaît la chanson
16:00 On connaît la chanson
14:00 Les virtuoses
14:00 Le cercle parfait
16:05 The Full Monty
16:05 Le goût de la cerise
18:15 Marius et Jeannette
17:15 On connaît la chanson
18:00 En chair et en os
18:00 Flamenco
20:30 Anak Kelana
20:00 On connaît la chanson
20:00 Vertigo
20:15 Le cercle parfait
+ réalisateur J.Cl. Riga
22:15 On connaît la chanson
22:30 En chair et en os
22:30 Le goût de la cerise
14:15 On connaît la chanson
14:00 Les virtuoses
14:00 Le cercle parfait
16:05 The Full Monty
16:05 Flamenco
TROCADÉRO - LIÈGE
Infos : 223.34.44 / 223.68.89 & Fnac
SAMEDI 7 FÉVRIER
15:45 Marius et Jeannette
17:45 Le cousin
17:15 On connaît la chanson
18:00 Vertigo
18:00 Le cercle parfait
20:00 On connaît la chanson
20:00 On connaît la chanson
20:30 En chair et en os
20:15 Le goût de la cerise
22:15 Une vie moins ordinaire
22:15 On connaît la chanson
22:30 Les virtuoses
22:15 Flamenco
14:15 On connaît la chanson
14:00 L’envolée sauvage
14:00 Le goût de la cerise
16:15 The Full Monty
16:00 Flamenco
DIMANCHE 8 FÉVRIER
14:00 Matilda
16:00 On connaît la chanson
18:15 Marius et Jeannette
17:00 Vertigo
18:05 Les virtuoses
18:05 Le goût de la cerise
20:15 Une vie moins ordinaire
19:45 On connaît la chanson
20:15 En chair et en os
20:00 Flamenco
22:00 On connaît la chanson
22:15 Vertigo
22:00 Le cercle parfait
14:15 On connaît la chanson
14:00 The Full Monty
14:00 Flamenco
16:00 Y aura-t-il de la neige…
16:00 Le cercle parfait
sur présentation
de la carte de membre du Parc
CONDITIONS SPÉCIALES !
LUNDI 9 FÉVRIER
18:00 Marius et Jeannette
17:15 On connaît la chanson
17:45 Les virtuoses
18:15 Flamenco
20:00 Lost Highway
20:00 On connaît la chanson
20:00 Vertigo
20:15 Le goût de la cerise
22:15 On connaît la chanson
22:30 En chair et en os
22:15 Le goût de la cerise
14:15 On connaît la chanson
14:00 Y aura-t-il de la neige…
14:00 Le cercle parfait
MARDI 10 FÉVRIER
15:45 En chair et en os
16:15 Le goût de la cerise
18:00 Une vie moins ordinaire
17:15 On connaît la chanson
18:00 Vertigo
18:15 Flamenco
20:05 On connaît la chanson
20:00 Y aura-t-il de la neige…
20:30 En chair et en os
20:15 Le goût de la cerise
22:00 On connaît la chanson
22:30 Les virtuoses
22:15 Flamenco
14:15 On connaît la chanson
14:00 L’envolée sauvage
14:00 Flamenco
16:05 The Full Monty
16:05 Le cercle parfait
16:00 Marius et Jeannette
MERCREDI 11 FÉVRIER
14:15 Matilda
16:05 Marius et Jeannette
18:05 On connaît la chanson
17:15 On connaît la chanson
18:00 Vertigo
18:15 Flamenco
20:30 Happy Together
20:00 On connaît la chanson
20:30 The Full Monty
20:15 Le cercle parfait
22:15 Vertigo
22:30 En chair et en os
22:30 Le goût de la cerise
14:15 On connaît la chanson
14:00 Le cercle parfait
14:00 Flamenco
16:05 Les virtuoses
16:05 Flamenco
JEUDI 12 FÉVRIER
16:00 Le cousin
18:15 On connaît la chanson
17:15 Y aura-t-il de la neige…
18:15 The Full Monty
18:00 Le goût de la cerise
20:30 Une vie moins ordinaire
19:45 On connaît la chanson
20:15 En chair et en os
20:00 Le cercle parfait
22:00 On connaît la chanson
22:15 The Full Monty
22:15 Le goût de la cerise
LES OPTICIENS ASSOCIÉS
RIEN
photo : F. Picard
16:00 Une vie moins ordinaire
QUE
POUR
VOS
YEUX
Palladio
Rue St. Remy 4-6
4000 Liège
Tél.+Fax 223.45.87
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE NEUF du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
DU VENDREDI 13 FÉVRIER AU JEUDI 19 FÉVRIER
PA R C
C H U R C H I L L
VENDREDI 13 FÉVRIER
14:15 On connaît la chanson
15:45 Wilde
14:00 Marius et Jeannette
14:00 Le cercle parfait
16:00 Happy Together
16:15 Flamenco
18:00 The Full Monty
17:15 On connaît la chanson
18:00 Le goût de la cerise
18:15 Flamenco
20:00 Wilde
20:00 On connaît la chanson
20:00 Happy Together
20:15 Le cercle parfait
22:15 En chair et en os
22:15 On connaît la chanson
22:00 Happy Together
22:30 Une vie moins ordinaire
14:15 On connaît la chanson
14:00 Marius et Jeannette
14:00 Le cercle parfait
16:00 Le goût de la cerise
16:15 Flamenco
17:00 Vertigo
18:00 Marius et Jeannette
18:15 Happy Together
20:15 Harry dans tous ses états
20:00 On connaît la chanson
20:00 Marius et Jeannette
20:15 Happy Together
22:15 Harry dans tous ses états
22:15 On connaît la chanson
22:00 Une vie moins ordinaire
22:15 Happy Together
14:15 On connaît la chanson
14:00 Matilda
14:00 Flamenco
16:00 Marius et Jeannette
16:00 Le cercle parfait
14:00 Les virtuoses
16:00 Ma vie en rose
17:45 Wilde
Concert
au Café
SAMEDI 14 FÉVRIER
DIMANCHE 15 FÉVRIER
14:00 L’envolée sauvage
16:15 The Full Monty
18:15 Harry dans tous ses états
17:00 On connaît la chanson
18:00 Marius et Jeannette
18:15 Le goût de la cerise
20:15 Wilde
19:45 On connaît la chanson
20:00 Vertigo
20:15 Happy Together
22:00 On connaît la chanson
22:30 Marius et Jeannette
22:15 Happy Together
LUNDI 16 FÉVRIER
LIÈGE · HUY · NAMUR
8 600 FB
DEMANDEZ
NOTRE
22 600 FB
CATALOGUE
14:00 Le cercle parfait
14:30 On connaît la chanson
14:15 Wilde
18:00 En chair et en os
17:15 On connaît la chanson
17:15 Wilde
18:15 Happy Together
20:00 Les virtuoses
20:00 On connaît la chanson
20:00 Wilde
20:15 Le cercle parfait
22:15 On connaît la chanson
22:15 Wilde
22:30 Happy Together
14:15 On connaît la chanson
14:15 Wilde
14:00 Flamenco
18:00 En chair et en os
17:15 On connaît la chanson
17:15 Wilde
18:00 Le goût de la cerise
20:00 Ma vie en rose
20:00 Harry dans tous ses états
20:00 Wilde
20:00 Happy Together
22:00 Vertigo
22:15 Wilde
22:00 Happy Together
14:00 L’envolée sauvage
14:00 Harry dans tous ses états
14:15 Wilde
14:00 Le cercle parfait
16:05 Ma vie en rose
16:05 Harry dans tous ses états
18:00 Les virtuoses
18:00 Harry dans tous ses états
17:15 Wilde
18:00 Flamenco
20:15 The Full Monty
20:00 Harry dans tous ses états
20:00 Wilde
20:00 On connaît la chanson
22:00 Harry dans tous ses états
22:15 Wilde
22:15 Happy Together
14:00 Harry dans tous ses états
14:15 Wilde
14:00 Flamenco
1998
16:15 Flamenco
16:15 Ma vie en rose
Les petits plaisirs font
MARDI 17 FÉVRIER
les grands bonheurs !
16:00 Happy Together
16:00 The Full Monty
45 galerie Pont d’Avroy 4000 Liège · 04/223.65.77
157 rue Puits-en-Sock 4020 Liège · 04/342.82.41
1 place St-Séverin 4500 Huy · 085/23.65.76
MERCREDI 18 FÉVRIER
▲ ▲
Décoration d’intérieur
Travaux de peinture extérieure (façades, corniches,
boiseries…)
Tout type de revêtement mural et sol (fibre de verre, papier
peint, textile…)
Pour particuliers, commerçants…
Travail soigné réalisé par une entreprise jeune et dynamique
Devis gratuit
16:05 Matilda
▲
JEUDI 19 FÉVRIER
16:00 Harry dans tous ses états
18:05 The Full Monty
18:00 Harry dans tous ses états
17:15 Wilde
18:15 Happy Together
20:00 En chair et en os
20:00 Harry dans tous ses états
20:00 Wilde
20:15 Le cercle parfait
22:00 Le goût de la cerise
22:15 Wilde
22:30 Happy Together
DU VENDREDI 20 FÉVRIER AU JEUDI 26 FÉVRIER
PA R C
▲ ▲ ▲
16:00 On connaît la chanson
16:00 Les virtuoses
C H U R C H I L L
VENDREDI 20 FÉVRIER
MESTDAG
58 rue des éburons / 4000 liège / tél. 04.229.34.37 / fax 04.229.34.37
DU VENDREDI 27 FÉVRIER AU JEUDI 5 MARS
PA R C
C H U R C H I L L
VENDREDI 27 FÉVRIER
14:15 Wilde
14:00 Fred a le blues…
14:00 Le petit grille-pain…
14:15 Le septième ciel
14:00 Harry dans tous ses états
16:00 Babe
16:00 Astérix et les indiens
16:00 Le septième ciel
16:00 Wilde
17:15 Wilde
18:00 Le bossu
18:00 Harry dans tous ses états
18:00 Le septième ciel
18:15 Wilde
20:15 On connaît la chanson
20:00 Wilde
20:15 Betty Boop Confidential
20:00 Harry dans tous ses états
20:00 Le septième ciel
20:30 Le goût de la cerise
22:30 Happy Together
22:15 Wilde
22:00 Sunday
22:00 Harry dans tous ses états
22:00 Le septième ciel
22:30 Happy Together
14:00 Tom et Jerry, le film
14:00 Robinson et Compagnie
14:15 Le septième ciel
14:00 Harry dans tous ses états
16:15 Le bonhomme de neige
16:00 Porco Rosso
16:00 Le septième ciel
16:00 Wilde
14:00 Harry dans tous ses états
14:00 Flamenco
16:00 Harry dans tous ses états
16:00 On connaît la chanson
17:30 Vertigo
18:00 Harry dans tous ses états
18:15 Happy Together
20:00 Le septième ciel
20:00 Harry dans tous ses états
22:00 Copland
22:00 Harry dans tous ses états
SAMEDI 21 FÉVRIER
SAMEDI 28 FÉVRIER
14:00 Christian Merveille :
14:15 Wilde
14:00 Munk, Lemmy et cie
14:00 Marius et Jeannette
17:00 Linnea dans le jardin…
15:15 On connaît la chanson
16:00 Flamenco
18:00 Le septième ciel
17:30 On connaît la chanson
18:00 Happy Together
17:15 Wilde
17:30 Sunday
18:00 Harry dans tous ses états
18:00 Le septième ciel
18:15 Happy Together
20:00 Harry dans tous ses états
20:00 On connaît la chanson
20:15 Marius et Jeannette
20:00 Wilde
19:30 Le bossu
20:00 Harry dans tous ses états
20:00 Le septième ciel
20:15 On connaît la chanson
22:00 Vertigo
22:15 On connaît la chanson
22:30 Happy Together
22:15 Wilde
22:00 Harry dans tous ses états
22:00 Le septième ciel
22:30 Wilde
14:00 Le bonhomme de neige
14:00 Little Nemo
14:15 Le septième ciel
14:15 Wilde
15:00 Le bossu
16:00 Astérix et les indiens
16:00 Le septième ciel
16:30 Le cercle parfait
C’est tout vu !
22:00 La nuit animée
DIMANCHE 1er MARS
DIMANCHE 22 FÉVRIER
14:15 Wilde
14:00 Little Nemo
14:00 Munk, Lemmy et cie
14:00 Le cercle parfait
16:00 Astérix et les indiens
15:15 Space Jam
16:15 Marius et Jeannette
18:00 Harry dans tous ses états
17:15 On connaît la chanson
18:15 Le goût de la cerise
17:15 Wilde
17:30 Western
17:45 Harry dans tous ses états
18:00 Le septième ciel
20:00 Le septième ciel
19:45 On connaît la chanson
20:15 En chair et en os
20:00 Wilde
20:15 Sunday
19:45 Harry dans tous ses états
20:00 Le septième ciel
19:30 Wilde
22:00 On connaît la chanson
22:15 Happy Together
22:15 Wilde
21:45 Harry dans tous ses états
22:00 Le septième ciel
21:45 En chair et en os
14:30 On connaît la chanson
14:15 Le septième ciel
14:00 Harry dans tous ses états
16:00 Le septième ciel
16:00 Wilde
LUNDI 23 FÉVRIER
LUNDI 2 MARS
14:15 Wilde
14:00 Le petit grille-pain…
14:00 Les voyages de Gulliver
14:00 Harry dans tous ses états
16:00 Porco Rosso
16:00 Munk, Lemmy et cie
16:00 Happy Together
18:00 Le septième ciel
17:30 Harry dans tous ses états
18:00 On connaît la chanson
17:15 Wilde
18:00 Marius et Jeannette
17:15 Vertigo
18:00 Le septième ciel
18:15 Happy Together
20:00 The Full Monty
20:00 Harry dans tous ses états
20:15 Le goût de la cerise
20:00 Wilde
20:00 Copland
19:45 On connaît la chanson
20:00 Le septième ciel
20:15 Le goût de la cerise
22:00 Copland
22:00 Harry dans tous ses états
22:15 Happy Together
22:15 Wilde
22:00 Wilde
22:00 Le septième ciel
22:15 Harry dans tous ses états
14:15 On connaît la chanson
16:00 Artemisia
MARDI 24 FÉVRIER
MARDI 3 MARS
14:15 Wilde
14:00 Le Secret de Moby Dick
14:00 Le bonhomme de neige
14:00 Flamenco
16:00 Little Nemo
15:15 Babe
16:00 On connaît la chanson
18:00 Ma vie en rose
17:30 Harry dans tous ses états
18:15 Happy Together
20:00 A la vie, à la mort!
20:00 Harry dans tous ses états
20:15 On connaît la chanson
22:00 Harry dans tous ses états
22:30 Happy Together
22:15 Wilde
14:00 Harry dans tous ses états
14:15 Le septième ciel
16:00 The Full Monty
16:00 Harry dans tous ses états
16:00 Le septième ciel
17:15 Wilde
18:00 Le bossu
18:00 Sunday
18:00 Le septième ciel
17:15 Wilde
20:00 Wilde
20:15 Artemisia
20:00 Harry dans tous ses états
20:00 Le septième ciel
19:45 Happy Together
22:00 On connaît la chanson
22:00 Le septième ciel
21:45 Wilde
14:00 Little Nemo
14:00 Harry dans tous ses états
14:15 Le septième ciel
14:00 Happy Together
15:45 Marius et Jeannette
16:00 On connaît la chanson
16:00 Le septième ciel
16:00 Wilde
MERCREDI 25 FÉVRIER
MERCREDI 4 MARS
14:15 Wilde
14:00 L’enfant aux grelots
14:00 Linnea dans le jardin…
14:00 Harry dans tous ses états
16:00 Space Jam
15:15 Tom et Jerry, le film
16:00 Harry dans tous ses états
18:00 A la vie, à la mort!
17:00 On connaît la chanson
18:00 Happy Together
17:15 Wilde
17:45 Le bossu
18:15 Harry dans tous ses états
18:00 Le septième ciel
18:15 Happy Together
20:15 Vertigo
19:45 Synthèse 97 - 98
20:15 Harry dans tous ses états
20:00 Wilde
20:05 The Full Monty
20:15 On connaît la chanson
20:00 Le septième ciel
20:15 En chair et en os
21:30 Prix Pixel Ina 85 - 97
22:15 En chair et en os
22:15 Wilde
22:00 Copland
22:30 Harry dans tous ses états
22:00 Le septième ciel
22:15 Wilde
14:15 On connaît la chanson
14:15 Le septième ciel
14:00 Le goût de la cerise
16:00 Le septième ciel
16:00 Harry dans tous ses états
JEUDI 26 FÉVRIER
JEUDI 5 MARS
14:15 Wilde
14:00 La flèche bleue
14:00 Le Secret de Moby Dick
14:00 Le cercle parfait
16:00 Robinson et Compagnie
15:30 Les voyages de Gulliver
16:15 On connaît la chanson
18:00 Copland
17:30 Harry dans tous ses états
18:30 Happy Together
17:15 Wilde
18:15 A la vie, à la mort!
17:15 Wilde
18:00 Le septième ciel
18:00 Le cercle parfait
20:00 Le septième ciel
19:45 On connaît la chanson
20:30 Joe’s Apartment
20:00 Wilde
20:30 Marius et Jeannette
19:45 On connaît la chanson
20:00 Le septième ciel
20:15 Sunday
22:00 Harry dans tous ses états
22:15 Happy Together
22:15 Wilde
22:00 Harry dans tous ses états
22:00 Le septième ciel
22:15 Happy Together
16:00 Le bossu
Et, déjà… Vendredi 6 mars : Bruno Genero Percussion Ensemble (rythmes et danses de l’Afrique et de Cuba). Voir p. 13.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE DIX du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p. 12
■ A LA VIE, À LA MORT !
de R. Guédiguian, France, 1996, 1 h 49, EA
mar 24 février à 20 h 00
Parc
mer 25 février à 18 h 00
Parc
jeu 5 mars à 18 h 15
Parc
■ ANAK KELANA
de J.Cl. Riga, Belgique, 1997, 1 h 18, VO
ven 6 février à 20 h 30
■ ARTEMISIA
de A. Merlet, France, 1997, 1 h 40
lun 2 mars à 16 h 00
mar 3 mars à 20 h 15
p. 11
Parc
p. 13
Parc
Parc
■ ASTÉRIX ET LES INDIENS
p. 6
de G. Hahn, Allemagne, 1995, 1 h 24,
Version française
dim 22 février à 16 h 00
Parc
ven 27 février à 16 h 00
Churchill
er
dim 1 mars à 16 h 00
Churchill
■ BABE
p. 5
de C. Noonan, Australie, 1995, 1 h 32,
Version française
mar 24 février à 15 h 15
Churchill
ven 27 février à 16 h 00
Parc
■ BETTY BOOP CONFIDENTIAL
p. 7
de M. et D. Fleischer, USA, 1930-35, 1 h 24, VO
ven 27 février à 20 h 15
Parc
■ LE BONHOMME DE NEIGE
p. 5
de D. Jackson, 1982, 35 mn
mar 24 février à 14 h 00
Churchill
sam 28 février à 16 h 15
Parc
er mars à 14 h 00
Parc
dim 1
■ LE BOSSU
de P. de Broca, France, 1997, 2 h 00
ven 27 février à 18 h 00
sam 28 février à 19 h 30
dim 1er mars à 15 h 00
mar 3 mars à 18 h 00
mer 4 mars à 17 h 45
jeu 5 mars à 16 h 00
p. 13
Parc
Parc
Parc
Parc
Parc
Parc
■ LE CERCLE PARFAIT
p. 3
de A. Kenovic, Bosnie/France, 1997, 1 h 50, VO
dim 1er février à 16 h 00
Parc
lun 2 février à 18 h 00
Parc
mar 3 février à 20 h 15
Parc
mer 4 février à 16 h 00
Parc
jeu 5 février à 18 h 15
Parc
• du vendredi 6 février au
jeudi 5 mars au Churchill •
■ CHRISTIAN MERVEILLE :
C’EST TOUT VU
sam 21 février à 14 h 00
p. 5
Parc
■ COPLAND
de J. Mangold, USA, 1997, 1 h 35, VO
ven 20 février à 22 h 00
lun 23 février à 22 h 00
jeu 26 février à 18 h 00
lun 2 mars à 20 h 00
mer 4 mars à 22 h 00
■ LE COUSIN
de A. Corneau, France, 1997, 1 h 52
ven 30 janvier à 18 h 00
sam 31 janvier à 18 h 00
mar 3 février à 18 h 00
mer 4 février à 18 h 05
jeu 5 février à 16 h 00
sam 7 février à 17 h 45
jeu 12 février à 16 h 00
p. 12
Parc
Parc
Parc
Parc
Parc
p. 4
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Parc
Parc
■ EN CHAIR ET EN OS
p. 4
de P. Almodovar, Espagne, 1997, 1 h 41, VO
• du vendredi 30 janvier au
jeudi 12 février au Churchill •
ven 13 février à 22 h 15
Parc
lun 16 février à 18 h 00
Parc
mar 17 février à 18 h 00
Parc
jeu 19 février à 20 h 00
Parc
dim 22 février à 20 h 15
Churchill
mer 25 février à 22 h 15
Churchill
dim 1er mars à 21 h 45
Churchill
mer 4 mars à 20 h 15
Churchill
■ L’ENFANT AUX GRELOTS
mer 25 février à 14 h 00
p. 6
Parc
■ L’ENVOLÉE SAUVAGE
p. 13
de C. Ballard, USA, 1997, 1 h 47, Version française
er
dim 1 février à 14 h 00
Churchill
dim 8 février à 14 h 00
Churchill
mer 11 février à 14 h 00
Churchill
dim 15 février à 14 h 00
Parc
mer 18 février à 14 h 00
Parc
■ UNE SOIRÉE EN SIBÉRIE :
p. 4
RÉCITAL CHIRGILCHIN & FEW OF US
de S. Bartas, Lituanie, 1996, 1 h 45, VO
ven 30 janvier à 20 h 15
Parc
■ FLAMENCO
de C. Saura, Espagne, 1997, 1 h 40, VO
• du vendredi 30 janvier au
mardi 24 février au Churchill •
p. 4
■ LA FLÈCHE BLEUE
p. 5
de E. d’Aló, Italie, 1996, 1 h 30, Version française
jeu 26 février à 14 h 00
Parc
■ FRED A LE BLUES…
ven 27 février à 14 h 00
p. 6
Parc
■ THE FULL MONTY
p. 4
de P. Cattaneo, Grande-Bretagne, 1997, 1 h 32, VO
sam 31 janvier à 20 h 00
Parc
mar 3 février à 16 h 00
Parc
jeu 5 février à 20 h 30
Parc
ven 6 février à 16 h 05
Churchill
sam 7 février à 16 h 05
Churchill
dim 8 février à 16 h 15
Churchill
lun 9 février à 14 h 00
Churchill
mer 11 février à 16 h 05
Churchill
mer 11 février à 20 h 30
Churchill
jeu 12 février à 18 h 15
Churchill
jeu 12 février à 22 h 15
Churchill
ven 13 février à 18 h 00
Parc
dim 15 février à 16 h 15
Parc
mar 17 février à 16 h 00
Parc
mer 18 février à 20 h 15
Parc
jeu 19 février à 18 h 05
Parc
lun 23 février à 20 h 00
Parc
mar 3 mars à 16 h 00
Parc
mer 4 mars à 20 h 05
Parc
■ LE GOÛT DE LA CERISE
de A. Kiarostami, Iran, 1997, 1 h 39, VO
• du vendredi 30 janvier au
jeudi 5 mars au Churchill •
p. 4
■ HAPPY TOGETHER
p. 3
de W. Kar-Waï, Hong-Kong, 1997, 1 h 37, VO
mer 11 février à 20 h 30
Parc
• du vendredi 13 février au
jeudi 5 mars au Churchill •
■ HARRY
DANS TOUS SES ÉTATS
de W. Allen, USA, 1997, 1 h 35, VO
sam 14 février à 20 h 15
sam 14 février à 22 h 15
dim 15 février à 18 h 15
mar 17 février à 20 h 00
mer 18 février à 14 h 00
mer 18 février à 16 h 05
mer 18 février à 18 h 00
mer 18 février à 20 h 00
mer 18 février à 22 h 00
jeu 19 février à 14 h 00
jeu 19 février à 16 h 00
jeu 19 février à 18 h 00
jeu 19 février à 20 h 00
ven 20 février à 14 h 00
ven 20 février à 16 h 00
ven 20 février à 18 h 00
ven 20 février à 20 h 00
ven 20 février à 22 h 00
sam 21 février à 20 h 00
dim 22 février à 18 h 00
• du lundi 23 février au
jeudi 5 mars au Churchill •
p. 16
Parc
Parc
Parc
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Parc
Parc
■ JOE’S APARTMENT
p. 7
de J. Payson, USA, 1996, 1 h 25, Version française
jeu 26 février à 20 h 30
Churchill
■ LINNEA DANS LE JARDIN
p. 5
DE MONET
de Lena Anderson et Christina Bjork, Suède, 1993,
34 mn, Version française
sam 21 février à 17 h 00
Parc
mer 25 février à 14 h 00
Churchill
■ LITTLE NEMO
p. 6
de W. Hurtz, USA, 1989, 1 h 30, Version française
dim 22 février à 14 h 00
Parc
mar 24 février à 16 h 00
Parc
dim 1er mars à 14 h 00
Churchill
mer 4 mars à 14 h 00
Parc
■ LOST HIGHWAY
de D. Lynch, USA, 1996, 2 h 15, VO
sam 31 janvier à 17 h 00
dim 1er février à 20 h 30
mer 4 février à 19 h 45
lun 9 février à 20 h 00
■ MA VIE EN ROSE
de A. Berliner, Belgique, 1997, 1 h 28
sam 14 février à 16 h 00
lun 16 février à 16 h 15
mar 17 février à 20 h 00
mer 18 février à 16 h 05
mar 24 février à 18 h 00
■ MARIUS ET JEANNETTE
de R. Guédiguian, France, 1997, 1 h 42
ven 30 janvier à 14 h 00
ven 30 janvier à 18 h 00
sam 31 janvier à 20 h 15
dim 1er février à 18 h 30
lun 2 février à 14 h 00
lun 2 février à 18 h 15
mar 3 février à 16 h 15
mar 3 février à 22 h 15
mer 4 février à 14 h 00
mer 4 février à 20 h 30
jeu 5 février à 14 h 00
jeu 5 février à 18 h 15
ven 6 février à 18 h 15
sam 7 février à 15 h 45
dim 8 février à 18 h 15
lun 9 février à 18 h 00
mar 10 février à 16 h 00
mer 11 février à 16 h 05
ven 13 février à 14 h 00
sam 14 février à 14 h 00
sam 14 février à 18 h 00
sam 14 février à 20 h 00
dim 15 février à 16 h 00
dim 15 février à 18 h 00
dim 15 février à 22 h 30
sam 21 février à 14 h 00
sam 21 février à 20 h 15
dim 22 février à 16 h 15
lun 2 mars à 18 h 00
mer 4 mars à 15 h 45
jeu 5 mars à 20 h 30
p. 12
Churchill
Churchill
Churchill
Parc
p. 12
Parc
Parc
Parc
Parc
Parc
p. 4
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
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Churchill
Churchill
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Churchill
Parc
Parc
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Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Parc
Parc
Parc
■ MATILDA
p. 13
de D. De Vito, USA, 1996, 1 h 33, Version
française
dim 1er février à 14 h 00
Parc
mer 4 février à 14 h 00
Parc
dim 8 février à 14 h 00
Parc
mer 11 février à 14 h 15
Parc
dim 15 février à 14 h 00
Churchill
mer 18 février à 16 h 05
Churchill
■ MUNK, LEMMY ET CIE
p. 5
de Nils Skapans et Janis Cimermanis, Lettonie,
1992 - 1994, 46 mn, version française
sam 21 février à 14 h 00
Churchill
dim 22 février à 14 h 00
Churchill
lun 23 février à 16 h 00
Churchill
■ LA NUIT ANIMÉE
sam 28 février à 22 h 00
p. 7
Parc
■ LA NUIT DU COURT
SUR ÉCRAN LARGE
sam 31 janvier à 22 h 00
p. 14
dim 1er février à 14 h 00
dim 1er février à 16 h 15
dim 1er février à 18 h 05
lun 2 février à 14 h 15
lun 2 février à 17 h 15
lun 2 février à 20 h 15
lun 2 février à 22 h 00
mar 3 février à 14 h 15
mar 3 février à 17 h 15
mar 3 février à 18 h 00
mar 3 février à 20 h 00
mar 3 février à 22 h 15
mer 4 février à 14 h 15
mer 4 février à 17 h 15
mer 4 février à 20 h 00
mer 4 février à 22 h 15
jeu 5 février à 14 h 15
jeu 5 février à 16 h 00
jeu 5 février à 17 h 15
jeu 5 février à 20 h 00
jeu 5 février à 22 h 15
ven 6 février à 14 h 15
ven 6 février à 16 h 00
ven 6 février à 17 h 15
ven 6 février à 20 h 00
ven 6 février à 22 h 15
sam 7 février à 14 h 15
sam 7 février à 17 h 15
sam 7 février à 20 h 00
sam 7 février à 20 h 00
sam 7 février à 22 h 15
dim 8 février à 14 h 15
dim 8 février à 16 h 00
dim 8 février à 19 h 45
dim 8 février à 22 h 00
lun 9 février à 14 h 15
lun 9 février à 17 h 15
lun 9 février à 20 h 00
lun 9 février à 22 h 15
mar 10 février à 14 h 15
mar 10 février à 17 h 15
mar 10 février à 20 h 05
mar 10 février à 22 h 00
mer 11 février à 14 h 15
mer 11 février à 17 h 15
mer 11 février à 18 h 05
mer 11 février à 20 h 00
jeu 12 février à 14 h 15
jeu 12 février à 18 h 15
• du jeudi 12 février au
jeudi 5 mars au Churchill •
Churchill
Churchill
Parc
Churchill
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Parc
Churchill
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Churchill
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Churchill
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Churchill
Churchill
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Churchill
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Churchill
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■ LE PETIT GRILLE-PAIN
p. 5
COURAGEUX
de J. Rees, Grande-Bretagne, 1987, 1 h 30,
Version française
lun 23 février à 14 h 00
Parc
ven 27 février à 14 h 00
Churchill
■ ASTÉRIX ET LES INDIENS
dim 22 février à 16 h 00
ven 27 février à 16 h 00
dim 1er mars à 16 h 00
Parc
Churchill
Churchill
■ BABE
mar 24 février à 15 h 15
ven 27 février à 16 h 00
Churchill
Parc
■ LE BONHOMME DE NEIGE
mar 24 février à 14 h 00
Churchill
sam 28 février à 16 h 15
Parc
dim 1 mars à 14 h 00
Parc
■ L’ENFANT AUX GRELOTS
mer 25 février à 14 h 00
Parc
■ LA FLÈCHE BLEUE
jeu 26 février à 14 h 00
Parc
■ FRED A LE BLUES…
ven 27 février à 14 h 00
Parc
■ LINNEA DANS LE JARDIN DE
MONET
sam 21 février à 17 h 00
Parc
mer 25 février à 14 h 00
Churchill
■ LITTLE NEMO
dim 22 février à 14 h 00
mar 24 février à 16 h 00
dim 1er mars à 14 h 00
mer 4 mars à 14 h 00
Parc
Parc
Churchill
Parc
■ MUNK, LEMMY ET CIE
sam 21 février à 14 h 00
dim 22 février à 14 h 00
lun 23 février à 16 h 00
Churchill
Churchill
Churchill
■ LE PETIT GRILLE-PAIN
COURAGEUX
lun 23 février à 14 h 00
ven 27 février à 14 h 00
Parc
Churchill
■ PORCO ROSSO
lun 23 février à 16 h 00
sam 28 février à 16 h 00
Parc
Churchill
■ ROBINSON ET COMPAGNIE
jeu 26 février à 16 h 00
Parc
sam 28 février à 14 h 00
Churchill
■ LE SECRET DE MOBY DICK
mar 24 février à 14 h 00
Parc
jeu 26 février à 14 h 00
Churchill
■ TOM ET JERRY, LE FILM
mer 25 février à 15 h 15
sam 28 février à 14 h 00
Churchill
Parc
■ LES VOYAGES DE GULLIVER
lun 23 février à 14 h 00
Churchill
jeu 26 février à 15 h 30
Churchill
■ RÉCITAL CHRISTIAN MERVEILLE
sam 21 février à 14 h 00
Parc
Astérix et les Indiens
■ PORCO ROSSO
p. 6
de H. Miyazaki, Japon, 1992, 1 h 33, Version
française
lun 23 février à 16 h 00
Parc
sam 28 février à 16 h 00
Churchill
■ PRIX PIXEL INA 85 - 97
mer 25 février à 21 h 30
p. 7
Churchill
■ ROBINSON ET COMPAGNIE
p. 6
de J. Colombat, France, 1990, 1 h 10
jeu 26 février à 16 h 00
Parc
sam 28 février à 14 h 00
Churchill
■ LE SECRET DE MOBY DICK
p. 6
de J. Hastrup, Danemark, 1984, 1 h 00, Version
française
mar 24 février à 14 h 00
Parc
jeu 26 février à 14 h 00
Churchill
■ LE SEPTIÈME CIEL
de B. Jacquot, France, 1997, 1 h 31
ven 20 février à 20 h 00
sam 21 février à 18 h 00
dim 22 février à 20 h 00
lun 23 février à 18 h 00
jeu 26 février à 20 h 00
• du vendredi 27 février au
jeudi 5 mars au Churchill •
p. 16
Parc
Parc
Parc
Parc
Parc
■ SPACE JAM
p. 6
de J. Pytka, USA, 1996, 1 h 29, Version française
dim 22 février à 15 h 15
Churchill
mer 25 février à 16 h 00
Parc
■ SUNDAY
p. 11
de J. Nossiter, USA, 1997, 1 h 33, VO
ven 27 février à 22 h 00
Parc
sam 28 février à 17 h 30
Parc
Parc
dim 1er mars à 20 h 15
mar 3 mars à 18 h 00
Churchill
jeu 5 mars à 20 h 15
Churchill
■ SYNTHÈSE 97 - 98
mer 25 février à 19 h 45
p. 7
Churchill
■ TOM ET JERRY, LE FILM
p. 5
de P. Roman, USA, 1992, 1 h 20, Version française
mer 25 février à 15 h 15
Churchill
sam 28 février à 14 h 00
Parc
■ VERTIGO
de A. Hitchcock, USA, 1958, 2 h 08, VO
ven 6 février à 20 h 00
sam 7 février à 18 h 00
dim 8 février à 17 h 00
dim 8 février à 22 h 15
lun 9 février à 20 h 00
mar 10 février à 18 h 00
mer 11 février à 18 h 00
mer 11 février à 22 h 15
p. 13
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
sam 14 février à 17 h 00
dim 15 février à 20 h 00
mar 17 février à 22 h 00
ven 20 février à 17 h 30
sam 21 février à 22 h 00
mer 25 février à 20 h 15
lun 2 mars à 17 h 15
Churchill
Churchill
Churchill
Parc
Parc
Parc
Churchill
■ UNE VIE MOINS ORDINAIRE p. 12
de D. Boyle, Grande-Bretagne/USA, 1997, 1 h 43,
VO
dim 1er février à 20 h 30
Parc
mer 4 février à 22 h 15
Parc
sam 7 février à 22 h 15
Parc
dim 8 février à 20 h 15
Parc
lun 9 février à 16 h 00
Parc
mar 10 février à 18 h 00
Parc
jeu 12 février à 20 h 30
Parc
ven 13 février à 22 h 30
Churchill
sam 14 février à 22 h 00
Churchill
■ LES VIRTUOSES
p. 4
de M. Herman, Grande-Bretagne, 1997, 1 h 47,
VO
ven 30 janvier à 20 h 00
Churchill
sam 31 janvier à 14 h 00
Churchill
er février à 16 h 15
Churchill
dim 1
lun 2 février à 16 h 00
Churchill
lun 2 février à 20 h 15
Churchill
mar 3 février à 14 h 00
Churchill
mar 3 février à 22 h 15
Churchill
mer 4 février à 16 h 00
Churchill
ven 6 février à 14 h 00
Churchill
sam 7 février à 14 h 00
Churchill
sam 7 février à 22 h 30
Churchill
dim 8 février à 18 h 05
Churchill
lun 9 février à 17 h 45
mar 10 février à 22 h 30
jeu 12 février à 16 h 05
sam 14 février à 14 h 00
lun 16 février à 20 h 00
mer 18 février à 18 h 00
jeu 19 février à 16 h 00
Churchill
Churchill
Churchill
Parc
Parc
Parc
Parc
■ LES VOYAGES DE GULLIVER
p. 5
de M. Fleischer, USA, 1939, 1 h 16, version
française
lun 23 février à 14 h 00
Churchill
jeu 26 février à 15 h 30
Churchill
■ WESTERN
de M. Poirier, France, 1997, 2 h 14
dim 1er mars à 17 h 30
p. 13
Parc
■ WILDE
p. 11
de B. Gilbert, Grande-Bretagne, 1997, 1 h 56, VO
ven 13 février à 15 h 45
Parc
ven 13 février à 20 h 00
Parc
sam 14 février à 17 h 45
Parc
dim 15 février à 20 h 15
Parc
• du lundi 16 février au
jeudi 5 mars au Churchill •
■ Y AURA-T-IL
DE LA NEIGE À NOËL?
de S. Veysset, France, 1996, 1 h 31
sam 31 janvier à 15 h 30
lun 2 février à 16 h 00
mer 4 février à 18 h 05
lun 9 février à 16 h 00
mar 10 février à 14 h 00
mar 10 février à 20 h 00
jeu 12 février à 17 h 15
p. 12
Parc
Parc
Parc
Churchill
Churchill
Churchill
Churchill
Parc
■ ON CONNAÎT LA CHANSON
p. 4
de A. Resnais, France, 1997, 2 h 00
ven 30 janvier à 14 h 15
Churchill
ven 30 janvier à 20 h 00
Churchill
ven 30 janvier à 22 h 15
Churchill
sam 31 janvier à 14 h 15
Churchill
sam 31 janvier à 17 h 30
Parc
sam 31 janvier à 20 h 00
Churchill
sam 31 janvier à 22 h 15
Churchill
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Vertigo, Le goût de la cerise
+ un film au choix.
Enfants p. 5 et 6
Les programmes du Parc
& du Churchill sont disponibles
24 h/24 sur le télétexte
de RTC Liège
Le journal du Parc/Churchill
est disponible à tout moment
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PLATS À EMPORTER
Ouvert à midi :
du lundi au vendredi
Le soir : le vendredi
L’association des
ÉCOLES
DE DEVOIRS
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE ONZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sunday
Wilde
n SDF opportuniste, une bourgeoise mythomane et une bande de clochards
du Queens, à New York, qui se croisent, se perdent et se retrouvent dans un
quartier dévasté. Avec pudeur et tendresse, le cinéaste Jonathan Nossiter filme
une journée si particulière dans le quart-monde américain.
U
Grand Prix et Prix de la Critique au Festival de Deauville 1997. Grand Prix et Prix du meilleur scénario au Festival de Sundance 97
▲ Au cœur d’un Queens froid et hostile, Madeleine, une actrice d’âge mûr
sur la touche, qui n’a pas perdu espoir,
accoste Olivier croyant qu’il s’agit du
réalisateur Matthew Delacorta. Olivier
a en réalité tout perdu, sa famille,
comme sa situation de cadre chez IBM,
et vit désormais dans un foyer de SDF.
Mais lui aussi veut croire à cette histoire inespérée et cache sa situation à
Madeleine. De ce malentendu va naître
une suite d’intrigues, de tromperies et
d’émotions, tirant les personnages, ne
serait-ce que pour une journée, de leur
profonde mélancolie.
Couvert de prix et de distinctions
dans pratiquement tous les festivals
où il fut présenté, le premier film de
Jonathan Nossiter est une très agréable
surprise qui montre que le jeune cinéma américain indépendant peut
s’émanciper d’une inspiration postTarantino, par trop scotchée au seul
univers du film de gangsters. Dévoilant
par petites touches des personnages
simples auxquels il est bien difficile de
ne pas s’attacher, Sunday prend le parti
du non-spectaculaire et de l’humain
délibéré. Situé dans les classes
moyennes, marginales et prolétariennes de ce quartier un peu oublié de
New York, le film ne trahit jamais la
proximité qu’il s’est imposé à l’égard
de ses héros (plutôt des anti-héros
d’ailleurs…) et mélange avec un talent
certain, et sans effets racoleurs, tendresse et amertume. Il s’agit de raconter le non-destin par lequel les personnages refusent de se laisser acca-
bler. Il y a, au fil du récit, un savoirfaire réel pour donner autant de corps
à un récit, en apparence si ténu. C’est
que les qualités d’observateur de
Jonathan Nossiter lui permettent de
tendre un fil très coloré entre des existences qui paraissent très « bricolées ».
A l’arrivée un film porté par un
humour désabusé et une bonne dose
de chaleur humaine qui fonctionne
sans en rajouter sur le bon vieux principe de la main que l’on tend et de
histoire que l’on chuchote à l’oreille.
Magazine Diagonal, Montpelier
de Jonathan Nossiter ■ USA, 1997, 1 h 33, VO
■ Avec David Suchet, Lisa Harrow, Jared
Harris, Larry Pine ■ PARC\CHURCHILL
Anak Kelana
L’enfant vagabond
▼ On croit connaître Madeleine et
Olivier, deux survivants du Queens
en état de congélation.
On croit les connaître par cœur
pour les avoir déjà vus ici ou là, mais
le cinéaste se débrouille pour nous
faire découvrir leurs singularités et
leur dignité cachée.
Pas de misérabilisme, quelque
chose de plus radical. Un film sur la
pauvreté, tout simplement. La misère économique et émotionnelle, les
deux à la fois. Tout au fond du chaudron social, nous dit pourtant
Nossiter, deux enfoncés de la vie peuvent aussi, peuvent encore, se captiver l’un l’autre.
D’après Michel Boujut, Charlie Hebdo
AVANT-PREMIÈRE en présence
du réalisateur JEAN-CLAUDE RIGA
le vendredi 6 février à 20 h 30 au Parc
n filmant la chronique d’une croisière hors du commun en Malaisie, Jean-Claude
Riga signe une œuvre belle et indomptée où s’effacent les frontières entre
documentaire, film d’aventure et carnet de bord d’une dérive qui évoque les
romans de Conrad
E
Un personnage marin
porteur d’espoir
et de déchirements
Certains Occidentaux en rupture
perpétuent encore aujourd’hui la tradition d’un exil aventureux en Asie
du Sud-est.
Du détroit de Malacca à Sulawesi
en passant par Sumatra, ce documentaire fait route avec un Occidental
désespérément arrimé à la face asiatique du monde.
Un aventurier proche de ceux que
Joseph Conrad cernait dans ses romans
il y a près d’un siècle.
A travers sa recherche de l’harmonie et des métissages, c’est un « personnage marin » porteur d’espoir et
de déchirement qui se révèle tout au
long du film.
Il y a dix ans, Mark a tourné le dos
à sa famille, à ses amis, à la modernité.
Dans un coin perdu d’Indonésie, il
a construit un bateau à voile avec les
pêcheurs locaux.
Pendant six ans, il a navigué d’îles
en îles, se confondant avec les autochtones, partageant leur commerce, leur
vie. Il a rencontré le typhon qu’il rêvait
d’affronter depuis l’enfance… Il est
revenu par les Philippines et Bornéo,
suant la malaria, seul à bord de son
bateau sans moteur, sans radio, sans
carte marine. Il est resté en « rade »
pendant quatre ans dans un port du
sud de la Thaïlande. C’est là que le
réalisateur Jean-Claude Riga l’a rencontré alors qu’il réparait son bateau
en vue d’un nouveau départ. C’est là
aussi que le film commence et va
suivre un nouveau périple, un voyage
à rebours qui doit vous conduire dans
cette famille indonésienne où Mark fit
construire son bateau qu’il a baptisé
Anak Kelana (L’enfant vagabond).
Très vite, dès le début du voyage, le
cinéaste sentira que Mark est réticent
à la présence de la caméra. Il veut
échapper à l’image. Cette attitude se
renforcera tout au long d’une odyssée
tumultueuse où le naufrage du bateau
surviendra sous « l’œil » de la caméra.
Le film suivra alors la quête acharnée
d’un homme viscéralement attaché à
cette coquille de noix échouée sur une
plage.
uand le cinéma anglais mobilise ses énergies,
ses talents et toute sa pertinence pour nous
brosser un portrait brûlant mais toujours en
nuance d’une figure de proue adulée et malmenée
des lettres britanniques : Oscar Wilde.
Q
▲ Dès les premières images, le film
étonne et fascine. Le cinémascope se
déroule sur un paysage désertique. Des
hommes à cheval et en chapeau ont
l’air de s’enthousiasmer à l’arrivée
d’une personnalité hors du commun.
On se croirait dans un western de John
Ford. Et c’est dans cette atmosphère
poussiéreuse et bon enfant qu’Oscar
Wilde, en 1882, parcourait l’Amérique
du Nord pour faire la lecture de ses
œuvres. Ici, nous sommes dans une
mine d’argent du Colorado où l’écrivain lit poèmes et réflexions à de
jeunes mineurs.
D’emblée, on est conquis par ce
géant au regard doux, cet homme pour
qui l’écriture se conjugue avec la liberté, l’extrême sincérité, avec tout un
art de vivre en harmonie profonde
avec ses sentiments.
La même année, Oscar Wilde a
épousé la très belle Constance Lloyd
dont il eut deux enfants. Mais cette
situation familiale ne l’a pas empêché
de vivre sa passion pour les hommes.
Il sera d’abord séduit par Robbie Ross,
leur hôte canadien. Ensuite, il aura
une relation beaucoup plus tumultueuse avec le jeune Lord Alfred
Douglas, bien connu sous le diminutif
de « Bosie».
Etudiant à Oxford, il veut que ses
amours avec Wilde s’affichent au grand
jour.
Egoïste, dépensier et versatile, Bosie
aime le scandale et la vie mondaine;
toujours à la recherche de nouveaux
plaisirs, il partage ses expériences
sexuelles avec des partenaires différents.
Malgré ses frasques, Wilde restera
toujours fidèle à Bosie et son amour
va même le consumer, précipiter sa
chute et anéantir sa réputation.
Pour protéger son jeune amant des
foudres et de la domination paternelles, Wilde osera affronter le puissant Marquis de Queensberry, le père
de Bosie, un rustre ignoble et homophobe qui dresse ses femmes et enfants
à coups de cravache.
Born to be Wilde
Avec Wilde, les passionnés de culture et de cinéma anglais seront aux
anges.
Non seulement Brian Gilbert met
en lumière avec beaucoup de précision et de doigté tout le décor intel-
De Jean-Claude Riga ■ Belgique, 1997, 1 h 18,
version originale malaise, indonésienne et
anglaise sous-titrée en français ■ Produit par
Latitudes production en co-production avec
RTBF (Carré Noir), France 3, Arte, W.I.P., 13
Production avec l’aide du Centre du Cinéma
et de l’Audiovisuel de la Communauté française, du Plan d’action 16/9 de la CEE et de
Media 2 de la CEE ■ PARC
lectuel, artistique et moral de l’époque
victorienne, mais il dresse aussi un
portrait extrêmement nuancé d’Oscar
Wilde.
Le réalisateur a eu l’intelligence de
ne pas porter de jugement. Son propos n’est pas de condamner ou de
défendre l’écrivain en lui rendant un
hommage poussiéreux. Il met en scène
un être de chair et de sang, un personnage déchiré par des choix existentiels, un homme qui tente de
construire son œuvre malgré le poids
d’une société puritaine et intolérante.
A juste titre, la critique anglaise a
salué la prestation de l’acteur Stephen
Fry dans le rôle d’Oscar Wilde.
Beaucoup ont d’ailleurs utilisé la formule choc « Born to be Wilde » (né
pour être Wilde).
Mais il n’est pas nécessaire de se
plonger dans les détails de la vie de
l’écrivain pour apprécier la performance tout en finesse de l’acteur.
Son interprétation ne glisse jamais
sur la pente savonneuse des clichés,
de la démesure poisseuse.
Avec lui, Oscar Wilde ne fera jamais
le tour de piste de l’artiste incompris de
ses proches, de la « folle » endiablée,
gesticulante et hystérique. Tout au long
du film, Oscar Wilde est un colosse
aux pieds d’argile, un être écartelé
entre les règles de la bienséance de la
société victorienne et ses aspirations
profondes.
Du personnage de Wilde se dégage une infinie bonté, une soif de vivre
en harmonie avec ses pulsions et de
conjuguer volupté et quiétude, une
volonté d’étreindre dans un même
geste sa femme Constance, ses enfants,
ses amants et ses disciples.
Dany Habran
De Brian Gilbert ■ Grande-Bretagne, 1997,
1 h 56, VO ■ Avec Stephen Fry, Jude Law,
Vanessa Redgrave, Jennifer Eble, Gemma
Jones, Michael Sheen ■ PARC\CHURCHILL
Le regard d’un corps meurtri et ballotté
▼ A la manière de Werner Herzog,
toute la démarche cinématographique
de Jean-Claude Riga s’est nourrie du
rythme, de la résistance, de la démesure de son « héros des mers du Sud ».
Evitant tout commentaire sentencieux et tout jugement moral, le cinéaste saisit un personnage en mouvement,
en rage, à la recherche de métissages,
d’harmonie et d’une inaccessible quiétude.
Le film ne jouera pas la carte de la
fausse complicité qui viendrait s’apitoyer sur le personnage filmé.
Au contraire, toute l’énergie du film
se nourrit d’un affrontement entre la
caméra et un rebelle, un indompté qui
n’est pas dupe et qui veut préserver sa
part d’ombre et de mystère.
Et finalement, de cette empoignade
naît un regard résolument original sur
la Malaisie.
Loin des poncifs humanitaires et
condescendants, Jean-Claude Riga nous
donne à voir un pays avec ses blessures
économiques, les raideurs de son administration, avec une population en train
de bricoler sa survie au jour le jour.
Mais si la caméra enregistre tous
ces éléments, elle le fait à travers le
corps meurtri et ballotté de Mark, à travers son esprit exalté. Ainsi, le spectateur sera en situation d’égalité avec la
population de l’Ile aux Chèvres où s’est
échoué le bateau.
Il participera à la quête obstinée,
peut-être inutile mais toujours passionnée de ce naufragé dont les rêves
viennent se fracasser sur l’amère conjugaison des caprices de la nature et des
lois économiques.
Dany Habran
COURS D’INITIATION
Anglais-Néerlandais-Allemand-Espagnol ou Italien
PROGRAMME :
– Connaissance orale effective de ± 1 000 mots de conversation courante ;
– Pratique orale de la grammaire de base sans les exceptions ;
– Construction orale de phrases simples.
COURS DU JOUR, COURS DU SOIR, COURS DU SAMEDI.
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30 heures de cours :
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10 Place Emile Dupont • 4000 Liège • tél. 04/223 51 23
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE DOUZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
COPLAND
n flic affronte ses collègues corrompus
dans un excellent polar de James
Mangold. Face à des pointures telles
Robert De Niro, Harvey Keitel, Ray Liotta…
l’inattendu Sylvester Stallone !
U
hangement de cap pour Danny Boyle, le
réalisateur de Petits meurtres entre amis
et de Trainspotting. Il débarque aux
Etats-Unis pour une comédie romantique et
solidement déjantée
C
▲ Voici donc une histoire d’amour qui débute de façon épique.
Robert (Ewan Mc Gregor), un jeune gars au bout du rouleau, qui
vient d’être licencié et que sa promise a laissé tomber comme une
vieille chaussette, enlève Celine (Cameron Diaz), la fille de son
patron. Contre toute attente, cette dernière se montre consentante. Elle va même donner des conseils à son kidnappeur pour
qu’il obtienne sa rançon au plus vite. Le scénario a été manigancé par deux créatures célestes, ayant promis à l’ange Gabriel de
faire en sorte que Robert et Celine s’éprennent l’un de l’autre.
L’accès au bonheur, à « une vie moins ordinaire », sera long, semé
d’embûches et trépidant. Voilà donc une fable contemporaine bigrement tonique et drôle, qui, réconciliera les jouvencelles délicieusement fleur bleue et les amateurs de cavales échevelées.
D’après Laurent Djian
i vous avez aimé Marius et Jeannette,
surtout ne ratez pas cet autre film de
Robert Guédiguian qui est passé quasi
inaperçu lors de sa sortie. Vous retrouverez la
même famille d’acteurs, le même quartier et
surtout cette passion complice, pertinente et
généreuse pour les petites gens
S
▲ L’Estaque, faubourg de Marseille. José, Marie-Sol, Patrick, Joséfa,
Vénus, Farid, Jaco et Papa Carlossa vivent au bout d’une terre face
à la mer. Leurs rêves se heurtent aux cheminées des raffineries du
port avant de venir mourir, comme les vagues sur une grève oubliée,
au « Perroquet bleu », un bar paumé qui leur sert de refuge. Gens
ordinaires et simples auxquels il manque toujours quelque chose,
un abri, un ami ou un avenir, ils se connaissent, s’aiment depuis longtemps et essayent de continuer à s’aimer malgré les vacheries de la
vie, des hommes et du temps qui passe. Ils se débattent pour tenir
la tête hors de l’eau. Comme Joséfa qui en a marre de se déshabiller
pour de trop rares clients alors qu’elle se trouve trop vieille, trop
laide. Comme Marie-Sol qui n’arrive pas à avoir d’enfant malgré de
ferventes prières à la Vierge. Comme Jaco qui ne voit plus le bout
du tunnel parce que sa femme ne le veut plus depuis qu’il est sans
travail… A leurs petites et grandes misères, ils répondent par la
générosité, l’humanité, la solidarité.
D’après Fabienne Bradfer, Le Soir
de Danny Boyle ■ Grande-Bretagne-USA, 1997, 1 h 43, VO ■ Avec Ewan Mc Gregor,
Cameron Diaz, Holly Hunter, Ian Holm, Delroy Lindo ■ PARC\CHURCHILL
▼ A la vie, à la mort ! est une tragédie optimiste qui porte bien son
titre : il s’agit pour les personnages de lutter, quoi qu’il advienne, en
restant fidèles à un idéal de générosité sans lequel leur vie et leur
mort n’auraient plus de sens ». […]
Créateur d’un monde où la bonté est synonyme d’intelligence,
cette œuvre met du baume au cœur en transmettant de manière
sincère une véritable foi. Dans le cinéma et dans la vie.
Jacques Morice, Télérama
▲ Garrison porte bien son nom. C’est une ville de garnison en
fait. Les flics de New York, qui ne veulent pas s’appuyer le stress
de la Grande Pomme en dehors des heures de service, se retirent
là le soir, vivent en groupe, commentent les exploits du jour dans
le saloon de l’endroit. Au fond, pour eux, passer le Washington
Bridge, c’est traverser le rideau de la violence professionnelle à la
quiétude banlieusarde.
Un soir, sur ce pont, justement, ils font une grosse bavure. Ne
comprenant pas la plaisanterie de jeunes chauffards, ils tirent un peu
trop vite. Un mort. Injustifiable. Mais, entre professionnels, on
peut toujours s’arranger…
A Garrison, il y a un flic local. Il est peinard, rangé des voitures.
Il s’appelle Freddy (Sylvester Stallone). Une fusillade lui a coûté
un tympan. Il se la coule douce. Jusqu’au moment où ils s’aperçoit
que, parmi ses collègues et néanmoins administrés, on a peut-être
bien passé la dangereuse ligne entre le copinage et la complicité de
meurtre. Et voilà le père tranquille qui sort de sa torpeur.
D’après Jacques De Decker (Le Soir)
▼ Au fond, rien n’a changé en Amérique, semble nous dire Mangold,
depuis que les pionniers du temps jadis lynchaient sans autre forme
de procès ceux qui leur mettaient des bâtons dans les roues. Ce
détournement du droit vers le bon droit du plus fort amène irrémédiablement à l’hystérie collective.
Le réalisateur en surveille les effets grandissants avec une rare
maestria. Au moyen de scènes courtes de plus en plus intenses,
tous les personnages apparaissent peu à peu liés par une complicité haineuse qui les détruit de l’intérieur. En fait, Mangold filme
l’hystérie un peu comme le faisait Arthur Penn à ses débuts. […]
Mais ce qui séduit, c’est la nervosité de la mise en scène, le talent
à esquisser, comme ça, en deux-trois traits, une silhouette, un personnage. Et, par-dessus tout, son aptitude à peindre, sous la forme
d’un polar classique et avec une tranquillité qui frise l’insolence,
les recoins sombres d’une Amérique toujours guettée par ses
démons. Bref, si les petits cochons (hollywoodiens) ne le mangent
pas trop vite, voilà un cinéaste à suivre…
Télérama
de Robert Guédiguian ■ France, 1995, 1 h 40 ■ Avec Ariane Ascaride, Jacques
Boudet, Jean-Pierre Darroussin, Jacques Gamblin, Gérard Meylan, Pascale Roberts,
Jacques Pieiller ■ PARC
de James Mangold ■ USA, 1997, 1 h 35, VO ■ Avec Sylvester Stallone, Harvey
Keitel, Ray Liotta, Robert De Niro, Annabella Sciora ■ PARC
Artemisia
Y aura-t-il de la
neige à Noël ?
Lost Highway
▲ Pour son premier long métrage,
notre compatriote Alain Berliner aborde un sujet délicat : un enfant de sept
ans désire changer de sexe. Une
bombe qui secoue sa famille et le voisinage.
La force de Ma vie en rose vient
du regard profond et profondément
humain que notre compatriote pose
sur nous-mêmes. Parce que le traitement est tendre et généreux, que
Berliner n’omet pas les propres contradictions de chaque personnage, parce
qu’il décrit le rejet comme un acte de
survie plutôt que comme une rationalité. Il fouille du côté de la peur de
l’autre, de l’incompréhension, du rejet,
des dégâts d’un regard intolérant. Il
décrit avec naturel les réactions des
parents (Michèle Laroque et JeanPhilippe Ecofey) désarçonnés devant
leur fils, les attitudes apeurées des voisins. […]
▲ Au départ, une simple histoire de
mari un peu jaloux, Fred Madison,
dont la compagne, la brune et trop
belle Renée, est peut-être trop convoitée et pas assez fidèle... Une cassette
vidéo arrive un jour à leur domicile...
Raconter Lost Highway ?
Impossible. L’écriture n’y pénètre pas.
Voilà un film, un vrai, une machine à
déclencher les fantasmes, qui s’ébranle grâce à l’oeil et au pied mobile de la
caméra, le rasoir du montage, l’opposition entre les images et la musique,
les vibrations des acteurs et une façon
d’envelopper tel un énorme papier tuemouches dans lequel on va se coller
avec une peur et une jouissance si
grande qu’on éprouve l’orgasme de la
perversité. David Lynch, quand il est
au mieux de sa forme, considère que
le cinéma est un art nouveau et pas
un dérivé d’autre chose. On l’a vu avec
Eraserhead et Blue Velvet dont Lost
Highway est la magnifique addition...
[...]
D’après Fabienne Bradfer, Le Soir
Le Soir
▲ L’histoire commence un soir d’été,
dans une remise de paille. Des enfants
jouent… C’est à la campagne, dans le
Sud de la France. Apparemment, on
est dans une drôle de famille... Sept
enfants et leur mère, qui vivent à la
dure, sans que l’on soupçonne l’existence d’un père. Et puis arrive le
camion rouge, et un homme. C’est
l’amant de la mère, c’est le patron,
c’est le père des enfants. Plus loin, à
quelques kilomètres, il a sa vraie maison, avec sa vraie femme et ses enfants
légitimes. Les autres, il les fait travailler,
à la cueillette des oignons, à la coupe
du persil, à satisfaire ses ordres et ses
désirs. Il semble les posséder, comme
il possède sa terre.
Et pourtant... les enfants savent
jouer avec tout, savent jouir du soleil
et du vent, du plaisir d’être ensemble.
Parce qu’au centre de tout, de tous, il
y a la mère. C’est elle, par la force de
son amour, qui rend les choses moins
cruelles et qui préserve leur univers
complice. Ensemble, ils ont une vie
entre eux qui échappe au père, ce qui
le rend d’ailleurs furieux et jaloux...
d’Alain Berliner ■ Belgique, 1997, 1 h 28 ■
Avec Michèle Laroque, Jean-Philippe Ecoffey,
Hélène Vincent, Georges Du Fresne, Daniel
Hanssens, Laurence Bibot, Marie Bunel, JeanFrancois Gallotte ■ Musique : Dominique
Dalcan ■ PARC
de David Lynch ■ USA, 1996, 2 h 15, VO ■
Avec Bill Pullman, Patricia Arquette, Balthazar
Getty, Robert Blake, Robert Loggie, Gary Busey,
Richard Pryor ■ Musique : Angelo Badalamenti
■ Scénario : David Lynch, Barry Gifford ■
CHURCHILL\PARC
De Sandrine Veysset ■ France, 1996, 1 h 30 ■
Avec Dominique Reymond, Daniel Duval,
Jessica Martinez, Alexandre Roger, Xavier
Colonna, Fanny Rochentin, Flavie Chimenes,
Jeremy Chaix, Guillaume Mathonnet ■
PARC\CHURCHILL
Ma vie en rose
Western
Artemisia
▲ Dans la Rome de 1610, Artemisia
Gentileschi a 17 ans et rêve de devenir peintre comme son père. A cette
époque, pourtant, la société interdit
aux femmes d’exercer la peinture,
notamment pour qu’elles ne puissent
pas entrevoir des hommes nus.
Mais Artemisia s’obstine et devient
l’élève d’Agostino Tassi, qui lui fait
découvrir, en plus des règles de la perspective, les plaisirs de la chair.
Agnès Merlet (dont c’est le second
film après Le Fils du requin) a mis le
doigt sur une histoire aussi véridique
que fulgurante : celle de la première
peintresse de la Renaissance, dont le
destin personnel s’est dramatiquement
confondu avec son art.
Western
▲ Un représentant en chaussures
espagnol se fait piquer sa voiture par
un touchant loustic d’origine slave.
Coincé sous le ciel breton, l’Espagnol
perd peu à peu de sa superbe vestimentaire de gentil beauf’, retrouve son
voleur, finit par sympathiser avec lui
et voilà que les deux nouveaux camarades, dont l’un plaît aux filles et
l’autre pas, se laissent aller comme de
joyeux cailloux sur les routes. […]
Sur ce thème de road movie, sans
optimisme béat mais toujours le sourire
aux lèvres, entre Jacques Brel et
Charles Trenet, le cinéaste Manuel
Poirier nous entraîne à faire avancer
son film comme si le spectateur était
un des personnages. Si bien qu’on n’a
qu’une envie : que Western ne s’achève pas.
Luc Honorez, Le Soir
d’Agnès Merlet ■ France, 1997, 1 h 38 ■ Avec
Valentina Cervi, Michel Serrault, Miki
Manojlovic, Maurice Garrel ■ PARC
de Manuel Poirier ■ France, 1997, 2 h 15 ■
Avec Sergi Lopez et Sacha Bourdo ■ Prix du
Jury Cannes 97 ■ PARC
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE TREIZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vertigo
Sueurs froides (version restaurée)
ellicule restaurée,
sons et musique
améliorés : la
resortie de Vertigo
surprendra ceux qui
croient avoir vu en 1958
ce chef-d’œuvre
d’Hitchcock, le film le
plus magique et le plus
obsessionnel du Maître
P
▼ Il y a comme ça des films indémodables qui restent des œuvres
d’avenir. L’un d’entre eux est forcément Vertigo de l’oncle Alfred, qui ressort en copie restaurée…
Jamais sans doute Hitchcock
n’avait encore, comme ici, exorcisé
ses fantasmes fétichistes et nécrophiles de faux tonton farceur.
▲ La trame du film, inspirée d’une
nouvelle de Boileau et Narcejac intitulée D’entre les morts, utilise d’une
manière mi-policière mi-terreur
chère à Hitchcock, le thème de la
réincarnation.
Après la mort d’une femme qu’il a
secrètement aimée, un détective à la
Vertigo, vertige de l’amour et mensonge de l’amour. Le vertige, c’est
celui de Scottie (James Stewart) qui
souffle d’acrophobie c’est-à-dire la
peur du vide. Le mensonge c’est celui
qu’incarne la douloureuse, l’inoubliable Madeleine (Kim Novak
déboussolée – déboussolante).
Devant elle bien sûr, il sera pris de
vertige, homme qui tombe dans une
spirale…
retraite (James Stewart), déambulant
par les rues à la poursuite des ombres
qui peuplent sa mémoire, croit reconnaître certains traits de la disparue dans
une jeune fille rencontrée par hasard…
Michel Boujut, Charlie Hebdo
d’Alfred Hitchcock ■ USA, 1958, 2 h 07, VO
■ Avec James Stewart, Kim Novak, Barbara
Bel Geddes, Tom Helmore ■ CHURCHILL\PARC
Le Bossu
n film de cape et
d’épée enlevé,
malin,
rocambolesque et
magnifiquement
interprété par Daniel
Auteuil et Marie Gillain
U
▲ Pendant seize ans, le chevalier de
Lagardère n’a qu’une obsession : venger son ami le duc de Nevers, assassiné par son cousin Gonzague, et élever sa fille Aurore qu’il lui a confié
avant de mourir. Seize ans pour sauver l’honneur et trouver l’amour…
Plaisirs des situations, des rebondissements et des dialogues et surtout,
plaisir des acteurs…
Car si de Broca retrouve sa flamme
de Cartouche, ce sont les acteurs qui
sont les vrais gagnants de cette plongée
dans nos mythes populaires. Leur
réunion et leurs prestations sont jubilatoires : Vincent Perez, jouant de
l’épée et de la grandeur d’âme avec
un habile mélange d’ironie et d’effi-
Vendredi 6 mars à 20 h 30 au Parc
Prochain programme !
BRUNO GENERO
PERCUSSION ENSEMBLE :
RYTHMES ET DANSES
DE L’AFRIQUE ET DE CUBA
Prévente : 400 FB ■ Le Churchill - Le Parc - Café Le Parc - Fnac (+ 50 FB)
■ Le jour même : 450 FB ■ Avec l’aide des Affaires Culturelles de la Province de Liège
■ Une découverte et programmation des Jeunesses Musicales
▲ Après une formation en batterie
jazz et percussion classique, Bruno
Rose Genero se passionne pour la percussion africaine. Pendant plusieurs
années, il voyage dans différents pays
d’Afrique Occidentale (Guinée, Mali,
Burkina Faso, Niger, Côte d’Ivoire,
Ghana, Gambie) et y étudie les traditions musicales. C’est au Sénégal qu’il
s’initiera auprès du maître-tambour
Doudou N’Dyaye Rose, l’un des plus
grands percussionnistes d’Afrique,
devenant ainsi un virtuose du djembe
apprécié pour son originalité de jeu et
sa qualité de son. Il enseigne désormais les percussions à Dakar.
Sa rencontre avec les cultures afrocubaines lors de ses séjours à Cuba ont
également contribué à enrichir son langage musical.
Originaire d’Italie, l’ensemble Bruno
Genero a le rythme communicatif et a
à son répertoire des rythmes, des mélodies et des chants traditionnels
d’Afrique occidentale, harmonieusement unis à des sonorités afrocubaines. Les pièces arrangées dans
un style personnel laissent jaillir une
musicalité novatrice, mais respectueuse de la tradition.
En scène, les musiciens allient les
moments de virtuosité à une vibrante
gestualité. Dans cette ambiance, rythme, musique, chant et danse endia-
La scène du Parc vibrera sous les voix, les
rythmes et les danses de : Bruno Rose Genero :
Lead percussion - soliste ■ Franka Aïmone :
Lead vocal + danse ■ Poney Gross : percussion ■ Andrea Meda : percussion ■ Roberto
Ballario : percussion + voix ■ Ibrahimo Niang :
percussion + voix ■ Stefano Festa : percussion + voix
Galerie
cacité, Fabrice Luchini composant,
tout en douceur pernicieuse et en persuasion bavarde, un méchant d’anthologie, Philippe Noiret s’amusant
avec sa propre légende en reprenant
son Régent de Que la fête commence, Marie Gillain prouvant encore avec
quelle évidence confondante et quel
bel éclat elle habite ses personnages
et Daniel Auteuil… Une fois de plus,
il est incroyable.
Café Le Parc
Studio
De Philippe de Broca ■ France, 1997, 2 h 00 ■
Avec Daniel Auteuil, Marie Gillain, Fabrice
Luchini, Vincent Perez, Philippe Noiret, Claire
Nebout, Yann Colette ■ PARC
EXPOSITION
Alain
Winand
Matilda
▲ Matilda est une enfant modèle aux
multiples dons qui, à peine âgée de
cinq ans, avait déjà dévoré les plus
grands classiques de la littérature.
Géniaux n’est en revanche pas le qualificatif qui convient à ses parents.
Entre sa mère, abrutie de télévision et
son père spécialiste en escroqueries
minables, Matilda n’est certes pas née
dans l’univers propice à son appétit de
découverte. Les choses ne s’arrangent
pas lorsqu’elle entre à l’école : l’éta-
blée s’entremêlent dans un langage
unique.
En 1996, Bruno Genero enregistre
son premier CD « Daby-Bâ », produit
en collaboration avec Poney Gross, et
arrangé par le compositeur Marc
Hérouet.
blissement tient en effet davantage de
la prison que du centre d’éveil…
Au terme de cette comédie plaisante et irrésistible, amusante et iconoclaste, délirante et profonde, on est
tout entier sous le charme de Matilda
et de sa force de caractère nourrie par
l’imagination.
de Danny De Vito ■ d’après le livre de Roald
Dahl ■ USA, 1996, version française, 1 h 33 ■
Avec Mara Wilson, Danny de Vito, Rhea
Perlman ■ A partir de 7-8 ans ■ PARC\CHURCHILL
PEINTURES
du 30 janvier au 5 mars
La Marque Jaune s’expose au Churchill !
Du 29 janvier au 5 mars
EXPOSITION consacrée à :
L’envolée sauvage
▲ Sa mère morte dans un accident de
voiture, la jeune Amy, 13 ans, part au
Canada vivre avec son père qu’elle
connaît peu. Un jour, la gamine sauve
une couvée d’oies et la voici bombardée maman de 17 oisons ! Problème :
les oies sont des oiseaux migrateurs
qui, lorsque vient l’automne, partent
vers le Sud. Le papa d’Amy, un excentrique inventeur, va construire un
ULM pour lui permettre d’écoler et
d’accompagner ses protégées dans le
grand voyage.
FIFI et JAMPUR FRAISE
dessins et illustrations
Carroll Ballard sait s’y prendre pour
donner de l’éclat, du lyrisme, de la
somptuosité aux prairies, lacs et forêts
de l’Ontario. Sans parler des époustouflantes séquences aériennes.
L’envolée sauvage s’inscrit parfaitement dans ce sillon d’histoires très
simples, très humaines, et toujours
truffées d’humour. De quoi enchanter
tous les publics.
Fernand Denis, La Libre Belgique
de Carroll Ballard ■ USA, 1997, 1 h 50, version
française ■ Avec Jeff Daniels, Anna Paquin,
Dana Delany ■ CHURCHILL\PARC
A l’Espace Churchill
Du 19 février au 18 mars - Vernissage le 19 février
GENEVIÈVE VAN DER WIELEN
GALERIE PÉRISCOPE
20 rue du Mouton Blanc 4000 Liège
– dans le cinéma CHURCHILL –
DU 30 JANVIER AU 9 AVRIL 1998
les photographies de
Ces expositions sont organisées par le Centre
culturel du Domaine provincial de Wégimont,
4630 à Soumagne (entre Liège et Verviers),
en coproduction avec l’asbl Les Grignoux, en
collaboration avec les Assurances Fédérales et
avec le soutien de la Province de Liège et de
son Service des Affaires culturelles ainsi que
du Ministère de la Communauté française.
▼ Geneviève Van der Wielen nous donne une image très libérée de la femme dans
un style nettement expressionniste où l’on retrouve peut-être une certaine parenté avec la bande dessinée. Et, ce qui ne gâche rien, l’artiste manipule volontiers
un humour corrosif qui devient parfois de la provocation. Pareille attitude pourrait
paraître misogyne chez ses collègues masculins. Ici, la charge n’est pas désamorcée pour autant, mais elle change de signe et devient humour noir avec tout
ce que cela suppose d’autocritique libératoire pour le sexe dit faible.
Geneviève Van der Wielen projette sur la toile ce que certains assimileront peutêtre à des fantasmes, elle interprète en tout cas une vision de la femme dénuée de
tout romantisme, engagée plutôt dans un univers sans concession – ce qui n’interdit pas de rêver – où le dialogue des couleurs devient contraste entre le sujet et
le milieu dans lequel on le fait évoluer.
Albert Moxhet
Clemens
SCHÜLGEN
la Galerie est accessible aux heures d’ouverture du cinéma,
tous les jours à partir de 14 heures
Les expositions à la Galerie Périscope sont organisées en co-production
avec l’asbl Périscope et l’asbl Les Grignoux, avec l’aide du Ministère de
la Communauté française de Belgique et de Pro Helvetia fondation
suisse pour la culture.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE QUATORZE du 30 janvier au 5 mars 1998. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nuit du court
sur écran large
Samedi 31 janvier de 22 heures à 2 heures du matin
au cinéma Le Parc
Prévente : 300 FB
(Parc – Churchill – Café du
Parc – Fnac (+ 30 FB))
■ Le jour même : 350 FB
a nuit du court métrage : un succès qui ne cesse
de s’amplifier. On remet donc ça pour la
troisième fois. La sélection, internationale, mise
sur la diversité et l’originalité. Elle a été effectuée par
le Festival du film de Bruxelles dans les meilleurs
festivals du film court
L
de la comédie italienne, le destin contrasté de
ces deux cousins appartenant désormais à deux
mondes différents.
Pour les jeunes spectateurs, ce sera certainement l’occasion de s’interroger sur les paradoxes
de l’immigration, sur ses conséquences parfois
heureuses, parfois tragiques, et sur les dilemmes
vécus quotidiennement par les enfants nés de
cette expérience.
Kristoball
▲ Un kaléidoscope aux allures d’enfer sur les
problèmes d’un cinéaste. Un film de son temps,
tant par la musique que par le montage.
D’Arild Kristo ■ Norvège, 1967, 12 mn
Munk, Lemmy et Cie
Wind Der Stiller Wird
▲ Un film sur les changements, les mutations, sur
ce qui disparaît et ce qui apparaît. Des images et
une musique destinées à toucher l’intuition du
spectateur.
De Vuk Jevremovic ■ Allemagne, 1996, 4 mn 30 ■ Musique :
Goran Mikulec
Parisienne People
by Famous Directors
▲ Depuis 1992, le fabricant de cigarettes F.J.
Burrus SA confie chaque année à un cinéaste
reconnu la mission de communiquer la façon
dont il perçoit les « Parisienne Peopole ». Le résultat : des courts métrages qui sortent des sentiers
publicitaires habituels.
Pour terminer la Nuit du court :
Le Signaleur
▲ Le signaleur raconte la renaissance à la vie
active d’un vieillard de 96 ans, engagé le
temps d’une course cycliste comme bénévole dans le Namurois profond, Le Signaleur a
valu à son auteur le Prix du court métrage à
la Semaine de la Critique à Cannes 97.
de Benoît Mariage ■ Belgique, 1997, 20 mn ■ Avec
Benoît Poelvoorde, Olivier Gourmet, Louis Koscielniak,
Dominique Brumagne, Bouli, Martine Delrée
On adore ce court métrage de Benoît Mariage,
son ton grave, sensible et humoristique.
On y aime la prestation de Benoît Poelvoorde et
d’Olivier Gourmet
▲ Voici certainement l’occasion idéale de faire
découvrir le cinéma aux enfants de maternelle. Il
s’agit de sept courts métrages d’animation spécialement réalisés pour les plus jeunes spectateurs.
Cinq de ces petits films ont pour héros Munk
et Lemmy qui sont respectivement un gros ours
brun aux grands yeux étonnés et une espèce de
chien débrouillard aux oreilles pointues. Les deux
derniers courts métrages mettent en scène le petit
Peter, un gamin déluré et farceur.
Réalisés par une même équipe, ces petits films
sans paroles sont pourtant plein de pépiements,
couinements, gloussements et gargouillis admirablement variés. Employant des poupées en tissu
et en chiffons, des décors de papier et de carton,
les réalisateurs ont su tirer tout le profit possible
de ces matériaux très simples et familiers aux
enfants de maternelle.
De Jean-Luc Godard et Anne-Marie Mieville, Emir Kusturica,
Enki Bilal, Giuseppe Tornatore, Bakntiyar Khudonazarov,
Juan Carlos Tabio, Marc-Henri Wajnberg ■ Suisse ■ 1995,
6 mn
Nitro Nicky
Mondo
Flatworld
▲ Au cœur du désert, un duel acharné entre un
motard et une conductrice farouche. Un portait
humoristique d’une femme extrême.
▲ Il s’agit sans aucun doute d’un des films les
plus originaux de cette saison, destiné aux enfants
de la fin du primaire. Inspiré d’une nouvelle de
Le Clézio, Mondo raconte l’histoire d’un jeune
garçon venu d’on ne sait où et qui parcourt les
rues d’une ville du sud de la France au hasard
des rencontres : errant sans famille, sans abri, ne
sachant ni lire ni écrire, il rayonne pourtant de vie,
interpellant de sa seule présence les habitants
indifférents de la cité.
De Marko « KR » Lagoon ■ Belgique, 1996, 7 mn 30 ■ Avec
Nicky Saint-Gilles, Jay Seven, Jacky Fire, Dop Massacre
Musique : Vice Barons, La Muerte Dir.
T.R.A.N.S.I.T.
▲ Un film humoristique dont les personnages
sont Matt Phlatt, son gros chat et son poisson
rouge qui ne pense qu’à manger…
de Daniel Greaves ■ Grande-Bretagne, 1997, 30 mn ■
Musique : Julian Nott
▲ T.R.A.N.S.I.T. est une tragédie d’amour classique du 19e, 20e siècle, présentée comme une
énigme que le public doit décrypter. Basé sur les
styles artistiques de l’époque, le film évoque le
train de vie grandiose des riches séjournant dans
de luxueux hôtels et stations balnéaires. Aucun
dialogue mais une musique éblouissante et évocatrice de Julian Nott.
Jingle Bells
De Piet Kroon ■ Grande-Bretagne-Hollande, 1997,12 mn
▲ Paris. Les grands boulevards. Le soir de Noël.
Pour tromper leur solitude, Bastien et Alex errent
dans les rues illuminées. Ils rencontrent un Père
Noël enceinte…
Gary Larsson’s Tales
From the Far Side
de Olivier Peyon ■ France, 1997, 22 mn ■ Avec Malcom
Conrath, Béatrice Chéramy, Laurent Jaubert
Signing Off
▲ Le film raconte l’histoire de Walter Perryman,
animateur-radio, et de tout ce qu’il est prêt à faire
pour Joyce sa première et unique fan.
De Robert Sarkie ■ Nouvelle-Zélande, 1996, VO non soustitrée, 15 mn ■ Avec David Corballis, Pam Pow, Paul Barrett
■ Musique : Bruce Lynch
Final Cut
▲ Un axolotl est pris en otage contre une tondeuse. Le malheureux maître-chanteur et la
femme du voisin trouvent le vrai bonheur.
De Justin Case ■ Australie, 1997, 3 mn ■ Musique : Vivaldi,
Verdi ■ Avec Lou Pollard, Rodney Marks, Jusin Case,
Hercules
Smoke
Le film des tout-petits !
▲ Tales II est un ensemble de 16 vignettes. La
panoplie des sujets et des personnages du pays
de « Far Side » a de quoi satisfaire tous les goûts :
des éléphants grossiers, un savant fou, trois fées,
des tas d’amibes, un naufragé, les animaux d’un
zoo, des chasseurs, des extraterrestres, des chiens,
des chats, des vaches et bien sûr, la Faucheuse.
De Gary Larsson ■ USA, 1997, 48 mn ■ Musique : Bill
Frisell
INSTITUT DES
LANGUES MODERNES
Rue Hazinelle, 2, 4000 Liège
04/223.34.22
Anglais - Néerlandais - Allemand
Portugais - Espagnol - Italien - Russe
Anglais des Affaires - Néerlandais des Affaires
Langue des Signes
Formations pour adultes, accessibles à tous, dès 16 ans
Inscriptions : A partir du 5 janvier 1998
Un conte poétique
Littérature et cinéma
▲ Né d’une collaboration entre le cinéaste Wayne
Wang et le romancier Paul Auster, Smoke explore une voie rarement empruntée au cinéma, celle
d’une narration à bâtons rompus qui passe d’un
sujet à l’autre, d’un personnage à l’autre, tout en
réussissant à tisser de subtils liens entre les différentes histoires racontées. Pour permettre aux
jeunes spectateurs (à partir de quinze ans environ)
d’aborder ce film qui s’interroge aussi bien sur
le sens de la vie que sur celui de la création artistique, le dossier propose plusieurs pistes d’exploitation qui devraient les amener à mieux comprendre la thématique du film et à en dégager la
signification.
Beaumarchais l’insolent
Une initiation plaisante à la
littérature
▲ Sur ce film qui retrace de manière enjouée la
carrière mouvementée de Beaumarchais, le dossier suggère des pistes d’exploitation originales
pour améliorer la compréhension du film par les
élèves et les amener à une première lecture des
comédies de ce grand dramaturge. Toutes ces
suggestions veulent favoriser la participation des
élèves qui sont invités à adopter une démarche de
recherche active par rapport à leur vision du film
comme dans l’abord de l’œuvre de Beaumarchais.
Michael Collins
Un film historique à grand spectacle
▲ Traitant d’une page méconnue de l’histoire
irlandaise, Michael Collins retrace la vie d’un des
chefs de la résistance irlandaise qui, au prix d’une
lutte sanglante, obtiendra l’indépendance de
l’Eire en 1921. Bien que mal connus, ces événements sont retracés de manière lyrique par le
réalisateur Neil Jordan qui a notamment le mérite de poser dans sa complexité le problème de
la violence politique.
Accessible mais d’un ton résolument singulier, le film fait appel à l’innocence de notre regard
et nous invite à renouer avec des plaisirs simples,
élémentaires, à préférer la chaleur des rencontres
humaines à l’égoïsme qui de plus en plus souvent nous habite.
Pour aider les enseignants à préparer la vision
du film puis à l’exploiter en classe, les Grignoux
ont réalisé un dossier pédagogique avec de nombreuses suggestions pratiques qui permettront
aux enfants de mieux comprendre et de mieux
apprécier l’originalité de ce film.
N’hésitez pas à nous montrer les réalisations de vos
élèves : voici un exemple de statuettes d’élèves de l’école
communale de Droixhe, réalisé à la suite de la vision du
Maître des éléphants.
Les matinées scolaires
du Parc et du Churchill
Salut cousin !
Une fable pleine d’humour
sur l’immigration
▲ Salut cousin ! est une comédie sympathique,
construite sur le modèle de la fable du rat des
champs et du rat des villes : Alilo, qui débarque
en France en provenance d’Algérie, découvre
Paris pour la première fois avec des yeux ronds
comme des billes. Il est accueilli par son cousin
Mok, enfant de la deuxième génération, 100 %
Parisien et qui vit dans un quartier populaire et
cosmopolite de la capitale. Cette rencontre est
l’occasion pour le réalisateur de décrire, à la façon
Pour qui ?
Pour tous les groupes d’élèves accompagnés
d’un enseignant. Il n’y a pas de minimum fixé.
Comment ?
Il vous suffit de choisir une séance dans le programme ci-contre et de faire une réservation (indispensable !) par téléphone au (04) 222 27 78.
A quel prix ?
▲ 100 F par élève dans l’enseignement secondaire.
▲ 80 F par élève dans le primaire.
▲ Gratuit pour les enseignants.
AU PARC
mardi 27 janvier à 9 h 30
jeudi 29 janvier à 13 h 30
AU CHURCHILL
mardi 3 février à 9 h 30
mercredi 4 février à 9 h 30
Smoke
lundi 2 février à 13 h 30
mardi 3 février à 9 h 30
mercredi 11 février à 9 h 30
jeudi 12 février à 9 h 30
Munk, Lemmy et Cie
mardi 10 février à 10 h 00
jeudi 12 février à 13 h 30
mercredi 18 février à 10 h 00
jeudi 19 février à 10 h 00
Beaumarchais l’insolent
lundi 9 février à 13 h 30
mercredi 11 février à 9 h 30
mercredi 18 février à 9 h 30
jeudi 19 février à 9 h 30
Mondo
lundi 16 février à 13 h 30
mardi 17 février à 10 h 00
mercredi 4 mars à 10 h 00
jeudi 5 mars à 9 h 30
Salut cousin !
Michael Collins
mardi 3 mars à 9 h 30
lundi 9 mars à 13 h 30
jeudi 5 mars à 13 h 30
mercredi 11 mars à 9 h 30
Signalons que d’autres séances peuvent être ouvertes en fonction des demandes.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE QUINZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
DES LUMIÈRES ET DES MOTS
Born to be Wilde
Wilde : le film
▲ Il est des écrivains dont la postérité retient davantage les hauts faits de
la vie que l’œuvre proprement dite.
Pour certains, il vaut peut-être mieux
qu’il en soit ainsi; pour d’autres par
contre, cette préséance peut porter
atteinte à la connaissance de l’œuvre.
Le cas d’Oscar Wilde en est assurément représentatif. Il faut avouer qu’en
voulant faire de sa vie une œuvre d’art,
il y a largement contribué.
Le plus souvent, en effet, on ne
retient de lui que le magistral Portrait
de Dorian Gray ou Le Crime de Lord
Arthur Saville. Or, bien que son existence fût courte, son travail littéraire
est riche. La sortie du film qui lui est
consacré est l’occasion d’exhumer
quelques textes moins connus.
Hormis le volume de La Pléiade qui
reprend évidemment l’intégrale de ses
textes, il nous est désormais loisible
d’accéder à d’autres fragments et
notamment à l’œuvre critique. Réunis
sous l’intitulé générique Intentions,
viennent de paraître des écrits composés en 1889 et 1890 qui éclairent
par leur lucidité et leur impertinence
le personnage de Wilde, l’éclairent
mais en même temps en montrent
toute la complexité. Un fil conducteur
relie ces essais, c’est l’éloge du masque.
Mais cette apologie du travestissement
n’a de but que de faire surgir, certes
spectaculairement, le visage véritable
de l’être. Cette édition bénéficie en
outre d’une préface remarquable de
Diane de Margerie qui est à la fois analytique et biographique.
Une autre facette méconnue de
l’écrivain et qui n’a rien d’un masque
est son engagement sinon politique,
social. Dans L’Ame de l’homme, Wilde
examine le gouvernement des
hommes et aboutit avec force à revendiquer le droit des individus à disposer
d’eux-mêmes. Dans l’Angleterre corsetée de son époque, on imagine aisément pourquoi il connut la persécution, les affres de la prison, et enfin
l’exil. C’est d’ailleurs cet exil parisien
qu’évoque le romancier Peter Ackroyd
dans Le Testament d’Oscar Wilde. Le
roman nous propose le journal imaginaire mais hautement plausible de
Pour choisir son école secondaire ou ses
études supérieures, pour étudier une langue
ici ou à l’étranger, pour chercher son premier
emploi.
11-14 FÉVRIER
Entrée : 100 F
gratuit groupes scolaires inscrits et Club 001
Renseignements : 04/222.08.78
25 rue Forgeur
L’Institut de Formation en Sciences de l’Education - FOPA de l’U.C.L. - organise
une formation de trois ans à horaire décalé, débouchant sur un
diplôme de licence en Sciences de l’Éducation.
• Cette formation s’adresse à des adultes ayant une expérience socio-professionnelle dans le
domaine de l’éducation, de la formation ou de l’enseignement •
Wilde durant son séjour final à Paris.
C’est le constat âpre que fait un esprit
brillant, insolent et révolutionnaire,
brisé par le scandale, de l’hypocrisie
et de l’intolérance. Vitriolesque.
Enfin, pour les mordus et/ou les
amateurs de bonnes grosses biographies, celle de Richard Ellman s’impose remarquablement.
Daniel Thirion,
Librairie Alphée, rue Saint-Paul, 40, Liège
Petite bibliographie
– Outre dans La Pléiade, l’œuvre romanesque
de Wilde existe dans la collection FOLIO.
– Intentions, STOCK, coll. Bibliothèque cosmopolite.
– L’Ame de l’homme, MORAÏMA.
– Peter ACKROYD, Le Testament d’Oscar Wilde,
coll. 10/18.
– Richard ELLMAN, Oscar Wilde, GALLIMARD.
Un nouveau groupe sera ouvert en septembre 1998 dans la région liégoise
Séances d’information le mardi 17 février, à 20 h
à l’Institut Sainte Julienne pour Infirmières, rue Saint Gilles, 199 à Liège
et le mercredi 22 avril à 20 h
à l’Ecole Supérieure d’Action Sociale, 60, rue d’Harscamps, 4020 Liège
(Egalement le lundi 18 mai à 20 h 10, place du Cardinal Mercier 1348 Louvain-la Neuve)
Contacts : Institut de Formation en Sciences de l’Education - FOPA
43, Grand Place 1348 Louvain-la Neuve 010/47 29 05
CENTRE CULTUREL DE CHÊNÉE – 1, RUE DE L’EGLISE
LE VENDREDI 27 FÉVRIER À 20 HEURES
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MANGEUSES DE CHOCOLAT”
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Qu’il soit blanc, noir ou au lait, nous vous proposons d’analyser ensemble son parfum,
sa saveur, ce bien-être douillet quand il fond délicatement sur la langue…
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE SEIZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Deconstructing Harry · Harry dans tous ses états
n film décoiffant où Woody Allen n’a jamais été aussi près de son personnage.
En se mettant au centre d’un tourbillon d’histoires affolantes, il décline ses
angoisses bien connues concernant le sexe, les femmes, la santé, Dieu et le
statut de l’artiste. Et ce diable d’homme parvient encore à étonner et subjuguer avec
une liberté narrative et une férocité de ton inédite
U
▼ A l’occasion de la première projection de Harry… au Churchill le
mardi 17 février à 20 heures, le café
L’Escalier offre une consommation à
chaque spectateur.
■ Café L’Escalier, rue Saint-Jean-enIsle dans le Carré.
vaise mise au point et qui ne parvient
pas à se sortir du flou, sans parler des
abîmes conjugaux que recèle le vieux
et paisible Max Pinchus, alias le propre
père du héros.
un tantinet et ceux qui emballent à
fond. Deconstructing Harry appartient
assurément à la seconde catégorie. […]
Et si l’on rigole souvent à s’en faire
mal aux côtés, Deconstructing Harry laissera aussi l’image d’un petit homme
déprimé, solitaire, de plus en plus
rongé par la haine de soi et la mort au
travail. Alternant humour jubilatoire et
fluide glacial existentiel avec une aisance stupéfiante, ce Woody-là est grand.
Les Inrockuptibles
DORIS À HARRY :
Tu ne crois en rien, ta vie se résume à
nihilisme, cynisme, sarcasme et orgasme.
HARRY :
En France, je serais élu
avec un slogan pareil.
D’après Jacques Mandelbaum, Le Monde
de Woody Allen ■ Avec Woody Allen, Billy
Crystal, Demi Moore, Elisabeth Sue, Robin
Williams, Stanley Tucci, Judy Davis, Caroline
Aaron, Kirstie Alley, Bob Balaban, Richard
Benjamin, Eric Bogosian, Hazelle Goodman,
Mariel Hemingway, Amy Irving, Julie Kavner
■ PARC\CHURCHILL
■■■
HARRY À FAY :
Je t’avais bien dit de ne pas tomber
amoureuse de moi.
R E S TA U R A N T
▼ Ce type est quand même extraordinaire. Avec une régularité de métronome, Woody Allen sort son film annuel –
en janvier ou février, comme d’habitude –, ratisse peu ou prou le même terrain (névroses personnelles plus
humour juif new-yorkais) avec quelques
variantes plus ou moins importantes.
Surtout : malgré cette prolixité quasi
mécanique qui en userait plus d’un,
l’homme semble incapable de médiocrité – même s’il y a les petits Woody et
les grands Woody, ceux qui déçoivent
LA MARIOUCHE
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R E S TA U R A N T
▲ Le personnage central, Harry
(Woody Allen) est écrivain de son état.
Les familiers de Woody Allen le
reconnaîtront sans peine : il s’agit d’un
petit juif new-yorkais, souffreteux, narcissique, lâche, et prodigieusement
bavard.
Ce type aussi peu reluisant vit évidemment séparé de sa femme, qui lui
interdit de voir leur fils de peur qu’il ne
le déprave, et est en train de perdre
une ravissante blonde qui lui annonce
qu’elle le quitte pour se marier avec
un de ses meilleurs amis.
Invité par ailleurs par son ancienne université qui veut lui rendre hommage, Harry ne trouve rien de mieux
à faire que de s’y rendre en compagnie d’une prostituée noire avec laquelle il vient de passer la nuit, de son fils,
qu’il a kidnappé à la sortie de l’école,
et d’un ami cardiaque.
Il faut savoir que Harry s’inspire
délibérément de sa lamentable existence pour écrire de la littérature fort
appréciée du public et de la critique,
nettement moins de ses proches qui
s’y retrouvent à livre ouvert.
Et c’est ainsi que, du point de vue
de l’architecture du film, tout se complique puisque les scènes autobiographiques de ses livres sont incarnées
par d’autres personnages.
L’univers de Harry s’éclaire et se
déroule ainsi en fonction de la vision
qu’il en donne dans ses livres, une
vision évidemment maladive, délirante, riche d’une impressionnante collection de fantasmes grotesques.
On découvrira ainsi une psychanalyste juive qui se jette à la tête de ses
patients, puis redécouvre la foi, un
jeune homme qui succombe si intensément à une prostituée chinoise que
la mort frappe à sa porte, un acteur
(Robin Williams) victime d’une mau-
Le septième ciel
ouant sur le registre élégant d’une comédie sérieuse et très délirante, Benoît
Jacquot poursuit les manèges d’un couple (Vincent Lindon – Sandrine Kiberlain)
qui tente d’harmoniser leur désir et questionne finement l’orgasme au féminin.
Un film qui transporte des ondes impalpables, imprécises et subversives
J
« Toutes les femmes sont folles », première
▼ Œuvre singulière et parfaitement
autonome, Le septième ciel n’en est pas
moins aussi le premier élément d’un
ensemble dû à l’initiative de la productrice Chantal Poupaud. On lui devait
déjà la série Tous les garçons et les filles,
réalisée pour Arte par dix cinéastes et
dont certains épisodes (Les roseaux sauvages, d’André Téchiné) étaient sortis
en salle. La nouvelle série imaginée par
Chantal Poupaud est cette fois directement destinée au cinéma. « Le titre
de l’ensemble, Toutes les femmes sont
folles, est emprunté à une phrase de
Lacan. On comprend bien que c’est une
formule ironique, n’est-ce pas ? » Mais
oui, pas de problème.
« L’idée de cette série m’est venue
après que des ennuis de santé m’eurent contrainte à entrer dans le circuit
des consultations sans fin. J’ai fait
connaissance avec les serial doctors,
j’ai aussi réalisé que 85 % des patients
sont des patientes : les femmes ont
beaucoup plus l’occasion de se livrer à
la médecine, “sérieuse” ou pas. »
De ce thème, elle a conçu la définition de la série comme une succession
de regards croisés, d’hommes et de
femmes cinéastes sur, à chaque fois,
une héroïne qui se retrouve « face à
une thérapeute après s’être trouvée aux
prises avec son corps ».
J.M. F., Le Monde
▲ Benoît Jacquot qui, de film en film,
tente un encerclement du mystère
féminin pousse le bouchon nettement
plus loin en donnant, cette fois, épaisseur à ce qui reste la grande affaire des
hommes, l’énigme suprême : comment le plaisir vient aux dames.
Voici donc Mathilde (Sandrine
Kiberlain) qui a tout pour être heureuse : un mari chirurgien, Nico
(Vincent Lindon) qu’elle aime et qui
le lui rend bien; un fils adorable, un
boulot (notaire, routine familiale), un
bel appartement à Paris et, donc, de
l’argent.
Mais Mathilde ne va pas fort.
Elle fauche des jouets ridicules dans
les grands magasins, s’évanouit à la
moindre contrariété ou émotion et,
par-dessus tout, s’interroge sur son
incapacité à atteindre l’orgasme.
Sans qu’on sache bien si c’est un
rêve ou la réalité, Mathilde va rencontrer un hypnotiseur qui la prend
en thérapie.
Dans les mains de cet inquiétant
docteur, mi-mage, mi-analyste, elle finit
par reprendre pied.
Mais le hic, c’est qu’à mesure que
sa femme va mieux, Nico commence,
lui, à boiter; et quand enfin elle atteint
l’orgasme dans ses bras, il prend très
mal la chose.
le regard d’un Balzac, dont il partage
finalement le féminisme ambigu, à la
fois œil laser lorsqu’il étudie la psyché
féminine, ironique par nature et par
défense mais toujours rapporté in fine
à une condition d’éternel petit garçon
face au grand mystère.
D’après Olivier Seguret, Libération
de Benoît Jacquot ■ France, 1997, 1 h 31 ■
Avec Sandrine Kiberlain, Vincent Lindon,
François Berléand, Francine Bergé ■
PARC\CHURCHILL
AVANT-PREMIÈRE
Féminisme ambigu
Une des idées fortes de Benoît
Jacquot est de refuser l’idée toute faite
que l’orgasme des femmes est la grande question des hommes qui leur font
l’amour.
Nico, visiblement, ne veut pas être
mêlé à ce problème comme si, paradoxalement, il ne le regardait pas.
Pourtant, le couple qu’a dessiné
Jacquot est un bon modèle d’amour,
de respect, d’autonomie réciproque et
de savoir-vivre moderne.
C’est en cela que Benoît Jacquot,
lorsqu’il considère les femmes, croise
Le tout nouveau divan-lit TOGO
42 rue des clarisses
b 4000 liège
tél 04/222 37 96