cinémas - Les Grignoux
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cinémas - Les Grignoux
du 30 janvier BELGIQUE -BELGÏE P.P. 4000 LIÈGE X 9/32 LE JOURNAL au 5 mars DES CINÉMAS 1998 cinémas LE PARC No 82 & CHURCHILL Bureau de dépôt Liège X. Périodique Les Inédits du Cinéma. Paraît toutes les six semaines sauf août. C E N T R E CULTUREL LES GRIGNOUX asbl 9 RUE SŒURS DE HASQUE 4000LIÈGE DECONSTRUCTING HARRY HARRY DANS TOUS SES ÉTATS UNE COMÉDIE DE WOODY ALLEN LA NUIT DU COURT samedi 31 janvier à 22 h au Parc (p. 14) RÉPONDEURPROGRAMMATION DU JOUR : 04/343.24.67 DU 21 FÉVRIER AU 1er MARS CHRISTIAN MERVEILLEsam. 21 fév. à 14 h NUIT ANIMÉE samedi 28 fév. à 22 h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE DEUX du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . À l’occasion du Festival du dessin animé, Exposition & concours de masques Harry dans tous ses états Bilan amoureux Cette année on a peut-être raté le rituel des bilans, mais on ne sera pas en rade pour la Saint-Valentin. Le samedi 14 février, jusqu’à 18 h 30, vous pourrez rentrer à deux dans nos cinémas, au Parc et au Churchill, pour le prix d’une place. Rassurezvous. Notre conception de l’amour n’est pas restrictive. Vous pouvez vous présenter au guichet avec votre belle-mère ou un extra-terrestre, la réduction sera acceptée. D’ailleurs les films proposés sont loin de représenter la pensée unique en matière de vie affective et amoureuse. cinémas LE JOURNAL DES MEMBRES DES CINÉMAS LE PARC & CHURCHILL “LES GRIGNOUX” ASBL 9, RUE SŒURS DE HASQUE, 4000 LIÈGE T. (04) 222.27.78 · F. (04) 222.31.78 E-MAIL [email protected] Les inédits du cinéma n° 82 30 janvier · 5 mars 1998 Tirage : 57 000 exemplaires GÉRÉS PAR LE CENTRE CULTUREL Une réalisation du terrain d’aventures du Péri. d’une réalisation collective, le nom de l’école, de la classe et du titulaire. La restitution des masques aura lieu (impérativement !) le dimanche 1er mars à partir de 17 h 00, le lundi 2 mars de 9 h 30 à 22 heures et le mardi 3 mars de 9 h 30 à 13 heures. Outre des place de cinéma, les prix (livres et jeux) sont offerts par l’incontournable librairie « La Parenthèse », spécialiste du bon livre pour enfant (rue des Carmes). Equipe de rédaction Michel Condé · Dany Habran · Jean-Pierre Pécasse Graphistes Pierre Kroll · Jean-Claude Salémi Mise en pages & Photogravure Yves Schamp Flashage Merlin sprl Impression Masset sa Contact publicité Les Grignoux · Christine Legros Version originale : les films à venir pour le début de 1998 ▼ A la demande de nombreux spectateurs voici une première liste (non exhaustive) des films qui seront traités en version française dans le circuit Kinépolis et qui sortiront soit en parallèle, soit en prolongation en version originale dans nos salles. 1) Midnight in the Garden of Good and Evil de Clint Eastwood. 2) Jackie Brown de Quentin Tarantino 3) Kundum de Martin Scorsese. 4) The Gingerbread Man de Coppola. 5) The Big Lebowski de Joël et Ethan Coen 6) Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick 7) Amistad de Steven Spielberg 8) Good Will Hunting de Gus Van Sant 9) Boogie Nights de Paul Thomas Anderson 10) et bien sûr Le Titanic de James Cameron Bilan animé Avec ou sans bilan, la période du 21 février au 1er mars se déroulera sous le signe de l’enchantement et de la joie créative et délurée du Festival du dessin animé. Et comme on ne change pas les bonnes traditions qui gagnent, vous retrouverez le choco gratuit au Parc ainsi que la Nuit animée, un concours de masques, 16 films pour les enfants dont deux programmes totalement inédits (L’enfant aux grelots, Fred a le blues), un concert de Christian Merveille et la très sensuelle Betty Boop, qui est bien capable de roucouler quelques bonne suggestions aux oreilles attentives des adultes (voir info pages 5, 6 et 7). Wilde Editeur responsable J.M. Hermand 5 rue G. Rem · 4000 Liège Cinéma Le Parc · 22 rue Carpay, Liège/Droixhe Cinéma Churchill · 20 rue du Mouton Blanc, Liège Programmation quotidienne sur répondeur (04) 343 24 67 ▲ ▲ ▲ A peine sortis des fêtes de fin d’année, et nous voilà précipités dans la ronde diabolique du carnaval avec un Festival du dessin animé. Ainsi, on n’a même pas eu l’occasion de faire un bilan comme les grands professionnels qui ont le talent de se passionner pour les exploits sportifs, bêtisiers de l’année écoulée, images choc, petites phrases du monde politique, meilleures ventes, coups de cœur incontournables autour d’une demi-poignée de livres, de disques, et de films. Aussi, le bilan de l’année cinématographique 97, il est dans vos mains. Elaborez-le au plus profond de vos convictions. Et n’hésitez pas à nous bousculer avec vos remarques éclairées. Dans Harry dans tous ses états, Woody Allen poursuit son parcours iconoclaste, calamiteux et masochiste au pays de l’amour et de la scène de ménage carabinée. Pour les deux avant-premières du film, le café du Parc aura un goût de swing manouche pendant la soirée du 14 février. Les retardataires iront voir soit Marius et Jeannette, un conte de Marseille subtilement prolétaire et résolument amoureux, soit On connaît la chanson, la comédie enchantée de Resnais où on apprend à se méfier des apparences de l’amour. Le film très british Wilde dresse un portrait tout en finesse d’Oscar Wilde déchiré entre la bienséance victorienne, sa vie de famille et sa passion pour ses jeunes disciples et amants. Dans Une vie moins ordinaire, ce sont deux anges gardiens qui tentent de régler les bavures amoureuses de deux tourtereaux en cavale. ▼ Les concours de masques ou de marionnettes que nous avons organisés ont chaque fois rencontré un vif succès auprès des enfants et décoré de manière particulièrement originale le hall du Parc pendant le Festival du dessin animé. Cette année, nous vous proposons un concours de masques avec un petite consigne supplémentaire destinée à aiguillonner les imaginations : comme Picasso qui transforme une selle de vélo en tête de taureau,comme les sculpteurs africains qui récupèrent vieux clous et déchets de toutes sortes pour créer de nouveaux objets, nous suggérons aux participants d’intégrer à leurs masques des éléments de récupération, des objets détournés, des rebuts savamment transformés. Place à l’imagination, aux vieux papiers, boulons, capsules, disquettes, ampoules, bouchons et ustensiles de toutes sortes… Tous les masques seront exposés dans le hall du cinéma Le Parc pendant la durée du Festival et de nombreux prix récompenseront les meilleurs d’entre eux. Nous attendons vos réalisations jusqu’au mardi 17 février au cinéma Le Parc pendant les heures des séances ou aux Grignoux (9 rue Sœurs de Hasque) de 9 h 30 à 17 h 00. N’oubliez pas d’indiquer le nom, l’âge et l’adresse de l’enfant et, s’il s’agit Avec l’aide du Ministère de la Communauté française, du Ministère de la Région Wallonne, de la Ville de Liège et le soutien d’Europa Cinémas. LES ÉVÉNEMENTS MUSICAUX PARC - CHURCHILL - CAFÉ DU PARC Vendredi 30 janvier à 20 h 15 au Cinéma Le Parc RÉCITAL CHIRGILCHIN (Trio Touva de Sibérie) + projection de Few Of Us, de Sharuna Bartas..............................................page 4 Samedi 21 février à 14 heures au Cinéma Le Parc Une vie moins ordinaire Enfin, Happy Together, tourné en Argentine, met en scène l’histoire d’amour entre Lai et Ho, deux hommes qui tentent de repartir à zéro sur la terre d’Astor Piazolla. Un film où les inventions formelles éblouissantes dynamisent un récit poignant et suivent le rythme d’un véritable tango des sentiments. Ainsi pourrait être votre SaintValentin : plurielle et à combinaisons multiples. On espère que cette nouvelle fête canonique ne va pas limiter vos belles pulsions à la seule journée du 14 février. Gardez encore un peu d’amour pour la vie et le cinéma. D’autant plus que le dernier film de Benoît Jacquot, Le 7e ciel, nous parle avec tact et intelligence de l’orgasme au féminin. Chansons pour enfants : CHRISTIAN MERVEILLE.......................................page 5 Vendredi 6 mars à 20 h 30 BRUNO GENERO PERCUSSION ENSEMBLE (rythmes et danses de l’Afrique et de Cuba) ................................................page 13 LES EXPOSITIONS ■■■ A l’espace Churchill Du 19 février au 18 mars GENEVIÈVE VAN DER WIELEN ■■■ Samedi 14 février : Saint-Valentin Un fauteuil pour deux ACHETEZ DEUX PLACES, PAYEZ-EN UNE Offre valable au Parc et au Churchill pour toutes les séances commençant avant 19 heures Samedi 14 février à 21 h 30 au Café du Parc Soirée Saint-Valentin en swing Daniel FALKE (manouche) et Gérome NAHON 2 guitares sur des rythmes de bossa, jazz et swing à la Django Reinhardt Avec l’aide des Affaires Culturelles de la Province de Liège. GRATUIT pour les spectateurs de la séance de 20 heures (Woody Allen) A la Galerie Périscope (Churchill) Jusqu’au 9 avril CLEMENS SCHÜLGEN (photos) ■■■ A la Galerie Marque Jaune (Churchill) Jusqu’au 5 mars FIFI et JAMPUR FRAISE ■■■ Au café du Parc Jusqu’au 5 mars ALAIN WINAND (peintures) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE TROIS du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Happy Together ourné en Argentine, ce dernier film de Wong Kar-Waï met en scène l’histoire d’amour entre Lai et Ho, deux hommes qui tentent de repartir à zéro. Un film géant qui fourmille d’inventions formelles au service d’un récit à la fois poignant, intime et fulgurant. Prix de la mise en scène à Cannes 97 T Le tango des sentiments Fulgurant, universel, poétique et mature. Voilà les principales qualités du magnifique Happy Together de Wong Kar-Wai, qui débute par une des séquences d’ouverture les plus évidentes – et les plus torrides – qu’on ait vues. En montrant Lai (Tony Leung) et Ho (Leslie Cheung) s’embrasser à pleine bouche avant de s’arracher leur slip, le cinéaste expose une bonne fois pour toutes les caractéristiques de ses personnages : ils sont pédés et amants, la preuve, ils baisent ensemble. Une façon de dire aux spectateurs : « C’est comme ça, que ça vous plaise ou non ! » Et ça plaît. Même si on n’est ni Chinois ni gay ni perdu en Argentine. Car les sentiments de ses héros sont universels. Wong Kar-Waï, judicieusement soutenu par la musique d’Astor Piazzolla, nous joue ici le tango des histoires d’amour qui finissent mal en général. Aux plus hautes sphères actuelles du cinéma Les moyens stylistiques mis en œuvre ici s’additionnent pour évoquer une intense et fébrile course-poursuite amoureuse : fragmentation du cadre, navigation heurtée entre le noir et blanc et la couleur, combats au couteau entre ralentis et accélérés, alternance de très gros plans et de panoramiques vertigineux… Il n’y a, pourtant, aucune obsession maniériste dans le film de Wong Kar-Waï mais le désir d’inventer de nouvelles formes pour mieux nourrir les démesures du tumulte amoureux. De la Patagonie aux bars louches de Buenos Aires, d’Ushuaïa au retour à Hong-Kong, Happy Together nous conduit dans les affres de la passion en un long poème à la fois emballé et contemplatif, romantique et déchiré. Un film sur deux corps qui se traquent, un film qui donne sans cesse la sensation de pouvoir être touché en direct. D’après Patrick Fabre (Studio) et le Magazine Diagonal (Montpellier) de Wong Kar-Waï ■ Hong-Kong, 1997, 1 h 36, VO ■ Avec Leslie Cheung, Tony Leung, Chan Chen ■ PARC\CHURCHILL MERCREDI 11 FÉVRIER À 20 H 30 AU PARC Imago vous propose la première de Happy Together Le cercle parfait ans un Sarajevo en guerre où l’ennemi n’a pas de visage, une histoire émouvante : le périple d’un poète et de deux enfants qui vont devoir vivre ensemble, s’apprivoiser… et pourront même quelquefois s’offrir des moments de bonheur. D quotidienne qui continue sous la tempête : les habitants d’un immeuble qui tentent d’empêcher la destruction d’un arbre planté dans leur cour, pendant qu’un de leurs voisins se tire une balle dans la tête; ou encore le petit garçon sourd-muet qui pêche dans une rivière alors que les balles des snipers, qu’il n’entend pas, sifflent autour de lui… Volontairement, le cinéaste bosniaque ne nomme jamais l’ennemi; il montre une guerre sans conflit, vécue par des civils victimes d’assassins. Sa mise en scène, qui n’en rajoute jamais dans l’horreur, réussit le juste équilibre entre la stylisation (les séquences de rêves du poète) et un réalisme très sobre. Même les personnages des enfants, avec leur insouciance, leurs yeux secs de toute larme, et leurs relations teintées d’hu▲ Le réalisateur Ademir Kenovic est resté à Sarajevo pendant la guerre et a continué à tourner dans une ville en ruines, où sifflent les balles, où les passants peuvent tomber d’un instant à l’autre, comme ça, juste en allant faire leur marché. Sur cette toile de fond d’autant plus effrayante qu’on la sait réelle, il a construit une histoire simple et belle. Deux garçons de sept et neuf ans échappent par miracle à un massacre dans leur village et se réfugient à Sarajevo où ils espèrent retrouver leur tante. Ils échouent dans un appartement qu’ils croient inoccupé. Mais à la nuit tombante, Hamza, un poète dont la femme et la fille viennent de fuir la ville, découvre ces petits « squatters » terrorisés. Que faire de ces gamins encombrants ? Le vieil homme va progressivement s’attacher à ces deux-là qui pourtant ne lui rendent pas la vie facile… Le jour où un bombardement détruit sa maison, il sait qu’il doit fuir avec les enfants et arriver, coûte que coûte, à leur faire traverser les lignes serbes. Et il est hors de question pour les petits d’abandonner le chien qu’ils ont adopté… C’est la terreur, c’est toute l’absurdité de la guerre que montre Ademir Kenovic à travers la vie mour avec le vieux poète, évitent au film tout pathétique facile. Le cercle parfait possède à la fois la beauté d’un poème, et la puissance d’un témoignage, à vif, sur l’Histoire de notre Europe. Magazine Diagonal de Ademir Kenovic ■ Bosnie-France, 1997, 1 h 50, VO ■ Avec Mustafa Nadarevic, Almedin Leleta, Aimir Podgorica ■ Prix Cannes Junior 1997 ■ PARC\CHURCHILL Avant la projection du Cercle parfait le dimanche 1er février à 16 h 00 , projection unique de SARAJEVO – OMBRES & LUMIÈRES en présence des animateurs de Caméra Enfants Admis CINÉ-CLUB CHEL - 9, rue Sœurs de Hasque 4000 Liège (SIPS) Tél. 04/223 62 82 - Permanence tous les jeudis de 17 à 19 h ■ Alliàge - 45, rue des Bayards 4000 Liège – Tél. 04/228 04 77 (UNIQUEMENT pendant les permanences) – Permanence le 2e et le 4e vendredi du mois de 18 à 21 h. ▼ Happy Together peut être regardé comme le reportage en dents de scie (partir-revenir) d’une gigantesque scène de ménage avec son lot trop humain de grandes tendresses et de vraies saloperies propres à n’importe quelle vie de couple, qu’elle soit homo ou pas, sexuelle ou non. Cet agrandissement est tout à l’honneur de Wong Kar-Waï : voilà un film où l’homosexualité n’est ni une curiosité, ni une opération de marketing mais une occasion parmi d’autres de s’inquiéter des aventures de l’humain. Gérard Lefort, Libération ▲ 5 courts métrages d’animation réalisés par 17 enfants de Dobrinja, un faubourg de Sarajevo. Durant 4 ans, la guerre a causé des ravages parmi les habitants de Sarajevo, capitale de BosnieHerzégovine : 2 500 enfants y ont laissé la vie. Actuellement, le pays entier est toujours couvert de mines : pas question pour les enfants d’aller courir hors des chemins tracés. La terrible expérience vécue par les jeunes réalisateurs transparaît dans leurs courts métrages, mais ces derniers reflètent surtout l’espoir d’un avenir meilleur, où l’acceptation des différences serait source de richesse. Ils ont tenu à dédier leur film à tous les enfants de Bosnie-Herzégovine. Date de réalisation : janvier 97 ■ Réalisateurs : 17 enfants de Sarajevo, âgé de 9 à 14 ans ■ Animateurs : Marie-Eve Dimidschstein et Jean-Luc Slock (Atelier CEA) ■ Techniques : dessins, sable et papiers découpés animés ■ Coproduction : Atelier « Caméra Enfants Admis », Unicef Bosnie-Herzégovine et RTBF-Liège . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE QUATRE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vendredi 30 janvier à 20 h 15 au Parc UNE SOIRÉE EN SIBÉRIE RÉCITAL CHIRGILCHIN (Trio Touva de Sibérie) Ondar Mongun-Ool (morin-khuur) - Aidysmaa Kandan (chant et tungur) - Tamdyn Aldar (igil) suivi de la projection unique de FEW OF US de Sharunas Bartas PRÉVENTE : 350 FB (Churchill - Parc - Café du Parc - Fnac (+30 FB)) – Le jour même : 400 FB ■ Une sélection des Jeunesses Musicales de Liège ■ Avec l’aide des Affaires Culturelles de la Province de Liège Chirgilchin Few of us ▼ Le Touva prend ses racines dans la langue Turkic des Uighour. Leur religion mêle les croyances chamaniques anciennes au lamaïsme tibétain apporté au 17e siècle de Mongolie. Le trio Chirgilchin est un groupe de jeunes musiciens Touva (deux hommes et une femme) qui ont entre 18 et 20 ans. L’ensemble explore, au travers d’une musique majestueuse et d’un incroyable chant diphonique, les expressions de ce peuple, éleveur des steppes d’Asie Centrale. Carne tremula Le goût de la cerise ▼ Le cinéaste lituanien Sharunas Bartas a filmé les Tofolars, un peuple des confins de la Mongolie. Il a aussi filmé le bruit du vent, de l’eau, la malédiction du temps, la majesté des forêts avec une exigence terrible qui parvient à nous bouleverser. De Sharunas Bartas ■ Lituanie, 1996, 1 h 45, VO ■ PARC On connaît la chanson ▲ L’euphorie. Avec sa bande de comédiens en état de grâce, Alain Resnais réalise un film qui étonne constamment. Les personnages se mettent à chanter avec les voix de Dalida et d’Alain Delon (« Paroles, paroles… ») en plein milieu d’un repas et déraillent constamment en vocalisant en play-back grâce à France Gall, Arletty, Johnny Hallyday… Tout à coup, Sabine Azéma frétille sur du Sheila parce que « l’école est finie » et André Dussollier est tout content d’avoir trouvé un bon copain parce que « c’est c’qu’ y’a d’meilleur au mon-on-deu… ». Seule Jane Birkin a le droit de chanter avec sa propre voix… une chanson triste de Gainsbourg. Tous pourraient être ridicules. Et bien non. Les chansons surprennent à chaque fois parce qu’elles ne sont jamais utilisées de la même façon : commentaires à haute voix, pensées secrètes, substitution du simple dialogue… Avec la complicité d’Agnès Jaoui et de Jean-Pierre Bacri au scénario, Alain Resnais a réalisé un nouveau chefd’œuvre : il nous parle de dépressions, de trahisons, de séparations, de mensonges, d’hypocrisies et d’apparences toujours trompeuses… en nous faisant mourir de rire. En nous rendant joyeux ! Qui dit mieux ? ▲ Victor Plaza est jeune, et la vie n’a pas encore brisé sa confiance quand il rencontre Elena avec laquelle il va vivre sa première expérience sexuelle. Mais lorsqu’il se présente chez elle quelques jours après leur brève rencontre, ce n’est pas lui qu’Elena attend mais son dealer… Les nerfs, un revolver et l’intrusion de deux policiers au sang chaud dans leur histoire, compliquent la situation, au point de bouleverser la vie de chacun… ▼ Entre sa veine déconnante (les débuts) et celle teintée de gravité (ces dernières années), Almodovar réussit pleinement l’équilibre miraculeux dans cette adaptation (très) libre d’un polar de Ruth Rendell (L’homme à la tortue). Les couples naviguent – pour reprendre le titre d’un de ses premiers films – dans un « labyrinthe de passions ». Leurs débordements sexuels les entraînent au bord de l’absurde, c’est à dire « au bord de la crise de nerfs ». A la fois délirant, grinçant, sensuel et toujours surprenant : tel est le dernier Almodovar, au bord de la maturité. Aden Aden d’Alain Resnais ■ France, 1997, 2 h 00 ■ Avec Sabine Azéma, André Dussollier, Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Pierre Arditi, Lambert Wilson ■ PARC\CHURCHILL Le cousin En chair et en os The Full Monty Le grand jeu Marius et Jeannette ▲ Se prendre une poubelle sur les pieds au cours d’une arrestation illustre assez bien la vie d’un flic : la misère du monde leur dégringole dessus à longueur de temps. Engueulades, agressions, solitude, femme et enfants délaissés : peu de différence avec un voyou en cavale. Gérard, flic à la PJ passe d’ailleurs plus de temps à cocooner son informateur, son « cousin », qu’avec les siens. Nounours, lui, a des horaires, un foyer, des enfants qui filent droit. Une vie pépère de retraité. Sympa ce Nounours, rondouillard, chaleureux, une tchatche qui inspire confiance. Aider la police – pas pour rien, 10 % de la prise, c’est le tarif – lui permet d’éliminer la concurrence, et de jouer, tout fiérot, au gendarme et au voleur. Oui, un bon gars, mais un dealer, un tueur. Et un système pourri, pervers, qui veut que les flics engraissent et protègent un criminel pour en faire tomber d’autres… Une mise en scène nerveuse, un rythme qui ne fléchit pas : Alain Corneau signe ici un bon film de genre qui dose parfaitement l’action et la psychologie. Deux acteurs classés comiques amorcent avec brio une nouvelle carrière, ils sont excellents. ▲ Jadis prospère grâce à l’industrie de l’acier, la petite ville de Sheffield a subi la politique de la dame de fer et se trouve plongée, vingt-cinq ans après sa gloire, dans la sinistrose. Quand tout va mal, qu’est-ce qu’il reste ? La solidarité et l’humour. Une bande d’ouvriers au chômage décide donc d’être « furieusement tendance » et de gagner quelques sous en montant – puisque ça, ça marche – un numéro de strip-tease. Les Chippendales version Yorkshire. Mais intégral. Avec un petit, un gros, un vieux, un rouquin blanc comme un poulet… Qui retrouvent, au bout du compte, leur dignité et assument leur physique. Le premier film de Peter Cattaneo est de la veine des Virtuoses (on y voit d’ailleurs, dans l’embrasure d’une porte, le passage d’une fanfare), mais franchement comique. D’un comique profond, tout proche du désespoir. Où le rire est libérateur et salvateur. Avec Robert Carlyle (conducteur de bus dans Carla’s Song, psychopathe dans Trainspotting), formidable en meneur de revue, et Mark Addy, le rondouillard qui a une méthode très spéciale pour manger du chocolat en plein régime. ▲ L’Estaque, un quartier populaire de Marseille. Jeannette vit avec ses deux enfants, dans une complicité amicale avec ses voisins. Marius est gardien dans une cimenterie à l’abandon. Ces deux êtres que la vie a éprouvés s’engagent dans une lente reconquête du bonheur. Marius et Jeannette est un conte, une romance populaire, comme Guédiguian l’annonce dès le générique. Il sera beaucoup question de bonheur, dans ce film. De la reconquête du bonheur par deux êtres que la vie a passablement éprouvés. Mais le cinéaste, loin de s’arracher à la réalité, s’y enracine. A L’Estaque, le quartier où il est né, et le décor de tous ses films, on vit aujourd’hui avec le chômage, l’ombre de Le Pen et les menaces de l’intégrisme. Et c’est au moins aussi important que de réussir un bon aïoli ou de surmonter une défaite de l’OM. Bref, ce « conte » est très contemporain et pas banal. Du rêve va se greffer sur cette réalité-là, et de la plus emballante façon qui soit : simplement, comme si cela allait de soi, comme s’il était naturel de « réenchanter le monde », selon le vœu déclaré du cinéaste. D’après Virginie Gaucher Aden Télérama d’Alain Corneau ■ France, 1997, 1 h 52 ■ Avec Patrick Timsit, Alain Chabat, Agnès Jaoui, Marie Trintignant, Samuel Le Bihan, Caroline Proust ■ CHURCHILL\PARC de Peter Cattaneo ■ Grande-Bretagne, 1997, 1 h 32, VO ■ Avec Robert Carlyle, Mark Addy, Steve Huison, Tom Wilkinson, Paul Barber, Hugo Speer ■ PARC\CHURCHILL de Robert Guédiguian ■ France, 1997, 1 h 42 ■ Avec Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Pascale Roberts, Jean-Pierre Darroussin, Frédérique Bonnal ■ CHURCHILL\PARC ▲ Au volant d’une Range Rover, un homme au visage las sillonne la banlieue de Téhéran en scrutant les passants. Que cherche-t-il ? Quelqu’un qui l’aiderait à mourir. Un soldat, puis un religieux refusent. Un vieil homme accepte, tout en lui vantant le « goût de la cerise ». Avec Kiarostami, la vie continue. Âpre et exaltante. Derrière cet argument morbide que le sujet laisse suggérer, Le goût de la cerise offre le plus bouleversant des voyages : à travers le regard d’un homme dans les dernières heures de sa vie. Cette quête tragique, intense, se heurte sans cesse au mouvement de la vie qui naît sous les pas du personnage à chacune de ses rencontres. Kiarostami a su trouver la distance nécessaire pour filmer le désespoir intérieur d’un homme sans aucun pathos, avec un minimum d’effets et sans jamais laisser transparaître les motivations suicidaires de son personnage. de Pedro Almodovar ■ Espagne, 1997, 1 h 39, VO ■ Avec Javier Bardem, Francesca Neri, Liberto Rabal, Angela Molina, José Sancho, Penelope Cruz, Pilar Bardem ■ CHURCHILL\PARC de Abbas Kiarostami ■ Iran, 1997, 1 h 39, VO ■ Avec Homayoun Ershadi, Ahdolhossein Bagheri, Afshin Khorshidbakhtari, Safar Ali Moradi, Mir Hossein Noori ■ Palme d’or Cannes 1997 ■ CHURCHILL Les virtuoses Flamenco Brassed Off ▲ Durant plus d’un siècle, la révolution industrielle de la Grande-Bretagne s’est faite grâce aux très riches mines de charbon du nord du pays. Puis ce fut la débâcle : fermeture des puits, abandon de vastes réserves de charbon, clôture de sites, chômage. Le contrecoup est mortel. C’est dans cette réalité au tissu social en déchirure irrémédiable à cause d’une politique économique ultralibérale qui néglige le plus souvent les facteurs humains que le cinéaste britannique Mark Herman a ancré l’histoire de ses Virtuoses (Brassed off, jeu de mots anglais puisque « brass » signifie les cuivres d’un orchestre et « to be brassed off » en avoir ras le bol). Un film en forme de bras d’honneur à la morosité, à l’abdication, au « no future ». Un film gai et tragique. D’après Fabienne Bradfer, Le Soir ▼ Les Virtuoses enthousiasment le public. Le bouche à oreille fonctionne à plein. Les spectateurs sortent de la salle le sourire aux lèvres. Tant mieux. C’est le genre d’histoire qui fait plaisir à voir : des mineurs au chômage restent solidaires par l’intermédiaire de leur petit orchestre. Pauvres, mais en fanfare ! Voilà le cinéma anglais qu’on aime. Généreux et polémique (les années Thatcher en prennent un coup dans l’aile). Aden, Le Monde - Les Inrockuptibles de Mark Herman ■ Grande-Bretagne, 1997, 1 h 47, VO ■ Avec Pete Postlethwaite, Tara Fitzgerald, Ewan Mc Gregor, Stephen Tompkinson, Jim Carter ■ CHURCHILL\PARC ▲ Carlos Saura signe ici un hommage raffiné, fiévreux et percutant au Flamenco. Qu’ils soient d’aujourd’hui ou d’hier, principaux ou secondaires, plus de 300 artistes offrent avec la même générosité le flamboyant du flamenco du fond des tripes et des âges à travers toutes les nuances du chant, de la danse, de la musique et des rythmes. Paco de Lucia, Lole y Manuel, Joaquin Cortes, Agujeta, Manolo Sanlucar, Farruco, Farruquito, José Marce, Enrique Morente, El Torta, Fernando de la Morena…, pour les artistes. Buleria, rumba, fandango, martinete, siguiriya, taranta, solea…, pour les rythmes. Des noms qui ondulent au son de la guitare, des voix, des corps. Des noms qui disent le flamenco de la rue et de la fiesta. Fusions des âmes populaires, traditionnelles et classiques. Figures orthodoxes ou hétérodoxes. La magie est totale, brute, vierge. Parce que Carlos Saura, célèbre cinéaste espagnol de Cria Cuervos a choisi la simplicité, la sobriété et le naturel pour rendre un hommage sans pareil à cet art venu de la nuit des temps et des entrailles de notre inconscient. Hommage d’un artiste à d’autres artistes, d’un art à un autre art.. Car, bien plus qu’un documentaire musical, Flamenco est un film vivant, raffiné et sauvage où la liberté, l’audace, l’esthétique, l’amour, le style, la passion du réalisateur se donnent totalement au service du flamenco. D’après Fabienne Bradfer, Le Soir de Carlos Saura ■ Espagne, 1997, 1 h 40, VO ■ CHURCHILL . . . .samedi . . . . . . . . .21 . . . février . . . . . . . . .au . . . dimanche . . . . . . . . . . . .1. er . . mars . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE CINQ du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . du C’EST LE CARNAVAL, C’EST LE FESTIVAL ! S T N A ENF e traditionnel choco gratuit sera distribué cette fois encore au Parc. Le concours de masques revient également avec une consigne à la mode, le recyclage. Et une exposition des masques pendant le festival. Mais le plat consistant restera les films… encore les films. Choco Des courts, des moyens, des longs… gratuit rien que du bon ! L au Parc Munk, Lemmy et Cie ept courts métrages d’animation venus du Nord, spécialement pour nos tout petits. Sans paroles mais pleins de gloussements, de pépiements et de petits cris S Durée : 46 mn ■ Prix unique : 120 FB ▲ Munk et Lemmy sont deux bestioles bizarres qui vivent dans une jungle rigolote, préhistorique ou peutêtre extra-terrestre. Mais leurs mésaventures, elles, ressemblent furieusement à nos petits problèmes quotidiens : comment casser une noix ? comment résoudre une dispute ? comment attraper des fruits au sommet d’un arbre ? Chacun des épisodes s’attache à une situation de ce genre avec humour, dérision et une pointe de poésie absurde. Chacun nous fait aussi découvrir de nouveaux personnages, comme Tigrelapin ou le rhinocéros, tous réalisés avec des matériaux très simples (figurines de chiffon, accessoires de carton…) mais avec un rare souci du détail. de Nils Skapans et Janis Cimermanis ■ Lettonie, 1992-1994, 46 minutes. Pour les petits de 3 à 6 ans ■ CHURCHILL La flèche bleue ▲ Dans le monde entier, la nuit du 24 décembre, le Père Noël apporte des cadeaux. Mais les enfants les plus heureux sont ceux d’Italie, car là-bas, douze jours après Noël, la bonne vieille Befana s’envole sur son balai pour apporter encore des jouets aux enfants sages. Mais cette année-là, Befana tombe malade et envoie à sa place le méchant Docteur Scarafoni, qui lui, veut vendre les jouets. Et alors, pas de jouets pour les enfants dont les parents n’ont pas d’argent ! Les jouets ne sont pas d’accord et décident d’aller se distribuer eux-mêmes. Une nuit d’aventure commence pour eux. Ce petit bijou est une réussite tant au niveau du graphisme que de la technique, et repose sur un équilibre réussi entre artisanat et modernité technologique. Dessin animé d’Enzo d’Alo ■ Italie, 1996, version française ■ Musique de Paolo Conte ■ A partir de 4 ans ■ PARC Des matinées scolaires sont possibles avant la semaine du carnaval. Au Parc : mardi 10 février à 10 h 00 - jeudi 12 février à 13 h 30 Au Churchill : mercredi 18 et jeudi 19 février à 10 heures. Réservation : 04/222 27 78. Prix d’entrée : 80 FB. Le bonhomme de neige ▲ C’est l’hiver. Un petit garçon façonne un bonhomme de neige. La nuit, l’enfant descend l’escalier sur la pointe des pieds, sort et découvre que son bonhomme de neige a pris vie. Le petit garçon lui fait visiter sa maison : curieux de tout, le bonhomme de neige est émerveillé et s’amuse avec les objets qui croisent son chemin. Le bonhomme de neige est un magnifique conte d’hiver servi par la qualité exceptionnelle du dessin pastel, de l’animation et de la musique. Un spectacle enchanteur pour tout public. Et avec une durée et un prix exceptionnellement courts, Le Bonhomme de neige est une occasion rêvée pour que le jeune public, dès 3 ans, rencontre son premier chefd’œuvre. de Dianne Jackson ■ d’après Raymond Briggs ■ Grande-Bretagne, 1982, 35 mn, musique de Howard Blake ■ Prix unique : 120 FB ■ A partir de 3 ans ■ CHURCHILL\PARC Le petit grillepain courageux ▲ Abandonnés ! Leur jeune maître les aurait-il réellement abandonnés ? Pour le Petit Grille-pain, la Radio, l’Aspirateur, la Lampe et la Petite couverture chauffante, la vie est bien triste depuis qu’ils sont seuls dans cette maison de campagne isolée, où autrefois leur maître mettait tant de joie. Alors, c’est décidé ! Ils partiront ensemble et essayeront de le retrouver. C’est le début d’une grande aventure pleine de dangers et de joie, qui les mènera de la campagne à la ville. Un conte de fées moderne où les objets domestiques les plus familiers ont des pouvoirs magiques et pètent les plombs pour retrouver leur jeune propriétaire. Un joyeux tour de piste électro-ménager pour les petits à partir de 3 ans. de Jerry Rees ■ Grande-Bretagne, 1987, 1 h 30, version française ■ Scénario : Jerry Rees et Joe Ranft, d’après la nouvelle de Thomas M. Disch ■ PARC\CHURCHILL Les voyages de Gulliver ▲ Une adaptation vivante et haute en couleur du célèbre conte de Swift, signée par les Frères Fleischer. Une nuit de forte tempête, un navire coule et Gulliver réussit à atteindre une plage où il s’endort. Un veilleur de nuit du royaume nain de Lilliput le découvre… A l’annonce de la présence de Gulliver, tout Lilliput est mobilisé pour ficeler le géant et l’emmener jusqu’au Palais du Roi. Commence une relation difficile entre le géant et les Lilliputiens … Avec une incroyable brochette de petits personnages croqués à la sauce « cartoon », Les voyages de Gulliver enchanteront les enfants mais aussi les nostalgiques de l’âge d’or du dessin animé américain. Linnea dans le jardin de Monet Babe ▲ Ceci n’est pas un dessin animé, mais les effets y sont saisissants ! Babe est un charmant petit cochon qui aurait pu coulé des jours heureux s’il n’avait été séparé de sa maman alors qu’il était encore tout petit. Adopté par un fermier un peu bourru, il se retrouve dans une ferme où les animaux ont l’amusante faculté de s’exprimer comme vous et moi… en français. Il pourrait y vivre heureux, sous la protection d’une chienne de berger qui le considère comme son propre fils, s’il n’avait appris que tous les animaux de la ferme qui ne servent à rien finissent un jour ou l’autre à la casserole ou en garniture de Noël. Le voilà donc à la recherche d’un emploi qui lui permettrait d’échapper à ce funeste sort ! La solution ? Se rendre indispensable en devenant gardien de troupeau… de Chris Noonan ■ Australie, 1995, 1 h 31, version française ■ Avec James Cromwell, Magda Szubanski et beaucoup d’acteurs à plumes, à poils longs et courts ■ A partir de 5 ans ■ CHURCHILL\PARC ▲ Les maîtres de Tom ont décidé de déménager. Il abandonnent dans leur maison promise aux démolisseurs leur malheureux chat et sa meilleure ennemie, la souris Jerry. Contraints à l’exil, les deux compères décident d’oublier pour un temps leur contentieux. C’est avec un plaisir enfantin que l’on retrouve dans ce long-métrage les deux plus célèbres ennemis de l’univers du dessin animé. L’idée originale est, cette fois, d’en faire des compagnons d’infortune contraints à la fraternité. Deux musiciens, Line Adam et Pascal Chardome; un chanteur, Christian Merveille; des machines à sons créées par Chris Devleeschouwer, Jean Coulon et André Thirion; une régie technique d’Anne et Michel Vanesse, pour une heure d’un spectacle inoubliable. Samedi 28 février à 14 h 00 Avant TOM ET JERRY ▼ Projection du film réalisé par des enfants de 8-12 ans à l’occasion du stage de carnaval de Caméra Enfants Admis. de Phil Roman ■ USA, 1992, 1 h 20, version française ■ A partir de 4 ans ■ CHURCHILL\PARC L’Atelier Dessin animé de Dave et Max Fleischer ■ USA, 1939 (Technicolor), 1 h 17, version française ■ A partir de 4-5 ans ■ CHURCHILL CAMÉRA ENFANTS ADMIS“ “ Christian MERVEILLE - C’est tout vu ! PRÉVENTE : 220 FB (Cinéma et café Le Parc, Churchill, Fnac (+ 30 FB)) ■ Le jour même : 250 FB ■ Groupes (uniquement sur réservation préalable au 222.27.78) : 150 FB ■ Avec l’aide des Tournées Art & Vie et des Affaires culturelles de la Province de Liège de Lena Anderson et Christina Bjork ■ Suède, 1993, 30 mn, version française ■ Animation : Jonas Adner - Jan Gustafsson ■ PARC\CHURCHILL Tom et Jerry, le film Samedi 21 février à 14 h 00 au cinéma Le Parc ▲ D’abord, il y a l’univers de deux musiciens. « C’est tout vu » il y aura de la musique… Et puis, il y aura des machines sonores. Il y aura de drôles de bruits… Enfin, il y aura un chanteur. Il y aura des chansons… Et pour que tout cela tienne bien en place, il y aura des objets venus du pays des enfants. Les musiciens aiment jouer la musique, alors on jouera les chansons… On les chantera ensemble, on jouera avec tous les sons que reçoivent nos oreilles, on fera en sorte que notre corps devienne instrument de musique. ▲ A travers une histoire simple le film propose une vraie découverte du monde de la peinture. Linnea dans le jardin de Monet, c’est avant tout une affaire de couleur, de sensibilité et de drôlerie. Linnea est une petite fille qui feuillette un beau livre consacré à Claude Monet, le célèbre peintre impressionniste. En regardant les reproductions, elle est émerveillée et rêve de se promener dans la verdure du jardin du peintre, au bord des eaux couvertes de nénuphars… Et comme dans tous les contes qui se respectent, son rêve va se réaliser. Et nous voilà embarqués dans un merveilleux voyage initiatique dans l’univers de la peinture impressionniste, celle qui fait le plus appel à la sensibilité. Le film dure 30 minutes, une durée parfaite pour les petits. N.B. Pour ce film court (mais magnifique), tarif unique de 120 FB. A conseiller dès 5 ans ... et jusqu’à 12-13 ans. vous propose son prochain stage du Tél. 04/253.59.97 congé de Carnaval : Fax. 04/252.56.31 du 23 au 27 février 98 (inclus) Pour les enfants de 8 à 12 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE SIX du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’enfant aux grelots L’enfant aux grelots S T N FA Manhattan EN légende L’enfant aux grelots et autres récits n programme « tout en français », original et chatoyant, destiné aux petits à partir de 4 ans.Une très belle découverte d’où émergent un film RE-MAR-QUABLE : L’enfant aux grelots. Durée totale : 1 h 10 U ▲ Tout à sa distribution de cadeaux, Père Noël oublie sur terre l’essentiel : son bébé. Heureusement, l’enfant, qui porte au cou un grelot, est recueilli par des gens vraiment bien : Grand Jacques, un facteur à la Tati, et MarieRose, la bienveillante patronne de l’orphelinat. Grâce à la complicité des petits pensionnaires, l’enfant pourra poursuivre ses rêves de voyage dans les étoiles. Le climat déborde de tendresse, le dessin répond aux sons, la musique est interprétée par 45 musiciens d’or- chestre et la couleur a le relief que seuls peuvent donner les vrais coups de pinceau. La chambre du Grand Jacques lorgne du côté de chez Van Gogh, à Arles. Du grand art, en somme, que même les très petits peuvent savourer. Cette magnifique histoire est accompagnée d’autres récits tout aussi séduisants. Fred a le blues... et autres récits n programme original pour les petits à partir de 4 ans, construit autour d’une fable originale truffée de clins d’œil : Fred a le blues. U Les Grenouilles, de Delphine Renard, Belgique, 4 mn ■ L’enfant aux grelots de Jacques-Rémy Girerd, France, 26 mn ■ Manhattan, d’Ali Dieler, Allemagne, 6 mn ■ Dinner for Two, de Janet Perlman, Canada, 7 mn ■ et d’autres courts métrages… ■ PARC N.B. Certains films sont en version originale : les sous-titres seront racontés par un comédien ▲ Sophie et Nick sont tristes. Fred, le chat de la maison, vient de mourir, terrassé par le rhume du matou. Pendant la nuit, les deux enfants sont réveillés par une étrange cérémonie qui se déroule dans le jardin : tous les minets du quartier sont regroupés pour miauler un dernier hommage à la rock star tigrée la plus célèbre du monde des félins… Et le hamster de narrer aux enfants béats d’admiration la vie extraordinaire de la star. La vie ? Ou les vies ? Ne dit-on pas que les chats ont plusieurs vies? Tès joli, ce Fred a le blues : les dessins ronds et colorés de Joanna Quinn ondulent parfaitement au rythme des chansons. Ce joli récit est accompagné d’autres histoires pour les petits. Gudule la Sursule de Sylvie Guérard, France, 6 mn ■ Simara de Christin Schindler, Allemagne, 15 mn ■ La fille du Soleil d’Anita Killi, Canada, 13 mn ■ Fred a le blues de Joanna Quinn, Grande-Bretagne, 26 mn ■ Durée : ± 1 heure ■ A partir de 4 ans ■ PARC Space Jam ▲ Quand Michael Jordan, très décontracté, s’associe à Bugs Bunny et sa bande pour affronter des Aliens (les Nerdlucks et leurs affreux sbires), cela donne… le match de basket du siècle. Une partie « quitte ou double » qui combine prises de vues réelles et cartoons et qui contient suffisamment de second degré pour s’inscrire dans la lignée de Tex Avery et Chuck Jones. Amateurs de cartoons ou de basket, à vos marques, prêts, panier ! Robinson et Cie de Joe Pytka ■ USA, 1 h 29, version française ■ Avec Bugs Bunny, Michael Jordan, Bill Muray ■ CHURCHILL\PARC Astérix et les Indiens ▲ Little Nemo est une adaptation superbe et réussie d’un classique de la bande dessinée, qui emmènera enfants et parents pour un voyage surprenant, au pays des rêves et de l’imagination, dans le royaume de Slumberland où les attendent le roi Morphée et sa fille Camille. Le héros est désigné comme l’héritier du trône et va vivre des aventures aussi amusantes que merveilleuses. Mais le roi lui a confié la clé d’une porte qu’il ne faut surtout pas ouvrir, celle qui renferme le maître des cauchemars… Originalité du scénario, richesse et variété d’un dessin souvent vertigineux, excellence de l’animation, conjuguées à l’humour et l’émotion, font de Little Nemo un véritable chefd’œuvre du dessin animé que nous recommandons vivement aux enfants à partir de six ou sept ans. ▲ Par Toutatis, revoilà les Gaulois ! Ils débarquent en Amérique pour de nouvelles aventures parsemées de gags et croquer des Romains d’un genre particulier. Inspiré de l’album d’Astérix La grande traversée, de Goscinny et Uderzo, ce dessin animé retrace les aventures d’Astérix et Obélix à la recherche de leur druide Panoramix à l’autre bout de la terre. Leur voyage les emmènera dans un pays étrange peuplé de drôles de Gaulois bronzés, plumés et peinturlurés. Ce septième volet des aventures d’Astérix puisera sa force dans la potion magique des images de synthèse. Cet épisode bénéficie d’un remède aux pixels miraculeux qui confère à l’ensemble des personnages et aux mouvements de caméra l’extravagance qui manquait aux films précédents. Mais, pour les petits, l’essentiel sera de retrouver leurs héros favoris Astérix, Obélix, Idéfix, dans des aventures truffées de gags familiers. Un dessin animé de William Hurtz ■ USA, 1989, 1 h 30, version française ■ A partir de 6-7 ans ■ PARC\CHURCHILL Dessin animé de Gerhard Hahn ■ Allemagne, 1995, 1 h 24, version française ■ PARC\CHURCHILL Little Nemo ▲ Robinson, dès sa plus tendre enfance, fut séduit par les lourds vaisseaux qui remontaient la Tamise. Encore enfant, sa première visite à Londres renforça sa vocation maritime; les manières frustres des Londoniens lui déplurent : il serait marin, à l’écart de la multitude. Dix ans plus tard, il s’embarque et réalise son destin. Malheureusement, ce prédestiné à la vie solitaire fait naufrage sur une île déserte dès son premier voyage. Seul survivant, il récupère les quelques accessoires de la civilisation échoués sur la plage et s’installe dans une grotte. Misanthrope convaincu, il se met pourtant immédiatement à la construction d’un bateau pour rejoindre le monde civilisé. Hélas, le bateau reste inébranlablement dans la jungle malgré les efforts répétés de Robinson… Pour donner à ce film toutes les saveurs de l’aventure et de l’émerveillement, Jacques Colombat – qui a été un précieux collaborateur de Paul Grimault, le créateur du Roi et l’oiseau – a peint près de six cents décors et fabriqué plus de mille couleurs. de Jacques Colombat ■ France, 1990, 1 h 10 ■ A partir de 6 ans ■ PARC\CHURCHILL Porco Rosso ▲ En version française, un superbe dessin animé mêlant aventures et romances, et rempli d’humour et de poésie. Comme quoi le cinéma d’animation japonais ne se limite pas aux horreurs diffusées à la télévision. Ça se passe en Italie, dans les années trente, sur les bords et au-dessus de l’Adriatique. Porco Rosso (« cochon rouge ») est un pilote d’hydravion solitaire, qui a élu refuge dans une petite île déserte. Drôle de citoyen, ce Porco ! Il était homme et aviateur pendant la première guerre, et il s’est retrouvé cochon, victime d’une malédiction jamais élucidée. Les pirates aériens pullulent, rançonnent les riverains, profitent de la montée du fascisme en Italie pour imposer leur propre loi. Les pirates, Porco n’aime pas ! Le fascisme non plus. Alors il emballe le moteur de son vieux coucou écarlate et s’en va livrer dans le ciel d’azur des duels flamboyants. Nous allons donc suivre avec délice ses aventures, sa rivalité avec un pilote mercenaire américain, son amour impossible pour Gina, la belle chanteuse. N.B. Porco Rosso est le film idéal à voir en famille. Attention : le film ne s’adresse pas aux tout petits, mais convient à partir de 8-9 ans. Dessin animé en version française de Hayao Miyazaki ■ Japon, 1992, 1 h 33 ■ Grand prix du Festival d’Annecy 1993 ■ Avec les voix de Jean Reno (Porco Rosso), Adèle Carosso (Fio) ■ B.D. Porco Rosso aux Editions Glenat ■ PARC\CHURCHILL Le secret de Moby Dick ▲ Revoici, rebaptisé et sur copie neuve, le célèbre dessin animé danois Samson et Sally. A l’époque, ce dessin animé qui n’a rien à envier à la Petite Sirène de Walt Disney a été chaleureusement accueilli. L’histoire est librement adaptée du livre Le chant des baleines de Bent Haller. Elle raconte l’aventure à la fois amusante et poignante de deux jeunes baleines : Samson et Sally. Samson est blanc comme le légendaire Moby Dick. Il est très intéressé par le mythe qui s’est créé autour de la baleine géante dont on raconte qu’elle est toujours vivante, cachée quelque part au fond des océans… Sally est une mignonne petite baleine femelle à l’esprit vif, qui a été acceptée dans le troupeau de Samson quand sa mère a été tuée par des chasseurs de baleines. Les deux jeunes baleines vont devenir amies et nous suivons leurs fabuleux déplacements dans le monde magique des profondeurs sousmarines. Mais leur vie n’est pas sans danger entre les pêcheurs et leurs harpons, les orques cruelles et les pollutions créées par des humains qui confondent un peu trop souvent océan et poubelle… de Jannik Hastrup ■ Suède, 1984, 1 heure, version française ■ A partir de 3 ans ■ PARC\CHURCHILL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE SEPT du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Samedi 28 février de 22 h à 2 heures du matin au Parc LA NUIT ANIMÉE ■ Prévente : 250 FB (Parc, Churchill, Café Le Parc, Fnac (+30 FB) ■ Le jour même : 300 FB l est dit qu’en 1998 la nuit animée brillera de tous ses feux et vous éblouira de ses 29 perles de l’animation glanées au cours de l’année passée dans les meilleurs studios ou chez des créateurs jusqu’ici inconnus. Car la sélection ne fait pas dans le galon mais dans le fourre-tout du talent, de l’originalité, de l’innovation ou du trait de génie. Et la préséance passe parfois du grand maître au novice. La nuit animée sera lieu de plaisir et de découverte I ▲ On y admirera les derniers nés d’Outre-Manche, des Bolex Brothers au Royal College of Art, avec e n cadeau bonus les dernières pubs, géniales, du studio Aardman. Les Australiens débarquent sur le continent avec quelques découvertes bien senties, les Allemands jusqu’ici un peu à la traîne crèvent l’écran avec quelques jeunes talents qui oscillent entre gravité et dérision. Ce grand festin cosmopolite accueillera des convives de l’Europe entière, saluant au passage le prix spécial du Jury du dernier festival d’Annecy The Mermaid de Alexandre Petrov, le grand prix du festival d’Espinho Many Happy returns de la Finlandaise Marjut Rimminen et encore bien d’autres couronnés comme Rubicon de Gil Alkabetz et Frühling de Silke Parzich. Arkanum, Monika Stellmach, Allemagne, 6 mn 30 ■ The Chain, Phil Mulloy, GrandeBretagne, 12 mn ■ The Devil Went Down to Georgia, Michael Johnson, USA, 4 mn 30 ■ Duel, Pavel Koutsky, Canada-Tchécoslovaquie, 6 mn 45 ■ Estrecho adventure, Valeriano Lepez, Espagne, 6 mn 22 ■ Flatworld, Daniel Greaves, Grande-Bretagne, 29 mn 37 ■ Frühling, Silke Parzich, Allemagne, 4 mn 10 ■ Fuga, H. Nassenstein, Hollande, 10 mn 53 ■ The Hapless Child, John Colin, GrandeBretagne, 5 mn 09 ■ L’Homme aux bras ballants, L. Gorgiard, France, 3 mn 54 ■ The Journey, Robert Gudan, Australie ■ Keep in a Dry and…, Martin Davies, Grande-Bretagne, 9 mn 30 ■ Lipton Chicken, Sam Fells GrandeBretagne, 15 s ■ Many Happy Returns, Marjut Rimminen, Finlande, 8 mn 23 ■ The Mermaid, Alexander Petrov, Russie, 10 mn ■ Oberkampf, S. Nicolodi - C. Fischer, Danemark, 8 mn ■ Reebok « Doppelganger », N. Donkin, GrandeBretagne, 5 mn ■ Le Roman de mon âme, Solweig Von Kleist, 6 mn 20 ■ Rubicon, G. Prix spécial : 2 films pour 300 FB Mercredi 25 février à 19 h 45 au Churchill Synthèse 97 - 98 Sverige vec ce programme, c’est le prestigieux Festival du Siggraph qui vient à vous avec un best of des meilleurs productions 97 A ▼ Tous les ans, le rendez-vous du Siggraph est incontournable pour la profession numérique, aux Etats-Unis et ailleurs. Il tient à la fois de l’immense salon, du marché, du colloque scientifique et du Festival. Son légendaire Electronic Theatre constitue la vitrine du savoir faire mondial en matière d’images de synthèse. Pubs, films de simulation, ride films, fictions, films de recherche alternent dans cette séance dont les critères de sélection sont légèrement différents de ceux d’Imagina. Les Japonais et les Américains se taillent la part du lion, ce qui n’exclut pas la présence de certains studios européens. Une sélection basée sur celle de l’Electronic Theatre du Siggraph d’août 97. Keep In A Dry Place… Alkabet, Allemagne 6 mn 54 ■ Rue Rosé, Voker Schlecht. Allemagne-Tchécoslovaquie, 5 mn 20 ■ Sex & Violence, Bill Plympton, USA, 8 mn ■ Stopaz, Maria Prochazkova, Tchécoslovaquie, 4 mn 20 ■ Sverige, Magnus Carlsson, Suisse, 6 mn 10 ■ T.R.A.N.S.I.T., P. Kroon, GrandeBretagne, 12 mn ■ Un point c’est tout, Georges Le Piouffle, France, 1 mn 45 ■ Unborn Baby Blues, Mark Dale Levine, USA, 4 mn 20 ■ Uncle, Adam Elliot, Australie, 6 mn ■ We Love You, Neil Allcock, Grande-Bretagne, 5 mn 27 ■ XXL, A. Loren & A. Ludwig & C. Kroönke, Allemagne, 2 mn Rubicon Mercredi 25 février à 21 h 30 au Churchill Vendredi 27 février à 20 h 15 au Parc ne heure et demie d’invention, d’impertinence et d’érotisme en compagnie de Betty Boop, celle dont la jarretière, les grands yeux et la voix sublime affolèrent la censure américaine U ▲ Dans ce programme de onze courts métrages, Betty Boop apparaît en vahiné, en Cendrillon, en dresseuse de lions… Autour d’elle, tout grouille, tout danse, tout swingue. Les chanteurs s’appellent Cab Calloway, Louis Armtrong, Ethel Merman… Le public est même invité à reprendre les refrains en chœur, grâce au bouncing ball, une petite balle animée qui donne la mesure en sautillant sur les paroles écrites au bas de l’image. Un amusant voyage à l’aube du cartoon sonore… et en avance sur la vogue du karaoké ! Prix Pixel Ina 85 - 97 réé en 1985 dans le cadre d’Imagina, le Prix Pixel Ina est le plus prestigieux qui soit dans le monde des images de synthèse. Il conforte d’année en année sa dimension internationale. Le programme que nous vous présentons est une fabuleuse rétrospective des images de synthèse de 1985 à nos jours. Durée 1 h 15 - 1 h 30 C de Max et Dave Fleischer ■ USA, 1935, 1 h 24, VO ■ 11 courts métrages : Boop-Oop-Doop. Snow White. Poor Cinderella. Down along the Sugar Cane. Betty Boop’s Bamboo Isle. Swing you Sinner. Dancing on the Moon. Any Rags. You Try Somebody Else. Somewhere in dreamland. Bimbo’s Initiation ■ PARC Télérama Betty Boop (Betty Boop Confidential), parfois elle n’apparaît pas (Swing Your Sinner ou Dancing on the Moon). Ou elle occupe un rôle marginal – comme dans l’extrordinaire Any Rags, délire visuel et sonore autour d’un chiffonnier interprété par une autre créature de Fleischer, Bimbo, qui embarque la fille au milieu du maelström d’objets divers qu’il ramasse au cours de son Odyssée à travers la grande ville. Créée en 1930 comme personnage secondaire, bientôt débarrassée de son apparence semi-animale pour ne relever que de l’espèce humaine sous ses formes les plus appétissantes, mademoiselle Boop devait connaître un destin de star, adulée, désirée comme aucune autre créature de gouache jamais couchée sur Celluloïd. Joe’s Apartment Le Monde Jeudi 26 février à 20 h 30 au Churchill ace au succès remporté par Joe’s Apartment, un premier court métrage diffusé sur MTV en 1992, John Payson son réalisateur nous revient avec le long métrage du même titre. Le film mélange avec autant de brio et d’humour, prises de vue réelles et animation sur ordinateur signée Blue Sky Productions F ▲ Joe est un jeune homme qui voudrait bien réussir dans la vie. Malheureusement il n’a pas de travail, pas d’amis et pas de logement : il vient tout juste d’arriver à New York, débarquant de sa province natale de l’Iowa. Il finit par trouver un appartement qui tient plus du réduit sordide et minable mais au moins il est chez lui. Enfin c’est d’abord ce qu’il croit. Il s’aperçoit rapidement que les anciens locataires n’ont pas tous plié bagage. Et A ▼ Dans le cadre du Festival du Dessin Animé, le hall du cinéma Le Parc se transformera, l’espace d’une soirée, en studio de films d’animation. L’atelier Caméra Enfants Admis mettra à la disposition du public ses modules vidéo image par image. Dès 21 heures et tout au long de la soirée, les spectateurs pourront s’essayer à la réalisation d’un dessin animé, filmé en cycle sur une musique pré-enregistrée. Ces créations seront retransmises par le biais de deux moniteurs vidéo. Deux programmes « uniques », rassemblant le meilleur des images de synthèse Betty Boop Confidential ▼ Composé de cartoons conçus entre 1930 et 1935, en noir et blanc ou en Technicolor, parlant et chantant, cet ensemble de productions des studios de Max Fleischer produit la plus roborative sensation. Il émane de la plupart de ces courtes bandes une énergie, une invention et une sensualité renversantes. Sans, d’ailleurs, que la pulpeuse Betty en soit toujours l’héroïne. Ce programme a beau être sous-titré Le journal intime de ES T L DU Réalisez, vous ! Joe se retrouve bientôt face à une armée de braves cafards avec lesquels il va vite sympathiser. Car ceux-ci ne se contentent pas de parler et de penser, ce sont également de joyeux lurons qui adorent chanter et danser. Un film d’animation de John Payson ■ USA, 1996, 1 h 25, version originale anglaise, soustitrée français ■ CHURCHILL ▲ Le prix Pixel Ina reflète les différentes applications des évolutions technologiques dans des domaines aussi variés que le cinéma, les jeux, l’architecture, la publicité, les milieux artistiques et scientifiques. Il confirme les compétences professionnelles tant des « major », des petits studios de création que des créateurs indépendants. Il débusque de nouveaux talents parmi les plus prometteurs au sein des écoles et des universités. Il permet chaque année de découvrir les toutes dernières applications de la production internationale utilisant les nouveaux outils de la création audiovisuelle. A travers cette rétrospective qui s’étale de 1985 à nos jours, c’est toute l’histoire de la synthèse qui est donnée à voir, avec ses étapes les plus marquantes : premiers pas des vraies fictions et de l’humour avec Pixar et Fantôme, amélioration de la représentation humaine et de l’animation (Pixar), conquête des matières (PDI), sophistication de plus en plus grande des effets spéciaux avec des géants (ILM, Rhythm and Hues,…) appari- En avant-programme ▼ 9 films d’animation réalisés par des adultes dans le cadre des cours du soir organisés par l’Atelier Caméra Enfants Admis. Durée : 13 minutes. Chauve qui peut, 11 s ■ Crissini, 1 mn 21 ■ Terre Minus, 55 s ■ Souris Verte, 1 mn 05 ■ Psy-chose, 1 mn 07 ■ Cyber Blood, 2 mn 32 ■ Suicide, 10 s ■ Hiroshima, 7 s ■ Graines de Violence, 5 mn 20 tion des rides films (LBO, Movida,…), des films d’auteur (Agave). Citons parmi d’autres pour ce panorama des titres qui ont marqué toute une génération : Sexy Robot, Tony de Peltrie, Luxo junior, Technological Threat, The Abyss, L’homme invisible, Sub Oceani Shuttle, Ex memoriam, Devil’s Mine, Gas Planet, Jurassic Park, Toy Story, Sleepy Guy, jusqu’aux tout récents ADN et Superstition… Au fil des ans, on retrouve les noms austères des départements de recherche, mais aussi de plus en plus les noms évocateurs des grandes boîtes d’effets spéciaux… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE HUIT du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D U V E N D R E D I 3 0 J A N V IE R A U JEUDI 5 FÉVRIER PA R C VENDREDI 30 JANVIER 14:00 Marius et Jeannette 14:00 Flamenco 16:00 Le goût de la cerise 16:00 Flamenco La Cene 17:00 En chair et en os 18:00 Marius et Jeannette 18:00 Le cousin Snack • Resto • Sandwicherie 20:00 On connaît la chanson 20:00 Les virtuoses 20:15 Le goût de la cerise 22:15 On connaît la chanson 22:15 En chair et en os 22:15 Flamenco 14:15 On connaît la chanson 20:15 Une soirée en Sibérie : Récital Chirgilchin & Few of Us S’ÉVA D E R ● C H U R C H I L L TA B LE ● Ouvert du lundi au vendredi de 11 à 17 heures SAMEDI 31 JANVIER 14:15 On connaît la chanson 15:30 Y aura-t-il de la neige… 14:00 Les virtuoses 14:00 Flamenco 16:00 En chair et en os 16:00 Flamenco Café gratuit sur présentation de ce bon, sur restauration de 200 F 17 rue Henry de Dinant 4020 Liège ■ 343.10.38 ■ En face de l’auberge Georges Simenon 17:30 On connaît la chanson 17:00 Lost Highway 18:00 Le cousin 18:00 Flamenco 20:00 The Full Monty 20:00 On connaît la chanson 20:15 Marius et Jeannette 20:00 Le goût de la cerise 22:15 On connaît la chanson 22:30 En chair et en os 22:00 Le goût de la cerise 14:00 Matilda 14:00 On connaît la chanson 14:00 L’envolée sauvage 14:15 Flamenco 16:00 Le cercle parfait 16:15 On connaît la chanson 16:15 Le goût de la cerise 16:15 Les virtuoses 18:05 On connaît la chanson 18:30 Marius et Jeannette 18:15 En chair et en os 18:30 Flamenco RESTAURANT 20:30 Une vie moins ordinaire 20:30 Lost Highway 20:15 En chair et en os 20:30 Le goût de la cerise 22:15 En chair et en os 22:30 Flamenco (Fermé le dimanche) Place Cathédrale 3 4000 Liège (1er étage) 22:00 La nuit du court… À DIMANCHE 1er FÉVRIER LUNDI 2 FÉVRIER 14:15 On connaît la chanson 16:00 Y aura-t-il de la neige… 14:00 Marius et Jeannette 14:00 Flamenco 16:00 Les virtuoses 16:00 Flamenco 18:00 Le cercle parfait 17:15 On connaît la chanson 18:15 Marius et Jeannette 18:00 Le goût de la cerise 20:15 On connaît la chanson 20:00 En chair et en os 20:15 Les virtuoses 20:00 Flamenco 22:00 En chair et en os 22:30 Le goût de la cerise 22:00 On connaît la chanson 14:15 On connaît la chanson 14:00 Les virtuoses 14:00 Flamenco 16:15 Marius et Jeannette 16:00 Flamenco (04) 222 20 64 CAFÉ DU CENTRE D’ART DIFFÉRENCIÉ (CREAHM) MARDI 3 FÉVRIER 16:00 The Full Monty 18:00 On connaît la chanson 17:15 On connaît la chanson 18:15 En chair et en os 18:00 Le cousin 20:15 Le cercle parfait 20:00 On connaît la chanson 20:15 Le goût de la cerise 20:15 Flamenco 22:15 On connaît la chanson 22:15 Marius et Jeannette 22:15 Les virtuoses 14:15 On connaît la chanson 14:00 Marius et Jeannette 14:00 Flamenco 16:00 Les virtuoses 16:00 Flamenco de 10 à 18 h, samedi 14 à 18 h, dimanche fermé YVETTE LALLEMAND Vernissage le 6/2/98 Expo du 7/2 au 15/3/98 ▲ Ouvert à partir de 10.00 en semaine. ▲ Ouvert le samedi à partir de 14.00, fermé le dimanche. ▲ Petite restauration en semaine de 12.00 à 14.00. ▲ Terrasse d’été. PARC D’AVROY LIÈGE (ancien Trink Hall) BUREAU 04/222 32 95 CAFÉ 04/223 16 19 MERCREDI 4 FÉVRIER 18:05 Le cousin 18:05 Flamenco 19:45 Lost Highway 20:30 Marius et Jeannette 20:15 Le goût de la cerise 22:15 Une vie moins ordinaire 22:15 On connaît la chanson 22:30 En chair et en os 22:15 Le goût de la cerise 21357 17:15 On connaît la chanson 20:00 On connaît la chanson JEUDI 5 FÉVRIER 14:15 On connaît la chanson 16:00 On connaît la chanson 14:00 Marius et Jeannette 14:00 Le goût de la cerise 16:00 Le cousin 16:00 Flamenco 18:15 Le cercle parfait 17:15 On connaît la chanson 18:15 Marius et Jeannette 18:00 Flamenco 20:30 The Full Monty 20:00 On connaît la chanson 20:15 En chair et en os 20:00 Le goût de la cerise 22:15 On connaît la chanson 22:15 En chair et en os 22:00 Flamenco NOM 70 FB \ Valable jusqu’au 31/12/98 18:05 Y aura-t-il de la neige… PAR le cinémas CARTE DE MEMBRE 1998 PAR le cin é CHU R C H ILL 16:00 Le cercle parfait CHURCHILL 14:00 Matilda mas Répo nd prog ramm euratio au PARC jour le jo n ur \CHU RCH : IL 04/3 La ca 43.24 L rte de .67 indivi mem du br réduct elle. Elle e est Parc ion sur le donne dr et oi Elle pe au Churc prix des pl t à une aces progra rmet de re hill. au anné mme L'In cevoir le e. jour édit pe ndan nalt une NB : En ca s de pe d'une mais nouvelle rte, le ra cart ch pas la réinsc e est néceat riptio ssaire n. , CON TA Centr CT et O RGA e NISAT 04/2 Culturel 22.27. Les G IO rigno N : 78 ux as bl donne droit à une RÉDUCTION sur le prix des places au Parc et au Churchill. Elle permet de recevoir L’Inédit à domicile pendant un an. Jean-Louis MURAT D U V E N D R E D I 6 F É V R IE R A U JEUDI 12 FÉVRIER PA R C LA CARTE DE MEMBRE 1998 (70 FB) CINÉMA & MUSIQUE C H U R C H I L L VENDREDI 6 FÉVRIER Jeudi 12 février à 20 h 30 14:15 On connaît la chanson 16:00 On connaît la chanson 14:00 Les virtuoses 14:00 Le cercle parfait 16:05 The Full Monty 16:05 Le goût de la cerise 18:15 Marius et Jeannette 17:15 On connaît la chanson 18:00 En chair et en os 18:00 Flamenco 20:30 Anak Kelana 20:00 On connaît la chanson 20:00 Vertigo 20:15 Le cercle parfait + réalisateur J.Cl. Riga 22:15 On connaît la chanson 22:30 En chair et en os 22:30 Le goût de la cerise 14:15 On connaît la chanson 14:00 Les virtuoses 14:00 Le cercle parfait 16:05 The Full Monty 16:05 Flamenco TROCADÉRO - LIÈGE Infos : 223.34.44 / 223.68.89 & Fnac SAMEDI 7 FÉVRIER 15:45 Marius et Jeannette 17:45 Le cousin 17:15 On connaît la chanson 18:00 Vertigo 18:00 Le cercle parfait 20:00 On connaît la chanson 20:00 On connaît la chanson 20:30 En chair et en os 20:15 Le goût de la cerise 22:15 Une vie moins ordinaire 22:15 On connaît la chanson 22:30 Les virtuoses 22:15 Flamenco 14:15 On connaît la chanson 14:00 L’envolée sauvage 14:00 Le goût de la cerise 16:15 The Full Monty 16:00 Flamenco DIMANCHE 8 FÉVRIER 14:00 Matilda 16:00 On connaît la chanson 18:15 Marius et Jeannette 17:00 Vertigo 18:05 Les virtuoses 18:05 Le goût de la cerise 20:15 Une vie moins ordinaire 19:45 On connaît la chanson 20:15 En chair et en os 20:00 Flamenco 22:00 On connaît la chanson 22:15 Vertigo 22:00 Le cercle parfait 14:15 On connaît la chanson 14:00 The Full Monty 14:00 Flamenco 16:00 Y aura-t-il de la neige… 16:00 Le cercle parfait sur présentation de la carte de membre du Parc CONDITIONS SPÉCIALES ! LUNDI 9 FÉVRIER 18:00 Marius et Jeannette 17:15 On connaît la chanson 17:45 Les virtuoses 18:15 Flamenco 20:00 Lost Highway 20:00 On connaît la chanson 20:00 Vertigo 20:15 Le goût de la cerise 22:15 On connaît la chanson 22:30 En chair et en os 22:15 Le goût de la cerise 14:15 On connaît la chanson 14:00 Y aura-t-il de la neige… 14:00 Le cercle parfait MARDI 10 FÉVRIER 15:45 En chair et en os 16:15 Le goût de la cerise 18:00 Une vie moins ordinaire 17:15 On connaît la chanson 18:00 Vertigo 18:15 Flamenco 20:05 On connaît la chanson 20:00 Y aura-t-il de la neige… 20:30 En chair et en os 20:15 Le goût de la cerise 22:00 On connaît la chanson 22:30 Les virtuoses 22:15 Flamenco 14:15 On connaît la chanson 14:00 L’envolée sauvage 14:00 Flamenco 16:05 The Full Monty 16:05 Le cercle parfait 16:00 Marius et Jeannette MERCREDI 11 FÉVRIER 14:15 Matilda 16:05 Marius et Jeannette 18:05 On connaît la chanson 17:15 On connaît la chanson 18:00 Vertigo 18:15 Flamenco 20:30 Happy Together 20:00 On connaît la chanson 20:30 The Full Monty 20:15 Le cercle parfait 22:15 Vertigo 22:30 En chair et en os 22:30 Le goût de la cerise 14:15 On connaît la chanson 14:00 Le cercle parfait 14:00 Flamenco 16:05 Les virtuoses 16:05 Flamenco JEUDI 12 FÉVRIER 16:00 Le cousin 18:15 On connaît la chanson 17:15 Y aura-t-il de la neige… 18:15 The Full Monty 18:00 Le goût de la cerise 20:30 Une vie moins ordinaire 19:45 On connaît la chanson 20:15 En chair et en os 20:00 Le cercle parfait 22:00 On connaît la chanson 22:15 The Full Monty 22:15 Le goût de la cerise LES OPTICIENS ASSOCIÉS RIEN photo : F. Picard 16:00 Une vie moins ordinaire QUE POUR VOS YEUX Palladio Rue St. Remy 4-6 4000 Liège Tél.+Fax 223.45.87 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE NEUF du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DU VENDREDI 13 FÉVRIER AU JEUDI 19 FÉVRIER PA R C C H U R C H I L L VENDREDI 13 FÉVRIER 14:15 On connaît la chanson 15:45 Wilde 14:00 Marius et Jeannette 14:00 Le cercle parfait 16:00 Happy Together 16:15 Flamenco 18:00 The Full Monty 17:15 On connaît la chanson 18:00 Le goût de la cerise 18:15 Flamenco 20:00 Wilde 20:00 On connaît la chanson 20:00 Happy Together 20:15 Le cercle parfait 22:15 En chair et en os 22:15 On connaît la chanson 22:00 Happy Together 22:30 Une vie moins ordinaire 14:15 On connaît la chanson 14:00 Marius et Jeannette 14:00 Le cercle parfait 16:00 Le goût de la cerise 16:15 Flamenco 17:00 Vertigo 18:00 Marius et Jeannette 18:15 Happy Together 20:15 Harry dans tous ses états 20:00 On connaît la chanson 20:00 Marius et Jeannette 20:15 Happy Together 22:15 Harry dans tous ses états 22:15 On connaît la chanson 22:00 Une vie moins ordinaire 22:15 Happy Together 14:15 On connaît la chanson 14:00 Matilda 14:00 Flamenco 16:00 Marius et Jeannette 16:00 Le cercle parfait 14:00 Les virtuoses 16:00 Ma vie en rose 17:45 Wilde Concert au Café SAMEDI 14 FÉVRIER DIMANCHE 15 FÉVRIER 14:00 L’envolée sauvage 16:15 The Full Monty 18:15 Harry dans tous ses états 17:00 On connaît la chanson 18:00 Marius et Jeannette 18:15 Le goût de la cerise 20:15 Wilde 19:45 On connaît la chanson 20:00 Vertigo 20:15 Happy Together 22:00 On connaît la chanson 22:30 Marius et Jeannette 22:15 Happy Together LUNDI 16 FÉVRIER LIÈGE · HUY · NAMUR 8 600 FB DEMANDEZ NOTRE 22 600 FB CATALOGUE 14:00 Le cercle parfait 14:30 On connaît la chanson 14:15 Wilde 18:00 En chair et en os 17:15 On connaît la chanson 17:15 Wilde 18:15 Happy Together 20:00 Les virtuoses 20:00 On connaît la chanson 20:00 Wilde 20:15 Le cercle parfait 22:15 On connaît la chanson 22:15 Wilde 22:30 Happy Together 14:15 On connaît la chanson 14:15 Wilde 14:00 Flamenco 18:00 En chair et en os 17:15 On connaît la chanson 17:15 Wilde 18:00 Le goût de la cerise 20:00 Ma vie en rose 20:00 Harry dans tous ses états 20:00 Wilde 20:00 Happy Together 22:00 Vertigo 22:15 Wilde 22:00 Happy Together 14:00 L’envolée sauvage 14:00 Harry dans tous ses états 14:15 Wilde 14:00 Le cercle parfait 16:05 Ma vie en rose 16:05 Harry dans tous ses états 18:00 Les virtuoses 18:00 Harry dans tous ses états 17:15 Wilde 18:00 Flamenco 20:15 The Full Monty 20:00 Harry dans tous ses états 20:00 Wilde 20:00 On connaît la chanson 22:00 Harry dans tous ses états 22:15 Wilde 22:15 Happy Together 14:00 Harry dans tous ses états 14:15 Wilde 14:00 Flamenco 1998 16:15 Flamenco 16:15 Ma vie en rose Les petits plaisirs font MARDI 17 FÉVRIER les grands bonheurs ! 16:00 Happy Together 16:00 The Full Monty 45 galerie Pont d’Avroy 4000 Liège · 04/223.65.77 157 rue Puits-en-Sock 4020 Liège · 04/342.82.41 1 place St-Séverin 4500 Huy · 085/23.65.76 MERCREDI 18 FÉVRIER ▲ ▲ Décoration d’intérieur Travaux de peinture extérieure (façades, corniches, boiseries…) Tout type de revêtement mural et sol (fibre de verre, papier peint, textile…) Pour particuliers, commerçants… Travail soigné réalisé par une entreprise jeune et dynamique Devis gratuit 16:05 Matilda ▲ JEUDI 19 FÉVRIER 16:00 Harry dans tous ses états 18:05 The Full Monty 18:00 Harry dans tous ses états 17:15 Wilde 18:15 Happy Together 20:00 En chair et en os 20:00 Harry dans tous ses états 20:00 Wilde 20:15 Le cercle parfait 22:00 Le goût de la cerise 22:15 Wilde 22:30 Happy Together DU VENDREDI 20 FÉVRIER AU JEUDI 26 FÉVRIER PA R C ▲ ▲ ▲ 16:00 On connaît la chanson 16:00 Les virtuoses C H U R C H I L L VENDREDI 20 FÉVRIER MESTDAG 58 rue des éburons / 4000 liège / tél. 04.229.34.37 / fax 04.229.34.37 DU VENDREDI 27 FÉVRIER AU JEUDI 5 MARS PA R C C H U R C H I L L VENDREDI 27 FÉVRIER 14:15 Wilde 14:00 Fred a le blues… 14:00 Le petit grille-pain… 14:15 Le septième ciel 14:00 Harry dans tous ses états 16:00 Babe 16:00 Astérix et les indiens 16:00 Le septième ciel 16:00 Wilde 17:15 Wilde 18:00 Le bossu 18:00 Harry dans tous ses états 18:00 Le septième ciel 18:15 Wilde 20:15 On connaît la chanson 20:00 Wilde 20:15 Betty Boop Confidential 20:00 Harry dans tous ses états 20:00 Le septième ciel 20:30 Le goût de la cerise 22:30 Happy Together 22:15 Wilde 22:00 Sunday 22:00 Harry dans tous ses états 22:00 Le septième ciel 22:30 Happy Together 14:00 Tom et Jerry, le film 14:00 Robinson et Compagnie 14:15 Le septième ciel 14:00 Harry dans tous ses états 16:15 Le bonhomme de neige 16:00 Porco Rosso 16:00 Le septième ciel 16:00 Wilde 14:00 Harry dans tous ses états 14:00 Flamenco 16:00 Harry dans tous ses états 16:00 On connaît la chanson 17:30 Vertigo 18:00 Harry dans tous ses états 18:15 Happy Together 20:00 Le septième ciel 20:00 Harry dans tous ses états 22:00 Copland 22:00 Harry dans tous ses états SAMEDI 21 FÉVRIER SAMEDI 28 FÉVRIER 14:00 Christian Merveille : 14:15 Wilde 14:00 Munk, Lemmy et cie 14:00 Marius et Jeannette 17:00 Linnea dans le jardin… 15:15 On connaît la chanson 16:00 Flamenco 18:00 Le septième ciel 17:30 On connaît la chanson 18:00 Happy Together 17:15 Wilde 17:30 Sunday 18:00 Harry dans tous ses états 18:00 Le septième ciel 18:15 Happy Together 20:00 Harry dans tous ses états 20:00 On connaît la chanson 20:15 Marius et Jeannette 20:00 Wilde 19:30 Le bossu 20:00 Harry dans tous ses états 20:00 Le septième ciel 20:15 On connaît la chanson 22:00 Vertigo 22:15 On connaît la chanson 22:30 Happy Together 22:15 Wilde 22:00 Harry dans tous ses états 22:00 Le septième ciel 22:30 Wilde 14:00 Le bonhomme de neige 14:00 Little Nemo 14:15 Le septième ciel 14:15 Wilde 15:00 Le bossu 16:00 Astérix et les indiens 16:00 Le septième ciel 16:30 Le cercle parfait C’est tout vu ! 22:00 La nuit animée DIMANCHE 1er MARS DIMANCHE 22 FÉVRIER 14:15 Wilde 14:00 Little Nemo 14:00 Munk, Lemmy et cie 14:00 Le cercle parfait 16:00 Astérix et les indiens 15:15 Space Jam 16:15 Marius et Jeannette 18:00 Harry dans tous ses états 17:15 On connaît la chanson 18:15 Le goût de la cerise 17:15 Wilde 17:30 Western 17:45 Harry dans tous ses états 18:00 Le septième ciel 20:00 Le septième ciel 19:45 On connaît la chanson 20:15 En chair et en os 20:00 Wilde 20:15 Sunday 19:45 Harry dans tous ses états 20:00 Le septième ciel 19:30 Wilde 22:00 On connaît la chanson 22:15 Happy Together 22:15 Wilde 21:45 Harry dans tous ses états 22:00 Le septième ciel 21:45 En chair et en os 14:30 On connaît la chanson 14:15 Le septième ciel 14:00 Harry dans tous ses états 16:00 Le septième ciel 16:00 Wilde LUNDI 23 FÉVRIER LUNDI 2 MARS 14:15 Wilde 14:00 Le petit grille-pain… 14:00 Les voyages de Gulliver 14:00 Harry dans tous ses états 16:00 Porco Rosso 16:00 Munk, Lemmy et cie 16:00 Happy Together 18:00 Le septième ciel 17:30 Harry dans tous ses états 18:00 On connaît la chanson 17:15 Wilde 18:00 Marius et Jeannette 17:15 Vertigo 18:00 Le septième ciel 18:15 Happy Together 20:00 The Full Monty 20:00 Harry dans tous ses états 20:15 Le goût de la cerise 20:00 Wilde 20:00 Copland 19:45 On connaît la chanson 20:00 Le septième ciel 20:15 Le goût de la cerise 22:00 Copland 22:00 Harry dans tous ses états 22:15 Happy Together 22:15 Wilde 22:00 Wilde 22:00 Le septième ciel 22:15 Harry dans tous ses états 14:15 On connaît la chanson 16:00 Artemisia MARDI 24 FÉVRIER MARDI 3 MARS 14:15 Wilde 14:00 Le Secret de Moby Dick 14:00 Le bonhomme de neige 14:00 Flamenco 16:00 Little Nemo 15:15 Babe 16:00 On connaît la chanson 18:00 Ma vie en rose 17:30 Harry dans tous ses états 18:15 Happy Together 20:00 A la vie, à la mort! 20:00 Harry dans tous ses états 20:15 On connaît la chanson 22:00 Harry dans tous ses états 22:30 Happy Together 22:15 Wilde 14:00 Harry dans tous ses états 14:15 Le septième ciel 16:00 The Full Monty 16:00 Harry dans tous ses états 16:00 Le septième ciel 17:15 Wilde 18:00 Le bossu 18:00 Sunday 18:00 Le septième ciel 17:15 Wilde 20:00 Wilde 20:15 Artemisia 20:00 Harry dans tous ses états 20:00 Le septième ciel 19:45 Happy Together 22:00 On connaît la chanson 22:00 Le septième ciel 21:45 Wilde 14:00 Little Nemo 14:00 Harry dans tous ses états 14:15 Le septième ciel 14:00 Happy Together 15:45 Marius et Jeannette 16:00 On connaît la chanson 16:00 Le septième ciel 16:00 Wilde MERCREDI 25 FÉVRIER MERCREDI 4 MARS 14:15 Wilde 14:00 L’enfant aux grelots 14:00 Linnea dans le jardin… 14:00 Harry dans tous ses états 16:00 Space Jam 15:15 Tom et Jerry, le film 16:00 Harry dans tous ses états 18:00 A la vie, à la mort! 17:00 On connaît la chanson 18:00 Happy Together 17:15 Wilde 17:45 Le bossu 18:15 Harry dans tous ses états 18:00 Le septième ciel 18:15 Happy Together 20:15 Vertigo 19:45 Synthèse 97 - 98 20:15 Harry dans tous ses états 20:00 Wilde 20:05 The Full Monty 20:15 On connaît la chanson 20:00 Le septième ciel 20:15 En chair et en os 21:30 Prix Pixel Ina 85 - 97 22:15 En chair et en os 22:15 Wilde 22:00 Copland 22:30 Harry dans tous ses états 22:00 Le septième ciel 22:15 Wilde 14:15 On connaît la chanson 14:15 Le septième ciel 14:00 Le goût de la cerise 16:00 Le septième ciel 16:00 Harry dans tous ses états JEUDI 26 FÉVRIER JEUDI 5 MARS 14:15 Wilde 14:00 La flèche bleue 14:00 Le Secret de Moby Dick 14:00 Le cercle parfait 16:00 Robinson et Compagnie 15:30 Les voyages de Gulliver 16:15 On connaît la chanson 18:00 Copland 17:30 Harry dans tous ses états 18:30 Happy Together 17:15 Wilde 18:15 A la vie, à la mort! 17:15 Wilde 18:00 Le septième ciel 18:00 Le cercle parfait 20:00 Le septième ciel 19:45 On connaît la chanson 20:30 Joe’s Apartment 20:00 Wilde 20:30 Marius et Jeannette 19:45 On connaît la chanson 20:00 Le septième ciel 20:15 Sunday 22:00 Harry dans tous ses états 22:15 Happy Together 22:15 Wilde 22:00 Harry dans tous ses états 22:00 Le septième ciel 22:15 Happy Together 16:00 Le bossu Et, déjà… Vendredi 6 mars : Bruno Genero Percussion Ensemble (rythmes et danses de l’Afrique et de Cuba). Voir p. 13. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE DIX du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 12 ■ A LA VIE, À LA MORT ! de R. Guédiguian, France, 1996, 1 h 49, EA mar 24 février à 20 h 00 Parc mer 25 février à 18 h 00 Parc jeu 5 mars à 18 h 15 Parc ■ ANAK KELANA de J.Cl. Riga, Belgique, 1997, 1 h 18, VO ven 6 février à 20 h 30 ■ ARTEMISIA de A. Merlet, France, 1997, 1 h 40 lun 2 mars à 16 h 00 mar 3 mars à 20 h 15 p. 11 Parc p. 13 Parc Parc ■ ASTÉRIX ET LES INDIENS p. 6 de G. Hahn, Allemagne, 1995, 1 h 24, Version française dim 22 février à 16 h 00 Parc ven 27 février à 16 h 00 Churchill er dim 1 mars à 16 h 00 Churchill ■ BABE p. 5 de C. Noonan, Australie, 1995, 1 h 32, Version française mar 24 février à 15 h 15 Churchill ven 27 février à 16 h 00 Parc ■ BETTY BOOP CONFIDENTIAL p. 7 de M. et D. Fleischer, USA, 1930-35, 1 h 24, VO ven 27 février à 20 h 15 Parc ■ LE BONHOMME DE NEIGE p. 5 de D. Jackson, 1982, 35 mn mar 24 février à 14 h 00 Churchill sam 28 février à 16 h 15 Parc er mars à 14 h 00 Parc dim 1 ■ LE BOSSU de P. de Broca, France, 1997, 2 h 00 ven 27 février à 18 h 00 sam 28 février à 19 h 30 dim 1er mars à 15 h 00 mar 3 mars à 18 h 00 mer 4 mars à 17 h 45 jeu 5 mars à 16 h 00 p. 13 Parc Parc Parc Parc Parc Parc ■ LE CERCLE PARFAIT p. 3 de A. Kenovic, Bosnie/France, 1997, 1 h 50, VO dim 1er février à 16 h 00 Parc lun 2 février à 18 h 00 Parc mar 3 février à 20 h 15 Parc mer 4 février à 16 h 00 Parc jeu 5 février à 18 h 15 Parc • du vendredi 6 février au jeudi 5 mars au Churchill • ■ CHRISTIAN MERVEILLE : C’EST TOUT VU sam 21 février à 14 h 00 p. 5 Parc ■ COPLAND de J. Mangold, USA, 1997, 1 h 35, VO ven 20 février à 22 h 00 lun 23 février à 22 h 00 jeu 26 février à 18 h 00 lun 2 mars à 20 h 00 mer 4 mars à 22 h 00 ■ LE COUSIN de A. Corneau, France, 1997, 1 h 52 ven 30 janvier à 18 h 00 sam 31 janvier à 18 h 00 mar 3 février à 18 h 00 mer 4 février à 18 h 05 jeu 5 février à 16 h 00 sam 7 février à 17 h 45 jeu 12 février à 16 h 00 p. 12 Parc Parc Parc Parc Parc p. 4 Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Parc Parc ■ EN CHAIR ET EN OS p. 4 de P. Almodovar, Espagne, 1997, 1 h 41, VO • du vendredi 30 janvier au jeudi 12 février au Churchill • ven 13 février à 22 h 15 Parc lun 16 février à 18 h 00 Parc mar 17 février à 18 h 00 Parc jeu 19 février à 20 h 00 Parc dim 22 février à 20 h 15 Churchill mer 25 février à 22 h 15 Churchill dim 1er mars à 21 h 45 Churchill mer 4 mars à 20 h 15 Churchill ■ L’ENFANT AUX GRELOTS mer 25 février à 14 h 00 p. 6 Parc ■ L’ENVOLÉE SAUVAGE p. 13 de C. Ballard, USA, 1997, 1 h 47, Version française er dim 1 février à 14 h 00 Churchill dim 8 février à 14 h 00 Churchill mer 11 février à 14 h 00 Churchill dim 15 février à 14 h 00 Parc mer 18 février à 14 h 00 Parc ■ UNE SOIRÉE EN SIBÉRIE : p. 4 RÉCITAL CHIRGILCHIN & FEW OF US de S. Bartas, Lituanie, 1996, 1 h 45, VO ven 30 janvier à 20 h 15 Parc ■ FLAMENCO de C. Saura, Espagne, 1997, 1 h 40, VO • du vendredi 30 janvier au mardi 24 février au Churchill • p. 4 ■ LA FLÈCHE BLEUE p. 5 de E. d’Aló, Italie, 1996, 1 h 30, Version française jeu 26 février à 14 h 00 Parc ■ FRED A LE BLUES… ven 27 février à 14 h 00 p. 6 Parc ■ THE FULL MONTY p. 4 de P. Cattaneo, Grande-Bretagne, 1997, 1 h 32, VO sam 31 janvier à 20 h 00 Parc mar 3 février à 16 h 00 Parc jeu 5 février à 20 h 30 Parc ven 6 février à 16 h 05 Churchill sam 7 février à 16 h 05 Churchill dim 8 février à 16 h 15 Churchill lun 9 février à 14 h 00 Churchill mer 11 février à 16 h 05 Churchill mer 11 février à 20 h 30 Churchill jeu 12 février à 18 h 15 Churchill jeu 12 février à 22 h 15 Churchill ven 13 février à 18 h 00 Parc dim 15 février à 16 h 15 Parc mar 17 février à 16 h 00 Parc mer 18 février à 20 h 15 Parc jeu 19 février à 18 h 05 Parc lun 23 février à 20 h 00 Parc mar 3 mars à 16 h 00 Parc mer 4 mars à 20 h 05 Parc ■ LE GOÛT DE LA CERISE de A. Kiarostami, Iran, 1997, 1 h 39, VO • du vendredi 30 janvier au jeudi 5 mars au Churchill • p. 4 ■ HAPPY TOGETHER p. 3 de W. Kar-Waï, Hong-Kong, 1997, 1 h 37, VO mer 11 février à 20 h 30 Parc • du vendredi 13 février au jeudi 5 mars au Churchill • ■ HARRY DANS TOUS SES ÉTATS de W. Allen, USA, 1997, 1 h 35, VO sam 14 février à 20 h 15 sam 14 février à 22 h 15 dim 15 février à 18 h 15 mar 17 février à 20 h 00 mer 18 février à 14 h 00 mer 18 février à 16 h 05 mer 18 février à 18 h 00 mer 18 février à 20 h 00 mer 18 février à 22 h 00 jeu 19 février à 14 h 00 jeu 19 février à 16 h 00 jeu 19 février à 18 h 00 jeu 19 février à 20 h 00 ven 20 février à 14 h 00 ven 20 février à 16 h 00 ven 20 février à 18 h 00 ven 20 février à 20 h 00 ven 20 février à 22 h 00 sam 21 février à 20 h 00 dim 22 février à 18 h 00 • du lundi 23 février au jeudi 5 mars au Churchill • p. 16 Parc Parc Parc Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Parc Parc ■ JOE’S APARTMENT p. 7 de J. Payson, USA, 1996, 1 h 25, Version française jeu 26 février à 20 h 30 Churchill ■ LINNEA DANS LE JARDIN p. 5 DE MONET de Lena Anderson et Christina Bjork, Suède, 1993, 34 mn, Version française sam 21 février à 17 h 00 Parc mer 25 février à 14 h 00 Churchill ■ LITTLE NEMO p. 6 de W. Hurtz, USA, 1989, 1 h 30, Version française dim 22 février à 14 h 00 Parc mar 24 février à 16 h 00 Parc dim 1er mars à 14 h 00 Churchill mer 4 mars à 14 h 00 Parc ■ LOST HIGHWAY de D. Lynch, USA, 1996, 2 h 15, VO sam 31 janvier à 17 h 00 dim 1er février à 20 h 30 mer 4 février à 19 h 45 lun 9 février à 20 h 00 ■ MA VIE EN ROSE de A. Berliner, Belgique, 1997, 1 h 28 sam 14 février à 16 h 00 lun 16 février à 16 h 15 mar 17 février à 20 h 00 mer 18 février à 16 h 05 mar 24 février à 18 h 00 ■ MARIUS ET JEANNETTE de R. Guédiguian, France, 1997, 1 h 42 ven 30 janvier à 14 h 00 ven 30 janvier à 18 h 00 sam 31 janvier à 20 h 15 dim 1er février à 18 h 30 lun 2 février à 14 h 00 lun 2 février à 18 h 15 mar 3 février à 16 h 15 mar 3 février à 22 h 15 mer 4 février à 14 h 00 mer 4 février à 20 h 30 jeu 5 février à 14 h 00 jeu 5 février à 18 h 15 ven 6 février à 18 h 15 sam 7 février à 15 h 45 dim 8 février à 18 h 15 lun 9 février à 18 h 00 mar 10 février à 16 h 00 mer 11 février à 16 h 05 ven 13 février à 14 h 00 sam 14 février à 14 h 00 sam 14 février à 18 h 00 sam 14 février à 20 h 00 dim 15 février à 16 h 00 dim 15 février à 18 h 00 dim 15 février à 22 h 30 sam 21 février à 14 h 00 sam 21 février à 20 h 15 dim 22 février à 16 h 15 lun 2 mars à 18 h 00 mer 4 mars à 15 h 45 jeu 5 mars à 20 h 30 p. 12 Churchill Churchill Churchill Parc p. 12 Parc Parc Parc Parc Parc p. 4 Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Parc Parc Parc Parc Parc Parc Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Parc Parc Parc ■ MATILDA p. 13 de D. De Vito, USA, 1996, 1 h 33, Version française dim 1er février à 14 h 00 Parc mer 4 février à 14 h 00 Parc dim 8 février à 14 h 00 Parc mer 11 février à 14 h 15 Parc dim 15 février à 14 h 00 Churchill mer 18 février à 16 h 05 Churchill ■ MUNK, LEMMY ET CIE p. 5 de Nils Skapans et Janis Cimermanis, Lettonie, 1992 - 1994, 46 mn, version française sam 21 février à 14 h 00 Churchill dim 22 février à 14 h 00 Churchill lun 23 février à 16 h 00 Churchill ■ LA NUIT ANIMÉE sam 28 février à 22 h 00 p. 7 Parc ■ LA NUIT DU COURT SUR ÉCRAN LARGE sam 31 janvier à 22 h 00 p. 14 dim 1er février à 14 h 00 dim 1er février à 16 h 15 dim 1er février à 18 h 05 lun 2 février à 14 h 15 lun 2 février à 17 h 15 lun 2 février à 20 h 15 lun 2 février à 22 h 00 mar 3 février à 14 h 15 mar 3 février à 17 h 15 mar 3 février à 18 h 00 mar 3 février à 20 h 00 mar 3 février à 22 h 15 mer 4 février à 14 h 15 mer 4 février à 17 h 15 mer 4 février à 20 h 00 mer 4 février à 22 h 15 jeu 5 février à 14 h 15 jeu 5 février à 16 h 00 jeu 5 février à 17 h 15 jeu 5 février à 20 h 00 jeu 5 février à 22 h 15 ven 6 février à 14 h 15 ven 6 février à 16 h 00 ven 6 février à 17 h 15 ven 6 février à 20 h 00 ven 6 février à 22 h 15 sam 7 février à 14 h 15 sam 7 février à 17 h 15 sam 7 février à 20 h 00 sam 7 février à 20 h 00 sam 7 février à 22 h 15 dim 8 février à 14 h 15 dim 8 février à 16 h 00 dim 8 février à 19 h 45 dim 8 février à 22 h 00 lun 9 février à 14 h 15 lun 9 février à 17 h 15 lun 9 février à 20 h 00 lun 9 février à 22 h 15 mar 10 février à 14 h 15 mar 10 février à 17 h 15 mar 10 février à 20 h 05 mar 10 février à 22 h 00 mer 11 février à 14 h 15 mer 11 février à 17 h 15 mer 11 février à 18 h 05 mer 11 février à 20 h 00 jeu 12 février à 14 h 15 jeu 12 février à 18 h 15 • du jeudi 12 février au jeudi 5 mars au Churchill • Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Churchill Parc Churchill Churchill Parc ■ LE PETIT GRILLE-PAIN p. 5 COURAGEUX de J. Rees, Grande-Bretagne, 1987, 1 h 30, Version française lun 23 février à 14 h 00 Parc ven 27 février à 14 h 00 Churchill ■ ASTÉRIX ET LES INDIENS dim 22 février à 16 h 00 ven 27 février à 16 h 00 dim 1er mars à 16 h 00 Parc Churchill Churchill ■ BABE mar 24 février à 15 h 15 ven 27 février à 16 h 00 Churchill Parc ■ LE BONHOMME DE NEIGE mar 24 février à 14 h 00 Churchill sam 28 février à 16 h 15 Parc dim 1 mars à 14 h 00 Parc ■ L’ENFANT AUX GRELOTS mer 25 février à 14 h 00 Parc ■ LA FLÈCHE BLEUE jeu 26 février à 14 h 00 Parc ■ FRED A LE BLUES… ven 27 février à 14 h 00 Parc ■ LINNEA DANS LE JARDIN DE MONET sam 21 février à 17 h 00 Parc mer 25 février à 14 h 00 Churchill ■ LITTLE NEMO dim 22 février à 14 h 00 mar 24 février à 16 h 00 dim 1er mars à 14 h 00 mer 4 mars à 14 h 00 Parc Parc Churchill Parc ■ MUNK, LEMMY ET CIE sam 21 février à 14 h 00 dim 22 février à 14 h 00 lun 23 février à 16 h 00 Churchill Churchill Churchill ■ LE PETIT GRILLE-PAIN COURAGEUX lun 23 février à 14 h 00 ven 27 février à 14 h 00 Parc Churchill ■ PORCO ROSSO lun 23 février à 16 h 00 sam 28 février à 16 h 00 Parc Churchill ■ ROBINSON ET COMPAGNIE jeu 26 février à 16 h 00 Parc sam 28 février à 14 h 00 Churchill ■ LE SECRET DE MOBY DICK mar 24 février à 14 h 00 Parc jeu 26 février à 14 h 00 Churchill ■ TOM ET JERRY, LE FILM mer 25 février à 15 h 15 sam 28 février à 14 h 00 Churchill Parc ■ LES VOYAGES DE GULLIVER lun 23 février à 14 h 00 Churchill jeu 26 février à 15 h 30 Churchill ■ RÉCITAL CHRISTIAN MERVEILLE sam 21 février à 14 h 00 Parc Astérix et les Indiens ■ PORCO ROSSO p. 6 de H. Miyazaki, Japon, 1992, 1 h 33, Version française lun 23 février à 16 h 00 Parc sam 28 février à 16 h 00 Churchill ■ PRIX PIXEL INA 85 - 97 mer 25 février à 21 h 30 p. 7 Churchill ■ ROBINSON ET COMPAGNIE p. 6 de J. Colombat, France, 1990, 1 h 10 jeu 26 février à 16 h 00 Parc sam 28 février à 14 h 00 Churchill ■ LE SECRET DE MOBY DICK p. 6 de J. Hastrup, Danemark, 1984, 1 h 00, Version française mar 24 février à 14 h 00 Parc jeu 26 février à 14 h 00 Churchill ■ LE SEPTIÈME CIEL de B. Jacquot, France, 1997, 1 h 31 ven 20 février à 20 h 00 sam 21 février à 18 h 00 dim 22 février à 20 h 00 lun 23 février à 18 h 00 jeu 26 février à 20 h 00 • du vendredi 27 février au jeudi 5 mars au Churchill • p. 16 Parc Parc Parc Parc Parc ■ SPACE JAM p. 6 de J. Pytka, USA, 1996, 1 h 29, Version française dim 22 février à 15 h 15 Churchill mer 25 février à 16 h 00 Parc ■ SUNDAY p. 11 de J. Nossiter, USA, 1997, 1 h 33, VO ven 27 février à 22 h 00 Parc sam 28 février à 17 h 30 Parc Parc dim 1er mars à 20 h 15 mar 3 mars à 18 h 00 Churchill jeu 5 mars à 20 h 15 Churchill ■ SYNTHÈSE 97 - 98 mer 25 février à 19 h 45 p. 7 Churchill ■ TOM ET JERRY, LE FILM p. 5 de P. Roman, USA, 1992, 1 h 20, Version française mer 25 février à 15 h 15 Churchill sam 28 février à 14 h 00 Parc ■ VERTIGO de A. Hitchcock, USA, 1958, 2 h 08, VO ven 6 février à 20 h 00 sam 7 février à 18 h 00 dim 8 février à 17 h 00 dim 8 février à 22 h 15 lun 9 février à 20 h 00 mar 10 février à 18 h 00 mer 11 février à 18 h 00 mer 11 février à 22 h 15 p. 13 Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill Churchill sam 14 février à 17 h 00 dim 15 février à 20 h 00 mar 17 février à 22 h 00 ven 20 février à 17 h 30 sam 21 février à 22 h 00 mer 25 février à 20 h 15 lun 2 mars à 17 h 15 Churchill Churchill Churchill Parc Parc Parc Churchill ■ UNE VIE MOINS ORDINAIRE p. 12 de D. Boyle, Grande-Bretagne/USA, 1997, 1 h 43, VO dim 1er février à 20 h 30 Parc mer 4 février à 22 h 15 Parc sam 7 février à 22 h 15 Parc dim 8 février à 20 h 15 Parc lun 9 février à 16 h 00 Parc mar 10 février à 18 h 00 Parc jeu 12 février à 20 h 30 Parc ven 13 février à 22 h 30 Churchill sam 14 février à 22 h 00 Churchill ■ LES VIRTUOSES p. 4 de M. Herman, Grande-Bretagne, 1997, 1 h 47, VO ven 30 janvier à 20 h 00 Churchill sam 31 janvier à 14 h 00 Churchill er février à 16 h 15 Churchill dim 1 lun 2 février à 16 h 00 Churchill lun 2 février à 20 h 15 Churchill mar 3 février à 14 h 00 Churchill mar 3 février à 22 h 15 Churchill mer 4 février à 16 h 00 Churchill ven 6 février à 14 h 00 Churchill sam 7 février à 14 h 00 Churchill sam 7 février à 22 h 30 Churchill dim 8 février à 18 h 05 Churchill lun 9 février à 17 h 45 mar 10 février à 22 h 30 jeu 12 février à 16 h 05 sam 14 février à 14 h 00 lun 16 février à 20 h 00 mer 18 février à 18 h 00 jeu 19 février à 16 h 00 Churchill Churchill Churchill Parc Parc Parc Parc ■ LES VOYAGES DE GULLIVER p. 5 de M. Fleischer, USA, 1939, 1 h 16, version française lun 23 février à 14 h 00 Churchill jeu 26 février à 15 h 30 Churchill ■ WESTERN de M. Poirier, France, 1997, 2 h 14 dim 1er mars à 17 h 30 p. 13 Parc ■ WILDE p. 11 de B. Gilbert, Grande-Bretagne, 1997, 1 h 56, VO ven 13 février à 15 h 45 Parc ven 13 février à 20 h 00 Parc sam 14 février à 17 h 45 Parc dim 15 février à 20 h 15 Parc • du lundi 16 février au jeudi 5 mars au Churchill • ■ Y AURA-T-IL DE LA NEIGE À NOËL? de S. Veysset, France, 1996, 1 h 31 sam 31 janvier à 15 h 30 lun 2 février à 16 h 00 mer 4 février à 18 h 05 lun 9 février à 16 h 00 mar 10 février à 14 h 00 mar 10 février à 20 h 00 jeu 12 février à 17 h 15 p. 12 Parc Parc Parc Churchill Churchill Churchill Churchill Parc ■ ON CONNAÎT LA CHANSON p. 4 de A. Resnais, France, 1997, 2 h 00 ven 30 janvier à 14 h 15 Churchill ven 30 janvier à 20 h 00 Churchill ven 30 janvier à 22 h 15 Churchill sam 31 janvier à 14 h 15 Churchill sam 31 janvier à 17 h 30 Parc sam 31 janvier à 20 h 00 Churchill sam 31 janvier à 22 h 15 Churchill Réservation de vos spectacles : (04) 222.11.11 En Feronstrée 92, Liège Café restaurant RELIURE-DORURE 78, rue sur la Fontaine 4000 Liège Marie et Etienne Pichault (04) 223 65 86 Haute-École Léon Eli Troclet Province de Liège (Isis - Esej - Beeckman) le passeport donnant droit à une réduction à 140 F est valable au Churchill pour Vertigo, Le goût de la cerise + un film au choix. Enfants p. 5 et 6 Les programmes du Parc & du Churchill sont disponibles 24 h/24 sur le télétexte de RTC Liège Le journal du Parc/Churchill est disponible à tout moment à la FNAC PLATS À EMPORTER Ouvert à midi : du lundi au vendredi Le soir : le vendredi L’association des ÉCOLES DE DEVOIRS en Province de Liège recherche marraines et/ou répétiteurs bénévoles pour aide scolaire dans le primaire et/ou le secondaire 7 rue Stéphany 4000 Liège (04) 223.69.07 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE ONZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sunday Wilde n SDF opportuniste, une bourgeoise mythomane et une bande de clochards du Queens, à New York, qui se croisent, se perdent et se retrouvent dans un quartier dévasté. Avec pudeur et tendresse, le cinéaste Jonathan Nossiter filme une journée si particulière dans le quart-monde américain. U Grand Prix et Prix de la Critique au Festival de Deauville 1997. Grand Prix et Prix du meilleur scénario au Festival de Sundance 97 ▲ Au cœur d’un Queens froid et hostile, Madeleine, une actrice d’âge mûr sur la touche, qui n’a pas perdu espoir, accoste Olivier croyant qu’il s’agit du réalisateur Matthew Delacorta. Olivier a en réalité tout perdu, sa famille, comme sa situation de cadre chez IBM, et vit désormais dans un foyer de SDF. Mais lui aussi veut croire à cette histoire inespérée et cache sa situation à Madeleine. De ce malentendu va naître une suite d’intrigues, de tromperies et d’émotions, tirant les personnages, ne serait-ce que pour une journée, de leur profonde mélancolie. Couvert de prix et de distinctions dans pratiquement tous les festivals où il fut présenté, le premier film de Jonathan Nossiter est une très agréable surprise qui montre que le jeune cinéma américain indépendant peut s’émanciper d’une inspiration postTarantino, par trop scotchée au seul univers du film de gangsters. Dévoilant par petites touches des personnages simples auxquels il est bien difficile de ne pas s’attacher, Sunday prend le parti du non-spectaculaire et de l’humain délibéré. Situé dans les classes moyennes, marginales et prolétariennes de ce quartier un peu oublié de New York, le film ne trahit jamais la proximité qu’il s’est imposé à l’égard de ses héros (plutôt des anti-héros d’ailleurs…) et mélange avec un talent certain, et sans effets racoleurs, tendresse et amertume. Il s’agit de raconter le non-destin par lequel les personnages refusent de se laisser acca- bler. Il y a, au fil du récit, un savoirfaire réel pour donner autant de corps à un récit, en apparence si ténu. C’est que les qualités d’observateur de Jonathan Nossiter lui permettent de tendre un fil très coloré entre des existences qui paraissent très « bricolées ». A l’arrivée un film porté par un humour désabusé et une bonne dose de chaleur humaine qui fonctionne sans en rajouter sur le bon vieux principe de la main que l’on tend et de histoire que l’on chuchote à l’oreille. Magazine Diagonal, Montpelier de Jonathan Nossiter ■ USA, 1997, 1 h 33, VO ■ Avec David Suchet, Lisa Harrow, Jared Harris, Larry Pine ■ PARC\CHURCHILL Anak Kelana L’enfant vagabond ▼ On croit connaître Madeleine et Olivier, deux survivants du Queens en état de congélation. On croit les connaître par cœur pour les avoir déjà vus ici ou là, mais le cinéaste se débrouille pour nous faire découvrir leurs singularités et leur dignité cachée. Pas de misérabilisme, quelque chose de plus radical. Un film sur la pauvreté, tout simplement. La misère économique et émotionnelle, les deux à la fois. Tout au fond du chaudron social, nous dit pourtant Nossiter, deux enfoncés de la vie peuvent aussi, peuvent encore, se captiver l’un l’autre. D’après Michel Boujut, Charlie Hebdo AVANT-PREMIÈRE en présence du réalisateur JEAN-CLAUDE RIGA le vendredi 6 février à 20 h 30 au Parc n filmant la chronique d’une croisière hors du commun en Malaisie, Jean-Claude Riga signe une œuvre belle et indomptée où s’effacent les frontières entre documentaire, film d’aventure et carnet de bord d’une dérive qui évoque les romans de Conrad E Un personnage marin porteur d’espoir et de déchirements Certains Occidentaux en rupture perpétuent encore aujourd’hui la tradition d’un exil aventureux en Asie du Sud-est. Du détroit de Malacca à Sulawesi en passant par Sumatra, ce documentaire fait route avec un Occidental désespérément arrimé à la face asiatique du monde. Un aventurier proche de ceux que Joseph Conrad cernait dans ses romans il y a près d’un siècle. A travers sa recherche de l’harmonie et des métissages, c’est un « personnage marin » porteur d’espoir et de déchirement qui se révèle tout au long du film. Il y a dix ans, Mark a tourné le dos à sa famille, à ses amis, à la modernité. Dans un coin perdu d’Indonésie, il a construit un bateau à voile avec les pêcheurs locaux. Pendant six ans, il a navigué d’îles en îles, se confondant avec les autochtones, partageant leur commerce, leur vie. Il a rencontré le typhon qu’il rêvait d’affronter depuis l’enfance… Il est revenu par les Philippines et Bornéo, suant la malaria, seul à bord de son bateau sans moteur, sans radio, sans carte marine. Il est resté en « rade » pendant quatre ans dans un port du sud de la Thaïlande. C’est là que le réalisateur Jean-Claude Riga l’a rencontré alors qu’il réparait son bateau en vue d’un nouveau départ. C’est là aussi que le film commence et va suivre un nouveau périple, un voyage à rebours qui doit vous conduire dans cette famille indonésienne où Mark fit construire son bateau qu’il a baptisé Anak Kelana (L’enfant vagabond). Très vite, dès le début du voyage, le cinéaste sentira que Mark est réticent à la présence de la caméra. Il veut échapper à l’image. Cette attitude se renforcera tout au long d’une odyssée tumultueuse où le naufrage du bateau surviendra sous « l’œil » de la caméra. Le film suivra alors la quête acharnée d’un homme viscéralement attaché à cette coquille de noix échouée sur une plage. uand le cinéma anglais mobilise ses énergies, ses talents et toute sa pertinence pour nous brosser un portrait brûlant mais toujours en nuance d’une figure de proue adulée et malmenée des lettres britanniques : Oscar Wilde. Q ▲ Dès les premières images, le film étonne et fascine. Le cinémascope se déroule sur un paysage désertique. Des hommes à cheval et en chapeau ont l’air de s’enthousiasmer à l’arrivée d’une personnalité hors du commun. On se croirait dans un western de John Ford. Et c’est dans cette atmosphère poussiéreuse et bon enfant qu’Oscar Wilde, en 1882, parcourait l’Amérique du Nord pour faire la lecture de ses œuvres. Ici, nous sommes dans une mine d’argent du Colorado où l’écrivain lit poèmes et réflexions à de jeunes mineurs. D’emblée, on est conquis par ce géant au regard doux, cet homme pour qui l’écriture se conjugue avec la liberté, l’extrême sincérité, avec tout un art de vivre en harmonie profonde avec ses sentiments. La même année, Oscar Wilde a épousé la très belle Constance Lloyd dont il eut deux enfants. Mais cette situation familiale ne l’a pas empêché de vivre sa passion pour les hommes. Il sera d’abord séduit par Robbie Ross, leur hôte canadien. Ensuite, il aura une relation beaucoup plus tumultueuse avec le jeune Lord Alfred Douglas, bien connu sous le diminutif de « Bosie». Etudiant à Oxford, il veut que ses amours avec Wilde s’affichent au grand jour. Egoïste, dépensier et versatile, Bosie aime le scandale et la vie mondaine; toujours à la recherche de nouveaux plaisirs, il partage ses expériences sexuelles avec des partenaires différents. Malgré ses frasques, Wilde restera toujours fidèle à Bosie et son amour va même le consumer, précipiter sa chute et anéantir sa réputation. Pour protéger son jeune amant des foudres et de la domination paternelles, Wilde osera affronter le puissant Marquis de Queensberry, le père de Bosie, un rustre ignoble et homophobe qui dresse ses femmes et enfants à coups de cravache. Born to be Wilde Avec Wilde, les passionnés de culture et de cinéma anglais seront aux anges. Non seulement Brian Gilbert met en lumière avec beaucoup de précision et de doigté tout le décor intel- De Jean-Claude Riga ■ Belgique, 1997, 1 h 18, version originale malaise, indonésienne et anglaise sous-titrée en français ■ Produit par Latitudes production en co-production avec RTBF (Carré Noir), France 3, Arte, W.I.P., 13 Production avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Communauté française, du Plan d’action 16/9 de la CEE et de Media 2 de la CEE ■ PARC lectuel, artistique et moral de l’époque victorienne, mais il dresse aussi un portrait extrêmement nuancé d’Oscar Wilde. Le réalisateur a eu l’intelligence de ne pas porter de jugement. Son propos n’est pas de condamner ou de défendre l’écrivain en lui rendant un hommage poussiéreux. Il met en scène un être de chair et de sang, un personnage déchiré par des choix existentiels, un homme qui tente de construire son œuvre malgré le poids d’une société puritaine et intolérante. A juste titre, la critique anglaise a salué la prestation de l’acteur Stephen Fry dans le rôle d’Oscar Wilde. Beaucoup ont d’ailleurs utilisé la formule choc « Born to be Wilde » (né pour être Wilde). Mais il n’est pas nécessaire de se plonger dans les détails de la vie de l’écrivain pour apprécier la performance tout en finesse de l’acteur. Son interprétation ne glisse jamais sur la pente savonneuse des clichés, de la démesure poisseuse. Avec lui, Oscar Wilde ne fera jamais le tour de piste de l’artiste incompris de ses proches, de la « folle » endiablée, gesticulante et hystérique. Tout au long du film, Oscar Wilde est un colosse aux pieds d’argile, un être écartelé entre les règles de la bienséance de la société victorienne et ses aspirations profondes. Du personnage de Wilde se dégage une infinie bonté, une soif de vivre en harmonie avec ses pulsions et de conjuguer volupté et quiétude, une volonté d’étreindre dans un même geste sa femme Constance, ses enfants, ses amants et ses disciples. Dany Habran De Brian Gilbert ■ Grande-Bretagne, 1997, 1 h 56, VO ■ Avec Stephen Fry, Jude Law, Vanessa Redgrave, Jennifer Eble, Gemma Jones, Michael Sheen ■ PARC\CHURCHILL Le regard d’un corps meurtri et ballotté ▼ A la manière de Werner Herzog, toute la démarche cinématographique de Jean-Claude Riga s’est nourrie du rythme, de la résistance, de la démesure de son « héros des mers du Sud ». Evitant tout commentaire sentencieux et tout jugement moral, le cinéaste saisit un personnage en mouvement, en rage, à la recherche de métissages, d’harmonie et d’une inaccessible quiétude. Le film ne jouera pas la carte de la fausse complicité qui viendrait s’apitoyer sur le personnage filmé. Au contraire, toute l’énergie du film se nourrit d’un affrontement entre la caméra et un rebelle, un indompté qui n’est pas dupe et qui veut préserver sa part d’ombre et de mystère. Et finalement, de cette empoignade naît un regard résolument original sur la Malaisie. Loin des poncifs humanitaires et condescendants, Jean-Claude Riga nous donne à voir un pays avec ses blessures économiques, les raideurs de son administration, avec une population en train de bricoler sa survie au jour le jour. Mais si la caméra enregistre tous ces éléments, elle le fait à travers le corps meurtri et ballotté de Mark, à travers son esprit exalté. Ainsi, le spectateur sera en situation d’égalité avec la population de l’Ile aux Chèvres où s’est échoué le bateau. Il participera à la quête obstinée, peut-être inutile mais toujours passionnée de ce naufragé dont les rêves viennent se fracasser sur l’amère conjugaison des caprices de la nature et des lois économiques. Dany Habran COURS D’INITIATION Anglais-Néerlandais-Allemand-Espagnol ou Italien PROGRAMME : – Connaissance orale effective de ± 1 000 mots de conversation courante ; – Pratique orale de la grammaire de base sans les exceptions ; – Construction orale de phrases simples. COURS DU JOUR, COURS DU SOIR, COURS DU SAMEDI. Groupes de maximum 10 personnes 30 heures de cours : 18 500 Francs 9 500 Francs* * tous frais inclus Promotion valable jusqu’à fin juin 1998 10 Place Emile Dupont • 4000 Liège • tél. 04/223 51 23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE DOUZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . COPLAND n flic affronte ses collègues corrompus dans un excellent polar de James Mangold. Face à des pointures telles Robert De Niro, Harvey Keitel, Ray Liotta… l’inattendu Sylvester Stallone ! U hangement de cap pour Danny Boyle, le réalisateur de Petits meurtres entre amis et de Trainspotting. Il débarque aux Etats-Unis pour une comédie romantique et solidement déjantée C ▲ Voici donc une histoire d’amour qui débute de façon épique. Robert (Ewan Mc Gregor), un jeune gars au bout du rouleau, qui vient d’être licencié et que sa promise a laissé tomber comme une vieille chaussette, enlève Celine (Cameron Diaz), la fille de son patron. Contre toute attente, cette dernière se montre consentante. Elle va même donner des conseils à son kidnappeur pour qu’il obtienne sa rançon au plus vite. Le scénario a été manigancé par deux créatures célestes, ayant promis à l’ange Gabriel de faire en sorte que Robert et Celine s’éprennent l’un de l’autre. L’accès au bonheur, à « une vie moins ordinaire », sera long, semé d’embûches et trépidant. Voilà donc une fable contemporaine bigrement tonique et drôle, qui, réconciliera les jouvencelles délicieusement fleur bleue et les amateurs de cavales échevelées. D’après Laurent Djian i vous avez aimé Marius et Jeannette, surtout ne ratez pas cet autre film de Robert Guédiguian qui est passé quasi inaperçu lors de sa sortie. Vous retrouverez la même famille d’acteurs, le même quartier et surtout cette passion complice, pertinente et généreuse pour les petites gens S ▲ L’Estaque, faubourg de Marseille. José, Marie-Sol, Patrick, Joséfa, Vénus, Farid, Jaco et Papa Carlossa vivent au bout d’une terre face à la mer. Leurs rêves se heurtent aux cheminées des raffineries du port avant de venir mourir, comme les vagues sur une grève oubliée, au « Perroquet bleu », un bar paumé qui leur sert de refuge. Gens ordinaires et simples auxquels il manque toujours quelque chose, un abri, un ami ou un avenir, ils se connaissent, s’aiment depuis longtemps et essayent de continuer à s’aimer malgré les vacheries de la vie, des hommes et du temps qui passe. Ils se débattent pour tenir la tête hors de l’eau. Comme Joséfa qui en a marre de se déshabiller pour de trop rares clients alors qu’elle se trouve trop vieille, trop laide. Comme Marie-Sol qui n’arrive pas à avoir d’enfant malgré de ferventes prières à la Vierge. Comme Jaco qui ne voit plus le bout du tunnel parce que sa femme ne le veut plus depuis qu’il est sans travail… A leurs petites et grandes misères, ils répondent par la générosité, l’humanité, la solidarité. D’après Fabienne Bradfer, Le Soir de Danny Boyle ■ Grande-Bretagne-USA, 1997, 1 h 43, VO ■ Avec Ewan Mc Gregor, Cameron Diaz, Holly Hunter, Ian Holm, Delroy Lindo ■ PARC\CHURCHILL ▼ A la vie, à la mort ! est une tragédie optimiste qui porte bien son titre : il s’agit pour les personnages de lutter, quoi qu’il advienne, en restant fidèles à un idéal de générosité sans lequel leur vie et leur mort n’auraient plus de sens ». […] Créateur d’un monde où la bonté est synonyme d’intelligence, cette œuvre met du baume au cœur en transmettant de manière sincère une véritable foi. Dans le cinéma et dans la vie. Jacques Morice, Télérama ▲ Garrison porte bien son nom. C’est une ville de garnison en fait. Les flics de New York, qui ne veulent pas s’appuyer le stress de la Grande Pomme en dehors des heures de service, se retirent là le soir, vivent en groupe, commentent les exploits du jour dans le saloon de l’endroit. Au fond, pour eux, passer le Washington Bridge, c’est traverser le rideau de la violence professionnelle à la quiétude banlieusarde. Un soir, sur ce pont, justement, ils font une grosse bavure. Ne comprenant pas la plaisanterie de jeunes chauffards, ils tirent un peu trop vite. Un mort. Injustifiable. Mais, entre professionnels, on peut toujours s’arranger… A Garrison, il y a un flic local. Il est peinard, rangé des voitures. Il s’appelle Freddy (Sylvester Stallone). Une fusillade lui a coûté un tympan. Il se la coule douce. Jusqu’au moment où ils s’aperçoit que, parmi ses collègues et néanmoins administrés, on a peut-être bien passé la dangereuse ligne entre le copinage et la complicité de meurtre. Et voilà le père tranquille qui sort de sa torpeur. D’après Jacques De Decker (Le Soir) ▼ Au fond, rien n’a changé en Amérique, semble nous dire Mangold, depuis que les pionniers du temps jadis lynchaient sans autre forme de procès ceux qui leur mettaient des bâtons dans les roues. Ce détournement du droit vers le bon droit du plus fort amène irrémédiablement à l’hystérie collective. Le réalisateur en surveille les effets grandissants avec une rare maestria. Au moyen de scènes courtes de plus en plus intenses, tous les personnages apparaissent peu à peu liés par une complicité haineuse qui les détruit de l’intérieur. En fait, Mangold filme l’hystérie un peu comme le faisait Arthur Penn à ses débuts. […] Mais ce qui séduit, c’est la nervosité de la mise en scène, le talent à esquisser, comme ça, en deux-trois traits, une silhouette, un personnage. Et, par-dessus tout, son aptitude à peindre, sous la forme d’un polar classique et avec une tranquillité qui frise l’insolence, les recoins sombres d’une Amérique toujours guettée par ses démons. Bref, si les petits cochons (hollywoodiens) ne le mangent pas trop vite, voilà un cinéaste à suivre… Télérama de Robert Guédiguian ■ France, 1995, 1 h 40 ■ Avec Ariane Ascaride, Jacques Boudet, Jean-Pierre Darroussin, Jacques Gamblin, Gérard Meylan, Pascale Roberts, Jacques Pieiller ■ PARC de James Mangold ■ USA, 1997, 1 h 35, VO ■ Avec Sylvester Stallone, Harvey Keitel, Ray Liotta, Robert De Niro, Annabella Sciora ■ PARC Artemisia Y aura-t-il de la neige à Noël ? Lost Highway ▲ Pour son premier long métrage, notre compatriote Alain Berliner aborde un sujet délicat : un enfant de sept ans désire changer de sexe. Une bombe qui secoue sa famille et le voisinage. La force de Ma vie en rose vient du regard profond et profondément humain que notre compatriote pose sur nous-mêmes. Parce que le traitement est tendre et généreux, que Berliner n’omet pas les propres contradictions de chaque personnage, parce qu’il décrit le rejet comme un acte de survie plutôt que comme une rationalité. Il fouille du côté de la peur de l’autre, de l’incompréhension, du rejet, des dégâts d’un regard intolérant. Il décrit avec naturel les réactions des parents (Michèle Laroque et JeanPhilippe Ecofey) désarçonnés devant leur fils, les attitudes apeurées des voisins. […] ▲ Au départ, une simple histoire de mari un peu jaloux, Fred Madison, dont la compagne, la brune et trop belle Renée, est peut-être trop convoitée et pas assez fidèle... Une cassette vidéo arrive un jour à leur domicile... Raconter Lost Highway ? Impossible. L’écriture n’y pénètre pas. Voilà un film, un vrai, une machine à déclencher les fantasmes, qui s’ébranle grâce à l’oeil et au pied mobile de la caméra, le rasoir du montage, l’opposition entre les images et la musique, les vibrations des acteurs et une façon d’envelopper tel un énorme papier tuemouches dans lequel on va se coller avec une peur et une jouissance si grande qu’on éprouve l’orgasme de la perversité. David Lynch, quand il est au mieux de sa forme, considère que le cinéma est un art nouveau et pas un dérivé d’autre chose. On l’a vu avec Eraserhead et Blue Velvet dont Lost Highway est la magnifique addition... [...] D’après Fabienne Bradfer, Le Soir Le Soir ▲ L’histoire commence un soir d’été, dans une remise de paille. Des enfants jouent… C’est à la campagne, dans le Sud de la France. Apparemment, on est dans une drôle de famille... Sept enfants et leur mère, qui vivent à la dure, sans que l’on soupçonne l’existence d’un père. Et puis arrive le camion rouge, et un homme. C’est l’amant de la mère, c’est le patron, c’est le père des enfants. Plus loin, à quelques kilomètres, il a sa vraie maison, avec sa vraie femme et ses enfants légitimes. Les autres, il les fait travailler, à la cueillette des oignons, à la coupe du persil, à satisfaire ses ordres et ses désirs. Il semble les posséder, comme il possède sa terre. Et pourtant... les enfants savent jouer avec tout, savent jouir du soleil et du vent, du plaisir d’être ensemble. Parce qu’au centre de tout, de tous, il y a la mère. C’est elle, par la force de son amour, qui rend les choses moins cruelles et qui préserve leur univers complice. Ensemble, ils ont une vie entre eux qui échappe au père, ce qui le rend d’ailleurs furieux et jaloux... d’Alain Berliner ■ Belgique, 1997, 1 h 28 ■ Avec Michèle Laroque, Jean-Philippe Ecoffey, Hélène Vincent, Georges Du Fresne, Daniel Hanssens, Laurence Bibot, Marie Bunel, JeanFrancois Gallotte ■ Musique : Dominique Dalcan ■ PARC de David Lynch ■ USA, 1996, 2 h 15, VO ■ Avec Bill Pullman, Patricia Arquette, Balthazar Getty, Robert Blake, Robert Loggie, Gary Busey, Richard Pryor ■ Musique : Angelo Badalamenti ■ Scénario : David Lynch, Barry Gifford ■ CHURCHILL\PARC De Sandrine Veysset ■ France, 1996, 1 h 30 ■ Avec Dominique Reymond, Daniel Duval, Jessica Martinez, Alexandre Roger, Xavier Colonna, Fanny Rochentin, Flavie Chimenes, Jeremy Chaix, Guillaume Mathonnet ■ PARC\CHURCHILL Ma vie en rose Western Artemisia ▲ Dans la Rome de 1610, Artemisia Gentileschi a 17 ans et rêve de devenir peintre comme son père. A cette époque, pourtant, la société interdit aux femmes d’exercer la peinture, notamment pour qu’elles ne puissent pas entrevoir des hommes nus. Mais Artemisia s’obstine et devient l’élève d’Agostino Tassi, qui lui fait découvrir, en plus des règles de la perspective, les plaisirs de la chair. Agnès Merlet (dont c’est le second film après Le Fils du requin) a mis le doigt sur une histoire aussi véridique que fulgurante : celle de la première peintresse de la Renaissance, dont le destin personnel s’est dramatiquement confondu avec son art. Western ▲ Un représentant en chaussures espagnol se fait piquer sa voiture par un touchant loustic d’origine slave. Coincé sous le ciel breton, l’Espagnol perd peu à peu de sa superbe vestimentaire de gentil beauf’, retrouve son voleur, finit par sympathiser avec lui et voilà que les deux nouveaux camarades, dont l’un plaît aux filles et l’autre pas, se laissent aller comme de joyeux cailloux sur les routes. […] Sur ce thème de road movie, sans optimisme béat mais toujours le sourire aux lèvres, entre Jacques Brel et Charles Trenet, le cinéaste Manuel Poirier nous entraîne à faire avancer son film comme si le spectateur était un des personnages. Si bien qu’on n’a qu’une envie : que Western ne s’achève pas. Luc Honorez, Le Soir d’Agnès Merlet ■ France, 1997, 1 h 38 ■ Avec Valentina Cervi, Michel Serrault, Miki Manojlovic, Maurice Garrel ■ PARC de Manuel Poirier ■ France, 1997, 2 h 15 ■ Avec Sergi Lopez et Sacha Bourdo ■ Prix du Jury Cannes 97 ■ PARC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE TREIZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vertigo Sueurs froides (version restaurée) ellicule restaurée, sons et musique améliorés : la resortie de Vertigo surprendra ceux qui croient avoir vu en 1958 ce chef-d’œuvre d’Hitchcock, le film le plus magique et le plus obsessionnel du Maître P ▼ Il y a comme ça des films indémodables qui restent des œuvres d’avenir. L’un d’entre eux est forcément Vertigo de l’oncle Alfred, qui ressort en copie restaurée… Jamais sans doute Hitchcock n’avait encore, comme ici, exorcisé ses fantasmes fétichistes et nécrophiles de faux tonton farceur. ▲ La trame du film, inspirée d’une nouvelle de Boileau et Narcejac intitulée D’entre les morts, utilise d’une manière mi-policière mi-terreur chère à Hitchcock, le thème de la réincarnation. Après la mort d’une femme qu’il a secrètement aimée, un détective à la Vertigo, vertige de l’amour et mensonge de l’amour. Le vertige, c’est celui de Scottie (James Stewart) qui souffle d’acrophobie c’est-à-dire la peur du vide. Le mensonge c’est celui qu’incarne la douloureuse, l’inoubliable Madeleine (Kim Novak déboussolée – déboussolante). Devant elle bien sûr, il sera pris de vertige, homme qui tombe dans une spirale… retraite (James Stewart), déambulant par les rues à la poursuite des ombres qui peuplent sa mémoire, croit reconnaître certains traits de la disparue dans une jeune fille rencontrée par hasard… Michel Boujut, Charlie Hebdo d’Alfred Hitchcock ■ USA, 1958, 2 h 07, VO ■ Avec James Stewart, Kim Novak, Barbara Bel Geddes, Tom Helmore ■ CHURCHILL\PARC Le Bossu n film de cape et d’épée enlevé, malin, rocambolesque et magnifiquement interprété par Daniel Auteuil et Marie Gillain U ▲ Pendant seize ans, le chevalier de Lagardère n’a qu’une obsession : venger son ami le duc de Nevers, assassiné par son cousin Gonzague, et élever sa fille Aurore qu’il lui a confié avant de mourir. Seize ans pour sauver l’honneur et trouver l’amour… Plaisirs des situations, des rebondissements et des dialogues et surtout, plaisir des acteurs… Car si de Broca retrouve sa flamme de Cartouche, ce sont les acteurs qui sont les vrais gagnants de cette plongée dans nos mythes populaires. Leur réunion et leurs prestations sont jubilatoires : Vincent Perez, jouant de l’épée et de la grandeur d’âme avec un habile mélange d’ironie et d’effi- Vendredi 6 mars à 20 h 30 au Parc Prochain programme ! BRUNO GENERO PERCUSSION ENSEMBLE : RYTHMES ET DANSES DE L’AFRIQUE ET DE CUBA Prévente : 400 FB ■ Le Churchill - Le Parc - Café Le Parc - Fnac (+ 50 FB) ■ Le jour même : 450 FB ■ Avec l’aide des Affaires Culturelles de la Province de Liège ■ Une découverte et programmation des Jeunesses Musicales ▲ Après une formation en batterie jazz et percussion classique, Bruno Rose Genero se passionne pour la percussion africaine. Pendant plusieurs années, il voyage dans différents pays d’Afrique Occidentale (Guinée, Mali, Burkina Faso, Niger, Côte d’Ivoire, Ghana, Gambie) et y étudie les traditions musicales. C’est au Sénégal qu’il s’initiera auprès du maître-tambour Doudou N’Dyaye Rose, l’un des plus grands percussionnistes d’Afrique, devenant ainsi un virtuose du djembe apprécié pour son originalité de jeu et sa qualité de son. Il enseigne désormais les percussions à Dakar. Sa rencontre avec les cultures afrocubaines lors de ses séjours à Cuba ont également contribué à enrichir son langage musical. Originaire d’Italie, l’ensemble Bruno Genero a le rythme communicatif et a à son répertoire des rythmes, des mélodies et des chants traditionnels d’Afrique occidentale, harmonieusement unis à des sonorités afrocubaines. Les pièces arrangées dans un style personnel laissent jaillir une musicalité novatrice, mais respectueuse de la tradition. En scène, les musiciens allient les moments de virtuosité à une vibrante gestualité. Dans cette ambiance, rythme, musique, chant et danse endia- La scène du Parc vibrera sous les voix, les rythmes et les danses de : Bruno Rose Genero : Lead percussion - soliste ■ Franka Aïmone : Lead vocal + danse ■ Poney Gross : percussion ■ Andrea Meda : percussion ■ Roberto Ballario : percussion + voix ■ Ibrahimo Niang : percussion + voix ■ Stefano Festa : percussion + voix Galerie cacité, Fabrice Luchini composant, tout en douceur pernicieuse et en persuasion bavarde, un méchant d’anthologie, Philippe Noiret s’amusant avec sa propre légende en reprenant son Régent de Que la fête commence, Marie Gillain prouvant encore avec quelle évidence confondante et quel bel éclat elle habite ses personnages et Daniel Auteuil… Une fois de plus, il est incroyable. Café Le Parc Studio De Philippe de Broca ■ France, 1997, 2 h 00 ■ Avec Daniel Auteuil, Marie Gillain, Fabrice Luchini, Vincent Perez, Philippe Noiret, Claire Nebout, Yann Colette ■ PARC EXPOSITION Alain Winand Matilda ▲ Matilda est une enfant modèle aux multiples dons qui, à peine âgée de cinq ans, avait déjà dévoré les plus grands classiques de la littérature. Géniaux n’est en revanche pas le qualificatif qui convient à ses parents. Entre sa mère, abrutie de télévision et son père spécialiste en escroqueries minables, Matilda n’est certes pas née dans l’univers propice à son appétit de découverte. Les choses ne s’arrangent pas lorsqu’elle entre à l’école : l’éta- blée s’entremêlent dans un langage unique. En 1996, Bruno Genero enregistre son premier CD « Daby-Bâ », produit en collaboration avec Poney Gross, et arrangé par le compositeur Marc Hérouet. blissement tient en effet davantage de la prison que du centre d’éveil… Au terme de cette comédie plaisante et irrésistible, amusante et iconoclaste, délirante et profonde, on est tout entier sous le charme de Matilda et de sa force de caractère nourrie par l’imagination. de Danny De Vito ■ d’après le livre de Roald Dahl ■ USA, 1996, version française, 1 h 33 ■ Avec Mara Wilson, Danny de Vito, Rhea Perlman ■ A partir de 7-8 ans ■ PARC\CHURCHILL PEINTURES du 30 janvier au 5 mars La Marque Jaune s’expose au Churchill ! Du 29 janvier au 5 mars EXPOSITION consacrée à : L’envolée sauvage ▲ Sa mère morte dans un accident de voiture, la jeune Amy, 13 ans, part au Canada vivre avec son père qu’elle connaît peu. Un jour, la gamine sauve une couvée d’oies et la voici bombardée maman de 17 oisons ! Problème : les oies sont des oiseaux migrateurs qui, lorsque vient l’automne, partent vers le Sud. Le papa d’Amy, un excentrique inventeur, va construire un ULM pour lui permettre d’écoler et d’accompagner ses protégées dans le grand voyage. FIFI et JAMPUR FRAISE dessins et illustrations Carroll Ballard sait s’y prendre pour donner de l’éclat, du lyrisme, de la somptuosité aux prairies, lacs et forêts de l’Ontario. Sans parler des époustouflantes séquences aériennes. L’envolée sauvage s’inscrit parfaitement dans ce sillon d’histoires très simples, très humaines, et toujours truffées d’humour. De quoi enchanter tous les publics. Fernand Denis, La Libre Belgique de Carroll Ballard ■ USA, 1997, 1 h 50, version française ■ Avec Jeff Daniels, Anna Paquin, Dana Delany ■ CHURCHILL\PARC A l’Espace Churchill Du 19 février au 18 mars - Vernissage le 19 février GENEVIÈVE VAN DER WIELEN GALERIE PÉRISCOPE 20 rue du Mouton Blanc 4000 Liège – dans le cinéma CHURCHILL – DU 30 JANVIER AU 9 AVRIL 1998 les photographies de Ces expositions sont organisées par le Centre culturel du Domaine provincial de Wégimont, 4630 à Soumagne (entre Liège et Verviers), en coproduction avec l’asbl Les Grignoux, en collaboration avec les Assurances Fédérales et avec le soutien de la Province de Liège et de son Service des Affaires culturelles ainsi que du Ministère de la Communauté française. ▼ Geneviève Van der Wielen nous donne une image très libérée de la femme dans un style nettement expressionniste où l’on retrouve peut-être une certaine parenté avec la bande dessinée. Et, ce qui ne gâche rien, l’artiste manipule volontiers un humour corrosif qui devient parfois de la provocation. Pareille attitude pourrait paraître misogyne chez ses collègues masculins. Ici, la charge n’est pas désamorcée pour autant, mais elle change de signe et devient humour noir avec tout ce que cela suppose d’autocritique libératoire pour le sexe dit faible. Geneviève Van der Wielen projette sur la toile ce que certains assimileront peutêtre à des fantasmes, elle interprète en tout cas une vision de la femme dénuée de tout romantisme, engagée plutôt dans un univers sans concession – ce qui n’interdit pas de rêver – où le dialogue des couleurs devient contraste entre le sujet et le milieu dans lequel on le fait évoluer. Albert Moxhet Clemens SCHÜLGEN la Galerie est accessible aux heures d’ouverture du cinéma, tous les jours à partir de 14 heures Les expositions à la Galerie Périscope sont organisées en co-production avec l’asbl Périscope et l’asbl Les Grignoux, avec l’aide du Ministère de la Communauté française de Belgique et de Pro Helvetia fondation suisse pour la culture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE QUATORZE du 30 janvier au 5 mars 1998. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nuit du court sur écran large Samedi 31 janvier de 22 heures à 2 heures du matin au cinéma Le Parc Prévente : 300 FB (Parc – Churchill – Café du Parc – Fnac (+ 30 FB)) ■ Le jour même : 350 FB a nuit du court métrage : un succès qui ne cesse de s’amplifier. On remet donc ça pour la troisième fois. La sélection, internationale, mise sur la diversité et l’originalité. Elle a été effectuée par le Festival du film de Bruxelles dans les meilleurs festivals du film court L de la comédie italienne, le destin contrasté de ces deux cousins appartenant désormais à deux mondes différents. Pour les jeunes spectateurs, ce sera certainement l’occasion de s’interroger sur les paradoxes de l’immigration, sur ses conséquences parfois heureuses, parfois tragiques, et sur les dilemmes vécus quotidiennement par les enfants nés de cette expérience. Kristoball ▲ Un kaléidoscope aux allures d’enfer sur les problèmes d’un cinéaste. Un film de son temps, tant par la musique que par le montage. D’Arild Kristo ■ Norvège, 1967, 12 mn Munk, Lemmy et Cie Wind Der Stiller Wird ▲ Un film sur les changements, les mutations, sur ce qui disparaît et ce qui apparaît. Des images et une musique destinées à toucher l’intuition du spectateur. De Vuk Jevremovic ■ Allemagne, 1996, 4 mn 30 ■ Musique : Goran Mikulec Parisienne People by Famous Directors ▲ Depuis 1992, le fabricant de cigarettes F.J. Burrus SA confie chaque année à un cinéaste reconnu la mission de communiquer la façon dont il perçoit les « Parisienne Peopole ». Le résultat : des courts métrages qui sortent des sentiers publicitaires habituels. Pour terminer la Nuit du court : Le Signaleur ▲ Le signaleur raconte la renaissance à la vie active d’un vieillard de 96 ans, engagé le temps d’une course cycliste comme bénévole dans le Namurois profond, Le Signaleur a valu à son auteur le Prix du court métrage à la Semaine de la Critique à Cannes 97. de Benoît Mariage ■ Belgique, 1997, 20 mn ■ Avec Benoît Poelvoorde, Olivier Gourmet, Louis Koscielniak, Dominique Brumagne, Bouli, Martine Delrée On adore ce court métrage de Benoît Mariage, son ton grave, sensible et humoristique. On y aime la prestation de Benoît Poelvoorde et d’Olivier Gourmet ▲ Voici certainement l’occasion idéale de faire découvrir le cinéma aux enfants de maternelle. Il s’agit de sept courts métrages d’animation spécialement réalisés pour les plus jeunes spectateurs. Cinq de ces petits films ont pour héros Munk et Lemmy qui sont respectivement un gros ours brun aux grands yeux étonnés et une espèce de chien débrouillard aux oreilles pointues. Les deux derniers courts métrages mettent en scène le petit Peter, un gamin déluré et farceur. Réalisés par une même équipe, ces petits films sans paroles sont pourtant plein de pépiements, couinements, gloussements et gargouillis admirablement variés. Employant des poupées en tissu et en chiffons, des décors de papier et de carton, les réalisateurs ont su tirer tout le profit possible de ces matériaux très simples et familiers aux enfants de maternelle. De Jean-Luc Godard et Anne-Marie Mieville, Emir Kusturica, Enki Bilal, Giuseppe Tornatore, Bakntiyar Khudonazarov, Juan Carlos Tabio, Marc-Henri Wajnberg ■ Suisse ■ 1995, 6 mn Nitro Nicky Mondo Flatworld ▲ Au cœur du désert, un duel acharné entre un motard et une conductrice farouche. Un portait humoristique d’une femme extrême. ▲ Il s’agit sans aucun doute d’un des films les plus originaux de cette saison, destiné aux enfants de la fin du primaire. Inspiré d’une nouvelle de Le Clézio, Mondo raconte l’histoire d’un jeune garçon venu d’on ne sait où et qui parcourt les rues d’une ville du sud de la France au hasard des rencontres : errant sans famille, sans abri, ne sachant ni lire ni écrire, il rayonne pourtant de vie, interpellant de sa seule présence les habitants indifférents de la cité. De Marko « KR » Lagoon ■ Belgique, 1996, 7 mn 30 ■ Avec Nicky Saint-Gilles, Jay Seven, Jacky Fire, Dop Massacre Musique : Vice Barons, La Muerte Dir. T.R.A.N.S.I.T. ▲ Un film humoristique dont les personnages sont Matt Phlatt, son gros chat et son poisson rouge qui ne pense qu’à manger… de Daniel Greaves ■ Grande-Bretagne, 1997, 30 mn ■ Musique : Julian Nott ▲ T.R.A.N.S.I.T. est une tragédie d’amour classique du 19e, 20e siècle, présentée comme une énigme que le public doit décrypter. Basé sur les styles artistiques de l’époque, le film évoque le train de vie grandiose des riches séjournant dans de luxueux hôtels et stations balnéaires. Aucun dialogue mais une musique éblouissante et évocatrice de Julian Nott. Jingle Bells De Piet Kroon ■ Grande-Bretagne-Hollande, 1997,12 mn ▲ Paris. Les grands boulevards. Le soir de Noël. Pour tromper leur solitude, Bastien et Alex errent dans les rues illuminées. Ils rencontrent un Père Noël enceinte… Gary Larsson’s Tales From the Far Side de Olivier Peyon ■ France, 1997, 22 mn ■ Avec Malcom Conrath, Béatrice Chéramy, Laurent Jaubert Signing Off ▲ Le film raconte l’histoire de Walter Perryman, animateur-radio, et de tout ce qu’il est prêt à faire pour Joyce sa première et unique fan. De Robert Sarkie ■ Nouvelle-Zélande, 1996, VO non soustitrée, 15 mn ■ Avec David Corballis, Pam Pow, Paul Barrett ■ Musique : Bruce Lynch Final Cut ▲ Un axolotl est pris en otage contre une tondeuse. Le malheureux maître-chanteur et la femme du voisin trouvent le vrai bonheur. De Justin Case ■ Australie, 1997, 3 mn ■ Musique : Vivaldi, Verdi ■ Avec Lou Pollard, Rodney Marks, Jusin Case, Hercules Smoke Le film des tout-petits ! ▲ Tales II est un ensemble de 16 vignettes. La panoplie des sujets et des personnages du pays de « Far Side » a de quoi satisfaire tous les goûts : des éléphants grossiers, un savant fou, trois fées, des tas d’amibes, un naufragé, les animaux d’un zoo, des chasseurs, des extraterrestres, des chiens, des chats, des vaches et bien sûr, la Faucheuse. De Gary Larsson ■ USA, 1997, 48 mn ■ Musique : Bill Frisell INSTITUT DES LANGUES MODERNES Rue Hazinelle, 2, 4000 Liège 04/223.34.22 Anglais - Néerlandais - Allemand Portugais - Espagnol - Italien - Russe Anglais des Affaires - Néerlandais des Affaires Langue des Signes Formations pour adultes, accessibles à tous, dès 16 ans Inscriptions : A partir du 5 janvier 1998 Un conte poétique Littérature et cinéma ▲ Né d’une collaboration entre le cinéaste Wayne Wang et le romancier Paul Auster, Smoke explore une voie rarement empruntée au cinéma, celle d’une narration à bâtons rompus qui passe d’un sujet à l’autre, d’un personnage à l’autre, tout en réussissant à tisser de subtils liens entre les différentes histoires racontées. Pour permettre aux jeunes spectateurs (à partir de quinze ans environ) d’aborder ce film qui s’interroge aussi bien sur le sens de la vie que sur celui de la création artistique, le dossier propose plusieurs pistes d’exploitation qui devraient les amener à mieux comprendre la thématique du film et à en dégager la signification. Beaumarchais l’insolent Une initiation plaisante à la littérature ▲ Sur ce film qui retrace de manière enjouée la carrière mouvementée de Beaumarchais, le dossier suggère des pistes d’exploitation originales pour améliorer la compréhension du film par les élèves et les amener à une première lecture des comédies de ce grand dramaturge. Toutes ces suggestions veulent favoriser la participation des élèves qui sont invités à adopter une démarche de recherche active par rapport à leur vision du film comme dans l’abord de l’œuvre de Beaumarchais. Michael Collins Un film historique à grand spectacle ▲ Traitant d’une page méconnue de l’histoire irlandaise, Michael Collins retrace la vie d’un des chefs de la résistance irlandaise qui, au prix d’une lutte sanglante, obtiendra l’indépendance de l’Eire en 1921. Bien que mal connus, ces événements sont retracés de manière lyrique par le réalisateur Neil Jordan qui a notamment le mérite de poser dans sa complexité le problème de la violence politique. Accessible mais d’un ton résolument singulier, le film fait appel à l’innocence de notre regard et nous invite à renouer avec des plaisirs simples, élémentaires, à préférer la chaleur des rencontres humaines à l’égoïsme qui de plus en plus souvent nous habite. Pour aider les enseignants à préparer la vision du film puis à l’exploiter en classe, les Grignoux ont réalisé un dossier pédagogique avec de nombreuses suggestions pratiques qui permettront aux enfants de mieux comprendre et de mieux apprécier l’originalité de ce film. N’hésitez pas à nous montrer les réalisations de vos élèves : voici un exemple de statuettes d’élèves de l’école communale de Droixhe, réalisé à la suite de la vision du Maître des éléphants. Les matinées scolaires du Parc et du Churchill Salut cousin ! Une fable pleine d’humour sur l’immigration ▲ Salut cousin ! est une comédie sympathique, construite sur le modèle de la fable du rat des champs et du rat des villes : Alilo, qui débarque en France en provenance d’Algérie, découvre Paris pour la première fois avec des yeux ronds comme des billes. Il est accueilli par son cousin Mok, enfant de la deuxième génération, 100 % Parisien et qui vit dans un quartier populaire et cosmopolite de la capitale. Cette rencontre est l’occasion pour le réalisateur de décrire, à la façon Pour qui ? Pour tous les groupes d’élèves accompagnés d’un enseignant. Il n’y a pas de minimum fixé. Comment ? Il vous suffit de choisir une séance dans le programme ci-contre et de faire une réservation (indispensable !) par téléphone au (04) 222 27 78. A quel prix ? ▲ 100 F par élève dans l’enseignement secondaire. ▲ 80 F par élève dans le primaire. ▲ Gratuit pour les enseignants. AU PARC mardi 27 janvier à 9 h 30 jeudi 29 janvier à 13 h 30 AU CHURCHILL mardi 3 février à 9 h 30 mercredi 4 février à 9 h 30 Smoke lundi 2 février à 13 h 30 mardi 3 février à 9 h 30 mercredi 11 février à 9 h 30 jeudi 12 février à 9 h 30 Munk, Lemmy et Cie mardi 10 février à 10 h 00 jeudi 12 février à 13 h 30 mercredi 18 février à 10 h 00 jeudi 19 février à 10 h 00 Beaumarchais l’insolent lundi 9 février à 13 h 30 mercredi 11 février à 9 h 30 mercredi 18 février à 9 h 30 jeudi 19 février à 9 h 30 Mondo lundi 16 février à 13 h 30 mardi 17 février à 10 h 00 mercredi 4 mars à 10 h 00 jeudi 5 mars à 9 h 30 Salut cousin ! Michael Collins mardi 3 mars à 9 h 30 lundi 9 mars à 13 h 30 jeudi 5 mars à 13 h 30 mercredi 11 mars à 9 h 30 Signalons que d’autres séances peuvent être ouvertes en fonction des demandes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE QUINZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DES LUMIÈRES ET DES MOTS Born to be Wilde Wilde : le film ▲ Il est des écrivains dont la postérité retient davantage les hauts faits de la vie que l’œuvre proprement dite. Pour certains, il vaut peut-être mieux qu’il en soit ainsi; pour d’autres par contre, cette préséance peut porter atteinte à la connaissance de l’œuvre. Le cas d’Oscar Wilde en est assurément représentatif. Il faut avouer qu’en voulant faire de sa vie une œuvre d’art, il y a largement contribué. Le plus souvent, en effet, on ne retient de lui que le magistral Portrait de Dorian Gray ou Le Crime de Lord Arthur Saville. Or, bien que son existence fût courte, son travail littéraire est riche. La sortie du film qui lui est consacré est l’occasion d’exhumer quelques textes moins connus. Hormis le volume de La Pléiade qui reprend évidemment l’intégrale de ses textes, il nous est désormais loisible d’accéder à d’autres fragments et notamment à l’œuvre critique. Réunis sous l’intitulé générique Intentions, viennent de paraître des écrits composés en 1889 et 1890 qui éclairent par leur lucidité et leur impertinence le personnage de Wilde, l’éclairent mais en même temps en montrent toute la complexité. Un fil conducteur relie ces essais, c’est l’éloge du masque. Mais cette apologie du travestissement n’a de but que de faire surgir, certes spectaculairement, le visage véritable de l’être. Cette édition bénéficie en outre d’une préface remarquable de Diane de Margerie qui est à la fois analytique et biographique. Une autre facette méconnue de l’écrivain et qui n’a rien d’un masque est son engagement sinon politique, social. Dans L’Ame de l’homme, Wilde examine le gouvernement des hommes et aboutit avec force à revendiquer le droit des individus à disposer d’eux-mêmes. Dans l’Angleterre corsetée de son époque, on imagine aisément pourquoi il connut la persécution, les affres de la prison, et enfin l’exil. C’est d’ailleurs cet exil parisien qu’évoque le romancier Peter Ackroyd dans Le Testament d’Oscar Wilde. Le roman nous propose le journal imaginaire mais hautement plausible de Pour choisir son école secondaire ou ses études supérieures, pour étudier une langue ici ou à l’étranger, pour chercher son premier emploi. 11-14 FÉVRIER Entrée : 100 F gratuit groupes scolaires inscrits et Club 001 Renseignements : 04/222.08.78 25 rue Forgeur L’Institut de Formation en Sciences de l’Education - FOPA de l’U.C.L. - organise une formation de trois ans à horaire décalé, débouchant sur un diplôme de licence en Sciences de l’Éducation. • Cette formation s’adresse à des adultes ayant une expérience socio-professionnelle dans le domaine de l’éducation, de la formation ou de l’enseignement • Wilde durant son séjour final à Paris. C’est le constat âpre que fait un esprit brillant, insolent et révolutionnaire, brisé par le scandale, de l’hypocrisie et de l’intolérance. Vitriolesque. Enfin, pour les mordus et/ou les amateurs de bonnes grosses biographies, celle de Richard Ellman s’impose remarquablement. Daniel Thirion, Librairie Alphée, rue Saint-Paul, 40, Liège Petite bibliographie – Outre dans La Pléiade, l’œuvre romanesque de Wilde existe dans la collection FOLIO. – Intentions, STOCK, coll. Bibliothèque cosmopolite. – L’Ame de l’homme, MORAÏMA. – Peter ACKROYD, Le Testament d’Oscar Wilde, coll. 10/18. – Richard ELLMAN, Oscar Wilde, GALLIMARD. Un nouveau groupe sera ouvert en septembre 1998 dans la région liégoise Séances d’information le mardi 17 février, à 20 h à l’Institut Sainte Julienne pour Infirmières, rue Saint Gilles, 199 à Liège et le mercredi 22 avril à 20 h à l’Ecole Supérieure d’Action Sociale, 60, rue d’Harscamps, 4020 Liège (Egalement le lundi 18 mai à 20 h 10, place du Cardinal Mercier 1348 Louvain-la Neuve) Contacts : Institut de Formation en Sciences de l’Education - FOPA 43, Grand Place 1348 Louvain-la Neuve 010/47 29 05 CENTRE CULTUREL DE CHÊNÉE – 1, RUE DE L’EGLISE LE VENDREDI 27 FÉVRIER À 20 HEURES “LES MANGEUSES DE CHOCOLAT” par AUDIENCE asbl Mise en scène de Philippe Blasband Qu’il soit blanc, noir ou au lait, nous vous proposons d’analyser ensemble son parfum, sa saveur, ce bien-être douillet quand il fond délicatement sur la langue… PAF 400 F – prévente 350 F – Renseignements : 04/365.11.16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PAGE SEIZE du 30 janvier au 5 mars 1998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Deconstructing Harry · Harry dans tous ses états n film décoiffant où Woody Allen n’a jamais été aussi près de son personnage. En se mettant au centre d’un tourbillon d’histoires affolantes, il décline ses angoisses bien connues concernant le sexe, les femmes, la santé, Dieu et le statut de l’artiste. Et ce diable d’homme parvient encore à étonner et subjuguer avec une liberté narrative et une férocité de ton inédite U ▼ A l’occasion de la première projection de Harry… au Churchill le mardi 17 février à 20 heures, le café L’Escalier offre une consommation à chaque spectateur. ■ Café L’Escalier, rue Saint-Jean-enIsle dans le Carré. vaise mise au point et qui ne parvient pas à se sortir du flou, sans parler des abîmes conjugaux que recèle le vieux et paisible Max Pinchus, alias le propre père du héros. un tantinet et ceux qui emballent à fond. Deconstructing Harry appartient assurément à la seconde catégorie. […] Et si l’on rigole souvent à s’en faire mal aux côtés, Deconstructing Harry laissera aussi l’image d’un petit homme déprimé, solitaire, de plus en plus rongé par la haine de soi et la mort au travail. Alternant humour jubilatoire et fluide glacial existentiel avec une aisance stupéfiante, ce Woody-là est grand. Les Inrockuptibles DORIS À HARRY : Tu ne crois en rien, ta vie se résume à nihilisme, cynisme, sarcasme et orgasme. HARRY : En France, je serais élu avec un slogan pareil. D’après Jacques Mandelbaum, Le Monde de Woody Allen ■ Avec Woody Allen, Billy Crystal, Demi Moore, Elisabeth Sue, Robin Williams, Stanley Tucci, Judy Davis, Caroline Aaron, Kirstie Alley, Bob Balaban, Richard Benjamin, Eric Bogosian, Hazelle Goodman, Mariel Hemingway, Amy Irving, Julie Kavner ■ PARC\CHURCHILL ■■■ HARRY À FAY : Je t’avais bien dit de ne pas tomber amoureuse de moi. R E S TA U R A N T ▼ Ce type est quand même extraordinaire. Avec une régularité de métronome, Woody Allen sort son film annuel – en janvier ou février, comme d’habitude –, ratisse peu ou prou le même terrain (névroses personnelles plus humour juif new-yorkais) avec quelques variantes plus ou moins importantes. Surtout : malgré cette prolixité quasi mécanique qui en userait plus d’un, l’homme semble incapable de médiocrité – même s’il y a les petits Woody et les grands Woody, ceux qui déçoivent LA MARIOUCHE Spécialités marocaines : couscous, tagines, Grillades… Plats à emporter Fermé le samedi midi et le dimanche toute la journée 23 rue Souverain-Pont · 4000 Liège · 222 14 88 Sur présentation de ce bon, un thé à la menthe vous sera offert R E S TA U R A N T ▲ Le personnage central, Harry (Woody Allen) est écrivain de son état. Les familiers de Woody Allen le reconnaîtront sans peine : il s’agit d’un petit juif new-yorkais, souffreteux, narcissique, lâche, et prodigieusement bavard. Ce type aussi peu reluisant vit évidemment séparé de sa femme, qui lui interdit de voir leur fils de peur qu’il ne le déprave, et est en train de perdre une ravissante blonde qui lui annonce qu’elle le quitte pour se marier avec un de ses meilleurs amis. Invité par ailleurs par son ancienne université qui veut lui rendre hommage, Harry ne trouve rien de mieux à faire que de s’y rendre en compagnie d’une prostituée noire avec laquelle il vient de passer la nuit, de son fils, qu’il a kidnappé à la sortie de l’école, et d’un ami cardiaque. Il faut savoir que Harry s’inspire délibérément de sa lamentable existence pour écrire de la littérature fort appréciée du public et de la critique, nettement moins de ses proches qui s’y retrouvent à livre ouvert. Et c’est ainsi que, du point de vue de l’architecture du film, tout se complique puisque les scènes autobiographiques de ses livres sont incarnées par d’autres personnages. L’univers de Harry s’éclaire et se déroule ainsi en fonction de la vision qu’il en donne dans ses livres, une vision évidemment maladive, délirante, riche d’une impressionnante collection de fantasmes grotesques. On découvrira ainsi une psychanalyste juive qui se jette à la tête de ses patients, puis redécouvre la foi, un jeune homme qui succombe si intensément à une prostituée chinoise que la mort frappe à sa porte, un acteur (Robin Williams) victime d’une mau- Le septième ciel ouant sur le registre élégant d’une comédie sérieuse et très délirante, Benoît Jacquot poursuit les manèges d’un couple (Vincent Lindon – Sandrine Kiberlain) qui tente d’harmoniser leur désir et questionne finement l’orgasme au féminin. Un film qui transporte des ondes impalpables, imprécises et subversives J « Toutes les femmes sont folles », première ▼ Œuvre singulière et parfaitement autonome, Le septième ciel n’en est pas moins aussi le premier élément d’un ensemble dû à l’initiative de la productrice Chantal Poupaud. On lui devait déjà la série Tous les garçons et les filles, réalisée pour Arte par dix cinéastes et dont certains épisodes (Les roseaux sauvages, d’André Téchiné) étaient sortis en salle. La nouvelle série imaginée par Chantal Poupaud est cette fois directement destinée au cinéma. « Le titre de l’ensemble, Toutes les femmes sont folles, est emprunté à une phrase de Lacan. On comprend bien que c’est une formule ironique, n’est-ce pas ? » Mais oui, pas de problème. « L’idée de cette série m’est venue après que des ennuis de santé m’eurent contrainte à entrer dans le circuit des consultations sans fin. J’ai fait connaissance avec les serial doctors, j’ai aussi réalisé que 85 % des patients sont des patientes : les femmes ont beaucoup plus l’occasion de se livrer à la médecine, “sérieuse” ou pas. » De ce thème, elle a conçu la définition de la série comme une succession de regards croisés, d’hommes et de femmes cinéastes sur, à chaque fois, une héroïne qui se retrouve « face à une thérapeute après s’être trouvée aux prises avec son corps ». J.M. F., Le Monde ▲ Benoît Jacquot qui, de film en film, tente un encerclement du mystère féminin pousse le bouchon nettement plus loin en donnant, cette fois, épaisseur à ce qui reste la grande affaire des hommes, l’énigme suprême : comment le plaisir vient aux dames. Voici donc Mathilde (Sandrine Kiberlain) qui a tout pour être heureuse : un mari chirurgien, Nico (Vincent Lindon) qu’elle aime et qui le lui rend bien; un fils adorable, un boulot (notaire, routine familiale), un bel appartement à Paris et, donc, de l’argent. Mais Mathilde ne va pas fort. Elle fauche des jouets ridicules dans les grands magasins, s’évanouit à la moindre contrariété ou émotion et, par-dessus tout, s’interroge sur son incapacité à atteindre l’orgasme. Sans qu’on sache bien si c’est un rêve ou la réalité, Mathilde va rencontrer un hypnotiseur qui la prend en thérapie. Dans les mains de cet inquiétant docteur, mi-mage, mi-analyste, elle finit par reprendre pied. Mais le hic, c’est qu’à mesure que sa femme va mieux, Nico commence, lui, à boiter; et quand enfin elle atteint l’orgasme dans ses bras, il prend très mal la chose. le regard d’un Balzac, dont il partage finalement le féminisme ambigu, à la fois œil laser lorsqu’il étudie la psyché féminine, ironique par nature et par défense mais toujours rapporté in fine à une condition d’éternel petit garçon face au grand mystère. D’après Olivier Seguret, Libération de Benoît Jacquot ■ France, 1997, 1 h 31 ■ Avec Sandrine Kiberlain, Vincent Lindon, François Berléand, Francine Bergé ■ PARC\CHURCHILL AVANT-PREMIÈRE Féminisme ambigu Une des idées fortes de Benoît Jacquot est de refuser l’idée toute faite que l’orgasme des femmes est la grande question des hommes qui leur font l’amour. Nico, visiblement, ne veut pas être mêlé à ce problème comme si, paradoxalement, il ne le regardait pas. Pourtant, le couple qu’a dessiné Jacquot est un bon modèle d’amour, de respect, d’autonomie réciproque et de savoir-vivre moderne. C’est en cela que Benoît Jacquot, lorsqu’il considère les femmes, croise Le tout nouveau divan-lit TOGO 42 rue des clarisses b 4000 liège tél 04/222 37 96