Dossier La legerete des tempetes au 25.11

Transcription

Dossier La legerete des tempetes au 25.11
© Frédéric iovino
la légèreté des tempêtes
Création le 7 novembre 2014 au Théâtre - Scène nationale de Mâcon Val de Saône
25.11.2014
la légèreté des tempêtes
Création le 7 novembre 2014 à la Scène nationale de Mâcon
4 danseurs, 3 violoncellistes, 1 chanteur
Chorégraphie
Christian et François Ben Aïm
Interprétation
Danseurs
Aurélie Berland
Florence Casanave
Mélodie Gonzales
Christian Ben Aïm
Violoncellistes
Mathilde Sternat
Lili Gautier
Frédéric Kret
Frédéric Deville (en alternance)
Chanteur-percussioniste
Bruno Ferrier
Composition musicale
Jean-Baptiste Sabiani
Assistante mise en scène et chorégraphie
Jessica Fouché
Création lumières
Laurent Patissier
Création costumes
Dulcie Best
Régie générale et plateau
Luc Béril ou Olivier Mendili
Régie son
Sébastien Teulié
Construction décor
Olivier Crochet, Timothy Larcher
Recherches iconographiques
Clémence Beauxis
Production : CFB 451
Coproductions : Le Théâtre - Scène nationale de Mâcon Val de Saône ; Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec ;
Théâtre de Rungis ; Chorège, Relais Culturel Régional du Pays de Falaise ; Accueil studio CCN de La Rochelle Kader Attou ; Le Cargo, Segré
Résidences de création : La Briqueterie - CDC du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine ; Les Brigittines, Centre d’Art
Contemporain du Mouvement de la ville de Bruxelles ; Théâtre de Châtillon
Soutiens : Conseil Général du Val-de-Marne ; SPEDIDAM ; ADAMI ; Fonds SACD Musique de Scène
Remerciements au CCN de Créteil et du Val de Marne / Compagnie Käfig et à l’Atelier de Paris Carolyn Carlson
/ CDC
6 novembre 2014
Générale ouverte réservée aux professionnels - Scène nationale de Mâcon Val de Saône (71)
7 novembre 2014
Création au Théâtre - Scène nationale de Mâcon Val de Saône (71)
9 décembre 2014
La Garance - Scène nationale de Cavaillon (84)
9 janvier 2015
Espace 1789, Saint-Ouen (93)
15 janvier 2015
Le Carré-Sévigné, Centre culturel de Cesson-Sévigné (35)
23 janvier 2015
Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec (93)
30 janvier 2015
Théâtre à Châtillon (92)
5 février 2015
Théâtre de Rungis (94)
9 février 2015
L’Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux (36)
11 février 2015
Théâtre Jean Lurçat, Scène nationale d’Aubusson (23)
13 février 2015
Centre culturel Jean Moulin, Scène Conventionnée pour la danse - Ville de Limoges (87)
10 mars 2015
Théâtre de L’Hôtel de Ville - Saint-Barthelémy-d’Anjou (49)
13 mars 2015
Le Cargo, Segré (49)
Automne 2015
Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville (50)
© Frédéric iovino
calendrier 2014-2015
© Frédéric Iovino
note d’intention
La légèreté des tempêtes s’inscrit dans la continuité de notre recherche chorégraphique.
Nos thèmes de prédilection s’y retrouvent : la réflexion sur le monde qui nous entoure, le
rapport à l’Autre, l’ambivalence des personnalités en seront les points d’ancrage.
La légèreté des tempêtes, mêlant à la poésie la physicalité du geste, nous permet de poursuivre
le chemin que nous avons commencé à tracer, inlassablement, depuis une dizaine d’années
autour de ces idées qui nous sont chères.
De la même façon la complicité fraternelle, chaque fois reconfigurée mais toujours présente,
trouvera dans La légèreté des tempêtes une nouvelle occasion de s’exprimer et de nous surprendre.
Dans cette pièce nous explorons l’âme humaine et les énergies qui la traversent à travers
le prisme du désir. Pour traduire cette force de vie et refléter l’ensemble des passions
dissimulées au regard, nous avons fait le choix d’une danse abstraite et organique, en lien
étroit avec la musique.
Servie par une écriture chorégraphique ciselée, La légèreté des tempêtes part des entrailles,
bouscule les cœurs et chahute les inconscients.
Le désir, cause de nos tempêtes intimes
© Frédéric Iovino
Le désir constitue la source de multiples forces, d’une énergie sans limite
qui pousse le corps à toujours se mouvoir, dans une quête démesurée vers
un but inaccessible. Conçu comme la force motrice des interprètes au plateau, il est là pour faire surgir en eux un souffle de vie, pour donner à chacun
de leurs mouvements une urgence spontanée.
La légèreté des tempêtes est l’occasion d’analyser les états dans lequel cet
appétit irrationnel nous plonge et induit notre rapport avec les êtres qui
nous entourent.
Nos sources d’inspiration seront multiples, nottament littéraires, sans pour autant les traduire littéralement sur le
plateau. Nous nous appuierons notamment sur les parcours, biographies, autobiographies, récits et écrits de ces
«écorchés vifs» ou de ces «êtres de lumières» qui vivent «ailleurs», à la frontière de la folie et du génie. Vaslav Nijinski,
Antonin Artaud, Camille Claudel, Pablo Picasso, ces artistes à la sensualité exacerbée, à l’érotisme fou, à la force de
vie débordante, seront nos initiateurs dans la manne de nos désirs.
A l’image de ces personnalités à fleur de peau, nous déploierons notre danse sur un fil fragile, en étroite relation au
réel et à ce qui est visible, dans l’ici et maintenant, et à tout moment aux prises avec les forces mystèrieuses qui les
agissent, insufflant ainsi à la pièce une étrangeté souterraine.
Une danse heurtée, dans l’urgence de se révéler
La légèreté des tempêtes c’est le calme avant la tornade, alternance de retenue et de lâcher prise.
Si le désir est une extrême tension vers un but à atteindre, nous travaillons en perpétuels contrastes. Dans cette transe
exacerbée de trop de violence, nous jouons de son hypnose préalable, comme de l’épuisement fatal qui la suit.
Nous explorons ces frontières, physiques et psychologiques, par l’entremise d’une écriture précise et heurtée, comme
une succession de sensations et de résonnances, composée de ruptures, d’urgences et de grâce,
donnant lieu à des états
de suspension et de tourbillon
de douceur et de violence
d’apnée et de respiration
de tristesse et de joie
de résistance et d’abandon
de brutalité et de poésie
de chute et d’équilibre
de fracas et de calme
d’oppression et de liberté
d’impuissance et de vigueur
A travers le prisme de ces contrastes, c’est le monde qui nous entoure que nous avons choisi d’explorer, la façon dont
il traverse nos corps, imprègne nos pensées, provoque nos émotions.
© Frédéric Iovino
La choralité, individu et organicité
Cette création explore le rapport entre le groupe et l’individu. En nous appuyant sur nos expériences intimes, nous
questionnons la confrontation des désirs personnels aux ardeurs de ceux qui nous entourent.
Dans une relation d’échange avec les interprètes, nous mettons en jeu les corps dans leurs singularités avec une forte
contrainte d’organicité qui oblige et permet au danseur d’être traversé par différentes énergies et émotions.
Mis en mouvement tels des élastiques par des variations de résistance, nous souhaitons que les corps tracent dans
l’espace un très large spectre, mêlant grande tension et légèreté surprenante.
Cette écriture organique apparaît dans une choralité tout en conservant la singularité de l’individu et des états successifs qui le traversent.
Des corps dans l’urgence de dire et de se libérer.
Des corps qui s’abandonnent à eux-mêmes jusqu’à la joie et la dérision.
Des corps désireux, pris dans la dualité entre un esprit conscient et un corps possédé
une commande musicale
Pour ce projet, nous avons passé commande au compositeur Jean-Baptiste Sabiani d’une partition originale interprétée
sur scène par une formation contemporaine de trois violoncellistes et un chanteur.
Suivant les méthodes de création de l’OuLiPo, il a utilisé cette contrainte d’une formation composée uniquement de
violoncelles, pour développer sa créativité et user au mieux de toutes les capacités sonores de cet instrument. Il s’est
servi des ajouts majeurs offerts par l’instrument ; sa grande expressivité et sa puissance étourdissante, pour traverser
le champ des possibles.
Pour compléter cette formation, notre choix s’est immédiatement porté sur le chanteur Bruno Ferrier. Adepte du
champ diphonique et du chant lyrique en passant par le blues, le rock’n roll et jusqu’aux chants orientaux, cet
artiste hors-pair pourra rejoindre les violoncelles dans leurs partitions les plus enlevées.
La composition de Jean-Baptiste Sabiani dévoile le désir sous toutes ses formes et les états, paradoxaux, qu’il
suscite. Elle joue ce que le désir peut entraîner de douceur ou de violence, ce qu’il contient de latence ou de
torture, mais aussi sa transcendance et sa nécessité.
Pour La Légèreté des tempêtes, nous concevons la musique dans un lien étroit avec la danse. A l’image du solo
de Valse en trois temps, cette musique possède et envahit les corps. Un lien organique se tisse entre elle et les
interprètes.
PRESSE
Le 8 novembre 2014
Vendredi soir, le public est venu très nombreux assister à la création La l égèreté des tempêtes,
dernier spectacle de Christian et François Ben Aïm, danseurs-chorégraphes.
Les spectateurs ont ressenti la magie impalpable, unique, fugitive parfois, ainsi qu’une immense
prise de risque. En effet, une création de spectacle a toujours quelque chose de magique : celle de
la première fois, qui ne se répètera jamais.
Quatre danseurs, trois musiciens violoncellistes juchés sur d’imposants cubes noirs, et un chanteur-percussionniste, ont pris possession de la grande scène, qui est devenue terrain de vie. Vie
intime, vie intérieure, vie invisible mais vie qui s’exprime, se répand, se répond, se heurte, lutte,
bout, hurle, mais ne fuit pas.
Opposition des êtres, opposition de l’être avec lui-même, contradiction perpétuelle et réconciliation incessante, combat à la fois inutile et nécessaire, désir d’être un autre mais impossibilité de
se quitter soi-même... c’est tout cela qui surgit de La Légèreté des tempêtes , aussi profonde qu’un
questionnement sans réponse.
Marie Salerno
Le 13 novembre 2014
Trois violoncelles surplombent la scène, à l’image de dieux tutélaires dont l’identité est flottante,
êtres extra-ordinaires venus d’on ne sait où. La voix de Bruno Ferrier s’élève alors, venue de l’aube
de l’humanité, ou d’un autre monde.
Soudain, les danseurs s’élancent, comme un grain traverse le paysage. La Légèreté des tempêtes,
bien nommée, ressemble à une houle, à un trouble atmosphérique, d’où surgit brusquement un
corps, arrêté dans sa course, prêt à repartir dans de nouvelles trombes de mouvement.
Il n’y a pas de thème ni d’histoire, juste des inflexions du temps qui modèlent les corps et modulent les gestes – si extraordinairement justes que chacun d’entre eux font sens et donnent une
couleur à l’enemble.
La danse jaillit dans des tourbillons de nuées fines et légères, des mouvements vertigineusement
empilés s’écroulent les uns sur les autres dans un fracas silencieux. Frisson et profondeur agite les
corps au passage d’un archet, à la fois pause et caresse qui réduit l’ensemble à la seule sensibilité.
La Légèreté des tempêtes est aussi volatile et orageuse que les oscillations du désir, ses trajectoires pleines de remous, dans une atmosphère chargée par la voix qui imprègne de son chant
des contours magnétiques. Des images incongrues voyagent, comme cet oiseau étrange en tenue
d’aviateur, ou ces femmes qui s’enroulent comme des flammes.
Rythmée impeccablement par la musique de Jean-Baptiste Sabiani, on surprend la danse en flagrant délit de mouvements, prise dans une urgence vitale, organique, essentielle. Au gré de sauts
surprenants, de courses hâtives, de torsions infinies se déploie une gestuelle inédite, habitée par
les interprètes, qui nous emporte dans ses revirements et ses courbures, ses élans et ses accalmies,
ses méandres assoupis.
La Légèreté des tempêtes, dans ses essors et ses rémissions est une pièce jubilatoire, palpitante,
qui réunit en un seul torrent musique et chorégraphie, pour nous faire voir une anatomie de la
sensation.
Agnès Izrine
Hiver 2015
Une fois encore, les frères Ben Aïm s’attachent à écrire un parcours d’émotions. Ils s’attellent à
la tâche difficile d’incarner l’émotion avec justesse, de la piéger dans le mouvement. Un exercice
d’équilibriste qui réclame une précision absolue de la distance. Être capable de dire le joli et le
sale mêlé au plus profond des sensations émotionnelle n’est pas une chose aisée, évidemment.
La légèreté des tempêtes s’en approche très près dès la première et il se pourrait que les Ben Aïm
parviennent à capturer l’intangible dans la cage de scène.
Le titre porte le choix de l’ambivalence : la tempête, signe d’angoisse, de catastrophe tout autant
que d’une vitalité haute, d’une nature puissante et sauvage ; accompagnée d’une déclaration de
légèreté. Les danseurs sont donc tiraillés, emportés par le mouvement circulaire, les torsions, les
spirales ; chacun marqué différemment par un même contexte. Des solos font poids, souligne la
spécificité de chacun, sa tempête personnelle contenue dans la tempête commune. Le désir –
émotion centrale de cette création – affiche es formes multiples, ses extensions et ses retenues,
sa folie sous-jacente.
La grande réussite de la pièce apparaît dans le tissage lâche qui unit l’ensemble des éléments
portés sur scène. Du bocal d’eau éclairé dans lequel les visages cherchent l’apnée au costume mivêtement de travail, mi-plumes fastueuses du chanteur instrumentiste, Icare essentiel. Des cubes
mobiles qui portent les violoncellistes aux corps immobilisés par l’assise et la tenue de l’instrument vibrant malgré tout au subtil travail de lumière de Laurent Patissier. La danse se trouve prise
sous les feux croisés d’une douce tempête. La bande-son est à couper le souffle, chant et violoncelle explore diverses traditions, la diphonie enivre. La danse organique, entre exposition intime
et distance maintenue, s’offre sans détour. On la voudrait parfois plus rugueuse pour entendre le
fracas dans le calme, la brutalité dans la poésie. A suivre.
Marie-Juliette Verga
christian et françois Ben Aïm
Une compagnie
Les frères Ben Aïm, c’est tout cela à la fois : une vingtaine de créations qui
s’échelonnent sur quinze ans de collaboration en binôme, renforcées par des
complicités artistiques venues de tous horizons. Une histoire comme un sillon
à creuser, dans l’expertise d’un travail de terrain en lien avec les lieux et les
territoires. Ces trois dernières années, c’est près de 350 représentations qui leur
ont permis d’asseoir un vrai projet de compagnie.
© DR
Des chorégraphes-danseurs
Formés à la danse, au théâtre physique, et au cirque, ils commencent, chacun de
leur côté, un parcours d’interprète au Canada et en France. Leur réunion a ensuite
posé les bases de leur compagnie, qui fonctionne dans le duo-tandem fraternel :
la réflexion de l’un croise l’instinct de l’autre et vice versa, dans une confrontation
qui appelle à des projets artistiques en constante évolution.
© DR
Quelques pièces dans un parcours
En 1997, la pièce A l’abri du regard des hommes, avant d’aller mourir ailleurs est
un acte fondateur, une pièce hybride où danseurs et comédiens partageaient la
même énergie physique et brute. Suivront dans la même veine La Frontera ou Ne
vous fiez pas au titre, il peut encore changer, pour une danse non dénuée d’humour
et pleine de surprises. Parmi leurs pièces emblématiques, on retient également
le diptyque autour de l’univers de Bernard-Marie Koltès, Carcasses, un œil pour
deux et En plein cœur où le texte résonne dans une scénographie et une création
musicale sur-mesure. Dernièrement, L’Ogresse des archives et son chien joue pleinement le croisement entre les disciplines, tandis que Valse en trois temps flirte
avec le dépouillement. Sans oublier des œuvres in situ, comme le monumental
Mangrove Groove en Chine, ou le tout-terrain Karma dans le Nord-Pas-de-Calais.
Des lieux
Ce parcours est devenu possible au fil du temps grâce au compagnonnage et à la
fidélité de nombreux lieux, parmi lesquels des scènes conventionnées (Théâtre de
Vanves, Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France, Théâtre de La Madeleine
de Troyes où ils ont été artistes associés pendant six ans), des scènes nationales
(Mâcon, Aubusson), des Centres Chorégraphiques Nationaux (Roubaix, Orléans,
Créteil), l’Espace 1789 à Saint-Ouen.
L’ouverture. C’est ce qui caractérise le cheminement de la compagnie : des solos
intimes qui s’ouvrent vers des pièces d’envergure, une écriture physique qui
s’engage dans le croisement entre les arts, et des rencontres qui déterminent des
compagnonnages dans l’ancrage territorial comme à l’international. Au fil des
désirs, toujours renouvelés lorsqu’il s’agit de franchir les frontières, artistiques et
géographiques..
parcours de la compagnie
1996
De retour du Québec, Christian et François Ben Aïm engagent un travail de recherche et de création alliant
danse et théâtre. Ils créent leurs premières pièces au sein de la Cie Eclats d’Art.
1997
A l’abri du regard des hommes, avant d’aller mourir ailleurs (1ère création) - 5 interprètes / Présenté au
Festival Avignon Off 1998
1998
L’Homme Rapaillé - 5 interprètes
1999
Un homme en marche - 5 interprètes / Créé en résidence au théâtre de Vanves / Présenté au Festival
Avignon Off 2001
2000
Création de la compagnie CFB 451
2001
La Frontera - 5 interprètes / Créé en accueil-studio au CCN d’Orléans - Josef Nadj
Ô mon frère ! - 3 interprètes / Créé au Regard du Cygne / Présenté au Festival Avignon Off 2011
2003
Ne vous fiez pas au titre, il peut encore changer – 3 interprètes / Créé à l’Etoile du Nord - Paris
2004
Carcasses, un œil pour deux - 2 interprètes / Créé à l’Espace Lino Ventura de Torcy dans le cadre de la
résidence de la compagnie (2004-2006)
2004-2006 Résidence à Micadanses / Paris
2006
En plein cœur - 9 interprètes / Créé au Théâtre de Villepreux et en accueil-studio au CCN de Créteil - José
Montalvo et Dominique Hervieu
Soirée Amway - 35 interprètes / Commande ECA2 – Société Amway
2006-2009 Résidence sur 3 ans au Théâtre de La Madeleine à Troyes
2007
You’re a bird, now ! - Solo / Créé dans le cadre de la résidence à la Scène nationale d’Aubusson
2007-2008 Résidence Territoire(s) de la danse au Théâtre Louis Aragon – Tremblay-en-France
2008
Louves - Solo / Créé à l’occasion de l’événement « Les Princesses » produit par l’Atelier Anna Weill /
Compagnie Les Clandestins – directrice artistique Odile Azagury au Théâtre & Auditorium de Poitiers Scène nationale
Amor Fati Fati Amor - 6 interprètes / Créé au Théâtre de La Madeleine à Troyes et en accueil-studio au CCN
de Nantes - Claude Brumachon et Benjamin Lamarche
2009-2012
Artistes associés au théâtre de La Madeleine - Scène conventionnée de Troyes, avec l’aide de la Région
Champagne-Ardenne
2010
Valse en trois temps - 4 interprètes / Présenté au Festival Avignon Off 2011
Résistance au droit - 4 interprètes / Créé en janvier à l’ONYX - Scène conventionnée danse - Saint-Herblain
2011-2012
Résidence à l’Espace 1789 de Saint-Ouen
2011
L’Ogresse des archives et son chien - 9 interprètes (danseurs, musiciens et circassiens)
Mangrove groove, Chine - 50 interprètes / Commande Publicis Event - Shenzhen, Chine.
2012
L’orée des visages (forme courte) - 4 interpètes / Création collective avec la compagnie Pseudonymo
2013
Karma - 3 interprètes / Commande du CCN de Roubaix - Carolyn Carlson dans le cadre du projet Dansewindows
La forêt ébouriffée - 2 interprètes / Création jeune public (6-10 ans)
L’orée des visages (forme longue) - 4 interpètes / Création collective avec la compagnie Pseudonymo
2014
La légèreté des tempêtes - 8 interpètes / Créé au Théâtre - Scène nationale de Mâcon Val de Saône
Les pièces sont présentées sur plusieurs saisons et restent au répertoire de la compagnie.
Sur la saison 2014-2015, 7 pièces de la compagnie sont en tournée :
La légèreté des tempêtes, La forêt ébouriffée, Karma, L’orée des visages, L’ogresse des archives et son
chien, Valse en trois temps, You’re a bird, now !
biographies
Interprétation : Aurélie Berland - Danseuse
Aurélie Berland suit la formation en danse contemporaine du CNSMDP d’où elle sort diplômée
en 2006. Elle travaille alors principalement avec Daniel Dobbels dans plusieurs pièces de
groupe et solos et avec Christian et François Ben Aïm dans les pièces Amor Fati Fati Amor
(2008), Résistance au droit (2010) et Valse en trois temps (2010). Depuis 2011, elle se forme en
notation du mouvement dansé, système LABAN au CNSMDP. Elle danse pour Christine Gérard
en 2013, dans le cadre de In Vivo danse 2013 au Centre Georges Pompidou. En 2014, elle est
interprète dans la pièce La Traversée de Nacera Belaza.
Interprétation : Florence Casanave - Danseuse
Après deux années de formation (2001-2003), à Epse Danse auprès de Françoise Texier à
Montpellier, Florence Casanave approfondit sa formation P.A.R.T.S. de 2004 à 2006.
Elle participe ensuite à des projets d’improvisation avec Lance Gries, et est interprète dans la
compagnie Grégoire&co/Sylvie Le Quéré, avec les chorégraphes Salia nï Seydou, dans Siècle des
Fous (reprise), Eléonore Didier, dans le solo LaiSsERvenIR, et pour la compagnie Ubi/ Alessandra
Piccoli dans les pièces Chronica et Geminus.
En parallèle de sa carrière d’interprète, elle crée avec Elisabeth Fernandes la compagnie Body
Works à Rennes au sein de laquelle elle écrit trois courtes pièces D.O.R. (solo), Les Mouvantes
(duo) et Faire des ponts et Voler (trio).
Fidèle à la compagnie 29X27, elle collabore avec elle pour son projet jeune public Le Ring des
Anges en 2009, et son projet d’improvisation in situ Perspective(s).
Interprétation : Mélodie Gonzales - Danseuse
De nationalité franco américaine, Mélodie Gonzales fait ses premières expériences de la scène
en France au sein du Jeune Ballet du Languedoc et de la compagnie Christiane Marciano. Elle
part ensuite se former à la New World School of the Arts de Miami, Fl. aux USA, où elle obtient
un Bachelors of Fine Arts en danse en 2004 puis à l’Institut Laban à Londres où elle obtient un
Master en Performance de la danse. Elle partage alors son temps entre l’Europe et les ÉtatsUnis en collaborant avec plusieurs chorégraphes internationaux : Daniel Lewis (Jose Limon
Co.), Michael Uthoff (MUDT), Peter London (Martha Graham Dance Co), Jennifer Muller (NYC),
Aszure Barton (NYC)... En 2009, elle est primée lauréate du concours d’interprètes : « Rencontres Talents Danse de l’ADAMI ». Elle crée le collectif d’artistes CERICA en 2010 au sein
duquel elle développe ses propres recherches chorégraphiques avec les pièces Pièces Courtes,
et Poupées Post-it. En 2013, elle co-réalise son premier long-métrage avec Daniel Madoff (exdanseur de Merce Cunningham). En tant que professeur, elle a enseigné à Miami en 2004 puis
à Londres entre 2007 et 2009 au Trinity Laban Institute et au Lewisham College de Londres.
Depuis 2008, elle développe une technique d’exploration du mouvement pour danseurs et
non-danseurs qu’elle partage au travers de cours et de stage ponctuels. En 2014, elle devient
membre de la compagnie KD Danse dirigée par Kirsten Debrock.
Interprétation : Mathilde Sternat - Violoncelliste
Premier Prix de violoncelle et de musique de chambre au CNSMDP, Mathilde Sternat termine ses
études par un cycle de formation supérieure en musique de chambre. Invitée comme violoncelle
solo à l’orchestre symphonique de Montpellier et des Concerts Pasdeloup, elle participe
également à de nombreux concerts avec l’orchestre de chambre de Salzbourg. Musicienne
éclectique, elle accompagne des artistes de variétés sur scène (Bruel, Elodie Frégé, Nolwen
Leroy, Voulzy...) et participe aux enregistrements de leurs albums. En 2004, Mathilde Sternat
fonde avec Anne Gravoin le «Travelling Quartet» dans lequel les quatre musiciens de formation
classique revisitent le répertoire des Beatles. Elle rejoint Christian et François Ben Aïm en 2011
pour la pièce L’Ogresse des archives et son chien (2011).
interprétation : Lili Gautier - Violoncelliste
Lili Gautier commence très tôt le violoncelle à Valence et va rapidement sentir l ‘envie de
communiquer au travers de cet instrument chaleureux si proche de la voix humaine. Après
cinq années d’étude au Conservatoire National de Lyon, elle poursuit sa formation pendant
quatre ans auprès de Lluis Claret, qu’elle suit à la Scola Musica de Barcelone, et au CNR de
Toulouse entre 1994 et 1997. Cet outil qu’est le violoncelle avec toutes ses possibilités, lui sert
à aborder un répertoire très large sans restriction. Au cours de son parcours, elle est interprète
dans plusieurs formations orchestrales : l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre National
du Capitole à Toulouse, l’Orchestre National Bayonne Côte Basque et l’Orchestre National
Bordeaux Aquitaine. Elle est également violoncelle solo depuis 2007 dans l’Ensemble Orchestral de Bordeaux. A l’international, elle est co-soliste en 2008 et 2009 à l’Opéra Royal de Stockolm. Titulaire d’un diplôme d’Etat depuis 1997, elle se partage à présent, entre la pédagogie et
le métier d’interprète en temps que soliste, chambriste ou au sein de formations orchestrales.
interprétation : Frédéric Kret - Violoncelliste
Après des études musicales au CNR de Paris et à la Royale Academie de Londres, Frédéric Kret se
produit au sein du quatuor à cordes Vuillaume de 1990 à 1996, présentant un répertoire classique
dans un grand nombre de scènes européennes. Il est ensuite interprète dans l’orchestre de
l’Opéra de Paris pendant une dizaine d’années. En 2001, il accompagne Isabelle Adjani dans
La Dame aux Camélias pour 100 représentations au théâtre Marigny. En parrallèle, il enregistre en studio depuis plus de 20 ans des musiques de films (notamment avec les réalisateurs
Cédric Klapisch et Roman Polanski), et les albums de chansons, de variétés. Après avoir eu la
chance de jouer avec Léo Ferré en 1987, il est interprète sur les tournées de plusieurs chanteuses
et chanteurs français (Daphné, Julien Clerc, Vincent Delerm...).
interprÉtation : Frédéric Deville - Violoncelliste (en alternance)
Après ses études musicales au Conservatoire de Paris, il rencontre les grands maîtres Yo-Yo Ma,
Janos Starker, les quatuors Amadeus, LaSalle et Alban Berg. Il apprend parallèlement le chant
grégorien et la musique baroque, le jazz et la musique indienne. Il fonde ensuite le quatuor à
cordes Brancusi avec lequel il participe à de nombreuses créations musicales, chorégraphiques
et théâtrales pendant six années de tournées à travers le monde. Les 300 concerts qu’il donne
aux côtés de Jacques Higelin seront décisifs. Il joue alors de son violoncelle électrique avec -M-,
Alain Bashung, Hubert-Félix Thiéfaine, Alain Chamfort, Ibo Simon, Idir, Sonic Youth… et part
pour des années de tournées avec Brigitte Fontaine, Areski Belkacem, Christophe, Rodolphe
Burger, Kat Onoma, Ol, Bruno Maman, Daniel Mille,Yom, Sally Nyolo, Thierry Amiel, Bénabar,
Tryo… Il a développé un jeu unique sur son violoncelle acoustique ou électrique, jouant
debout tout en se déplaçant sur scène. Il compose avec une inspiration pop-rockélectro teintée
d’orient. Soucieux de transmettre au jeune public, il imagine et compose MagicMusic, un voyage
musical en violoncelle et claquettes.
Interprétation : Bruno Ferrier - Chanteur, musicien
Percussionniste, poly-instrumentiste et chanteur, Bruno Ferrier débute par un apprentissage des
percussions : il apprend la batterie, les tablas avec le maître indien Rashmi Batt, et la percussion
africaine au cours de stages avec Mama Kouyaté. En 1998, il entre à l’école Pro musica, pour
une formation de 2 ans en chant classique, et se forme en parallèle au chant jazz, et au chant
polyphonique. Suite à cette formation, Bruno Ferrier n’aura de cesse d’ouvrir sa pratique à des
univers hétéroclites. Entre 1991 et 2008, il collabore en tant que chanteur à la réalisation de
plusieurs albums et aux tournées de groupes aux formations worldjazz, rock, ou oriental : le
Boogie Night Orchestra, Speed Caravan, Pososhok, sur l’album Ping Kong avec le groupe DuOud,
c’est accompagné d’un luth oriental, le oud, qu’il se lance dans d’étonnantes improvisations
vocales. En 2010, il rencontre Christian et François Ben Aïm et collabore en tant que chanteur
et percussionniste à la pièce L’Ogresse des archives et son chien (2011).
Composition musicale : Jean-Baptiste Sabiani
Après avoir suivi une formation au CIM (Centre d’Information Musicale), Jean-Baptiste Sabiani
suit une formation de cinq ans à l’American School of Modern Music, de 1990 à 1995, avec le
piano comme spécialisation. Au cours de sa carrière, il réalise des compositions, enregistrements et arrangements dans les domaines du jazz, du théâtre et du cinéma. Il collaboreavec la
danseuse et chorégraphe Julie Trouverie, pour les créations O loup ! et Mysterious skin. Depuis
2010, il compose et/ou arrange la partition musicale de toutes les pièces de Christian et François Ben Aïm : Résistance au droit (2010),Valse en trois temps (2010), L’Ogresse des archives et
son chien (2011), Karma (2013), La forêt ébouriffée (2013).
Création lumières : Laurent Patissier
Après des débuts éclectiques dans l’évènementiel et la télévision, puis 15 années de pratique
des métiers de la lumière (créations, tournées nationales et internationales), Laurent Patissier
se consacre essentiellement à la conception d’éclairage pour le spectacle vivant. Il éclaire aussi
bien des pièces de théâtre, de danse, de marionnettes que des concerts et des expositions. Il collabore notamment avec Luc Laporte, Brice Coupey, Franck II Louise, Etienne Pommeret, Valérie Grail, Jérôme Pisani et Nathalie Rafal... Récemment il crée les lumières des pièces de danse
contemporaine Rock’n Roll Suicide pour Die Donau (Andréa Sitter) ; Il Progetto Indispensabile
pour La Ventura Cie (Ana Ventura) ; du duo de danse Hip Hop Phorm (David Colas et Santiago),
pour le théâtre La Permanence des choses, essai sur l’inquiétude par l’Association Perspective
Nevski (Sandrine Roche) et Avis de Messe Marionettique pour la Cie Contre Ciel (Luc Laporte).
Après une première rencontre en 1998 autour du spectacle L’homme rapaillé, il crée depuis 2004
les lumières de toutes les pièces de la compagnie de Christian et François Ben Aïm.
Création costumes : Dulcie Best
Formée au Welsh College of Music and Drama, Dulcie Best travaille comme créatrice
costumière et plasticienne depuis 1990. Elle conçoit les costumes de spectacles internationaux
comme les cérémonies d’ouvertures de l’Euro 2008 de football ou les jeux paralympiques en
2004 à Athènes. En parallèle de ces grands événements, elle entretient sa passion créatrice en
travaillant pour le spectacle vivant. Depuis sa rencontre en 2006 avec Christian et François Ben
Aïm, lors d’un évènement chorégraphié pour 35 artistes, elle conçoit et réalise les costumes
de leurs pièces Louves (2008), L’Ogresse des archives et son chien (2011) et La forêt ébouriffée
(2013).
CONTACTS
Chargée de production et de diffusion
Marion Gatier - [email protected]
Administratrice
Ambre Takei - [email protected]
Attachée à la communication et aux relations publiques
Fanny Debray - [email protected]
Conseillère pour les projets et la diffusion
Claire de Zorzi - [email protected]
Diffusion internationale - MITIKI
Bertrand Guerry / Alix Prud’Homoz
00 33 6 60 99 06 70 - [email protected]
Contact presse : Bureau de presse Sabine Arman
[email protected] - 01 44 52 80 80 - www.sabinearman.com
CFB 451 - 53 Rue du Général Leclerc - 94270 Le Kremlin-Bicêtre - France
00 33 1 43 60 76 11
www . cfbenaim . com
La compagnie est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à
la compagnie chorégraphique conventionnée, par la Région Île-de-France au titre de la Permanence Artistique et Culturelle
et de l’Emploi tremplin, et par le Conseil Général du Val-de-Marne.
La compagnie est en résidence au Théâtre de Rungis (94).