stm matériel d`imprimerie
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stm matériel d`imprimerie
BUSINESS LA FRANCE FAIT BONNE IMPRESSION STM MATÉRIEL D’IMPRIMERIE FP: VOTRE ACTIVITÉ EST FONDÉE SUR UNE RÉELLE INTERACTION ENTRE L’EUROPE ET L’INTERNATIONAL LP : On peux dire ça en effet. Nous achetons des machines en Europe (Allemagne, Espagne, France) qui sont ensuite expédiées et préparées ici à Grenade (31). La vente de ces presses se déroule en France puis partent vers la destination choisit par l’acheteur. Le but est de recycler des machines vouée à la casse pour satisfaire des marchés demandeurs. LES DEUX ANNÉES DE CRISE ÉCONOMIQUE ONT LAISSÉ DERRIÈRE ELLES DE NOMBREUSES VICTIMES. LA FRANCE A DE TOUT TEMPS FAIT OFFICE DE LEADER SUR LE MARCHÉ DE MATÉRIEL D’IMPRESSION. LA MOROSITÉ AMBIANTE N’A PAS RÉUSSIT A FAIRE PLIER LA SOCIÉTÉ TOULOUSAINE STM CONSIDÉRÉE COMME MENEUSE DANS LE DOMAINE DU RECYCLAGE DE PRESSE TYPOGRAPHIQUE EN MACHINE DE DÉCOUPE. AVEC UN CHIFFRE D’AFFAIRE CONSTANT LOUIS-PHILIPPE MAUREL PDG DE LA SOCIÉTÉ NOUS LIVRE SES SECRETS D’INDUSTRIEL À SUCCÈS. Publi-rédactionnel réalisé par Anaïs FLORANCE Crédit photo Julien DOMEC FP : POUVEZ-VOUS EXPLIQUEZ L’ACTIVITÉ DE VOTRE ENTREPRISE? LP : La société STM existe depuis une dizaine d’année. Après avoir travaillé pendant plus de 10 ans pour un industriel des arts graphiques, j’ai décidé de m’associer à Jean-Charles Tomé afin de créer notre propre structure. Nous avons deux activités bien distinctes. La première consiste à acheter des presses typographiques (machines d’impression) dans toute l’Europe pour les recycler en presse de découpe dans nos ateliers de Grenade (31). Après avoir été préparées ces machines sont proposées et vendues à nos clients. La seconde activité que nous exerçons chez STM est celle de négociant. Considérés comme leader sur le marché du matériel d’imprimerie les industriels nous sollicitaient dans le cadre de vente ou d’achat de machines. C’est donc installé naturellement cette vocation de négociant. FP : QUELLE EST LA QUALITÉ DE VOTRE ENTREPRISE SUR LE MARCHÉ DU MATÉRIEL D’IMPRESSION? LP : La qualité primaire de notre structure vient du fait de sa taille moyenne. Nous sommes capable de répondre à des demandes spécifiques. Plus dynamique, plus réactive notre vocation est certainement d’élaborer des équipements qui répondent à des besoins très différenciés selon le profil du client. Notre réseau essentiellement européen en ce qui concerne la préparation de presse de découpe fonctionnent bien. Nous produisons des machines de qualité composées de matériaux nobles. Nous nous efforçons de pratiquer notre métier avec sincérité et noblesse. FP : VOUS ÊTES LES SEULS EN FRANCE A PROPOSER DES PRODUITS D’OCCASION D’UNE GRANDE QUALITÉ, D’OÙ VOUS EST VENU L’IDÉE DE RECYCLER DES PARCS D’IMPRESSIONS VOUÉS À LA CASSE? LP : C’est en voyant un de mes clients, un vieil imprimeur que j’ai eu l’idée de recycler des machines en presse de découpe. Il s’agissait de pouvoir proposer du matériel à moindre coût tout en respectant les normes de productivité qui ont court. Il nous a fallu des années avant de trouver les process de montage adéquat pour optimiser la production lors de la découpe. Pendant plusieurs mois nous avons mis au point des systèmes de variation électronique, des systèmes de freinage pneumatiques afin de moderniser la machine. Les presses de découpe que nous vendons aujourd’hui sont équipées comme des machines neuves et jouissent d’une mise en conformité qui permet à l’utilisateur de la piloter tout en respectant les règles de production et de sécurité. FP : APRÈS L’ÉLABORATION DES PROCESS DE PRÉPARATION DES PRESSES DE DÉCOUPE COMMENT ESTCE QUE VOS CLIENTS ONT ACCUEILLIS CE TYPE DE PRODUIT? LP : Je n’ai pas eu à convaincre par un discours commercial policé. J’ai simplement organisé des test afin de montrer les capacités du matériel . Aillant affaire à des professionnels ils ont tout de suite adhérer à l’ingéniosité de l’idée. Le recyclage et la modernisation les a séduit au profit d’achat de machines chinoise ou japonaise qui arrivent sur le marché à vils prix mais qui ne présentent les mêmes qualités. Nous travaillons sur des fontes d’aluminium, sur des aciers nobles de production française et européenne. Je reste convaincu que la France est encore largement capable de concurrencer l’offre asiatique sur des produits manufacturés de grande qualité. sur des travaux spécifiques, ils veulent s’adresser à des spécialistes capable de comprendre leur contraintes. FP: QUELS SONT VOS CLIENTS? LP : En ce qui concerne la vente et la préparation de presse la quasi totalité des imprimeurs régionaux nous sollicitent. A l’échelle nationale c’est un peu moins de la moitié des imprimeurs utilisateurs de presses de découpe. Je pense notamment au plus gros imprimeurs français Aubin. Papier d’Arménie est également un de nos clients. Un réel challenge! Il présente des demandes et un cahier des charges particulier. Après s’être adresser à des industriels suisses et allemands ils sont finalement venus ici, à Grenade. Ensemble nous avons élaboré une machine capable de répondre à leurs besoins. Depuis ils enregistrent 70% de gain de production dans une journée. C’est un client satisfait. En ce qui concerne notre activité de négociant la plupart de nos clients sont étrangers. Nous assistons à une forte demande émanant du Proche et du Moyen-Orient mais aussi d’Afrique. «PARFOIS IL SUFFIT JUSTE D’AVOIR UNE IDÉE ET L’IMPERTINENCE D’Y CROIRE. LE GAIN D’ARGENT N’EST PAS TOUJOURS LE BON MOTEUR.» FP : L’ÉCART DE PRIX ENTRE VOS MACHINES ET DES PRODUITS NEUFS ISSUS DE L’INDUSTRIE ASIATIQUE ESTIL VRAIMENT FLAGRANT? LP : Le marché asiatique propose des produits, elle est évidemment une concurrence mais pas une concurrence de qualité. Nous n’envisageons pas notre métier de la même manière. Nos clients font du petit et moyen tirage FP: DITES M’EN PLUS SUR VOTRE ACTIVITÉ DE NÉGOCIANT, QUELS SONT VOS INTERMÉDIAIRES, COMMENT SE DÉROULE UNE TRANSACTION? LP : Nous travaillons avec un réseau à l’international. Ce qui est nouveau en revanche c’est l’ouverture aux marchés du Proche et du Moyen-Orient. La politique gouvernementale en matière d’économie et de diplomatie mise en place en France a largement favorisé l’ouverture des marchés moyen-orientaux en matière d’échange. Le gouvernement a su désenclaver les idéaux politiques au profit de l’ouverture avec des pays comme la Syrie. Je pense intimement que cette ouverture a prouvé que la France savait être objective en matière de commerce. Nos clients sont syriens, lybiens, ivoiriens, chiliens…la demande est croissante. Outre l’aspect purement lucratif d’avoir accès à ses portefeuilles je suis heureux de participer à l’équipement de ces nations, nous devons les seconder dans la dynamique d’industrialisation de leurs économies. En matière de négoce international il faut savoir être à l’écoute tout en étant réactif. Etre concurrentiel se résume à plus de variable qu’un simple “bon prix” il faut savoir prendre et laisser du temps, ne pas hésiter à se déplacer. Le reste est tenu secret. FP : LES EFFETS DE LA CRISE LP : Les effets de la crise ont été dévastateurs, il ne faut pas se mentir. Il a fallut travailler beaucoup, se recentrer sur l’essentiel et surtout savoir s’adapter. L’ouverture du négoce sur les marchés étrangers n’a pas été une alternative mais une obligation. Je tenais a conserver tous les emplois de mon entreprise ainsi que la masse salariale. Mes revenus ont été divisé par deux ces deux dernières années, mais mon entreprise n’aura finalement subit que quelques secousses. Internet est l’outil qui m’a permis de travailler mes relations avec l’étranger pendant cette période de paralysie nationale. J’ai vraiment pu créer et conserver des contacts indispensables pour la pérennité de mon entreprise. Il est devenu essentiel pour des sociétés comme la mienne de faire de l’exportation. Le travail que j’ai fournit a permis à la société de grandir et de se développer. Pas seulement en matière de revenus mais aussi en humanité. La signature récente d’un contrat avec des petits et moyens industriels du Bangladesh me permet de croire que mon initiative était la bonne. 107