le finistere du samedi 03 au samedi 31 aout 1907
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le finistere du samedi 03 au samedi 31 aout 1907
N ° T r e n te - s ix iè m e 4 .9 8 7 , S am edi année 3 A o ût 1 9 0 7 . ¿g LE NUMÉRO LE NUMÉRO JO U R N A L R É P U B L IC A IN FONDÉ EN 1872 CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i CENTIMES L'AGENGE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° M et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. ■uni” A B O N N E M E N T S i 1 an. 6 m ois. Qatmper, Finiitère et département» limitrophe». . . 8 f . 4 (.5 0 Auties département»....................................................9 t» »• AbannemenU spéciaux d'un an pour le n« du samedi. X f . 5 0 (Ces derniers abonnements ne peuvent être vris que pour le département) B O U / M PKR Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits L es A lle m a n d s et M . H e r v é . — U n e le ç o n . — Les jo u r n a u x d iscutent sur le cas du docteur Friedeberg q u i est po ursuiv i à B e rlin pour crime de haute trah iso n , parco qu’il a écrit la préface d ’u n liv re de M. Hervé do nt u n e tra d uctio n parait on A llem agne. L e fait est que le contraste est p i quant. E n France, la propagande do M . H ervé s’exerce lib re m e n t, le livre préfacé par le docteur Friedeberg est p u b lié sans entrave; et en A llem agne, la seule trad uction d ud it livre, com plétée par u n e préface approbative, risq ue d'envoyer son autour au bagne, et m ém o à l ’échafaud. M . Hervé se refuse à d istin g u e r entre les patries. I l lu i est ind ifféren t d ’ôtro A lle m an d o u F ra n ç a is; lu i est-il in différent d'étro lib re ou p risonnier ? C ar c’est ainsi que se pose la question. E t c’est ainsi que la pose, sans le vouloir peut-être, le docteur F riedeberg, dans u n e in te r vie w parue dans le Matin. Il explique en eflet q u ’en A llem ag ne on ne badine pas avec les an tim ilitaristes, q u i, nous le savons, sont d’ailleurs pou n o m breux : «Tout ce q u i est an tim ilitarism o est, en A lle m ag n e , dit-il, haute trahi son,et je p uis encourir depuis six m ois de forteresse ju s q u ’à dix ans do tra v a u x forcés. L a m ort m ôm e ! » V oilà p o u r les rapports du gou ve rn em e n t et de la loi avec les antim ilitaristes. Sont-ils m ieux vus par la p o p u la tio n , par le parti socialiste m ém o ? Q u e no n ! « Chez nous, dit encoro M. Friedeberg, les chefs socialistes sont de petits bourgeois, pleins de préjugés psychologiques (comme Bebel par exemple) en ce q u i concerne le p atrio tism e et toutes los autres m anifesta tions de la libre conscienco. » E t il ajoute : « E n tout cas, si H ervé v iv a it en A lle m agne , il y a longtem ps q u ’il aurait partagé m on sort. 11 aurait été déjà expulsé d u parti socialiste et a u r a it pris place p arm i les anarchosocialistes ». A in s i,e n A lle m agn e, M. Hervé aurait été p o u rsu iv i — et v raisem b lab lem en t co n d am n é — pour la p u b licatio n de son dernier livre, et il serait depuis » . I£ DRAMEDEROSMEUR" U X AN N O N C ES i Rue Sainte-Catherine, 10 — Q ü l M P h R S’ADRESSER M. l’Administrateur, le Rédacteur en chef. Les lettres non affranchies sont refusées. longtem ps expulsé du parti socialiste. E n France, il écrit et parle lib re m e n t et le parti socialiste, loin do l ’expulser, l’a élu m em bre de son com ité direc teur. M . Ja urès, lo Bebel français, au lieu de le tlétrir, reste solidarise avec lui. Los antim ilitaristes ne ve u le n t pas établir de diilérences entre les patries. E lles existent, pourtant, ces différen ces, dans la m anière dont on les traite en-deçà du R h in et au-delà. Lo procureur berlinois v ie n t de nous signitler que l’an tim ilitarism e n ’est pas u n article d’exportation. Il n ’en est que plus dangereux pour nous. A u M aroo . — E u ro p é e n s m assa crés, — De graves événements viennent de so dérouler au Maroc. Les indigènes des environs de Casablanca, fanatisés, ont en vahi la ville et massacré plusieurs Euro péens occupés aux travaux du port. On compte parmi les morts, disent les pre miers télégrammes, cinq Français, deux Italiens et un Espagnol. Le Galilée, qui était h Tanger, a reçu des ordres pour se rendre h Casablanca. Le Du Chaula et le Condé ont également reçu l’ordre de quitter Toulon. Il est évident que la présence de ces na vires de guerre va ramener immédiatement le calme sur la côte. Et après ? L’occupation d’Oudjda par nos troupes, après le meurtre du Dr Mauchamp, avait été considérée comme une mesuru suffi sante pour assagir les populatious maro caines. Nous écrivions, à ce sujet, le G avril dernier : D ’ailleurs, l’occupation d’Oudjda aura sur lui (le maghzen) une intluenco nulle. Leb tribus de l’Ouost ot le sultan lui-môme res tent insensibles à la prise de possession d’une ville de l’Est. Ensuite, il no faut pas se dissimuler qu’Abdul-Aziz parait se trou ver plus que jam ais sous l’inlluonce alle mand». En résumé, la situation resto tondue et inquiétante, ot on peut s’attendre à des surprises. Nous ne croyions pas si bien dire. Nous voici, en effet, après un an d'efforts, un peu moins avancés qu’au début. Les massacres progressent. Mais il est à noter que les sujets allemands, seuls, continuent à ne pas être inquiétés. La situation est donc particulièrement embarrassante. Los répressions locales sont sans action sur lo reste du pays. Il est en tendu que nous allons exiger des répara tions exemplaires et que nous les aurons messioura, — fit-il avoc une intonation gaie qui montrait en lui lo gamin incorrigible. du Samedi 3 Août 1907. Alors, reprenant le récit nu point ou il _ __ l’avait laissé dans sa promière ontrovue avoc Lobroton, il le compléta par des détails ot des aperçus rétrospectifs. Au moment où lo crime avait été commis, lo chftteau avait pour habitants lo jouno PREM IÈRE PARTIE comto Paul de Rosmeur et une famille de L e M y w tô re . paysans, vieux serviteurs de son père, qui avaient quitté le pays après la mort violento VI du jouno homme. Choso extraordinaire, ce liBS RU1NK8 DS R08MKUR lui-ci n’avait rien vu, rien entendu, et les doux vieillards étaient domourés aussi sourds Kerjan conduisit ses deux compagnons que lui à tout bruit du dehors. La choso par ce chemin incohéront, et, parvenu à avait paru tollomont suspecte aux autorités l’extrémité, s'y arrêta. que Paul de Rosmour ot les deux domesti — Voici, messieurs, — dit-il, — la place ques avaiont ôté arrêtés dès la première m i exaote où fut trouvé le oorps do la jeune fille nute do la découverte du crime ot conduits assassinée. Ainsi que vous pouvez lo consta à Lannion, où ils avaiont subi une déten ter, cotte place est visible du chemin qui clô ture les terres du ch&toau en les bordant sur tion préventive d’un moiB. Aucuno prouve n’ayant pu être fournie oe point. J ’attire votre attention sur cotte contro eux, lo parquot do Lannion los avait particularité. Et, comme les traits dos deux écrivains mis on liberté. Mais Paul do Roamour ôtait rontrô chez manifestaient une véritable lmpatienco d’en lui avoc la pMour sur lo front ot lo déses tendre le récit attendu, l ’hôtelier de Saint-Efpoir dans lo cœur. On no l’en avait*pluB vu flam s’assit sur un quartier de pierre ot aveo un sortir que pour orror douloureusement aux geste circulaire il montra à ses compagnons alentours du potit boie, et des passants do les blocs environnants. la routo l ’avaiont entendu gémir ot plouror. — Donnez-vous la peine do vous asseoir, D ’autres fois, on proio à une oxaltation farouoho, il s’avançait jusqu’à la pointo la plus (1) Reproduotion Interdite aux Journaux q u i abrupte du rochor dom inant la valléo qui no n'ont pas un traité aveo la Sooiélé des Oous s’arrêtait plus qu’à la mer, et là, dos houros de L*ttr«s. FEUILLETON DU c F in is tè r e R E A pour les abon n e m e nts ot les «nnonoes it ot pour tout ot? q u i ropardo la rédaotion à M. Le« abonnement» parient de» 1*' et 15 de chaque mois ot sont payables d'avanee.lla »ont renouvelé» àleur expiration, aauf avis contraire do l’abonné Voir 1 1« 3m8page U - « la ligne Annonces judiciaires! et diverses. Réclam es........................................ t t t o. HO LeB annonces du département du Finistère et des départements limitroj-h ^ seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veili (|C la publication du Journal, avant midi. C’est grftce à la vigilance soutenue et à l ’habileté professionnelle de MM. les officiers généraux et commandants des bâtiments que des manœuvres délicates ont pu être — I,c 27» congrès de la Ligue française de exécutées, sans que le commandement supé l ’Enseignement se tient en ce moment à Be rieur en conçut aucun souci, sachant qu’il serait non seulement secondé avec dévoue sançon. ment, mais aidé par d’intelligentes initia — L ’Association amicale des institu tives. Les officiers ont apporté à ces exercices teurs et institutrices des Ardennes, réu nie lundi en assemblée générale,au nom l ’entière bonne volonté dont ils sont coutumiers et à leurs commandants l’aide pré bre de 600 présents, sur t .200 inscrits, a cieuse de leurs capacités. voté un ordre du jo ur déclarant : 1“ I n u Les éouipages, à part quelques très rares tile et dangereux l’accès des instituteurs défaillances, perdues dans la masse, se sont dans les Bourses du travail et à la C.G.T , fait honneur par leur bonne conduite et leur dont l’Association réprouve absolument zèle si facile toujours à susciter pour le plus les théories anarchistes et antipatrioti grand bien du service. Le personnel des machines mérite un éloge ques ; 2° Que l ’instituteur a le moyen de participer à l’œuvre sociale : c'est de pré spécial, non seulement à raison de la conti parer les élèves au rôle de citoyen répu nuité de l'efFort souvent pénibléqui a été de mandé, mais aussi à raison de la manière blicain. dont les difficultés particulières résultant des — Des modifications importantes viennent fréquents et brusques changements de ré d’être apportées aux conditions de recrute gime imposé par les manœuvres ont été sur L ’e x p lo ita tio n de l ’E ta t. — En 190G, ment des conducteurs des ponts et chaussées. montées. Le corps de débarquement, mis à terre à la Compagnie des chemins de fer du Nord Les conditions nouvelles ne prévoient au a vu son produit nel augmenter de G m il cune addition pour la partie théorique ; mais, l ’improviste a été très bien présenté par M. au point de vue des connaissances techni le capitaine de vaisseau commandant supé lions ; ques, elles comportent une extension très rieur, secondé par les ofticiers sous ses L ’Est de 8 m illions ; notable, entièrement justifiée par le déve ordres. Ces hommes ont montré sous les Le P.-L.-M. de 8 m illions 1/2 ; loppement croissant des attributions des armes bonne tenue et Hère allure. L'Orléans de 1 m illion G00.000 fr. ; fonctionnaires des travaux publics, surtout L ’Ouest de 1 m illio n 700.000 fr. ; en matière de chemins de fer et de tram Le réseau de l ’Etat, au contraire, est ways, d’adduction d’eau et de distributions en baisse de 500.000 francs. N o u v e lle s é tr a n g è r e s d’énergie électrique. S i son produit net kilom étrique avait Cette réforme, analogue à celle qui a été Russie. — Un télégramme de Saintaugmenté dans les mêmes proportions récemment réalisée pour les contrôleurs Pétersbourg annonce que la grève géné que celui de l ’Ouest, réseau lim itrophe des mines et les commissaires de surveil rale vient d'être proclamée à Lodz. Des lance administrative de« chemins de fer, est desservant des régions analogues, l ’ac croissement aurait été, pour le réseau de de nature à relever encore la valeur profes tentatives de terrorisation se sont déjà l’Etat, de 8-iG.OOO francs. Ce qui fait une sionnelle d’un personnel de l'Etat dont le produites. différence de 1.3iG.000 francs d ’infério concours est de plus en plus sollicité par Aulriche-Hongrie. — Un colis-postal, qui les départements et les communes. rité. avait été refusé par son destinataire, ayant Quand l ’Etat aura racheté l'Ouest, les — U n terrible incendie a dévasté tout été ouvert au bureau central de Budapest, a contribuables auront à solder des diffé un quartier de Valence-sur-Rhône. L ’Hô- fait explosion. 11 contenait une machine in rences chaque année grandissantes. lel des Postes a été détruit, ainsi que fernale. Les fonctionnaires qui étaient pré L a perspective n ’a rien d'engageant. plusieurs grands immeubles. Les dégâts sent ont été blessés et le bureau a été aux trois quarts détruit. Nos représentants feront bien d’étudier s’élèvent à plusieurs m illions. sans doute, quoique nous attendions en core la punition des meurtriers du docteur Mauchamp. Or, en pays musulman, pour que la pu nition soit ellicace, ait une signilicalion, il faut d'abord qu’elle suive, de très près, le crime. Si elle ne vient que longtemps après, l’indigène voit dans cette lenteur une fai blesse qui l’encourage îi recommencer. En second lieu, la portée de ce châtiment ne dépasse jamais la tribu à laquelle appar tiennent les coupables. Dans ces conditions, on est fatalement amené à penser que la répression en grand est seule susceptible de forcer au respect des Européens. Mais c’est la conquête, c'est dix ans d’elTorts et une armée d’occu pation de cent mille hommes. Le « guêpier » marocain nous lient bien. Et celui qui dirait comment nous en sorti rons serait bien osé. les chiffres ci-dessus,donnés par la Revue politique et 'parlementaire. N o u v e l l e s d iv e rs e s La nouvelle de cette prochaine déci sion a produit une grosse émotion dans tout le Midi. — La grève de Raon-l’Etape, qui donna lieu,ces jour3 derniers, ¡\de graves bagarres au cours desquelles un ouvrier fut tué et de nombreux soldats blessés, va se terminer. Grévistes et patrons ont en elïet accepté l’ar bitrage du juge de paix. — Au cours du dernier conseil des ministres, M. Glémenceau a mis ses col — À l'issue des grandes manœuvres lègues et le Président de la République navales qui viennent d’avoir lieu dans au courant des mesures qu’il compte la Méditerranée,le vice am iralTouchard, prendre en ce qui concerne les événe am iralissim e, à signé l’ordre du jour suivant : ments du M idi. L a Chambre des mises en accusation Avant la dislocation de l’armée navale de la Cour de Montpellier a été appelée dont il a eu l’honneur d’exercer le comman hier à se prononcer sur la mise en li dement, le vice-amiral commandant en chef bertó du D r Ferroul et de ses co-déte- porte à la connaissance des états-majors et des équiqages l'impression qu’il conserve de nus, et tout permet de croire q u ’elle ac cotte période d’entrainement. ceptera cette demande. entières, il s’absorbait dans la morno con templation du mobile infini. Aussi lo bruit fut-il promptement accré dité que le jouno homme devait perdre la raison, et nul no fut-il surpris à la nouvelle do sa mort subite, tragique même, ainsi que l’affirmèrent des pêcheurs de la côte qui, par uno sombro nuit d’octobro, entendirent la lugubre détonation d’une arme à feu danslo funèbro silence des ruines. ¥ n instant le narrateur s’interrompit, ot ses regards, en so tournant vers ses audi teurs, rencontrèrent los yeux de Colinan Lobreton fixés sur lui avec une ardente cu riosité, Ces yeux étaient éclairés d’une si vive flammo que Kerjan ne put réprimer un tressaillement. Lobroton s’aporçut-il du trouble qu’il ve nait do causer ? Sans doute, car il changea tout aussitôt d’attitudo et do physionnomio. — Votre récit suffirait à faire un roman, monsieur Kerjan, — dit-il avec uno gaieté où l'on sentait la contrainte. — Je no sais co quo monsieur Johnson y pourrait ajouter, mais jo sais bien quo, pour ma part, jo n’y changerais pas un mot. — C’est beaucoup d’honneur quo vous me faites do mo parler ainsi, monsieur, — ré pondit modostomont Kerjan. —■ Jo n’ai pour tant. pas grand raôrito à vous narrer des faits quo jo mo contente do rappeler tels qu’ils se sont passés. Tout lo monde, on ce pays, au rait pu vous fournir les mémos renseigne ments. Et, revenant à son récit, il reprit avec une sorte de mélancolie : — Mais je ne sais, en vérité, pourquoi je vous parle de ce malheureux enfant si injus tement soupçonné, et dont la mort ne fut sans doute qu’une dos coïncidences bizarres qui font rêver le penseur et qu'on n ’expli que jamais, à moins qu’un indice extérieur ne vienne fournir assez de clarté pour les expliquer trop bien. — E t vous croyez, — interrogea l’Anglais, — qu’on pourrait trouver quelque indice de ce genre en cette ténèbteusc histoire ? — Je no dis pas cela, monsieur, — lit v i vement l’hôtelier. — Je mo borne à énoncer uno idéo générale, uno façon d'aphorisme. Je suis un peu radoteur en mon genre. Kerjan riait en parlant ainsi. E t c'était toujours lo même rire malicieux, ironique, plein de sous-entendus. Lobroton le prit directement à partie, et, d'une voix qui n’essaya mémo pas de dissi muler son émotion, il demanda : — Voyons, monsieur Kerjan, le pou que jo sois do vous et les brefs entretiens quo j ’ai eus avec vous mo permettent, dans une certaine mesure, do vous apprécier à votre valeur : vous êtes à la fois un honnête homme otun homme d’esprit. L ’hôtelier essaya do so récrier, plus ému qu’il n’eût voulu le paraître du ton dont ces paroles venaient d’être prononcées et de ces paroles elles-mêmes, sous lesquelles il devi nait autre chose que la vulgaire intention Turquie. — Une rencontre a eu lieu, en Macédoine, entre une bande insurgée et les troupes régulières, du côté des quelles il y a eu trente morts. Trois maisons et une école ont été incendiées, et cent maisons ont été mises à sac. Etats-Unis. — Les négociations entamées entre les Etats-Unis et le Japon au sujet de la main d’œuvre viennent d’écbouer défini tivement. Les Américains espéraient obtenir du Ja pon le principedel’exclusiondescooHes japo nais, en échange du privilège de la natura lisation accordée aux Japonais résidant ac tuellement aux Etats-Unis. Le Japon n’admet pas que ses sujets, de si basse extraction qu’ils soient, se voient refuser l’accès du territoire américain. de faire un banal compliment. Ses protesta tions furent interrompues par Lebreton. — Monsieur, — reprit celui-ci, — je n’en, tends pas me servir d'une flagornerie quel conque. Etant données les qualités que je me plais à reconnaître en vous, je vais vous fournir la meilleur preuve de ma sincérité, et j'e8|)ère qu’elle vous suffira pour vous per mettre de prendre une décision.« Je vous dirai donc : Monsieur Kerjan, il y a autre chose que le désir d'écrite un ro man dans la curiosité que nous vous m ani festons. Pour des raisons que nous vous fe rons connaître plus tard, monsieur Johnson et moi nous nous intéressons au plus haut degré aux événements que vous nous racon tez. Tout un drame de fajiille dont nous no connaissons que peu de chose s’est accompli en ce lieu, à une époque où ni l’un ni l’a u tre de nous deux ne pouvait utilement in tervenir. Un grand crime a été commis dont nous soupçonnons seulement les causes et les... auteurs... — Les auteurs ? — s’écria Kerjan, qui se redressa soudain. — Ho I h o ! messieurs, savez vous que l'alfaire a été classée sans suite, et que les seuls soupçons de la justice se portèrent — un instant — sur ce malheu reux jeune homme dont je n’héBite pas, quant ù moi, à proclamer l’innocence. — Je dis « les auteurs » répétu Lebreton d’une voix grave — car ils furent plusieurs compliceBdansraccompliBsementdece crime, (A tuivrej. P ib r r s M A EL., L E G A Z E T T EB R E T O N N E FINISTÈRE devonu le « groupe radical » dans le scrutin do dimanche, ot do quel côté il faut le chercher. Qui peut lo dire, sinon lui ? La parole est au Iiàveil. Chez Guignol. Elections d é p a rte m e n tale s. L e n d e m a in d ’é le c tio n . M. Jouy a fait de son Réveil une façon do Guignol oïi les plus étranges person nages viennent, affublés de qualifications variées, chanter leur petit couplet en l'hon neur du patron du lieu et de sa politique. Mais, chose remarquable, tous ces ténors d’occasion ont le même organe — un organe tout pareil îi celui de M. Jouy. Il y a dans celle funambulesque collection un personnage qui a son rû'e bien spécial : c’est un certain « membre du comité répu blicain », que lo directeur du Réveil ne manque pas d’épousseter et d’exhiber dans les grandes circonstances, chaque fois qu’il s'agit de faire le procès au comité républi cain lui-méme et i\M. démon. Hier donc, ce « membre du comité » a fait sa rentrée sur la scène (lu Réveil, pour la remplir de ses lamentations. Tout va mal, îi l’entendre, et tout ira de plus en plus mal tant qu’on n’aura pas fait place aux « jeunes », c’esl-îi-dire fi M. Jouy et à sa coterie, seule capable de diriger les desti nées du parti républicain îi Quimper. Pour commencer, il faut que M. llémon dispa raisse : son passé républicain peut n'üti-e pas sans mérite, mais il gène vraiment trop les arrivistes d’aujourd’hui. Ce qu’il y a d’amusant, c’est que, pou mieux convaincre M. llémon de la nécessité de sa disparition immédiate, le fantoche du Réveil lui assure qu’il y va de son intérêt h lui-méme. Ne dirait-on pas que le Guignol de M. Jouy veut nous donner là une reprise de la célèbre fantaisie du « Guillotiné par persuasion » ? Il y a cependant h faire une remarque qui grtte un peu l’effet de ces excellents conseils S’il est vrai que le « membre du comité républicain » existe en chair et en os, com ment n’a-t-il pas eu l’idée d’exprimer ses doléances devant le comité auquel il appar tient, ce qui eût été autrement efficace que d’aller les déposer dans le giron complaisant du Réveil ? Jouer au comité les rôles muets et retrou ver ensuite la parole pour clabauder contre lo comité et ceux qui le dirigent, c’est un double jeu qui n’est pas tait pour rapporter ti son auteur beaucoup de considération. Comme, d’autre part, toutes les résolutions du comité ont été prises à l'unanimité pendant la dernière période électorale, i s’ensuit que ce compère du Réveil a formel lement approuvé par son vole, en qualité de membre du comité, la politique qu’il s’efforce de débiner aujourd’hui. Pleutrerie et fourberie, tout y est. A pre mière vue, le cas de cet étrange « membre du comité républicain » est sans excuse. Il en a une pourtant, et la meilleure de toutes : c’est qu’il n’a jamais existé. il paraît qu’il y avait dans le canton do Q uim per des électeurs qui attendaient avec impatience une lettre de remercie ments do M . doSorvigny. Ceux-là en ont pour leur argont — pardon ! pour son argent. A en croire l’élu do dimanche, sa ré élection a pour effet d’anéantir d’un seul coup tout ce qui contrariait l’essor de ses am bitions. Maire, adjoints, conseillers m unicipaux, député, rien n ’existe plus ; tous les m andats publics s’eiïacenldevant l ’étoile de M . de Servigny victorieux. Comme on reconnaît bien là l’exubé rante hum eur de ce Gascon gasconnanl égaré dans la région de l ’Ouest I S i, par m alheur, il s’était mêlé h sa faconde un seul grain de modestie, tout l’effet du morceau était perdu. Los électeurs au raient été tentés do se dire qu’on leur avait fait élire un faux Servigny. Chose curieuse : ces électeurs dont M, dé Servigny interprète si hardim ent les intentions n ’ont jam ais rien fait pour l'y autoriser .Ne l’on t-ils pas repoussé, quand il a voulu être député ? Ne l’ont-ils pas repoussé encore, chaque fois q u’il a cher ché à s’introduire au conseil m unicipal de Q uim per ? Nous voyons bien l ’intérôt qu’a M. de Servigny à confondre toutes les élections en une seule ; m ais il n ’est heureusement pas en son pouvoir de sim plifier les cho ses à ce point. Une élection au Conseil général est chose assez im portanteen elle- mémo pour q u’on n ’y môle pas tous les programmes q ui appartiennent à des élections légis latives ou m unicipales. C'ost se moquor des électeurs que do prétendre leur faire discuter tant do questions diverses à la fois. Beaucoup d’électeurs ont m alheureu sement été dupes de cette confusion, et le scrutin de dimanche s’en est profon dément ressenti. A u moins faut-il es rer, pour leur honneur, que ces électeurs recouvreronttoute l'indépendance de leur jugem ent dans les élections futures, lors que les questions d ’inlérêt com m unal ou celles d ’intérêt politique viendront logi quement en discussion, chacune à son tour. Q uant à nous, qui avons combattu M de Servigny parce qu’il nous était im possible de voir on lu i un représentant utile et autorisé de nos intérêts canton aux au Conseil général, en quoi le résul tat électoral peut-il modifier quelque chose à notre façon de voir ? Qui m ent ? O n a dit de la Chambre des communes anglaise qu’elle pouvait tout, hormis Avec son habituel aplomb, M. Jouy changer un homme en femme. On peut parle de mensonge parce que nous avons également dire du suffrage universel que dit, mercredi dernier, que les radicaux son pouvoir est souverain, m ais qu’il ne avaient déjà prêché l’abstention en 1903. va pas jusq u’à transformer .èn bon con C’est un gros mot. Il est explicable, seiller général un m auvais.' parce que M. Jouy a cru que les quatre Nous allons m aintenant attendre M. de ans écoulés depuis cette première inter Servigny à l’épreuve. Puisse seulement vention des radicaux dans la politique cette épreuve ne pas coûter trop cher aux quimpéroise nous avaient tout fait intérêts du canton do Q uim per I oublier. Seulement le directeur du Réveil R a d ic a u x et s o c ia lis te s . E n fait do racontars électoraux, on trouve un peu do tout dans le Réveil d’hier. Mais il y manque précisément ce qu’on oût le d I u r désiré lire : une explication nette et franche do la façon dont M. Jouy ot ses amis se sont décidés à voter le 28 juillet. Samedi, dans un placard do la derniôro heure qui est bien une des plus honteuses chose» que nous ayons jamais vuos en temps éloctoral, M. Jouy sonnait lo rallie ment do tous los <r radicaux » quimpérois autour do la candidature socialiste Oourlay Dimanche, quand l’urne do Quimpor a été ouvorte, on n’y a trouvé, au nom de M. Oourlay, que 3U bulletins en tout ot pour tout. Il y a là un curieux problèmo, que lo Réveil no peut laisser sans solution. M l bulletins, ce serait déjà pou, s’il ne «'agissait que do dénombrer les voix socia listes. Mais co total devionttout à fait inad missible, s’il doit représenter, par surcroît, lo chiffre des suffrages radicaux. Nous savons bien quo lo « groupe » ra dical qui entoure M. Jouy n'ost pjis de grando importance, on dépit du terrible tapage qu’il fait. Cependant, ii doit disposer do quelquos douzaines de voix qui auraient relevé d’une aésoz notable façon lo contingont do M. Oourlay, si elles s’étaient por tées sur ce nom. M. Oourlay no los ayant pas rocueilliis, où sont-elles allées? Le champ est ouvert aux conjectures. Une soûle choso ost clairo dès à présent : c’est que M. Jouy avait autorisé lo candidat socialiste à compter sur los votes do sos amis et que lo candidat socialiste les attond enoore... Do quoique façon qu’on l’explique, cotto petite faillite éloctoralo ne donne pas au directeur du Révoil lo droit d’étro bien ilor. Mais que M. Jouy so soit mis personnel lement dans une situation plus ou moins ridicule, pou importe, après tout, au public. J^e point intéressant est de savoir ce qu’oBt a eu tort de tabler sur la faiblesse de notre mémoire. Les im prim és ne s’effacont que lentement, eux, et celui quo nous avons sous les yeux débutait ainsi : Nous avons à choisir dimanche prochain ontro doux listes ; la liste réactionnaire et la listo modéréo, Nk VOTONS NI l’OUll L ’UNIS NI POUR l ' a u t r e . C’ost clair et net. Nous avons dit que cet appel « prochait l’abstenfion vis-à-vis do la listo républicaine qui était aux prises avec une liste cléricale ». Nous en donnons la preuve incontestable. M. Jouy ostimo q u ’au contraire il combattu ¡’abstention de toutes ses for ces. Il faut être passé maître dans l'art do torturer les toxtes pour aboutir à une paroillo conclusion. E t nous pouvons bien nous permettre de demander : Qui donc ment on cette affaire 1 Ah I sans doute, il y a autre chose dans co factum dont l’allure et le style trahiraient sufllsam m ont l’origine si M. Jouy n ’on revendiquait pas la res ponsabilité; car « lo groupe de républi cains radicaux » (l’é'.iquette adjointe de socialiste est soigneusement mise de côté), c'ost « nous », écrit lo directeur du Réveil. Il dit donc à la lin du papier qui nous occupo : F IN IS T E R E qui lui déplaisent, parcn qu’ils ont le tort de ne pas s’incliner devant son ou trecuidance ? / G'esl en se livrant à des plaisanteries aussi stupides qu’on aboutit à des échecs comme celui de dimanche dernier. Si, pendant longtemps, les républicains de Quim per ont été victorieux, c’est qu’ils avaient été habitués à garderplus de tenue et à considérer une élection,quelle qu’elle soit, non comme une pasquinade, m ais comme un acte im portant et sérieux. L ’extraordinaire démocrate du Réveil a changé tout cela, et le résultat ne s’est pas fait attendre. Pour notre part, au risque d’encourir ses censures, nous préférons encore l ’an cienne manière ; elle était au moins plus digne de républicains. Toute la presse réactionnaire est en liesse depuis dimanche. Il n’est pas jusqu’à l ’Indé pendant de MM. Giffo et de Chabro qui n’ait voulu venir décocher sa petite ruade au parti vaincu. L 'Indépendant, a bien tort ; car, quand on l’entend se féliciter du résultat du scrutin,on est bien forcé do se demander ce qu’il a fait avant le scrutin pour mériter ses propres fé licitations. Ce qu'il a fait ? Eh bien, cela se résume d'un mot fort simple : rien du tout I Tout le monde a remarqué, en effet, le si lence absolu, obstiné, que l’indépendant a gardé jusqu’au bout sur l’élection de Quim per. Cotto élection a été pour lui comme si elle n’était pas. N ’ayant aucun goût pour les commérages, nous laissons de côté tous les bruits mis en circulation sur les causes qui ont séparé M. de Servigny de ses anciens amis. Ce qui est hors de doute, c’est que la rupture est com plète entre eux. On cite même des membres du comité de l 'Indépendant (et non des moindres) qui n ’ont pas voulu participer à l’élection de M. do Servigny, même par leur vote personnel. Quel intérêt l’indépendant peut il donc avoir à attirer l’attention sur la discorde qui règne au camp réactionnaire ? Mais,sur tout, do quel front vient-il prendre sa part dans un événement auquel il est si parfaite ment étranger ? L’attaque de l ’Indépendant visait nos amis républicains et nous ; elle se retourne simplement contre lui-même. Ce coup de pied do l’itne porte à faux I Par arrêté du Sous-Secrétaire d'Etat des Postes ot dos Télégraphes, M. Le Joliff, re ceveur de 3* classe à Brasparts, est nommé receveur do 2« classe à Landivisiau. M. Guillard, maréchal des logis de gen darmerie à Crozon, est nommé maréchSldos-logis-chef à Pontivy ; M. Pronost, brigadier à cheval à La Roche-8ur-Yon, est nommé maréchal-des logis à Crozon ; M. Bocquior, brigadier de gendarmerie à pied à Quimperlé, permuto avec M. Chailes Auguste, brigadier à La Roche Serviere. L'excquatur a été accordé à M. Alfred Bas set, nommé consul de Suisse au Havre, avec juridiction sur les départements du Pas-deCalais, Somme, Seine-Inférieure, Eure, Cal vados, Orne, Manche, Finistère, Côtes-duNord, Ille-et-Vilaine, Mayenne, Morbihan, Sarthe. E le c t io n s m u n ic ip a le s . Les électeurs de la commune d ’Ergué Gabéric sont convoqués pour le 11 août prochain afin de procéder à l'élection de deux conseillers m unicipaux en rempla cernent de MM. René Ilio u , adjoint au maire, et Louis Rannou, décédés. L e s c o n s é q u e n c e s d e la S é p a r a t io n . Le dernier numéro de la Semaine re ligieuse du diocèse de Quim per contient la note suivante : 2 septembre 1907, à 2 heures 1/2 du soir, à la mairie de Brest, adjudication d’une four niture de 108.000 kilos de coton de prove nance française, divisée en 21 lots. Les cahiers de9 charges sont déposés à la Poudrerie nationale du Moulin-Blanc, près Brest. E a u x et fo r ê ts . — V e n te des c o u p e s d e b o is . L a vente des coupes de bois,pour l'exer cice 1907, dans les forêts de l'Etat, des communes et des établissements publics, aura lieu, dans le Finistère, le 2G sep tembre prochain à Châteaulin, et le len demain 27 septembre à Quim perlé. Nouvelles maritimes Avant et après. A c te s o ffic ie ls . Adjudications publiques Poudrerie du Moulin-Blanc. — Le lundi E s q u i b i e n . — Rixe.— Jean-Louis Le Moal, 19 ans, domestique à Vérouri, a assailli sur la route le nommé Jean Perrot, jeune homme de son âge, demeurant à Kersivian, et l ’a fait tomber sous les roues de sa voiture. 25 fr. d’amende avec sursis. E r g u é -A r m e l . — Coups et blessures. — Jean-Marie Kéravec, 24 ans, domestique à Kéricuff.a frappé à la tête à coups de marteau le nommé Pierre Le Moigne,domestique à la même ferme,qui, étant en état d’ivresse,l’a vait injurié. Puis, saisissant un madrier du poids d’environ 20 kilos, il l’a laissé tomber sur le malheureux Le Moigne, qui a été grièvement blessé. 1 mois de prisan avec sursis. Q u im p k r . — Blessures par^imprudence. — Le nommé A lain Morel, camionneur au service de M. Tanguy, revenait, le 3 juillet courant, du m oulin de l’Odet, en Ergué-Gabéric, conduisant une charrette vide, attelée de 2 chevaux ; il eut l'imprudence de laisser monter sur cella-ci 2 enfants. L'un d’eux,le jeune Jean Binos, 6 ans, ayant effrayé un des chevaux, une secousse fut imprimée à la voiture, et le petit malheureux, perdant l'é quilibre, tomba entre les roues. Il fut at teint très grièvement à la tête par la cham brière de sûreté, et, malgré les soins qui lui furent prodigués, il succomba quelques jours après. Poursuivi pour blessures par imprudence, Morel est condamné à 8 jours de prison avec sursis. M. Tanguy, son patron, est déclaré civile ment responsable des frais. L’insubordination à bord. — Le ministre de la Marine vient d'adresser aux ports une circulaire relative aux hommes insubor donnés. Voici les passages intéressants de ce document : « Les hommes qui, par leur inconduite habi tuelle et leur incoirigibilité, portent le trouble et le mauvais exemple à bord, pourront, sur la proposition du commandant dont ils relè vent, être débarqués par décision du comman dant en chef. Cette décision devra être notifiée au département. « Les marins à qui il aura été fait applica tion de cette disposition seront alors destinés au dépôt des équipages de la flotte le plus pro Police des chemins de fer. — M. Charles che, en vue de leur désignation ultérieure, Stoffel, banquier, prenant le train à Brest « dans le plus bref délai possible », pour un pour se rendre à Quimper, a, malgré la dé bfitiment ne naviguant pas dans les mêmes pa fense des employés, fait monter son chien rages que celui d’où ils proviennent. Le préfet dans un compartiment de Ire classe, où il maritime du port où ils auront été débarqués se trouvait lui-méme. leur donnera immédiatement et directement 1G fr. d'amende. cette nouvelle affectation, ou, si les circons Vol. — Jean-Louis Colas, journalier en tances ne lui permettent pas cette désignation immédiate, devra les diriger, îi cet effet, sur Ergué-Armel, a dérobé, dans un débit de la un autre port, en ayant soin de les signaler à Forêt, deux sacs et une musette,ainsi qu'une l ’autorité maritime destinataire. paire d’espadrilles. 8 jours de prison. « Le commandant du bûtiment sur lequel ces P k n m a r c h . - Coups. — Alain Canévet, marin» seront embarqués devra être avisé, par 49 ans, et Guillaume Berrou,4T ans,marinsune mention portée sur leur comptabilité, des causes qui ont motivé leur précédent débar pê<-heurs,àKérity,sont poursuivis pour avoir porté des coups en mer aux nommés Drézen quement. f, et Coïc,également marins-pécheure au même o Ce changement de région et de milieu est, ' lieu. en même temps qu’une mesure bienveillante 50 fr. d’amende pour chacun, avec sursis propre h faciliter l’amendement de ceux qui en en faveur de Berrou. sont l’objet, un dernier avertissement qui leur est donné avant de prendre à leur égard une D o u a r n e n e z . — Pêche au tfialut. — Les sanction telle que l’envoi aux compagnies de équipages des bateaux Saint-Pierre ( 4 hom discipline. mes), Saint-Joseph (2 hommes), Saint-Joa Les marins qui, après avoir été débarqués sepli (4 hommes), sont poursuivis, le dernier dans les conditions précitées, continueront, à deux fois, pour pêche au chalut dans la bord du nouveau b&timent auquel ils auront baie. été destinés, fi ôtro par leur indiscipline et Us sont condamnés à des peines variant leur mauvais esprit, un sujet de plainles, et entre 12 jours de prison et 16 fr. d’amende. se montreront, par suite, tout à fait incorrigi bles, seront considérés comme se trou vant dans les « circonstances absolument ex Police correctionnelle. — Tribunal ceptionnelles » prévues par l ’art. 340 du décret de C hftte au lin . du 30 avril 1897, pour pouvoir être proposés Audience du i«r août. pour l’envoi aux compagnie de discipline,sans avoir préalablement encourus toutes les sévé rités du pouvoir disciplinaire. « Par suite, ces marins seront immédiatement traduitsdevaut un conseil de discipline qui aura examiner s’il doit leur être fait application de l’article susvisé ». Nouvelles militaires Au X I « corps. — Les deux régiments d’ar tillerie du XI« corps, le 28° et le 35«, sont dé signés pour recevoir en 1907-1908, en vue de l’accomplissement de leur année de service militaire, quelques-uns des candidats nommés élèves de l’Ecole polytechnique à la suite du prochain concours. Le liépi à pompon. — L'attention du ministro de la guerre,dit la France Militaire, a ôté appelée par la commission technique de l'in fanterie et la commission de l’allégement du fantassin sur les inconvénients multiples du képi de première tcuue avec pompon. Des rap ports qui lui ont été adressés jusqu'à ce jour, il ressort quo cette coiffure est disgracieuse, qu’ello so déforme rapidement et qu'elle ne rend pas la tenue plus brillante, que le rempla cement fréquent des attributs, la mise hors de service rapide du képi rigide, inutilisable pour la tenue numéro 2, grèvent lourdement les fonds particuliers des compagnies. Avant de se prononcer sur l’opportunité do la suppression du képi de lr® tenue avec pom pon, le ministre charge les commandants de corps d’armée,après avoir consulté les officiers généraux ot chefs d’infanterie sous leurs ordres, de lui adresser, pour lo 15 aoflt prochain, un rapport faisant connaître leur avis sur cette question. Notre Petit Séminaire de Pont Croix, fermé à la fin du mois de janvier en exécution de la loi do Séparation, ne pouvant se rouvrir, un nouvel établissement sera créé, à Q uim per, dans les bâtiments do l’ancien Pension nat Sainte-Mario, dit le Li/ids, qui ont été Police correctionnelle. — Tribunal loués à Mgr l’évêque par M. E . Bolloré, pro de Q u im p e r . priétaire. La nouvell école prendra lo nom d'insti Audience du 30 juillet. tution Saiiit-Vincenl, de Paul. Los élèves Concarneau. — Vol. — La nommée Marie y seront reçus dès la rentrée prochaino, qui Ilélias, femmo Pinard, originaire de Scaér, so fora à l’époque accoutumée, c’est-à-dire sans domicilo fixe, séparée d’avec son mari dans los premiers jours d’octobro. depuis plusieurs années, a dérobé, chez Cetto décision a été prise, croyons- un chapelier de Concarneau, une boite con nous, à la suite de certains désaccords tenant des boucles pour chapeaux et du 111. 4 mois de prison. qui n'ont pas permis aux Frères do la C a m a r e t . — Ivresse. — Henri Barbu, marin-pêcheur à Camaret, étant ivre, a outragé le gendarme maritime Goasdoué. 15 jours de prison et 5 fr. d’amende. P l e y b e n . — Coups et blessures. — Fran çois Biaise, 21 ans, a, sans provocation au cune, mordu profondément à l’œil le nommé Michel Differt, à Pleyben. 20 jours de prison. C h a t e a u l i n . — Vagabondage. — Louis Cholet, 22 ans, sans domicile fixe, originaiie d’Albi, a été arrêté pour vagabondage sur le quai de Brest, à Châteaulin. 1 mois de prison. C o u r d ’ap p e l de R e n n e s. Dans son audience de lundi, la Cour d’ap pel de Rennes a jugé l’affaire suivante : Les nommés Yves Le Bris, 20 ans, manoeu vre, et Alexis Mingam, marin du commerce, demeurant tous deux à Brest, faisaient la fête le 20 ju in dernier, à Quimper, terrori sant les tenanciers de débits de la rue Neuve et de la rue Pen-ar-Stang, chez lesquels iis s’emparèrent de bouteilles de liqueur, puis qu’ils menacèrent ensuite de coups de cou teau et de revolver ; un débitant, nommé Canon, reçut deux coups de couteau au bras. Le 2 juillet 1907, le tribunal de Quimper condamna Le Bris à 18 mois de prison et Mingam à un an. Ce jugement est con firmé. Après le prononcé de l’arrêt, Mingam sup plie la Cour d’augmenter sa peine d’un jour pour lui permettre de suivre son camarade à la maison centrale. La Cour se refuse à lui donner satisfac tion. Décisions gracieuses. Par décision de M. le président de la R é publique du 10 juillet courant, les condam nés ci-après ont été l ’objet des mesures d’i n dulgence suivantes : Auguste Le Borgne, 4G ans, marin de commerce à Brest, condamné par la Cour d’Assises du Finistère, le 5 juillet 1900, pour vol qualifié et tentatives, à 8 années de ré clusion et 10 années d’interdiction de séjour, Doctrine chrétienno do rentrer, séculari R o 8 1 'o h d k n . — Ivresse. — Jean-Mario Ros- détenu à Thouars. — Remise du reste de la sés, dans leur ancien établissement. pars, 44 ans, sans profession, ost condamné peine. Votons pour dos citoyens éligiblos que pour ivresso ot tapage nocturno à G jours de Yves-Marie Clémence, 3G ans, domicilié à nous choisirons nous-mêmes parmi nos prison ot 31 fr. d’amondo. Quimperlé, condamné, 1» le 11 aoilt 1903, amis. Sont éligiblos tous les citoyens élec E n s e ig n e m e n t p r im a ir e . — pour coups et blessures, parle tribunal cor teurs à Quimpor ou y payant uno dos quatre P o n t -Cr o i x . — Ivresse. — François EveL a ïc is a t io n s . contributions directes. nat, 40 ans, couvreur, a été trouvé en état rectionnel de Quimperlé, à 3 mois de prison; 2« lo G octobre 1903, par la Cour d'Assises d’ivrosso, occasionnant du scandale. Par arrêtés on date du 13 juilletl907,M. le Lo directeur du 1(éveil aurait mieux du Finistère à 5 années de réclusion, pour G joufn do prison et 1G fr. d’amepde. attentats à la pudeur. — Remise de G mois. fait do laisser dans l'ombre cetto histoire Préfet a prononcé la laïcisation, îi partir dit Pi.oakiï. — Scandale. — Pierre Barré, Jacques Tamic, 42 ans, ouvrier cordier à qui démontre simplement son incohé ‘ur septembre 1907, dos écoles publiques de filles do La Forêt Fouesnant, Pouldergat, 20 ans, domestique, à Trégourzel, so ren Quimperlé, condamné par la Cour d'Assises rence. dant du Jucli à Douarnenez, dans un w a du Finistère, le 7 octobre 1903, pour atten Croit-il pouvoir être pris au sérieux Lennon, üodilis, Trèfle/., Sibiril, Sainlgon de 3« classe, ot étant en état d’ivresbe, a tats à la pudeur, à six années de réclusion, Thégonnec et Plouvorn. quand il invite los élocteurs à voter pour causé du scandalo. détenu à Thouars. — Remise d'un an. n ’importe qui, saui pour loa républicains 25 fr. d’amendo. Jean Lafon, 43 ans, ouvrier maçon, ori« L E glnalre deJBorde&ux^sans'domiollelflxe, con damné. le 0'juillet 1885, par la Cour d’ÀssiB«s|du Flnistèro, pour contrefaçon et émis sion de fausse monnalo, aux travaux forcés ¿(perpétuité (peine commuée on 20 ans do travaux forcés le 10 juillet 1895). — Remise de 4 moib. Qulmper. — Aux cours municipaux de dessin. —• La distribution des prix aux cours municipaux de dessin, insti tués l’année dernière, aura lieu ce soir, à 8 heures 1/2, au Gymnase municipal, sous la présidence de M. Le Hars, maire de Quimper. On sait que ces cours, qui ont été pro fessés par MM. Payraud et Villard, ont été très assidûment fréquentés par un nombre important d’élèves et de jeunes ouvriers. L ’exposition de leurs travaux, qui sera faite un jour prochain, montrera les excellents résultats obtenus. Les personnes s’intéressant à ces cours, et qui n’auraient pas, par suite d’erreur ou d’omission, reçu de lettre d’invitation, sont priées de considérer le présent avis comme en tenant lieu. La ’musique du 118* de ligne prêtera son concours à cette solennité. Avis aux contribuables quimpérois. — M. Le Contrôleur principal des con tributions directes recevra à la Mairie le 7 août,à partir de 9 heures du matin, les déclarations de mutations foncières. Enquête d'utilité publique. — L’ad ministration des Postes se préparant h pro céder è l’extension du réseau téléphonique de Quimper, un tracé des nouvelles lignes, indiquant les propriétés privées où il doit être placé des supports, restera, pendant trois jours consécutifs, à partir du 8 août 1907, déposé à la mairie de Quimper où les intéressés pourront en prendre connaissance et présenter leurs observations ou réclama tions. Cours de vacances. — Un cours pri maire sera fait, pendant la durée des va cances, & l’école communale des garçons de la rue du Chapeau-Rouge. Ce cours commencera le lundi S août et aura lieu chaque jour de 9 h. h 11 h. Une division spéciale sera faite pour les élèves les plus avancés. Revue de gendarmerie. — Le général de division Quincy, inspecteur perma nent de la gendarmerie, a passé en revue vendredi matin, sur la place La Tour d’Auvergne, les brigades des arrondisse ments de Quimper et de Châteaulin. boulin, r. do la Providonoe. — Jonn-Louis Doaré, r. du Sallé. 214 naissnncos on 1907. Mariages : 60. D écès . — Mario Colloreo, 50 ans, ménagère, épouse doLo Cm.r.Nouvo-Prolongée.-—AnnaJoanuo-Marie Lo Goucz, 3 mois, r. do Douarnonez.— Léo Bass6t, 33 ans, oomptable, époux do Marie Philippe, r. du Chapoau-Rougo. — Joan Lo Saux, 58 ans, cuilivatour, époux do Marguorito Jaouon, h l’hospioo. — Mario Pigou, 44 ans,ménagère,épouse do Piorro Piriou, pl. do Looronan. — Joseph Hômon, 81 ans, boulanger, oôlibalairo, r. Kéréon. 299 décôs en 1907, dont 107 aux hApitaux. Brest. — Encore une démission. — M. Rouzaut, conseiller m unicipal de 3rest, vient d’adresser sa démission au maire. Si cela continue, ce dernier resera bientôt seul avec ses adjoints. Le jo ur approche, en tout cas, où le Conseil ne pourra plus tenir valablement séance, parce qu’il ne pourra réunir un nombre suffisant de conseillers. C ’est la débâcle. Etude de M ' André JO N C O U R , avoué-licencié, rue du Quai, 5, ît Quim per. VENTE nar suite de Conversion de saisie-immobilière Sous le train. — Une veuve Toluon, G3 ans, marchande ambulante de gâteaux, s’est laissé surprendre par le train qui des sert deux fois par jour le port de commerce. Elle a été accrochée, près de l’usine ii gaz, îi un endroit où la voie ferrée n’est protégée 5ar aucune barrière, par le convoi, qui lui a passé sur le corps, lui broyant les pieds et les jambes et lui coupant la téte en deux. P ub lications d e M aruqks Horvé Suignard, s. p., domioilié h Pleybon, Ot Mario Hélou, s. p., domioiliéo h Quimper. Joan E ubuo, instituteur, domicilié h Quimpor, ot Hélèno Manaoh, institutrice, domioiliéo Morlalx. — Accident d'automobile. do fait ii Quimpor ot de droit h Gotiesnou. Alain Nédéleo, jardinier, ot Corentino Bénot, Dimanche soir, sers sept heures, une cuisinière, domioiliés h Quimpor. automobile, dans laquelle se trouvaient Jean Lo Brusq, omployé do ohemin de fer, m it personnes, a fait panache près de ot Mario Jugoau, oouturiôro, domioiliés & ',oc([uirec, après avoir passé sur un tas Quimper. Joseph Lo Gnll, oordonnior, ot Marie-Anno do sable. Les voyageurs, qui étaient des MorGarroo, oouturiôro, domioiliés à Quimper. aisiens, ont été projetés sur la roule, François Horvé, maçon, ot Marie Golhen, ’ arm i eux, quatre, M. e tM m e L am an d a cuisinière, domiciliés à Quimpor. C o n c a r n e a u . — Accident. — U n acci dent s’est produit dimanche dernier, dû à l’imprudenco de celui qui en a été la victime. Le jeune Duval, Agé de 7 ans, s’amusait à poser des petits cailloux sur lo rail d’un ma nège de bicyclettes installé sur la place d’Armes à l’occasion dos régates. A un moment donné, il ne retira pas son bras assez vite, et les roues passèrent dessus, le brisant net. Transporté aussitôt chez M. Montellier, pharmacien, il y reçut les premiers soins quo nécessitait son état. Puis, il fut recon duit chez ses parents. D o u a r n e n e z . — Commencement d’in cendie. — Un commencement d’incondie, dont les conséquoncos auraient pu être très graves, s’oat produit ces jours derniers chez M. Villuf, tapissier à façon, rue DuguayTrouin. La domestiquo s’étant endormio en lais sant sa chandello allumée, celle-ci commu niqua lo feu aux rideaux du lit. La malheu reuse domestiquo, réveillée en sursaut, fail lit périr dans los flammes. Elle put donner l’alarme, et les voisins, accourus on toute îftto, parvinrent à so rendre maîtres du feu. P o n t- C ro ix . — Foire remise. — La grande foire de Pont Croix coïncidant avec la fôte de l ’Assomption, a été reportée au jeudi suivant 22 août. Ile-de-Sein. —Naufrage.— Lo dundee Gabriel, du port du Conquet, venait de Riva de Sella (Espagne) avec un chargementde 3.000 langoustes pour l’Aberwrach, d’assistance judiciaire se réunira vendredi lorsqu’arrivé le 30 juillet au matin dans les 9 août courant,à 2 heures,au Palais de Jus parages de l’Ile-de-Sein, il fut surpris, tice. vers 7 heures, par une voie d’eau. Les marins de l’équipage se mirent à la pompe La « Cornouaille ». — Le comité de la Cornouaille fait connaître & se<» nombreux pour tfteher de relever le navire ; mais, sociétaires qu’il tient & leur disposition des voyant que tout effort était inutile, ils ré feuille« de route pour aller au concours régio solurent de l’abandonner et mirent le canot nal qui aura lieu à Brest du 4 au 12 août à la mer. prochain. L’équipage fut recueilli quelque temps plus tard par un batsau qoi le dirigea sur Souvenir français. — Dans sa dernière le Guilvinec, où les naufragés furent mis à assemblée générale tenue & Paris, le con terre. seil central d’administration du « Souvenir Los marins qui montaient le Gabriel français » a décerné des médailles de bronze étaient cinq, y compris le mousse. Le capi à MM. du Feigna de Kéranforêt etD' Colin, taine est M. Le Franc, inscrit h Auray. vice-présidents de la Section quimpéroise ; Ces marins ont pris le train de Pont Jean, trésorier, et Carré, secrétaire-adjoint. l’Abbé le 31 juillet pour se rendre h Quim Toutes nos félicitations. per, où ils sont arrivés à llheures 1/2 ; ils Le pardon do Loc-Maria. — Le Théâtre so sont présentés îi l’administration do la féerique Bênévol, qui viont de s’installer sur marine qui les a fait conduire îi l’hôtel Le le Champ-de-Bataille, ne séjournera que Breton, place des Halles, en attendant leur huit jours à Quimper. rapatriement pour Auray. C’ost un établissement dont l’installation ne laisse rien k désirer : éclairago électrique, C r o z o n . — Arrestation. — Un nommé appareils de ventilation, etc. L’ouverture Yves Lariou, 17 ans, mécanicien, originaire aura lieu ce soir, samedi, et le spectaclo de llrest, s’est livré à des actes contre na u’il offrira au public quimpérois promet S'être exceptionnel. ture sur des moutons qu’il a ensuite lardés de coups de couteau. Larion a été arrêté et Le « Terfcl ». — Voici l ’horaire du canot écroué il la prison de Chftteaulin. automobile le Torfol pour la semaino pro chaine : S a ln t- H e r n ln . — Vol. — Uno somme Dimanche 4 août. — Quimper, Bénodet et retour ; de Quimper, à 10 h. 15 du m atin; de 1.318 francs, renfermée dans un porte feuille placé dans une valise, a été enlevée retour de Bénodet à 2 heures du soir. Jeudi 8. — Quimper, Bénodet et retour ; ainsi que la valise chez M. Barguil, cultiva do Quimper, à 7 h. 15 du matin : retour do teur h llestriogant, en Saint-Ilernin. Bénodet à 4 h. 80 du soir. L’auteur soupçonné du vol est un habi Dimanche U . — Quimper, Bénodet, Bogtant de Kerbiquen, en Spézet, qui, le jour Meil et retour ; de Quimper, à 8 h. 30 du du vol, travaillait précisément îi cette ferme, matin ; de Bénodet, à 9 h. 30 ; rotour do BcgMoil à 4 h. 80 du soir ot de Bénodet à 5 h. 30. qu’il quitta furtivement sans môme avoir fini sa journéo. Assistance judiciaire. — Le bureau Concerts militaires. — Voici le pro gramme des morceaux qui seront exécutés demain dimanche,par la musique du 118* do ligne, de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 du soir, sur le kiosque du Champ-de-Dataille : Cronstadt (marche). . G. Wettge. BrocéUande (fant.). . Farlgoul. Les Clowns (polka). . Descostos. Les Huguenots (sél.). Meyorbeer. Lis-moi quel est ton Erokmann-Chatrian pays f (ohant Aie.)., et Sollenlck. Le chef do musique, Em. Kuhn. F IN IS T E R E N é v e z . — Un village incendié. — Jeudi dernier, un violent incendie a éclaté au village do Kerumbellec, en N é vez, et a détruit les cinq m aison d ’habi tation qui s’y trouvaient, et dont il no reste plus que les quatre murs. Les sinistrés perdont dans cet incendie tout leur m obilier et leurs récoltes. Les portes no sont qu’insuflisammen couvertes par dos assurances. Cet incondiea éclaté dans des circons tances particulièrement suspectes ; après Etat-civil du SO juillet au i°taoùl 1007. — N aissances . — Itoné-Gabrlol-Antoino do avoir été éteint uno promièro lois, le fou Miollls.r. de l’Hosploe. — Gonoviôve-Maroollo a repris deux heures après avec uno Wohlfarth, r. des Bouohorlos. — Joanno-Marlo nouvello intensité. On serait porté à Lemoigne, lmp. do l’Odot. — JoBoph-Roné croire que la malveillance n ’y est pas ûuillou, r. du Plohéry. — Joanno-Anno-Mario étrangère. La gendarmerie a ouvert une Touohard, r. de la Provldonoo. — Joan-Marlo Goubin, r. Salnie-Catherine. — Y»onne-Mario enquête. Slgnard, r. des Heguaires. — Piorro-YTe« Lou et M. et Mme G uyaderont été sérieuse ment blessés. Mais, à moins de com pli cations imprévues, ils seront rapide ment rétablis. Saint-Pol-de-Léon. — Déraillement. — lin déraillement s’est produit m ardi soir sur la nouvelle ligne de Plouescat à Saint-Pol-de-Léon, entre Kérider et Cléder. Dans un tournant, trois wagons sont sortis des rails et se sont renversés. Le chef de train a eu un poignet brisé ; :,1 devra être amputé. U n voyageur a eu deux doigts écrasés. Les dégâts ont été assez importants. Devant lo Tribunal civil de Quim per L E S A M E D I î î l A O U T 1907 A midi et demi. d u d it T rib u n a l, où toute personne peut en prendre connaissance et cé en présence du subrogé-tuteur des m i neurs Le Crocq ou lu i d ûm e n t appelé |à y assister. R éd ig é par l ’avoué poursuiv an t sous signé Q uim per le 20 ju ille t 1907. A . JO N C O U R . Avoué-licencié. A V IS IM P O R T A N T D É S IG N A T IO N D E S IM M E U B L E S a v en d u e : N ous apprenons avec plaisir que la Département du Finistère. — Arron Maison MOULIER (Produits Félix Potin) dissement de Quimper. — Canton de G, rue Keréon, vie nt d’obtenir pour la Douarnenez. — Commune de Tré- vil le de Quimper le dépôt desplus fortifiants boul. cl reconstituants des vins de table,q u i seront EN L A C O M M U N E D E T R É B O U L AUX DÉPENDANCES DE KERMAB0N A r t 1er. — Une maison d’habita mis en vente aux conditions suivantes : LA BOUTEILLE SAINT-GALNIIER Petit Petit Clos Clos Clos, v in ro u g e .................. Clos, v in b la n c ................. du Château, rouge extra... du Château, blanc extra... Of. 0 0 0 . 35 45 45 55 tio n c o n s tru itc e n p ie rrc s e tc o u v o rte e n ardoises, ayant de lon g ue ur environ 11 m. 80 c .,de largeur Gmètres su r 0 m . 50 Verre non compris. de h au te u r,ay an t chem inéèsuu p ign on est et ouest, composée : au rez-deE c h an tillo n s sur dem ande. chaussée d ’une C ham bre et d’une B o u Etude de M» DAL1BOT, notaire à Quim per, tique ; à l’étage de deux C ham bres et rue Sainto-Caiüerine, n" 4. d ’u n C abin et avec G renier. Cette m a i son ouvre : au rez-de-chaussée,du sud sur la route de la Gare à T réboul d'une porle ordinaire, d ’une devanture de A L ’A M IA B L E boutique et d ’une fenêtre, du nord d ’une porte ; à l’étage du sud de trois fenôlres et du nord d'une fenêtre ; le A Quimper, rue du Lycée, 9 G renier est éclairé par deux châssis à tabatière et d ’u n verre d o rm ant. Com prenant : m aison d'habitation, Aux 2. — A l’angle est de l’article pré remise, écurie, cellier, cour avec puits cédent un e pelite C u isine , construite et cabinets d ’aisance, ja rd in avec serre. en pierres et couverte en ardoises, Cette propriété est libre de location. ayant de lo n gue ur e nviron 3 mètres S’adresser à MeDalibot, notaire. sur 2 m . 50 c. de largeur, o u v ra n t de L IQ U ID A T IO N C O M P L È T E l’ouest sur la cour d’une porte et d ’une fenêtre et du sud d’une porte com m u de toutes les M archandises d ’E lé n iq u a n t avec la Maison article 1er. A r t 3. — A la costière de la M aison Pour cause d’inventaire el de changement de local article 1" une petite C our entourée de Lundi 5 et mardi 6 août m urs, ayant de lo n g u e u r environ 8 m è tres sur 2 m . 50 c., de larg e ur. D ans “ ” cette C our se trouve les cabinets d’ai SERA FERM ÉE sance et une citerne p ouvant contenir e n viro n 25 hectolitres d’eau. O uverture de la vente dans le nouveau Tous ces im m e ub les d’un seul le M agasin R U E K E R É O N , n° 25, M er n a n t, d o n n e n t du nord et de l’ouest credi matin, 7 août, à 9 heures. sur terres à M .G iü'o, industriel à D ouar nenez, du sud sur la route de la Gare P o u r activer l ’écoulem ent de toutes à T réboul et de l’est sur m aison au les m archandises restant en m agasin sieur G abriel Castrée. (environ 40.000 francs) des sacrifices M IS E A P R IX fixée par le T rib u très grands seront consentis et les nal : quatre mille fr., ci. 4 .0 0 0 fr. prix étonneront les p lu f incrédules. Prière à toutes nos clientes de Q u im Les im m eubles sus-dèsignés ont été per et de la région de ne pas laisser saisis su iv a n t procès-verbal d eLahuec, échapper ces occasions garanties in h uissier à D ouarnenez, en date du trouvables et qui ne se représenteront 2 ju ille t 1907, enregistré et transcrit plus. , T O U T D O IT Ê T R E V E N D U avec l’exploit de dénonciation du 4 ju il let 1907, enregistré, du m inistère du Les Rabais sont faits sur toutes les m êm e huissier, au bureau des h y po M archandises sans exception. Ja m a is il n ’aura été oilèrt d ’occasions thèques de Q uim per, le 5 ju ille t 1907, aussi grandes. volum e 78, n u‘ 28 et 29. A VENDRE U N E P R O P R IE T E UR É F O R M EC O M M E R C IA L E Service particulier du Finistère. Paris, 3 Août, 7 h. 35 matin. L E G U Ê P IE R M A R O C A IN . Les ministres présents à Paris se sont réunis pour délibérer sur les in cidents marocains. Ils ont été unani mes à décider que des mesures énergi ques s’imposaient, tout en restant dans les limites des stipulations de l'acte d’Algésiras. L'organisation de la police à Casa blanca ne sera pas di/férée davantage. La France et l’Espagne s'entendront en vue d'un débarquement immédiat de troupes et pour prendre toutes mesu res propres à assurer la sécurité des Européens. A l'issue du Conseil, M. Pîchon a conféré avec l'ambassadeur d'Espagne Les journaux disent que 3.000 hom mes, pris en Algérie, occuperont Ca sablanca avantSjours, concurremment avec les Espagnols. La ville ne sera pas bombardée. Les troupes resteront jus qu’au châtiment des coupables et jus qu’à l'institution de la police dans les huit ports. M. Regnault, ministre de France, va rentrer à Tanger et remet tre une sommation au maghzen. Les dépêches de Tanger disent que la situation à Casablanca est toujours inquiétante. L’oncle du sultan a desti tué le pacha et s'efforce de rétablir l'ordre, mais les rebelles sont toujours maîtres de la ville. Trois Français et plusieurs autres Européens manquent encore. On croit qu'ils ont été jetes à la mer. La ville de Sefrou a été pillée par les Berbères. Rabat et. El-ICsar sont cernés par les rebelles. Le consul an glais de cette dernière ville a été atta qué, mais il a pu s'échapper. On annonce, à Toulon, que trois cuirassés, trois croiseurs et un contretorpilleur vont encore être envoyés au Maroc. L a crise v itic o le . Le docteur Ferroul et ses co-détenus ont été mis en liberté hier à Montpel lier. Ils ont été acclamés par la vopu laiton. U n o a n o n q u i saute. Pendant des exercices de tir, à bord de la C ouronne, à Toulon, un canon a fait explosion. Il y a eu trois morts cl six blessés. Parmi ces derniers on note les apprentis canonniers Peton, de Salnt-Plerrc-Quilbignon, et Kerhervé, de Concarneau, et le lieutenant de vaisseau Caron. IIavas. Le Gérant responsable : J B ic rn a h d . A L O U E R D E S U IT E UN D E U X IÈ M E ÉTAGE 5, rue du Quai, à Quimper. A la requête de : M. A rm an d T an guy , entrepreneur de travaux p ublics, d e m eurant avenue de la Gare, à T réboul, créancier saisis sant el d e m andeur en conversion de saisie-im m obilière, pour lequel domi cile est élu , 5, rue du Q uai, à Q uim pe r, en l’étude de M® A ndré J o n c o u r , avoué près lo T rib u n a l civ il de Q uim por, q ui est constitué et qui continuera d ’occuper pour lu i dans la présente instance. M c JO N C O U B , avoué. Sur : M. V in ce n t Le Crocq, jo u rn a lie r, de m e u ran t à T réboul. B ien noter la n ouvelle Adresse et ne pas confondre. A la R é fo rm e c o m m e rc ia le 25, rue Keréon, Quimper M e r c r e d i 7 A o û t e t Jo u rs s u iv a n ts : Liquidation de tous les Articles d’été. Rabais de 30 à 50 0/0 sur toutes les M archandises. l nSICD pour le 29 septembre M aiLUUtn son de commerce avec u n bel atelier pouvant servir à n ’im porte quel ouvrier ; crèche e l cham p de terre labourable d ’e n viro n 55 ares. Le tout situé au M oulin-du Pont, sur la roule de Bénodet. i PONEYTE à vendre N O T A . — M. V in ce n t Le Croq, étant décédé le 9 ju ille t 1907, M . Jean Le A V E C ou S A N S V o r T U R E Crocq, cultivateur, de m e urant au lieu S’adresser au Journal. de B u zit, en la co m m un e de P o u llan , en sa qualité de tuteur légal de M arie Horlogerie, Bijouterie, Orfèvrerie Le Crocq, H ervé, Thérèse-Marie el M arguerite Le Crocq, enfants m in e u rs A N C IE N N E M A IS O N L E M O A L issus du m ariage de feus V in c e n t Le Crocq avec Marie-Anne Renévot, a été autorisé, par délib ération du conseil SUCCESSEUR de fam ille desdits m in e urs tenu, sous la présidence de M. le Jug e de paix 5 — P L A C E T E R R E - A U - D U C — 5 Q U I M P E R de D ouarnenez, le 15 ju ille t, à conver tir en vente aux enchères p u b liq u e s Bijoux pour Mariages les poursuites de saisie com m encées a Montres, Pendules et Réveils la requête de M. T an guy et a consti tué pour son avoué près le T rib u n a l Lunettes et Pince-Nez civil de Q uim pe r Mc P a u l L e Scoun, R é p a r a tio n s soign ée s et g a ra n tie s avec élection de dom icile en son élude, sise à Q uim pe r, 12, quai de l'Odet. prnrn à Q uim pe r, pour cause de M' L E S C O U B , avoué. L L U tn santé, très bon Com merce Tabacs, Epiceries, divers. P ar ju g e m e n t du 18 ju ille t 1907, en registre el m e n tio n n é en m arge de la Bonne situation, bonne clientèle. S ’adresser rue de D ouarnenez, 15, à transcription de la saisie, le T rib u n a l civil de Q u im p e r, sur la dem ande du Q uim pe r. créancier saisissant de la partie saisie, 2' Etage à louer de suite et 3' a converti en vente aux enchères p u Etage à louer p our le 29 septem bre, bliques les poursuites commencées par 15,.rue Kèrèon. (Ces deux* logem ents M . T an g uy , sus-nom m é. pourraient être réunis). E n conséquence, l’adjudication des Jardin, situé à Loc-Maria, à louor im m e ub les sus-désignés aura lieu a pour le 29 septembre. l’audience des criées du T rib u n al civil S ’adresser chez M ' J a c q , notaire. de prem ière instance de Q u im p e r, le Samedi 31 Août 1907, à m id i et l m ir n p rôsentem enl,plusieurs A Pdem i, en u n seul lot et sur la Mise a LUutn P A R T E M E N T S de diffé prix de 4 .0 0 0 fr., à éteinte de feux, rentes g ran d e urs : écurie et rem ise au plus offrant et dernier enchérisseur situés dans u n très beau quartier. S ’adresser rue de Brest, 2, à Q u im et aux points, clauses et conditions d u cahier des charges déposé au Greffe per, à Mme L e L o u e t -Bu o u d in . J. KERIBirV t i \ L E I r fn C D P °ur causo de santé, Débi A I t U L n et Marâchalerle. — S ’a dresser rue Neuve, 26, Q u im p e r. VILLEDEPONT-L’ABBË Le 6 Septembre 1907, à 2 heures de l ’après-midi, il sera procédé il la m airie de Pônt-l’A hbé, par le m inislero do M* C o u d e r c , notaire en cette ville, la vente par adjud ication d 'une pro prlétâ communale, servant de près bytôre, sise en la ville de Pont-l’Abbé. place des Carm es, et portée au cadastre sous les n u m éro s 422 et 428 do la sec t i o n B, conten an t actuellem ent vin g t aros dix-huit centiares. M IS E A P R I X : vingt-cinq mille francs .................................. 2 5 .0 0 0 fr P o u r tous renseignem ents, s’adres s e r ù M » C o u d e r c , notaire, dépositaire d u cahier des charges et des titros do propriété. Etude de M eL. M O Y , com m issaire-pri seur i\ Q u im p e r, 32, place Terre au D uc. pour le 29 septembre, rue du _________Frout, 17,u n APPARTEMENT de 4 Pièces au l ur étage. S ’adresser m êm e Maison. V E N T É lflU B L E S Administration des Domaines. t 4 ans, excellent tout gibier. 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L e p u b lic est prévenu q u ’il sera pro cédé le L u n d i 12 A o û t p rochain, h 3 heures de l’après-midi, dans la sallo dos* C om m issions, à l ’Hôtel-do-Ville, p ar devant M . le m aire, assisté de deux conseillers m un icip aux , en présence d u receveur m u n ic ip a l et do l’architecte-voyer, à l’adjud ication, en deux lots sur soum issions cachetées, dos travaux do réfection do la couverture de la H alle (versants sud-est et ouest). l»r ]ot. -- Charponto. . 2.668 fr. 40 C a u tio n n e m e n t . 130 »» 2* lot. — C ouverture et 3.760 10 Z i n g u o r i e ..................... C a u tio n n e m e n t . 180 »» Les paquets cachetés seront déposés à la M airie, b ure au du Secrétariat, a v a n t m idi, le jo u r de l ’adjudication. L e sco n cu rre n tsp o u rro n t aussi adres ser au m aire leurs soum issions, avec les pièces m entionnées au cahier dos charges, par lettres recom m andées qui devront parv e n ir la veillo do l ’a d ju d i cation, avant cinq heures du soir. Le Maire , TH. L E H A R S. Mise à prix : 5.000 Fr. Un vaste T e rra in , partie sous cul ture, partie en friche, entre la route do Poni-l’A bbé et le ch e m in du hallage, 1ord ant la rivière de l’Odet, com m une de P enhars. Mise à prix : I 1.000 Fr. Deux autres. Terra in s, propres ii constructions, au bord do la route de P o n t l’A bbè, aux issues du Merdy, en P enhars Mises à prix : 2.500 etl 800 Fr. I I . — Le Mercredi 28 Août 1907, ù 2 heures 1/2 de 1 après-midi. Un Immeuble, il usage do vaste M ugasin, avec C our et E cu rie à Pontl’A bbè, sur le Q uai, 6. Mise à prix : 18 .0 0 0 Fr. Une Maison d’habitation, avec C our et Ja rd in , ainsi q u ’un petit P a v illo n avec Ja rd in , il Pont-l’A b b é, sur o Q u a i, 8 et 14. Mise â prix : I 2 .0 0 0 Fr. Un Magasin, placo des Carm es, à ’ ont-l’Abbé. à 2 heures 1/2 de l'après-midi. Une Maison d’habitation, avec 'ardin, E curie et R em ise, au bourg de Bènodet. Mise à prix : I 2.000 Fr. D ivers Te rra in s, situés à Bénodot, ù proxim ité de la plage. Mises à prix : 3 .0 0 0 ,4 .0 0 0 ,l.5 0 0 e ll0 .0 0 0 F r. P o u r p lus am ples renseignem ents voir les afïlches légales et s’adresser à VIe C o u d é , nolairo, dépositaire du eaîior des charges. L ’a v o u é p o u r s u iv a n t, P. L E N IN IV IN , Avoué-licencié. MERCREDI A 2 7 AOUT Elevée sur sol d ’u n Rez-de-chaussée, 3 Etages et M ansardes. C our derrière. Mise â prix : I 2.000 fr. Etudes de M« JONCOUR, avoué à Quimper, et de M« MOYSAN, notaire à Fouesnant. VENTE PARTiTATION en l’étude et par le ministère de Me MOYSAN, notaire à Fouesnant LE LUNDI 12 AOUT 1907 à 3 heures de l'après-midi U N IM M E U B L E sis au b o urg de L a Forêt-Fouesnant,com prenant : M aison d’habitation, construite en m açonnerie et couverte en ardoises, avec rez-dechaussée et u n étage et u n e petite par celle de terre y attenant. M ise à p r ix : 2 .5 0 0 fr. E tude de M* M a n iè r e ,notaireà Q uim pe r A VENDRE Par Adjudication volontaire E n l ’étude et par le m inistère de Me M a n i è A e , notaire LE M E R C R E D I 28 AOUT 1907 à 2 heures après-midi E N L A V IL L E D E Q U IM P E R Rue de Kerfenntenn, n° 23 Le Directeur des Contributions directes, UNE MAISON Signé : Illisible. E x trait de la Matrice cadastrale des propriétés n o n bâties situées dans la com m u n e de P enhars concernant M. Le Roux, C orentin, d e m e u r a n t, à Brest rue de l’Eglise, n° 12. A y an t 2 pièces au rez-de-chaussée, 2 cham bres et 1 cabinet à l’étage ; au-dessus grenier avec cabinet. M ise à prix : 4.5 0 0 fr. Contenance IN D IC A T IO N ° . 0c y- rL 0 •— •/> °r E .2 o 0 as — b CL CÆ 302 D -rua B ci Ch 3 n0s0 a <D S ’adresser a u d it M ° M a n i è r e . 3 Triage ou lieu-dit et nom particulier de la parcelle. de la nature de la propriété. Le Merdy, Liors ar-Corn. Terre labourable o o -c 41 3 fl <v > O OS 75 22« l nilCD P °ur Ie 29 septembre, près LUUlVI Q uim pe r, U N E M A IS O N servant actuellem ent de remise et écu rie avec cham bre au-dessus (le tout pouvant être habité) ; adossé à la maison, bâtim ent servant d ’abatto ir; devant u n champ. S ’adresser 28, place Saint-Corentin. I Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale. Quim per, le 15 ju in 1907. Le Directeur des Contributions directes, Signé : Illisible. M IS E A PR IX nal : cinq mille fr., llxée par le T rib u 5.000 fr. c i___ Les im m e u b le s su s- dèsig nèsontété saisis suivant procès-verbal de Jacques, huissier à Q u im p e r, du 11 ju ille t 1907, enregistré et transcrit avec l’exploit de dénonciation du 13 ju ille t 1907, du m i nistère du m êm e huissier, au bureau des hypothèques de Q uim pe r, le 15 j u i l let 1907, volum e 78, n um éros 36 et 37. M""5 M ario-F rançoise K é ran g all, veuve de M. Yves Tarridec, proprié taire, dem eurant à Q uim pe r, rue de Brest, créancière saisissante et de m an deresse en conversion de saisie-im m o bilière, pour laquelle dom icile est élu 5, rue du Q uai, à Q uim pe r, on l ’étude de M ” A ndré J o n t . o u d , avoué près le T rib u n a l civil do Q u im p e r,q u i est cons titué et qui co ntinuera d ’occuper pour elle dans la présente instance. M* JO N C O U R , avoué. Sur : M. C orentin Le Roux, ouvrier du port, de m e uran t à Brest, rue de la P e tite- E glise,^ 12,partie saisie et d e m an deur en conversion do saisie-im m obi lière, ayant pour avoué constitué près le T rib u n a l civil de Q u im p e r Me L e N i n i v i n , avec élection de dom icile en son étude, sise rue du Q uai, à Q uim per. M* L E N IN IV IN , avo ué. P ar ju g e m e n t du 17 ju ille t 1907, e n registré et m e n tio n n é en m arge de la transcription de la saisie, le T rib u n al civil de Q uim pe r, sur la dem ande de la créancière saisissante et de la partie saisie, a converti en vente aux enchè res pub liqu es les poursuites com m e n cées par M1"« veuve T arridec, sus-nom mée. E n conséquence, l’adjudication des im m e ub les sus-dôsignés aura lieu à l ’audience des criées du T rib u n a l civil de prem ière instance de Q u im p e r Le Samedi 3 I Août I 907, â m id i et dem i, on u n seul lot et sur la Mise à prix de 5.000 francs, à éteinte do feux, au plus offrant et dernier e n ch é risseur et aux points, clauses et co n d i tions du cahier des charges déposé au G re ile d u d itT rib u n a lo ù toute personne peut en prendre connaissance. R éd ig é par l’avoué poursuiv an t sous signéQ uim pe r, le 27 ju ille t 1907. A. JONCOUR, avoué-licencié. A V I S C ontrairem ent à certain b ru it m al veillant, M . R aoul L E B A S T A R D ,n é gociant en vins en gros à Q uim pe r, rue bainte-Thérèse, a l ’ho n n e u r de préve n ir ses n o m breux clients q u ’il n ’a jam ais fondé n i m êm e eu l'in te n tio n de fonder u n demi-gros à Q uim pe r et prie ses clients de lu i conserver la mêm e confiance que par le passe. EPICERIE 47 MODERNE J . L A R D I — A venue de la G are — 4 7 Q U IM P E R  la vieille renommée Un bon Café Maison vendant le meilleur marché lesproduits et C07nestiblesdespremières marques. 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I I I . — Le Samedi 31 Août 1907, A D JU D IC A T IO N V O L O N T A IR E LE ADJUDICATION l ,r lot. — Serrurerie. . . 2® lot. — C ouverture et Z in g u o rie ............................ 3* lot. — PhUrerie. . . 4* lot. —-Peinture et V itrorio VENDRE P a r A D JU D IC A T IO N V O L O N T A IR E E n l'é tu d e d u d it Me J a o u e n Etude de M® André JONCOUR, avouô-licencié, 5, ruo du Quai, h Quimper. 2* Derrière la m aison p rinc ipale et y adossée à l’est, une Ecurie construite en pierres et couverte en ardoises,m e E tu d e d e M 'L ic N iN iv iN , avoué-licencié surant 3 m. 40 c. de largeur sur 6 m . 40 24, ruo du Q u ai, à Q uim pe r. de lo n g u e u r, o uv ra nt d ’une porte au Par Suite de Conversion de Saisie-Immobilière pignon ouest et d ’une lucarne au pignon nord ; Devant le T ribunal civil de Q uim per Derrière la m aison principale et y LE S A M E D I 31 A O U T 1907 est3°adossée A l’audionoo dos oriéos du Tribunal civil s l ’ouest une Cabane en à midi et demi do promiôro instanoo de Quimper. planches ; Le Commissaire-priseur, L E 8 A M E D I 31 A O U T 1*907 4° Une C ou r avec Puits. L. M O Y. D É S IG N A T IO N D E S IM M E U B L E S Cet im m e u b le donne du m id i sur la <1 m idi et demi A VENDRE : route de Q u im p e r à Pont-l’Abbé, du le E tudes do M° L e N i n i v i n , a v o u é à Département du Finistère. — Arron v an t sur propriété à M,n» veuve PétilDe la Propriété fonds et droits Q u im p e r, rue du Q uai, 24, et de Mu dissement et canton de Quimper. — lon, du couchant sur propriété à M . ré u n is de « G uorn-T ynez » ou « G uern ’ C o u d é , notaire il Q uim per, rue Commune de Penhars. L arvol, N icaise, du nord sur ja rd in du Ty-Nèvez » d ’une contenance cadas Saint-François, 5. S ém in aire . traie d ’en v iro n 13 hectares 22 ares 66 E n la com m une de Penhars, route centiares et située on la co m m une do Les deux rez- de-chaussées sont loués de Q u im p e r à Pont-l’A bbé : A u lieu dit aux époux C ornic, su iv an t bail sous si L a Forèt-Fouesnant, en u n seul lot et Le Merdy. En l’étude de M« Coumi, gnatures privées, en date du 12 août sur la m ise ù prix do 35.000 francs U N E P R O P R IÉ T É , en Fonds et 1906, pour n e u f années entières et con notaire à Quimper frais en sus. Edifices, d ’une contenance d ’e nviron sécutives q ui ont pris cours le 29 sep L'avoué poursuivant, aux jours suivants : 278 mètres carrés, com prenant : P . L E N IN IV IN tem bre 1907, m o y e n n an t u n loyer a n I. — Le Samedi 24 Août 1907, à avoué-licencié. 1 “ Une Maison d’habitation, cons n ue l de deux cents francs, payables 2 heures de l’après-midi. truite en pierres, couverte en ardoises, d ’avance ; u n e cham bre au prem ier Une Maison, à ut-age de com ayant rez-de-chaussée, prem ier étage étage est louée à M . V igouroux, A la in ; merce de boulangerie, rue N euve, 48, et m ansardes ; ladite m aison ayant au tout le reste est inoccupé. des Travaux de Modification de la Toiture à Q uim per, avec Fonds de commerce rez-de-chaussée deux pièces, dont une L e tout d ’un seul tenant. de boulangerie bien achalandé. de la Salle Silguy , au Musée, à l’usage de commerce ; à l’étage deux Tous ces im m e ub les sont inscrits sur Mise à prix : 2 0.000 Fr. pièces et u n cabinet ; aux m ansardes la matrice cadastrale de la c o n trib u tio n et Etablissement d’un Plafond lumineux. deux pièces et u n cabinet, et m esurant foncière de la com m une de Penhars, Des Bâtiments, à usage de m a 15 mètres de lon gue ur sur 6 m . 20 de ainsi q u ’il résulte de l ’extrait de la dite L e p u b lic est prévenu q u ’il sera pro gasin, avec C our et petit Ja rd in m atrice ci-après transcrit cédé, le L u n d i 1 2 A o û t prochain, à (un des b âtim ents p o u v a n t servir de profondeur. 2 heures de l’après-midi, dans la sallo Maison d ’habitation), rue N euve, n°" 35, Extrait de la Matrice cadastrale des propriétés bâties situées dans la com m une des C om m issions à l ’Hôtel-de- V ille, par 37 et 39 à Q u im p e r, avec Fonds de de Penhars, concernant M. Le R ou x , C orentin, de m e uran t à Brest, rue de lE g lis e , n» 12. devantM . le m aire, assisté de deux con commerce im p o rta n t de grains et phos seillers m u n ic ip a u x , en présenco du phates. C/J a 08 Ctf receveur m u n ic ip a l et do l ’architecteO dMise ô prix : 35.000 Fr. Canton, lieux-dits 0 3 voyer, à l’adjud ication on quatre lots, 3 ou 0 Nature de la propriété. Revenu cadi <u Un vaste Jardin , au bord de la ri su r soum issions cachotôes, dos travaux villages. 0 O C/J de m od iilcation de la toiture do la salle vière de l ’Odet, et des bâtiments à usage d ’écurie, remise et m agasin, avec de S ilg u y , au M usée, et d’ètablissom en sortie sur la rue N euve à Q uim pe r. 157 D Ty-Laou. d ’u n plafond lu m in e u x . Maison. 300' V IT E PÁRLÍITATION Etude de M* JA O U E N , notaire à Q u im per, rue des Reguaires, n° 21. Vu peur légalisation de 1« signature el-eentre : Mairi* d* Quimper, U liK u iii N ' À M 8 . T r e n te - s ix iè m e LE NUMÉRO M e rcre d i année LE FINISTERE JO U R N A L R É P U B L IC A IN FONDÉ EN 7 A o ût 1 9 0 7 . LE NUMÉRO 1872 CENTIMES . P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i L'AGENCE HAVAS, m e Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. A B O N N IM H IÏT 8 i 1 an. 6 mois. Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . 8 1. 4 (.K O Auties départements....................................................• & »• Abonnements spéciaux d’un an pour le n* du samedi. S f. 5 0 (Cu derniers abonnements ne peuvent itre vris que pour le département) Q U I M P E R — Rue Sainte-Cathertne, 10 — Q U l M P h R S'ADRESSER pour les abonnements et les annonces à M VAdministrateur, et pour tout oe qui regarde la rédaotion à il. le Rédacteur en chef. L«e abonnements partent des 1** et 15 de «bague mois et «ont payables d’avsnos.Ils sont renouvelés à leur expiration,eaufavit contraire de l'abonné Les lettres non affranchies sont refusées. exaspéré, il a cru pouvoir 6e faire l’interprète, cussion dans notre pays, mais dans le monde pour arriver à son but, de l’état d’exaspéra entior. tion où se trouvaient certains membres de Nous savons que ces idées sont dans vos Ko» NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES l’enseignement. Car il faut reconnaître ce cœurs. Le corps enseignant a notre confiance. qui est juste «t reconnaître également la vé Nous voulons l’éclairersur les intentions du rité ; il est tout naturel que des gens qui se gouvernement de la République. Nous vou oroient menacés, alors qu’ils ne le sont point lons lui faire voir que nous sommes ses amis, réollement, essayent de s’organiser contre le et c’est avec ses amis qu’il doit marcher ; il danger, et cette résolution doit lour être fa servira ainsi sos idées de progrès si larges, cilitée dans la mesure où elle ost compatible et celles-ci ne pourraient être compromises aveo leurs fonctions. Si les instituteurs veu que par des mouvements convulsifs inconsi lent se servir de l’aHSooiation pour affirmer dérés. Nous ne voulons pas que ln pays se leurs droits, sauvegarder leur indépendance, détourne de l’école laïque ; mais je suis ras Lee droit« «t les devoir« es intitu- le gouvernement de la République est prêt à suré à cet égard en constatant la belle tenue teura. — M. Aristide Briand, ministre la leur donner ; mais s’ils entendent s’en de votre congrès, en entendant les paroles de l ’instruction publique, vient de emparer pour se livrer à une sorte d'agres excellentes qui ont été prononcées à la suite sion vis-à-vis do la nation, il serait criminel de discussions dont vous avez mesuré l’é prononcer à Besançon le discours de de la leur accorder. tendue et au cours desquelles ont été expri clôture du Congrès de la Ligue de L ’intérêt personnel doit céder le pas à l’in més les sentiments les plus républicains et l’Enseignement. Il a tenule langage térêt publio. Peut-on reconnaître aux fonc les plus raisonnables. d’u n vrai républicain, d’un ministre tionnaires le droit de se dresser devant la Ce ne sont pas seulem ent les in sti qui a conscience des responsabilités nation, de faire la loi au pays, de brimer les tuteurs dévoyés vers le syndicalism e du pouvoir, ot nous lui rendons d’au représentants légaux du suffrage universel? tant plus volontiers cet hommage que Cela n’est pas admissible. Si l’on voyait des révolutio nn aire q u i doivent m éditer nous avons très souvent combattu sa fonctionnaires se dresser, la menace à la ces sages paroles. Ils ne sont d ’a il bouche, peut-on penser, si elles étaiont to leurs encore q u ’une m in orité sans politique. lérées, qu’il n’y aurait pas dans l’esprit pu grande im portance. Le ministre de l’instruction pub li blic une sorte de démoralisation et que les Mais com bien y a-t-il de politiciens que a prononcé des paroles « de con* institutions républicaines n’en seraient pas arrivistes ato u t prix,qui p o urra ie n t,q ui cilialion et de bon sens » que l’élé ébranlées ? devraient aussi y jju is e r la leçon q u ’ils m ent anarchique qui veut révolution Parmi coux qui ont l’honneur redoutable ner l’enseignement primaire fera bien de former des hommes, do former des fem m éritent, si l ’in térêt du pays et de la de méditer. Q uant aux instituteurs mes, à qui l’on confie des petits êtres au cer R é p u b liq u e était pour q uelque chose corrects, ils verront avec plaisir que veau malléable, il serait criminel d’intro dans leurs préoccupations! M a lh e u re u leur souci du devoir n ’est pas m é duire certaines théories qui peuvent être né sem ent ceux-là, com m e l ’a si psycho fastes. log iq ue m e n t déd uit M. B riand, reste connu. Lé est la barrièro, là est la limite, ot cha ront intransigeants, car ils n ’ont en M. Briand a d'abord montré tout ce que fois que je me suis trouvé en face d’un que la R épublique avait fait pour les instituteur, je lui ai dit : Votre école n’est vue que l’exaltation de leur propre membres du corps enseignant. Puis pas une chose à v o u s , dont vous pouvez dis personnalité. il a ajouté : poser, comme d’une salle do réunion publi que. C’est la nation qui vous la donne pour L e g u ê p ie r m a r o o a in . — La situa Vous pouvez garder vos idées, vous pouvez que vous exerciez vos fonctions d’une fa tion paraît toujours des plus tendues au Ma aussi conserver l'espoir de les (éallser, mais çon sincère ot loyale, et non pour la mettre roc. il est cependant bien entendu que votre at au service do vos idées particulières, quand Une dépêche de Tanger dit que les Euro titude sera compatible avec vos fonotions ; elles se dressont contre l’ensemble des idées car enfin on est arrivé à une heure où les qui font la nation. Vous n’avez pas le droit péens qui ont pu s’embarquer à b'ord du va hommes très épris de liberté n'ont pas un de faire cela ; si vous le faites, vous n ’êtos peur Constantin racontent qu'au moment sena très exaot et très juste de l ’étendue du pas un honnête homme ; vous trahissez la où ils ont quitté Casablanca, une terrible devoir quand ils sont fonctionnaires. Quand nation ; vous manquez à votre devoir. Dans panique régnait. Dans la ville, un grand l ’instituteur prend cette fonotion si noble et la liberté do la vie ;ous ferez valoir vos nombre d’Européens, et tout particulièment si élevée, il assume la tâche la plus lourde, idées, mais avec une certaine réserve : si les Français qui n’avait pas pu gagner le la plus redoutable, la plus complexe qui non le père de famille, qui vous verra sur port à temps, étaient retenus par les Kaby puisse éoboir à un homme. le tréteau, la bave à la bouche, ne voudra les révoltés, complètement maîtres de la Pour remplir cette fonction aveo le degré plus confier à l’école publiquo son enfant, de perfection que l’on peut désirer, ce n’est pensant que le lendemain ce triste spectacle place, insultés et menacés. C’est sur ces en pas un homme qu’il faudrait, c'est un sur sera offert à son fils. Comment voulez-vous trefaites qu’est arrivé mercredi matin le homme. Il lui faudrait une solence, uno in que l ’on impose dans ces conditions l’obli croiseur Galilée. Informé des faits, le commandant Ollitelligence pleines de délicatesse et de taot, gation de l’enseignoment et de la laïcité T et cela il est impossible de le demander et vier fit immédiatement prévenir les rebelles de l’exiger d’une façoncomplète d’un homme, que, si les portes de la marine n’étaient pas Et M. Briand a terminé ainsi : parce qu’il est un homme ; mais il faut du ouvertes dans le plus bref délai, et les Eu moins qu'il fasse tous ses efforts pour se On doit aimer la France républicaine, is- ropéens autorisés à quitter la ville à leui rapprocher le plus possible de ce degré de suo de la Révolution. Il serait criminel de la gré, il bombardait la Casbah. Sur l’heure, perfection. laisser opprimer par je no sais quelles vagues L’instituteur est un citoyen, c’est entendu ; théories humanitaires qui n’ont rien à voir ces menaces produisirent l’effet désiré ; les on s’en est peut-être un peu trop servl.Comme ici. Si, par orainte, par lâcheté ou par défi, Européens et nombre d’israélites purent tel, on l’a peut-être aussi trop mélé à certai on laisse écraser ce pays, ce serait un crime chercher un refuge à bord de bateaux qui nes besognes qui n’étaient pas de sa fonc de lèso-humanité, le plus épçuvantable des se trouvaient en rade. Tous les membres de tion. Il en a souffert, et à oe souvenir il s’est crimes, qui aurait non seulement sa réper la colonie française qui se trouvaient encore Vflr I I t 3®* page Faits & Bruits FEUILLETON Dü heur, je ne sais que fort peu de chose du passé. En revanche, depuis que ces événe ments se sont accomplis, j ’ai réiléchi long temps sur lour caractère, sur leur enchaîne — 22 ment logique et, disons le mot, sur leur morveilleux agencement. Il m’est venu des doutes nombreux auxquels je n’ai pu oppo ser une certitude définitive. Pour être abso PREM IÈRE PARTIE lument sincère, j ’ajouterai que ces mêmes événements ne m’offraient pas d’autre inté L e M y s tè re . rêt que colui d’une énigme ou d’une charade dont j ’eusse cherché le mot. Je n’y songeais VI plus depuis fort longtemps, lorsque la visite LIS RU1KKS 01 ROBMSUR do monsieur Lebreton et les incidents de ces derniers jours me les ont remis en mémoire. Il y eut un moment de silence pesant, N’importe I — Vous m’honorez d’une con pendant lequel les trois hommes se regar fiance à laquelle je suis trop sensible pour dèrent aveo dee expressions aussi diverses ne vouloir pas y répondre. Usez donc des que profondes, oppressés les uns et les au faibles moyens que je puis apporter à l’ins tres par des réflexions différentee peut-être, truction d’une affaire qui vous intéresse. La mais singulièrement poignantes. sympathie ne se commande pas et la mienne — Messieurs, — dit enfin Kerjan, — je ne vous ost acquise. veux pas être en re»te de loyauté avec vous. Ils l ’interrogèrent avec un véritable flair Je voue dirai donc que, dès la première de pollolers. Co n’était point, ainsi qu’ils heure, je n’ai pas été dupe un seul instant l’avaient dit, une curiosité vulgaire qui les de votre hypothèse d’un roman à éorlre en poussait, et Kerjan apportait à leur répon deux langues différentes. J ’ai compris tout dre le même soin, le même zèle qu’ils met de suite que de plus graves raisons vous taient à l’interroger. poussaient à rechercher le concours d’un Les premières questions concernèrent la auxiliaire aussi humble que moi. Par mal découverte du crime. L ’hôtelier raconta que cette découverte (1) Reprodaotion interdits aux Journaux qui avait été faite au matin, par un pêcheur do a'eat pas un traité aveo la Boeiêté dss Gens Trédrez qui, par hasard, avait mouillé son • 4s Lsitres. anore dans la petite crique située entre Kera< F in is tè r e » du Meroredi 6 Août 1907. LEDRAMEDEROSMEUR"’ A N N O N C E S B U R E A U X i vilio et Rosmeur. Cet homme, pris de pour, en avait immédiatement donné avis au bri gadier de gendarmerie du canton, on ce mo ment de passage à Trédrez. Le parquet de Lannion avait opéré sa descente le jour même, et Yves Kerjan, alors greffier du tri bunal de première instance, avait accompa gné les magistrats. Le substitut, un jeuno homme, avait pro cédé avec un soin minutieux aux constata tions d’usage. Sur un ordre du procureur de la République, vonu de Saint-Brieuc, il avait ordonné l’arrestution dos habitants du château, arrestation suivie, comme on le sa vait, d'une ordonnance de non-lieu deux mois après l’ouverture de l’instruction. —■Et, demanda Lebreton, on no put fixer l’identité de la victime ? — Non, monsiour, répondit très franche ment Kerjan. Elle était étrangère au pays. Une hôtelière do Lannion seule atfirma que la jeune morte était descendue du train dans la matinée do la veille, le visage caché sous une épaisse voilette, qu’elle avait demandé il déjeuner à part, dans une chambre où, pour plus de discrétion, l’hôtesse l'avait ser vie elle-même. Puis, la jeune fille — car c’était une jeune fille, l ’autopsie l'établit plus tard — ôtait sortie, emportant avec elle un petit sac de voyage qu’elle tenait à la main et qu’on ne retrouva pas. — Et que résulta-t-il de cetto déposition ? •— Il n ’en résulta rien. Ls bonne femme ne put confirmer ses dires. Elle passait de i Annonces judiciaires et diverses................................................. Réclames.................................................................................... la ligne S O o. SO Les annonees du département du Finistère et des départements limitroph s geront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille ^e la publieation du Journal, avant midi. dans la ville sont à bord du Galilée à l’heure actuelle, sauf quelques Alle mands qui persistent à rester dans leurs maisons, où ils n’ont pas d’ailleurs été in quiétés. Jusqu’à présent il n’y a plus d’Eu ropéens it Casablanca,excepté les consuls qui, eux, restent naturellement à leur poste. A Rabat, la situation est inquiétante. Les tribus s'agitent autour de la ville et les Français se préparent à la quitter. Il en est de même à Mazagran et à El-Ksar. Le nombre des victimes de l’échauffourée de Casablanca a pu être définitivement établi. Elles sont au nombre de neuf. Une division navale, placée sous les ordres du contre-amiral Philibert, et com prenant la Gloire, la Jeanne-d'Arc, et le Gueydon,^ quitté Tou'on.Elleembarquera à Oran, de concert avec les transports, deux bataillons de tirailleurs algériens et un ba taillon de la légion étrangère, soit 2.400 hommes. A Alger seront également embar qués des chasseurs d’Afrique, des spahis et de l’artillerie. Ces troupes occuperont Casablanca, con curremment avec les troupes espagnoles. Une dépêche de Tanger, 4 août, dit que El Mokri et le khalife Mohammed El Torres se sont rendus à la légation de France pour y présenter les excuses du Maghzen à ¡’occasion des massacres de Casablanca. Ils ont en même temps donné l’assurance que des ordres avaient été donnés aux gouver neurs des différents ports pour leur pres crire de veiller à la sécurité des Européens et rendre les fonctionnaires responsables des troubles qui se produiraient. Nous sommes habitués à ce langage. Mal heureusement il est insuffisant. C’est exac tement le même q'te tenaient les envoyés du Maghzen au lendemain de l’assassinat du docteur Mauchamp. Les meurtres qui se sont produits depuis lui ont donné un dé menti assez cruel pour que nous ne nous en contentions plus. Ce sont des actes qu’il faut, et une action énergique peut seule en obtenir. présentent une majoration de 74.839.000 francs aux Etats-Unis, de 71.319 000 fr. en Angleterre.de 18.305.000 fr. en Russie, de 14.953.000 fr. en République Argen tine, de 8.497.000 fr. en Allemagne, de 8.320 000 fr. en Italie et de 5.003.000 fr. en Belgique, de 2 624.000 fr. en Turquie de 2.6â3 000 fr. en Autriche-Hongrie et de 1.711.000 fr. en Suisse. Au contraire, ils ont dim inué de 5.629^000 fr. au Bré sil et de 1.665.000 fr. en Espagne. Nos ventes ont progressé en Angle terre de 71.198.000 fr., en Suisse de 53.521.000 fr ., en Belgique de 35 m il lions 568.000 fr., en Allemagne de 16 m il lions 718.000 fr., en Autriche-Hongrie de5.87t .000 fr.,au Brésil de 5.734.000 fr., en Russie de 3.750.000 fr., aux EtatsUnis de 3.580.000 fr. et en République Argentine de 1.687.000 fr.; m ais elles ont subi un recul de 8.636.000 fr. en Espagne, de 1.764.000 fr. en Turquie et de 1.455.000 fr. en Italie. L e c o m m e rc e de la F ra n c e p e n d a n t les s ix p re m ie rs m o is de 1 9 0 7 . — D urant cette période, les importations se sont élevées à 3.094.133.000 fr ., con tre 2.848.713.000 fr. pour l’exercice cor respondant de 190G, m arquant ainsi une augmentation de 245.420.000 fr. D ’autre part, les exportations accusent égale ment une plus-value de 236.001.000fr ., étant passées d e 2.523.934.000 fr. en 1906 à 2.7G0.595.000 fr. en 1907. De l ’examen de nos échanges avec les pays qui sont nos principaux clients ou fournisseurs, il résulte que nos achats — Le congrès colonial s’est ouvert lund i à Bordeaux sous la présidence de M. François Deloncle, député de la Cochinchine. N o u v e lle s d iv e rs e s — La crise viticole est entrée dans nne nouvelle phase. Elle paraît en effet se transformer m aintenant en mouve ment nettement politique. D ’une part le docteur Ferroul a été élu, dans plusieurs cantons, conseiller général. D ’autre part, Marcellin Albert, qui avait cru devoir protester contre cette tactique politique, a été l’objet, à son retour à Argelliers, d’une manifestation hostile très violente. Il a été accueilli par une bordée de sifflets et des menaces de toute sorte si bien qu’il a dû se réfugier précipitam ment chez lui. Le conseil m unicipal de Perpignan a retiré sa démission. — Une réunion d’évêques aura lieu demain à Paris afin de jeter les bases d’uue caisse inter diocésaine au profit des diocèses pauvres. — Les officiers et marins blessés dans l’ac cident qui s’est produit à bord du vaisseau école dn canonnage la Couronne sont en bonne voie de guérison. La première enquête n’a encore donné au cun résultat. L ’avis des officiers bien ren seignés est que l’accident est dû à une trop grande précipitation dans le tir, précipitation dérivant de ce fait que des primes sont ac cordées à la rapidité. — Commençons par inspecter les lieux. puis longtemps pour avoir la cervelle trou blée. L ’absence de toute preuve matérielle Et d’abord, monsieur Kerjan, vous serôet de tout autre témoignage, l’impossibilité blent-ils être dans le même état qu’au mo de déterminor la nature du crime par le ment du crime. — Oui, monsieur. Il n’y a rien de changé. genre do mort auquel la pauvro enfant avait — En ce cas, il nous est facile de recon succombé et, peut-être, le désir d’étoufïer une affaire dans laquelle un des beaux noms naître la place. Mesurons d’abord les lim i du pays se trouvait impliqué, fit prompte tes du domaine. — Voilà ou je ne puis vous être d’aucune ment abandonner les poursuites. La morte des ruines, comme la nommè utilité, messieurs, — fit Kerjan. — Il nous rent les gens du peuple, fut inhumée presque faudrait un plan de la commune. Lebreton intervint : clandestinement, ce qui surprit nombre de — Je crois que nous pourrons noue en personnes. On les fit taire en relâchant le jeune Paul de Rosmeur et ses deux vieux passer. J ’ai étudié, en effet, la configuration domestiques, ce qui ne fit qu’ajouter au mys- des terres du château, et je puis vous con tèro de ce sombre drame, et comme la rai duire. L ’hôtelier laissa voir une certaine stupé son du pauvre jeune homme avait sombré dans cetto tempête, il fut désormais impos faction. Il eut dans les yeux cet éclair sin sible do faire la lumière au sein do ces ténè gulier que Colman y avait déjà surpris plu sieurs fois. bres. Mais il n’y avait que de l’étonnement et — Il faut pourtant qu’elle se fasse ! pro aucune malveillance dans ce regard. nonça Lebreton, les dents serrées. — Veuillez considérer, fit-il, — que pour Il avait passé sur son front une main qu’il ramena couverte do sueur. Kerjan, très sortir de la place où nous sommes et pour suivre votre chemin vers les terres qui déva grave cetto fois, répondit : — Je vous y aiderai de toutes mes forces, lent du côté de la mer, il nous faut nécessai rement passer sur l’herbe des pelouses et monsieur. — VoyonB, intervint l’Anglais, procédons des prés. avec méthode. C’est le seul moyen d’onchalner los détails et d’en extraire la vérité qu’ils P ie r r e MAJËLrenferment. Je crois que sans cola nous ne pouvons que h o u b attardor sans profit. Et, montrant l’entrée du petit bois, il dit (A suivre). avec un calme de juge d’instruction ; L E — Un terrible accident s’est produit samedi aux environs de Bordeaux. Une voilure automobile prenant part à course dite Critérium de France s’es rencontrée avec une autre voiture auto mobile allant en sens inverse. Les deux voitures ont été brisées. Il y a eu six morts. Pendant la même course, un au tre accident s’est produit, causant égale ment une mort. En présence de ces faits, M. Maujan, sous secrétaire d'Etat au ministère de l’intérieur, a interdit la course. — M. du Périer de Larsan, député, a blessé au cours d'un duel motivé par polémique de presse. Monsieur, Dans votre journal du 31 juillet, vous me qualifiez do républicain libéral. J ’ai boau être l'ami de lu liberté pour tous je n’accepte pas une étiquette qui pourrait faire croire que je me suis présenté sous vo tro patronage. Je me suis présenté comme républicain sans épitliète, et j'ai déclaré-publiquement que je ne faisais pas partio do 1’ « Action li béralo ». Usant de mon droit, jo vous prio de bien vouloir insérer cetto roctillcation, à laquelle j'attache de l'importance. Veuillez agréer, etc... Germain T IR IL L Y , Conseiller général du cnn tonde Chdteaulin — Dans l’AUier, la direction des mines de Buxières, dont les ouvriers sont en grève depuis plus de deux mois, a avisé ces derniers qu’ils ne faisuient plus par tie de son personnel. La compagnie embauche de nouveaux ouvriers. h’Indépendant s'est bien gardé d’enre gistrer cette leçon. Mais elle n’en a pas moins été donnée, et les excellents catholiques que sont MM. Gillb et de Chabre peuvent aujour d'hui choisir comme sujet de méditation cet article des commandements de Dieu : Le bien d’autrui tu ne prendras I A Fouesnant. N o uvelles é t r a n g è r e s Nous reoevons la lottro suivanto : Russie, — Trois individus ont tué en plein centre de la ville, et en plein jour, h Pjatégorsk, dons le Caucase, le géné ral KarangossolT, ancien gouverneur gé néral d'Odessa. Angleterre. — On annonco quo l’nccord anglo-runsoeat malntenantconclu.il a abouti & un triple accord sur la situation respeotiv de l'Angleterre et do la Russie en Orient. Allemagne. — L ’empereur d’Allema gne et le tsar Nicolas se sont rencontrés i\ Swinemunde sur le cuirassé alle mand Deutschlan't. Rien n’a transpiré sur ce qui a été dit au cours de cette en trevue. Italie. — L’agitation antloléricalopiond de très grandes proportions on Italie. Des ma nifestations ont ou lieu, ces jours derniers,à Terni, Pérouse, Udlne, Palermo, Naples, Livourne, Florence, Pise, Gfinos, etc. Par tout des bagarres ont éclaté. Dos carabiniers ont été blessés. Les ecclésiastiques sont as saillis dans les rues, injuriés et frappés. Perse. — Six mille soldats turcs ont franchi la fontière persane, pénétrant dans la province de Bulik. Un village a été détruit. On parle d’une intervention de la Russie et de l'Angleterre. G A Z E T T EB R E T O N N E FINISTÈRE, Elections d é p a rte m e n tale s. L e s b a llo tta g e s . Il a été procédé, dimanche dernier, au scrutin de ballottage dans les deux can tons de Brest où le premier tour de scru tin n’avait pas donné de résultats défini tifs pour l’élection d’un conseiller d’ar rondissement. Voici comment se sont ré partis les votes : 2* canton de Brest Inscrits, 14.217 votants, 6.629. MM. Le Fur, rép.,. . . 3.817 voix.ÉLU. Clourec, soc.,. . . 2.769 voix. Au premlor tour do scrutin, los voix s’ taient ainsi réparties : MM Le Fur, 3.330 voix ; Cloaroc, 2.225 j Péron, radical, 1.226. .9* canton de Brest Inscrits, 5.982 ; votants, 2.763. MM. Qestin, rép.,. . . 1.670 voix ÉLU. Célanire, soc. . . 1.066 voix. Au promier tour de scrutin les voix s’étaient ainsi réparties : MM. Gestin, 1 537 voix ; Célanire, 827 ; docteur Vorgos, radicul, 512. ’ Ces deux élections, dans lesquelles los républicains triom phent des socialistes révolutionnaires, en faveur desquels, il faut bien le dire, les candidats radicaux s’étalent désistés, complètent l ’élection au premior tour de M Delobeau, comme conseiller général. S u r toute la ligne, les révolutionnaires et ceux qui se firent leurs alliés sont battus ù piale couture. C'est une excel lente préface aux élections m unicipales de l'année prochaine. L e b ie n d ’a u tr u i. Monsieur le Réducteur, Les « Grilleau » du canton de Fouesnant n’ont jamuis été giîiés pur le suffrage uni versel. Mais on les voit, ces jours-ci, plus déconlils que jamais. Pauvres gens t ils avaient mis tant d’es pérances sur la tête de M. le marquis de Chef fontaines — ou plutôt sur su caisse ! C’est de celte caisse bénie qu’ils comptaient voir enfin sortir le succès électoral qu’ils atten dent depuis vingt-cinq ans. Pas un instant l’idée ne leur est venue que les républicains fouesnantais seraient capables de résister <i la force corruptrice de l’argent. De fait, l’argent a fait merveille dans cette élection : sous forme liquide ou solide, il pénétré partout. Seulement, qu’a-t il pro duit ?... Le résultat montre que, si M. de Cheffontaines veut trouver une majorité vendre, il fera bien d’aller lu chercher dans un autre canton. Nous avons bien ri en lisant, dans Vindépendant d î la semaine dernière, que la candidature réactionnaire a été lancée seu lement à la dernière heure. Il y avait des mois et des mois qu’elle n'était plus ici un secret pour personne. M. de Chelfontaines n’avait pu s’empêcher de démasquer ses batteries bien ft l’avance ; on no voyait que lui dans toutes les fêtes, noces ou pardons, qui pouvaient lui donner l’occasion de faire la chasse i» la popularité. Kt Dieu sait que partout il [marquait son passage par une munificence toute seigneuriule I Entre deux gavottes, c’est la bourse du châtelain qui entrait en danse, pour la plus grande joie des cabaretiers et des marchands de rubans d’alentour. Ce qui s’est ainsi prodigué de bonne se monce électorale est incalculable. Et quand on pense que c’est pour ne rien récolter I Mauvaise leçon de pratique agricole que vous avez donnée là, Monsieur le marquis, aux membres de votre syndicat... Retournez donc îi vos chères études, et tenez mieux la promesse que vous avez faite, il y a trois ans, de vous y consacrer tout entier I Celte promesse, signée de votre nom de ienlilhomme, ne devrait pas être réduite à la valeur d’un simple chiffon I Agréez, etc. Un r é p u iil ic a in f o u e s n a n t a is . Aotes offioiols. Pur décision du 30 juillet, lo ministro de la Marino a accordé,pour faits de sauvetage, les récompenses suivantes : Chapalain(Jean),matelot inscrit àDouarnenoz, témoignage oltioiel dosatisfaction et gratification de 10 fr. ; Guillou (Pierre), matelot; Carne (François), matelot ; Thomas (Fran çois), matelot ; Morvein (Maximilien), mate lot ; Glouguen (Joseph), matelot ; Thomas Eugène), matolot ; Lo Gall (Laurent), matelot; Chapalain (Arsène),matelot; témoignage olliciel do satisfaction et gratification de 5 fr. ; Lo Moan (Yves), novice; Stéphan (François), novice ; tomoignago olliciol de satisfaction et gratitlcation de 3 fr. ; tous inscrits à Douar nenez : se sont portés à bord do la chaloupo Trois-Prùres au secours du buteau JeunaTobie, nuufragé près do la pointe de Ponmarch, le 80 avril 1907; Dufourd (Louis), préposé des douunes, té moignage offlciol do satisfaction : a sauvé^ un enfant en danger de so noyer dans lo port de Concarneau lo 25 avril 10U7 ; Lo Bris (Pierre-Marie), matolot, inscrit à Camarot, médaille de bronze : a risqué sa vio pour sauver un marin dont l'embar cation était coulée dans la baie do Cama rot, à 200 métros do la grèvo do TrezRouz, lo 14 mars 19U7; Dolliou (François), matolot, inscrit à Con carneau, témoignage ofllciol do satisfaction : s'est joté à l'eau tout habillé pour sauver un onfant de dix ans, tombé du quai do Lambour dans lo port do Pont l’Abbé, 1e 41 ju in 1907. L Indépendant de MM. Gid'o et de Cha bre a la manie de l'accaparement. Non content d’inscrire à son actif l’électi,on deQuimper, dans laquelle il avait brillé par son absence, cet excellent journal a eu l’idée de s’adjuger le bénéfice d’une autre élection, celle de M. Germain Tirilly, nommé Par décret on dale du 14 juillet 1907, les conseiller général à Chitteaulin, qu’il s’est hAté de classer sous lo titre habituel îi l'usage récompensoshonoriflquesci-aprèssontaccor des candidats réactionnaires : « républicain déos,pour services rendus à lu mutualité,aux personnes dont les noms suivont : libéral ». Malheureusement, M. Tirilly ne s’est pas Médaille d’or. laissé faire. Voici eu qnels termes il a ré M. Massenet, oxaminatour on chef dos pondu à l’Indépendant : écolos d'hydrographie, mutualisto à Brest. M IN IS T E R E Rappels de médailles d’argent. M. Bergot (Louis-Jean), vice-président de la société de secours mutuels dite 1’ « Abeille armoricaine » a Brest. M. Pérouas (Yves-Jeun-Marie). vice-prési dent de la société de secours mutuels do Brest (place Sanquer), à Brest. Rappels do médaille de bronze M. Basso (Isidore-Julest, vice-président de la société do secours mutuels do Brest Brest. M. Bléas (Jean), secrétaire de la société de secours mutuels do Saint-Joseph à Lannilis. M. Cousin (Louis-Paul), président do la société de secours mutuels des travailleurs de Saint-Pierre-Quilbignon à B.est. M"'» Lo Bivic, née Nicolas (Thérèse), se crétaire-adjointe de la société de secours m u tuels dito 1' « Abeille armoricaine » à Brest. M. Le Guen (François-Jean-Marie), tréso rier de la société de secours mutuels de re traites civiles 1’ « Industrielle » à Brest. Médailles de bronze M. Ingouf (Louia-Eugène), secrétaire de la société de secours mutuels de Brest, à Brest M»« Jasson (Joanne-Marie), vice-présidente de la société de secours mutuels dite la « So ciété d’Irvillac », à Irvillac. M. Labat (Louis-IIervé-Gabiiel), trésorier de la société do secours mutuels, dite de mu tualité scolaire, à Douarnenez. M">° LeBerre, née LeDuigouiMario Anne), conseillère comptable de la société de secours mutuels de Sainte-Anne à Ploujean. M. Lespina (Frédéric-Louis), président de la société de secours mutuels des compta bles de la marine du port do Brest, à Brest. M. Le Gac (François), secrétaire-adjoint de la société de secours mutuels dite l ’Abeille armoricaine à Lambézellec. M. Le Gall (Yves-Marie), trésorier-adjoint de la société do secours mutuels de Brest, à Brest. M. Loréal (Vincent-Achille), vice-président do la société do secours mutuels dite de Mu tualité scolairo à Pont l’Abbé. M. Louërs (Jean-Marie), président de la société de secours mutuels de la compagnie des sapeurs-pompiers de Scaôi, à Scaër. M'"» Lucas, née Laé (Marie-Françoise), d i rectrice d'une section de la société de se cours mutuels, dite la Providence bretonne, 'à Camarot. M. Mcscam (Yves), trésorier adjoint pour la section de son école de la société do se cours mutuels dito l’Abeillo armoricaine à Brest. M. Pellé, directeur de la « Bretagne com merciale » à Brest. M. Thiélïry (René), président de la société de secours mutuels de la poudrerie nationale du Moulin Blanc, au Moulin-Blanc. M. Tonnens (Edouard), mutualiste à Brest. Mentions honorables. Par décision du l«r août,M. le ministre de la Guerre a accordé une gratification de 300 francs à l’ouvrier ajusteur Le Moullec(Alain), de la poudrerie nationale de Pont-de-Buis, auteur d’une transformation avantageuse des machines à découper. • Par arrêté ‘d u 17 juillet, M. Eugène Prat, contrôleur adjoint attaché à la Direction des contributions directes du P’inistère, a été nommé contrôleur de 3” classe, en remplace ment de M. Ilecht, appelé avec son grade dans le Pas de-Calais. M. Le GofT, trompette au 2e régiment d’ar tillerie coloniale, est nommé facteur des postes à Pleyben. M. Clément, adjudant au 118« d’infanterie, est nommé cantinier au 4° zouaves. Concours et examens D ans les caisses d ’é p a rg n e . — Les com ptes ab an d o n n és. Le Journal officiel vient de publier la liste des dépôts aux caisses d’épargne pour les quels la dernière opération a eu lieu dans le courant de l'année 1877 et qui, en vertu des dispositions légales, s’ils ne sont pas retirés du 1er juillet au 31 décembre prochain inclus, seront le l ,r janvier 190# atteints p a rla pres cription. Cette liste comprend 15.094 comptes aban donnés dans399 caisses d’épargne ; leur mon tant s’élève à 514.586 francs. Voici la liste des comptes abandonnés des caisses de Quimper et de Pont-l’Abbé. Le premier chiffre est le numéro du regis tre matricule. A la suite sont indiqués les nom et prénoms du déposant, sa profession, la date de la première opération, son ilge à cette époque, son domicile, la nature et la date de la dernière opération, le montant ac tuel du capital et, quand il y a lieu, le m on tant des inscriptions de rentes. Admission aux écoles normales. Les éprouvesdu concours d’admission aux écoles normales ont eu lieu la semaine dernière à Quimper. Voici la liste des candidats admis P h e m i e r e l i s t e . — Le Golf, cours com plémentaire (Saint-Corentin), Quimper ; Hé lou, Castrée et Ilascoët, école primaire su périeure de Quimperlé ; Rivoal, école pu blique de Carhaix ; Niger, école primaire supérieure de Concarneau ; Kerbrat, cours complémentaire, Pont-de-Buis ; Le Lann, école publique du Huelgoat ; Delorier, cours complémentaire (Saint-Corentin), Quimper; Couach et Derlot, école primaire supérieure de Morlaix ; Sceller, école primaire supé rieure de Quimperlé ; Quillivic, école pri maire supérieure de Douarnenez; Daoulas, école publique de Crozon ; Guennec, école primaire supérieure de Douarnenez ; Bodéré, école primaire supérieure de Quimperlé ; A llain et Iiéralec, cours complémentaire (Saint-Corentin), Quimper ; Labory, cours complémentaire, Pont-l’Abbé ; Berthou, école primaire supérieure de Concarneau ; Kervistin, cours complémentaire (place Guérin), Brest ; Tanguy, cours complémentaire, Pont l’Abbé ; Cornée, école publique de Briec ; Primel, école publique du H uelgoat; Tanniou, école primaire supérieure de Concar neau; René, école école primaire supérieure de Douarnenez; Le Bail, école primaire supérieure de Quimperlé ; Plouët, école pri maire supérieure de Douarnenez ; Gnéguen, école primaire supérieure de Morlaix ; Priol, école primaire supérieure de Concarneau ; Fichoux, école primaire supérieure de Douarnenez ; Salaün, école primaire de Morlaix ; Manuel, cours complémentaire (Saint-Corentin}, Quimper ; Colléter, école primaire supérieure de Concarneau ; Lozac’hmeur, écolo primaire supérieure de Quimperlé ; Jézéquel, école publique de La Feuillée. L is t e s u p p l é m e n t a i r e . — André, cours complémentaire, Bannalec ; Riou, école primaire supérieure de Douarnenez ; Quéinec, cours complémentaire (Saint-Corentin Quimper; Colas et Herry, école primaire supérieure de Morlaix. D ’autre part, voici la liste des élèves re çues définitivement à l’école normale d’ins titutrices par ordre de mérite : Mlles Jégou, école rue do la Mairie, Brest; Camille Le Bris, école Edgar Quinet, Paris ; Céline Stéphan, école communale, Audierne; M. Le Ber, école rue de la Mairie, Brest ; M. Daniélou, école rue Vis, Quimper ; E u génie Le Berre, école communale, Pen marc’h ; Jeanne Bescond, école rue Vis, Quimper; Yvonne Ticoz, école rue de la Mairie, Brest; Coat, école primaire supé rieure, Guingamp ; Louise Le Bris, collège de Morlaix ; Créteaux, école Saint-Martin, Morlaix; R uzil, école rue Bel-Air, Brest; Goaëc, école rue Vis, Quimper ; Cadec, cours secondaire, Quimper ; Kernéis, école rue Vauban, Brest; Le Bail, école Kerjean Vras, Brest ; Besubras, école communale, Crozon ; Guirriec, écolo rue Vis, Quimper ; Mazé, école quai de l’Odet, Quimper; Le Saint, école Kerjean-Vras, Brest; Beaupré, Herlemont, Pennec et Marhic, école pri maire supérieure, Quimpeilé ; Le Moal, école Kerjean-Vras, Brest; Rospars, école quai de l’Odet, Quimper. L i s t e s u p p l é m e n t a i r e . — Mlles L e Page, école primaire supérieure, Quimperlé ; Bol loré, écolo rue Vis, Quimper : Lo Baud, du Huelgoat ; Le Roux, école rue de la Mairie, Brest; Le Gall, écolede la gare, Landerneau ; Le Nérlch, école Vauban, Brest. M. Bidoau (Louis-Jean), membre au con seil d’administration de la société de se cours mutuels des ouvriers soudeurs boîtiers Douarnenez. M. Biricn (Jean-Louis), membre du con seil d’administration do la société de se cours mutuels de Saint-Joseph à Quimper. M. Blanchard (Victor-Louis), membre du conseil d’administration de la société de se cours mutuels la Prévoyance bretonne à Pleyben. M. Botgat (Josoph-Désiré), trésorier géné ral de la société de secours l’Abeille armori caine à «Brest. M. Bouly (François-Marie), secrétaire do la société de secours mutuels do retraites civiles l’industrielle à Brest. M. Branelloc (François), membre au con seil d’administration do la société de se cours mutuels de Lambézellec à Kérinou-enLambézellec. M. Carn (Corentin-Marie), trésorier adjoint de la société de secours mutuels des ouvriers soudeurs boîtiers à Douarnenez. M. Cabour (Victor), trésorier adjoint de la société do secours mutuels de Brest, Brest. M. Chapalain (Jean-Marie), secrétaire de la société do secours mutuels la Fraternelle à Landerneau. M. Chatcl (Pierre), administrateur de la société de secours mutuels dos comptables do la marino du port de Brest, à Saint-Marc. M. Cloaroc (Jacques-Mario), trésorier do la société de secours mutuels la Fraternelle do Landerneau, à Laaderneau. M. Collobert (Louis), administrateur de la société do secours mutuels des sapeurs-pom piers de Carhaix, à Caihaix. M . Dabadio (Frédéric-Picrre-Jérômo), mem bre do l’association fraternelle des percep teurs et receveurs spéciaux de Franco et des colonies à Landivisiau. A d ju d ic a tio n s p ub liqu es M. Delavalle (Emilo-Victor Joseph), tréso rier de la société de secours mutuels de mu Pont de Douarnenez.— Le samedi 31 août, tualité scolairo à Pont-l’Abbé. h 2 heures et demie, il lu Préfecture, il sera M. Doaré (Corentin), membre du conseil procédé fi l’adjudication des travaux de réfec d’administration do la société de secours tion des peintures du grand pont de Douarnemutuels des ouvriers soudeurs boîtiers nez. Ces travaux sont évalués fi 10.000 francs. Ploaré. M. Donard (Pierre-Marie), fondateur et Poudrerie du Moulin-Blanc. — Le samedi directeur d’nno section do la société de so- 30 novembre 1907, h 2 heures 1/2 du soir, it la cours mutuels la Providence breton no ù Mairie de Brest, adjudication, en 4 lots, d’une Grozon. fourniture de 0.000 pois ii ri'aclion et 0.000 M. Droalin (Guénolé), vice-président delà couvercles eu grés. société do secours mutuels des marins-pfiLe ealiior des charges est déposé h la Pou chours du quartier do Douarnenez, à Douar drerie nationale du Moulin-Blanc, près Brest. nenez. M. Favonneo (Baptisto-Jean), trésorier adjoint pour la section do son écolo do lu Les accid e n ts d u tr a v a il d an s le société do secours mutuels l’Abeillo armori F in is tè re . caine à Brest. Le premier trimestre de l ’année 1907 M. Gadel (René), membre do la société de secours mutuels des cantonniors à Douarno- a été marqué, dans le Finistère, par ¡19 noz. accidents du travail, ayant atteint un M, Grall (Achille-Yves-Marie-Alexandro), jeune homme de moins de 16 ans et 38 vice-présidont de la société do secours muadultes. tuols des comptables do la marine du port Ces 119 cas se subdivisent en i cas de do Brest, à Brest. mort et 35 cas d’incapacité permanente M. Goaëc (François-Jean-Louis), trésorier adjoint pour la soction do son écolo do la so partielle. E nlin, les i travailleurs décédés étaient ciété do secours mutuols l ’Aboille armori m ariés et laissent 9 enfants. caine à Brest. (A suivre). Caisse d’épargne de Quimper. ■ 3.277. Herlédan (Jean-Marie), cultivateur, 23 mai 1852, 29 ans, Penhars. — 4 avril 1877. Remboursement. — 13 fr. 29 ; 5.G85. Sergent (Jean-Guillaume), journa lier, 17 mai 18G3, 27 ans, Quimper. — 2G sep tembre 1877. Remboursement. — 6 fr. 78 ; 5.821. Péron (Marie), domestique, 8 novem bre 1803, 27 ans, Ergué-Armel. — 15 août 1877. Remboursement. — 7 fr. 46 ; 7.976 Guennec (François), boulanger, 12 novembre 1871, 29 ans, Quimper. — 7 no vembre 1877. Remboursement. — 408 fr.06 ; 9.425. Pernez (Jean-Marie), cultivateur, 23 avril 1870, 22 ans, Plonéis.— 23 mai 1877 ; Remboursement. — 52 fr. 07 ; 9.635. Le Berre (Corentin), jardinier, 29 oc tobre 1876, 52 ans, Quimper.— 18 avril 1877 ; Remboursement. — 9 fr. 68 ; 9.751 Boute (Auguste), 14 janvier 1877, 10 ans, Quimper. — 14 janvier 1877. R em boursement. — 53 fr. 50. Caisse d’épargne de Pont-VAbbé. 288. I-’acheus (Fortuné-Emile), militaire, 7m ai 1877,43ans, Pont l’Abbé.— 7 mai 1879. Transfert recette. — 22 fr. 98. E x p o s itio n d ’a r t b re to n . L ’ouverture officielle de l ’Exposition d ’art breton, organisée à Quim per, au Gymnase m unicipal, aura lieu vendredi prochain, 9 août, à 3 heures précises de l ’après-midi, sous la présidence d ’hon neur de MM. Ram onet, préfet du F in is tère, le général Dennery, com m andant la 44e brigade d’infanterie, Le Mars, maire de Quimper. L ’exposition, qui doit durer, comme nous l’avons déjà dit, ju sq u ’au 1er sep tembre, sera ouverte au public, à partir de samedi, tous les jours de 10 heures du m atin à 5 heures du soir. Les prix d’entrée sont ainsi fixés : Samedi 10 août, 1 fr. ; les jours su i vants, 0 fr. 50. Quoique organisée très rapidement, cette exposition promet d ’être fort inté ressante. L ’art breton y sera représenté dans toutes ses manifestations, sous toutes ses formes. Pour beaucoup de touristes, et même pour des Bretons, il faut bien le dire, ce sera une révélation. On doit espérer que le public compren dra tout l ’intérêt qui s’attache à une telle tentative et qu’il saura l ’encourager comme il convient. U n io n ré g io n a lis te b re to n n e . — L e c o n g rè s de R o s tre n e n . Voici le programme des fêtes qui vont avoir lieu à Rostrenen à l ’occasion du congrès de l’Union régionaliste bretonne: Vendredi 9 août. — A huit heures du soir, ouverture solennelle du congrès; allocutions, conférence, chants bretons. Samedi 10. — Séances de travail à neuf heures et à deux heures. A cinq heures, Ti Kaniri Breiz ; danses bretonnes. Dimanche 11. — Grandes fêtes bretonnes, avec le concours de la musique VIndépen dante de Carhaix et du Rally-Cornouaille. Défilé ; concours de binious ; représentation d ’Arzur Breiz, da Le Garree, par la troupe de Saint-Nicolas du Pélem ; danses breton nes ; retraite aux tîambeaux. Lundi 12.— Séances de travail à neuf heu res et à deux heures.Grand banquet à 4 heu res du soir. Mardi 13. — Excursion aux ruines de Bonrepos et à Sainte-Tryphine. — Réunion bardiquo. — Représentation bretonne, à trois heures, à Saint Nicolas du Pélem. Mercredi 14. — A neuf heures du matin, séance de clôture du congrès. Proclamation des lauréats. L’après-midi, grandes fêtes lo cales. A huit heures du soir, clôture. Procès, sion du Minou. L a B re ta g n e h o rs de chez elle. — U n e A m ic a le b re to n n e à S aig o n . Le dimanche 9 juin se sont réunis pour la première fois, dans l’une des salles de l’HOtel-de-Ville de Saigon, les membres de l’Amicale bretonne de Cochir.chine le Bi niou. Une centaine de Saigonnais, commis de l’arsenal, capitaines des Messageries lluvia les, colons, fonctionnaires, etc., tous origi naires de la Bretagne, assistaient ù la réu nion. M . Drouino, avocat, lit et fait adopter un projet de statuts. Un comité provisoire est nomme et est ainsi composé : Président, M. Drouino, avocat ; viceprésident, M. Labbé, électricien ; trésorier, M. Perlié, commerçant ; secrétaire, M. Madec, professeur au collège ; commissaires, " -'.'.Y- L E F IN IS T E R E •s m MM. Duchftteau, capitaine de port, Jacque mart, directeur de l'inscription maritime, Legendre, juge de pçix. La Société se propose, par des réunions périodiques, de créer entre tous les Rretons membres de l’Association des relations amicales et des sentiments de solidarité Sooiètds de régates. — Les*régates de Douarnenez. Voici le programme des régates de Douarnenez qui auront Heu les i l et 12 août prochain : Le 11 août, courses do yachts: départ à 2 h. 1/3. Yachts de 5 à 40 tonnoaux : 1« prix, 200 francs et une médaillo de vermeil ; 2*, 100 fr. ot une médaille d’argent j 8*, 75 fr. ot uno médaille de bronze. Yachts do 2 tonneaux 1/2 à 5 tonnoaux : l ' r prix, 150 fr. ot uno médaille do vormeil ; 2*. 100 fr. ot un objot d’art ; 8», 50 fr. ot uno médaille do bronze. Yachts de un tonneau à 2 tonneaux 1/2 : 1« prix, 100 fr. et une médaille d’argont ; 2', 75 fr. et une médaille de bronze ; 3% 50 fr. ot une médaille de bronze. Yaohta au-dessous de un tonneau: l ,r prix, GO fr. et un objot d’art ; 2*. 40 fr. Bateaux non pontés ayant un rôlo do plaisance et n’excédant pas 5m. 50 : l'f prix, 80 fr. ; 2», 20 fr. ; 3», 10 fr. Course de oruisers. — Yachts do 5 ton noaux à 40: 1*» prix, 100 fr. ot uno médaillo d’argent; 2‘, 50 fr. et une médaillo de bronzo ; 3®, 30 fr. et une médaille de bronze. Course de bateaux de pôche. — Chaloupes de pôelie non pontées de 9 tonneaux 1/2 à 11 : l*r prix, uno longue-vue et 100 fr. : 2», 50 fr. : 3*, 30 fr. ; 4«, 20 fr. ; 5», 10 fr. Chaloupes de pôclio non pontées do 8 ton noaux à 9 tonneaux 1/2 : l*t prix, une won tro en métal et 70 fr. ; 2«, 30 fr. ; 3*, 20 fr. ; 4«, 10 fr. 3* série, guidon bleu ot rougo : 1« prix, une médaille de vormeil et 50 fr. ; 2», 20 fr. 3\ 10 fr. ; 4°, 5 fr. Bateaux do bornage dits treizours : l*r prix, une médaille d’argent et 80 fr ; 2«, 15 fr. ; 3*, 5 fr. Langoustiers: 1«r prix, un baromètro anéroïde et 75 fr. : 2*, 50 fr. ; 3«, 80 fr. Coureo de natation. — Juniors au-dessous de 15 ans: 1« prix, une médaillo de ver meil et 3 fr. ; 2\ 2 fr. : 8*, 1 fr. Seniors au-dessus de 15 ans: l*r prix, une médaillo do vermeil ot 5 fr. ; 2*, 3 fr. ; 3*. 2 fr. Lundi 12 août, course croisière de Douar nenez & Morgat et retour : départ à huit heures du matin : parcours 20 milles envi ron (les cinq séries réunios) : 1" prix, un objet d’art ot 100 fr. ; 2% un objot d’art et 50 fr. ; 3*. un objet d’art et 30 fr. ; 4«, 20 fr. et une médaillo do bronzo ; 5\ 10 fr. et une médaillo de bronze. Los inscriptions seront reçuos par le se crétaire de la Société jusqu’au dimancho 11 août et jusqu’à onzo heures du matin, au bureau des ponts et chaussées, au grand port. Pôohes m aritim es. — L a senne « & je t » interdite. Sur un rapport de M. le ministre de la Marine, M. le président de la République vient de signer un décret ainsi conçu : Art. /®r. — L’usago de la sonne à jet, pen dant la nuit, est interdit dans \la baie do Douarnenez. Voici commont s'exprime M. Thomson dans son rapport : Parmi les engins dont les déorots du 4 juillet 1858 sur la police de la pôche côtière dans les quatre premiers arrondissements maritimes n'interdisent pas l ’emploi pour cortains quartiors d’inscription maritime, il on est un, la sonne à jot, qui, traîné à torre, présente de graves inconvénients au point do vue de la conservation de la fauno ichthyologique. Les filets de cotte nature draguent, en effet, Ios fonds, arrachent les plantes ma rines qui abritent les jeunes poissons ot ra mènent, do plus, dans leurs maillos, au milieu de produits do toutes sortes, des ale vins qui se trouvent éorasés et détruits on puro perte, sans profit pour personne. Malgré les ravagos ainsi causés par la sonne à jet, on ne saurait en interdire l'em ploi,par mesure générale, sans léser certains intérêts dans des régions où, on plus ou moins grand nombre, dos pôchours exercent encoro cotto industrie. Mais il est indisponsable ot prudont d’en restreindre de plus en plus l’emploi, chaque fois que les circonstances le permottont, notamment sur los points où ce mode de pflcho n'ost que peu usité. Tel ost lo cas pour la baio do Douarnenez, où des mesures dans ce sens s’imposent d’ailleurs d’autant plus quo les marins-pôcheurs les réolamont instamment et quo la senne à jot y ost omployée seulement par une faible minorité d'inscrits maritimes,dont la plupart no sont pas à propromont parlor de véritables pôchours professionnels. Nouvelles m ilitaires Le renvoi de la classe 1904. — Lo minis tre do la guorro viont do déeidor quo los pros criptions do la olroulairo ministérielle du 22 uillçt 1807 relafivos aux militaires revenus 'Algério, do Tunisie ot de la Corso on congé do oonvaloHoonoe ou en pormission.ot qui n’ont plus qu'un certain temps de sorvioo h aooornplir, sont, dès maintonnnt, applicables aux mi litaires do la olasso 1904. 11 ost dono h pou près oortain quo la olasso 1004 sora ronvoyéo fin soptombro ou commonoomont d’ootobro. i C our d ’appel de Rennes. Audience du tSaoût. ' Le nommé Jean Urcun, 82 ans, boulanger, sansdomlcilofixe, se présentait dornièremont chez M«« vouve Pallier, directrice d'usine à Dounrnenoz,disant s’appeler Eugòno Aufïret, ot ôtro cousin du beau-fils do la veuvo Pal lier ; il se fit remettre 25 fr., disant que cotto romiso lui éviterait d’aller à Audiorno dans sa famille, puis, pressé de questions, il s’en fuit. Il so rendit alors à Audiorno ot descendit chez M. GifFard, rostauratour, so disant voyagour do commerce. Au bout do fi jours, au momont do solder sa note, il prenait égalomont la fuite. Lo tribunal do Quimper l ’avait condamné par jugement du 25 juin dernier à (i mois do prison. Urcun a fait appel, mais la Cour con firmo purement etsimplement le premier jugement Q uim pe r. — Conseil municipal. — Voici l’ordre du jo u r des affaires sur les quelles le conseil m unicipal sera appelé il discuter dans sa séance de vendredi prochain, 9 août, à 8 heures 1/2 du soir : 1° Projet d’établisRemont d’uno passerollo sur 1» rivière du Stéïr. 2° Continuation do l’ontropriso de pavngo par Mme vouve Le Roux. 3° Frais oooasionnés par un inoondio dans la oommuno do Ponhars. — Refus do payer. 4° Pourvoi do M. do Kerallain devant lo Consoild’Etat. 5“ Convontion avec lo départomont do la Quorro au sujet do la garnison. G» Renouvellement do l ’abonnement pour frais do oasornemont. 7<> Acquisitions d’immeubles pour les sorvioos do l’instruotion publique. 8° Demande d’ouvorturo do orédit. 9° Fôto de nuit donnée à l’occasion de la Fôto nationale du 14 juillet 1907. 10° Eoolos maternelles. — Traitomcnts do fouîmes do servioo. 11*. Ronouvellomont d’uno police d’assuranoe. 12° Débits do boissons..— Distanoo h observer a,ix alontours dos édiftoos du oulto, des éooles ot dos oimetièros. 13° Domando de subvention do la sooiété do sooours mutuels des omployés ot oomptables de Quimpor. 14“ Révision do la liste oonsulairo.— Nomina tion do la Commission 15* Demandes do bourses pour l’éoolo du servioo do santé do la marine. 1G° Domando do bourso pour l’institut agro nomique. 17* Demandes d’allooations do 0 fr. 75 par our au profit do soutiens do famille. 18« Assistanoo obligatoire aux vieillards, aux infirmes ot aux inourables. Courses de Quimper. — M. le tréso rier des courses a l'honneur d ’informer es habitants de Q uim per et de la région qu’ils trouveront des cartes d’entrée chez e concierge de la Mairie et au bureau de i abac « La Civette », rue du Parc. Il tient à leur rappeler que les cartes les plus avantageuses sont les souscriptions de 0 francs, qui donnent droit à trois en trées chaque jour. Les cours municipaux de dessin. — La distribution des prix aux élèves des cours municipaux de dessin a eu lieu samedi soir, ît 8 heures et demie, au Gymnase mu nicipal, sous la présidence de M. Le llars maire de Quimper, assisté de MM. Goyet, représentant M. le Préfet du Finistère, Canet et Hodereau, adjoints, de nombreux conseillers municipaux, etc. M. Le llars a prononcé une allocution dans laquelle il s’est efforcé de faire ressor tir tout ¡’intérêt qu’offrent les cours de des sin. Il a remercié, comme il Convenait, )our leur dévouement inlassable, les deux professeurs, MM. Payraud, architecte de la ville, et Villard, professeur aü Lycée La Tour d’Auvergne. C’est sans cloute en partie ît l’excellence de leur enseignement qu’il faut attribuer l’as siduité des élèves qui ont suivi les cours pendant l’année scolaire qui vient de s’écou ler. Les premiers résultats, puisque ces cours en sont fi leur début, sont remar quables . Cela promet pour l’année prochaine. MM. Payraud et Villard ont donné lecture du palmarès et remis ft leurs élèves les très beaux prix qui leur revenaient. Voici les noms des lauréats : DESSIN ARTI8TIQUK Prix d’honnour (offert par M. lo ministre do l’instruction publique ot dos Boaux-Arts). — Lôopold Simon. Prix offert par M. Le llars, maire de Quim por. — Joan Uourbao. Prix offert par la Société républicaine d’Iiducation populaire. — Le Gallic. / r° division : l°r prix (ex nequo) : Arthur Autrou, Léon W ohlfarth ; 2« prix : Yves Le Borgne. — Accessits : Piorro Rocuet, Louis Korvoillant, Gabriol Korjoan. S' division. — 1or prix, Yvos Thepot ; 2", Hervé Muro. — Accossits : Joan-Mario Carnot, Yvos Cadiou, Joseph Canivot, Joan Broton. 3* division. — Prix, Piorro Lo Cloc’h. DESSIN OÉOMftTRIQUE Prix d’honnour (offert par M. le ministre do l’instruction publiquo ot des Beaux-Arts). — Ilermior. Prix oll'ort par M. lo maire do Quimpor. — Marchalot. Prix ofl’ort par la Société républicaine d’Education populaire. — Louis Lozach. Prix : Séchez, Manach, Quiniou, Grulier, Thôpot. — Accossits : Frabolo, Pierre Lo zach, Craz, Bollé. . La musique du 118" do ligne, sous les ordres do son sympathique chef, M. Kulin, prêtait son concours h cetto cérémonie. Réunion de cantonniers. — Dimancho dernier les cantonniers do l'arrondissement do Quimpot so sont réunis nu nombro de 120 pour prooôdor nu renouvellement dos membres du bureau ot pour préparer une pétition ton dant h faire augmenter leur salaire. Ont été 61us : Président : M. Julien, canton nier chef h Plogastel -Saint -Germain ; viceprésident : M. Le Flooh, oantonnier-ohef h Quimper ; soorélairo : M. Landurin, cantonnier ii Quimpor. Déclaration d'ouverture d'école. — Le mairn do la villo de Quimpor a reçu, en date du l«r août courant, de Mlle Porrine-Mario Le Blocli, domiciliée à Bônodot, uno décla ration portant qu’elle a l'intention d’ouvrir à Quimpor, rue Verdelet, n* 10 Lis, uno écolo primaire avec internat pour les filles. nimes pour rendre justice h la mémoire de cet homme de bien, de ce serviteur conscien cieux de l’intérêt public. . Nous adressons l’expression de nos res pectueuses condoléances à Mme Nicolas et à tous les siens. Com brlt. — Incendie. — Le3courant, pendant l’absence du nommé Pierre Le Brun, cultivateur à Kerouchard, et de sa femme, le feu prenait, vers 4 heures, à leur maison. Mme Le Brun mère, prévenue par les enfants, accourut, mais, seule, il lui fut impossible de combattre le lléau. Les habitants des fermes voisines purent préserver une crèche couverte en chaume, située ît 4 mètres de !a maison incendiée. Les époux Le Brun ont perdu tout leur mobilier et une partie de leurs instruments aratoires, qu’ils évaluent à environ 2.200 francs ; ils sont assurés. Le propriétaire, le nommé Pierre Compès, cultivateur à Trévéon en Combrit, subit un préjudice de 2.000 fr. environ ; de son im meuble il ne reste plus que les murs; il est également assuré. Pardon de Loc-Maria. — Parmi les éta blissements installés sur le Champ de-Bataillo à l’occasion du pardon de Loc-Maria, il faut signaler tout particulièrement lo théiltro Bônévol qui offre un spectacle tout à fait excoptionnol. Bénévol ost certainement un médium de première force, ot, pendant uno heure, tous les soirs, il tient tour à tour le public sous lo charme et sous l'effroi. Il ost rarement, donné d’assister à des représentations aussi intéressantes dans un théfitre ambulant. L ’hypnotisme, cette science encore si incom Huelgoat. — Vols à la tire. — Le plète, paraît n ’avoir point de secrets pour nommé Pierre Delpy-Bascoul, marchand Bénévol. Il y a là des expériences troublan forain, Agé de 19 ans, originaire de Morlaix, tes qu’il faut avoir vu. s'étant approché d’un cultivateur à la foire Terrible accident. — Un terrible acci de Huelgoat,a essayé en le bousculant de lui dent s’est produit lundi il la manufacture de faïences de M. Henriot, à Loc-Maria. Le nommé Yves Guichaoua, manœuvre, chargé de la surveillance du cheva! attelé au moulin îi broyer les couleurs, s’esl laissé prendre entre un mur et le brancard, et a eu la tête fracassée. Quand on s’est aperçu de l’accident, le malheureux était mort. Suicide. — Dimanche dernier, un autre employé de M. Henriot, nommé Auguste Jugant, Agé de 49 ans, s’esl pendu chez lui, îi Loc-Maria. Jugant a profité, après dîner, de l’absence de ses enfants, partis voir les établissements installés sur le Champ-de-Bataille, pour mettre son sinistre projet à exécution. Quand les enfants rentrèrent, ils aperçu rent dans l’entrée de leur maison le corps de leur père qui se balançait dans le vide. Il était déjîi froid. On ignore les causes de ce suicide. Saint-Evarzec. — Jeunes escrocs. — Dans le courant du mois dernier, un gamin d’une douzaine d’années environ se présen tait chez M. Bourbigot, boulanger au bourg, lui demandant un pain de o kilos ?i crédit pour le compte du nommé Quéméré, culti vateur ît Trégoné, en Fouesnant. Uno demi-heure plus tard, un autre ga min se présentait à son tour, demandant également un pain de môme poids pour M. Rousseau, de Saint-Molien, en Fouesnant. M. Bourbigot eut des doutes et congédia le gamin ; mais, ayant réfléchi, il se- mit ît sa recherche et le trouva dans un champ de lande en compagnie du premier quéman deur et de deux autres petits paysans. Celui h qui le pain avait été remis se nomme Jean Morvan, Agé de 12 ans, vacher à Kerpol, en Fouesnant. Les trois autres sont Pierre Merrien, 13 ans, demeurant chez ses parents ît Kernéostic-Vian, en Fouesnant; Yves Michelet, 15 ans,pâtre ît Slang-al-Lestrec, en La Forôt-Fouesnant, et Alain Nédélec, 13 ans, demeurant chez sa mère îi Pen-a-Len, en Fouesnant. Nédélec quitte le domicile de ses parents pendant de longues périodes ; les trois au tres découchent parfois ; tous ont la répu tation de vivre de mendicité et de larcins. Concarneau. — La fête des Filets bleus.— La féte des Filets, bleus qui eut un si grand succès l’année dernière, aura lieu celte année le 25 août. Le programme n’est pas encore définitivement arrété, mais il a été discuté dans ses grandes lignes par le comité de la féte dans ses séances des l or et 3 courant. Dès ît présent il est arrêté que le conort commencera le 24 au soir. Le di manche 25, au ChAteau, kermesse, exposi tion de dentelles bretonnes, concours de luttes, costumes bretons anciens, danses et attractions diverses, etc.,buffet et buvette. Aussitôt que possible une exposition de peintures s’ouvrira dans l’école des fil les, mise gracieusement A la disposition du co mité par la municipalité. voler son porte-monnaie dans la poche de sa veste. Il n’a pu y réussir. Arrêté aussitôt, il a été conduit à ChAteaulin et écroué à la maison d ’arrêt, — Le même jour, à la môme foire, un nommé Pierre-Emmanuel Marrec, 31 ans, également marchand forain et originaire de Morlaix, a bousculé un paysan et lui a volé un porte-monnaie contenant 6 fr. Comme son confrère, Marrec a été écroué à la maison d’arrêt de ChAteaulin. Saint-Hernin. — Arrestation. — Le nommé François Moullec, qui vola derniè rement une somme assez importante à SaintIIernin et qui avait pris la fuite, vient, sur mandat d’arrêt de M. Picard, juge d’instruclion de ChAteaulin, d’être arrêté à Pontivy. Il a été écroué samedi à la maison d’arrêt de ChAteaulin. Plonévez-du-Faou. — Macabre dé couverte.— Marie Le Page, femme Cariou, journalière au village de Kerguinaouic, a découvert en ramassant du bois mort dans la forêt de Kerladien un cadavre en état de putréfaction très avancé qu’on a fini par reconnaître pour être celui d’un mendiant nommé Jigou, originaire Je Landivisiau. Ce cadavre était suspendu par un sac à une branche d'arbre formant fourche. La mort pouvait remonter à trois ou quatre semaines. DÉPARTEMEMS DE L’OUEST Maine-et-Loire. — Une épouvantable catastrophe s’est produite dimanche aux Ponts-de-Cé,à quelques kilomètres d’Angers. L’arche d’un pont eu fer traversant la Loire s’est effondrée au passage d’un train venant d’Angers. La locomotive, le tender et un wagon de voyageurs sont tombés dans le lleuve. Le premier moment de panique passé, les secours s’organisèrent rapidement. Mais presque tous les voyageurs qui se trouvaient dans le wagon tombé h l’eau, lequel était complet, étaient morts. On compte, à l’heure actuelle, 25 victimes. Tous les corps n'ont pas encore été retrouvés. Parmi elles, on note pas mal de noms bre tons. Angers possède en ellet une colonie bretonne importante. Les causes exactes de la catastrophe n’ont pas encore pu être établies. Charente-lriférieure. — Trente-huit énormes marsouins ont été capturés samedi dans le chenal du port de Saint Trojan par des pêcheurs, après une vraie bataille. C’est un fait sans précédent dans les an nales maritimes de l’île d’Oléron. mot dk la fin . — Au pardon de Locmaria : Toto circule avec son papa au milieu des bou tiques foraines. — Oh ! papa, s’écri-t-il, achète-moi ce beau tambour I — Non, non, tu ferais du bruit à la maison toute la journée. — Soit tranquille, papa : je te promets d’en jouer seulement quand tu dormiras I Service particulier du Fini itère. Paris, 7 Août, 7 h. 39 matin. Le guêpier marocain. C ASAB LAN CA BOM BARDÉ On télégraphie de Tanger que les Français restés à Casablanca s’i'tant réfugiés au consulat et étant en péril, le consul, M. de la Neuville, d’accord avec le pacha, fit débarquer hier cent marins français et espagnols, sous les ordres de l'enseigne Batland. En a rri vant aux portes de la ville, les marins furent assaillis par les soldats maro cains qui tirèrent sur eux. Les ma.-ins se frayèrent alors un chemin à la baïonnette, tuant de nombreux Maro cains. Averti par la fusillade, le G alilée commença le bombardement qui fut suspendu à la suite des excuses du pacha et de la livraison des soldats agresseurs. Cependant, les tribus des environs menaçant la ville, le pacha réclama lui-même leur bombardement. Le G a lilée et le D u Chayla canonnèrent alors les alentours de la ville, pendant qu'une compagnie, placée sous les or dres du commandant Mangin, débar quait, et, après un vif combat, péné trait dans la ville et gagnait le consu lat. Les blessures des Français sont sans gravité ; deux cents Marocains ont été tués et deux mille obus tirés ; les dé gâts sont très importants. Tous les Européens sont actuelle ment réunis au consulat de France sous la garde des 25 Omarins débarqués. La batterie marocaine qui garde l’entrée de la ville ayant tiré sur nos navires a été détruite parle D u C hayla. D’autres dépêches de Tanger disent que les tribus des environs de Tanger, de Rabat et de Magazan menaçent d'at taquer ces villes. Le F orb in a reçu l'or dre de se rendre à Rabat. Le bombar dement de Mazagan, où des troubles ont éclaté, est imminent. L'escadre française, se rendant à Casablanca, est passée dans la soirée en vue de Tanger. H avas . Le Gérant responsable : J. B e r n a r d . Il I ETC DCDMI m ercredi dernier du IL A L i t rtn U U Village du CosquerV ian, en P lu g u lla n , une vache noire et blanche. La rapporter à M. V ig n ê s , aud it village, contre récompense. IE U N GARDE-CHAM _______ _ P E T R E dans la com mu n e de Beuzec-Conq. Adresser les dem andes au M aire. L IQ U ID A T IO N C O M P L È T E de tons les Articles d’Eté i li « R E F O irM U iL E » 25, rue K éréon Q U IM P E R Occasions introuvables et qui ne se représenteront plus. R ab ais de 30 à 50 0/0 sur toutes les m archandises. Bien noter la nouvelle adresse et ne pas confondre: 25, rue Kéréon, 25, Quim per. «uiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiniiinn I j FI PETITE CHRONIQUE — La population Pont-l’Abbé. — Nécrologie. — Jeudi ohevaline du globe est do 89.950.140 unités, ré dernior avaient lieu les obsèques deM. Pierre parties commo suit : Amérique du Nord : I9.26G.140,dont 18 mil Nicolas, négociant, ancien maire de Pontlions 26G.140 pour les Etats-Unis, où l’on f’Abbé, décédé A l’Age de Îi8 ans. M, Nicolas appartenait h l’une des plus compte environ 10 chevaux par mille carré ot anciennes familles de Pont-l’Abbé. Son père 1.000.000 pour lo Canada ; Amériquo du Sud : fi.500.000 presque tous on Argentine ; Afriquo : avait été dans notre pays l’un des républi 5.000.000 ; Ooéanio : 2.300.000 dont 1.800.000 cains de la premièro heure, et le fils suivit pour l’Australie et 500.000 pour la Nouvellefidèlement la trace du père. Après avoir fait Zélande; Asio : 10.000.000, dont 1.000.000 aux jartie du Conseil municipal pendant une Indes britanniques. ongue série d’années, il se vit appelé par Europe : 41.898.000 chevaux, répartis comme a confiance do ses collègues ît la tête de la suit ; Allemagne : 4.200.000, dont 150.000 pour municipalité, dans des circonstances criti l’armée (environ 20 chevaux par mille carré); ques, et conserva les fondions de maire Autriohe-Hongrie : 4 millions 800.000, dont jusqu’aux élections de 1004. A ce moment, 280.000 pour l’armée ; Kspagno : 4.000.000 ; France : 3.500.000, dont 150.000 pour l ’armée; il refusa toute candidature et rentra dans la Grande-Bretagno :3.000.000 ; Grèoo : 100.000; vie privée. Italie : 850.0(0 ; Hollande : 270.000 ; Portu La période quo M. Nicolas a passée A la gal : 200.000 ; Russie : 22.000.000 ; Siièdemairie resto marquée par do nombreux N'orvège : (51.8.000 ; Suisse : 110.000 ; Turquie ; servicos ; ses anciens administrés sont ttna- 500.000 ; Provinces balkaniques: 1.000.000. i .a p o p u l a t io n c h e v a l i n e . TOUS LES SAMEDIS i§[e pluô élég ant et le pluô pratique deô jo urn a u x de ^Tedcô P R E M IÈ R E É D IT IO N - avec gravures noires Un An, 14 fr. ; Six Mois, 7 fr. 50 ; Trois Mois, 4 fr, SECONDE ÉDITION avec 52 gravures coloriées Un An, 22 fr. ; Six Mois, 11 fr. 50 ; Trois Mois, 4 fr. Ajouter UN franc par trimestre pour recevoir 28 grands patrons découpés par an SPECIMENS GRATIS Adresserles demandi ;àB. Henry PETST.Birectttr 5, Rue des Fillcs-Salnt- Thomas, PARIS UIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII L E F liM S T E R E n - s M é f ie z - v o u s C H O C PÎnC D Pour causo do snntè, Débit It U L lI « I Marôchalerle. — S ’a dresser rue N euve, 2(5, Q uitnper. 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M IS E A P R IX fixée par le T ri b u n a l : Trois mille fr ancs, c i............................................... O L A T Et : 1* E tie n n e Béchennoc, com m erçant au bourg co m m u n al do G uilvin e c, pris 0 11 sa q ualité do subrogé-tuteur de Mario-Caroline K erv e illan t, enfant m ine ure issue du m ariage do l'eus Iie n è K e rv e illan t et Marie-Anno Béchonnec, rem plissant dans l’instance les fonctions de tute ur de ladite m i neure t\cause do l'opposition d'intérêts existant ou pouvontexister entre elle et Jean-Marie G uég u e n , dem andeur en l’instance ; 2° Pierre-Jean Bèchennec, com m erçant, dem eurant à Kerity, on la com m un e de Penm arc’h, pris on sa q ualité do subrogé tute ur ad-hoc de ladite m ineure Marie-Caroline Kerveillant, défendeurs, qui ont pour avoué constitué prés ledit trib u n a l M® L e NtNiviN, avoué. Et encore : I« Je an L arn icol, tailleur d ’habits, d e m eurant à T oulon ; 2* {Marie-Anne L arn ico l, m ajeure célibataire, c o u tu rière, dem eurant ù Pont-l’Abbé, in te r venants, ayant pour avoué constitué près le m ême T rib u n al M* S o u d r y , avoué. L ’adjudication des im m e ub les cidessus désignés aura lieu en deux lois distincts et séparés composés com m e ci-dessus et sur les Mises à prix susin d iq uée s, en l'étude et par le m in is tère de M“ Le M oign, notaire à Pontl ’A bbè, le Mardi 27 Août 1907, une heure et dem ie de l'après-midi, à éteinte de feux, au plus offrant et der n ie r enchérisseur, et aux clauses et conditions du cahier des charges dé posé 0 11 l’étude d ud it M" L e M oion, où toute personne peut eu prendre com m un icatio n . R é d ig é par l’avoué poursuivant soussigné. A Q u im p e r, le G août 1907. J . S O U D R Y , avoué. m i L E S A M E D I 24 A O U T 1907 à 2 heures de l’après-midi en l’étude et par le ministère de M» Daubot, notaire h Quimpor I. - V IL L E D E Q U IM P E R Rue Rouzaut DEUXIÈME LOT l« r LOT. Aux issues do Bourg communal de PLOBANNALEC G rands m agasins, pouvan t convenir il tout com m erce, avec in sta lla tio n de rayonnages et casiers, éclairage élec trique, puits avec pom pe. Mise à prix : 5 -000 francs. UNE MAISON construite en ardoises, avec terrain derrière, le tout jo ig n a n t du nord le c h e m in do P lo b an n ale c ii P en m arc’h, de l’est et de l’ouest B audry, et du sud Ilio u , de K erandraon. M I8 E A PRIX fixée par le T ri b u n a l : Deux mille cinq cents francs, ci. . . . 2e LOT R em ise et écurie avec boxes pour deux chevaux, grenier, puits avec pom pe. Mise à prix : 1.500 francs. 2 5 0 0F R . Cette vente est poursuivie en exécu tion d 'u n ju g e m e n t du trib u n a l civil de Q u im p e r en date du 18 ju ille t 1907, enregistré, rendu con tiad ictoire m e nt Entre : II. - A L 'I L E -T U D Y 3' l o t . V illa m eublée, co m p re n an t G pièces, caves, citerne, rem ise et écurie, ja rd in co ntenant environ G00 mètres carrés. Mise il prix : G.Q00 francs. 4e LOT. 1° S ie u r Pierre-M ario K erveillant, Parcelle de terre d ’e n viron 600 m è com m e rçant,d em e urant au bourg com tres carrés. m u n a l de P lobannalec; 2° sieur Joseph Mise à prix : 1.000 francs. K erveillan t,p rêtre,d em eu rant à Ecouis III. — AUBOURGDEBÉNODET (Eure) ; 8* dam e Marie-Anne-Josôphine 5° LOT. K e rv e illan t, religieuse, de m euran t à B eaupréau (Maine-et-Loire) ; -'i0 sieur Parcelle de terrain d ’en v iro n 2.000 Joan-Paul K erv e illant,garde m aritim e, mètres carrés. dom icilié à Pont-l’A bbô ; f>* sieur Jean. Mise à prix : 500 francs. L o u is K e rv eillant,préparateur de p h a r IV. — En la commune de Plogoff macie, d e m e uran t à ChiUeaubr\and G° LOT. (Loire-Inférieure) ; G0 darne MarieL ’H O T E L D E LA P O IN T E D U P e rrin e K e rv e illa n te t sieur Jean-Marie R A Z , consistant en bâtim ents d’h a b i G uégu e n, m en uisier, son m ari, tant tation, com prenant : cuisine, oiïlce, en privé que pour autoriser son épouse, bureau, grande et belle salle à m a n d e m e urant ensem ble au bourg de ger, salle de café, cham bres à coucher, P lonéour-L anvern ; 7° dam e Marieavoc le m atôrriol décrit au cahier des L ouise K e rv e illan t et sieur Jean-Marie charges. Pérès, cordonnier, son m ari, tant on R em ise, écurie, garage autom obile, privé que pour autoriser son épouse, vaste terrain d ’environ 30 ares. de m e uran t ensem ble au bourg com L oué à M. C ourtem ancho, 2.200 fr. m u n a l do P lobannale c ; 8* sieur René par an. K erv e illant, boulanger, deinourunt à Mise il prix : 15.000 francs. L esconil, on la co m m u n e do PlobanP o u r tous renseignem ents, s’adres naine, tous dem andeurs, qui ont pour avoué constitué prés le trib un al civil ser ii M' D A L IB O T , notaire à Q uim pe r, do Q u im p e r, Mu J. S o u d r y , en l’étude dépositaire du cahier des charges, et d u q u e l, sise à Q u im p e r, rue L aënnec, i\M"1 JO N C O U R et S É N IÉ , avoués à il» 19, ils ont fait élection do dom icile. Q uim pe r. APERITIF TONIQUE M E N I E C o n tre fa ç o n s R M 0 IIC ÍT 1D IT ED ES O C IE T ECHLORO-ANEMIE, TUBERCULOSE, CONVALESCENCE m Tout étal de langueur el d'amaigrissement ayant pour cau»e la dénutrition liouYe une guérison « ■ m m m ■ ML m prompte et certaine |>ar l'em ploi dti- u S u iv a n t acte reçu par M° C o u d e r c , I N D E V I L h h Qnina, Suc « Viande .t Lacto-Pbospliaie Cbaw n ;c notaire à Pont-l’Abbè, qui en a gardé m in u te , le 22 ju ille t 1907, MM. Josephf » ™ » c h i e n l a v e r a c k , 14 mois, PÎnCD à Q uim per, pour cause de Elie-Marie Nicolas et Louis-Em ileI l U l I i pédigrée, g r if f o n c o u r a n t , u L U lIi santé, très bon Com Yves-Marie N icolas, tous deux négo 4 ans, excellent tout gibier merce Tabacs, Epiceries, divers. ciants, dem eurant à Pont-l’A bbé, ont B onne situation, bonne clientèle. E u g èn e A M E L IN E , Pont-l’A b b é. apporté les m odifications suivantes, à S ’adresser rue de D ouarnenez, 15, à u n acte do société en nom collectif, Q uim per. A L O U E R D E S U IT E in te rv e n u entre eux sous la raison sociale N icolas frères, suivant acte Etudes do Me J. S É N IE , avoué-licenoié, UN D E U X IÈ M E É T A G E reçu par ledit M ” Couderc, le 14 ja n 25, rue Laènnec, à Quimper, et de M® MA 5, rue du Quai, à Quimper. N IÈ R E , notaire ii Quimper. vier 1904, ladite société ayant son siège social à Pont-l’Abbé. l m i » présentem ent,plusieurs A P L ’article 12 d u d it acte de société LUUttl P A R T E M E N T S de diffé est supprim é et rem placé com m e su it : rentes grand e urs : écurie et rem ise En l’étude et par le ministère de L a société sera dissoute de plein situés dans u n très beau quartier. M» M a n iè rk , notaire à Quimper droit par le décès de l’un des associés S ’adresser rue de Brest, 2, à Q u im L E S A M E D I 24 A O U T 1907 avant l ’expiration du terme fixé pour ner, à M m e L e L ou et -Br o u d in . à 3 heures de l'après-midi ..........- ................................. sa durée. Etude de M# C O T T IN , notaire D ans ce cas de dissolution, le sur EN L A V IL L E D E Q U IM P E R à C o n c a rn e a u . v iv an t dem eurera de plein droit par ce situé rue de la P ro v i seul fait seul propriétaire de l’établis dence, n° 51, près les sem ent com m ercial et par suite du usines G antier et S au piq ue t, composé fonds de com m erce qui fait l’objet de de : 1° Une Maison principale, com n E SUITE la société, ensem ble de la clientèle, du prenant au rez-de-chaussée deux piè A C O N C A R N E A U (plage) F IN IS T È R E m atériel, des m atières prem ières et ces, dont un e servant d ’auberge, et Pour Pension de Famille on Hdtel des m archandises en dépendant, des u n cabinet ; à l’étage, deux pièces et m arques de fabrique, des valeurs en un cabinet ; 2° Un corps de Bâti portefeuille, des espèces en caisse, des ment, com prenant deux pièces au rezbénéfices, des crédits à recouvrer et de-chaussée, deux pièces à l ’étage, bres, salle à m anger de 100 couverts, gén érale m en t de tout l’actif social en gre n ie rau dessus; 3° Un autre corps grande salle de café, cuisine, cave. L e tout entièrem ent m e u b lé. quoi q u ’il puisse consister (m eubles et de Bâtiment, com prenant un e pièce Ja rd in fruitier et potager de 2.500 im m eubles), à la charge par ledit su r au rez-de-chaussée et une pièce à l ’é mètres carrés. v iv a n t de tenir com pte aux héritiers tage. Eau abondante dans la propriété. et représentants du prèdécédé de la Cours avec Hangars. De toutes les cham brés de la salle à som m e do soixante-quinze m ille francs M IS E A PRIX fixée par le T rib u m anger et du café, vue m agnifique sur ainsi fixée dès à p résent,»invariable n a l : huit mille fr., c i . . ., 8.0 0 0 fr. la mer. m ent et ii forfait, q u ’elle que soit la J. SÉNIÉ. S ’adresser à M” C ottin , notaire à valeur ultérieure d ud it établissem ent C oncarneau. avoué-licencié. com m ercial et de ses accessoires. Il est bien entendu que toutes les dettes et charges de la société resteraient au compte de l’associé survivant. Lesdits héritiers et représentants Les Primes des Tim bres de commerce (vert à O fr. 25) devront accepter sans discussion n i 12, R u e T o u l -a l -L a e r , Q U IM P E R contrôle cette som m e forfaitaire de soixante-quinze m ille francs, et ils ne a l’h o n n e u r d ’inform er le P u b lic q uim pèrois q u ’à partir du m ois d ’août u n D E U X IE M E M A G A S IN D ’E X P O S IT IO N D E P R IM E S sera ouvert p ourront en au c u n cas prétendre à autre chose. 42, RUE KERÉON, 42 (en face de la rue des Halles) L ’associé su rv ivan t sera tenu de E n faisant vos achats, réclam ez, les Tim bres de commerce (vert). payer aux héritiers et représentants De cette façon vous aurez vite fait de ré u n ir la quan tité de tim bres nécessaire du prèdécédé la som m e de soixantepour obtenir de S U P E R B E S P R IM ES . q uinze m ille francs ci-dessus fixée Tous les objets que nous donnons sont de vale ur incontestable et sortant, dans u n délai d ’u n an sans intérêts ou des m eilleures fabriques de France. dans trois ans avec intérêts au taux VISITEZ ET RENDEZ-VOUS COMPTE de quatre pour cent l ’an à com pter du jo u r du décès du prèdécédé. P r i m e s d e s T i m b r e s d e commerce, 12, Rne Toul-al-Laër, Quimper. Les héritiers et représentants du prédècèdé 11 e pourront en aucun cas faire apposer les scellés n i procéder à a u c u n inve ntaire des biens et valeurs d épendant de ladite société. L ’associé su rv iv a n t resté seul pro priétaire de l ’établissem ent com m er cial et de ses accessoires ne sera pas tenu de fo urn ir une caution n i aucune autre garantie pour le p aiem ent de la som m e de soixante-quinze m ille francs DIPLÔM É DE L 'É C O L E D EN TA IR E q u ’il dovra aux héritiers et représen C h ir u r g ie n - D e n tis te d e la F a c u lté d e M é d e c in e d e P a r is tants d u prèdécédé. U ne expédition de cet acte a été PIÈCES DENTAIRES - CHIRURGIE BUCCALE — SOINS DE BOUCHE déposée le trois août m il neut cent sept, à ch acun des greffes du trib un al O , H U B A S T O R de com m erce de Q u im p e r et de la ju s E X T R A C T IO N S S IM P L E S E T A N E S T H É S IQ U E S tice de paix de Pont-l’Abbé. i i VENTEPAR LICITATION t A LO U ER D E U X V IS T E SIM M E U B L E S LE PLUS &RAND SUCCÈS DU JOUR Emile TROY Consultations tous les fours de 8 h. à 6 h. P o u r extrait : G. C O U D E R C . A L e s r o o o a s lO n d o s v a c a n c e s T e C YC LES L o t A D i A Organisent un Concoursde Photographie' AUTOMOBILES 20 Prix dont une bicyclette^« Gladiator » V oir le règlem ent chez M. F r a n c is D R I L L IE N , boulevard de l ’Odet et rue des Douves, 6, à Q uim pe r. 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T r e n te - s ix iè m e S am edi année 10 A o ût 1 9 0 7 . ■ ■ «■ SLU LE NUMÉRO LE NUMÉRO JO U R N A L CENTIMES R É P U B L IC A IN FONDÉ EN 187 CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i L ’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 3b et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. A I I O N N K H I E N l 'N . I hu. 6 moi h Qaiinper, Finistère ot départements limitrophes . . m( 4 I «o Auties département«....................................................1) K •• Abonnement» spAoitux d’un an pour le no du îî f. 5 0 (Ces derniers abonnements ne peuvent étrevris que pour le départementi B y ü ! Ai P n R — R E A U X A N N O N C E S i Rue Sainte-Oalherine, 10 —- OU 1M F hR S 'A D R E S S E R pour los abonnement et les annonces à M VAdministrateur, et pour tout oe qui regarde la rédaotion a M. le Rédacteur en chef. Lea abonnements partent doa I*» m 1f> de obaoue mois et «ont pavat «bina l ’avanoe.tl» aoni renouvelée klenr exnirmion, sauf h»it. non traire do i xoon t Don m' Voir à la 3m#pags U Les lettres non affranchies sont, refusées. i la ligne Annonces judiciaires et diverses. Réclames........................................ XV o. 1*0 Les annonees du département du Finistère et des départements limilroi h s 8eront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veil e la publication du Journal, avant midi. rentrer dans le giion do la République, ot »ans que nous ayons aucun» concession à leur fairo, dos hommes qui se sont toujours dits républicains. L e g u ê p ie r m a r o c a in . — Voici, sans 1 Les musulmans ont fait irruption dans le sions municipales seront nommées d ’of autres commentaires, les dernières dépêches quartier israélite, qui fut pillé et incendié. fice par le gouvernement. reçues à Paris,donnant des renseignements On estime à plusieurs milliers le nombre Les dissentiments entre les viticul sur ce qui se passe au Maroc. des Arabes tués par nos troupes et par le teurs et Marcelin Albert s’accentuent. bombardement. Ce dernier déclare qu’il démasquera les D ’où vient cette subite sollicitude ii Tanger, 8 août. — Des nouvelles de l'égard des répu b lic ain s modérés ? responsables qui font de la crise viticole Casablanca disent, qu’on a refusé à Mouley Tanger, 8 août. — Le Forbtn est L 'explication est sim ple. un instrum ent politique. Amiti, débordé, de s’embarquer sur un na arrivé cette après-midi venant de Casa Les radicaux et radicaux-socialistes, vire ainsi qu’il en avait fait la demande; blanca. On assure que le bombardement de — Le 5« congrès des Amicales d’institu qui avaient ju s q u ’ici ouvert leurs bras faute de soldats.il n’a pas pu non plus obte Mazagan, exigé par les circonstances, a été teurs s’est ouvert jeudi à Clermont Ferrand. aux révolutio nnaires, so sont aperçus nir la garde du gouvernement de la ville, commencé. Trois questions seulement figurent à l’or u n beau jo u r que leurs am is les dévo dre du jour du congiès : 1* Les retraites des qui est assurée par un agent envoyé de Tan raient ii belles dents. Tanger, 8 août. — Mazagan a été bom membres de l’enseignement ; 2” Les Conseils ger avec des fusils et 30.000 pesetas. La situation politique. — Si votre L’in stin ct de la conservation les a bardé. Le bombardement a été opéré par de l ’enseignement primaire; 3° L’organi La fusillade n’a pas cessé pendant deux voisin vous abordait nu coin d ’u n e rue fait reculer et ils ont rejeté de la m ajo le croiseur français Du Chayla détaché de sation pédagogique de l ’enseignement pri jours jusqu’au matin du 7 août. Un canon et vous disait à brûle-pourpoint : Casablanca dans ce dessein. A Casablanca maire. rité parlem entaire leurs dangereux a été monté sur le consulat et, comme le tir — V ous avez eu des revers. V oulez alliés de la veille. les croiseurs français ont sans cesse bom des indigènes postés dans le minaret de la vous les oub lie r ? J ’ai ju ste m e n t l’in — Le T ribunal correctionnel de Paris Mais ils se sont aperçus q u ’ils n 'é bardé les villages environnants de lundi à tention do m ’olTrir u n excellent d é je u taient plus m ajorité et q u ’il suflirait — mosquée gênait les Français, l’autorisation mardi soir. a condamné à des peines variant entre n e r. V ous m 'honoreriez grandem ent, ce q u i se produit in fa illib le m e n t q uand a été demandée au pacha de démolir le mi Les dépêches de Casablanca annoncent deux mois et quinze jours de prison les si vous vouliez b ien prendre place à. il s'agit de renverser u n m inistère ré naret qui a été détruit au moyen d’un obus. que les vivres commencent à manquer en antim ilitaristes qui, sur les conseils Dans la ville, des boutiques ont été pillées, table à mes côtés, en ami.Est-ce dit ?... p u b lic a in — quo les gens de la Droite ville et que les Maures qui ont quitté Casa d'Hervé, avaient manifesté le 14 ju ille t la Banque d’Etat a été mise h sac dans la A li ! j ’o ub liais u n détail sans im p o r s’unissent aux révo lutio nnaires, pour blanca après le bombardement fomentent sur le passage des troupes. tance : je suis m oi-mémo u n pou géné q u ’eux, radicaux, soient en m in o rité. nuit du C août, 60.000 pesetas ont disparu. des troubles dans la campagne et prêchent — La commission d’enquête a terminé On confirme qu’un marin a été tué et en ce m om en t dans mes affaires ; vous C’est p o u rq u o i ils s’adressent a u la guerre sainte. ses travaux sur l’accident de la Couronne. quatre blessés, dont trois grièvement. L’en serez donc bien bon do régler la note. jo u rd 'h u i aux répu b licain s progressis Tanger, 8 août. — Les nouvelles de Elle a établi que l’explosion avait été déter I l est fort probable que vous lui ré tes, tout en se défendant de leur faire train des hommes est parfait. minée par le choc du percuteur sur I’étouLes Kabyles des environs ont été tenus à Rabat sont fort mauvaises. La colonie fran pondriez : dos avances. pille de la douille. Au moment où le coup distance par le feu du Galilée et du For- çaise réclame l’envoi d’un croiseur. Le partit, la culasse n’était pas fermée, et c’est — V ous êtes trop nitnablo. Mais j ’ai S e ule m e n t, ils ont tort do le ur dire : bin. Le Du Chayla est parti pour Mazagan contrôleur français des douanes a été chas ainsi qu’elle fut arrachée et que le canonpris une excellente habitude : c’est de — A b an d o n n e z vos idées, voire pro régler m on appétit sur m a bourse. De g ram m e, et venez à nous : nous vous où il est arrivé le G août au soir. La popu sé par l’administrateur marocain. Fait à nier Le Rollec qui la fermait eut les deux lation y est insurgée contre le pacha et les signaler : le caïd de Sale, qui est en même bras emportés. cette façon, je no fais jam ais de dettes recevrons avec joie. colonies européennes sont très elV.ayées. temps administrateur de la douane de ce q u i est pour m oi très im portant. C ’est trop cher et d ’aille urs c’est illoA Rabat, la situation est également cri Rabat, prêche lui-même la guerre sainte C om m e le coût do votre banquet serait ao. certainem ent trop élevé pour mes N o u v e lle s é t r a n g è r e s es radicaux et radicaux-socialistes tique. Le Cassini revient du cap Spartel, dans les quartiers mulsumans de Rabat et m oyens, je mo vois au regret de vous peuvent écrire : « Le suffrage u n iv e r où il a communiqué avec la Jeanne-d’Arc. de Sale. Russie. — U n télégramme de Saintrefuser. sel approuve nos principes ». 11 n ’en Tanger, 8 août. — Les observations Pétersbourg dit qu’un important labora Tanger, S août. — La division de l’a Tel est le dialogue q u i s’échange en est pas m oins vrai q u ’en accueillant miral Philibert est arrivée îi Casablanca énergiques de la légation de France ont fini toire de bombes et de publications sédi ce m o m e n t entre radicaux-socialistos les socialistes pour les repousser en hier matin à 4 heures, et non pas h midi par émouvoir les autorités chérifiennes. tieuses a été découvert au cours d’une per et rép u b lic ain s progressistes. suite,ils avouent q u'ils ont com m is une comme les premiers renseignements l'avaient Celles-ci déploient maintenant une grande quisition opérée à l ’atelier de l’école tech V oici, en eil'et, ce q u ’on lisait ces grosse faute po litiqu e . H ier, MM. C a fait dire. Le débarquement des troupes était activité pour le maintien de l’ordre et de la nique im périale de Moscou. La police a jo u rs derniers dans le Radical : m ille Pelletan et B uisson, n otam m ent, terminé dans l’après-midi. L ’artillerie de sécurité à Tanger. Après le désarmement et aussitôt reçu de nouvelles instructions Lo aufîrago universel approuvo nos prin soutenaient les fonctionnaires sy n d i nos croiseurs a servi à isoler plutôt qu’à l’incarcération, par le ministre de la guerre, et elle a procédé à des perquisitions cipes, nos espoirs ot notre méthode do direc calistes. A u jo u rd ’h u i, les radicaux, disperser la cavalerie marocaine qui s’est El Guebbas, des soldats qui sont origi dans les maisons de campagne situées tion ; s’il repousse, d'un côté, ot désavoue m ieux éclairés, s'aperçoivent q u ’ils enfuie. naires de la région de Casablanca, le reste aux environs de Likhostrow , près de toutes les manœuvres de réaction, il no va o n t fait fausse roule ; ils b rû le n t ce Au moment où le bateau qui apporte ici des troupes régulières, soit 200 hommes, a Moscou. L à encore on a découvert un pas, d'autre part, au-dolà dos lignes do dé q u ’ils ont adoré, ils re vie n n e n t forcé des nouvelles quittait Casablanca, le calme été disposé autour de la ville de Tanger, laboratoire servant à la fabrication de marcation que nous avons tracées. m ent aux idées modérées, aux vraies était, paraît-il, entièrement rétabli. formant une ligne qu’il n’est permis de bombes d'une puissance considérable. Les socialistes qui proclamaient notro fail idées de gouvernem ent. E t, par là, ils On vient de recevoir deux graves nouvel franchir qu'avec un laisser-passer.en même Vingt individus ont été arrêtés. lite se voient frappés d’impuissance ot les d o n n e n t à notro program m e une sanc les : six marins, blessés lors de l'entrée des temps qu’elle empêche l’entrée à Tanger progrossistes sont littéralement éliminés dos Angleterre. — Les accidents se succèdent Français à Casablanca, sont morts. On des individus venant des tribus des envi forces vives de la politique du pays. Ils per tion inattendue. dans la marine anglaise. Après un incendie Le m om ent est donc m al choisi pour rons. La ligne de sentinelles a pour mission dent positivement pied ot vont infaillible pense que les balles qui les ont atteints et une collision, un torpilleur s'est jeté sur ment être noyés. Aux élections générales, nous in v ite r à com m ettre les mêmes étaient empoisonnées. d’arrêter les Européens qui voudraient se le brise-lames de Portsmouth. ils disparaltiont, selon touto vraisemblance, fautes q u i les o n t m is à deux doigts de A Casablanca, le quartier juif est en risquer en des parages dangereux pour du Parloment. Nous l’avons dit et nous lo le ur perte. eux en ce moment. ilammes. Allemagne. — Un train a déraillé en répétons, ils n’ont qu’un moyen de conjurer Progressistes nous som m e s,progres % pleine nuit, près de Posen. Les deux un désastre définitif. C'est de vonir franche sistes nous resterons. E t nous avons ----------------Tanger, 8 août. — Le consulat de —-------- ^ locomotives du train ont été renversées. ment à gauche, comme l ’ont fait quelques- la prétention de penser que nous n ’a France à Casablanca a été attaqué par une Le fourgon et les deux wagons suivants uns d’entre eux on fondant à la Chambro le vons ja m a is déserté le « giro n de la bande de pillards. Les 150 matelots du dé N o u v e lle s d iv e r s e s ont été mis en pièces. H uit voyageurs groupe de l'Union républicaine. Puissent-ils R é p u b liq u e ». — Le gouvernement a fait publier une tachement ont opposé une résistance héroï suivre co conseil quo nous leur donnons à ont été fués, cinq blessés grièvement C'est nous, au contraire, qui avons la que. L’un d’eux fut tué et plusieurs autres note, au sujet de la crise viticole, décla titre tout désintéressé ot qui n’impliquo de et cinq légèrement. rant que le retrait des démissions des notre part aucun« avance, on peut le croirn. tâche do la préserver des incohérences blessés. Le bombardement recommença sur la m unicipalités doit être fait avant samedi Radicaux nous sommes, radicaux nous reste q u i la d én atu re n t et qui risq u e n t de la ville arabe qui fut entièrement détruite. rons : mais il ne nous déplairait pas do voir mettre bientôt en péril. prochain. Après cette date, des com m is Faits & Bruits FEUILLETON DU autour dos ruines. Le bois de pins, inter rompu pur uno vasto pelouse, reprenait sur 1a droite, remontant vors le nord. En le sui vant pondant cent métros environ, on arri — 24 vait à uno fuillo régulière, uno cassure notto ot verticale surplombant lo sol inférieur d’uno hauteur do trento métros environ. — l)o cet ondroit, l ’œil embrassait le panorama do la baio do Saint-Michel, ot, en so retour PREM IÈRE PARTIE nant vors lu torre, on voyait la masso im L o IH y m tire . posante dos ruines so drosser commo un abri protoctour sur le flanc de l ’ailo conser VI vée on maison d’habitation. — Vous pouvez vous assurer, fit encoro LKS llUINKS I)K ROSMKUR remarquer Kerjan, quo de la maison il est — En effet, appuya l'Anglais, — et comme ii pou prés impossible de no pas voir, ot, le corps fut trouvé à la place que nous quit surtout, do no pasontondro ce qui so passe tons, comme l'herbe n'olfrait aucuno trneo rait dans l'autre morcoau do petit liois. do pas, on no pouvait l’avoir apporté quo — Los jugos lo remarquèrent sans doute, par le chemin que nous avons suivi. lit ironiquement Lobroton, lorsqu’ils retin ' — Voilà précisément la réflexion quo j ’ai rent prisonnior Paul do Rosmour. faite, il y a sept ans, ot quo j ’ai voulu voua — Oui, monsieur, répondit mélancoliquoamener à fairo. Il est donc hors do doute, mont l ’Iiôtolior, ot, au promior abord, la lopour vous comme pour moi, que lo ou los giquo était pour eux. assassins ont apporté le corps on suivant — Vous ditoa « au promior abord » ? les fragments do ruines, et que, parvenu ici, — Sans douto, c'est-à-dire au regard d’un ils l'ont joté à la placo mémo où il fut trouvé. obsorvatour superficiel. Mais un hoinmo saCola mo parait Ôtro l'évidenco mémo. gaco aurait remarqué, lui, d’abord quo, si Sur cette réflexion, les trois hommes so les gens du chàtoau étaiont los assassins,ils remirent à descendro la pente en tournant avaient été d'uno stupéflanto niaiserie on laissant lo cadavre aur la placo, alors qu’il (1) Roproduotion interdite aux Journaux qui lour était si facile do lo faire disparaître dans n’ont pas un traité avoo la Sooiété dos Gens quolquo trou do la côte ; — ensuito quo, « F in is tè r e > du Samedi 10 Août l ‘J07. LEDRÂMEDEROSMEUR 4« Lettrés. s'ils n'étaient point les assassins, ceux qui avaient commis le crime avaient dû l’accom plir aiUours q u ’au voisinage du château. — Fort habilement raisonné, monsieur Kerjan. Il est probablo quo la justice ne vous demanda pas votre avis ? — Commo vous le dites, monsieur, riposta l ’hôtelier sur lo mémo ton d’ironie. Au sur plus, commo on no relova aucune trace de violence sur lo corps ot quo l’autopsie no fournit aucun indice au médecin légiste,on conclut quo cotto mort, pour inexplicable qu’ello fût, n’on était pas moins naturelle. — Mais, demanda l’Anglais, no publiat-on pas le portrait do la victime, son Bignalomont ? — Oh I fit Korjoan avec un air un peu railleur, c’est là un honneur qu’on n ’accorde guère qu’aux victimes « intéressantes ». Or la pauvre inconnue, malgré le mystère de sa Un tragique, no pouvait prétendre à pas sionner l’opinion, qui no so passionna point, d’ailleurs. Et puis, tout ceci so passait en Bretagne, torro do révours taciturnes, où l’on n ’est que trop porté à chorcher des causes surnaturelles aux plus prosaïques événe ments. Vous pouvoz jugor si le « drame do Rosmour » tarda beaucoup à prendre les dohors d’un évènoment fantastique ot surhu main. — Si nous visitions la maison ? demanda paisiblement l'Anglais. — Monsiour, dit Korjan, pour co fairo, il faudrait en avoir les clofs. Or, cos clefs, à moins qu’elles n ’aient changé do mains,doi- vont se trouver entre celles d’Alain Le Braz, lo vieux domestique de Paul de Rosmeur, demeuré an service du comte Colomban, le quel, depuis dix uns, n’a pas reparu dans le pays. Et, ma foi, je ne saurais vous dire où le vieil homme a porté ses os, ni même s’il est encore do co monde. — Nous reviendrons pour cela un de ces jours, — lit Lebreton d’une voix brève. — L’heure de dîner approche, et c’est moi qui régale à Trédroz. V II alliance Il était six heures du soir quand les trois hommos arrivèrent à Trédrez. — L ’auberge n’est pas dos meilleures, — dit Lebreton à sob compagnons, mais nous n’avons pas le choix. Demain nous serons vos hôtes à Saint K lllm n , monsieur Kerjan. En attendant, c’est ici que nous échangerons nos premières réflexions. Et il désignait uno maison d’apparence plus quo modoste, on bordure sur la route, mais assez éloignée des autres doinoures col lées les unes aux autres dans l’unique rue du village. Sur un écriteau do tôle balancé par le vent souï uno tringle rouilléo, se lisait la vieille inscription : « Donne à boire et à manger. # Quand los trois hommes entrèrent, une vioitlo femme so leva d’une chaise sur laquollo elle étuit assise ou plutôt allaissée, ot vint saluer ses visiteurs d'un bienveil lant bonjours. Puis, sans aj >nter .l'i utre paroles, elle les conduisit à travers une cui sine carrelée dans un jardin fort bien tenu où. sous une tonnelle de feuillage, une table à trois couverts était déjà dressée. — Je vois, monsieur Lebreton, — dit gaie ment Kerjan, — que vous aviez pris toutes vos mesures et'donné déjà tous vos ordres. — En etfet, monsieur. — répondit Colman, — et puisque vous voulez bien être de nos amis, c’est en ami que j ’use envers vous. Aussi bien l’entretien que nous allons avoir vous prouvera-t-il la confiance que nous mettons en vous. Kerjan s’inclina en signe de rcmcrcimcnt. Quand ils se furent installés sous la ton nelle, une jeune fille d'une quinzaine d ’an nées se mit à les servir. Profitant du mo ment où elle s’éloignait pour chercher le potage, Lebreton dit à l’ancien grettier de Lannion : — Cotte vieille femme que vous venez do voir est la dernière survivante des trois ha bitants des ruines qui furent impliqués dans les premières poursuites intentées après la découverte du crime. Ne l’aviez-vous pas re connue, monsieur Kerjan ? —• Ma foi, non, — répondit celui-ci un peu abasourdi. — E t pourtant sept années ne sont pus un délai bien long pour lo sou venir. P ik rrk MAEL* A suivre). L E G A Z E T T EB R E T O N N E F IM S T E R E 5 houres du soir. Le prix d’ontréo est fixé à 1 franc. Demain dimanche et les jours sui vants, ontréo 0 fr. 50. noises tentatives de chantage. A ce grand haix, ot Châteaulin-Orléans, ligne do Q u im faiseur d'élections il manque une chose : per à Landerneau), a eu lieu lundi dernierCe raccordement sera incessamment mi& dos candidats. Q uant à ôtrecandidat lui« même, pas si sot I Le terrain électoral en servico. FINISTÈRE V o ix égarées. n ’est point encore, à son gré, suffisam ment préparé, c’est-à-dire suffisamment P ê c h e flu v ia le .— L e r e p e u p le m e n t' M. Jouy est b . . .igrement en colère. bouleversé. Aotes offloiels. Une intéressante opération de repeuple Mais celte colère, sincère ou foiulo, no doit 11 y eut cependant un moment où M. ment do rivières vient d’ôtre effectuée dans Par décret on date du 4 août, M. Floeli ost pas le dispenser de répondre îi l’interroga Jouy pensa bien mettre la m ain sur un co notre région. nommé huissier du tribunal de première ins tance de Quimper, en remplacement do M. tion très simple et très claire que nous lui mité sérieux C ’étaiten 1900,¡ï l’approche En vertu d'une autorisation de M. l’ins avons posée : Le Scouarnoc, décédé. des élections législatives : pendant tout pecteur des Eaux et Forêts, les préposés — Oit sont allées los voix radicales dans un mois,on put lire dans chaque numéro des Eaux et Forêts de Quimperlé ont le scrutin de Quimper ? Par arrêté do M. lo préfet du Finistère : du Réveil un appel enflammé à ses am is procédé à l’immersion d’alevins de truites Car, enfin, ces précieuses voix, auxquelles de la 1™circonscription de Quim per pour provenant du vivier de Carnoët, d’après la M.Fnuoon-Dumont, agent-voyor principal de 3‘ classe, à Quimper, est élevé à la 2*classo M. Jouy faisait si bruyamment appel le constituer, ii vingt sous par tête, un co répartition suivante : Isolo, 13.000 ; Filé, 1:1.000 ; Aven, 10.000 ; de son grade ; 27 juillet, no so sont apparemment pas vo mité de « défense républicaine »... con Steïr, 12.000 ; Le Jet, 10.000 à 12.000. M. Corric, agent-voyer cantonal do lf» latilisées dans la nuit du samedi au diman tre M. liém on. Il paraît que les am a Au total, 54.000 alevins de saumon et classe, à Quimpor, est nommé agent voyer che. Elles se trouvmt quelque part, et il teurs ne vinrent pas, malgré l'extrême 4.000 alevins de truite arc-en-ciel. principal de 3° classe ; s’agit de savoir où les chercher. modicité de ce prix qui défiait la con Ces immersions ont été fa'ites du 20 au M. Le Morvan, agent-voyor cantonal de Le directeur do conscience du « groupe currence ; car l’appel du Réveil cessa 27 juillet dernier. 2* classe, est élevé à la 1'» classo de son radical» a beau tenter des diversions de toute un beau jour, et le projet de comité dis grade ; M. Salaün (Jean-Pierro), agent-voyor auxi sorte îi une question qui l'embarrasse, nous parut avec lui. Et voilà comment M. N ouvelles m ilita ire s liaire à Quimper, est nommé agent-voyor ne serons pas assez naïfs pour lui permettre Jouy en est réduit à faire contresigner Le contingent 'le 1907. — Le nombre des do l’esquiver. cantonal de 4* classo à Carhaix. ses œuvres électorales par un comité de A qui fera-t-on croire quo la coalition des circonstance qui ne doit guère se compo jeunes soldais du service armé appelés sous les drapeaux en octobre 1907 esl de 248.503, supé radicaux et des socialistes n’ait produit que ser que de M. Jouy tout seul ! Conseil d’arrondissement rieur de 25.249 à celui de 1905. 11 faut y ajou le chitl're ridicule de 341 voix au profit du de Quimper. Avec ou sans comité, le directeur du ter 11.427 hommes du serviee auxiliaire incor candidat qu’ils soutenaient en commun ? Réveil n ’est assurément pas un person porés pour la première fois en 1905, soit au Le conseil d’arrondissement do Q uim M. Jouy lui-même n’oserait l’allirmer. nage capable d'imposer ses volontés au total 259.930. per s’est réuni avant-hier jeudi, il la pré Non, les amis do M. Jouy n’ont pas volé bon peuple de Quimper. La répartition entre les armes a été la sui fecture, à deux heures, pour tenir la pre pour M. Gourluy, c’est l’évidence même. Et, Les conditions arrogantes qu'il vient vante : mière partie de sa session annuelle. alors, il faut bien on revenir îi cette ques de formuler ne sont pas seulement inac Equipages de la flotte « t armée coloniale, tion qui a intrigué lotit le monde : Pour qui ceptables en elles mêmes ; elles seront Armée de terre. — Infanterie, 174.107 ; ca ont-ils voté ? Eleotions munioipales. relevées comme une injure par les répu valerie, 25 180 ; artillerie 37.008 ; génie 7.705 ; Si c'est pour le candidat républicain, on blicains dignes de ce nom. 11 a été procédé dimanche dernior, au train, 2.734. pense bien quo ce n’est pas nous qui leur 11 faudrait que les électeurs quimpéTroupes d’Udministration, 9.042. Faou, à l’élection de trois conseillers en ferons reproche. Seulement, cela donne rois eussent perdu toute clairvoyance et L’allocation journalière de 75 centimes a été municipaux en remplacement dç MM. rait une singulière idée de l’autorité que toute dignité pour aller docilement se accordée aux familles de 15.916 jeunes gens, Gréoff, Le üuern et Croas, décédés. M. Jouy possède sur ce qu’il appelle son mettre sous la conduite d'un politicien considérés comme leurs soutiens indispensa Voici les résultats du scrutin : « parti ».. d’aventure, venu on ne sait d’où, et qui bles. Inscrits, 305 ; votants, 214. Si c’est pour le candidat réactionnaire... les m ènerait... on sait trop à quoi. MM. de Glosmadeuc, industriel, 177 Le brevet d’aptitude. — Le ministre de la N'insistons pas ; la chose se passerait Je Au surplus, M. Jouy l ’a écrit lui- guerre vient d’accorder un nouvel avantage aux voix ; Noël Hannou, commerçant, 170 commentaires. même : il n ’y a r i e n d e c o m m u n entre titulaires du brevet d’aptitude militaire. voix ; Jean-Marie Kerhoas, forgeron, Quoiqu’il en soit, ce mystère des voix lui et notre parti. Il nous plaît de rete Désormais ils auront le droit, par ordre de 151 voix, élus. radicales égarées a excité la curiosité publi n ir de son article ce mot qui, nous l’espé mérite, de « choisir leur régiment » sur les MM. Martial Le Stir, 25 voix ; Joseph que, qui voudrait bien le voir éclairci. Mais Traonouez, 19 voix; Jean-Marie Musel- si, pour l’éclaircir, on compte sur M. Jouy rons bien, sera dans l'affaire le dernier listes do répartition dressées par l’autorité mi litaire. Les examens auront lieu du 20 août au mot. lec, 9 voix. et son Réveil, seuls pourtant en possession 15 septembre. des petits secrets de la coterie radicale, La situation des réooltes en Bretagne nous avons grand’peur qu’on attende long U n e r é v é la tio n . N ouv elle s m a ritim e s temps. Voici, d’après les rapports des profes seurs départementaux d’agriculture,com ment s’établissait, au I " juillet dernier, l’évaluation1des récoltes en terre : Finistère. — Blé d’hiver, blé de prin temps, méteil, seigle, avoine d’hiver, avoine de printemps, orge de printemps : état bon. Côtes-du-Nord. — Blé d'hiver, blé de printemps, méteil, seigle, avoine d’hiver : assez bon état ; — orge de printemps : état bon. Morbihan. — Blé d’hiver, blé de prin temps, méteil, avoine d'hiver, avoine de printemps, orge d’hiver, orge do prin temps : bon état ; — seigle : état assez bon. llle et• Vilaine. — Blé de printemps, orge d’hiver, orge de printemps : bon état ; — blé d’hiver, méteil, seigle, avoine d'hiver, avoine de printemps : état assez bon. Pour l’élevage breton. La Société des agriculteurs de Franco a émis dernièrement les vœux suivants : 1° Que tous les étalons carrossiers nor mands ou vendéens soient retirés par voie d’extinction des dépôts bretons détendant des circonscriptions de >alle et d’Hennebont ; 2° qu’il soit mis chaque année un certain nombre de norfolks anglais à la disposition de l’é levage breton ; 3‘ que tous les dépôts bretons soient seulement pourvus d’é talons norfolks bretons. C’est la reproduction des vœux for mulés à plusieurs reprises par le Conseil général au Finistère. 1 Exposition d’art breton. L’exposition d’art breton, entrée on élaboration le 16 juin dernior, a été inaugurée hier, au Gymnase municipal, par M. le maire do Quimper. 11 est permis d’aNlrmor qu’ello no so res sent pas de cette organisation hfttivo. Au contraire, pourrait-on prosquo diro ; car los exposants ont apporté co qu'ils produisent couramment et non pas dos objots soignés spécialement en vue d’une manifestation do ce gonre. C’est donc l ’œuvre moyenne dos Industriels d’art breton qui est mise sous 1rs yeux du publio. Et dans toutes les sections il y a des pièces maîtresses. C’est tout à leur éloge. A trois heures, hier, M. Dodoroau, prési dent du comité d’organisation, en présonce do M. Le Hars, mairo de Quimper, entouré des membres du bureau, do nombreux con seillers municipaux ot dos oxposants, a, devant un nombreux public d'invités , prononcé une allocution très applaudie. Puis le comité a parcouru, en compagnio des invités, les diliérentes salles do Im p o sition. Dans la grando salle du roz-do chauaséo, qui occupe toute la turfaco do l’édillco, ot qui est Joliment décoréo do parterres fleuris, sont groupés los meubles ot los faïoncos do Loc-Maria. Au promior étage, so suivont los sallos do peinture, architecture, nrt décoratif, photo graphie, costumes, brodories, dontellos, etc. La place nous manque aujourd’hui pour étudier en détail toutes ces choses intéres santes, mais nous y reviendrons. L’ouverture de l’exposition au public aura lieu aujourd'hui, de 10 heures du matin & sier, rue Neuve, ont péché de nuit avec un filet traînant. Le i ,f est condamné à 60 fr. d'amende ; lo 2« à 100 fr. — Victor Lours, 43 ans, demeurant rue Neuve-Prolongée.a péché de nuit dans la ri vière l’Odet,prè8 de Saint Denis,avec un filet dit « strangouillard ».60 fr. d’amende. Le môme comparait à nouveau pour avoir péché la nuit à l’aide d’une ligne flottante. 00 fr. d’amende. —Guillaume Mévellec,40 ans,demeurant au Cosquer, et Jules Mévellec, 43 ans, habitant Belle-Vue, ont été surpris au moment où ils relevaient deux filets qu’ils avaient placés en barrage. Chacun 60 fr. d’amende. P i . o n i î i s . — Vol. — Lee nommés Hervé Kérivel, 33 ans, tonnelier, et Jean-René Kérivel, 44 ans, charpentier, demeurant au bourg, sont poursuivis pour vol de lard, et la nommée Jeanne Jégou, 37 ans, femme du premier, pour s’être rendue complice de ce vol, commis au village du M a^aM ac’!!,' ha bité par le nommé Le Pape, cultivateur. Ils sont condamnés : le l«r à 2 mois de prison avec sursis ; le 2* à 3 mois de prison, et le 3* à 15 jours de la même peine avec bursis. F o u e s n a n t . — Vols. — Olivier Le Cloaiec, 28 ans, domestique de ferme, déjà condamné 2 fois pour vol, est poursuivi pour le même motif. Au village de Kerhen, en Bénodet, où il avait été domestique, il a dérobé une montre en argent, et à Pen-Ilis, en Foues nant, il a cambriolé par escalade un nommé Breton, domestique. Il est condamné à 1 an de prison et 16 fr. d ’amende. D o u a r n e n e z . — Police maritime. — Henry Gonidec, 49 ans, patron du canot Extra-des-Mers, a navigué avec son embar cation sans avoii sa grande voile marquée. 30 fr. d’amende. — Eugène LeW oan, 25 ans, patron de l’Amour-du-Travail,& navigué dans les mêmes conditions que le précédent. 25 fr. d’amende. P o n t -Cr o i x . — Délit de pêche. — Pierre Castrée, 21 ans, scieur de long à Lanviscar, a péché à la ligne une heure après le coucher du soleil. 30 fr. d’amende. E ll ia n t . — Délit dépêché. — François Le Deuff, 38 ans, journalier au bourg, a péché dans la rivière le Jet, au lieu dit le Moulin du Jet, à l ’aide d’un filet dit « bâche », monté sur deux bâtons. 30 fr. d’amende. Savez-vous que le Progrès de M. de SerLes enga/jés volontaires de la classe vigny est doué d’une clairvoyance à laquelle 1903. — Le ministre de la Marine vient d’a rien ne saurait échapper ? Im p u is s a n c e et p ré s o m p tio n . dresser la circulaire suivante au vicc-amiral Ce journal peu banal signale îi l’horizon Chaque fois que M. Jouy etson « groupe« électoral un « nuage », à l’ombre duquel il Péphau, préfet maritime : « Par lettre du 16 juillet, transmise sous Audiences des 7 et 8 août. ont donné signe d’existence dans une élec voit — comme je vous vois moi-même — bordereau du 22 du môme mois, n° 3.171, vous tion, pendant les dernières années, ç’a le Finistère et le Rt'veil < -se tendre la m’avez demandé s’il y avait lieu de conserver Q u i m p e r . — Vol. — Louis Malo, 23 ans, été pour essayer d’empêcher ou de d im i main ». Et il prédit h brel délai la constitu sous les drapeaux, jusqu’il l’expiration de leur maçon, route de Pont-l’Abbé, s’est rendu à nuer le succès des candidats républicains lien.par application du paragraphe 0 de la cir la baraque où l’on renferme une partie du tion d ’un parti Hémon-Jony I Tout le monde le savait avant quo nous l’ayons constaté. Pensez-vous que M. Jouy cherche à s’en défendre ? Allons donc ! il recon naît los faits, il s’en glorifie et, qui mieux est, il promet de recommencer à toute occasion. « V oilà qui est net », ajoute-t-il. Très net, en ellet, d’une netteté telle qu’en bon français cela s’appelle du cynisme. Pour achever de se faire comprendre, lo directeur du Réveil spécifie les condi tions auxquelles il consentirait à débar rasser de son obstruction systématique le parti républicain. M. Jouy n ’entend pas que rien se fasse it Q uim per sansea permission. M. Jouy veut qu’on le consulte et qu’on compte avec lui ; M. Jouy exige que les candi dats et leurs programmes soient préala blement soumis à son examen. Bref, Lamc’est un laissez-passer en règle qu’il fau dra recovoir do la m ain de M. Jouy avant de se présenter aux électeurs. Ah I M. Jouy a raison de le dire : il ne fait pas <vdu sentiment ». Ceci ressem ble môme furieusement ¡\ l ’offre d ’un marché. Mais que dirait-on de ceux qui s'inclineraient devant ces outrecuidantes prétentions ? Tout au plus une pareille attitude s’expliquerait-elle — sans se justifier en core — si l’on avait affaire il un homme connu, investi do la confiance publique, entouré du prestige des services rendus. Mais M.* Jouy I qui donc est-il pour oser tenir ce langage ? Et qui voit-on der rière lui ? E n fait de titres personnels, nous ne lui en connaissons pas d ’autres que ceux quo nous avons rappelés. Depuis quatre ans q u ’il so môle aux affaires locales, il n’a pas un instant cessé d ’ôtre à Q u im per un agent do discorde et do dém orali sation politique dont l’œuvro a forcément tourné au prolit exclusif de la réaction Q u’il s'en trouve satisfait, c’est son af faire ; mais qu’il n ’attende pas de récom pense civique pour de tels exploits I 11 est vrai quo le directeur du Réveil s’est élevé lui-même à la dignité do pré sident d’un comité radical, au nom d u quel il aime h parler. Quels sont les illu s tres inconnus qui composent sa suite ? No le demandez pas : ils s’effacent dans la grande ombre do leur président. Co qui est certain, c’est qu’on n ’a jam ais vu sortir du cénacle do M. Jouy une seule candidature.Très imposant sur lo papier, quand il s’agit do faire la guerre aux can didatures républicaines, ce comité n ’a môme pu réussir ii extraire do son soin, dans une élection municipalo complémen taire, uno listo do cinq noms I Lïi est lu secrète infirm ité do M. Jouy, celle qui empôche do prendre au sérieux ses déclamations furibondes ou ses sour « Co ne sera to u jo u rs pas de n o ire fa u le a jo u lo l ’o rg an e s e m g n is t o , si les éle cteu rs n ’y voient pas c la ir I » Le fait est que, devant ce nuage et devant cette lumière, bien malin est l’électeur qui pourra s’empêcher d’écarquiller les yeux I Concours et examens Ecole du Lésardeau. — L’examen de sor tie des élèves de deuxième année de l’Ecole pratique d’agriculture du Lézardeau a eu lieu mardi dernier. Ont obtenu le certificat d’instruction : les élèves Pouliquen, Le Meur, Grall, Marcliadour, Rosmorduc, Kornévez, Darcillon, Trécaut et Laouénan. Conducteurs des Ponls et Chaussées.— La commission chargée de procéder, en 1907, aux examens do 2« degré du concours pour l’emploi de conducteur des Ponts et Chaus sées, siégera lo vendredi 16 août ptochain à Nantes, à 7 heures du matin,à la préfecture, pour examiner les candidats du 3" centre. Parmi eux sont inscrits MM. Castel et Champion, du Finistère. S ociété de sau ve tag e des n a u fra g é s . S tatio n de T ré v ig n o n . Uno nouvelle station vient d’ôtre établie par la Société centrale de sauvetage des naufragés, à la pointe de Trévignon, en Trégunc. Elle est appelée à rendre de réels tervices sur ce point avancé du littoral ou les bateaux surpris au large viennent en très grand nombre chercher un refuge contre le gros temps. Nous apprenons quo l’inauguration do la station do Trévignon est fixée au dimanche 8 septembre. Cotte cérémonie sera présidée par M. do Kerjégu, administrateur de la So ciété. Lo baptômo du nouveau bateau aura lieu à 11 heures. Un banquet réunira à midi les invités. Lo programme do la fête a ôté arrêté par les soins du comité local, dont le président est M. Quontel, maire de Trégunc. Sociétés de courses. — Courses de D o u a rn e n e z. La société des courses do Douarnenez a fixé au dimanche t6r septembre la date des courses. L a plage du Ris, de même que tous les ans, servira d’hippodrome. Ces courses comprendront trois courses au trot, uno course au galop et deux courses d ’obstacles. Les adhésions et les engagements sont reçus chez M. Massicot, secrétaire dos courses, rue Monte-air Ciel, Douarnenez, jusq u’au 31 août à G heures du soir. N os c h e m in s de fer. — Les d e u x g are s de C h â te a u lin . La réception du raccordoment dos doux garos do Châteaulin, (Chi\toaulin-ville,ligne dos chemins do for économiques, vors Car- culaire du ¡‘r février 1907, deux eDgagés vo lontaires pour trois ans, congédiables, en môme temps que la classo 1903, dans le6 conditions de la circulaire du 11 juillet 1907. « M. le ministre de la'Guerre, que j ’ai eu soin de consulter sur ce point, vient de me faire connaître, par lettre du 26 juillet, que la loi du 21 mars 1905 doit ôtre appliquée aux hommes de la classe 1903 ayant eu des interruptions do service, si elle leur est plus favo rable que la loi du 15 juillet 1880. M. le géné ral Picquart ajoute qu’h son avis il n’y a pas lieu de faire de différence entre les appelés de celle classe et les engagés de trois ans, dont l’engagement expire le 30 novembre prochain, et que le temps supplémentaire de service qu’ils ont il accomplir doit partir du 12 juillet. « Afin d’assurer, entre les deux départements militaires, un mode de procéder uniforme, il convient d’appliquer cette dernière interpréta tion aux engagés do l’armée de mer de 1» classe 1903 tombant sous le coup de l’arlicle 41 de la loi du 15 juillet 1889, sous l’empire de laquelle leur lieu a été contracté. » Avis aux navigateurs. — Les navigateurs sont informés que le 20 août 1907, à l’heure de l’allumage des plla/es, on éteindra les deux feux provisoires, l’un il éclals blancs groupés par quatre toutes les 25 secondes, et l’autre fixe blnnc, dont l’allumage au phare de l’île de Sein a fait l’objet des avis numéros 449 et 85i de 1907, et on remettra en service lo feu défi nitif précédemment établi à ce phare, feu à éclats blancs groupés par quatre toutes les 25 secondes, d'une puissance lumineuse de 20.000 becs Caroel, dont les caractélisliques seront les mômes que par le passé. — Lo feu fixe blanc de Heuzoc.aux abords de Concarneau, a été remplacé par un feu provi soire fixo blanc (avis 764 de 1907), d’une portée do 14 milles, établi sur la galerie supé rieure du phare. Un avis ultérieur fera connaître la date de l’extinction de co feu provisoire cl do l’allu mage d’un nouveau feu définitif, qui sera do môme caractère que l’ancien feu et pourra, auparavant, fonctionner temporairement pour essai. Position approchée : i ' “ 53’ 3” N. — G» 14’ 32” O. Phares, série K. 2, N° 1 ; carte n° 5.315. P o lice correctionnelle. — T rib u n a l de Q u im p e r. Audience du O août. matériel de tir, au champMe tir ; il a forcé la porte et s’est emparé de 3 ou 4 kilos de farine. Il a été en outre trouvé porteur d’un coup de poing américain. Malo est condamné à 20 jours de prison et 16 fr. d’amende. L a n r i e c . — Outrages. — Joseph Lancillon, 18 ans, pêcheur, habitant au « Passage», étant en état d’ivresse, a outragé le gen darme qui lui faisait des observations. 2 jours de prison et 5 fr. d'amende. Police correctionnelle. — Tribunal de C h â te a u lin . Audience du 8 août. C h a te a u lin . — Emploi de mineures à la mendicité. — Marie Sevaër, 40 ans, journa lière au Garrec, se livre à la prostitution. Elle est d’un exemple déplorable pour sa fille âgée de 9 ans, qu’elle emploie la plupart du temps à mendier. Le tribunal lui inflige 6 jours de prison, et confirme l ’ordonnance du juge d'instruc tion en ce qui concerne la remise de la jeune Sévaér à l ’Assistance publique. H uklgoat. — Mendicité. — Jean Louis Lo Com, tailleur de pierre au Iluelgoat, et Yves Hamon, 31 ans, maçon au Iluelgoat, ne v i vent quo de mendicité. Dernièrement ils s’in troduisirent au milieu de la nuit chez M. Ber nard, juge de paix à Dinard, en viUégiature à Iluelgoat, et le sommèrent de leur fournir un secours de route qu’ils fixèrent eux-mômes à 50 centimes. 2 mois de prison. — Ivresse. — François Lozac’h, 34 ans, journalier au Iluelgoat, récolte deux con damnations à 2 jours de prison chacune pour ivresse. C r o z o n . — Ivresse. — Simon Kerinec, qui en est à sa 48' condamnation pour ivresse, se voit intliger pour le même motif 2 mois de prison et 200 fr. d’amende. Une deuxième fois Képinec, toujours pour ivresse, est condamné à 2 mois de prison et 200 fr. d’amende. Ces doux condamnations so confondent avec celles des 27 ju in et 11 juillet dernier. Quémênéven. — Coups. — Jean Le Golf, 21 ans, domestique de ferme à Ouéménéven, est inculpé do coups et blessures sur la personno de Anna Dorval, âgée de 20 ans. 3 mois de prison avec sursis. — Délits de pêche. — Léon Vail lant, 17 ans, marin de commerce, demeurant ruo Neuve ; Henri Nédellec, 17 ans, demeu rant môme rue, et Francia Nédellec, 16 ans, peintre, habitant à Bourg-los-Bourgs, ont ôté surpris péchant à la « vermôo »,do nuit,dans la partie lluviale do l’Odet. Ils sont condamnés chacun à 30 franc*» d’amondo. Pi.omodiern. — Abus de confiance. — Ga briel Trétout,38ans.journalierà Plomodiern, s’est rendu coupable envers les nommés Le Guillou et Brélivet d’abus de confiance, en détournant des sommes d’argent qu’ils lui avaient remises pour payer la traversée de ces derniers du Hâvre au Canada. 3 mois do prison. — Henri Le Franc,44 ans,sans profession, ruo Neuve, a été surpris au moment où il onlovait du Steïr, près du Pichéry, un sau mon qu’il vonait do prendre par la quouo ù l'aido d’un grappin. 30 fr. d'amondo. Plbybkn. — Ivresse. — Victor Riou, 29 ans, marchand am bulant à Landivisiau, a, étant ivro, insulté les gendarmes do Ploybon. 15 jours de prison et 5 fr. d'amende. Q u im p e r . — Auguste Herviou,50ans,san8 profession, rue Nouvo, ot Jean Daniélou, 49 ans, menui . . \ L E Qulfnper. — Vélo-Sport Quimpérois. — Le comité du Vélo-Sport Quimpérois a décidé d’organisor lino deuxième réunion cycliste au Vélodrome do i’Odot, le diman che 15 septembre prochain. Le programme, que nous donnerons dés qu’il sera définitivement arrété,comprendra notamment : uno régionale, uno départe mentale, une locale, une course de consola tion, avec prix en argent, ot une course spé ciale ouverte il tous avoc prix olierts par do généreux donatours dont les noms seront publiés. Le comité esp(>re que nombreux seront les lois qui lui parviendront. étudiant, r. du Pont-Kirm in, — Horvé Hénnlf, 33 ans, com ptable, époux do Soûlot, r. do la Providonoo. 305 décès on 1907, dont 109 aux hôpitaux. P uai.icA T lO N S m? M a r ia o e s Roné Lo G a ll, marin-pôoheur, ot Françoise Hétniry, couturière, dom iciliés h Quim per. Joan S nlaun , qunrllnr-maitro fourrier, dornioilié do fait h Cherbourg et de droit h SaintT hurion, et M arguerite Tudal, dom ioiliéo h Quim por. Jean G oudon, forgeron, et Joanno Branquet, couturière, dom ioiliés h Quim por. La « Cornouaille ». — Voioi lo programme dos concours do tir des 17 et 18 noût pro chain. Ils auront lieu de 7 houres ù 11 houros du m atin. Concours au fusil I88G, olïort aux membres m ilitaires do la Société par lo ministre de la guorro. — Séries illimitées do 4 balles (0 fr. 75 la série). — Classement sur les doux meilleures séries. — Barrage par los sui vantes. — 8 prix : 1,r prix, uno jum elle télé mètre. — 2*, 1 médaille vormeil grand mo dule ; 3*, 1 m édaille argent gtand module. Poule au fusil I87i. — Séries illimitées do 4 balles (t) fr. f>0 la série). — Un prix et trois médailles. — Classement sur les deux meilleures séries. — Barrage par les sui Rosporden. — Foire remise. —- L a vantes. foiro du jeudi 15 août courant coïnci Poule au revolver 1873 (0 fr. 50 la séiie do dant avec la t'ôte de l’Assomption, est 6 balles). — Sérios illimitées. — Classement remise tut lendemain vendredi 1G août. sur los doux meilleures séries. — Barrage par les suivantes. — Un prix ot trois mé dailles. — Un prix supplémentaire au lau Saint-Yvi. — Libt'ra/ion condition réat qui n'aurait jam ais obtenu do piix au nelle. — Par arrêté du l°r août 1907, le nommé Jean-Louis Salaiin,ftgé de W ans, revolver. Le « Terfel ». — Voici l’horaire du bateau automobilo le Terfel pour la semaine pro chaine : Dimanche i l août. — Quimper, Bénodet. Beg-Meil et retour. — Do Quimpor ù 8 h. 30 du m atin ; de Bénodet à 9 h. 80. Retour, de Beg-Meil à 4 h. 30 du soir, de Bénodet à 5 h. 80. L u n di 12 août. — Quimpor, Bénodet ot retour. De Quimper, à 9 h. du m atin. Retour, do Bénodut à 5 h. du soir. M ardi 18 août. — Quimpor, Bénodet ot retour. De Quim per à 9 h. du m atin. Retour, de Bénodot à 5 h. du soir. Mercredi 14 août. — Quiaiper, Bénodot, Loctudy, aller seulement. Do Quimpor ù 8 h. 30 du m atin ; de Bénodet pour Loctudy À 9 h. 30 du m atin. Jeudi 15 août. — Fôto do Quimpor. — Loc tudy, Bénodot, Quim por et retour. Do Loc tudy à G h. 30 du m atin, do Bénodet à 7 h. du m atin. Retour, de Quimper A 0 h. du soir, - de Bénodet à 7 h. Samedi 17 août. — Courses de Quimper, 1" journée. Loctudy, Bénodet, Quim por ot retour à Bénodot seulement. De Loctudy a 8 h. du m atin, do Bénodot à 8 h. 30. Retour, de Quim por à 8 h. du soir. Dim anche 18 août. — 2* journéo dos courses de Quimper. Bénodot, Quim per et retour. De Bénodet à 9 h. du m atin. Retour, do Quim per, à 8 h. 80 du soir. Arrestation.—Lu nommée Marie-Jeanne Loussouarn, 21 ans, originaire de Penmarc’h, actuellement domestique chez. Mme veuve llospart, h Coat-Ligavant,en Penhars, a été arrétée en flagrant délit de vol au pré judice deson ancienne patronne, Mme veuve Cariou, demeurant à Quimper, 29, rue JulesNoiil, chez, laquelle elle avait soustrait du linge, qui, d’ailleurs, a été trouvé en sa pos session. On l’accuse également d’avoir soustrait de l’argent au préjudice de la même patronne. Pertes et trouvailles, — lin été perdu uno olef accompagnée d'une ohuîricttu. La rappor ter au bureau du journul oontro récompense. Concerts militaires. — Voici lo pro gramme des morceaux qui seront oxécutés demain dimanche.par la musique du 118* do ligne, de 8 h. 1/2 h 9 h. 1/2 du soir, dans les allées de Locmaria : En avant (pas redoublé). . . La Faridondaine (ouverture). Tyrolienne pour S hautbois. Samson et Dalila (sélection). La fête au village (chant). . Menzol. De Groot. Em . K uhn. Saint-Saüus. Fajollo. manœuvre it Nantes,condamné par arrêt do la Cour d ’appel de Rennes du 1G août dernier i» G mois de prison pour coups et blessures et entraves à la liberté du travail a été adm is « bénéficier de la libération conditionnelle. Concarneau. — Vol ù la gare. — A la fin du mois dernier, M. Balestrié, indus triel, faisait déposer il la gare dos marchan dises, pour être expédiées, G7 caisses de sprats il l’huile. Le lendemain de ce dépôt, vers 7 heures du matin, un des employés chargés du contrôle s’apercevait de la dis parition de l’une des caisses. Des recherches furent faites pour découvrir les auteurs de cetto soustraction, mais elles demeurèrent sans résultat. Aucune trace d'effraction n'a été constatée aux porles qui, comme d'habitude, étaient fermées# clef. Tout porte h croire que cette caisse a été enlevée dans le jour et chargée sur un camion qui emportait d'autres marchandises. Mort subite. — Lundi dernier lo nommé Gilles Salailn, âgé do 50 ans, qui so trouvait en état complet d'ivresse, voulait regagner son embarcation qui se trouve dans lo port do Concarneau; comme la marée était basse, il s'y rendit tout habillé, ayant do l’eau jusqu'à la cointure, mais arrivé à bord il tomba mort. Gilles Salafln était embarqué sur la cha loupe 219 de Groix, patron Pierre C.alloch. D ouarnenez. — Folle alcoolique. — Mercredi dernier, dans la matinée, le nom mé Guillaume Gélot, 21 ans, menuisier, rue Pouldavid, parcourait los rues en état d’i vresse, en compagnie d’un autre individu également ivre. Rencontrant un prêtre, rue Jean-Bart, ces individus lui barrèrent le passage et le bousculèrent. Des personnes présentes leur ayant reproché leur conduite, les deux ivrognes les injurièrent et Gélot se livra il des obscénités révoltantes. Procès-verbal a été dressé. Avis aux pêcheurs. —- On nous prio d’a n noncer qu’à partir du 15 août courant, pro cès-verbal sera drossé d’olïice à tous les patrons de batoaux qui n’auront pas lisible ment inscrit sur leur bateau et lu voilure do leur bateau le numéro d'inscription qui leur est attribué. Pont-l'Abbô. — Décision gracieuse. Par décision présidentielle du 29 juillet der nier, la peine de 5 années de travaux forcés avec dégradation militaire, prononcée le 23 mai dernier par le l"r conseil do guorre maritime do Cherbourg, il compter du 8 mai, contre Daniel Joseph-Marie Le Roux, itgé de 20 ans, canonnier breveté, pour coups mortels, a été commuée en cinq an nées de réclusion, sans interdiction de sé jour. Audlerne. — Vol. — Lo 4 courant, vers 7 houres du soir, on rentrant chez elle, Mme Dewing, plumassière au Poul, s’aper çut qu'un carreau do la fenêtre du mur qui sépare sa cuisine de l'atelier avait été brisé et qu'environ un kilogramme do gutta-percha, d’uno valour do 20 francs, qui était placé dans l’atelier, avait été dérobé. Lo malfaiteur est inconnu. Etat-civil du i°r au 9 août. — Naissan — Joau-Louis Doaré, r. du Sellé. — Emilo Le Mat, r. dos Gentilshommes. — CoronflnMarie Piriou, r. do Douarnenez. — MaroolleMario Bazin, r. Sainto-Thérèse. — Joan-Pierro Le Dongo, r. do Douarnenez. — Jean-Paul Hourvéau, pl. La Tour d'Auvorgno. — Alnin Horvé, r. Kéréon. — Oormaino-Louiso KioUj r. du Pont-Firmiu. — Joanno-Mario Lo Gucn, r. de Douarnonez. 223 naissanoos on 1907. Saint-Hernln, — le crime du CoaMariages : 70. dout. — M. Picard, juge d’instruction, et D écès . — Jean Taloo, 73 ans, charron, oéli- son grollior, M. Le Godec, se sont rendus batairo, r. de la Providence. — Louis Corro, mercredi au Coadout , en Saint-llernin, 34 ans, oultivatour, oélibatairo, h l'Hospioo. — pour dresser plusieurs plans détaillés des Yves Guiohaoua, 57 ans, journalier, époux do Tréberno, allées do Loo-Marin. — Clémont lieux où so déroula le drame dont nos lec Dupont, 72 ans, retraité do la marino, vouf do teurs n'ont pas oublié les détails, et où la gorleo, à l'Hospioo. — Adolphe Catois, 21 ans, femme du garde Fonteneau trouva la mort. ces, L’instruction do cette affaire est presque terminée et Biollay passora aux assises d’octobre. Brest. — Sentinelle blessée. — Le canonnier Pois, étant de garde dans la nuit du G août au polygone de la marine, a été criblé do pierres par des rôdeurs. Le mal heureux, grièvement blessé, a dû être trans porté ii l’hopital maritime. Les auteurs de cet allentai sont active ment recherchés. P l o m e lln .— Acte inqualifiable. — Le 2 courant, vers neuf heures du soir, un automobiliste quimpérois revenait eu com pagnie de quelques amis, dans sa voiture,de Pont-l’Abbé, lorsqu'arrivés au lieu dit « L’Avantage », deux individus qui, malgré les recherches faites, sont demeurés incon nus, lapidèrent les voyageurs. De plus, une énorme pierre, lancée par un de ces énergumimes, atteignit uno des loues de la voi lure automobilo qui, sous le choc, dévia de sa route. Elle no fut heureusement pas bri sée, sinon il eût pu se produire les plus gra ves conséquences. Nos compatriotes. — Nous applaudissons bien sincèrement au double succès que viennent d’obtenir doux anciens élèves du lycéo de Quimper, llls do notre sympatbiquo compatriote, M. Victor Fayot, négociant a Brest, et neveux du capitaine do frégato E. Fayet. M. René Fuyet est admissible à l’Ecolo polytechnique; il avait, de plus, réussi dons les épreuves récentes do l’examen pour l’Ecole centrale. Son frère, M. Em ile Fayot, ingénieur ch i miste à l'in stitu t de Lille, a fait, comme lui, ses études au lycée de Quimpor. Toutes nos félicitations à nos jeunos con.citoyens, ot, on mémo temps, à leurs distin gués professeurs. F IÍN IS 1 E R E M orbihan. — En raison de la faiblesse actuelle du rendement des sources, la ville de Lorient ne peut plus fournir d’eau potable au port de guerre, ni pour les besoins des services de l’arsenal, ni pour la consom mation des bâtiments de guerre. Pour obvier à la situation, le préfet mari time est obligé d’envoyer chaque jour des chalands-citernes, remorqués par une cha loupe îi vapeur, it plus de douze kilomètres de Lorient, au-deli» de Lochrist, pour pui ser dans le canal du Blavet l’eau nécessaire au porl do guerre. Maine-et-Loire. — Il résulte de la pre mière enquête sur la catastrophe de chemin de fer des Ponts-de-Cé, que la rupture du tablier le long de son point de jonction avec le montant latéral du pont il droite, a été duc aux chocs répétés de la locomotive qui avait déraillé il droite et frappé en sauts successifs exactement it ce point de jonction, faisant céder les boulons et les tètes des poutrelles. Les nouvelles des blessés sont bonnes. Conseil municipal de Quimper Séance du vendredi 9 août. Lo Conseil municipal de Quimper s'est réuni hier soir, à 8 heures et demie, en ses sion ordinaire. Etaient présents : MM. Le Hars, maire, Canet ot Bodereau, adjoints ; Jacq, nommé secrétaire de séance ; Alavoine, Colin, Decrop, L.aurent, Lo Bihan, Lo Fur, Ménez, Orseri, Péronnet, Salaiin, Tréhony. M. Boutin demando l’autorisation d’établir une passerelle sur lo Stéïr, à côté de celle de M . Chenadec. Le Conseil,considérant que le projet do M. Boutin est anti-esthétique, le repousse, tel qu’il est présenté, laissant au demandeur la faculté de dresser un autre projet. Au cours d’un incendie qui avait éclaté au Moulin-Vert, les pompiers de Quimper ont apporté leur concours, qui a été accepté par la municipalité do Penhars. Mais celle-ci refuse aujourd’hui de payer à la ville de Quimper les journées dues aux pompiers, soit 124 francs. Le Conseil autorise le Maire à plaider contre la commune de Penhars en Conseil de Préfecture. Le bruit ayant couru que, par suite de la prochaine suppression des quatrièmes batail lons, lu ville de Quimper allait voir réduire 8a garnison, M. le Maiie lit un long rapport sur cette importante question. Il y a en ell'et uu contrat, qui dato de 1877, passé entre la ville et le Ministro de la Guerre, et par lequel ce dernier s’engage à maintenir à Quimper une garnison m inim um formée de deux ba taillons et de la portion centrale. Il est bon de rappeler à ce sujet que, en 1877, Quimpor fut la première ville do France qui offrit do prendre seulo à sa charge les frais de caser nement. E n conséquence, lo Conseil approuve lo rapport rappelant ces faits, qui sera adressé au Ministre do la Guorre. Par suite do la fermeture du Sacré-Cœur et des autres établissements d'enseignement congréganiste, 500 lillettos environ devront, ou mois d’octobre prochain, trouver place dans les écoles de la ville. Mais celles-ci sont déjà insuffisantes pour contenir toute leur population scolaire. En présence do cette situation do fait, que le Conseil n’a pas créée, mais à laquelle il est obligé d’apporter une solution, M. lo Maire propose, les terrains à bfttir faisant défaut dans le centre de la ville, d’acquérir l’immeuble dos religieuses du Sacré Cœur, quand il sera mis en vente. On y transférerait les cours secondaires do jeunoB (illos ot l’écolo enfantino qui encom bre l’école do la ruó V í b . Do cette façon se raient rendus libres dos locaux suffisants pour parer à touto éventualité. M. le Maire propose on outre, on attendant la mise en vento ot vu l'urgence, de louer l'immeuble du Sacré-Cœur à M. Ménage, liquidateur. Ces conclusions sont adoptées. La mémo situation so présente pour les écoles de garçons. La formeture dos écoles des Frères do la Doctrino chrétienne va éga lement mettre à la charge do la ville de nombreux enfanta qui no pourront trouver place dans les écoles actuelles déjà surchar gées d'élèves. Or, il y a plus do deux ans quo l'administratiorç municipale a dressé les plans d’un groupe scolaire destiné à paror à cotto éven tualité. Mais lo Conseil d’Etat n’a pas fait diligence pour approuver los taxes proposées par la villo ot destinées à gager l ’emprunt nécessité par cos constructions. Co rotard n’incombant pas à la ville, M. lo maire pro pose donc do n’accoptor désormais, et jus qu’à nouvel ordre, dans los écoles de la ville, quo los onfants quimpérois, à l’exclusion ubsoluo do ceux dépendant des communos volsinos ot qui sont au nombre do plus do cinq cents. Cotte mesure permettra do caser, du moins pour le moment, tous les enfants de la ville. Ces conclusions sont adoptées. Un crédit supplémentaire de 1.600 francs est voté pour couvrir les frais de la fête du 14 juillet. A ce sujet, M. le maire fait remar quer que la ffitode nuit donnée à cette occa sion, et à propos do laquelle on a voulu ré criminor, a été en réalité publique. Il est bon aussi de voir ce qui so passe dans les villes voisines. C’est ainsi qu’à Morlaix, qui fut donné en exemple à ce propos, la fête natio nale a comporté pourseuloet unique réjouis sance un feu d’artifice de 500 francs.A SaintBrieuc, où uno fête de nuit a été donnéfe, les places étaient de 2 fr., 1 fr. et 0 fr. ¡30. Il est naturel d’ailleurs et démocratique que ceux qui en ont les moyens payent des prix d’entréo qui couvrent les frais d’un spectacle visible pour tous. Lo traitement des femmes de service dos écoles maternelles est élevé de 20 à 25 francs par mois. Le Conseil, s’associant à la lutte contre le fléau de l’alcoolisme, autorise le maire à prendre un arrêté interdisant l’ouverture de tout nouveau débit de boissons à moins de 50 mètres dos églises, écoles, etc. Sur une pétition de la Jeunesse antialcoolique, le Conseil vote en outre un vœu en faveur de la prohibition de l’absinthe. La demande de subvention de la société de secours mutuels des employés et comptables de Quimper est rejetée, conformément à la loi qui n’autorise les municipalités qu’à pren dre à leur charge les frais de livrets et d’im primés. MM. CofTec et Jacq sont nommés membres de la commission de revision de la liste con sulaire. Enfin, sur la proposition de M. le Dr Colin, une commission est nommée pour étudier la question de l’enlèvement des ordures ména gères. M. Colin propose la mise en service de « poubelles » afin d’éviter le dépôt des ordures sur le pavé des rues qu’elles infes tent. Le Conseil se réunit ensuite en comité se cret pour examiner diverses demandes de bourses. PETITE CHRONIQUE Service particulier du Finistère. Paris, 10 Août, 7 h. 45 matin. L e g u ê p ie r m a ro c a in . Une dépêche de Tanger dit que le dé barquement des troupes à Casablanca a eu lieu sous la protection des canons des navires qui bombardaient les envi rons, dispersant, les groupes qui es sayaient de se former. Les portes de la ville furent alors enfoncées et les soldats s'emparèrent de tous les remparts. En même temps, la Légion étrangère contournait la ville avec les tirailleurs algériens et s'emparait des troupeaux. Au cours de la bataille livrée jeudi matin, les Français ont infligé aux ca valiers marocains des pertes considé rables ; ils étaient soutenus par le feu des croiseurs. Le général Drude dirige maintenant la défense. Un message par télégraphie sans fil, parti hier soir de Casablanca à 5 heu res HO, annonce que la situation reste statlonnaire. Le consul de France à El Ksar est pa. ti avec tous les Français de la ville pour Larache. Les journaux de Tanger, évaluent à 4 OOO le nom.re des Marocains tués à Casablanca. Ceux qui sont pris les armes à la main sont fusillés. Les ca davres sont transportés hors de la ville et incinérés. Le consulat d'Allemagne a demandé au commandant de nos troupes des armes et des renforts. Le mouvement insurrectionnel ga gne l'intérieur. On redoute de graves événements à El Kébir. LA TUBERCULOSE DES BOVIDÉS. — M éfiant à profit les expériences menées par V on Pirket pour déceler la tuberculose chez l ’hom m e, M . Vallée, professeur à l ’école d'A lfort, a employé cette méthode comme pierre de touché de la tuberculose chez les bovidés. E lle consiste à faire des scarifications lé gères sur le flanc de l ’an im al ot à frotter ces dernières avec de la tuberculine. Si l ’anim al est tuberculeux, môme légère ment, on voit apparaître presque im m éd iate ment une zone inflam m atoire anfour do la sca rification. Il n’en est rien si l ’an im al est in dem ne. destruction dks H avas. Le Gérant, responsable : J B k rn a rd . L IQ U ID A T IO N tU«R E F O R M E C O M M E R C IA L E» 25, rue K éréon Q U IM P E R FOURMIS. — Nos jardins sont quelquefois infestés de fourm is qui cau sent de grands dom mages aux arbres et aux plantes. O n indique le moyen suivant comme propre îi éloigner les fourm is : Délayez de la suie de foui- dans un verre d’huile de chénevis, et faites avec ce m élange une bande circulaire, large de quelques pouces, fout autour du tronc de l’arbre sur lequel vous voulez empêcher les fourm is de monter ; elles ne s’en approcheront ja m a is , car ce m élange leur répugne étrange m ent. l e s in s e c t e s a l i m e n t a i r e s . — Dans m ain tes contrées, certains insectes constituent un a lim eut presque quotidien. Les Hottentots font sécher les sauterelles, les réduisent il l’état de farine. Ils en font une sorte de galette. Les œufs do sauterelles servent il la fabrication d’une soupe qu’on dit savoureuse. En Egypte, 011 rôtit uno sorte de coléoptère, on m oud les carcasses et l’on en mélange !a poudre avec du m iel, de l’huile de sésame, des épices. Les femmes égyptiennes prétendent que ces bon bons poussent h l’em bonpoint et favorisent la pureté du teint. Les M exicains font macérer uno espèce do sauterelles, les indigènes de la Guinée septentrionale des larves dans de l’eaude-vie et se régalent do cette liqueur. Dan« les îles de l ’A rchipel, on mange par m illiers les libellules et certaines espèces d’a beilles. Dans l ’Afrique m éridionale, on est friand do termites ou fourm is blanches. E nfin, le hanneton jo u it d’une réputation culinaire assez étendue. On en prépare un pseudo-café qui llatte lo palais, on le conserve dans l’alcool auquel il com m unique un arôme particulier. d ’am £kiquk. — Uno aolion en dommsgos-intéréts pour dix m ille francs vient d ’ôtro intentée par un nom m é Seoley, ancien m ineur dons l ’A frique du Sud, « c o m m e n t arrivé aux Etats-U nis, contro un c jm m e rça n t qui lui avait vondu une corde détériorée. Seoley a déclaré devant la Cour que le com merçant lui avait garanti que la corde pouvait soutenir un poids a lla n t ju s q u ’il uno demito n n o; mais, lorsqu’il voulut so pendre, la cordo se cassa et sa résolution do se suicider s’évanouit cil m ôm e temps. Do lh procès, Seoley so trouvant lésé d’être encore parm i les vivuuls. c h o se s m o t d b i .a f i n . — Pentrcuz rencontre sur lo Parc un do ses am is qui lu i annonce tout joyeux : — Cher camarade, je suis père... — Mos co m plim e nts... Je parie que c’est un g arçon... — Non, c’est uno (ìlio. — Avouo que jo no me suis pas trom pé do beaucoup 1 COM PLÈTE A P R E S IN V E N T A IR E Achetez toutes ces belles et bonnes m archandises : corsages,jupons, colon nades d ’été, om brelles expertisés et liquidés avec 50 0./0 de perte. 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LU C A S C H IRU RG IEN -D EN T IS T E Ancien Demunttrateur de Clinique dei Maladies de la bouche et des dents Diplôm# do lu Faculté do Médecin« do l'UnlvorHÎtO do Lillo Consultations de8h.à 6h.,dimanches et fêtes excepté R u e d u P a r c , 16 bis, Q U I M P E R Etude de M« LUCAS, nvoud-lioonoiô, nie Vis, 6 il Quimper. A V E N T E P A r IÔ L L E E N C H ÎR E p r è s L ic it a t io n Devant le Tribunal eivil du Quimper au Palais de Juatioe, sur le Quai L E S A M E D I 31 A O U T 1907 A midi (audieneo des vuoations). D É S IG N A T IO N DES IM M E U B LES A VENDRE ! LOT UNI QUE C a n to n et c o m m u n e d e D o u a r n e n e z Arrondissement de Quimper. Dé par tem en t du F i n i s tè r e . UNE MAISON Siae rue Sainto-Hélàno, n» 10 EN LA VILLE DE DOUARNENEZ couverte on ardoises, ayant rez-de chaussée, composée d’une pièce ser vant de débit do boissons, deux pièces servant de cuisine et d’une arrièrecuisine éclairée par une toiture vitrée, un étage composé de deux chambres et deux greniers sous les combles. Elle ouvre au rez-de-chaussée d'une porte de boutiquo et d’une fenêtre et ft l’étage de quatre fenêtres. Les greniers sont éclairés par trois châssis à taba tière. CA BIN ET S D ’A IS A N C E S ù cAlè de l’arriôre-cuisine. Cette Maison donne du levant sur maison à Mlle Godec, des m idi et cou chant sur maison il M. Le Quer et du nord sur la rue Sainte-Hèlène. Cette Maison est habitée par le sieur Guyader. M I8 E A P R IX fixée par lospour suivants:C*«ï mille francs, r fjjjjj La vente par licitation do ces im meubles ôtait poursuivie en exécution d’un jugem ent rendu contradictoire m ent par le Tribunal civil de Quimper, le 13 février 1907, enregistré et signifié. Entre : 1° Dame Marie Friant et 2° le sieur G uillaum o Lozac’hm eur, forgeron à la Compagnie des chemins de 1er d’O r léans, son mari, pour l’assister et l’au toriser et au besoin on privé nom, de meurant à Tours, 7, rue do Blois, ladite Mario Friant agissant avec l’aulorisation de son mari, on sa qualité d'héri tière sous bénéfice d'inventaire de Jean-Marie Friant et Marie Cloarec, ses pèro et mère, demandeurs, qui ont et continuent pour leur avoué prés le Tribunal civil de Q uim per M» L u c a s , avoué. M° LU CAS, avoué. Et : canton de Douarnenez,le 10ju in 1907, enregistrée, le sieur Germain Guya der, menuisier, demeurant au bourg du Juch , a été nomni0. aux fonctions de subrogé-tuteur ad hoc dudit mineur aux lieu et place du sieur Henri Guya der, cocher, demeurant à Douarnenez. L ’adjudication do cet im m e ub le a eu lieu en l'étude de M' D a m e y , notaire il D ouarnenez, lo 30 avril 1907, au prolit du sieur H e n ri G uyader, cocher, de m e uran t à D ouarnenez, m o y e n u a n l lo prix p rin c ip a l do 10.500 francs en sus des charges. L a présente vente sur folle enchère est poursuivie en exécution des co n d i tions de l’ad judication, des articles 733 et suivants du Code de procédure c i vile et faute par l’adjudicataire d ’avoir satisfait aux conditions de l'ad ju d ica tion, ain si q u ’il résulte d ’un certificat d élivré par M° D a m e y , notaire à Douarnenez, le 25 mai 1907, enregistré. A la requête de : F IN IS T E R E ILi E T E m ercredi dernier du __ _______________ village du Cosquer V ian, en P lu g u lla n , une vache noire et blanche. La rapporter à M. V ig n è s audit village, contre récompense. Etude do M* J. SÉN IÉ, avoué-licencié, 25 ruo Latinnec, ù Quimper. E X T R A IT D ’un ju g e m e n t rendu contradicloi rem ent par le T rib u n a l civil de pre m ière instance de Q uim pe r, le 7 A o ût 1907 ; E N T R E : M. R ené G aum é, commet' çant, dom icilié au L o c h , en Kerl’eun teun, d e m eurant actuellem ent à Saint Sébastien (Espagne), 13, place du Bon Pasteur, dem andeur. Mü S É N IÉ , avoué ET : M° A n d ré J o n c o u r , avoué, de m eurant 5, rue du Q u ai, il Q uim pe r en sa qualité de Conseil ju d ic ia ire du dit R ené Gaum é, défendeur. M° J O N C O U R , avoué. Il appert que m ain le vée a élé pro noncèe du Conseil ju d ic ia ire dont ledit sieur R e n é G a u m é avait été pourvu en la personne de M* J o n c o u h , par ju g e m ent rendu par le m êm e trib un al lo 29 avril 1903. P o u r extrait : J . S É N IÉ , 1» Dam e Marie F ria n t, m énagère, et 2° sieur G u illa u m e Lozac’h m e u r, for geron à la C om pagnie des chem ins de 1er d ’Orléans, son m ari, pour l’assiste.r et l’autoriser et au besoin en privé nom , d e m e uran t ensem ble 7, rue, do Blois, il T ours, ladite Marie F ria n t agissant avec l ’autorisation do son m ari, en q ualité d ’héritière sous bénéfice d ’in ventaire de Jean-Marie F rian t et Marie avoué-licencié. Cloarec, ses père et m ère, ayant pour suivi en cetle q ualité la vente par lici tation et p o u rsu iv an t la vente par folle-enchère de l’im m e ub le sus-désiIl sera procédé le Dimanche 8 Sep gnè, pour lesquels dom icile est élu tembre I 907, à une heure, à la Mai ruo V is, 6, ii Q u im p e r, en l’étude de rie de Beuzec-Conq, à la location aux M* L u c a s , avoué, q u i est constitué et enchères pub liqu es de divers immeu co ntinuera d ’occuper. bles situés dans les com m unes de Beu M* L U C A S , avoué. zec-Conq, C oncarneau, Saint-Yvi, El Contre : liant, Saint-Evarzec, la Forêt-Foues M. H enri G uyader, cocher, de m e u n a n t, Lanriec, T régunc, T ourc’h. P o u r renseignem ents sur la consis rant à D ouarnenez, adjudicataire d ud it tance des im m eubles à louer et les cou im m e ub le. lin présence ou eux d û m e n t appelés dilio n s de la location, on peut prendre do : I» sieur Jean G uyader, v e u f de connaissance du cahier des charges Marie Cloarec, d éb itan t de boissons, au bureau du Receveur des D om aines d e m eurant rue Sainte-H èlène, no 10, à à Concarneau. D ouarnenez ; 2° le sieur Jean-Pierre Le Receveur des Domaines Cloarec père, cultiv ate ur, dem eurant TALABARDOU. à L an d an e t, en la com m un e du Ju c h , pris eu sa q ualité de tute u r de Pierre F ria n t, e n la n t m in e u r issu du m ariage Il sera procédé le Jeudi I 9 sepde Marie Cloarec avec Jean-Marie F ria n t, tous deux décédés ; 3» le sieur bre 1907, à 1 heure, à la Mairie de Jean-Pierre Cloarec llls, cultivateur, Pont-Croix, à la location aux enchères dem eurant à L a n d a n e t,e n la com m une publiques de divers immeubles si tués dans les com m un e de P on t Croix du Ju ch , p ris o n sa q ualité de subrogé tuteur de Jean-Pierre G uyader, enfant C lèdon-C ap-Sizun,E squibien,M eilars m in e u r issu du deuxièm e m ariage de Plogoif, P lo u h in e c, et l ’Ile-de-Sein. O n peut prendre connaissance du Marie Cloarec avec Jean G uyader m ais rem plissant dans l'instance les cahier des charges au bureau du R e ceveur des D om aines à Pont-Croix. fonctions de tuteur d ud it m in e u r, Le Receveur des Domaines cause de l ’opposition d ’intérêts exis J. L E BOLLOCH. tant ou p o uvan t exister entre ce der n ie r et son père, tute u r légal, défen Etudes de M° JO N C O U R , avoué, et de deurs en licitation, ayant Mü J o n c o u h M° D A L IB O T , notaire à Q uim per. pour avoué ; \ ° sieur Thom as Burel, d éb itan t de boissons, dem eurant i D ouarnenez,place des H alles,subrogé tuteur du m in e u r F ria n t, sus-nommé ; L E S A M E D I 24 A O U T 1907 5° sieur G e rm ain G uyader, aussi sus « 2 heures de l’après-midi nom m é, subrogé-tuteur ad hoc d u d it en l ’étu d e de M» D a l ib o t , no taire à Q u im p e r m in e u r Jean-Pierre G uyader. I. - V IL L E D E Q U IM P E R E n conséquence, l’adjud ication de Rue Rouzaut l’im m e u b le sus-désigné aura lieu ’audience des criées des vacations du l 01’ LOT. T ribunal civil de Q u im p e r, au Palais G rands m agasins, pouvan t convenir de Justice, sur le Q uai, le Samedi à tout commerce, avec in stallatio n de 31 Août I 907, àm idi, à l’audience rayonnages et casiers, éclairage élec et par devant MM les M agistrats qui trique, puits avec pom pe. tiendront cette audience, on u n seu Mise à prix : 5.000 francs. lot et sur la Mise à prix de 5.000 francs, 2° LOT aux clauses et conditions du cahier R em ise et écurie avec boxes pour des charges dont une expédition est deux chevaux, grenier, puits avec déposèo au Greffe d u d it T rib u n a l, où pom pe. toute personne peut en prendre con Mise à prix : 1.500 francs. naissance, et, en outre, à la charge des II. - A L ’I L E -T U D Y ’rais de folle-enchère. 3° LOT. R éd ig é par l ’avoué poursuivant soussigné. V illa m eublée, co m p re n an t 6 pièces, A Q uim p e r, le 2 août 1!)07. caves, citerne,rem ise et écurie, ja rd in . Mise à prix : 6.000 francs. A . LUCAS, Administration des Domaines Administration des Domaines VENTE PARLICITATION 1° Le sieur Jean Guyader, veuf de Mario Cloarec, débitant de boissons, demeurant rue Sainte-llélène, n 10, à Douarnenez ; 2“ le siour Jean-Pierre Cloarec pèro, cultivateur, demeurant ù Landanet, en la commune du Jucli, pris en 3a qualité de tuteur de Pierre Friant, enfant m ineur issu du mariage de Marie Cloarec avec Jean-Marie Avoué-licencié. •ie LOT. Friant, tous deux décédés ; 3° lo siour U ne Parcelle de terre d ’environ 600 Jean-Pierre Cloarec fils, cultivateur, ilu d e d e M ‘ M AN iÈRE,nolaireàQ uim per m ètres carrés. demeurant à Landanet,on la commune Mise à prix : 1.000 francs. du Juch, pris en sa qualité do subrogétuteur de Jean-Piorro Guyader, enfant I I I . - A U B OURG D E B É N O D E T m ineur issu du deuxième mariage de 5e LOT. Par Adjudication volontaire Mario Cloarec avec Jean Guyader, U ne Parcelle de terre d’environ E n l’étude et par le m inistère do mais remplissant dans l’instance les 20 arcs. M» M a n i è r e , notaire fonctions de tuteur dudit m ineur, il Mise à prix : 500 francs. cause de l’opposition, d’intôréts exis 1-K M E R C R E D I 2 8 A O U T 1 U O ? IV. — En la commune de Plogoff à 2 heures après-midi tant ou pouvant oxistbr entre ce der G® LOT. nier et son père, tuteur légal, défen E N L A V IL L E D E Q U IM P E R deurs, ayant pour avoué constitué L ’H O T E L D E L A P O IN T E D U Rue de Kerfeunteun, n" 23 M* J o n c o u h , avec élection do domicile R A Z , avec son achalandage et le mobien son élude, siso rue du Quai, à ier le garnissant. Quimper. Mise à prix : 15.000 francs. A y an t 2 pièces au rez-de-chaussèe, M" JO N C O U R , avoué. P o u r tous renseignem ents, s’adres 2 cham bros et 1 cabinet à l ’étage ; N o t a . — Par délibération du conseil ser à Me D A L IB O T , notaire à Q u im p e r, n r u iu n r dans grande ferme px - ... JLIIIÛîIUL ploitée par le proprié taire P L U S IE U R S D O M E S T IQ U E S . 1° U n m énage, je u n e s m aries de prélérence ; 2° Deux bonnes âgées de 10 à 20 ans. 3° Deux fillettes de 10 à \ \ans pour garder les vaches. O n désire îles gens travailleurs, soi gneux et très propres. Bons gages, conditions à l’avance, u n mois à l’essai. Voyage payé. Se présenter ou écrire château du Roc’h-Dù, en Créac’h, par A uray (Mor bihan;. E lud e s de M° P a u l M O R E L , avouélicencié, rue du Palais, à Q uim per, et de M 'S A L A U N ,n o ta ire à PlonéourL an v e rn . VENTEPARLICITATION en l ’étude de M* S a l a u n notaire à Plonéour-Lanvern. LE L U N D I D É S IG N A T IO N DE A PRES FOLLE-ENCHÈRE SAMEDI En la commune de Plonéour-Lanvern M ISE A P R IX fixée par le T ri b u n a l............................... 3 2 .0 0 0 fr. L’avoué poursuivant, 31 AOUT 1907 A M ID I D’UNE MAISON et DÉPENDANCES Sises rue SU-Hélène, 10, ù Douarnenez M ISE A P R I X : 5.000 F R . L ’avoué p oursuivant, A. L U C A S . ______ __________ Paul M O R E L . Etudes de M° P au l M O R E L , avoué-li cencié, rue du Palais, à Q uim pe r, et de M* C O U B É , notaire à Q uim per. VENTEPARLICITATION en l ’étude de M* C o u b iî , notaire à Q u ijip e r LE Avoué-licencié. VENTE PAR S U IT E D E L IC IT A T IO N En l’élude cl par le ministère de M* Le Corre,-'notaire à Melgven LUNDI 26 AOUT 1907 A 2 heures de l’après-midi D’ÜNE PROPRIÉTÉ RÜRALE Sis« à Iveranthiec-Bian EN L A C O M M U N E D E M E L G V E N Mise à Prix : 7.500 Fr. L ’avoué poursuivant, A. L U C A S , S A M E D I 24 D É S IG N A T IO N M IS E A PRIX fixée par le T ri b u n a l.................................. 5.000 fr. _ 2e Lot. — Une Maison d’habita> tion sise rue Vis, à Q uim pe r, avec C ou r derrière et dans cette cour,autre petite Maison, Remise, longère de Bâtiments servant de m agasin, et Pompe. M ISE A PRIX fixée par le T ri b u n a l................................ 25.000 fr. L'avoué poursuivant, P A U L M OREL. Etude de M« DALIBOT, notaire à Quim per, rue Sainte-Calherine, n° 4. A VENDRE Une Maison Revenu annual : 890 fr. Pour tous renseignem ents s’adres ser aud it Mc CouuÉ. B IE N S : 1er Lot. — Un fonds de commerce de fabrication et de vente de cidre en gros, exploité dans l ’im m e u b le ci-après désigné, avec l ’achalandage et son m a tériel. Etude de McC O U B É ,n otaire à Q uim per. sise rue de C oncar neau, en la co m m un e d ’Ergué-A rm el. Composée de 4 pièces au rez-de-chaus sèe ; 4 pièces au I ,r élage ; 4 pièces au 2" étage. 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N ° 4 .9 6 0 « LE NUMÉRO T r e n te - s ix iè m e M e rcre d i année LE FINISTERE JO U R N A L CENTIMES R É P U B L IC A IN FONDÉ EN 1 4 A o ût 1 9 0 7 LE NUMÉRO 1872 CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i L'AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. A B O N N E M E N T S • l un, Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . Autiea département*....................................................9 Abonnement« «péoiaux d'un an pour le no du samedi. B U H 3 Î3 A U X 6 mois, < J V I MP E R — Rue Sainte-c.atherine, 10 — OU/ M P h R S f. 4 f. KO t> »» 8 f. 5 0 S’ADRESSER (Ces dentiert abonnements ne peuvent itre vris que pour le département) pour les abonnements et los annonoes à M. L’Administrateur, ot pour tout oo qui regarde la rôdaotion a Af. le Rédacteur en chef. Les abonnements partent des 1« «t 15 de ehaque mois et sont payables d'avanoe. Ils sont renouvelés k leur expiration, sauf avis oontraire de l'abonné Voir à la S»» page Nos NOUmiÆS TÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits Sooialistes et radioaux. — Mainte liant que les élections sont terminées, on a le loisir d’en examiner, les résul tats d'un peu plus prés, et aussi les in cidents qui ont marqué la lutte. C'est ce que vient de faire, dans le Radical, M. Bonnet, un des notables du parti, toujours très renseigné sur le mouvement électoral en province. M. Bonnet a relevé un certain nom bre de faits d’indiscipline dont les socia listes se.sont rendus coupable§. Dans nombre de cantons, expressé ment désignés par le Iladical, les socia listes unifiés battus au premier tour de scrutin ont maintenu leurs candidats et favorisé le triomphe des candidats réactionnaires contre les républicains de toutes nuances. Dans d'autres can tons, ce sont les réactionnaires qui, par un désistement habile avant le ballot tage, ont favorisé le succès de socialis tes unifiés que les radicaux avaient dis tancés tout d'abord. Ainsi, par un échange instructif de services électoraux, on a vu des socia listes unifiés triompher grAce aux réac tionnaires, et des réactionnaires élus grAce aux socialistes unifiés. Comprenne qui pourra. Puisque les socialistes unifiés se re fusent il toute discipline électorale, puisque les radicaux sont toujours dués par ces alliés exigeants, pourquoi indulgence des seconds envers les pre miers ? Leurs doctrines sont contradictoires. L'intérêt électoral lui-mème est nul, puisque de l’alliance radicale-collectiviste seuls profitent les révolutionnai res ou les réactionnaires. Les radicaux proclament que les pro gressistes ne comptent plus,sont morts, et les invitent à se rallier à leur politi que. En seraient-ils beaucoup plus avancés ? F D'abord, comme le dit si justement la République française, ce qui est unique ment en question, ce qui exclusivement importe, c’est de savoir si l'on établira en Les lettres non affranchies sont refusées. fin dans notre pays la liberté, la vraie li 1 terdit à justo titre l’affiliation aux Bourses berté pour tous les citoyens, sans plus de du travail ot à la Confédération générale du privilèges pour les plus nombreux que pour travail, avec lesquelles l ’écolo n ’a rien de les moins nombreux.Eh bien, r.otredécision commun. « En ce qui concerne les retraites, il y a est prise, et bien prise, depuis longtemps. dos réformes t'i faire ; mais les instituteurs Sur ces questions, nous ne voulons considé ne doivent pas oublier que, parmi les fonc rer que los idées, les doctrines, les princi tionnaires civils, ils ne sont pus les moins pes. Rien ne saurait nous faire adopter une favorisés. politique qui aurait pour résultat inévitable « J» suis partisan du conseil des maîtres, de rendre plus faciles ces prétendues réfor car, dans toute éculo à plusieurs classes, l’enseignement doit être une collaboration. mes fatales aux intérêts de la République. Mais j ’ai entendu dans votre congrès, en Libre donc aux radicaux, qui s'in ce qui concerne la direction d’école, des exa quiètent si fort de notre santé, de 11e gérations affreuses ; j ’ai vu se produire des pas voir qu’ils préparent leur propre projets absurdes émanant de quelques es prits exaltés et mal équilibrés. écrasement. « Lo conseil des mnitres prenant des déci Poursuivre son alliance avec les clé sions a la majorité est une absurdité. L ’école ments ré\olutionnaires, selon la for n’est pas à l’instituteur ; elle est à l’Etat, mule du sacrifice : « Il n'y a pas d en aux familles, ello est surtout à l’enfant. Or, nemis il gauche », c’est vouloir,pour le il est de l ’iutérét de l’enfant qu’il y ait une parti radical, s’abandonner à la merci direction constante dans l’école, une direc d’alliés insatiables. tion qui no soit pas soumise aux fluctua Cela peut faire l'affaire de quelques tions d’une majorité changeante. Il faut politiciens brouillons et haineux. Mais, conserver la direction comme un organe pour tout homme impartial, il est évi d’unité, de tradition et de permanence dans l'écolo. dent que l'alliance radicale et collecti « Vous avez donné au pays un éclatant viste, injustifiable au point de vue des exemple de solidarité professionnelle. Mais principes et des résultats, est une véri la solidarité est ellicace, et pour le mal, et table trahison républicaine. pour le bien. Il y faut ajouter, pour qu’elle Si le parti radical ne la dénonce passoit féconde, l’esprit de justice. Il faut mon définitivement, il en mourra. Et, pour trer que vous êtes capables de vous gouver notre part, mourir pour mourir, nous ner vous-mCmea. Et si, parmi vous, quel aimons mieux encore garder notre poste, ques-uns manquent à leur devoir, vous ne lossoutiondrez pas simplement parcequec’est et dénoncer le danger ju squ’au bout. un de vous. Il faut savoir répudier aans ré Mais nous 11’en sommes tout de ticences hypocrites les doctrines néfastes «t même pas encore lù. sacrilèges qui 11e tendent à rien de moins A u C o n g rès des A m ic a le s d ’in s ti tu te u rs. — La séance de clôture du Con grès des Amicales d’instituteurs et d’insti tutrices, qui vient de se tenir à ClermontFerrand, a été présidée par M. Gasquet, directeur de [’Enseignement primaire. M. Gasquet a prononcé un discours d’une très belle tenue et d’une grande fermeté d’accent, dans lequel il a dit, après M. Briand, dont nous reproduisions les paroles ces jours derniers, des vérités nécessaires. « Tout d'abord, a-t-il dit, je vous félicite d'être restés fidèles aux o r g a n is io n s ami cales quo vous avez fondées. Il y aurait in gratitude de votro part à les abandonner, comme on vous le consoille de certain côté, car vous leur devez d’indéniables et impor tants progrès : loi do reclassement de 1903, loi sur les traitements do 1905, qui a coûté 50 millions au Trésor,, projet de loi sur los déplacements d’ofilce dont los dispositions pourront être modifiées dans un sons favorablo à vos désirs si vous savez rester m aî tres do vous-mêmes, projet sur la responsa bilité civile dos instituteurs, projet do statut porsonnel dos fonctionnaires, qui in- L ’hôtelier so sentit comme subjugué par l’assuranco de ces paroles. La sympathie qu’il éprouvait pour Lebroton devint do l’ad miration. — Monsieur, dit-il, — vous êtes passé m aî tre dans toutos les ruses de la diplomatio, ou bien vous possédez un talisman d'uno inap préciable valour, pour parvenir ainsi, du premier coup, à rotrouver un témoin que j'aurais cru volontiors mort et entorré. Jo PREM IÈRE PARTIE connais tout lo pays commo ma poche, mais L e M ju tè r e . jo n'aurais jam ais soupçonné quo la petits Madec fût apparentée d’aussi près aux doux vioux Le Draz. VII — Eh bion I Maintenant, vous lo savez, — AI.LIANCK roprit Colman, — et, commo vous nous avez, à plusieurs reprises, afllrmé votro sympa — C'est pourtant la propre veuve d’Alain thie, jo ne pouvais mioux lo reconnaître Le Braz, mort il y a un an environ. Depuis q u ’on vous donnant,à mon tour,une marque quelques jours, à ma domande, elle est venuo absoluo do ma confiance on voua. habitor ici auprès de «a petite-fille, la jeuno Et il tendit la main à son interlocutour, paysanne qui nous sort. C'est ollo qui détient qui la serra avec touto la force d’uno sincère ios clefs du ohftteau.Il nous sutllra d’invo alt’oction. quer le nom du comte Colomban do Itos— Demain donc, — poursuivit Lebroton, mour pour qu’olle mette 00 s clefs ¬re dis position. Nous pourrons dono, demain ma — nous rotournorons à Itosmour avec los clefs ; j ’essaierai mémo d’emmonor la vieille tin, retournor sur le théfctro du dramo et y interroger los lioux à défaut dos hommes. Jeannic avec nous. Elle pourrait nous être d'un préoioux concours, si elle consentait à Peut-être nous fourniront-ils quelque utile parler do ces douloureux événements. indication ? E n attendant, c'est-à-dire en mangeant notre maigre dlnor, nous pourrons échanger (1) Roproduotion interdite aux journaux qui nos idées ot nos réflexions sur tout ce quo n'ont pas un traité avoo la Sooiété dos Gens nous savons. FEUILLETON DU « F in is tè r e » du Morcredi 14 Août 1907. LEDRAMEDEROSMEUR" - de Lettres. A N N O N C ES • Et afin qu'il n'y ait aucuno hésitation et / la ligne * U c. Annonce» judiciaires et diversos. R éclam e s........................................... ISO Les annonces du département du Finistère et des départements limitro| h s seront reçue» au Bureau du Journal. — Elles doivuut être déposéo» la veil e ,jo la publication du Journal, avant midi. Les tribus sont arrivées aux portes, exigeant de l’argent et menaçant d'atta quer, en cas de refus. Le commandant de 1Amiral Aube a averti le gouverneur qu'il débarquerait des hommes et qu’il bombarderait la banlieue. Le Galilée revient à l'instant de Casa blanca, ramenant neuf hommes grave ment blessés. On débarrasse les rues de Casablanca en brûlant les cadavres en présence des autorités. Les troupes poursuivent les Kabyles très avant dans l’intérieur. Tanger, 12 août. — Une nouvelle at taque des tribus pillardes a eu lieu sa medi contre les troupes franco-espagno les. Les Marocains ont été repoussés avec de grosses pertes dans un combat brillant, terminé par une charge à la baïonnette.exécutéepartroiscompagnies. Du côté français, il y a eu un mort et six blessés. Tanger, 12 août. — Dans la n uit du 9 au 10,quelques alertes se sont produites aux avant-postes. Deux sentinelles françaises ont été tuées. langer, 12 août. — Un rapport de l ’am iral Philibert, daté de Casablanca, 11 août, dit : « La ville est calme, mais, aux avantpostes, les Marocains redoublent d’éner gie. La situation est inquiétante. « Le 10 août eut lieu un engagement. qu’à l’anéantissement du pays. Les Marocains furent repoussés. Le com « C’est à ce prix seulement que vous ob bat linit par une charge à la baïonnette tiendrez les améliorations que vous deman de trois compagnies de légionnaires. dez. « Les pertes françaises sont de un * Mais no croyez pas que vous obmort et dix blessés. tiendrez l’autonomie do l’école. Ce pays, « Du côté des Marocains, il y a eu de épris avant tout d’égalité, ne souffrirait pas qu’il s’y formiU une caste privilégiée, irres nombreux tués. « L a situation à Mazagan est aussi in ponsable et inamovible. « Aussi bien, no nous laissons pas hypno- quiétante. Les Européens semblent être tisor par les quelques agités qui occupent le les otages de la population. « Les croiseurs Amiral Aube, Condé devant de la scène.La masse dos instituteurs est restée dévouée, et elle a des trésors de et Gueydon sont en rade. foi, d ’énergie et do vaillance qu’elle emploie « A Babat, la situation s’est améliorée. à former los citoyens éclairés dont la France « A Larache, la situation est bonne. a plus besoin que jamais ». « A Fi z, la faiblesse du magbzen fait craindre des troubles, quand seront con nues les nouvelles du débarquement et L e g u ê p ie r m a r o c a in .— Voici les di du bombardement de Casablanca ». verses dépêches de Tanger donnant des renseignements précis sur la situation Enfin, la demande de renforts par le actuelle au Maroc : général Drude a été démentie, mais on annonce cependant que le 2” bataillon du Tanger, 12 août. — Lo vapeur Glbel 'ie tirailleurs, en garnison à Sousse, en Dersa, qui a quitté hier Mazagan avec Tunisie, va être embarqué pour le Maroc. 240 personnes, européennes pour la plu part, arrive, apportant la nouvelle que tout est calme, mais q u ’on craint des troubles d’un moment l’autre. que noua puissior s nous aider mutuellement, il convient quo chacun de nous s’éclaire des lumières d’autrui. Or, présentement, c’est vous monsieur Kerjan, qui êtes notre maî tre. C’est à voua do guider nos recherches. — C'est beaucoup d'honneur que vous mo faites, monsieur — se récria l’hôtelier. — Jo no vous répéterai pas co que j ’ai ou l ’honneur do vous dire déjà, à savoir que vous seul êtes à même de noua diriger, no fût-ce que dans lo choix, le rejet ou l ’accep tation des hypothèses qui peuvent s’accorder avec nos opinions ou nos soupçons. FaiteBnous donc connaître votre propre sentiment en mémo tomps que celui du public sur lo mystérieux problème qui nous sollicito. — Mon sentiment compte pour pou do choso en un pareil amoncellement do juge ments opposés, prononça modestement l ’hô telier. — Cependant, si vous y tenez, je vous lo forai connaître, mais après vous avoir mis au courant dos bruits qui coururent mystérieusement dans toute la région. Et, sur lo désir renouvelé do scs doux compagnons, Kerjan ruconta tout ce qu’il savait par ouï dire. L ’opinion avaitélétrèbémue sur le moment même ot, commo l’esprit très simpliste deB paysans donne aisément tort à ceux quo l ’autorité soupçonne, lo premier jugement do la foulo s’ôtait prononcé contre Paul do Rosmour ot ses doux vioux serviteurs. Mais co premier jugoment n ’avait pas été do longuo duréo. i N o u v e lle s d iv e r s e s — Les deux méthodes que nous avons déjà eu occasion de signaler à propos de la crise viticole s’afiirment de plus en plus. Marcelin Albert, élu conseiller d'arrondissement de Ginestas, a donné sa démission.Il a ajouté qu’il désapprou vait tous ses anciens collègues du comité d’initiative qui acceptent une candida ture. Le mouvement viticole doit rester éloigné de toute politique. D'autre part, l'élection du docteur Ferroul, comme conseiller général de Perpignan, vient d’être déférée au Con seil d’Etat. Le mouvement de retrait des dém is sions de m unicipalités s’accentue. — Le général Picquart, ministre de la Guerre, qui était ail« inaugurer un m onu ment à Rochefort, a été assailli à la gare par un voyageur qui lui a craché au visage. L ’agresseur a été arrêté. — Les socialistes tiennent en ce mo ment un congrès à Nancy. L a question antim ilitariste en fait presque tous les frais. — Le prince italien Borghèse est arrivé samedi à Paris, venant de Pékin en automo bile. Son voyage a duré soixante jours. — Des afiiehes, invitant les soldats à tirer sur leurs officiers.onl été placardées à P aris. Les dix signataires de ces hon teux placards ont envoyé,en guisede défi, leurs adresses au procureur de la R épu blique. — Lo jury de la Côte-d'Or a signé une re quête demandant le maintien de la peine de mort. —■Un violent incendie a détruit à m oi tié, lund i soir, à Ivry, près Paris, l'en trepôt de pétrole de la maison Desmarais frères. Les dégâts sont évalués à trois m illions. 11 y a eu cinq pompiers blessés. N o u v e lle s é tra n g è re s Russie. — On signale, à "Samara, dans le gouvernement de Sim birsk, 10 cas de choléra. Allemagne. — Le roi de Siam a été reçu vendredi dernier par l'empereur Guillaume. Aujourd’hui, l'empereur se rencontrera avec le roi d’Angleterre. Les deux souverains pas seront la journée ensemble. Belgique. — La grève des dockers d’Anvers menace d’amener de graves conflits. Les entrepreneurs ont en elfet amené à Anvers 1 500 ouvriers anglais. La présence de ces concurrents étrangers a produit une grande effervescence. Des bagarres sont à redouter. Dès avant l’ordonnance do non-lieu, un — Maintenant, — poursuivit Yves Ker revirement s’était produit qui avait entraîné jan, après une pause de quelques instants, l ’unanimité des sull'rages. — cette double certitude me sert de point de L ’impossibilité de trouver, non seulement départ pour ouvrir la voie à deux hypothè un motif plausible, mais même une vrai ses extrêmement probables, elles-mêmes semblance à un aussi odieux attentat, le fondées sur les faits et permettant d’intro souvenir de la taciturne existence du jeune duire une induction sérieuse. châtelain, do sa bonté souriante à l’cuard Voici ces hypothèses. do ses concitoyens, la fidélité et la droiture La jeune morte ne portait aucune trace des deux vieillards attachés à son service, de violences extérieures. Elle n'avait eu à avait promptement fait justice des hypothè subir ni outrages ni brutalités. Elle était ses contradictoires mises en avant pour ten vêtue avec une élégante simplicité et appar ter d'expliquer un fait en lui-même inexpli tenait manifestement aux classes opulentes cable. E t l’on était revenu tout de suite à la de la société. Il ne semblait donc pas que le fantaisie la plus échovelée dans le domaine vol eût été le mobile du crime, malgré la dé du merveilleux. Lo surnaturel avait recou claration de la vieille hôtelière conceinant vré tous ses droits. le sac de voyage disparu. Pour ma part, je Tout ceci n’était quo le contingent des ru ne vis dans la disparition de ce sac qu’une meurs recueillies par l’ancien grellier. Il y tentative maladroite pour détourner les soup ajouta l ’appoint de ses propres suppositions. çons, et cette mnladresse me parut choquante — Elles so réduiBent, — dit-il, à ce que dans un meurtre aussi habilement combiné. j ’appellerai sans prétention lo m inim um de Je dois dire quo l’annulaire de la main gau la certitude. Par exemple, co m inim um me che portait la marque que laisse au doigt paraît aussi fermement établi que possible, une bague habituellment portée. De là pou ot il so résume en cotte double évidence. vait sortir la présomption d’un vol commis Premièrement : les autours du crime furent sur le cadavre. Mais il était impossible d'ap dos étrangers au pays ; puyer une telle présomption, la jeune tille Deuxièmement: la victime fut intentionnel ayant fort bien pu retirer cette bague ellelement conduite en co lieu dans le but d’0- même. Il fallut donc l’abaudonner. garer l ’opinion et de lancer sur une fausse piste los recherches de la justice. Or, ce but P ie r r e M A EL1 fut trop bien atteint pour qu’on n ’ait pas lo droit d’en conclure à une longue et savante préméditation. A suivreJ. L E G A Z E T T EB R E T O N N E Par décret on date du M juillet 1907, les récompenses honoriliques ci-après sont accor dées,pour services rendus t\la mutualité.uux porsonnes dont les noms suivont : F IN IS T E R E M. Salaiin (Germain), trésorier do la so ciété de secours mutuols le « Sou de l’orphe lin » à Quimpor. M»* Salaiin (Marguerite), membre du con seil d’administration de la société do mutua lité scolairo ù Quimper. M. Thébaut (François Mario), trésorier-ad joint pour la section do aon écolo de la so ciété do secours mutuels 1’ « Abeille armori caine » ù Plouvien. M. Thomas (Sulpico-Mario), trésorier de la société de secours mutuels la « Bienveil lante » à Morlaix. M. Va8so (Victor-Léon), secrétaire do la société do secours mutuels do retraites civi les 1’ « Industriollo j>à Brest. M11» Viault (Julie-Suzanne), trésorière do la société scolairo de secours mutuels et de ro lia itC 8 à Quimporlé. Mmo veuve Voquer, néo Viers (JoséphineMarie), mombro honoraire do la société do secours mutuols de Pont l’Abbé, à Pontl’Abbé. Mutualité militaire' : médaille d’argent, M. Dennery (Justin), général commandant la 44* brigade d’infanterie à Quimper. Médaille do bronze, M. Guého (Louis), ca pitaine au 10« régiment d’infantorie. qui, depuis qu'il est venu dans le Finistère, semillo s’être donné pour tâche d’y diviser les républicains. J ’ai tardé, cependant, pour n’avoir pas a me reprocher de contribuer à faire une di version dans un moment où elle était inop portune. Vous portez en vous des germes de division tels, vous êtes, par vous-même, un élément à ce point dissolvant, que je n’ai pas voulu me faire votre auxiliaire, dusséje être injurié par vous, ce qui d’ailleurs ne tiro pas à conséquence. Cependant,la période électorale a pris lin : je n’ai plus de raisons de me laisser insulter par vous ; voici donc ce que vous avez paru désirer et vous êtes engagé à insérer. Vous avez parlé do chantage ? vous vous Otes fait honneur d’avoir été cause du « procès des Pare-Balles » ? Voici qui est relatif au « procès des Pare-Balles » et où il est ques tion de chantage. C’est une lettre écrite par vous au direc teur d’un grand journal parisien et la ré ponse qu’il vous lit. Vous connaissez bien lo journal. Vous aviez coutume de lui en voyer des communications (anonymes pour le public) et de les lui emprunter en disant : « Notre grand confrère parisien... publie la nouvelle suivante... » Il n’a pas publié tout ce que vous lui avez Par arrété on dato du 9 août, M. Jouët envoyé ; cette fois il s’est rebiffé. (Aymar-ÎS'arcisse),commis principal dos doua Le journal se nomme VAction et son di nes à Saint-Malo, est nommé receveur à recteur Henry Bérenger. Quimper. Il existe des lacunes dans le texte de M. Bérenger. Les unes «reviennent de ce que Par décision ministérielle du 10 août, M. le copie-de-lettres a mal pris quelques mots Galois, oflicier d’administration do 2n classe, qui sont restés illisibles, les autres de ce employé au bureau do recrutement de Brest, qu’il m ’a paru inutile de nommer les per a été désigné pour être employé à Tétat-ma- sonnes à qui M. Bérenger attribue l ’initia jor du commandement des subdivisions de tive du chantage auquel il ne voulait pas se région do Compiègne et de Soissons (!>• corps mêler alors que vous insistiez pour qu’il le fit. d’armée). Vous avez le texte entier entre les mains, vous pourrez compléter si bon vous semble. L a session d u C onseil g é n é r a l. Peu importe, cependant, le nom des au Le Conseil général du Finistère est con teurs présumés du chantage : ce qui importe, voqué lundi prochain, 19 août, à 2 heu c’est le jugement d’un homme dont la valeur res 1/2, à la Prélecture, pour tenir la ne peut être mise en doute par personne. Voici ces lettres : Je sais bien que vous allez épiloguer, dis cuter, argutier. Vous ne retiendrez de la let tre de M. Bérenger que les formules de poli FINISTÈRE tesse qui la commencent et la terminent. Mentions honorables. Mais, inversement, le bon sens public n’y (suite). verra qu’une chose : ce qui est. Vous avez Aotes offloiels. M »° Gouriou, née Korhoas (Marguerito voulu entraîner M. Bérenger dans une cam Par arrêté du 30 juillet,dos médailles d’hon Mario), créatrico d’uno section do la société pagne qui lui a paru malhonnête, et il vous neur sont accordées aux ouvriers et employés do socours mutuels la « Providonco bretonne », a averti. ci-aprôs, comptant plus de trento années do au Faou. Il l’a fait en homme bien élevé, en nojrant M. Guyador (François), socrétairode la so sorvices consécutifs dans lo mémo établisse ses avis dans un flot de formules polies. Ce ciété do secours mutuels des pécheurs du ment industriel ou commorcial : qu’il vous a dit était, d’ailleurs, un peu dé M. Bourgeat (Stanislas),ouvrier menuisier, quartier do Douarnonoz, à Douarnenez. licat à dite, avouez-le : cependant il l’a dit M. Guyador (François-Mario), secrétaire dans la maison Bonduello-Martinoau à Gon et il est même difficile de le dire plus nette do la société do secours mutuels do la com carneau ; ment. M»'» vouve Gorsant, née Dosgardins (Ma- pagnio dos sapours-pompiors do Scaer, Or, bien qu’averti par un homme que vous Soaür. rie-Yvonne), directrice do l’usino Ouizillo et devez connaître pour l ’un des plus avisés M. Inizan (Christophe Marie-Yvonne), tré C>° à Lanriec ; qui soient, vous avez continué la campagne M. Gounet (Joseph-Marie), caissier à la sorier-adjoint pour la section do son école seul avec deux ou trois autres. de la société do secours mutuels 1 ' « Abeille compagnie du gaz à Brost ; Je ne juge pas, je constate. M. Le Quillieo (Yves), maître do chais armoricaine » àLosnovon. M. Bérenger n ’a pas voulu « marcher», M, Jostin (Louis), trésorier de la société dans la maison Kérautret à Quimper ; c’est votre mot. Vous, vous avez marché. M. Lo Quinquis (Yvos-Mario), ouvrier dans de socours mutuels do Lambézellec, à LamVous avez marché à fond, vous l ’avez pro bézelloc. la maison Levassour au Gonquet ; clamé : il vous a fallu faire « une longue M. Jézéquel (Hyacinthe), secrétaire de la M. L’Ho8tls(Plerre-Marie-Nicolas),ouvrier campagne que les résistances ont fatalement société do socours mutuels dite do'mutuuîitô peintre dans la maison Grall à Brost ; rendue violente », pour amener deux inno scolaire à Pont Croix. M. Poquet (Henri-Marie), manœuvro dans cents en correctionnelle. M. Jouvo (Pierre-Jean-Paulin), trésorierla maison Bonduolle Martinoau à Concar C’est du moins Max Ililaire qui le dit et adjoint do la société do secours mutuels neau ; Max Ililaire n’est peut-être pas vous. M. Salaun (Aloxia-Bonolt-Marie), ouvrier 1' « Abeille armoricaine » pour lu section de Et dans quel but avez-vous agi, M. Jouy ? son écolo à Plounéour-Ménez. typographe à l’imprimerie Uzel frèros C’est ici que votre ingéniosité aura besoin M. Julien (Pierro-Marie), président do lo Brest ; de se mettre en frais pour trouver un mo société de socours mutuels des cantonniers M. Schmitt (Joan-Guillaume), ouvriorbour bile avouable I do l’arrondissomentde Quimpor, à Plogastel relier dans la maison Le Roy à Morlaix. Vous avez proclamé que c’était par amour Saint-Gormain. Mmo Braouézoc (Marie), vérillcatrice ; Mlles de la justice ! vous avez parlé de l'affaire M. Kérébol (Onésime Roné-Marie), trésoLe Noan (Anaïso) ot Derrionnic (Mario-OlivoDreyfus ! Louise), receveuses ; Mmos veuve Bloch rior do la société do socours mutuels de Mor Dans l ’affaire Dreyfus, Scheurer-Kestner luix, ù Morlaix. (Françoise-Marie), veuve Kerboriou (Louise), et Trarieux se sont sacrifiés pour réhabili M. Laot (Yves), trésorier pour la section Lémolllet (Catherine), Lo Roux (Mario-Fran ter un condamné qu’ils jugeaient innocent. do son école do la société do secours mutuels çoiae), Mével (Marguerite), Queimorch (MaVous, vous avez essayé (sans vous sacrifier) 1' « Abeille armoricaine » à Saint-Renan. lie-Ronée), et Mlles Le Mortolloc (Marie-Jo de faire traiter des innocents en coupable«. M. Laurant (Josoph-Mario), secrétaire de séphe) et Néa (Marie Jeanne), ouvrières à la Et voilà, vraiment, un bel amour de la ju s la société dosocours mutuels des comptables tice que celui qui se manifeste en dénonçant manufacture des tabacs de Morlaix. de la marine du port de Brest, à Brost. d’honnêtes gens, en poussant aux poursui M. Lo Bras (Alexandro-Yves), président tes, en essayant de peser sur les juges pour Par déoision présidentielle du 30 juillet de la société de mutualité scoluire à Pont leur arracher une condamnation ! 1907, des médailles d'honneur ont été décer Croix. Vous avez écrit que c’était contre moi que nées aux employés et ouvriers dont les noms M. Le Coz (Louis), administrateur do la vous faisiez votre campagne. Belle excuse t suivent : société do socours mutuels do Pont l’Abbé, Je veux vous croire, cependant, sur votre deuxième session de 1907. Lazennec, brigadier hors classe à la pou à Pont l’Abbé. parole. Je veux écarter l ’hypothèse qui vient drerie natlonalo du Moulin-Blanc ; 34 ans do Lettre, de M. Jouy à M. Bérenger. M. Lo Dour (Charles), administrateur de tout naturfellement à l'esprit (n’eût-on pas de services. Médaille en argont. la société do socours mutuels des sapeurs C onseils d ’a rro n d isse m e n t. raisons spéciales de la faire), lorsqu’on voit Lefèvre, ajusteur ordinaire à la direction pompiers do Carhaix, à Carhaix. « Brest, le 24 juillet 1903. un journal aux abois poursuivre une campa d’artillerie de Brest, 42 ans de services Le conseil d'arrondissement de Quimper M. Lo Gad (Alain), secrétaire-adjoint de gne comme la votre contre des industriels « Mon cher Bérenger, Blanchard, ouvrier tonnelier à la poudrorio la société do secours mutuels do Pont l’Abbé, qui s’est réuni, comme nous l’avons dit, que tout le monde tient pour honorables. nationale du Pont-de-Buis, 31 ans de servi à Pont-l’Abbé. jeudi dernier il la préfecture, a constitué « Je vous envoie ci-joint les deux articles J ’admets donc que ce soit contre moi que ces ; Guédès, ouvrier charpentier à la pou M. Lo Gall (Joseph), secrétaire-trésorier son bureau ainsi qu’il suit : « que j ’ai publiés sur l’atl'aire dite des vous ayez voulu faire campagne. drerie nationale du Pont-de-Buis, 32 ans do do la société do secours mutuels le « Sou du Président : M. Boulland ; vice-président, « Pares ('sz'c)-Balles. Mais alors, pourquoi cette campagne con sorvices ; Créteau, poudrior auxiliaire à la marin » au Faou. tre moi ? M. Cornic ; secrétaire, M. lléloret. « Voulez-vous marcher ? l’aiïaire, je vous poudrerie nationalo du Pont-do Buis, 3ü ans M">o Lo Gall, née Lo Niger (Anne-Marir Est-ce pour répondre au peu d’empresse Après examen des diverses questions à « l’assure, en vaut la peine. C’est un vérido services. Médailles on bronze. directrice d’une section de la société do se ment que je mettais à subventionner l ’œuvre l'ordre du jour, le conseil a voté ou renou « table Panama dans lequel serait compro cours mutuels la « Providonco bretonne » à de désorganisation politique que vous aviez velé un certain nombre de vœux concernant « mis une partie de l'Etat-major de la guerre Quéménoven. entreprise, en face des anciens partis, tou Par décret en date du 9 août, a été nommé M. Lo Golf (Roné-Gabriel), administrateur notamment la construction des chemins vi « russe et de nombreux politiciens tinisté- jours prêts à profiter de nos fautes ou de la au grade de chevalier de la Légion d’hon de la société de socours mutuels des sapours- cinaux. « riens. trahison de ceux qui se disent des nûtres ? neur : pompiors de Quimpor, à Quimpor. « L... et H... aurait (sic) acheté un aven- Et dans ce cas vous l’auriez donc cessée si M.Ménard(Eugôno-Auguste Emile),ancion M. Le Lay (Etienne), mombro participant je vous avais... encouragé ? secrétaire général du Finistère. Le conseil d’arrondissement de Quimperlé « torier du nom deN ..., lequel aurait réussi de la société de secours mutuels de PontVous avez écrit que c’était pour venger « ît les mettreen relations avec legénéralS..., Anolen élève de l ’Ecole polytechnique. l’Abbé, à Pont-l'Abbé. s’est réuni le jeudi 8 août, îi la sous-préfec Paul Louis, « le grand Paul-Louis > que d’au Successivement, depuis 1882 : attaché au ca « ministre de la guerre depuis démissionM. Lemaire (Edmond-Victor-Octave),mem ture, tres connaissent sous le nom de Nicol. binet du ministre de l'intérieur, chef du ca « naire. S... aurait reçu un énorme pot-debre du conseil d’administration de la so Ont été élus : président, M. Le Bilian Avouez que le moyen serait au moins binet du sous-secrétaire d’Etat au ministère « vin (300.000 francs) et donné immédiate ciété do mutualité scolaire de Douarnenez, secrétaire, M. Sinquin. bizarre. Il rappellerait’assez bien celui-ci qui des Travaux publics, sous-préfot do Nogont- à Poullan. Le conseil a ensuite examiné les ques « ment ît L... et H... une commande de s’emploie chez quelques peuples sauvages : sur-Seine et de Pont-Lévéquo, secrétaire gê M. Loussouarn (Joseph), trésorier-adjoint tions îi l’ordre du jour. « G.000.000 de cuirasses. Un fait se produit qui déplaît au souve néral dos Deux-Sèvres, sous-préfot do Saint pour la section de son écolo de la société de « Vous saurez la suite par le journal. rain ; on prend au hasard quelques bonnes * Amand, secrétaire général do la Manche, secours mutuels 1’ « Abeillo armoricaine « Mais cequeje n’ai pasencore dit,c’est que gens dans la foule, et on leur coupe la tête. d’Alger et du Finistèro. à Daoulas. A vrai dire, vous n’êtes pas un souverain Le conseil d’arrondissement de CluUeau- « toute l’atl’aire s’est mijolée à la Préfecture 37 ans do services. M. Le Rumeur (Charles), administrateur lin, réuni jeudi dernier, pour la première « du Finistère. C’est là qu’ont été faits les et vous vous offenseriez, avec raison, qu’on do la société de secours mutuelB de Brest, partie de sa session annuelle, a réélu prési « imprimés nécessaires, à la machine à vous traitât de sauvage ; mais vous avez agi Par arrôté du 1” juillet, M. Le Bras (Char- (place Sanquor , à Brest. ainsi et, bien mieux, vous vous en êtes fait les-Marie-Philippe), instituteur public à Car « écrire préfectorale, et la plupart des emM. Lozachmour (Jean-Marie), vico-prési- dent M. llervieu. gloire. haix, a été nommé officier d’Académie. « ployés de la Préfecture devaient toucher dont do la société do secours mutuels des Voilà, vraiment, une belle gloire, et voilà « une certaine somme sur les produits de de beaux sentiments ! E t comme celui qui sapeur-pompiers de Tréboul, à Tréboul E le c tio n s m u n ic ip a le s . Par arrêté du 13 juillet, ont été nommés M. Lozachmour (Josoph-Mario-Stanislas), l'atl'aire. les manifeste se qualifie lui-même ! offloiors de l’instruction publiquo : Il a été procédé dimanche dernier, à secrétaire do la société de secours mutuels « On pourrait peut-être avoir des rensei Un préfet fait déplacer un fonctionnaire, MM.Delalande (Julien-Charlea-Mario), pro dos sapours-pompiors do Tréboul, à Tréboul. Ergué-Gabéric, à l’élection de deux con gnements complémentaires ù Saint-Péters (et encore ne savez-vous pas s’il en a pris fessour chargé de cours do physique au lycéo M. Lo Tendre (Kmile-Aloxandio), adm i seillers m unicipaux en remplacement de l’initiative). Il le fait déplacer dans des con bourg. de Brest ; Lucas (Hervé-Mario), profossour nistrateur de la société do secours mutuols ditions exceptionnellement favorables, dans MM. René R iou, adjoint au maire, et « Je vous envoie aussi mon article sur do lettres au collège de Morlaix ; Manon (Al de*> sapeure-pompiors à Concarneau. la région, le fait indemniser, avantage ses Yves Rannou, décédés. Le Chômage à Quimper. bert), professeur do mathématiques au lycéo M. Maréchal (Piorro), membre participant enfants, place et fait placer sa femme ; mais Voici les résultats du scrutin : de Quimper ; Mme Le Bourhis, née Guillard de la société do accours mutuels do Pont« Faites pour le mieux. cela dérange les combinaisons de M. Jouy, Inscrits, G()9 ; votants, 438. (Maria), directrice d’école publiquo à Douar- l’Abbé, à Pont-l’Abbé. « Bien cordialement à vous et merci. et M. Jouy s’en prend à qui ? à deux hom MM. René Poher, de Squividan, 410 nenoz. M. Nabat (Aristide), administrateur do la mes qui n’étaient pour rien, qui ne pouvaient « JOUY». voix ; Jean Malié, de Mézanle/., 407 voix, société de secours mutuels de Brest, à Brest être pour rien dans la mesure qui atteignait Ont été nommés ofilciors d’Académio : MUo Normant (Elisabeth), directrice d’uno élus. Merci ? Il n’y a pas de quoi, ainsi qu’on M. Nicol. Mmes Agostini, née Jestin (Marie-Eugé section de la société do secours mutuels la va le voir : M. Jouy essaye de les déshonorer, eux, nie), professeur à l'école normale do Quim Providence brotonno » à Port-Launay. leur famille, leurs enfants, en faisant peser per ; Durand-Lejeune (Jeanne), profossour Les conséquences de la S ép aration . Réponse de M. Bérenger à M. Jouy. M. Ottavy (Simon), administrateur do la sur eux une accusation infamante. Pour de chant au lycée de Brest ; Sourimaut société do secours mutuols des comptables quoi ? Espère-t-il qu’il en rejaillira quelque On annonce que la mise on location, aux VACTIOX Purin, lo 1*J0 (Jeanne), institutrice au collègo de Morlaix ; discrédit sur le préfet parce que l ’un de ces enchères publiques, des biens ayant appar Mlles Savary (Suzanne-Mario), profossour do la marino du port do Brost, à Brest. M. Porré (Clément-Charlos), mombre par tenu aux fabriques des églises paroissiales Directeur hommes est ou a été son chef de cabinet ? de couture au lycée do Brest ; Simon EXTRAIT Admettons-le. H o h y DÉKEN'GEK (Mario-Joanne), institutrice primairo au ticipant do la société de secours mutuols des do Bouzec-Conq, Concarneau, Saint-Yvi, ElDU C O P Ili- D li- L E T l KK8 Déshonorer deux familles dans l’espoir de liant, Saint Evarzec, La Forêt-Fouosnant, lycée de garçons de Quimpor ; MM. Beau- ouvriors do Douarnenez, à Douurnenez. M. Piclion (Maxime), membro correspon Lanriec, Trégunc et Tourc’h, aura lieu, à la Réduction & Administration m ’atteindre, n’est-ce pas monstrueux, M. de la Direction. duc (Charles-Joseph), profossour do classo .70, nie Tnitbout Jouy ? n’est-ce pas d’une ignominie telle qu’on élémentaire au lycéo de garçons de Quimper; dant do la société do secours mutuols des mairie de Bouzec-Conq, lo 8 septembre. ouvriors et employés do la compagnie dos P a u is . trouverait avec peine un mot pour la quali Dégé (Jules-Victor), inspecteur primaire à chemins do fer d'OrléanB à Quimpor. fier ? Et cela ne m ’impose-t-il pas le devoir, Chiiteaulin ; Guédon (Napoléon-Aloxandre), Téléphone 103-03. Les dessous d ’u n procès. M. Pille (Josoph-François-Marie), fonda maintenant que vous m'y contraignez, de directour d'écolo publique à Bannalec ; Laot tour ot directour d’une section do la société « 27 juillet 1905. montrer nettement ce que vous êtes et ce que (Yves), directeur d’écolo à Saint-ltonan; LoN o u s recevons c o m m u n ic a tio n de lu lettre vous avez fait ? dan (Charles), profossour de classo pri- do secours mutuels la « Providonco bre- s uivante : « Mon cher Jouy, tonno » à Edern. Et que ne seraient pas en droit de dire ces mairp au collègo de Morlaix ; Lo Ilénalï M. Plouot (Jean-Marie), administrateur do pauvres employés que vous dénoncez et qui (Jean-Joachim Mario), inspecteur primairo « J ’ai bien reçu les deux numéros du A M. J o u y , n ’ont sûrement appris que par votre journal à Quimperlé ; Le Pago (Maurice), institu la société do secours mutuels des sapeurs Propriétaire du Réveil du Finistère. Réveil et votre lettre. pompiers do Tréboul, a Tréboul. cl le rôle que vous leur prêtez et le bénéfice teur adjoint à l ’école primairo supérlouro « Je regrette vivement que M. 1)..., organe M. Postic (Honri), vico-présidont do la so Vous l’avez bien voulu, M. Jouy. que vous leur attribuez ! de Quimporlé ; Le Roux (Antoine), pro ciété do socours mutuols de la compagnie Pormottez-moi,tout d’abord,de vous rappe « du colonel Z..., ait cru devoir menacer le Encore, je veux supposer que yous ôtes fesseur d’allemand au collègo do SaintPréfet de la Manche d’une intervention de resté étranger à la savante préparation qu’a des sapours-pompiors do Scaiir, à Scaér. ler que si,pour la première fois, j ’ai consenti, Pol-do Léon ; Le Scellln (AlexandroJoani, M. Prat (Eugène), membro honoraire et non pas à entrer en polémique avoc vous, l'Action, sans m’avoir préalablement nécessitée toute cette affaire sur laquelle vous répétiteur au lycée de Brest ; Le Scoul (René), membro do la commission d’apurement de mais à voti6 répondre, c’est qtio vous aviez « consulté. trouviez, d’une façon un peu irréfléchie, que directeur d’écolo publique à Névoz ; Loréal la société do socours mutuels la « Provi luncé une fausse nouvelle qui pouvait n’être « Il a rendu ainsi ma situation très dilü- j ’avais tort do revenir I (Vincent Achille), dirooteur d’écolo publique dence bretonne», àChâtoaulin. pas sans inconvénients : nous aurions dû en « cile, car sa lettre versce au dossier.,.. Complice ou comparse, c’est vous qui avez & Pont-l’Abbé ; Mongard (Eugéno-Sylvain), M. Préauchat (Joan-Marie), vice-président rostor là, instituteur primaire au lycée de Brost « de chantage pour le compte de.... dont intérêt à ce quo le silence se fasse sur elle, do la société do socours mutuels do Morlaix, Vous avez cru devoir (porsonno no l’ouPierre (Paul-Armand), professour do classo le rôle no m'apparaît point net, ni propre, et tous les honnêtes gens comprendront que à Morlaix. bliora) riposter par dos afllrmations au seul vous puissiez éprouver de la honte à en élémentaire a« collègo de Saint-Pol-de-Léon ; « en cette mystérieuse all'aire. M. Rolland (Félix-Benolt), vice-président moins fantaisistes que j ’ai été dans la néces parler ou à savoir qu’on en parle... Rolland (Louis-Germain-Mario), répétitour « Je préfère donc attendre d’étre complè do la société do socours mutuols do Château- sité de démentir. Il était encore temps do Comment ai-je pu publier les lettres qu’on au lycéo do Brest ; Roussin (Charlos-Paul), tement tixé sur tous les dessous, les mobiles viont do lire ? C’est bien simple. vous arrêter. professeur do sciences au collègo do Saint- neuf-du Faou, à Châteaunouf-du-Faou. et les agents de l’allaire en question, avant M. Rolland (Ollivier-Mario), trésorier-adVous no l’avoz pas compris : vous vous En mémo temps que vous écriviez à M. Pol-de-Léon ; Galvoz(Joun-Piorro Mario),ins joint pour la section do son école do la so êtes emporté, vous nvez parlé do chantage, d'intervenir ellicacement et sans m'exposer Bérenger, un autre personnage lui écrivait et tituteur à l'établisseraont dos pupilles do la ciété do socourb mutuols 1’ » Aboillo armori vous vous êtes fait honneur d’avoir, grâco à à un coilteux et dangereux procès en diffa écrivait par surcroît à un rédacteur de l ’Acmarine à la Vlllenouvo ; Dodu (Colestin), caine » ù la llocho Maurico. votro ténacité, fait pussor doux innocents on tion, l’engageant à envoyer à Mortain quel mation. professeur à l’école pratiquo do Brost. M. Rolland (Ilippolyto-Louis), vico-prôsi- jU8tico,et,en lin do compte,vous m ’avez inju Croyez, mon cher Jouy, à tous mes qu’un à qui il se chargeait de fournir tous Par déoision ministérielle du U août, lo ma dont do la société de socours mutuols des rié parce que jo no voulais pas, en pleine meilleurs sentiments de sympathie per les renseignements dont il pourrait avoir période électorale, continuer la polémique besoin pour la monstrueuse campagne que telot de 3' classo apprenti canonnior Quéné- travailleurs à Saint-Pierre-Quilbignon. sonnelle pour vous et votre bon journal. M. Ropars (Pierre), trésorior-adjoint do la quo vous uvioz fait naltro ot fait duror jo vous organisiez à vous doux et où vous vou hervé (Jean-Nicolas), inscrit à Concarneau, société do socours mutuols des travailleurs ne sais dans quoi but. liez engager VAction. « H enry BÉUENGEB ». gravement blessé en servlco commandé Jo vous accorde qu’à co moment j ’ai ou Je ne nomme pas le personnage en quesbord de la Couronne lo 2 août 11)07, a été à Brost. M. Roué (Jean-Marie-Nicolas), trésorier tort do no pas allor jusqu’au bout et qu’il eût (Lo Réveil ne s’était pas encore fait l’avo tion pour ne point vous fournir prétexte à inscrit d'office au tableau do concours pour do la société do secours mutuols dits 1’ « Ami été bon quo les électeurs connuasont mieux, cat des processions). ne pas insérer ceci ; mais tout le monde le 1* médaille militaire. Voilà, M. Jouy. cale mutuollo commorcialobroatoi8c»,à Brest. avant lo scrutin, la valeur morale do l ’hommo reconnaîtra. ■ *!>'» . • •- . ». L E Or, M. Bérenger alla lui-môme se rondro compte, sur place, de ce qui en était, et il eut l’intuition immédiate qu’une infamie se commettait, non point à la charge dos pau vres gons quo vous dénonciez, mais contre eux. M. Bérenger en eut le sentiment si olair qu’il refusa net de se môler à votre campa gne, qu’il oonaidérait comme une action malhonnête. Il vous l’éorivit, ainsi qu’à M. X., en ter mes polis, oommo ont coutume do faire les hommes do bonne compagnie. Il vous écri vit qu’il no voulait pas ae môler d’un chan tage : ses lettres ne disont pas autro chose. Relisez-les, tournez-les, retournez-los, vous n’y trouverez pas autro ohôse, ave j dos for mules de politosso. Or, après vous avoir ainsi averti, il n vu que vous faisiez seul la campagne qu'il n'a vait pas voulu faire avoo vous ; il a vu que des gons qu’il considérait, en son Ame ot conscience, comme victimes de machina tions abominables, étaient traduits en justico, menacés dans leur fortune, dans leur honnour, dans l’honneur de leurs fommos ot do leurs enfanta ; il a ponsé que aon dovoir était d’apporter à des innocent« les portions de vérité dont il disposait, ot il l’a fait. C’eat lui qui a pris dana cette aiTaire le rôle de Scheurer-Keatner ot do Trarleux. Voua, voua avez préféré l’autre. Il n’est pas un honnôto hommo qui n ’ap prouve hautement l’acte do M. Bérenger. Peut-ôtre no partageroz-voua pas lo sontlmont général ; mais il vaudra mieux pour vous n ’en rien dire. M. Bérengor a donc versé aux débats, aveo d’autres, l’original de votre lettre et aa réponse copiée de sa main aur aon coplo-delettres. Cea pièces ont été luea à l ’audience ot ontenduea par deux conta personnes (dont uno que vous connaissez bien ot qui no triom phait plus en les entendant, je vous l’as sure I) Commentées, visées dans le juge ment, elles ont eu une publicité telle quo nul ne peut plus commettre d’ipdlscrétion en les publiant ; elles sont tombées dans lo domaine publio. J ’aurais préféré ne pas revenir Bur tout cela : aucun de coux qui me connaissent n’en doutera ; mais vous l ’avoz exigé, M. Jouy. Et maintenant, commentez, expliquez, justiûez-voua, s’il voua est possible, d’uno vilaine action, et veuillez me permettro do vous oublier à nouveau : cela me sera infl. niment agréable et voua ne pourrez qu’y ga gner, croyoz-le. Veuillez agréer, Monaieur, les salutations d’usago. COLLIGNON. S»ini-Gcorget-dt-Didonne, le 8 aaiit 1907. Le oonoours de pompiers de Vannes. Les compagnies de sapeurs-pompiers du Finistère qui ont pris part, dimanche, au concours de Vannes, ont remporté un beau succès. Voici l ’extrait du p a lm a rès les concernant : Groupe I. — Manœuvres. — 3° prix, Brest. Officiers. — 4Uprix, capitaine Bouvier de Brest. Matériel. — 2e prix, Brest. Stratégie « aous-ofliciers ». — 3Uprix, seigent Le Gall, d j Brest. Giioui>k II. — Manœuvres. — 2" prix, Quimper. Théorie appliquée. — 3* prix, souslieutenant Ilannou, de Quimper. Uniforme et matériel. — 2« prix, Quimper. Stratégie t» sous-ofliciers».— 3»prix,ser gent-major Lacointre, de Quimper. Gnoui*K III. — Manœuvre. — l urp rix, Concarneau ; 2° prix, Pont-l’Abbé. O f f ic ie r s l ü,prix, capitaine Bonduelle, de Concarneau ; 2° prix, Maubras, de Pontl’Abbé. Uniforme et matériel. — l 4' prix, Concarneau ; 3" prix, Pont-i’Abbé. Sous-officiers.—V prix ex-iequo,Cariou de Concarneau, et Gada, de Pont-l’Abbé. Couverture de la halle. — Lo môme jour, il a été égaloment procédé à l’adjucation dos travaux do réfection de la couverturo do la halle de Quimper, versants sud-ostet ouest. Voioi les résultats do cotte adjucation : l«r lot. — Gharponte, 2068 fr. 40. — M. Le Guével, 18 o/0 do rabais, adjudicataire. — M. Cumunel, 10 •/« 2« lot.— Couverture ot zinguori0,37GO fr. 10. — M. Coatmon, 33 •/» de rabais, adjudica taire. — La « Quimpéroise » 32 o/0, — M. Piriou, 31 o/o. — M. Rolland, 28 o/0. — M. Le Berro, 11 %>• Ces blessés furent amenés, vers 8 heures, par un train de secours rapi dement organisé, à Quimper. Us ont été transportés à l’hospice. Cinq voyageurs ont également été blessés, notamment par des éclats de verre, mais ces blessures sont super ficielles. Des équipes d’ouvriers ont travaillé toute la nuit à déblayer la voie. La circulation a pu être rétablie, ce»malin, sur une voie. Les causes de l’accident n’ont pas Port de Léchiagat. — Samedi après-midi il a été procédé, à la préfecture, à l ’adjudica encore pu être déterminées. tion des travaux de construction d’un môle au port do Léohiagat, en Treffiagat. Ces tra vaux sont évalués à 22.000 francs. Ont soumissionné : MM. Simoneau, aug mentation do 3 % < Elio Guillou, prix du dévia ; Guiraudie, rabais de 8 •/«• Co dernier a été déclaré adjudicataire. Vente d'étalons réformés. — Le jeudi 22 août 1907, à 2 houres de l’après-midi, au Haras d’IIonnebont, il sera procédé à la vento do 14 chevaux réformés et de divors objot8 do sellorio. Voici la liato des étalona qui seront ad jugés : Onagre, demi-sang carroasior, 1 m.64, bai chfttain, 15 ans ; Octave, demi-sang trotteur, 1 m. 01, alezan, 15 ans ; Ocôde, demi-Sang carrossier, 1 m.GO, bai brun, 15 ans ; Pédant, domi-aang carrossier, 1 m. 59, bai clmtain, 14ans; ï ’ocsm.domi-aaugcarrossier, 1 m.GO, alezan, 10 a n s ; Tillac, demi-sang norfolk breton, im . 57, alezan doré, 10 ans ; Urgent, domi-sang norfolk breton, ! m.G3, bai, ü ana ; Uléma demi sang norfolk broton, 1 m. 63, aubère,9 ana; Usel, demi-aang trait, 1 m. 57, noir, 9 ans ; Urbin, demi-sang trait,! m.60, noir, Sans ; Arach, demi-sang trait, 1 m. 04, alezan, 7 ana ; Chardes, demi-sang carros sier, 1 m. 01, bai, 5 ans ; Champ Saint-Père, demi-sang carrossier, 1 m. 59, bai marron, 5 ana ; Calan, demi-aang carrossier, 1 m. 59, alezan, 5 ans. N os o h e m in s de fer. — L es d e u x g are s de C h â te a u lin . La section de raccordement, à voio étroite, dos gares de ChiUeaulin-villo ot ChiUoaulinOiléans, dont nous annoncions la récoption dans notro dernier numéro, a été ouvorte au servico dea voyageurs dimanche matin. A s s o o ia tio n b r e to n n e . — C o n g rès d e L a m b a lle . Noua rappelons que le congrès annuel do 1’ « Aaaociation bretonne » aura lieu à Lamballo du 2 au 7 septembre prochain, ot que ce congrès, qui promet d’ûtro très brillant, aéra accompagné d’un grand concours d’a ni maux des divoraoB races bovinoa bretonnes. La direction de 1’ « Association brotonne » fait connaître à ce sujet que l’oxpiration des délais pour demander à concourir est repor tée du 10 au 28 août inclus. N ouv elle s m ilita ire s Le pain du soldat. — Lo sous-secrétairo d’lítat á la guerre viout d’introduire dans le ca hier dos oliarges générales pour l’adjudication du pain do troupo des dispositions qui auront pour effet do donnor h l’autorité militaire plus do garanties on oo qui oonoorno la qualité du pain à distribuer aux corps de troupes par les entrepreneurs du sorvioo dos vivres. Los conditions d'examen ot do récoption sont plus rigoureusement déterminées. Un taux maximum d’humidité est imposé on ce qui conoorno lo pain. De mémo, pour la farino, uno limite maximum d’hydratation, d’aoidité, do matiôros grassos ot cellulosiques et uno limito minimum do gluten seo sont spéci fiées. Enfin los ontropronours seront désormais to nus d’apposer sur los pains la dato do fabrica tion. E ntre B re st e t Q u im p e r. Un d é ra ille m e n t. — Les blessés. Le train qui pari de Brest íi 1 h. 57 de l’après-midi, pour arriver îi Q u im GnouPE IV. — Manœuvre. — 3* prix, per à 5 heures, a déraillé hier ¿i l’en Chéteaulin. trée du tunnel de Ster-C’hoat. Uniforme et matériel. — l 4r prix, Le train avait quitté la station de Chûteaulin. Quéinénéven depuis quelques minutes, lorsque, arrivé h l’entrée du tunnel de L a compagnie de Q uim per, qui pre Ster-C’hoat, îi un endroit où la voie n a it part à u n concours pour la première surplombe un profond ravin, la loco fois, comprenait 17 hommes, accompa motive dérailla et se coucha en travers gnés du capitaine, du lieutenant et du de la voie descendante. Le tender brisa sous-lieutenant. Elle a remporté, on le ses attelages et, passant par dessus la voit, un succès qui fait honneur à ses machine, tomba dans le ravin d’une officiers. hauteur de vingt mètres environ. Les wagons qui suivaient butèrent sur ce premier obstacle et s’arrêtèrent Adjudications publiques heureusement sur la voie ; quelquesMusée de Quimper. — Il a été procédé uns lurent renversés, mais sans grand lundi, à la mairie de Quimper, à l’adjudicadommage. cion des travaux de réfection de la toiture Quant le premier moment d’afl’olede la salle do Silguy, au mu&éo, et d'établis ment fut passé, on songea à organiser sement d'un plafond lumineux. Voici les les secours. M. le médecin-major Gé résultats do cette adjudication : 1*' lot. — Serrurerie, 1880 fr. — M. Carda- niaux,du 118° d’infanterie,actuellement llaguet, 28 % de rabais, adjudicataire. — détaché il Crozon, qui se trouvait dans M. Charles Lorit, 27 «/„. M. Nédéloc, 23 •/,. le train, prodigua les premiers soins 2« lot. — Couverturo otzinguerie, 009 fr. 70. aux blessés qui poussaient des cris la — M. Le Berre, 11*/« de rabais, adjudica mentables. taire. — M. Rolland, 10 »/•• Les plus dangereusement atteints 3* lot. — Piatrorie, 1.145 fr. — M. Piriou, 10 •/» <1° rabais, adjudicataire. — M. Péro- sont : deau, 15 •/<> d’augmentation. — M. Liot,. M. François Tanguy, chauffeur, bras 18 •/• d’augmentation. — M. Sicot, 20 “/«■ brisé en plusieurs endroits ; d’augmontation. M. Antoine Cornède, garde-frein, 4» lot. — Peinturo et vitrorie, 2.404 fr. — fracture du crAne et du sternum ; M. Perrot, 30 •/. de rabais, adjudioatairo. M. Léon Daniel, monteur, lésions M. Fontaine, de Lorlent, 81 •/•> — M. Cani\et, 28 •/,. — M. Guéguon, 21 •/•• F IN IS T E R E internes. Q u im p e r . — Les fêtes. — Voici le pro gramme des réjouissances qui auront lieu à Quimper, îi l’occasion des fêtes du lo août : Jeudi 15 août. A 1 heuro : Distribution do secours aux indigents par lo Bureau do bienfaisance ; A partir de 2 houres 1/2 : jeux publics dans les allées de Locmaria ; danses bretonnes sur le plateau do la Déesse ; A 9 heures, dans les allées de Locmaria : concert par la musique du 118« de ligne. Vendredi 16 août. De 3 heures à 6 heures, à la Hallo : Bal d’enfants. Samedi 17 août Do 7 heures à 11 heures du m a tin : con cours de tir p a rla société la « Cornouaille ». Ce concours comprendra trois séries de pou les : 1* Poule au fusil 188G : prix de la série, 0 fr. 50. — 2» Au 1874 : prix de la sé rie, 0 fr. 50. — 3° Au 1880 : prix de la série, 0 fr. 75. Cette série est réseivée aux membres m ili taires de la société pour l ’obtention de la ju melle offerte par M. le ministre de la Guerre ; chacune de cob poules comporte des prix et des médailles. A 2 heures : Courses sur l’hippodrome de Cuzon ; A 9 heures, à la Halle : grand bal (une quôte y sera faite au profit des pauvres). Dimanche 18 août. De 7 heures à 11 heures du matin : Con cours de tir par la société la « Cornouaille »; A 2 houres : Courses sur l'hippodrome de Cuzon ; A 8 heures 1/2, dans les allées de Locmaria : concort par la musique du 118' de ligne ; A 9 heures 3/4, feu d’artilice ; im médiatement après, retraite aux (lambeaux, dont voici l ’itinéraire : Départ : Palais do Justice, quai de l’Odet, rue du Parc, boulevard de l’Odet, rue des Reguaires, rue du Frout, place Saint-Corentin, rue Keréon, place Terro au-Duc, rue Saint-Mathieu, place La Tour d’Auvergne. Voici les programmes des morceaux qu’exécutera la musique du 118°,à l’occasion des fêtes, demain lo août, et vendredi 1G, de 9 h. h 10 h. du soir, dans les Allées de Locmaria : j e u d i 15 L’Alsacien (pas redoublé)... E. Laborde. Ouverture de concert........... H. Sénée. L'Adige (tyrol. pr hautbois et trombone)............................ Rigoletlo (fantaisie)............... Polka des Masques............... VENDREDI N. Bousquet. Verdi. H. Martin. 10 En avant ! (pas redoublé)... La Faridondaine (ouverture). Tyrolienne pT 2 hautbois. .. Samson et üalila (sélection). La Fête au Village (chant).. Menzel. De Groot. E m . Kuhn. Saint-Saèns. A .Fajolle. L'exposition d'art breton. — L’expo sition d ’art breton attire tous les jours un nombre de plus en plus grand de visiteurs. C’est un grand succès. Rappelons qu’elle est ouverte de 10 h. du matin h 5 heures du soir et que le prix d ’entrée est fixé îi 0 fr. 50. Chute mortelle. — Dimanche matin, (i huit hcuics, ou a trouvé mort, dans la cour du nu méro 29 do la ruo Neuvo, lo nommé Jean-Louis Cosquor, Agé de 26 ans. Co malheureux était un infirme incurable, qui vivait do la charité publique, car il ne pouvait subvenir à ses besoins. La plupart du temps il couchait h la belle étoilo. Pendant son sommeil, Cosquer sera tombé des hauteurs du Mont-Frugy, où il n’y a point do barrage, ot aura dégringolé dans la oour, ho tuant sur lo coup. Un léger filot do sang lui coulait de la tète. Lo oadavro était sur le dos et les jambes re pliées. P erguet (en Bénodet). — Société de tir. — Favorisée par un temps splendide, l’inauguration du stand de la petite société avait attiré <i Perguet une affluence considé rable de tireurs parmi lesquels nous avons été heureux de reconnaître des sociétaires de la Cornouaille et toutes les personnes du canton que le tir intéresse. La l'éte se termina par la lecture du pal marès et la distribution des prix, faite par MM. Berrou et Quiniou,les infatigables administrateurs de la société,à qui nous de vons la réussite de ce concours. Voici les résultats, dont la proclamation a soulevé de la part des spectateurs de fré nétiques applaudissements. Concours des sociétaires habitant le can ton : Vétérans. — l “r,Caïn fiis ;2 5, Itené Ber rou ; 3U, André Le Go 11; 4«, Louis Le Goll'; 5e, Yvonnou père. Adultes. — l°r, Berrou fils ; 2e, Jean Donnard ; 3*, René Berrou ; 4°, Louis Donnard ; 5°,Yves Donnard. Concours public. — 1er, Ménez, de Quimper ; 2°,Quiniou ; 3e,Caïn fils ; 4°,Pierre Le Gall, de Bénodet ; o°, Yvonnou liis ; G0, Berrou père ; 7e, Ilenry, de Quimperlé ; 8», Berrou fils ; 9’ ,Moncolin, de Saint Nazaire ; 10e, Berrou fils ; 11”, Le GofF ; 12°, Mathias Louédec. Il ne faut pas oublier de citer le succès obtenu par les élèves de l’école primaire de Perguet, dont la plupart sont membres de la société. Leur délégation s’est classée G00e sur 1400 écoles ayant concouru au cham pionnat des écoles offert par l’Union S. T. F. Ce succès est dû aux élèves Monfortet Noach, ûgés de 13 ans. Nos compliments à ces futurs champions. A l’issue du concours, les tireurs se sont séparés en se donnant rendez-vous à Bé nodet les 1” et 2 septembre, où doit avoir lieu un concours inléressant à la carabine, ouvert à tous les tireurs de la région. Le succès du premier concours est un en couragement sérieux pour le comité, qui n'a pas craint de solliciter l’appui et le concours de tous et, hâtons-nous de le dire, a pleine ment réussi dans son entreprise. Citons, parmi les prix offerts à titre d ’encourage ment, ceux de M. le Préfet du Finistère, de MM. Ilémon et Le Bail, députés, de M. le général de la 44e brigade Dennery, de l’Union des sociétés de tir de France. Nous ne doutons pas que ces prix fassent entrer en ligne les meilleurs tireurs de la région, d’autant plus que l’existence du concours de tir à Bénodet leur procurera l’occasion d’admirer à bord du Terfel, l’un des plus beaux sites de la Bretagne, la rivière de l’Odet. Le comité se propose d’accorder une série gratuite à tout tireur porteur d ’un bil let d'aller et retour du Terfel. R o sp o rd e n . — Fêle patronale. — Voici le programme des fêtes qui auront lieu à Rosporden, les lundi 19 et mardi 20 août prochain : Lundi 19 août. A 10 heures 1/2 du matin, route de Quim perlé. — Course de chevaux (au galop) : 1er prix, 25 fr. ; 2«, 15 fr. ; 3», 10 fr. A 2 heures du soir, roule de Quimper. — Course de chevaux (au trot) : i''f prix, 25 fr. ; 2", 15 fr. ; 3*, 10 fr. A 3 heures, route de Concarneau. — Course do vélocipèdes (internationale) : iO fr. de prix. A 4 heures, route deCoray.— (Course locale) : 15 fr. de prix. A 4 heures 1/2. — Luttes bretonnes : Prix divers d’une valeur do 50 fr. A 5 heures, place aux Chevaux. — Gavotlc d’honneur, prix : Flots do rubans. Mardi 20. Jeux divers ; danses aux binious toute la journée des lundi ot mardi. Pouldreuzic, afin de procéder à une enquête au sujet des événements qui se sont p ro duits à la mairie le jour des élections au Conseil général, où l’urne avait été brisée et brûlée, ainsi que Ie3 bulletins de vote. Les magistrats ont trouvé dans le foyer des fragments de celte urne, ainsi que quel ques bulletins de vole, sur lesquels ont pouvait encore lire les noms des candidats. Un grand nombre de témoins de cette scène ont été entendus. Carhalx. — Irascible matelot. — Un marin de commerce attaché au port de Rouen, le nommé Jean Joseph Morvan, Agé de 49 ans, se trouvant en état d’ivresse le 10 août, à la gare de Carliaix, insultait les voyageurs et les agents de la Compagnie. Le gendarme de service Piro intervint et voulut le faire taire ; comme Morvan redou blait ses cris, le gendarme l'arrêta. Mais, arrivé ù une vingtaine de mèlres de la gare, Morvan s’arrêta net,se jeta sur son gardien, et essaya de le terrasser et de lui arracher son sabre. M. Le Floch, chef de train à Carhaix, vint heureusement prêter mainforte au gendarme. Morvan, arrêté aussitôt, a été conduit à Ch;Ueaulin devant M. le Procureur de la République qui l’a fait écrouer à la Maison d'arrêt. Service particulier du Finittère. Paris, 14 Août, 7 h. <12 m atin. L e g u ê p ie r m a ro c a in . Les dernières nouvelles du Maroc disent qu'au cours d'un comial qui a eu lieu le 10 un lieutenant de tira il leurs a été tué. Des escarmouches ont eu lieu ensuite toute la nuit et la m a tinée du 11. La journée du 11 a été tranquille. Le 12, de nouveaux combats ont été livrés ; il n'y a eu aucune perle de no tre côté ; une vingtaine de prisonniers ont été faits.Les Marocains seraient ac tuellement six mille aux portes de Ca sablanca et attendraient des renforts s’élevant à sept initie hommes. Tous les correspondants s'accordent pour déclarer que des renforts fra n çais sont absolument indispensables. Les tribus se sont livrées entre elles à un combat acharné pour se disputer le butin. De grandes quantités de m ar chandises volées ont été découvertes chez Moulai-Amin, oncle du sultan. Le typhus a fait son apparition dans le quartier j u i f . Le cotnmandant Mangin demande, dit on, la Légion d’honneur pour MM. Chanteur, Mercier et Fournier, direc teur de la Banque, et pour Mme Mer cier, qui se sont particulièrement dis tingués par leur héroïque conduite au cours des troubles. Un télégramme adressé de Fez au T im es dit que le ministre des A/¡aires étrangères, Ben Stiman, a rendu vi site au consul de France qui lu i a af firmé que notre pays agissait dans l in térêt au sultan et que l'occupation ces sera quand l'ordre sera rétabli. In s u lte u r c o n d a m n é . Le nommé Lecoq, qui insulta le gé néral Plcquart ci liochefort, a été con damné à quatre mois de prison. L ’escadre d u N o rd . Les bâtiments de l'escadre du Nord , P ont-C roix. — Tragique excursion. non retenus au Maroc, qui faisaient — Jeudi dernier, la famille Fitament, de Pont- roule sur Brest, relâcheront à SaintCroix, et ses invités, excursionnaient à la sebastien à l’occasion des fêtes offertes pointe du Castel-Coz, sur la cûto de Beuzec. au roi d'Espagne. Cap-Sizun. IIavas. Un repas champêtre eut lieu, auquel tons tirent honneur, excepté M. Fitament qui, Le Gérant responsable : J. B k k n a r d . passionné pour la pèche, n’abandonna pas sa ligne. Vers 1 h. 1/2, M. Lestoven, de Douarnenez, se détacha pour lui apporter son déjeuner. A co moment, M. Fitament s’apercevait qu’une sacoche, contenant des hameçons, Il sera procédé le Jeudi 19 sep venait d’êtro emportée par une lam e; il se tembre I 907, à 1 heure, à la M airie déshabilla et, malgré les objurgations de Le » Terfel ». — Nous rappelons quo l’ho- M. Lestevon, plongea pour retrouver cet de Pont-Croix, à la location aux enchères rairo du Terfel pour la lin de cette semaine pu b liq u e s de divers immeubles s i objet. Mal lui en prit, car uno lpme de fond ost ainsi établi : tués dans les com m unes de l ’ont Croix, Jeudi 15 août. — Fêtes do Quimper. — Loc- l'entraîna ot il disparut dans un tourbillon. Cléden-Cap S izu n , E sq u ib ie n , M eilars, Recueilli quelques instants après par tudy, Bénodot, Quimper et retour. — Do Loctudy, à G houres 30 du matin ; de Bénodet, M. Le Bars, patron du bateau do pèche Plogoll', P lo uh in ec et l’île de-Sein. à 7 heures du matin ; retour de Quimper à Michel Le Noblelz, il ne donnoit plus signe O n peut prendreconnaissancedu cahier 6 heures du eoir ; de Bénodet, à 7 heures du do vie ot portait des contusions multiples par des charges au bureau du Receveur des soir. tout lo corps. Malgré des soins énergiques D om aines à Pont-Croix. Samedi 17. — Courses de Quimper ( 1«"o ot immédiats, tout effort pour le rappeler à Le Receveur des Domaines, journée). — Loctudy, Bénodet, Quimper ot la vio fut inutile. J. L E BO LLO CH . rotour à Bénodot soulemont. — Do Loctudy M. Fitamont, qui était originaire de Quim à 8 houres du matin ; do Bénodot à 8 h. 30 Iitu d e de M " C O U U K , no taire à Q u im p e r . du matin ; retour do Quimpor à 8 h. du soir. per, était conseiller municipal et délégué Dimancho 18. — (2« journée des courses). cantonal-de Pont-Croix, et jouissait de l’es — Bénodot, Quimpor et retour. — Do Héno- time de tous ses concitoyens. 11 laisse une det ù 9 h. du matin ; retour do Quimper a veuve et cinq enfants. Ses obsèques ont eu lion samedi au milieu d’uno allluenco con 8 h. 30 du soir. A L ’A M IA B L E sidérable. Au Théâtre Bénévol. — Lo IhéAtre Bénévol, M. Lostcven, instituteur ù Douarnenez, installé sur lo Champ-do-Bataille, a corsé son qui s’ôtait courageusement jeté à l’eau pour programmo, depuis dimanche, do nouveaux porter secours il son ami, fut si violemment Situé à Quimper numéros. Son cinématographe, notamment, est joté sur les roches qu’il fut assez sérieuse Rue de Pont-l’Abbé un dos plus fixes que nous ayons vu jusqu’ici ; ment blessé. Mais ses blessures no mettent CO M PiU '.N A N T : lo tromblotomont qui rendait ces npparoils si pas sa vio en danger. Nous lui adressons désagréables a complètement disparu. toutes nos félicitations. Maison d’habitation, Cour derrière Demain, nouveaux débuts. 11 ost h noter quo, et trois Jardins en terrasse. malgré oes numéros nouveaux, les expériences P o u ld re u z ic . — Transport de ju s d’hynotismo et do spiritismo qui font lo Buocès tice.’ — Samedi dernier, les magistrats du P o u r tous re n s e ig n e m e n ts s’a d re s du théAtro Dénévol rostont au programme. Parquet se sont tranportés au bourg de ser à M- C o ultè, n o ta ire à Q u im p e r . Administration des Domaines. 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I. - lo t ît état de langueur et d'amaigrissement ayant pour cause la dénutrition trouve une guérison prompte et certaine par l'em ploi du J. KERIBIIV ÉTAGE L E S A M E D I 24 A O U T CHLORO-ANEMIE, TUBERCULOSE, CONVALESCENCE A N C IE N N E M A IS O N L E M O A L 5, rue du Quai, à Quimper. Etudes de M° Paul M O R E L , avouélicencié, rue du Palais, t\ Quimper, et de M 'SALA U N ,notaire ii PlonéourLanvern. LE LUN D I Horlogerie, Bijouterie, Orfèvrerie A L O U E R D E S U IT E taïre" FEUTSÏE i Î r S D cÎ m'k 8TI q ÎFÉs " U N D E U X I È M E F IN IS T E R E Vu p*ur légalisation de la signature «i-««ntra : U airit i t Quitnptr, u m.» m m , ÍN ° T r e n te - s ix iè m e 4 .9 6 1 « S am edi année 17 A o ût 1 9 0 7 09 LE NUMÉRO LE NUMÉRO JO U R N A L R É P U B L IC A IN FONDÉ EN 1 8 7' 2! CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i CENTIMES L’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. ABONNEM ENTS Qulmper, Finistère ot départements lim itrophes. . Auties départements................................................... Abonnements spéciaux d’un an pour le n<> du samedi 1 an. 8 f. 6 mois. 4 f. G O » 5 QU1MPKR — Faits & Bruits L'opportunism e radioal. — Notre sous ce titre, un important article qui rend jus tice aux républicains modérés et rappelle que c’est à eux qu’est dû le progrès de l ’idée républicaine. Cet hommage n’eat que juste. A aucun moment il ne fut plus nécessaire. Voici les réflexions du Temps : grand confrère le Temps publie, Le parti radical subit une crise. C’est le sort com m un de tous les partis qui, après avoir longtemps été dans l’oppo sition, finissent par accéder au pouvoir et se trouvent aux prises avec ses iné luctables responsabilités. Une fraction des radicaux — et non la moins impor tante, semble-t-il, — s’aperçoit que le programme du parti n’est pas d’une réalisation aussi aisée qu’on aurait pu tout d’abord le croire. C’est surtout dans l’ordre économique que les dillicultés d ’exécution apparaissent. O n a .promis l’im pôt sur le revenu ; on a promis les retraites ouvrières et paysannes. O n a promis bien d’autres choses encore, qui, toutes, posent une question finan cière redoutable. Comment résoudre ces problèmes sans manquer aux engagements pris devant le corps électoral et sans s ex poser, pour vouloir les tenir, à le heur ter par des mesures inconsidérées, mal conçues ou trop hâtives ? Il y a des radicaux qui, aujourd’hui au pied du m ur, se demandent de quelle façon ils pourront s’y prendre pour le franchir sans se rompre le cou. Nous compatis sons, nous, h leur angoisse, bien que nous n'ayons pas perdu une occasion de leur signaler le danger de certaines surenchères réformatrices.En revanche, il n’est nas de railleries dont quelquesuns de leurs amis et compagnons d'ar mes d’hier ne se plaisent à les accabler. Leur pusillanimité ne provoque chez « ceux qui ne doutent de rien » que sou rires dédaigneux. En attendant que les accusations injurieuses succèdent aux insinuations désobligeantes, ils ont trouvé un mot qui, pour l'instant, leur FEUILLETON DU c F in is t è r e » du Samedi 17 Août 1907. — 26 — LEDRAMEDEROSMEUR11 PREM IÈRE PARTIE Le M y s tè r e . V II ALLIANCE Mon hypothèse rejette dono absolument toute tentative fondée sur un mobile do cu pidité. Et, contraint de me fournir une ex plication à peu près satisfaisante, jo n’en puis trouver qu'une. La Joune fille assassinée devait détonir par dovers elle soit quelque profond secret inté ressant quoique famille que sa disparition pouvait servir, Boit quoique droit incarné on elle* qui tenait en éohec des ambitions vio lemment sollicitées par l’appât d'une grosso fortune. Quant ii supposer un crime « passionnel », on ne le pouvait en présence do cotto virgi nale dépouille, que l’on avait respectéo dans la mort. (1) Reproduction interdite aux journaux qui n'ottt pas un traité aveo la Société des Gens 4« Lettre*. QU/M Phti S'ADRESSER pour les abonnements et les annonces k M. VAdministrateur, et pour tout oe qui regarde la rédaation à M. le Rédacteur en chef. Les abonnements partent des 1 « «t 15 de ehaque mois et sont payables oe. 11s sont renouvelés à luur expiration, sauf avis contraire de l'abonné d’avanoe Nos NOU\ELLES TÉLÉGRAPHIQUES Rue Sainte-Catherine, 10 »» 38 f. 5 0 (Ces derniers abonnements ne peuvent être vris que pour le département) Voir à la 3m#paga A IB X J 3 F t3 a ^ .T J 3 C i Les lettres non affranchis sont refusées. parait merveilleusement résumer tou tes leurs critiques. C'est, disent-ils, de 1’ « opportunisme radical » I Par lfi, en ellet, ils entendent stigmatiser l’état d'esprit des gens de leur parti qui veu lent y regarder à deux fois avant de se lancer dans la voie des réformes aven tureuses. Hier, dans la Dépêche de Toulouse, c’était M. C. Bouglé qui s’étonnait qu’il pût y avoir « une manière opportu niste d'ètre radical »#! A ujourd’hui, c’est M. Ferdinand Buisson, dans le Radical, qui jette le même cri d’alarme. Ces deux universitaires, que n’effrayent pas les conceptions les plus hardies du socialisme, même lorsqu’ils les réprouvent, n’en reviennent pas. Com ment se peut-il faire qu’il y ait aujour d'hui des radicaux qui reprennent la formule de Gambetta et parlent cou ramment de « sérier les questions » ? Cela passe leur imagination I Et ils ne se doutent pas que ce qu’il y a de plus singulier en tout cela, ce n ’est pas l’état d’esprit qu’ils dénoncent, mais leur propre état d’esprit. Ils ne s’aper çoivent pas qu’ils commettent ii leur tour la confusion ancienne commise entre l’opportunisme, méthode scien tifique d action politique, et ce que la mauvaise foi des polémistes radicaux de jadis déclara nôtre, sous ce nom, que le piétinement systématique sur place. Us sont aussi injustes pour les radi caux « opportunistes » de l’heure pré sente que le furent leurs devanciers pour l’opportunisme de Gambetta et de ses amis les plus qualifiés. E t il ne leur vient pas une minute à l’esprit que l’avenir — et un avenir peut-être assez prochain — portera sans doute sur ces radicaux opportunistes le juge ment que les adversaires les plus âpres de l’opportunisme gambettiste sont contraints de porter maintenant, en toute rencontre, sur lui I O ù sont donc les radicaux de marque qui oseraient aujourd’hui rééditer con tre la politique il laquelle la République a dû sa consolidation progressive les calomnies ineptes qui blessèrent au cœur quelques-uns de scs plus illustres protagonistes ? Il ne se passe pas de jour où un hommage éclatant ne soit rendu à ces rands et fermes républicains par ceuxmêmes qui, moins clairvoyants fiii qu'eux, semèrent de précipices la route qu'ils s'efforçaient patriotiquement de faire parcourir à la République. M. Fer — Tout ceci est merveilleusemont rai sonné, monsieur Korjan, fit Lebreton d’une voix qui tremblait un pou, et mes informa tions personnelleH me permettent do corrobo rer vos inductions. Si la morte n ’avait subi aucuno violation, ce n’était peut-être point parco que le meurtrier uvait roculé dovant un forfait aussi monstrueux, mais plutôt parco quo, contraint par les événomonts do choisir ontro la satisfaction do sa cupidité ot cello do scs appétits, il avait préféré ser vir les premiors même au détriment des se conds. — Co que vous dites là est fort juste, monsieur, reprit Korjan, mais sur quelle apparonce fondez-vous une telle hypothèse ? — Jo répondrai a votro question, monsieur, quand vous m’aurez dit s’il est possible do trouver quelquo témoin susceptible, après sept ans écoulés, do reconnaître la victime sur le portrait d’une autro jeune 1111e. — Ce témoin, monsieur, il est facile do le trouver, ot vous n’auroz même pas à cher cher pour cola : c’est moi. — Testis unus, teslis nullus, vous con naissez l’adago, monsiour Kerjan. — Shns doute, mais, on dohors de moi, on en pout trouver plusieurs uutres, no fût-ce quo parmi les magistrats qui instruisirent l ’affaire. Il y eut un moment do silence. Lobreton ot l’Anglais avaient échangé un regard d’une poignante éloquonco. — E t... tenez 1 — scoria Korjan, — il on N N C E S i la ligne XO c. ao Les annonces du département du Finistère et des départements limitro|.h s seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doiveut être déposées la veilie ije la publication du Journal, avant midi. partis ont dû payer les indigènes pour les laisser s’embarquer.Les fauteurs cte troubles so sont emparés -le la prison de la ville et ont ielitché les prisonniers. Les tribus mena cent la ville. La situation est difficile. Tou tes les affaires sont suspendues et les quel ques Européens qui restent dans la ville so barricadent tous les soirs au consulat de France et passent la nuit l’atme au bras. Vendredi dernier, quelques cavaliers des tribus ont tiré des coups de fusil dans la di rection du Du Chayla, qui est toujours en rade. A ce moment les indigènes eurent l'impression qu’on allait bombarder la ville et une grande panique s’empara d’eux. 15 août. — Au contraire de Mazagan, les nouvelles de Rabat sont aujourd’hui assez rassurantes. Les renseignementscertains sur le bombardement de Casablanca apportés à Rabat par les indigènes,l’attitude des troupes françaises tenant tête aux Chaouïas et aussi la présence du Gueydon en rade, ont Ou dans la région de Rabat l’effet le plus salutaire. 15 août. — Un des effets du bombarde ment de Casablanca a été que Raisouli a quitté le territoire de la tribu des Kmès, dont L e g u ê p ie r m a ro c a in . — Voici les les habitants depuis quelques jours semblent disposés à se soumettre au sultan. Il a em dépôches parvenues en dernier lieu deTanger mené le caïd Mac-Léan avec lui et se trouve et qui donnent des renseignements sur la actuellement dans la tribu des Beni-Arous,à situation au Maroc : 50 kilomètres environ de Tanger, où il com 14 août. — Le nombre des officiers mence à prêcher la guerre sainte contre les et soldats blessés actuellement hospita Européens. lisés à Tanger est de quinze. Ils sont soi gnés par les docteurs français Cabanes et Les théories herv éistes. — Voici Fumey. Ils sont tous dans un état satisfai comment l’ex-professeur Hervé, toujours sant. Après le combat du 11, à Casablanca, au membre de la commission adm inistra cours duquel il y eut un lieutenant indigène tive du parti socialiste, s’exprime sur et un tirailleur tués, les troupes ôtaient ren les soldats français qui font leur devoir trées au camp exténuées. Bien qu’elles tom au Maroc : bassent de fatigue et de sommeil, on dut se Hardi ! les pioupious de France, retrancher et des fossés furent creusés au tour du campement. Les hommes allaient s’écrie-t-il, violez, assassinez ! Si vous prendre un repos bien gagné, quand, au opériez sur les boulevards extérieurs de milieu de la nuit, l’alarme fut encore don Paris,on vous enverrait au bagne. Au Maroc, née. Une bande de 200 cavaliers marocains ça vous vaudra des croix et des galons, s’était approchée avec une témérité inatten comme aux cuirassiers de Narbonne. Profi due des œuvres de retranchement et avait tez ! Il faut que jeunesse se passe ! Il faut failli enlevor les postes d’avant-garde abri s’amuser quand on est jeune... Le peuple de tés dans les fossés. La légion et les artilleurs ne cessèrent pas de tirar des coups de feu, France applaudira ¡1 vos prouesses, comme jusqu’au matin, moment où les mitrailleuses il applaudissait aux prouesses de vos ainés, chassèrent jusqu’au dernier des assaillants, les escarpes qui, il y a quelques années, se dont on voyait les plus acharnés, de temps couvrirent de gloire en faisant le sac de en temps, paraître sur la crête des collines Pékin... Quant îi nous, il ne nous reste qu’à environnantes. vous souhaiter d ’ètre reçus lîi-bas connue Le général Drude attend des instructions, vos congénères italiens furent reçus, il y a en môme temps que des troupes nouvelles, dix ans, dans les montagnes d’Abyssinie avant do poursuivre sa marche en avant. Le pat les troupes du Négus, ou de crever plan d’attaque parait être l’occupation suc fa r milliers sur les roules du Maroc cessive de Bon-Rechid, de Casbah-Médiouna et de Sottat, qui sont les centres le« plus à comme crevèrent naguère vos ainés redouter do l’immense région des Chaouias, sur les roules de Madagascar. qui est la véritable confédération des tribus Ces choses honteuses se passent de rebelles. tout commentaire. Nous les dédions à 14 août. — La situation à Mazagan devient de plus en plus inquiétante. Quel tous les honnêtes gens trompés par des ques Européens et Israélites qui sont révolutionnaires édulcorés : voilà la car ils évoquent la période la plus cruelle de mon existence. —Jo dois deviner,— reprit le jeune homme impitoyable, — celle où vous dûtes donner votro démission ? — Comment savez-vous ? — se récria Ker jan qui, cette fois, n’essaya pas de cacher son étonnement. — Comment jo sais ? Mais par vousmême. Ne venez-vous pas, par cette simple exclamation, de me montrer que je devinais juste. — Et bien, soit ! avoua l’hôtelier, avec une farouche énergie ; — que vous l’ayez su ou que vous l’ayez deviné, il n’importe 1 Ce qui est vrai, c’est que j ’ai donne ma démis sion, contraint et forcé, au moment mémo où la vérité allait se fniro jour, au moment où, mis en présence du cada.-re, Paul de RoBmeur, qui n'était point fou avant son arrestation, mais qui l’était bien réellement quand il fut rendu à la liberté, venait, par une exclamation inattendue, do faire com prendre aux juges qu’il reconnaissait la pau vre enfant asBassinée. Les deux compagnons do Korjan s’étaient tus. Une immense émotion pouvait se lire sur leurs traits. Paies, halotants, la sueur au front, Colman Lebroton ot Bertie Johnson suivaient avec un liévroux intérêt la marclio des révélations de Kerjan. Et comme celui-ci s’était accoudé au bord de la table, lo front sur sa main, Lebreton le pressa ; O Annonces judiciaires et diverses. Réclam es........................................ dinand Buisson, ancien collaborateur de Jules Ferry, n’est pas de ceux, en tout cas, qui oublient ce glorieux passé et qui contestent le mérite de « l'oppor tunisme de Gambetta, de Ferry et de Spuller ». « La justification ou l'excuse de cette politique, il y a ungt-cinq ans, écrit-il, elle était dans la situation même de la République : les majorités, à la Cham bre étaient faibles ; elles étaient nulles ou douteuses au Sénat, incertaines dans le pays, encore hésitant sinon sur les principes, du moins sur leur applica tion. Aux prises avec toutes les diflicultés à la fois, 011 les divisait pour les ré soudre. La République gagnait des for ces en gagnant du temps ». M. Ferdinand Buisson a raison : c'est à l’application de la méthode op portuniste que sont dus les progrès de l'idée républicaine. est un qui n’habite pas loin d’ici, à Morlaix, ot je crois, monsieur Lebreton, qu’il vous sora facile d ’entrer en relations avec lui. Vous avez eu, on effet, l’occasion d’admirer et d’obliger mémo sa femme et ses filles. — Ah I — fit Colman avec un certain trou ble, — voulez-vous parler des trois dames que j ’ai accompagnées à Keravilio 1 — D ’olles-mêmes, monsieur. — Or, m on sieur Forroix était procureur de la R épubli que à Saint-Briouc au moment du crime de Rosmeur. Il a pris sa retraito depuis. La magistrature dobout n’était guèro son fait. D’ailleurs, quoique déjrt. riche, il a vu s’ac croître, par un gros héritage, la fortune de sa fommo.quiétaitunedemoisellede Pengoaz. Derechef, Lobreton et l ’Anglais so regar dèrent. Mais l’hôtelier de Saint-Elllam no vit pas co regard, qui lui eût donné à réflé chir. Copendant, lo dîner touchait à sa fin. On était nu dessortet, dopui» quelques minutes, la conversation s’ôtait alanguie. — Monsieur Korjan, — demanda Lebre t o n , v o u s no m ’avez point dit sur quelles données lo jugo d’instruction qui interrogea Paul do Rosmeur basa son interrogatoire ni quel genre do questions lui furent posées ? Un pli so creusa profondément sur lo front de l ’ancien groffior. Il liésita à répondre. Puis il dit, quoiquo avec uno visible répu gnance : — Vous touchez là, monsiour, à des souvonirs qui mo sont extrêmement pénibles N vraie doctrine de ces gens-là, celle qu’ils dissim ulent soigneusement quand ils viennent chez nous, mais qu'il est in dispensable de leur jeter à la face. N o u v e lle s d iv e rs e s — Le Congrès socialiste qui se tient en ce moment à Nancy a été l’occasion de joutes oratoires entre MM. Jaurès, J u les Guesde et Hervé. On peut dire que c'est ce dernier qui l’a emporté. Le congrès socialiste à voté de»ordres du jour en faveur de ia Confédération générale du travail et du droit de suf frage des femmes. Il a également voté la motion suivante, à peu près incompré hensible, et destinee sans doute à con tenter tout le monde : Le Congrès confirme ù nouveau les résolu tions des congrès internationaux antérieurs concernant l’action contre le militarisme et l’impérialisme, qui ne sont autres que l’arme ment organisé de l’Etat pour le maintien de la classe ouvrière sous le joug économique et po litique de la classe capitaliste. — Le roi de Siam est arrivé jeudi à Paris. Il a été reçu à Rambouillet par M. Falliéies. — Dans l'arrondissement de Béziers, où la crise viticole sévit durement, le maire de V ias,ayant retiré sa démission, a été assiégé dans sa maison. La gen darmerie a dû intervenir. De son côte, le sous-préfet de Lodève, en excursion, a été reconnu et poursuivi. 11 a dû prendre piécipitam m ent le train. — Les'juré8de la Seine ont adressé au président de la République une pétition ré clamant le maintien de la peiue de mort. N o u v e lle s è & r a n f lô r e s Allemagne. — Le roi Edouard V II est arrive mercredi après m idi à W ilhelmshoe où il a été reçu par l'empereur G uillaum e. L ’entrevue des doux souverains paraît avoir été très cordiale. Angleterre. — Les grèves de Belfast ont pris une grave tournure. Des collisions très violentes ont eu lieu entre grévistes et poli ciers. La troupe a dû intervenir. Six régi ments de cavalerie occupent la ville. Les émeutiers tendent la nuit des chaines à tra. vers les ruesj pour empêcher les charges. Montes sur les toits, il font pleuvoir sur les soldats des briques et des morceaux de fer. u n parle de trente morts. — Quelle était cette exclamation de Paul de Rosmeur ? demanda-t-il. — Oh 1elle n ’était pas bien explicite. Le malheureux avait fixé sur la pâle figure un regard d’incommensurable désespoir. Il avait joint les mains, et, de sa gorge étranglée, un nom, un nom seulement, avait ja illi : « Blanche ! » . — E t . .. ce fut tout ? — Ce fut tout. — Il n’y eut pas de nouvel interrogatoire. Le jeune homme fut exami né par le médecin légiste qui le déclara privé de raison. Quant à moi, appelé chez le substitut, je fus invité à supprimer dans mon procès-verbal la mention do l'incident. L ’ordre en était venu de Saint Bneuc et peut-être do plus loin. Je refusai. Ce fut une lutte terrible eutre le parquet et moi. On essaya de me convaincre d'abord que cette « omission » était une bonne ac tion qui rendrait plus facile l'ordonnance de nou-lieu qu'on allait icudre eu faveur du jeune homme, * reconnu irresponsable ». Je fis remarquer que cette mention ne déchar geait point Paul do Rosmeur de l'accusation matérielle, qu’elle l ’innocentait seulement au point do vue de la responsabilité morale, et qu'elle sauvait les vrais coupables. P ie r r e MAEL. A suivre). L E Turquie. —-Des agents de police ont tenté d’arrôter h Constant! noplo un atta ché de l’ambassade d’Italie et de s’em parer du courtier de l’ambassade. L ’at taché put se dégager. L'ambassadeur d’Italie a énergiquement protesté et de mandé une réparation. Elats-Utiia. — La grève do6 télégraphistes a pris une colossale extension. Los grévistes réclament une augmentation do salaires. New-York est 4 pou près isolé dos autres vil les. Il n’y a plus quo quelques lignos privées qui fonctionnent. Plogastel-Saint-Gormain ; 4 Clédon-Cap-Sizun, M. François Carion, soldat; 4 Brennilis, M. Yves Lo Berro, soldat ; à l’Ilo-doSoin, M. Tanguy Lo Berro, provisoiro. F IN IS T E R E L ’honnète « m archeur ». Tout ce qui touche M. Jouy a uno énorme im portance... aux yeux do M. Jouy luimômo. Qu’on parle de lui en bien ou en * * mal, n’importe : cet amateur de réclame Par arrêté du 5 août, M. lo préfot du F i s’arrange toujours pour y trouver son compte. nistère a nommé : A Quimper, on commence .’t connaître le I» Directrices d'école : personnage — assez du moins pour être en A Brest (ruo Vauban, écolo matornelle), garde contre sos bluffs perpétuels. Et pour Mmo Riohard, do Brest (Port do commerce, tant, les Quimpérois ont eu jeudi un moment écolo maternollo) ; 4 Lanriec-Le-Passago, de surprise en voyant leurs murs s’orner Mllo Chabert, do Trégunc ; ù Concarnoau (Pavillon), Mmo Nicolas, do l’Ilo-Tudy ; 4 d'une alliche qui, par les soins de M. Jouy, l’Uo-Tudy, Mmo Mazé, do Lanvéoc ; ù Saint- apportait au programme des réjouissances Thégonnoc, Mllo Scarubin, do Plougoulm ; locales un supplément très inattendu. C'est îi la lettre de M. Collignon, parue 4 Plouvorn, Mllo Yvinec, do Commana. la veille dans le Finistère , que l’altiche de Il® Institutrices publiques : A Brest (Port do commerce, école mater M. Jouy avait la prétention de riposter. De fait, celte publication venait de pro nelle), Mllo Le Guillou, do Chfttenulin (école maternollo) ; 4 Chfttoaulin (école matornelle), duire îi Quimper une impression considé Mllo Lo Scoul, do Quimporlé ; à Brest (ruo rable, et l’on comprend que le directeur du Duguay-Trouin, école matornelle), Mmo Réveil n’ait pas voulu perdre un instant Briant, do Brest (ruo Vauban) ; 4 Trégourez, pour essayer d’en diminuer l'effet. Mmo Gazuguel, de Coray ; ù Trégunc, Mmo Malheureusement pour lui, la lettre de Prémel, do Crozon (Saint-Lauiont) ; à SaintM. Collignon en reproduisait une autre, Yvi, Mme Lo Signe, do Saint Evarzoc ; à Lanvéoc, Mmo Leroy, do Brasparts ; ù Bras- signée de M. Jouy en personne, et cette parts, Mmo Claude, do Botmeur ; à Bot- lettre-là, destinée à rester secrète, est deve mour, Mme Goalès, en congé ; à Bodilis, nue une sorte de confession involontaire Mllo Duval, de Saint-Derrion ; 4 Sibiril, M lie lorsqu’elle a été tirée au jour. Donnart, do Landerneau ; à La Forêt-FouosOn y a vu clairement ce que vaut la poli nant, Mmo Lo Bosser, do Concarneau ; à tique des gens du Réveil, îi quel niveau Pouldergat, Mmo Üllivior, d’Audiorne ; ù s’élèvent leurs sentiments, et de quelles Tréilez, M M P rigont, do Rospordon ; à Len intrigues ils sont capables pour servir leurs non, Mmo Lautrou, do Landudal; à Landu intérêts ou pour satisfaire leurs vengeances. dal, Mmo Guillormou, do la Fouillée. Rien de plus significatif îi cet égard que IIIo Adjointes titulaires : l’all'aire fameuse des « pare-balles », engen A Brost (ruo Vauban, écolo matornelle), drée et couvée par eux, il y a deux ans. Mlle Munier, do Saint-Marc ; à Saint-Marc, «Voulez-vous marcher? » écrivait un beau Mme Dubois, en congé ; à Sibiril, Mllo Don jour le directeur du Iiéoeil de Quimper au nart, de Landerneau ; à Landerneau (garo), Mmo Corre, de Plougastel-Daoulas (g) ; à directeur de l’Action de Paris. Mot typique, Landerneau (gare), Mlle Loscan, do Hanvec ; où se caractérise bien l’homme d'affaires 4 Brest (Bol-Air), Mmo Bernard, de Lambé- qu’est M. Jouy. Et, pour rendre irrésistible zelloc (Pilier-Rouge) ; à Lambézellec (Pilior- son « invitation & la marche », il n’oubliait Rougo), Mmo Derrien, de Lambézellec (Pon- pas de faire valoir avec enthousiasme tout ce fold) ; 4 Brest (rue Vauban), Mme Barthé qu’on pouvait tirer de scandales variés de lémy, de Brost (Korjean-Vras) ; à Brest (Kor- celte précieuse affaire ; scandale contre L... joan-Vras), Mllo Galmiclio, de Lambézellec ; et II..., scandale contre N ..., scandale contre 4 Lambézellec, Mllo Savary, do Périors un général russe, scandale contre des hom (Manche) ; 4 Brest (ruo Duquesno), Mmo Roussel, de Brest (port do commerce); à Hrost mes politiques du Finistère, scandale contre (port do commerce), Mme Kordélant, de le Préfet, sans oublier la plupart des emplo Saint-Piorre Quilbignon (Quatre-Moulins) ; yés de la Préfecture.. .. Un vrai bouquet 4 Saint'Piorre-Quilbignon (Quatro-Moulins), d’artifice, en vérité I Mllo Courculï, de Concarnoau ; à Brest (BelIl paraît que M. Jouy n’aime pas se Air), Mlle Jaouen, do Lambézellec (Pilier- relire; l’exhumation de cette prose édifiante Rouge) ; 4 Saint-Marc, Mme Lo Din, de ne lui a causé aucun plaisir. Il n’a point Chûtoaulin ; 4 Brest (ruo do la Mairie), renié sa lettre — et pour cause ! — mais il Mme Girard, de Lambézellec (Pilier-Rouge) ; a feint de s’indigner que son honnêteté per 4 Lambézollec (Pilier-Rouge), Mllo Quéménour, do Camaret ; à Brest (rue Duquesne), sonnelle parût être mise en doute dans les Mme Quéhonnour, de Lambézellec (Pilier- commentaires dont M. Collignon avait Bouge) t 4 Lambézellec (Pilier-Rouge), accompagné ce curieux document. Qu’a-t-il imaginé alors? Rien do mieux Mmo Bordou, de Trébabu ; 4 Tréboul, Aille Porvé, de Pouldergat (Pouldavid) ; 4 Con que de se faire délivrer un certificat de cir carneau (Pavillon), Mmo Mérilhou, do Con constance, un de ces bons cerlificats qu’on carneau (Mairie) ; 4 Concarneau (Pavillon), no refuse guère aux quémandeurs. Et Mmo Lopron, do Concarnoau (Mairie) ; 4 le certificat est venu — par voie télé Douarnenez, Mme Pouliquen, de Plozévet graphique, s’il vous plaît. Sitôt arrivé, (g) ; 4 Saint-Thégonnec, Mllo Scarabin, de sitôt allicln. Voilîi comment les bons habi Plougoulm. tants de Quimper ont lu, aux quatre coins • • Par arrêté du 5 août, M. l’inspecteur d’A- de leur ville, celte sensationnelle révélation que M. Bérenger, directeur de YAction, ne cadémio a délégué dans les fonctions do : /« Institutrices stagiaires chargées d’écoles: doutait pas de la « parfaite honnêteté » de A Saint Evarzec, Mme Porrot, do Ilanvoc M. Jouy, directeur du Réoeil. Eh bien, et après? (Pen-ar-IIoat) ; 4 Ponmarch (Kérity), Mlle En constatant que le directeur de \'Ac -Euzon, do Plobannalec ; 4 Plougoulm, Mmo Miossec, de Goulien ; 4 Goulien, tion avait refusé de « marcher » 4 la voix Mllo Corric, do Beuzec-Cap-Sizun ; 4 Beuzoc- deM . Jouy, en 1903, M. Collignon pouvait Cap-Sizun, Mllo Boussot, suppléante aux i assez, naturellement en conclure que M. Bé liaire ; 4 Trébabu, Mmo Mignon, en congé ; renger tenait en piètre estime l’all'aire des 4 Locunolé, Mmo Château, do Lanriec Lo- pare-balles et celui qui la lançait. Si M. Passage. Collignon s'est trompé sur ce point, on ne Ih Adjointes stagiaires : peut que le regretter... pour M. Bérenger. A Quimporlé (écolo maternelle), Mllo SaEn tout cas, il n’y a pas de certificat qui vina, do Landudcc ; 4 Plobannalec, Mlle tienne ; les avis venus du dehors n’ont que Emoillat, en congé ; 4 Saint-Derrion, Mllo faire dans une question que nos compatriotes Webor, do Concarnoau ; 4 Ilanvoc, Mme Lo peuvent juger directement et sur pièces. Traon,de Locronan; 4 Lambézollec (Penfeld), Oui ou non, est-il démontré que M. Mlle M ingam, do Concarneau ; 4 Lambozolloo (Pilier-Bouge), Mmo Cabour, de Saint- Jouy, accouplé au « grand Nicol », a monté Marc ; 4 Audierno, Mllo Quefiôlec, do Tré- le coup dos « pare-balles » pour des motifs boul ; 4 Pouldergat (Pouldavid), Mllo Le personnels qui ne gagnjnt pas 4 être ap Borgne, de Trefliagat (Léchiagat) ; 4 Lanriec- profondis ? Oui ou non, M. Jouy s’est-il fait Le-Passago, Mlle Gourmelon, do l’Ue-do- prendre en llagrant délit dans l’organi Soin ; 4 Concarnoau (Pavillon), MmeTroalen, sation d ’une campagno inavouable contre do Concarneau (Mairie) ; 4 la Forôt-Fouosdes innocents ? Oui ou non, voit-on bien nant, Mlle Gadal, do Cléden-Cap Sizun ; a maintenant comment se fabriquent, dans Pouldergat, Mllo R annou, do l’Ilo-do-Soin ; l’oflicine du Réoeil, ces pétards à explosion 4 l ’Ilo-do-Sein, Mllo Quéré, do Guorlesquin ; 4 Guorlesquin, Mllo Eliùs, de Trémaouézan ; continue, imaginés pour tenir eu haleine la 4 Lanmeur, Mllo Cosquer, de Scrignac ; 4 curiosité dos badauds ? Lîi est le véritable intérêt de la question, Saint-Thégonnoc, Mllo Le Bastard, do l’iledo Batz ; 4 Plounéour-Trcz (Brignogan), et non dans l’opinion plus ou moins sincère Mllo Glinec, do Sizun ; 4 Sizun, Mlle Pou- exprimée par M. Bérenger sur le compte de douloc, do Plobannalec (Lesconil) ; à Pont- M .Jouy. l ’Abbé, M lloGourvès.doGuilvinec; 4 Tréilez, L’allaire des pare-balles est passée ii l’état Mllo Bougeant, doToureh ; 4 Quimper(Saintde souvenir ; on a lo droit do se demander Corentin), Mllo Vilet, do Saint-Pol do-Léon ; 4 Quimpor (Saint-Mathiou), Mmo Lo Gallic, ce qui reste de ce pétard que lo Réocil avait si particulièrement soigné et fait éclater ii si en congé. grand fracas. Il y a eu procès ; seulement, les accusés L a session du Conseil général. ont été acquittés, et en termes tels quo leur Ainsi quo nous l’avons annoncé, lo Con- acquittement est devenu une flétrissure pour soil général se réunira lundi, 4 2 houres 1/2, leurs accusateurs. Ni le préfet, ni aucun des pour tenir sa douxièmo session annuelle. hommes politiques du Finistère que M. Jouy Conformément 4 la loi, cotto séance s’ou- dénonçait comme coupables n’ont été atteints vrira sous la présidence du doyen d ’ilgo, do la moindre éclaboussure dans les débats qui so trouve être M. do Bremond d ’Ars, do l’aflaire. Les employés de la préfecture, conseiller général do Pont-Avon. il sera as dénoncés, eux aussi, comme complices de sisté du plus jouno membre de l'assemblée lotir chef, ont été réhabilités du même coup. départementale, qui fera fonctions dosccré En revanche, il y a un homme qui a pris la taire : c’est M. Tromintin, conseiller géné place de tous les antres sur la sellette : c'est ral de Plouescat. M. Jouy, et il a des chances d ’y rester long I,o scrutin sera ouvert aussitôt pour l’étemps. lection du bureau définitif. Quoi juste retour des choses I Et quel cliARappelons quo lo bureau sortant est ainéi liment pour co maltro hluIVeur, toujours en composé : président, M. do Korjégu ; vico- quête d ’un scandale îi exploiter cl, au besoin, présidents, MM. Dolobeau ot Maissin ; se fi inventer I G A Z E T T EB R E T O N N E FINISTÈRE Aotes offloiels. Par arrété ministériel du 13 août, M. Croohetelle, dlreoteurde la station agronomique du Lézardeau, près Quimperlé, est délégué oomme chimiste-expert pour lo prélèvement et l ’analyse des échantillons d’engrais. Par arrété du 12 août, M. Maugot, rece veur de l’Enregistrement,des Domainos et du Timbre à Puylaurens (Tarn), est nommé, on la mémo qualité 4 Crozon, on remplacement de M. Badots, appelé au buroau do Carniôros (Nord). M. Le Tréis (Guillaume), 2» maltro de ti monerie, on disponibilité à Coruy, ost désisigné pour embarquer sur le Borda on qua lité d’instruotour. Par arrété du 13 août, Mme Bopart est nommée gardionne hors olasse des phares et balises et attachée, dans le département du FinUtère, au servlco du phare do Tévonnec, en remplacement do Mmo Quéré. Par arrété du 5 août, M. lo préfet du Finistèro a nommé : I» Directeurs d'école : À Douarnenez, M. Pouliquen,do Plozévet ; à Plozévet, M. Kerné, do Plouhinec ; 4 Plouhinoc, M. Le Bras, de Saint-Yvi ; à SaintYvi, M. l.o Signo, de Saint-Evarzec ; à Lan derneau, M. Gorre, de Plougastel-Daoulas ; 4 Plougastel-Daoulas, M. Herlomont, do Lanildut ; à Landéda, M. Fily, de Plouarzel ; 4 Plouarzel, M. Larminior, de Saint-Nic ; à Scaër, M. Kéruzoré, do Pont-de Buis ; à Pont-de-Buis, M. Ganévet, do Bénodet. II* Instituteurs publics : A Saint-Evarzec, M. Perrot, du Faou ; à Lanildut, M. Ravalard, do Gléden-Pohor ; à Gléden«Poher, M. Le Dant, do Pleuven ; 4 Pleuven, M. Le Dcoutï, do Fouesnant ; à Saint-Nic, M. Marc, do Pencran ; à Pencran, M. René Le Gall, do Quimpor ; à Argol, M. Botinnec, de Saint-Hornin ; à SaintHernln, M. Jean Pille, de Goray ; à Bénodet, M. Monmoton, do Bellefontaine. IIIo Adjoints titulaires : Au Faou, M. Guédès, soldat ; 4 Quimpor, M. Laot, soldat ; à Brest (place Guérin), M. Miossec, do Morlaix ; à Morlaix (Poan-Ben), M. Fichoux, de Penmarc’h-Kérity ; à Mor laix (rue Gambetta), M. Le Breton, de Mor laix ; à Morlaix (rue Gambetta), M. Soznoc, de Morlaix ; à Morlaix (Saint-Molaino), M. Berrivln, de Pouldergat ; 4 Morlaix (SaintMelaine), M. Nicolas Méror, do Lanmeur ; à Lanmeur, M. Le Roux, do Sizun ; 4 Mor laix (rue Gambetta), M. Colin, de PlourinMorlaix ; à Plourin-Morlaix, M. Bidoau, do Plougar ; à Morlaix (rue Gambotta),M.Grall, de Ploujean ; à Audierno, M. Lo Flao, do Scaër ; 4 Scaër (g), Mmo Kéruzoré, do Pontde-Buis (g) ; 4 Pont-de-Buis (g), Mme Canévet,de Bénodet (g) ; à Plougastol-Daoulas(g), Mme Herlemont, do Lanildut (g) ; 4 l ’iozévet (g), Mme Kerné, do Plouhinoc (g) ; à Cléden-Poher (g), Mmo Le Dant, do Trégourez ; 4 Landéda (g),Mmo Fily, do Plouar zel (g) ; 4 l’Ile-Tuty (chargé do l’école do pèche), M. Rougier, de l’Ile-Tudy ; à l’îleTudy, M. Mazé, de Crozon ; à Lanvéoc, M. Leroy,de Brasparts ; à Brasparts.M. Claude, de Botmeur ; 4 Botmeur, M. Oignon, du Trévoux ; 4 Locunolé, M. Chfttoau, de Lanriec (Le Passage) ; 4 Trégourez, M. Cazuguel, de Goray ; 4 Goray, M. Corriou, do Trégourez ; 4 Landudal, M. Gulllormou, do la Fouillée ; 4 Névoz, M. Quélennoc, soldat ; 4 l’île Molène, M. Masson, do Plouvien ; à Carhalx, M. Joan Méror, de Saint-Martlndes-Champs ; 4 Saint-Martin-dos Champs, M. Podor, de Curhaix ; 4 Landunvez, M. Derrlen, de Slbirll ; 4 Gouosnach, M. Lo Moigne.de l’Ile-do Batz ; àQuorrion, M. Lo Borgne, de Peumorit ; 4 Clédor, M. Derrion, de Saint-Sauveur ; 4 Plobannnlec (Lesconil), M. Dobtod, de Riec (Saint Gillos) ; 4 Rospordon, M.Tramcourt, de Scaèr (Plascaür). * • • Par arrété du 5 août, M. l’inspecteur d’Académie a délégué dans los fonctions d’instltuteurs-adjoints stagiaires : A Fouesnant, M. Rozo, de Plougoulm ; à Plougoulm, M. Miossec, de Goulien ; 4Goulien, M. Jean Le Gall, soldat ; à Bénodot, M. Donnart, de Pouldergat ; ù I’ouldorgut, M. Jean Ollivier, d’Audiorno ; 4 Plouhinoc (gi, Mme Le Bras, de Saint-Yvi ; à Suint Thois, M. Barguil, do Clédon Pohor : A Plouatzel (g), Mine Larininior, do Saint Nie (g) ; 4 Saint-Nic, M. Pochot, ioldat ; à Cro zon, M. Henri Cariou, soldat ; ù Plotnodiorn, M. Jouvo, d’Argol ; 4 Huolgoat, M Joseph Ollivier, do Gouézec ; 4 Guorlesquin, M. Jo seph Grall, do Clédor ; 4 Ploybor-Chrlst, M. Lo Guyader, soldat ; 4 l ’Hôpltal-Camfrout, M. Ernest Vignoron, soldat ; 4 Commana, M. Fargeas, soldat ; 4 Bouzec-Cap-Sizun, crétaires, MM. Üamey, lirions, Fégean, do M. Fausslor, soldat ; 4 Briec, M. Volly, do Bromond d ’Ars. Quimperlé ; 4 Quimperlé, M. Renouvin, do Nous no serons cortos pas tentés do le plaindre, üontro dos journalistes do cette sorte, les écrivains qui gardent encore le respect de leur profession ne sauraient trop s’armer de rigueur. Ce sont les chercheurs de scandales, les meneurs de campagnes équivoques, ce sont enfin les « monteurs de coups » 4 la façon de M. Jouy qui entament peu ii peu la bonne réputation de la presse française ; si on les laissait faire, elle n’au rait plus beaucoup il attendre pour tomber sous le mépris universel. R éseau té lé p h o n iq u e d é p a rte m e n ta l. Le réseau téléphonique de Quimperlé est ouvert îi l’exploitation depuis hier 10 août. Depuis hier également des communica tions téléphoniques peuvent être échangées entre Chitleaulin et les localités téléphoni ques du Finistère et des départements sui vants : Loire-Inférieure, Morbihan, Ile et-Vilaine, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Vendée, Seine, Seine-et-Marne, Seine-et-Oise, Cûtes-duNord. l*r prix, 50 fr. et une longue-vue ; 2«, 30 fr.; 3«, 15 fr. 3* série (guidon blanc). — Bateaux de 2 tonneaux 4 3 tonneaux (1 misaine). — l*r p., 30 fr. ; 2e, 20 fr. ; 3% 10 fr. /i* série (guidon jaune). — Canots de p lai sance, de service ou de pêche, non pontés et jaugeant en douane moins de 2 tonneaux. — 1er prix, 30 fr. et une médaille d’argent ; 2% 20 fr. ; 3% 15 fr. ; 4*, 10 fr. ; 5*, 5 fr. Deuxième partie. OOUKSE A LA GODILLE Pour mousses au-dessous de 16 ans (4 4 heures, dans le port de l ’Ile-Tudy). — prix, 5 fr. ; 2’, 3 fr. ; 3*, 2 fr. COURSE A L ’AVIRON Pour canots armés de \avirons. — l*r prix, 15 fr. ; 2*, 10 fr. ; 3°, 5 fr. COURSE POUR PLATES Montées par des femmes et armées de 2 avirons. — l*r prix, 15 fr. ; 2*, 10 fr. ; 3e, 5 fr. ; 4e, 3 fr. CONCOURS DE NATATION Ligne de Pont-Aven à Concarneau. — l re série (nageurs au-dessus de 1G ans). — 1er prix, 10 fr. ; 2«, 5 fr. ; 3*, 3 fr. 2e série (nageurs au-dessous de 16 ans). — 1er prix, 8 fr. ; 2«, 5 fr. ; 3*, 3 fr. I l sera procédé le samedi 31 août, à 2 heures 1/2 de l ’après-midi, h la préfecture, îi l ’a d ju dication des travaux de constiuction des b âti ments de la station de Concarneau-ville. Ces travaux sont évalués à 15.200 francs. A 1 heures 1/2 (course régionale).— l ,f p., 15 fr. ; 2*, 10 fr. ; 3«, 5 fr. (Course locale).— l*r prix, 15 fr. ; 2*, 10 fr.; 3e, 5 fr. Adjudications publiques E n tr e B re st et Q u im p e r .— L e d é r a il le m e n t de Ster-C’hoat. Le déraillement de Ster-C’hoat, sur lequel nous avons donné des renseigne ments détaillés dans notre dernier n u méro, a causé mort d’homme. E n effet, le malheureux chauffeur François T an guy, qui avait eu le bras et la cuisse broyés, et qui avait été été transporté à l ’hospice de Quimper, avait d û subir l’am putation de la jam be. Il est mort jeudi m atin. Tanguy, était âgé de 40 ans, marié et père de deux enfants. Après un service religieux à la chapelle de l ’hôpital, le corps a été transporté à la gare et dirigé sur Bannalec, où aura lieu l ’inhum ation. L ’état des deux autres blessés, en trai tement à l’hôpital,est satisfaisant. Celui de M. Cournède, garde-frein,de Lorient, sur lequel on a constaté une fracture de la base du crâne et une fracture du sternum, inspirait hier m atin de vives inquiétu des ; mais il s’est amélioré, et, sans p o u voir encore en répondre, les médecins qui le soignent ont repris espoir. M. Léon Daniel, monteur, âgé de 20 ans, qui a reçu des blessures aux reins et à l ’aine, est aussi bien que possible. Les autres blessés sont soignés à do micile. Le chauffeur Bellec, qui revenait de Landerneau « haut le pied », c’est-à-dire sans être de service, est soigné chez lui, ruo du Pont-Firmin. 11 se plaint de dou leurs dans les côLes. Mme Léon Paule, de Laval, 58 ans, qui porte une plaie contuse au-dessus d'un œil et qui souffre en outre de dou leurs internes, a été transportée chez M. Le Q uilliec, restaurateur, avenue de la Gare. Son état est satisfaisant. Enfin, Mlle Thérèse Ja n , 37 ans, de Fouesnant, qui avait reçu des contusions à la tète, fut ramenée chez elle en voiture, après avoir reçu les premiers soins des médecins gui se trouvaient sur place. Elle aussi, après l'ébranlement nerveux provoqué par la secousse et l'émotion, est en voie de guérison. L ’enquête ouverte par le parquet de Q uim per et menée sur place par MM. de Baudre, juge d ’instruction,Brolian, subs titut, et Ilouquier, commissaire spécial, n ’a jusqu’ici pas permis d’établir les cau ses exactes et certaines de l'accident. D ’après les ingénieurs de la Compa gnie et le mécanicien, il serait dii à un défaut d’équilibre de la machine. En ef fet, la voie aurait été reconnue en bon état. C'est le train d'avant de la locomo tive qui aurait déraillé trois cents mè tres avant le lieu de l’accident. Il nous revient d ’ailleurs que les machines du modèle de celle qui vient de se signaler si tragiquement auraient toutes éprouvé des accidents du même genre. D ’autre part, on allirme que la voie présente à l’endroit de la catastrophe une courbe ex cessivement dangereuse et que ses dé fauts auraient été depuis longtemps signa lés ii la Compagnie. Il faut espérer que l’enquête fera dé couvrir les causes exactes de ce dérail lement, qui aurait pu avoir des consé quences encore beaucoup plus graves. L a voie est m aintenant complètement déblayée et lo trafic a repris sa marche régulière. Sociétés de régates. Voici lo programme des régates qui auront lieu a l'Ile-Tudy, le 25 aoilt pro chain, à 2 h. de l'après-midi, sous le pa tronage et avec 1e règlement de la so ciété îles régates : Première partie C0UR81CS l'O U Il 11ATKAUX DK P Ê C H K l r* série (guidon rouge). — Bateaux do pè che do !> tonneaux 1/2 4 S tonneaux, jaugo dodouano (voilos majeures).— l*f prix, 50 fr. ot uno môdaillo on vermeil ; 2», 30 fr. ; 3’, 15 fr. 2* série (guidon bleu). — Bateaux do 3 ton neaux 4 5 tonnoaux 1/2 (voiles majeures). — COURSES DE BICYCLETTES * Des régates auront lieu cette année à Camfrout le dimanche 8 septembre. Cette féte est organisée par un comité qui a pour président M. le maire du Relecq-Kerhuon. • » Voici les résultats des régates de Douar nenez : Yachts au-dessous de un tonneau. — 1er prix, Toinon, & M. Derrien ; 2*, Verveine, à M. Thubé. Yachts de un tonneau « deux tonneaux et demi. — l*r prix, ¡solde, à M. Jouet ; 2e, Nanih,h M. Lacourte ; 3*, Sansonnet, à M. Le Goff. Yachts de deux tonneaux et demi à cinq. — 1er prix, Zig-Zag, à M. Delécluse, de Douarnenez ; 2e, Avel-Mor, à M. Dumarcet ; 3e, Saint-Cadoc, à M. de Malherbe. Yachts de cinq à quarante tonneaux. — 1<ir prix, Suzette, à M. Thubé, de Nantes ; 2*, Yalc’hih, à M. du Perray, de Bénodet ; 3«, Magda, cx-Mie, à M. Raillard, de Brest. Cruisers. — Yachts de cinq à quarante ton neaux : l'r prix, Triboulet II, k M. de Marcy ; 2e, Penbleis, à M. Roussin. Iiateaux hors série, n’excédant pas 5 m. 50 entre perpendiculaires. — l*r prix, René, à M. Gift'o ; 2e, Feu Follet, à M. Auguste Chancerelle ; 3e, Edeliceiss, à M. Jacques Chancerelle. Le prix d’honneur a été remporté par le Zig-Zag, à M. Delécluse. N ouv elle s m a ritim e s Ecole d’application des aspirants et élèves-officiers— Sur la proposition du viceamiral Richard, inspecteur général du croiseur Duguay-Trouin, école d’application des aspi rants et élèves officiers, le ministre de la Ma rine vient d’informer le préfet maritime de Brest qu’il a décidé d’accorder un témoignage officiel de satisfaction au capitaine de vaisseau Adam, commandant, à l’élat-major et 4 tout l’équipage de ce bâtiment, à l’occasion de sa dernière campagne d’instruction. P olice correctionnelle. — T rib u n a l d e Q u im p e r . Audience du i3 août. P lo g a s t e l- S a in t - G e r m a in . — Vol de bal lots. — Le 25 avril 1900, le nommé Le Gall, commissionnaire 4 Landudee, transportait dans sa voiture 2 ballots de toile, d'une va leur de 83 fr., pour un commerçant de cette localité. Chemin faisant, les ballots,mal assujettis, tombèrent sur la route, près de l’auberge do Ty-Neïs-Keréon, dont l’exploitant est le nommé Jean Jolivet, qui s’en empara sans rien dire. Dans le courant de juillet dernier, Le G all apprit la vérité par une dénonciation. Aus sitôt il prévint la gendarmerie qui ouvrit une enquête et trouva en ellet la marchan dise chez ce débitant. Jolivet a reconnu, sans hésitation, avoir en sa possession la toile perdue par Le Gall, mais il a prétendu et déclare encore aujour d’hui que ce n ’est point lui qui l’a trouvée et que c’est un pensionnaire qui la lui a vendue pour la somme de 33 fr. Le tribunal condamne néanmoins le pré venu 4 0 jours de prison avec sursis. P ou ld reu zic. — Outrages. — Guillaume Lagadec, 64 ans, journalier, étant ivre, le 28 juillet dernier, jour dçs élections, a ou tragé les gendarmes qui l ’invitaient 4 cir culer. 2 jours de prison et 5 fr. d’amende. Concarneau. — Rixe. — Un commerçant de Concarneau,M. Alain Caubet, se trouvant, le 13 juillet dernier, de passage 4 La Fo rêt, eut une discussion, dans une auberge, avec deux jeunes gens ; il frappa l’un d’eux. Des renseignements très favorables sont fournis sur Caubet,qui est condamné 4 1G fr. d’amende avec sursis. P o u ld e rg a t. — Coups. — Bené Stéplian, 40 ans, journalier 4 Pouldavid, se trouvait au cimetière, où il eut une dispute avec un nommé Ollivier et le fossoyeur. On en vint aux mains et Ollivier, étant tombé, reçut do Stéphan un violent coup de pied 4 la ligure, d’où le sang ja illit en abondance. 2 jours de prison avec sursis. L and rév ab zk c. — Violation de domicile. — Piorro Lo l«'loch, 27 ans, charpentier 4 Ty-Névez-Lannec, étant sous l’empire de la boisson, Oit entré dans l’habitation d’una r L E jeune voisine, qui ¿tait couchée, et &l'égard lec, dit « Fifl », portefaix, 36 ans, sans de laquelle il no s’est pas montré d’une con domicilo flxo, qui svait dérobé une sommo venance exemplaire. d# 15 francs au nommé Alain Le Mat, ruo Il déclaro au'il regrette sincèrement ce du Sallé. qu’il a fait, et le tribunal ne le condamno Queffélec a été écroué après interrogatoire. qu’à 15 jours de prison avoo sursis. Quimpe:<. — Police des chemins do fer. — Alphonse Bertrand, 34 ans, horloger, sans domioile fixe, a voyagé, sans billot de che min de fer, de Chantonay à Redon. 25 fr. d'amonde. Rosposdkn. — Vol d'une bicyclette. — Guillaume Lamotte, 10 ans, ouvrier forge ron, a, dans le courant du mois d'avril dornier, dérobé une bicyclette à Ty-Palmor, nu préjudioe de M. Le Naour ; il l ’a aussitôt vendue pour la somme de 60 francs. Lo tribunal décide que l’inoulpé a agi sans discernement et le romet à ses parents. E lu a n t . — Vol. — François Lauroc, 28 ans, aide-cultivateur, étant au servico du sieur Cotten, oultivatour & Coat-Coustana, a dérobé à oe dernier une somme que celuici prétend être de 900 francs. Laureo reoonnalt bien avoir volé son pa tron, mais il déolare n’avoir dérobé qu’une somme de 525 francs, sur laquelle il avait dépensé 15 francs pour acheter dos bijoux à la femme à laquelle il était (lancé. 3 mois de prison. Quimper. — L’asile des vieillards. — M. Ramonatxo, architecte I) Pontivy, auteur des plans de l'asile des vieillards de Quimper, est venu dans notre ville ces jours der niers ; il a procédé, sur le terrain, et en des entrepreneurs intéressés, à [>résence ’ « implantation » des futures constructions. Les travaux, si longtemps retardés par les formalités administratives, vont donc commencer incessamment. Les fêtes du 15 août. — Les fêtes du 15 août ont attiré beaucoup de monde à Quimper, malgré la température désagréa ble quo nous subissons. Jeudi, les jeux publics dans los allées do Locmaria et los danses bretonnes sur lo pla teau de la Déesse ont été très suivis. Hier, vendredi, on a enregistré onviron six cents entrées au bal d’enfants qui avait lieu à la halle. Jeunes Quimpèrois ot Quimpéroioes ont gaiement tournoyé à qui mieux mieux jusqu’à 6 heures du soir. La salle, décorée aveo goût, présentait un ravis sant ceup-d’œil. Rappelons le programme d'aujourd'hui et de demain : Aujourd’hui samedi, de 7 heures à 11 heu res, concours do tir do la Cornouaille. A 2 heures, courses sur l'hippodromo de Cuzon. A 9 heuros, à la halle, grand bal (uno quête y sera faite au profit des pauvres). Demain dimanche, de 7 heures à H heu res, concours de tir de la Cornouaille. A 2 heures, courses sur l'hippodrome de Cuzon. A 8 h. 1/2, dans les allées de Locmaria, concert par la musique du 118* ; à 0 h. 3/4, feu d'artlQce ; immédiatement après retraito aux flambeaux. Vols. — L a gendarmerio viont do mettre on état d’arrostation un individu du nom do Henri Lo Roux, Agé do 37 ans, aide maréohal-ferrant, sans domicile fixe, qui parcou rait la campagne on commettant des vols dans los fermes où il s’introduisait par effrac tion. Voici, brièvoment énumérés, ceux qui ont pu ôtro relevés à sa charge ot que, d’ail leurs, il reconnaît. Il a soustrait un litre d'onu-do-vio, de la graisse, du lard et du pain à Parc-Keris, on Edern. Il s’ost introduit dans la formo on brisant un carroau de la fenêtre ot a fracturé l’armoiro do la veuve Huitric, dans laquelle 11 n'a rien trouvé. Chez la veuve Crapol, à Croas Bêdodic, en Edern, il a dérobé 11 fr. 25 dans l ’armoire dont il avait trouvé la clef. Le 9 août, à Ménez Croas-Vert, on Brlec.il a fracturé l'armoiro dos époux Perrot ot y a dérobé do 12 à 13 fr. Lo 10 août, il s’ost introduit, vors 9 heures du soir, choz Mario Suignou, à Iiergoélan, on Landudal, mais n'a rion trouvé dans l ’armoiro qu'il avait forcée. Lo 12 août, forçant la porte d'entrée du nommé Balbin, A Parc-ar-Noac'h-Rhu, en Edern, il ost entré dans la maison en forçant égalemont l'armoire, ot a emporté 2 fr. 50, du lard, du beurro ot du pain. Enfin, lo 13, Lo Roux a volé choz les époux Herellou do l'argent, do l'eau-de-vie et du ci dre ; chez los époux llém idy do l'argent, du lard et du pain ; chez les époux Péronnès, au Moustoir, en Edorn, uno certaine sommo d’argent. Fouillé au moment de son arrestation, Lo Roux a ôté trouvé porteur d’une sommo do 12 fr. 80, d’un couteau et d’une pipe. Le « Terfel ». — Voici l ’horaire du canot automobile le Terfel pour la semaino pro chaine : Dimanche 18. — (2* journée de courses).— Bénodot, Quimper et retour. — De Bénodot à 9 h. du matin ; retour de Quimper à 8 h. 30 du soir. Lundi 19. — Do Bénodot à Quimper, allor seulement. — Do Bénodot à 9 h. du m atin. M aidl 20. — Quimper, Bénodot ot retour. — Do Quimper à 10 h. 30 du matin ; retour de Bénodet à 2 h. 30 du soir. Jeudi 22. — Quimpor, Bénodet et retour. — De Quimper à 7 h. du matin ; retour de Bénodet à 4 h. du soir. Dimanche 25. — Quimper, Bénodet, BegMoil ot retour. — De Quimper à 7 h. 30 du matin ; do Bénodot à 8 h. 30 du matin ; retour de Beg-Moil à 4 h. 30 du soir ; do Bénodet à 5 h. 30 du soir. Concerts m ilitaires. — Voici le pro gramme des morceaux qui seront exécutés demain dimanche,par la musique du 118* de ligne, do 8 h. 1/2 A 9 h. 1/2 du soir, dans los allées de Locmaria : Cronstadt (marche).................... ...G. Wettgo. Broceliande (fantaisie)................Farigoul. Lerégiment ï u / 2>asje(morcoau Arrivée de réservistes. — Huit cents de genre)......................................Erlonberg réservistes environ sont convoqués pour aocompllr, au régiment de Quimper, uno Mireille (fantaisie).................... ...Gounod. période d'instruotion. Ils arriveront lundi ix C'est le 118« (Chanson de route). M. Millot. Quimpor et seront logés dans différents éta Etat-civil du 10 au 16 août. — Naissan blissements en ville. ces, — Yvonne-Corontino Jaouen, rue Saint- La Cornouaille. — Domain matin di Mathieu. — Louise Piohon, rue Vordetot. — Oeorges-Luoion Kdcliu, quai do l'Odet. — manche, deuxième séance du concours. Jeanne Uriand, ruo Sainto-Catherino. — HonPoule au fusil 1886 (0 fr. 75 la série do 4 balles), 3 prix offerts par le Ministro de la riette-Koso Dard, ruo du Palais. — MarguoriteHonriotto Quéré, ruo du Ctiapoau-Rougo. — Guerre. Poule au fusil 1874 (0 fr. 50 la série de Marie de l’Êoluso do Longrayo, ruo du Palais. — Yves-François Co/.io, rue Neuve. — Alain4 balles), 1 prix ot médailles. Poule au revolver 1873 (0 fr. 50 la série do Piorro Lannuzot, ruo do Douarnenez. 4 balles), 1 prix et 3 médailles, prix supplé mentaire au lauréat n'ayant jamais obtenu do prix au revolver. L’ivressé qui tue. — Jeudi, vers 2 heu res et 1/2 de l'après-midi, le nommé Le Corre, tapissier, âgé de 39 ans, demeurant chez Mme veuve Moysan, rue de Brest, se trouvait sur le Mont-Frugy en complet état d’ivresse. Un faux pas le fit rouler sur la pente et le malheureux vint s’abattre dans la cour cimentée de M. Le Cornée, charcutier, KO, rue Neuve. Dans sa chute, le malheureux s'était fracturé le crâne. La voi ture de transport des blessés vint le cher cher pour l’emmener à l'hospice, mais il expira en chemin. Noyée. — Hier matin, vers six heuros, on a repêché dans l'Odet, le long du chemin do halage, le cadavre d'une femme habillée à la mode de Quimper, Agée de 55 ans onviron, et paraissant avoir séjourné une semaine dans l'eau. Le corps fut transporté à l’hospice, où il fut reconnu par le mari de la victime. C’est une femme Vigouroux, née Marie Gréaoh’cadio, buandièro, 20,rue Neuve. Le dooteor Colin a conolu à une mort accidentell*. Mais on ne sait si on se trouve en présence d’un accident ordinaire ou d’un suicido. Ecrasé. — Hier matin, vers 11 heures 1/2, le nommé Roné Lo Nair, Agé de 39 ans, qui conduisait un tomboreau aflecté à l’onlèvomentdesorduros, appartenant à M. Le Berre, du manoir de Troheïr, on Pluguffan, passait dans la ruo Keréon. Il était pris do boisson. Tout à coup, il glissa et roula sous la voi ture, qui lui passa sur l'épaule et sur la main gauche. Relové aussitôt, il roçut los premiers soins choz M. ClOuard, pharmacien, puis il fut transporté à l'hospice. Quoique il soit assez sérleusemont blessé, Bon état n’inspire pas d'inquiétudes. Voleur pincé. — La police a mis joudi en ttat d’arrestation le nommé François Queffé- 232 naissanoos on 1907. Mariages : 75. Diïcfts. — Joan-Louis Cosquor, 23 ans, cé'.ibatairo, ruo Neuve. — Marie Lo Poupon, 42 ans, mônagèro, épouse divoroéo de Alain Lo Goff, ruo Sainto-Thérôse.— Joan Lo Grand, 18 mois, ruo do la Providonoe. — Jean Gouyeo, 07 ans, boîtier, époux do Franoino Postée,h l’Hospioe. — Piorro baoudal, 2 mois, ruo dos Bouohorios. — Yves Le Borro, 71 ans, journalior, époux do Mario Jolivot, h l ’HoBpioo. — François Tanguy, 39 ans, omployé de ohomins do fer, époux do Joanno Provost, h l ’Hospioo. — Marie Dorval, 82 ans, s. p.,vcuvo do Joan Morvézen, h l’Hos pioo. 312 dôoôs en 1907, dont 113 aux hôpitaux. P ublications du Mahiaoks Albort Fôat, monuisier, et Fanny-Joanno Larhant, oouturiôro, domiciliés h Quimper. Piorre Luoas, omployé do commerce, domi cilié h Paris, ot Mario Bot, oouturièro, domici liée h Quimpor. Jérémo Lo Brusq, agont d’usine h gaz, ot Madoloino Canoune, profossour do musique domioiliéo a Saint-Quontin. Joan Barré, ébéniste,ot Joanno Nigor,lingôro, dcypioiliés II Quimpor. Jean Masiéo, lleutonant au 128e d’infanterio, et Joanno Cagé, s. p. domioiliés à Saint-Donis. Notil Cosmao,infirmier,domicilié h Quimpor, et Joanno Tanguy, oouturièro, domiciliée à Ponhars. F IN IS 1 E R E contro s’ost produite, M. Quinquis se trou vait dans un tournant et ne pouvait voir l’automobile. Le préjudice que subit M. Quinquis, par suite de la perte de sa bicyclette, s’élève A 300 Irancs environ. L'automobile tampon neuse appartient à M. le docteur Guyon, demeurant à Bot-Conan, en Fouesnant. Bônodet. — Concoxirs de tir. — Le l or et 2 septembre, aura lieu à Bénodet un grand concours de tir à la carabine. Le concours se fera par séries illimitées de 5 balles ( 0 fr. 50 la série). Ajoutons que de nombreux prix ont été offerts par de généreux donateurs, notam m ent par M. le préfet du Finistère, MM. Hémon, Le Bml^dérçiutés, M. le général Dennery, Des avantages seront réservés au pas sagers du Terfel. Etudes de M° L e N in iv i n , avoué à Q uim pe r, rue du Q uai, 24, et de M° C o u ijé , notaire à Q uim per, rue Saint-François, 5. DÉPARTEMENTS DE L’OUEST En l’étude de M« Couhk, notaire A Quimper M orbihan. — Il y a six mois, un nur méro sorti des roues de la loterie de la Presse assurait A son détenteur la jolie somme de 40.000 francs. Le gagnant, un second-maître de Lorient, M. Botherel, voyageait, sans se soucier du tirage. A son retour, la curiosité lui vint cepen dant de consulter la liste des numéros sor tis. A sa grande surpiise, il s’aperçut que son numéro avait gagné un lot de 40.000 francs. M. Botherel est sur le point de pren dre sa retraite. La fortune qui lui échoit si inopinément a donc été bien accueillie- Mayenne. — Un tamponnement s’est Beg-Mell (en Fouesiiant). — Kiosque cambriolé.— Le kiosque dans lequel M. produit dans la nuit de mercredi A jeudi, Bernés, receveur-buraliste à Fouesnant, ren ferme ses marchandises, A Beg-Meil, a été nuitamment cambriolé. A l’aide de pesées on a fait sauter la serrure, et l'inventaire a révélé que 150 fr. de marchandises environ avaient disparu. Une enquête est ouverte. Concarneau. — Un fou en mer. — La barque France, du port de La Rochelle, qui fait la pèche au thon, se trouvait, en pleine nuit, au large de Penmarch, lorsqu’un des hommes de son équipage, Pierre Morvan, Agé de 35 ans, originaire du Morbihan, qui venait de terminer son quart, fut subi tement atteint de folie et se jeta A l’eau, en vue d’atteindre, disait-il, & la nage, un va peur qui passait à proximité. Pierre Morvan put être repêché, au prix des plus grosses difficultés. Mais, devenu tout A coup furieux, il fallut l’attacher pour se rendre maitre de lui. Il a été débarqué A Concarneau d’où il va être dirigé sur un asile d’aliénés. sur la ligne Paris-Brest, près du Port-Brillet. En raison de l’aHluence des voyageurs, le train express du soir avait été deboublé. C’est ainsi que le second train a rejoint le premier, dans une courbe prononcée et l’a tamponné violemment. Sept wagons ont été brisés. Il y a eu vingt blessés, mais tous ont pu continuer leur route. Les dégAts matériels sont considérables. L’accident est imputé au mauvais fonction nement des signaux. bis, 30 ans, et Maurice Boidresal, 18 ans, tous les trois marins-pêchours à bord du ba teau France et Russie, du port de La Kochello, faisaient du tapage sur lo quai et frap paient sur une voiture de boulanger. Une dame Régner, s’étant mise ù sa fenêtre, fut insultée, ainsi quo son mari. Enfln le douanier do servico fut outragé par eux ; l’un d’eux le menaça même do son couteau ouvert. Le douanier dut saisir son revolver pour l ’éloigner. Los trois ivrognes ont été arrêtés aussitôt par lu police et la gendarmerie et conduits devant M. le procureur de la République qui les a fait écrouor à la maison d’arrêt. D ouarnenez. — Catastrophe en mer. — La barque de pòche Vautour, n° 825, de Douarnenez, montée par sept hommes, a chaviré jeudi, par suite d’une brusque saute de vent, au large du Ra/.-de-Sein. Les pécheurs voulurent gagner la côte, mais la mer était très dure, et ils furent jngloutis les uns après les autres. Seul,le mousse, Ambroise Maree, 17 ans, qui était reste cramponné au mût, fut re cueilli, 2 heures après, par le patron Joseph Diler, qui avait aperçu ses signaux. Les disparus sont: CharlesMézou, patron; Corentin Larhant, Joseph Le Nouy, Corentin Tanter, Joseph Quinquis, Jacques Vigou roux, matelots. Cette catastrophe fait 21 orphelins. Loctudy. — Cycliste écrasé. — M. VENTE PARLICITATION aux jo urs suivants : I. — Le Samedi 24 Août 1907, à 2 heures de l’après-midi. à ui-age de com merce de boulangerie, rue Neuve, 48, à Q uim per, avec Fonds de commerce de boulangerie bien achalandé. . Une Maison, Mise à prix : 20.000 Fr. Des Bâtiments, à usage de m a gasin, avec Cour et petit Ja rd in (un des bâtim ents po uvan t servir de Maison d ’habitation), rue N euve, n°‘ 35, 37 et 39 à Q uim pe r, avec Fonds de commerce im p orta nt de grains el phos phates. Mise à prix : 35.000 Fr. Un vaste Jardin, au bord de la ri vière de l ’Odet, et des bâtiments à usage d ’écurie, remise et m agasin, avec sortie sur la rue N euve à Q uim pe r. Mise à prix : 4 0 .0 0 0 Fr. Un T e rra in , situé au lieu de Loc m aria, en la com m un e de Q uim pe r, déduction faite de la partie à acquérir par les ponts et chaussées pour élar gissem ent de la rue. Mise à prix : 5.000 Fr. Un vaste T e rra in , partie sous cul Service particulier du Finistère. Paris, 17 Août, 7 h.,45 matin. ture, partie en friche, entre la route de Pont-l’A bbé et le ch e m in du hallage, 1 ordant la rivière de l'Odet, com m une de P enhars. Mise à prix : 11.000 Fr. Deux autres T e rra in s, propres Le guêpier marocain. Le M atin publie une note officieuse répétant que la France ne poursuit au Maroc aucun but de conquête. Le gé néral ürude n'aurait pas demandé des Les drames de l'ivresse. — Mardi der renforts, l’accord étant fait entre la nier, vers 11 heures 3/4 du soir, le nommé France et l’Espagne sur la coopération Jean-Marie Mendol, marin-pôcheur à Pleu- de celte dernière. Le général Drude bian (Côtes-du-Nord), causait sur le quai disposerait d'éléments suffisants pour Pénéroff, avec le douanier do service, lors faire face à toutes les éventualités. Les que des marins ivres lui cherchèrent chi Espagnols occuperont lesemplacements cane. L ’un d’eux lança à Mendol une bou qui leur seront assignés à l'extérieur teille qu’il put éviter, mais aussitôt il fut de Casablanca par le général Drude saisi à bras-le-corps ; en même temps, un quand ils auront reçu la cavalerie et autre ivrogne armé d’un couteau se précipita le matériel decampement qui leur man sur lui. Mendol put sauter dan» le navire quent actuellement. Naulilus qui était accosté au quai ; "mais Le capitaine de frégate Lesquivit a colui qui le menaçait le suivit et Mendol ne été nommé commandant de l’adminis put lui échapper qu’en se sauvant dans la tration de la ville, en retnplacemenl vase. Sur ces entrofaits, Yves Mendol, frère du commandant Mangin, afin que cette du premier, patron du bateau Gracieuse, administration reste française, le fut lui-memo appréhondé par trois individus commandant Mangin faisant partie qui le frappèrent à coups do poing et do pied, de la police internationale. puis le jetèrent à bord d’un bateau d’une Le général Drude, qui déclare que hauteur do 2 mètres 50 onviron. ses positions sont imprenables,s'attend Le nommé Mahé, patron du Naulilus, qui était couché, ayant entendu du bruit à son incessamment à une attaque générale. bord, monta sur le pont et fut saisi à la Les tribus de l'intérieur avanceraient gorge par l’un de ces énergumènes qui vou en effet vers Casablanca. A Mogadorx 83 Français se sont lait l’ètrangler. Mahé put saisir uno barre do etnbarqués sur un navire de guerre. guindeau et so défendre ainsi. Avant ces faits, ces individus,qui sont les Le bruit court que les Berbères ont nommés Louis Granger, 30 ans ; Louis Bour- pillé Mequinez el marchent sur Fez. Louis Calvez, cultivateur à Loctudy, reve nait de Pont-l’Abbé à bicyclette. Arrivé à l’anglo dos chomins du Prat et do Loctudy, •il fut tamponné par uno autoinobilo. Il s’ost fait des contusions aux genoux, Ergué-Arm el. — Auto et blcycliste. — Lundi dernier, vers sept heures au bras gaucho ot à la main droite. La b i et demie du soir, M. Alain Quinquis, négo cyclette a été briBéc. ciant A Bellevuo, en Ponhars, revenait en bicyclette de Bénodet, lorsqu’arrivé au tour nant do Créac’h-Guen.en Ergué-Armel,il fut brusquement tamponné par une automobile. Lu bicyclette fut complètement brisée par la violence du choc, et c'est par un hasard miraculeux que M. Quinquis ne fut pus écra sé. En effet, gardant tout son sang-froid, M. Quinquis sauta A terre du côté opposé A l'automobile, et ne 8« fit ainsi que des con tusions sans gravité. Au moment où la ren- Le médecin légiste qui a procédé A l’au topsie a découvert que Mavic était mort des suites d’un coup de pied de cheval. Et l’en quête A mis complètement hors de cause la femme Mavic. à constructions, au bord de la roule de Pont-l’A b b é, aux issues du Merdy en P e n h ars. H avas. Mises à prix : 2.500 et 1.800 Fr. II. — Le Mercredi 28 Août 1907, à 2 heures 1/2 de l’après-midi. Un Immeuble, à usage de vaste M agasin, avec C our et E curie à Pontl ’A bbè, sur le Q uai, G. Mise à prix : 18.000 Fr. Une Maison d’habitation, avec Cour et Ja rd in , ainsi q u ’u n petit P a villo n avec Ja rd in , à Ponl-l’A bbè, sur le Q u ai, 8 et 14. Mise à prix : 12 .000 Fr. Un Magasin, place des Carm es, à Pont-l’Abbè. Mise à prix : 1.500 Fr. II I . — Le Samedi 31 Août 1907, à 2 heures 1/2 de l'après-midi. Une Maison d'habitation, avec Ja rd in , E curie et R em ise, au bourg de Bénodet. Mise à prix : I 2.000 Fr. Divers Terra in s, situés à B éno det, à proxim ité de la plage. M ic p c i n riv ■ Le Gérant, responsable : J B r r n a r o . 3 .0 0 0 ,4 .0 0 0 , l.500ell'0.000Fr. rUICMUC n ’ ID D ÎT épagneule irlanl l l l t n n t U M iliti daise rouge, ex cellente. A ceder en toute conliance a l ’essai. — S ’adresser à M. S. de Couesn ongle, 15, rue V is, à Q uim pe r. P o u r plus am ples renseignem ents voir les alïiches légales et s’adresser à M» C o u d é , notaire, dépositaire du ca hier des charges. L ’avoué poursuivant, P. L E l [ PflDDC notaire à M e lgven, . LL LUnnC dem ande u n clerc aux actes courants et inve n ta ire s, sachant le breton et p o u v a n t rester longtemps. M Etude de M° André JONCOUR, avoué-licencié, 5, rue du Quai, à Quimper. VENTE Par Suite de Conversion de Saisie-Immobilière N IN IV IN , Avoué-licencié. Tribunal de Commerce de Quimper Par ju g e m e n t du 9 aoiU 1907, le sieur S e llin , Yves-Marie, sellier-bourrelier à Concarneau, a été déclaré en état de faillite ouverte provisoirem ent au 18 mars 1907 ; juge-com m issaire, M. Villard ; syndic, M° Le N in iv in . Devant le Tribunal civil de Quimper LE S A M E D I 3 1 A O U T 1907 à midi el demi E N L A CO M M U N E D E T R É B O U L Aux dépendances de Kermabon UNE PROPRIÉTÉ com prenant M aison d ’habitation, c u i sine, Cour avec Cabinets d’aisance et C iterne. M IS E A P R I X : 4.000 F R . Etudo do M' André JONCOUK, avoué-licencié, ruo du Quai, 5, fi Quimper. VENTE PÂRLiCITATION Par suite de Conversion de saisie-immobilière Devant le Tribunal civil de Quimper L E S A M E D I 3 1 A O U T 1907 A midi Plonéour-Lanvern. — Descente de justice. — Une descente de justice a eu EN LA COM M UNE DE P E N H A R S Route do Quimpor à Pont-l’Abbé lieu au village de Leach-Durand,pour procé der A uno enquête sur la mort suspecte du nominò Jean-Marie Mavic, 44 ans, qui avait été trouvé mort, la tòte fracasséo, dans son écurie. On avait attribué uno cause criminelle A cette mort et la femme do Mavic avait été mise en cause. AU LIEU DIT « LE MKKDY » U n e P R O P R I É T É en fonds et édifices, d ’une contenance d ’environ 278 mètres carrés, com pre n a n t : Maison d'h ab itatio n , Ecurie, Cabane, Cour avec P u its. M IS E A P R I X >$.000 F R . V érification et affirm ation des c réan ces : 1° L iq u id a tio n ju d ic ia ire du sieur G oulois, d éb itant à Toulbos, en Kerfeunteun, le 30 ao ût à 9 heures. 2* F aillite d u sieur P h ilipp e , forge ron à Kersalec-Vras, en E rguè Gabèric, le 31 août, à 9 heures 1/2. L E B IH A N , greffier. B B Q - M B IIj i m i r n im m éd iate m e nt pour fin de lU U t n sa iso n V IL L A S M E U B L É E S Prix très réduit. — S ’adresser au b u reau du Jo u rn a l. t Etude de M« COUBÉ, notaire h Quimper. • A VENDUE A L ’A M IA B L E U N I Situé M Mà Quimper EUBLE Rue de Pont-l’Abbé C 0M PH B .N A N T : Maison d’habitation, Cour derrière et trois Jardins en terrasse. P ou r tous renseignem ents s’adres ser à M« Coubé, notaire à Q uim pe r. 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TENTEPAR LICITATION En l’étude et par lo miuistôro de M« M a n i è r k , n o t a ir o h Quimpor L E S A M E D I 24 A O U T 1907 à 3 heures de l’après-midi EN L A V IL L E D E Q U IM P E R IIU III M ü llD l [ 9 ilu ë ru e do la P r o v i- — A v e n u e de la G a re — 4 7 Q U IM P E R V in rougo do table depuis le litre 0 f. 25 V in rouge recom m andé — 0 40 H uile à m anger, depuis — 1 25 V in aigre , — — » 35 Alcool à b rûle r, — — » 55 Chocolat, depuis le dem i kilo 1 »» Sucre cristallisé spécial pour confiture, le k i l o . ................... » GB D épôt de V éritable G ru y è re , le dem i k i l o ............................... 1 40 G rand choix de Biscuits fins, Petits-Fours et Fantaisies en chocolat. choc Horlogerie, Bijouterie, Orfèvrerie Eu l ’étudo dudit M» J a o u e n O P T I Q UE à 2 heures de l'après-midi U N E M A IS O N sise ¡i Q uim pe r, rue deLocronan, n° 1, com prenant : au rezde-chaussée 2 m agasins avec arrièrem agasins et il ch acun des 3 étages 4 C ham bres et 1 C abinet. 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Ht. 4 (5 0 Antiea départements....................................................9 5 »• Abonnement* spéoiaux d'on an pour le n<> da samedi. £ f . 5 0 (Ces dernier» abonnements ne peuvent être prie que pour le département) H U R ID A .IJ X 0 Ul M P E R — Voir i la 3m* page oflrir aux utopistes dangereux du dé sarm em ent : Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES La conférenco conflrmo la résolution adoptée par la conféronce de 1809 concernant les charges militaires et, vu que les chargos militaires sont considérablement accrues, dans prosque tous les pays, depuis la dite annéo, la conférence déclare qu’il est haute ment désirable de voir les gouvernements reprendre l’étude bérieuse de cette question. F in is t è r e » du Mercredi 21 Août 1907. LEDRAMEDEROSMEPR'" Le M y s tè re . VII ALLIANCE Lo substitut se rendit 4 mes raisons, mais n’osa pas s'insoriro on faux contre l'avis do ses supérieurs hiérarchiques. A la suite d’une violente altercation, j» lacérai lo registre en arraohant la page paraphée sur laquelle j ’avaih inscrit le procès-verbal. Dès ce moment lo conflit dèvonalt violent. C’était la lutte du pot de terre contre le pot de for. Que pouvaisje faire contre d’aussi puissants adversai res ? Le seoret de l'instruction tenait ontro le joune juge qui l'aValt conduite ot moi. Or lo d'instruction < ne se souvenait plus do iuge 'incident ». Déjà assez médloorement noté, (1) Reproduotion interdite aux Journaux qui 'ont pas un traité ateo la Sooiété dos Gens de Lettre«, sont refusées. sur l’établissement des horaires de chemins de fer, conformément h une résolution votée par la Chambre des députés dans sa séance du 11 juillet 1907. A cet effet, le service du contrôle a en voyé dans chaque département un rapport relatif îi tous les vœux émis par les conseils municipaux, les Chambies de commerce et les autres assemblées ou autorités locales, sur les horaires de nos voies ferrées. Les Conseils généraux délibéreront ainsi en par faite connaissance de cause, et le minisire des Travaux publics sera complètement éclairé, lorsqu’il approuvera les horaires, non seulement sur les exigences techniques du service, mais aussi sur les désirs des populations intéressées, dont les Conseils généraux sont les interprètes les plus auto risés. Ce n ’est pas com prom ettant. Co q u ’il y a de sûr aussi c’est que le désarm e m ent restera longtem ps à l’ordre du jo u r tant q u ’on n ’y trouvera pas une autre solution. P o u rq u o i l'Angleterre, q ui a fait p ré senter cette m otion, n ’a-t elle pas com m encé par donner l’exemple ? C ’eût été d’un excellent effet, direz-vous. Sans doute, mais elle a bien pensé que c’était im praticable. L e g u ê p ie r m a ro c a in . — Nos trou Les antim ilitaristes, les antipatriotes pes cantonnées îi Casablanca ont été vivede tout acabit, q u i poussent des cla mentattaquées dimanche. Voici les télégram m eurs à propos de notre in te rven tion mes qui donnent des renseignements sur ce au Maroc, se trouvent dans le m ôm e combat : cas. Tanger, 19 août. — Dim anche, de 7 heu L a guerre est u n crim e, disent-ils ; supprim ons l’armée française ; il ne res du m atin à 2 heures du soir, une atta que extrêmement sérieuse s’est produite con doit plus y avoir de frontières. tre les troupes françaises à Casablanca. On C'est parfait, en théorie, toujours. a com battu sur un front de six kilomètres. Mais serait-ce trop de dem ander L ’attaque a été repoussée à coups decanon, u n peu de logique à ces énergum ènes, do mitrailleuses, et à coups de fusil. et de leur faire rem arquer que, comme Les spahis ont eu un engagement corps à dans l’histoire, il ne faut pas que ce corps avec les Arabes, et les canons du c u i rassé la Gloire leur sont venus en aide. soit lo lap in qui com m ence ? Les portes françaises sont les suivantes : E n l’occurrence, les M arocains ont massacré nos nationaux. Que les Hervé capitaine Coud, légèrement blessé ; un spahi tue, un spahi blessé, un tirailleur tué et un a ille n t donc faire com prendre aux blessé. Douze chevaux hors de combat. M arocains, s’ils le peuvent, que la guerre et l’assassinat sont horribles. Casablanca, '19 août. — Dimanche m atin, Q uand ce sera chose fu\te, nous n ’a u à 'l’aube, a eu lieu une alerte. Des groupes rons plus besoin de mettre nos canons do cavaliers ont été signalés sur les lianes, en ligne pour nous faire respecter. du côté deF edala et M azagan. Les tirailleurs Com m o disait A lph on se K arr, « que et chasseurs d’Afrique sont partis.E n avant, des détachements de spahis ont été envoyés Messieurs les assassins com m encent! » en reconnaissance. Il y a p ourtant cent à parier contre A i) heures, un engagement a eu lieu. Le u n que les antim ilitaristes modernes feu nourri des spahis et les canons de la ne voient pas du tout la chose de cette Gloire déblayent eh un clin d’œil le terrain façon-là. Us veulent bien professer du côté do la plaine. Un spahi ost tué. A droite, du côté appelé E l A nk, les canons leurs honteuses théories, m ais chez nous, parce que c’est sans danger. Ce de 75 font un feu nourri. Vers 11 heures, des groupes de cavaliers q ui prouve bien q u ’au fond c’est, pour indigènes so dispersent et s’échappent dans eux q u ’ils plaident, et que, sous le toutes les directions, repousbés à six kilom è fallacieux prétexte d ’h u m a n ité , c’est tres du camp. leur seule lftchelé q u i les fait agir. L ’avis des m ilitaires est q u ’il s’agissait FEUILLETON DU t PREM IÈRE PARTIE Les lettres non affranchies Les Conseils généraux et les h o raires des ohemins de fer. — Le minis tre des Travaux publics vient d’adresser aux préfets des départements une circulaire prescrivant les mesures nécessaires pour que les Conseils généraux puissent délibérer & causo do mon indépondance.jo fus vaincu. On no voulut pas mo révoquer, co qui eût pout être été dangereux; on exigea ma démis sion. Je la donnai. Les bruits los plus déso bligeants circulèrent sur m on compte. D ’h u meur pou onduranto, je souffletai un jour lo Juge en le traitant do menteur. Il so vengea en mo faisant condamner à un mois de pri son pour coups et blessures. Avec lo produit do ma charge, revendue à porte, Jo voyageai. Il y a deux ans, jo suis revenu au pays où jo me suis établi hôtelier. — Voilà mon histoire,messieurs.Maintenant vous savez quello part j ’ai priso à co lugubro drame. — Ai-je bosoin do vous répétor que, désormais.je suis acquis à votro cause,ot que c'est ontre nous à la vie, à la m ort? Spontanément, Lebroton ot l'Angluis ten dirent leurs m ains à cet honnéto homme, victime lu i aussi du crimo mystérieux qui avait causé la mort de doux innoconts. — Cette fouillo quo vous avez arrachée au registro, monsieur Korjan, l'avoz-vous consorvéo ? — questionna Bortio Jonhson. — Jo mo soraia bion gardé do la pordro, — répliqua l’hôtolier. — Ello ost un docu m ent quo jo tionB à votro disposition. — Très bien I — intorvint Lobreton, — voilà quo nous avançons sur lo terrain dos investigations. Pouvoz-vous nous diro lo nom du juge d'instruction souilleté par vous ot saurioz-vous quoi le a été l a suite do sa carrière ï i Annonces judiciaires et diverses..................................................... la ligne c. Réclames.......................................................................................... pour les Abonnements et les annonoes k M. l’Administrateur, et pour tout oe qui regarde la rédaotioa a M. le Rédacteur en chef. d'avanee. Ils sont renouvelés à leur expiration, sauf avis oontraire de l’abonné L e d isa rm e m e n t général. — Après -deux mois de délibérations, la confé rence de la paix, réunie à la Haye, vient d’aboutir à un véritable enlèvement do la question fameuse du désarmement, ou, tout au moins de la lim itation des armements. La discussion do cette grosse éven tualité, au moment même où nos ma rins et nos soldats se font tuer pour ramener l’ordre au Maroc ensanglanté par le massacre de nos compatriotes, paraissait déjà suffisamment para doxale. Q uine sesouvientd’ailleursque ladernière conférence délibérait grave m ent sur la paix dans l’instant même où les troupes russes et japonaises s'entretuaient dans les plaines de Mandchourie ? Les diplomates sont des prince-sans-rire, et ce serait vaudevillesque si ce n ’était sinistre. La conférence de la paix a donc dit son mot dans l’affaire du désarmement après ùn discours sans doute très élo quent de sir Edwards Ery, délégué do l'Angleterre. Mais les paroles sont peu de chose. Il est certain — personne ne l a ja mais n ié — que la guerre estune chose horrible. Mais il no suffît pas de lo dire. Est-ce celà qui l’empôchera de so pro duire ? Croyez-vous, parce que vous aurez inculqué cette idée tx un certain nombre d’individus, parce que vous leur aurez persuadé qu’ils ne doivent pas se battre, à n ’importe quel prix, croyez-vous que toute guerre sera sup primée ? Non, n ’est-ce pas ? Vous aurez simplement affaibli l’idée du devoir patriotique chez ceux que vous aurez catéchisés, et leur patrie sera plus sûrement la victime de cette guerre que vous vouliez supprimer. La conférence de la Haye so trouve dans une situation tout à fait identi que. Elle est pavée de bonnes intentions comme l’enfer. Mais ses moyens s’ar rêtent là. Voici donc tout ce qu’elle trouve à Rue Satnte-ilatherine, iO — Q U I M P h R S’A D RESSER Les abonnements partent dos 1« et 15 de ohaque mois et sont payables Faits & Bruits A N N O N C ES i d’une simple reconnaissance de la part des indigènes. Lo gros dos tribus serait caché derrière un p li do terrain, à six kilomètres de la ville. Do la terrasse du consulat de F rance,d’où on pouvait suivro le combat, on remarquait, dans les groupes arabes, les dolm ans rouges dos réguliers marocains. On ignore si ce sont nom m e L éopold L orrain. C’est un m éridio n al d’origine, qui a rapidom ent fait son che m in . D ’ailleurs, il n ’a pas fait ce chemin dans la m agistrature. Neveu d ’un hom m e d ’E tat en vue, il s'est jeté dans la politique ot est dovonu député d’un département du Contre. Il parait q u ’il a un fort bel avenir dovant lu i et q u ’à la Cham bre on fait le plus grand cas do sa personne ot do ses talonts. Lo dlnor était terminé. Lobreton dem anda gaiem ent : — Quello distance y a t-il exactement de co po int do la côto à Saint-Elllam , m onsieur K orjan ? — Un peu plus do douzo kilom ètres, monsiour. — C'est un parcours quo l’on fait aisé m ent à pied, en so prom enant. Vous plairait-il quo nous rentrassions à l ’hôtol avec vous ? Jo réfléchis q u ’une visite aux ruines pour dem ain n ’est pas indispensable. Nous po u vons la différor d’uno semaine sans in co n vénient, et nous aurions profit pout-ôtro à devenir vos hôtos pour la durée do la sai son. — Vous savez que vous serez Iob bienve n us choz m oi. 11 mo reste précisément doux chambres. 11 y a afiluonco do baignours, et je suis convaincu quo lo séjour de Suint-Efllam no vous déplaira point. — Ecoutez donc, m onsieur K orjan. — -t- Oh 1bion volontiers, monsieur. U so Nous avons laissé nos bagages à L a n n io n , Les annonces du département du Finistère et des départements limitroi-h s seront reçueB au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la Teil e ¡je la publioation du Journal, avant midi. des soldats en service ou des déserteurs ayant conservé leur uniform e. L a ville court un certain danger du côté de la porte de Marrakech ; c’est par là q u ’a vaient pénétré à Casablanca les bandes de pillards. Tanger, 19 août. — La situation est calme à Mogador, Safî, R ab at et Larache. A M azagan, on signale un peu d'agitation parm i les tribus q u i environnent la ville, m ais il ne semble pas q u ’il y ait danger im m éd iat. Les correspondances diverses de Casa blanca s’accordent pour dire qu’il est nécessaireque les Français reçoivent des renforts, de façon à balayer par une avancée dans les terres tous les environs de la ville et à per mettre aux affaires de reprendre. Les forces actuelles ne sont en effet pas sullisantes pour parer à une situation qui rend utiles à cha que instant des sorties de la garnison. On s’attend à de nouvelles attaques. Disons, en terminant, que la franchise postale est accordée dès maintenant aux lettres et aux mandats à l’adresse ou prove nant de nos militaires et marins au Maroc. Celtefranchises’appliqueaux lettres simples, c’est-à-dire ne pesant pas plus de lo gram mes, et aux mandats ne dépassant pas 50 fr. Le public n'a donc plus ît affranchir les let tres dont il s'agit. Il est seulement recom mandé aux expéditeurs de porter sur la suscriplion une adresse aussi complète que possible. N o u v e lle s d iv e r s e s — Aucun incident n’a marqué la réu nion des conseils généraux Dans le Midi, seulement, quelques uns ont reporté leur ouverture au P 1'octobre. Les conseillers de l'H érault et des Pyrénées-Orientales n ’ont pas répondu à la'con\$>cation. Ladétente s’accentue cependanldeplus en plus. Il reste peu de municipalités démissionnaires. Les troupes de Lyon et de Montélimar, qui se trouvent encore à Montpellier, vont èlre renvoyées dans leurs garnisons. — Le congrès do la Fédération des em ployés de France, réuni à Lyon, considérant que l'im p ôt sur le revenu, tel que le pré sente M . C aillaux, est antidém ocratiaue et frappe d’une façon toute particulière la classe moyenne des citoyens dans laquelle entrent les employés, a émis le vœu que le Parlement repousse le projet C aillaux. — Une élection sénatoriale a eu lien dimanche dans la Somme. M. Cauvin, député, républicain, a été élu. — E n raison des attentats à la liberté du travail commis pendant la giè ve des ouvriers du bâtim ent, le Conseil m unicipal de C h i ions sur-Marne a voté la fermeture de la Bourse du travail et la suppression de la subvention de 500 francs accordée par la ville à cet établissement. A Charleville, un forgeron a été roué de coups par ses camarades grévistes parce q u ’il refusait de se joindre à eux. A Raon-l’Etape, le nom m e Carolam ide.qui avait été blessé lors de la dernière échaufïourée, est m ort des suites de ses blessures. — De violents incendies de forêts se sont déclarés aux environs de Toulon. L ’autorité m ilitaire a envoyé des déta chements pour combattre le sinistre. — Des secousses de tremblement de terre se sont produites dans le M idi, à A ntig nac, Bézio s, Bédarieux, Faugères, etc. O n e s i gnale pas de graves dégiUs. N o u v e lle s é tra n g è re s Angleterre. — Le ballon anglais Meleortc est tombé dans la Manche. Les aéronautes ont été noyés. Allemagne. — Le congrès socialiste inter natio nal vient de s’ouvrir à S tultgard. La première séance a été occupée par des dis cours de M. B e b d , délégué allem and, et de M. I I . Vandervelde, délégué belge. Autriche. — Le roi d’Angleterre, actuellement à Marienbad, a adressé à M. Clémenceau, qui se trouve également diftis cette ville, une in vitation à déjeuner. Belgique. — La situation s'aggrave à A n vers, par suite de la grève des dockers. Les ouvriers anglais amenés pour les remplacer se sont livrés à des scènes scandaleuses et, finalement, ils sont en grève, eux aussi. Le port et. les bassins sont encombrés. Une d i zaine de steamers n ’ont pu entrer. Espagne. — De grandes fêtes ont eu lieu à Saint-Sébastien en l’honneur de l’escadre française.Le roi Alphonse X I I I a visité avec sa suite le Léon-Gambetla. Etats-Unis. — Quatre cas de peste b u b o nique ont été constatés à l'hôp ital m aritim e de San Francisco. Des mesures sérieuses sont prises pour arrêter ce commencement d’épidémie. Océanie. — L'île de Laysan, faisant partie du groupe des lies Sandw ich, a disparu. Elle était habitée par quelques familles américaines et un certain n o m bre d'ouvriers japonais. Un remorqueur anglais vient d’être envoyé sur place pour effectuer des recherches. ponse va avoir une im portance capitale et décisive. Ces portraits sont ceux de deux prendre dem ain par une de vos voitures ? jeunes filles, de deux eœuts, mortes toutes — 11ion ne sera plus facile, messieurs. Lebreton paya à la jeune fille lo prix du les deux dans la même année. Lequel des dîner. Il était sept heures du soir environ et deux vous semble représenter le plus exac tement la pauvre enfant morte à R osm eur ? le soleil était encore assez hau t sur l’horizon. L ’hôtelier plaça les deux photographies Do clairs rayons doraient les pampres de v i gne vierge et lo lierre de la tonnelle. A v ant de côte à côto sur ,1a table et s’absorba dans remettre son portefeuille dans sa poche, une m uette contem plation. A la fin, il releva la tête et. la voix assuC olm an en retira un objet enveloppé do pa reo cette fois, la certitude dans le regard, il pier de soie avec u n soin délicat. C’était une photographie d’uno exquise per répondit : — Le portrait de la morte est celui que fection représentant, on un m édaillon ovale, vous m'avez p r é ^ n té le prem ier. une adorable tête de jeune fille. Il m it le portrait so u b les yeux de l’hôte — Vous êtes absolum ent sûr ? — Absolum ent sûr. La morte était blonde, lier et lu i dem anda : et, au tan t quo l ’on en peut juger sur une — Connaissez-vous cetto jeune fille ? L'ex-greffier so redressa, violem m ent ém u : photographie, la jeuno fille que voici était — M a is ... c’est la morte des ruines, la une blonde, tandis que l’autre devait être châtain foncé, presque brune. — Mais il y a jeune fille assassinée I — a’écria-t-il. mieux : le procès-verbal de constut m e n — E n êtes-vous bien sûr? insista C o lm an. — Absolum ent sûr — allirm a de nouveau tionne la présence au menton de la morte l’hôtelier, dont les yeux no qu itta ie n t pas d'un signe velouté q u i do nn ait à sa physio nomie la grflce piquante d’une m arquise du l’image. Lebroton tira une seconde photographie dix-huitième siècle. Ce signe, que je me rap do son portofeuillo et la tendit derechef à pelle fort bien.je le trouve je le retrouve sur la photographie. Il n'y a plus aucun doute son com pagnon en disant : pour m oi. Voici le portrait de la pauvre en — No serait-ce pas plutôt celle ci ? — M ais... c’est laonêm e, — fit Korjan avec fant assassinée. un accent où il y av ait en même temps un P ikhrk MAËL. douto ot une interrogation. — Non, — fit la voix gravo do C olm an, — co n ’ost p o int la mémo. — Regardez atA suivreJ, tontivom ont, m onsieur K orjan, car votre ré à l'IIô te l do France. Pouvez vous les faire L e G A Z E T T EB R E T O N N E FINISTÈRE A o te s offloiels. Par arrôté ministériel, ont ôté nommés offloiors d’Académie : MM. Artigou (Pierre), percepteur, délégué cantonal à Lambézellec ; Botgat (JosephDésiré), délégué cantonal à Brost ; Gloanec (Jacques-Marie), ancien principal du collège do Lesnoven ; Grün (Maurico), artiste peintre à Concarneau ; Nicolas (Yvea-Marle), seorétairo de la mairie do Plouguerneau. Par arrôté du 19 août, M. Nicol (Joseph' Marie), conducteur des ponts et chaussées de 2* classe, attaché dans le départoment du Finistère au servico ordinaire,est mis à dater du 16 août 1907, à la disposition du préfet du dépnrtomont do Seine ot-Oise, pour occuper un emploi dans le service des études et tra vaux de chemins de îer d’intérôt local. Il sera considéré comme étant en servico dé taché. Par décision ministérielle du 14 août, sont affoctôa, et maintenus dans leur position actuolle, les lieutenants dont les noms suivent : Au 141« d’infanterie, M. Fornier de Lachaux, du 118» d’infanterie ; au 65* d’infantorie, MM. Valentini etPichon, brevetés, du 118» d’infanterie. Lo oapitaino Ayme, du 87* régiment d’in fanterie territoriale,est insorit, aveo le u» 149, au tableau de concours de l ’année 1907 pour le grade de ohovalier do la Légion d’honneur. Par arrêté en date du 10 août 1907, M. Fazllloau, ex-adjudant au 3» régiment d’infanterio coloniale, a ôté nommé préposé d’ate lier do 8« classe à la manufacture dos tabacs de Morlaix. Par décision du 14 août, sont nommés dans la gendarmerie : Légion do la garde républicaine, arme à pied, Quêau (Yvos-Marie), ancien matelot, proposé par la subdivision de Brest (élève) ; 11» légion, compagnie du Finistère, arme à choval, Bossou (Justin), ancion canonnier, proposé par la compagnie de l’Aveyron ; Bizet (Charlos-Auguate), ancien maréchal-des logis, proposé par la subdivision de Fontenay-le-Comto. A u C o nse il g é n é r a l. SÉANCE DU 19 AOUT La séance s’ouvro à 2 heures 1/2, sous la présidenco do M. Delobeau, on l ’absence de M. de Brémond d’Ars, doyen d’ftge. M. Trémintin ost appolé à faire fonctions de secré taire. Après avoir fait procéder à l’appel noml nal, M. Delobeau prononco l’allocution ci après : A la gratitude que m’inspire toujours votre bienveillance, s’ajoute aujourd’hui la pensée que vos suffrages me valent d’avoir h saluer d’une cordiale bienvenue ceux do nos collègues qui vont siéger pour la pre |,mière fois parmi nous. Certain de répondre à vos intentions comme de rester fidèle aux excellentes tra ditions de cette assemblée, je leur donno l’assurancô qu’ici, en dépit des divergences d’opinions inévitables, les plus affectueuses relations ne cessent de régner entre nous, pour le plus grand bien des intérêts dont nous avons la garde. Loin de s’amoindrir, notre rôle, qu’élar gissent déjà d’année en année la rapide augmentation de notre population, le déve loppement de son activité et l’importance do nombreuses lois nouvelles dont nous avons à régler l’application, ce rôle va grandir encore dès cette session, du fait de la loi votée le 30 juin dernier. Tout d’abord nos budgets seront désor mais écrits avec plus de clarté et de logique, et cette amélioration n’est assurément pas sans valeur ; mais, de plus, des droits nou veaux vous sont conférés qui faciliteront dans une mesure très appréciable la création des ressources nécessaires à la marche do nos services permanents et ordinaires. Pour qui connaît la sagesse, la vigilanco de cette assemblée, de telles modifications h notre loi organique ne peuvent être quo fécondes ; car la prudence de votre gestion financière dans le passé répond par avanco du bon usage que vous saurez faire de vos nouvelles prérogatives. Cette session s’ouvre ainsi sous les meil leurs auspices et, avant d’aborder l’examen des affaires qui nous sont soumises, il ne me reste, mes chers collègues, qu’à vous de mander de vouloir bien me continuer lo concours sans réserve sur lequel vous m’avez appris à compter et qui seul me permettra de mener à bien la tâche si flatteuse dont j ’ai à cœur, vous le savez de longue date, de me montrer digne à tous égards et en toutes circonstances (Applaudissements) Le Conseil procède à la répartition do ses membres entre les quatre Commissions d'études (Agriculture, Intérieur, Finances et Travaux publics). Ces Commissions restent composées do la môme façon que précédem ment on ce qui concerne les membres anciens du Conseil. Quant aux membres nouveaux, ils sont ainsi répartis : Agriculture, MM. David (Ploudiry) et Lareur (St-Renan) ; Intérieur, M. Jaouen (Plouigneau) ; Tra vaux publics, MM. Charrotour (Sizun) et Tirilly (Chfttoaulin). M. le Président annonce qu’il a reçu di verses communications qui doivent être renvoyées aux commissions compétentes. Plusiours vœux ont également été dépo sés sur lo bureau du Conseil. Signalons no tamment : 1» un vœu qui tend à faire rap porter l’arrôtô préfectoral du 26 juin 1907 prosorivant aux conducteurs d’attelages ou do chevaux de se tenir à la gauche des ani maux qu’ils conduisent ; 2° un vœu tendant à ce que des mesures sérieuses soient prises contre l’oxcès de vitesso des automobiles ; 3' un vœu tondant à ce quo l’ouverture de la chasse dans le Finistère, fixée au 15 sep tembre prochain, soit reportée au 22 du môme mois. Chacun dos vœux est renvoyé à l'examen de la commission compétente. M. Le Louédo*déclare qu’avant de s’oc cuper d’affaires nouvelles il faut au moins liquider les anciennes. Il y en a une qui reste eo souffrance, au préjudice de Quimporlé : c’ost la question des trains Renard, promis pour le mois de juillet ot qui sont oncore à venir. Il est urgont do prendro des mesures pour que l ’attente ne se prolonge pas plus longtemps. M. Hémon fait observer qu’on ne peut songer à ongagor une discussion avant que l’administration ait fait connaître l’état exact de cette affaire et soumis des propo sitions précises au Conseil général. Or, les rapports administratifs ne contiennent rien do paroil. M. le Préfot dit qu’il vient d'arrêter les termes d’un rapport sur la question des trains Renard ; la Commission dos Travaux publics va on être saisie. M. le Président déclaro qu'il partage la façon de voir de M. Hémon. Uno discus sion précipitée ne pourrait que compro mettre les intérêts dos populations qui at tendent la réalisation des engagements pris à leur égard. Quand le dossier annoncé aura ôté examiné par la Commission des Travaux publics, lo Conseil pourra statuer en toute connaissance de cause. M. Le Louédoc n’insistant pas, l’incidont ost clos. A 4 houres, la séance ost lovéo, et les commissions so réunissent pour commoncor leur travail. F IN IS T E R E do Bordeaux, désigne M. Le Bail, qui ac cepte cette mission. Concours de la race bovine bretonne. M. le Ministre de l’Agriculturo a décidé qu’un concours spécial do la race bovino bretonne se tiendra on 1907 dans le dépar toment du Finistère, ot a doté co concours d'une allocation de 7.000 francs, pour être décernée en primes ou médailles. Sur un rapport de M. Jégo, le Conseil fixe à 3,000 fr., la part contributive du dé partement dans les frais de ce concours. pu terminer son parcours.Il avait,jusque là, tenu la tête du peloton. D'autres chutes ont marqué cette pre mière journée, m ais aucune n’a eu de suites fâcheuses. DEUXIÈM E JOURNÉE. Première course. Prix do la Forêt. — l«f Draga, 1.000 francs, au vicomte de Langle ; 2* Dona Unica, 350 francs, à M. Guillerot ; 3* Cavalcade, 200 francs, à .M. Guillaum e. . Deuxième course (au galop). Prix du Gou Cartes murales du Finistère. — M. Al- vernement de la République. — 1« Fausselain propose l’acquisition de cartes murales Alerta, 800 francs, au comte de Virel ; 2 Epaulette, 200 francs, à M. Baume. du département en nombre suffisant pour Troisième course (military). 1»’ Narraêtre distribuées aux principales écoles publi teur,un objet d'art de 500 francs.àM. deGalques. M. le Préfet fait connaître, à ce propos, bert,lieutenant au 20» chasseurs; 2* Beamish, un.objet d’art de 200 francs.àM.Martin, lie u que lo stock des cartes existantes, qui tenant au 3' dragons. avaient été éditées par la maison DelàQuatrième course (au trot). Prix de l'Hipgrave, de Paris, est à peu près épuisé. L’é podrome. — 1 Evora, 500 francs, à M. G u il diteur a proposé d'en faire un nouveau ti lerot ; 2* Et-Cætera, 200 francs, au vicomte rage, au prix de 8 à 9 fr. l’exemplaire, à la de Langle. condition que lo département en achète Cinquième course (galop). Prix de la so une quantité de 3 à 400. ciété d'encouragement. — l*r Good Neios, La question est renvoyée à une prochaine 2000 francs, à M.Bensamon ; 2* Bull Finch, séance pour plus ample examen. les entrées, à M. de Soukozannette. Sixième course (course de haies). Prix du Séance aujourd’hui, mercredi, à 2 h. 1/2. Stangala. — l*r Sans-Gêne, 200 francs, à M. Goalabré; 2»Loustic, 125 francs,à M .Gaude; E le c tio n s m u n ic ip a le s . 3* Bruyère, 75 francs, à M. Capitaine ; 4* Une élection municipale complémen Tipsy, 60 francs, à M. Pennec ; 5* Biche, 40 taire a eu lieu dimanche à Leuhan, à francs, à M. Nédellec. Septième course (cross-country). Prix de l'effet de procéder au remplacement de la société sportive d’encouragement. — l ' r M. Le Roux, maire,décédé. E n voici les 1 Voisin, 1.500 francs, à M. Thibault ; 2« résultats : Ecoulez-Moi-Donc/tOO francs,à M. Fléchelle; Inscrits, 465 ; votants, 299. M. F r a n ” 3* Cécile, 300 francs, au comte de Virel ; çois Le Roux, propriétaire, 287 voix, élu. 4* Galincourt, 200 fr., à M. Savéanf. Collette, à M. Thirouin, arrivée première, a été dispualifiée pour avoir manqué une C o n c o u r s s p è c ia l d e l a r a c e b o v i n e haie. b re to n n e . On a vu plus haut, dans le compte-rendu des séances du Conseil général, qu’un con cours spécial de la race bovine bretonne doit avoir lieu en 1907 dans le département. L’Etat alloue à cet effet une somme de 7000 francs et le Conseil général vient de voter, de son côté, un crédit de 3 000 fr. Reste à savoir dans qnelle ville du Fi nistère se tiendra ce concours. Une com mission spéciale, chargée de statuer sur cette question, se réunit aujourd’hui même à Quimper. Elle a, en outre, la tûche d’éla borer le programme des opérations. Rappelons que le dernier concours de ce genre tenu dans le département a eu lieu en 1904, à Quimper. L ’E x p o s i t i o n d ’A r t b r e t o n d e Q u im p e r . secondaire, c’est la forme même. Voici, enca drant des joueurs de boules ou des femmes dansant la gavotte, d’après le peintre Deyrolle, des guirlandes de bruyère et d’ajonc. Voici aussi des porte-pipes, des fromagers, des beurriers, dos encriers, des bougeoirs, des vases, des porte-menus, des salières, des cendriers, des clochettes même, et tant d’au tres objets, dont tous rappellent par leur forme le célèbre biniou breton. A côté de ces pièces usuelles, on remar que un grand plat représentant un intérieur breton, d’après une aquarelle de M. Joseph Villard, le sympathique professeur de dessin de notre lycée. C’est l’œuvre d'un ouvrier de la maison, d'un « imaigier » sommes-nous tenté de dire, M. Rocuet. De lui encore, voici un joli plat ovale et, décorant un vase au long col, une fileuse très expressive. Voici encore des jardinières dont la forme s’inspire du biniou et qui portent l'écusson aux armes de Bretagne. L'application mo derne est représentée par une lampe à co lonne en faïence, décor italien. Tout cela, c’est de l ’art breton. On ne sau rait en voir une meilleure preuve que dans ce fait que la faïence de Quimper a trouvé de grossiers imitateurs, et que le Nord nous inonde de produits qui n ’ont, hélas, de bre ton que le nom. Les contrefacteurs ne s’y trompent jam ais ; ils ne s’attaquent qu’à ce qui a de caractère. La contrefaçon est ainsi une sorte de consécration. Nous parlerons des meubles dans un pro chain article. Ouverture de la chasse. L ’ouverture de la chasse est fixée au dimanche 15 septembre dans les sept dé partements suivants : Finistère, Morbi han, Côtes-du-Nord, Ille-et-V ilaine, Mayenne (partie), Orne (partie). Qui ment ? M. Jouy, à q u i les inventions ne coû tent guère, avait donné à entendre, dans Lorsque les organisateurs de l’exposition l’un de 9$s derniers articles, que le comité qui charme en ce moment tant de visiteurs républicain de Q uim per lui avait fait des de notre ville parlèrent d’ « art breton », on avances très caractérisées, pour se met leur demanda, 3ur un ton moitié sérieux, tre d ’accord avec lu i, lors des élections moitié plaisant, par quoi se particularisait, municipales de 1904. I l ajoutait même, se distinguait!’ « art breton », et comment mais avec une restriction prudente, qu’il on pouvait le définir. C'était en mettre l ’exis en avait profité pour obtenir des délégués tence en doute. du comité républicain la suppression du L'exposition a ouvert ses portes : dès l'en programme politique républicain dit trée, elle offre une réponse à ses spirituels « programme de Landerneau ». contempteurs. E n réponse à ces affirmations osées, A droite et à gauche, dans la grande salle MM. Soudry et Le Hars, visés par l'a rti du rez-de-chaussée du Gymnase, s’étagent cle de M. Jouy, lu i ont adressé la lettre les faïences de Locmaria, faïences anciennes suivante, qui replace les faits sous leur aux tons un peu passés d’un charme si dis véritable jo u r : cret, faïences modernes plus colorées et plus locales ; c’est bien là de l’art breton. La Quimper, le 16 août 1907. L e s c o u rs e s d e Q u im p e r . * Grande Maison », la première manufac Monsieur, ture de Quimper, date de 1420; elle faisait, Dans un article paru dans le numéro de Les courses de Q uim per qui .se sont à cette époque, des grès et de la poterie ver votre journal du 10 courant et intitulé « L ’at courues samedi et dimanche sur le ma nissée ; elle commença le travail de la faïence titude des radicaux », nous lisons : gnifique hippodrome de Cuzon, ont m al en 1652 et, en 1720, le genre Rouen y fut heureusement été gâtées le deuxième importé par Pierro-Paul Caussy. « Il (le Comité de l’Association républijour par de violentes rafales de pluie et de La « Grande Maison », qui possède un « caine) me délégua même, en ma qualité Mes chers collègues, vent qui ont éloigné bon nombre de musée richement et abondamment fourni, « de président du comité radical, deux de Je dois au triste privilège de l’ilgî de en a extrait quelques pièces intéressantes. Q uim pérois et de Quimpéroises. « ses membres, et non des moindres, MM. présider h l’ouverture de la présente ses Le premier jo ur avait été plus enga^ Voici des plats et des corbeilles à pain, des « Le Hars et Soudry, qui m ’offrirent quelsion, en l’absence de mon aimable et honoré géant, m ais sa coïncidence avec la foire jardinières et des fontaines qui datent de la « ques sièges pour mes amis et discutèrent collègue, M. de Brémond d’Ars. fin du xvine siècle ; c’est l’im itation de avait empêché pas m al de commerçants Rouen, le « Vieux Quimper » qui est devenu « avec moi la profession de foi des candiVous me permettrez, Messieurs, au début de s’y rendre. Les tribunes et le pour une production si spéciale à notre ville qu’on « dats. J ’en profitai, si j ’ai bon souvenir, de nos travaux, de jeter un regard ému du tour étaient néanm oins très bien garnis. en chercherait en vain maintenant l’équiva « pour obtenir la suppression du fameux côté du Maroc, où nos soldats et marins S u r la pelouse, seulement, les voitures lent en Normandie. « programme de Landerneau, qui n’a pas tiennent si dignement et si haut le drapeau étaient moins nombreuses que les années Voici encore deux plats carrés de Rouen, « reparu depuis et qu’on a envoyé sans de la France. et un autre grand plat rond, même genre, « doute rejoindre ses aînés au pays des précédentes. Comme représentant d’un port militaire, Certaines transformations, très bien style rayonnant, pièce admirable estimée « vieilles lunes..... » je suis, je crois, quelque peu qualifié pour accueillies du public, avaient été opérées cinq mille francs.Voici un Moustiers, un plat parler des qualités de cœur et de courage au Dragon d’après un dessin de Yan' Dargent ; Vous avez raison, Monsieur, de faire une sur l'hippodrome. une pièce curieuse est un petit plat dont la réser.’e sur l ’exactitude de vos souvenirs, qui distinguent nos populations parmi jes C ’est ainsi que la piste de steeple, au décoration imite à merveille les émaux cloi car il sont totalement en défaut sur des quelles, je puis le dire, l’hervéisme n’a pas lieu de traverser la pelouse en biais sonnés sur cuivre ; c'est cependant de la points essentiels. pénétré et ne pénétrera jamais. comme elle le faisait naguère, est m ain faïence, et il est bien regrettable que cette Par une lettre datée du 12 mars 1904 et Je vous demande, Messieurs, de vouloir tenant parallèle à la ligne d ’arrivée et pièce soit unique et que le procédé de fabri signée de votre nom que vous faisiez suivre bien envoyer un souvenir ému et un tribut aux tribunes, en face desquelles une ri cation ait été perdu. Voici enfin des encriers, de la qualification de c président du comité d’admiration h nos concitoyens qui défen vière a été établie. Le buffet, agrandi et qui datent du milieu du xvm* siècle, c’est radical », c’est vous qui avez demandé au dent si couiageusement ot si noblement le transformé,est aujourd’hui situé en bor à-dire qui nous repoitent aux débuts du genre président du comité de l’Association répu drapeau national pour la plus grande gloire blicaine d'entrer en négociations sur les di dure de la route d ’arrivée, au lieu d’être Quimper. de la Patrie et do la République (Applaudis Mais si la « Grande Maison » s’efforce de verses questions mises en jeu par l ’élection relégué au fond de la pelouse. Ces nou somenls). ne point laisser tomber les genres qui firent du mois de m ai suivant. veaux aménagements sont bien compris la renommée des faïences de Quimper, elle La conversation que nous eûmes ensem Au cours de cette allocution, M. de Bré et il faut en louer les organisateurs. sait aussi accommoder sa fabrication aux ble fut la suite naturelle de cette lettre. Il y mond d’Ars avait fait son ontréo dans la salle. Voici les résultats des deux journées goûts du siècle. On revêt, par hygiène, les fut question, entre autres choses, de la com 11 on prollto pour félioiter son collègue des de courses : murs intérieurs des appartements de subs position de la liste à présenter. Nous en pro excollontes paroles qu’il vient do prononcer tances susceptibles d'être lavées. On fait des fitâmes pour vous faire connaître que, de PRKM IÈRE JOUHNÉE. et auxquelles, dit-il, il s’associe de tout cœur. cheminées en grés vernissé, flammé. Voici, à tout temps, l’Association républicaine avait On procèdo onsuito aux divers scrutins Première course. (Au galop). Prix de la côté de nombreuses pièces modernes, de cherché le moyen de faire entrer au conseil nécessaires pour constituer lo bureau défi ville de Quimper. — l»r Artisa)i, 800 francs, vente courante, dont nous ne pouvons mal municipal de Quimper une représentation nitif. à M. le comte do Virol ; 2* Consul, 200 francs, heureusement parler plus longuement, faute sérieuse de l ’élément ouvrier, mais que ses Election du présidont. — Votants, 38 ; bulde place, une cheminée en faïence de efforts en ce sens étaient toujours restés in u à M. Ménager. lotins blancs, 2 ; majorité absoluo, 20. Deuxième course. (Au trot). Prix du dé Quimper, faite un peu hâtivement et sur tiles, par suite du refus persistant des inté Ont obtenu : MM. de Kerjégu, 33 voix, partoment. — l*r Espoir, 000 francs, à M. le laquelle on relève évidemment des défauts. ressés. Nous croyons bien nous souvenir élu ; Delobeau, 2 voix ; Maissin, 1 voix. vicomte do Gésincourt ; 2« Entendu, 300 Mais c'est le premier morceau du genre, et que, pour combler cette regrettable lacune, M. Delobeau, après avoir proolamé ce scru francs, à M. Louis Gérard ; 3* Elisa, 200 ce début promet. En une série de panneaux vous ne nous avez proposé ni indiqué au tin, félicito.en son nom personnel et au nom francs, à M. Bouché ; 4* Et-Cœlera, 100 qui la décorent, elle représente ce qu'on cun nom. do ses collègues, M. de Korjégu du nouvoau pourrait appeler la légende de la vie. E n bas francs, à M. le vicomte de Langlo. Par ailleurs, nous pouvons hautement af succès qu’il viont d’obtenir, ot qui témoigne Troisième course. (Au galop). Prix de la An daou brometet, les fiancés, puis An daou firmer que la profession de foi des candidats do la confianco que le Conseil général conti Société sportive d'encouragement. — l»r nexoes, les jeunes mariés. Plus haut, Dis- républicains n'a donné lieu à aucune discus nue à lui accordor. Good Netos, 1.500 francs, à M. Bensamon ; party evit an ty, le départ pour la maison sion entre vous et nous, par la bonne rai Election des vice-présidents. — Votants,38. 2» liull-Finch, 300 francs, à M. do Souko- du mari. Enfin, accroché au-dessus, un joli son qu’au moment de notre entrevue cette Ont obtonu : MM. Delobeau, 34 voix, élu ; zanette ; 3* Abou-Iiouf, 200 francs, à M. lo plat : Pemp bloaz goude, cinq ans après ; profession de foi n'avait été ni formulée ni Maissin, 20 voix, élu. 8ÉANCE DU 20 AOUT. comte de Vassart d’Hozier. dans l'intérieur de la ruche, lo père et la même élaborée par le comité de l'Associa Eleotion dos sooréteires. — Votants, 38 Quatrième course. (Au trot attelé).Prix du mère 80 trouvent réunis au soir, entourés de tion républicaine. majorité, 20. La séance s’ouvre à 2 h. 1/4. chemin do for d’Orléans. — 1" Belle-Petite, leurs petits. Encore moins avons-nous pu vous faire, Ont obtonu : MM. de Brémond d’Ars, 31 Cotte tentative montre à quelles nouvelles comme vous le prétendez, le sacrifice du pro Vœux. — Après l ’appel nominal, M. lo 400 francs, à M. Braouézec ; 2» Espère, 200 voix ; Damoy, 24 voix ; Briens, 22 ; Fégean, président donne connaissance au Conseil francs, à M. Gérard ; 3" Cavalcade, 100 francs, applications pleines d'avenir se prête la gramme républicain connu sous le nom de 21, élus. faïence de Quimper. La voie est ouverte. programme de Landeineau. d’un cortain nombre de vœux qui viennent à M. Guillaume. Lo bureau étant ainsi formé, M. do Kor d’ôtro déposés. Cinquième course. (Au galop). Prix d’en La maison Henriot-Tanqueroy, de fonda Comment aurions-nous pu nous croire jégu prend place au fautouil présidentiel. Il Nous on remarquons un qui a pour objet couragomont à l'élevage. — 1« Raphaël, 250 tion un peu moins éloignée quo la « Grande qualité pour modifier et surtout pour sup commonco par romoroler son collègue, M. d'amôlioror loa relations par voie forréo en- francs, à M. Goalabré ; 2*Loustic, 150 francs, Maison », quoique rospectablemont ancienne, primer ce programme, adopté en commun Doloboau, (Jas paroles élogiousos qu’il vient tro Paris et Quimpor, notamment en faisant à M. Gaudo ; 3« Dompteur, 100 francs, à M. s’est spécialisée dans la faïence de Q u im par les représentants de tous les groupes ré de lui adresser et qui l’ont sincèremont tou ontror dans lo servico ordinairo, pondant do Vincelloa ; 4» Délicieux, 00 francs, à M. per moderno. On sait — nous avions occa publicains du département du Finistère en ché ; il tient, do son côté, à félicitor haute touto l'annéo, los trains rapides nctuello- Rostrenno ; 5« Diaoulès-Arhant, 40 francs, sions de le rappeler encore dernièrement — 1901, et qui n'a cessé d’être, depuis lors, ce ment M. Delobeau de la brillante réélection mont mis en circulation à cortains jours do à M. Goasguon. quo c’est lo sincère ot grand artiste quo lut lui de l'Association républicaine de Quimper. qu’il a obtonuo à Brost ot qui ost la victoire la saison d'été. Sixièmo course. Prix régional do la so M. Beau qui transforma ot rénova cette in Non seulement le programme de Lander du bon sons, do l'ordre ot de la paix sociale. Un autro vœu demande la limitation du ciété dos 8t(!ople-cha8os de Franco. — l*r Ga- dustrie en introduisant dans la décoration neau n’a point été abandonné par nous, mais M. do Korjégu prononco ensuite l’allocu nombro dos cabarot9, do façon à lo propor lin-Court, 1.500 francs, ù M. Sôvôant ; 2* dos faïencos de Locmaria des scènes breton il n’en a même pas été question dans les tion suivante ; tionner, dans chaquo communo, au chiffre Cécile, 300 francs, à M. lo comto do Virel ; nes. explications que nous avons échangées avec 3« Colette, 100 francs ot los ontréos, à M. La maison IIonriot-Tanquerey continuo vous en 1904, et nous tenons particulière do la population. Mes chers collègues, Thirouin. cotte bonne tradition. Elle a mémo innové ment à le constater. Je vous suis profondément reconnaissant | Pêches maritimes. — Lo Conseil, appolé dans ce genro. Ce po sont plus seulement Agréez, Monsieur, etc... Ce dernier cheval a fait une chute, heu les sujets principaux des pièces qui s’inspi du nouveau témoignage d’estime dont vous à désigner un membre pour le représenter J. SOUDRY. TH. LE HARS. au prochain Congrès des pôchos maritimes reusement sans importance, p uisq u’il a J rent de la Cornouaille, c’est l ’ornementation venez de m’bonorer. r L E Concours et examens Ecole de laiterie de Kerllver. — Lob oxamons do sortie dos dlèvos de l ’ôoolo do laitorio de Kerlivor ont eu Heu lo 7 août. Quatorze élèves ont obtenu lo diplômo do l ’tioolo. Ce sont : Mlles Kerharo, Rosuol, Lo Duigou, Bougenneo, Lagathu, Ooasguon, Lôrnn, Soouarneo, Rosmorduo, Goappor, Nabat, Yvonat, Kerhoas, Toupin. Une médaille do vermeil, une mddnillo d’ar gent et quatre médailles de bronzo ont été déoernées aux six premières élèvos. , Les examens d’admission auront liea nu siège de l ’éoole le deuxième lundi d’ootobre. Pour tous renseignements, s’adresser h la direotrloe, b Kerllver, par Hanveo. Adjudications publiques Pain de troupe. — Hier ont eu lieu, à la mairie de Quimper, doux adjudications pour la fourniture du pain de troupe, du 1** octo bre 1907 au 30 soptembre 1008, aux placos de Quimper et du Pont-de-Buls. En voici les résultats : Place de Quimpor : MM. Louis Bouohor, de Vannes, 0 fr. 228, adjudicataire ; Rous seau, de Nantes, 0 fr. 229 ; Dupont,du Mans, 0 fr. 229 ; Boussac, de Toulouse, 0 fr. 249 ; Ruhon, de Lorient, 0 fr. 249. Place du Pont-de-Buls. — M. Lo Bonnin, du Pont-de-Buls, 0 fr. 29, adjudicataire. ftPoudrerle du Pont-de-Buis. — Le samedi 24 ao&t proohain, dans uno des salles do la mairie, 11 sera procédé & l’adjudioation sur soumission cachetée,de 3i>0.000 kilos d’alcool pur, fourniture à faire en 14 lots égaux à la poudrerie nationale du Pont-de-Buis. Le samedi 31 août, à 2 heures du soir, il aora prooédé à la vente de tuyaux, de rac cords de conduites de vapeur, écrous, otc., provenant de la poudrerlo nationale du Pontde-BaU. D isp a ritio n s en mer. Par déolsion du 16 juillet 1907, le ministre de la Marine a requis le prooureur général près la Cour d’appel de Rennes de poursui vre d’office la constatation judiciaire du dé cès des marins dénommés ci-après : Quéré (Victor-Marle), matelot, inscrit au Gonquei; Le Borgne (Noèl-Marie), matolot, Inscrit à Quimpor ; Marreo (Pierre-MarioVlctor), matolot, in*orlt à Concarneau, présumé» disparus dans le naufrage du troismftts La Moriciôre, dont on est sans nou velles depuis le 4 novembro 1903. Nouvelles militaires Le 118* aux grandes manœuvres.—Voioi la liste dos oantonnoments qu'ooouporn lo 118' régiment de ligno pondant les grandes manœu vres du X I* oorps d'armée qui auront liou,ootte année, oommo nous l’avons déjh dit, ontro Carhaix, Le Faouüt et Pontlvy. Le détaohemont do Quimpor sera lo 20 aoftt, à Coray et le 27 à Qourln. Lo détaohomont do Crozon Ira lo 25 aoftt à Plomodiern, lo 26 h Qouézeo, et lo 27 à Roudoualloo. Enfin celui de Morlaix sera lo 25 aoftt à Borrion, lo 20 fi Carhaix, et lo 27 à Gourin. C’est de Gourin dono que lo régimont, oonstitué, avoo ses résorviates, h 4 bataillon» complots, soit 10 oompagniea, partira on m a nœuvres. 11 sera le 29 aoftt au Fsoutit, lo 30 h Ploerdut et Lignol, lo 31 àGuémôné-sur Soorff; 1er septembre, repos ; lo 2 Guéméné-sur-SooriT, le 3 à Saint-Caradeo-Trégonel, lo 4 ot lo 5 au Faoutit ; le G, repos ; lo 7, Soatir. Pour revenir, les détaohements do Crozon ot de Quimper, réunis, soront lo 8 «optombro h Touroh, et lo 9 à Quimper. Colui do Crozon 80 reposera toute la journée du 10 ot ira lo 11 h Plomodiern, et lo 12 à Crozon. Lo détaohoment do Morlaix sera lo 8 sop tembre à Trêgourez, lo 9 et lo 10 h Plonôvozdu-Faou, le 11 à Borrion, ot le 12 à Morlaix. Pendant les opérations il sera exécuté des manœuvres de régimont contre régiment du 29 au 30 aoftt inolus ; de brigade oontro bri gade du 2 au 4 septembre ; do division oontro ennomi figuré ou représenté par la 2" brigado d’infantorie oolonlale, les 5, 7 ot 8 septombro. Repos les 1«' et 0 septembre. Dans les manœuvres de régiment oontro ré gim ent, le parti A, formé par lo 19», uno bat terie et un enoadron de ohasseurs, portera lo manchon blano. Le parti B sera formé par le 118°, uno bat terie du 35« d’artillerie et un osoadron do ohas seurs. Quim per. — Les fêtes du 15 août. —• Quoique un peu gênées par le mauvais temps, les fêtes du 18 août ont été très brillantes. Le bal de la Halle a été particu lièrement suivi. La salle, très artistement décorée et illuminée, présentait un coup d’œil féerique. On a dansé jusqu’aux premières heures du jour. La journée de dimanche n’a malhe'ireusement pas été clôturée par le feu d’artiüce, qu’on s’est trouvé dans l’impossibilité de tirer, par suite du mauvais temps. Réception militaire. — Le général Jeunesse antialcoolique du Finistère. — Le président do la jeuno ligue untialcooliquo M. Korveillant ot son éloquent oonféroncior M. lo docteur Lagrifïo viennent do l'ooovoir dos félicitations du ministère do l’Instruotion publique pour leur campagne antialcoolique envisagdo commo œuvre postscolairo. Puisse co témoignage officiel en courager la « Jeunesso antialcoolique »àcon tinuer activement sonénorgique propagande. F IN IS T E R E Ni lui ni son syndicat n’ont assurémenl gagné ît cette voile-face. Libre it lui d 'affir mer à ses concitoi/eus qu'ils peuvent toujours compter sur son absolu dé vouement : l'offre osl d’un bel effet peut- être, mais j ’ai idée que ses concitoyens n’en abuseront pas. Agréez, etc... Un Accident.— Lundi, vers deux heures do l’après-midi, un lourd chariot, chargé des pièces do montage du théiUro Bénévol, ot posant 11.000 kilos, quittait le Chump-deBataille,traîné par trois chovaux appartenant il M. Proux, camionneur. En tournant sur lo Parc, la voiture heurta lctrottoir ot l’attolago so rompit ; abandonnéo à olle-mêmo, la lourdo voiture oscilla un momont, puis l’avant-train tourna sur luimêmo ot recula vers lo trottoir au botd duquoi so trouve un banc sur lequel pluaiours femmes étaiont assisos. Elles s’enfuirent on poussant des cris, mais uno pauvre vieille fommo n’eut pas lo temps do s’éloigner : elle reçut un formidablo choc ot roula à terre. Lo bord du trottoir, hourousomont, cala los roues de la voiture, qui ne put aller plus loin. On s’omprossado relever lablosséo.lanomméo Mario-AnnoQuélon,veuve Pélissier.ftgée de 77 ans, domeurant 13, ruo Saint-François. Transportée dans uno maison voisine, elle fut aussitôt examinéo par los doctours Piton ot Plouzané, conseillers généraux, ot lo docteur Gauttlé, qui reconnurent qu’ollo portait quolques contusions au ventre ot qu’ollo avait uno côte onfoncéo. Elle a été transportée à l ’hôpital. Malgré son grand ftgo, son état est satisfaisant. îuÎPum.io.AiN k o u e s n a n t a is . A la lottro qu’on vient do lire on noua D ouarnenez. — Une société de tir. permettra d’ajouter, au nom do la rédaction — Une société do tir vient do se fonder à du Finistère, un mot d’explication. M. le marquis do ChefTontaines so plaint Douarnenez sous le titre de la üouarneniste. que lo numéro du Finistère où il ôtait mis Ont été nommés : Président d’honneur, MM. lo Maire de on cause no lui ait pas ôté adressé. Il no l’a pas ôté pareequ’il ne devait pas Douarnenenez et le lieutenant-colonel com l’être. Los envois de co genre ne sont dûs mandant le 86' régiment d’infanterie Terri qu’aux personnes qui ont pu être acciden toriale ; président, M. Ilippolyte Huer; vicetellement, et parfois à leur insu, mêlées aux présidents, MM. Louis Picaut et lo docteur polémiques do presse. Il en est tout autre Jacq ; secrétaire, M. Jean Lcsteven ; secré ment dos personnages publics ou do ceux taire-adjoint, M. Eugène Jacq ; trésorier, M. qui aspirent à lo devenir. En vertu môme René Le Fèvre ; trésorier-adjoint, M. Jean do la situation qu’ils ont prise, ceux-là re Savina ; commissaires de tir, MM. Cosmao, lèvent constamment de la presse, et l’on Vigoureux, Tournan et Joseph Morvan : ad pout dire quo la discussion publique est ministrateurs, MM. Bréard, Pichon, Stéleur lot naturol. C’est à eux do se tenir au phan, Bonis, Le Bihan-Pennaroz et Salaun. courant do ce qui les regarde. Où en se rait-on, s’il fallait qu’un journal expédiât P oullan. — Vol de planches. — Pen chacun do ses numéros à tous ceux qui y dant les nuits des 15 et 16 courant, sont nommés ? M. G uillaum e Le Bars, charpentier au Que M. do Gheiïontainos veuille bien ac bourg, a été victime de vols de planches cepter de nous cette leçon ot, s’il est pos de chataignier, qu’il évalue à 40 francs. sible, la mettre à profit I Ces planches faisaient partie d’un tas disposé sur le bord du chemin de la gare Bénodet. — Concours de tir. — Voici et à environ 50 mètres de son domicile. la liste des prix du concours à la carabine M. Le Bars ne sait sur qui faire peser 6 m/ m, qui aura lieu le 1er et 2 septembre, ses soupçons. F o u e s n a n t. — Saule, marquis ! — Nous recevons la lettre suivante : honorable ofl'erte par le ministre de la Guerre ; une médaille en argent, don de M. le Pré fet du Finistère ; une faïence d’art, olferte par M. Hémon, député ; une montre, don de M. Le Bail, député ; une médaille, ofl'erte par M. le général Dennery ; un médaillon de bronze de 25 c/m de diamètre, don de l’U. S. T. F .; deux diplômes de la société ; un service ît liqueurs ; deux bouteilles de champagne ; un stylographe ; une médaille de bronze, grand module ; une m édaille de Monsieur le Rédacteur, bronze, offerte par le journal le Malin. Dans le répertoire comique de l’ancien Ces prix sont exposés chez M. Pennec,re régime, il y avait un mot passé en proverbe : ceveur-buraliste ît Bénodet. « Saute, marquis t » MM. Jacques Coubé, Louis Govin, Pierre Dieu sait que je n’avais pas l’idée de faire Le Gall et Ménez prêteront leur concours « sauter » M. do Ülietlontaines, mais il saute aux administrateurs de la société en qua de lui-même. Et h quelle hauteur, mes amis I lité de commissaires de tir. L’Indépendant,qui lui a servi de tremplin, en vibre encore dopuis mercredi. Il ne faut pas s’étonner si, dans cet exer C oncarneau. — La Reine des Filets cice de voltige, les propos de M. le marquis Bleus. — Jeudi matin, a eu lieu à la mairie ressemblent un peu fi des propos... en l’air. do Concarneau, l’élection do la Reine des N’a t-il pas l’ingénuité, par exemple, de Filets Bleus et de ses demoiselles d’honneur. Quinze déléguées, une de chaquo usine, demandor qu’on lui explique ce que c’est qu’un « Grilleau » ? Qu’il interroge dans le étaient présentes. MM. Billette de Villeroche, de Hambourg, canton de Fouesnant le premier venu, et je serai bien surpris si l’interrogé no lui rit Fournier, etc..., présidaient et vérifiaient le vote. pas franchement au nez. Au deuxième tour de scrutin, Mlle Anna Une chose paraît piquer au vif M. de Chefl’ontaines : c’est qu’on so souvienne des Lo Bihan a été éluo reine. Ses demoiselles d ’honneur sont : Mlles innombrables noces qu’il a honorées de sa présence et dans lesquelles la cuisine élec Marie Furie, Mario Guillerm, Marie Barré et torale a si bien mijoté concurremment avec Marie Calloc’h. Après l’élection, la reine a été conduite celle du fricot. <> Depuis quand n’a-t-on plus le droit de chez olio aux acclamations de tous. partager les joies de ses amis ? » s’écrie Le Satoii de peinture. — Le salon de pein; emphatiquement M. le marquis. Comme si turo concarnois a ouvert ses portes samedi ce droit élémentaire lui avait jamais été dernier. Il durera jusqu’aux premiers jours contesté ! Je me permets seulement de taire do soptembre. Cette intéressante exposition remarquer que M. lo marquis comprend est visible do 10 h. du matin à 0 h. du soir. l’amitie d’une bien large façon. S’il avait eu Coups de revolver. — Dans la nuit de réellement pour « amis » la moitié do ceux qui ont festoyé avec lui dans les noces, dimanche à lundi, vers m inuit, une rixe a quelle belle majorité cela lui eût fait dans éclaté placo de la Mairie, entre deux bandes do jounos gens. Au cours de la bataille, l’un le dernier scrutin ! Mais voilît : il paraît qu’on refuse toute des combattants a fait feu avec son revol justice it ce châtelain intortuné. Il voulait ver, et à plusieurs reprises, sur ses adver être conseiller d’arrondissement, et los élec saires, sans les atteindre heureusement. Le revolver a été retrouvé sur la place teurs l’ont éconduit. H n’aurait pas été fi\lundi matin, ainsi qu’une casquette. L ’enché non plus de fleurir sa boutonnière de quelques « rubans multicolores » (sic) en quôto ouverte par lo commissaire do police a récompense de la fondation de son syndicat, permis d’établir que l’arme appartenait à un et sa boutonnière est condamnée it ne pas nommé Camillo Cail, et la coifl'ureà Edouard fleurir. Il ne lui reste que les rubans de Lliotte, tous doux conducteurs d’automobiles, domeurant à Paris. noces en guiso do consolation 1 v L ’enquêto continue. Ce syndicat est pourtant bien étranger ii la politique, assure M. do Chefl'ontaines. Je voudrais le croire ; mais il reste alors ît ex Beuzec-Conq. — Suicide. — Vendredi pliquer comment il se fait qu’on a tenu h dernier, dans la matinée, le nommé Yves l’écart do la fondation du syndicat soigneu- Sancéau, Agé de 2G ans, domestique de rial quelques-uns des meilleurs cultivateurs ferme au village de Kercoulz, a été trouvé du canton, qni se trouvaient être aussi, pendu dans un champ dépendant du dit vil comme par nasard, au nombre des meil leurs républicains. Il faudrait expliquer en lage. Le désespéré avait attaché une corde core pourquoi M. de Chell’onlaines a feint it une branche de pommier, ît environ 1 m. 80 d’ignoror l’existence du comice agricole du sol. 11 était à genoux et le coude gauche cantonal, qui semblait être cependant, pour appuyé ît terre. une entreprise comme la sienne, un point La veille au soir, vers 10 heures, il avait d’appui tout trouvé. fait semblant d’aller se coucher, mais ses Où M. do Chefl'ontaines doit être cru sans patrons avaient été surpris de constater, au réserve, c’est lorsqu’il affirme que sa can matin, que son lit n’avait pas été défait. didature n’a point été posée sur lo terrain On prétend que Sancéau se serait suicidé politiquo. Je le ponse, parbleu, bien I Compour ne pas épouser une jeune fille de la Eien aurait-il trouvé d’électours pour lo suivre, s’il avait eu la hardiosso de montrer commune, qui serait enceinle de ses œuvres. ft découvert ses véritables sentiments politi ques dans ce canton républicain ? Mais, politique ou non, sa candidature n’en était pas moins en opposition avec la déclaration qu’il avait faito en 1904 et que je dois, une fois de plus, lui rappolor : Jourdy, qui vient de prendre le comman dement du XI* corps d’armée, en rempla cement du général Peloux, est arrivé hier h Quimper où il a fait quelques visites. Il recevra aujourd’hui n 3 heuros, à Y Hôtel de l’Kpée, les corps constitués. « E n refusant do mo présonter aux plus tumultueuses. L ’adjoint YTibert ayant promis un demi-million de tra vaux pour l’hiver prochain, l’adjoint Goude et le conseiller Masson ont répli qué que c’était du « chiqué » et qu’il n ’y avait « plus un sou dans la caisse m uni cipale ». Ils ont terminé en déclarant qu’ils n’avaient point peur des électeurs et qu’ils étaient démissionnaires. L ’adjoint Vibert, ayant tenté^de répli quer, a été hué et sifflé, et un ordre du jour approuvant les démissionnaires a été voté. DÉPARTEMENTS DE I/O IJE S Ï Dans les Côtes-du-Nord, les dernières élections ont modifié complètement la com position du Conseil général. Le bureau, qui avait toujours été occupé par les « libéraux », avecM. 011iIrauIt-Dureste comme président, vient d’être battu. Il a été remplacé par un bureau entièrement radical. Dans le Morbihan, l’ancien bureau, à la tête duquel se trouvait M. de Lanjuinais, a été réélu. Le Conseil général ^'Ille-et-Vilaine a renommé président M. Brice. M.Le Hérissé est élu vice-président. Le bureau est com posé en partie de républicains de gauche, en partie de « libéraux ». Dans la Loire Inférieure, M. de la Ferronnays a été réélu président. jours du pardon de Bénodet, de 8 heures Cirque Helvétia. — Lo grand cirque Hol- du matin h G heures du so ir: une mention vétia arrivera à Quimper mercredi prochain 28 août, par train spécial do 25 wagons. Co cirque, qui comprend 80 artistes, ,r>0 cho vaux, 10 musiciens, s’installera aussitôt sur le Champ-de-Bataillo où il ne restera que trois jours. Il occupe un espace do 2.400 mè tres et pout contenir 3.000 speetatours. C’est, on le voit, un établissement de premier ordre. Rosporden ; 10°, Louis Cotten, de Melg ven ; 11“, Henri Jique l, de Bannalec. Le 15 septembre prochain aura lieu le concours des sociétaires. Il comporte déjà six prix, dont : un coucou, un ser vice de fumeur, un service de tasses, une pipe en écume, un porte-morinaie. Les sociétaires des Francs-Tireurs de Î Aven seuls seront adm is à concourir. Rosporden. — Les Francs-Tireurs del’Aven. — L a société de tir les FrancsTireurs de l’Aven viont d’organiser un concours do pupilles dont voici les résul tats : 1er prix, Jean Quómóró, de Rosporélections prochaines, disait-il, j ’ai voulu den, une carabine de salon ; 2°, André La * Cornouaille ». — Voioi lo olassomont prouver que le syndicat dont on m ’a fait Cotten, do Melgven, un revolver ; :3», du oonoours qui a ou liou los 17 et 18 aoftt: l'honneur do m ’ôliro présidont, n ’est Yves Cotten, de Melgven, 7 l'r. ;4° F ran Conoours offort par lo ministro do la Guerre. point un syndicat politico-agricole, mais çois Duigou, do ltosporden, un néces — 1«r prix, M . Lhostis, 72 points ; 2°, M, Kooqu’il a été créé pour rondro service aux sairo do fum eur ; 5° François Penven, ohin 08 points ; 3*, M. Mônoz, 07 points. Conoours au fusil 1874. — l ° r prix, M. Stroi- cultivateurs et non dans un autre but. » de Rosporden, uno médaille do bronze ; ü°, Bertrand Còme, de lîannalec, une ohor, 58 points ; 2*, M. Joon, GO points ; 8* Rien do plus clair. E«t-co ma faute si épingletto avec cor de chasse doré ; 7°, M. Iîsun, 52 points ; 4*, M'. Hénaff, 45 points. M . do Chefl'ontaines se démont lui-uiôme Conoours au revolver 73. — 1er prix, M. do aujourd’hui, on courant après los titres et G uillaum e Quéméré, de Rosporden,3 fr.; la Cotardière, 88 points j 2«, M. lo lioutenant les rubans auxquels il prétendait si noblo- 8”, Jaouon, do Rosporden, une serviette F inot, 80 points ; 3», M. Nouüt du Tailly, 83 (peau de mouton) j (J Ü, Juan Richard, de ment renoncer, il y a trois ans ? points ; 4% M, Jean, 83 points, 4 Ile-Tudy. — Les régates. — A l’occa sion des régates et des courses de bicyclettes qui auront lieu dimanche prochain à l'IleTudy, et dont nous avons donné le pro gramme dans notre derner numéro, un grand banquet, par cotisations de 3 francs, aura lieu, à l ’issue deb fêtes, à l’hôtel Jehanno. On est prié de s’inscrire à l ’avance, si possible. Plonéour-Lanvern. — Descente de justice. — Le parquet de Quimper a opéré une descente de justice, ces jours derniers, au village de Leach-Durand, pour procéder à une enquête sur la mort du nommé JeanMarie Mavic, cultivateur, 44 ans, qui avait été trouvait mort dans son écurie, la tête fracassée. L ’enquête a démontré que Mavic avait été tué par son cheval. La femme de Mavic, qui avait été mise en cause, est donc abso lument étrangère à cette mort. A udierne. — Rixe. — Les gendar mes en tournée ont rencontré la semaine dernière, vers 10 h. 1/2 du soir, sur le quai d’Audierne, deux hommes qui s’adminis traient une magistrale volée. Les adver saires, Joseph Jaffry,24 ans, marin-pécheur, et Emmanuel Carn,17 ans,forgeron,demeu rant tous deux Grand’Iiue, étaient couverts de sang. Les gendarmes les séparèrent à grand peine, et apprirent d’eux qu’ils se battaient parce qu’ils étaient en désaccord au point de vue politique I Procès-verbal leur a été dressé. C h â te a u lin .— La « Chàleaulinoise ». — Voici les résultats du concours de tir organisé pas la Chàleaulinoise : F usil 1886: 1er Le G u illo u ,2 “ Gourvest, 3" Y'venat, 4° Nicolas, 5e Le Baut, 6° Bignard,'7° Le Q u ’au, 8° G rall. F usil 1874 : 1er A lain Hémon, 2' Bignard,3°Yvenat, 4uRannou, 5 'Gourvest. Concours gratuit : l or Gourvest, 2° Yyenat, 3* Le Baut, 4e Suignard, 5° A. Hém on. Poule populaire: l"Y ’ venat,2e Bignard, 3” R annou, 4® Boigeol. 2« Catégorie, fusil 1886: 1" Quillivéré, 2° Polézec. Poule fusil 1874 : 1er Boigeol, 2e S u i gnard. Classement d ’année : 1er Le G uillou, 2° Bignard, 3e Nicolas, 4e Michel, 5e M. Hémon. Q uim perlé. — Singulière aventure. — Une singulière aventure est arrivée d i manche matin en gare de Quimperlé. Lo train do Paris, qui arrive à 8 h. 47, ne com portait que deux wagons de lf» classe. Voici co qui s’était produit. Au moment où l’on détachait, à Lorient, le wagon-poste, un coup do BitUet s’était fait entendre. Le mécanicien avait cru que c’était le signal du départ, et il avait ouvert la vapeur en grand laissant sur le quai les trois quarts de son train. Quand le premier moment de stupeur fut passé, il était loin. On télégraphia à Quimperlé, et, en arrivant dans cette gare, lo mécanicien fut absolument abasourdi d’apprendre qu’il n’avait qu’un tronçon do son train. Il dut attendre lo reste, qui lui fut amené par une machine de Lorient mo bilisée en toute ht\te. Bannalec. — Automobile brisée. — Dim anche soir, en revenant des courses do Q uim por, une voiture automobile ap partenant it M. de Saint-Georges, pro priétaire à Melgven, s’ost brisée en tra versant lo bourg de Bannalec. 11 n’y a pas eu d’accident de personne. Brest. — La débâcle municipale. — La débâcle municipale s'accentue ù Brest Sam edi soir a eu lieu une réunion des Service particulier du Finittère. Paris, 21 Août, 7 h. 40 matin. L e g u ê p ie r m a r o c a in . Le F igaro et le Petit Parisien disent que le général Drude a télégraphié hier pour demander des renforts. Au m i nistère de la guerre, on déclare qu'au cune décision n ’a encore été prise à ce sujet. Les dépêches de Casablanca disent que la fin de la journee du 18 a été calme, mais dans la nuit quelques coups de fusil ont été tirés et ils ont re doublé le 19 au lever du jour. A midi, nne attaque générale s'est dessinée. L’ennemi a commencé à s’avancer en demi-cercle, pour envelopper la ville. Les navires en rade et les batteries de 75 ont immédiatement ouvert le feu. A l'heure où on télégraphiait, la canonnade battait son plein. Une autre dépêche confirme que Mouley-Hapd a été proclamé sultan. Le bruit court qu'il marche sur Casa blanca avec six mille hommes ; la guerre sainte serait prêchée partout. Le capitaine de spahis Coud a été cilé à l'ordre du jo ur pour sa belle conduite. Les tribus de Rabat se sont jointes aux assaillants. On craint que Mouley-IIapd proclame la levée en masse. La situation s’aggrave dans tout l’Em pire. T e r r ib le a c c id e n t . Une minoterie s'est effondrée à Mar quette, près de Lille. Quinze ouvriers ont été tués. I I AVAS. Le Gérant, responsable : J B r r n a r d . t1 1«IE F 0 IM EC O M M E R C IA L E» 25, rue K éréon Q U IM P E R P o u r cause de départ, liq u id atio n gé nérale. T out doit être vendu. Rabais de 50 0/0 sur toutes les m archandises. 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LUCAS, t r ie u r F d F g r a in s MACHINES AGRICOLES EN TODS GENRES < * * (Décision du bureau de Rennes du O = o ° 26 avril 1907). D ’u n ju g e m e n t contradictoire rendu par le T rib u n a l civil de Q u im p e r, le 7 août 1907 ; E N T R E : D am e Jeanne D onnart, épouse du sieur Je an G aonach, avec lequel elle dem eure au Cosquer-d’onBas, en la com m une do P cn h ars, de m anderesse ; ET : Le sieur G aonach, ancien m ar ch and do cid re ,de m e uran tau Cosquerd ’en-Bas, en la co m m un e do P enhars, défendeur ; E T A U S S I: l°M °P a u l MonEi.,avouèlicencié, d e m eurant Q u im p e r, 48, quai de l’Odet ; 2° M” J o n c o u u , avouélicencié, d e m eurant rue du Q u ai, à Q u im p e r, agissant en lour q ualité do syndics de la faillie d u d il Jean Gao nach, intervenants ; Il résulto que la séparation de biens a été prononcée d ’entre lesdits époux G aonach. P o u r extrait conform e : Q uim p o r, lo 16 août 1907. S yst. S i m o n . (M o d . 1906) Un enfant peut les fa ire fonctionner. - P R IX M O D É R É S - Lo Gouvornomoni aônôral du l'Algôrlo mol on vonlo, h clos prix nioilôi'tfs oi payables on dix ans sans InlôrcMs, avec une primo h la rôsldonoo ol ft l’oxplollallon porsonnollos qui poul allor Jusqu'à remlso dos iruls derniers lHilllimios du prix do vonlo : dans lo dôparlomonl d'Al^or. Kilo sera fallo h prix llxo (do 110 h ¡100 francs l'Iioclaro) ol h bureau ouvorl. on poul so prâsonlor ou perHonno ou par mandataire. En doliors do cos x x a propriétés, l’Admlnlstrallon Irallo, dés m alnlonanl, de nrô a srr<ï ou h prix llxo, pour un corlaln nombre do propriétés. nensolKnomonls, nollcos ol plans h la Dlroollon do l’AKrlculluro h Alger, tt rodlco do l'Algérie, ft Paris (P»laU-Kojal), ou dans les PrOfocluros d'Algérie. Cet Ecrémeuses, faites en France, coû tent meilleur marché qu.e tous les autres systèmes fa it» A l'é tranger. H E P A H A T I O N S très rapides de Machines «le tous systèmes. 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B A T T E U S E S à dents et à tambour M A N È G E S en bois et en fer S E C O U E U S E S D E P A IL L E TARARES E tude do M° P a u l L E S C O U R , avouélicencié, quai de l ’Odet, n° 12, à Q uim per. D ’u n ju g e m e n t rendu par défaut au profit de M m e Marie-Jearme Le Séné chal, dom estique, épouse du sieur V in cent L e B renn, dem eurant à Paris, 50, avenue de Saxe ; Contre le sieur V in c e n t Le B renn, d e m e uran t et do m icilié à Pont-l’Abbé, défendeur et d éfaillant ; P ar le trib u n a l civil do prem ière in s tance de Q u im p e r, le 24 ju ille t 1907, enregistré et signifié ; Il appert que le divorce a été prononcé d’entre les époux,.à la requête et au profit de la femme. L a présente insertion <>st faite en vertu d’une ordonnance de M. le prési dent du trib u n a l civil de Q u im p e r, en date du 19 août 1907, enregistré, et en conform ité de l’article 2i7, alinéa 3, du Code civil. Q u im p e r, le 19 août 1907. Paul LE SCOUR, Tribunal de Commerce de Quimper n tl n C M iy n C U N p e t i t c o m m i s Ull n o n u t m u n i de bonnes réfé rences. — S ’adresser à M. F l o c i i , h u is sier, 20, rue K éréon, Q uim per. Le Receveur des Domaines, II. — A L ’I L E - T U D Y 3* LOT. V illa meublée, comprenant 6 pièces, caves, citerne,remise et écurie, jardin. Mise à prix : 6.000 francs. F ÌN 1 S 1 E R E w * ps 2 £ ^¡¡ssij&r L O U B A T O s I B 1or Prix d’Horlogerie 52 et 54, rue Keréon, QUIMPER rue Keréon,52 et 54 Seul dépositaire du chronomètre ZÉNITH Emile TROY GRAND ASSORTIMENTDE MONTRES OR, ARGENT, NICKEL ET ACIER Montres Or, garanties depuis. ... 3 0 f. 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Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . N f. 4(5 0 Autie* départements................................................... 0 5 ,, Abonnements spéciaux d'un an pour le n« du samedi, s f. KO (Ces dernier» abonnements ne peuvent être vris que pour le département) Les abonnements partent des 1« et 15 deehaque mois et sont payables d avanee.Ils sont ronouvelés k leur expiration, natif avis eontrairo do l'abonné y UJM p x n S’A D R E S S E R pour Ion abonnements et 1ns unnonoes à M. l'Administrateur, et pour tout oe qui regardo la rédaotion à M. le Rédacteur en chef. Voir à II 3m#page mont radical imbu do véritable libéralismo doit gouverner, non pour un parti ou un Nos N O U m iE S TÉLÉGRAPHIQUES groupo politique, mais pour la nation tout entière. Il cossorait d’ôtro libéral, s’il tentait d’imposor sos volontés aux représentants du O e N i i m ô r o pays ou auxélocteurs, ainsi que nous l’avons vu pratiquer à l’époque où tous los pouvoirs et u n S u p p lé m e n t . étaiont soumis aux directions collectivistes ou jacobines. 11 cesserait aussi d’ôtro libéral s’il introduisait dans lo choix do l’avance ment dns fonctionnaires ou des offl'eiors d’autros considérations que celles tirées do leurs services ot de leur valeur. Il ruinerait sa propre autorité, s’il laissait lo favoritismo se substituer, m im o sous coulour de poli tique, au mérito profossionnol et moral des serviteurs do l’Etat, à la condition, bien Un programme « radical libéral ». entendu, quo ceux-ci rospectent lo régime — M. do Lanessan, ancien m inistro do et les lois. La défense de la propriété n ’est quo la la m arine, poursuit dans le Siècle sa vigoureuse cam pagne on faveur d 'un conséquence naturollo de colle do la liberté, rapprochem ent des progressistes et, car le droit do propriété n’est quo l’une des formes du droit individuel. Non seulement des radicaux. E t voici lo program m e un gouvernement libéral doit veiller à ce q u ’il trace à ceux-ci dans u n de ses que nul citoyen no soit directement menacé derniers articles.il vaut la peino q u ’on dans son droit do propriété, mais encore il s’y arrête. doit ompôchor qu’aucuno attointo no soit Après avoir flôtri lo colloctivismo portéo au droit qu’a chacun de travailler révolutio nn aire, ot « l’esprit ty r a n n i pour acquérir, sous uno formo quolconquo, que, dictatorial q u ’il a in su illô pondant uno- parcollo quelconquo do propriété. Un quelques nnnéos aux radicaux ot q ui gouvernement qui ne protégerait pas lo droit out son ôpanouissom ent pendant la do travailler violerait les principes libéraux au môme degré que celui qui n ’assurerait dégradante période du com bism e dé pas l’oxercico du droit de grèvo. Il ne défen lateur et caporalion », M. de Lanessan drait pas la propriété, s’il no protégeait pas déclare tout net — et nous l’avons dit avec la mflmo énorgio lo patron contre l’ouen ces m ôm es termos — que « les ra vrior ot l ’ouvrior contre lo patron. Il no dicaux q ui favorisent l’action politique défendrait enfin, ni la liberté, ni la pro des collectivistes font un m étior do priété, s’il se faisait l’initiateur ou le com plico do lois dont lo résultat serait une spo dupes ». liation plus ou moins indirecte de celui qui E t il ajoute : possèdo ou uno inquisition exercée sur les S'il m'était pormis do donnor aux radicaux affaires particulières dos citoyens. sages ot clairvoyants un consoil, je lour Dans lo domaino administratif, la dédirais volontiors do prendre simplement fenso do la liborté et do la propriété com pour deviso et règle générale do conduite la porto uno intervention aussi directe que posdéfense de la liberté ot de la propriété. siblo do tous les citoyens dans la gestion Défonso do la liberté contre les dlctato- deB affaires publiques — intervention posrions, los monarchistes et les collectivistes siblo seulement sous un régime . fortomont qui, à des titres divers, la monacont égale décentralisé. Aussi la décentralisation dement. Défonso de la liberté contio l'absolu vrait-ello figurer on tôte du programme d’un tisme traditionnel do l'Egliso ot contre lo gouvernement radical ot libéral. seotarisme do ceux qui prétendent imposor Enfin, la défense de la liberté ot de la pro leurs idées à tout le monde, sous lo prétexte priété exigent quo les forces maritimes et qu’ils seraient les détenteurs exclusifs de la militniros delà nation soient toujours assez vérité. Défenso do la liborté contre l’arbi solidomont entretenues ot assez fortemont traire des exécuteurs des lois et contre les disciplinóos pour quo nulle puissance étran faiseurs de lois attentatoires aux droits indi gère no puisse attentor à la fortune des cividuels. Défenso de la liborté, en un mot, toyons. Faits & Bruits contio tous coux qui, soit au nom do l'Etat, soit au nom de l’Eglise, soit au nom d’uno croyance quelconque, prétendent imposor aux autres co qu’ils pensent ou ce qu’ils font. Par conséquent, exclusion du programme radical de toutes les soi-disant réformos dont le résultat serait do portor atteinte à une liberté quelconquo, aussi bien colle do tra vailler lo dimanche que celle do no pas allor à la messe. Par voie de conséquence, un gouvorne- FEUILLETON DU N ous applaudissons do toutes nos forces à un tel langage. E t cola nous est d’autant plus facile quo lo programme q u ’expose si c la i rement, et, il faut le diro, si courageu sem ent, M. de Lanessan, est notro pro gram m e. C ’est celui-là m ôm e que co jo u rn al défend depuis plus de trente-cinq ans. Les lettres non affranchies sont refusées. Le jo u r où les radicaux et radicauxsocialistes voudront le faire leur, le jo u r où ils so rangeront à l'avis du ra dical de Lanessan, il n ’y aura plus de barrière entre eux et nous. C'est q u ’aussi les questions de per sonne sont peu de chose à nos yeux. Nous nous honorons d'avoir donné n o tre confiance et notre appui m êm e à des hom m es qui étaient nos adversai res irréductibles, q uand ces homm es nous paraissaient bien agir. L a liberté et la R ép u b liq u e nous im portent seules. Ceux qui les défen dront sor.ont nos amis. Les sy n d ic a ts de fo n c tio n n a ire s . — L ’avis de M. B a rth o u . — Au cours d'un punch à lui offert par les associa tions des agents et sous-agents des pos tes et des télégraphes des Basses-Pyré nées, M. Barthou, ministre des Travaux publics, a parlé en ces termes : A N N O N CES la ligna LEDRAMEDEROSMEUR ZO o. 80 Les annonces du département du Finistère et dos départements limitroph.s seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille je la publioation du Journal, avant midi. A deux heures de l’après-midi, les Maro cains étaient en fuite, canonnés par les troupes du général Drude, qui occupaient les crêtes, h plus de cinq kilomètres de la ville. Casablanca, 21 août (source anglaise). — Un fort contingent d'Arabes enveloppa la ville, ce matin, et chargea les positions françaises sous le feu intense des troupes de terre et de mer. Les Français ayant envoyé à leur rencontre un petit détache ment, l’ennemi se retira, mais pour se reformer bientôt et charger, à travers la plaine, avec upe magnifique bravoure. L’attaque se brisa, cependant, sous le feu meurtrier de l’artillerie. Après un répit, l’ennemi chargea encore une lois, en grande masse, l’infanterie française. Les Arabes galopèrent, pendant près de trois kilomètres, en formation serrée, sous un feu des plus violents, et parvinrent jusqu'à moins de 400 mètres des positions françaises avant d’être obligés de se retirer sous l’intensité du feu. A l’ouest, ils attaquaient en même temps de tlanc et étaient également repoussé?. Les associations légalement instituées en tre fonctionnaires sont utiles et bienfaisan tes ; elles peuvent soumettre aux pouvoirs publics leurs justes revendications, enten dues avec faveur,niais elles ne sauraient faire Les autres dépêches signalent que un pas de plus et réclamer le bénéfice de t#ut est calme dans les autres ports. l'organisation syndicale. Ni la loi de 1884, ni Les renforts demandés depuis p lu les modifications qu’on y projette ne peu vent s’appliquer aux fonctionnaires. Le gou sieurs jours par le général Drude vont vernement a la volonté unanime de ne pas lui être expédiés. Le transport Vinhtransiger sur une question où il a conscience Long est déjà parti d’Oran avec 800 hom mes d’infanterie, 100 cavaliers, des d’accomplir un devoir public. Pourquoi transformer en syndicats illé télégraphistes, du matériel d’artillerie, gaux de bienfaisantes associations, qui suf etc. D ’autres convois vont suivre. fisent it leur objet ? On ne peut faire aux employés l’injure de croire qu’ils entendent se syndiquer pour exercer le droit de grève. Formeraient-ils des syndicats pour faire de N o u v e lle s d iv e rs e s la politique socialiste ? Non I Ils auraient tout fi perdre îi s’inféoder îi un parti politi — La commission des répartiteurs de que quel qu’il soit. Républicains et démo Châlons-sur-Marne avait été convoquée crates, les agents et sous-agents,reconnais à l'Iiêtel-de-ville pour délibérer sur un sants de ce que la République a fait pour essai d’application de l’im pôt sur le re eux et confiants dans sa justice, useront des venu qui devait avoir lieu en vertu d’une lois qui leur permettent de f.tire parvenir régulièrement au gouvernement leurs reven récente décision du ministre des finances. A l ’unanim ité les répartiteurs ont voté dications et leurs vœux. une résolution dans laquelle ils décla M. Barthou a été très applaudi. rent que « bien que nés à Chàlons ou habitant cette ville depuis longtemps, L e g u ê p ie r m a ro c a in . — Ainsi que ils ne connaissent pas même approxim a nos dernières dépèches l’annonçaient tivement la fortune de leurs concitoyens, mercredi, une attaque générale de Casa qu’il leur est impossible de fournir les blanca a eu lieu, mais les Maures ont renseignements demandés et qu’ils pré été repoussés. Voici les dépêches qui fèrent refuser tout concours, plutôt que relatent ces faits : d'indiquer des chiffres qui seraient, no Tanger, 22 août. — Hier matin, pro tamment en ce qui concerne les grosses fitant do la brume, les Marocains ont dirigé fortunes, les commerçants et les profes une attaque contre le camp français, ît Casa sions libérales,absolument fantaisistes. » blanca. Quand labrumos’estdissipée.notre artille rie leur a fait subir des pertes considérables. i Annonces judiciaires et diverses.................................................. Réclames.......................................................................................... — Lo roi de Siam vient d’être, pendant deux jours, l’hôte de M. Fallières au chiUeau de Rambouillet. panorama qui so déroulait sous leurs youx. ple de snobp ot de niais s’abattit comme une Ce breaek contonait quatre hommes et qua Quand ils atteignirent le coudo par lequel la nuéo de sauterelles sur toutes les plages où tre femmes. routo s’amorce au chemin do la grèvo, au- l ’on trouvait des hôtels à quatre ou cinq Les quatre femmes appartenaient visible dessus do Saint-Michel, Lobroton étendant francs par jour. ment aux plus hautes couches de la galan lo bras, désigna uno masse rochouso qui so - 28 Do Dinard et do Parante jusqu’aux poin terie vénale, de la « haute noco », comme on détachait au nord, au-dessus do la mor calm'o tes rocheuses do l’Aber-Vrac’h, co fut uno dit à Paris. Sur les quatre hommes, deux ot ploino : descente grotesque et dévorante do baigneurs avaient des têtes de fêtards cyniques et vul 1 — Jo vous conduirai un do ces jours sur do tout ilgo et de tout acabit. On vit appa gaires, do celles qu'on peut voir par douzai ce point do la côto, pour vous y montrer l'en raître en môme temps lo calicot des grands nes sur les boulevards et dans les lieux de droit oit lo pauvro vieux Lo Braz lit, il y a magasins vêtu à la dernière modo, ot les plaisir. Les doux autres, plus corrects, 80 PREM IÈRE PARTIE trois ans, la chuto malheureuse qui déter ronds do cuir dos ministères, llanqués de composaient des physionomies d’où la gra L e IH y n tè re . mina sa mort. lours « dames » et de leurs « demoisollos ». vité mitigéo d’une certaine retenue n'excluait Celles-ci furent plus spécialement ravies do pas l’impudour latento au fond des prunelles. V III VII lour réconto découverte de la Manche, qui Juste en ce moment, Kerjan venait do s’as lour pormottait d’arborer les plus extrava seoir auprès des doux hôtes dont il ôtait de ALLIANCE gantes toilettes do la saison. Et tout co pe venu le ferme ot fidèle allié. SILHOUETTES DE 11AIUNËUR8 tit tnondo do vanités imbéciles vint faire Il remit les doux images & Lobroton qui A la vuo des touristes descendant do leur Cotto annéo-lù, décidément, les polîtes p la trempotto duns l’eau salée, à la stupeur un voiture, un « Ali ! » de surprise lui vint aux ajouta, on manière de sontonce : — Vous avez do fort bons yeux ot uno ex ges du nord do la Hretagno furent plus fré- pou maladivo des dures populations mariti lèvres et, saisissant lo bras do Lobroton : cellente mémoire, monsieur Korjan. Jo vous quontéos quo les année« précédentes. La mes. — Tenez, monsieur, — dit-il, — voici pré Parmi les plus courues do ces stations, cisément l’un dos hommes dont nous par en félicite et jo m’on réjouis pour nous-mé- choso tint sans douto à uno réclamo habile, pout-ôtro à jotto nomenclature aswez rtidi- Pritnol ot Garuntec furent los mieux pour lions avant-hier. mes. Il reforma lo carnet, qu’il romit dans sa montairo quo fit lo Petit Journal dos « pe vues en Parisiens. Et de ces deux extrémi — Quel hom m o? interrogea Colman, qui tits trous pas chors ». Il ost certain qu'uno tés, prises comme quartiers généraux, la n’avait point lo souvenir présent. poche ot, donnant lo signal : — En route, messieurs I nous pouvons en foulo dos plus mêlées, des plus bigarrées foulo dos badauds poussa des reconnaissan — Mais monsieur Léopold Lorrain, lo dé core arrivor à Saint-Elllam avant quo la même, afllua dans ces coins perdus do no ces duns toutes los directions, s’éparpilla en puté. mon jtigo d’instruction que j'ai ei bien tro admirablo côto de la Manche, y appor oxcursions dans le voisinage, avec cette cu Houllleté, il y a sept ans. nuit soit trop noire. Los trois hommos prirent la routo qui tant, avec les mœurs les plus diverses, la riosité avido de papotages qui profano tout — Ah I — firent simultanément les deux poudroyait sous lo couchant, s’arrêtant, do sottiso propre aux grandes villes ot particu Co qu’ollo touché. amis, avec uno intonation pourtant dilïô-. Il y avait quaranto-lmit heure« quo l>bro- rente do colle qu’avait euo Korjan. Car, «n temps à autro, pour contomplor l'admirable lièrement à Paris. Co fut uno avatancho do boutiquiors, do ton et Johnson étaient installés à Saint-Ef- collo-ci, il n’y avait que do la surprise. Dans (1) Roproduotion intordito aux journaux qui potits commerçants, de petits omployés, ra flam lorsque, par un radioux après-midi, un collo do Johnson ot do Lobroton vibrait uno n’ont pas un traité avoo la Sooiété dos tioas vis do pouvoir s’offrir à bon marché les agré- grand broack à trois chevaux s'arrêta devant sorte do satisfaction. de Lettres. monts d’une villégiature estivale. Ce peu l’hôtol, venant do Saint-Michol-on-Grèvo. Cependant les huit excursionnistes s’é « F in is tè r e » du Samedi 24 Août 1907. > B U R 1D A U X i Rue Sciinte-Catherine, 10 — Q U / M P k R — On annonce la mort duggénéral Caffarel,quifut compromis en 1887dans l’af faire de vente de décorations q ui amena la démission du président Grévy. — Le roi et la reine d’Espagne, voyageant incognito, ont visité Biarritz mercredi et Bordeaux jeudi. — Un incident s’est produit en gare de Châlon-sur-Saône. Neuf réservistes qui chantaient l ’Internationale ont insulté un officier qui les invitait à se taire, et l ’ont menacé. La gendarmerie a dû inter venir. Les réservistes ont été arrêtés. — Les forêts des environs de Toulon sont toujours en feu. Des détachements de troupes sont sur les lieux. Les ravages sont consi dérables. — Un m oulin en construction à M ar quette, près de Lille, s’est effondré subi tement, ensevelissant plusieurs ouvriers. On compte onze morts et deux blessés. N o u v e lle s é tr a n g è r e s Russie. — Les élections à la nouvelle Doum a — troisième du nom — ont com mencé lundi. Les délégués élus jusqu’ici sont tous des modérés. Allemagne. — Le congrès socialiste inter national qui se tient en ce moment à Stuttgard fait ressortir davantage l’alliance étroite conclue entre MM. Jaurès et Hervé contre M. Jules Guesde, qui s’était déjà affirmée à Nancy. Italie. — A Rome, sur le Corso, le pré lat Tilim o a été gifié et aurait même été terrassé sans l’intervention des passants. Les journaux signalent de nombreux faits semblables à Bergame, Gênes, Laguana, Turin, etc. L ’attentat contre le cardinal Merry del V al paraît avoir été prémédité. Espagne. — Des essais avec quatre ca nons français à tir rapide viennent d’être faits près de Madrid. Ces essais ayant donné des résultats très satisfaisants, le gouverne ment espagnol a décidé de commander à la France tout son nouveau matériel d’artil lerie. La commande comporte en tout 50 bat teries dont 0 seront livrées cette année même. Autriche. — M. Clemenceau a été reçu mercredi à déjeuner à Marienbad par le roi Edouard V II. L ’entrevue a été très cordiale. On assure que l’entretien a roulé sur les affaires du Maroc. Portugal. — Un complot aurait été dé couvert contre le roi don Carlos et le premier ministre. Trente républicains ont été arrêtés. taient avancés, le verbe haut, l’allure imper tinente, vers la terrasse du café. Kerjan s’était levé. Il avait soufflé, en riant, dans * l’oreille de scs compagnons : — Doucement. Je m ’éclipse. Il ne faut pas qu’il ¿ ’aperçoive, car il s’en irait. Tout à l’heure, quand ils seront attablés devant leurs consommations, je me montrerai, et vous pourrez apprécier l'effet de la fête de Méduse. E t, co disant, l'hôtelier s’éclipsait, laissant aux garçons lo soin de servir les nouveaux arrivants. Ceux-ci vinrent s’asseoir à l'une des tables placées en faco des deux amis, qui déjà dé visageaient obstinément l’ancien magistrat. C’etait un homme de taille un peu au-des sus de la moyenne et d’une corpulence qui semblait lo menacer, sous un délai assez rapproché, d’uno obésité précoce. La faco avait cette banalité prétentieuse et gourmée des gens qui, sans mérite personnel, ont pour eux d’être les favoris de la chance. Une certaine astuce toutefois se lisait dans les prunolles bleuAtres et indécises, en même temps qu'une insolence fondée sur la foi au succès qui avait constamment jusqu'ici cou ronné los entreprises du personnage. P ie r r e MAEL. A atitvre^. *v î •* . „ * \ « , « - GAZETTE BRETONNE FINISTÈRE Actes offloiels. Par dôorot en date du 10 août 1907, M. Froment, chef de bureau auxiliaire à Montarais, est nommé directeur de la suooursalo de la Banque de Franco à Quimpor, on rem placement de M. Genty, nominó directeur à Brest, Par déolslon du sous-neorâtaire d’Etat dos Postes et des Télégraphes, Mlle de Brossard, dame omployée au bureau de Concarnnau, nommée au buroau de Quimporlé, est main tenue, sur sa demande, 4 son poste actuel. Mlle Le Cloch, receveuse des postes à Cléder, est nommée receveuse à Plomodiern. Mlle Huzard, damo omployée ¿Quimporlé, est nommée receveuse & Clédor. Par airété ministériel du 19 août, M. Lalney, commis d’inspection académique à Quimper, ost nommé secrétaire do l ’inspec tion' académique du Mans, Par arrété en date du 10 août, M. Rannou, commis des contributions indireotes & Lo rient, est nommé en la mémo qualité à Chftteaulin par permutation aveo M. de la Haye ; M. Nozières, surnuméraire à Chartres, a été nommé commis à Brest, en remplace ment de M. Facy, nommé à Suint-Briouc. Par arrété en date du 21 août, M. Noizoau, commis principal des contributions indi rectes à Lanmeur, a été nommé à Marans (Charonto-Inférioure). • .' Bateau-école le « Ooüland ». — Lo Conseil approuvo, sur un rapport do M. Ilémon, lo programmo de travaux présenté par la so ciété YEnseignement professionnel et tech nique des pèches maritimes, ainsi quo lo projet do budget présenté par la mémo so ciété pour 1908. Il fixe à 500 francs la part contributive du départoinont dans los dé penses, et oxprime lo vœu quo lo ministère de la Marine allouo à la Société uno subven tion spéciale do 5.000 francs. Tribunaux civils. — Uno domando do création d’un poste do secrétaire du parquet de Morlaix donne lieu à un long débat. Tout on reconnaissant quo la situation du tribunal intéressé justillo cotte création, plusieurs membros expriment l’avis qu’ollo doit être faite au compto de l’Etut et quo lo départoment n'a point à participer à la dépense. Un vœu est émis dans co sons il l'adresse du ministre de la Justice. Commission départementale. — Un scru tin ouvort pour la nomination de la Commis sion départementale donne los résultats suivant» : Votants, 38. — Majorité absolue, 20. MM. Louppe, 38 voix ; Maissin, 37; Damey, 84 ; Fenoux, 34 ; Le Dérout, 32 ; Swinoy, 2‘J ; Fégean, 21 ; tous élus. Protection des enfants du premier âge. — Le Conseil, appelé à élire doux membres de cotto commission, dont lo mandat aura une durée do 3 ans, désigne MM. les doc teurs Piton et Lancien. Sociétés do tir. —- Lo crédit do 650 fr. est réparti commo suit : la Bresloisc, 100 fr. ; la Cornouailli, 100 fr. ; la Morlaisiennc, 100 fr. ; les Tireurs bretons, 100 fr. ; la Chdteaulinoise, 100 fr. ; la Landernéenne, 75 fr. ; los Francs-Tireurs de l’Aveti, 75 fr. Le F i n i s t è r e Programme des travaux vicinaux. — M. Dubuisson présonto un rapport relatif aux chemins vicinaux qui doivent être com pris dans lo programmo des travaux à exé cuter en 1908. M. do Blois reproche à la Commission des Travaux publics d ’a v o ir b o u le v e r s é l’ordro p r é c é d e m m e n t a d o p té pour ces t r a v a u x , au m é p r is du d r o it do priorité qui avait ôté assuré à certains chemins. Il dépose un o rd re du jour tendant à r é t a b lir le programmo do I908dans les term OBO ù il a v a it été p ré s e n té par l’Ingéniour en chef du Sorvico v ic in a l. M. Dubuisson îépond que la Commission a été dans l ’obligation de diminuer le chiffre affecté à certains chemins par suite de l’insulllsanco des subventions do l’Etat. M, Ilémon exprime l'avis quo le tableau de classement des chemins devrait être ar rêté une fois pour toutes ot ne plus être ensuite sujet à des variations qui sont pour les populations intéressées uno véritable déception. Tandis que los communes comp tent sur la réalisation des promesses qui leur ont été faites, d'autres projets sont ins crits à l'improvisto par la Commission et viennent partager lo bénéfice des subven tions avec les projets antérieurement ins crits. C'est là un véritable manquement à la parole donnée et c’est aussi un procédé préjudiciable aux intérüts départementaux. Après une protestation do M. Maissin, l ’amendement do M. de Blois, mis aux voix, est rejeté. Les conclusions do la Commission sont adoptées. Protection clés sites et monuments. — M. lo docteur Corre n’a pas accepté de faire partie do la Commission instituée pour la protection des sites et monuments. Il est rom placé par M. Bourde de la Rogerie, archiviste dépaitemental. de de la question ne lui paraît pas avoir été faite dans des conditions qui puissent offrir des garanties suffisantes. L a Commission ne s’est pas trouvée en nombre dans ses deux premières réunions ; ce n’est que dans la troisième, tenue lundi dernier, qu ’elle a pris scs résolutions. Il n’est pas exact, d ’ailleurs, que l’évêque ail été convoqué pour discuter avec elle. Il n’est pas non plus exact que la Commission ait visité la sacristie de la cathédrale pour se rendre compte des dimensions. Enfin, il n’est pas exact que la Commission ait reconnu par un vote formel l’impossibilité d ’approprier quelques pièces de l’Evêché au service du culte. Toute passion mise à part, M. Trémintin tient à constater ces faits, pour ren dre hommage à la vérité et pour dégager sa propre responsabilité. M. Lancien proteste contre certaines asser tions de M. Trémintin. M. Delobeau exprime sa surprise de ce q u ’une Commission nommée il y a quatre mois n’ait pas activé ses opérations de façon à pouvoir présenter un rapport qui aurait été soum is, en même temps que cjlu i du Préfet, au Conseil généial. Sur le fond de la question, ajoute M. Delobeau, je partage les vues de M. Ilém on, et je suis heureux de voir se confirmer en cette circonstance, la communauté d ’idées qui m ’unit à lui depuis quarante ans. M. le Président met aux voix la première partie du rapport : « Le musée départe mental ne sera pas transféré dans les bâti ments de l’ancien Evéché. » Au moment de passer au vote, M. Dubuis son présente un amendement tendant à mo difier ce texte ainsi qu’il suit : « Les bâti ments de l’Evêché ne seront pas allectés actuellement en totalité à l’installation du musée archéologique ». Cet amendement est repoussé par 17 voix contre 15. L’article 1er des conclusions de la Com mission est ensuite rejeté par 18 voix contre IG ; l’article 3 par 18 voix contre 18 ; l’ar ticle ;) par 19 voix contre 17. Seul, l’article 4, relatif à la transforma tion du jardin de l’Evêché en jardin public, trouve grâce devant le Conseil général : il est adopté par 23 voix contre 11. Sauf en cette partie, tout est donc remis en question. La Commission des Travaux publics est chargée, avec l'assistance de ¡’Administration, d’élaborer des propositions nouvelles, sur lesquelles il sera statué l’an prochain. M.Dubuisson répond'que ces délibérations ont été communiquées,[mais qu’elles tendent toutes à substituer une ligne ChàteauneufQuimper à celle de Châteauneuf-Rosporden, qui a fait l’objet d’un vote formel du Conseil général. ■* M. Maissin dit que cette ligne et plusieurs autres auraient pu être étudiées, si la précé dente administration préfectorale n’avait montré un mauvais vouloir systématique à ce sujet. — C’est absolument injuste et inexact I répond M. Ilém on. M. le président intervient pour protester également contre le langage de M. Maissin ; il fait observer que jamais le Conseil général n ’a donné mandat à l’administration do poursuivre l ’étude des lignes en question. Un très long débat s’engage alors sur les circonstances dans lesquelles le nouveau ré seau départemental a été constitué par lo Conseil, à la session extraordinaire de dé cembre 1905. Pour conclure, M. Maissin présente un projet de résolution portant que l’étude de toutes les lignes composant la 2* partie du programme de 1905 sera reprise et qu’on étu diera en outre toutes celles qui, par ailleurs, seraient demandées par les populations in téressées. Sur la demande de M. Ilémon, qui juge excessif cet engagement, la proposition de M. Maissin est modifiée et adoptée dans les termes suivants : « Le Conseil général décide « la mise à l’étude des lignes du second ré« seau, c’est-à-dire de celles comprises dans « la 2* catégorie du programme présenté à « la session de décembre 1905, ainsi que de « toutes les autres lignes qui pourront être « prises en considération par le Conseil « général ». Comices agricoles. — Un crédit de 3.300 LA QUESTION DE L’ÉVÊGHÉ francs est inscrit au budget pour être ré parti entre les diverses sociétés agricoles du Au nom de la Commission spéciale insti Constructions de lignes départementales. déuartemcnt. — MM. Ilém on, do Bremond d’Ars et Lo tuée en avril dernier pour rechercher les La commission de l’Agriculture propose le Au Conseil général. Crâne exposent quo la construction et l’ins affectations possibles des bâtiments de l’an rejet d’une demande de M. Le Bail, tendant tallation dos gares, sur la ligne de Pont- cien Evéché, M. Lancien présente un rapport BÈANOK DU 21 AOUT. à faire inscrire un crédit supplémentaire de qui se termine par les conclusions suivantes : Aven à Concarneau, font l’objet de réclama 350 francs au profit d’un nouveau comice 1° Le musée départemental ne sera pas tions très vivos de la part des populations Dés le début do la séance, le Conseil entre fondé àPlogastel-Saint-Germain.il y alOans. intéressées. Cos gares consistent on de sim transféré dans les bâtiments de l’ancien dans l'examen des comptos et budgots dépar M. Le Bail, soutenant sa demande, dit que ples hangars, ouverts do tous côtés, et n u l Evêché ; tementaux. cette association, qui compte 280 membres 2" Il n’est pas donné de suite favorable à lement appropriés au dépôt dos marchandi Un rapport d’ensemblo présonto par M. et qui a fait ses preuves de vitalité, est digne la demande de location partielle de ses, qui ne peuvent s’y trouver en sûreté. Louppe sert d’introduction à cette discus de la faveur du Conseil général. M. Maissin répond quo ce modo d’instal Al. l’évèque de Quimper ; sion. M. de Guébriant fait remarquer que, si la lation est celui qui ost usité sur la plupart 3° Des services départementaux ou géné Le budget des recettes pour 1008 est adopté proposition était adoptée, le canton de Plodos lignes du réseau départemental. Si des raux (Conseil de préfecture, Enfants assis •ans débat. On passe ensuite à l'examen du gastel se trouverait être deux fois subven besoins sérieux se révèlent après quo la li tés, Inspection d ’Académie, Service vicinal, budget des dépenses, dans lequel nous de tionné, puisqu’il existe déjà dans ce canton gne do Pont-Aven à Concarneau aura été Ponts et Chaussées) seront installés dans vons relever les principales aiTaires qui ont un comice qui reçoit une somme de 350 fr. livrée à l’exploitation, le Conseil général cet édifice, dont le rez-de-chaussée restera retonu l'attention du Conseil. LA QUESTION DU SÉ M IN A IR E Ce serait un véritable privilège, d'autant plus n’hésitera pas sans douto à proscriro les me disponible, et dans des conditions qui feront M. Hémon demande la parole pour poser fâcheux qu’il risquerait de motiver d’autres Assistance aux vieillards, aux infirmes sures que chaque cas particulier pourra com l’objet d’un rapport spécial de la Commis prétentions semblables, au grand préjudice uno question à M. le préfet. et aux incurables. — Pour le fonctionne porter. sion des Travaux publics ; des finances du département. Le Grand Séminaire a été évacué, dit-il, La séance est levée à 0 heures 1/2 ot re ment do ce nouveau service, en 1903, il fau 4° Le jardin de l’Evêché sera mis ù la Après diverses observations de MM. Cazin drait une sommo totale de 1.140.690 fr. pour portée à jeudi, 1 heure 1/2. disposition de la ville de Quimper pour être ot il reste à savoir quel est lo propriétaire des d’IIonincthun , de Servigny, Chevillotte, bâtiments aujourd’hui vacants. Il y a des rai le département du Finistèro.Sur cotte somme, ouvert au public. Lostis, l’amendement de M. Le Bail est mis SÉANCE DU 22 AOUT. 40.707 fr. seront à la charge du dé|Jhrtemont, M. Ilémon discute ces conclusions. 11 ne sons sérieuses de croire que le département aux voix et adopté. a le droit de les revendiquer. 928.033 fr. à la charge de l’Etat et 171.950 fr. Après lecture du procès-verbal, on reprend peut accepter celle qui écarte le musée dé M . de Guébriant se plaint de ce que les Dans la séance du Conseil général du à la chargo dos communes. partemental de la combinaison ; cette inter l’examen du projet do budget pour 1908. comices agricoles reçoivent trop tard l’avis 8 avril 1891 M. le préfet Proudlion a for Le Conseil général donne un avis favora diction est aussi contraire aux instructions des subventions qui leur sont allouées. Il Assistanco médicale gratuite. — M. lo ministérielles qu ’à la nature même des mellement proclamé ce droit. ble aux délibérations prises par les commu docteur Piton lit un rapport d’ensemble sur L ’immeuble avait été acquis, au sortir de s’ensuit queles programmes des concours ont nes suivantes, tendant à ce quo le taux d’al choses. peine à être arrêtés en temps utile. Cette ob location mensuelle, aux vieillards, aux in le fonctionnement de ce service ; il en res En ce qui concerne l’éventualité d’une la période révolutionnaire, pour être affecté servation mérite d’être soumise à l’adm inis sort quo los dépenses do l’assistance médicale à l ’établissement d’un dépôt de mendicité firmes et aux incurables soit réduit, savoir : location partielle à l’évêque, il pense que la Locmaria-Borrion, de 15 fr. à 7 fr. 50 ; gratuite vont sans cesso on augmentant. En commission aurait pu concevoir plus large départemental. Ce projet n’eut pas de suite ; tration de l ’Agriculture. — Approuvé. Plouédern, de IC fr. 50 à y fr. ; Trégourez, 1900, l ’uugmontation a été la plus forte ment son rôle. Sans doute, les propositions mais il importe de remarquer que l’acquisi Pour les instituteurs. — Un crédit de de 7 fr. 50 à 5 fr. ; Henvio, do 10 fr. à 5 fr.; qu’on ait eu à constater jusqu’ici : elle s’é faites par l’évôqueau mois d’avril ne parais tion fut faite sur les fonds départementaux. 1.800 fr. était demandé pour entretenir un Dans la suite, le Conseil général tenta lit au sanatorium de Sainte-Feyre (Creuse), à Ploudaltnézoau, de 20 fr. à 15 fr. ; Lonnon, lève, par rapport à l’année précédento, à saient guère acceptables ; mais elles de 18 fr. à 9 fr. ; Bumengol.de 10 fr. à 5 fr. ; 37.859 fr. 10. n’étaient probablement pas son dernier mot. d’entrer en possession do l ’édifice ; à un l'intention d’un des instituteurs du Finistère Cotto augmentation provient principale En tout cas, il s'agissait avant tout de véri certain moment, il porta même ses ré Saint-Joan-du-Doigt, de 10 fr. à 0 fr. ; Plouatteint de la tuberculose. néventer, de 15 fr. à 8 fr. ; Locmélar, de ment des abus d’hospitalisation, de l’accrois fier s’il était possible, sans nuire à l’atl'ec- clamations devant le Conseil d’Etat. Sans Sur rapport de M. Le Bail, le Conseil vote 12 tr. 50 à 10 fr. ; Bolazeo, de 15 fr. à 10 fr.; sement dos visites médicales, des facilités lation du reste de l’édifice, d ’isoler quelques contester ses droits, on se contenta de lui le crédit, mais en le mettant à la disposition Plomelin, de 12 fr. ¿ 5 fr. ; Ergué-Gabério, do se procuror des billets do maladie, du sé pièces voisines de la cathédrale, qui opposer une décision régulière par laquelle de M. l’inspecteur d’Académie pour être ré jour prolongé dos malades dans les hospices, auraient pu être concédées à l’évêque, en le lo Séminaire avait été affecté au service du parti entre plusieurs malades chaque année. de 10 fr. à G fr. Une autre demande du Conseil municipal etc. traitai)t comme tout autre locataire : il est culte, et cette considération tint en échec la Au 118*. — Sur la demande du coloneLdu Le rapporteur conclut on demandant à M. à regretter, dans l’intérêt départemental, question de propriété. de Saint-Goazeo, tendant 4 ce que le taux Aujourd’hui, l’affectation spéciale a cessé, 118«, de Quimper, une subvention de 50 fr, •oitpoité de 5 fr. à 10 fr., est prise égale lo préfet do donner dos instructions aux mé- que cet examen n’ait pas été fait. La déli docins dos hospices pour qu’ils no conser bération prise par le Conseil général au par le fait de la loi de Séparation, et les est allouée à la bibliothèque récemment ment en considération. vent pas trop iongtomps les malades dans droits du département reprennent toute organisée dans ce régiment. Legs Qénin. — Les arrérages do ce legs leurs établissements, et aux commissions mois d ’avril n’en garde pas moins toute sa leur force. M. Ilém on pense que le moment Sapeurs-pompiers. — Une indemnité de ■ont répartis commo suit : communes do administratives dos bureaux d'assistance signification : elle a démontré q u ’il n’y a est venu de les faire valoir. Il demande à Guiler-Plogastel, 100 fr. ; do Loc-Eguiner- pour qu’elles ne fassent bénéficier de la loi du pas dans l'assemblée départementale une M. le préfet s'il est renseigné sur cette situa 1.000 fr. est allouée à M. le commandant Saint-Thégonnoc, 100 fr. ; de Trémaoué- 15 juillet 1893 quo les personnes réellomont majorité pour faire la guerre au sentiment tion ; selon lui, des négociations doivent Ayme, inspecteur des compagnies des sapeursreligieux. pompiers du Finistère, à titre de frais de dé zan, 100 fr. ; de Saint-Méen, 64 fr. indigentes. Quant à l’appropriation des bâtiments pour être ouvertes sans retard avec le ministère placement. Une longue discussion s’engage à ce sujet. des Cultes. Si les moyens amiables n’abou Race chevaline. — Sur les diverses ques certains services départementaux, M. Ilémon M. le docteur Plouzané dit qu’uno des cau « Jeunesse antialcoolique ». — Malgré les tions intéressant l'élevago de la race cheva n’y fait pas opposition, puisqu'il en résul tissent pas, la question est assez importante ses de l’augmontation des hospitalisations line, M. de Guébriant présonto un rapport terait pour le département une notable pour que lo département ne recule pas devant efforts de M. Trémintin, le Conseil ajourne une demande de subvention formée par cette d'ensemble des plus intéressants.Il se plaint ost la suivante : au début de l’application de économie. Ce qu’il ne peut approuver, c’est ¡’éventualité d’un procès. M. le préfet répond qu’il existe à la préfec société. de ce que, malgré les promesses faites parlo la loi, los malades rodoutaiont l’entrée à l’hô qu’on y loge des administrations apparte ministre de l'Agriculture et malgré l'avis pital, tandis qu’à l ’heure actuollo c’est tout nant aux services de l’Elat. Les vieux édi ture un dossier complet sur la question. Il « Association générale automobile ». formel exprimé par le Conseil supérieur des le contrairo qui se produit. fices do ce genre n’ont pas été conçus pour est vrai qu’à une autre époque l’Etat avait — Une subvention de 300 fr. est renouvelée Finalement, les conclusions du rapport do paru reconnaître le département comme proHaras, los stations do monte du Finistère une semblable destination, et une adm inis à cette association, en considération des ser aient oncore reçu en 1907 un nombre exces M. lo docteur Piton sont adoptées. tration importante s'y trouvera toujours priétaiio «lu Séminaire. Mais, à la suite de vices qu’elle a rendus à la circulation publi la loi de Séparation, M. le directeur général sif d’étalons normands, au lieu dos étalons Caisse départementale des retraites. — dans les conditions les plus incommodes. que dans le département. norfolk et norfolk-bretons qui sont récla Sont liquidées les ponsions de MM. Ladouce, On peut trouver mieux, pour utiliser ce des Domaines, qui a été chargé de procéder à une étude de l’affaire, a conclu que la pro més par tous les éleveurs. Bourses et subventions diverses. — Sont agont-voyor d’arrondissement à Chfttoaulin monument vénérable, que d ’en faire une priété de l’immeuble revenait à l’Etat. Après intervention do M. le président de (3.723 fr.), et Korvran, employé à l’Asilo dos sorte de phalanstère administratif. allouées les sommes ci-après, à titre de bour M. Ilémon fait observer que l’Etat se met Kerjégu, qui s'associe énorgiquomont aux aliénés. M. Caugant, gardien au mémo asilo, M. Le Hail est d’avis que la Commission ainsi en contradiction avec lui-même. En ses ou subventions pour frais d’études : plaintes formulées par M. do Guébriant, lo est admis à la position do reposant. 1.500 fr. à M. J. Cuillandre pour études à n’a encouru aucune critique : il allirme que tout cas, il est urgent de soumettre la ques . Conseil vote à l’unanimité un vœu deman la Faculté de Rennes ; ’évêque, convoqué à trois reprises, n’a pas Bâtiments départementaux. — Sont vo répondu à cet appel réitéré et qu ’aucune né tion à un examen sérieux, qui pourrait être dant que les étalons normands soient exclus 500 fr. au jeune Jafirennou, de Scrignac, confié aux soins de la Commission dépar et 100 fr. au jeune Tanguy, de Morlaix, pour de la composition des stations de monte tées : une somme de 13.182 fr. pour grosses gociation n'a été possible avec lui. tementale. réparations ù la casorne de gondarmerio do dans les prochaines répartitions. l’Ecole supérieure d’électricité de Paris ; M. Ilém on, ajoute-t-il, avail fort bien Lo Conseil, consulté, adopte cette propo M. lo préfet s'engage à transmettre ccf' Quimpor ; uno somme de 2.U00 fr. pour ré- posé la question au mois d ’avril en disant ‘,¡1)0 fr-. à M. Le Goff, de Morlaix, élève do vœu au ministère do l'Agriculture, en l’ap parationsà l’édifice deSainte-Croix.do Q uim qu’il fallait consentir à une location partielle, sition. l ’Ecole régionale des Beaüx-Arts de Rennes ; porlé ; un crédit do 1.500 fr. pour réparations puyant do tout son pouvoir. si Sanv .h d u 23 a o û t . 150 fi. au jeune Le Nouy, de Pouldavid, si elle répondait à un véritable besoin du au tribunal do Brest ; un crédit do 000 fr. élève à l'Ecole nationale d'horlogerie de Clu Sociétés hippiques. — Pour lo cas ot’i la pour adduction d’eau à la prison do Q uim culte catholique, par exemple si la sacristie Chemins de fer départementaux. — Le ses ; de la cathédrale était insuffisante. Or, la nouveau réseau. — Un rapport de M. Du Société hippique broMoise pourrait organi por ; nn crédit do 500 fr. pour réparations à 500 fr. au jeune Lancien, de Beuzec Conq, ser un concours en 1908, la subvention do la maison d’arrât do Chfttoaulin ; un crédit sacristie existante est assez vaste pour tous buisson sur la situation des études des li élève de l'Ecole vétérinaire d’Alfort. les besoins ; elle comprend une série de 2.000 fr., qu’elle recevait précédemment, est do 2.100 fr. pour améliorations a la prison gnes en projet propose d’en fixer la longueur Sur rapport de M. de Brémond d’Ars, lo votée en sa faveur. Si ce concours n'a pas do Brest ; un crédit do 1.000 fr. pour travaux pièces dans lesquelles I évêque et son clergé maximum pour chacune d’elles, ainsi qu’il Conseil alloue une bourse à l’institution des trouvent une installation convenable, sur lieu, le Conseil décide que cette subvention au tribunal de Quimporlé. suit : Jeunes Aveugles au jeune Kervévan, d’Aufont en l’absence des séminaristes. Il n’v a •era répartie, comme elle l’a été cette année, Morlaix à Plestin, 30 k. 500 ; l ’iouoscat à L ’architecte départemental ost chargé do dierne ; il accordeà sept postulants des bour entre les sociétés hippiques do Quimper et dressor lo devis d’un projet do grosses répa donc pas lieu à une location qui no sciait Rosporden, 132 k. 300 ; l ’ont l’Abbé à Auses à l’institution nationale des Sourdsautre chose qu’une faveur acccordée à un dieine, 32 k. 500 ; Portsalt à l ’orsporder, de Morlaix. rations à la caserno do gendarmorio do Muets. ) ré I a t intransigeant. 3 k. 500. Sociétés de courses. — Un subvention do Daoulas. M. de Guébriant croit q u ’en avril dernier Dans l’intervalle entre cette session et celle Dégrèvement de trousseaux. — Sur un 100 fr. est allouée à la Société des courses Ecoles normales. — Un crédit do 3.500 fr. e principe de la location partielle à l’évéd’avril 1908, la Commission départementale rapport de M. Le Bail, la répartition d’un de Pont-l’Abbé et uno autre subvention do est alloué pour achat de mobilier à l’école c ne avait fait l’objet d’un vote positif; il statuerait sur les questions de détail qui crédit de 2.500 fr. est effectuée au profit de 800 fr. & la Soolété des courses de Saint-Pol- normale d’institutrices, ot un crédit do 300 semble donc qu'on revienne sur un fait pourraient so produire à l’occasion do \a con divers élèves indigents des Ecoles normales. fr, pour installation d’uno chambre d'isole acquis. de-Léon. cession faite à MM. Favro et Chalumeau. Un crédit de 1.500 fr. destiné aux élèves Les subventions allouées aux autres socié ment à l ’école normale d’instituteurs. M. de Servignv domando l'ajournement M. de Servigny demande la mise à l'étude des écoles primaires supérieures sera réparti Sur la proposition do M. Piton, rappor do la question au mois d ’avril prochain, par tés de coarsos sont maintenues sans modifi d'une ligne complémentaire reliant Château- par les soins do la Commission départe teur, dos éloges sont adressés aux maitros le motif que le rapport de la Commission cations. neuf à Quimpor par Bricc. mentale. et maltrossos dos doux écolos. spéciale n’a pu Ôtro étudié avant d ’être M. Ilémon domando si la Commission a Orphelinat de l'enseignement primaire. Asile des aliénés. — Sur rapport de M . eu connaissance du diverses délibérations do — Sur un rapport do M. Ilémon, uns sub Chemins de fer départementaux. — Un ivré à la discussion. M. T rém intin, membre do la Commission conseils municipaux de l’arrondissement de do Servigny, le Conseil met à l’étude le re vention do 200 fr. est votéo do nouveau en crédit de 2.749 fr. est voté pour contribution faveur de cet Orphelinat, par los soins du- du département à l’établissement d’uno voio spéciale, explique comment cl dans quel Quimper demandant le raccordement de lèvement des salaires des petits employés do l’Asile départemental. esprit il a rempli sa mission. En réalité, l’é lu cotto ville à Châtoauncuf. quol 71 pupilles du Finistèro sont assistés. do débord ù la garo do Douurnonoz. L E M. Trémintin oat d’avis qu’il y aurait plus A faire. Il domando quo le régime do l’oxtcrnat soit acoordô aux gardions do l'Asilo ; 11 ponao aussi qu’il y aurait liou d’instituer uno écolo piôparatoiro destinée h rolovor l ’instruction professionnollo do cos agents. Cob propositions aont ronvoyéos ù l’oxamon do la Commission administrative do l ’Asilo. Agents-voyers. — Lo Gonsoil déoido qu’au cun candidat ne pourra se présentor au con cours pour les emplois du aorvico vicinal, s’il n ’a pas été reconnu bon pour lo sorvico militaire. La suppression du posto d'agent voyor d'arrondissement do Quimporlé a été décidco. Toutefois, cotte suppression ne sora réaliséo qu’au cas où le titulaire actuel, M. Lavigne, manifesterait l ’intention d'étre nommé i\ ChAteaulin on remplacement de M. Ladouco, retraité. Le tabloau des circonscriptiona vicinales eat modifié, de façon à rattacher cortainoa communes du canton do Pont Avon à la circon8cription do Quimporlé. Cantonniers. — Uno pétition doa cantonniera do Quimper, réclamant uno augmenta tion do aalairo, est renvoyée ù l’oxamen do l ’administration. Trains Renard. — En présence do l’inexé cution de la convention pasaéo pour l ’exploi tation des trains Renard au moins do juillet 1907, un rapport présonté par M. Maissin formule les conclusions suivantos : 10 Une mise on domeuro sera adresséo par M. lo préfet au conceôsionnairo pour l'inv i ter à commoncor l ’exploitation dans lo plus bref délai ou à consentir à la résiliation amiable de la concession. 2* Faute par lo concessionnaire d’accopter l ’une de ces solutions, la résiliation aéra poursuivie en juatico, avec domando d’une indemnité de 33.000 fr. 3* En cas de résiliation, un concours sora ouvert ontre les divorses sociétés de trans ports automobiles pour aboutir à uno nou velle concession qui prondrait cours ii la aai. son d’été de 1008. M. lo préfet, avoo l ’assistancodela commission départomontalo, con clura lo nouveau traité. Après une diacuaaion à laquelle pronnont part MM. l.o Louédoo, Hémon, Maissin, cos conclusions sont adoptéos. Chemins do fer départetnontaux. —■Ho raires des trains. — Les horaires dos traina départementaux ayant donné liou à dos réclamations dans le Nord-Finistùro, il est décidé qu’uno commiaslon sora constituéo pour oxaminor la quostion on détail ot on faire rapport/ au mois d’avril. Traverso do Loomaria-Quimper. — Sur rapport do M. Trémintin, lo Conseil donno aon acceptation aux promesses do vento con senties par les propriétaires riverains on vue de l’élargissomont d9 la traverso do Locmaria, à Quimper, (chemin do grande commu nication no 34). Les frais d’acquisition aont évalué» à 41.000 fr., dont 12.853 fr. ù la charge de l’Etat. Il est décidé qu’uno sub vention spéciale lui sera, en outro, domandéo. Maisons d’école. — L ’ordro do priorité des projots de construction ou d’agrandissomont do 47 écoles, présontéos pour participer aux subventions de l ’Etat en 1908, est arrfité, sur un rapport de M. Hémon. Le rapport fait valoir qu’en 1900 ot 1907 lo dépaitement a reçu dans les subventions une part plus importante qu’auparavant. Il exprime le vœu quo l’Etat élève encore lo chilïro do sos libéralités pour répondre à dos besoins vraimont exceptionnels. Le Consoil adresso dos remorcimonts aux ministres, ainsi qu’à M. lo préfet, qui s’est fait près d’o«x l’intorprôto doa bosoins ot dos vœux du départomont. Commissions divorses. — Sont nommés, pour faire partie dos commisaiona ci-après : Conseil départomontal do l'enseignement primaire: MM. Maissin, Dubuisson, Lo Bail, Briens. Conaoll d’administration dos écoles nor males : M M . Louppe, Damoy. Commission départomontalo du travail : MM. Damoy, Louppe, Maissin, Briens, Jégo. Comité do patronage dos « Habitations à bon marché » : MM. Lo Crftno, do Sorvigny, Trémintin. Commission de surveillance dos prisons départementales : MM. A llain, Louppe, Brions, de Sorvigny, Jégo. La question do VEvêché. — En réponso à uno délibération do la Société archéologiquo du Finistèro datéo du 81 janvier, ayant pour objet d’obtenir quo l’ancion Evûché soit • aiYecté au musée départemental, M. lo m i nistre de l’instruction publique a appelé sur ce sujet l’attontion du Consoil général. 11 ost décidé que la question sera exami née et que la Commiasion d’adminiatration du musée départemental sora appeléo ù for muler son avis. Chiens errants. — Dos cas de rago s’étant produits récemment on assez grand nombro, la Commission de l’Agriculture demande à l ’administration do survolllor avec uno at tention particulière l’application dos règle ments de police relatifs aux chions orrants. Jury d’expropriation. — Sur rapport do M. Jaouon, la listo du jury d’expropriation est arrêtée pour 1908. Mutualités. — Sur rapport do M. Doloboau, un crédit do 5.800 francs ost réparti entre les divorses sociétés do Bocours m u tuels du départomont. Sanlé publique. — Un rapport do M. A l lain préconiso divorsos mesures à prendre dans l’intèrfit do la protection do la santé publique. Il proposo, notamment, quo la dé sinfection soit ronduo obligatoire après cha que décès, à moins qu’il soit étubli par un certificat médical quo lo malado n’a pas suc combé à uno maladiojcontagiouso. F IN IS T E R E Concarneau. — Fête des « Filets conduit en fourrière et abattu dans un délai budget do 1908 ayant été modillè sur certains do 48 houros s’il n ’ost réclamé par son bleus » .— Ainsi quo nous l’avions annoncé, c’est domain dimanche, 25 aoftt, qu’aura points par los votes du Consoil général, M. maître. lieu la féte dos « Filets bleus ». Il sora payé par lo propriétaire du chien, Louppo faitlo rolové do cos modifications ot Co soir, un grand concert sora donné dans sans préjudice dos poursuites à oxorcor contre résumo la situation qui on résulte. Lo budget ordinaire do 1908 so chilïrora, lui, uno indemnité a lixer par le Maire pour la salle du Patronage, avec le gracieux con cours do Mllo Vauthine, «lo l’Opéra-comiquo. on rocottos oommo on dépenses, par uno chaque journée do mise en fourrière. Le prix dos places est ainsi fixé : réservées, Art. 3. — Los contraventions aux dispo sommo totalo do 5 millions 338.512 fr. La résorvo budgétaire ost ll\ùo au chiffre sitions qui précèdent ainsi qu’à celles dos 5 fr. ; premières, 3 fr. ; secondes, 1 fr. 50. Domain matin à 10 heures, salves d’artilarticlos 9, 10, 11, 12, lit ot 11 du décret du do 10.370 fr. 35 c. (j octobre l'JO'i sus-visé, seront constatées lerio. Un cirque ambulant, organisé par des Vœu.v. — La session du Conseil général par dos procès verbaux et poursuivies con eunos gens do la villo, parcourra les rues s’achèvo par l’adoption d’uno sério do vœux, formément aux lois. pour annoncer la féte. dont la plupart sont à l'adressa du ministro A une heure, ouverture de la grande dos Travaux publics. Beaucoup visont dos Kermesse au Petit Château. améliorations i\elïoctuor dans l’installation A doux heures, arrivée du cortège à la des gares ou dans la circulation dos trains ; Q uim per. — Réception militaire. — Kermosso ; en tûte, la musique l’Indépen ils aont adoptés sans discussion. Ainsi (nie nous l’avions annoncé, M. le dante concarnoise, puis le Comité, la Reine En revanche, un long débat so développe général Jourdy, lo nouveau commandant des « Filets bious », Mlle Anna Lo Bihan.et sur uno quostion qui a fait boaucoup do du X I corps d ’armée, ^ reçu mercredi scs demoiselles d’honneur en costume d’a p bruit dans nos campagnes ; il s’agit de l ’ar- it 2 heures, XHôtel de l’Epde, les fonc parat, la cornette ot la parure, et un groupe rfitô préfectoral du 20 ju in 1907 qui proscrit tionnaires et los corps constitués. nombreux de sardinières en petits sabots et aux conducteurs d’attolagos ou de chevaux Dans la matinée, le général Jourdy tablier blanc. do se tonir à la gaucho dos animaux qu’ils Tandis quo la Kermesse battra son plein, avait fait quelques visiles. conduisent. les binious joueront sur los places, où un Uno section d’infanterie, baïonnette MM. Dolobeau, do Guèbriant, Ilém on, Le bal aura liou. au canon, rendait les honneurs. Bail, do Sorvigny, otc...présentent successi Vers trois heures, ils arriveront au Petit Jeudi m atin, le commandant du XI» vement dos obsorvations quo noua no pou Château pour le concours de danses ; après corps a passé une m inutieuse revue vons songer i\détailler. les von tes des comptoirs et los multiples attrac M. lo préfet déclare quo son arrôté, ap d ’inspection du 118" sur le champ de tions, auront lieu successivement les con prouvé par lo ministro do l’intérieur, no sora manœuvres. L ’après-midi il a visité les cours. pas rapporté. Mais il ost disposé à user do casernements. Il a quitté Q uim per dans Enfin, à fi heures du soir, le cortège se toléranco dans l ’application, atln quo les in la soirée. reformera, la Heine montée sur son char, Puisque nous parlons du 118”, disons derrière lequel en viendra un autre monté téressés aient lo tomps do s’habituer à la nouvelle méthode qui leur est imposée. Les qu’il paraît se confirmer que la sup par lo choeur dos sardinières, dirigé par le procès-verbaux sont déjà suspendus on fait pression du i* bataillon a été décidée « Trio Montmartrois ». depuis quolquo tomps, à la suito d’un accord par le Ministre de la Guerre. Mais il y Le soir, les danses so continueront sur la a tout lieu d ’espérer que cette mesure place d’Armes où un magnifique feu d’aravec les païquets doa tribunaux. M. lo président clôt lo débat on prônant n ’atteindra pas Quim per, puisqu'un con tilloo sera tiré. trat, fixant un m in im um de garnison — acto do ces déclarations. Rappelons que les prix des concours sont Notons encoro un voeu qui tend à faire re celle qui existe actuellement — a été les suivants : porter au 22 aoptombro l’ouverturo do la passé entre la ville et le Département Concours de costumes anciens. — (a) hom chasse, llxéo au 15. M. le préfet promet do de la Guerre. mes : Ier prix, 40 fr. ; 2«, 20 fr. ; 3*, 10 fr. ; Cette garnison va cependant nous faire \ transmettre cotte domando au ministro oom\5 fr. défaut...... mais momentanément. C’est, pétont. ( h ) femmes : 1" prix, 40 fr. ; 2*, 20 fr. ; 3*, en effet lund i m atin, à li heures, que le 10 fr. ; 4», 5 fr. Il ost 9 houros quand la sério dos vœux est 118° quittera Quimper, en route pour Tes Concours do costumes modernes. — (a ) torminéo. M. lo président prononce alors la grandes manœuvres. Il sora de retour hommes : l ,r prix, 30 fr. ; 2,*, 15 fr. ; 3*, 10 fr. ; clôture do la 2° sossion do 1907. lo 9 septembre. 4*, 8 fr. ; 5« et G». 6 fr. ; 7« et 8«, 5 fr. (u) femmes : 1" prix, 30 fr. ; 2», 15 fr. ; 30, Exposition d’art breton. — L ’Expo 10 fr. ; 4», 8 fr. ; 5" et G«, G fr. ; 7» et 8«, 5 fr. C o n co urs de la race b o v in e sition d ’art breton, installée au G y m b re to n n e . Concours de luttes bretonnes. — , Deux nase m unicipal, continue A attirer c h i moutons ; 30 fr. ; objets divers. La commission interdépartementale char que jo ur de nombreux visiteurs. Concours de danses bretonnes. — l*r prix, gée do l’organisation du prochain concours L ’heure de fermeture, qui avait été 15 fr. ; 2', 10 ; 3*, 5 fr. de la raco bovine bretonne dans lo Finis prim itivem ent fixée à 5 heures, a dû Rappelons enfin au public avide de m a ni tère s’ost rèunio à la Préfecture joudi matin, être reculée à ü heures. festations d’art, qu’une exposition de den sous la présidenco do M. do Korjégu. Exceptionnellement, pour favoriser les telles brétonnes aura lieu à la Kermesse et M. lo président fait d’abord connaître entrées populaires, le prix d’entr'e, pour se continuera les jours suivants, jointe à qu’uno somme totale do 10.000 francs est af- la journée de demain dimanche, a été l’exposition des tableaux de peintres bretons, fectéo au concours : 7.000 fr. à titre de sub abaissé <\0 fr. 23. déjà ouverte et qui a un si vif succès. vention do l’Etat, 3 000 fr. sur los fonds dé Vol.— Jeudi soir, entre 10 heures et mi partementaux. Il rosto à déterminer la part do dépenses qui devra être à la charge do la nuit, le nonuné Corentin Celt, 2't ans, gar D ouarnenez. — Conseil municipal. çon boulanger chez M Derrien, 3G, rue — Le Conseil m unicipal se réunira ville dans laquollo lo concours sora tenu. Après discussion, cetto part est llxéo au Saint-Mathieu, travaillait ¡i son pétrin. ce soir, it 8 heures, en session ordi Un nommé Michel Peuziat, :lgé de 23 ans, chiffre maximum de 3.000 fr. naire d ’aoiït. La commission décile ensuito : I» quo lo également garçon boulanger, actuellement concours sera tenu dans la villo do Quim- sans travail, en profila pour pénétrer dans Pour les victimes du « Vautour ». — Le perlô, qui a seule formulé uno demande à cot sa chambre,dont la porle n’était pas fermée, comité quimpérois de l’Association des Dames effet ; 2« quo los opérations du concours au et lui dérober une somme de lüo fr. 20. Françnisos (Croix-Rouge Française) a fait dis ront liou lo samedi 12 et lo dimanche 13 oc Peuziat a été arrété peu après par la po tribuer d’urgence un secours de 100 francs aux lice et,après interrogatoire, conduit au Par veuves et aux orphelins des victimes de la ca tobre prochain. Lo programme ost ensuite oxaminé et ar quet qui l’a fait écrouer. 11 avait encore sur tastrophe de la barque Vautour, h Douarne rêté dans sos détails. Il ost décidé qu’une lui une somme de 123 francs. nez. sommo totalo do 7.500 francs sera consacrée Le « Terfel ». — Voici l ’horaire du aux prix à décerner aux animaux de la raco pio-noiro, ot'une somme do 1.500 francs aux canot-automonile le Terfel pour la se animaux do la race froment du Léon. Si los maine prochaine : DÉPARTEMENTS DE L’OUEST prix no pouvaient êtro décernés on entior Diimincho 25 nofit. — Régates de l'Ib‘-Tiidy. dana cotto deuxième catégorio, la différence — Quimper, Bénodot, Locludy, Beg-Meil et Dans le Morbihan, le Conseil général serait roportéo sur la première. Si l’état dos crédits lo permet, une pomme retour. — Départ do Quimper, îi 7 h. 30" du a voté un vœu au sujet de la crise sardi do 300 francs sera on outro affectée à dos malin, de Bénodot, il 8 11. 30, de Loctmly, a nière, tendant îi la suppression d’un appAt, 9 li. — Relour, do Beg Moil, îi 4 II. 30, de prix décernés aux serviteurs ruraux. la farine de tourteaux d’arachides qui em 11 ost décidé en principe qu’uno catégorio Looludy h 5 11. 30 et de Bénodet il 0 h. soir poisonne, dit-il, la sardine; il demande spéciale sera établie, s’il ost possible, pour (Prix dos pianos pour Looludy, 2 fr.) Lundi 20. — Quimper, Bénodet ot retour. — également qu’une plus grande surveillance oxaminor los vachos laitières au point de vue soit exercée pour la pèche de la grosse do l’abondanco ot de la qualité du lait. Uno De Quimper a 8 11. dû matin, de Bénodet h sardine. 5 h. 30 du soir. sommo de 4 à 500 francs serait consacréo à Le nouveau bureau du Conseil général Mardi 27. — Quimper, Bénodot et re'our. — cot objet. Au cours de la séance, M. lo Président a De Quimpea a 9 h. du malin, de Bénodet a des Côles-du-Nord est, pourrait-on dire, un vieux bureau. Eu effet, le président et donné communication d’un télégrammo du 5 h. 30 du soir. Mercredi 28. — Quimper, Bénodet et retour. les deux vice-présidents ne comptent pas préfet dos Côtos-du-Nord faisant connaître qu’uno épidémie do llèvro aphteuse vient do — Do Quimper a 9 h. du matin, de Bénodet a moins îi eux trois de 233 ans et huit mois so déclarer dans co départomont. En consé 5 h. 30 du soir. d’existence. quence, la Commission décide que les ani Le président, M. Perret, est né le 3 décem Concert militaire. — Voici le pro maux des Côtos-du Nord no aoront paa admis bre 1818 ; les deux vice-présidents, MM. au concours, si l’état sanitaire n’y est pas gramme des morceaux qui seront exécutés devenu absolument satisfaisant à l'époque demain dimanche,par la musique du 118* de Even el Barbier sont nés : le l 01', le 29 dé cembre 1834 ; le second, le 20 mars 1835. do la fêto do Quimporlé. ligne, de \h. il 5 h. du soir, sur le kiosque D ’uno façon généralo, d’ailleurs, aucun du Ohamp-de-Hataille. anim al no sora reçu qu’à la condition d’être Calvados. — On annonce la mort de M. m uni do cortillcats d’origino établissant qu’il La Toulousaine (pan r.) . . Défiés. Paulniier, député libéral du Calvados, dé La Gilana (vidso)................ Buoalossi. n’oxisto pas do maladio contagiouso dans un cédé h Paris h l'Age de 59 ans. Elu au scru rayon do 15 kilomètres autour du chof-liou Les Huguenots (fantaisie). . Moyevboor. Dis-moi. quel est ton pays ! Krc.k. Clialrian. tin de liste en 1885, il avait constamment do la commune à laquollo l ’anim al appar (eliant alsacien) . . . . et Sclleniek. été réélu depuis. tient. France (ouvorturo patriot.) V. Buot. Situation budgétaire. — Lo projot do D é p ô t de G u in g a m p — It in é r a ir e d u c o m ité d ’achat Le oomité d'achat du dépôt de remonte de G uingam p so réunira pondant le mois de septembre dans les localités suivan tes : Saint-Pol de-Léon,lo lundi S), à 7 h. 1/2 du m atin ; Lesnovon, le jeudi 18, ii 8 h. du m atin ; Cliilteaulin, lo vendredi 13, i\8 h. du m atin ; G uingam p, au dépôt, lo samodi 21, tï !) h. du m atin. C irc u la tio n des ohions. M. le préfet du Finistère vient do prondro l’arrôté suivant : Article l"f. — La circulation des chions dans toutes los communes du départomont du Finistère, à moins qu’ils no soient tonus on laisso, ost formollomont interdite pondant trois mois, à partir do la publication du pré sent arrêté. Toutefois, soront admis à circuler libre ment pondant co délai, mais seulement pour l’usago auquel ils sont destinés, les chiens do borgor ot do bouvior ot los chiens on action de chasse. Art. 2. — Tout chion orrant sera saisi, Etat-civil du 1C>art 23 août. — — Adrionno Beauvais, place Tcrro-au-Duc. — Jean Boudéhon, ruo Neuve. 242 naissances on 1907. Mariages : 79. Dix’rts, — Yvos Lo Corre, 40 ans, tapissier, célibataire, h l’Hospioo. — Jean Rieux, 59 ans, huissier de préfecture en retraite, époux de Louiso Habolt, rue du Pont-Firmin. — Gcr inaino Milôre, I mois, rue Sainte-Cathorine. Louis Lo Borgne, 52 ans, ajusteur, époux de Marie Jigou/.o, ruo Keréon. — Corentin Jacob, 10 mois, rue de Douarnencz. — Yves Tétrél, 5 mois, uuo Neuve. -320 décès en 1907, dont 114 iiux hépitaux. PuilMC.ATlONS DE MahROKS Yves Hasoolit, journalier, et Mario Boulis, journalière, domio. h Quimper. Louis Boulis, quartior-mpitro mécanieicn, donne, a Brest, et Odette Lo Bers, s. p. doinie h Korfcuntoun. Constant Doniau, jardinier, el Marie Collen omployéo, domio. h Saint-Maur. Alain Conan, ajusteur, domio. a Quimper, ot Marin Le Clocli, s. p. domio. il Ploaré. D ans l ’arm ée . Le colonel Ilollender est promu gé néral de brigade. R e m o r q u e u r coulé. Le steamer allemand M inerva a abordé à Dunkerque le remorqueur français A beille el l'a coulé. Il y a eu douze rîoyés. H avas. Le Gérant, responsable : J B k rn a r d . Pierre RIOU T A IL L E U R r .O U P E U Il 27, Rue du D IP L Ô M É Pont-Firm in, QUI MPER Vêtements à façon et sur mesures — I’ R I X M O D É R É S — AVIS AUX CYCLISTES L e D im a n c h e 1er S e p t e m b r e , aura lieu àTy-Névez-Maner-Vern,dit « T o u l T iu n q u e », en Plogonnec, deux cour ses de bicyclettes. — l rc course à 3 heures de l'après-midi : 1er prix, 8 fr.; 2“, 4 fr. ; 3e, 3 fr. A 5 heures, course réservée aux cul tivateurs : 1er prix, 8 fr. ; 2e, 4 fr. ; 3e, 3 fr. — Entrée, 0 fr. 50. IL B - T U D T GRANDE JOURNÉE DE FÊTES NAUTIQUES ET DES RÉGATES Hôtel JÉHANNO ülcnu du Déjeuner : Coquilles de l'Ile-Tudy. — Belles cre vettes. — Bars et m ulets à la Maître d ’hôtel. — F ilet de bœ uf a la Périgueux. — Langoustes m ayonnaise en BelleVue. — Gigot d ’agneau aux flageolets. — Bis ù l’im pératrice. — Dessert. Café, F ine cham pagne. Prix du Déjeuner : 3 f r a n c s . Le soir, u n grand Banquet par coti sation de Ü francs. L’UNION Compagnie anonyme d’Assnrances contre l’incendie Fondée en 1828 CAPITALSOCIAL, RÉSERVES ET FRIMES : 127 millions 634.943 francs. La Com pagnie assure contre l’incen die et contre le feu du ciel toutes es pèces de propriétés mobilières et im mobilières. E tablie depuis /9 années, elle garantit plus de 23 m illiard s G7G m illio n s 658.462 de valeurs, et en rem boursant 333 m illio n s de francs p our dom m ages d ’incendie,elle a donné des preuves nombreuses de son équité dans le règlement des sinistres. La Com pagnie a des agents dans les principales villes des départements. E llç a notam m ent à Q u im p e r pour représentants : 1° M . M A U D U IT , agent principal rue Verdelet, n* 6. 2° M. L E P O U S S IN , agent p rinc i pal, rue du Palais, n u 3. 1 LOUEROUIH une M A I S O N , ù Q uim pe r, rue du F rout, ii° 7. S ’adresser à M* J.ycq, notaire. 11 ni|[n Rez de chaussée et Man- A LUUtll sarde dans une m aison à Q uim per, rue du Lycée, 10. S ’adresser à M“ J a c iî , notaire. N a is s a n — André — Yves Lo Rov, rue KérOon.' Ouéguen, rue de Pont l'A b M .— Marie Penvoti, ruo do la Providenco. — Louise Créao’lieadio, rue Bourg-los-Bourgs. — M ichel G enlrie, ruo de Pont-l’A bbé.— François Ou('guen,rueNeuveprolonffrte. — M ario Le QuérO, place du Lycée. ces. L’état sanitaire des troupes est excel lent. Une dépêche parvenue à Tanger de Fez annonce que la colonie européenne de cette dernière ville partira pour la côte aujourd’hui. Sorvico particulier du Finistère. Paris, 24 Août, 7 h. 30 matin. L e g u ê p ie r m a ro c a in . Une dépêche de Casablanca annonce qu'après le combat de mercredi, le général Drude a dirigé personnelle ment une reconnaissance qui a fait une boucle de dix kilomètres, dépassant de cinq kilomètres les avant-postes. Celle reconnaissance, qu’appuyait l’ar lillerie, a eu à repousser de nom breuses attaques. Au cours de la jour née, les capitaines Benoit et d’Etolles ont été blessés, ainsi qu'une dizaine de lirai/leurs ; un tirailleur a clé tué. Le lendemain. les troupes françaises ont fait une nouvelle reconnaissance en force. Elles doivent faire au ¡our d'hui une nouvelle marche offensive à dix kilomètres en avant de la ville. u n e 'C H A M B R E au 2° étage d'il ne m aison à Q uim per, rue Sainfe-Catherine, n “ 12. S ’adresser à M° J aco , notaire. I Ifllirn 3 Pièces et Mansarde A LUUCn dans une m aison située à Q uim pe r, quartier de Loc-Maria (m ai son Girard). S ’adresser à M' J a c q , notaire. A L O U E R D E S U IT E U N D E U X IÈ M E ÉTAGE 5, rue du Quai, à Quimper. PONEYTE à vendre A V E C pu S A N S V O IT U R E S'adresser au Journal. p fn rn U U tH à Q uim p e r, pour cause de santé, divers. Bonne situation, bonne clientèle. S ’adresser rue de D ouarnenez, 15, à Q uim pe r. tmerce ,Tabacs, très bon Com Epiceries, L E ÍIN ÍS T E R E 4 hlm r tn C D P °ur do santó, D é b i t Ot M a r é c h a l e r i e . — S ’uresanr ruó N euve, 26, Q uim p o r. 1nilCD Pour 1° 29 septembre, près LUUCn Q uim p e r, U N E M A IS O N servant actuellem ent do remise d é c u ----• — ■■ ■ ■■ ■ rie avec cham bre au-dessus (lo tout l F PODRE notaire ii M e lg v e n , pouvant être habitó) ; adossé il la • LC bU nilL dem ando u n clorc aux actos couvants ot inventaires, sachant m aison, bfttimont servant d'abattoir; devant un champ. lo breton ot p ouvant roster longtem ps. S ’adresser 28, placo Saint-Corentin. 1 M .a .v i s Contrairement aux bruits qui ont couru, le Oreff'e de la Justice de Paix Í E tudo do M* JA O U E N , notaire ù Q u im por, ruo dos R eguaires, n° 21. n u n c u â u n c u n p e t it c o m m is Un UCKi RIi UL m u n i do bonnes réfé rences. — S'adresser il M. F l o c ii , h u is sier, 20, rue K ôréon, Q uim pe r. 01 DEM UDESSr'^æ ?. 54, rue K ôréon. Etude de M* LUCAS, avoué-lioenoié, ruo Vis, 0, h Quimper, VENTE PAU SUITE DE APRÈS FOLLE-ENCHÈRE L IC IT A T IO N Devant le Tribunal civil de Quimper LE SAMEDI 31 A O U T E lud e de M”L e N in i v in , avoué-licencié, 24, rue du Q uai, à Q uim per. A de Fouesnanl est toujours à vendre. P oyr tous renseignem ents voulus s’adresser a M m e veuve C lom cn n ho , à F ouesnant. ___________ *________ à Saint- Julie n , près la gare, pou vant servir pour écurie et remise, dé pût, atelier, etc. S’adresser à M. D a n ie i ,, 12, rue des Reguaires, à Q uim per. ~ . . . . . . un grand Magasin, P a r A D JU D IC A T IO N V O L O N T A IR E E u l'é tu d e d u d it M » J a o u k n l’audionoo des criées du Tribunal civil do première instance de Quimper. L E S A M E D I 31 A O U T 1907 A midi et demi U N E M A IS O N sise ii Q uim por, rue doLocronan, n° 1, c om prenant : au rezde-chaussée 2 m agasins avec arrièrem agasins et ti ch acun dos 3 étages 4 C ham bres ot 1 C abinet. A u lovant de cotto m aison, une Cour, un e M aison i\ four avee four, 2 B âti m e nts sur pilliers couverts en ardoi ses, Pom pe ot’ Cabinets d ’aisances. Le tout d ’u n revenu de 1.800 francs e n v iro n . M ise à p r ix ; 2 8 .0 0 0 fran cs. P o u r tous renseignem ents, s’adres ser à M8 J a o u k n , notaire. Administration des Domaines 19 07 A M ID I De la Propriété fonds et droits réunis de « Guern-Tynez » ou « GuernTy-Névez » d ’une contenance cadas trale d’environ 13 hectares 22 ares (¡6 centiares et située en la com m une de L a Forêt-Fouesnant, en u n seul lot et sur la mise ù prix de 35.000 francs, frais en sus. L’avoué poursuivant, P. L E N IN IV IN , avoué-licencié. E tu d e de M* M a n it o u ,n o taire àQ u im p e r A VENDRE Par Adjudication volontaire E n l’étude et par le m inistère do M ° M a n i è r e , notaire LE M E R C R E D I »8 AOUT 1 »0 7 D’UNE MAISON et DÉPENDANCES Il sera procédé le d im anche 8 sep à 2 heures après-midi tem bre 1907, à une heure après-midi Sises rue Stillèline, 10, à Douarnene: E N L A V IL L E D E Q U IM P E R en la M airie do Peum erit, il la location M IS E A P R I X : 5.000 F R . Rue de Kerfeunteun, n° 23 I aux enchères p ubliques de D IV E R S L ’avoué poursuiv ant, IM M E U B L E S situés dans les com A. LU CAS. m unes do P eum erit, Plogastel-SaintAvoué-licencié. G e rm a in , P lo zévo t.G uile rs, L andudec, A y an t 2 pièces au rez-de-chaussée, Plonéis et P ouldreuzic. Etudo de M# COUBÉ, notaire h Quimpor. 2 cham bres et 1 cabinet à l ’étage ; P o u r renseignem ents sur la consis au-dessus grenier avec cabinet. tance des im m eubles ii louer el les Mise à prix : 4.500 fr. conditions de la location, on peut S ’adresser audit M ° M a n i è r e , prendre connaissance du cahier des A L ’A M IA B L E charges au bureau des D om aines de Etudo do M’ L. C o s îji ’ iSk ic , huissier à Quimper Plogastel Saint-G erm ain. UNE MAISON A VENDRE UN IMMEUBLE Situé à Quimper Le Receveur des Domaines, RABBE. Rue de Pont-l’Abbé louer de suite ot 3" pour le 29 septembre, 15, rue K èréon. (Ces doux logements pourraient être réunis). Jardin , situé à Loc-Maria, à louer pour le 29 septembre. S ’adresser chez M° J a c q , notaire. E P IC E R IE VENTE p IÎT O cITATM L E M E R C R E D I 28 A O U T 1907 à 2 heures de l'après-midi 2 ” Etage à Etage à louer TENTE MOBILIÈRE PAR SUITE DE FAILLITE •F. <17 — M ODERNE L A R D I A ie n u e de la G are — 4 ? Q U IM P E R A la vieille renommée du bon Café Maison rendant le meilleur marché les produits el comestibles despremières marques. a perçu de n o s p r ix : V in rouge de table depuis le litre 0 f. 25 V in rouge recom m andé — 0 40 " Ilu ile à m anger, depuis — 1 25 V in a ig re , — — » 35 Alcool à b rûle r, — — » 55 Chocolat, depuis le dem i kilo 1 »» Sucre cristallisé spécial pour confiture, le k ilo ....................... » G5 D épôt de V éritable G ru y è re , le dem i k i l o ............................... 1 40 G ran d choix de Biscuits lins, Petits-Fours et Fantaisies en chocolat. E tu d e de M° L U C A S , avoué-liccnciè, rue V is, 6, à Q uim pe r. E n conséquence,l’adjudication, après surenchère du dixièm e, des im m eubles sus-désignés, aura lieu à l ’audience des criées (audience des vacations) du rJ rib un al civil de Q uim pe r, au Palais de Justice, sur le Q u a i, le S a m e d i 14 S e p t e m b r e 1907, à m id i, sur la mise à prix de 13.900 F r a n c s , outre les char ges et sauf à parfaire s’il y a -lieu, à éteinte de leux, au plus offrant et dernier enchérisseur, aux clauses et conditions de l’acte de vente du 19 février 19Q7, dont une expédition est déposée au Greffe du T rib u n al civil de Q uim pe r, où toute personne peut en prendre connaissance, et à la charge par le nouvel adjudicataire de payer les frais et loyaux coûts de la première adjudication et ceux de revente par su renchère. Rédigé par l ’avoué poursuivant sous signé. Q uim pe r, le 22 août 1907. A. L U C A S , avoué-licencié. Etude de M° L U C A S , avoué-licencié, rue V is, à Q uim pe r. VINT] Par suite de conversion de saisie-immobilière VEN’ _ Après Surenchère du Dixième Devant le Tribunul civil de Quimper, Devont le Tribunal oivil de Quimper au Palais de Justice,sur le Quai L E S A M E D I 14 S E P T E M B R E 1907 L E S A M E D I 14 S E P T E M B R E 1907 (Audience des vacations) à midi A MIDI (audience des vacations). D É S IG N A T IO N D E S IM M E U B L E S DÉSIGATION DES IMMEUBLES A VENDRE : Département dn Finistère. — Arron dissement de Quimper. — Canton de Département du Finistère. — Arron 1 Douarnenez. — Commune de PLOdissement, canton et ville de [ GONNEC. A VENDRE : Q U IM P E R PLACE DU CIIA MP-DE-F01RE dans la Conr dite « LA SANTÉ » Tous les im m eubles sans exception ni réserve, appartenant aux époux H uitric ci-après nommés et consistant en : La Propriété rurale de KernévezRouennou ou Kernévez-Braz désignée comme suit au procès-verbal do saisie: 1° U ne Maison d'habitation, destinée au propriétaire, construite en pierres •lo U N E M A IS O N D ’H A B IT A T IO N Le D IM A N C H E 25 A O U T 1907, à au lond de la cour ; G r a n d e C o u r et couverte en ardoises, com prenant L E L U N D I 2 S E P T E M B R E 1907 heure de l’après-midi, M® C o s q u é r ic , avec H a n g a r et E d if ic e s servant de rez-de-chaussée et grenier au-dessus. P o u r tous renseignem ents s’adros* A deux heures D errière cette m aison, et y adossé, u n îuissier, procédera au lieu de « Garsa- Vlaréchalerie ; ser à M» Coubé, notaire à Q uim per. En l'élude de M° Couderc, notaire Appentis construit en pierres et cou ec-Vras », en Ergué-Gabéric, il la vente 2° U N E A U T RE M A IS O N touchant vert en ardoises. Ces im m eubles don à Pont-l'Abbé aux enchères publiques des meubles, e pignon ouest de la précédente et les n e n t du côté nord sur terre au saisi « t eiïets m obiliers, m atériel et m arch a n d i E c u r ie s contigües, situées au fond et à du côté sud sur ciêche au m êm e ; Il sera procédé le J e u d i 1 9 s e p C I- A P R È S ses appartenant à M. Jean P h ilippe, l ’angle nord-ouest de la cour de la 2” U ne autre petite Maison d’h ab ita t e m b r e 1 9 0 7 , à 1 heure, à la Mairie Route de P lom eur à Pont-l’Abbè forgeron. tion, construite en pierres et couverte Santé. de Pont-Croix, à la location aux enchères O n vendra : arm oire, vaissellier, hor l»r L O T . Ce dernier im m euble est séparé au en ardoises, ayant rez-de-chaussée, publiques de d iv e r s I m m e u b l e s si loge, table, bancs,ustensiles dém énagé. sud de la propriété Cornic, par une li d o n n an t du nord sur m aison à- Jean M aison à u n étage, avec C our, Ja rd in tués dans les communes do Pont-Croix, E nclum es, établis, mèches, tarières, gne droite partant des gonds sud de la Le Golf, de Kernevez, et du m id i sur et Puits, loués à M Eyrier. Cléden-Cap-Sizun, Esquibien, Meilars, crèche au sieur Seznec ; boulons, scies, marteaux, niasses ; m a porte de l ’écurie située à l ’ouest pour Mise ù prix : G.000 fr. Plogoff, Plouhinec et l’Ilede-Sein. 3° Une Aire à battre, située derrière chine à percer, filière à tarauder, cin 2* L O T . aller rejoindre le point se trouvant à la m aison principale d ’habitation, sur On peut prendre connaissance du cahier Maison contiguë à la précédente avec treuse, rel'ouleuse, souillets de forge ; deux mètres sur la perpendiculaire ti laquelle se trouve une G range, cons des charges au bureau du Receveur des dépendances, deux Jardins, C our, H a n pignons el coussinets en fonte pour rée ¿1 l ’angle nord-est du pignon est de truite en pierres et couverte en ardoi D om aines à Pont-Croix. Le Receveur des Domaines, gar, R em ise et P uits, loués à M. Le Bris. m achines à battre, tour à crochet, bas la m aison vendue à M. Cornic, par acte ses, ayant rez-de-chaussée et grenier J. L E BOLLOCH. Mise à prix ; 8.000 fr. cule, lot de planches, bois de charon- du 10 jan v ie r 1905, au rapport de au-dessus, bornée au nord par u n pe Nota. — Ces deux lots seront remis na£e et de chaufiage, etc. tit courtil dont la propriété est indivise M° J a c o , notaire ¿1 Q uim per. E tu d e d ttM 'C O U B É ,n o ta ire à Q u im p e r. on ad jud ication sur les prix obtenus et entre le sieur Sébastien-Marie Seznec Cette vente est autorisée par ordon M IS E A PRIX fixée par le suren fils et le sieur Je an Le Goff, de Kerneréunis. nance rendue par M. V illard, juge-com chérisseur..................... 13.900 Fr. 3» L O T . vez-R ouennou, et au sud par terre a u missaire de la faillite P h ilip p e , en date dit S eznec; Les im m eubles ci-dessus désignés U n grand C ham p à l ’ouest, des lots U n e M a l s o n siso rue de C oncar d u 7 août 1907. ont été vendus par les époux H uitric, 4° E n face de la m aison, principale n e a u , en la c o m m u n e d ’Ergué-A rm el. qui précédent et en bordure de la route, Pour avis co n ve n ant pour em placem ents à bAtir, ci-après nom m és, suivant acte de M° d ’habitation, une grande C onstruction Com posée do 4 pièces au rez-do-chaus L. C O S Q U É R IC J a c q , notaire ù Q u im p e r, m oyennant en pierres, couverte en ardoises, com sée ; 4 pièces au l'r étage ; 4 pièces au d ’une contenance de 1 h. 35 a., loué à M. D eguen. 2* étage. Etudo do M» MANIERE, notaire à Quimper. le prix principal de douze m ille six prenant trois crèches, d o n n an t du nord et du sud sur terres aud it sieur Seznec; Mise il prix : 8.000 fr. O o u r s et J a r d i n avec B û c h e r s et cents francs, en sus des charges. 5° U ne autre C onstruction en pierres, Jouissance par la perception des re O a b i n e t s d 'a is a n c e s ,d e r r iè r e ladite Après la notification prescrite par couverte en ardoises, servant d ’écurie^ venus du P 'a o û t 1907. m aison. les articles 2183 et suivants du Code avec grange, d on n an t du nord et du P a r A d j u d i c a t i o n v o l o n t a i r e S'adresser à M° C O U D E R C R e v e n u a n n u e l > 8 9 0 fr. civil, le sieur Sébastien Cornic a su sud sur cour audit sieur Seznec ; E n l ’étude et p ar lo m in is tô ro do P o u r tous renseignem ents s’adres Etudo do_M» André JONCOUR, avoué-liconcié, renchéri du dixièm e le prix de vente G" U n petit H angar, d o n n a n t du nord M* M a n i è r e , no taire it Q u im p e r ser a u d it M* C o u d é . sus-énoncé. 5, ruo du Quai, h Quimpor. et du sud sur terres a u d it sieur Le L E S A M E D I 14 S E P T E M B R E 1907 Cette surenchère a été validée par G off; à 2 heures après-midi 7» U ne autre petite M aison, cons jugem ent contradictoire du. T rib unal EN LA COMMUNE DE KERFEUNTEUN civil de Q uim pe r, en date du 8 août truite en pierres et couverte en ardoi ses, servant à la buanderie, ayant sim 1907, rendu, ( Le 6 Septembre 1907, à 2 heures de |Par Suite de Conversion de Saisie-Immobilière Aux dépendances du Moulin de Trégueffélec Devant lo Tribunal oivil do Quimper plem ent u n rez-de-chaussée, d o n n a n t l ’après-midi, il sera procédé à la m airie an bord de la route de Quimper à Châteaulin Entre : du nord sur terres aud it sieur Seznec L E S A M E D I 31 A O U T 1907 de Pont-l’A bbé, par lo m inistère do Une M A IS O N d ’h ab itation et un Le sieur Sébastien Cornic, cultiva et du sud sur garenne conduisant à la à midi et demi M* C o u d e r c , notaire on cette ville, à J A R D IN y attenant, le tout d ’une con teur, dem eurant il Keraëron, en la com route de Q uim per à L ocronan ; la vente par adjud ication d 'une p r o tenance superficielle de 438 m q 95. 8“ Les deux tiers de la Propriété d ’une E N L A C O M M U N E D E T RÉ130U L m une de Kerfeunteun, surenchérisseur, p r i é t é c o m m u n a l e , servant de pres Maison a four, construite en pierres et Jouissance par m ains au 29 septem p our lequel dom icile est élu rue Vis, Anx dépendances de Kermabon bytère, sise en la villo d e Pont-l’Abbé, bre 1907. 0, il Q uim pe r, en l’étude de M e L u c a s , dont l ’autre tiers appartient a u d it sieur place des Carm es, et porléo au cadastre Le Golf, d o n n a n t du nord et du sud sous les num éro s 422 el 423 de la sec avoué, q u i est constitué el q u i conti Mise à prix : 2.000 fr. sur terres aud it sieur Seznec, ainsi que tion 13, conten an t actuellem ent vingt com prenant M aison d ’habitation, c u i nuera d ’occuper. P o u r tous renseignements, s’adres les droits du saisi dans le pressoir ; ares dix-huit centiares. sine, Cour avec Cabinets d’aisance et ser au d it M° M a n iè r e , notaire à Q u im M 1“ L U C A S , avoué. 9° L a m oitié bout levant de l’Aire à MISE A PRIX vingt-cinq mille C iterne. Et : per. battre, dépendant do la tenue d u d it francs. . . . M IS E A P R I X : 4.000 F R . 25 0 0 0 fr. Sieur Jean-René-Gabriel Cornic, m é sieur Le Golf, d o n n a n t du nord sur P o u r tous renseignem ents, s’adres Etudo do Mo DALI 130']’, notaire fi Quimper. decin-vétérinaire, dem eurant place du l ’aire du saisi et du sud sur terres à Etudo do M' André JONCOUR, avoué-lioenoié, s e rà M( Coui)Enc, notaire, dépositaire ruo du Quai, 5, h Quimpor. Champ-de-Foire, il Q uim pe r, acqué Le G olf et lçs droits du saisi dans la d u cahior des chargos ot des titros do 1 fontaine et le lavoir du lieu de Kernereur surenchéri, ayant pour avoué cons p rop riété. [ vez ; titué M" Soudry, avec élection de d o m i P a r A d j u d i c a t i o n v o l o n t a i r e 10» U ne Pièce de terre labourable, Etudo do M» DALI BOT, notaire h Quimper, cile en son étude, sise rue Laënnec, nom m ée Ar-grinou-vras, inscrite au Par suite de Conversion de saisie-immobilière L E S A M E D I 21 S E P T E M B R E 1907 ruo Saiuie-Cathoriue, n4 4. 11 “ 19, à Q uim pe r. Dovant lo Tribunal oivil do Quimpor plan cadastral sous le 110 264, section F, COM PRENANT : Maison d’habitation, Cour derrière et trois Jardins en terrasse. Administration des Domaines. i vendI ¡jjg IMMEUBLES ü I ible A VENDRE TILLEDEPONT-L’ABBÉ VENTE UNE PROPRIÉTÉ VENTE P C O cITATION L E S A M E D I 31 A O U T 1907 A VENDRE A L ’A M IA B L E UNE PROPRIETE i Quimper, rue du Lycée, 9 C om p renan t : m aison d’habitation, rem ise, écurie, cellier, cour avec puits et cabinets d’aisanco, ja r d in avec serre. Cette propriété ost libre do location. S’adresser à M« Dalibot, notaire. A midi I E N L A C O M M U N E D E P E N IIA R S Ronte de Quimper à Pont-l’Abbé AU L IE U D IT « LE M ERDY » Une P R O P R IÉ T É on fonds et ôdillces, d ’une contenance d ’environ 278. mètres carrés, com pre n a n t : M aison d ’habitation, Ecurio, Cabane, Cour avec P u its. M IS E A P R I X : 5.000 F R . A VENDRE fi 2 houres, en l’étudo M c S O U D R Y , avoué. L E F O N D S et L E S D R O IT S F O N Et aussi : C IE R S d ’une tenue à dom aine conSieur Alain-Marie H uitric, maréchalgéable sisii K e r z i i u u c , en la com m une lerrant el dam e Catherine P oupon, sa de P O l L D R E U Z IC , d ’une contenance femme, q u ’il autorise, dem eurant pré d ’environ 4 hectares 60 centiares, al' cédemment place du Champ-de-Foire, fermée aux époux M arzin m oyennant à Q uim per, el dem eurant actuellem ent 500 francs par an. rue des G entilshom m es, 12, en la même Mise à prix : I 0.000 Fr. ville, vendeurs, ayant pour avoué cons P our tous renseignements, s’adres titué M 1’ Lucas. ser à M c D a u u o t . M c L U C A S , avoué. pour une contenance de 1 hectare 8i ares 30 centiares, donnant du nord sur terre au sieur llèn aff,d e Kergréac’h, en Plogonnec, et du sud sur terre à P ère n n o u, de K éridou, en P logo n n e c; 11° U ne Pièce de terre labourable, nom m ée Parc-eren, inscrite au p lan ca dastral sous le n° U30, section G, pour une contenance de 59 ares 30 centiares, d o n n a n t du nord sur terre à M. Chauvcl, de Q u im p e r, et du sud sur terre à M. F loch, de Iverrouédan, en P logo n nec ; ír:- .............................. du S am edi 2 4 nom m éo Fo'ènncc-bras, inscrite au plan cadastral sous le n° 107!) p, section G, pour une contenance de 66 ares 14 cen tiares, d onnant du nord sur terre au saisi ot du sud sur terre il Le Goll'; 40" U ne Pièco do torro sous pré, nom m ée iiors-Ncvcz, inscrite au plan cadastral sous !e n«1 1090 p, section G, pour uno contenance de 15 aros 53 centiares, donnant du nord sur terre à Le Goll' et du sud sur la garenno con d uisan t à la vieille route de Q uim pe r à L ocronan ; 47" Une Pièco de terre sous verger, nom m ée ÎÀors-Scvcz, inscrite au plan cadastral sous lo n" 1091 p, section G, pour uno contenance do 4 ares 90 cen tiares, d on n an t du nord et du sud sur terre ou saisi ; 48° U no Pièce de terre labourable, nom m ée Kcrscnc’h, inscrite au plan ca dastral sous le n° 1001 p, section G, pour une contonanco do 54 ares 50 centiares, d o n n a n t du nord sur la ga renno sus-ènoncée, et du sud, sur terres à Le F loch, de K érourédan ; 49° U no Pièco do terre labourable, n om m ée Liors-Leurgucr, inscrite au p lan cadastral sous lo n “ 1007, section (I, pour uno contenanco de 9 ares 50 centiares, d o n n an t du nord sur ladite garenne et du sud sur terre au saisi; 50’ U ne Pièce do terre labourable, nom m ée Parc-icurgucr, inscrite au plan plan cadastral sous le n° 1008, seclion G, pour u n e contenance do 33 ares 10 centiares, d o n n a n t du nord et du sud sur terre au saisi ; 51° Une Pièce do terre labourable, nom m ée lAors-ar-Stivcllcc, inscrite au plan cadastral sous le n" 1018, section G, pour une contenance de 6 ares 70 centiares, actuellem ent com prise avec les n°* 1019 p ot 1020, ainsi que 1017, d o n n a n t du nord sur terre au saisi et du sud sur garenne ; 52» Une Parcelle de terre labourable, nom m ée Parc-ar-Front, inscrite au plan cadastral sous lo n ” 110-2, section G, pour un e contenance de 1 hectare 7 ares 40 centiares, d o n n a n t du nord el du sud sur terre au saisi ; 53“ U ne Parcelle de terre labourable, n o m m ée Gorréquer, inscrite au p lan ca dastral sous le n" i 105, section G, pour une contenance de hectare 25 ares 10 centiares, d on n an t do tous côtés sur terres au saisi ; 54“ Uno Parcelle de terre labourable, nom m ée Parc-liras-Izdla, inscrite au plan cadastral sous le n" 1106, section G , pour uno contenance de 82 ares, d o n n a n t du nord ot du sud sur terres au saisi ; 55" Une Parcelle de terre labourable, n om m ée Parc-Bras-Izelta, inscrite au p lan cadastral sous le n" 1107, seclion G, pour une contenance de 45 ares 80 centiares, d o n n an t du nord el du sud sur terres au saisi ; 56° Une Parcelle de terre sous lande, nom m ée Méncz-créac’li, inscrite au plan cadastral sous le n" 1108, seclion G, pour une contenance de 77 ares 10 cen tiares, d o n n an t du nord et du sud sur terre au saisi ; 57° U ne Parcelle do terre labourable, nom m ée Parc-lun-Crcac’lt, inscrite au p lan cadastral sous lo n* 1109, section G , pour une contenance de 58 ares 70 centiares, d o n n a n t du nord sur terres au saisi cl du sud sur une ga renno conduisant aux terres du saisi ; 58° Une Parcelle de terre sous lande, nom m ée Méncz-skr-voarcc, inscrite au plan cadastral sous le n “ 1111, section G , pour une contenance de 33 ares 40 centiares, d o n n a n t du nord sur terre au saisi et du sud sur la gareune précédente ; 59° U ne Parcelle de terre sous lande, nom m ée Parc-bras-huclla, inscrite au plan cadastral sous le n “ 1134, section G , pour une contenance de I hectare 8 ares 50 centiares, d o n n a n t du nord sur terre à M. C hauvel (K erlian), et du sud sur terre au saisi ; 60° Une Parcelle de terre sous pré, com prenant Hors- Yen el lAorsSlwclloa, inscrite au p lan cadastral sous les n 0" 1011 p et 1012 p, section G, pour une contenanco de 35 ares 20 centiares, d o n n a n t du nord sur terre au saisi et du sud sur la grande route de Q u i m por à Locronan ; 01° Une Parcelle de terre sous taillis, nom m ée 1)rausco:il-ar-Slivcllou, actuel lem ent traversée par la grande routo do Q u im p e r il L ocronan, inscrite au plan cadastral sous le 11 “ 1017 p, sec tion G, pour uno contenance de 2 ares 94 centiares, d o n n a n t du nord sur terre au sieur Lo Floch et du sud sur terre au saisi ; 62° Sols de M aisons ol dépendances, sur lesquols sont construits les m ai sons, crèche el grange ci-dessus el sur lesquels se trouve 1111 P u its, inscrits au cadastre sous les n°" 1010, 1094, A o û t 1 9 0 7 . gonnec, pour l’année 1907, à la som m e de 67 fr. 50 c., ainsi que le constate la copie de la m atrice du rôle dont la teneur suit : 1098, 1097, 1097 bis, 1096 p, et 1099 p. Ces m aisons et. leurs dépendances sont im posées au rôle des co n trib u tions foncières de la com m une de Plo —! a C Cantons, triage 'a, > Nature de la propriété. 011 13 & • lieux-dits. 0 'S. a id 1007 id 109ü 1007 l»¡» O 15 » 22 50 30 » Maison Id Id Kernévez-Bras Id Id 07 50 Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale. Quimper, le 18 ju in 1907. Le Directeur des Contributions directes, Signé : Illisible. 1907, sur u n revenu de 231 fr. 22, ainsi q u ’il résulte de la copie de la matrice cadastrale ci-après trans-, cri te. Lesdites parcelles de terre susénoncèes sont im posées au rôle de la con trib ution foncière de la com m u n e de P logonnec, pour l ’année Contenance imposable IN D IC A T IO N F G d e; "E. -o 0 des cantons, lieux-dits ou villages. des noms des parcelles. de la nature do la propriété. Y. Terre labourab. Ar-Grinou-Bras Kcrnévcz-Bras 204 Id. Parc-Cren Id 030 Id. Ar-Léaner Id 771 Id. Parc-IIuella Id 801 Id. Ar-Grinou-Bihan Id 833 Lande Ar-Stang-Huella Id 013 ld. Id. 015 Id Id. Id. 9l() Id Pare-ar-Feunteun Terre labourab. 017 Id Foënnec-ar-Feunteun Pré Id 918 Lande Ar Queignen-Vian Id 910 Id. Id. 908 Id Kerseuc’h-Bian Terre labourab. 990 Id Id. Kerseuc’h-Bras Id 1000 Lande Ar-Leur-Guer 1009 Id Sol de maison Id. Id 1010 Pré Foënnec-ar-Stang Id 1020 Courtil Liors-ar-Parc-Bra8 10(59 Id Parc-Bras-Pella Terre labourab. Id 1070 Pré Foëanec-ar-Sant-Bras 1071 Id Terre labourab. Parc-Bras-Tosta 1074 Id Taillis Ar-G’hoadic 1077 Id Terre labourab. Id. 1078 Id Taillis Coadic-ar-Foënnec-Vras 1080 Id Ménez-Mellet Lande 1081 Id Courtil Liors ar-Foënnec-Vras Id 1081 Id. Ar-Jardin Id 1092 Dépendances Id. Id 10!) i Id. Id. 1(198 Id Courtil Lior8-Plou8 1100 Id Ar-Gouidou Terre labourab. i io:¡ Id ld. Gorréquer Id 1 lOí Lande Ménez SterVoarec 11 1 0 Id Terre labourab. Parc-ar Ster Voarec. 1113 Id Id. Liors Ster Voarec 1114 Id Lande Ménez-Clas 1135 Id Soldem .e tdép. Id. 1097 Id Sol de maison Id. 1097bñ Id Lande Ménez-Baden 911 P Id Id. Ar-Véchen 973 P Id Terre labourab. Parc-ar-Stanc 1019 P Id Pré Foënnec-Bras 1079 P Id Id. Liors Ncvez 1090 P Id Verger Id. I119I P Id Terre labourab. Kerscuc’h loot Id Id. Liors-Leurguer 1007 Id Id. Parc-Leurguer 1008 Id Courtil Liors-ar Stivellec 1018 Id Terre labourab. Parc-ar-Frout 1102 Id Id. Gorréquer 1105 Id Id. Parc-Bras-Izella 11OC Id Lande Id. 1107 Id Id. Ménez-Créac’h 1108 Id Terre labourab. Parc-Lann-Créac’h 1109 Id Lande Ménez-Ster-Voarec Itll Id Id. Parc-Bras-IIuella U3'i Id Pré Liors-Yen 1011 P LI Taillis Brou8coator-Stivcllou 1017 P Id Sol et dépend. Id. 1090 P Id Dépendances Id. 109!) P Id Pré Liors-Stivellou 1012 P Ar-Stang Iluella(l) 1139 Lande Ar-Stang Huella ( 1) O bservations . »13 — Ne ligure pas au Total, . plan. 1 84 30 4 7 37 » 59 30 3 4 74 » 70 20 3 0 10 1 1? 40 3 8 99 i 10 I 3 9 28 » 95 90 3 1 43 » 18 60 4 0 09 » 44 70 4 0 02 1 08 90 3 8 71 D 08 » 4 10 88 » 53 20 4 0 27 » 0'! 90 4 0 02 )) 57 00 4 2 30 1 00 » 3 8 48 1 30 20 2 1 09 » t 35 i 0 06 » 38 20 2 15 06 )) li 70 2 1 23 \l i 10 3 8 09 » 29 30 4 4 09 1 ?(> 10 3 9 00 » 15 30 3 0 46 » 47 90 2 5 75 » 51 20 3 1 53 » 40 90 3 0 62 » 06 » 2 0 96 » 03 50 2 0 56 » > 49 ï 0 08 » i 34 1 0 04 9 03 30 2 0 53 1 31 20 2-3 13 12 » 61 50 3 4 92 9 51 10 3 0 77 )) 36 90 4 1 48 » 10 70 4 0 43 1 » 00 4 0 50 )) 10 20 1 2 59 » » 60 \ 0 10 » 21 56 4 0 11 2 04 18 4 1 32 » 92 01 4 3 68 » 60 14 2 19 68 » 1 53 4 2 48 » 04 00 2 0 79 D74 50 3 5 96 » 09 50 3 0 76 » 33 10 3 2 65 2 1 07 » 00 70 1 07 40 3 8 59 1 25 10 3 10 » D83 P 4 3 32 » 45 80 4 0 23 » 77 10 2 2 32 » 58 70 4 2 35 9 33 40 4 • 0 17 1 08 50 4 4 31 » 10 40 1 5 52 » 02 94 2 0 15 » 06 25 1 1 » » y 09 1 0 02 » 24 80 2 10 18 * 12 36 3 0 19 231 22 Le présent extrait certifié conform e à la matrice cadastrale. Q uim pe r, le 18 j u in 1907. Le Directeur des Contributions directes, Signé : Illisib le . M i s e à p r ix fixée varie Tribunal............. 3 5 . 0 0 0 fr . Les im m e ub les ci-dessus désignés ont été saisis s u iv an t procès-verbal de C entur, huissier il Q u im p e r, en date du 6 ju ille t 1907, enregistré et tran s crit avec exploit de dénonciation du 10 du m êm e m ois de ju ille t, du m in is tère du m êm e huissier, au bureau des hypothèques de Q uim pe r, le 23 ju ille t 1907, volum e 78, il" 40 et 41. A LA REQU ÊT E DE : Sieur Sébastien-Marie Seznec père et dam e Marie-Catherine Bothorel, son épouse,qu'il autorise,cultivateurs, dem eurant ensem ble au lieu de Kornévez- B oucnnou, en la com m un e de P logonnec pour lesquels dom icile est élu rue V i?, 6, à Q uim pe r, en l’étude de M' L u c a s , avoué, qui est constitué et qui continuera d ’occuper. M» L U C A S , avoué. SUR : Lo sieur Sébastien-Marie Seznec Ills, propriétaire-cultivateur dem eu rant au d it lieu de K ernevez-Rouennou, en la com m une de Plogonnec, déb i teur saisi, ayant pour avoué constitué M” S ou im v, avec élection de dom icile en son étude, sise rue L aënnec n° 19, à Q uim per. M» S O U D R Y , avoué. Par ju g e m e n t du 7 août 1907, enre gistré et m e n tio n n é en m arge de la transcription de ladite saisie, le T rib u nal civil de Q uim pe r, sur la dem ande des créanciers saisissants et de la par tie saisie, a converti en vente aux e n chères pub liqu es les poursuites com mencées par les époux Seznec, sus nom m és. E n conséquence, l’ad jud ication des im m eubles sus-désignès aura lieu à l’audience des vacations des criées du T rib u n al civil de Q u im p e r, au Palais de Justice, sur le q u a ik à Q u im p e r, le S a m e d i 14 S e p te m b re 1 9 0 7 , à m id i, en u n seul lot et sur la Mise à prix de 3 5 . 0 0 0 f r a n c s , à éteinte de feux, au plus offrant et dernier e n ch é risseur, et aux points, clauses et con ditions du cahier des charges déposé au Greffe d ud it T rib u n a l,o ù toute per sonne peut en prendre connaissance. R édigé par l’avoué poursuivant. Q uim pe r, le 22 août 1907. A. LUCAS. Avoué-licencié. Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10 Certifié par le Gérant aousslgné. Quimwr, I* . O -O Revenu net. Reveni 12° U no Fiòco do lerro labourable, nom m éo Pare-bras-pella, inscrite au plan n om m ée Ar-lèaner, inserito au p lan ca cadastral sous le n" 1070, section G, dastral sous le n" 771, section G , pour p our uno contenanco do 1 hectare u n e contenanco do 7(5 ares 20 centiares, Il ares 10 centiares, d o n n a n t du nord d o n n a n t du nord sur torre il M. T an sur lerro audit sieur T an guy et du g u y , do Penaprat, on P logonnec, et du sud sur torro au saisi ; 28° U no Pièce de torro sous pré, sud sur un e garonno conduisant à la vieille routo do Q u im p e r il Locro- nom m ée FoBnnce-ar-St-liras, inscrite au plan cadastral sous lo n° 1071, section nan ; 11)” U no Pièce do terrò labourablo, G , pour uno contonanco do 21 ares nom m ôo Parc-hucUu, inserito au plan 30 centiares, d o n n a n t du nord sur cadastral sous lo n° 804, section G, torro au d it sieur T an guy et du sud p o u r une contonrnco do 1 hoclare sur torro au saisi ; 29° U ne Pièco do torro labourable, 12 arcs 40 centiares, d o n n a n t du nord sur la garenne con duisan t ii la vieille nom m éo Pn rc-bras tosia, inscrite au plan routo de Q u im p e r il L ocronan, et du cadastral sous lo n» 1074, section G, S u d sur terres do K e ra n g u illy , on pour uno contonanco de 1 hectare 20 aros 10 centiares, d o n n a n t du nord et P lo g o n n o c ; 14" U no Pièce do terre labourable, du sud sur terre au saisi ; 30» U no Pièco do terre sous taillis, nom m ôo Ar-grinou-bihan, inserito au p la n cadastral sous lo n° 833, section G, nom m éo Ar-c’lioadic, inscrite au plan' p our un e contenanco do 1 hectare cadastral sous lo n° 1077, section G, 16 ares, d o n n a n t du sud sur terre au pour une contenance de 15 ares 30 c e n sieur Seznec, Ile rv ô, do Kernevez- tiares, d o n n an t du nord et du sud sur B ih a n , en P logonnec, et du nord sur terre au saisi ; 31° U no Pièce do torro labourable, terre il M"’° veuve M oënnor, do Kèrinom m éo Ar-c'lwtdie, inscrite au plan voal, en P logonnec ; 15* U n ô Piòce do terre actuellem ent cadastral sous lo n* 1078, section G, la b o u ra b lo , nom m ée Ar-stang-hucilu,, pour une contenanco de 47 ares 90 c e n inscrite au p lan cadastral sous les n “* tiares, d o n n an t du nord et du sud sur 913 et 1139, section G, pour uno con terre au saisi ; 32° U ne Pièco de torro sous taillis, tenanco de 9 hectares 08 ares 26 cen nom m éo Coadic-ar-fo'ènncc-vrns, inscrite tiares, d o n n a n t du nord sur la grande au p lan cadastral sous lo n° 1080, secroute do Q u im p e r it Locronan et du sud sur garenne aux propriétaires du lion G, pour un e contenance de 51 ares 20 centiares, d o n n a n t du nord sur dit village do Kernovez ; 16° U no Pièce do terre sous lande, terre à Le GotV, do K ernovez, et du n om m ée Ar-stang-huclla, inserito au sud sur terre il T a n g uy , do Penaprat ; 33' U ne Pièce de terre actuellem ent plan.cadastral sous lo n° 9 1 5, section labourable, nonnnèo Mcncz-mcllei, in s G , p our un e contenanco de 18 ares crite au p lan cadastral sous le n ü 1081, 60 centiares, d o n n a n t du nord sur ladite grande routo do Q u im p e r ii L o section G , pour un e contenance de cronan .et du sud sur ladite garenne 40 ares 90 centiares, d o n n a n t du nord sur l ’article précèdent et du sud sur do K ernovez ; une garenne conduisant à la vieille 17“ U ne Pièce de terre sous lande, routo do Q uim pe r à L o c ro n an ; n om m ée Ar-stang-huclla, inscrite au 34° U no Pièce do terre sous courtil, p lan cadastral sous le n° 916, section nom m ée Liors-ur-fotnncc-vras, inscrite G , pour un e contenance do 4 ares 70 au plan cadastral sous le n" 1084, sec centiares, d o n n a n t du nord sur ladite tion G , pour une contenance de 6 arcs, garenno et du sud sur terre aud it sieur d o n n a n t du nord sur terre au saisi et L e Gofl'i du sud sur terre a u d it sieur Le Gofl ; 18° U ne Pièce do terre labourablo, 35° Une Pièco de terre, nom m ée Arn om m eé Parc-dv-fcuntcun, inscrite au jurdin, sous courtil, inscrite au plan p la n cadastral soiis lo n° 917, section cadastral sous le n° 1092, section G, G , pour uno contenance do 1 hectare pour uno contenance de 3 ares 50 cen 08 ares 90 centiares, d o n n a n t du nord tiares, d o n n an t du nord et du sud sur sur terrò au d it sieur Seznec et du torro au saisi ; nord sur terres do K e ra n g u illy ; 36“ Une Pièco de terre, nom m ée 19° U no Pièce do terrò sous pré, Uorsplous, sous courtil, inscrite au plan nom m ée Fotnncc-ar-fcunieun, inscrite cadastral sous le n ” I luO, section G, au p lan cadastral sous lo n° 918, sec pour un e contenance de 3 ares 30 cen tion G , pour une contenanco do 68 tiares, d onnant du nord et du sud sur ares, d o n n a n t du nord sur terre il la lerro au saisi ; dite veuvo M oënner, do K erivoal ot 37" U no Pièce do terre labourable, du sud sur la garenno c o n d u isan t à n om m ée Ar-gonldou, inscrite au plan_ K e ra n g u illy ; cadastral sous lo n° 1103, seclion G ,’ 20o U no pièce do terrò sous lande, pour uno contenance do 1 hectare n om m ée Ar-queigncn-vian, inserito au 31 ares 20 centiares, d o n n a n t du nord p la n cadastral sous le n» 919, section sur terre au saisi et du sud sur terre G , p our un o contenance do 53 arés a u d it sieur Lo GoH’ ; 20 centiares, d o n n a n t du nord sur ga 38° U no Pièce de terre labourable, re n n e alla n t il la vieillo routo do n o m m ée Ar-gorràjucr, inscrite au p lan Q u im p e r & L ocronan ot du sud sur cadastral sous le n° 1104, section G, terre à Le Goff, do K ornèvoz ; pour uno contenance de 61 ares 50 cen 21° U no pièce do terre sous landò, tiares, d o n n a n t du nord et du sud sur nom m éo Ar-queignen-vian, inserito au terre au saisi ; p la n cadastral sous le n° 998, section 39“ Uno Pièce do terre sous lande, G, pour u n e contenanco do 4 ares 90 n om m éo Ménez-ster-voarec, inscrite au centiares, donnant du nord sur ga plan cadastral sous lo n° 1110, sec re n n o aux propriétaires do K ernovez tion G , pour uno contenance de 51 ares et du sud sur terre a u d it sieur Seznec. 10 centiares, d o n n a n t du nord sur 22° U no Pièce do torro labourablo, terre au d it sieur Le Goll et du su d sur n om m éo Kerscnc'li-biun, inserito au plan garenno ; •40" Uno Parcelle do torro labourable, cadastral soua le n° 999, section G, p o u r u noco n tonanco de 57 ares 60 cou- n om m ée Pare-sUr-vonrec, inscrite au tiares, d o n n a n t jçlu nord sur ladite plan cadastral sous lo n" 1113, sec garenno et du sud sur terre à Le tion G, pour un e contenance de 36 aros F loch , do K ero uréd an, on P logonnec ; 90 contiaros, d o nnant du nord et du 23° U ne Pièce do terre labourablo, sud sur torro au saisi ; 41" Uno Parcelle de terre labourable, n om m ôo Kcrscnc'li-bian, inscrite au plan cadastral sous lo n° 1000, section G, nom m éo Liovs-stcr-vounc, inscrite au p our u n e contenance do 1 hoclaro 6 p la n cadastral sous lo n° 1114, sec ares, d o n n a n t d u nord sur ladite ga tion G, pour uno contenance do 10 ares ren no et d u sud sur terre a u d it sieur 70 centiares, d o n n a n t du nord sur terres à M. C lm uvol (K erlian) et du Le F lo c’h ; 24° U no Pièce do torro sous landò, sud sur terre au saisi ; 42“ U no Parcelle de terre sous lande, n o m m éo Ar-Lcurqucr. inscrite au plan cadastral sous lo n° 1009, section G, nom m éo Mcnez-clos, inscrite au plan pour u n e contonanco do 36 ares 20cen- cadastral sous le n" 1135, section G, tiaros, d o n n a n t du nord ot du sud sur pour uno cpntonance do 1 hectare 60 centiares, d o n n a n t du nord sur torro a u d it sieur Seznec ; 25° Une Pièce do terre sous prè, torros à M. Chauvel ot du sud sur nom m éo Fninncc-ar-stang et com pre terre au saisi ; 48" Uno Parcelle de torro sous lande, n a n t actuollom ont Pan-ar-slang, in s erito au p lan cadastral sous les n°’ nonnnéo liléncz-radcn, inscrite au plan 1020 et 1019, section G , d ’un e conlo- cadastral sous lo n" 9 11 p, section G, nanco do 1 hoctaro30 aros21 centiares pour uno contenance do 21 ares 56 cen d o n n a n t du nord sur terre au sieur tiares, d o n n a n t du nord sur lorre au Lo F loch et du sud sur la grando saisi et du sud sur terre au sieur Lo G oll ; routo do Q u im p o r à L ocronan. 44" U n o Parcelle de terre sous lande, 26u U no Piéco do torro sous courtil, n om m ée Liors-ar-Parc-Uras, inscrite au nom m ée Ar-vcclwn, inscrite au plan p la n cadastral sous lo n" 1069, section cadastral sous lo n" 972 p, section G, G , pour uno contonanco do 7 ares 70 pour uno contenanco de 2 hectares contiaros, d o n n a n t du nord sur torro 64 ares 18 contiaros, d o n n a n t du nord à T an guy, do P onaprat, ot du sud sur ot du sud sur terres au d it sieur Le Goll'; torro audit Seznec ; 45° U no Pièce de terre sous pré, 27° U no Pièce do torro labourablo, I F in is t è r e hectares ares 1 centiares j Classe au de la Section]] S u p p lé m e n t Yn peur légalisation do la signatura oi-oontro : Mairi* i* Quimptr, u L i Ha im . N° T r e n te - s ix iè m e 4 .9 6 4 « M e rcre d i 2 8 année A o ût 1 ^0 7 SUBSSUSSS LE NUMÉRO LE NUMÉRO JO U R N A L R E P U B L IC A IN F O N D É E N 187 CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i CENTIMES L ’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, esl seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. ABONNHBftENTS i Qaimper, Finistère et départements limitrophes. . . Auties départements................................................... » Abonnements spéciaux d'un an pour le no du samedi. 1 an. 6 mois. H f. 4 ( 50 t» »• Si f. 5 0 (Ces derniers abonnements ne peuvent être pris grue pour le département) Ai U J M P E R — Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES Faits & Bruits Paroles républioaines. — L’avenir de la Franoe. — L ’éin in o n t académ i cien E rne st Lavisse a fait entendre de grandes et belles paroles aux élèves des écoles com m unales de Nouvionen-Thiérache. Ce n ’ost pas seulem ent aux petits écoliers q ui l ’écoutaiont q u ’il s’adressait. Los sages conseils q u ’il a fait entendre sont dostinés à tous. Il a développé ce thèm e que « le jug e entre les opinions contraires doit ôtre la liberté » on q u i réside « tout l’avenir de la France ». C ’est facile à dire, m ais si difïlcilo ù réaliser ! Tous les partis sans exception pré tendent parler au nom de la liberté, s’inspirer u n iq u e m o n t d’elle. Mais com biep d’entre eux sous-entendent que la liberté ne doit fonctionner q u ’à le u r seul bénéfice ! Ils ne s’aperçoivent pas que cette restriction la réduit it néant. Trente-six ans do R é p u b liq u e ne nous ont pas appris à ôtre vrai m e n t républicains. N ous avons encore à faire u n long apprentissage do nos droits et surtout de nos devoirs de ci toyens d ’u n E tat de suffrage universel. N ous n ’avons pas les m œ urs do la liberté. Je me souviens, raconte précisément M. Ernest Lavisso, qu’il une des premières réu nions publiques qui furent tenues dans la courte période de l’Empire libéral, un ora teur soutenait une opinion qui n’était pas celle de la majorité. Il fut insulté. Gomme j ’essayais de calmer mon voisin, qui hurlait, il me déclara : « Puisqu’ils sont la minorité, il faut qu’on s’asseoie dessus ». Si j ’en crois les compte-rendus des réunions d’aujour d’hui, les choses n’ont guère changé. Je me souviens aussi qu’un de mes amis les meil leurs avertissait qu’il n’aimait pas h ôtre contredit : * Prenez garde ! Si quelqu’un n’est pas de mon avis, mon premier mou vement est de penser que c’est un imbécile, et le second de croire quec’est une canaille». Beaucoup de Français ressemblent à mon ami, et ils mettront du temps h se corriger de ce travers. FEUILLETON DU « F in is tè r e » du Mercredi 28 Août 1907. — 28 — LEDRAMEDEROSMEUR" PREM IÈRE PARTIE Le M y a tè r« . V III SILHOUETTES DK 1IAIÜNKURH — Que penses*tu do cot liommo, Bortrand î — demanda & voix basse Lebreton à l’Anglais. — Jo pense, mon oher Colman, — répondit celul-oi, — quo nouB avons devant nous un suffisant imbécile, capable pout-Ôtro do de venir malfaisant à l'occasion, mais par im pulsion d’autrui. Ce n’ost là qu’un comparso dans le drame qui nous occupe, ot nous de vons chercher plus haut les responsabilités. Kerjan no nous a-t-il pas dit que colui-ci avait agi par ordro ? — Ton Jugement ooncordo avoo lo mien. Oui, Kerjean a talson, cet homme n’a dû (1) Reproduotion Interdite aux Journaux qui n’ont pas un traité avoo la Sooleté des Qons de Lettro. — OUI M P kit S 'A D R E S S E R pour les RDonnemoms et les nnnonoes it M. >’Administrateur, et pour tout oe qui repartie la rédaction a Af. le Rédacteur en chef. Les abonnements partent dus 1« «t 15 de chaque mois ut sont payables d'avanoe. Ils sont renouvelés à leur expiration, sauf avis oootraire de l'abonuô Voir à la 3™ paga Rue Sainte-Jat.h&r>ne, 10 Les lettres non affranchi', s sont refusees. Il faudra bien p o urtan t q u ’ils on ar C’était bien mal connaître les habiles mar rivent lit,si dur quo soit l’effort à faire. chands d’encre et de salive qui dirigent ces S in o n , ce serait ïi désespérer do tout. sortes de congrès. Après huit ou dix jours M. Ernest Lavisse, q u i m et u n beau de discussions qui ont épuisé toutes les éner courage il proclam er ces idées — q u i gies, les profiteurs adroits ont proposé un conque ne s’in c lin e pas oien bas de texte de résolution qui donne satisfaction à vant la doctrine intan gible du « Bloc » tous, car il approuve et renie tour à tour les risque en effet l’excom m unication doctrines exposées dans le débat et permet à chacun de se croire victorieux. Rebel et m ajeuro — no désespère pas. Hervé,qui avaient failli se prendre aux che Quo l’école, dit-il, nous aido à devenir plus veux, se sont rencontrés dans le vole final raisonnablesen nous enseignant la tolérance. sur un texte qu’ils trouvent respectivement Les fondateurs do l’école laïque républicaine conforme à leurs doctrines. ont voulu que ce fût un de ses devoirs. Ils Mais il est permis de dire que Hervé a le ont écrit dans le programme de l'enseigne droit de triompher plus que les autres, puis ment de la morale : « Respect des opinions et que le fait qu’on le ménage montre sa force, des croyances. » Si l’école méprisait ce pré son influence, et que le socialisme ne peut cepte, sa destinée serait médiocre. Elle ne se séparer de l’antimilitarisme. remplacerait pas l’école congréganiste, elle la continuerait tout simplement. A ceux qui L o i su r la lim ita tio n des effets de se contenteraient pour elle de cette fonction, je dirai : « Alors, c’est vous h présent qui la saisie-arrêt. — Le Journal o/liciel prétendez posséder seuls la vérité ? vous qui a publié la loi suivante du 17 juillet 1907 ôtes infaillibles ? vous qui excommuniez ? sur la limitation des effets de la saisie-arrôt : A présent, c’est vous qui ôtes les pontifes? Mais,pour mettre votre gloire h jouer ce tant vieux jeu, il faut que vous ne soyez pas tiers, vraiment I 11 s'agit de faire du tout nouveau : inspirer aux jeunes la tolérance par la con fiance en la raison et la liberté, détruire la haine, afin que la République, ne blessant, ne faisant soulfrir aucune conscience, donne un jour à la France ce bien qu’elle n’a ja mais connu et dont elle a tant besoin, la paix entre ses enfants. Au congrès socialiste. — L ’antimilitarisme triomphe. — La presse de tous les pays s'est vivement intéressée pen dant quinze jours aux incidents du concile socialiste de Stuttgart. Il y allait, pensaiton, d’intérêts considérables. Deux fractions se trouvaient en présence. La première, presque uniquement composée de Français, affichait des doctrines antimilitaristes très nettes ; elle allait jusqu’à proclamer comme un devoir sacré la grève générale, en cas de guerre, et l’insurrection. La seconde, comprenant tous les délégués allemands, ré pudiait violemment ces doctrines et affir mait sa fidélité aux devoirs patriotiques. Qu’allait-il résulter do cette rencontre ? D j s deux côtés, les délégués n’ont pas caché leurs sentiments. Hervé et Jaurès ont posé carrément los conditions de la trahi son à laquelle ils sont résolus. Ils sont, eux, Article unique. —-L ’article 5G7 «lu Code de procédure civile est remplacé par la dis position suivante : La demande on validité et la demande en mainlevée formée par la partie saisie seront portées devant le tribunal du domicilo de la partie saisie. En tout état do cause, et quel que soit l’é tat de l’alïaire, la partie saisie-arrêtée pourra se pourvoir en référé alin d’obtenir l’autori sation do toucher du tiers saisi, nonobstant l’opposition, à la condition de verser à la Caisse des dépôts et consignations, ou aux mains d’un tiers commis à cet effet, somme suffisante, arbitrée par le juge des référés, pour répondre éventuellement des causes de la saisie-arrêt, dans le cas où le saisi se re connaîtrait ou serait jugé débiteur. Le dépôt ainsi ordonné sera affecté spé cialement, aux mains du tiers détenteur, à la garantie des créances pour sûreté desquel les lu saisie-arrêt aura été opérée, et privi lège exclusif de tout autre leur sera attribué sur ledit dépôt. A partir de l’exécution de l’ordonnance de référé, le tiers saisi sera déchargé et les effets de la saisie-arrêt transportés sur le tiers dé tenteur. Cette limitation de la saisie-arrôt figurait dans la liste des « petites réformes », dont le monde des affaires demande depuis long temps la réalisation. Elle met fin à un véri table chantage, qui consistait à arrêter cent mille francs avec un titre de créance de mille francs et à forcer ainsi l’adversaire à payer ce qu’il ne devait pas, plutôt que d’ê tre privé de fonds indispensables. On arri socialistes avant tout, Français en suite. Bebel et Wolrnar ont opposé it ces vait il atténuer celte « summa injuria » par déclarations stupéfiantes des déclarations des moyens empiriques, auxquels se prêtait non moins formelles. — Allemands d'a le juge des référés. Aujourd’hui, enfin, le droit a fait un non bord, ont-ils répondu, socialistes ensuite. Il était permis de croire, après cela, que veau pas vers l’équité. la ligne 2 0 o. Annonce» judiciaire« et diverses. Réclames........................................ ao Lob annonces du département du Finistère et des départements limitroph * soront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent ôtre déposées la Teille ¿e la publication du Journal, avant midi. L e g u ê p ie r m aro cain . — La situa tion est stationnaire au Maroc. La colonie européenne de Fez a quitté la ville et est en route vers la côte, ac compagnée par des détachements de troupes régulières marocaines chargés de la protéger. Cela ne l’a pasempêché d’être attaquée, ainsi qu’en témoigne le télégramme su i vant : Tanger, 26 août. — On confirme qu’au cours do l ’exode des Européens de Fez à Tanger, à peine hors de la ville, les forces fournies par le maglizen sont entrées en lutte avec la tribu des Oulad-el-IIade ; tnais dès que la fusillade fut entendue à Fez, les soldats de la garnison furent envoyés sur ce point et dispersèrent les agresseurs. Cette alerte, quoique peu grave, cause une vive alarme dans la ville et parmi les Euro péens qui faisaient route vers la côte. A Casablanca, la situation politique reste calme. Mouley-Hafid, proclamé sul tan, serait en marche sur la ville, venant de Marrakech; mais on ignore ses inten tions. La révolution est imminente. Les nouvelles de Fez ne laissent aucun doute à cet égard : Fez, 26 août. — La population de Fez est très énervée et les sentiments hostiles au maghzen ne font que s’accentuer. On lui reproche notamment de n ’avoir pas su évitor les événements de Casablanca et par conséquent l’intervention française. Le sultan et le grand vizir, craignant pour leur vie, font entourer leurs maisons par des détachements de la garnison. El Guebbas et les hauts fonctionnaires manifestent une vive inquiétude au sujet de la situation ; ils se réunissent souvent pour prendre parti. Les uns conseillent de laisser faire la France et de se ranger à son avis ; les autres voudraient organiser la dé fense contre les rebelles. Le gouvernement français a décidé, en présence de la proclamation du nouvean sultan et des symptômes de soulève ment, d'envoyer de nouveaux rentorts. On s’attend en effet, de la part des A ra bes, à de nouveaux a sauts. N o u v e lle s diverses — Le président de la République ren trera demain à Paris pour recevoir des mains de M. Ivurino, amnassadeur du Japon, les insignes de l’Ordre impérial du Chrysanthème qui lui a été conféré par l’empereur du Japon. ces gens là ne se mettraient jamais d’accord. — M. Clemenceau, président du Conseil, est rentré à Paris, où il a conféré avec plu sieurs ministres au sujet du Maroc. Mais alors, très indifférent, Bertie Jonhson être qu’un instrument. Il mo tarde do voir quello mine il va prondro au mornont où so leva et l’aspect du colossal Anglnis suffit à éteindre toute velléité provocatrice dans notro liôto so montrera ù lui. Tandis qu’ils échangeaient cos réllexiona, les regards du groupe interloqué. Il n ’eut lesnouvoauxvonus.avocunogaiotô bruyante, pas, d’ailleurs, à prendre longtemps dos airs commandaient des consommations variéos, do matamore. Yves Kerjan venait de so démasquer ot qu’ils accompagnaient des réllexions du goût lo plus doutoux, dos critiques les plus plato- montrait à ses liôtos sa liguro lino et rail ment bêtos sur lo pays, les habitants, les leuse. — Bion le bonjour, monsieur Loriain, — mœurs. Los femmos, élégantos et jolies, babillaient dit-il en s’avançant vors les consommateurs. ù boucho-quo-veux-tu, montrant los dents — C’est beaucoup d’honneur pour moi de en dos rires forcés, étalant tout co quo les vous recevoir sous mon toit. Je n’aurais pas toilettes do saison leur permettaient d’offrir osé l’espérer. Lu face insignifiante du député était brus do nu aux regards, leurs bras, l’échancruro de lours corsages. Et dans cot intarissable quement devenue cramoisie. Puis, presque caquotago, pas un mot intolligont, pas une immédiatement, ses yeux dépourvus d’insyllabe d’esprit no venait faire diversion à tolligonco avaient pris une expression do méchanceté qui lit dire à Lebreton : l’intarissablo nullité de l’entretien. — Quollo partio carréo d’imbécilos I — pro — Ma foi, Bortio a raison. Cet idiot peut nonça à domi-voix aux oreilles dos doux devenir malfaisant. Tant pis pour lui. En reconnaissant l’homme quo jadis il jounos gens Kerjan, qui rentrait on co mo ment. — Jo gage que vous demandiez, sans avait fait condamner à la prison pour voies ôtro d’accord, quel ost lo plus bêto de la do fait sur sa personne, Lorrain avait changé bande V No chorchez pas : c’est mossiuu lo, do couleur. Lo rougo lui était monté au front,tant lo souvonir do sa blcheté lui avait député Lorrain. Jo lo connais. Cola fut dit d’un tel ton quo les deux amis été péniblo. Mais la mansuétude do Koréclatèrent do rire, co qui arrêta not los papo- jan, son obséquiosité feinte avaient sutli pour ubuaor la fatuité du personnage. Tout tagos da la bando. L ’un doB quatre hommes, un dos fêtards do suite il avait cru voir dans l’attitudo hum à têtos crapulousos, assujettit son monocle ble, presque servilo, do l’ancien greffier, uno marque do déférence, et rassuré contre les b o u s son sourcil gaucho ot on osB aya l’effet sur los irrévéroncioux vis-à-vis qui s’étaient indiscrétions possibloa do l’hôtelier, il so rongorgoa ot duigna répondro avec une no permis do rlro. ble condescendance : — Tiens ! monsieur Kerjan, vous ici, nialtro d’hôtel à Saint-Elllain ? Vous êtes donc rentré au pays ? — Comme vous le voyoz, monsieur Lor rain, — répliqua Yves en réprimant ur,e folle envie de rire — et charme de vous compter parmi inos clients. Est-ce quo vous avez l’intention de passer la nuit ici ? J ’ai précisément quatre chambres libres. Ces « quatre chambres libres » eurent le don de provoquer l ’hilarité dos quatre dames plutôt légères qui accompagnaient les qtia tro messieurs. Elles battirent des mains, et l’une d’elles lit la première réflexion niali cieuso qui eût étnaillé les conversations du double quatuor d’imbéciles : — Bravo ! Quatre chambres. Nous les pre nons, n’est-ce pas, mesdames ? Ces messieurs coucheront sur lo palier. — Comme vos chiens, alors 1 — interpella le moins nigaud du groupe masculin. — Comme nos chiens, — appuya l’oratrice, riant elle-même do ce qu’elle prenait pour un mot d’esprit. Kerjan so lit une ligure de circonstance, si invraisemblablement niaise quo Lebreton et Jonhson so détournèrent pour cacher lour gaieté. — Il y a, — dit-il, — dos dames qui font coucher lours chiens dans leurs lits. Cotto naïveté porta au paroxysme l'hilarité de la bande ot l'onthousiasmo de la partio féminino. Elles applaudiront eu criant ; — Le roi d’Espagne Alphonse X I I I et la reine Ena ont visité Lourdes, la basili que, la grotte et les piscines, vendredi dernier. Les souverains venaient d’Arcachon. — Un.terrible accident de chemin de fer s’est produit samedi, à Coutras, sur la ligne de Burdeaux à Paris, à quelques kilo mètres de Bordeaux. Par suite du non fonc tionnement d’une aiguille, un express se d i rigeant vers Paris a tamponné un train de marchandises. Le choc a été effroyable. Le bilan de cette cataitrophe s’établit ainsi : Dix morts, dont cinq employés de la com pagnie, et38 blesoés.dont 18 assez grièvement et 4 très grièvement. — Tous les incendies qui se sont dé clarés autour de Toulon sont maitrisés. Les dégâts sont considérables. Des bois ont été la proie des flammes sur une étendue de plusieurs dizaines de kilom è tres. Les troupes qui avaient été envo yées pour combattre le sinistre sont ren trées à Toulon. — H uit réservistes d’infanterie, qui dî naient dimanche dans un débit, à Nancy, ayant eu idée de chanter la Carmagiwle et YInternationale, furent conduits au poste, où l’un d’eux insulta le commissaire de po lice, menaçant de porter plainte auprès des députésetdes journaux socialistes. Les huit réservistes ont été écroués par les soins de l’autorité militaire. N ouvelles étrangères Russie. — On dit, dans les cercles bien informés, que la Russie aurait consenti i considérer la vallée du Sungari comme étant sous l’influence du Japon et à recon naître également l’influence prépondé rante du Japon en Mandchourie. Allemagne. — L’empeieur Guillaume, ar rivant lundi à Hanovre, a répondu en ces termes à une allocution de bienvenue : « Si la paix a pu être si longtemps main« tenue, nous le devons, en même temps « qu’aux gracieuses dispensations d'en haut, « a l’épée de notre «rince eprouvée. Faste « Dieu qu’il me soit donne de conserver dans » l’avenir cette précieuse garantie, sans la« quelle le travail le plus acharné des habi« tants des villes et des paysans ne sert à rien ». Turquie. — Le conflit turco-persan prend mauvaise tournure. Le gouverne ment turc prétend que tout le pays oc cupé par ses troupes, qui ont franchi la frontière perse, est situé en territoire turc. Le gouvernement persan parait dé cidé à se détendre énergiquement. Japon. — Une dépêche de Tokio annonce quo le gouvernement japonais à décidé la création d’une nouvelle escadre, dite de Hong-Kong. — Entendu, monsieur. Nous retenons les quatre chambres pour nous et nos chiens. Soudain une intervention du dehors vint faire une diversion en détournant les atten tions. Une seconde voiture venait de s'arrêter de vant la porte de l ’hôtel et sept personnnes en descendaient rapidement. — Monsieur Kerjan, — cria du seuil une voix chaudement timbrée qui lit tressaillir Lebreton, — pouvons-nous remiser chez vous ? Pour ce coup,l’hôtelier délaissa le député et sa compagnie et s’avança le chapeau à la main vers l’arrivante, qui n’était autre que Dina Ferreix. Elle venait d’entrer, apportant la splen deur de sa beauté dans l ’estaminet en plein vent, éblouissant les regards. Derrière se montraient la petite Germaine de Pcngoazet Aliette Ferreix. La blonde après la brune apparaissait comme le jour éclatant succé dant à la nuit enivrante, e tc ’étaitle splen dide contraste de leur double beauté, connue de Saint Brieuc à Brest, qui avait soulevé la soudaine rumeur des admirations confon dues. A la vue des deux jeunes tilles, Lebreton et l’Anglais s’étaient levés, imités d’ailleurs par tous los hommes assis sur la terrasse. PiKHnts MAEL. A suivre). L E GAZETTE BRETONNE F IN IS T E R E ANIM AUX REPRODUCTEURS montre, il y a des détails très beaux. Ses ciens dispensés en vertu de l’article 23 de la ligures notamment sont très expressives. loi du 15 juillet 1889, ont été rappelés à l’ac CONÜOUItS d’ahhondissement On se rappelle sans douto qu’au mois de La chominéo de M. Caujan, exécutée sur tivité au début do l’année courante comme 1r* catégorio. — Espèce bovino. décembre dernier le mtiire de Bresl prit un les dessins do M. Chaussepied, et destinée à n’ayant pas produit en temps utile le certificat FINISTÈRE 1<™ division. — MAlos. — Tauroaux do arrôté interdisant aux prêtres de la ville do la villa de Théodore Botrel, un peu massive justifiant de leur position et ont été renvoyés raco cornouaillaiso. — i™ section : taureaux circuler sur la voie publique revêtus de dané sa partie supérieure, présente égale dans leurs foyers quelque temps après, en con Aotes officiels. lours insignes sacerdotaux. Plusieui'3 inci de 3 ans et 3 ans en bouche. — l r* prime ment do jolis détails, s’inspirant de la (lore formité d’un arrêt rendu par lo Conseil d’Etat. 80 fr.; 2«, (¡0 fr.; 8«, 50 fr. bretonne. Il y a là une guirlande .de ileurs Le ministre do la Guerre a décidé qu’il serait Aux termes d’un rapport approuvé lo dents pénibles se produisirent îi ce moment, 2« section : taureaux de 1 an. — Imprime d’ajoncs qui fait honneur à l’artiste qui l ’exé sursis ù la convocation des ecclésiastiques de 24 août par lo président de la République, dos procès-verbaux ayant été dressés contre 50 fr.; 2», 40 fr.; 3«, 30 fr. cuta. cette catégorie jusqu’il ce que les dispositions une médaille d’argont de lf* olasso est décer des prêtres conduisant des convois funèbres 2» division. — Milles. — Taureaux de tou M. Jaouen a plusieurs bonnes pièces, no spéciales que comporte leur situation particu née it M. Rouquier (Emile-Amédée-Mario), L'arrêté en question n’avait guère cessé tes races purs ou croises. — 3') section : tau tamment un buffet très soigné. lière et qui sont actuellement à l’étude aient commissaire spécial do la polico dos chomins d’être appliqué depuis; mais lo Conseil d’Etat roaux do 2 ans et 3 ans on bouche. — 1 Enfin, M. Le Guyader expose un vieux ba été arrêtées. do for ù Quimpor ; (1903-1907, déjà titulaire ayant, ces jours derniers, cassé un arrôté primo, 80 fr.; 2', 00 fr.; 3«, 50 fr.; 4*, 45 fr hut et deux jolies statuettes du xvn« siècle, En conséquonce, des ajournements seront d’une médaille de bronzo ot d’une médaille 5», 35 fr. semblable comme illégal, les prêtres bres en chêne sculpté et point, d’une seule pièce. accordés à ceux d’entre eux qui auraient été d’argont do 2» classo) : s’est do nouveau dis 4« section : tauroaux do 1 an. — If« primo Signalons, on terminant, les grilles et les l’objet d’une convocation pour une période de tingué ot a exposé sa vie dans dos circons lois ont décidé de procéder désormais comme 50 fr.; 2», 30 fr.; 3«, 25 fr.; 4•, 20 fr. a'itrefois. dessus de portes en fer forgé exécutés par réserve. tances particulièrement difficiles. 3» division. — Femelles. — 5« section M. Gardaliaguetsur les dessins de M. Chaus C’est ainsi que lo commissaire do police La fin du recrutement régional. — On de Saint-Martin a dressé procès-verbal ces vaches laitières sans distinction d’Agn ni de sepied et destinés à la villa Botrel, et une annonce que dans ta circulaire annuelle pré Par arrôté du 22 août, ont été nommés raco. — l r» prime, 30 fr.; 2», 20 fr.; 3«, 15 fr coupe, en fer forgé également, sortant des jours-ci contre l’abbé Blanchard qui précé M. Boncors, commis des contributions in 4*, 10 fr.; 5*, 10 fr. ateliers de M. Lorit, et dont les connaisseurs parée par le ministre de la Guerre pour la répar tition du contingent, il est prescrit cette année directes à la sous-dlrootion do Morlaix, com dait en surpüs et eu élole un convoi funè 0* section : Vaches portières, sans dis admirent le joli travail. des modifications radicales dans le sens du re mis prlnoipal du service général à Lanmeur, bre en chantant los psaumes des morts. Ce tinction d’Age ni de race. — lr» prime, 30 fr crutement national. La classe qui sera mise en en remplacement de M. Noizoau, nommé i\ procès-verbal a été transmis au parquet. 2«, 20 fr.; 3«, 15 fr.; 4», 10 fr.; 5», 10 fr. Marans (Gharento-lnférioure) ; 7« section : génisses bretonnes n ’ayant pas Société a rc h é o lo g iq u e d u F in is tè re . roule en octobre prochain ne serait plus incor porée dans la région d’origine, afin d’éviter des M. Uosotiamp9, commis du sorvico géné L ’im p ô t su r le r e v e n u dans le F in is plus do 2 ans en bouche. — 1™ prime, 35 fr Dans la dernière réunion mensuelle de la incidents qui se sont produits.il y a deux mois, ral au Havre, commis à la sous-direotion do 2», 30 fr.; 3*, 25 fr.; A', 20 fr.; 5*, 15 fr tère. — U n « sondag e ». Société archéologique du Finistère, M. Al dans lo Midi viticole. Morlaix. G*, 10 fr. fred Roussin a lu une note sur le « Groupe Conformément ù do récentes instruc 8" section : génisses croisées. — 1" prime du cavalier et de l’anguipède » à propos de 35 fr.; 2*, 25 fr.; 3», 20 fr.; 4«, 15 fr. l ’exemplaire do Kerlot, près Quimpor, Police correctionnelle. — Tribunal Par arrêtés on date du 19 août 1907, MM. tions ministérielles, un essai d’applica qui a été transporté au manoir de Kéraval, 2* catégorie. — Espèce chevaline. Cueiï (Paul-Marie) ot Lo Gall (Josopb-Mario), tion do l’im pôt sur le rovonu, tel que l’a de C h â te a u lin . en Plomelin. ex-soldats au 2* régiment d'infanterio colo- conçu M. Caillaux, bref un « sondage 1" division. — Milles. — 1" section : éta Audience du 17 août. La Bretagne possède actuellement trois nialo, ont été nommés cantonniers du ser a été fait ces jours derniers dans le F i Ions de toutes races. — 1” primo, 70 fr monuments similaires de ce groupe équestre vice vlpinal du département du Finistèro. nistère,comme dans tous los autres dé 2“, 50 fr.; 3", 30 fr. C hatkaulin . — Outrages. — Le nommé 2' division. — Femelles. — 2* section : ju qui se rattache à l’époque gallo-romaine. Guillaume Le Gac, 17 ans, journalier à ChApartements d ’ailleurs. L ’un est au musée départemental à Quim teaulin, Grand’Rue, a fait rébellion et a ou C ’est la commune d ’Ergué-Armel qui ments poulinières suitées de leurs produits Par décision du 21 août 1907, ot on exécu per, l’autre à Plouaret, dans les Côtes-du- tragé les gendarmes Le Doaré et Maurnus— 1 ™ primo, 80 fr.; 2', 65 fr.; 3‘ , 45 fr tion do la circulaire du 2 mai 1907, les mu a été choisie pour cet essai. Et quand Nord, et enfin le troisième a Kéraval. 4«, 35 fr.; 5*, 30 fr.; 6», 25 fr.; 7*. 20 fr. son, de la brigade de ChAteaulin, qui l ’a tations cl-aprés sont prononcées dans l’inté nous disons choisie, c'est lo mot qui con La disposition uniforme que présentent vaient arrôté pour ivresse. 3* section : pouliches de 3 ans, saillies en rieur du 118» régimont d'infantorio, avec la vient. M. le m inistre dos Finances avait ces différents exemplaires, tous plus ou 1900. — 1ro prime, 75 fr.; 2*, 60 fr.; 3«, 40 fr Le Gac est condamné à 8 jours de prison, mention < service », sauf indication con laissé entendre que l'expérience porterait moins mutilés, mais se complétant entre et 5 fr. d’amende pour la contravention d’i 4*, 30 fr.; 5-, 25 fr.; 0% L'0 fr.; 7", 15 fr. traire figurant en regard du nom dos inté sur des communes prises au hasard, et eux, est la suivante : vresse. 4* section : pouliches do 2 ans, non sail ressés : Le cavalier, tête nue, le bras droit levé, principalem ent sur des communes rura lies. — I f prime, 50 fr.; 2«, 40 fr.; 3*, 30 fr M. Pescho, chef de bataillon, passe du le gaucho tenant les rêtes, est vêtu d’un les. Ceci afin de répondre aux détrac 4*, 20 fr.; 5«, 10 fr. C h e m in s de fe r d ép arte m e n tau x , 4* bataillon au cadre complémentaire (por manteau à la romaine. Le cheval est cabré 5« section : pouliches do 1 an. — lfc prime teurs du projet qui prétendent qu’il ag d u F in is tè r e . tion centrale) ; et sous ses pieds de devant se dresse le buste 25 fr.; 2-, 20 fr.; 3*, 15 fr.; 4', 10 fr. M. Mir, capitaine adjudant-major, 4» ba graverait sensiblement les charges lisca T ra in s s u p p lé m e n ta ire s . d’uno figure humaine dont les jambes trans 3« catégorie. — Espèce porcine. taillon, passo au 1" bataillon comme adju les des agriculteurs et des métayers. formées en serpent s’enroulent sous le ventre Le Compagnie des chemins de fer départe Or, Ergué-'Arinel n'est pas, à propre I " division. — M ¡lies. — l r’ section : ver dant-major ; de l’anim al ; d’où le nom d’anguipède sous mentaux du Finistère a l’honneur d’informer M. Coquerello, capitaine, passo de la 7« ment parler, une commune rurale. L ’a rats Agés d’au moins 0 mois. — l r* prime lequel on la désigne. le public qu’à l’occasion du deuxième pardon 40 fr. ; 2«, 30 fr.; 3*, 20 fr.; 4*, 10 fr. compagnie au cadre complémentaire (por venue de la Gare de Quim per, notam Quelle est la signification de ce mystérieux des « Fleurs d’ajoncs » à Pont-Aven, elle met 2» division. — Femelles. — 2« section tion centrale) ; ment, est incorporée en partie dans cette monument ? Les interprétations qu’on en a tra en marche, le dimanche 1er septembre, M. Finck, capitaine, passe de la 8' compa commune, et les nombreuses propriétés truies Agées d'au moins G mois. — lro prime données sont loin d’être précises et concluan entre Quimperlé et Pont-Aven, 3 trains sup 25 fr.; 2', 20 fr.; 3", 15 fr.; 4«, 10 fr. gnie au cadre complémentaire (portion cen tes. Les uns en ont cherché l ’explication dans plémentaires, aux heures suivantes ; bâties qui la bordent modifient complè trale) ; BEU RR ES la mythologie germanique, les autres dans Départ de Quimperlé à 9 h. du matin ; arri M. Laqueux, capitaine, passe do la 13* tement les conditions d ’application et de la mythologie gréco-romaine. On s’accorde vée à Pont-Aven à 9 h. 55. lr« prime, 25 fr.; 2«, 20 fr.; 3% 10 fr. répartition de l ’im pôt. compagnie à la 7* ; on général pour considérer le cavalier comme •, 5 fr. Départ de Pont-Aven à 5 h. du soir ; arrivée Une autre raison fait que l ’expérience M. Cordonnier, oapitaine, passo du cadre un dieu vainqueur du principe du mal, mais à Quimperlé à 5 h. 55. C ID R E S qui nous occupe ne peut fournir que des complémentaire à la 8° compagnie ; on en est encore réduit aux conjectures sur I'* pi ime, 25 fr.; 2», 20 fr.; 3', 15 fr. Départ de Pont-Aven à 8 h. 30du soir ; arri M. Deflaux, lieutenant, passe de la 13° renseignements erronés. les origines du mythe. ■ , 10 fr.; 5*. 5 fr. vée à Quimperlé à 9 h. 25. compagnie au cadre complémentaire (portion Les fonctionnaires qui ont instrumenté M. R o ussin, donnant son impression centrale). — Maintenu-instructeur à l’école à Ergué-Armel ont pris généralement L ’exhibition des anim aux se fera sur personnelle, pense que ce groupe équestre de Rambouillet ; Renseignements utiles pourrait appartenir à l ’iconographie de la re comme base de leurs calculs le cadastre l’ancienne route de Pleyben, et la distri M. Barjou, lieutenant, passe do la 14' com Or le cadasire c’est plus exact. E n effet, bution des récompenses à la Halle-aux- ligion d’origine madzéenne, dite de Mithra, Le timbre des quittances. — La loi du pagnie au cadre complémentaire (portion qui, dans les premiers siècles de l ’ère chré depuis son établissement, un très grand Blés. 23 août 1871 a édicté une amende de 62 fr.60, centrale). — Maintenu école de guerre ; tienne,lutta d’influence avecle christianisme. Un banquet par souscription aura lieu Dans ses voyages en Hindoustan, il a eu décimes compris, contre toute personne ayant M. Guglielmi, lieutenant, passo do la nombre de terres ont été défrichées sur délivré eur papier non timbré à 0 fr. 10 la le territoire d'Ergué-Armel. Dans l'expé à m idi. 14« compagnie à la 4« ; aussi l ’occasion d’observer les sculptures des quittance d’une somme supérieure à 10 fr., M. Demay, lieutenant, passe de la 2° com rience actuelle ces terres ne sont pas temples brahmaniques et il a vu le môme un reçu ou un titre libératoire quelconque, pagnie au cadre complémentaire (Morlaix) taxées ; m ais si l'im pôt sur le revenu sujet traité à peu près de la même manière ; Concours et examens signé ou non eigné. M. Rouhier, lieutenant, passo do la 4* com était définitivem ent appliqué, les mesu ce qui serait un nouvel argument en faveur Une note officieuse fait savoir que le m i pagnie à la 2« ; res inquisitoriales de recherche qu'il Les baccalauréats. — La deuxième ses de l ’origine asiatique du mythe représenté nistre des Finances, préoccupé du nombre M. Le Guerranic, lieutonant, passo la comporte signaleraient ces propriétés sion des baccalauréats s’ouvrira à Rennes le par notre anguipède gallo-romain. croissant des contraventions commises en 13« compagnie à la 10«. 5 octobre. Les registres d’inscription seront foncières aux rigueurs du fisc et, par cette matière tant par les particuliers (com suite, les taxes qui seraient réellement ouverts du 10 au 28 septembre. Les épreuves merçants, industriels, propriétaires ou loca Nouvelles maritimes perçues seraient beaucoup plus élevées écrites auront liou les 15 et 10 octobre. taires principaux, entrepreneurs de messa Eleotions munioipales. La retraite de l'amiral Péphau. — Le geries, de roulage ou de camionnage), que que les taxes fictives indiquées par le vico-amiral Péphau, préfet maritime de Brest, par des sociétés de commerce et d’industrie, Le Conseil m unicipal d ’Ergué-Gabéric L ’E x p o s itio n d ’art b re to n sondage ». qui sera atteint lo 8 janvier prochain par la li va donner des ordres en vue d’une répression s’est réuni dim anche m atin à l’elTet d’éde Q u im p e r. Do tout cela il appert que les expérien mite d’Age, cessera scs fonctions le 31 courant, d’autant plus sévère que les contraventions lire un adjoint au maire. ces organisées dans notre département sur sa demande,pour jouir d’un congé à la suite à la loi sur le timbre des quittances ne sau Lo mobilier, qui est une des branches A u premier tour de scrutin, les voix se ne sauraient être convaincantes, quel duquel sa pension de retraite sera liquidée. Son raient trouver d’excuse dans l’ignorance de d’indüstrie des plus importantes de notre ville sont ainsi réparties : Louis Bacon, de que soit leur résultat. successeur ne sera nommé qu’après la promo dispositions législatives dont l’application etde notre région,oecupe.auGymnase m uni Kerfert, 9 voix ; René Feunteun, 3 ; H . C ’e9t un inspecteur des contributions ci pal ,1a salle du rez-de-chaussée,on commun tion des vice amiraux annoncée pour septem remonte à plus de trente-cinq ans. bre. L’iutérim du préfet maritime de Brest sera Le Corre, 4 ; Jeun M ahé, t ; K ergourlay.l. directes q u i les a dirigées, avec l'assis avec les faïences. fait par le contre-amiral Thomas. A u second tour do scrutin, M. Louis tance du maire de la commune, de con M. Jacob nous présente des pièces sécu Bacon a été élu par 11 voix, contre 4 à seillers m unicipaux, etc. Ce travail, qui laires : un prie-Dieu Louis XIV , à pupitre Les réservistes des équipages de la flotte. Quimper. — Passage de troupes. — M. René Feunteun et il M. I-Iervé Le n ’a pu être achevé, se poursuivra cette un meuble gothique, dont les panneaux re — Lo ministre de fa Marine a adressé la ciifprésentent le Paradis terrestre ; un coffre U n groupe de deux batteries du l«r régi culairc suivante aux préfets maritimes : Corre. semaine. dos d’Ane ; un autre coffre Renaissance, qui Far modification aux dispositions de ln cir ment d’artillerie coloniale, venant de vient de Plestin, et qui est remarquable. Que culaire du 1er février 1907, les réservistes des C o n c o u rs sp èoial de la race b o v in e do belles choses dans ces vieilles et naïves équipages de la Hotte qui ont accompli quatre Lorient et allant aux manœuvres, can Au Conseil de préfecture. tonnera à Quim per samedi prochain, b re to n n e en 1907. sculptures I mais un article no suffirait pas années do service effectif et qui doivent être 31 août. Le conseil de préfecture se réunira le sa à les détailler.Comme curiosité ethnographi convoqués au mois de novembre prochain, se Ce détachement se compose de : L a Commission chargée d ’élaborer le que, voici un antique m oulin à grains qui ront dispensés dp leur période d’exercices. Ces medi 31 août courant, à 3 h. de l’après-midi. 197 officiers, sous-officiers, brigadiers programme du Concours spécial de la est un exemplaire presque unique ; c’est uno dispositions s’appliquent : 1° aux hommes de Les affaires suivantes sont inscrites au et canonniers ; 183 chevaux et mulets ; race bovino bretonne qui aura lieu les vraie pièce do musée. la classe 1898 ; 2° aux hommes des classes rôle de la séance : Puisque nous parlons de ce « stand », si antérieures qui, ayant bénéficié d’ajourne 26 voitures à quatre roues. 1° MM. Jean Kérinec, électeur à Crozon, 12 et 13 octobre il Quim perlé a décidé que MM. les boulangers sont appelés à ments,devaient être convoqués le premier lundi les 10.000 fr. do prix seront distribués gnalons en passant les spécimens de brode Goas et consorts, électeuis h Trégarvan. ries bretonnes qui s’y trouvent. Quelques- de novembre ; 3« aux réservistes des corps soumissionner le vendredi 30 août pour dans les conditions suivantes : 7.500 fr. Protestation contre l’élection de M. Balcon, uns do ceux qui sont là ont été présentés à d’armuriers de la marine qui, ayant accompli la fourniture de 150 kilogr. de p ain ; élu conseiller d’arrondissement le 28 juillet pour la race bretonne pie-noire; 1.500 ’Exposition universelle do Paris en 1807, ot le môme temps d’activité, devaient être convo MM. les boucliers pour la fourniture de fr. pour la race froment, pie-rouge et an a 1907. valurent à M, Jacob une médaille d’argent. qués en 1907. Il reste entendu que les réservis 70 kilogr. de viande ; MM. les marchands logues ; 300 fr. pour les serviteurs ru 2“ M. J.-M. Salaün, cultivateur au bourg Tétait la premièro application do la broderie tes des équipages de la flotte de la classe de de fourrages pour la fourniture de 835 de Lannilis.— Ligne de Brest h Laberwruch : raux ; 500 fr. pour les vaches dont le lait bretonne aux vêtements des citadins et sur 1900 ot ceux du corps d’armuriers qui ont effec kilogr. de foin, 398 kilogr. de paille et offre la plus grande richesse en beurre ; tout des citadines. Cost uno industrie qui tué trois années d’aolivilé effective seront dis* Pacage d'animaux sur les talus do ladite 1.020 kilogr. d ’avoine. 300 à 400 fr. de médailles et plaques depuis a pris uno extension considérable. pensés de répondre à l’appel pour leur pre ligne. Un officier devançant la colonne se Puisque l’occasion s’en présente, rendons miôre période d’exercice ». do prix. 3° M. Louis Téréné, commerçant au bourg hommage à celui qui la créa. tiendra la Mairie pour passer les con C ’est d ’ailleurs ce que lo Finistère a de Crozon.— Contribution des patentes : de Avis aux navigateurs. — Le feu d e l’lle- ditions avec les fournisseurs. M. Cumunol présente plusieurs meubles annoncé dès la semaine dernière. mande de réduction. modernes, dont uno armoire à trois corps aux-Moutons, à deux occultations toutes les Les troupes seront cantonnées chez Los fabricants de machines et instru 4' M. Jean Humeur, agent-voyor h lluel(jui mérito qu’on s’y arrête. secondes et A 3 secteurs blancs, 2 secteurs les habitants. ments agricoles de toutes sortes seront goat. — Contribution foncière dos propriétés ouges, un secteur vert, a ôté renforcé. A côté, M. Le Pcnvon, de Pontivy, expose adm is ii'présenter les produits do leur un tableau on chône sculpté, « Une noce bre Les puissances et portées lumineuses sont bAties : demande en réduction. Au Sacré-Cœur. — On sait que les reli maintenant les suivantes : secteur blanc : 000 gieuses du Sacré-Cœur ont reçu, il y a quel 8* M. J.-M. Laot, cultivateur h Lannilis. fabrication au concours. Ces machines tonne », curieusement fouillé. MM. Lo Blanc frères ont plusieurs pièces becs Carcel et 16 milles ; secteur rouge : 120 ques semaines, signification de l ’arrêté fer — Ligne de Brest à Laberwrach : Introduc et instruments ne seront soumis à aucun intéressantes. Mais la plus remarquable est becs Carcel et 12 milles f/2 ; secteur vert : 75 mant leur établissement à la date du l*r sep classement. tion de chevaux sur ladite ligne. Le programmo détaillé de ce concours évidemment un buffet au x armes de Breta beos Carcel et 12 milles ; secteur blanc ren tembre prochain. 6' M. Yves Le Golf, marin-pêcheur h gne, dont les proportions sont harmonieuses forcé : 12.000 becs Carcel et 20 milles. Ces religieuses, qui ont transféré le siège Ploujean, contre M. Pierre, banquier à Mor- paraîtra incessamment. D’autro part, l’amplitude du secteur blanc de leur congrégation en Angleterre,vont donc ot les dispositions bien comprises. Le pan Nous croyons d ’autre part que la ville laix-Ploujean.— Concession administrative : cnforcé a été accrue do 1* ; co secteur est quitter Quimper sans espoir de retour. Aussi, neau inférieur, qui représente des person construction d’un éditlce au lieu dit « Le de Q uim perlé, à laquelle incombent les nages dansant,parait inspiré de la « Noce bre maintenant compris entre les relèvements du avant deremettre leurs immeublesauxmains frais d’installation du Concours spécial, Cornic » ; demande è ce qu’il soit sursis il tonne » do Lclcux,qui est au musée de Quim feu au Nord 81« 5’ Ouest, et au Nord 70‘ 5’ du liquidateur, elles ont décidé de les dégar se propose d ’organiser dos concours an por. Ce n ’est pas un reproche quo nous lui Ouest. toute procédure de saisie-immobilière. nir le plus possible. nexes et des fêtes brillantes. faisons au contraire. Les autros caractéristiques du pharo n’ont C’est ainsi que non seulement les objets Los meubles do M. Emile Liot sont bien pas été modifiées. Position approchéo : 47« 40’ mobiliers, mais les portes, les fenêtres et Les conséquences de la Séparation Sooiété d ’a g r io u ltu r e de Ch& teaulin. compris, ot au goût des visiteurs, puisquo 32” N. ; 6» 21’ 58” Ouest. lours montants, les boiseries d’appartement, quelques-uns portent la mention « vendu ». les planchers, etc., ont été déménagés. Les C o n c o u rs de 1907. — Depuis le 17 aoAt, lo feu provisoire fixe En exécution d’un jugement rendu h la M. Clément expose uno chambre luxueuse. tuyaux du calorifère auraient été achetés blanc allumé sur 1e môle de Rosmeur, à DouarM. Joan Autrou présente un ensemble requête de la municipalité de Penmarc'h, On sait quo la Société d’agriculturo de pour faire du drainage ; les gouttières ellesnouez, est éteint, et un feu fixe vert,d’une por M. Rouquier, commissaire spécial, accom ChiUoaulin a décidé quo son concours se d’une oxcoptionnollo importance. Il y a là des tée de 3 milles, est reporté à l’extrémité du mu- mêmes ont disparu ot les ardoisesont, dit-on, commencé à les suivre. pagné d’une vingtaine de gondarmos, a pro tiendrait, en 1907, le mercredi 4 septem potitos armoires, dos petits bahuts qui sont soir de ce môlo qui a été reconstruit. ravissants. Mais c’est sa chambre à coucher Averti do ces faits, le liquidateur s’est cédé lundi malin, h la premièro heure, h bre prochain, à Chilteaulin. Position appocliée : 48“ 5’ 48" N. — 0° 39’ qui est la plus remarquable. Kilo témoigne ému, et a porté plainte au Parquet qui a l’expulsion dos trois prêtres delà commune 27” O. Une subvention de 700 fr. a ôté accor d’un goût sûr : cette restitution dos sculptures chargé M. le jugo d’instruction et M. le com du presbytère qu’ils occupaient. dée il la Société par lo Département et anciennes est parfaite. missaire do police de Quimper de dresser un Doux conts personnes environ assistaient une subvention do mémo somme par le Nouvelles militaires M. Arthur Autrou a exposé pou do chose, constat des lieux. Mais quand ces deux ma à cette expulsion, mais il n’y a eu aucuno m inistre do l ’Agriculture. mais ce peu do chose bo rachète par sa qua Les périodes des ecclésiastiques. — Un gistrats se sont présentés à la porte de l’éta manifestation ni aucun incident. Voici le programme de ce concours : lité. Dans les piocos détachéos qu’il nous certain nombre d’élôvcs ooolésiastiqucs, an- blissement, la religieuse qui les a reçus louy L E a répondu quo, jusqu’au 1°' septembre, les Dames du SaoréCœur étaiont choz olios, et qu'ellos refusaient de laisser ontror qui que ce soit. Les magistrats ne purent quo se retirer. Mais à la suite de la survoülanco active organisée depuis autour de l'établissement, une voiture, ohargée do matériel, qui en sor tait, a été saisie ot envoyéo en fourrlèro. La répression des fraudes des den rées alimentaires. — En vertu de la loi du l°r août 1905 concernant la répression des fraudes et falsifications des boissons ot denrées alimentaires, M. le commissaire de police de Quimper a opéré ces jours der niers chez un certain nombre de commer çants de noire ville des prélèvements d’é chantillons divers qui ont été expédiés, aux fins d’analyse, dans un laboratoire oillciel. F" Le « caporal doux » . — Pour satis faire aux réclamations des débitants et con sommateurs de tabac de Quimpor, M. le Directeur général des Contributions indi rectes a décidé que les bureaux de Quimper seraient approvisionnés du nouveau tabac dénicotinisé mis en vente sous le nom do « caporal doux ». Des instructions viennent d’ôtre adressées il cet effet à M. lo Directeur des Contributions indirectes du Finistère; 2 septembro, de 8 heures ïi G heures, aura lieu lo concours de tir il la carabino (I In/'m où sosont donnés rendez-vous les amateurs de la région. Le succès de ce concours semble désor mais assuré. Il est en elïet îi la portée de tous, les accidents n’y sont point îi craindre, les prix sont des objets d’art de va'eur réelle et, afin quo toutes les bonnes volontés soient ré compensées, il y aura des prix d’encourage ment. D’ailleurs le but môme do la Société, qui est d’apprendre le tir aux enfants, ne peut qu’engager les amateurs de ce sport ot les patriotes h prôter leur concours il une telle œuvre. Rappelons que le prix de la série est de 0 fr. 50, que le nombre dos séries sera illi mité ot que les passagers du Terfel munis de leur ticket recevront gratuitement une série. Lo règlement do ce concours est alliché h Bénodot. La distribution des prix aura lieu le 2 septembro, h l’issue du concours. Les dames seront admises h concourir et, si leur nombre est suffisant, il y aura des prix spéciaux.. Courses. — Diverses courses sont or ganisées à Bénodet pour lundi 2 sep Vélo-sport quimpérois. — Le « Vélo- tembre prochain. E n voici rén um éra Sport-Quimpérois » se rendra dimanche pro chain, l°r septembre, îi Chdteaulin, il ¡’oc casion des courses organisées par le « Véloce-Club-ChiUeaulinois ».'< Les sociétaires ayant l’intention de pren dre part à cette sortie sont priés de vouloir bien en informer l’un des membres du co mité. Plusieurs dons ont déjii été reçus pour les courses cyclistes qui auront lieu sur le vélodrome de l’Odet le dimanche 15 sep tembre prochain. Nous en donnerons la liste complète dans notre prochain numéro, en môme temps que nous publierons le programme détaillé de cette fête sportive. Cours de solfège. — Un cours de solfôgo, tous la direction do M. Roussel, s’ouvrira le 5 septembre prochain, sallo du Gymnase. Les jeunes gens qui désireraient en faire partie pourront se faire inscrire tous los jours, do 7 & 8 heures du soir, chemin do ¡’Hippodrome, n° 8. Suite d'accident. — La nommée Marie, Anne Quélen, veuvo Pélissier, Agée de 77 ans, demeurant 13, rue Saint-François, qui avait été victime, le 19 août dernier, do l’accident survenu sur le Parc à un camion du théâtre Bénévol, est décédée ces jours derniers à l’hospice où elle avait été trans portée. Les contusions qu’elle avait reçues étaient relativement peu graves, mais, étant donné son grand Age, elles ont eu des suites mor telles, Sous sa voiture. — Un assez grave ac cident s’est produit samedi dernier, vers 10 heures 1/2 du matin, sur le Champ-de-Foire. Mme Uiou, Agée de 40 ans, meunière, de meurant au moulin de Kerlostrec, en Landrévarzec, entrait avec sa voiture dans la cour de M. Cornic, vétérinaire, lorsqu’un brusque cahot la projeta à terre. La malheu reuse femme tomba sous son chariot dont une des roues lui passa sur le corps. M. le docteur Jocet, appelé aussitôt, cons tata qu’elle portait de nombreuses contu sions sur tout le coips. A moins de compli cations, Mme lliou en sera quitte pour quel ques semaines de repos. Suicide. — La nommée Marie-Jeanne Squividan, femme Le lierre, ménagère, ftgéo de 48 ans, demeurant h la Justice, a été trouvée pendue lundi matin dans sa maison par son petit garçon Agé de 13 ans. On ignore les motifs de ce suicide. Sauvetage. — Hier matin, vorsO h. 1/2, un enfant de trois ans ot demi, François Mao, dont los paronts habitont ruo do Pontl ’Abbé, jouait sur lo halago, non loin do l ’usine & gaz, lorsqu’on so bousculant avoc d’autros petiis camarades, il roula dans la rivière. Il y avait à co momont environ trois mètres d’oau et lo pauvro potlt so fut infail liblement noyé, si le capitaino d’un batoau de Trégulor, qui so trouvait à côté, no s’ôtait couragousemont joté &l ’oau tout habillé. 11 fut assoz houroux pour ramonor l’onfunt sain et sauf Bur la bergo. Le courageux sauve teur a été vivement félicité. Le cirque Helvétia. — Lo grand oirquo IIolvétia qui devait arrivor aujourd’hui 6 Quimpor par train upéoial, retarde sa visite. 11 ost aotaelloment installé h Brest oti lo sueoès qu’il romporto ost toi qu’il a décidé d'y séjournor onoore ootte lomaine. tion : A 10 heures, course de chevaux, au galop, réservée aux propriétaires de la com m une. A 11 heures, course de chevaux, au galop, ouverte à tous. Dans l’après-midi, luttes bretonnes, courses d’hommes, courses d’enfants, réjouissances diverses, etc. Beg-M ell (en Fouesnant).— Sauvetage. —- Vendredi dernier, le bateau à vapeur Louis, de Lorient, ayant îi bord 100 passa gers et qui était parti de Lorient h 7 h. 1/4, arrivait h Beg-Meil h 11 h. 1/2. Au moment où il débarquait ses passagors dans un petit canot où douze per sonnes avaient pris place, le canot chavira et tous les passagers tombèrent à l’eau. Grftce au dévouement de M. Paulin Niboyet, diplômé de l’école dos sciences poli tiques, de M. Hervé ot do M. Elie, de Con carneau, déjîi diplômé plusieurs fois pour actes de sauvetage, tous ont été sauvés. On los a conduits dans les hôtels voisins où ils ont reçu les soins que comportait leur état. Tous les touristes ont félicité les sauve teurs. C o n c a rn e a u . — La fête des filets Bleus. — La fête des Filets Bleus, qui a été célébrée dimanche à Concarneau, a obtenu un très vif succès. Elle a débuté, samedi soir, par un con cert des plus réussis et dont la recette a été fructueuse. Parmi les numéros locaux, il faut citer les chœurs des sardinières entou rant leur reine, Mlle Anna Le Bihan, et qui ont chanté les Filets bleus et la Sardi nière. Le « pardon » qui se tenait l’après-midi de dimanche îi l’abri des remparts de la Ville-Close n’a pas eu moins de succès. De très nombreux touristes, amenés par les trains du matin, s’y croisaient avec les hommes en bragou-braz. Un comptoir lit des affaires d’or en vendant des petits filets bleus, réduction du tilot de poche. Enfin, les concours de luttes, les danses, los concours de costumes clôturèrent digne ment cette t'ète qui promet d’ôtre bientôt l’une des plus courues du Finistère. D o u a r n e n e z . — Les Douarnenistes au Maroc.— Doux Douarnenistes viennent d’ôtre blessés au cours des combats qui ont ou liou ces jours derniers sous les murs de Casablanca. Le matelot fusilier Edouard Jourdy, du Du Chayla, faisait partie de la colonne des cendue îi terre pour occuper la légation française et défendre la ville et les habitants. Au cours do la lutte, Jourdy ayant voulu franchir un mur, co mur s’écroula sur lui ot lui cassa les deux jambes. Apiès avoir reçu los premiers soins îi Casablanca, il a été transporté sur lo Galilée qui l’a recon duit fi l’hôpital français de Tanger où il est arrivé le 12 août au matin. Dans uno lettre adressée h ses parents, il déclaro qu’il est bien soigné. La mère de ce matelot est de puis quelque temps clouée sur son lit par une cruelle maladie. Un autre marin douarnonisto, Sévellec, a été blessé aux jambes par los balles en nemies. P lo g o n n e c . — Incendie. — Cos jours dorniors, le nommé lloné Cosmao, proprié taire il Landibilic, était réveillé, vers 11 heuros du soir, par sos doux fils qui couchaient dans une grange et qui criaient au feu. Plusieurs personnos dos environs, qui avaiont ontendu los cris d’alarme, arrivèrent au secours ot formèrent la chaîno. Lo fou avait pris dans de la balle d’avoino déposéo dans la grange et sur laquelle los Offres ot demandes d'emploi. — Uoo do- doux fils Cosmao s’étaient couchés vors 10 moisollo Agôo do 42 ans, domaude plnoo do houres du soir. Ils avaiont été réveillés par oaissiôro, gérante ou damo do oompagnio. S'a uno forte odour qui les prônait h la gorge. dresser olioz M. Le Corneo, 20 ruo des Gentils A poino cos hommes étaient-ils sortis que hommes à Quimper. los flammos atteignaient la toiture. Malgré les secours apportés, la toituro du Bônodet. — Grand concours de la so hangar a été complètement brûlée, ainsi ciété de tir.— Noua rappelons que les 1" et que la moitié du plancher. 250 kilos de blé Le « Terfol ». — Voici l'horaire du canot automobile le Terfel pour demain joudi et vendrodi : Jeudi 29. — Quimpor, Bônodet, Lootudy et retour. — Do Quimpor & 'J h. du matin, do Bénodot à 10 h. du matin, do Lootudy à 5 h. 30 du soir. Vendredi 30. — Quimper, Bénodot ot rotour. — Do Quimpor à 0 h. du matin, do I3énodet à G h. du soir. F I N I S %T E R E noir, 000 kilos de balle d’avoine et 40 kilos de graine de trèfle sont également devenus la proie des llammes. Les pertes, couvertes par une assurance, s'élèvent ii environ 1.800 fr. Les causes du sinistre sont inconnues. Ilé-Tudy. — Les régates. — Les ré gates, favorisées par un temps superbe, ont obtenu un très brillant succès. La grande foule d’étrangers accourus de toutes les loca lités voisines a donné en cette occasion à notre charmante presqu’île une animation et une gaîté extraordinaires. Lo comité des régates, enchanté du ré sultat obtenu, est très heureux d’offrir ses plus vifs remerciements à toutes les per sonnes qui lui ont accordé leur précieux con cours. Voici le résultat des courses : Batoaux do pèche, 1" série (5 tx. à 8 tx.). — l» r, Gamin-de-l'Ile, patron Garo, du Guilvinec ; 2«', Satur-Anne, patron F. Bargain, des Ilos-Glénans ; 3\ Souvenir-de-ma jeunesse, patron I. Gariou, de l ’Ile-Tudy. 2° série (3 tx. à 5 tx. 1/2). — l or, PairedeSaôois,patron Coyac, de l’Ilo-Tudy; 2‘, Vainqueur-des-Jaloux,patron F.Jor.cour,de l’IleTudy ; Avant Garde, patron P. Pochic, de l’Ile-Tudy. 3° série (2 tx. à 8 tx). — 1er, Gamin-de-Paris, patron Biger, du Guilvinec ; 2\ VieuxFray, à M. Divanac’h, do l’Ile-Tudy ; 3*, Brise-lame, patron Le Glech, du Guilvinec ; 4*, PetU-Aristide,patron A. Teurtroy.de l’île Tudy ; 5e, Ramier, patron J. Lo Gorro, de l ’Ile-Tudy. 4* série (canots do plaisance ou do pécho non pontés). — l ‘r, Cri-Cri, patron Stéphan, do Loctudy ; 2«, Petit-Pousset, à M. Le Scour, do Quimper ; 3“, Yannic, à M. Darnajou, do Quimper ; 4«, Yvonne, à M. Y. Gariou, do l ’Ilo-Tudy ; 5", Adieu-Va ! à M. Dauchoz, de Bônodet. Course à la godille. — l"f, E. Lo Gars ; 2’, F. Goasdoué ; 3‘, L. Le Maître. Courue à l'aviron. — II. Teurtroy ; 2>', Le Bris (fils) ; 3* E. Le Gars. Course de platos pour femmes. — lr0, M. Le Corro ; 2», T. Minter ; 3e, A. Le Bris ; 4*, M. DeDic. Course de natation pour hommes. — 1", L. Pôrin ; 2', J.-M. Barzic, 3*, F. Corribras. Course do natation pour mousses au-des sous de 16 ans. — lor, p . Le B ru n ; 2», II. Rivière ; 3°, F. Goasdoué. COUHSES DE BICYCLETTES 1» Régionale. — l«r, Rhedon, de Quimper ; 2*, Lozac’h, de Quimper ; 3», Fichoux, de Pont-l'Abbé. 2* Locale. — t'*1, C. Rougier ; 2*, G. Séné chal ; 3*, L. Drézen. Noyade. — A la dernière heure nous ap prenons qu'une dramatique noyade s’est pro duite hier à l’Ile-Tudy. Dans l’après-midi, deux jeunes filles so baignaient sur la plage de l'Ile-Tudy. Tout à coup, l'uno d’elles, Mlle Kernôis, fille do la directrice de l'école maternelle do Quimpor, fut prise de malaise ; son amie, une baigneuse étrangère, voulut la secourir, mais Mlle Ketnéis en se débat tant, gùna les mouvements de la compagne qui coula à pic. Des pécheurs accoururent ot puront sauver Mllo Kornéis. Le cadavre de l ’autre baigneuse, dont l'identité ne nous est pas connue, fut repéché peu après. Ile-de-Seln. — Mort d'un scaphan drier, — Un accident s’est produit la se maine dernière à bord du sloop NolreDame-de-la Garde, occupé îi rechercher, près do l’Ile-de-Sein, les épaves du vapeur Alambic, sombré dans cos parages il y a de nombreuses années. A la deuxième des cente, après trois heures de travail, le sca phandrier lit fonctionner le signal d’alarme. Quant on le remonta, on constata qu’il était mort. La victime est le nommé Guillaume Le Meur, ;\gé de cinquante-deux ans, père de trois enfants, domicilié îi Brest, où son corps a été ramené. Châteaulin. — Les fêles. — Voici le programme dos fûtes qui auront lieu îi Chflteaulin les 31 août, l (,r, 2, 3 et 4 septembre prochain : sam edi 31 août. — A 8 h . 1/2 d u m a t i n , d é lilé ù g io r n o do b ic y c le tte s déco rée s. DIMANCHE l ,r SIÏPTEM imit. — Do 7 h. 1/2 à 11 h. 1/2, concouis de tir organisé par la Chàteaulinoise ; courses vélocipédiques, orga nisées parle Vélooc-ClubChiHeaulinois. lu n d i 2. — Do 7 h. 1/2 à 11 li. 1/2. au stand do Banino, concours de tir, organisé par la société mixte la Chdleaulinoise; à 2 h., route de I’ort-Launay,course do chevaux au galop ; à 2 h. 1/2,coursode natation ;à 3 h.,oies et ca nards sur l ’oau ; à 4 h. 1/2, route do Q uim por, courso do vélocipèdes ; à 8 h. 1/2, grand bal. m ardi 3. — Do 10 h. à 11 li. du matin, quai do Brest jusqu'à l'Ecluso, concours de pèche ; à 2 liouros, route do Quimpor, course de che vaux au trot ; à 3 heures, quai Carnot, courso on sacs ; il 3 h. 1/2, mflt de cocagne but l'oau ; à 4 heures, rue Gravoran, courso d'hommes ; à 0 houros, grand fou d’artitlco, sur la carrière du Roz. m e r c r e d i 4. — Concours de la société d’a griculture de l'arrondissement de Ghfiteaulin. Tous los soirs, bataille do confettis. Il se dirigea ensuite vers le bourg de et les jeunes filles, s’étant sans doute trop Poullaouên ; passant près d’une ferme avancées, furent entraînées. Ce drame s’est isolée et n’apercevant personne autour de déroulé sans témoins. Les corps des deux la maison, il donna une poussée îi la porte jeunes filles furent aperçus entraînés dans et pénétra dans la maison. Ayant trouvé la le Ilot par deux promeneurs, ' M. l’abbé ciel de l’armoire sur le buli'et, il l’ouvrit, Mesguen et M. l’abbé Kervellec ; ils appe mais n’y trouva pas d’argent et partit sans lèrent le pécheur Perrot qui arrivait à ce moment en bateau et lui indiquèrent les rien prendre deux jeunes filles qui flottaient inanimées. Mis en étal d’arrestation quelques heures Il put les saisir et les mettre dans sa après, il fut trouvé possesseur de la mon barque. Il les ramena sur la grève et le doc tre volée. 11 a été conduit è GhiUeaulin et a comparu h l’audience des flagrants délits. teur Thébaul, prévenu, arriva bientôt, mais Le tribunal a confirmé le mandat de dépôt. tous ses soins furent inutiles : les deux mal heureuses jeunes filles étaient mortes. Pont-Aven. — Pardon des Fleurs d'Ajoncs. — Voici le programme du deu xième pardon des Fleurs d’Ajoncs, organisé par le barde Théodore Botrel, avec le con cours de la municipalité, et qui auia lieu à Pont Aven, le samedi 31 août et' le diman che l ,p septembre : Le samedi soir 31 août. — Réception par S. M. la reine des Fleurs d’Ajoncs, de PontAven, do S. M. la reine des Fleurs de Blé noir, venue de Dinan avec sa Cour. Illuminations, danses aux binious, etc. Le dimanche 1«r septembre. — A 9 heu res 1/2. — Dôpart du cortège des reines *e rendant il lu grand’messe de 10 heures. A 11 heures. — Concours de binious. A 2 heures. — Concours de costumes bre tons, anciens et modernes ; concours de bébés bretons. A 3 heures, au Bois d'Amour (sous la prési dence des reines et de leur Cour). — Représen tation bretonne ; chansons de Botrel, par Mme Botrel et l’auteur, les bardes Jallïennou, L. Herrieu, etc. Doric et Léna, idylle bretonne en un acte, en vers, dédiée par Botrel h la mémoire do Brizeux. Couronnement delà reine des Fleurs d’Ajoncs. (Un programme détaillé sera vendu au profit des pauvres). Prix des places : lro, 5 fr.(réservées d’avanee); 2*, 2 fr.; 3“, debout, 1 fr. (les Bretonnes en cos tume national ne paieront que 0 fr. 50). Pour retenir ses places il l'avance, s’adres ser ou écrire il M. le secrétaire du comité. A 7 heures. — Banquet populaire, Hôtel Julia. Prix du banquet, 5 fr. Après le banquet, concert intime (s’inscrire d’avanee). illuminations, danses aux binious, etc. vol. totfe de 25 mètres chacune et 80 mètres de toile. La gendarmerie a ouvert une enquête. Rédéné. — Sous la roue d'un moulin. — M.Daniel, meunier à Kerguyon,se trouvait la semaine dernière dans son moulin en com pagnie d’un ami, quand il entendit soudain un craquement anormal provenant de la roue du moulin. Il voulut se rendre compte de la cause de ce bruit et découvrit, pris entre les palettes de la roue et le fond du lit de la rivière, le corps de son fils, âgé de 12 ans Aidé de son ami, il dégagea le malheu reux enfant, qui vivait encore, mais, quel ques instants après, il rendait le dernier soupir. Brest. — Tragique mariage. — Le maréchal des logis Louis Bodivit, ;\gé de 33 ans, du /'régiment d’artillerie coloniale, détaché au f rt du Portzic, s’est suicidé ven dredi dernier, en se tirant avec son revoiver d’ordonnance une balle dans la tète. Il s’é tait marié jeudi matin è la mairie de Recouvrance, et la cérémonie religieuse devait avoir lieu samedi matin à l’église SaintSauveur. On attribue son suicide è un accès de liè vre chaude, Bodivit ayant fait plusieurs sé jours aux colonies. Gul ml l l i au. — Noyé. — Le nommé I-Ienri-Marie Lo Corre, 42 ans, maréchalferrant, originaire de Quimper, a été trouvé noyé dans la Penzé, commune de Guimilliau. Il avait l’habitude del à contrebande et l’on a trouvé sur lui des ustensiles de pèche. Dans sa boîte, il y avait quatre bougies, dont deux entières et deux entamées. La mort remontait ii 2'* heures environ, d ’après les constatations de M. Uily, doc teur îi Landivisiau. Le défunt est le frère du nommé Pierre Le Corre qui s’est tué fi Quimper, le 15 août, en tombant du Mont-Frugy. Salnt-Pol de-Léon. — Deux jeunes filles emportées par la mer. — Un drame Vol et tentative de Sainte-Anne,près do Saint Pol-do-Léon.Mlle — Lo 21 août, lo nommé Jean-Mario Courant, 52 ans, terrassier, demeurant îi Quimperlé, natif de Hiec-sur-Bôlon, a pé nétré chez le nommé Scanf, au village do Liorzoul, en Poullaouên, et a soustrait uno montre en argent qui était suspendue au vaisselier. Il fouilla en outre lo buffet, mais, n’ayant pas trouvé d ’argent, il partit. Ille-et-Vilaine. — Deux élections séna toriales complémentaires ont eu lieu di manche à Rennes. MM. Lemarié ei Jcnouvrier, conservateurs, ont été élus au ptemier tour de scrutin par G03*el 582 voix contre 502 ît 501 à MM. Perdriel et Flaux, candi dats radicaux. M o rb ih a n . — Un dramatique accident s’est produit îi Lcrient. Un ouvrier calfat des construciious navales, nommé François Daniel, s’apprêtait à verser uu seau d’eau sur du brai en ébullition, quand un faux pas le fit tomber dans la chaudière. Quand on le retira, il était dans un état épouvantable. I l a été transporté à l’hôpi tal dans une situation désespérée. PETITE CHRONIQUE Novfis p a r u n h b a i . i î i n e l — Un étrange et tragique accident vient d’avoir lieu à TerreNeuve, où de nombreuses goélettes sont réu nies pour la pèche de la morue. Deux em barcations dites doris, appartenant il la goélette l ’Océan, de Fécam p, tendaient leurs lignes; l ’une d’elles, ayant fini, attendit l ’autre pour rentrer de compagnie à bord. Pour ne pas partir en dérive il cause du courant, les homm es qui la m ontaient eurent l ’idée d’atta cher l ’orin qui retenait la bouée de leurs l i gnes ii un tollet de leur em barcation. Tout à Kernével. — La foire. — La prochaine coup, une baleine passe près d’eux, se prend dans la bouée et l'entraîne avec elle. Les hom foire de Kernével se tiendra le lund i mes effrayés veulent couper l'orin : trop tard ! 9 septembre prochain. un coup de queue form idable défonce le doris, la baleine plonge, entraîne et les hom m es et Vol d'étoffes. — La nommée Elsine le doris. Les matelots de l ’autre doris avaient Kervarec, veuve Kerhervé, commerçante au assisté h cet effrayant spectacle, im puissants à bourg de Kernével, a été victime d'un vol porter secours à leursdeux camarades. Le lende important d’étoffes dans la nuit du 21 au 22 m ain on retrouva les débris du doris défoncé, août. Les voleurs ont agi avec précaution, mais aucune trace des deux hom m es qui le car les habitants de la maison n’ont entendu m ontaient. Les v ictim es sont deux m arins des Côtesaucun bruit suspect. Il a été enlevé une dizaine de pièces d’é- du-Nord. pénible s’est déroulé la semaine dernière ît Poullaouên. — DÉPARTEMENTS DE Ï/01EST Valontino Jannès, 21 ans, institutrice à Carhaix,nièce do M. Ernest Lo Bris, paveur h Saint-Pol-de-Léon, chez lequel elle était venue passer la journée,et une de scs amies, Agée de 15 ans, lille du gérant de l’Hôtel Terminus îi Paris, prenaient un bain de mer. A cet endroit il y a un très fort courant COMMKNT SB DÉBARRASSER DES MOUCHES. — Le docteur Bordas recommande la form ule suiv.iute pour se débarrasser des mouches. P re nez uno livre de sulfate do cuivre, autant de s u l fate de fer, 2 kilogram m es de chlorure de zinc et 30 gram m es d’acide phéni jue, m élangez et additionnez de 30 litres d’eau que vous verse rez en partie sur les éviers et en partie dons les cabinets d’aisance. mot DE LA FIN . — Gaîtés m ilitaires : D um anet interpelle P itou, qui revient de baigner le cheval du capitaine. — Voyons, mon pauvr’vieux, ton cheval a donc pris uu bain de mer ? — Mais non. Pourquoi ça ? — Parce qu’il est resté une m oule dessus. Service particulier du Finitlère. P a ris , 28 A o û t, 7 h . 32 m a tin . L e g u ê p ie r m a ro c a in . Le M atin annonce que la police de Casablanca est faite exclusivement par des troupes françaises. La ville a été divisée en quatre arrondissements ayant chacun un poste de police dans lequel douze tirailleurs servent d'a gents. Dimanche, une reconnaissance de spahis a été attaquée par six cents Ma rocains. L’infanterie s’est avancée et a repoussé (ennemi dont l'artillerie a achevé la déroute. Nous n'avons eu aucune perte. Cette reconnaissance avait, dit-on, pour but, de reconnaître les routes en vue d'une expédition vers Taddert, ex pédition qui est imminente. Dans la soirée du même jour, lesgoutniers français sont allés razzier un douar situé à six kilomètres de Casa blanca. Le bruit court à Tanger que le sul tan Abd-el-Aziz a été assassiné à Fez. B a llo n s a lle m an d s. Une dépêche de Berlin dit que les ballons dirigeables allemands Gross et Parceval ont fait hier une sortie si multanée et se sont bien comportés. H avas. Le Gérant responsable : J. B e rn a.ro « L E ANEMIE (ÊIES.2 .9 .à0 ifHs OUARI SON RADICALE «t INFAILLIBLE Lesquels biens donnent du levant sur propriété aux époux Noël Nicolas, du m id i sur droits à Jean-Marie Guichaoua; du couchant sur propriété :t Ciel Le lierre et du nord sur la route pré citée de Q uim pe r à la grève de Pen hors et figurant au plan cadastral de la com m une de Pouldreuzic sous le n° 101 p de la section B. m ™ lmweum JT m IR : S 'V IN PCA HEN T:pli»P Urocli. A Ufrtuco.L lU U lE U n g < O ^ J at u iNE K TL, IX Pli«nii>cli;u,l,Buee«ulul»r, I8. Zoulai LA SURDITÉ A QUIMPER A V IS M. D E C R O P , pharm acien, rue K éréon, à Q uim p e r, ------ --------inform e sa--------q clientèle qif., u ’il est désorm ais u n iq u e dépositaire dos üne bonne Nouvelle.— le Radio-Tympanisme B O U L E T T E S D E N T A IR E S N ous avons la bonno fortune d ’a n non ce r ¿1 nos locteurs u n événem ent q u i va causer lu plus grando joie aux personnos affligées do surditô.cle bruits ou a écoulem ents d'oreilles. T ous nous n ous som m es ém us ¡\la découverte du Radio-Tympanisme en appre nan t q u ’o n iln lu surdité se trou v ait vaincue par la seienco ju s q u ’ici im puissante. Los succès retentissants de cotte précieuse découverte consacrent m ieux q ue tout éloge sa puissunte action. A ussi, est-il perm is d’alllrm or uujourd n u i, en toute conscience, que, gn\ce a la grad uation précise du Radio-Tympanisme, toute surdité, m êm e l a p i n s rebolie, disparait com plètem ent ains que les bourd onn e m en ts intolérables q u i si souvent l’accom pagnent. A fin de répandre les bienfaits du Radio-Tympanisme dans notre région, les Spécialistes de l’institut otologique de F ourgeaud : un e seule gué rit in fa il M i s e à p r i x fixée par lib le m e n t on une secomloet sans retour la plus violente RAGE DE DENTS. parle Tribunal.........................' 6 .0 0 0 f r . Dépôts régionaux : pharm acien KERD E U X IÈ M E L O T . D E A T .à L anderneau ; L E N O U E N E .à U n C h n m p d e t e r r e la b o u C oncarneau ; U G U E N , à G uipavas. r a b l c ayant scs fossés au cerne, n o m — 1 fr. 50 le flacon mée Parc-Toulen et vulgairem ent ap pelé Parc-Marc,situé aux dépendances Dissipe du lieu de Pendreff-Huella, en ladite lu MALAISES com m une de Pouldreuzic, figurant au i causés plan cadastral de cette com m une sous parlaCHALEUR le n° 1548 de la section C ; d o nnant Calme la Soi! du levant sur chem in m enant du bourg ASSAINIT de Pouldreuzic à Pendreff-Huella, du L’EAU nord sur co m m un al de Pendreff-Huella et des m id i et couchant sur droits à D ICESTI!? 'Antloholérlqiio T hom as Iversalé, contenant environ P ró s a rv e den vingt-quatre ares, c i............... 24 ares. ÉPIDÉMIES M i s e à p r i x fixée par le Tribunal.................................. 1 .5 0 0 f r . RICQLÈS RICQLËS RICQLES ^»*-?n,?,.n0C0V1'0Utî 011 CONSULTATION i j 1 ,outes l ° s personnes affli gées do surdité ou do m aladies d’oreil les, do 8 h. du m atin il 8 li. du soir (pavantes de 10 h. à m id i, prix spécial 10 fr.), dans les villes et aux dates ciaprès : B R E S T , samedi, dimanche matin et lundi 7,8 et 9 septembre, G ra n d Hôtel M oderne ; deQi,E p'èoE R ' mardi W ' G la n d H ôlel Je conséillo vivem ent i\tous do proJiter du passage de ces ém inents sa vants, souhaitant que ces lignes appor tent la joie ù tant d ’infortunés q ui p o u rro n t bientôt, grâce ù cetto science, recouvrer la faculté d ’entendre. Jacques F o u r n e l. Les personnes q u i ne p o u rro n t se déplacer dovront écrire sans retard ii M. le Directeur de l’institut otologigue de Paris, 12, rue Dallu, à Paris, qui le u r enverra G R A T U IT E M E N T l’in téressant ouvrage sur le Radio-Tym panisme. C hives (Ch.-Inf.). J ’ai fait usage des P ilu le s Suisses contre la constipation, d o n t j ’étais atteinte depuis quelques m ois. J'ai pu les apprécier, et jo re connais que le ur réputation est m é ritée. M m o B a r r y . (Sig. lôg.) CJfOCOUT-MEfMËfî Refuser lea Imitations Chemin de fer d’Orléans. — Billets d’aller et retour de famille pour les stations thermales et hivernales du Midi. CHEVAUX — C O U R O N N É S !! ' G U É R IS O N prompte et ta n t trace d(lchutel,écorclimei, coupure», plqùrci, [crevant», cm uroi,gerçure», maladie« de la peau, plaie» de toute nature. Réapparition e iic le du poil par le vrai Réparateur V-lcard. — Se trouve daoi j n w w ’ lo ü t t i ld lionnr» pliarmacle».— Flitm i il 1 fr ^ O tt 2 fr. BO avec l’indication, SI ItFlIR dei CÛKTRFFAÇOKS. Exiger le vrai Réparateur Trlcord, dit aunl Réparateur J. D. A.T. conuudapuU plu» da ÏU an», ttujtuii l u i i i i i u l i f l i t i , ellqueUts jiuorj» .A n n o n c e s A V E N D R E A L ’É P R E U V E S ’adresser à* M. Le F locli, débitant h P lonéis. ON D H E 54, nue Kéréon. appr?n" Hop|? ger. — S ’adresser 52- r r n r n à Q uim per, pour cause de uL U lII santé, divers. Bonne situation, bonne clientèle. S ’adresser rue de Douarnenez, 15, à Q uim per. tmerce, Tabacs, très bon Com Epiceries, Etudu do M* SOUDRY, docteur en droit, avoué, ruo Laünnoo, 19, h Quimper, et do M* Lli NUI, notaire à Plozùvet. SalondelaMode TORIQUE B A insi que tous ces im m eubles se pour suivent et se com portent actuellem ent avec toutes leurs circonstances et dé pendances sans en rien excepter ni réserver. VENTE PAR LICITATION Y Etude de Mfl DAL1BOT, notaire ù Quimper. A VENDRE P a r A d ju d ic a tio n v o lo n ta ir e L E S A M E D I 21 S E P T E M B R E 1907 Cette vente est poursuivie en exécu tion d ’un jugem ent d u trib u n al civil de Q uim pe r, en date du 31 ju ille t 1907, enregistré, rendu contradictoirem ent, E n tre : D am e A nne Le B ih an , veuve de T hom as K érourédan, com m erçante, de m eurant au bourg co m m un al de P o u l dreuzic, demanderesse, qui a et con tinue pour avoué près le trib un al civil de Q uim pe r, M° J. S O U D R Y , en l’é tude duquel sise à Q uim pe r, rue Laënncc, n° 19, elle a fait élection de dom icile ; M 1' S O U D R Y , avoué. rfn rn Pour cause de santé, D é b i t et Maréchalerie. — S ’a dresser rue N euve, 26, Q uim pe r. t ULULII A L O U E R D E S U IT E U N D E U X IÈ M E à 2 heures, en l’étude L E F O N D S et L E S D R O IT S F O N C IE R S d ’une tenue à dom aine congéable sis à K e r z i h i u c , en la com m une de P O U L D R E U Z IC , d ’une contenance d environ 4 hectares 00 centiares, af fermée aux époux M arzin m oyennant 500 francs par an. MM VOLONTAIRE LE LUNDI Tribunal de Commerce de Quimper Par jugem ents du 16 août 1907, le T rib u n al a hom o logué : 1° Le concordat passé le 3 août 1907 entre le sieur Séchez, négociant en v in s à Q uim per, et ses créanciers ; 2° Le concordat passé le 29 ju in 1907 entre le sieur D iascorn, m archa nd de rouennerie à G o u e s n a c’h, et ses créan ciers. 3° Le concordat passé le 8 ju in 1907 entre le sieur Gaonach, m archand de cidre au Cosquer, en Penhars, et ses créanciers. L E B IH A N , greffier. La T our d ’A uvergne, il sera procédé aux adjudications ci-apr,ès : SEPTEM BRE Quimptr, u 1907 En l’étude de M° Couderc, notaire à Pont-l'Abbé DES IMMEUBLES Mise à prix : I 0.000 Fr. P o u r tous renseignements, s’adres ser à M ' D a l ib o t . 2 A deux heures C I- A P R È S Route de Plomeur á P o n t-l’Abbé l°r L O T . M aison à u n étage, avec C our, Ja rd in et Puits, loués à M. Eyrier. Mise à prix : 6.000 fr. 2° L O T . Maison contiguë à la précédente avec dépendances, deux Jard in s, C our, H a n gar, R em ise et P uits, loués à M. L e Bris. Mise à prix : 8.000 fr. Nota. — Ces deux lots seront remis en adjudication sur les prix obtenus et réunis. 3e L O T . U n grand C ham p à l ’ouest des lots qui précédent et en bordure de la route, convenant pour em placem ents à bâtir, d’une contenance de 1 h. 35 a., loué à M. D eguen. Mise à prix : 8.000 fr. Jouissance par la perception des re venus du l f r août 1907. S ’adresser à M° C O U D E R C . Administration des Domaines. 1° Fourniture de légum es; Il sera procédé le Jeudi 19 sep 2° Enlèvement des os et eaux tembre I 907, à 1 heure, à la Mairie grasses ; de Pont-Croix, à la location aux enchères 3° Enlèvement des débris de publiques de divers immeubles si pain. tués dans les communes de Pont-Croix, P our les pièces à fournir, prière de consulter les affiches. Etude de M» L. MOY, commissaire-priseur, Quimper, 32, place Terre-au-Duc. Cléden-Cap-Sizun, Esquibien, Meilars* Plogoff, Plouhinec et l’Ile-de-Sein. On peut prendre connaissance du cahier des charges au bureau du Receveur des Domaines à Pont-Croix. Le Receveur des Domaines, VENTE MOBILIÈRE APRÈS J. L E BOLLOCH. DÉCÈS Pierre R IO U à QUIMPER, 20, rue de Pont-l’Abbé T A IL L E U R Le V E N D R E D I 30 A O U T 1907, à C O U P E U R D IP L Ô M É ‘Jean K érourédan, cultivateur, de deux heures de l’aprés-m idi, M° M O Y , 27, Rue du Pont-Flrmln, QUIMPER m eurant au lieu de Kerveyen, en la commissaire-priseur, procédera à la vente p u b liq u e et aux enchères des com m une'de Plogastel-Saint-Germain, m eubles et objets ci-après : pris en sa qualité de subrogé-tuteur — P R IX M O D É R ÉS — Buflets, arm oire à linge, bois de lit de Anne-Marie et Marie-Anne Kerou- avec som m ier, lit-cage, matelas, tra rédan, enfants m ineures, issues du versins, oreillers, édredons, couver mariage de dam e A nne Le B ih a n avec tures, drap de lit, table de n u it, gar feu sieur Jean K érourédan et rem plis n iture de chem inée, chaises, tables, L e D im a n c h e 1er S e p t e m b r e , aura sant dans l’instance les fonctions de pendule, vaisselle, batterie de c u i lieu àTy-Névez-Maner-Vern,dit « T o u l tuteur desdites m ineures, défendeur, sine, comptoirs, b alan ce , bascule, Tr in q u e », en Plogonnec, deux cour ayant pour avoué constitué près ledit poids, série de mesures, boissons d i ses de bicyclettes. — l ro course à verses, bouteilles vides, p étrin, étouf- 3 heures de l’après-midi : 1er p r ix ,S fr • trib un al foir, rouables, pelles, hannetons, etc.. 2e, 4 fr. ; 3e, 3 fr. M “ S É N IÉ , avoué. Au com ptant, 10 0/0 en sus. A 5 heures, course réservée aux cul L ’adjudication des im m eubles ciLe commissaire-priseur, tivateurs : 1er prix, 8 fr. ; 2e, 4 fr. ; 3% dessus désignés aura lieu en deux lots L. MOY. 3 fr. — Entrée. 0 fr. 50. séparés, par le m inistère de M° L E N IR , notaire à Plozévet, en la salle de la Mairie de Pouldreuzic, le L u n d i 1(5 S e p t e m b r e 1 9 0 7 , îi deux heu res de l’après-midi, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur, aux clauses et conditions du cahier des charges déposé en l’étude d ud it M c L E N IR , et en présence de Pierre DIPLÔMÉ DE L ’ÉCOLE D EN TA IR E K ersual, cultivateur, dem eurant à RuChirurgien-Dentiste de la Faculté de Médecine de Paris viscou, com m une de Plozévet, subrogétuteur adlioc desdites deux mineures PIÈCES DENTAIRES - CHIRURGIE BUCCALE - SOINS DE’ BOUCHE Kérourédan, 0, H U E A S T O R Rédigé par l’avoué poursuivant sous E X T R A C T IO N S S IM P L E S ET A N E S T H É S IQ U E S signé. Et : Vêtements à façon et snr mesures AVIS AUX CYCLISTES E m ile T R O Y A Q uim per, le 27 août 1907. Consultations tous les fours de 8 h. à 6 h. J . S O U D R Y , avoué L e s A pL’ o o o a s i O n d e s v a o a n o e s CYCLES L A D i A T e R O r g a n is e n t u n C o n c o u r s d e P h o t o g r a p h ie AUTOMOBILES 2 0 P r i x d o n t u n e b i c y c le t t e « G l a d i a t o r » V oir le règlem ent chez M. F r a n c i s D R IL L IE N , boulevard de l ’Odet et rue des Douves, G, à Q uim pe r. v in g e n e r e u x QUINQUINA Mélangé d’ean ordinaire ou d’eau-de-seltz a v e c o u s a n s S i r o p de c it r o n , il VIOLETFRÈRES,THUIR(r)i.4rj r a f r a î c h i t s a n s d é b ilit e r . Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10 Outillé par 1« Gérant ■•uaslgné. ÉTAGE 5, rue du Quai, à Quimper. Entrée en jouissance à partir du 29 ¡M IN IS T È R E D E LA G U E R R E septembre 1007 par mains des immeubles profilés par la veuve Kérourédan et par 118“ R É G IM E N T D ’IN F A N T E R IE la perception des revenus de ceux pro filés par une nommée Corentine Mazo, Le Samedi 21 septembre prochain, à une locataire à litre verbal. heure de l’après-m idi, à la caserne CHIENNED’AflRfTSETTER-LAVERACK En l’dtudo et par le ministère de Des billets do fam ille de l r9,2 * o t 3 ” Mo Lk N i r , notaire h Plozévet classes, comportant une réduction de en lu salle de la Mairie de Pouldreuzic 20 à 40 % , suivant le nombre des perLE LUNDI 10 SEPTEMBRE l'J07 • sonnes, sont délivrés toute l’année, h à 2 heures de l'après-midi toutes les gares du réseau d’Orléans, pour les stations thermales et hiver DÉSIGATION DES IMMEUBLES A VENDRE : nales du M idi, sous condition d’eiïectuer un parcours m in im u m do 800 kilo Département dn Finistère. — Arron mètres (aller et retour compris), et no dissement de Quimper. — Canton de tam m ent pour : Plogastel-Saint-Germain. — Com Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary mune de POULDREUZ1C. (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de P R E M IE R L O T . Luz, Salies-do-Béarn, etc. ÂU BOURG DE P0ULDREUZIC Durée do validité : 83 jours, non com pris les jours do départ et d’arrivée. 1" U n e M a i s o n ((’h a b i t a t i o n à usage de commerce, acluellem ent oc « 11111111111111111111^1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 cupée par la veuve Kérourédan, ayant LE! rez-de-chaussée, étage et grenier, ou vrant au nord sur la route de Q uim per il la grève de Penhors de deux portes de boutique, d ’une porte d ’entrée et d ’une lenôtre au rez-de-chaussée et de TOUS LES SAMEDIS trois fenêtres à l’étage ; plué $ lé g a n t et le pluô p ra tiq u e 2" U n l l A t i m c n t servant de crè deé jo u r n a u x de ^ o d e ô che et d ’habitation, sis au sud-ouest de ladite m aison ; P R E M IÈ R E ÉD IT IO N 3° U n A p p e n t i s , servant actuelle avoo gravures noires m ent de cuisine, couvert en zinc, au ün An, 14fr. ; Six Mois, 7 fr. 50 ; Trois Mois, 4 fi m id i de la même m aison ; 4" L u C o u r existant au m id i de SECO N D E ÉDITION ces bâtim ents ; aveo 62 gravures coloriées 5° U n e P o r t i o n (le J a r d i n au ün An, 22 Ir. ; SixMois, 11fr. 50 ;Trois Mois, 4 fr m id i de ces articles, ayant de longueur du couchant au levant, y com pris le Ajoutai»UN francpat*trimestre pour recevoir m ur couchant et la mitoyenneté du 28 grands patrons découpés par an m u r levant, 15 mètres ; ‘\ ruwuwini-u-^^ G" L a M o i t i é i n d i v i s e avec les époux Noèl Nicolas, de la cour se trou S P E C IM E N S G R A T IS Mresser les demande!». Hanry PETIT,lira«« vant au levant de celle indiquée sous l’article 4, ainsi que de l’entrée accé S, Ru» des m/ct-SB/nt-Thomas, PARIS «UIIIIIUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH d an t dans cette cour. APERITIF F IR IS T Ë K E V u p tu r légalisation de la signature «1-Mntrt : Mairi» U Quimptr, U lllt u ii r T r e n te - s ix iè m e N # 4 .9 6 B . S am edi 31 année A o ût 1 9 0 7 . LE NUMÉRO LE NUMÉRO JO U R N A L R É P U B L IC A IN F O N D É E N 1872 CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i CENTIMES L ’AGENGE HAVAS, rue Notrc-Dame-des-Victoires, n« 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. A B O N N K M E N T S i 1 an. 6 mois. Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . H f. 4 ( .6 0 Auties départements....................................................9 t» »• Abonnements spéciaux d’un an pour le no du samedi. Si f. KO (Ce» dernier» abonnement» ne peuvent être pris que pour le département) Les abonnements partent des l«t et 15 de ohsnue mois et sont payables ¿’avance. Ils sont renouvelés Mour oxpiraiion, sauf avis contraire de 1 abonné <j U lM P K R — Rue Sainte-Catherine, 10 — OU 1 M PUR S'ADRESSER pour les abonnomon's et les nnnonces h M. ïAdministrateur, et pour tout ou qui ropardela l'édaoiiou à M. le Rédacteur en chef. Les lettres non affranchies sont refusées. L ’o p in io n d 'ù n in s titu te u r. — Une M. Renault-M orlièro n ’avait point cherché dans l’aflaire Dreyfus une oc des personnalités des plus en vue du ou un prétexte p o u r adopter des Parlement a reçu d’un instituteur la let Nos NOUVELLES TÉLÉGRAPHIQUES casion opinions nouvelles et plus profitables. tre suivante : C ’ost par libéralism e et par respect du Les instituteurs savent qu’il existe entre droit q u ’il avait défendu uno cause eux el l’Etat une sorte de contrat sacré juste. qu’ils n’ont pas le droit de violer. Car, du L ib éral il rqsta. Q uand les catholi moment qu’un citoyen accepte de remplir ques furent, tracassés par le gouverne une fonction publique, il s’engage par le seul m ent Combos, au m épris de la liberté fait de son acceptation îi mettre au service ù laquelle ils ont droit com m e tous les Une belle vie. — M. Renault-Mor- autres citoyens, M. Renault-M orlière de l’Etat toutes les ressources de son intelli lière. — M. Renault-M orlière, ancien so leva pour les défendre, sans se faire gence. Au surplus, l’union entre les grou député de la M ayenne, ancien vice-pré aucune illu s io n sur les dangers aux pements de fonctionnaires et d ’ouvriers ne sident de la C ham bre, ancien président quels l’exposaient sa largeur d’esprit pouvant se faire que sur un terrain politique, à raison des dillërences d’intérêls profes d u groupe parlem entaire rép u b lic ain et sa tolérance. sionnels, il en résulte que peu d’instituteur3 progressiste, vient de m o u rir à l’ftge A ux élections de 1906, on lu i lit voir ont le goût de s’avancer sur ce terrain dan q u ’il n ’y avait plus place d a n s ‘ notre de 68 ans. gereux... Entre fonctionnaires et ouvriers, Sa vie fut bolle, par l’eflort constant pays pour u n républicain com m e lui. les intérêts professionnels sont tout diffé vers le juste q u i la m arqua et par son il eut u n concurrent radical. Les rents. En effet, dans la plupart des cas, adm irable unité. cléricaux, réactionnaires et royalistes M. Renault-M orlière était un rèpu- de la M ayenne pensèrent que l’occasion l’ouvrier ne dépend que d’un seul homme, à û lic a in dans la plus haute acception du était b onne,et,m ontrant uno fois de plus la volonté duquel sa situation est entière ment subordonnée. Son salaire varie selon m ot, u n de ces répu b licain s com m e il quo, com m e les ém igrés, ils n ’ont y en a m alhe ureusem ent de m oins en rien appris ni rien oublié, ils jetèrent la somme de travail fournie,les services ren dus. Il lui faut compter avec les chômages ; m oins. bas lo répu b licain qui avait défendu la A u m om ent de l ’affaire D reyfus, il liberté depuis trente ans sans une dé puis, quand vient le moment où les forces déclinent, son salaire diminue en même a v a it donné u n e des plus bolles p reu faillance. temps que la somme de travail produite. ves d’indépendance, de loyauté et do Les cléricaux de la M ayenne n ’ont Trop heureux alors si le patron veut bien h a u te u r do vues que p û t fournir, au jam ais tenté d ’expliquer leur m auvaise m ilieu des passions si vives du m om ent, action. Cola leur eut été im possible, continuer il l’occuper. Enfin, ses vieux jours ne sont pas encore u n bon Français comme lui. d’ailleurs, car la seule explication q u’ils assurés par une retraite. Il s’agissait de la loi de dessaisisse auraient pu d o n n e ra u n tel acte aurait Toute autre est la situation du fonction m ent. O n sait quo la question de la ré été u n aveu auq ue l ils ne veulent pas naire, de l’instituteur en particulier. Il n’est v isio n do l'affaire D reyfus devait léga so résoucko. pas de sacrifice que la République n'ait con le m e n t être soum iso ii la Cham bre cri D ans la M ayenne comme partout ail m in e lle de la Cour do Cassation. Mais leurs, cos pseudo-libéraux n ’ont ja senti il s’imposer pour rétablir son autorité les antidreyfusards accusaient les m a mais fait q u ’une basse p olitique de morale, relever sa'Situation matérielle. Sa gistrats qui com posaient cette C h a m parti et do haine contre les personnes. profession est stable ; il n’a donc pas il bre do partialité en faveur de Dreyfus M. Renault-Morlière était u n ré p u b li craindre les chômages, et, il mesure que ses et u n projet de loi avait été déposé dé cain ; c’était déjà uno raison suffisante forces diminuent, son traitement augmente. c id an t que la connaissance do la révi pour q u ’on le frappât. Mais il avait, été En outre, une retraite établie d'une façon sion serait enlevée ii la Cham bre cri des 363 : los cléricaux ne pardonnent équitable assure la tranquillité de so» vieux jours. Après cela, on comprend mal pour m in e lle et confiée à la Cour de Cassa pas cola. quoi l’instituteur cherche il se placer sous le tio n toute enti»sro. E n tln , libéral, il avait défendu la li C ’était u n accroc sérieux il la loi. berté de conscience dont ces gens pré pavillon d ’un groupement d’ouvriers aux M. Renault-M orlière, frère d’u n géné tendent se réclam er. Mais que leur im aspirations anarchistes. Ses intérêts, et en ral, ot q ui ne pouvait ôtre soupçonné porte ! M. Renault-M orlière n ’aurait particulier l’esprit de profession, lui com de tiédeur il l ’égard do Dreyfus et de ses jam ais accepté de se courber sous leur mandent, au contraire, de rester en dehors soutiens, n ’hésita cependant pas. Beau dom ination. P ar u n coup de veine élec de ce groupement. C’est lîi une nécessité qu’fi mon avis tous les instituteurs compren coup de ses am is soutenaient lo projet torale ils le brisèrent. nent, même ceux qui ont tenté d ’entrer il la de loi de dessaisissement. Rapporteur Ce sont ceux-là mêmes qui osent, de la com m ission chargée do l’exam i chaque jo u r, parler do sectarisme et de C. G. T. El il-est permis de supposer avec M. Briand que ces quelques instituteurs ont ner, il le com battit énergiquem ent, m et tyrannie. poursuivi moins un but commun qu’une tan t au service d’une thèse q u ’il esti Il était bon de les rappeler une fois m a it juste toute sa scionco de ju ris c o n de plus à la pudeur, au m om ent où d is ambition personnelle, une vanité ou une ré clame plus on moins édiliantes. sulte et tout son talent. paraît l’hom m e q ui fu t leur victim e, et Le ministre de l'instruction publique a en Il se rencontra, sur ce terrain, avec dans la vio adm irable duquel on ne des répu b lic ain s com m e MM. W al- pourrait découvrir un e seule préoccu raison de leur crier : halte-lii I deck-Rousseau ot Bèronger q u i com pation étrangèro à la défense do la li C’est là un langage que devraient tenir battire nt co m ém o projet, q u i enlevait berté ot do la R ép ub liq ue . tous les instituteurs. D reyfus à ses juges naturels, q uand il v in t en discussion dovant le Sénat. Veir & la 3™ page Faits & Bruits lèvros, il on profita pour présenter aux trois dames son ami Bnrtie Johnson. du Ramodi 81 Août 1907. Déjà madamo Forreix appelait à ello son mari. - 20 — Aristido, dit-ollo, jo tiens à rappeler do vant tous quo monsiour Lebreton ici présent ost le très aimablo voyageur qui, il y a dix jours, a bien voulu se fairo notre défenseur dans cot affreux hôtel dos frèros Garm in à PREM IÈRE PARTIE Koravilio. L e M y N té r e . M. Forreix, répondant à l’appel do sa femmo, so sépara dos messieurs do Myriès avec losquolsil 8'flntrotonait, et vint avoc la V III meilleure grâce du mondo romorcior les deux SILHOUETTES DE 1IAIONEUR8 jeunes gens de lour intorvontion protoctrico Un peu confiées d e là sensation produito on favour de sa fommo ot do sos üllos. — Je vous suis profondément reconnais par leur arrivée, les deux sœurs saluèront sant, monsiour, dit-il à Lobroton, de l'em d'une révérence oirculalro. Mais on so tour pressement quo vous avez bion voulu mettre nant du côté de Colman ot do son compa à accompagnor madamo Forreix ot j'ai su gnon, elles les reconnurent ot Claudine no par olle-même quo votro piésonco lui avait put retonir une oxolamation do joio. ôté plus qu'utile. Pormottez-mol d’osporor — Bonjour, monsiour, — lit ello on s'avan quo co petit sorvico rondu pnr vous nous çant hardiment à la roncontro do Lobroton. sera «somme un tltro à votro amitié. — Quo jo suis contonto do vous rovoirl C’ôtait lo tour de Lobroton d'êtro embar Et elle lui tendit sa main gantéo dans son rassé, Il trouvait à l’ancion mngistrat un air »hako hands tout à fait à l’anglaiso. do franchise et do bonté qui ne s’accordait Elle avait fait les promiors pas. Colman, point avoc l'idéo qu’il s’on ôtait fnito lorsque à son tour, quitta la tablo où U était assis et Korjoan lui avnit appris quo M. Forreix était vint saluer Alix Forreix. Puis, comme la procureur do la Républiquo au moment do mère »’approchait, elle aussi, le souriro aux la découverte du crime do Rosmeur. Cotto constatation qu'il faisait portait un nouveau <1) Roproduotlon interdite aux Journaux qui n'ont pas ui) traité aveo la Sooiâté des Gens troublo dans son OBprit déjà si ploin d'incor- FEUILLETON DU c F in is t è r e » LEDRAMEDEROSWEÜR 4« Lettre«. titudes. A N N O N C ES I3 X J 3 E I.IÏ 3 - A .X J X L « • la ligne SU o. Annonces judiciaires et diverses. Réclam es........................................ MO Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph s „eront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille ^e la publication du Journal, avant midi. L e g u ê p ie r m a ro c a in . — Le général Drude, qui commande les troupes françai ses il Casablanca a compris qu’il ne pouvait rester indéfiniment dans la défensive sons les murs de la ville. Il a donc décidé de se porter en avant, mais il ne le pourra faire que quand il aura reçu les renforts dont il a besoin et que le gouvernement s’est décidé à lui accorder. ■ *En attendant, on ignore toujours quelle attitude prendra le nouveau sultan, MoulayHafid qui paraît décidé, en tout cas, à agir; la dépêche suivante l’indique : Londres, 20 août. — Le correspondant du Times à Tanger dit que Moulay- Hafid a été proclamé sultan, à Mazagan, où les fonc tionnaires actuels conserveront leurs postes. Dans une de ses lettres, Moulay-Hafid or donne l’envoi immédiat, à Marrakech, de toutes los armes et munitions appartenant au maghzen, et qui se trouvent dans cette ville. Cet ordre n’avait pas encore été exécuté quand le courrier a quitté Mazagan. On croit qu’il le sera sans retard. D’aulre part,nos troupes ont joui d’un peu de repos ces jours demie: s. Voici la der nière dépêche parvenue de Casablanca : Casablanca, 28 août. — Hier 27 août, le général Drude a envoyé un goum en recon naissance, à une heure du soir, pour explo rer les secteurs Est de la ville, dans un rayon de 8 kilomètres. Le goum n'a rien trouvé d’anormal. Les douars étaient abandonnés. A son retour.le capitaine Beriol, comman dant lo goum, était informé qu’un parti m a rocain était embusqué dans une ferme, en face du camp, derrière un fort repli de ter rain, à environ 3 kilomètres du camp. Le goum y partit, mais à peine était-il en vue, que les Marocains déguerpirent à toute allure. Au même moment, los spahis, placés en vedette sur la crête dominant le camp, si gnalaient à l’est et en avant des fortifications 200 Marocains dans un jardin. Le goum par tit une troisième fois, mais il fut reçu par une grêle de balles et se replia sur le camp. Le général Drude envoya alors deux pièces de campagne. La section d'artillerie prit po sition en trois minutes, tandis que le goum, en deux fractions, avançait à grand train sur les deux cotés, alin du laisser le champ aux canons. Mais l’ennemi prit la fuite, poursuivi par les schrapnols, qui lui causèrent de grandes pertes. Les nouvelles de Fez sont mauvaises. Il paraît se confirmer que le sultan Abd-elAziz est assiégé dans son palais. A Tanger règne la plus grande inquiétude. En vue de rassurer les colonies européennes de cette ville, le croiseur Dcsnix, qui ell’ectuait des tirs aux Salins d’Hyères, a été — Il n’est pas possible, pensa-t-il, quo l’arrét des poursuites ait été imposé par cet homme. Tandis qu’il s’entretenait avec le père, los deux filles, stimulées par Germaine de Pongoaz, s’ôtaient emparées do Bortio Johnson et no lui taisaient point l'admiration qu'elles ressentaient pour sa force prodigieuse depuis lo dramatique incident do Koravilio. Et il faut croire quo l’oxprossion do cotto admiration enthousiaste no déplaisait point à l ’insulaire, car il riait de bon cœur aux complimonts quo lui décernaient les char mantes créatures avoc un véritable luxe d’hy porboles. Tout à coup. Oermaino, emportée par un lyrismo candide, s’ôcria : — Mais vois donc, Alicette, toi qui n ’aimos pas los Anglais, monsieur n’a d’Anglais quo lo nom. Il parlo lo français aussi purement quo nous, sans lo moindre accent. — Savezvous, monsiour, qu’il faut savoir que vous vous nppolez Johnson, pour croire quo vous êlos Anglais ? Et Bertie de répondre galamment : — Voilà, madoitioisollo, quo vous allez mo faire regretter mon origino. Après cela, c’est pout-êtro vous qui avez raison. Jo no suis peut êtro Anglais quo par... accident. — Car co nom do Johnson veut simplement dire « fils do Jean », ot l'on peut êtro fils do Jean dans tous les pays. Cotto boutade eut un vif succès ot, dès co pour trouver quo les deux amis étaient à la fois des hom mes d’esprit et de courage. Quand sur le suffrage do trois femmes un homme, et deux a forliori, obtiennent une pareille unanimité dans l’éloge, on peut assurer har diment qu'ils ont conquis toutes les sympa thies. Les compliments du début échangés, on en vint à uno conversation plus intime. Des questions, traduisant lo mutuel intérêt qu’on so portait, furent discrètement formulées. — Vous comptez prolonger votre séjour à Saint-Elllam, monsieur ? — demanda discrè tement madame Ferreix à Lebreton. — Nous pensons y rester uno dizaine de jours, madame, sauf à y revenir après quel ques excursions sur d'autres points de la côte,répondit Colman.— Et vous mêmes avezvous l’intention de demeurer longtemps ici ? — Ici, assurément, mais non à l'hôtel. Nous possédons, en effet, une propriété sur la route do Plouaret, au creux de la vallée du Pontaryar, et, pondant la saison, nous venons tous les jours prendre des bains sur la plage de Saint-Elllam. Malgré lui, Lebreton sontit une joio pro fonde s’épancher en lui à l'audition do ces paroles qui lui annonçaient la permanence d’un voisinage cher à son cœur. Il n’osa pas s’a vouer lo sentiment étrange qu’il éprouvait pour la première fois do sa vie. Tout au con traire, la réflexion que lui suggéra l’analyse do ce bonhour inconnu jusqu’alors no lit moment, los jeunos filles furent d'accord qu'assombrir son front, rappelé à Toulon où il a fait son charbon et ses vivres. Il a quitté Toulon pour Tanger jeudi soir, accompagné du contre-torpilleur Dard. L e re n d e m e n t des im p ô ts. — Le rendement des impôts, revenus et monopo les s’élève, pour le mois dernier, à la somme de 288.344.300 francs, soit, par rapport au évaluations budgétaires, une plus-value de 22.951.800 francs el, par comparaison avec la période correspondante de 1906, une aug mentation de 16 913 300 francs. Les sept premiers mois de 1907 ont donné, sur les évaluations budgétaires, une plus-value de 129.927.600 francs, soit 91.225.300 francs d ’augmentation sur les sept mois correspondants de 1906. N ouvelles diverses — Les ministres se sont réunis mer credi m atin en conseil de cabinet. Ils se sont uniquement entretenus de la situa tion au Maroc et ont décidé d ’envoyer au général Drude tous les renforts qu'il réclamerait. — Les opérations de « sondage » opérées dans les départements sur les ordres de M. Caillaux, ministre des Finances, au sujet de l’impôt sur le revenu, n’ont pas été sans in cidents. Près de Nancy, à Belle ville, le mai re et les répartiteurs ont déclaré q u’ils ne possédaient aucune base sûre pour évaluer la fortune mobilière des habitants, et ils ont refusé leur concours. Dans plusieurs autres départements il en a été de même. Dans la Sarthe, département du ministre, les résul tats ont été nettement défavorables, et aussi dans l’Ardèche. — Les employés des chemins de fer départementaux de la Corrèze se sont mis en grève et ont « saboté » les loco motives en enlevant des pièces nécessai res à leur fonctionnement. Les popula tions protestent contre l’arrêtdes services. — Le 17* de ligne, dont une partie, on s’en souvient, a été envoyée à Gafsa, en Tunisie, à la suite d’une mutinerie au moment des troubles du Midi, se serait à nouveau soulevé. Dos réservistes, mécontents de leur canton nement, auraient manifesté dans les rues de Die en chantant des refrains révolutionnai res, et leurs otliciers auraient eu beaucoup de peine à les faire taire. A Sens, dans l’Yonne, 310 réservistes, sur 000 incorporés au 8fJ* de ligne, se sont fait porter malades, en pleines manœuvres, et sont rentrés au dépôt, en ville, en chantant l'Interrationale. — Je suis ici en justicier, pensa t-il. — Toute pensée, tout rêve, tout espoir qui ten draient à me détourner du but que je me suis fixé ne sauraient être que profanes à mes yeux. La justice est implacable,, surtout quand elle veut être réparatrice d’une in i quité. Elle ne doit se laisser mettre sur les yeux le bandeau d’aucun aveuglement, d’au cune complaisance. Elle doit éloigner l’a mour, elle doit punir sans haine. Et tendant sa volonté en une inexorable résolution, il se jura de n'avoir de regards que pour l’œuvre d'expiation dont il se fai sait l’instrument. — Ils ont frappé un innocent qu’ils ont fait mourir do désespoir ; ils ont protégé les coupables en les dérobant au châtiment. Quels que soient les auteurs de cette forfai ture, malheur à oux. Je les ai jugés et con damnés. Or, commeilprononçait mentalement cette sentence, Dina Ferreix passa devant lui et, derechef, l ’ilme qui s’imposait à elle-même sa dure mission tressaillit à la vue de la radieuse créature. Car elle lui apparaissait miraculeusement belle, moulôe dans sa robe collante et grise, décelant tous les trésors de son buste har monieux. P ikrrk MAËL. (A suivre). L E N o u v e lle s é t r a n g è r e s qnin ; Saint-Sauveur, M. Kéraval ; Le Junh, M. François Piriou ; Plozévot, M. Ghfttnl ; Poumorit, M. Quintin ; Camnrot, M. Goaoc, ; Penmarc’h, M. Troalnn ; La Fouillóo, M. Joncour; Gouézeo, M. Pichón ; Lo Trôhou, M. Louis Hiou ; Ponmarc’h-Kéiity, M. Lo 13oc ; Korlouan, M. Augusto Lo Guillou ; CloharsCarnoot, M. Lo Bris ; Ile Tudy, M. Cosqué ric ; Plouvien, M. Moscam ; Lanildut, Si. Rolland ; Landéda, M. Joan-Louis Cariou ; Ilo-de-Batz, M. Louis Lo Uoux ; P lo u tm r, M. Féat. F IN IS T E R E la semaine dernière que la moisson ne leur permettait pas do s'occuper du « sondage », les opérations furent inter rompues au bout de deux jours. Klles reprendront demain m atin. Dans la même salle, Mme Jaouen expose pouvoir rappeler qu8, conformément à les traditionnelles broderies bretonnes, en une doctrine qui nous a été léguée par la soie multicolore, sur drap, et des broderies Saint-Pétersbourg a condamné, pour conv Révolution, tout accusé, ju s q u ’au jo ur au plumetis dont la légèreté et la grfl.ee ¿ont plot oontre lo tsar, trois acotisésà la pondai de sa condamnation, doit être présumé admirables. son ; parmi los autros, olnq soront déportés A côté, Mme Soignette présente de la den innocent, et comme nous voulions laisser et six ont été acquittés. telle frivolité, faite avec des navettes, el dont la parole à la justice régulière, M. Jouy La police a découvert 25 bombos o t« n dé Sociétés d ’a g ric u ltu re . l’originalité ot la finesse sont remarquables. reprenait le petit jeu des titres flambo pût de dynam ite ohoz le princo Schemere C om ic e a g ric o le de P o n t- C ro ix . tiew, prés do Moscou. Enlin Mme Vorchin nous montre un des yants : « M. Hémon essaie de couvrir les sus do lit en dentelle Renaissance qui témoi faussaires », « les mensonges de M. Six exécutions capitales ont ou liou lo Voici le programme du concours an gne d’un goût très sûr. 27 août à Sinseropol. Hémon », etc. nuel du comice agricole de Pont-Croix Mlle Borthe Savigny peint et modèle. Scs Cela dura deux mois. qui doit se tenir cette année à Plouhinec terres cuites, représentant généralement de Hollande. — La conférence do la paix E t aujourd’hui M. Jo u y écrit béné L e s o o n s ô q u e n o e s d e la S é p a r a tio n le lund i 10 septembre 1907 : gracieux bébés, bretons naturellement, sont aurait décidé que la prochaine conférence volement: « Il n ’y avait que des pré intéressants. se réunira en 1914. Notification a été faife cette semaine, RACE CHEVALINE Dans la môme branche artistique, M. Val- somptions ». Est-il possible de s’infliger à soi-même Japon. — Un colossal incondio a réduit en aux curés de Saint-Corentin et de Saintlet, de Nantes, présente dix médaillons, La Etalons. — 1 médaille do bronze et 3 prix cendres, lo 27 août, lea trois quarts do la villo Mathieu, fi Quim per, d ’une lettre du Vie de SainteAnne, et un bas-relief, d’une un plus cruel dém enti? Est-il possible Poulains do 2 ans. — 4 prix. composition parfaite. de Hakodaté. Quinze m ille maisons ont été maire les invitant il remettre, à la date Poulains do I an. — 4 prix. de se flétrir soi-même plus durem ent? détruites et 00.000 habitants sont sans abri. du 2 septombre, les clefs des presbytères A côté, un modeste modeleur do Locmaria, Poulinières. — 4 prix. Ah ! comme nous eûmes raison, à cette Les portes sont évaluées à 75 m illions do qu’ils occupent. M. Yves Le Borgne, a distrait ses heures de époque, de ne pas nous émouvoir outre Pouliches do 3 ans. — 3 prix. franos. loisir en mettant sur pied la maquette d’un Pouliches de 2 ans. — 3 prix. • • mesure des déclamations saugrenues de surtout de table, de style Louis XV, qui Pouliches do 1 an. — 3 prix. M. Jouy, qui comparait modestement A Brest, la m unicipalité continue à mérite réellement de ne pas rester à l’état de RACE BOVINE l’affaire des Pare-Balles à l’affaire faire drosser procès-verbal contre les projet. Dreyfus et lui-même à Em ile Z ola. ’ Taureaux do 3 ans et au-dessus. — 3 prix. prêtres qui circulent dans les rues revê M. Porquier a exposé dans la même salle Taureaux de 2 ans et au-dessous.— 3 prix. quelques faïences dues au pinceau du re Pour n ’avoir point voulu accuser des tus de leurs ornements sacerdotaux. P lu Vaches pleines. — 4 prix. gretté M. Beau. Quel charme et quelle m aî innocents sur des présomptions, à quelle sieurs ont été dressés ces jours derniers Vaches en lait. — 4 prix. trise dans le Marais de Plugu/fan et dans bordée d ’injures n’avons-nous pas été contre des ecclésiastiques qui accompa Génisses de 1 an. — 3 prix. ce Paysage d’hiver ! en butte ? FINISTÈRE gnaient dos convois funèbres. Génisses de 2 ans. — 3 prix. Enlin, M. Pilven, un amateur, essaye, non « On comprend que le directeur du Ré Croisements. — 3 prix. • • sans succès, de fixer, en marqueterie, les di veil préfère faire le silence sur cette Aotes offloiels. Vaches pleines. — 4 prix. vers aspects de8 coins les plus pittoresques L a Semaine religieuse annonce dans affaire. Mais on comprend aussi que Vaches en lait. — 4 prix. de Quimper. Par arrôté on date du 30 juillet 1907, M . son dernier numéro que les piètres de nous ayons quelque satisfaction à la lui Génisses. — 3 prix. * Passons aux peintres. Mais vraiment ils Rooher, contrôloùr-rédaoteur do 1" dusse Penmarch, expulsés lund i dernier du sont trop. Et comme le choix est dillicile, et remettre sous les yeux et à montrer quel RACE OVINE des contributions directes à Quimpor, ost presbytère com m unal, ont trouvé asile la place mesurée, c’est au hasard quo nous cas il faut faire des « flétrissures » de nom m é, sur place, contrôleur do î™ classe, Béliers. — 3 prix. provisoirement, dans une maison dont ce mégalomane en déconfiture. allons en nommer quelques-uns. en remplacement de M. G uillonnot, appelé, Brebis. — 3 prix. L ’Intérieur de poterie de Mlle Ilerland avoo son grado.dans la Charonto Infériouro ; la jouissance no leur est assurée quo RACE PORCINE est peint d’une touche vigoureuse, sûre et M. Coyant, contrôlour de 2* classe dans lo ju sq u ’au 29 septembre, et qu’à cette date, juste ; c’est sobre et vrai. M. Abram a un Verrats. — 2 prix. département do la Charonto Inférieure, est 'ls quitteront la paroisse si, dans l’in Renseignements utiles Braconnier blessé d’un beau coloris. Le Truies. — 2 prix. nom mé contrôleur-rédacteur de 2* classo, on tervalle, la population n ’a pas pourvu à Destruction des insectes nuisibles. — La Paysage d’automne de M. Plateau ost bien ’eur logement. remplacement de M. Rocher. PRODUITS AGRICOLES joli. M. Abel Villard expose, entre autres Station E ntom ologiquc, annexée au laboratoire 4 prix. choses, un pastel, Vieille Quimpéroise filant, de zoologie de la Facultó des Sciences de R e n Sont nommés : L 'im p ô t s u r le r e v e n u d a n s le F i n i s très attirant. Cette Tête de paysan breton nes, fournit gratuitem ent aux agriculteurs et BEU RRES Professeur de lettres ot gramnlairo au ly tè r e . — « U n s o n d a g e ». de M. Goy est brosséé de main de maître : aux horticulteurs tous les renseignements con cée de Brest, M. Lotte ; professeur do lettres 4 prix. elle est vivante. Mlle Goy expose elle-même, cernant les moyens à employer pour détruire et grammaire au collège do Morlaix, M. Nous avons reçu la lettre suivante : P R IX D’ENSEM BLE au rez-de chaussée, une peinture sur faïence, les insectes nuisibles. Massé ; survoillant général au lycée do I l suffit d’écrire à M . F . G uitel, professeur un Jeune paysan, qui mérite qu’on s’y ar 2 prix. Monsieur le rédacteur en chef, Brest, M. Tanguy. rête. Les paysages de M. Savigny révèlent à la Faculté des Sciences de Rennes,en lu i en . Combien vous avez ou raison do diro que COURSES DE CHEVAUX un coloriste intéressant. M. Lirand brosse à voyant le nom de l ’insecte à détruire ou, à d é la commune d’Ergué-Armel avait été choisie Au galop. — 3 prix. Par arrôté de M. le Préfet, en date du ses moments perdus des natures mortes in faut, quelques échan tillo n s de cet insecte. bon escient par l ’Administration pour y Au trot. — 3 prix. 2i août 1907, pris sur la proposition do faire un essai d’application do l’impôt sur le génieusement arrangées. M. l ’inspecteur d’Académio.ont été nommés : revenu tout on faveur du projet do M. Cail Parmi les dessina de MM. Abram, Goy, Ajoutons que diverses réjouissances etc., on remarque des eaux-fortes de M. laux I Institutrices publiques à : Voulez vous mo pormettro d’apporter en- (jeux divers, courses en sacs, danses Gauguet, un Quimpèrois qui promet, et des Q uim per. — L’Exposition d’art bre Saint-Evarzec, M">i Lo Signo, précédem coro quolquos précisions à l’appui de vos bretonnes, elc.) viendront rehausser pointes sèches de M. Malo Renault qui dé ment nomméo à Saint-Yvi, maintenue sur conclusions? notent chez l ’auteur un observateur attentif ton. — C est demain soir que l ’Exposil’éclat de cette journée agricole. sa demande à Saint-Evarzoc ; Saint-Yvi, tion d ’art breton, au Gym nase m unici et spirituel. Voici comment on peut prévoir la façon M">* Guéguen, do Portsall, on Ploudulmépal, ferme ses portes'. M. Chaussepied nous présente son projet dont on tirera parti de l’oxpérience actuelle. zoau ; Suint-Lauront, en Crozon, M»« Phi Sociétés de courses. Les Quimpèrois qui ne sont pas allés de restauration du château de Kerjean, dont Comme vous l'avez dit, le cadastre n'indi lippe, du Frot ; Plascaür, on Scaür, M">" CaLes courses de D o u arn e n e z. les « levés > lui orit valu cette année, à Pa passer la visite des très belles choses quo, pour Ergué-Armol, qu’un revenu très diou, précédemment on congé; Pont-Galloc, inférieur au revenu réel actuel dos propriétés Voici le programme des courses h ip p i ris, une première médaille el ont été achetés qui y sont accumulées feront donc bien en Plougastel-Daoulas, MU° Thomas, do foncières. par l ’Etat. C’est tout dire. de se presser. Les m illiers de visiteurs ques de Douarnenez, qui auront lieu de Coray. Terminons par la photographie. M. V il qui l’ont parcourue en ont certainement Or, ce quo vous ignoriez sans doute, c’est m ain l ur septembre sur la plage du R is : lard, dont l ’éloge n’est plus à faire, qu’il Instituteurs publics d : quo cotte propriété foncièro ost, dans cette emporté un excellent souvenir. C’est in Saint-Evarzec, M. Lo Signe, précédemment commune, prosquo tout entière entre les l r0 course. — Au trot monté (prix de l’A- soit paysagiste ou portraitiste, est hors de contestablement une œuvre très intéres pair. M. Bodereau témoigne que les am a nommé à Saint-Yvi, maintenu sur sa de mains de métayers. Il y a donc des baux, et griculture), pour chevaux et juments de mande à Saint-Evarzec ; Saint-Yvi, M. Gué- lo fonctionnaiic qui dirige lo « sondage » a 3 ans et au-dessous. — Prix : 100 fr., 40 fr., teurs peuvent lutter avec les professionnels, sante et ses organisateurs, qui ont ainsi sans craindre la comparaison, et M. Le Dé, fait connaître les productions originales guen, do Portsall, on Ploudalmézeau ; Port consulté ces baux à l ’enregistrement. Il a pu, 25 fr. ot 10 fr. sall, M. Jouôtre, de Korvoz, on Lopérec ; Kor- dans ces conditions, établir à peu prés le re 2* course. — Au galop (prix de l'Avenir), autre amateur, montre qu’avec de la patience de nos industries d'art, ont droit à toute la gratitude des am is de la Bretagne. vez, on Lopérec, M. Perrot, précédemment venu réel de presque toutes les propriétés pour chevaux hongres et juments de 3 ans. et du goût on fait des choses charmantes. nommé à Saint-Evarzec ; Mosgouez, on Plou- foncières d’Ergué-Armel. Rappelons que le prix d ’entrée, pour — Prix, 150 fr., (il) fr. et 30 fr. gaonou, M. Le Roux, do l’IledeBatz ; IleJe dis presque toutes, car il on est quel3° course.—Au trot monté (prix de la ville la journée de demain dimanche, est L o g iq u e r é v e illa r d e . do-Batz, M. Le Bihan, de Korloc’h, en Cro ques-unos, et non les moins importantes, sur do Douarnenez), pour chevaux hongres et abaissé à 23 centimes. M. Jouy, q ui consacre une page de zon; Kerloc'h.en Crozon.M.Trellu, instituteur lesquelles il n ’avait aucune donnée, et juments de toutes e»pèces. — Prix : 200 fr., adjoint à Brioo ; Bollefontaino, on Querrion, pour losquollos les répartiteurs appelés à le 90 fr. et OU fr. Les religieuses du Sacré-Cœur. — son journal à tuer des adversaires qu’il M.Le Corre, instituteur adjoint à Rosporden. seconder se sont refusés à le renseigner, es 4» course. — Au galop : obstacles (prix do déclare morts — pourquoi tant de peine Les religieuses du Sacré-Cœur ont quitté tim ant qu’ils no possédaient point les élé la Grève), pour chevaux hongres et juments Institutrice adjointe titulaire à : alors ? — manque évidemment de place leur établissement cette semaine et sont par ments nécessaires pour le faire d’uno façon ûgés i*e 4 ans et au-dessus. — Prix : 120 fr., Portsall (école de garçons), Mm« Jouôtre, en ce moment pour s’occuper d ’autre ties à l’étranger. équitablo. Cet inconnu ost déjà, soit dit on G0 fr. et 30 fr. de Korvoz, en Lopéioo. chose. M. Vally, architecte départemental, agis passant, une source d’orreurs. 5° course. — Au trot attelé (prix dos A m a Instituteur adjoint titulaire à : sant pour le compte du liquidateur, et M. Mais cela ne durera pas toujours. Or, pour on rovonir à mon raisonnomont, teurs), pour chevaux hongres et juments de Briec, M. Le Cossec, de Penmarc’h. lo rapport entre l’évaluation du revenu do la service de 3 ans à 9 ans. — Prix : 75 fr., Quand il nous aura encore tués cinq ou Payraud, au nom du Parquet, dressent en propriété foncière, à Ergué-Armel, d’après le 50 fr. ot 25 fr. six l'ois, il disposera sans doute de quel ce moment le constat des dégradations qui cadastro, — baso actuollo do répartition do ques loisirs. E t alors, il n ’aura que le ont été commises dans les bâtiments de la G' course. — Steeple chase pour chevaux Par arrôté on date du 24 août 1907, M. l ’inspecteur d’Académie a délégué dans 1 im pôt — ot le revenu réel, est on moyenne hongres el juments âgés do 4 ans et au-des choix entre tous les sujets d’articles qui rue Bourg-les-Bourgs. de 1 à 9. C’est à-dire qu’une ferme, par exem sus. — Prix : 150 fr., 70 fr. et 30 fr. Ce n’est qu’après ces opérations, et quand solliciteront son attention. les fondions de : ple, rapporte réellement neuf fois plus quo Lo lundi 2 septembre, rally-paper pour Il y en a un, entre autres,que nous nous la question des réparations aura été résolue, Institutrices stagiaires à : lo rapport à elle attribué par lo cadastro. gentloinens, à l’exclusion des jockeys et des permettrons de lu i recommander, oar il que la ville de Quimper, qui doit prendre Mais Ergué-Armol so trouve à ce point de coureurs de profession. Kervez, on Lopérec, Mmo Perrot, de Ilannous p a ra ît a vo ir u n peu brusqué la so- I ces bâtiments en location, pour y loger une vuo dans une situation tout à fait exception Départ à 8 heures. vec (Pen-ar-IIoat| ; Ilanvec (Pon-ar-Hoat), lu lio n à ù son . . . I Dartie » ni**.«. partie des enfants oui qui ne trouvent trouvent n pas place lulion son égard :• p’noi c’est ll ’grii»!« ’article « d Parenelle. Il n’y a peut être pas deux communes Russie. — Le tribunal militaire aiégoant à GAZETTE BRETONNE M»« Coathuel, normalienne. Institutrices adjointes stagiaires à : Le Fret, en Crozon, M11" Local, stagiaire provisoire ; Camarot, M'"* Balch, do Roacanvel ; Lennon, M11» Lannuzel, de Langolon ; Ergué Gabério, M11" Maure, do Plovan ; Plovan, M11*Conquer,stagiairo provisoiro ; Guilvlnoo, M'»" Taillé, stagiairo provisoire ; Landudec, M1'» Guillou, stagiaire provisoiro ; Léchiagat, M*1' Barbéoc’h, stagiaire provi soire ; Langolen, M>>* Cartel, stagiaire pro visoire ; Lesconll-Plobannaloc, Mii'Hamon, stagiaire provisoiro ; Clédon-Cap-Sizun, M"» Gallimard,stagiairo provisoire ; Ilo-de-Soin, M "‘ Brient, stagiaire provisoiro. Normaliennes. — Saint-Pol-de-Léon, M'to Thomas; Scrignac, M11*Garroc ; ChAtoaulin, M»« Penfrat ; Camaret-sur-Mer, MU» Mau> dre ; Commana, M>i» Bollec ; Roscanvol, M11* André ; Pont-l’Abbé, M11« Mancoc ; Bodilis, M»“ Abhervé Guéguen ; Carhaix, MU* Freinion ; Concarneau, Ml>® Pennec ; Plouvorn, M>*° Lorel ; Coray, M*l* Sizun ; Con carneau, M1** Gallou ; Trémaouézan, MU* Huet ; Concarneau, MU» Dréo ; Locronan, MU* Mocaôr; Plouvorn, M11" Barbier; Coray, M»« Le Goaôr ; La Feuilléo, MU» Joulo ; Plougoulm, M*1» Bourgot ; Guilvineo, M"« Le Mat ; Touro’h, M11* Le Pavec ; Ile do-Batz,' M“« L’hostis. dans tout lo département qui soiont dans lo môme cas. Si l’on passe de l’autre côté de Quimper, à Penlmrs par exemple, on cons tato quo lo rapport réel dos propriétés fonciôies n’est guère plus du doublo du rapport cadastral. Il serait trop long d’oxposer ici le pourquoi de cetto situation. Il suflit de cons tater son existence. Et alors, quo va-t on faire ? On va diro : « L'im pôt foncier actuel rapporto aux caisses publiquos, mettons 1.000 fr., pour la com mune d'Ergué-Armol ; on supposant quo les taxes soiont identiques, avec l ’impôt sur le revenu nous touchorons 9.000 fr. » Et, puisque Ergué-Armol sera considéré comme com mune typo, on généralisera, ot on dira : « L ’impôt foncier actuel rapporto, mettons un m illion, dans le départomont ; avec l’im pôt sur le revenu nous en aurons nouf. Vous voyez bion qu’on a tort do dire que l’impôt sur lo revenu est une aventure dont l’issuo ost dos plus incertaines. Il remplira à toi point les caisses do l ’Etat quo, après avoir supprimé tous les autros impôts, nous au rons encore trop d’argent. « Seulomont, jo viens de vous lo montior, lo raisonnement péchera par la base, car, il n’ost pas mauvais do lo rodiro, la situation d’Ergué-Armel est uniquo. Jugage volontiers qu’il y a, dans lo Finistère, nombie do pro priétés foncières dont lo revenu cadastral ost plus élevé que lo revenu réel, Voilà, Monsieur lo rédacteur on chef, comment on drosse des « moyonnes », dos statistiques sur la foi dosquollos on chambar dera onsuite tout notro système fiscal. N’at-on pas raison do diro qu’on court aux pires avonturos ? Veuillez agréer, otc. Instituteurs stagiaires adjoints à .Rosporden, M. Donnart, de Rosporden ; Sizun, M. Emile Ilamon, du Trévoux ; Ar gol, M. Marehadour, soldat ; Plogastol-StGermain, M. Gargam, soldat ; Sulnt-IIerno, en Crozon, M. Pouliquon, soldat. Normallons. — Bénodot, M. Gac ; PontCroix, M. Eugéno Piriou ; Plonéour-Lunvern, M. Burin ; Hanvec, M. IL Lo Haut ; L'n «noten fute lion nuire dru l'inuncei. Coray, M. lfloc’h ; Brlgnogan, M. Le Goll’ ; Nous nous garderons d ’ajouter quoi Poullan.M. Arrlbard ; Landlvisiau, M.Ogèa; Ploujoan, M. Couach ; Lo Trévoux, M. Tan que ce soit à cotte lettre. Disons sim ple guy ; Pouldergat, M. Guillaume Lo Bléls ; ment que les répartiteurs d’Ergué-Armol, Leuhan, M. Nivinou ; Saint-Yvi, M. Sin- presque tous cullivatours, ayant déclaré Adjudications publiques Poudrerie nationale du Moulin-Blanc. — Adjudication il Brest,lo 10 septembre 1907, do la fourniture do 130.000 kilos d’oléum h 20 0/o d'anhydride, en \lots de 25.000 kilos chacun, et un lot do 30.000 kilos. Les pièoes nécessaires devront être fournies avant lo 4 septembre 1907. Lo cahier des charges est déposé h la pou drerie nationalo du Moulin-Blanc. Pour tous autres renseignements, consulter les affiches. L ’E x p o s it io n d ’a r t b r e to n d e Q u im p e r . La dentelle : encore une industrie d’art qui est devenuo bien bretonne. U y a cinq ans que dos philanthropes,émus par la misère teirible causée chez les pêcheurs par la crise sardinière, euront l ’idée de don ner un métier à leurs femmes. Et dopuis, tout lo long do notre côto bretonne, on voit, sur le seuil des humbles maisonnettes, les pêcheuses aux doigts agiles confectionner ces motifs de dontellos d'Irlande nouvelle qui fontl’admiration de tous lesconnaisseurs et l'envie do bien des jolies femmes. Mme Floch, do Quimper, expose de nom breuses pièces de dentelles d’Irlande, pres que toutes confectionnées a l’Ilo-Tudy.Voici dos col s, des empiècements, des boléros, des brochos, des dentollos au métro mémo, etc. Quelle iinosso d’oxécution t Et quel art dans lo montage do ces motifs sur le réseau, pour faire cetto légère collerette, cet élégant boléro I Mlle Gorgou, de Quimpor, présonto égale ment des dontollea d’irlando faites sur la côto. Mais, à côté, voici des écharpes en den telles brotonnos sur tulle, travaillées à Quim per, et do la dentelle sur (ilet, qu’on fabriquo dans touto la Gornouaillo. Ces cola, ces rubuts, ces mouchoirs, ces corsages, sont l'oeu vre d’ouvrières brotonnos : c’est vraiment do l'art. Balles ». Quelques éclaircissements ne seraient vraiment pas de trop. M. Jouy écrivait par exemple, l ’autre jo u r : Dans l’usine des pare-balles, à SaintIlilaire-du-IIarcouët, on découvre un jour des poids faux et faussement poinçonnés ; ce n’est pas une preuve évidemment que les directeurs do cetto usine soient coupables, mais c’est tout au moins une grave présomp tion. dans les écoles existantes, entrera en jouis sance des immeubles. Déclarations d'ouverture d'écoles. — Mlle Courgeon, de Quimper, a fait, à ta mai rie de Quimper, la déclaration qu’elle se proposait d ’ouvrir, place Saint-Mathieu, une école primaire de tilles. Une déclaration analogue a été faite parM. 1 hénénan-Louis Colin, de Plabennec, pour une école primaire de garçons qui s’ouvrirait rue de Brest. Entendons bien : ce n ’est pas une Troupes de passage. — Deux batteries preuve. d’artillerie coloniale de Lorient, allant aux Il n'empêche que quand M. Jouy « dé manœuvres, sont arrivées ce matin, à 9 heu couvrit » l'affaire des Pare-Balles, les res et demie, à Quimper, venant de Rospor scrupules qu’il étale aujourd’hui ne l’ar den, où elles avaient passé la nuit. Le public s’est porté en foule sur le pas rêtèrent pas longtemps. Le 15 ju ille t 1905, l’affaire était lancée. sage do ces troupes. Ces batteries sont composées avec des piè Le 22, MM. Heslouin, Simonnet et Cie ces de 75, dernier modèle. Elles ont formé étaient qualifiés d ’escrocs et de faus leur parc sur la place La Tour d’Auvergne. saires. Pendant quatre mois, pas un Ces troupes sont cantonnées en divers en numéro du Iîéoeil sans que les mêmes droits, on villo. Elles partiront demain. accusations reparaissent, amplifiées, éta lées dans des titres tire l ’œil. Epaves sauvetées. — Il a été sauveté sur Et il n ’y avait que des «présomptions ». le littoral duquartierdo Quimper les épaves Q u’eut-ce donc été, M. Jouy, si la décou suivantes : 3 fûts vides en bois de 500 litres verte des faux poids dans l ’usine de marqués E S ; un fût vide en bois de 500 Saint-IIilaire eut été une preuve ? On se litres marqué E S — E L — E S et F ; une le demande avec in q u iétu d e ... L a mort bille en pitchpin do 8 m. 33 de long (sans marques) ; une bille en sapin blanc de des coupanles n ’eut pas été suffisante 4 m. 30 de long (sans marques). pour apaiser votre ire. Les propriétaires desdites épaves sont Mais il y avait beaucoup mieux. priés d’en demander main-levée au bureau Non seulement le directeur du Réveil de l'inscription maritime à Quimper. tenait les fabricants do Pare-Balles pour Accident de voiture. — Mardi soir, vers coupables, mais il exigeait — et en quels termes 1— qu’on le suivit dans cette voie. G h. 1/2,un accident dont les suites eussent pu Il exigeait que, nous aussi, nous décla être très graves, s’est produit h l’intersection des rues de Locronan et do la Providence. rions faussaires MM. Ileslouin, SimonLes voitures do M. Miossec et de M. Le Floch, net ot Cie. E t comme nous prétendions marchand do vins à Plonéis, sont outrées eu n ’on rien faire, comme nous croyions collision au détour des doux rues. L E Le nommé Guillaumo Cornio, Agé do 37 ans, l’un dos oonduoteurs, a été précipité par lo ohoo sous sa voiture. Relevé aussitôt, on a constaté qu’il portait do nombrousos plaies à la tète. Sos Jours no sont pas en dangor. Le « Terfel » . — Voioi l'itinéraire du oanot automobile Terfel pour les promiors jours de la semaino proohaiuo : Dimanohe 1er Septembre.— Quimpor, Bénodot, Beg-Meilot retour: do Quimpor à 8 h. 30 du matin ; do Bénodot h 9 h. 30. — Retour do Beg-Moil il 5 h. du soir, do Bénodot h G h. 30. Lundi 2. — Quimpor, Bénodot ot retour : do Quimper & 9 h. 30 du matin, — Retour do Bé nodot à 8 h. du soir. Mardi 3. — Quimper, Bénodot ot rotour : do de Quimpor à 10 h. 30 du matin. — Rotour do Bénodet à 3 h. du soir. Meroredi 4. — Quimpor, Béuodot, Beg-Moil, allor seulement. — Do Quimpor, à 2 h. du soir, de Bénodot, h 3 h. Jeudi 5. — Beg-Meil, Bénodot, Quimpor, •lier et retour.— De Beg-Moil h 9 h. 30 du ma tin, de Bénodot à 11 h. — Rotour, do Quimpor h \h. du soir, do Bénodot fc 5 h. Rappelons quo le Terfel a été autorisé, dorniôremont, par uno commission spéoialo qui l’a visité, à prendro 80 voyageurs h bord, dont un grand nombre pnuvont trouver place sur lo rouf d’oii l'on Jouit d’uno vue délioieuso. Le cirque Uelvétia. — Lo grand oirquo Holvétia, qui a dft, on raison du suooès qu’il rom porto en oe moment h Brost, retarder sa venuo h Quimpor, arrivera daus notre villo, par train spéoial, mardi proobaiu 3 septembre, ot donnera sa promiôro représentation lo soir même. Lo oirque Helvétia no rostora quo trois Jours 11 Quimper. Etat-oivil du 24 au 30 août. — N*issnnCEs. — Jean-Louis Lo Blooh, pl. Torro-au-Duo. — Louise-Joséphino Quénéhorvé, r. Saint Mathieu. — Joan Alain Lo Dréau, r. Nouvo. — Corontin-Marie Le Page, r. Pen ar Stang. — Marie-Joséphino Januel, allées de Loo-Maria. — Albort-Augusto-Yvos Quéménor, r. do Couoarneau. 248 naissanoos on 1907. Mariages : 82. DÊcfts. — Isabello Toulgoat, 31 ans, ména gère, épouse do Joseph Le Flooh, r. Kcrfeunteun. — Marie Quélon, 70 ans, snns profossion, "veuve de Jean Pélissier, à l’Hospioo. — Albort Le Bourhis, 4 mois, imp. de l ’Odot. — Louis Jaouen, 73 ans, sans profossion, vouf de Mar guerite Hamon, à l ’Hospioo. — Mario Squividon, 48 ans, ménagère, épouse de Jonn Lo Borro, ohemin dos Justioos. — Louis Lo Guclleo, 1 mois, av. do la Qare. — Louis Cloaroo, 20 ans, oultivatour, célibataire, à l'Hospioo. 327 décès on 1907, dont 117 aux hôpitaux. P ublications de Maruoks Joseph Jaoquin, sooond-maitro méoanioion, domioilié à Quimper, et Marguorito Bourau, ■ans profession, domioiliée à Bayonno. Jean Couüffco, préposé dos Douanos, domi oilié au Conquet, et Elisa Piriou, oouturièro, domioiliée à Quimpor. Ainédée Martin, oordonnior, ot Mario Lévénez, ouisinière, domiciliés à Quimpor. Lo mobilier garnissant la maison a été entièrement la proie des llumnios ; delà maison,il ne reste plus que les murs. Larzul avait quitté son domicile vers 10 heures et demie du matin, pour se ren dre au village de Keranmanac’h où il est gagé pour la récolte ; ii avait emmené avec lui quatre de ses enfants. Il ignore comment le fou a pris naissance ; on suppose qu’une étincelle a jailli du foyer ot a communiqué le feu il des aiguilles de pin qui se trou vaient près dü foyer. Les pertes de Larzul s’élèvent îi environ 1.500 fr. Il est assuré. Le propriétaire est Pierre Lo Golf, de Kermanac’h-Vian.qui est également assuré. C oncarneau. — La fête des Filets Bleus. — Voici les résultats des différents concours organisés dimanche dernier îi l’occasion de la fête des Filets Bleus : Dnnsos. — 1" prix, M . Boutier, 25 fr. ; 2*, M. Lo Quéré, 15 fr. ; 3», M . Mingant, D fr. ; 4», M. Le Ntiour, 5 fr. Costumos anciens (hommos). — l ,r prix, M. Y vos Lo Flour, 40 fr. ; 2», M. Yves Lo Naour, 20 fr. ; S», M. François Lo Guyader, 10 fr. ; 4*, M. Julos Le Flour, 5 fr. Costumes anoions (femmes). — prix, Mlle Josôphino Montfort, 40 fr. ; 2», Mlle Marguorito Parsoau, qui a renoncé i\son prix attribué nu 3" prix, Mlle Rosalie Montfort, 20 fr. ; 4«, Mlle Lo Corro, a rononcé également ù son prix, attribué au 0°, Mlle Marguerite Montfort, 10 fr. ; G*, Mllo Muo, 5 fr. Costumos modernes (femmes). — l»r prix, Mlle Augustino Guillou, 30 fr. ; 2*, Mlle Hé lène Lo Naour, 15 fr. ; 3», Mllo LeGuirinoc, 1U fr. ; 4*, Mlle Lanoo, 8 fr. ; 5', Mlle Pascaud, G fr. ; tl\ Mlle Naviner, 0 fr. ; 7', Mme Boutier 5 fr. ; 8\ Mlle Kersulee ; 9*, Mllo Parcau ; 10*, Mlle Lo Sellln. F IJN IS T E R E Ils onfen outre renversé, chez M. Pierre Philippe, propriétaire il Kernanavet, une charrette de paille ; des barrières de champs ont été jetées dans les chemins, des bornes hectométriques arrachées, des volets brisés, etc. Une enquête est ouverte. C hâteauIin- — Conseil municipal. — Le Conseil municipal do Chîtleaulin est convoqué pour lundi prochain, à neuf heures du matin. Ordre du jour : location du presbytère. Pont-Aven. — Le pardon des Fleurs d’Ajoncs. — Nous rappelons que c'est de main que sera célébré îi Pont-Aven le par don des Fleurs d ’Ajoncs, dont nous avons donné le programme dans notre dernier nu méro. Si le beau temps veut se mettre de la partie, tout permet d’espérer que celte jolie fête remportera un succès éclatant. Bônodet. — Concours de tir. — De main dimanche et lundi, de 8 heures h midi et de 1 h. 1/2 h G heures, grand concours de tir & la carabine G m/ m. Séries illimitées de 5 balles (prix de la série 0 fr. 50). — Position debout : 12 prix (objets d’art et médailles offerts par les personnalités civiles et militaires du dépar tement). Toutes les carabines seront admises. — Le règlement du concours est affiché à Bô nodet. Une série gratuite sera offerte it tout pas sager du Terfel ainsi qu'aux dames qui seront admises à concourir. Ües prix spé ciaux leur seront affectés, dont un vase de Sèvres authentique. Distribution des prix lundi h l’issue du concours. Le tir sera exécuté sous la surveillançe des administrateurs de la société,MM. Quiniou, Berrou, et du délégué de l’Unien • des Sociétés de tir de France, M. Kœchlin, avec le concours de MM. Jacques Coubé, Louis Govin, Joseph Mène/., Pennec, Pierre Le Gall et de Kersalé, commissaires. La promotion du Mérite agricole pa U N raîtra mardi au Jo u rn a l officiel. D E U X IÈ M E ÉTAGE 5, rue du Quai, à Quimper. Le g u ê p ie r m a r o c a in . Les télégrammes de Casablanca di sent que le combat de mercredi a com mencé par une atlaq ue des Marocains contre noire reconnaissance quodidienne. Ils opérèrent en deux groupes, dont l'un feignit d’abord de se retirer. Au moment où les Français se lan çaient à sa poursuite, le second groupe, comprenant environ deux mille hom mes, surgit d'une embuscade, tandis que le premier faisait un retour offen sif. Les Français formèrent le carré et, aidés de l'artillerie, ils purent repous ser des charges d'une fureur inouïe. Les renforts survinrent à temps. Nos goumiers chargèrent magnifiquement, luttant corps à corps avec les Maro cains. Les canons de la G loire intervinrent alors et contribuèrent à la déroute de l'ennemi qui éprouva de grosses pertes. De notre côté, nous avons eu deux goumiers et un légionnaire tués, et dix blessés dont plusieurs grièvement. A Oheures et demie,tout était terminé. La nuit fut calme. Jeudi, le G ueydon et la G loire canonnèrent et dispersèrent quelques groupes ennemis. Les dépêches sont unanimes à attri buer notre victoire de mercredi à l'ar tillerie et à déclarer que nous man quons de soldats. Les Marocains ont oppose une résistance considérable et une tactique remarquable. K tud e s de M " L U C A S , avoué-licencié, rue V is, fi, ii Q u im p e r , et de M* D A M IiY , n o taire h P lo g o n n e c . VEN TEPAUSUiTÎFLICITATION en l ’étude et par lo m in is tè re de M* Damky, no taire à P lo g o n n e c LE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 1907 à 2 heures de l’après-midi. D É S IG N A T IO N D E S IM M E U B L E S a v en d re : Département du Finistère. — Arron dissement de Quimper. — Canton de Douarnenez. — Commune de PLO GONNEC. AU BOURG DE LADITE COMMUNE Landivislau. — Terrible drame. — Un terrible drame s’est déroulé mercredi ii P R E M IE R EOT Landivisiau. U N E M A IS O N occupée par Mme C ’était jour de foire. Vers m idi, MM. veuve Favennec, LA CA VE et D E U X Huon, 47 ans, et Lesconnec, 40 ans, m ar A U T R E S BATIMENTS, le tout continu chands boucliers, se trouvaient au café de avec c o m m un icatio n , U N E P E T IT E France en compagnie d'am is, l’un îi une ta C R È C H E contiguë à la m aison, UN ble, l’autre îi une table voisine. A T E L IE R de M E N U IS IE R et UN Tout ii coup Huon se leva, quitta ses amis, A U T R E BA TI ME NT c on ligu aud it ate vint se poser en face de Lesconnec et, il lier, U N E S O U E à P O R C S , U N E C O U R , bout portant, lui déchargea un revolver en UN PUITS dans la cour, et U N J A R pleine poitrine. D IN , le tout d ’un seul tenant, porté L a balle lui traversa le cœur et vint se au plan cadastral de la com m un e de loger dans le dos, il fleur de peau. Lescon Plogonnec sous le n° 410, section A, nec, pille, se leva et se dirigea vers la porte, pour une contenance d e , . .. 8a*2üc mais il n’eut pas la force d’arriver jusque E l sous le n° iü9, section lô, et tomba dans les bras de ses amis. Trans A, de la m atrice des pro porté chez un pharmacien, il y reçut les priétés bâties pour une con I I a v a s . premiers soins, mais inutilement. Il m ou tenance d e ............................... 2 30 Dans cette catégorie plusieurs prix ont été rut ô six heures sans avoir repris connais également non acceptés et répartis sur d ’au sance. T o ta l....................... lOaôOc Le Gérant responsable : J B k r n a r d . tres concurrents pour rallongement de la Pendant ce temps, Huon, le meurtrier, liste. se logeait une balle dans la tète, et était M IS E A PRIX fixée par le tribu transporté mourant chez lui. nal ....................... 7.000 francs. pour cause de santé, Débit On ignore les causes de ce drame. Une T réboul. —■Poignardé et jeté à l'eau. D E U X IÈ M E LOT et Maréchalerie. — S ’a — Le jeune Jean Sléphan, 23 ans, de Tré- très vive rivalité existait dit on entre ces dresser rue N euve, 26, Q u im p e r. Une Crèche, une Grange et boul-Coz, revenait samedi soir, vers onze deux concurrents et depuis neuf ou dix ans un C.ourtil n o m m é Ar-Liorz, com pris les deux hommes ne se parlaient plus. heures et demi, chez lui. Près du Pont-Neuf, sous le n° 7Gi, section A, de la m atrice L’état de Huon est désespéré. il fut arrêté par deux individus, les nommés cadastrale de la co m m u n e de P logo n M . Lesconnec était père de quatre enfants. Alexandre Le Gall, dit Gall- Braz.et Douguet, Compagnie anonyme (¡’Assurances contre l’incendie nec, pour une contenance de 10 ares Iluon, veuf, a sept enfants dont l’aîné a de Tréboul, qui lui barrèrent le passage. Fondée en 1828 GO centiares, le tout d’u n seul tenant Comme Stéphan cherchait h s'enfuir, ils se ’f) ans L’UNION précipitèrent sur lui et lui portèrent de nom breux coups de couteau. Puis ils le jetèrent par dessus le pont. Le malheureux jeune homme ne fut trouvé que lundi malin par des pécheurs, sur la grève, appuyé sur une ancre, sans connais sance. On le transporta chez lui ot le méde cin appelé pour lui donner des soins recon nut qu’il n’avait été atteint que superficielle ment par les coups de couteau, mais qu’il avait les deux bras cassés. L’état de la victime est grave. CAPITALSOCIAL, RÉSERVES ET PRIMES : 127 millions 034.943 francs. DÉPARTEMENTS DE L’OUEST M orbihan. — L’expulsion des Ursulines de Vannes a eu lieu m ardi dernier, ô la pre mière heure, avec le concours de la gendar merie et de l’infanterie de ligne. Les religieuses ayant refusé d’ouviir, qua tre portes consécutives ont dû être enfoncées Fouesnant. — Brutal renvoi. — Les après sommations. Les religieuses étaient nommés Yves et Jean-Louis Merrien, mamassées dans la chapelle. Après plusieurs fi rins-pôcheurs, se sont introduits dans la protestations, l’expulsion a eu lieu sans in Pont-l’Abbô. — Marché du 29 août. aoirée du 25 août chez leur père, Guillaume — Fromont, 2 1 fr. »» les 100 kilos ; sei cident. Merrien, au village de Kerler. Après une vio lente discussion,au cours de laquelle ils accuaèrent la bonne de leur père, la fille MarieJeanne Loch, 22 ans, de soustraire l’argent qui doit leur revenir de leur mère, ils s’em parèrent de la malheureuse, qui était cou chée, et la jetèrent h la porte, en chemise. Puis, prenant ses effets, Yves Merrien les porta sur le fumier, et les y piétina. La malheureuse fille dut aller, toujours en chemise, chercher l’hospitalité dans le bourg. Elle estime à cent francs le dom mage qui lui a été causé par la perte de scs habita et de ses économies. A L O U E R D E S U IT E P r o m o tio n verte. gle, »» fr. #u ; orge, 15 fr. 50 ; blé noir, »» fr. »» avoino, lô fr. 20 ; pommes do torro, G fr. 50 ; foin, G fr. »» ; pnillo, 4 fr. n» ; œuf, prix moyen), 0 95 fr. la douzaine ; beurre, 1 fr. 10 lo 1/2 kilo. Ile-Tudy. — Une baignade mortelle. — La jeune fille qui s’ost accidentellement noyée mardi it l’Ile-Tudy en se baignant était Agée de M ans. Elle s’appelait Si monne Carichon, et était en villégiature ii Pont-l’Abbé, chez un de ses parents, M. Tranquille. Son corps a été transporté h Pa ris, où elle habitait avec sa famille. Com brlt. — Enfant noyé. — Lo jeune Alain Biger, ilgé de 13 ans, demeurant au village do Kornel, quittait la maison mardi dernier pour allor pécher des crabes sur la grève. Inquiet de ne pas le voir levenir le soir, son père se mit h sa recherche, mais ne réussit pas h le découvrir. Le len demain,il monta dans une barque et explora la rivière aux endroits où son fils avait été vu la veille ; il finit par le découvrir, re posant sur le sablo h une profondeur de 1 m. 50 d’eau environ. Une personne qui péchait aux environs aida le malheureux père à hisser le cadavre dans l’embarcation. Le pauvre petit, qui était épileptiquo, a dù 80 noyer au cours d’uno crise, car il savait très bien nager. Audlerne — Cabine de bains pillée. — Dans la nuit du 25 au 26 courant, un mal faiteur s’est introduit par effraction dans la cabine de bains de Mme Camus, habitant îi Morlaix. Il y a soustrait différents vête ments et objets de toilette. C'est la deuxième fois que cotte cabine Gouesnaoh. — Incendie. — Le 2t> est cambriolée cotte année. courant, vers 11 heures du matin, le feu se déclarait dans la maison d’habitation du Langolen. — Dangereux plaisants. nommé Pierre Larzul, joumalioríiTy-Ménoz— Do mauvais plaisants so sont livrés, dans Bras. L’alarme fut aussitôt donnée. La porto de la nuit du 24 au 28 août, h une série do far la maison étant fermée î» clef, les carreaux ces dont quolques-uncs auraient pu avoir furent brisés et l’on constata que le fou avait des suites très graves. Ils so sont notamment emparés do char éclaté du côté du foyer. Mais, il avait pris de grandes p oporlions et il était dev3tni rettes qu’ils ont mis, on pleine nuit, en tra impossible de rien sauver. Les efforts des vers de la routo. Si une voiture avait passé voisins portèrent alors sur une étable voisine par lit, il aurait pu so produiro des acci dents mortels. qu’on réussit & préserver. 11le-et- VIlaine. — Un fait extraordinaire s’est produit cette semaine ô Rennes. Le -il* d’infanterie ayant reçu trop de réservistes, et ne pouvant les loger, près dequalrecents d’entre eux ont été renvoyés dans leurs foyers. L a Com pagnie assure contre l’incen die et contre le feu du ciel toutes es pèces de propriétés m obilières et im mobilières. E tablie depuis 79 années, elle garantit plus de 23 m illiard s G7G m illion s 658.462 de valeurs, et en rem boursant 333 m illio n s de francs pour dom m ages d ’incendie,elle a donné M IS E A P R IX fixée parle tribu des preuves nombreuses de son équité nal ....................... 5.000 francs. dans le règlement des sinistres. L a Com pagnie a des agents dans NOTA. — A près une adjudication ou ten les principales villes des départements. tative d’adjudication en lots séparés, ces Elle a notam m ent à Q u im p e r pour deux lots seront réunis en un seul lot et de nouveau mis en vente sur la mise à prix représentants : formée du montant de leurs prix d’adjudi 1° M. M A U D U IT , agent principal cation ou de leurs mises à prix pour être rue Verdelet, n" 6. définitivement adjugés en bloc, moyennant 2° M. L E P O U S S IN , agent p rin c i une nouvelle enchère de 1U0 francs, étant bien entendu que s’il ne survient pas d’en pal, rue du Palais, n° 3. Pierre RIOU TAILLEUR PUTITE CHRONIQUE COUPEUR 27, CALCUL DE l.A DISTANCE A I.AQUKLLK SE PRO DUIT un o r a g e . — Q u a n d un orag e éclate , on d it sou ve nt : l ’o rago est lo in , ou est près de no us; il y a un m oyen b ie n s im p le do se rendro un co m p te très a p p r o x im a t if de lu distance h la q u e lle il se p ro d u it. O n sait que la vitesse du son dan s l ’air est do 340 m ètre s p ar seconde ît la te m p é ra tu re de 1G degrés au-dossus do zéro. C o m p ta n t lo n o m bre de secondes q u i se so nt écoulées d e p u is l ’a p p a ritio n de l ’é c la ir J u s q u ’au m o m e n t où le b m it d u to n n e rre so fa it e n te n d re , il sulllt de m u l tip lie r 340 par ce n o m b re de secondes p o u r avoir la d istance on m étro s du s iè ^c de l ’o ra g o . S u p p o s o n s , p ar e x e m p le , q u ’il s’écoule six se condes entre l ’a p p a ritio n de l ’é c la ir et lo do to nne rre , on Saura quo le siège de coup l ’orage est h six fois ¡H0 m ètres de distan c e , s oit 2.040 m ètre s, ou 2 k ilo m è tre s 40 m ètres. Rue du D IP L Ô M É Pont-Firmin, QUI MPER Vêtements à façon et sur mesures — 4 P R IX M O D É R É S — LOUEROUi VENDRE une M A I S O N , à Q uim pe r, rue du Frout, n" 7. S ’adresser à M° J a c q , notaire. I |f)9|FQ R e z d e c h a u s s é e e t M an A L y JL n s a r d e dans une m aison à Q uim per, rue du Lycée, 10. S ’adresser à M» J a c q , notaire. 1 in ilC D unc C H A M B R E au 3° étage A LUUtn d ’une m aison à Q uim per, rue Sainte-Catherine, n° 12. S ’adresser à M ° J a c q , notaire. Etude de M 1' M A N IK R E , notaire h Quim per. MOT du I.A FIN. — T olo a p io ch é la q ue stio n s o c ia l« : — Dis d o n c , p a p a , p e n d an t les vacances, q ue l est lo j o u r do repos h e b d o m a d a ire ? A VENDRE P a r A d ju d ic a tio n v o lo n ta ir e Kn l’étude et par le ministère de M ” M a n iè r e , nolairo h Quim per L E S A M E D I 14 S E P T E M B R E 1907 Dépêches S e rv ic e p a r t i c u lie r d u à 2 heures après-midi EN LA COMMUNE DE KERFEUNTEÜN Finistère. P a r is , 31 A o û t , 8 h . 12 m a t i n . A c te s officiels. et séparé des 'articles précédents par une venelle. Ces biens d o n n e n t du levant sur la route de Q u im p e r à L ocro nan et sur le cim etière, du m id i sur la route de Plogonnec à D ouarnenez et sur m a i son à la veuve Coadou, du couchant sur venelle les séparant de la propriété veuve R o lla n d et de l’école c o m m u nale de filles et du nord sur la pro priété Le Noach. Aux dépendances du Moulin de Trcguefleloc au bord de la route do Quimper à Cbâtcaulin Une M A IS O N d ’h a b italio n cl un J A R D IN y allouant, le tout d ’une con tenance superficielle de 138 nnj 95. Jouissance par m ains au 29 septem bre 1907. Sont admis il l'école d'Arts et Mé tiers d'Angers, par ordre de mérite : Mise à prix : 2.000 fr. 10, koHand ; 13, Derrien ; 14, Léosl ; P o u r tous renseignements, s’adres 20, Cuep' ; 43, Camille Courant ; 57, Gouriou-,74, Kéromnès, candidats ser audit M° M a n iè iu î , notaire à Quim pcr. du Finistère. chère sur la nouvelle mise à prix ainsi for mée l’adjudication en lots séparés sera délinitivo. Cette vente est poursuivie en vertu j ’u n ju g e m e n t contradictoire du T ri b un al civil de Q uim pe r, en date du 8 août 1907, rendu A LA R E Q U Ê T E D E : Dam e Marie-Anne L e IlénalF, veuve du sieur Jean-René-M ichel Favennec, com m erçante, d e m e uran t au bourg de Plogonnec, agissant eji sa q ualité de légataire universelle de son m ari, aux termes de testament olographe, en date d u( i m ai 1900, enregistré et dé posé au rang des m inutes de M° Dam e y , notaire à Plogonnec, su iv an t acte de dépôt à son rapport, en date du t» ja n v ie r 1907, enregistré, d e m an deresse, pour laquelle dom icile est élu rue V is, 6, à Q uim pe r, en l’étude de M° L u c a s , avoué, q u i est constitué et qui co ntinuera d ’occuper. Me L U C A S , avoué. CONTRE : 1° Dame M arie-Joséphine Le Gougeur, épouse du sieur Pierre Le G ran d , et ‘2° ledit Pierre Le G ran d , pour assis ter et autoriser sadite épouse et au be soin en privé n om , com m erçants, de m e uran t ensem ble au bourg de P lo gonnec, défendeurs, ayant pour avoué conslilué M° M o r e l , avec élection de dom icile en son élude, sise rue du Palais, à Q uim pe r. M» M O R E L , avoué. ET E N C O R E : D em oiselles M arie-Joséphine et Julia-Aline-Marie Le G orgeu, célibatai res m ajeures, toutes deux com m er çantes, de m e uran t ensem ble rue Kéréon, à Q uim pe r, défenderesses, ayant pour avoué constitué M° S oud ry , avec élection de dom icile en son étude, sise rue L aën n e c, n ” 19, à Q uim pe r. M° S O U D R Y , avoué. L E E n conséquence, l ’adjudication des im m eubles sus-désignès aura lieu en l ’étude et par le m inistère de M" Da mky, notaire il P logonnec, le v e n d r e d E P IC E R IE J. 47 20 septembre 1907, à 2 heures du soir, en doux lots, composés comme ci-dessus,et sur les mises i\prix sus-indiquées, avoc clause de réu n io n , il éteinte do feux, au plus offrant ot dornier enchérisseur et aux clauses et, conditions du cahier des charges dé posé en l'étu d e d u d it notaire, ou toute personne peut 0 11 prendre connais sance. R édig é par l’avoué poursuivant. Q u im p e r, le 26 août 1907. F IN IS T E R E MAGASIN & MANSARDÉ M OD ERN E A L O U E R Q u a i «lu S t i l r , 1 4 , il Q u im p e r L A R D I — Avenue» d e l n G a r e — 4 7 Q UIMPER S ’adresser à M" J a c q , notaire à Q u im per. M IS E A PRIX fixée par la pour. 200 francs. [suivante . . . Tous ces biens sont profités et ex ploités par la veuve G audredranche, A la vieille renommée du bon Café Maison rendant le meilleur marché Icsproduitsel comestibles despremières marques. A Q U IM P E R , SOU S L E S H A L L E S Lo M 10un II EDI i SUPTEMHRE 1907, il deux heures do l’après-midi, M” Moy, com m issaire-priseur, vendra aux e n chères p ub liqu es : Dix lits acajou avec som m iers, bas do buffet, canapés, fauteuils, fourneau, bouteilles vides et autres bons objet?.. A u co m ptanl, 10 0/0 en sus. Avoué-licencié. Etudo do M» DALI BOT, notairo fi Quimper. A VENDRE P ar Adjudication volontaire L E S A M E D I 21 S E P T E M B R E 1907 U ne M a i s o n LE L U N D I 2 S E P T E M B R E 1907 A deux iioures En l'étude de M0 Couderc, notaire () Pont-1'Abbé DES IMMEUBLES Nature de la propriété. Kérity Etudo de Mu L U C A S , avouè-liconcié, rue Vis, G, à Q uim pe r. Revenu. M aison 37 f. 50 18 75 Le présent extrait certifié conform e il la m atrice cadastrale. Le Directeur des Contributions directes, Q uim per, le 24 m ai 1907. (Execution de la toi du 23 octobre /«Si/ VENTE Signé : Illisib le m e n t. Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper. Commune de Penmarc’h. — Année 1907. DE SAI SiÊ-ÏMMOBILIËRE Devant le T ribunal civil de Q uim per au Palais de Justice,sur le Quai E mrpm..fntrti er l r i ' t a ma*trice - M - J A N V IE R , Théophile-Marie, demn n n n î i i K é n *;y> in scrit au folio G46 de la m atrice cadastrale de la comaprès détaüïées ^ cl' contre> Pout‘ Jes parcelles ou portions de parcelles ci- L E S A M E D I 28 S E P T E M B R E 1907 à midi (audience des vacations). Contenance posable IN D I CATION D E S IM M E U B L E S A VENDUE Route de Plomeur à P o n t-l’Abbé ou lieux-dits. S ’adresser à M» J a c q . D É S IG N A T IO N CI-APRÈS Cantons, Place Terre-au-Duc, 38, à Quimper PAR SUITE h 2 heures, on l’éludo L E F O N D S et L E S D R O IT S F O N C IE R S d ’une tenue à dom aine congéable sis il K e r z ib iu c , en la com m une de P O U L D R E U Z IC , d ’une contenance d ’environ 4 hectares 60 centiares, af fermée aux époux M nrzin m oyennant 500 francs par an. E xtrait de la matrice cadastrale. - M. G A U D E D R A N C H E , Beniamin-Marie profession de m arin-pécheur, dem eurant à K érity, est inscrit à la case 170 dé la matrice cadastrale des propriétés bâties de la co m m un e dénom m ée cicontre pour les propriétés ci-après détaillées: A L ’A M IA B L E VENTEDE MEUBLES A. LU CAS. Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper. Commune de Penmarc’h. — Année 1907. E lu d e de M® P i e r r e JA C Q , notaire à Q uim per. A VENDRE E tu d e do M° L. M OY, commissairepriseur t\Q uim per. partie saisie, et sont im posés au rôle des contributions foncières de la com m une de P e n m arc’h pour l ’année 1907, ainsi q u ’il résulte des extraits de la matrice cadastrale dont la teneur su it : : a £P< Département du Finistère. — Arron dissement de Quimper. — Canton de Pont-l’Abbé. — Commune de PENM ARC'II. s c > es Cantons, d ou Nature de la propriété. <Z2 lieux-dits. © l “r L O T P o u r tous renseignements, s’adres Maison à u n étage, avec C our, Ja rd in ser il M* D a l id o t . P R E M IE R LOT et P uits, loués à M E y iie r. Kérity 1° Au lieu de Pénanguer-Kérity. — 957 Mise n prix : (¡.000 fr. Etudes do M* Piuil Le Scouk , avoué-lloonoié, Méjou-Dréon-Quer Terre labourable 20 Of.22 Une Maison d’habitation cons 12, quai do l'Odet, îi Quimper, et do M* 2° L O T . Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale. truite en m açonnerie et couverte en A utret , notaire <i Hospordon. Maison contiguo à la précédente avoc ardoises, composée d ’u n rez-de-chaus Quim per, le 24 mai 1907. Le Directeur des Contributions directes, dépendances, doux Jard in s, Cour, H a n sée avec grenier au-dessus, m e suran t Signé : Illisiblem ent. gar, R em ise et P uits, loués à M. Lo liris. environ 14 mètres de lo n g u e u r sur Mise à prix : 8 000 fr. on l’ótudo ot par lo ministère do M® Autret , 4 moires de hauteur et 5 mètres de Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper. Nota. — Ces doux lots seront remis profondeur, com prenant 2 pièces au notaire h Rospordeti Commune de Penmarc'h. — Année 190 7. Le Vendredi 13 Septembre 1907 en adjudication sur les prix obtenus et rcz-de-chaussée et y ouvrant d ’une Extrait de la matrice cadastrale. — M. JÉ Z É G A B E L , Robert-Marie, dem eurant réunis. <1 3 heures de l'apris midi. porte et do deux croisées ; n n mm mée io ’6^-11180! 11 au io li°i 1/<0/‘ de la matrice cadastrale de la co m m un e dé3° L O T . nom , cl"contre pour les parcelles ou portions de parcelles ci-après 2° Une petite Crèche située au détaillées U n grand C ham p ii l’ouest, des lots Département du Finistère. — Arron bout couchant de ladite m aison, cons dissement de Quimper. — Canton de qui précédent et en bordure de la route, truite en m açonnerie et couverte en co nve na nt pour em placem ents à bâtir, ardoises, m esurant e nviron 4 mètres Contenance Rosporden. IN D IC A T IO N d’uno contenance de 1 h. 35 a., loué il de lo n g ue ur sur 5 mètres de profon EN L A C O M M U N E D E T O U R C I M. D eguen. deur et ouv rant d ’une porte et d ’une 10 boarg «l ani dépendances de ce bonrg des Mise à prix : 8.000 fr des noms croisée ; de la nature cantons, lieux-dits de Jouissance par la perception des re Au lieu dit PENQUER-BOURHIS 3° Une autre petite Crèche si ou villages. des parcelles. la propriété. venus du l*'1'a o û t 1907. tuée au bout levant de ladile m aison, 1" Lot. — Un Chemp de terre S ’adresser à M° C O U D E R C . construite en m açonnerie et couverte leboureble. en planches, m e suran t e nviro n 3 m è G 1352 Kérity Liors-Costé-an-Hent Gourtil 40 2 Of. 60 Mise à prix : 4.500 francs. tres de lo n g u e u r sur 3 m ètres de lar geur ; 2e Lot. — Une Prairie. Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale. Il sera procède le Jeudi 19 sep 4® Une A ire située devant ladite Mise à prix : 4.500 francs. Quim per, le 24 mai 1907. Le Directeur des Contributions directes, tembre 1907, à 1 heure, à la Mairie m aison, ayant la m ôm e lon gue ur que 3* Lot. — Une Maison d’habita Signé : Illisiblement. de Pont-Croix, il la location aux enchères le corps de bâtim ents et un e largeur tion. d’e n viron 4 mètres. publiques de divers immeubles si Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper. Miseàpriœ'. 1.000 francs. Commune de Penmarc’h. — Année 1907. tués dans les communes de Pont-Croix, Ces quatre articles se trouvent d ’un Cléden-Oap Sizun, Esquibien, Meilars, seul tenant et do n n e n t par leurs con Extrait partiel de la m atrice cadastrale. — M. G A U D ED R A N C H E BeniaminM IN IS T È R E D E L A G U E R R E Plogoff, Plouhinec et l’île de-Sein. fins généraux, du m idi snr terrain aux Marie, d e m eurant a Kérity, est inscrit au folio 1779 de la m atrice cadastrale S e rv io e des S u bsista nc e s m ilita ir e s On peutprendreconnaissancerlu cahier héritiers de G u illa u m e G adonna, du ci aJrT s™ T taflîées^m m ée ci' conLre Pour les Parcelles ou portion de parcelles des charges au bureau du Receveur des levant sur terres à Joseph Dessoudre Domaines il Pont-Croix. et à A la in Stép h an et du couchant sur Contenance Le Iteccvo'ir dos Domaines, chem in de P è n an g ue r. Ils fig u re n t au I N D I C A T IO N à Q U I M P E R le 385 S e p te m b r e f 0 0 7 imposable. J. L E BOLLOCH. cadastre sous le n° 1421 p, section G. Mise à prix : 10.000 Fr. VENTEPÂRLÎGITATION Administration des Domaines. ADJUDICATION VILLE DE PONT-L’ABBÉ FOURNITURE DES FOURRAGES A LA RATION à effectuer du l or novembre 1907 an 31 octobre 1908. L e cahier des charges et les pièces du m arché sont déposés il la Sous-Intendance do Q u im p e r où on peut en p rendre connaissance. Travail assuré et bien payé i aux cAnmfenKs de i,’ouest W11 pour les Côtes-du-Nord et la M anche, des H O M M E S , F E M M E S et J E U N E S G E N S pour travailler aux carrières en q i^ilité d ’extracteurs m i n e urs, tailleurs do pavés, terrassiers et casseurs de pierres. S ’adresser il M. G è iu u l t , à E rq uy (Côtos-du-Nord). _ Le 0 Septembre 1007, à 2 heures de ’après-midi, il sera procédé fila m airie de Pont-l’A bbé, par lo m inistère de M ' C o u d e h c , notaire en cotte ville, à la vente par ad judicatio n d ’une pro priété communale, servant de pres bytère, sise en la ville do Pont-l’Abbé, place des Carm es, et portée au cadastre sous les n um éros 422 et 423 de la sec tion H, con te n an t actuellem ent vin g t ares dix-huit centiares M IS E A P R I X : vingt-cinq mille frunes.................................. 2 5 .0 0 0 fr P ou r tous renseignem ents, s’adres se rii M ° C o u d e h c , notaire, dépositaire du cahier des charges et dos titres de propriété. M A C H I N E S A G R I COLES P E RFECTIONNÉES L. QUINIOU, A QUIMPER U & ) mm POURU RÉCOLTE ECRÉMEUSES MELOTTE “ 5V •OIIII 1110(1. 11)07 trito »olltlos, le« plus Id- B A T T E U S E S « dents ot è tambour M A N È G E S en bois et en fer 8 E O O U E U 8 E 8 DE PAILLE TAR AR ES Toutes ces M achines sont garanties et dos facilités sont données pour le paiem ent. Slires ti fniro tournor, onnnnt 6 0 & 8 0 frunoH do brimWloo pur un ot pur vuoilo. Ces Ecrémeusos, faites en b'ranuo, coû tant motllour miirohè que tous tu» autrui syatômus faits d l’é tranger. BARATTES ET MALAXEURS r e p a h a t i o o t s très rapides de Machines de tous systèmes. - P R IX M O D É R É S - Syat. Simon. (Mod. 100(1) Un anfani pout loft fa iro fonctionner, TRIE ü R S d FGRAINS SyatAmo D h n ib M IS E A P R IX fixée par la pour suivante ..................... 500 francs. D E U X IÈ M E CL, 3 •O I.O T 1°Aux issues de Iiérity.— \Jn demi Sillon de terre chaude situé dans Méjou-Dréon-Quer, d o n n an t du nord des cantons, lieux-dits ou villages. 1421 P 508 P des noms de la nature de la propriété. des parcelles. Parc-Penquer Parc-Kervilly Parca-üréon-an-Ty 8G9 p Pâture Terre laboura. Gourtil Il »1 21 Of.04 7 03 4 0 43 2l55 1 0 74 sur la veuve R io u , de Saint-Pierre et Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale. du le van t sur c h e m in de la F ontaine, Quim per, le 24 m ai 1907. Le Directeur des Contributions directes fig u ran t au cadastre sous le n» 957, Signé : Illisiblem ent, section G, et contenant sous fonds en Les im m eubles ci-dessus désignés au port de Brest, dem eurant à Brest, viron 1 are 50 centiares ; 2UAux issues de Kérity, à Talarou, [ ont été saisis par procès-verbal de rue des Marches, n» 4 ; 5« dam e Anneune Parcelle de terre labourable V auchel, huissier à Pont-l’Abbê, en Marie G audedranche et 6° le sieur dite Parc-Rue Longés, avec ses fossés date du 10 ju in 1907, enregistré el, Ju le s T u ip in , son m ari, tan t en son au cerne, d o n n a n t du nord et du cou transcrit avec les exploits de dénoncia nom personnel que p our assiter et a u chant sur chem in et du levant sur tion des 13, 14 et 21 jn in 1907, au b u toriser sadite épouse, d e m eurant e n Jean-Louis Coïc et F rançois Pochic, reau des hypothèques de Q uim pe r le sem ble à Paris, rue L e dion, n° 9, dé biteurs saisis et défaillants. figu ran t au cadastre sous* le n° 1352, 26 ju in 1907, volum e 78, n 0’ 26 et 27. section G, et contenant sous fonds e nviron 4 arcs. P lu s la m itoyenneté du p ign on de la m aison de la veuve Coïc, sise au b o ut levant de ce cham p. M ISE A PRIX fixée par la pour suivante ..................... 2 0 0 francs. T R O IS IÈ M E LOT 1° Aux issues de Kérity et Kervilly, dans Méjou-Kervilly.— Une Parcelle de terre labourable d o n n a n t du evant sur Pierre T irilly , de St-Pierre et du nord sur R obert Jézégabel, figu rant au cadastre sous le n" 508 p, sec tion G, et contenant sous fonds e n v i ron 4 ares 58 centiares ; 2° Aux issues de la gare de Kérity et de la route menant de Saint-Guénolé. — Un Sillon dans une parcelle de terre labourable dite Iiarrc-ar-Piquet, d o n n a n t du nord sur terre aux héritiers de la veuve E n iz a n et du m idi sur terre à Pierre Loussouarn, figu ran t au ca dastre sous le n" 8(59 p, section G, et contenant sous fonds e n viron 2 ares 40 centiares. A la requête de : M arie-Anne T oulem ont, célibataire, m ajeure, cultivatrice, dem eurant au lieu de Loscatouarn, en la com m une de P lobannalec,créancière saisissante, pour laquelle dom icile est élu rue Vis, 6, à Q uim pe r, en l ’étude de M° L u c a s , avoué, q u i est est constitué et qui co n tin ue ra d ’occuper. M® L U C A S , avoué. Sur : I" D am e Marie Dessoudre, veuve du sieur B e n jam in G audédranche, de m eurant à K érity, en P enm arc’h , tant en privé que com m e tutrice légale de C atherine et Pierre-Jean G aud re d ran che, enfants m in e urs issus de son dit m ariage ; 2° Mlle Eugénie-M arguerite G audedranche, célibataire, m ajeure, de m e urant à K érity, en Penm arc’h ; le sieur P au l G audedranche, marin-pôcheur, do m icilié chez la veuve Gaude dranche, sa m ère, à K érity, en P e n m arc’h, actuellem ent m arin de l ’Etat à bord du Duguay-Trouin ; 4° le sieur B e n jam in G audedranche 111s, ouvrier NOTA. — Il est déclaré à tous ceux du chef desquels il pourrait être pris sur les im m eubles saisis des inscriptions pour r a i sons d'hypothèques légales q u ’ils devront requérir ces inscriptions a v an t la transcrip tion du jugem ent d'adjudication. E n conséquence l’adjudication des im m e ub les sus-désignés aura lieu à l ’audience des vacations des criées du T rib unal civil de Q uim pe r, au Palais de Justice, sur le Q uai, le 28 Sep tembre 1907, à m id i, par devant les Magistrats qui tie nd ront cette a u dience, en trois lots séparés, composés 'com m e ci-dessus et sur les Mises à prix sus-indiquées, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur et aux clauses et conditions du cahier des charges déposé au Greffe d u d it Ir ib u n a l, où toute personne peut en prendre connaissance. R éd ig é par l ’avoué poursuivant soussigné. Q uim per, le 26 août 1907. A. LU C A S, avoué-licencié. Quimper, Imprimerie du Journal Le Finistère. — Ed. MENEZ, imprimeur, rue Sainte-Catherine, 10 CtrtiJb p u 1« (Hrant ••« •Ig n i. Q u i m n r . I» V u peur légalisation de la signature «i~«entre : M ain* 4* Quitnptr. U t a lA lU i