newsletter n°23 mars 2012

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newsletter n°23 mars 2012
Edito : Le veau d’or de Puivert
L’histoire du veau d’or est un épisode, devenu mythique, de l’exil monothéiste des fidèles
d’Akhenaton, organisé par les grands prêtres de Thèbes, après la reprise en main des polythéistes en terre
d’Egypte, vers 1330 av JC. L’Ancien Testament a retranscrit cet épisode. Ainsi, pendant l’ascension du mont
Sinaï par Moïse, où Dieu va lui dicter les tables de la Loi, les Hébreux, libérés du joug du Pharaon, pressèrent
Aaron de leur construire une idole d’or, en fondant leurs bracelets et colliers. Il construisit alors un veau d’or,
imitation du taureau Apis vénéré en Égypte, qu’ils adorèrent, la vengeance étant terrible, Dieu ordonnant à
Moïse de tuer les hérétiques…
Lié à l’Egypte et à l’opposition Amon-Aton, l’épisode du veau d’or est également présent à deux
niveaux dans les recherches d’Ollivier Ruca.
En premier, lieu, c’est qu’on ne peut ignorer que Nicolas Poussin a repris ce thème « l’Adoration du
veau d’or » (voir ci-contre) peu avant de peindre les Bergers d’Arcadie, tout comme on ne peut oublier que
l’Egypte est très présente dans son œuvre, mais également dans sa vie avec la fréquentation du « père de
l’égyptologie », Athanase Kircher et d’un autre égyptologue reconnu : Cassiano dal Pozzo.
Ensuite, bien moins connue, on retrouve également une légende d’un veau d’or à Puivert. En effet,
au début du génocide cathare, en 1210, Simon de Montfort fond sur Puivert, s’empare du château, fend par la
lame la moindre résistance, et déporte à Sorèze (commune du Tarn, à 27km de Castres), dans un monastère,
les principaux notables cathares faits alors prisonniers. Au cours de leur emprisonnement, par certaines
indiscrétions, des Soréziens apprirent qu’il y avait, dans les abords du château de Puivert, un veau d’or, d’un
prix inestimable, que les Cathares avaient réussi à soustraire à l’ennemi et « mis sous la garde du diable ».
L’appât du gain n’allait alors plus quitter certains Soréziens, chaque génération se chargeant de
transmettre à la suivante l’histoire de ce veau d’or de Puivert. Et c’est ainsi que peu avant la Révolution, un
certain Bardou, accompagné par des amis, tenta l’aventure en se risquant dans les caves du château, alors
encore accessibles. A peine franchie la grille du souterrain sensé abriter le trésor, les ténèbres se déchaînent,
faisant fuir les Soréziens et abandonnant Bardou à son sort et au diable. Depuis, plus personne n’a osé
s’attaquer au diable pour lui ravir son précieux trésor.
L’anecdote, extraite de la revue « Folklore Aude 1941 » peut faire sourire. Impossible à ce jour, en
effet, d’apporter une preuve concrète à cette légende, mais on peut se prévaloir du même argument concernant
celle de l’Ancien testament. Ce qui retient en définitive l’attention, c’est, une nouvelle fois, la curieuse
coïncidence, si c’en est une, qui relie Poussin, Puivert et l’Egypte, car derrière Moïse, tout historien s’interroge
sur la corrélation entre Akhenaton l’hérétique et le personnage biblique. Tous les chemins mènent décidément
bien à Puivert…
Cathares Egyptiens
Il est légitime d’être surpris par l’hypothèse selon laquelle le catharisme trouverait ses racines, non
pas dans un quelconque schisme chrétien, sous quelque forme que ce soit, mais au sein d’une Égypte antique :
hypothèse qui se révèle pourtant, si l’on prend simplement la peine d’observer et d’analyser. Ainsi, outre le
second degré des Bergers d’Arcadie, où Nicolas Poussin renvoie nettement vers cette origine, un certain nombre
d’éléments guident également clairement sur cette piste, par la toponymie (le village d’Orus = Horus, sarrat = Sar
Ra…), par les statuettes égyptiennes et les « ouschebtis » retrouvés avant la seconde guerre mondiale par
Antoine Gadal ou l’abbé Glory, par les nombreux vestiges répertoriés (barques solaires, temple d’Isis, Ankh,
dolmen de Sem, lac funéraire…), par les indices (route de l’étain, Memphis Misraïm, vierges noires…), par les
références livresques (Lamy, Roché…). Tous ces éléments, mis bout à bout, que les tenants d’une vision
« officielle » d’un catharisme chrétien prennent grand soin d’ignorer ou de ridiculiser, montrent que c’est dans
cette voie qu’il faut pourtant chercher. La preuve ultime, essentielle, indispensable, devrait sans nul doute être,
pour Ruca, celle de ce sanctuaire de Puivert, qui devrait bientôt mettre en lumière, pour peu que les moyens lui
en soient donnés, cette civilisation celto-égyptienne dont les Cathares ont été les dignes héritiers.
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