l`inFOdom d`août 2016 - FOCOM

inFOdom
Gilles DESGRANGES
votre Responsable Syndical
FOCom Orange Caraïbes
Tél. 06 90 57 48 77
Mail : [email protected]
Numéro 2
Août 2016
« Depuis 2002 je travaille chez ORANGE CARAIBES. Je suis né
en Guadeloupe. Je suis marié et j’ai 2 enfants. J’aime passer du
temps avec ma famille et aussi avec mes amis.
J’ai toujours eu la fibre syndicale et l’engagement au service des
autres. Après plusieurs année en tant que sympathisant, j’ai décidé
de choisir FOCom car ce syndicat me paraît faire preuve d’écoute
et tente toujours de trouver un compromis.
Nous en avons encore eu la preuve lors de la question de devoir
ou pas défiler contre la loi El Khomri. Dans le cadre de ma nomination je souhaite apporter au sein d’ORANGE CARAIBES une nouvelle vision syndicale : celle de FOCom. »
Avec l’arrivée de Gilles, FOCom compte apporter un nouveau souffle au dialogue social. Nous allons utiliser
notre force de négociation afin d’obtenir la signature de bons accords qui soient toujours dans l’intérêt des
salariés d’Orange Caraïbes.
FOCom est par principe favorable à l’intégration des filiales à la maison mère Orange SA afin de renforcer
la protection des emplois et des droits des salariés… à condition, bien entendu, que cela se fasse sans
aucune perte d’acquis pour les personnels concernés.
Outre la pérennisation de l’emploi, une entrée d’Orange Caraïbes dans Orange SA devra créer l’harmonie
entre salariés ayant les mêmes activités ou travaillant en transverse et renforcer les liens entre l’ensemble des
personnels dans les Caraïbes. En attendant que tout soit prêt pour une fusion, il est souhaitable que nous
puissions partager des activités sociales et culturelles et bénéficier de festivités communes.
QUELLE RÉFLEXION DOIT-ON AVOIR DANS LES NÉGOCIATIONS ?
Avec une moyenne de 40 % de jeunes au chômage, la priorité est à l’emploi… FOCom demande le remplacement des départs par des CDI avec un renforcement de notre Back Office, même si la priorité reste au Front
Office (Commerciaux et Techniciens Interventions, chargés affaires…).
La charge de travail croît avec les départs en TPS et en retraite. Certains services se retrouvent en-dessous
de la taille critique ou disparaissent ce qui se répercute sur le travail d’autres services. C’est déjà le cas pour
les techniciens d’entreprise qui ne peuvent joindre la Métropole que dans une fenêtre de 4 heures, étant donnés
les décalages horaires.
La deuxième priorité est le pouvoir d’achat.
Les données de l’INSEE justifient totalement la prise en compte de la cherté de la vie pour tous, fonctionnaires
comme contractuels. Les prix d’outre-mer sont supérieurs d’au moins 7 % à ceux de la métropole. Les écarts
de prix sont en grande partie imputables aux loyers plus élevés qu’en métropole, aux soins, aux déplacements
et aux produits alimentaires.
Ces derniers sont en effet un des premiers postes de consommation des ménages (15 %) et c’est aussi celui
pour lequel les écarts de prix sont les plus marqués. Les modes de vie différents imposent de croiser les visions
pour comparer les prix. Selon l’INSEE « en 2015, en prenant comme référence le panier métropolitain, les prix
sont en moyenne supérieurs à ceux de la métropole de 37 % à La Réunion, 42 % en Guadeloupe, 45 % en
Guyane et 48 % en Martinique. Par rapport à 2010, ces écarts sont restés stables à La Réunion, ont diminué
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en Guyane, et ont augmenté aux Antilles. À l'inverse, en conservant ses habitudes de consommation alimentaire
en métropole, un ménage martiniquais économiserait 23 % de son budget, un ménage guadeloupéen ou
guyanais 20 % et un ménage réunionnais 17 %. Au final, concernant l'alimentaire, les écarts dits de Fisher qui
tiennent compte de l'adaptation des modes de consommation, sont de 38 % entre la Martinique et la métropole,
34 % pour la Guyane, 33 % pour la Guadeloupe et 28 % pour la Réunion. »
Ecarts de prix entre les DOM et la métropole en mars 2015 en pourcentages :
Écarts DOM/métropole (panier Écarts métropole/DOM (panier
de consommation métropolitain)
de consommation local)
Écarts de Fisher DOM/métropole
Martinique
17,1
-7,1
12,3
Guyane
16,2
-6,8
11,6
Guadeloupe
La Réunion
17,0
10,6
-7,5
-3,6
12,5
7,1
En résumé, en 2015, les prix sont plus élevés dans les départements d'outre-mer qu'en France métropolitaine :
de 12 % en Martinique, Guadeloupe et Guyane, 7 % à La Réunion et à Mayotte. Ces écarts prennent en compte
les différences de mode de vie des ménages selon les territoires. Si tous les ménages consommaient le panier
de biens et services moyen d'un ménage métropolitain, les écarts de prix seraient encore plus marqués.
Source : Insee, enquête de comparaison spatiale de prix 2015.
http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1589#inter1
FOCom continue à revendiquer une prime ultra-marine de 20 % pour les contractuels et que soit prise
en compte la vie chère dans les négociations locales.
Nous revendiquons également :
n le renforcement des contrats d’apprentissage
n le retour des salariés domiens qui le souhaitent
n l’accessibilité aux mêmes choix de formations que le catalogue national
n l’anticipation sur les métiers de demain et la sécurisation des parcours professionnels…
UNE ÉQUIPE À VOTRE SERVICE
DO Caraïbes
Franck Mounsamy
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DO Réunion-Mayotte
Armand Ti A Hing
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