Stage de formation : « Adolescence Toxicomanie Prévention - I
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Stage de formation : « Adolescence Toxicomanie Prévention - I
6 SOUTIEN AUX ACTEURS ET AUX PROFESSIONNELS Prévention des toxicomanies Texte Communauté d’agglomération de Poitiers (Vienne) Stage de formation : « Adolescence Toxicomanie Prévention » OPÉRATEURS Nature de l’action Association de recherche et de formation en toxicomanie du Centre-Ouest (ARFTCO), service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SUPEA ISATIS), communauté d’agglomération de Poitiers Sensibilisation, à travers la mise en place d’un programme de formation, de professionnels de l’agglomération, confrontés à des problèmes liés à l’adolescence. PARTENARIAT Financeurs Communauté d’agglomération de Poitiers, fonds d’intervention pour la ville (FIV) et DDASS dans le cadre du contrat de ville. En 2003, le coût de deux sessions de formation (2 x 3 jours) est de 4 573 euros. Autres partenaires Des professionnels locaux du monde médical Objectifs principaux - Aider les professionnels ayant à rencontrer des jeunes, dans l’exercice de leur métier, à identifier les problèmes de l’adolescence en difficulté : délinquance, toxicomanies, troubles du sommeil ou du comportement, tendance suicidaire, dépression. - Contribuer à la création d’une culture commune à l’ensemble des acteurs de l’agglomération et favoriser le travail en partenariat. Publics visés Employés municipaux et de la communauté d’agglomération de Poitiers (éducateurs sportifs…), personnels de l’éducation nationale, enseignants, infirmières scolaires, police nationale, travailleurs médico-sociaux, animateurs socioculturels, employés d’office HLM, employés de la Société des transports poitevins, bénévoles ou professionnels d’associations de solidarité, d’insertion. Lieu de déroulement Communauté d’agglomération de Poitiers. Date de démarrage 1 994 C O N TA C T Alexandra ABBASSI Chargée de mission « prévention et citoyenneté » Tél. : 05 49 52 37 99 238 À l’origine… La communauté d’agglomération de Poitiers est composée de 10 communes et regroupe 126 000 habitants. À l’instar du contrat de ville, du programme local de l’habitat et du plan local d’insertion par l’économique, le contrat local de sécurité a été signé en juillet 1998 sur ce périmètre intercommunal. L’intercommunalité, particulièrement bien construite et aboutie à Poitiers, a permis d’appliquer le principe de subsidiarité et de déterminer une bonne échelle territoriale pour chaque action. Dans cette perspective, la mise en place d’une formation au niveau intercommunal recoupe une double logique : - une logique d’efficience : sur une problématique commune, le niveau intercommunal permet de mutualiser les moyens techniques, financiers et humains ; - une logique de pertinence territoriale : un même jeune fréquente souvent des structures sur l’ensemble des villes composant une agglomération et peut être suivi, s’il connaît des difficultés, par des professionnels venant de villes différentes, et ayant des manières de travailler diverses. Intervenants Un psychosociologue (ISATIS). Un médecin généraliste attaché au centre du Tourniquet (Centre de soins pour toxicomanes). Un praticien hospitalier, psychiatre, responsable du centre Mosaïque (accueil thérapeutique de jour pour adolescents du centre hospitalier Henri-Laborit). Fonctionnement Élaborée en partenariat avec le service spécialisé SUPEA (service universitaire 239 de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent) du centre hospitalier Henri-Laborit, cette formation, intitulée « Adolescence Toxicomanie Prévention » se compose d’une ou deux sessions de trois jours par an. La première journée est axée sur une approche psychologique et psychopathologique de l’adolescence : « de la crise de l’adolescent à l’adolescent en crise » ; « l’adolescent et ses parents » ; « adolescence et dépendance ». La deuxième journée se concentre sur les toxicomanies et la définition qui peut être donnée du toxicomane : « Des conduites toxicomaniaques à la toxicomanie : la place du produit », « La prise en charge des toxicomanies : le centre de soins spécialisés, la postcure, les structures d’insertion, les méthodes de substitution » ; « Les différentes politiques de soins » ; « Le problème de la dépénalisation des stupéfiants ». Enfin, la dernière journée aborde le concept de prévention : « Les politiques globales de prévention de proximité » ; « Une grille d’analyse des symptômes permettant un repérage précoce et une évaluation clinique de l’adolescent en difficulté » ; « Deux outils pour la prévention en milieu scolaire : les équipes d’adultes-relais et les entretiens d’évaluation clinique ». Bilan/Évaluation Si jusqu’à présent cette formation n’a pas fait l’objet d’une véritable évaluation « à posteriori », elle suscite chaque année un grand nombre d’inscriptions émanant de multiples acteurs locaux : plus de 300 personnes ont participé à ces journées de formation depuis 1994. Ce succès Politique de la ville et prévention de la délinquance 6 Stage de formation : « Adolescence Toxicomanie Prévention » Prévention des toxicomanies Communauté d’agglomération de Poitiers (Vienne) prolongé en terme d’affluence semble à lui seul démontrer la pertinence de cette formation, de la thématique qu’elle aborde et du territoire auquel elle s’applique. Une démarche d’évaluation est engagée afin de mesurer l’impact d’une telle formation et, éventuellement, l’adapter à de nouveaux besoins. Des fiches seront remplies par les stagiaires avant la formation (sur leurs attentes), après la formation (adéquation entre les attentes et les réponses apportées) et 3 mois après le stage (utilité des enseignements, pérennité des relations créées lors du stage). Perspectives Ce stage de formation est reconduit chaque année depuis 1994, à raison d’une à deux sessions par an. Parallèlement, il convient de noter le développement récent d’actions locales dans le domaine des toxicomanies : équipe de prévention spécialisée effectuant un travail d’accompagnement des jeunes (présentant des problématiques santé et conduites à risques), notamment pour les inciter et les orienter vers des services de soins (recrutement d’un emploi-jeune spécialement dédié à cette problématique). 240