Arts d`Afrique. Document d`accompagnement pédagogique

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Arts d`Afrique. Document d`accompagnement pédagogique
Document d’accompagnement pédagogique
« Arts d’Afrique.
Voir l’invisible »
du 22 mars au 21 août 2011
A. Présentation de l’exposition
En réunissant plus de 200 œuvres d’art exceptionnelles –pour la plupart jamais présentées au public –
provenant de grandes collections privées et publiques européennes, le musée d’Aquitaine propose une
lecture originale de la création africaine. Son rapport à l’invisible, révélateur d’une vision du monde
singulière, est indispensable pour comprendre et découvrir les richesses passées et présentes des
cultures du continent africain.
B. Thèmes de l’exposition
Le masque. La statuaire. Magie et divination
Un premier espace couvre les principales aires culturelles de production des masques. Il présente
des ensembles complets de masques avec costumes exceptionnels.
Le deuxième espace évoque la spécificité de la statuaire africaine également perçue comme agent de
communication avec l’invisible qui se manifeste entre autres au travers de rituels de protection ou de
guérison.
Le dernier espace traite de différents accessoires (boîtes, paniers, plateaux, figurines, cloches,
talismans, agrégats…) qui, entre les mains des praticiens, permettent le contact avec l’invisible et
restent des instruments énigmatiques. L’authenticité, la représentativité et le caractère inédit des
œuvres ont guidé le choix des objets provenant de musées français et européens (Quai Branly,
Tervuren, Neuchâtel, Dapper) et de collectionneurs privés qui ont consenti des prêts exceptionnels au
musée d’Aquitaine.
C. Atelier (s) de fin de visite
Atelier « awalé »
L’awalé est un jeu ancestral pratiqué dans toute l’Afrique sous différentes dénominations.Evoquant le
rythme naturel des semailles et des récoltes, il est non seulement jeu mais aussi exercice mental,
offrande aux dieux ou support de divination…Traditionnellement composé d’un panneau de bois
sculpté et de diverses graines, l’awalé peut prendre bien d’autres formes encore ! Coquillages dans le
sable, craies sur l’ardoise, bonbons colorés ou grelots pour un jeu sonore …Ces différentes possibilités
sont offertes aux enfants le temps d’un jeu, comme autant de pistes à exploiter en rentrant le soir à la
maison.
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Atelier « Visible, invisible »
Dans de nombreuses cultures primitives le bois est une matière servant aux objets de culte sous la
forme de masques, de statuettes. On considère que le bois est investi d’une force vitale, capable
d’attirer les esprits. Réalisation d’une sculpture en volume en atelier.
D. Quelques repères
1. Les arts d’Afrique
« L’objet c’est de la pensée solidifiée. »
Claude Levi Strauss.
La création traditionnelle des cultures d’Afrique Noire, d’une exceptionnelle richesse de formes et de
fonctions, constitue le support matériel d’un système de pensée qui repose sur la vision d’un monde
peuplé de forces invisibles.
Ces énergies singulières fonctionnent en réseaux de correspondances que l’homme doit s’efforcer de
déchiffrer et de contrôler.
Cette nécessité entraîne la mise en place par des spécialistes de dispositifs complexes, où les objets
tiennent une place centrale à la fois comme révélateurs et comme opérateurs de cette réalité.
Masques, statues, fétiches, sont les réceptacles de forces spirituelles activées par des mécanismes
d’accumulation d’éléments disparates, associés à des sacrifices, des paroles incantatoires, des
musiques, des danses et des transes qui connectent l‘homme à l‘univers.
L’art consiste ici à « organiser et réunir » dans le but non pas de « représenter » mais de
« présentifier » des puissances occultes. L’objet matériel animé dans cette opération constitue un être
à part entière.
Pour tenter de pénétrer la complexité d’une telle pensée, on peut aborder chacune des grandes
catégories de la création africaine à partir des qualités principales que leur confère leur rapport à
l’invisible, tout en gardant à l’esprit leur caractère non exclusif mais bien au contraire largement
partagé, dans un univers « enchevêtré » où chaque objet est doué de propriétés et de fonctions par
essences polyvalentes.
Les masques « Objets de savoir » enseignent et ordonnent le monde.
Les statues
« Objets de devoir » associent les vivants et les morts.
Les fétiches « Objets de pouvoir » agissent sur le cours des choses.
En signifiant l’invisible, l’art africain nous propose une autre lecture du monde.
2. Les masques africains
« Objets de savoir »
Les masques sont les moyens de transmission de quelque chose qui nous dépasse.
Amadou Hampâté Ba.
« l’un des principaux traits communs à l’ensemble de l’Afrique Noire, dans le
domaine de la sculpture, est que les masques sculptés ne sont pas conçus pour être
contemplés comme oeuvres d’art, mais pour être utilisés à l’occasion de cérémonies
rituelles sociales ou religieuses ». (Introduction à la culture africaine, Ola Balogun,
UNESC10/18).
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« L’Afrique est le continent des masques. Entre les mains des sociétés secrètes, des confréries, des
classes d’âges, associés à tous les événements importants de la vie, ils détiennent et transmettent le
savoir.
Ils racontent les mythes de l’origine du monde qu’ils reproduisent en public à intervalles réguliers.
Ils en enseignent les mécanismes dans le secret de l’initiation. Ils connaissent et font appliquer les
règles qui assurent l’équilibre des choses. Ils savent les rituels qui fécondent la terre et protègent
les hommes.
Ce savoir dont découlent de multiples fonctions, sociales, politiques, religieuses, mémorielles, procède
en réalité de puissances invisibles, forces naturelles, esprits, ancêtres qui s’y incarnent pour pénétrer
le monde des humains.
Cette présence s’exprime au travers de formes multiples et d’associations d’énergies composites
d’origines animales, végétales, minérales ou humaines, qui les recouvrent et les entourent.
Dans la fusion des couleurs, des costumes, des danses, des gestes, des paroles, des rythmes, les
masques reproduisent à l’échelle de la société, les pulsations de l’univers. »
Les différents types de masques
- Les masques à formes animales ou masques zoomorphes
I l s s o nt l a f i g u r at i o n d e s c ar a ct è r e s d o mi na n t s de s a ni m a u x r e pr é s e nt és
( L i o n , h y èn e , a nt i l o pe g a z el l e , b uf f l e , é l éph a n t … ) .
- Les masques à figure humaine
I l s r e pr é s en t en t de s ho m m e s o u d es f e m m e s . C h e z l e s D o g on s , l es m a s q u es
h u m a i n s i n ca r n en t l e s a n c i e n s , l e s p r êt r es , l e s c h a s s e u r s et l es s o r c i e r s .
- Les masques anthropozoomorphes
Ici s’associent traits animaux et traits humains, mais avec la prépondérance du visage humain. Le
visage de l’homme est alors affecté d’une ornementation le plus souvent périphérique, composée
d’éléments empruntés aux animaux (cornes, plumes, dents).
3. Les statues
« Objets de devoir »
Si la branche veut fleurir, qu’elle honore ses racines.
Pacere F. Titinga
« La statuaire africaine ne répond pas à un seul jeu de canons plastiques. Les statues, généralement
de petite taille, ont pour but de servir d’intermédiaires entre les vivants qui les sculptent et la
puissance qu’elles représentent d’une manière tangible.
Traditionnellement en Afrique Noire, l’organisation des hommes se fonde sur la communion avec
les ancêtres et les esprits tutélaires.
En contact avec les êtres de l’au-delà, les morts viennent en aide aux vivants et les conseillent pour
tout événement important de la vie. En contrepartie ceux-ci ont le devoir de les honorer
régulièrement dans les cultes.
A proximité ou au cœur des villages, dans les cours ou à l’intérieur des maisons, partout se dressent
des autels qui leurs sont dédiés. C’est, entre autre, par l’intermédiaire des statues que la
communication s’établit.
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La multiplication sur les autels de ces figures proches ou lointaines, renvoyant toujours à l’archétype
formel de l’ancêtre tutélaire renforce le lien de filiation entre les générations. Elle permet à leurs
esprits de se reconnaître dans les statues et de venir les habiter.
Les offrandes, libations, prières, rituels et sacrifices sanglants qu’on leur consacre sont les
instruments actifs de cette mise en relation qui peut aussi concerner d’autres forces, génies, esprits de
la nature, en contact avec les hommes par l’intermédiaire des ancêtres. »
4. Les fétiches
« Objets de pouvoir »
La magie c’est la religion des autres.
Marcel Mauss
« Le terme « fétiche » utilisé par les européens pour désigner les « idoles barbares » est un
qualificatif repris par les tradipraticiens du continent noir lié aux objets « chargés » de forces qui
ont le pouvoir d’agir sur le cours des choses.
La magie et la divination sont les moyens traditionnels d’interprétation et d’action dans un univers
saturé d’énergies indicibles et potentiellement dangereuses. Des spécialistes, chefs, prêtres, devins,
guérisseurs, en détiennent les secrets.
Grâce à leurs dons de clairvoyance, leurs connaissances dans l’art d’associer les qualités vitales des
choses, l’assistance de leurs esprits protecteurs dans les rêves ou les transes, ils ont le pouvoir de
trouver les causes et les remèdes aux désordres, de résoudre les problèmes individuels et de protéger
le groupe.
Pour cela, ils s’entourent de tout un outillage sacré composé d’objets hétéroclites, simples pierres,
morceaux de bois, agrégats de matières informes ou figures sculptées remplies de charges magiques.
Les fétiches, douées d’une force autonome une fois activés, censés combattre mais aussi provoquer le
mal, restent des êtres redoutables et ambigus inscrits dans un perpétuels processus de transformation
à l’image d’un monde aux contours toujours insaisissables. »
E. La création africaine et le programme de l'école primaire
« La culture humaniste que dispense l'école donne aux élèves des références communes. Elle donne aussi à
chacun l'envie d'avoir une vie culturelle personnelle:
- par la lecture, par la fréquentation des musées, par les spectacles (cinéma, théâtre, concerts et autres
spectacles culturels)
- par la pratique d'une activité culturelle, artistique ou physique. Elle a pour but de cultiver une attitude de
curiosité:
- pour les productions artistiques, patrimoniales et contemporaines, françaises et étrangères;
- pour les autres pays du monde (histoire, civilisation, actualité).
Elle développe la conscience que les expériences humaines ont quelque chose d'universel.
1. Vivre ensemble. Cycle II
« Le programme du domaine « Découvrir le monde» comme l'apprentissage de langues étrangères ou régionales
et l'éducation littéraire et artistique offrent les bases d'un élargissement des repères culturels, d'abord dans
l'espace et, dans une moindre mesure, dans le temps. La lecture de textes, l'observation d'images, le recours à
la toile et à la correspondance électronique permettent aux maîtres de montrer à la fois la richesse et la
diversité des cultures du monde et l'unité de1'humanité, conduisant à de premières formes de solidarités qui
dépassent l'horizon étroit du groupe. »
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2. Education civique Cycle III
« L'élève découvre diverses formes de participation à la vie démocratique: le vote, l'acceptation de charges
électives, l'engagement dans la vie publique.
Il apprend que, même si la réalité n'est jamais entièrement conforme à l'idéal, celui-ci doit continuer à être
affirmé pour guider les comportements et structurer l'action, à partir d'exemples historiques comme l'esclavage
ou l'inégalité entre les hommes et les femmes.
À travers la géographie, l'élève prend conscience du caractère mondial de nombreux problèmes économiques ou
culturels, il perçoit les grandes inégalités entre les grandes régions du globe et, donc, les solidarités nécessaires.
Il découvre que la Convention internationale des droits de l'enfant de 1989 est loin d'être appliquée dans
plusieurs pays, en particulier en ce qui concerne le travail des enfants de son âge. Enfin, l'éducation artistique
et littéraire montre comment l'artiste et l'écrivain, témoins de leur temps et de leur société, sont aussi porteurs
de valeurs universelles: l'attachement légitime à un groupe, un pays, une culture, n'est donc pas incompatible
avec l'ouverture au monde. »
F. Préparation et exploitation de la visite
Préparer la visite pour :
- Eveiller l'intérêt des élèves à la thématique de l'Afrique.
- Présenter et préparer les thèmes les plus importants développés dans l'atelier.
- Stimuler, par une préparation adéquate, une participation active des élèves durant la visite
et l'atelier.
Exploiter la visite pour :
- Renforcer les acquis transmis lors de la visite et de l'atelier.
- Permettre l'élaboration d'un projet plus large qui peut s'étendre dans les semaines qui
suivent la visite au musée.
F.1. Maîtrise du langage et de la langue française
La mise en œuvre des champs disciplinaires de chaque domaine sera l'occasion de développer de
nombreuses compétences de maîtrise du langage : Lire, dire, écrire dans les différents champs
disciplinaires.Se référer aux programmes 2006-2007 (pages 168 à 174).
- Vocabulaire
Quelques mots clefs et notions à faire découvrir et acquérir par les élèves :
Animisme: En religion, croyance dans laquelle tous les êtres vivants, et même les objets, disposent
d'une âme.
Civilisation: 1. Ensemble des connaissances techniques et scientifiques, ainsi que des valeurs morales,
intellectuelles, artistiques, qui sont le bien commun des sociétés considérées comme les plus évoluées
du globe.2. Ensemble des traits par lesquels se définit une société ou un pays, à un moment donné de
son histoire, tant du point de vue matériel, technique, scientifique, que dans l'ordre moral, intellectuel,
artistique. La civilisation de la Grèce antique; la civilisation française du XVIIIe s. Syn. culture.
Culture: ensemble des éléments distinguant une société, un groupe social, d'une autre société, d'un
autre groupe.
Ethnographie: Etude et description des groupes humains (ethnies, cultures, sociétés, etc.).
Religion : n. fém. (lat. religio, de relegere «rassembler» ou religare «relier»). Ensemble de croyances,
de dogmes qui définissent les rapports entre l'être humain et la divinité; ensemble de pratiques (règles,
rites, observances, ascèse) qui visent à établir ou à maintenir ces rapports.
Société: État d'individus ayant entre eux des rapports organisés et permanents.
F.2. Géographie
De l'espace familier aux espaces lointains. Cycle II
« À l'école maternelle, l'élève a pris conscience de l'espace familier qui l'entoure. Au cours du cycle des
apprentissages fondamentaux, il apprend à le représenter (en relation avec le travail du dessin). Il découvre
d'autres espaces de plus en plus lointains, de la ville ou de la campagne voisine jusqu'aux paysages plus
inhabituels pour lui. »
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• Pour chaque continent ou pays évoqué:
- savoir le situer sur un atlas.
- produire, après une recherche d'informations dans une encyclopédie papier ou numérique, une
trace écrite, mise en forme conservée et retenue présentant les principales caractéristiques
géographiques et économiques du continent ou du pays concerné ( situation, nombre
d'habitants, capitale, fleuves, montagnes, ressources économiques ... ).
- Rechercher, dans la presse, son actualité.
F.3. Histoire Cycle III
Du début des temps modernes à la fin de l'époque napoléonienne (1492-1815)
Le temps des découvertes: la planète désormais accessible, mais l'apparition d'une nouvelle forme d'esclavage.
Le XIXè siècle (1815-1914)
Le temps des colonies et de l’émigration : une Europe à la recherche de territoires et de débouchés.
F.4. Pratiques artistiques et histoire des arts
Regarder, la perception esthétique
«Identifier différents types d'images en justifiant son point de vue. Témoigner d'une expérience,
décrire une image, s'exprimer sur une œuvre. »
- Inviter les élèves à constituer ou enrichir une collection personnelle et/ou de classe sur le
thème des arts premiers ou des sociétés extra européennes. Ces images (photographies, cartes
postales, reproductions, éléments issus d'une banque d'images) et ces objets feront l'objet
d'une« première lecture» afin de procéder à une organisation de la collection répondant à
certains critères de classification : quels objets sélectionner et selon quels thèmes ? Comment
présenter et conserver la collection ? Comment la mettre en scène (à la façon d'un musée ou
d'un cabinet de curiosités) ? Quels documents produire pour accompagner la collection
(cartels, fiche de lecture) ?
-
Initier une collection d'objets pour découvrir d'autres cultures. Les préparations culinaires, les
épices, les fruits et légumes, les plantes, le objets culinaires, les jouets, les outils, les vêtements
sont autant d'éléments permettant de découvrir, en utilisant le toucher, le goût, l'odorat, la
culture d'un pays étranger. Ces différentes explorations visuelles, tactiles, olfactives et
gustatives pourront être un support d'expression orale ou écrite.
-
Se questionner pour mieux appréhender les éléments de la collection. Quel était l'usage de ces
objets et sont-ils encore utilisés ? Quels matériaux peut-on reconnaître ? Par quels moyens ces
objets ont-ils été produits ? Production artisanale et manuelle ou production industrielle ? Les
personnes (artisans ou artistes ?) qui ont produit ces objets ou ces œuvres sont-ils connus ?
Faire, inventer, tirer parti
« L'objectif est de doter l'élève d'outils d'observation et d'analyse lui permettant de mieux comprendre le monde
d'images dans lequel il vit, et de mieux s y repérer. Les notions de ressemblance, de vraisemblance, d'illusion,
d'impression, de sensation, de fiction peuvent être introduites.
Réaliser une production en deux ou trois dimensions, individuelle ou collective, menée à partir de consignes
précises»
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Connaître, la découverte du champ culturel
« Avoir compris et retenu:
-Les points communs et les différences entre les pratiques de la classe et les démarches des artistes … repérer ce
qui les distingue et ce qui les rapproche,
-Identifier et nommer quelques références (œuvres, personnalités, évènements .. .) à partir des œuvres de la liste
nationale … pouvoir les caractériser simplement et les situer historiquement. »
- Rechercher les artistes européens ayant fait référence aux arts premiers.
Artistes et œuvres de référence :
Paul Klee, Masque de peur (1932), Pablo Picasso: Les demoiselles d'Avignon. Max Ernst: Oiseau tête,
(1934,1935). Marcel Janco, Masque, (1919). Antoine Pevsner, Masque, (1923).Miro, Lam, Chica,
Giacometti et Brancusi.
Produire des masques
« L'artiste africain ne représente pas ce qu'il voit mais ce qu'il pense. Il exprime des idées à travers des formes.
Les masques reflètent les sensations immédiates de l'homme: la peur, la joie, la souffrance. Avec des formes
simples: un rond pour la bouche, un triangle pour le nez, deux/entes pour les yeux. »
Le dessin. Utiliser le carnet de dessin pour :
- Mieux observer et reproduire un masque (objet ou image de la collection de classe ou œuvres du
musée) Faire remarquer la simplification des formes et le désir de ne pas imiter la « réalité ».
- Produire un dessin préparatoire à la fabrication d'un masque en volume.
L'assemblage.
- Utiliser des formes simples (à partir d'objets récupérés) pour produire un masque en volume.
- Détourner un objet pour le transformer en masque (chaussure, boîte, emballage ...)
- Réinvestir les pratiques de l'atelier du musée en faisant varier les supports et les matières
(Bois, éléments végétaux, plumes, tissus ...).
Le collage
- Produire un masque à partir d'images découpées ou d'éléments naturels (feuilles, plumes, écorces ...).
La sculpture
- Imaginer et produire un totem pouvant évoquer un thème choisi par les enfants (le totem de la forêt,
de la mer…) à partir de matériaux ou d'objets récupérés.
Le travail en volume. Produire un instrument de musique
- Quels gestes pour quels instruments de musique ? Lister les gestes des musiciens (frapper,
secouer, gratter, frotter, pincer, souffler) et associer pour chacun un instrument de musique.
- Associer un instrument européen à un instrument africain (guitare et balafon) et comparer leur
forme, les matériaux utilisés pour leur fabrication.
- Rechercher des matériaux ou détourner des objets pour créer un instrument de musique.
Expérimenter différents matériaux suivant les sons recherchés, adapter un geste au matériaux
choisis et au son attendu ( ex : produire différents tambours, constater les sons rendus suivant
les matériaux utilisés, la taille des instruments; les moyens de percussion, main, objet. .. ).
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G. Références bibliographiques
CD-ROM
Chefs-d'œuvre des civilisations, les arts premiers au Louvre, RMN
Ouvrages
Charlotte Meurisse, Ivan Bousssion.Vacances au Sénégal. coll. Touchatoux
Jean-Claude Gôtting. Anansi le vieux sage. Contes d'Afrique, Gallimard jeunesse
Les arts premiers n° 841, TDC
Béatrice Fontanel. La voix des masques. éditions Palette
Afrique, arts premiers. Dada n° 66
Métissages. Dada n° 75
Les arts premiers. Dada n° 120
Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Sadji. La belle histoire de Leuk-le-lièvre - Cours élémentaire des écoles
d'Afrique noire. EDICEF
Jean Muzi. 15 contes du Sénégal. Roman junior dès 9 ans. Flammarion-Père Castor
Jean Muzi. 26 contes de la savane. Contes et légendes jeunesse, Flammarion-Pere Castor
Alain Korkos. Adama N'Diaye, le tout premier griot du monde. Album jeunesse dès 3 ans, Bayard Jeunesse
Jean-Claude Götting. Anansi le vieux sage. Document jeunesse, Gallimard jeunesse
F. Hervieu-Wane. Aujourd'hui au Sénégal. Document jeunesse, Gallimard jeunesse
Lilyan Kesteloot, Emilie Seron. Chaka Zoulou, fils du ciel. Contes et légendes jeunesse, Casterman
Collectif. Contes d'Afrique. Document jeunesse, Rue Des Enfants
Souleymane Mbodj, Hervé Le Goff . Contes et légendes jeunesse, Milan Eds
S. Mbodj, V. Guerin. Contes d'Afrique. Album jeunesse, livre CD, Milan Eds
Souleymane Mbodj, Laurent De Wilde, Christian Guibbaud. Contes et légendes jeunesse, livre CD, Milan Eds
Henri Gougaud Marc Daniau. Contes d'Afrique. Roman cadet dès 6 ans, Seuil
Collectif. Contes du Bénin. Contes et légendes jeunesse, Gallimard jeunesse
I. Bochot. Dessine et peinds l'Afrique. Oskar jeunesse
Maternité africaine.Œuvre choisie. cndp
Enseigner l’histoire des traites négrières et de l’esclavage. CRDP
Sitographie
Musées :
Musée du Louvre : http://www.musees.org/louvre/collections-arts-premiers-afrique.htm
Musée du Quai Branly : http://www.quaibranly.fr/fr/musee/publics/enseignants.html
Musée Dapper: http://www.dapper.com.fr/
Musée Tervuren: http://www.africamuseum.be/home
Musée d’ethnographie de Neuchâtel : http://www.men.ch/collections-affrique-general
Metropolitan museum : http://www.metmuseum.org/
The birtish museum: http://www.britishmuseum.org/
Faculté Victor Ségalen : http://www.meb.u-bordeaux2.fr/
Masques africains:
http://www.masque-africain.com/
http://www.artspremiers.net/index.php
http://www.musees.org/louvre/collections-arts-premiers-afrique.htm
Musique:
Découverte de la chanson francophone d’Afrique : artistes, aires musicales, instruments :
http://www.lehall.com/galerie/africains/
CD
Dalaka : voyage musical en Afrique de l'Ouest, Livre avec un CD audio.Edit Rue des enfants
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire concernant ces pistes de travail, le lundi et le
mardi de 9h à 12h et de 13h à 16h30 ainsi que le mercredi matin de 9h à 12h au Musée d’Aquitaine.
Tél : 05 56 01 51 05. Mél : [email protected]
Patrick Rabau, enseignant mis à disposition au Musée d’Aquitaine
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