annales de mathematiques baccalaureat s pondichery 2001
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ANNALES DE MATHEMATIQUES BACCALAUREAT S PONDICHERY 2001 AIDE ET INDICATIONS EXERCICE 1 Z 1 1. (a) En remplaçant n par 1, on a :I1 = (1 − x) e−x dx. 0 (b) (c) (d) (e) Posons u(x) = 1 − x et v 0 (x) = e−x . On déduit u0 (x) = −1 et v(x) = −e−x . Il reste à appliquer la formule d’intégration par parties. On a successivement les encadrements : 0 6 x 6 1 donc 0 6 1 − x 6 1 ce qui permet en utilisant la croissance de la fonction puissance n-ème (n ∈ N ? ) d’obtenir un encadrement de (1 − x)n , puis en multipliant les trois membres par le réel strictement positif e−x d’obtenir un encadrement de (1 − x)n e−x . Il suffit ensuite d’intégrer membre à membre l’inégalité précédente, puis de multiplier les trois 1 membres par le réel strictement positif . On applique ensuite le théorème des gendarmes pour n! en déduire la limite de la suite (In ) Z 1 1 On a : In+1 = (1 − x)n+1 e−x dx. (n + 1)! 0 Posons u(x) = (1 − x)n+1 et v 0 (x) = e−x . On déduit u0 (x) = (n + 1)(1 − x)n et v(x) = −e−x . On applique alors la formule d’intégration par parties, ce qui permet d’obtenir une relation entre In+1 et In . • Par hypothèse a1 = 0. 1 1 En appliquant la formule à démontrer pour n = 1 on obtient a1 = + (−1)0 I1 . Or I1 = (établi e e en 1.(a)). Donc a1 = 0. La formule est donc vraie pour n = 1. 1 • Supposons la formule vraie pour un naturel non nul n c’est à dire an = + (−1)n In . e 1 (−1)n+1 n Il en résulte que an+1 = + (−1) In + . e (n + 1)! Il reste à simplifier et à utiliser le résultat établi en 1.(c) On déduit du résultat précédent un encadrement de an . Le théorème des gendarmes achève l’exercice. EXERCICE 2 2 − i(x + iy) 2 + y − ix = 1 − (x + iy) 1 − x − iy Il faut ensuite multiplier la fraction par le conjugué du dénominateur puis simplifier. 2 − 2x + y x2 + y 2 − x + 2y On vérifiera que : f (z) = + i (1 − x)2 + y 2 (1 − x)2 + y 2 f (z) est réel si et seulement si sa partie imaginaire est nulle. On reconnaitra une équation de cercle. 2. (a) Il faut résoudre l’équation f (z) = i. 2 − iz De z 0 = (avec z 0 6= i) on déduit z 0 − z 0 z = 2 − iz, ce qui permet d’obtenir z en fonction 1−z de z 0 . −−→ −−−→ −−−→ (b) Compte tenu des notations, z est l’affixe de OM , 2 − z 0 celle de M 0 C et i − z 0 celle de M 0 D. 2 − z0 De la relation z = on déduit en particulier une expression du module, puis la relation i − z0 cherchée. 1. f (z) = page 1/2 (c) Dans cette question par hypothèse |z| = 1 avec z 6= 1. Il suffit ensuite d’utiliser le résultat de la question précédente. −→ −−→ −−−→ −−−→ 2 − z0 0 C,M 0 D et que arg z = OA,OM . (d) On sait que arg = M i − z0 −→ −−→ 2 − z0 Par hypothèse OA,OM = k.π. Donc de la relation z = on déduit une mesure de l’angle i − z0 −−−→ −−−→ M 0 C,M 0 D , et l’on peut en déduire l’alignement des points. PROBLEME Partie A 1. (a) Le point I de (C) a pour coordonnées (1,0). La tangente ∆ a donc pour équation y = x − 1. 1 1−x (b) f 0 (x) = 1 − = . Le signe de f 0 (x) est donc sur ]0, + ∞[ celui de x − 1. x x (c) Le signe de f (x) donne la position relative de (C) et de (∆). 2. (a) Etablir que x − ln x > 1 sur cet intervalle, et en déduire la valeur minimale prise par x − ln x sur ]0, + ∞[. (b) MN = |x − ln x| (unités de longueur). La question précédente permet alors de conclure. On fera attention aux unités choisies. Partie B −−→ p 1. OM (x, ln x). Donc OM = x2 + (ln x)2 . 2. (a) limx−→0 x2 = 0 et limx−→0 ln x = −∞ donc limx−→0 u(x) = ....... limx−→+∞ x2 = +∞ et limx−→+∞ ln x = +∞ donc limx−→+∞ u(x) = .... 1 u0 (x) = 2x + x (b) u est dérivable, strictement croissante sur ]0 , + ∞[, et change de signe sur cet intervalle. Le théorème de bijection permet de démontrer que l’équation u(x) = 0 admet une solution unique α sur ]0 , + ∞[. Il reste à utiliser la méthode de dichotomie. (c) Utiliser les variations de u sur ]0 , + ∞[. 2 3. Etablir que g 0 (x) = u(x). Le signe de g 0 (x) résulte alors de celui de u(x) précisé à la question x précédente. Le sens de variation de g s’en déduit. 4. On prend α ≈ 0,655, et on en déduit la plus courte distance OM. 1 5. La tangente en A à (C) a pour coefficient directeur le nombre dérivé de ln en α soit . La droite α ln α ln α (OA) a pour coefficient directeur . Ces coefficients directeurs ont pour produit 2 . α α Il suffit ensuite de se rappeller que deux droites sont perpendiculaires si et seulement si leurs coefficients directeurs ont pour produit -1. page 2/2