Le départ de Philippe Carnel, Chef d`Etablissement

15/07/2016
Après trente­trois années, le directeur de Baudimont, Philippe Carnel, tourne la page ­ La Voix du Nord
Après trente‐trois années, le directeur de Baudimont, Philippe
Carnel, tourne la page
PUBLIÉ LE 11/07/2016
Propos recueillis par Julien Lechevestrier
Philippe Carnel, 57 ans, est une institution à Baudimont - Saint-Charles - Saint-Vincent. Prof de maths puis
directeur, il sera resté dans cette « petite ville dans la ville » arrageoise pendant trente-trois ans. Avant la
cérémonie du traditionnel pot de départ, il a plongé pour nous dans la boîte à souvenirs.
Quand êtes-vous arrivé à Baudimont ?
« Je suis arrivée en tant qu’enseignant en 1983. J’étais professeur de mathématiques. Je suis devenu directeur adjoint sur le lycée
général en 1994. À partir de 2001, l’abbé Varlet m’a demandé de prendre sa succession sur l’ensemble du groupe. Je suis né
dans le Pas-de-Calais près de Fruges. Il y a plus de trente ans, j’arrivais d’un lycée professionnel de Roubaix. Baudimont Saint-Charles - Saint-Vincent, c’est aujourd’hui plus de 3 000 personnes. On peut vraiment parler d’une petite ville dans la ville.
»
Quels sont vos trois grands souvenirs de ces trente-trois années ?
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Après trente­trois années, le directeur de Baudimont, Philippe Carnel, tourne la page ­ La Voix du Nord
« Un premier en tant que prof dès que je vois un élève écarquiller les yeux car il vient de comprendre. Un deuxième en tant
qu’adjoint quand je faisais les inscriptions et que j’accueillais des jeunes dont personne ne voulait plus et que j’avais un coup de
cœur pour les relancer. Et enfin le troisième en tant que chef d’établissement, il y a bien sûr le nouvel amphithéâtre, la salle de
sport, mais je retiendrai surtout les images qui me viennent en tête avec mon équipe de direction. On a vécu des choses très
fortes dans une confiance absolue. »
Où partez-vous ?
« Je pars comme délégué général de tutelle à la congrégation des Filles de la Charité, dont dépend Baudimont, mais également
quatre-vingts établissements dans toute la France. J’aurai la charge de piloter une équipe dont la mission est la nomination des
différents chefs d’établissement et de pérenniser le projet de Vincent de Paul (qui a vécu il y a 400 ans et était un peu l’Abbé
Pierre de l’époque). J’aurai un peu le rôle d’un directeur des ressources humaines, mais je resterai vivre à Arras. »
Qui sera votre successeur à la tête de l’ensemble scolaire privé ?
« Éric Bouchet sera mon successeur. Il est actuellement chef d’établissement au groupe scolaire Saint-Michel à Reims assez
similaire au nôtre. »
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