Bernières-sur-Mer

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Bernières-sur-Mer
LA VERSION COMPLETE DE VOTRE GUIDE
NORMANDIE 2014
en numérique ou en papier en 3 clics
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EDITION
Directeurs de collection et auteurs :
Dominique AUZIAS et Jean Paul LABOURDETTE
Avec la collaboration de : Anne CROCHARD,
Sylvie MOUCHEL, Sandrine CARRON
Responsable d’Edition : Anne CROCHARD, Sylvie MOUCHEL
Auteurs : Katia GUYOMARD, Marie-Anne DEMAREST,
Guillaume EUSTACHE, Pierre DULAC, Isabelle SZKARADEK,
Morgane RACINE, Stacy ARCHAMBAULT, Pierre Emmanuel
BOULLET, Sarah MENEGHELLO, Julie HAUVILLE, Margot
CARRAU, Diane AJINA, Charlotte ROUSSELLE, Guillemette
FLAMEIN, Julie FROUDIERE, Isabelle CERNETIC, Amélie
PASQUET, Céline DUTHEIL, Emmanuelle POLE, Elisabeth
JOUANNEAU-NODINOT, Christine RAOUT, Antoine VULLIEZ,
Marie-Sophie de SAIRIGNE, Olivier BOUTEILLER, Jean-Paul
LABOURDETTE, Dominique AUZIAS et alter
Directeur éditorial : Stéphan SZEREMETA
Rédaction France : François TOURNIE, Jeff BUCHE,
Grégoire DECONIHOUT, Perrine GALAZKA
Rédaction Monde : Patrick MARINGE,
Caroline MICHELOT, Morgane VESLIN, Julien BERNARD,
Pierre-Yves SOUCHET
FABRICATION
Responsable Studio : Sophie LECHERTIER
assistée de Romain AUDREN
Maquette et Montage : Julie BORDES, Élodie CLAVIER,
Sandrine MECKING, Delphine PAGANO, Laurie PILLOIS et
Hugues RENAULT
Iconographie et Cartographie : Robin BEDDAR
WEB ET NUMERIQUE
Directeur technique : Lionel CAZAUMAYOU
Chef de projet et développeurs : Jean-Marc REYMUND
assisté de Florian FAZER, Anthony GUYOT, Cédric
MAILLOUX, Christophe PERREAU
DIRECTION COMMERCIALE
Directeur commercial et web : Olivier AZPIROZ
Responsable Régies locales : Michel GRANSEIGNE
Adjoint : Victor CORREIA
Relation Clientèle : Vimla MEETTOO
RÉGIE NATIONALE
Responsable Régie Nationale : Aurélien MILTENBERGER
assisté de Sandra RUFFIEUX
Chefs de Publicité : Caroline AUBRY, Perrine DE CARNE
MARCEIN, Caroline GENTELET, Sacha GOURAND, Alexandra
GUILLAUME, Stéphanie MORRIS, Caroline PREAU, Virginie
SMADJA
RÉGIE INTERNATIONALE
Directrice : Karine VIROT assistée de Elise CADIOU
Chefs de Publicité : Romain COLLYER, Camille ESMIEU,
Guillaume LABOUREUR
DIFFUSION ET PROMOTION
Directeur des Ventes : Bénédicte MOULET assistée
d’Aissatou DIOP et Alicia FILANKEMBO
Responsable des ventes : Jean-Pierre GHEZ, assisté de
Nathalie GONCALVES
Relations Presse-Partenariats : Jean-Mary MARCHAL
ADMINISTRATION
Président : Jean-Paul LABOURDETTE
Directeur Administratif et Financier : Gérard BRODIN
Directrice des Ressources Humaines :
Dina BOURDEAU assistée de Léa BENARD, Sandra MORAIS
Responsable informatique : Pascal LE GOFF
Responsable Comptabilité : : Nicolas FESQUET
assisté de Jeannine DEMIRDJIAN, Oumy DIOUF, Christelle
MANEBARD
Recouvrement :
Fabien BONNAN assisté de Sandra BRIJLALL
Standard : Jehanne AOUMEUR
 PETIT FUTÉ NORMANDIE 2014 
Petit Futé a été fondé par Dominique AUZIAS.
Il est édité par Les Nouvelles Editions de l’Université
18, rue des Volontaires - 75015 Paris.
✆ 01 53 69 70 00 - Fax 01 42 73 15 24
Internet : www.petitfute.com
SAS au capital de 1 000 000 E - RC PARIS B 309 769 966
Couverture : © Normandie Panorama HDR de batterie militaire - kevin14
Impression : GROUPE CORLET IMPRIMEUR 14110 Condé-sur-Noireau
Dépôt légal : Avril 2014
ISBN : 9782746971974
Pour nous contacter par email, indiquez le nom
de famille en minuscule suivi de @petitfute.com
Pour le courrier des lecteurs :
[email protected]
Bienvenue
en Normandie !
B
ienheureux soient les lecteurs qui tiennent ce guide entre
leurs mains ! Si la Normandie mérite d’être parcourue,
visitée et aimée pour mille raisons, le présent ouvrage
couvre une année particulière, et 2014 sera sans égal. En juin,
la région sera en effet le centre du monde, à l’occasion du 70e
anniversaire du débarquement. Outre le ballet des dirigeants
des plus grands pays et la présence médiatique intense, le
cours de la vie étant ce qu’il est, il semble probable qu’il
s’agira là de la dernière occasion de voir des vétérans ayant
directement participé à la libération de la Normandie, puis
de l’Europe occidentale. Les célébrations et festivités se
poursuivant jusqu’en août, à peine seront-elles terminées que
les Jeux équestres mondiaux, les olympiades du genre, seront
l’occasion de mettre en exergue la passion des Normands pour
les chevaux. Si l’on ajoute, enfin, les championnats du monde
de kayak-polo dans la verte et escarpée Suisse normande, alors
le programme de cette année est décidément incroyable.
La Normandie, l’un des plus vastes ensemble géographique de l’hexagone, et l’une des régions les plus diverses.
Industrielle, avec ses immenses ports, mais surtout rurale,
avec des bocages, des paysages et des élevages qui en font
une terre de productions diverses dont la qualité n’est plus
à prouver. Des centaines de kilomètres de côtes, déchirées
ou sablonneuses, des reliefs prononcés dans le sud de la
région, et un maillage dense de villes moyennes en font
une petite France miniature. Courageuse, la Normandie a
su rattraper son retard en matière d’infrastructures, et vous
vous déplacerez aisément d’Eu à Avranches, et de Cherbourg
à Evreux. Côté accueil, les Normands sauront vous démontrer
que les clichés ne sont que ce qu’ils sont, et vous risquez fort
d’être charmé par les locaux !
Pour cette nouvelle édition, toute l’équipe du Petit Futé n’a
ménagé ni son temps, ni son enthousiasme, ni son envie,
afin de vous faire découvrir le meilleur de notre région. Des
restaurants malins, des hôtels douillets et abordables, des
lieux insolites à visiter, des conseils pratiques, mais aussi des
événements immanquables, constituent la trame d’un guide
dont les multiples illustrations vous permettront également
de vous faire une idée encore plus précise de vos objectifs.
Enfin, vous l’aurez noté, ici, pas de distinction entre une
Normandie « basse », et une autre « haute ». Comme le Petit
Futé est décidément un guide d’avant-garde, ici nous l’avons
déjà réunifiée dans un seul et même ouvrage !
Sommaire
Découverte
Langrune-sur-Mer.................................. 196
Carte d’identité .............................................11
Lisieux ........................................................ 198
Les immanquables .........................................12
Livarot ........................................................ 206
Histoire .........................................................20
Longues-sur-Mer .................................... 208
Économie ......................................................33
Luc-sur-Mer .............................................. 208
Histoire .........................................................36
Merville-Franceville ............................... 210
Patrimoine et traditions.................................41
Orbec .......................................................... 214
La Normandie gourmande..............................47
Ouistreham-Riva-Bella ......................... 215
Sports et loisirs ..............................................53
Pont-l’Évêque .......................................... 224
Festivals et manifestations.............................57
Port-en-Bessin ......................................... 228
Lion-sur-Mer ............................................ 197
Ranville ...................................................... 230
Saint-Aubin-sur-Mer ............................. 233
Calvados
Saint-Laurent-sur-Mer .......................... 234
Saint-Pierre-sur-Dives ........................... 237
Arromanches-les-Bains ...........................78
Thury-Harcourt ....................................... 241
Balleroy .........................................................84
Touques ..................................................... 243
Bayeux...........................................................85
Trouville-sur-Mer .................................... 245
Bénouville ....................................................96
Villers-Bocage .......................................... 252
Bernières-sur-Mer .....................................99
Villers-sur-Mer ......................................... 253
Beuvron-en-Auge .................................. 100
Vire .............................................................. 256
Cabourg ..................................................... 102
Caen ............................................................ 108
Cambremer .............................................. 134
Clécy ........................................................... 136
Eure
Colleville-Montgomery........................ 139
Les Andelys .............................................. 262
Colleville-sur-Mer ................................... 141
Beaumont-le-Roger............................... 265
Condé-sur-Noireau ................................ 142
Bernay ........................................................ 269
Courseulles-sur-Mer .............................. 144
Beuzeville .................................................. 272
Creully ........................................................ 146
Bourg-Achard .......................................... 274
Deauville ................................................... 147
Breteuil-sur-Iton ..................................... 276
Dives-sur-Mer .......................................... 160
Brionne ...................................................... 279
Douvres-la-Délivrande ......................... 165
Conches-en-Ouche ............................... 283
Falaise ......................................................... 167
Cormeilles ................................................. 285
Grandcamp-Maisy ................................. 172
Estuaire de la Seine ............................... 287
Hermanville-sur-Mer............................. 175
Evreux......................................................... 289
Honleur .................................................... 175
Gisors .......................................................... 294
Houlgate.................................................... 190
Giverny....................................................... 296
Isigny-sur-Mer ......................................... 194
Ivry-la-Bataille.......................................... 300
Le Tréport, avec ses charmantes maisons à flanc de falaise
© FRANCK GODARD
Découverte
Carte d’identité  11
Les immanquables  12
Nature  24
Économie  33
Histoire  36
Patrimoine et traditions  41
La Normandie gourmande  47
Sports et loisirs  53
Festivals et manifestations  57
Normandie
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Loir et
Cher
30 km
Reproduction interdite
Jean-Baptiste Nény
Février 2011
CARTE D'IDENTITÉ
11
Carte d’identité
La Basse-Normandie est, elle, peu peuplée de 1,49 million
d’habitants en 2013 : plus de 680 000 dans le Calvados,
plus de 500 000 dans la Manche et légèrement plus
de 290 000 dans l’Orne. C’est la ville de Caen, dans
le Calvados, qui est la plus peuplée. Ce département
a connu une grande vitalité démographique après la
Seconde Guerre mondiale, sa ville principale ayant été
entièrement reconstruite après les bombardements
fut très attractive. Le littoral du Calvados connaît, lui
aussi, un fort développement de sa population. Dans
la Manche, c’est Cherbourg la plus peuplée, et de loin,
devant la préfecture Saint-Lô : certaines communes
de l’agglomération cherbourgeoise comptent à elles
seules presque autant d’habitants que le seul chef-lieu !
La population urbaine de ce département présente la
particularité, de voir une part significative de ses actifs
impliqués dans le secteur agricole. Le travail des hommes
a considérablement modifié le paysage, faisant peu à
peu, reculer landes et marais, et urbanisant le territoire.
Enfin, dans l’ensemble, l’Orne est un département peu
peuplé, la population ornaise ne représentant que
21 % de la population régionale. On peut même parler
de dépeuplement rural, que la disparition de grandes
entreprises n’a fait qu’accélérer. Insuffisamment desservie
par les grands axes de circulation, l’est du département,
à la différence de l’Eure, ne profite pas de la relative
proximité parisienne.
w Densité : environ 110 habitants au kilomètre carré.
w Superficie : avec ses 30 000 km², la Normandie
représente 5 % du territoire français. Elle est découpée
en deux régions administratives : la Haute-Normandie,
qui abrite les départements de l’Eure et de la SeineMaritime, occupe une superficie de 12 300 km² ; la
Basse-Normandie, qui réunit les départements du
Calvados, de la Manche et de l’Orne, s’étend quant à
elle sur près de 17 600 km².
© Franck GODARD
DÉCOUVERTE
w Population : il y a plus de 3,3 millions de Normands.
w Démographie : la population de Haute-Normandie
est estimée à 1,85 million d’habitants en 2013, dont
un tiers dans l’Eure (90 hab/km²), le département le
moins peuplé, et les deux autres tiers en Seine-Maritime
(environ 200 hab/km²). La région est notamment caractérisée par la jeunesse de sa population : plus de 35 %
des Hauts-Normands sont âgés de moins de 25 ans,
c’est-à-dire bien plus que la moyenne nationale. Depuis
un siècle, la population de la Haute-Normandie évolue
de façon similaire à celle de la France. Moins fort qu’au
début du XIXe siècle, le pourcentage de la population
haut-normande dans l’ensemble de la population
française s’est stabilisé à 3 % depuis 1880. Après avoir
augmenté jusque vers 1840, la population de l’Eure a
diminué d’environ 120 000 habitants en cent ans, et n’a
repris sa croissance qu’après la seconde guerre mondiale.
Puis, conséquence du phénomène de la « rurbanisation »
et de l’attractivité de l’Île-de-France toute proche, cette
croissance s’est accélérée depuis 1968. La population du
département n’a jamais été aussi nombreuse et l’Eure,
qui a gagné plus de 200 000 habitants en cinquante
ans, se place parmi les départements français les plus
dynamiques en matière de démographie. En SeineMaritime, la population a régulièrement augmenté
et plus que doublé depuis 1800. Cette évolution est
caractéristique d’un département industrialisé, où
l’exode de la population rurale fut limité aux villes du
département. Le rythme de croissance démographique
de Seine-Maritime fut toutefois moindre que dans
l’Eure au cours des dernières années, et la population
augmente aujourd’hui très faiblement. Les trois principales agglomérations de la région, Rouen, Evreux et
le Havre, regroupent près de 40 % de la population.
L’attractivité est donc partagée entre les différents
espaces, urbains et ruraux, du territoire.
Joli contraste sur ce clos-masure du pays de Caux
12
LES IMMANQUABLES - Calvados
Les immanquables
Calvados
 LA BASILIQUE SAINTE-THÉRÈSE
Avenue Jean-XXIII – LISIEUX
& 02 31 48 55 08
www.therese-de-lisieux.catholique.fr
La Basilique de Lisieux
oOuvert toute l’année. Décembre, janvier et février : 9h à
© LAURENT RENAULT – FOTOLIA
Un véritable joyau, une folie architecturale. Nul doute
qu’en y pénétrant vous serez pris à la gorge par tant de
beauté. Erigé sur les hauteurs de la ville, l’édifice est un
des plus hauts lieux de pèlerinage catholique du monde.
Après la canonisation, en 1925, de Thérèse, une jeune
carmélite, le pape Pie XI ordonna en 1929 l’édification
d’une basilique en son honneur. Cathédrale des temps
modernes, cette basilique est à l’image des chantiers
médiévaux.
En 1930, ils furent 200 ouvriers à travailler 24h/24 à
édifier sous la direction de mère Agnès et sœur
Geneviève, les sœurs de Thérèse, cette immense église
de béton armé et granit de Vire (Calvados). Depuis, cette
basilique, bénie en 1937, attire des milliers de pèlerins.
La basilique se déploie sur une superficie de 4 500 m2 et
son dôme se dresse à près de 100 m de hauteur, et
8 000 m2 de mosaïques ornent la basilique supérieure !
La basilique a peu souffert des bombardements de juin
1944, et les travaux d’achèvement (vitraux et mosaïques)
ont continué jusqu’au 11 juillet 1954, date à laquelle eut
lieu la consécration du sanctuaire. Jusqu’à 3 000 pèlerins
peuvent prendre place sur les bancs de la basilique.
Labellisé « Patrimoine du XXe siècle », elle a été inscrite
au titre des Monuments historiques le 14 septembre
2010 puis classée le 7 septembre 2011. Depuis 2006,
elle a fait l’objet d’une rénovation qui a redonné aux
mosaïques, vitraux, marbres et crépis leur éclat initial.
La basilique de Lisieux
17h30. Mars et novembre : 9h à 18h. Avril et octobre :
9h à 18h30. Mai, juin et septembre : 9h à 19h. Juillet et
août : 9h à 19h30. Gratuit.
Bayeux
Quand on pense « Bayeux », on pense « tapisserie », et
c’est bien légitime : classée au Patrimoine de l’Unesco,
cette broderie est la star de la capitale du Bessin !
Pourtant, il serait dommage de ne pas visiter dans le
même temps la cathédrale, inaugurée par Guillaume
le Conquérant, le Musée Mémorial de la Bataille de
Normandie, fort intéressant, et le Musée d’Art et
d’Histoire (MAHB) installé dans le palais épiscopal.
Par ailleurs, Bayeux est une ville pleine de charme,
foisonnant de maisons à pans de bois et de magnifiques
hôtels particuliers.
Pour découvrir toutes ces merveilles architecturales,
n’hésitez pas à abandonner votre véhicule car les rues
de Bayeux sont propices à la promenade pédestre. Ne
manquez pas de faire un tour dans la rue Saint-Martin
puis dans la rue Saint-Jean, joliment restaurée. Le
« Circuit du Vieux Bayeux » – dont le plan est disponible
gratuitement à l’Office de Tourisme – permet de visiter
à son rythme le secteur de la ville médiévale et d’en
découvrir les secrets grâce aux 23 bornes explicatives qui
jalonnent le parcours. C’est le complément indispensable
à la visite des musées de la ville.
Eure - LES IMMANQUABLES
Un centre-ville commerçant animé ainsi que des manifestations festives et culturelles font vivre la cité tout au
long de l’année. Bayeux est une ville chargée d’histoire,
mais dynamique et résolument ancrée dans le présent.
Le Mémorial de Caen
Attention, étape incontournable, surtout en cette année
de 70e anniversaire du Débarquement. Pour l’occasion,
le Mémorial réaménage et offre à la visite le bunker
souterrain sur lequel il a été édifié, ancien poste de
commandement du général Richter de la 716e division
d’infanterie pendant l’Occupation. Fin mai, deux expositions commémoreront les 100 jours de la Bataille de
Normandie : « Les 100 objets » et « Les 100 photos ».
Hormis ces événements, le Mémorial conserve sa ligne
directrice : présenter un panorama de l’histoire de
1918 à nos jours. Bien sûr, l’histoire de la Seconde
Guerre mondiale est au centre des préoccupations, à
travers ses origines et ses différentes étapes : la Bataille
de Normandie, l’avancée des forces alliées en France,
l’histoire de la Shoah, la vie quotidienne sous l’Occupation
par l’Allemagne nazie... Mais le parcours historique est
également enrichi d’informations détaillées sur la Guerre
froide, la chute du Mur de Berlin ainsi que d’une réflexion
sur la paix et la fragilité des droits de l’homme. Des
dessins de presse du monde entier exposés dans l’espace
intitulé « Taches d’opinion » illustrent admirablement ce
dernier point. Fédérateur de générations (il est l’organisateur du Concours de plaidoirie des lycéens) le Mémorial
propose toute l’année des conférences, colloques, expositions temporaires et soirées thématiques.
 MÉMORIAL DE CAEN – CITÉ DE L’HISTOIRE
POUR LA PAIX
Esplanade du Général-Eisenhower
CAEN
& 02 31 06 06 45
www.memorial-caen.fr
[email protected]
olm
Fermé le 25 décembre, le 1er janvier et du 5 au 27 janvier
inclus. Ouvert tous les jours du 15 février au 11 novembre,
de 9h à 19h. Le reste de l’année, ouverture du mardi au
dimanche, de 9h30 à 18h. Ouverture exceptionnelle
les lundi 22 et 29 décembre 2014. Adulte : 19 E. Tarif
réduit : 16,50 E. Pass famille : 49 E. Accueil enfants.
Restauration. Boutique. Animations.
Eure
Abbaye du Bec-Hellouin
Fondée en 1034, l’Abbaye du Bec, une des plus belles de
Normandie, a pour père fondateur Herluin (Hellouin),
chevalier du comte de Brionne. Ses deux premiers
compagnons, Lanfranc de Pavie et Anselme d’Aoste
firent la tradition culturelle et spirituelle du Bec et eurent
une influence considérable dans l’Occident chrétien.
Leurs successeurs ont assuré la permanence de la vie
monastique jusqu’au départ des moines en 1792 et la
transformation des bâtiments conventuels en caserne
de cavalerie. L’abbaye reprend vie en 1948, grâce au
travail des Monuments historiques, au dévouement
des « Amis du Bec » et à la communauté des moines
bénédictins. La visite guidée permet de découvrir les
bâtiments conventuels, le logis de l’abbé, le cloître…
L’arrivée sur le site, avec la tour clocher du XVe siècle
dominant la vallée du Bec, est magnifique. La bibliothèque des moines (90 000 ouvrages !) est ouverte
au public. La boutique de l’abbaye commercialise
faïences (artisanat des moines) et bougies (artisanat
des moniales du monastère voisin Sainte-Françoise).
Un coup de cœur pour les faïences (bols, saladiers,
assiettes) unies, les couleurs en sont magnifiques et
renouvelées régulièrement.
 ABBAYE NOTRE-DAME DU BEC
LE BEC-HELLOUIN & 02 32 43 72 60
www.abbayedubec.com
[email protected]
Ouvert toute l’année. Visites guidées tous les jours, en
semaine (sauf mardi) à 10h30, 15h et 16h. Dimanche
et fêtes, visites à 12h, 15h, 16h. De juin à septembre,
une visite supplémentaire à 17h (en semaine). Boutique
ouverte tous les jours de 11h à 11h45 et de 14h30 à 18h
en semaine, le dimanche de 12h à 13h et de 14h30 à 19h.
Entrée gratuite. Visite guidée (visite guidée 5 E (adulte),
gratuite pour les moins de 18 ans). Boutique.
Jardins de Monet à Giverny
Ils sont l’œuvre du célèbre artiste Claude Monet. Jamais
encore un peintre n’avait à ce point façonné son motif
dans la nature avant de le peindre, créant ainsi son œuvre
deux fois. Monet y puisera son inspiration pendant plus
de vingt ans. Après la série des ponts japonais, il se
consacrera à celle des nymphéas, jusqu’aux gigantesques
décorations de l’Orangerie. Les deux parties du jardin
de Claude Monet, le Clos normand et le Jardin d’eau,
s’opposent et se complètent.
DÉCOUVERTE
 OFFICE DE TOURISME DE BAYEUX INTERCOM
Pont Saint-Jean – BAYEUX & 02 31 51 28 28
bayeux-bessin-tourisme.com
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 9h30 à
12h30 et de 14h à 17h30 ; le dimanche et les jours fériés
de 10h à 13h et de 14h à 17h30. Haute saison : du lundi
au samedi de 9h à 19h ; le dimanche et les jours fériés de
9h à 13h et de 14h à 18h. En avril, mai, juin, septembre
et octobre, du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de
14h à 18h. Dimanches et jours fériés de 10h à 13h, et
de 14h à 18h.
Installé dans une ancienne halle édifiée sur un pont qui
enjambe l’Aure, l’office de tourisme de Bayeux a fière
allure. A l’intérieur, un accueil chaleureux et efficace
avec toutes les infos nécessaires pour bien organiser son
séjour à Bayeux et dans le Bessin alentour, y compris
les lieux du débarquement, bien sûr. Pensez à réserver
pour la visite guidée de la cathédrale, indispensable pour
accéder au labyrinthe de la salle capitulaire.
13
14
LES IMMANQUABLES - Eure
w Le clos normand. Le Clos Normand est un jardin
d’environ un hectare, riche en perspectives, en symétries
et en couleurs. Le terrain se découpe en plates-bandes
où les massifs de fleurs de différentes hauteurs créent les
volumes. Les arbres fruitiers ou d’ornement dominent les
rosiers grimpants, les tiges élancées des roses trémières
et les masses colorées des annuelles. Monet y a mêlé
les fleurs les plus simples (pâquerettes et coquelicots)
aux variétés les plus recherchées.
w Le jardin d’eau. En 1893, soit dix ans après son
arrivée à Giverny, Monet achète le terrain qui voisine sa
propriété de l’autre côté de la voie de chemin de fer. Il est
traversé par un petit cours d’eau, le Ru, une dérivation de
l’Epte. Monet fera creuser ici un premier petit bassin, qui
sera par la suite agrandi pour atteindre ses proportions
d’aujourd’hui. Le jardin d’eau, tout en asymétrie et en
courbes, s’inspire des jardins japonais que Monet connaît
par les estampes dont il est un fervent collectionneur.
On trouve dans ce jardin d’eau le fameux pont japonais
couvert de glycines, d’autres ponts plus petits, des
saules pleureurs, une forêt de bambous, et surtout les
fameux nymphéas qui fleurissent pendant tout l’été. Le
bassin et la végétation qui l’entoure forment un monde
clos, indépendant de la campagne des alentours. A la
mort de Claude Monet en 1926, la maison et le jardin
reviennent à son fils Michel. En 1966, celui-ci lègue la
propriété à l’académie des Beaux-Arts. En 1977, Gérald
van der Kemp est nommé conservateur de Giverny.
André Devillers, qui avait eu la chance d’accompagner
Georges Truffaut, un éminent jardinier souvent invité à
la table de Monet, l’aide à reconstituer le jardin tel qu’il
était à l’époque du maître. Pour redonner au jardin et à
la maison leur ancienne splendeur, il faudra près de dix
ans. La propriété a été ouverte au public en septembre
1980. 500 000 visiteurs découvrent les jardins restaurés
de Monet chaque année. Les visiteurs circulent dans les
allées latérales et peuvent faire le tour complet du jardin
pour en admirer toutes les perspectives.
Lyons-la-Forêt
© ARTHUR LEROY – ICONOTEC
Lyons-la-Forêt, c’est un peu une image du village idéal
de Normandie : des maisons à colombages de la fin du
Maisons à pans de bois – Lyons-la-Forêt
XVIe siècle, de belles demeures en brique des XVIIe et
XVIIIe siècles. Classé parmi les plus beaux villages de
France, Lyons abrite à la fois les vestiges d’un théâtre
romain, d’une église médiévale, des halles en bois sur la
place principale, un hôtel de ville bâti sur des cachots du
Moyen Age et qui a conservé sa salle du bailliage dont la
tapisserie aux fleurs de lys remonte au XVIIIe siècle. Un
décor qui rappelle que Lyons fut sous l’Ancien Régime,
une ville royale, un relais de chasse aussi pour les rois
de France et d’Angleterre. Car la ville est environnée
d’une hêtraie magnifique, l’une des plus belles d’Europe,
s’étendant sur 10 000 hectares. Vous avez dit décor ? Les
artistes ne s’y sont pas trompés, qui de Maurice Ravel
à Camille Pissarro, y séjournèrent, ou y tournèrent leur
version de Madame Bovary, comme Jean Renoir et
Claude Chabrol.
 OFFICE DE TOURISME DU PAYS DE LYONS
20, rue de l’Hôtel-de-Ville – LYONS-LA-FORÊT
& 02 32 49 31 65 – www.paysdelyons.fr
[email protected]
Basse saison : ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et
de 14h à 17h. Haute saison : du mardi au samedi de 9h30 à
12h et de 14h à 17h30. En juin, juillet et août, ouvert tous
les jours. Ouvert le dimanche (et jours fériés, de Pâques à
mi-octobre : 10h-12h / 14h-17h). Wifi.
Une mine d’information et de documentation ! Vous
y trouverez des dépliants gratuits fort bien faits pour
découvrir le patrimoine de Lyons-la-Forêt ou celui du pays
de Lyons à travers plusieurs routes : route des Abbayes,
route des Châteaux, route des Parcs et des jardins, route
des Musées... Et tout sur la belle forêt domaniale : sentiers
de randonnées, sentiers thématiques et même un jeu
de découverte de la forêt à l’intention des enfants.
Sans compter les bons plans autour des produits du
terroir, des artisans, des marchés, spectacles et autres
réjouissances. Pour les plus jeunes, « Les mystérieuses
aventures de Lola », la petite détective, une enquête à
mener dans les rues de Lyons pour les enfants de plus
de 6 ans, et pour vous donner envie de venir, une visite
virtuelle en ligne sur le site web. Le Pass Vexin normand
(5 E, valable 4 jours) offre de nombreux avantages
chez 70 partenaires du territoire.
DeBonneville - Orlandini
*34 cts/mn
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LA RADIO D’OPINIONS
16
LES IMMANQUABLES - Eure
Musée des Impressionnismes
à Giverny
Manche
Entre Paris et Rouen, dans l’un des plus beaux musées
de Normandie, retrouvez au fil des expositions temporaires les chefs-d’œuvre originaux de grands maîtres de
l’impressionnisme : Pierre Bonnard, Edgar Degas, Claude
Monet, Auguste Renoir… Le musée des impressionnismes Giverny se consacre au courant impressionniste,
mais se propose également d’explorer ce courant esthétique au-delà des dates qui le concernent. Il s’intéresse
aux artistes ayant effectivement participé à l’impressionnisme, mais aussi à ses précurseurs et à ses héritiers
postimpressionnistes, de la fin du XIXe siècle à nos jours. A
deux pas des jardins de Claude Monet, il présente chaque
année deux à trois expositions temporaires, composées
d’œuvres provenant de collections publiques françaises
et étrangères, mais également de collections privées.
Un livret de découverte pédagogique et ludique pour
les 7-12 ans est disponible gratuitement. Des visitesateliers sont également régulièrement organisées : les
enfants de 4 à 12 ans y font l’expérience de la peinture
impressionniste grâce à un atelier.Le musée accueille
cette année deux expositions prestigieuses :
w L’Impressionnisme et les Américains, du
28 mars au 29 juin 2014. A travers plus de 70 tableaux
peints en Europe et aux États-Unis entre les années
1880 et 1900, l’exposition met en évidence la spécificité
de l’impressionnisme américain.
w Bruxelles, une capitale impressionniste, du
11 juillet au 2 novembre 2014. Plaque tournante
des avant-gardes européennes, Bruxelles s’est distinguée
avec éclat par son effervescence culturelle au tournant
des XIXe et XXe siècles. Elle fut parmi les premières
à accueillir les chefs-d’œuvre impressionnistes et
néo-impressionnistes aux Salons des XX et de la Libre
Esthétique.
Depuis 2013, un accrochage semi-permanent est mis
en place : Autour de Monet pendant toute la période
d’ouverture du musée.
Batterie d’Azeville
MUSÉE DES IMPRESSIONNISMES
99, rue Claude-Monet
GIVERNY
& 02 32 51 94 65
www.mdig.fr
on
Ouvert du 28 mars au 2 novembre 2014. Ouvert tous
les jours de 10h à 18h (dernière visite à 17h30). Gratuit
jusqu’à 6 ans (et pour chaque 1er dimanche du mois).
Adulte : 6,50 E. Enfant (de 7 à 11 ans) : 3 E (4,50 E de
12 à 18 ans). En famille : une entrée enfant offerte pour
3 payantes. Label Tourisme & Handicap. Visite guidée.
Restauration. Boutique.
La batterie d’Azeville, édifiée en 1941, est l’une des
premières constructions du mur de l’Atlantique sur
les côtes françaises. Elle était chargée de défendre
tout le secteur. Entrez dans l’histoire de la région et
laissez-vous guider dans 350 mètres de souterrains
ainsi que dans les nombreux bâtiments marqués par la
violence des combats. Durant la nuit 5 au 6 Juin 1944,
la batterie d’Azeville est prise d’assaut par un groupe
de parachutistes tombés là par erreur. Puis, très tôt le
matin, elle entre en action contre le débarquement
américain d’Utah Beach. Elle retarde alors les forces
alliées qui finissent par la contourner. La position tombe
finalement le 9 juin après des combats intenses et
de nombreux rebondissements. Le parcours illustré
et audio-guidé présente l’architecture des blockhaus
ainsi que le quotidien des 170 servants au sein de
ce béton armé. Visionnez aussi un film exclusif sur la
construction du Mur de l’Atlantique. Depuis 2013 : une
seconde casemate de la batterie d’Azeville bénéficie de
la reconstitution d’une peinture de camouflage, réalisées
par les Allemands, pendant l’Occupation. Il est effectué
à partir des photographies prises juste après guerre.
 BATTERIE D’AZEVILLE
La Rue
AZEVILLE
& 02 33 40 63 05
www.patrimoine.manche.fr
[email protected]
Ouvert en avril, octobre et vacances scolaires (sauf Noël)
de 14h à 18h. En mai et septembre de 11h à 18h. En juin,
juillet et août de 10h à 19h. Dernière entrée 1h avant
fermeture du site. Groupes : toute l’année sur réservation,
sauf du 15 décembre au 15 janvier. Adulte : 5 E. Enfant
(de 7 à 15 ans) : 2 E. Groupe (20 personnes) : 3,20 E
(scolaires : 1,80 E). Tarif réduit et Normandy Pass : 4 E.
Restauration (en haute saison). Boutique.
Jazz sous les pommiers
Le festival de Jazz sous les Pommiers attire chaque année
une foule de plus en plus nombreuse qui constitue un
très bon public. Et pourtant il demeure convivial, malgré
l’avalanche de stars. Les festivaliers auront accès à tous
les spectacles in et off, gratuits ou payants, dans la
rue, comme sur l’esplanade des Unelles, ou en salle.
Ils pourront flâner d’un lieu à l’autre, au gré de leurs
envies, curiosité et surtout au fil des notes... Toute la
ville se met à l’unisson de l’évênement et l’amateur
de musique trouvera de quoi se remplir l’estomac pour
repartir vers de nouvelles sonorités.
Retrouvez le sommaire en début de guide
1944 - 2014
70 ANS D’HISTOIRE
AU MÉMORIAL DE CAEN
2014
CINÉMA CIRCULAIRE
ARROMANCHES
360
#MemoCaen70
© 2014 – Le Mémorial de Caen – maquette : aprim – photos : Aleshin / Fotolia – Le Mémorial de Caen – US Army
18
LES IMMANQUABLES - Manche
On dénombre, pour l’occasion à peu près 400 musiciens,
50 groupes, des concerts par dizaines, des spectacles
de rue. Avec plus de 15 nationalités représentées, c’est
l’éclectisme dans vos oreilles ! Belle occasion de se
retrouver pour faire la fête à Coutances. Pour l’édition
2014, sont déjà annoncés Dianne Reeves, Thomas
Pourquer ou encore Nina Attal.
 JAZZ SOUS LES POMMIERS
COUTANCES & 02 33 76 78 68
www.jazzsouslespommiers.com
Du 24 au 31 mai 2014.
la maréchalerie, les paddocks et la sellerie (se renseigner
sur les jours et heures). Présentation des Jeudis du Pin,
spectacle d’étalons et des attelages en musique, tous
les jeudis à 15h, de juin à septembre, et des Mardis du
Pin, certains mardis à 15h, en juillet et août. En 2014,
le Haras sera l’un des sites d’accueil des Jeux équestres
mondiaux, du 23 août au 7 septembre, avec les épreuves
de cross et de dressage du concours complet.
 HARAS NATIONAL DU PIN
LE PIN-AU-HARAS & 02 33 36 68 68
www.haras-nationaux.com
Musée et jardin Christian Dior
olm
Fermé du 7 janvier au 15 février. Basse saison : ouvert le
Ouvert désormais toute l’année, le musée Christian Dior
dans la maison d’enfance du couturier est aujourd’hui
dédiée à célébrer l’enfant du pays. L’exposition hivernale,
jusqu’au 16 mars, a pour thème « Une maison, des
collections », et propose d’admirer des robes venues
tout droit de la collection du couturier. Le magnifique
jardin, œuvre de la mère de Christian Dior est restauré à
l’identique. Des bornes olfactives permettent de découvrir
les différents parfums de la maison Dior. Le salon de thé
éphémère, aux meubles de jardin dessinés par l’artiste,
est une invitation supplémentaire à la contemplation.
week-end de 14h à 17h. Haute saison : tous les jours de
10h à 18h. Adulte : 11,50 E (parcours découverte et visite
guidée du haras). Enfant (de 7 à 10 ans) : 7 E (plus de
10 ans et scolaires : 9,30 E). Visite du haras seul : adulte :
7 E ; + 10 ans et étudiant : 5,20 E ; enfant 7-10 ans :
4,20 E. Spectacle des Jeudis du Pin : tarif unique pour
tous, 6,50 E.
Le musée des Beaux-Arts
et de la Dentelle à Alençon
 MUSÉE ET JARDIN CHRISTIAN-DIOR
Villa «Les Rhumbs» – Rue d’Estouville
GRANVILLE & 02 33 61 48 21
www.musee-dior-granville.com
Basse saison : ouvert le mercredi, le samedi et le dimanche
de 14h à 17h30. Haute saison : tous les jours de 10h à
18h30. Jardin Christian Dior ouvert de novembre à février
(de 9h à 17h) ; mars et octobre (de 9h à 20h) ; de juin à
août (de 9h à 21h) – Accès libre et gratuit. Gratuit jusqu’à
12 ans. Groupe (20 personnes) : 4 E. Tarif normal : 4 E
(hiver) ; 7 E (été). Tarif réduit (étudiants, demandeurs
d’emplois et personnes handicapées) : 3 E (été) ; 4 E
(hiver). Restauration (salon de thé ouvert tous les jours
de juillet et d’août, de 11h à 18h30). Boutique.
Le musée est installé dans la cour Carrée de la dentelle,
qui rassemble aussi, dans un ancien collège de jésuites
réhabilité, la médiathèque, les archives, le conservatoire
et l’auditorium. La dentelle à l’aiguille et le fameux point
d’Alençon constituent l’attrait majeur de ce musée, qui
comprend aussi une section Beaux-Arts intéressante,
avec des œuvres des écoles française et italienne, du XVe
au XIXe siècle. Sont ainsi exposées des toiles de Boudin,
Champaigne, Courbet… Vous y découvrirez aussi une
étonnante collection d’objets cambodgiens du siècle
dernier légués à la ville par Adhémard Leclère, alençonnais d’origine et pionnier de l’étude de la civilisation
khmère. Le musée d’Alençon, récemment réaménagé,
se concentre désormais sur ces trois thèmes, et organise
chaque année des expositions temporaires. En 2014,
deux sont programmées : du 1er juin au 31 août 2014,
« Souvenirs de la génération du feu, un musée du Poilu
à Alençon » et du 1er octobre au 31 décembre 2014,
« D’ombres et de lumières, bijoux de dentelle ».
Orne
Haras national du Pin
Célèbre dans le monde entier, le Haras du Pin vous
ouvre les portes de ses écuries pour parcourir l’histoire
de plus de trois siècles d’élevage du cheval en France.
Édifié au début du XVIIIe siècle sur un site réputé pour la
qualité de ses herbages, l’ancien Haras royal voulu par
Colbert présente toute la magnificence du Grand siècle
français. Les bâtiments sont un modèle d’élégance et
de justesse des proportions. Le plus ancien des Haras
nationaux bénéficie d’une magnifique mise en valeur
de nuit due à un savant éclairage. L’écurie n° 1 a donné
naissance à un parcours découverte associant histoire
du cheval et de l’élevage, métiers et exposition d’œuvres
et de photos. À ce parcours de visite, s’ajoute un espace
d’accueil avec boutique et restauration rapide. En été, les
visiteurs découvriront le centre de formation des haras,
 MUSÉE DES BEAUX-ARTS ET DE LA
DENTELLE
Rue Charles-Aveline
Cour Carrée de la Dentelle – ALENÇON
& 02 33 32 40 07
[email protected]
oOuvert du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à
18h. Ouvert tous les jours en été. Gratuit jusqu’à 26 ans.
Adulte : 4,10 E (3,05 E pour les seniors). Gratuit pour
le tout public le premier dimanche de chaque mois et pour
les moins de 25 ans. Visite guidée (6,50 E. En période
estivale, tous les mardi, jeudi, et samedi à partir de 14h30).
Nombreuses visites thématiques. Démonstrations par
les dentellières de l’Atelier national les lundi, mercredi
et vendredi.
Pommier en fleurs dans le parc naturel régional du Perche
© ARTHUR LEROY – ICONOTEC
La cathédrale Notre-Dame de Rouen
© FRANCK GODARD
Seine-Maritime - LES IMMANQUABLES
Bagnoles-de-l’Orne
Au cœur du parc naturel régional de Normandie-Maine,
Bagnoles-de-l’Orne est née, il y a un siècle, de la vogue
des stations thermales. Ce thermalisme de la Belle
Epoque est aujourd’hui encore bien actif, faisant de
Bagnoles l’une des plus grandes stations de l’Ouest, et ce,
dans une petite ville attractive, où les cures thermales se
vivent aussi au rythme des balades nature et des virées
gastronomiques. Les bonnes adresses vous attendent
dans les pages du guide consacrées à la ville.
Seine-Maritime
Cathédrale Notre-Dame
à Rouen
Située au cœur de la ville, clôturant la rue du GrosHorloge, la cathédrale Notre-Dame témoigne de l’évolution de l’art gothique du milieu du XIIe siècle jusqu’au
début du XVIe siècle. La construction de l’édifice a été
entreprise à l’emplacement de la cathédrale romane
dont on a conservé la crypte. Achevée une centaine
d’années plus tard, elle fut ensuite souvent remaniée
pour être terminée au cours des siècles suivants. La
jolie tour lanterne a reçu au XIXe siècle une flèche en
fonte qui s’élève à une hauteur de 151 mètres, flèche
que Flaubert détestait et qu’il qualifiait de « tentative
extravagante de quelque chaudronnier en folie » ! Cela
n’empêcha pas l’écrivain de s’inspirer de certains vitraux
de la cathédrale pour écrire La légende de Saint Julien
l’hospitalier... Dans le déambulatoire, la cathédrale abrite
quelques sépultures des anciens ducs de Normandie,
comme celles de Rollon, le fondateur du duché, et
de Richard Cœur de Lion, qui demanda que son cœur
soit déposé dans la crypte. Toute l’histoire du vitrail du
XIIe siècle à nos jours peut également se lire à l’intérieur.
Un monument incontournable à Rouen, connu dans le
monde entier grâce à la vingtaine de cathédrales peintes
par l’illustre Claude Monet, père de l’impressionnisme.
 CATHÉDRALE NOTRE-DAME
Place de la Cathédrale – ROUEN
www.cathedrale-rouen.net
Ouvert toute l’année. Fermé le lundi matin. Messes à 10h
du mardi au samedi (dans la chapelle d’Albane), à 8h30 et
10h30 le dimanche. Gratuit. Visite guidée (pour les groupes
jusqu’à 19 personnes sur réservation au 02 35 71 51 23 ;
audioguide : 5 E).
Le Havre
Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité (UNESCO)
depuis 2005, station balnéaire, métropole historique,
nautique, architecturale, culturelle, berceau de l’impressionnisme... Le Havre croule sous les appellations ! Et
il convient d’en ajouter... Le Havre, bénéficiant d’une
position stratégique à l’embouchure de la Seine, s’est
tout d’abord développé comme port royal, alors que
ses voisins d’Honfleur et d’Harfleur s’enlisaient, pour
répondre aux ambitions territoriales et commerciale de
François Ier. D’autres marqueront le paysage urbain. Les
bombardement de la Seconde Guerre mondiale ayant
endommagé fortement la ville, l’architecte Auguste
Perret reconstruit un centre-ville de béton, dominé
par l’église Saint-Joseph-du-Havre, elle-même faite de
béton. Plus récemment Jean Nouvel signait le complexe
aquatique. Vous aimerez la mer, le port, la plage, les
belles avenues et leurs boutiques, les espaces verts,
les forêts périurbaines et les nombreux sites culturels,
musées, et lieux de création dont les dynamiques Docks
Océanes.
 OFFICE DE TOURISME DU HAVRE
186, boulevard Clemenceau – LE HAVRE
& 02 32 74 04 04
www.lehavretourisme.com
oBasse saison : ouvert tous les jours et les jours fériés de
10h à 12h30 et de 14h à 18h. Haute saison : tous les jours
et les jours fériés de 9h30 à 18h30.
A seulement deux heures de la capitale, partez, en couple,
en famille ou en loup solitaire, à la découverte du riche
patrimoine du Havre ! Rendez-vous à l’office de tourisme
pour établir votre programme et ne rien manquer :
l’histoire de la ville, les musées et sites, les parcs et les
jardins de la ville, les croisières en bateaux, les ballades
en bord de mer, les parcours gastronomiques depuis
les restaurants étoilés aux cours de cuisine à domicile,
sans oublier les festivals et événements ainsi que de
nombreuses autres surprises ! L’année 2014 marque le
centenaire du début de la Grande Guerre. Dès octobre et
en partenariat avec la ville de Saint-Adresse, une série de
commémorations, exposition et manifestations auront
lieu au Havre. L’émotion sera au rendez-vous pour les
amateurs d’Histoire.
DÉCOUVERTE
 OFFICE DE TOURISME DE BAGNOLES-DEL’ORNE
Place du Marché – BAGNOLES-DE-L’ORNE
& 02 33 37 85 66 / 02 33 37 80 04 (point sncf)
www.bagnolesdelorne.com
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 9h30 à
12h30 et de 14h à 18h. Haute saison : du lundi au samedi
de 9h30 à 13h et de 14h à 18h30 ; le dimanche et les jours
fériés de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h30. Ouvert le midi
en juillet-août. Ouvert le dimanche (d’avril à septembre).
Wifi gratuit, ou consultation Internet depuis un poste fixe
(1 E le 1/4 d’heure). Location d’audio-guides : 3 E la
demi-journée, de bâtons de marche nordique : 2 E la demijournée, de GPS (3 E la demi-journée ou 5 E la journée).
Mis à part les visites guidées de la ville et des environs
(7 parcours à découvrir), l’Office de Tourisme propose
une carte des parcelles forestières (1 E) ainsi que
des topo-guides VTT (5 E), mais aussi la location de
GPS ou de bâtons de marche nordique. Et surtout, il
vous met à disposition toutes les bonnes adresses des
environs, les activités, les animations, etc. Tiens, une
idée amusante : pourquoi pas une balade en vélo rail
ou en vélo calèche avec toute la famille ? Tout au long
de l’année, de nombreuses animations sont organisées,
impossible de s’ennuyer ici !
21
22
LES IMMANQUABLES - Seine-Maritime
Étretat
Tout simplement immanquable ! Pourquoi ? Pour
ses restaurants panoramiques où l’on peut déguster
des fruits de mer en plongeant son regard dans la
mer ? Oui, en partie... Pour le Clos-Lupin, demeure de
Maurice Leblanc toujours hantée par l’esprit d’Arsène
Lupin ? Oui, évidemment... Pour son centre-ville plein
de trompe-l’œil, où un Manoir de la Salamandre et un
marché couvert jouent à nous faire croire qu’ils sont
d’époque ? Oui, assurément... Pour sa plage de galets
qui accueille encore de frêles embarcations ? Oui, bien
sûr... Mais immanquable surtout pour ses falaises, celle
d’Aval et celle d’Amont, pour son Aiguille creuse et pour
son Trou à l’Homme, merveilles de la nature à admirer,
depuis la plage comme du sommet des falaises !
 OFFICE DE TOURISME D’ÉTRETAT
Place Maurice-Guillard – ETRETAT
& 02 35 27 05 21 – www.etretat.net
[email protected]
Ouvert tous les jours de 9h30 à 19h30. L’hiver, ouvert
uniquement le vendredi et le samedi de 10h à 12h et
de 14h à 18h.
Fécamp
© RANCK GODARD
La fabuleuse histoire de Bénédictine commence à la
Renaissance lorsqu’un moine vénitien, Don Bernardo
Vincelli, crée à l’abbaye de Fécamp un élixir à base de
27 plantes et épices originaires des 4 coins du monde.
Très apprécié à la cour du roi François Ier, l’élixir, devenu
célèbre, est produit par les moines bénédictins jusqu’à
la fin du XVIIIe siècle. Mais vers 1789, dans la tourmente
de la révolution française, la recette manque d’être
perdue à jamais... Le manuscrit du XVIe siècle contenant
la formule de l’élixir est acheté par un notable de Fécamp
en 1791. Ignorant le secret qu’il contient, il le range dans
sa bibliothèque et l’oublie. En 1863, Alexandre Le Grand,
lointain descendant de ce dernier, tombe par hasard
Le palais Bénédictine
sur le grimoire et y découvre la recette secrète. A force
d’acharnement, il réussit à la recréer, la modernise et la
baptise « Bénédictine ». La liqueur devient rapidement
très populaire : en 1873, la production atteint près de
150 000 bouteilles. Quand les premiers locaux de l’usine
Bénédictine sont devenus trop étroits, leur propriétaire
décide d’agrandir sa distillerie en construisant... un palais.
Inauguré en 1888, puis remanié après un incendie en
1892, celui-ci est doté d’un campanile de 60 mètres, allie
styles gothique, renaissance et Art Nouveau, multiplie
les décors somptueux et chargés, bref, ce palais n’est
autre qu’une ode à la fantaisie et à l’éclectisme ! Et il n’en
fallait pas moins pour accueillir la célèbre liqueur. Musée
des Beaux-Arts, le palais expose d’abord les collections,
forcément éclectiques elles aussi, d’Alexandre Le Grand
(vous trouverez ici des manuscrits, des peintures, des
sculptures, de la ferronnerie, des ivoires, ou encore des
albâtres...) ainsi que des expositions temporaires d’art
contemporain. Ensuite, vous découvrirez les secrets de
fabrication de la liqueur en visitant la salle des épices,
la salle des alambics et les caves. La recette ? Motus et
bouche cousue sur ce savoir-faire artisanal. Les palais
les plus fins profiteront de la dégustation dans le jardin
d’hiver pour tenter de percer ce mystère...
 OFFICE INTERCOMMUNAL DE TOURISME
Quai Sadi-Carnot – FÉCAMP
& 02 35 28 51 01 – www.fecamptourisme.com
Haute saison : ouvert tous les jours de 9h à 18h30. Les
horaires varient en fonction des saisons, voir le site internet
pour plus d’informations.
Un service de qualité et une documentation importante
sur les visites à faire à Fécamp et dans ses alentours, tels
sont les atouts de cet Office de Tourisme dynamique. Un
autre lieu d’informations complète ce dispositif : un Point
plage, sur la digue promenade, ouvert tous les jours
durant la période estivale. Avec une telle structure, les
touristes ici ne risquent ni de se perdre, ni de manquer
de bonnes adresses !
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NATURE - Géographie
Nature
Géographie
Climat
La Normandie appartient à la France de l’Ouest, au
climat est océanique (temps très variable). L’humidité, la
douceur des températures et la faiblesse des amplitudes
saisonnières caractérisent le climat normand. Plus précisément, la Normandie est dotée d’un climat océanique
tempéré. Les pluies y sont en moyenne abondantes,
les températures estivales modérées et les grands gels
hivernaux assez rares : le contact maritime adoucit les
hivers, mais aussi les étés grâce à un léger vent marin.
Derrière cette image commune se dessinent toutefois de
grandes variations locales très directement couplées avec
la topographie, l’éloignement des côtes et une circulation
générale des vents et des nuages venant du secteur
ouest ou sud-ouest avec les perturbations océaniques.
En fait, en Normandie, c’est la marée qui fait tout, ou
presque, amenant quelquefois les nuages en montant
ou, mieux, les emmenant avec elle lorsque la mer se
retire. Ainsi, s’il fait gris et pluvieux le matin en ouvrant
la fenêtre, il n’est pas rare de voir poindre le soleil en fin
d’après-midi car les nuages sont allés en mer. Bien sûr,
la proximité de la mer se fait davantage sentir dans des
villes comme Le Havre, Etretat, Cherbourg, Granville et
même Caen (située à seulement 12 km de la mer), que
dans l’Orne ou l’Eure, les deux départements normands
sans frontières maritimes. Il est à noter, d’ailleurs, que
dans l’Orne, les gelées sont plus fortes l’hiver, avec des
averses de neige régulières, et les étés toujours plus
chauds de 2 ou 3 degrés en moyenne que dans le reste
de la région. Depuis trois ans, toutefois, la conjonction
de fortes précipitations et d’un froid plus accentué
qu’habituellement ont engendré d’incroyables chutes
de neige sur la Normandie : les 60 centimètres de neige
de mars dernier sur le Cotentin lui ont d’ailleurs valu une
couverture médiatique impressionnante !
Relief
Paysages caractéristiques
A l’exclusion des paysages urbains, l’intérieur de la
Normandie se partage entre deux grands types de
paysages, le bocage (parcelles encloses de haies) et
l’openfield (campagne découverte). Le bocage, qui
couvre tout de même 3/5e de la Normandie, ne revêt
pas les mêmes formes suivant les endroits où on le
rencontre. Le plus souvent, le bocage est constitué de
petites parcelles assez irrégulières, la plupart plantées
de poiriers et de pommiers. Il abrite également des
herbages, plus ou moins quadrillés de haies vives,
qui donnent cette impression de paysage cloisonné.
Les chemins qui sillonnent le bocage sont encaissés
entre leurs talus. Le bocage n’est bien entendu pas
un paysage naturel ; il a été créé de toutes mains par
l’homme exploitant une terre difficile. Les bocages
diffèrent d’une région à l’autre. Le Plain et le Bessin
arborent un bocage bâti sur un plan régulier, de type
damier, avec des parcelles de grande taille. Le pays de
Bray, le Lieuvin, le pays d’Ouche présentent quant à eux
des paysages hétérogènes. Enfin, le bocage diminue au
fur et à mesure que l’on avance vers l’est. Quoi qu’il en
L’origine mythologique de la Seine
Une légende mythologique raconte la naissance de la Seine et de ses affluents. Cérès, déesse grecque
des moissons, quitta son pays pour retrouver sa fille Proserpine, qui venait d’être enlevée par Pluton,
dieu des Enfers, qui en était tombé amoureux. Cérès traversa l’Italie et arriva aux frontières de la Gaule,
où un groupe de nymphes l’accueillit. L’une d’elles, nommée Sequana, fille de Bacchus, dieu du Vin,
lui proposa son aide. A l’issue de recherches menées sous l’œil bienveillant des dieux, Proserpine fut
retrouvée en Normandie. Dans la joie des retrouvailles, Cérès donna la main de sa fille à Pluton. Pour
remercier les nymphes gauloises, Cérès leur fit cadeau du pays où Proserpine avait été retrouvée. Alors
que Sequana se promenait en compagnie de ses amies nymphes sur les rives de leur nouveau domaine,
elle rencontra Neptune, dieu de la Mer qui, séduit par sa beauté, décida de l’enlever. Sequana s’enfuit
en courant, traversa de nombreuses contrées et arriva au cœur de la Bourgogne. Là, juste avant que
Neptune ne réussisse à s’emparer d’elle, elle appela à son secours son père Bacchus et son amie Cérès.
C’est alors que la métamorphose se produisit : Sequana prit la forme d’une rivière de la couleur de ses
yeux d’émeraude. La Seine était née, et avec elle, notamment l’Aube, l’Yonne, la Marne, l’Oise, l’Eure,
les nymphes gauloises, elles aussi métamorphosées.
Géographie - NATURE
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Qu’est-ce que le mascaret ?
Un événement touristique ? Sans aucun doute ! L’occasion de se faire une belle frayeur ?
Certainement ! Mais le mascaret, également nommé « la barre », est avant tout un phénomène
naturel créé par la rencontre entre le flux et le reflux de la Seine lors des équinoxes avant les différents
travaux d’endiguement réalisés sur le fleuve. Il se produit alors une vague, plus ou moins haute, qui
remonte le cours du fleuve et dont la puissance varie en fonction de la hauteur de la marée, du débit
du fleuve à ce moment et de la topographie (profondeur et largeur du lit, bancs de sables, méandres,
déclivité…). Imaginez une gigantesque vague qui pouvait atteindre jusqu’à 7 mètres de haut sur les
rives, et qui déferlait à plus de 35 km/h, et vous comprenez pourquoi les curieux se pressaient sur les
quais (notamment à Caudebec-en-Caux) les jours de marée d’équinoxe pour admirer le spectacle !
Malgré tout, de nombreux accidents, naufrages et noyades liés au mascaret ont endeuillés la Seine.
Cours d’eau et vallées
DÉCOUVERTE
Autrefois, chaque abbaye, chaque village au bord de la
Seine avait son embarcadère. Au XVIIIe siècle, un chaland
halé par des chevaux effectuait un service régulier entre
Paris et Rouen. Aujourd’hui, ce sont les mariniers qui
assurent le trafic fluvial à l’embouchure de la Seine. Il
faut savoir que ce fleuve délimite la Haute et la BasseNormandie. La rive droite (Haute-Normandie) est plus
urbaine, plus peuplée et plus industrialisée que celle de
gauche. D’autres fleuves et rivières forment un réseau
hydraulique haut-normand assez dense.
w En Seine-Maritime. La Bresle, qui se jette dans la
mer au Tréport, délimite la région au nord et à l’est. La
Béthune, qui finit sa course à Dieppe, marque la limite
orientale du pays de Caux. Avec deux autres petits
cours d’eau, l’Eaulne et la Varenne, la Béthune forme
l’Arques, petit fleuve côtier assez méconnu dont le cours
ne dépasse pas 7 km de long.
Il existe un autre fleuve côtier (de 13 km de long), le
Valmont, qui prend naissance dans la commune du même
nom. Ce petit cours d’eau étroit et vif se jette dans la
Manche dans le port de Fécamp. Très poissonneux, il est
fortement apprécié des pêcheurs. Un autre cours d’eau
est de même propice à la pêche : l’Yères, qui se jette dans
la Manche à Criel-sur-Mer. Enfin, le plus petit fleuve de
France coule en Seine-Maritime, à Veules-les-Roses : la
Veules ne mesure que 1 100 mètres !
w Dans l’Eure. Trois rivières arrosent ce département
riant : l’Andelle (paradis des pêcheurs), l’Iton (connu
pour ses moulins) et la Risle, qui prend sa source dans
le Perche et se jette dans l’estuaire de la Seine. Et ce
sont autant de verdoyantes vallées !
w Dans l’Orne. Après la Seine, l’Orne est le second
grand fleuve normand. Sinueux, plus petit et plus
tranquille que la Seine, il resta longtemps navigable.
Malheureusement, l’ensablement a eu raison de lui et
actuellement, c’est par le canal qui relie Caen à la mer que
les bateaux arrivent en Basse-Normandie. L’Orne prend
sa source près de Sées, arrose Argentan et Caen avant de
se jetter dans la Manche à Ouistreham. D’une longueur
de 152 km, il est à a donné son nom au département où
il prend sa source. L’Orne est donc aussi un département
et celui-ci se targue de 4 000 km de cours d’eau qui
alimentent trois grands bassins versants, celui des fleuves
côtiers de la Manche, celui de Seine-Normandie et celui
de Loire-Bretagne. Plus justement, le département abrite
cinq bassins. On peut citer entre autres cours d’eau ornois,
l’Egrenne prend sa source dans la Manche, la Mayenne
vient de la Loire), la Rouvre évoque un petit torrent de
montagne, la Touques prend sa source à Gacé ou encore
la Varenne qui arrive de la Mayenne.
© TOM PEPEIRA – ICONOTEC
soit de cette diversité, ce monde clos par les haies est
un véritable paradis pour la faune et la flore.
Vue aérienne de la Seine
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NATURE - Géographie
w Dans la Manche et le Calvados. A la limite de la
Manche et du Calvados, la baie des Veys sert d’entonnoir
à quatre rivières (la Vire, la Taute, la Sèves et la Douve)
créant un vaste marais. Entre cet ensemble et l’Orne, c’est
le système du bocage qui domine avec ses nombreux
petits cours d’eau caractéristiques. De l’autre côté de
Caen, la Touques coule au milieu des pâturages. Près de
Pont-l’Evêque, puis de Lisieux, cette petite rivière est
au nombre de ces rivières où se régalent les pêcheurs.
Forêts et bois
Les forêts sont un refuge propice au développement de la
faune et la flore. La Basse-Normandie est l’une des régions
françaises les plus faiblement boisées, néanmoins celle-ci
abrite de grands arbres du fait de son caractère bocager.
La multitude des haies compensent ainsi la rareté des
forêts, forêts abritant toutefois une faune sauvage variée.
La forêt de Lyons (Eure) constituait auparavant (pas si loin
que ça, puisque c’était en 1987) la plus belle et la plus
vaste hêtraie de France. Malheureusement, la tempête a
couché les deux tiers de ses hêtres. Ancienne forêt royale,
la forêt d’Eu s’étend, elle, sur plus de 9 300 hectares et
s’épanouit entre deux vallées, celle de la Bresle et celle
de l’Yères, d’Eu jusqu’à Aumale.
Cette forêt arbore plusieurs visages, qui s’allient pour
faire d’une promenade en sous bois un grand bol de
bonheur. Royale, elle porte d’abord en elle les marques
de son histoire : aux carrefours des routes forestières, les
poteaux signalétiques en fonte rappelent les glorieuses
chasses des rois. On peut aussi rappeler sa vocation
industrielle. C’est le bois prélevé dans cette forêtqui
servit à chauffer les fourspermettant le développement
de l’industrie verrière dans la vallée. Touristique, enfin,
cette forêt est sillonnée par des kilomètres de sentiers
balisés, les plus célèbres étant celui du chemin vert du
Petit Caux, qui suit l’ancienne voie ferrée, et celui du
chemin des Etangs, qui serpente le long de la Bresle.
L’association des Infatigables de la Bonne Entente (du
nom d’un lieu-dit situé dans la forêt d’Eu) propose des
randonnées chaque week-end ainsi que des itinéraires
(renseignements au 02 35 86 45 48). Le lieu regorge de
curiosités, arbres porteurs de légendes ou chemins aux
noms évocateurs, qui sont autant d’invitations à venir
se perdre en forêt...
Littoral
Mer, océan
La Manche... Cette mer de l’Europe occidentale qui relie la
France à l’Angleterre borde le littoral normand. Sa profondeur n’excède pas 100 mètres, à l’exception d’une fosse
proche de l’île de Guernesey. Mer fortement fréquentée,
elle possède l’un des trafics les plus denses, comme en
atteste le trafic intense du port du Havre. Les courants des
marées sont particulièrement forts sur les côtes françaises,
un peu moins sur les côtes anglaises. En fait, c’est une
histoire de force. La lune agit comme un aimant sur les
océans. Le soleil aussi, mais dans une moindre force.
L’attraction de la Lune est 2,17 fois supérieure à celle du
soleil. L’attraction de la lune au-dessus d’un point donné
sur le globe, donne lieu à une marée haute. Il en est de
même sur un point opposé du globe terrestre. Et lorsque
les forces du Soleil se combinent à celles de la Lune, on
assiste alors à une grande marée, dite de vives-eaux,
c’est-à-dire dont le coefficient dépasse les 110.
Côtes
Avec environ 600 km de côtes (du Tréport au Mont-SaintMichel), la Normandie est une région littorale qui offre
de surcroît un paysage de côte d’une étonnante variété.
w La côte d’Albâtre (Haute-Normandie). La côte
d’Albâtre (Seine-Maritime), qui s’étend du Tréport au
Havre, est connue pour ses immenses falaises crayeuses
sculptées par le vent et la mer. Ces falaises bordent le
pays de Caux (pays de Caux littoral et Petit Caux) et
la vallée de l’Yères en un long alignement spectaculaire et unique, du Tréport jusqu’au Havre. Etretat et
son Aiguille, qui constitue l’image la plus connue du
département, est devenue emblèmatique. S’étirant sur
quelque 130 km, la côte d’Albâtre affiche un paysage
fascinant qu’ont façonné l’érosion, le temps et la mer. Les
hautes falaises culminent en certains lieux à plus d’une
centaine de mètres. Toujours plus hautes, ces falaises
gagnent en moyenne 1 cm par siècle, toujours plus loin,
elles reculent de plus en plus. Les marées grignotent la
base de ces murailles blanches et crayeuses par la force
des vagues. De grignotage en grignotage et... c’est
l’effondrement ! Ainsi sont apparues l’aiguille d’Etretat
et ses arches, formant de gigantesques sculptures. Entre
ces vertigineux ouvrages de la nature, l’homme s’est
fait une place. Les larges vallées ont permis l’installation de ports de pêche importants qui, avec le temps
et l’évolution de l’économie, sont peu à peu devenus
des villes et des stations balnéaires ou des ports de
plaisance. Les petites vallées (ou valleuses vives) ont
accueilli des villages de pêcheurs qui se sont, eux aussi,
transformés en lieux de villégiature. Le Havre, Fécamp,
Dieppe, Yport, Saint-Valery-en-Caux sont des entailles
dans cette muraille. Les valleuses étroites comme celle
de Vasterival à Varengeville-sur-mer ou celle d’Antifer au
Tilleul, constituent de simples accès en chemin vers de
petites plages naturelles. Les ports de la côte d’Albâtre
sont également connus pour avoir été le point de départ
de nombreuses conquêtes maritimes, expéditions et
découvertes de terres lointaines.
w La côte Fleurie (Basse-Normandie). La côte Fleurie
(Calvados) s’étire de la Seine à l’Orne. Elle est aujourd’hui
très urbanisée, à l’exception des ports de Dives et de
Deauville. De Honfleur jusqu’à Cabourg, la Côte Fleurie
étale son chapelet de stations balnéaires, réputées dans
le monde entier. Les collines du pays d’Auge butent
sur la mer, laissant à leurs pieds de longues étendues
sableuses. A l’extrémité orientale se trouve Honfleur,
magnifique belvédère sur l’estuaire de la Seine, dont la
traversée fut rendue possible par l’édification du pont de
Normandie. Entre Honfleur et Trouville, la route s’élève,
laissant de côté de petits villages. A Trouville, les rues
étroites escaladent la colline ; en contrebas, le port
toujours animé propose ses étals de poissons le long de
la Touques. De l’autre côté du pont, Deauville présente
un plan soigné, avec ses grandes artères, son front de
mer et son hippodrome. Entre Benerville-sur-Mer et
Géographie - NATURE
paysages irlandais, cette partie du littoral normand, qui
comprend en son centre l’agglomération cherbourgeoise,
est l’une des moins touristiques… et pourtant l’une des
plus belles ! La côte ouest, longue d’une centaine de
kilomètres, bénéficie quant à elle des courants chauds
du Gulf Stream, et présente un profil fait de longues
plages de sable fin, entrecoupées parfois de caps abrupts,
comme celui de Flamanville. Ici, les marées ont la plus
forte amplitude d’Europe, et les plages sont extrêmement
prisées des surfeurs.
Falaises
Les falaises normandes, de Dieppe au Mont-Saint-Michel,
ont inspiré peintres et écrivains. Monet, Boudin, Courbet,
Hugo, Maupassant ont crapahuté sur ces murailles de craie
ou de granite. Ornithologues, géologues et paléontologues s’y intéressent toujours de très près.
w Les falaises d’Étretat. Située sur la côte d’Albâtre
entre Le Havre et Fécamp, la station balnéaire d’Etretat
est connue pour ses imposantes falaises dont certaines
atteignent 100 m de haut. « Arrondie en croissant de
lune, la petite ville d’Etretat, avec ses falaises blanches,
son galet blanc et sa mer bleue », écrivait Maupassant…
C’est toujours vrai ! Les petites maisons collées les unes
contre les autres sous leurs toits d’ardoises dressent le
portrait d’une ville immuable abritée sous ses falaises.
Armez-vous de bonnes chaussures et d’un peu de courage
et gravissez les falaises, car c’est d’en haut qu’il convient
de contempler Etretat.
La falaise d’aval est incontestablement la plus célèbre
d’Etretat, mais il faut attendre la marée basse pour qu’elle
nous livre ses secrets... La promenade commence par les
parcs à huîtres : ces bassins avaient été creusés à la fin du
XVIIIe siècle à la demande de la reine Marie-Antoinette,
qui adorait les huîtres de Cancale grandies à Etretat (la
conjonction de l’eau de mer et de l’eau plus fraîche de la
rivière souterraine leur confère, semble-t-il, une saveur
particulièrement délicate). Après les parcs à huîtres,
la falaise montre une anfractuosité : c’est le « Trou à
l’Homme », une grotte qui aurait, selon la légende, arraché
aux eaux furieuses un malheureux naufragé promis à une
mort certaine. On grimpe ensuite vers la baie du petit port,
d’où l’on a une belle vue sur la porte d’Aval et la fameuse
aiguille Creuse, haute de 70 mètres. Presque en enfilade,
la deuxième porte, appelée aussi Manneporte, atteint
quant à elle 90 mètres. On continue jusqu’à la pointe
de la Courtine, avant de rejoindre la valleuse d’Antifer,
domaine de nombreuses espèces d’oiseaux, puis jusqu’à
la plage du Tilleul. En remontant sur la falaise, on peut
regagner ensuite Etretat par le GR21 et profiter ainsi de
quelques beaux points de vue sur la ville. A hauteur du
golf, on découvre la chambre des Demoiselles. Mais le
lieu est moins romantique que son nom pourrait le laisser
évoquer : une légende étretataise raconte que le seigneur
de Fréfossé aurait fait emmurer, dans cette grotte, trois
sœurs qui s’étaient refusées à lui, les laissant mourir sans
pitié après trois jours et trois nuits d’agonie. Depuis cette
tragédie, les fantômes des trois jeunes filles reviendraient
régulièrement la nuit visiter la grotte où les lettres DF
(pour demoiselles de Fréfossé) sont gravées. Mieux vaut
donc ne pas trop s’y attarder…
DÉCOUVERTE
Houlgate, les stations balnéaires sont un peu moins
mondaines, mais leur fréquentation reste importante, de
nombreuses résidences ayant été construites à proximité.
L’origine du nom de la côte Fleurie : l’origine de cette
dénomination remonterait à 1903, lors d’un discours,
prononcé à Deauville devant les horticulteurs locaux par
le comte Raymond Coustant d’Yanville, alors conseiller
général du Calvados, maire de Grangues, mais surtout
président de la société d’horticulture de l’arrondissement
de Pont-l’Evêque. Dès lors, Houlgate fut surnommée la
« perle de la côte fleurie », et Deauville, la « plage fleurie ».
w Les côtes de Nacre et du Bessin (BasseNormandie). Les côtes de Nacre et du Bessin (Calvados),
à l’ouest de l’Orne, forment les plages du Débarquement :
les plages Sword, Juno et Gold (secteur britannique et
canadien), et celles d’Omaha et d’Utah (secteur américain)
se suivent d’Ouistreham à Sainte-Marie-du-Mont. Entre
Cabourg et Courseulles, la côte de Nacre est bordée de
dunes sableuses. Les falaises se font rares et basses, de
même entre Lion-sur-mer et Luc-sur-Mer. De Cabourg à
Merville-Franceville, les pins apportent leur ombrage aux
dunes, formant une barrière entre la mer et l’arrière-pays
humide. L’estuaire de l’Orne est formé de marais recouverts
à marée haute. De nombreux oiseaux migrateurs y font
escale. De Ouistreham Riva-Bella jusqu’à Lion-sur-Mer,
le front de mer rectiligne propose aux estivants sa longue
plage de sable. Cet endroit, bien moins spectaculaire que
la majeure partie du reste du littoral normand, est le lieu
de détente privilégié d’une grande partie de la population
du Calvados et de l’Orne les beaux week-ends d’été. A
partir de Lion-sur-Mer, le paysage se diversifie : petites
falaises offrant de beaux points de vue sur le large, grandes
plages parfois recouvertes de varech (mais les services
municipaux font le nécessaire pour le retirer). Au large,
le plateau du Calvados, découvert à certaines marées,
est un paradis pour les pêcheurs à pied. Courseulles,
avec son port et ses marinas, marque une transition
dans le paysage : plus à l’ouest, la côte devient moins
habitée et les constructions sont inexistantes en-dehors
des villages. Contrastant avec les longues plages de la
côte de Nacre, les falaises blanches du littoral du Bessin
surplombent la mer. Les mouettes jouent avec le vent et
les cormorans plongent à la recherche de nourriture. Au
large de Asnelles-sur-Mer, les grandes marées découvrent
les rochers du Calvados. Niché dans un creux de falaise,
Arromanches est connu pour avoir été un port artificiel
dont les vestiges sont encore visibles au large (il permit
le débarquement des troupes qui libérèrent la France en
1944). Entièrement dédié à la pêche, Port-en-Bessin est,
quant à lui, un petit port pittoresque doté d’une importante flottille de chalutiers. Sur ce littoral plus encore que
sur la côte de Nacre, les vestiges de la seconde guerre
mondiale sont omniprésents (blockhaus, cimetières,
épaves). Mais ce paysage mérite aussi une promenade
pédestre sur le chemin qui longe les falaises, afin d’admirer
les panoramas superbes et le vol des oiseaux marins.
w Les côtes de la presqu’île du Cotentin (BasseNormandie). La côte nord de la presqu’île du Cotentin
fourmille de falaises sauvages, de grèves désolées
encadrées de landes où se côtoient fougères, ajoncs
et bruyères. Sauvage en diable, et faisant penser à des
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NATURE - Géographie
La falaise d’amont se situe à l’autre extrémité de la plage,
un escalier creusé dans la falaise conduit à son sommet
où se trouvent la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde et
le monument dédié aux aviateurs Nungesser et Coli. La
chapelle a été élevée par les habitants à la suite d’une
mission prêchée par le R.P. Michel en 1854. Dédiée à la
Sainte-Vierge, celle-ci fut bénie le 6 août 1856. Détruite
en 1942, elle fut reconstruite et inaugurée le 22 août 1950.
Et, cette fois-ci, heureusement, les pêcheurs n’eurent pas à
monter les pierres dans leurs bras ou sur leur dos comme
pour la précédente construction. D’ici on bénéficie d’une
vue somptueuse sur l’aiguille Creuse et la plage d’Etretat.
On peut ensuite continuer à longer la falaise par le GR21,
redescendre derrière la porte d’Amont par les escaliers du
Chaudron (qui, dit-on, grondent par temps de tempête),
puis remonter et poursuivre jusqu’au roc Vaudieu. Encore un
peu de courage ? Et... trois heures de plus ! La promenade se
prolonge vers l’aiguille de Belval. Pour les téméraires, il
est possible de se poursuivre jusqu’à la valleuse du Curé,
mais la falaise y est friable et le chemin très étroit. Alors
prudence…
w Les Vaches noires. Entre Houlgate et Villers-sur-Mer, le
bord de mer de mer est dominé par des falaises aux reliefs
tourmentés, hautes de plus de 100 m et constituées de
strates marneuses et calcaires. A leur sommet, on aperçoit
une épaisse couche de craie. Ces falaises où sont incrustés
de nombreux fossiles (on y a même retrouvé des restes de
crocodiles et de dinosaures) racontent l’histoire maritime
de la région. Haut lieu du patrimoine culturel normand,
ces falaises constituent une référence archéologique internationale, notamment concernant les mers du Jurassique
et du Crétacé qui ont donné naissance au Bassin parisien.
Par décret du 20 février 1995, la falaise des Vaches noires,
située sur les communes de Villers-sur-Mer, Auberville,
Gonneville et Houlgate, a été classée par le ministère de
l’Environnement comme « site d’intérêt scientifique et
paysager du département du Calvados ». Les formes
étranges de ces falaises, qui évoquent pour certains un
troupeau de vaches noires, peuvent se découvrir à marée
basse, depuis leur pied, au cours d’une enrichissante et
agréable promenade d’environ 5 kilomètres, loin des
habitations et des routes, qui aboutit à Houlgate (prévoir
éventuellement l’aller ou le retour en bus ou en voiture,
car les marées ne permettent pas d’effectuer l’aller retour
à pied). Formé d’argile, de marne et de calcaire, le sol est
souvent l’objet de glissement de terrain. Il est interdit et
dangereux de s’aventurer sur les pentes de ces falaises dont
le sous-sol regorge de fossiles. La collecte des fossiles est
autorisée seulement au pied des falaises.
w Le Nez de Jobourg. Avec leur 128 m de hauteur, les
falaises du Nez de Jobourg (comprendre : le cap) sont parmi
les plus hautes d’Europe. Au pied des falaises, les curieux
et amateurs d’aventure pourront visiter les 4 grottes du
site avec les guides de l’association « A la découverte de
la Hague ». Le Nez de Jobourg abrite aussi une réserve
ornithologique protégée par le conservatoire du littoral.
Avec l’aide de jumelles, vous observerez facilement des
cormorans huppés, des goélands argentés, de grands
corbeaux et bien d’autres espèces encore. Depuis le Nez
de Jobourg, on peut suivre le sentier des douaniers et
découvrir les paysages des alentours, tout aussi saisissants.
Îles et archipels
Dans la Manche, à 20 km au large des côtes françaises,
les îles anglo-normandes (Channel Islands) couvrent une
superficie d’environ 200 m² et abritent une population
de près de 170 000 habitants. Les îles anglo-normandes
représentent deux bailliages dépendant de la Couronne
britannique. Autrement dit, elles font partie de la GrandeBretagne mais elles sont indépendantes du gouvernement britannique : elles possèdent leur propre parlement
et, à leur tête, un bailli qui agit comme un chef de l’État.
La langue officielle est l’anglais, mais le français est
pratiqué dans tous les sites touristiques. Jersey est
le bailliage le plus important de ces îles. Il comprend
uniquement l’île de Jersey. Deuxième bailliage,
Guernesey regroupe les îles de Guernesey, Aurigny,
Sercq et Hem. L’archipel anglo-normand, qui compte
également plusieurs îlots (Brecqhou, Jethou) et des
groupes de récifs (les Casquets, les Minquiers, les Roches
Douvres), ne font pas partie de l’Union européenne. Elles
sont joignables depuis de nombreux ports de la Manche,
comme Diélette, Carteret ou Granville.
w Jersey. Elle (118,2 km² pour près de
100 000 habitants) est la plus grande et la plus riche
des îles anglo-normandes. Elle est bordée de falaises
et de petits ports. Sa capitale, Saint-Hélier, est une ville
moderne où règne une intense activité. On retrouve le
charme des rues pavées dans la vieille ville. L’île regorge
d’attractions, tant sur les côtes qu’à l’intérieur des terres
(zoo très réputé pour ses primates, hôpital militaire
souterrain de la dernière guerre, ferme de lavande,
fabriques de poteries, forts…). Un séjour de plusieurs
jours s’impose pour visiter cette superbe étendue de terre.
w Guernesey. L’île, d’une superficie de 78 km² pour
environ 62 000 habitants, est très peuplée mais conserve
toutefois de nombreux paysages sauvages à découvrir.
La côte sud est bordée de falaises spectaculaires et de
petites criques sableuses. La partie nord de l’île offre
de nombreuses baies idylliques, sableuses et abritées
du vent. Avec ses 27 plages, il faut plusieurs jours pour
découvrir la splendeur et les innombrables attraits de
Guernesey, dont sa capitale, Saint-Pierre-Port, et les
multiples fortifications, chapelle de coquillages, cultures
florales qui jalonnent l’île.
w Aurigny. Aurigny (3 km² de superficie et
2 400 habitants) est la plus britannique des îles anglonormandes. Elle est bordée au sud par des falaises
granitiques très escarpées. La partie nord comporte
quelques grandes baies de sable. Une journée de marche
suffit à en faire le tour. Le parcours routier du tour de
l’île se déploie sur 16 km (location de bicyclette possible
à Sainte-Anne). L’île des Casquets fait partie d’Aurigny,
de même que l’île de Burhou, paradis des oiseaux. Les
rochers « Les Ortacs » et « Les Etacs » sont connus pour
leurs colonies de Fou bassan.
w Sercq (Sark). L’île de Sercq (5,5 km² pour environ
550 habitants) a tourné le dos au progrès et conservé
ses traditions ancestrales : la plus sauvage des îles
anglo-normandes est toujours placée sous la tutelle
d’un seigneur. Elle présente une côte rocheuse très
accidentée. Les criques et les plages y sont rares.
CAEN 96.8 FM
30
NATURE - Géographie
Un chemin nord-sud traverse l’île de part en part et
permet, via « La Coupée », de joindre Petit Sercq et
Grand Sercq. Il faut compter une journée pour faire le
tour de l’île à pied. Le seul port de l’île est Creux Harbour.
L’île de Brecqhou, privée et interdite à la visite, fait partie
de l’archipel de Sercq.
w Herm. Il suffit de deux heures pour en faire le tour
à pied : sa superficie ne dépasse pas 1,8 km² et sa
population une soixantaine d’habitants ! Au nord de
l’île se rencontrent de longues plages de sable fin,
tandis qu’au sud de l’île, des falaises surplombent la
mer. A proximité du port on trouve Harbour Village et
les principales boutiques de l’île. L’île de Jethou, avec les
îlots de Crevichon et de la Grande Fauconnière, fait partie
de l’archipel de Herm. Elle est privée et interdite à la visite.
w Les îles Chausey. Ces îles, situées au large de
Granville, sont, elles, bien normandes. Avec 365 îlots
à marée basse et 52 à marée haute, des chiffres faciles
à retenir pour qui connaît le nombre de jours d’une
année non-bissextile et de semaines dans une années,
elles constituent le plus grand archipel d’Europe. Cet
ensemble abrite l’une des plus importantes colonies
de cormorans en France.
w Mammifères. Pays des oiseaux et des biches, les
forêts de Bellême (Orne) et du Perche permettent d’observer facilement (avec un peu de chance toutefois !) le
renard roux ou le blaireau. On peut aussi y débusquer, très
tôt le matin, évoluer en liberté des biches et des cerfs.
w Oiseaux. Le bocage, ce paysage si particulier à la
Normandie, offre ses haies où nichent de nombreux
oiseaux : alouettes, grives, merles et autres fauvettes.
Les rapaces dont la chouette ou le faucony trouvent
également refuge.Mésanges huppées et pics noirs,
se partagent les résineux. Quant aux pinsons, rougesgorges et geais, ils préfèrent les forêts d’Ecouves ou
celles des Andaines (Orne). Dans l’immense marais
que forme l’estuaire de la Seine, on dénombre quelque
270 espèces d’oiseaux différentes : des barges à queue
noire, des spatules blanches, des avocettes, des râles de
genêts. Et dans le Marais Vernier (donc sur la rive gauche
cette fois-ci), certainement la plus grande tourbière de
France, on rencontre des courlis cendrés, des cigognes et
des balbuzards. Tout cela fait des deux rives un paradis
pour les ornithologues, qui viennent ici observer de
multiples espèces.
Faune et lore
w Arbres, buissons. Initialement composées de
hêtres, de bouleaux, de châtaigniers, les forêts virent
l’introduction de pins, de sapins et même de mélèzes
de Japon. Et les sous-bois offrent une grande variété de
champignons. La végétation s’étage harmonieusement
dans les haies du bocage. Au ras du sol, les champignons, les primevères, les violettes, les œillets... Ensuite,
s’élancent les bosquets de chèvrefeuilles, noisetiers,
prunelliers et autres églantiers Enfin, les grands arbres,
hêtres, peupliers ou bouleaux coiffent la végétation.
w Fleurs, champignons et plantes rares. Les forêts
d’Ecouves ou celles des Andaines (Orne) recèlent des
parterres de champignons (bolets, cèpes, girolles… pour
de superbes fricassées !) ou des tapis de jacinthes. Les
marais permettent aussi la prolifération d’une flore
assez rare. Ainsi, le Marais Vernier abrite des joncs, des
roseaux ou des asters, et autres espèces adaptées au
milieu aquatique salin. C’est dans les tourbières de ces
marais que l’on peut admirer de fameuses « têtes de
chien », gigantesques fougères, ou encore ce piment
royal dont on parfumait les cierges des nombreuses
abbayes de la région.
Faune
© ARTHUR LEROY – ICONOTEC
La Normandie se caractérise par sa grande biodiversité
tant au niveau de la flore que de la faune. La variété de
ses biotopes, berges, zones humides, falaises côtières,
bocages, haies, forêts, abrite de très nombreuses espèces
d’oiseaux, mésange, cigogne ou fou de Bassan, mais aussi
une faune de grands ongulés dont les cerfs...
Flore
Parcs et réserves naturelles
Réserves naturelles
Champ de coquelicots
Bocage, boucles de la Seine, campagne du Perche,
ou monts de la Suisse normande, la Normandie offre
une infinité de paysages modelés par l’homme au
fil du temps, marqués par les traditions agricoles et
architecturales propres à chaque territoire. Les parcs
naturels vous invitent à découvrir ces paysages et ce
patrimoine, contribuant à leur préservation en développant l’activité touristique. Laissez-vous conter les
parcs et les paysages normands !
Faune et flore - NATURE
 MAISON DU PARC NATUREL RÉGIONAL DE
NORMANDIE-MAINE
Le Chapitre – CARROUGES
& 02 33 81 13 33
www.parc-naturel-normandie-maine.fr
oOuvert toute l’année. Haute saison : du mardi au dimanche
 MAISON DU PARC NATUREL RÉGIONAL
DU PERCHE
Manoir de Courboyer
NOCÉ
& 02 33 85 36 36
www.parc-naturel-perche.fr
[email protected]
o
Qu’est-ce qu’un parc naturel
régional ?
Les parcs naturels régionaux sont créés
pour protéger et mettre en valeur de
grands espaces ruraux habités. Peut
être classé « Parc naturel régional »
un territoire à dominante rurale dont
les paysages, les milieux naturels et
le patrimoine culturel sont de grande
qualité mais dont l’équilibre est fragile.
Un Parc naturel régional s’organise autour
d’un projet concerté de développement
durable, fondé sur la protection et la
valorisation de son patrimoine naturel et
culturel.
Ouvert toute l’année. Basse saison : tous les jours de
10h30 à 17h30. Haute saison : tous les jours de 10h30 à
18h30. L’accès au Domaine est gratuit pour tous. Seule la
visite du manoir est payante : 2 E en libre, 3 E en visite
guidée. Visite guidée (3 E pour un adulte). Boutique.
Implantée sur le domaine de Courboyer, la Maison du
Parc du Perche est une véritable vitrine du patrimoine
régional. Ce site de 65 hectares, à flanc de colline, abrite
un ancien logis seigneurial du XVe siècle : le manoir de
Courboyer. Ses dépendances reçoivent un centre d’accueil
et d’informations touristiques, un espace gourmand
proposant une carte à base de produits fermiers du
Perche, et une boutique de produits percherons typiques,
dont cidre et jus de pommes. Autour des bâtiments, 8 km
de sentiers balisés permettent aux visiteurs d’accéder
à l’ancienne bergerie et au verger. La Maison du Parc
organise de nombreux événements : animations nature
pour petits et grands, expositions, journées à thème,
balades avec des percherons. Un lieu incontournable pour
faire connaissance avec le Perche, ses paysages, sa faune
et sa flore, et pour se procurer brochures d’information
et des itinéraires. Le parc est un régal avec des sentiers
de découverte, des jeux en bois pour les enfants, des
œuvres d’art en matériaux naturels, un vrai plaisir pour
tous les âges !
Le Bocage, pays de légendes
Ce monde clos a donné naissance aux légendes. On dit que les fées, les sorcières et autres filles-varous
(la version féminine du loup-garou) peuplent les haies des bocages. Ces créatures surnaturelles
hantent les histoires et autres contes relatés au coin du feu. Ainsi, tous les moines du monastère de
Flers ont péri noyés une nuit de Noël car ils avaient fait la fête en galante compagnie… Depuis, la
cloche retentit tous les 24 décembre sous les eaux du lac, au pied du château… Sans les haies, pas
de bocage. Si caractéristiques du paysage du bocage, elles servent à la fois à délimiter les propriétés,
à protéger le bétail de la chaleur et les cultures du vent (et vice versa), à retenir la terre pendant les
pluies et à fournir du bois pour le chauffage. Elles sont en fait ce qui subsiste de l’époque où les forêts
couvraient la région et où on croyait encore aux fées... Une balade matinale dans le bocage, au lever du
soleil, lorsque la faune se réveille petit à petit, est un merveille de sérénité et de beauté.
DÉCOUVERTE
et les jours fériés de 10h30 à 18h30. Février-mars et
novembre-décembre : du mardi au vendredi, 14h-17h ;
mars-avril et septembre-octobre : du mardi au vendredi
de 11h à 17h30, samedi et dimanche de 14h à 17h.
Gratuit. Location de vélos électriques : 3 E / 1h – 16 E
la journée. Label Tourisme & Handicap. Restauration.
Boutique. Animations.
Créé en 1975, le parc occupe 235 000 hectares répartis
entre les départements de l’Orne et de la Manche en
Basse-Normandie, de la Mayenne et de la Sarthe en Pays
de la Loire. On distingue de ce fait plusieurs territoires
entre haut pays (Alpes mancelles) et bas pays. On y
trouve une belle variété de paysages : contreforts du
massif armoricain, forêts des Andaines et d’Ecouves,
bocage, lande, tourbières… Il comprend également un
riche patrimoine architectural, à l’image du château de
Carrouges, situé à quelques pas de la Maison du Parc. Elle
est un véritable centre de ressources pour les visiteurs
et les habitants, au cœur de sa vocation de valoriser le
patrimoine et les paysages et dynamiser les activités
touristiques. Installée dans une ancienne dépendance
du château – la ferme du Chapitre (à l’origine, une
chanoinerie) – elle est dotée d’espaces d’accueil et de
muséographie (boutique produits régionaux, librairie
nature, documentation touristique, espace d’exposition
et Sensorama). Depuis 2013, on y trouve un espace de
convivialité avec de la documentation sur les produits
locaux, des dégustations et de nombreuses animations
autour de la gourmandise normande.
31
32
NATURE - Faune et flore
Les roseraies normandes
L’itinéraire des roseraies normandes est organisé autour de thèmes propres à chaque roseraie. Cet
itinéraire fait escale en Seine-Maritime par les roseraies de Beaumont-Le Hareng, de Notre-Dame-deBondeville, du Château de Mesnil-Geoffroy à Ermenouville, mais aussi à la roseraie du château d’Eu et au
parc Floral William Farcy à Offranville. Dans l’Eure, la roseraie du parc de Miserey conclut ce parcours. On
trouvera des roses cultivées anciennes et contemporaines, mais aussi des roses botaniques (ou sauvages)
et des roses sarmenteuses, des roses d’origine normande et des Roses anglaises, des roses très parfumées
ainsi que des roses sans aiguillons. Ce large éventail de formes et de couleurs, qui fait de la rose la reine
des jardins, reflète aussi le rôle important qu’a joué la Normandie dans son histoire. Présentées dans des
environnements très variés, ces collections de roses sont le fait de jardins publics aussi bien que privés.
Pour visiter les roseraies, la meilleure période s’étend de juin à septembre.
En Seine-Maritime
ROSERAIES DE NOTRE-DAME-DE-BONDEVILLE
 Mairie – NOTRE-DAME-DE-BONDEVILLE
& 02 35 82 35 00
Accès libre.
 ROSERAIE DU CHÂTEAU DE MESNIL-GEOFFROY
ERMENOUVILLE & 02 35 57 12 77
Ouvert du 1er mai au 30 septembre de 14h30 à 18h, tous les jours sauf mardi et mercredi. Groupes sur rendez-vous.
 ROSERAIE DU CHÂTEAU D’EU
Office de tourisme – EU
& 02 35 86 04 68
Ouvert tous les jours. Accès libre.
Dans l’Eure
 ROSERAIE DU PARC DE MISEREY
Château de Miserey – MISEREY & 02 32 67 00 21
Ouvert du 1er avril au 15 août les week-ends, lundi et jours fériés de 14h30 à 18h30. Ouvert le dimanche du
1er septembre au 1er novembre de 14h30 à 18h30.
 LA MAISON DU PARC DES BOUCLES DE LA
SEINE
NOTRE-DAME-DE-BLIQUETUIT
& 02 35 37 23 16
www.pnr-seine-normande.com
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h.
Haute saison : du lundi au vendredi de 9h à 18h30 ; le weekend de 10h à 18h30. En basse saisson, ouvert également le
week-end d’avril à juin l’après-midi. Animations.
Ce corps de ferme du XVIe siècle accueille la maison du
parc, véritable vitrine de la région pour vous inviter à
découvrir les nombreuses richesses, tant patrimoniales
que culturelles, des boucles de la Seine. Le parc naturel
s’étend sur 81 000 hectares, constituant un véritable
poumon vert entre Rouen et Le Havre, et comprend
3 abbayes (Jumièges, Saint-Wandrille, Saint-Georges
de Boscherville), des vergers conservatoires, 18 musées
(dont le musée de la Marine de Seine à Caudebec ou la
maison du lin à Doudeville), 4 routes touristiques (routes
des chaumières, des fruits, du blé et du pain, et route
des abbayes) et 7 réserves naturelles. Vous pourrez ici
louer des vélos, voir des expositions, trouver toute la
documentation nécessaire à un bon séjour, ou encore
entamer une belle balade, puisque la maison du parc est
aussi le point de départ d’un nombre impressionnant de
sentiers-découvertes et de promenades variées. Sachez
que le parc est le cadre de nombreuses manifestations
culturelles, comme des expositions de peinture, mais
aussi d’autres activités, comme un marché fermier.
 PARC NATUREL RÉGIONAL DES MARAIS DU
COTENTIN ET DU BESSIN
3, Village Ponts d’Ouve (Maison du Parc)
SAINT-CÔME-DU-MONT
www.parc-cotentin-bessin.fr
[email protected]
Ouvert toute l’année.
Créé en 1991, ce parc, couvrant 1 450 km² et qui s’étend
sur la Manche (majoritairement) et le Calvados, traverse
la base de la presqu’île d’est en ouest. Avec une montée
des eaux de quelques mètres, il faudrait alors parler d’île
du Cotentin. Quatre cours d’eau convergent vers la baie
des Veys : la Douve, la Taute, la Vire et la Sèves, formant
ainsi le marais. Il y a environ 8 000 ans, le territoire
n’était que de vastes vallées, mais la montée des eaux,
progressive, fit de ce territoire un espace de marais. On
observe ici un habitat rural particulièrement intéressant,
Agriculture - ÉCONOMIE
des milliers de vieilles bâtisses d’argile aux nuances
rouge et or. Ensuite, une petite visite à la maison des
Ponts-d’Ouve à Saint-Côme-du-Mont vous apprendra
tous les petits secrets des milliers d’oiseaux qui y vivent.
La maison du parc, située à Saint-Côme-du-Mont, est
aujourd’hui le lieu de convergence des touristes, qui y
trouveront toutes les informations nécessaires, mais pas
seulement : expositions, boutique et renseignements
pratiques s’y trouvent.
33
Jardins
La nature normande est riche, et nombreux sont les
passionnés qui consacrent leur temps à la rendre plus
riche encore à travers la création de somptueux jardins
privés. A ces horticulteurs d’hier et d’aujourd’hui, nous
rendons hommage en admirant de jardin et jardin, le
fruit de leur travail. Chaque département comporte son
lot de merveilles...
Économie
Ressources naturelles
w La pierre de Caen. C’est certainement l’une des
grandes caractéristiques de Caen. L’utilisation de cette
pierre a commencé dès l’an mille avec la construction
du premier Caen, et Guillaume le Conquérant usera à
son tour de cette pierre pour construire le château ducal
et des deux abbayes. Au fil des siècles, la plupart des
monuments caennais a été érigée en pierre de Caen.
L’appellation « pierre de Caen » correspond en fait à
une série de bancs calcaires qui se sont formés à l’ère
secondaire, il y a 160 millions d’années. Ces bancs sont
plus ou moins épais et occupent une grande partie de la
campagne de Caen. Avec la conquête de l’Angleterre en
1066, les exportations prennent de l’essor. On retrouve
de la pierre de Caen dans toute la Normandie (Honfleur,
Fécamp, Pont-l’Evêque…), mais aussi en Bretagne, en
Angleterre (Tour de Londres, abbaye de Westminster…),
en Belgique, en Allemagne, aux Etats-Unis et au Canada.
Les carrières ont été d’abord exploitées à flanc de coteau
(on en a un exemple probant dans les fossés du château
ducal de Caen), puis en galeries souterraines, où elle
connaît une deuxième période faste en 1814 (à cette
époque, près de 30 000 tonnes transitaient chaque
année du port de Caen). Ces galeries posent d’ailleurs
de sérieux problèmes de stabilité pour certains édifices
caennais, mais la blonde pierre de Caen est toujours
exploitée et a été utilisée pour habiller le Mémorial
de Caen ainsi que pour la restauration du cloître de
l’abbaye aux Hommes de Caen. Aujourd’hui encore, de
nombreuses constructions neuves arborent, au moins
en partie, la fameuse pierre.
Agriculture
Du lait et du beurre, des pommes et du cidre... Mais
pas uniquement ! La terre normande produit de la
viande bovine, des volailles, des ovins et des porcs,
de nombreuses cultures et accueille des chevaux. Les
pâturages abondent en Normandie. Les vaches regardent
passer les trains. La région normande est aussi connue
pour produire des céréales, des betteraves, des pommesde-terre et pour être la première productrice de lin. La
Normandie apporte aussi sa pierre aux nouvelles technologies, aux alternatives de culture et à la production
de l’environnement en développant différentes filières,
dont l’agriculture biologique, la production de biodiesel,
culture du chanvre, parc d’éoliennes... Vous l’aurez
compris, la Normandie est l’une des toutes premières
régions agricoles de France.
Le pays des chevaux
Il suffit de regarder dans les champs ! C’est une vraie
symphonie équine... Et quelle beauté ! Pur-sang,
trotteurs, chevaux de sport et de loisirs, chevaux de
trait, poneys ou ânes, tous les équidés sont présents
dans le paysage normand.
DÉCOUVERTE
Région traditionnellement agricole, la Normandie garde
une activité agricole non négligeable avec des spécificités : élevage laitier, arboriculture, élevage équin, culture
du lin, bio-culture, énergie nucléaire, énergie éolienne...
La Normandie est aussi une région ouvrière dont l’activité
s’articule autour de plusieurs secteurs : agro-alimentaire,
construction automobile, chimie, métallurgie... Riche
d’une histoire qui marqua la France, d’un patrimoine bâti
remarquable, d’une belle biodiversité, d’une campagne
riante et de côtes de toute beauté, la Normandie est aussi
une région touristique qui tire quelques profits de ses
attraits, notamment en été. En 2013, comme partout
ailleurs en France, le taux de chômage a progressé,
quoique moins rapidement, mais quelques poches de
résistance économique existent, comme le bassin de
Cherbourg, qui surfe sur l’essor du nucléaire et, depuis
peu, sur celui des énergies renouvelables. Aujourd’hui,
la Basse-Normandie se trouve légèrement au-dessous
du taux de chômage national, la Haute-Normandie
légèrement en dessus.
34
ÉCONOMIE - Agriculture
Plus de
1 000 exploitations bio
La Normandie s’affiche toujours plus
bio ! En 2010, la région comptabilisait
près de 900 exploitations engagées dans
la production biologique, aux quelles
il convient d’ajouter plusieurs dizaines
d’agriculteurs en cours de reconversion.
Le cap des 1 000 exploitations bio, et des
6 % des terres exploitées, a été franchi
en 2012, et a poursuivi sa progression en
2013 ! Il est à noter une forte progression
du maraichage qui correspond à une
forte demande des consommateurs. Ici,
les paniers bio et les Amap ont le vent en
poupe. A vos pommes bio ! A tester aussi
le bon lait normand, le cidre, la charcuterie
de pays... Si l’on trouve désormais une
très large gamme de produits bio made
in Normandie, les filières lait et légumes
restent les plus dynamiques sur ce
territoire de tradition agricole laitière et
maraichère.
Près de la moitié des chevaux de courses français (pur sang
et trotteurs confondus) est immatriculée en Normandie.
La région regroupe le tiers des immatriculations nationales de chevaux de sang. La Normandie possède, sur
son territoire, deux Haras Nationaux : le Haras du Pin, le
Versailles du cheval, dans l’Orne, et celui de Saint-Lô, dans
la Manche. De plus, les ventes de yearlings à Deauville ont
hissé la région normande aux premières places mondiales
du marché des pur-sang et trotteurs. Ajoutons que depuis
2005, la Basse-Normandie est labellisée « Pôle national
de compétitivité » pour la filière équine.
w Une spécialité : le cheval de course. Depuis 2000,
chaque année en Normandie, sont immatriculés environ
7 000 chevaux de course. Les chevaux de course (pur-sang
ou trotteurs français) représentent les deux tiers des
immatriculations normandes de chevaux de sang alors
que la moyenne française n’atteint pas la moitié. Il est
de notoriété publique que de nombreux champions
sont nés et ont évolué sur les terres normandes. Parmi
eux, on peut citer : Général du Pommeau, Baloubet de
Rouet, Sagamix, Jag de Bellouet, Cocktail Jet, Offshore
Dream, Oyonnax...
w Le Calvados est à la pointe de la recherche équine
avec l’institut pathologique du cheval (IPC) qui regroupe
plusieurs structures de recherche : le CIRALE, centre
d’imagerie et de recherche sur les affections locomotrices équines, unité de l’école nationale vétérinaire
d’Alfort, le LERPE, laboratoire d’études et de recherches
en pathologie équine, qui dépend de l’AFSSA et le
laboratoire départemental Franck-Duncombe spécialisé en pathologies infectieuses équines. Le secteur
des chevaux de course concerne plus de la moitié des
élevages du département. Le cheval de selle et de sport
est également bien présent.
w L’Eure, pour sa part, est une région d’élevage de
trotteurs et de selle français. Mais c’est avant tout une
terre d’accueil pour les cavaliers et les sports équestres,
avec plus de 9 200 licenciés (soit 15 licenciés pour
1 000 habitants !). L’activité de préparation et d’entraînement des chevaux y est particulièrement développée.
L’Eure héberge d’ailleurs l’un des trois premiers centres
nationaux de formation d’enseignants : le village équestre
de Conches.
w La Manche, berceau de la race Selle français, est
le département français qui possède le plus important
effectif équin. Ici naissent de nombreux champions
nationaux et internationaux qui excellent en sport
hippique. La Manche occupe aussi la place de leader
national pour le Cob normand et pour l’âne du Cotentin.
Si les élevages de la Manche sont très nombreux, ils se
caractérisent par des effectifs assez faible. Il s’agit de
sélection rigoureuse et de haut de gamme... La qualité,
pas la quantité !
w L’Orne s’est spécialisée dans le cheval de course. C’est
le leader français pour l’élevage de trotteurs, en seconde
position pour le trotteur et en troisième position pour
le cheval de sport. Ce département est aussi le berceau
de l’une des races de trait emblématiques : le Percheron
(issu du croisement entre un étalon arabe et une jument
de trait). Le Haras National du Pin, classé Monument
historique, abrite aujourd’hui l’ENPH, l’école nationale
professionnelle des haras. Par ailleurs, la jumenterie
du Haras du Pin est centre d’expertise en reproduction
équine, parasitisme, alimentation équine/pâturage.
w Enfin, la Seine-Maritime, terre de randonnée, offre
de nombreuses possibilités de promenades équestres
sur les chemins ruraux ou dans les forêts domaniales.
Le département possède plus de 1 000 kilomètres d’itinéraires équestres balisés. Différents circuits à thème
sillonnent massifs forestiers, abbayes et côte maritime.
Parmi ceux-ci, deux grands itinéraires relient l’estuaire
de la Seine au Tréport, en longeant la côte d’Albâtre et
de l’autre, ou Gournay en Bray en suivant la vallée de
la Seine. Quant à la production seinomarin, elle est
orientée vers le selle français et les chevaux de course
(trotteurs français puis pur sang). Le pôle équestre de
Mauquenchy accueille de nombreuses manifestations.
w Dans les départements normands, plusieurs
structures d’enseignement agricole ou non, forment
aux divers métiers de la filière équine, du CAP agricole,
au Mastère « Sciences et management de la filière
équine » (de niveau bac + 6), en passant par la licence
professionnelle « Management et gestion des entreprises
de la filière cheval » dispensée par l’IUT d’Alençon (61),
en partenariat avec le lycée agricole de Sées (61) et le
Haras du Pin.
w En Normandie, quelque 6 800 exploitations agricoles
possèdent des équidés, chevaux de sang, chevaux de
traie, poneys ou ânes. La Basse-Normandie est de loin la
première région française pour l’effectif équin avec près
de 80 000 équidés (effectif dans les exploitations et hors
exploitations agricoles), soit 13 % de l’effectif national
équin. La Haute-Normandie, quant à elle, abrite un peu
plus de 20 000 (3 % de l’effectif national).
Tourisme - ÉCONOMIE
35
Label Normandie Qualité Tourisme
Hôtels, restaurants, cafés, brasseries, campings, lieux de visite, activités de loisirs, offices de tourisme...
Le label Normandie Qualité Tourisme estampille des professionnels qui sauront vous accueillir avec
efficacité et gentillesse. Ils sont 560 à travers la Normandie qui ont ainsi la volonté de vous satisfaire.
De la petite auberge de pays qui vous fait découvrir un cidre fermier et une recette locale, au camping
convivial en passant par la découverte d’un sport de vent original... Vous avez l’assurance de goûter la
Normandie dans son authenticité et ses meilleurs adresses. De musées insolites en sites prestigieux,
voici un réseau qui vous aide à tracer votre itinéraire. www.normandie-qualité-tourisme.com
Tourisme
© FRANCK GODARD
DÉCOUVERTE
La Normandie n’est pas la première destination touristique de France, mais tire très honorablement son
épingle du jeu avec des sites très visités et un tourisme
vert très développé. Il est à noter particulièrement
l’attrait exercé par l’agritourisme (accueil à la ferme,
vente direct, etc...). Le secteur touristique génère plus
de 40 000 emplois salariés en Normandie.
Bien entendu, l’hôtellerie et la restauration sont les
secteurs où l’emploi salarié touristique induit est le plus
fort : ils représentent à eux seuls près de 20 000 emplois.
La saisonnalité estivale de l’emploi salarié lié au tourisme
est particulièrement marquée dans le Calvados et la
Manche.
Elle est aussi très importante dans les super et hypermarchés. Les saisonniers sont pour plus de la moitié
d’entre eux âgés de moins de 26 ans.
Le secteur touristique est un secteur économique qui, en
dépit de la crise, résiste encore, et qui n’est pas tributaire
comme dans d’autres régions des conditions climatiques
(voire les problèmes liés au manque de neige pour nos
stations de moyenne montagne, par exemple). Le développement de secteur comme l’agriculture biologique
ou d’offres touristiques pointus autour des activités
équestres, des savoir-faire traditionnels ou d’hébergements originaux apporte du dynamisme au secteur.
w Les pays de Normandie. Assiettes de pays, cafés de
pays... Les 23 pays d’accueil touristiques de Normandie
peaufinent leurs spécificités et leurs attraits. La fédération des Pays d’Accueil Touristiques est née de la
volonté des élus et des prestataires touristiques de
développer sur un territoire pertinent, un tourisme
valorisant les richesses du territoire, protégeant et
mettant en valeur son environnement et ses ressources
pour créer dynamiser le tourisme local tout en améliorant
les conditions de vie des habitants. Depuis sa création
en 1987, la Fédération des Pays d’Accueil Touristiques
de Normandie a vu les pays se rallier à sa démarche.
Elle fédère aujourd’hui 23 territoires labellisés « Pays
d’Accueil Touristiques » : 11 en Basse-Normandie et 12 en
Haute-Normandie. Pays du bocage ornais, du Roumois,
du plateau de Caux maritime, des hautes falaises, de Bray,
d’Ouche, d’Evreux... une mosaïque magnifique ! Vous
pouvez trouver le dépliant de la fédération Bienvenu en
Normandie dans les offices de tourisme normands. Vous
pouvez aussi décoeuvrir chaque pays dans ses couleurs
spécifiques, l’agenda des manifestations et différentes
offres touristiques sur le site de la fédération : www.
normandie-pays.com
Rouen est aujourd’hui le premier port européen exportateur de céréales
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HISTOIRE - Antiquité
Histoire
Antiquité
Moyen Âge
Des premières traces de l’occupation humaine en
Nortmandie remonte au Paléolithique. On peut encore
observer aujourd’hui des abris sous roches du Néolithique
et des « pierres plantées », énormes rochers érigés par
l’homme et dont la symbolique reste mystèrieuse. Dès
la seconde moitié du premier millénaire avant notre ère,
les Celtes occupent le territoire avant de laisser la place
aux tribus gauloises...
w La Normandie gauloise. Les régions situées autour
de la vallée de la Seine, axe commercial très ancien, furent
peuplées par de nombreuses tribus gauloises qui privilégiaient les vallées et les côtes. Peu importantes, celles-ci
coexistèrent plus ou moins pacifiquement jusqu’à l’arrivée
des légions romaines de César. Les tribus gauloises étaient
nombreuses sur les côtes normandes. Dans la Manche,
on trouvait les Abrincates et les Unèles, respectivement
dans le sud (Avranches) et le nord du département ;
dans l’Orne, les Diablinthes, les Esuviens et les Sagés
(qui laissèrent leur nom à Sées) ; et dans le Calvados, les
Lexovii autour de l’actuelle Lisieux, et les Baiocasses dans
le Bessin. En Haute-Normandie, les Calètes occupaient
la quasi-totalité de la Seine-Maritime, les Aulerques, les
Eburovices et les Véliocasses choisissant de se partager
l’actuel département de l’Eure. La Seine était déjà une
grande voie de communication par où transitait l’étain,
la matière première reine de l’époque.
w La conquête romaine. Indépendantes et autarciques,
ces tribus vont toutefois devoir se défendre contre les
volontés hégémoniques de Rome. Et si les Gaulois étaient
de bons laboureurs et de bons soldats, ils étaient également
indisciplinés. Aunssi ne parvinrent-ils pas à tenir tête
aux Romains. Rouen est la première ville à capituler, en
56 avant J.-C. Très vite le reste de la région est contrôlé,
et les tribus gauloises sont incorporées à la province de la
Lyonnaise. La Normandie pacifiée, les Romains vont fonder
des cités, certaines sur d’anciennes implantations gauloises.
En Basse-Normandie, Lisieux (Noviomagus) voit le jour
sur l’ancien territoire des Lexovii. Mais c’est sur l’actuelle
Haute-Normandie que se portera le plus gros des efforts
romains (Ier siècle après J.-C.). Pas moins de quatre cités
sont alors fondées : Caracotinum (Harfleur) au débouché
de la Seine, Mediolanum (Evreux), Rotomagus (Rouen) et
enfin Juliobona (Lillebonne), dont les Romains firent leur
capitale. A travers la campagne, reliant les villes entre elles,
des voies pavées sont construites. Par ailleurs, des temples,
des amphithéâtres ou encore des thermes sont édifiés,
gages d’un véritable essor économique. Parallèlement,
la religion chrétienne se développe et Rouen devient, en
260, le siège du premier évêché de Normandie.
w Les invasions barbares. La prospérité normande
n’est pas sans faire des envieux... Entre 280 et 290, puis
entre 360 et 370, les Saxons se lancent à l’assaut des côtes
normandes, pillant les grands domaines agricoles alors
que l’Empire romain, affaibli par de nombreuses invasions,
s’écroule à l’aube du Ve siècle. Les Francs occupent alors
les villes, et Clovis investit Rouen et Evreux. Le roi des
Francs saliens fédère rapidement l’ensemble des Francs
et instaure un vaste royaume incluant la Normandie. A sa
mort, la Normandie échoit à l’un de ses fils, Clothaire, roi
de Neustrie. Christianisés, les Francs se lancent à partir du
VIe siècle dans la construction des premiers monastères.
w Les abbayes. Toutefois, il faut attendre le VIIe siècle
pour voir le monachisme durablement s’installer : saint
Wandrille parachève l’évangélisation de la région et les
premières grandes abbayes sont fondées (Jumièges, en
634, Saint-Wandrille, en 649, et Montivilliers, en 682).
Le Mont-Saint-Michel, lui, est fondé sur le mont Tombe
au début du VIIIe siècle. Aubert, évêque d’Avranches, voit
en effet en rêve saint Michel, qui lui ordonne de bâtir une
église – qui deviendra un haut lieu de pèlerinage au Moyen
Age – en ces lieux. Seuls les raids vikings, à la fin du VIIIe
siècle, mettront fin à la prospérité des abbayes normandes.
w Les Vikings et la création du duché de Normandie.
Sporadiques à la fin du VIIIe siècle, les incursions des
hommes du nord s’intensifient au cours du IXe siècle. La
Normandie est dévastée, ses abbayes pillées, ses villes
prises d’assaut et brûlées. Charlemagne, qui a hérité de la
Neustrie (la Normandie), réussit à contenir ces invasions.
Mais à sa mort, plus rien ni personne n’arrive à arrêter les
fougeux et cruels envahisseurs. Les Vikings envahissent le
pays, pillant et tuant tout ce qui se trouve sur leur passage.
Leur dénomination de « Vikings » signifie : guerriers de la
mer ou guerriers du nord , car ces envahisseurs venaient de
là-haut, du nord et par les mers. Quant à la terminologie
de « Normands », il vient du même nom : les gens du
nord , les north men, déformé en Normands .
w L’installation des Vikings. En 841, Rouen se trouve
détruite par ces redoutables guerriers qui quelques
années plus tard, en 845, s’attaquent à Paris. Repoussés
en 885-886, les Vinkings s’installent à l’embouchure de la
Seine en 896. Peu à peu, ces guerriers de la mer envahissent
l’actuelle Basse-Normandie. Charles le Simple se trouve
alors dans l’incapacité de les combattre. Aussi décide-t-il
de ruser et propose-t-il un arrangement avec leur chef,
un certain Rollon.
w La naissance de la Normandie. Le traité de SaintClair-sur-Epte (911) cède la future Normandie aux Vikings
en contrepartie d’une servitude totale au roi de France.
Moyen Âge - HISTOIRE
les tribunaux ecclésiastiques et séculiers sont séparés et
que le pouvoir pontifical sur les affaires de l’Angleterre est
largement limité. L’Etat anglo-normand devient alors l’un
des plus puissants d’Europe.
w La mort de Guillaume le Conquérant. En 1087,
lors d’une campagne contre le roi de France Philippe
Ier, Guillaume le Conquérant tombe de cheval. Il meurt
à Rouen, le 9 septembre 1087, des suites de sa chute.
Conformément à sa volonté, il est inhumé dans l’église
abbatiale Saint-Etienne à Caen. A sa mort, après une
période de trouble, le pouvoir passe aux mains de Henri
Ier Beauclerc. Ce dernier laisse comme unique héritier
une fille, Mathilde, qui, mariée à Geoffroy Plantagenêt,
donne naissance au célèbre Henri II Plantagenêt. Devenu
à son tour roi d’Angleterre et duc de Normandie, Henri
II se retrouve propulsé par son mariage avec Aliénor
d’Aquitaine, en 1152, à la tête d’un immense empire qui
s’étend des îles anglo-saxonnes au Sud de la France. Le
duc de Normandie est ainsi devenu bien plus puissant
que le roi de France.
w L’héritage d’un demi-siècle de règne. Un règne
long de 52 ans en Normandie et de 21 ans en Angleterre
ne peut que laisser un héritage profond. En Normandie,
les deux abbayes et le château de Caen sont d’abord le
témoignage architectural de la grandeur d’un duc devenu
roi, preuves par la pierre que Guillaume a toujours su
s’affranchir du pouvoir dominant pour suivre ses propres
volontés. Son audace est communicative, puisque c’est
grâce à lui que Sicile et Italie du Sud sont devenues des
terres normandes. Quant à son ultime conquête, si elle a
entamé une tissée longue histoire entre la Normandie et
l’Angleterre, et tout à la fois réorganisé le régime féodal et
administratif anglais, alors que le Domesday Book, sorte de
registre cadastral, recense tous les domaines d’Angleterre.
Le pouvoir pontifical sur l’Angleterre est lui largement
affaibli par la séparation des tribunaux ecclésiastiques et
séculiers, et cette faiblesse ouvre peut-être déjà la porte
à un futur schisme...
w La Normandie française. Les rois de France vont alors
chercher à contrecarrer l’hégémonie anglo-normande. Vers
1190, le roi de France, Philippe-Auguste, tente de reprendre
la Normandie abandonnée aux Normands près de trois
siècles plus tôt par Charles le Simple. Le roi d’Angleterre,
Richard Cœur de Lion, de retour de Terre Sainte, l’en
empêche : c’est la victoire à la bataille de Fréteval. Richard
Cœur de Lion consolide le système défensif de la Normandie
en construisant le Château-Gaillard dans la vallée de la
Seine (1196). Philippe-Auguste ne viendra pas à bout
de cette forteresse, mais, profitant de la mort de Richard
Cœur de Lion et de l’arrivée sur le trône d’Angleterre du
faible Jean Sans Terre, il envahit une nouvelle fois la
Normandie en 1202. En 1204, la Normandie est entièrement conquise. La province connaît alors, et ce jusqu’au
milieu du XIVe siècle une période de prospérité et de paix.
Mais les Anglais n’accepteront pas longtemps d’avoir
perdu la Normandie : puisqu’il leur faut reconquérir une
région, pourquoi ne pas se laisser tenter par l’ambition,
et viser le royaume de France ?
w La guerre de Cent Ans en Normandie. En 1337,
le roi d’Angleterre Edouard III, écarté de la succession au trône de France, vient faire valoir ses droits.
DÉCOUVERTE
Les Vikings se devaient de défendre leur territoire contre
d’éventuels envahisseurs. Ils devaient de plus entrer
dans la communauté chrétienne. Rollon devient ainsi
le premier duc de Normandie et change le visage de son
duché : les pilleurs deviennent les heureux propriétaires
d’une terre riche et noble dont ils seront les farouches
défenseurs et à laquelle ils feront désormais tout pour
s’intégrer. Les coutumes franques sont progressivement
adoptées, les abbayes dévastées sont relevées, d’autres
sont fondées en hommage à la nouvelle religion, et une
administration très complète est mise en place. Lorsqu’un
certain Guillaume, fils illégitime de Robert le Magnifique
et de la fille d’un tanneur, Arlette, naît vers 1027, c’est
dans un duché presque ruiné par la magnificence de ses
constructions religieuses, mais doté d’une identité forte.
w Guillaume le Conquérant. A la mort de son père
en Terre sainte, Guillaume a 7 ans. Son statut de bâtard
provoque une sanglante guerre de succession, qui durera
12 ans. Ce n’est donc qu’en 1047 que la victoire du Val-èsDunes, remportée grâce à l’aide du roi de France, Henri Ier,
assoit la légitimité de Guillaume. Fin stratège, Guillaume
envoie les fêlons à la conquête de l’Italie du Sud et en Sicile,
étendant ainsi la puissance normande tout en assurant la
stabilité de son règne. En 1051 ou 1053, il épouse, contre
l’avis de l’Eglise, sa cousine Mathilde de Flandre. L’Église
critique, en effet, la consanguinité entre les deux époux,
mais relaye surtout les craintes du roi de France, qui craint
une coalition entre les deux duchés. L’édification à Caen
de l’abbaye aux Hommes et de l’abbaye aux Dames à
partir de 1060 suffira à faire taire l’Église, et signera à
nouveau l’importance du pouvoir militaire de Guillaume
le Conquérant. C’est d’ailleurs à cette date qu’est construit
le château de Caen, château fortifié qui demeure l’une des
plus grandes enceintes castrales d’Europe.
w Visite d’Harold. Reignant sur des territoires tournés
vers la mer et les îles anglo-saxonnes, Guillaume tisse
des liens étroits avec son cousin Edouard le Confesseur,
roi d’Angleterre, qui, n’ayant pas d’héritier direct, le
désigne comme son successeur. Harold de Wessex,
beau-fils d’Edouard, est chargé d’annoncer la nouvelle à
Guillaume. Arrivé en Normandie, celui-ci livre quelques
batailles à ses côtés. La noblesse anglo-saxonne refuse de
voir monter sur le trône un roi étranger. Harold est alors
couronné roi d’Angleterre, malgré la promesse faite à
Guillaume le Conquérant.
w La conquête de l’Angleterre. Pour récupérer son
héritage usurpé, Guillaume décide de se lancer à l’assaut
des côtes anglaises. Durant l’été, il fait construire près de
500 navires, et le 14 octobre 1066, il vainc les armées
anglaises lors de la bataille d’Hastings, au cours de
laquelle le roi d’Angleterre, Harold II, est tué. Guillaume
devient donc Conquérant à jamais. Et le 25 décembre,
il se fait couronner roi d’Angleterre à Westminster. Sur
les lieux de la bataille, il fera ériger une abbaye, Battle
Abbey, dont on peut encore apercevoir les ruines. Ce n’est
pourtant qu’en 1072 que la conquête est définitivement
terminée, lorsqu’il envahit l’Ecosse et force le roi Malcom
III à lui rendre hommage. Enfin, en 1086, par le serment
de Salisbury, tous les seigneurs lui jurent fidélité. Ce
serment consacre le principe d’allégeance directe de
chaque seigneur à la puissance royale. C’est ainsi que
37
38
HISTOIRE - Moyen Âge
Il réclame son dû : la Normandie. Le conflit éclate qui
durera un siècle. Durant cette guerre, la Normandie va
passer tour à tour des mains des Français pour aller vers
celles des Anglais, avant de redevenir française grâce à
Du Guesclin, qui repousse les Anglais en 1360. Elle sera
à nouveau anglaise en 1415 avec la perte de la bataille
d’Azincourt par les Français. Le roi d’Angleterre, Henri
V, monte sur le trône de France. Caen est conquis, puis
Rouen en 1419, et la Normandie toute entière passe à
l’ennemi. Une page de l’histoire normande semble être
définitivement tournée, mais la Normandie a encore un
rôle à jouer, et non des moindres...
w Une pucelle à Rouen. Chacun connaît l’épopée de
Jeanne d’Arc, dite la Pucelle d’Orléans. Écoutant les voix
qui lui conseillent de fuir la misère de sa Lorraine natale
pour chasser les Anglais de France et faire couronner
Charles VII, Jeanne parvient à rencontrer le roi et à se
laisser confier une armée. Elle libère Reims, fait sacrer le
roi, mais échoue à reprendre Paris. Elle est faite prisonnière
le 24 mai 1430, et ce sont, pour son malheur, les Anglais
qui la rachètent au roi Jean de Luxembourg. Par vengeance,
ceux-ci montent un procès, non pour trahison, mais
pour sorcellerie. Car une femme sans aucune instruction
militaire qui réussit là où tous les grands chefs échouent
est forcément une sainte pour son camp et une sorcière
pour ses adversaires. Jeanne sera enfermée à Rouen, dans
le donjon du château de Philippe Auguste (encore visible
à Rouen, ce vestige a d’ailleurs pris pour nom la « tour
Jeanne-d’Arc » !), interrogée, menacée, puis déclarée
relapse : cette pucelle habillée en homme a d’abord accepté
de porter des vêtements de femme, avant de remettre
ses pantalons. Or, c’est justement de cette confusion des
genres qu’elle est accusée ! Retombée dans l’hérésie, elle
est brûlée vive le 29 mai 1431, sur la place du Vieux-Marché
à Rouen, où une croix lui rend hommage. Ses cendres
seront jetées à la Seine.
w La Charte aux Normands. En 1315, Louis le Hutin
octroie à la Normandie la charte dite Charte aux Normands,
qui fait écho à la Grande Charte des Anglais et qui sera
considérée jusqu’en 1789 comme le symbole du particularisme normand. La Charte aux Normands de 1315,
puis la seconde Charte aux Normands de 1339, leur
garantissait le droit de n’être jamais cités devant une
autre juridiction que celle de leur province. Lorsqu’une
ordonnance royale en violait quelque disposition, la
réserve expresse qu’on y ajoutait rappelait l’existence
de ce droit, lors même qu’il était enfreint, selon la clause
« Nonobstant clameur de haro et charte normande ». En
1450, lorsqu’il rentra en possession de la Normandie à
l’issue de la guerre de Cent Ans, Charles VII, roi de France,
confirma la Charte aux Normands, ce que Louis XI fera à
son tour en 1461. Longtemps respectée, cette charte ne
fut réellement abolie que sous Louis XIV. Alors que Rouen
est délivrée par le roi Charles VII en personne en 1449,
Cherbourg se rend en 1450. C’en est fini des prétentions
anglaises sur la Normandie. En 1469, pour tuer toute
velléité d’indépendance de la région, le roi Louis XI fait
briser symboliquement l’anneau ducal porté par les ducs
normands depuis Guillaume le Conquérant. La belle
province n’est plus un duché.
De la Renaissance
à la Révolution
La paix revenue, la Normandie voit ses villes et ses
monuments rénovés et embellis. Bientôt le souffle de
la Renaissance influence les artistes normands et leurs
mécènes : de somptueux hôtels de pierre voient le jour,
des boiseries sculptées viennent embellir les façades des
maisons bourgeoises... En 1515, l’Echiquier de Rouen
devint Parlement de Normandie. En 1517, à l’initiative
de François Ier, on crée dans l’estuaire de la Seine, un
nouveau port, Le Havre, d’abord appelée Havre-de-Grâce,
puis Françoise-de-Grâce.
w L’aventure maritime. Le royaume s’intéresse
fortement au Nouveau Monde. La découverte de Christophe
Colomb trouve un formidable écho à Honfleur, Dieppe et
Rouen, où la tradition de l’aventure maritime est fortement
ancrée. De ces ports partent nombre d’expéditions vers
les Amériques, financées entre autres par de puissantes
familles locales à l’image de celle de Jehan Ango.
w Le Parlement de Normandie. Le Palais de Justice,
ancien Echiquier de Normandie, fut bâti de 1499 à 1550 à
l’emplacement de l’ancien quartier Juif rasé en 1306. La
salle des Procureurs fut édifiée de 1499 à 1509, puis le
Palais royal, financé par le roi, de 1510 à 1550. François Ier
lui conféra en 1515 le nom de Parlement de Normandie.
L’aile est fut ajoutée de 1696 à 1702.
w Les guerres de Religion. Dès 1530, les guerres
religieuses sévissent. La province est alors divisée en
deux : en 1542 sont créées les Généralités de Caen et de
Rouen avec deux parlements, l’un protestant (à Caen) et
l’autre catholique (à Rouen). A partir du milieu du XVIe
siècle, la propagation de la Réforme luthérienne fait naître
de nombreuses communautés huguenotes. Les heurts
débutent en 1562. Pour soutenir l’effort de guerre des
huguenots français, l’Angleterre dépêche au Havre des
renforts militaires. Le pays de Caux est mis à feu et à
sang. Face aux protestants minoritaires, les catholiques
s’organisent au sein de la Ligue, qui à son tour fait régner la
Terreur, allant jusqu’à refuser de reconnaître le roi Henri IV.
Les batailles d’Arques en 1589 et d’Ivry en 1590 lui livrent
en partie la province, mais Rouen lui résiste.
w Les XVIIe et XVIIIe siècles. La promulgation de l’édit de
Nantes (1598) ramènera enfin la paix et une cohabitation
religieuse plus harmonieuse. La même année, Henri IV
attaque et prend plusieurs villes ligueuses normandes.
En 1603, le roi donne l’ordre de démanteler le château
Gaillard. Pendant ce temps, l’aventure maritime continue
puisqu’en 1608, Champlain et Dupont-Gravé débarquent
au Québec. Sous Louis XIV, les protestants normands sont
à nouveau persécutés et nombre d’entre eux choisissent
de s’embarquer pour des terres plus tolérantes. C’est
en 1655 que les Etats de Normandie siégèrent pour la
dernière fois. Parallèlement, Le Havre, Dieppe et Cherbourg
connaissent une période faste grâce au commerce avec les
colonies. Le Havre abrite même le siège de la Compagnie
des Indes Occidentales (1664). Et c’est Robert Cavelier
de la Salle, né à Rouen en 1643, qui découvre l’Ohio et
le Mississippi...
De la Révolution au XXIe siècle - HISTOIRE
De la Révolution
au XXIe siècle
Normandie pass
L’association Normandie Mémoire,
association dédiée à l’histoire de la
bataille de Normandie fondée à Caen en
2004, anime un site Internet qui vient
d’être entièrement refondu et a initié en
2007, le Normandie pass. Vous achetez
une entrée dans l’un des nombreux sites
de mémoire associés et pour un 1 E de
plus vous obtenez des réductions pour
découvrir les autres. Les sites relatifs au
Débarquement constituent en Normandie
et particulièrement dans le Calvados, le
sujet de prédilection des touristes venus
visiter la région. Sur le site Internet de
l’association (www.normandiememoire.
com) vous trouverez également l’agenda
des différentes manifestations et
événements commémoratifs. Cette
association édite aussi chaque année
la brochure actualisée Comprendre et
s’émouvoir, disponible dans les offices de
tourisme de la région.
DÉCOUVERTE
Favorables aux Girondins, puis aux Chouans, les Normands
ne savent plus où donner de la tête pendant la Révolution.
Si Charlotte Corday, descendante de pierre Corneille,
décide de tuer Marat, responsable selon elle du régime
de la Terreur, une autre femme, tout aussi célèbre, préfère
rester dans sa crémerie.
Suivant les conseils culinaires d’un prêtre qu’elle héberge,
elle (ré) invente le camembert... La douce Marie Harel
gagne ainsi sa réputation aussi sûrement que Charlotte
Corday !
w Napoléon. Passées les foudres révolutionnaires, ce
sont à nouveau les Anglais qui s’attaquent à la Normandie.
En 1811, pour contrer Napoléon, ceux-ci font subir aux
Français un blocus qui ralentit grandement l’activité
des ports normands. Privés de débouchés, les ports de
commerce vont peu à peu dépérir. Et la province s’appauvrir. C’est à cette époque que Joséphine de Beauharnais,
répudiée par son empereur d’époux, s’installe à Evreux
dans le château de Navarre, dont il lui fait don.
w La région artistique. La Normandie va devenir, au
fil du XIXe siècle, le rendez-vous de la noblesse, puis celui
des artistes français et étrangers. Peintres (Vernet, Boudin,
Turner, Monet...), écrivains (Dumas, Karr, Maupassant...)
fréquentent assidûment villes, campagnes et ports
normands, alors que depuis le début du siècle, la mode
des bains de mer bat son plein. C’est en 1806 que sont pris
les premiers bains de mer. C’est très exactement à Dieppe
que Mme de Boignes lance la mode de ces bains qui
amorcent un nouvel essor de la région. Dieppe, Le Havre,
Bagnoles-de-l’Orne : les stations balnéaires ou thermales,
parfois créées de toutes pièces (comme Deauville, dont les
villas néo-classiques datent de 1862), prospèrent. Pour
encourager les Parisiens à venir se baigner, la première
ligne de chemin de fer est inaugurée en 1843. Celle-ci,
qui relie tout d’abord Paris à Rouen (140 km en 4 heures),
sera rapidement étendue vers Le Havre.
w La guerre de 1870 et la Première Guerre
mondiale. La guerre de 1870 voit les troupes prussiennes
occuper Rouen sans pour autant empêcher les artistes de
peindre ou croquer la région. La première guerre mondiale
menace la Normandie, mais le front se stabilise en Picardie,
épargnant les villages de Seine-Inférieure (ancien nom
de la Seine-Maritime) de la destruction.
w La Seconde Guerre mondiale. En 1940, la
Normandie est occupée par l’armée allemande. Après
la tentative particulièrement meurtrière de débarquement allié sur Dieppe en 1942, les Allemands craignent
une nouvelle opération et décident de fortifier les
côtes normandes. Ce n’est cependant qu’en 1943 que
la décision définitive d’un débarquement allié sur les
plages normandes est prise : c’est le plan « Overlord »,
régi par le général Eisenhower. Dans la nuit du 5 au 6 juin
1944, 15 000 appareils, 10 000 sorties, 12 000 bombes,
7 000 bateaux et près de 200 000 hommes débarquent
sur les plages de la Manche et du Calvados. Celles-ci sont
divisées en cinq parties bien distinctes : Utah, Omaha,
Gold, Juno et Sword. Au soir du 6 juin, les objectifs fixés
ne sont pas atteints, mais les Alliés ont réussi à installer
une solide tête de pont en Normandie.
w Gold Beach. Gold Beach, aujourd’hui mondialement
célèbre, est le nom de la plage située au centre de la zone
de débarquement : 8 kilomètres de plage délimitée à
l’est par le village de La Rivière et à l’ouest par celui du
Hamel. Et c’est la 50th Infantery Division (britannique)
qui est chargée de reconquérir le territoire qui relie Caen
à Bayeux et d’assurer la jonction avec les troupes canadiennes débarquées à Juno. A 20h, la ville d’Arromanches
est atteinte ; à 21h, elle est investie. Bayeux sera libérée
dès le lendemain. A la fin de la journée du 6 juin, les
Britanniques ont débarqué quelque 25 000 hommes et
enregistré 413 tués ou blessés. 89 péniches ont été coulées.
w Juno Beach. Juno Beach (entre Gray-sur-Mer et
Saint-Aubin-sur-Mer) est une plage de 7 kilomètres
attribuée aux Canadiens, en plein secteur britannique,
entre Sword et Gold Beach. L’objectif de cette troisième
division canadienne d’infanterie est d’atteindre la route
de Caen-Bayeux et de s’emparer de l’aéroport de CaenCarpiquet. Il s’agit aussi d’effectuer la liaison avec les
troupes britanniques débarquées sur Gold et Sword.
L’aéroport n’est pas pris ce jour-là, et la jonction avec Sword
ne peut être réalisée. 3 200 véhicules et 2 500 tonnes de
matériel ont été débarqués sur les plages canadiennes,
et sur les 1 500 hommes débarqués, 1 074 furent tués
ou blessés.
w Omaha Beach. La portion de cette côte, appelée
Omaha, est une plage de 6 km de long, bordée de
chaque côté par des falaises d’une trentaine de mètres,
et située entre Vierville-sur-Mer à l’ouest et Collevillesur-Mer à l’est. C’est le secteur des Américains, la
1st Infantery Division et la 29th Infantery Division.
39
HISTOIRE - De la Révolution au XXIe siècle
L’objectif est de rejoindre la 47e Royal Marine Commando
Britannique débarquée à Port-en-Bessin. L’attaque sur
Omaha est une réussite malgré les très fortes pertes
enregistrées. En effet, sur 2 400 tonnes prévues pour être
débarquées, seules 100 le furent. Et sur les 34 000 hommes
débarqués, près de 3 881 sont morts. D’où le triste nom
donné à cette plage de Bloody Omaha (Omaha sanglant).
w Sword Beach. Sword Beach fait partie des hauts
lieux du Débarquement. Elle est la plage la plus à l’est.
Elle s’étendait théoriquement de Langrune à Ouistreham,
mais pour des raisons de stratégie militaire, le front
d’attaque fut finalement plus étroit que prévu. La 3e
division britannique du général Rennie a débarqué devant
Hermanville au lieu-dit « La Brèche ». Elle était épaulée sur
ses ailes par les « Bérets verts » de deux brigades spéciales
de commandos : la première brigade de l’Écossais Lord
Lovat (et son joueur de cornemuse) qui comptait dans ses
rangs le Commando n°4 du lieutenant-colonel Dawson
dont les 177 fusiliers-marins français du commandant
Philippe Kieffer. Après la prise de Ouistreham et de son
casino, à l’issue de combats de rues meurtriers, les ponts
de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville furent atteints
et la jonction avec les parachutistes, effectuée. Le 70e anniversaire du Débarquement est, ainsi, l’occasion de longer
la côte à la rencontre des plages du Débarquement, Utah,
Omaha, Gold, Juno et Sword, donc. Plus particulièrement
de s’attarder à Ouistreham, site choisi pour les commémorations internationales du 6 juin 2014.
w Utah Beach. Utah Beach, dans la Manche, est pris
d’assaut par les Américains qui doivent prendre le port
de Cherbourg, et son immense rade, le plus rapidement
possible. Malgré une erreur de 600 mètres dans le lieu de
débarquement, les soldats progressent rapidement dans
les terres, sans parvenir toutefois à respecter leur objectif.
Au soir du 6 juin, 20 000 hommes et 1 700 véhicules étaient
débarqués. On ne compte alors « que » 197 victimes.
w Après le D-Day… Depuis les côtes conquises, les
Alliés rayonnent dans la Basse-Normandie en direction
de Caen, Bayeux et Cherbourg, qui est prise le 26 juin.
Caen est libérée dans la première quinzaine de juillet,
ainsi que Saint-Lô. Au milieu du mois d’août, l’armée
allemande en retraite est enfermée dans la poche de
Falaise et neutralisée ; la route de Paris est désormais
libre. Paris est libérée le 25 août, Rouen le 30. La résistance
allemande en Normandie reste vive. Dans la ville du Havre,
presque rayée de la carte par les bombardements alliés, les
Allemands ne se rendent que le 13 septembre.
w La fin du XXe siècle. La guerre a été particulièrement éprouvante pour la Normandie et ses principales
agglomérations. La paix revenue, la région va se lancer
dans un vaste programme de reconstruction. Caen, Le
Havre, Rouen, massivement bombardées, sont relevées
de leurs cendres. De grands travaux de modernisation
sont un peu plus tard engagés pour donner un coup
de neuf à la région : autoroute A13, pont de Tancarville
(inauguré en 1959) et pont de Normandie (inauguré en
1995), centrales nucléaires…
De nos jours
La Normandie des années 2010 garde ses traditions,
valorise son patrimoine, son histoire et son capital touristique tout en tentant de développer une industrie et une
agriculture qui, comme ailleurs, sont touchées par la
crise. La qualité de vie, l’environnement, la présence de
la mer, des paysages grandioses, des sites remarquables
N
Plages du débarquement
E
O
S
St.Pierre- Pointe de Barfleur
Eglise
Barfleur
Cherbourg
D901
3
Ma
nche
St-Vaast-
02
la-Hougue
D9
N1
uv
Do
Valognes
e
Utah
Le Havre
4
D1
Pointe
du Hoc
Ste.Mère-
du-Puits
Gold
Maisy
Do
uve
La Hague-
Omaha
Grandcamp-
Eglise
Sainte-Marie
Sainte-Marie
N13
Sword
sur-Mer
Port-
en-Bessin
Isigny
N1
sur-Mer
Arromanchesles-Bains
3
D900
Courseulles- St-Aubinsur-Mer
Bayeux
71
D9
D90
0
sur-Mer
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Vers Villedieules-Poêles
Houlgate
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3
2
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D972
Coutances
Deauville
Cabourg
N1
Vire
Lessay
Juno
St-Laurent-
du-Mont
Carentan
Ver
Granvis
lle
40
0
6 km
Patrimoine culturel - PATRIMOINE ET TRADITIONS
de l’hexagone. Aujourd’hui, les principaux projets de la
région sont l’EPR de Flamanville, dont la mise en service,
mainte fois repoussée, devrait intervenir en 2016, ainsi que
la mise en place d’une usine dédiée à l’activité éolienne
à Cherbourg, dont le port est actuellement en phase
d’agrandissement dans le cadre de ces activités futures.
Néanmoins aujourd’hui, la Basse-Normandie comble
difficilement son retard dans les activités tertiaires,
notamment dans le secteur des services «haut de gamme»
aux entreprises (services informatiques, services de conseil
et d’assistance, etc.). L’offre locale reste insuffisante pour
soutenir le développement des entreprises, notamment
dans les parties les plus rurales de la région, là où est
massivement implantée l’industrie traditionnelle.
w 1967 : Val-de-Rueil, Paris en Normandie. Quant au
projet de faire de la Normandie un dortoir de la région parisienne avec le projet de ville nouvelle (l’époque des projets
urbanistiques des villes la campagne) du Val-de-Rueil. La
ville nouvelle construite de toutes pièces en 1967 pour
140 000 habitants, elle en compte aujourd’hui à peine
13 500, un chiffre stable depuis une quinzaine d’années.
w 1995 : réunification normande ? Avec l’inauguration, en 1995, du Pont de Normandie, symbole du
rapprochement entre Haute et Basse-Normandie, on
pouvait espérer une terre réunifiée... Cet ouvrage enjambe
l’estuaire de la Seine sur plus de 2 kilomètres pour relier les
deux régions normandes depuis bientôt deux décennies.
Mais la réunification n’est toujours pas à l’ordre du jour. Les
sondages affirment que les Normands y sont favorables,
mais pour la majorité des hommes politiques locaux
l’objectif n’a rien de prioritaire. Depuis des décennies,
des déclarations d’intention se succèdent, mais, à la
seule question du choix de la capitale de cette nouvelle
grande région (Caen ou Rouen), personne n’arrive à se
mettre d’accord. Toutefois, depuis les élections régionales
de 2004, les deux présidents de Région coopèrent dans
plusieurs domaines, notamment le transport ferroviaire
et le tourisme.
Patrimoine et traditions
Patrimoine culturel
Littérature
Nombreux sont les écrivains qui ont aimé la Normandie :
certains au point de s’y installer, voire d’y finir leurs
jours ; d’autres au travers de leur écriture, s’inspirant
aisément des lieux et personnages qui peuplent notre
belle région. Dès le XIIe siècle, la littérature normande
a déjà produit la « Chanson de Roland », le « Roman de
Rou », le « Roman de Brut », les poésies de Marie de
France et une centaine d’autres textes littéraires. Cette
profusion est à mettre au crédit d’Henri II et d’Aliénor
d’Aquitaine. En effet, le couple royal commandait des
textes à la gloire de leurs ascendants, profitant des
histoires légendaires et des mythes qui ne manquaient
pas de venir s’y greffer. Bref, une littérature commandée
et détournée…
DÉCOUVERTE
sont toutefois très appréciés des Normands (ils sont
aujourd’hui plus de 3,3 millions !) qui restent particulièrement attachés à leur terre. C’est que la Normandie abrite
six sites ou traditions classés (ou inscrits) au Patrimoine
mondial de l’Unesco : le Mont-Saint-Michel, la tapisserie
de Bayeux, la dentelle d’Alençon, l’île Tatihou et la ville
du Havre. S’ajoutent des Villes et Pays d’Art et d’Histoire,
quelques-uns des plus beaux Villages de France et même
deux stations thermales.
w Haute-Normandie. L’activité industrielle reste importante (près d’un emploi sur cinq y est lié). Le tertiaire est
moins développé même si le secteur est dynamisé par
les transports logistiques liés à l’activité portuaire, avec
les infrastructures maritimes du Havre et fluviales de
Rouen. Elle n’emploie que 2,4 % des actifs de la région,
mais l’agriculture occupe les trois-quart du territoire hautnormand et demeure un secteur économique important.
L’agriculture de Haute-Normandie s’articule autour des
grandes cultures. Notons son 1er rang au niveau national
quant à la production du lin. L’industrie agroalimentaire,
assez peu liée à l’agriculture locale, se développe en
cohérence avec la vocation portuaire de la région (première
région productrice de chocolat, par exemple).
w Basse-Normandie. Si l’industrie a été durement
frappée au début des années 2000, particulièrement
suite au démantèlement de Moulinex, elle conserve un
rôle important dans la région : 18 % des emplois basnormands sont situés dans ce secteur (contre 15 % en
métropole). L’automobile est, avec les industries agricoles
et alimentaires et les constructions navales, un secteur
phare de la région. Peu de grands constructeurs y sont
implantés, mais les équipementiers de premier rang et
les PME de sous-traitance sont nombreux, apportant un
volume important d’investissements. Cette spécialisation
régionale dans un secteur industriel en première ligne
dans la compétition mondiale explique en partie que
la Basse-Normandie a subi, elle aussi, durement la crise
ces dernières années. Toutefois, le tissu dense de PME
a permis à la région de résister moins mal que le reste
41
42
PATRIMOINE ET TRADITIONS - Patrimoine culturel
Au XVe siècle, au moment où l’imprimerie apparaît, la
région a déjà à son actif sept siècles de livres manuscrits. A partir du XVIe siècle, toute publication de livre
est soumise à une lettre au privilège. Après quelques
années d’exclusivité, l’ouvrage tombe dans le domaine
public. Comme les éditeurs rouennais sont mal placés
pour obtenir des privilèges (contrairement aux éditeurs
parisiens), ils se spécialisent dans la « seconde édition ».
D’un format plus petit, avec un papier de moins bonne
qualité, le coût de cette deuxième édition est moins
élevé et assure donc aux éditeurs une meilleure rentabilité, d’autant plus que le prix du livre est inférieur
aux originaux et que le tirage en est supérieur. Entre
1600 et 1670, l’édition normande est à son apogée, avec
une nette préférence pour la littérature. C’est donc tout
naturellement que Pierre Corneille se fait éditer dans sa
ville natale, à Rouen. Les imprimeurs parisiens se voient
cependant prolonger leurs privilèges, et les libraires ont
interdiction de faire éditer en province. Rouen devient
alors la capitale du livre illégal de la fin du XVIIe siècle
au début du XIXe. C’est pourquoi Rousseau importe son
livre « Le Contrat social » par le port de Rouen. Voltaire,
interdit de publication en France, fera quant à lui éditer
ses livres à Rouen et à l’étranger.
S’il n’est pas normand, Victor Hugo a fait de nombreux
voyages en Normandie de 1835 à 1837, même si la mort
de sa fille à Villequier, sur la Seine, endeuillera à jamais
son amour pour la région. D’autres écrivains élisent le
paysage normand comme décor de leur roman. Ainsi
Balzac, dans La Vieille Fille et le Cabinet des Antiques,
prend Alençon comme modèle de ville. De même,
Flaubert, qui a vu le jour en 1821 à l’hôtel-Dieu de
Rouen où son père était chirurgien-chef, met en scène
la campagne rouennaise, et plus précisément celle de
Ry, dans Madame Bovary, et n’épargne pas la bourgeoisie
de Rouen. Guy de Maupassant, encouragé d’ailleurs par
Flaubert à devenir écrivain, est lui aussi un enfant de la
Normandie. Là encore, la région sert de décor principal
à ses romans et nouvelles. Le Havre est le cadre de
Pierre et Jean, Yvetot celui de Une Vie, tandis que la
campagne normande et son patois si caractéristique
sert de toile de fond à la plupart de ses nouvelles. Pour
rester en Seine-Maritime, évoquons Hector Malot, né à
La Bouille. De cet auteur fécond on ne retient souvent,
et c’est un tort, que la pièce majeure de sa littérature
pour enfant, Sans famille, dont de nombreuses scènes
se déroulent le long de la Seine. Maurice Leblanc, mis
au monde à Rouen par l’oncle de Gustave Flaubert, lui
aussi médecin, met en scène Etretat, ses falaises et plus
particulièrement son aiguille : celle-ci devient dans
« L’Aiguille creuse » le repaire caché d’Arsène Lupin,
célèbre gentleman cambrioleur. De l’autre côté de la
Seine, Jules Barbey d’Aurevilly, né à Saint-Sauveurdu-Vicomte, veut « faire du Shakespeare dans un fossé
du Cotentin », et les descriptions de Valognes, Lessay,
Montsurvent, de l’abbaye de Blanchelande ou de SaintSauveur ne sont que des exemples de l’omniprésence
de la Normandie dans l’œuvre du célèbre dandy. Proust
a lui aussi trouvé inspiration en Normandie. De 1891 à
1894, il passe ses étés à Trouville. Il s’inspira d’ailleurs
de ces saisons passées à la villa des Frémonts (villa
d’un ami où il séjourne) pour sa villa Raspelière dans A
la recherche du Temps perdu. En 1907, alors que Proust
est malade, c’est à Cabourg qu’il vient se reposer, dans
le Grand Hôtel. Cela lui servira de décor pour A l’Ombre
des Jeunes Filles en Fleurs. André Gide passe lui aussi ses
étés en Normandie, au château de La Roque-Baignard.
Ce château sera à plusieurs reprises le décor de plusieurs
de ses romans, notamment de Si le Grain ne meurt.
Il ne faut pas oublier Boris Vian pour qui Landemer,
lieu de vie de ses grands-parents maternels, devient
le décor de L’Arrache-cœur. Non loin de là, Jacques
Prévert s’installe dès 1971 à Omonville-la-Petite, au
cœur de la Hague. C’est dans son atelier lumineux qu’il
crée ses dernières œuvres, avant de mourir en 1977 et
d’y être enterré. Pour finir, une femme : la Comtesse
de Ségur, qui passa une grande partie de sa vie dans sa
propriété de Nouettes (dans l’Orne), qui devait l’inspirer
souvent pour le décor de ses récits. On découvre ainsi
l’âne Cadichon au marché de L’Aigle dès le début des
Mémoires d’un âne. Bref, Octave Mirbeau à Trévières,
Sartre au Havre, Michelet dans le château de Vascœuil,
André Maurois à Elbeuf, Alain à Mortagne-au-Perche,
Mérimée au Mont-Saint-Michel, Raymond Queneau,
Alphonse Allais… Tous ont fait un tour en Normandie,
et tous y ont trouvé l’inspiration. Véritable terre des
muses, la Normandie garde encore ce privilège grâce à
Philippe Delerm à Beaumont-le-Roger, à Didier Decoin
à la pointe de la Hague, ou encore à Erik Orsenna dans
le Cotentin. Plus récemment, c’est alors qu’elle est en
poste à Saint-Lô que la romancière Muriel Barbery écrit
son immense succès L’Elégance du hérisson.
Peinture
La Normandie a toujours charmé les peintres : en 1763,
Joseph Vernet exécute des études préparatoires pour La
Ville et le Port de Dieppe ; en 1778, Jules Noël achève
une Vue d’Etretat... La lumière exceptionnelle due à la
présence des vents marins, toujours prompts à chasser les
nuages, attire les artistes... Pourtant, c’est par l’impressionnisme que la région devient un jalon essentiel dans
l’histoire de l’art. L’impressionnisme est en effet né ici
avec Monet, ou plutôt avec sa toile Impression Soleil
levant (1872), peinture du Havre où le peintre passa son
enfance. C’est en voyant ce chef-d’œuvre qu’un critique,
Louis Leroy, taxa Monet d’impressionniste, critique alors
négative. Le terme est resté, mais cette fois-ci dans le
sens d’un mouvement pictural reconnu dans le monde
entier. L’impressionnisme est avant tout une recherche
commune à plusieurs peintres. Il s’agit d’exprimer la
nature (et plus particulièrement les paysages) dans ce
qu’elle a de mouvant, de transitoire. Techniquement, cette
approche se traduit par la fragmentation et la juxtaposition des couleurs primaires et de leurs complémentaires,
procédés visant à produire des « vibrations colorées ».
Nombre de peintres se sont ralliés à ce mouvement,
alors que Monet, qui en est l’instigateur, s’en est peu
à peu éloigné. Aussi bizarre que cela puisse paraître,
c’est par un Anglais que l’impressionnisme est arrivé
dans la région ! Au XIXe siècle, la peinture était passée
au premier rang de l’art français. Ce siècle marque la
victoire du paysage sur la peinture d’histoire. C’est
Eugène Isabey qui arrive le premier sur cette terre de
Patrimoine architectural - PATRIMOINE ET TRADITIONS
Cinéma
Nombreux sont les films tournés en terre normande ;
nombreux sont les réalisateurs qui aiment imprimer la
Normandie sur leur pellicule. A cela, plusieurs raisons
peuvent être évoquées. Tout d’abord des raisons historiques : la Normandie est riche en histoires qui ont fait
la grande Histoire, avec des conquérants qui ont laissé
leur nom (les Vikings), un, cette fois-ci, conquérant
(Guillaume de son prénom), des religions (et la guerre
qui va avec), une révolution et bien sûr un Débarquement.
L’un des films qui évoque le mieux cette période est
sans aucun doute Le Jour le plus long, qui retrace avec
force détails la journée du 6 juin 1944. Tout cela a fait
foisonner le patrimoine architectural de la région :
des abbayes, des châteaux, des manoirs… Bref, il ne
manque rien. La Normandie a l’histoire dans l’Histoire,
elle a des personnages hauts en couleur et elle a le
cadre. Ah ! le cadre, voilà une autre raison qui fait
que le cinéma aime la Normandie. De la verdure et
des forêts certes, mais surtout des belles et immenses
plages de sable fin, quelques falaises par-ci, par-là. Or,
on le sait, les plages, c’est romantique à souhait. On
peut donc raconter de belles histoires d’amour… L’un
des réalisateurs qui préfère la Normandie est d’ailleurs
Claude Lelouch. On ne peut non plus passer à côté des
Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy, dont une
vaste esplanade cherbourgeoise porte désormais le
nom. Mais la Normandie sait être reconnaissante au
cinéma, car elle organise deux beaux festivals, l’un à
Deauville (le Festival du cinéma américain) et l’autre à
Cabourg (le Festival du film romantique), qui rendent
tous deux hommage au septième art – sans oublier
des manifestations moins connues mais de très bonne
facture, comme le festival du cinéma nordique à Rouen,
le festival du film allemand de Cherbourg-Octeville, ou
le festival du film européen à Houlgate...
Patrimoine
architectural
Architecture religieuse
L’art religieux normand a épousé les méandres de son
histoire mouvementée, et il serait faux de croire qu’il
ne reste que des ruines de l’art roman. Ainsi, les églises
Saint-Etienne et de la Trinité à Caen, les sanctuaires
du Mont-Saint-Michel et de Cerisy-la-Forêt, l’église
Saint-Georges (construite vers 1154, elle est d’ailleurs la
dernière représentante du roman en Normandie, avant
le passage au gothique) à Saint-Martin-de-Boscherville
sont encore visibles... Admirez ! Deux courants d’architecture se disputent la Normandie : l’art roman (XIe
siècle et début du XIIe siècle) et l’art gothique (du XIIe
au XVe siècle).
L’art roman voit le jour grâce aux édifices religieux qu’il
faut reconstruire après les raids vikings. Le premier
âge d’or de l’architecture normande se situe en effet
aux alentours du VIIe siècle. A cette époque, nombre
d’édifices religieux sortent de terre : dans la vallée de la
Seine, Ouen, Wandrille et Philibert érigent les abbayes si
connues. Mais les Vikings arrivent, pillent et anéantissent
tout sur leur passage. Seuls quelques édifices restent
debout : Notre-Dame-sous-Terre du Mont-Saint-Michel,
la chapelle Saint-Saturnin de Saint-Wandrille, ou encore
l’église Saint-Pierre de Jumièges. C’est alors que Rollon
devient chrétien, que les Vikings s’installent et que les
constructions reprennent.
C’est donc dans ce contexte de renouveau que l’art roman
émerge. Pureté des lignes, sobriété du décor, lumière et
grandeur, tels sont les mots d’ordre de cette nouvelle
architecture. Pour preuve, les abbatiales de Bernay et
de Jumièges ! Les nefs s’allongent (88 mètres pour
celle de Jumièges) et les tours-lanterne apparaissent
pour faire entrer la lumière. Le pays entier est conquis
par cette beauté, et le savoir-faire normand s’exporte
jusqu’en Angleterre (les cathédrales de Canterbury,
d’Ely, de Winchester, par exemple, sont romanes) et
en Italie (cathédrales de Cefalù et Monreale). Comme
tous les arts, l’art roman se transforme, cherche des
nouvelles façons de rendre hommage à Dieu par la
pierre, et évolue doucement jusqu’à l’art gothique, au
début du XIIe siècle. La cathédrale de Coutances, datant
du XIIIe siècle, reste un merveilleux mélange entre ces
deux arts, et les cathédrales de Rouen, de Saint-Pierrede-Lisieux ou encore Saint-Etienne de Caen subissent
elles aussi avec bonheur des remaniements gothiques.
En même temps (de 1204 à 1228) la « Merveille » est
sortie de terre grâce à Philippe-Auguste (roi de France),
largement donateur pour la restauration de l’abbaye du
Mont-Saint-Michel.
L’architecture gothique normande évolue sans cesse, les
murs amincis sont percés de nombreuses ouvertures,
l’originalité normande s’étiole au profit d’une architecture plus uniformisée qui marque l’appartenance à la
Couronne de France (la cathédrale de Sées, terminée au
XIVe siècle, marque bien cette uniformisation).
DÉCOUVERTE
lumière. En paysagiste amoureux de la mer, il peint sur
les côtes encore désertes. En 1825, il pose son chevalet
au Tréport et présente au Salon en 1831 une Vue prise
sur la côte de Normandie. Il influence directement Boudin
et est certainement l’un des chaînons importants entre
l’école paysagiste de 1830 et l’impressionnisme. Turner
(peintre anglais) est de passage en Normandie en 1821 et
crayonne ses carnets de vues de Caen, Bayeux, Isigny,
Coutances, Granville et du Mont-Saint-Michel. En 1832,
il remonte la Seine et réalise quatre vues de Rouen. C’est
son travail sur la lumière et l’atmosphère qui ouvre la
voie aux impressionnistes. Le voilà donc, l’Anglais ! Mais
un Normand a son importance dans ce mouvement :
Eugène Boudin. Né à Honfleur en 1824, il part au Havre
en 1835, rencontre Monet, l’invite à peindre avec lui et
surtout le pousse à peindre dehors, en relation directe
avec le paysage afin d’en retirer toute l’impression.
Monet a toujours dit qu’il était devenu peintre grâce à
Boudin. Après avoir étudié à Paris, il découvre Turner en
1871 et c’est cette découverte qui influencera sa peinture.
En 1872 arrive donc le terme d’impressionnisme pour
qualifier ce mouvement. L’impressionnisme donnera
naissance à un deuxième mouvement, le fauvisme.
Cette fois-ci, c’est Raoul Dufy qui en sera l’investigateur.
43
44
PATRIMOINE ET TRADITIONS - Patrimoine architectural
Bientôt, la guerre de Cent Ans arrêtera les constructions. Pourtant, à la fin de la guerre, à l’heure de la
reconstruction, l’influence anglaise ouvre la voie à un
nouvel art : le gothique flamboyant, dont la volonté
de faire de la dentelle avec les pierres sera à l’honneur
à Caudebec-en-Caux, Louviers, Conches-en-Ouche,
ou encore Pont-de-l’Arche. Mais de nouvelles guerres
approchent, celles d’Italie, et avec elles, un art italien
que les rois belliqueux aiment tout particulièrement...
L’école normande est morte, vive la Renaissance !
Ouvrages d’art
w Les ponts. Trois ponts spectaculaires enjambent
la Seine en Normandie, en aval de Rouen. Le premier,
celui de Tancarville, est mis en service en juillet 1959.
Il aura fallu 3 millions et demi d’heures de travail (sur
4 ans) pour le construire : 1,40 km de longueur totale,
12,50 m de largeur, 47 m de haut avec des pylônes (les
plus hauts du monde à l’époque) de 125 m. Ce premier
pont entre Rouen et la mer permet un essor économique
non négligeable. C’est en 1974 que le pont de Brotonne
commence à voir le jour. A mi-distance entre Rouen et
Tancarville, il faut que Brotonne laisse passer les cargos
vers le port de Rouen. Avec une portée de 320 m, il est
impossible d’utiliser les poutres classiques (trop long)
et tout aussi impossible de fabriquer un pont suspendu
(trop court cette fois). Ce pont à haubans est mis en
service le 9 juillet 1977 après 39 mois de travaux. En
janvier 1995, enfin, le pont de Normandie, véritable
prouesse technologique, est mis en service. Il permet
de relier Honfleur (Basse-Normandie) avec Le Havre
(Haute-Normandie). Haut de 214 m, d’une longueur
de 1 241 m, le pont est garni de câbles allant de 100 à
400 m, il est conçu pour supporter des vents de 180 km/h
et détenait, jusqu’en mai 1999, le record mondial de
portée (856 m). Outre l’aspect technologique, c’est
aussi la symbolique d’un pont, le premier, reliant les
deux Normandie qui est retenu. Au moment de son
inauguration, des esprits enthousiastes y voyaient le
signe d’une réunification normande prochaine. Dix-neuf
années plus tard, rien n’a changé.
Traditions
et modes de vie
Langue
La langue normande est parlée dans l’intégralité des deux
régions administratives : Haute et Basse-Normandie,
ainsi que dans les îles anglo-normandes, à l’exception
d’Aurigny. Si on estime que 1,5 million de personnes
(soit près de la moitié des habitants de la région) a une
connaissance au moins passive de la langue, seulement
environ 5 000 personnes parlent normand dans les îles
anglo-normandes. Aujourd’hui encore, le normand est
la langue officielle, judiciaire et administrative des îles
anglo-normandes. L’anglais moderne a d’ailleurs hérité
de nombreux mots du normand : cat, chair, chanel,
garden, fork… Cette langue n’a néanmoins aucun
statut officiel, ni en France, ni au Royaume-Uni. Dès
les IVe et Ve siècles, la langue normande subit l’influence
des Vikings, qui lui lèguent le vocabulaire de la mer et
une grande partie de la toponymie actuelle. Henri II
et Aliénor d’Aquitaine imposent le normand à la cour
d’Angleterre. Jusqu’au milieu du XIVe siècle, il s’affirmera
comme langue officielle et comme langue des élites. Les
universités de Caen et Rouen proposent des enseignements sur l’histoire de la langue normande, et un petit
nombre de collèges enseignent le normand, sans que
la langue, là non plus, soit officiellement reconnue. Les
défenseurs de cette langue peuvent encore se régaler
en lisant dans certains organes de presse locale des
articles écrits en normand (en cauchois, par exemple),
ou en assistant à certains spectacles (pièces de théâtre,
son et lumières, etc.) en normand. Notez enfin que la
Normandie compte des dizaines de patois dérivés du
normand, et qui peuvent changer d’un canton à l’autre !
Artisanat
w Les cuivres de Villedieu-les-Poêles. Des boutiques
qui apposent un « parchemin vert » sur leur porte,
des poinçons tous particuliers, des estampilles qui
garantissent l’origine de vos achats, des cuivres qui
brillent de mille feux... Oui, c’est sûr, vous êtes à Villedieules-Poêles ! Depuis qu’une confrérie de poesliers s’est
installée ici au XIIe siècle, la fonderie et le martelage
du cuivre n’ont pas cessé. Les objets pieux initialement
fabriqués ont peu à peu cédé la place à une véritable
industrie produisant des bassinoires, des ustensiles de
cuisine et des objets décoratifs. Une association d’artisans et de fabricants de cuivres existe d’ailleurs depuis
1997 afin de sauvegarder le prestige de la profession
face aux importations.
w Les cloches de Villedieu-les-Poêles. Il reste en
France peu de fonderies où l’on fabrique des cloches,
mais Villedieu en a une. On peut visiter l’atelier construit
en 1862 afin de voir le métier de ces compagnons
fondeurs. Ici, on « moule au trousseau » des cloches
monumentales à partir d’argile, de crottin de cheval
et de poils d’animal selon des méthodes vieilles de
plusieurs siècles. Les cloches sont coulées dans du bronze,
et chacune produit plusieurs notes. Les plus demandées
sont la Fondamentale, le Bourdon (une octave plus bas)
et la Nominale (une octave plus haut). Elles doivent
être aussi hautes que larges et pèsent environ 300 kg.
w La dentelle. La dentelle apparaît en Italie dans la
seconde moitié du XVe siècle, mais ce n’est que deux
siècles plus tard qu’elle arrive en France. En 1662, Colbert
obtient l’autorisation du roi, Louis XIV, d’établir des
manufactures au sein des hôpitaux et hôtels-Dieu afin de
lutter contre la pauvreté. La dentelle est fortement ancrée
dans l’histoire de la Normandie. Riche de cette tradition
ancestrale, c’est l’unique région de France à réunir les
trois techniques de l’aiguille, des fuseaux et du filet. Il
existe d’ailleurs une route de la dentelle, qui traverse
les six villes et le village qui cherchent à préserver,
maintenir et développer le patrimoine dentellier de la
Traditions et modes de vie - PATRIMOINE ET TRADITIONS
45
Les fées normandes
Dans toutes les mémoires normandes se trouvait une fée, dont les histoires se comptaient, le soir, près
du feu. Chacun se taisait et écoutait narrer les légendes de ces créatures enchantées, le plus souvent
appelées dames blanches, lavandières (car elles battent leur linge avec une main de fer) ou encore
milloraines ou demoiselles. Ces fées inoffensives le sont moins lorsque l’on ose leur adresser la parole.
Selon les régions, elles habitent les falaises ou les grottes, près des roches druidiques. Dans la Manche,
les dolmens s’appelaient d’ailleurs chambres des fées ou grottes des fées…
sont ensuite réunies par une raboutisseuse et cela sans
que cela se voie. Quant à la dentelle à l’aiguille, elle ne
nécessite qu’un dessin, un bâti de fils que la dentellière
réalise afin de lui servir de support, et une fine aiguille
pour finalement créer une fine dentelle...
La reine des dentelles. Dans l’Orne, le « point de Venise »
devient vite « point de France » puis « point d’Alençon »,
qualifié dès le XIXe siècle de « reine des dentelles ». Vers
1650, Mme de La Perrière perfectionne le point de
Venise et l’enseigne alors à de jeunes Alençonnaises. En
1665, Colbert décide d’établir une manufacture royale à
Alençon. Les dentellières développent alors leur propre
style par l’invention d’une technique particulière : le
réseau, des motifs légers associés en dessins symétriques serrés sur un fond très clair. Il est réalisé en lin et
demande une dizaine d’étapes pour obtenir un produit
de très haute qualité. Quant à Argentan, sa dentelle se
fait à grand réseau. Très en vogue sous Louis XV grâce
à Mme Du Barry, elle est portée par Marie-Antoinette
lors de son couronnement, mais s’éteint en 1830. Ce
n’est que 50 ans plus tard que cette dentelle à l’aiguille
renaît avec la création de l’école dentellière. Le point
d’Argentan est une dentelle exécutée à l’aiguille avec
des fils de lin extrêmement fins. Il présente des motifs
reliés entre eux par un réseau à mailles boutonnières
hexagonales. Ce réseau, qui marque sa différence avec
celui d’Alençon, oppose souvent la taille de ses mailles
qui peuvent être plus ou moins importantes selon l’effet
recherché. Le point d’Argentan est suffisamment rare
pour être une dentelle recherchée par les collectionneurs.
Le percheron
Compagnon de labeur des paysans ornais
de jadis, issu du croisement de cobs (race
d’attelage) et de chevaux arabes, le
puissant percheron, réputé par ailleurs
pour sa douceur, reste dans l’imaginaire
collectif le seul cheval de trait. Pour ne
pas abâtardir les gènes de ce cheval
d’exception, un livre généalogique est
tenu par la Société Hippique Percheronne,
qui délimite ainsi les régions du Perche,
de Mayenne et du pays d’Auge comme
étant des reproducteurs de classe. Mais
le percheron n’est pas la seule star des
pouponnières, et la Basse-Normandie élève
aussi plus de 70 % des pur-sang et trotteurs
français...
DÉCOUVERTE
région. Celle-ci passe bien entendu par Alençon, n’oublie
pas Argentan, fait ensuite escale à Bayeux, avant de
s’arrêter à Caen, Courseulles, La Perrière, et de s’achever
à Villedieu-les-Poêles. Voyons quelles dentelles et quels
colifichets justifient ces étapes...
La blonde de Caen : En s’installant à Caen en 1624, les
Ursulines (religieuses) enseignent la dentelle au fuseau.
Elles utilisent surtout le fil de lin. S’inspirant d’une
dentelle de soie à la mode au XVIIIe siècle, surnommée
« blonde » en raison de sa teinte, la ville de Caen parvient
très vite à produire en grande quantité et avec une
excellente qualité cette dentelle à la fois souple et
légère. La « blonde de Caen » est née.
Hauts-cols, châles, étoles, mais aussi robes de mariée
(le musée de Normandie en possède une de toute
beauté), la brillance et la luminosité – que seule une
technique bien particulière de filage peut créer – de
cette dentelle se retrouve sous toutes les formes. Les
18 fabricants que compte la ville en 1750 ne suffisent
pas à cette production, et un siècle plus tard, ils sont plus
d’une centaine à travailler cette dentelle. Mais la mode
est volage, et sous le règne de Napoléon III, l’essor des
dentelles de soie noire sonnera le glas de la blonde de
Caen. De leur côté, les dentelles polychromes doivent
attendre la fin du XIXe siècle pour trouver à Courseulles
leurs lettres de noblesse.
La dentelle de Bayeux. Qui a dit que futilités de la mode
et Église ne faisait pas bon ménage ? Certainement pas
Mgr Nesmond, qui développe dès 1680 une activité
dentellière dans l’hôpital général de Bayeux. Les travaux
d’aiguille occupent ainsi les malades désœuvrées. C’est
donc sous l’égide de la Charité et de l’hôtel-Dieu que
trois manufactures voient le jour quatre ans plus tard.
Les jeunes filles qui ont appris cet art à l’hôpital en
font un complément pécuniaire une fois guérie, et à
la veille de la Révolution, la dentelle emploie quelque
1 200 à 1 500 ouvrières réparties dans la ville et ses
alentours. Et malgré la Révolution, qui met fin aux
congrégations religieuses, on dénombre encore, vers
1830, 5 000 dentellières à Bayeux. Elles travaillaient
alors pour une vingtaine de négociants, des « fabricants
de dentelles ». La très grande majorité des dentelles
réalisées à Bayeux est faite aux fuseaux. Pour réaliser
la dentelle aux fuseaux, la dentellière utilise un métier
appelé carreau et un fuseau, sorte de bobine prolongée
d’un manche. Bien sûr, le nombre de fuseaux est en
relation avec la complexité du travail de la dentellière.
Le dessin à reproduire est piqué à l’aide d’aiguilles sur
le carreau, et la dentelle est réalisée en croisant et
recroisant les fils des fuseaux autour des épingles. Les
grands travaux sont constitués de multiples bandes qui
46
PATRIMOINE ET TRADITIONS - Traditions et modes de vie
Le filet est une trame de fils composée de mailles simples
et carrées dont chaque angle est arrêté par un nœud. Dès
l’origine, il était exécuté manuellement à la navette. Ce
n’est qu’au début du XIXe siècle qu’il le fut mécaniquement. C’est ainsi que dans l’Orne, les villes d’Alençon
et d’Argentan et le village La Perrière ont leur point.
La dentelle de Villedieu-les-Poêles. Elle nous semble
aujourd’hui un peu étrange, mais elle a eu du succès en
son temps... La dentelle de Villedieu, c’est d’abord une
dentelle aux fuseaux qui se distingue par trois motifs
récurrents : la marguerite, le trèfle, la rose. Au XIXe
siècle, les dentellières de Villedieu se spécialisèrent, à la
demande des coiffeurs parisiens, dans la « dentelle de
cheveux », réalisée avec des longs cheveux de femmes
pour agrémenter des perruques ou servir de filet à
chignons.
w La céramique normande : faïence et porcelaine. Rouen occupe la place d’honneur dans la production faïencière de la première moitié du XVIIIe siècle.
L’histoire de cet art remonte au XVIe siècle, quand un
certain Masseot Abaquesne (1500-1564) commence à
produire des vases de pharmacie ainsi que de somptueux
pavements formant d’imposants décors historiés. La mort
de l’artisan met rapidement fin à l’essor de son activité.
En 1644, Poirel de Grandval reçoit un privilège pour la
fabrication de faïence à Rouen et installe une fabrique
au faubourg Saint-Sever avant de céder son privilège à la
famille Poterat. Les premières pièces produites relèvent
de l’influence italo-nivernaise et notamment du style
« a compendiario », polychromie limitée à quelques
motifs jaunes et bleus sur fond blanc. A partir des
années 1675, la porcelaine extrême-orientale exerce
une influence majeure sur « l’Europe de la faïence »,
qui s’efforce de l’imiter en adoptant le camaïeu bleu et
en lui empruntant certains motifs. Les Poterat perdent
leur monopole à la fin de leur privilège, et pas moins de
22 nouvelles fabriques s’établissent pendant le siècle. Les
plus beaux décors fleurissent à peu près simultanément
entre 1720 et 1750, véritable âge d’or de la faïence. Dans
les années 1720-1730, le camaïeu bleu s’enrichit du
rouge du bol d’Arménie, jusqu’à créer des décors bleu
et rouge rayonnants, tandis qu’à la même époque, un
décor d’un très grand luxe imitant les ciselures, appelé
« ocre niellé », illustre l’étroite relation de la faïence et de
l’orfèvrerie. Une polychromie plus franche rehausse avec
bonheur les motifs ornementaux, avant que la mode ne
revienne aux harmonies extrême-orientales : les décors
de chinoiseries, d’abord simplement copiés, acquièrent
progressivement une réelle originalité dans les ateliers
rouennais. Vers 1750, les manufactures rouennaises
s’adaptent aux souhaits de leur clientèle majoritairement
bourgeoise, qui demande une production plus économique et surtout conforme à ses goûts peu novateurs.
C’est à cette époque que Rouen rejoint le style rocaille ;
la corne d’abondance, qui connaît un vif succès, sera
indéfiniment répétée pendant la seconde moitié du
siècle. À la fin du siècle, la production est fragilisée par
les difficultés des manufacturiers à s’adapter au goût
de l’époque et à moderniser leurs modes de production.
L’industrie faïencière, dans ces conditions, ne peut résister
aux importations, notamment anglaises, et les troubles
de la période révolutionnaire achèveront de ruiner les
faïenciers. Mais la Normandie a aussi une porcelaine,
grâce, notamment, au gisement de kaolin des Pieux
(près de Valogne dans la Manche). De 1812 à 1951, la
manufacture de Bayeux (dans le Calvados) a créé de belles
pièces décoratives avec des motifs désormais célèbres :
fleur de pommier, marguerite… S’il est difficile pour le
novice de distinguer la porcelaine de Bayeux de celle
de Valognes (le même gisement alimentait les deux
manufactures), les passionnés préféreront toujours la
seconde : la fabrique n’a en effet fonctionné que durant
20 ans, de 1792 à 1812, et la brièveté de sa production
fait des pièces alors produites des objets de collection.
w Un symbole du mobilier normand : l’armoire.
L’armoire normande est réellement le symbole du
mobilier dans notre région. Cette armoire a en fait
pour origine le coffre. Pour augmenter la capacité de
rangement, mais sans empiéter sur la surface du sol,
on empile en effet les coffres les uns sur les autres,
et c’est ainsi que l’armoire voit le jour, deux vantaux
pivotants remplaçant le couvercle. Ces « coffres »,
munis de poignées, restent dissociables et peuvent
être transportés, et ce jusqu’au XVIIe siècle. L’armoire,
alors appelée « buffet », devient fixe, et on la fabrique
quasi-exclusivement avec le plus noble des bois, le
chêne. La Renaissance et l’Antiquité gréco-romaine
inspirent les ébénistes hauts-normands, tandis qu’en
Basse Normandie, le décor est à dominante florale,
quoique toujours assez austère. Seules les familles
riches du XIXe siècle possédaient des armoires, propres
à accueillir les draps et le linge de maison. Les armoires
s’accompagnent de buffets, coffres, vaisseliers et même
de laiteries (buffet à 6 portes surmonté quelquefois
d’un garde-manger, où sont conservés lait, crème,
fromages…) pour devenir symbole de richesse, voire
d’opulence. Une tradition nuptiale reflète bien cet état
d’esprit : à la naissance d’une fille, on abattait un chêne
qui, une fois sec, servait à la confection de l’armoire de
la jeune mariée. Les fiançailles prononcées, l’artisan
débutait la fabrication de l’armoire, élément essentiel de
la dot. C’est ainsi que pouvait s’estimer la richesse de la
famille de la mariée. Et plus les sculptures étaient fines
et abondantes, plus la famille était riche ! A l’intérieur
s’y logeait le trousseau : draps de lin, nappes, serviettes,
mouchoirs, châles et tissus.
w La tradition du verre. Si l’activité verrière régionale
remonte à l’époque gallo-romaine, avec quelques ateliers
installés dans la forêt d’Eu, il faut pourtant attendre le
XVe siècle pour qu’elle se développe plus fortement
dans la vallée de la Bresle. Au fil des années, la vallée
est d’ailleurs devenue le creuset de la fabrication des
flacons de verre pour la parfumerie de luxe. La pureté
des flacons de la Bresle est de renommée mondiale. La
verrerie Saint-Gobain-Desjonquères (implantée à Mersles-Bains depuis 1924) en est le symbole industriel : plus
d’un milliard de flacons fabriqués par an ! A l’opposé, de
nombreuses petites verreries ont vu le jour, à l’image de
la verrerie Le Courval, fondée en 1623. Certaines sont
d’ailleurs ouvertes à la visite. D’autres se sont spécialisées
dans la production artisanale avec le verre soufflé à la
bouche (toujours impressionnant à voir travailler) ou la
pâte de verre façonnée à la main.
Spécialités locales - LA NORMANDIE GOURMANDE
47
La Normandie
gourmande
Le trou normand
Les tripes à la mode de Caen
Que celui qui ne connaît pas les tripes à la mode de
Caen, au moins de nom, lève sa fourchette ! Ce plat est
l’emblème de la ville. On dit que Guillaume le Conquérant
déjà en raffolait. C’est dire si l’origine de cette préparation
charcutière est ancienne ! En réalité, la recette date du
XVIe siècle. On la doit à Sidoine Benoît, l’un des moines
cuisiniers de l’Abbaye-aux-Hommes de Caen, dont la
manière d’accommoder les tripes de bœuf fît le tour
des abbayes françaises. Pour bien réussir cette illustre
spécialité de la capitale du Calvados, il faut se munir
d’une tripière traditionnelle, c’est-à-dire une cocotte
basse, en terre. A l’intérieur de cette cocotte, il faut cuire
pendant 15 heures cinq sortes d’abats de bœuf, que l’on
a préalablement découpées en morceaux (assez gros),
puis y ajouter ce qu’il faut de doigté, de savoir-faire, de
poivre, de sel et de légumes (pas trop). Enfin, il convient
de laisser mijoter jusqu’à ce que le jus devienne limpide.
Servies très chaudes, les tripes se dégustent idéalement
avec des frites ou des pommes de terre vapeur. Pour
suivre la tradition à la lettre, il faut déguster les tripes de
bonne heure le matin, c’est-à-dire... à la Mode de Caen !
Pour finir, ajoutons qu’à Caen, on ne plaisante pas avec
les tripes. Elles ont leur confrérie, la Tripière d’Or, leurs
concours annuels et leurs médailles.
Un simple mélange de poissons avec une sauce à la
crème ? Que nenni ! La marmite dieppoise, c’est Dieppe
dans votre assiette, c’est les embruns de la mer, le
retour des pêcheurs, l’ambiance de la criée, et un goût
inimitable qui mélange tout cela et bien davantage...
Pour mitonner cette bouillabaisse à la normande, les
recettes sont variées, et souvent transmises de mère en
fille, mais toutes s’accordent à mêler moules, coquilles
Saint-Jacques, et différents poissons « nobles », avec,
bien sûr, une bonne louche de crème fraîche. Un pur
bonheur !
La teurgoule
Dessert typiquement normand (et donc très riche !),
la teurgoule est une terrine qui nécessite 2,5 litres
de lait, entier de préférence. Une fois bouilli, verser
le lait dans une jatte allant au four. Ajouter 250 g de
riz de Caroline, quelques morceaux de sucre et 1 ou
2 cuillerées de cannelle. Enfin, faire cuire au four tout
doucement pendant 4 à 5 heures. La teurgoule doit se
parer d’une épaisse croûte de lait brûlée sur le dessus. A
déguster chaude ou froide, elle ne doit pas être liquide.
Pour la savourer au mieux, il faut la mâchonner, et pour
cela, il faut qu’elle soit assez consistante. Son nom est
tout de même assez explicite : « tordre la goule »,
teurdre voulant dire tordre en patois… Un dessert
qui tient au corps !
DÉCOUVERTE
La gourmandise n’est pas le moindre des péchés mignons
des Normands. Et lorsque l’on vit dans une région à la
gastronomie si riche (dans tous les sens du terme !),
on apprend vite à ruser... Le trou normand, tradition
séculaire, est la parade idéale à la sensation de satiété qui
peut s’installer après une ou plusieurs entrées : l’alcool
dilate les parois de l’estomac, et annule cette sensation,
laissant de la place pour la suite des réjouissances – c’est
toutefois l’explication la plus fréquemment mise en
avant – ! Le mode d’emploi est simple : une bonne
bouteille de « goutte » de laquelle on se sert un verre
de calva, et cul-sec ! La tradition perd pourtant du
terrain, et de nos jours, c’est plus souvent un sorbet à
la pomme arrosé de calva qui est servi, nombreux sont
ceux croyant ainsi sacrifier ainsi à la véritable tradition !
Les nostalgiques se consoleront en buvant une « eau
chaude » (une tasse d’eau bouillante arrosée de calva),
en dégustant un café-calva, ou en prenant un « canard »
(un sucre largement trempé dans l’alcool de pomme) !
La marmite dieppoise
© FOOD-PICTURES – FOTOLIA
Spécialités locales
Tripes à la mode de Caen
48
LA NORMANDIE GOURMANDE - Produits du terroir
Andouille ? Pas tant que ça !
L’andouille n’est pas si andouille que cela. Elle
s’anoblit, l’andouille, surtout quand elle est de
Vire. À l’origine, elle était fabriquée par nos
grands-mères qui habitaient, non pas à Vire,
mais à Villedieu-les-Poêles, et qui prenaient
le train à Vire pour la vendre à Paris. Elle n’est
pas très grande (environ 30 cm), mais assez
grassouillette (entre 450 g et 480 g). Elle est
fumée et séchée (jusqu’à 5 semaines). Quand
on la découpe, on doit apercevoir des arcs de
cercle ; c’est ce qui la différencie de sa cousine
bretonne, l’andouille de Guéméné.
Produits du terroir
Charcuteries
w Andouilles et andouillettes. Pour commencer,
sachez-le : non, les andouillettes ne sont pas de petites
andouilles ! Elles ont d’ailleurs peu de choses à voir
les unes avec les autres… L’andouille, la plus connue
est celle de Vire, réalisée à base de porc. Composée
d’une partie de l’appareil digestif du porc, l’andouille
se fabrique à Vire depuis le XVIIIe siècle. Après avoir été
nettoyée, la ventrée est montée sur un écheveau, puis
enveloppée dans un intestin afin de lui donner la forme
d’une saucisse. L’appareil est ensuite fumé durant 6 à
8 semaines. Durant l’exercice l’andouille perd la moitié
de son poids, ! Puis, elle est trempée, c’est-à-dire ficelée
et cuite à l’eau. Bien entendu, le secret d’une bonne
andouille réside dans le nettoyage des abats, qui doit
être parfait, et dans le fumage, qui doit se faire avec
du bois de hêtre. L’andouillette, pour sa part, est une
spécialité d’Alençon. Elaborée à base de veau, elle n’est
pas fumée, mais enrobée d’une couche de graisse cireuse
qui assure sa conservation. Si l’andouille se déguste
froide coupée en rondelles, on préfère l’andouillette
fumante, grillée au feu de bois.
w Le boudin noir. L’Orne, et plus précisément
Mortagne-au-Perche, est la capitale du boudin noir.
Fabriqué à base de sang de cochon, d’oignons et de lard,
le boudin doit avoir une chair ni trop sèche, ni trop friable.
Traditionnellement, le boudin se déguste chaud, mais
les amateurs l’aiment aussi froid, coupé en rondelles.
Au moment de l’apéritif, c’est un régal. Il faut savoir que
le boudin noir de Mortagne a sa confrérie, la confrérie
du Goûte-Boudin ! La réputation des charcutiers de la
petite ville en matière de boudin noir n’est plus à faire,
et chaque année se tient, à Mortagne, en mars, une très
populaire foire au boudin au cours de laquelle on débite
entre 4 à 5 kilomètres de boudin. C’est à Mortagne, mais
aussi dans toute la région, de Tourouvre à L’Aigle, que
l’on trouve un boudin d’excellente qualité. La renommée
du boudin mortagnais a provoqué une belle émulation
dans toutes les (bonnes) charcuteries du Perche et du
pays d’Ouche.
w Jambon et mouton. Les jambons du Cotentin
(Manche et ouest du Calvados) se dégustent crus ou
grillés, avec une sauce à l’échalote et au cidre. Travaillés
en baratte, les jambons y demeurent 3 semaines. Ils
sont ensuite lavés et égouttés avant d’être suspendus,
au-dessus d’un fumet. Ainsi ils s’embaument pendant
un mois, puis passent 8 à 10 semaines dans une chambre
climatisée, avant qu’on ne les désosse.
Les moutons du Cotentin ou de la baie du Mont-SaintMichel ont eux aussi bonne réputation : ils paissent
sur des terres qui sont régulièrement recouvertes par la
marée. L’herbe qu’ils mangent se trouve ainsi légèrement
salée, et leur chair le devient aussi. C’est ce qui fait leur
succès. Et leur nom : moutons de pré-salé.
Poissons, fruits de mer
et crustacés
w Les fruits de mer. Le fait d’être une région littorale
confère quelques avantages, notamment celui de
pouvoir profiter de la mer et de ses locataires. Ainsi
l’une des spécialités de la Normandie est-elle tout
naturellement le plateau de fruits de mer. À nous,
les huîtres, crevettes, bigorneaux, crabes, araignées,
tourteaux, moules, praires et autres crustacés. Isignysur-Mer, connue pour son beurre et ses caramels, l’est
également pour ses huîtres. Et sa voisine, GrandcampMaisy se targue de réceptionner une pêche de quelque
2 100 tonnes de coquilles Saint-Jacques chaque année.
Grandcamp est d’ailleurs, derrière Port-en-Bessin, le
deuxième port de pêche du Calvados. Ce village récolte
à lui seul 11 000 tonnes de poisson par an. Premier port
de pêche de Normandie, avec ses 250 marins pêcheurs
La confrérie des chevaliers du « goûte-boudin »
Soucieuse d’entretenir la qualité de la tradition culinaire du « sang cuit », la confrérie des chevaliers
du « goûte-boudin » organise, depuis 1963, le concours international du meilleur boudin. Ce concours,
qui est sans doute celui qui rassemble, en France, le plus de concurrents, a franchi les frontières de
l’Hexagone : preuve de la réputation de ce mets rustique, ambassadeur de la cité mortagnaise.
La Confrérie tient son chapitre annuel au printemps, occasion de nouvelles intronisations. Chaque
récipiendaire jure, par le grill et le tournebroche, de « manger du boudin une fois la semaine » et de
s’en faire le chantre et le propagateur.
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© TATIANA KITAEVA – FOTOLIA
Produits du terroir - LA NORMANDIE GOURMANDE
Plateau de fruits de mer
Fromages, produits laitiers
La Normandie est certainement la région dont la production fromagère est la plus importante. Cette place
d’honneur, elle la doit à un terroir remarquable, propice
au développement de cette activité, mais aussi à une
longue et fructueuse tradition fromagère. On produit des
fromages à peu près partout en Normandie. Deux pays
dominent cependant : le pays d’Auge (dans le Calvados,
l’Orne et l’Eure) et le pays de Bray (en Seine-Maritime).
w Le boursin. Né en 1957 seulement à Croisy-sur-Eure,
le fameux Boursin est produit à partir de lait pasteurisé
auquel on ajoute de la crème et un mélange d’ail et
de fines herbes. Il fut le premier fromage à « faire de
la pub ». Son fameux slogan « du pain, du vin et du
Boursin » est dans toutes les mémoires…
w Le bricquebec. Fromage méconnu, et élaboré au
XIXe siècle par les moines de la ville du même nom, le
bricquebec partage avec le livarot et le pont-l’évêque une
croûte lavée, mais il s’agit d’un fromage à pâte pressée,
non cuite : le bricquebec entre ainsi dans la catégorie
du cantal ou de la tomme de Savoie et se distingue
nettement des fromages normands les plus connus.
Il se présente sous la forme d’un cylindre de 5 cm de
haut pour 20 cm de diamètre et présente une saveur
puissante. Il se distingue par la constance de son goût
tout au long de l’année.
Qu’est-ce qu’une AOC ?
Une appellation d’origine contrôlée permet à un fromage – et a bien d’autres productions gourmandes !
– de se distinguer, et de prouver son authenticité, géographique notamment. Le camembert, par
exemple, a obtenu la sienne en 1983. L’AOC protège une zone de production. Pour le camembert, trois
terroirs sont autorisés : le pays d’Auge, le Bocage ornais et le Cotentin. L’AOC est réservée aux meilleurs
produits. Elle exige l’utilisation d’un lait cru et d’un moulage à la louche. L’étiquette « fabriqué en
Normandie » ne signifie pas, par exemple, que le fromage a été élaboré avec du lait normand ! Dans
le cas de l’AOC on est certain ! Le pont-l’évêque et le livarot ont également obtenu leur AOC. Le meilleur
du pont-l’évêque vient du pays d’Auge ; quant au livarot, il est fabriqué au sud-ouest du Calvados et au
nord-ouest de l’Orne.
DÉCOUVERTE
et sa flottille de 55 navires, Port-en-Bessin alimente les
marayeurs d’une cinquantaine d’espèces de poissons
et de crustacés. On pêche la coquille Saint-Jacques en
baie de Seine, mais on pratique aussi la pêche en haute
mer. La Normandie est la première région productrice
nationale de coquille Saint-Jacques. Celle-ci provient
essentiellement de la côte du Cotentin, qui s’étend de
Barfleur à Cherbourg et de Carteret à Granville. Plus
grosse que la coquille de Saint-Brieuc, celle-ci est
pêchée d’octobre à début avril.
La Seine-Maritime et la Manche sont également
de grandes productrices de fruits de mer. Qu’elles
soient de Blainville, de Saint-Waast ou de Veules-lesRoses, les huîtres de la Manche jouissent d’une belle
renommée. Elles se distinguent par un petit goût de
noisette que d’autres lui envient. Plusieurs entreprises
pratiquent cet élevage dans des parcs qui conservent
l’eau à marée basse. Les huîtres sont élevées durant
trois ans avant d’être consommables. L’ostréiculture
est une industrie florissante qui exporte sa production
dans le monde entier. Il faut enfin citer les fameux
homards de la côte des Isles (ces petits homards de
250 g à 400 g qu’on appelle aussi « demoiselles »)
et les savoureuses crevettes de Cosqueville que l’on
surnomme « bouquets ».
À Barfleur, c’est la moule blonde qui fait la renommée
gastronomique du village.
50
LA NORMANDIE GOURMANDE - Produits du terroir
L’histoire du fromage
Depuis les premières heures de la Normandie, en 911, on trouve des écrits témoignant d’une activité
fromagère, même ponctuelle. A l’origine, ce n’est qu’un dérivé de la production agricole et de l’élevage.
Cette activité va ensuite grandir en importance, jusqu’à devenir une source d’impôt. Après la conquête
d’Angleterre, la production normande subit la concurrence des fromages anglais qui ont fort bonne
réputation. On sait peu de chose sur le goût ou l’aspect des fromages de cette époque, mais on sait
néanmoins qu’ils étaient appelés « angelots ». Certains vont s’affirmer et prendre le nom des marchés
de la région où on peut les trouver. Apparaissent ainsi le livarot, le pont-l’évêque et le neufchâtel.
Ces fromages sont alors réputés jusqu’à Paris. On est au XVIIIe siècle, et les nouvelles technologies
vont peu à peu modifier les méthodes de production, la collecte et même la distribution du fromage.
La production fromagère demeure toutefois complémentaire à l’activité de l’exploitation. Peu à peu,
certaines exploitations se spécialisent et se transforment en petites industries, ce qui sera notamment
le cas pour le livarot et son jeune représentant, le camembert. A l’heure actuelle, la production est
majoritairement industrielle, même si une production artisanale résiste.
w Le camembert. Le plus célèbre des fromages
normands (et français !) est l’incontournable camembert,
le fromage quotidien dans de nombreuses familles,
fromage à pâte molle et croûte fleurie. Mais derrière
ce terme générique se cache une diversité qui nuit à sa
réputation. Le terme « camembert » seul ne jouit en
effet d’aucune protection particulière et on en produit
en abondance dans de nombreuses régions françaises et
même étrangères : produit à partir de lait pasteurisé dans
des laiteries industrielles, ce fromage est effectivement
un excellent fromage quotidien, que certaines marques
ont su élever à un degré de qualité tout à fait correct. Mais
si ce produit est très répandu, le véritable camembert
l’est beaucoup moins. La recette originale est protégée
depuis 1983 par l’AOC camembert de Normandie, qui
utilise du lait cru, mis à coaguler avec de la présure. Ces
deux éléments sont à la base du caractère relativement
doux de ce fromage. Le caillé ainsi obtenu est ensuite
moulé à la louche sous forme de cylindre de 10 à 11 cm
de diamètre pour 3 cm d’épaisseur (soit un poids de 250 g
environ). Le fromage est ensuite mis à sécher 5 heures
environ, puis retournéet disposé sur des claies pour
parfaire son égouttage pendant une journée, avant
Un petit suisse
pas si suisse que cela…
Comme son nom ne l’indique pas, c’est
au pays de Bray (en Seine-Maritime), à
Villers-sur-Auchy très exactement, que le
petit suisse a vu le jour. Au milieu du XIXe
siècle, une fermière eut l’idée d’ajouter
un peu de crème fraîche au lait caillé. Un
commis des halles goûte cette innovation,
apprécie, et se dit qu’il ne sera sûrement
pas le seul. Il fait alors venir de Suisse
des fromagers qu’il installe à Ferrièresen-Bray pour commencer une production
industrielle. Il s’appelait Charles Gervais...
Le papa du petit Gervais !
d’être salé et affiné Son aspect blanc et duveteux de
sa croûte et le fait du penicillum candidum, moisissure
retenue pour un affinage, qui dure un peu plus d’un mois.
Le camembert rejoint alors la célèbre boîte en copeaux
de bois qui a fait son succès (celle-ci lui permit en effet
de voyager dans de bonnes conditions et donc d’être
exporté. Dès lors on peut le consommer, mais il poursuit
son affinage (du moins un vrai camembert au lait cru !).
La qualité du lait influençant sensiblement la qualité
et le goût du camembert de Normandie, les amateurs
ont une préférence pour ceux qui sont produits entre
la fin du printemps et l’automne, période où l’herbe
est la plus nutritive.
w Le livarot. Le livarot bénéficie d’une AOC depuis
1975. Fromage rond de 12 cm de diamètre et de
5 cm d’épaisseur, son aspect orangé-jaune est dû à sa
croûte lavée au rocou. Entouré de cinq bandes de laîche
naturelle, il a pour surnom « le colonel ». Ce fromage
à pâte molle, élaboré au au lait cru de vache, est sans
doute l’un des plus anciens fromages de Normandie. Dès
la fin du XIXe siècle, il était le fromage normand le plus
consommé. On en produisait alors plus de 4,5 millions
répartis sur quelque 200 caves. A cette époque, c’est
le fermier qui fabriquait son fromage et ensuite le
revendait à un caveur qui, lui, se chargeait de l’affinage.
Aujourd’hui, la production a bien changé, s’élevant
aujourd’hui à plusieurs centaines de tonnes. Et si, dans
le temps, le livarot affichait seulement 10 à 15 % de
matière grasse (il était d’ailleurs surnommé « la viande
du pauvre »), il titre actuellement 40 %. Son actuelle
fabrication se fait en plusieurs étapes. Tout d’abord, la
collecte de lait (à 37°C), puis l’emprésurage et le caillage
rapide du lait. Une fois caillé, la préparation est coupée
deux fois et légèrement brassée et égouttée. On laisse au
repos pendant 24 heures en retournant régulièrement.
Le fromage est ensuite essuyé et salé. Ensuite, il reste
un mois en cave où il subit encore plusieurs lavages.
Sa croûte devient rouge grâce au dernier lavage, qui
se fait avec du rocou (teinture végétale à base de baies
tropicales). Et ce n’est pas fini ! Il reste encore 2 à 3 mois
d’affinage. On peut trouver le livarot en quatre formats
accrédités : 230 g, 135 g (3/4), 120 g (demi-livarot, qu’on
appelle aussi petit-lisieux) et 60 g (1/4).
Produits du terroir - LA NORMANDIE GOURMANDE
d’affinage qui peut aller jusqu’à un mois et demi. Le
fromage prend alors ses belles couleurs.
w Le beurre d’Isigny… C’est il y a fort longtemps que
la vocation beurrière d’Isigny s’est affirmée : dès le XVIIe
siècle, la ville approvisionne la capitale en bon beurre.
Mais pas seulement la capitale : grâce à la proximité
d’un port, les beurres sont rapidement exportés dans
à l’étranger, en Angleterre, aux Pays-Bas et même aux
Amériques. Le beurre d’Isigny est très tôt reconnu pour
sa qualité supérieure et sa saveur. Tout cela, il le doit à
une terre fertile, généreusement irriguée, et à des
herbages de qualité. D’une belle couleur naturelle,
jaune bouton d’or, ce beurre est connu pour sa teneur
élevée en caroténoïdes, sa richesse en oligoéléments
et en sels minéraux. L’usine de la coopérative laitière
d’Isigny se lance dès 1932 dans la fabrication de beurre.
Très vite reconnue pour la qualité de ses produits, celle-ci
frabrique aussi des fromages, dont le célèbre camembert
moulé à la louche. Tous ces produits obtiennent des AOC.
La coopérative fête ses 80 ans ! Elle marie aujourd’hui
authenticité et modernité, tout en maintenant son
objectif : la qualité des produits laitiers traditionnels.
Cette impressionnante usine, visible depuis l’axe routier
Caen-Cherbourg, est la société agroalimentaire la plus
médaillée de France.
w ... Et la crème ! Elément par excellence de la cuisine
normande, la crème arbore une belle couleur ivoire et une
texture veloutée. Epaisse, fraîche, elle se marie aussi bien
avec les volailles, les poissons, les gibiers, les légumes
que les œufs. On la dit « sauce normande », alors que
c’est juste de la crème légèrement chauffée. Froide,
elle se pose sur une tarte normande (comprenez aux
pommes) ou tatin, un peu tiédie, pour fondre et couler
à son contact. Bref, elle est en bonne place dans le frigo
de tout bon Normand qui se respecte !
Fruits et légumes
w Les pommes. Fruit de la tentation, fruit défendu,
la pomme est le fruit le plus connu, le plus croqué et
le plus chargé de symboles. Originaire du Caucase et
d’Asie mineure, la pomme est aujourd’hui indissociable
de la Normandie. En France, on mange de 14 à 20 kg
de pommes par habitant et par an, et certainement
davantage en Normandie ! Cela représente tout de même
30 % de notre consommation fruitière. On mange la
pomme sous différentes formes : crue, cuite, en tarte,
en compote… Et on la boit aussi ! En fait, en Normandie,
on produit surtout des pommes à cidre. Ramassées
d’octobre à fin novembre, celles-ci sont ensuite étalées
sur de la paille où elles poursuivent leur maturation. Et
cela pendant 15 jours ou un mois, cela dépend de la
qualité du fruit désiré : doux, amer, ou acide.
w Le chou de Saint-Saëns. Ce chou était cultivé
communément au siècle dernier et jusqu’en 1960 à
Saint-Saëns (Pays de Bray) par des générations de
jardiniers. Voué à disparaître, ce gros chou vert à
nervure rouge a été sauvé par Gérard Mallet, horticulteur à Saint-Saëns, figure locale sans qui cette
espèce rustique n’aurait jamais été réinscrite en mars
1999 au catalogue des variétés anciennes potagères.
DÉCOUVERTE
w Le neufchâtel. Le neufchâtel représente la
quatrième AOC fromagère de Normandie. Moins célèbre
que son voisin le camembert, le cœur de Neufchâtel
n’a pourtant rien à lui envier. La légende explique
tout, même la forme si particulière de ce fromage : les
fermières du pays de Bray l’auraient modelé ainsi pendant
la guerre de Cent Ans pour plaire aux occupants Anglais
dont elles étaient tombées amoureuses. Quelle que soit
la part de vérité présente dans cette jolie histoire, le
neuchâtel est le plus ancien fromage de la Normandie
mentionné dans des écrits (1035). C’est un fromage
à pâte molle lactique et croûte fleurie, légèrement
salé, fabriqué à partir de lait caillé emprésuré. Il est
légèrement pressé puis ensemencé avec des miettes de
fromage ou du penicillum candidum, puis malaxé. La
pâte ainsi obtenue est ensuite moulée sous des formes
variées, mais soigneusement codifiées : bondes petites
ou grandes (cylindres), carrés ou cœurs. Le fromage est
ensuite affiné de 10 à 15 jours, période durant laquelle il
se couvre d’un duvet blanc. Il se consomme à des degrés
de maturité variable, de jeune (10 jours) à affiné (un
mois, voire plusieurs mois). Sa saveur plutôt salée est
puissante. Ce fromage est produit toute l’année, mais
celui d’automne est le plus apprécié. Enfin, c’est un
fromage qui se prête bien à l’utilisation en cuisine. Le
neufchâtel est le meilleur fromage français aux yeux de
certains spécialistes...
w Le pavé d’Auge. Le pavé d’Auge est une variante
ancestrale du pont-l’évêque. Lui aussi de forme carrée,
il renferme 50 % de matière grasse. Originaire du nord
du pays d’Auge, il peut porter le nom de moyaux, canton
où il est produit, celui de pavé de Plessis, ou encore celui
de Trouville. Pavé d’Auge est en fait un terme générique
quinomme les fromages carrés à pâte molle et à croûte
lavée, tous produits dans le pays d’Auge. Ce fromage
subit un affinage plus long que son compagnon le
pont-l’évêque, de 2 à 4 mois. Cela lui confère un goût
plus marqué.
w Le pont-l’évêque. De forme carrée (11 cm de côté
sur 3 cm d’épaisseur), le pont-l’évêque pèse entre 350 et
400 g. Sa croûte gris-blanc est striée de fines bandes
rousses. Son origine se perd un peu dans les temps.
On pense que ce sont les moines d’une abbaye du pays
d’Auge qui en seraient les inventeurs. Ce dont on est
certain, c’est qu’on le rencontre très tôt sur les marchés
sous le terme générique d’angelot (nom donné à tous
les fromages normands). Il est mentionné au XIIIe siècle
dans le « Roman de la Rose », en 1660, un poème lui
est même dédié ! C’est d’ailleurs vers cette époque qu’il
acquiert son nom actuel de « pont-l’évêque », nom d’une
commune située entre Lisieux et Trouville. Peu avant
la Révolution, on sait qu’il voyage beaucoup, faisant
notamment le plaisir gastronomique des Parisiens. Sa
fabrication a très peu évolué depuis ces temps reculés.
Le lait est à peine trait qu’il est chauffé et que l’on ajoute
de la présure pour le caillage. Une fois caillé, il est coupé,
brassé et malaxé afin d’éliminer le lactosérum. Puis, il est
moulé au carré, égoutté dans une salle chaude (22°C),
où il est retourné fréquemment. Après un repos de
5 jours pendant lesquels on continue à le retourner, on
le sale, on le lave et on le brosse. Vient alors la période
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LA NORMANDIE GOURMANDE - Produits du terroir
La route du cidre
A l’est de Caen, la « Route du Cidre » est un itinéraire touristique fléché d’une quarantaine de
kilomètres qui sillonne un paysage typiquement augeron et relie par de petites routes pittoresques
les villages de Beuvron-en-Auge (village classé), Bonneboscq et Beaufour-Druval dans le canton de
Cambremer. Dans ce superbe décor tout en rondeur, véritable carte postale de la Normandie, châteaux,
manoirs, maisons à colombages et champs de pommiers donnent à la région quelques-unes de ses
plus belles images.
w Renseignements dans tous les offices de tourisme de cette région.
Récoltée fin juillet, la graine est semée la deuxième
quinzaine d’août. Les petits choux sont repiqués un
mois plus tard, tous les 10 cm, et ils passent l’hiver ainsi.
Fin mars, ils sont mis définitivement en place, espacés
de 80 centimètres à 1 mètre. On peut les manger dès
l’automne. Ce chou de taille exceptionnelle atteint de
feuille à feuille une envergure de 1,30 m. Sa pomme
peut peser plus de 20 kg. Impressionnant, non ? Mais
c’est aussi pour son aspect particulier qu’on l’apprécie :
de grandes feuilles vert ardoisé avec des nervures rose
foncé, et une jolie pomme pointue. Tout cela en fait
un légume très décoratif. Si on l’aime pour sa beauté,
on l’aime aussi pour sa saveur et pour ses qualités de
conservation hivernale. Autrefois, on l’accrochait avec
ses racines dans des caves ou celliers et il pouvait ainsi
continuer à nourrir d’octobre à mars de grandes familles
et des fermes au personnel nombreux.
Douceurs
© INGRID – FOTOLIA
w La confiture de lait. La confiture de lait est une
spécialité qui est revenue au goût du jour avec l’abondance de lait dont les fermiers ne savaient que faire.
Cette pâte, dont on tartine généreusement les crêpes,
est fabriquée avec du lait que l’on fait cuire avec du sucre.
Selon la qualité du lait, la confiture pourra être brillante
ou mate. Celle dont l’aspect est lisse est cependant
réputée pour être la meilleure, surtout si elle est bien
sucrée. Actuellement, on la parfume à la noix de coco,
à la vanille ou encore à la noisette. Elle se déguste en
accompagnement des crèmes glacées ou dans un yaourt
ou encore avec les fromages blancs.
w Les caramels d’Isigny. Les caramels d’Isigny,
fabriqués dans la petite ville du même nom dans le
Calvados, sont ces petites douceurs qui fondent dans
la bouche avec un léger goût salé qui leur va si bien.
Malheureusement, leur diffusion est confidentielle. Ils
sont fondants ou durs, à la crème d’Isigny ou au Calvados,
voire à la pomme « goût tatin ». Une douceur normande
à déguster sans modération…
Alcools et spiritueux
Bières, cidres
w Le cidre. Le cidre est, avec le calvados, la boisson la
plus connue de Normandie. Ses origines remontent très
certainement au XIe siècle, mais on estime que ce n’est
qu’au XIIIe siècle que cette boisson s’est répandue dans
toute la Basse-Normandie, puis de la Haute-Normandie
à la Bretagne, supplantant alors la cervoise. Il existe
plusieurs types de cidre : le cidre doux, obtenu artificiellement en arrêtant la fermentation à 2,5° et 3° d’alcool,
et le cidre brut, d’un goût peu sucré, qui peut atteindre
jusqu’à 4° ou 5°. A l’intérieur de cette classification, on a
encore le cidre sec, le pur jus, le bouché ou le mousseux.
Le sec a moins d’un an ; dans le pur jus, on ne rajoute pas
d’eau ; le bouché poursuit quant à lui sa fermentation en
bouteille, tandis que le mousseux possède un gaz très
naturel. Il y a quelque temps seulement, le cidre était
issu d’une fabrication exclusivement artisanale. Après
la récolte, les pommes étaient placées dans une auge,
le plus souvent en granit, puis écrasées par une meule
à l’aide d’un cheval. Il n’est pas rare, maintenant, de voir
ces pressoirs orner les jardins en servant de bac à fleurs.
Après l’opération du pressurage, on extrayait le jus du
marc obtenu. C’est ce qu’on appelle « faire la motte » ou
« monter le marc ». On mettait alors le moût à tremper
dans une cuve pour en récupérer, quelques semaines
Cidre fermier
Activités de plein air - SPORTS ET LOISIRS
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Esprit calvados
Un p’tit calva, un p’tit calva... De grands calvas, oui ! Parce ce que ce fleuron des breuvages normands
est comme les vins, différent suivant les domaines, la distillation, le temps de vieillissement... Bref il
mérite d’être dissocié de la trilogie troquet-café-calva et de retrouver enfin ses lettres de noblesse.
C’est en partie chose faite grâce au dynamisme d’une association créée par 6 jeunes producteurs
issus de domaines où le Calvados est avant tout une affaire de famille et de tradition. Convaincus
que l’union fait la force, Jérôme, Cyril, François-Xavier, Jean-Roger et les deux Guillaume ont réuni
les prestigieux domaines de leurs aînés : Louis Dupont, Pierre Huet, Roger Groult, Christian Drouin
et Le Père Jules sous l’appellation Esprit Calvados. Idée futée s’il en est, puisqu’ils partagent le même
site internet et proposent, outre un superbe coffret dégustation des productions des 5 domaines, la
visite de leurs exploitations. N’hésitez plus, prenez la route des calvados et vous découvrirez toutes les
saveurs de ces nectars qui ne se réduisent ni à un trou normand, ni à un canard...
pasteurisation ni gazéification. Comme le cidre tend à
gagner ses lettres de noblesse, la production artisanale
est de plus en plus difficile. C’est pourquoi les producteurs
diversifient leur fabrication et proposent aussi du poiré.
Né à Domfront, le poiré est aux poires ce que le cidre
est aux pommes. Les producteurs proposent enfin du
pommeau. Ce jus de pomme composé de cidre et de
calvados a obtenu son AOC en 1991. Titrant 16° à 18°
d’alcool, il se sert le plus souvent frais, en apéritif, et sa
texture est semblable à celle d’un vin cuit.
Alcools, eaux de vie
et liqueurs
w Le calvados. Cette eau-de-vie qui se déguste dans
une tasse à café pas tout à fait terminée et encore chaude,
ou en canard (un sucre trempé), est le produit de la
distillation du cidre. La première mention de cette
eau-de-vie apparaît au XVIe siècle dans la Manche,
à Mesnil-au-Val. L’AOC date de 1942 et s’applique à
deux zones de production : l’une dite « Calvados »,
et la deuxième, appelée « Calvados du pays d’Auge ».
Sports et loisirs
Activités de plein air
Randonnées pédestres
Les chemins de randonnées pédestres sont nombreux en
Normandie. Que ce soit en bord de mer (circuit d’Omaha
à Colleville, sentiers des douaniers le long du littoral de
la Manche) ou en réserve (chemin de Beauguillot dans
la Manche ou de Bernouville dans l’Eure), ils permettent
de découvrir la nature et le patrimoine de la région.
L’une des marches les plus prisées reste celle du Mont
Saint-Michel.
Mais attention, il est impératif d’être encadré par un
guide. Facile d’apparence, cette marche est beaucoup
plus dangeureuse qu’il n’y paraît : les sables mouvants
et la mer qui remonte à grande vitesse sont autant de
bonnes raisons pour être accompagné de quelqu’un qui
connaît ces superbes lieux.
DÉCOUVERTE
plus tard, le jus. La première pression donnait du cidre
pur jus. Quant aux autres pressions, on les appelait « petit
cidre ». Cette fabrication à l’ancienne a été reprise par
la plupart des cidreries. 95 % du cidre commercialisé
en France provient en effet d’une quarantaine d’entreprises, et la Basse-Normandie est la première région
productrice, devant la Bretagne ! Si la consommation
est passée en un siècle de 14 millions d’hectolitres à
1 petit million actuellement, cette baisse de la s’explique
par l’engouement des Français pour le vin, devenu bien
plus accessible, et non par une qualité moindre du cidre.
Aujourd’hui, la production fermière est surtout une
activité complémentaire à l’élevage bovin, avec une
production de 10 000 à 15 000 bouteilles par producteur.
Il faut savoir aussi que c’est cette production artisanale
qui sert de référence pour la « labellisation » du cidre. Le
pays d’Auge, affiche un cidre AOC. Cette appellation est
liée à un terroir comportant des caractéristiques de sol,
de climat, d’environnement et de variétés de pommes
très spécifiques. Les producteurs du Bessin cherchent
eux aussi à obtenirune AOC. Enfin, depuis 1998, un
label Rouge « Cidre de Normandie » est proposé par le
Bocage normand. Ce label assure une qualité définie sans
54
SPORTS ET LOISIRS - Activités de plein air
Le cheval
S’il est une tradition vivante, c’est bien celle du cheval. 3 000 naissances de poulains par an ne sontelles pas enregistrées dans le seul département du Calvados ? La présence de grands haras nationaux
n’est pas étrangère à ce phénomène. En effet, les haras royaux, puis impériaux, participent à améliorer
les races, à développer l’équitation et les activités (activités de loisirs, mais aussi de recherches, de
formation...) liées au cheval. Aujourd’hui encore, ce sont les directeurs des haras qui autorisent les
réunions, vérifient les comptes et veillent à l’équilibre des courses sur les différents hippodromes. Ces
haras sont donc de formidables moteurs à la passion du cheval qui anime la Normandie. Si le haras
du Saint-Lô, dans la Manche, est un des plus beaux haras nationaux, c’est l’Orne qui reste pourtant,
avec le Haras du Pin et le talent de ses éleveurs pour fabriquer des champions de courses, le pays du
cheval par excellence.
w Les manifestations équines. La région vit au rythme des courses hippiques. Si des villes comme
Caen, Granville, Alençon, Argentan, Graignes ou Dieppe sont assez réputées, tout au long de la saison,
pour leurs champs de courses, d’autres manifestations plus ponctuelles sont attendues par tous les
passionnés. Ainsi, le mois d’août voit se dérouler le Normandie Horse Show : les achats d’étalons qui
se passent alors à Saint-Lô ont une renommée internationale. En septembre, c’est au Haras du Pin
que l’Euro-percheron rassemble 400 chevaux chaque année. De même, le cheval est célébré tous les
ans en octobre lors des Equi’days ! Effervescence ultime prévue en août et septembre prochains, avec
l’organisation de l’un des plus grands rassemblements mondiaux : les Jeux équestres.
Randonnées à cheval
et à dos d’âne
La Normandie a noué au fil des années une grande
tradition avec l’élevage équin. D’abord considéré comme
un outil de travail puis comme un sport moderne au
service des concours hippiques, le cheval normand
est resté un modèle. La Normandie est donc une terre
À cheval sur les
pas de Guillaume
Année du cheval et des Jeux Equestres
Mondiaux oblige, en 2014, un nouvel
itinéraire équestre fait son apparition
dans la région. Original, il retrace la folle
cavalcade de Guillaume Le Conquérant
fuyant Valognes et les barons normands
ayant tenté de l’assassiner pour se réfugier
chez le seigneur Hubert de Ryes qui
l’escortera jusqu’à Falaise. Depuis 1047,
date de cette anecdote historique le
paysage a quelque peu changé, mais pas
tant que ça... Alors de la Baie des Veys à
Falaise en passant par Longueville, SainteHonorine-des-Pertes, Ryes... ce sont en
tout 210 km d’itinéraires balisés qui vous
permettront de trotter sur les pas de
Guillaume.
La Chevauchée de Guillaume ou le Tour
du Bessin à cheval : fiche détaillée du
parcours téléchargeable sur le site www.
normandie-cote-nature.com et fiches 1,
2 et 3 téléchargeables sur le site www.
bessin-normandie.com
d’équitation particulièrement fertile. Près d’une centaine
de centres équestres existent pour une multitude de
déclinaisons, allant de la simple balade de quelques
heures à la randonnée de plusieurs jours. La calèche ou
la roulotte sont autant de moyens de visiter la région.
Un véritable maillage où la passion se transmet au
grand galop. Preuve ultime de ce lien privilégié avec le
cheval : l’organisation des Jeux équestres mondiaux dans
la région, du 23 août au 7 septembre 2014.
Balades à vélo,
cyclotourisme et VTT
Les adeptes du deux-roues ne seront pas en reste.
Chemins littoraux, de campagne ou en forêt, il y en a
pour tous les goûts et tous les niveaux. Ainsi, on peut
partir à la découverte de la baie du Mont Saint-Michel,
du parc régional des Marais du Cotentin, où emprunter
des voies vertes, anciennes voies ferrées reconverties
en lieux de balade.
 AVENUE VERTE
Ouvert toute l’année. Possibilité de se promener à pied,
en vélo ou encore à cheval. Gratuit.
C’est certainement l’avenue vélocyclable, interdite à tout
véhicule motorisé, la plus longue existante aujourd’hui !
Cette liaison permet de rallier Paris à Londres ! Créée sur
une ancienne voie ferrée désaffectée, la promenade
goudronnée peut s’effectuer aussi bien à pied qu’à
rollers, à vélo qu’à cheval. Son revêtement lisse est idéal
pour accueillir les personnes à mobilité réduite qui se
déplacent en fauteuil roulant. C’est en 2012 que cet itinéraire a officiellement été inauguré afin de promouvoir
les déplacements écologiques et la fraternité avec nos
voisins anglais. Avec l’aide de la liaison Transmanche
Dieppe-Newhaven, tentez le pari fou de parcourir cette
avenue à vélo de la capitale française à Londres sans
Chasse, pêche et nature - SPORTS ET LOISIRS
55
Des plages du Débarquement au Mont Saint-Michel à vélo
Une nouvelle véloroute dans la région, et pas des moindre puisqu’elle relie deux sites emblématiques
de la Normandie : les plages du Débarquement, en lice pour un classement à l’Unesco, et le MontSaint-Michel déjà classé, lui, depuis belle lurette ! En tout 230 km d’une route qui part d’Arromanches
ou de Port en Bessin et passe par Bayeux et Juaye-Mondaye (l’occasion de s’arrêter pour voir l’abbaye)
pour la partie Calvados. Côté Manche, le départ se fait d’Utah Beach et la route passe par Saint-Lô.
Les deux parcours se rejoignent au Viaduc de la Souleuvre pour cheminer en beauté jusqu’au MontSaint-Michel.
w Renseignements sur le site www.debarquement-montsaintmichel-avelo.com
Alpinisme,
escalade et via-ferrata
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’un des
sports que l’on peut pratiquer dans la région est…
l’escalade – ne parle-t-on pas de Suisse Normande
pour évoquer les hauteurs de la région – ? Même si
la Normandie ne dispose pas de hautes montagnes,
quelques monts permettent néanmoins la pratique de
cette activité. Dans le Calvados, près de Falaise, le mont
Myrrha possède 50 voies. Dans la Manche, nombreux
Chasse, pêche et nature
DÉCOUVERTE
 VÉLOSCÉNIE PARIS LE MONT-SAINT-MICHEL
www.veloscenie.com
Un itinéraire continu spécialement balisé permet de
rallier l’Île-de-France à la baie du Mont-Saint-Michel via
Chartres et la Normandie. Un parcours vélo exceptionnel
de plus de 400 kilomètres qui traverse la vallée de
Chevreuse, le Perche, le Maine et le bocage Normand
avant d’atteindre la merveille ! Un parcours ouvert à
différents niveaux de difficulté (le passage par les âpres
collines normandes peut s’avérer plus ou moins aisé...)
avec de longues portions de voies vertes reliées par des
routes tranquilles.
et hétéroclites sont les sites, comme les falaises de
Flamanville, qui se laissent escalader sur les hauteurs
ou, plus au sud, Mortain : le paysage avec sa cascade
et sa gorge profonde et verdoyante possède un cachet
indéniable.
Pêche
La Normandie, renommée pour ses paysages verdoyants,
son cidre, ses fromages, ses chevaux, possède un atout
peu commun : sa richesse halieutique. Elle est en effet
drainée par un important réseau de rivières, de marais
et de canaux non soumis aux longues périodes d’étiage.
Ses rivières d’une diversité peu commune, ses 600 km
de côtes du Tréport au Mont Saint-Michel, font de la
Normandie l’un des fleurons de la pêche en France. Elle
est actuellement l’une des meilleures régions pour pêcher
le saumon et la truite de mer : les rivières normandes
contiennent les fameuses « farios », dont la croissance
est l’une des plus importantes de France. Quant aux lacs,
marais et rivières plus lentes, ils sont bien peuplés en
carnassiers. La diversité des côtes (falaises crayeuses dans
le pays de Caux, falaises granitiques dans le Cotentin et
immenses plages de sable) offre aux pêcheurs tout un
éventail de possibilités.
© LEGABATCH – FOTOLIA
se soucier du chronomètre mais plutôt en appréciant
les magnifiques paysages normands. L’avenue verte,
tracée en Seine-Maritime de Forges-les-Eaux à Dieppe
en passant par Neufchâtel, est également accessible aux
moins sportifs, désireux d’effectuer une balade familiale.
56
SPORTS ET LOISIRS - Chasse, pêche et nature
w Dans l’Eure. L’Andelle à Charleval fait partie de
ces parcours mythiques qui ont connu les plus grands
moucheurs (elle a même donné son nom à une célèbre
mouche de mai). Réouvert à la pêche en 2000, ce
parcours compte parmi les plus grands de France,
avec ses 22 km de berges. Il est exclusivement peuplé
de truites de souche sauvage, l’apport extérieur de
poissons étant proscrit. La pêche se pratique en no-kill
et est réduite à 10 pêcheurs. Il est donc nécessaire de
réserver auprès de l’office de tourisme.
w Dans l’Orne. Le lac de Rabodanges, construit sur la
rivière Orne, présente une superficie de 100 ha sur 6 km
de long, avec des fonds moyens de 5 à 7 m. La pêche
y est possible toute l’année suivant les espèces. Mais
c’est en arrière-saison que ce lac est le plus intéressant,
avec des sandres, brochets et perches. La barque ou de
petites embarcations sont indispensables pour accéder
aux meilleurs postes. De nombreux emplacements
sont accessibles à pied, avec un important parcours
ouvert à la pêche de nuit. Plus loin, à 12 km d’Alençon,
l’étang de Pesnel (12 ha) est bien connu du monde des
carpistes puisque les records y pleuvent. On y trouve
des carpes, des amours et des esturgeons, avec des
spécimens dépassant parfois les 25 kg. Les gorges
de « Saint-Aubert » et le lac de compensation de
Saint-Philibert sont quant à eux ouverts aux pêcheurs
titulaires de la vignette EHGO.
w Dans la Manche. La Vire qui traverse Saint-Lô
est l’une des meilleures rivières à poissons blancs et
à carnassiers de France. Deux parcours permettent
également la pêche de la carpe de nuit : le bief de
Saint-Lô et le bief de Pont-Hébert. Quant aux endroits
les plus rapides, ils grouillent de truites farios de
belle taille.
w Dans le Calvados. Le domaine privé de la Touques,
au cœur du pays d’Auge, présente plus de 50 km
de parcours classiques ou spécifiques mouche. S’y
rassemblent truites de mer, farios, truites arc-en-ciel
et ombres (capture interdite pour les ombres en cours
d’acclimatation).
w En Seine-Maritime. L’Arques, formée par la
réunion de trois rivières (la Varenne, la Béthune et
l’Eaulne), propose truites de mer, saumons, farios, et
surtout des carnassiers qui ont fait la réputation de la
région d’Arques-la-Bataille, mais le réseau hydrogra-
phique du département fait que des rivières – toutes
poissonneuses à souhait – le traversent de part en
part. Pour connaître les meilleurs coins, contactez
les associations agréées de pêche et de protection
du milieu aquatique.
Sports à sensation
Sports de glisse
w La voile et ses dérivés. Les vents de la Manche
font de la Normandie un haut lieu de voile, char à
voile, planche à voile et autre Speed-Sail. Bref, tout
ce qui peut glisser sur l’eau et sur le sable a sa raison
d’être ici. Le label très prisé de « Station Nautique »,
a été attribué à de nombreuses villes normandes pour
la qualité de leurs services (Saint-Malo, Ouistreham,
Courseulles-sur-Mer, Cherbourg, Granville…). Pour
la voile, de nombreux clubs nautiques proposent
dériveurs, catamarans ou optimistes. La pratique de
la planche à voile est réglementée, aussi est-il préférable de s’adresser aux clubs de voile. Pour ceux qui
ne souhaitent pas se mouiller, mais qui veulent tout
de même connaître les sensations à grande vitesse,
le char à voile est l’engin idéal. Cette activité est
surtout pratiquée en Normandie, car elle demande
une vaste étendue de sable dur. Les immenses plages
qui s’agrandissent avec la marée descendante sont le
lieu le plus propice à ce loisir, comme celles de la côte
des Isles, des Pieux ou de Siouville (dans le Cotentin)
ou bien sûr celles du Calvados. On peut atteindre les
100 km/h assez facilement, mais cela n’en fait pas un
loisir dangereux, pour peu que l’on soit prudent, et
bien accompagné ! On peut s’y exercer dès 10 ans
sans la moindre inquiétude de la part des parents. De
son côté, la pratique de la planche à voile demande
par contre une surveillance beaucoup plus accrue,
notamment, en raison des marées, des courants et du
vent qui peuvent facilement nous emmener au large.
w Le Speed-Sail. En 1977, Arnaud de Rosnay, gêné
par une mer trop forte, ne peut sortir sa planche à
voile. Un char à voile passe par là : il sera la source
d’inspiration du célèbre véliplanchiste. Un nouveau
type d’engin naît : le « Speed-Sail ». Croisement entre
Bagnoles, une eau légendaire
Une légende raconte la découverte des bienfaits de l’eau de Bagnoles. De retour des croisades, Messire
Hugues, vieillissant comte de Tessé, chevauche par une belle journée d’été en forêt d’Andaine sur son
fidèle destrier du nom de Rapide. Or, le pauvre cheval ne l’était plus tant que cela, rapide. Refusant
d’abattre son vieux compagnon, Messire Hugues l’abandonne au fond d’une gorge sombre. Mais voilà
que, quelque temps plus tard, Rapide revient trotter tranquillement autour du château, tout fringuant
et hennissant de joie !
Le comte, intrigué, suit sa monture et découvre alors une fontaine aux eaux bouillonnantes qui
remplissaient l’air de troublantes vapeurs. Rompu, il se baigne dans ces mystérieuses eaux et retrouve,
tout comme son vieux destrier, sa vigueur d’antan…
Calvados - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
57
Du vent, du vent et encore du vent…
Pour bien profiter de toutes ces activités, il faut un allié de taille, sans qui rien ne pourrait se faire : le vent.
Pour cela, il faut surveiller les forces du vent qui peuvent aller, selon l’échelle de Beaufort, de 0 à 12. A
force 1, 2 ou 3, c’est le calme. La mer est peu agitée, quelques vaguelettes et une légère brise font que
l’on n’avance guère à voile. A partir de 4 ou 5, cela devient plus intéressant : ça souffle et la mer devient
forte. De force 6 à 8, il ne faut pas oublier de lester son char à voile et être un marin averti si on sort en mer.
Au-delà de force 8, les toitures s’envolent, les vagues font plus de 6 mètres et les arbres se déracinent !
Sports d’eaux-vives
w Le canoë-kayak. Avec ses nombreux cours d’eau, la
Normandie est un lieu propice à la pratique du canoëkayak. L’Orne est navigable dans le sud du Calvados.
Dans la Manche, c’est sur la Vire ou le Couesnon (non
loin du Mont-Saint-Michel) que l’on pagaye.
Bien-être
et remise en forme
Thermalisme
Le thermalisme dans l’ouest se résume à la ville de
Bagnoles-de-l’Orne. Située au cœur de la vallée de
la Vée, Bagnoles propose près de 250 km de chemins
balisés qui serpentent dans la forêt d’Andaine. Un
cadre idéal pour cette station thermale qui est leader
en France pour le traitement des maladies veineuses.
On y trouve tout ce que peut offrir une ville touristique
(casino, cinéma, piscine, tennis, golf, équitation, VTT,
randonnées, escalades, spectacles, concerts, conférences…).
Thalassothérapie
Douches à jet, massages sous affusion, massages
sous-marin, modelages esthétiques, bains hydromassants, bains d’algues ou de boue... La proximité
de la mer a donné de bien belles idées aux centres de
thalassothérapie qui fleurissent dans la région. Parmi
les plus connus, et les plus importants, Ouistreham,
Siouville-Hague ou encore Granville. Avis aux amateurs
des bienfaits naturels !
Festivals
et manifestations
Calvados
Fêtes
 COMMÉMORATIONS DU DÉBARQUEMENT
CAEN
Chaque année, les commémorations du Débarquement
des troupes alliées en Normandie ont lieu à Caen et
dans toute la région, pour l’anniversaire du D-Day et
tout au long du mois de juin. Et de nouveaux modes de
commémoration fleurissent favorisant la participation
des plus jeunes, notamment pour soutenir le dossier
de demande d’inscription des plages du débarquement
au Patrimoine de l’Unesco. Vous pouvez retrouvez le
calendrier des manifestations organisées à l’échelle
de la région, ainsi que toutes les structures et tous
les lieux autour du débarquement et de la Bataille de
Normandie sur le site Internet de Normandie Mémoire
(www.normandiememoire.com).
DÉCOUVERTE
le skate-board et la planche à voile, cette invention est
considérée, à son apparition, comme un simple jouet
de plage. Trente ans plus tard, le Speed-Sail est devenu
un sport à part entière, reconnu par la Fédération
Française de Char à Voile dès 1979. Le Speed-Sail est
aujourd’hui une marque déposée. Le Speed-Sail est
encore peu développé. Il ressemble au char à voile,
sauf qu’on le pratique debout et qu’il est moins facile à
manier. Les sensations du speed-sail sont sensiblement
les mêmes que celles de la planche à voile mais les
chutes sont bien plus douloureuses sur le sable que
dans l’eau ! Petite consolation : c’est largement plus
facile de repartir avec un speed-sail que de remonter
sur la planche ! C’est en fait un long skate-board de
2 mètres doté de grandes roues. Le pilote en assure la
direction par inclinaison de la planche par les pieds.
Cet engin d’un prix modique, peu encombrant, permet
de rouler à des vitesses élevées mais aussi d’enchaîner
dans un espace restreint des manœuvres spectaculaires.
58
FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Calvados
DÎNER SUR LA DIGUE
Promenade Marcel-Proust
CABOURG & 02 31 06 20 00
En août.
Si vous êtes de passage à Cabourg au mois d’août, autant
dire qu’il s’agit de l’événement à ne pas louper. Avec
l’organisation de ce dîner sur la digue longue de 4 km,
l’office de tourisme a su faire preuve d’audace, et est
récompensé avec une participation en constante hausse
depuis la création de l’évènement en 2003 (600 convives
la première année, 5 000 en 2013 pour souffler les
10 bougies). Le concept est simple, et original à la fois :
des tables recouvertes de nappes bleues et blanches, des
chaises sont installées sur la promenade Marcel-Proust ;
chaque Cabourgeais ou vacancier est invité à apporter
Quand la Saint-Jacques sort
de sa coquille
De fin octobre à début décembre, la
coquille Saint-Jacques s’offre quatre
grands rendez-vous dans les petits ports
de pêche de la Côte normande. Depuis
Villers-sur-Mer jusqu’à Grandcamp-Maisy
en passant par Ouistreham et Port-en
Bessin, elle est la vedette des weekends gastronomiques de fin d’année.
Dégustations, menus « coquille »
dans les restaurants, expositions de
vieux gréements amarrés, visites de
chalutiers, démonstration de ramendage
(raccommodage de filets), atelier de
nœuds marins, concours d’ouverture de
coquilles Saint-Jacques (à Ouistreham,
notamment), chants marins, rencontre
des confréries normandes (Tripière d’Or,
Chevaliers du Camembert, du Livarot,
du Pont-L’Évêque, Gastronomes de la
Teurgoule), et bien sûr, vente de coquilles
Saint-Jacques comptent parmi le copieux
menu des festivités.
Sur l’agenda
w Villers-sur-Mer
Fin octobre
www.villers-sur-mer.fr
✆ 02 31 87 01 18
w Port-en-Bessin
Mi-novembre
www.bayeux-bessin-tourisme.com
✆ 02 31 22 45 80
w Ouistreham
3e week-end de novembre
www.ville-ouistreham.fr
✆ 02 31 97 18 63
w Grandcamp-Maisy
1re quinzaine de décembre
ww.grandcamp-maisy.fr
✆ 02 31 22 62 44
son repas, mais peut aussi acheter des paniers ou des
menus proposés par les restaurateurs et commerçants
partenaires. La réservation est gratuite à l’office de
tourisme. Et puisque le moment est surtout prétexte à
faire la fête, le dîner est ponctué d’animations musicales,
de spectacles de rue et de surprises... Pour le peu que le
soleil s’en mêle, la photo offerte par ce gigantesque repas
en bord de mer au coucher du soleil est tout simplement
fantastique ! Un évènement unique, que Proust aurait
sans nul doute dépeint avec appétit !
 LA TRIPIÈRE D’OR
CAEN – www.caen.fr/tripieredor
[email protected]
En octobre 2014.
La vénérable confrérie de « La Tripière d’Or » a fêté ses
60 ans en 2012 ! Qui ne connait pas les tripes à la mode
de Caen ? Chaque année, ce fleuron de la gastronomie
normande fait l’objet d’un tournoi afin d’élire les meilleures tripes du monde ! Attention, c’est du sérieux,
voire une science exacte. Organisé au parc-expo par la
confrérie, ce concours, réservé aux professionnels, s’étale
sur deux jours. La confrérie met également en place tout
au long de l’année des dégustations, déjeuners et vente
de tripes, surveillez leur actualité.
 LES RENCONTRES DE CAMBREMER
CAMBREMER & 02 31 63 08 87
www.lesrencontresdecambremer.fr
Premier week-end de mai. Entrée : 4 E (parking et verrepasseport pour la dégustation). Restauration.
C’est, ici, au cœur du Pays d’Auge où l’on affiche avec fierté
la production de sept des treize Appellations d’Origine
Contrôlée (AOC) et Appellation d’Origine Protégée (AOP)
normandes, que sont nées, en 1994, « Les Rencontres
de Cambremer ». Deux jours de gourmandise et de
découvertes, de dégustations, de débats et de conférences immuablement fixés, chaque année, le premier
week-end du mois de mai où sont accueillis des invités de
marque venus d’autres régions de France et de l’étranger.
Rendez-vous est donné les samedi 3 et dimanche 4 mai
2014 pour célébrer la 20e édition où La Norvège sera à
l’honneur. La Suisse, l’Italie, les régions Midi-Pyrénées,
Rhône-Alpes, le Massif Central, le Japon se sont succédé
les années précédentes assurant chaque fois le succès de
la manifestation soutenue par l’INAO (Institut national
de l’Origine et de la Qualité) en présence d’imminents
intervenants, chefs restaurateurs, meilleurs ouvriers de
France, journalistes et autres célébrités. Jean-Pierre Coffe
compte, notamment, parmi les fidèles.
 FÊTE DE LA CREVETTE
HONFLEUR & 02 31 89 23 30
www.ot-honfleur.fr
4 et 5 octobre 2014. Restauration.
Petite par la taille mais grande par le talent, la « petite
grise » s’offre chaque année un week-end de reine. En
général, la deuxième quinzaine de septembre ou la
première semaine d’octobre. Un rendez-vous authentique
qui rend hommage à la crevette, emblème de la cité
honfleuraise. À ses côtés, quelques cousins (bouquets de
Chausey, par exemple), les poissons et d’autres invités de
la grande famille des fruits de mer (huitres, moules,...)
Calvados - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
célèbrent les pêcheurs, les bateaux et leurs équipages,
la mer et ses multiples richesses. Au programme,
des animations, des chants marins, des concerts, de
l’artisanat et des expositions de peinture, des concours
d’écalage, des dégustations (un régal ce pain brié beurré
et ses crevettes fraîchement épluchées), un marché aux
poissons, un rassemblement de vieux gréements. Un
grand moment d’automne où il fait bon flâner le long
des quais du Vieux Bassin. La Fête de la Crevette fêtera
ses vingt printemps les 4 et 5 octobre prochain.
 FOIRE AUX FROMAGES
LIVAROT & 02 31 63 47 39
www.livarot-tourisme.com
Le village de Livarot célèbre son fromage mais aussi tous les
autres fromages normands et d’autres régions françaises.
Le premier week-end d’août. Restauration.
Deux jours dédiés au Livarot comme son nom l’indique,
à ses frères normands (Pont-L’Evêque, Camembert,
Neufchâtel) mais pas seulement, parce qu’ici, c’est table
ouverte pour de nombreuses régions invitées et à leurs
fromages AOC et AOP, il va s’en dire. Un grand week-end
estival qui fleure bon le Pays d’Auge, la gastronomie, les
produits du terroir, le savoir-faire, le bon et l’authenticité.
En 2014 ce sera le samedi 2 et le dimanche 3 août pour la
27e édition de ce rendez-vous aux parfums de campagne.
Parmi les nombreuses animations, les démonstrations et
dégustations culinaires, les défilés hauts en couleur des
confréries gourmandes, le concours de race normande,
l’incontournable concours du plus gros mangeur de
livarot, une institution ! Record à battre : 1 livarot de
700 g en 1 minute 51 secondes !
 FOIRE AUX ÂNES
Mairie
Place de Verdun – MOYAUX & 02 31 63 07 49
www.moyaux.fr
[email protected]
3e samedi du mois de mars. Gratuite. Restauration. Accueil
parking autocaristes.
A 15 kilomètres de Lisieux, bourg typique au cœur
du Pays d’Auge, Moyaux mérite un très large détour.
Seule du genre en Basse-Normandie, la Foire aux Anes
a lieu ici, le 3e samedi du mois de mars. Le cadre est
pittoresque : les ânes et les stands s’installent sur la
place centrale entourée de maisons à pan de bois. Le
clocher de l’église, curieusement incliné, domine la
manifestation. Plusieurs concours ponctuent la journée
agrémentés d’un marché fermier et de dégustations
de produits du terroir. Artisans et vieux métiers sont
également de la partie. C’est chaleureux, rural comme
on aime. Une manifestation enracinée dans ses terres
qui conserve une belle identité et l’attachement à un
animal domestique inséparable de l’homme, grand ou
petit. L’âne normand se faisant un honneur d’inviter ses
cousins, à qui laissera-t-il la vedette cette année pour
célébrer son 19e anniversaire ? C’est la surprise !
 FÊTE DU FROMAGE
PONT-L’EVÊQUE
& 02 31 64 00 02 / 02 31 64 12 77
www.pontleveque.fr
[email protected]
Deuxième week-end de mai. Gratuite. Restauration.
Tous les ans, le deuxième week-end de mai, Pontl’Évêque fête son célèbre fromage AOC à la forme carrée.
La Fête du Fromage qui a fêté ses 30 ans en 2013 est
aussi un salon de la gastronomie auquel Le Pont-l’Évêque
convient ses acolytes normands, Camembert, Livarot et
Neufchâtel toujours accompagnés de quelques breuvages
régionaux, cidres, pommeaux, calvados et de vins de
terroir. Une balade à travers les régions de France qui
rassemble plus de 80 exposants. Au programme des
réjouissances : marché et dégustation, défilé des
Chevaliers de la Confrérie du Pont-L’Évêque, aubades
et concerts, concours du « Pont L’Évêque d’or » (fermier et
laitier). Une bourse d’échange rassemble les passionnés
d’étiquettes sous la houlette du club Tyrosimiophilie de
France. Un rendez-vous très très folklorique qui fleure
bon le Pays d’Auge.
Foires – Salons
 CAEN EVENT
13, avenue Albert-Sorel – CAEN
& 02 31 29 99 99
www.caenevent.fr
[email protected]
Organisation d’événements : salons, congrès nationaux
et internationaux, concours, expositions...
Fort de ses 18 sites, Caen Event, le bureau des congrès
de la ville de Caen, organise non seulement les grands
événements qui ponctuent la vie caennaise (Marché de
Noël, Salon de l’Étudiant, Assises du Développement
Durable…), mais également les voyages de stimulation
(les incentives et autres team building anglo-saxons) en
vogue dans les grandes entreprises. À votre disposition
donc, selon la taille et la vocation de l’événement : le
centre des Congrès, le parc des Expositions, le Zénith, le
Mémorial, le musée des Beaux-Arts, le château de Rots…
et même beaucoup plus ludique, le Parc Festyland !
DÉCOUVERTE
 LA FÊTE DES MARINS
HONFLEUR & 02 31 89 23 30
www.ot-honfleur.fr
Les 7, 8 et 9 juin 2014. Restauration.
La fête des marins organisée par la Société des Marins
de Honfleur est parmi les rares moments festifs qui
perpétuent la tradition sur la Côte normande en mémoire
aux « Gens de la mer. Depuis 1861, c’est un rendezvous exceptionnel haut en couleur qui se déroule à la
Pentecôte. Le dimanche a lieu la bénédiction de la mer,
face au port, en hommage de tous ceux qui ont péri en
mer. Les chalutiers sont décorés de fleurs de papier. Le
spectacle est beau et émouvant. Un autre temps fort
a lieu le lundi, avec le Pèlerinage à Notre-Dame de
Grâce. Lors de la procession, les enfants portent des
maquettes de bateaux ; le cortège part du centre-ville
et monte sur la Côte de Grâce jusqu’à la petite chapelle
où une messe en plein air est célébrée. Pendant tout le
week-end, la Société des Marins propose, également,
une exposition dans les Greniers à Sel. D’autres animations, aubades et concerts, ponctuent le rythme de ces
festivités d’exception.
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Calvados
 LA FOIRE INTERNATIONALE DE CAEN
CAEN
& 02 31 29 99 99
www.caen-expo-congres.com
[email protected]
Du 26 septembre au 6 octobre 2014.
Thème de la foire 2014 : le cirque ! L’occasion de fêter
les 160 ans du cirque Pinder, en compagnie de la
famille Edelstein. La foire attire chaque année plus
de 200 000 visiteurs. Et si l’exposition est devenue un
indispensable faire-valoir, cela reste aussi… une foire
avec sa «Rue du Bagou», des halls présentant les stands
de nombreux exposants, un Village des Associations et
des restaurants. L’alliance exposition, divertissement,
consommation et spectacles (on pense notamment
aux concerts quotidiens sur le stand de la Région
Basse-Normandie) fait de la foire de Caen l’événement
incontournable de la rentrée.
 SALON FORME ET BIEN-ÊTRE
CAEN
www.caen-expo-congres.com
[email protected]
Du 4 au 6 avril 2014.
Cette manifestation remplace depuis 2011 le salon bio
nature. Le bio et la nature y ont encore leur place mais
le salon s’élargit au thème du bien-être. Pendant trois
jours, il est donc question de prendre soin de soi avec des
conférences et des ateliers : cuisiner sain, gérer son stress,
se relaxer, bien vieillir... mais aussi des démonstrations et
des défilés de mode. Une centaine de stands proposent
des produits bio, des massages, des huiles essentielles,
des conseils feng shui, naturopathie, arthérapie, pour
un habitat sain, d’autres présentent les spa de la région.
Bref, le salon n’est plus certifié AB, mais on y trouve de
quoi se faire du bien !
 LA FOIRE SAINTE-CATHERINE
HONFLEUR
La foire se déroule généralement entre la mi-novembre
et la première semaine de décembre.
Evénement qui porte le nom de sainte Catherine
d’Alexandrie, la foire est l’occasion de faire la fête durant
près de trois semaines sur le vaste parking du bassin
du centre. Manèges en tous genres, commerçants qui
proposent produits locaux et confiseries, jeux forains
pour tous les âges, les festivités ont pour objectif de
fédérer la population et les touristes autour de la joie
de vivre inhérente à ce type d’activités, et à en croire la
fréquentation, l’objectif toujours atteint !
Manifestations culturelles –
Festivals
FESTIVAL DU FILM ROMANTIQUE
 CABOURG
& 01 58 62 56 09
www.festival-cabourg.com
[email protected]
Du 11 au 15 juin 2014.
Tous les ans, au mois de juin, le Festival du film romantique prend officiellement ses quartiers à Cabourg.
Avant premières ou courts métrages, une sélection
est présentée aux professionnels et au grand public
dans les trois salles de cinéma de la ville. Très prisées,
également et on le comprend, les projections en
plein air sur la plage près du Grand Hôtel et de la
promenade Marcel-Proust : installé sur des chaises
longues, les pieds dans le sable, à la nuit tombée, c’est
un bain de rêve et de douceur parmi les plus grands
succès du cinéma mondial... Un cadre enchanteur dans
un lieu mythique pour un cinéma d’émotion où se
croisent, avec un air somme toute bon enfant, quelque
11 000 visiteurs et les plus grands noms du cinéma
français, européen et international. Le générique est,
ici, éloquent : Isabelle Adjani, Emmanuelle Béart,
Juliette Binoche, Sandrine Bonnaire, Marion Cotillard,
Sophie Marceau, Charlotte Rampling, Audrey Tautou,
Guillaume Canet, James Ivory, Claude Lelouch, Klaus
Kinski, François Ozon, Andrzej Zulawski, Ginger Rogers,
Gene Tierney, Esther Williams, Brian de Palma, George
Chakiris, et tant d’autres... 2014 sera l’année de la
28e édition.
 5 JOURS TOUT COURT
CAEN
En mars – avril 2014.
Ce festival est né d’une initiative étudiante avant de
devenir un rendez-vous grand public et professionnel,
notamment grâce à la création de l’Atelier du film
court en 2000. Près de 500 réalisateurs chaque année,
environ 700 films visionnés, 30 sélectionnés pour la
compétition. 5 Jours Tout Court, qui dure de la fin mars
à la fin du mois d’avril, accueille environ une centaine
de professionnels et amateurs. Au programme, des
projections et soirées thématiques à l’université (amphi
Daure et MDE, la maison de l’Étudiant), à l’auditorium
du musée des Beaux-Arts, mais aussi, et évidemment,
au cinéma art et essais caennais, le Lux. Fictions,
documentaires, vidéos, cinéma expérimental… la
compétition regroupe plusieurs catégories, et chacun
est susceptible d’y trouver son compte.
 LE CONCOURS INTERNATIONAL
DE PLAIDOIRIES
CAEN
www.memorial-caen.fr
[email protected]
En janvier.
Qui d’autre que le Mémorial de Caen pouvait accueillir
cet événement unique en France ? Avec pour thématique les Droits de l’Homme, ce concours est divisé en
deux volets, un avec des lycéens de toute la France
et un pour les avocats venant du monde entier, avec
une nouveauté depuis 2011, une finale de concours
d’élèves avocats de 9 centres de formation en France.
La journée est ponctuée par les dessins de Chaunu
qui réagissent à ce qui se passe sur scène. Chargées
d’émotion, ces plaidoiries sont présentées devant un
jury composé de personnalités, un jury de lycéens et un
auditoire de 3 000 personnes. Le concours international
de plaidoiries pour les Droits de l’Homme représente
souvent l’ultime recours pour dénoncer des situations
inacceptables, et souvent méconnues.
62
FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Calvados
 PLANCHE (S) CONTACT
DEAUVILLE
www.deauville-photo.fr
D´octobre à décembre.
Depuis les années 1920, Deauville accueille et inspire
les photographes de mode autant que les reporters
et les photographes humanistes. En 2010, le festival
« Planche(s) Contact » est né avec pour objectif d’enrichir
le patrimoine photographique de la ville. Chaque année,
en juin et juillet, des photographes reconnus sont donc
invités en résidence, à « mettre en correspondance leur
univers avec un des visages de Deauville ». En parallèle,
le concours étudiants Louis Roederer met en compétition
des étudiants photographes issus d’écoles européennes.
Les travaux sont ensuite exposés d’octobre à décembre
dans les rues, à la salle des fêtes, ou au Point de vue. Un
festival off est organisé, en parallèle, qui s’inscrit dans
les lieux singuliers – villas particulières, hall du Casino,
grands hôtels, commerces et restaurants – avec plusieurs
expositions réalisées par des photographes qui ont un
lien fort avec Deauville et la Normandie. Ainsi, année
après année, une véritable photothèque, mémoire de la
ville au XXIe siècle, se constitue qui pourrait bien susciter
quelque nostalgie d’ici quelques dizaines d’années.
 FESTIVAL BEAUREGARD
HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR
www.festivalbeauregard.com
[email protected]
Du 4 au 6 juillet 2014.
Vous pouvez simplement l’appeler John. Le festival
Beauregard est passé, depuis la version cube en juillet
2011, à trois jours, comme les grands (festivals d’été).
Dans le parc de 23 hectares du château de Beauregard,
à Hérouville-Saint-Clair, deux scènes accueillent des
concerts d’artistes internationaux (en 2013 : M, Benjamin
Biolay, C2C,..) et quelques groupes de la région aussi.
Sur place, c’est plusieurs centaines de bénévoles qui
s’activent. Un festival plutôt familial, et surtout un festival
devenu incontournable ! Quelques confirmations pour
2014, le groupe Pixies, Blondie et Fauve.
 DES PLANCHES ET DES VACHES
HÉROUVILLE-SAINT-CLAIR
www.vachesetplanches.free.fr
En avril 2014.
Voici un festival de bande dessinée qui prend de l’ampleur
d’année en année. Organisé par Artefac Prod. « Des
Planches et des Vaches » se déroule le temps d’un
week-end sur le site de la Fonderie d’Hérouville-SaintClair. Outre les auteurs invités (ils étaient plusieurs
dizaines en 2013) qui se prêtent évidemment au jeu
des dédicaces, ce qui fait le charme de ce festival ce
sont les nombreuses animations et rencontres. À noter
qu’à chaque édition des prix sont remis, dont un prix
du public « La bulle de paille ».
 FESTIVAL DU CINÉMA RUSSE À HONFLEUR
HONFLEUR
festival-honfleur.fr
Du 25 au 30 novembre 2014. Entrée : Un badge de 20 E
donne accès à toutes les projections pendant les quatre
journées du Festival (gratuité pour les moins de 16 ans).
Un Festival par trop méconnu consacré au jeune cinéma
russe. Une rencontre cinéphile qui monte et qui fête,
cette année, sa 22e édition. Russes et Français se
retrouvent, ainsi, chaque année à Honfleur dans une
même passion. Une sélection de six à huit films récents
est proposée au jury et, parallèlement, des séances de
dessins animés sont programmées pour les enfants, ainsi
que des documentaires et courts-métrages. En 2013,
Radu Mihaileanu, réalisateur, scénariste, producteur
en était le président et, avant lui, depuis sa création, de
nombreuses personnalités lui ont donné leur bénédiction
dont Robert Hossein, Josée Dayan, Jacques Dorfmann,
Patrick de Carolis, Andreï Makine, et d’autres, hélas
disparus comme Claude Pinoteau, Gérard Oury, Annie
Girardot, Peter Ustinov ou encore Philippe de Broca. Un
marché artisanal réunit, parallèlement, aux Greniers à
Sel des exposants russes et français. À ne pas manquer
et à recommander.
 FESTIVAL CIDRE ET DRAGON
MERVILLE-FRANCEVILLE-PLAGE
www.cidreetdragon.eu
Du 20 au 21 septembre 2014.
Créée en 2006, le festival « Cidre et Dragon » accueille
tous les deux ans de nombreux fans de l’univers fantasy
et médiéval à « Merravilla », – Merville-Franceville
ainsi rebaptisée pour l’occasion –. Cette manifestation
organisée par l’association Le Raid Tolkien regroupe
littérature, arts plastiques, théâtre de rue, campement
et marché médiéval, artisanat, reconstitutions historiques, veillée, concerts, jeux de rôle ainsi que des
activités pour les enfants. Le festival n’est pas seulement
réservé aux initiés. Son succès grandissant en a fait un
rendez-vous toujours plus populaire ouvrant à un large
public les richesses des mondes imaginaires. Rendezvous les 20 et 21 septembre 2014 pour la 5e édition.
Ouverture du festival à 10h. L’accès est gratuit, seuls
les concerts sont payants. Trois groupes sont d’ores
et déjà annoncés pour le 20 septembre au soir (19h) :
Ouberet (France), Hevisaurus (Finlande), Corvus Corax
(Allemagne). Réservations sur le site internet. Achat
sur place également le matin du festival. Tout le monde
peut venir costumé.
Manifestations sportives
 BALADE À VTT AUTOUR DE FONTAINEÉTOUPEFOUR
Calvados Tourisme
8, rue Renoir
CAEN
& 02 31 27 90 30
www.calvados-tourisme.com
Du 1er novembre 2013 au 1er janvier 2016.
Rendez-vous à Fontaine-Étoupefour pour cette
randonnée cycliste sur la plaine de Caen. Mais attention,
ne tirez pas de conclusions trop hâtives : « plaine »
n’est n’est pas toujours synonyme de balade tranquille –
et ce n’est pas la petite côte du départ qui viendra
nous contredire ! Vous vous mettrez donc en jambe
immédiatement, avant de vous engager sur un chemin
à gauche, au panneau indiquant le château. Il vous
Eure - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
Et si Gasquet, Simon, Llodra, Clément, Benneteau, Mahut
ou Mathieu ont déjà foulé le central du Zénith de Caen,
le bruit court qu’en 2014, Tsonga et Wawrinka pourraient
être de la partie. On raconte même que l’Open de Caen
pourrait devenir un tournoi ATP d’ici 3 petites années...
Mais rien d’officiel encore. En attendant, restez au jus
du site Internet ou de la page Facebook pour connaître
les dates effectives de décembre 2014 !
 LES COURANTS DE LA LIBERTÉ
Esplanade Dwight-Eisenhower
CAEN & 02 31 95 17 23
www.lescourantsdelaliberte.com
[email protected]
Du 13 au 15 juin 2014.
Créés en 1988, les Courants de la Liberté sont un formidable hommage sportif aux événements du D-Day. Ce
festival de courses ouvert à tous (et toutes) se déroule à la
mi-juin et se décline en plusieurs épreuves. Le Marathon
de la Liberté (surnommé le marathon des plages du
débarquement), au départ de Courseulles-sur-Mer,
propose un parcours de 42 kilomètres traversant les
plages du D-day et le Pegasus Bridge. Il figure parmi les
dix marathons français les plus importants. La Pégasus
(départ du Pegasus Bridge à Bénouville), est l’une des
courses les plus courues de Normandie. Viennent ensuite
le 10 km de la Liberté (départ à Mathieu), les Rollers
de la Liberté, course en rollers ouverte à tous (départ
depuis l’Avenue Brillaud de Laujardière), les Foulées
de la Liberté, la course des enfants avec goûter en fin
d’épreuve (départ devant l’Hôtel de Ville de Caen ou
depuis la Vallée des Jardins selon l’âge). Et enfin la course
des filles en rose, la fameuse Rochambelle, bel hommage
aux ambulancières de la guerre (départ du Mémorial
de Caen), qui permet de récolter des fonds pour la lutte
contre le cancer du sein. On attend 20 000 participantes
cette année... Pour les nostalgiques du passage de témoin
il faudra attendre 2015, le Marathon Relais de la liberté
n’aura pas lieu en 2014.
 PROMENADE EN FAMILLE DANS LA FORÊT
DOMANIALE DE CERISY
Calvados Tourisme
8, rue Renoir
CAEN
& 02 31 27 90 30
www.calvados-tourisme.com
Du 1er novembre 2013 au 1er janvier 2016.
C’est sur la commune de Montfiquet que s’étend la
forêt de Cerisy, et c’est dans la forêt de Cerisy que s’épanouissent les carabes dorés. Ici, cette espèce est protégée,
alors gare à ne pas les écraser ! Le circuit évolue au
beau milieu des hêtres, largement majoritaires, mais
si vous êtes attentifs, vous y identifierez aussi quelques
bouleaux, chênes et châtaigniers. Et si vous trouvez que
la flore est imposante, sachez que la faune est elle aussi
bel et bien existante : environ cent trente cerfs, sangliers
et chevreuils peuplent ce grand paradis vert.
w Tarif : gratuit.
w Durée : 1h.
w Difficulté : facile.
 JEUX EQUESTRES MONDIAUX
L’Hippodrome de le Prairie
3, boulevard Yves Guillou
CAEN
Du 23 août au 7 septembre 2014.
Célébrés tous les quatre ans en alternance avec les
Jeux Olympiques, les Jeux Equestres Mondiaux constituent le plus grand évènement équestre au monde.
Les meilleurs compétiteurs de plus de 60 nations vont
disputer les 8 disciplines officielles de la Fédération
Equestre Internationale : Saut d’Obstacles, Dressage,
Concours Complet d’Equitation (CCE), Attelage, Reining,
Voltige, Endurance et Para-Dressage.
 OPEN DE CAEN
CAEN & 02 31 44 26 02
www.open-de-caen.com
[email protected]
Au Zénith de Caen en décembre.
Ce tournoi de tennis créé en 2007 ne cesse de prendre
de l’ampleur. En 2011, face à son succès grandissant,
le Zénith de Caen lui ouvre ses portes. En 2013, il y a
rassemblé près de 13 000 spectateurs, très enthousiastes.
 VOIE VERTE DE LA SUISSE NORMANDE
17, Grand-Rue
LOUVIGNY & 02 31 75 10 61
[email protected]
Du 1er novembre 2013 au 1er janvier 2016.
Très récente, cette voie verte était particulièrement
attendue par les résidents de la région. Aujourd’hui,
elle relie Louvigny à Grimbosc en longeant la voie ferrée
Caen-Flers et offre au passage de jolis panoramas de
la Suisse normande. Encore en évolution, elle devrait
s’étendre jusqu’à Thury-Harcourt en 2014, puis jusqu’à
Clécy en 2015. De bonnes perspectives de promenade
et de jogging en perspective ! Mais pour l’heure, travaux
oblige, la voie est coupée au sud de la Prairie ; on suivra
donc l’Orne au plus près avant de rejoindre un chemin
plus étroit.
w Tarif : gratuit.
w Distance : 14 km.
w Difficulté : facile.
Eure
Quelques guides pour s’y retrouver dans les festivals et
manifestations de l’Eure tout au long de l’année : l’Eure
d’Eté, éditée par Eure Tourisme, indispensable guide de
la saison touristique, d’avril à octobre (dans les offices
de tourisme, ou en ligne sur www.eure-tourisme.fr, à
partir de fin mars) ; l’agenda des festivals de l’Eure, pour
les musiques actuelles (www.festivalsdeleure.fr) ; les
sites web du département et de la région.
DÉCOUVERTE
conduira notamment aux douves d’eau vives. Au bout,
prenez à gauche en direction de Verson, et après le cours
d’eau, tournez de nouveau à gauche sur la D214. Elle
vous mènera au manoir de la Fontaine avant de vous
ramener à bon port.
w Tarif : gratuit.
w Durée : 1h.
w Difficulté : moyenne.
63
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Eure
Et puis, il y a les incontournables : Automne en
Normandie, saison culturelle exceptionnelle, avec de
nombreuses créations de spectacles sur l’Eure et la
Seine-Maritime, en octobre-novembre, ou le Rock
dans tous ses états à Evreux (dernier week-end de juin).
Fêtes
FOIRE AUX HARENGS
 LIEUREY
www.mairiedelieurey.com
Le 11 novembre. Gratuit.
Depuis le Moyen Age, cette fête se déroule, chaque année,
le 11 novembre, jour de la Saint-Martin et attire des
milliers de visiteurs. La légende de cette foire remonte à
la guerre de Cent Ans. On raconte qu’un convoi de routiers
devait porter un chargement de harengs pour ravitailler
les guerriers et les habitants d’Orléans assiégés, mais une
tempête de neige les contraignit à s’arrêter à Lieurey...
Pour éviter que les harengs ne soient perdus, ils furent
vendus lors d’une vente à la criée, organisée par les
habitants. Aujourd’hui, cette traditionnelle foire, au cœur
de Lieurey, reçoit marchands de harengs et exposants
de toutes sortes. Elle a lieu toute la journée avec de
nombreux stands et forains. A l’heure du déjeuner,
a lieu le concours du plus gros mangeur de harengs.
 FÊTE DE L’ÉTAMPAGE
MARAIS-VERNIER
Le 1er mai. Gratuit.
Le 1er mai au matin, étampage à l’ancienne devant la
mairie du Marais-Vernier, avec démonstration de liage
de bottes de foin à la main, de fagots et de cordes.
Un mot sur le cadre : exceptionnelle région de marais
d’environ 4 400 hectares, située sur la rive gauche de la
Seine près du pont de Tancarville, le Marais Vernier est
classé pour son incroyable faune et flore. Depuis 1793,
les initiales MV – vous aurez compris la signification –
sont marquées au fer rouge sur les cornes des bovins et
les sabots des chevaux avant de les emmener paître sur
les herbages communaux pour la saison. Aujourd’hui
folklorique, cet étampage est commenté pour le public
et perpétué symboliquement sur une dizaine de bêtes.
Toute la journée : marché fermier, démonstrations de
métiers d’autrefois, repas champêtre le midi et divers jeux
pour enfants et adultes, dont un tir à la corde opposant
les habitants des communes avoisinantes.
Expositions
 EXPOSITIONS DU MUSÉE DES
IMPRESSIONNISMES
99, rue Claude-Monet
GIVERNY
& 02 32 51 94 65
[email protected]
Les galeries du musée sont fermées jusqu’au 27 mars
2014. Entrée : 7 E. 4,5 E (enfant de +12 ans, étudiant,
chômeur). Enfant : 3 E. Restauration.
Chaque année, le musée des Impressionnismes de
Giverny organise des expositions consacrées à l’impres-
sionnisme et à ses prolongements dans l’art du XXe siècle,
réunissant des œuvres venues des plus grands musées
nationaux et internationaux. En 2014, à partir du 28 mars,
le musée ouvre ses portes pour cette nouvelle saison
avec l’exposition «L’impressionnisme et les Américains».
En cette année du 70e anniversaire du débarquement
en Normandie, voici une idée originale de mettre les
libérateurs à l’honneur !
 ESPACE SAINT-LAURENT
Rue Notre-Dame
(face au n° 611)
VERNEUIL-SUR-AVRE
Ce très bel espace d’exposition mérite le détour : il s’agit
d’une ancienne église qui fut construite entièrement en
pierre de taille au XVIe siècle avant d’être désaffectée
à la Révolution (elle deviendra par la suite un atelier
de charronnage). Bref, des voûtes et d’imposantes
poutres, à voir en même temps que les expositions
temporaires d’art (peinture, photo, sculpture..) qui sont
régulièrement proposées.
Foires – Salons
AUTOMNALES D’HARCOURT
 29, rue du Château
HARCOURT & 02 32 46 29 70
www.harcourt-normandie.fr
[email protected]
Du 25 au 26 octobre 2014 (10h-18h). Entrée : 4 E. Gratuit
pour les moins de 18 ans. Restauration.
Au cœur de l’arboretum d’Harcourt, le rendez-vous
automnal des amoureux de l’arbre et des jardins : une
cinquantaine d’exposants venus de toute la France,
spécialisés dans les végétaux de collection, pépiniéristes et professionnels des jardins pour vous donner
des conseils sur la taille de vos arbres, leur plantation,
etc. Mais aussi des stands de mobilier et de décoration
de jardin. C’est le lieu idéal pour préparer le printemps
de votre jardin et dénicher des végétaux connus ou
méconnus à replanter avant l’hiver !
 SALON FLEURS ET JARDINS
Rue des Flots
LE VAUDREUIL
www.salon-fleurs-et-jardins.com
Du 2 au 4 mai 2014. Entrée : 5 E. Gratuit pour les moins de
15 ans. Parking gratuit – service de portage des plantes.
Restauration.
Hymne à la fleur et au jardin, au végétal et à la nature, le
salon Fleurs et Jardins du Vaudreuil est le plus important
rendez-vous printanier du genre en Normandie, où se
retrouvent chaque année depuis plus de 15 ans collectionneurs passionnés à la recherche de la pièce rare ou
simples amoureux des fleurs et des plantes. Ils sont
plusieurs milliers chaque année à arpenter les stands
des très nombreux exposants venus de toute la France.
 FOIRE SAINT-MICHEL
LOUVIERS
www.ville-louviers.fr
Du 26 au 28 septembre 2014. Gratuit.
Manche - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
La foire Saint-Michel, c’est la plus importante fête
foraine du département, un gigantesque vide-greniers
et braderie commerciale, des centaines d’exposants
et 80 000 visiteurs qui arpentent les rues de Louviers
pendant trois jours. C’est surtout une ville en fête et
l’occasion pour tous de s’amuser et de faire de bonnes
affaires, suivant une tradition qui remonte au Moyen
Age, la Saint-Michel (le 29 septembre) marquait alors
la fin des gros travaux agricoles.
Manifestations culturelles –
Festivals
 FESTIVAL DES MASCARETS
PONT-AUDEMER
& 02 32 41 08 21
www.ville-pont-audemer.fr
Le festival 2014 aura lieu de la fin juin à la mi-juillet.
Gratuit.
Le festival tient son nom de la vague qui, autrefois,
remontait la Seine, puis la Risle jusqu’à Pont-Audemer.
Pendant 3 semaines, de fin juin à mi-juillet, concerts,
Montgolfiades, arts de la rue, animations ludiques et
sportives se succèdent dans la ville, le tout entièrement
gratuit et drainant des spectateurs par milliers. Un
grand concert avec feu d’artifice a lieu en clôture du
festival, associant découvertes régionales et artistes
internationalement reconnus le week-end du 14 juillet.
Manifestations sportives
FÊTE DES VOIES VERTES
 www.eureenligne.fr
L’événement a lieu en septembre. Gratuit.
Sur les 6 itinéraires de voies vertes de l’Eure, un dimanche
pour se balader à pied, en rollers, à vélo où vous croiserez
sur votre chemin démonstrations et initiations sportives,
spectacles, jeux pour enfants, expositions, dégustations
de produits du terroir, rencontres avec des association,
toutes sortes d’animations pour vous faire partager le
charme de ces itinéraires balisés et goudronnés qui
sillonnent le département. Parmi les parcours, ceux de
la vallée du Bec, de l’Epte ou d’Eure, mais aussi celle
des Bois-Francs.
 COUPE D’EUROPE DE TRACTEUR PULLING
BERNAY
www.bernay-pulling.com
Le 7 juin 2014. Entrée : 20 E.
Une compétition très impressionnante qui rassemble
chaque année des milliers d’amateurs. Le principe : sur
une piste de 100 m en terre battue, des tracteurs ultrapuissants, dont le poids peut aller jusqu’à 4,5 tonnes,
doivent tirer le plus loin et le plus vite possible une
remorque lourdement lestée. Une centaine de concurrents s’affrontent chaque année pour la Coupe d’Europe
et le championnat de France. Attention : manifestation
très bruyante, casques et/ou bouchons d’oreilles indispensables pour les enfants, qui seront à n’en pas douter
ravis d’une telle activité !
Spectacles historiques – Sons
et lumières
JOURNÉES ROMAINES
 8, rue des Thermes
LE VIEIL-EVREUX
& 02 32 31 94 78
www.gisacum-normandie.fr
[email protected]
oDu 2 au 3 août 2014. Gratuit. Restauration.
Pendant deux jours, le site archéologique de Gisacum,
près d’Evreux, vit à l’heure gallo-romaine : plongez-vous
dans la vie quotidienne d’il y a 2000 ans en découvrant
des stands d’artisanat, des troupes de reconstitution,
des spectacles, comme les combats de gladiateurs, des
démonstrations de sports antiques, de cuisson de poteries
et de fabrication de métaux, des ateliers d’initiation pour
le public (enfant et adulte) se succèdent. Et on peut
même y déguster de la cuisine romaine ! Incontournable
avec des enfants qui raffolent de cette manifestation !
Manche
Fêtes
FÊTE DU PAIN
 FIERVILLE-LES-MINES
& 02 33 53 38 04
www.cotedesisles.com
[email protected]
La fête du pain aura lieu le 13 juillet et le 17 août 2014.
Restauration.
Pour la fête du pain venez découvrir la fabrication de pain
à l’ancienne de 14h à 19h. Il y aura aussi des démonstrations de battage. Sur place, un marché du terroir et
de nombreuses animations. Entrée libre.
DÉCOUVERTE
 LE ROCK DANS TOUS SES ÉTATS
EVREUX
www.lerock.org
[email protected]
Du 27 au 28 juin 2014. Offre promo : pass deux jours pour
40 E jusqu’au 1er mars. Restauration. Camping sur place.
Garderie pour les enfants. Covoiturage. Navettes en bus à
partir des principales villes de l’Eure.
C’est LE festival rock de la région, et l’un des premiers
grands festivals de l’été dont la programmation rivalise
avec les plus grands ! Une véritable institution qui a fêté
ses 30 ans en 2013, mélange de têtes d’affiche et de
découvertes, implanté à l’hippodrome d’Evreux, et où
l’on vient de loin pour profiter des différentes scènes, du
village avec restaurants et stands associatifs, et surtout
du son : rock, pop, électro en fin de soirée, musiques du
monde, il y en a pour tous les goûts, mais le programme,
concocté par l’Abordage, la MJC de la ville, une référence
en matière musicale, est toujours de qualité.
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Manche
 65E GRAND PARDON DE LA MER ET DES
CORPORATIONS
GRANVILLE – www.ville-granville.fr
L’événement a lieu le dernier dimanche de juillet. Cette
fête patrimoniale et populaire célèbre Notre-Dame du
Cap-Lihou, avec une bénédiction de la mer avec la flotille
granvillaise.
Expositions
LE POINT DU JOUR – CENTRE D’ART
 ÉDITEUR
107, avenue de Paris
CHERBOURG-OCTEVILLE & 02 33 22 99 23
www.lepointdujour.eu
[email protected]
oEntrée libre.
Le Point du Jour, c’est d’abord une architecture. Bien qu’il
soit décrié par beaucoup pour son aspect détonnant, fait
d’aluminium et de jeux de volumes, il faut lui reconnaître
une audace salvatrice dans un quartier qui en manquait
beaucoup. Dernier-né des espaces culturels cherbourgeois, ouvert en novembre 2008, le Point du Jour est un
centre unique en France. Tourné vers la photographie, le
lieu présente de nombreuses expositions dont les thèmes
sont aussi variés que, parfois, inattendus. Par exemple,
celle sur la reconstruction, regroupant quelques clichés
de l’immédiat après-guerre, de Cherbourg notamment.
Plus qu’un simple lieu d’exposition, le Point du Jour est
aussi un centre d’art éditeur, et accueille des artistes en
résidence. Haut lieu culturel, il est aussi le cadre de la
remise du prix Roland Barthes (né à Cherbourg !) axé
sur la recherche photographique, et de nombreuses
rencontres avec des photographes. À noter, enfin, que
les ouvrages édités par le Point du Jour sont en vente
sur place.
C’est tout naturellement que, à la croisée des festivités du 70e anniversaire du débarquement et du lieu
historique qu’est la ferme-musée du Cotentin qu’est
présentée l’exposition « La ferme sous l’Occupation ».
Grâce à une tablette tactile, en parcourant le musée,
venez découvrir comment, malgré les restrictions et les
réquisitions, la vie et le travail à la ferme s’organisaient
lors des années d’Occupation allemande pendant la
Seconde Guerre mondiale, et ceci au fil de 14 chapitres
aussi passionnants les uns que les autres. Notez enfin
que cette visite inédite et expérimentale est accessible
aux dé癢cients visuels et auditifs.
Foires – Salons
FÊTE DES PRODUITS DE LA MER ET DU
 TERROIR
Quai de l’Entrepôt
CHERBOURG-OCTEVILLE
& 02 33 93 52 02
L’événement a généralement lieu à la mi-novembre.
Chaque année en novembre, c’est à proximité
immédiate du pont tournant, ainsi que du nouveau
centre des Eléis, que se tient la Fête des produits de
la mer et du terroir : excellente idée à Cherbourg,
ville côtière mais aussi largement tournée vers les
terres. Sous chapiteau – en novembre, ici, c’est plus
sûr – plusieurs dizaines d’exposants, sur des centaines
de mètres carrés, vous proposent de tester, déguster
et pourquoi pas acquérir certains produits. A noter
également la possibilité d’assister à des animations,
comme des démonstrations culinaires.
 FOIRE DE CHERBOURG
Gare Maritime Transmanche
CHERBOURG-OCTEVILLE
oLa foire de Cherbourg a habituellement lieu le week-end
LES CABINES PHOTOGRAPHIQUES
Plage de Granville / Plat Gousset
GRANVILLE
www.lescabinesphotographiques.com
Chaque année, le week-end de Pâques devient un peu le
premier moment qui permet de se dire « voilà les beaux
jours qui arrivent ». En effet, les Cabines Photographiques
est véritablement le premier événement de la saison.
Le principe est en simple : sur la plage du Plat Gousset,
des photographes, normands ou non, exposent leurs
œuvres dans, justement, ces cabines ! Outre la photo,
les livres seront aussi à l’honneur puisqu’une librairie
célèbre de la cité investit également une cabine. Un
moment aussi surprenant qu’original !
de la Toussaint. Restauration.
Chaque année, la foire de Cherbourg est un rendez-vous
incontournable pour exposants et consommateurs de la
presqu’île du Cotentin, c’est l’un des principaux salons
de l’agglomération. Meubles, alimentations, vendeurs
de cuisine, de voitures, d’isolation pour la maison : le
choix est vaste ! Et le succès ne se dément pas : ce
sont environ des milliers et de milliers de personnes
qui franchissent les portes de la grande halle chaque
année. Et si vous venez accompagné d’enfants, qui ne
sont pas obligatoirement les plus grands amateurs de
ce genre de rendez-vous, notez que le multiplexe de
cinéma et la Cité de la mer peuvent leur permettre de
passer, pendant vos déambulations, un bon moment !
 LA FERME SOUS L’OCCUPATION
Ferme-musée du Cotentin
Chemin de Beauvais
SAINTE-MÈRE-EGLISE & 02 33 95 40 20
patrimoine.manche.fr
[email protected]
 FOIRE AUX MOUTONS
JOBOURG
La foire a généralement lieu le premier samedi d’août.
Restauration.
La foire aux moutons de Jobourg, cette ravissante
commune de la Hague, a été créée en 1937 afin de
rendre hommage au Roussin, petit moutin originaire
de la pointe de la Hague. Cette foire avait aussi pour
but de valoriser le travail des éleveurs et de rassembler
lm
A partir de début juin. Entrée : 4,50 E. Enfant : 2 E.
Manche - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
tous les publics. La journée est ponctuée d’animations
telles que les tontes de moutons, les démonstrations
de chiens de troupeau ou de tissages et filages de la
laine. Le matin est consacré à la foire aux moutons et
aux concours de roussins. Pour les envies gourmandes,
la rôtisserie est ouverte toute la journée tout comme
le marché du terroir et de l’artisanat. Les enfants ont
même leurs propres animations !
 PLANTES ET SAVEURS D’AUTOMNE
Manoir du Tourp
OMONVILLE-LA-ROGUE
& 02 33 01 85 89
www.letourp.com
[email protected]
L’événement a généralement lieu en septembre. Parking
gratuit. Restauration.
Lors de cette 9e édition, une cinquantaine d’exposants
venant de toute la France vous présenteront plantes
ornementales, arbres fruitiers, légumes anciens ou
oubliés mais aussi du mobilier de jardin, sculptures,
ferronnerie d’art, poteries. Répartis sur l’ensemble du
Manoir, ces professionnels vous conseilleront aussi
sur la taille ou l’aménagement paysager. Enfin, vous
trouverez des produits artisanaux ou gastronomiques
issus du jardin ou des plantes.
 FOIRE SAINT-MARTIN
Dans la ville
SAINT-HILAIRE-DU-HARCOUËT
& 02 33 79 39 94
www.st-hilaire.fr
[email protected]
La foire a lieu dans la ville aux environs du 11 novembre.
C’est l’une de plus grandes foires du département, avec
bien évidemment celle de Lessay. Pendant plusieurs
jours, le pont du 11 novembre est le moment du
rassemblement général à Saint-Hilaire-du-Harcouët,
à l’occasion de la foire Saint-Martin. De la place de la
Motte à la rue de Mortain, du marché couvert à la
rue de Paris, ce sont toutes les principales artères de
la ville qui sont mobilisées pour accueillir les milliers
de curieux. Au programme, une organisation réglée
au millimètre, chaque partie de la ville étant dédiée à
une thématique précise : habitat, alimentaire, voiture,
ameublement, chiens par exemple. Notez enfin que
les plus jeunes pourront passer des heures à la fête
foraine, place de l’Hôtel de ville, et que de nombreuses
animations, musicales notamment, sont prévues. En
bref, un grand rendez-vous du sud du département !
Manifestations culturelles –
Festivals
CIN’ÉTOILES
 CHERBOURG-OCTEVILLE
Sur la plage verte. Cin’étoiles a généralement lieu durant
un week-end en juillet.
Chaque été, la plage verte s’anime, pendant 3 jours,
lors de ce très apprécié festival. Entièrement gratuit,
celui-ci vous permet de suivre des films, tranquillement
installé dans un transat, sur une serviette ou une chaise,
et en plein air. L’an dernier, une thématique spécifique
aux comédies musicales a enchanté les centaines
de spectateurs, et gageons que l’édition prochaine
devrait également ravir le plus grand nombre. A noter
également, l’organisation de concerts.
 FESTIVAL DE THÉÂTRE LES TÉMÉRAIRES
Le Trident
Place du Général-de-Gaulle
CHERBOURG-OCTEVILLE
& 02 33 88 55 50
www.trident-scenenationale.com
[email protected]
Du 23 au 25 mai 2014.
Chaque année, ce sont des centaines de comédiens
amateurs qui se retrouvent à l’occasion du festival de
théâtre Les Téméraires, à Cherbourg. Le principe est
simple, il s’agit ici d’organiser des rencontres de théâtre
amateur, permettant l’échange entre les troupes, mais
aussi avec le public, vivement encouragé à venir assister
aux multiples représentations. Beaucoup de convivialité
et d’échanges sont assurément au programme de ce
festival, devenu au fil des ans un important rendezvous culturel de la ville.
 FESTIVAL DU LIVRE DE JEUNESSE ET DE BD
CHERBOURG-OCTEVILLE
www.festivaldulivre.com
Du 5 au 8 juin 2014. Le festival est entièrement gratuit.
Chaque année depuis environ un quart de siècle se
tient à Cherbourg le festival du livre de jeunesse et de
BD. Se produisant le plus souvent sur la Plage Verte,
ce rendez-vous propose plusieurs espaces distincts.
Outre des expositions thématiques diverses animations, espaces dédiés à la petite enfance, possibilités
de rencontres avec des éditeurs sont autant de lieux
importants du festival. Généralement, l’événement
s’ouvre le jeudi avec une journée dédiée aux scolaires,
le public pouvant s’y rendre à partir du vendredi soir,
et jusqu’au dimanche. Grands, mais surtout petits,
sont donc toujours aussi nombreux à se rendre sur le
festival, soutenu par les collectivités locales, les médias
du coin, mais également par des maisons d’édition.
DÉCOUVERTE
 FOIRE DE LESSAY LE SAINTE-CROIX
LESSAY
& 02 33 76 58 82
www.lessay.fr
La foire aura lieu du 12 au 14 septembre 2014.
Restauration.
La foire Sainte-Croix de Lessay est une foire agricole
créée initialement au XIe siècle par les religieux de
l’abbaye Sainte-Trinité. Leur but était de favoriser le
développement du commerce et le peuplement du
village. À l’origine, la foire ne durait qu’une journée.
Puis au XVIIe siècle, la foire devint très réputée et, en
1671, un édit du Roi Louis XIV augmenta sa durée
à quatre jours. Cette année, la foire aura lieu du
12 au 14 septembre sur la grande lande de Lessay :
32 hectares qui accueillent environ 400 000 personnes
chaque année : un must, et l’un des plus grand événements du Cotentin !
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Manche
 SCÈNE OUVERTE
Plage Verte
CHERBOURG-OCTEVILLE
Le 15 juillet 2014.
C’est un événement qui marque l’été cherbourgeois
depuis le milieu des années 1990. Scène Ouverte,
organisé par la Maison des Jeunes et de la Culture de
la ville, permet aux jeunes groupes locaux, qui distillent
principalement du rock ou ses déclinaisons, de se produire
sur la plage verte pour une longue soirée musicale très
attendue. Beaucoup de jeunes ont pris l’habitude de
s’y rendre mais, le propre de la musique étant d’être
universelle, chaque génération est représentée !
Depuis le printemps 2012, une scénographie valorise
2,5 kilomètres de bord de mer, longeant la plus grande
rade artificielle du monde, avec vue sur la digue du
large et ses forts. 15 séquences en lave émaillée sur le
parapet et 15 interprétations multimédia, complétées
d’outils numériques, racontent en texte et en image
150 ans d’épopée transatlantique. La ville d’Equeurdreville-Hainneville rappelle ainsi que face à elle, la Passe
Ouest voit transiter les bateaux depuis 150 ans. Elle
est au cœur de l’épopée transatlantique racontée via
le Titanic à la Cité de la mer. Possibilité de retirer des
tablettes à l’office de tourisme de Cherbourg pour la
visite multimédia.
 JAZZ SOUS LES POMMIERS
COUTANCES
& 02 33 76 78 68
Voir page16.
 PASSEURS DE MOTS
mairie d’Equeurdreville Hainneville
– affaires culturelles
Place Hippolyte-Mars
EQUEURDREVILLE-HAINNEVILLE
& 02 33 53 96 45 / 06 12 68 62 12
L’événement a généralement lieu en octobre. Entrée :
7,40 E.
Passeurs de mots est un festival du conte mais aussi
de la parole. Au coin d’une rue, au théâtre et dans
les salles polyvalentes, on croise à EqueurdrevilleHainneville, des lecteurs impromptus : artistes, auteurs,
conteurs, comédiens, qui tournent les pages et nous
les disent avec leurs mots... Il y en a pour les petits,
mais aussi pour nous, les adultes. Plus qu’une mise en
scène, les spectacles sont un partage dit et raconté,
de scènes de vie. Preuve de la renommée du festival,
celui-ci a accueilli l’année passée Richard Bohringer,
qui rapporta des témoignages poignants d’émigrants
et de passagers du Titanic, dans un lieu exceptionnel :
la Cité de la mer.
 AGORA, ESPACE CULTURES
Avenue du Thivet
EQUEURDREVILLE-HAINNEVILLE
& 02 33 53 96 00
www.equeurdreville.com
Installée depuis le milieu des années 2000, sur les
hauteurs d’Equeurdreville dans un quartier en pleine
métamorphose, l’Agora a rapidement trouvé sa place
parmi les lieux culturels et associatifs de l’agglomération. Régulièrement, les nombreuses associations de
la ville profitent de cet outil hors pair pour y organiser
leurs manifestations. Pour de nombreux jeunes de la
région, l’Agora est aussi le lieu de rassemblement des
cultures urbaines et musicales. Grâce aux nombreux
espaces modulables qui en font une véritable salle
de concert à l’acoustique réputée excellente, l’Agora
accueille ainsi régulièrement des pointures françaises
et internationales, qu’ils soient musicaux (IAM, Johnny
Clegg, Sinsemilia ou encore Olivia Ruiz ont enflammé
la foule), traditionnels ou humoristiques. Pour l’année
2013-2014 la programmation s’annonce encore plus
variée, avec notamment Cali ou La Femme.
 PASSEURS DU SOIR, LES ARTS DE RUE À
EQUEURDREVILLE
EQUEURDREVILLE-HAINNEVILLE
& 02 33 53 96 45
www.ville-equeurdreville.fr
 « EQUEURDREVILLE-HAINEVILLE, LE LONG
DES RUES »
EQUEURDREVILLE-HAINNEVILLE
& 02 33 53 96 45
www.ville-equeurdreville.fr
Le rendez-vous est traditionnellement fixé
à l’Abbaye du Voeu, arrêt de bus «Octroi»,
lignes 3 et 4.
Traditionnellement pendant la seconde quinzaine de juin.
Au travers de ses rues, partez à la découverte de la
seconde ville, en terme d’importance, de l’agglomération.
Et, que ce soit de la plage de la Saline à Brécourt en
passant par le bourg où le tout nouveau quartier autour
de l’Agora, c’est vrai qu’il y a de quoi visiter !
oLe festival a lieu durant une semaine environ, de la fin
 LE GRAND DÉPART – PROMENADE EN BORD
DE MER
Boulevard de la Saline
EQUEURDREVILLE-HAINNEVILLE
& 02 33 53 96 00
www.ville-equeurdreville.fr
 JAZZ EN BAIE
4 bis, chemin des Pêcheurs
GRANVILLE – www.jazzenbaie.com
[email protected]
Le festival a généralement lieu à partir de la seconde
semaine d’août, et pour une dizaine de jours.
mai au début du mois de juin. Les spectacles sont tous
entièrement gratuits.
Chaque année, les rues d’Equeurdreville-Hainneville
s’animent lors du festival Passeurs du soir. Et si le nom
de l’événement est sobre, les animations, elles, le sont
beaucoup moins ! Spectacles musicaux ou humoristiques, de cirque ou de clown, autant d’événements
pour petits et grands, qui rendent la ville plus joyeuse,
l’espace d’un instant. Ces rendez-vous particuliers se
déroulent généralement dans les principaux espaces
de convivialité de la ville, comme le parc du château
d’Hainneville, mais parfois aussi en pleine rue.
Manche - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
Faire raisonner de douces notes de jazz dans les
communes de la baie, de Champeaux à Carolles où
de Jullouvile à Granville : en 2014, Jazz en baie fêtera
sa cinquième édition. Et en si peu de temps, le festival
a su fédérer un nombre croissant d’adeptes, grâce
notamment à une programmation de qualité : Manu
Katché, Jesse Davis ou encore Kellylee Evans sont
autant de noms prestigieux déjà passés dans la région.
Gageons que l’édition 2014 devrait battre de nouveau
record, avec plus de 10 000 amateurs attendus.
 LA NUIT DES SOUDEURS ET DES
SOUDEUSES
GRANVILLE
www.lanuitdessoudeurs.com
Du 2 au 3 août 2014.
Sur les quais du port de Commerce de Granville, un
tas de ferraille... Voici la toile de fond de la Nuit des
Soudeurs et des Soudeuses. Le principe est aussi simple
qu’original : des artistes, toujours très inspirés, et qui
sculptent le temps d’une soirée... Créations insolites
garanties ! Les plus jeunes seront émerveillés de ces
sculptures sorties de nulle part, tandis que les plus
anciens apprécieront le travail réalisé en direct.
 PARCOURS OLFATIF – MUSÉE CHRISTIAN
DIOR
Contact Office de Tourisme : 02 33 91 30 03
GRANVILLE
« Parcours impression de parfumeurs » – Accessible
pendant l’ouverture du jardin.
 SORTIES DE BAIN FESTIVAL DES ARTS DE
LA RUE
Place du Maréchal-Foch
GRANVILLE & 02 33 69 27 32
www.sortiesdebain.com
Près du casino.
L’événement a lieu début juillet.
 VILLAGE MARITE
Port de pêche
GRANVILLE
& 02 33 06 69 15
Le village est ouvert à Granville du 12.4 au 18.5, les 14 et
15.6, du 5 au 20.7, du 30.7 au 6.8, du 13 au 29.8, les
10 et 11.9, du 22 au 30.9. L’entrée au village est gratuite.
2014 annonce un nouveau retour du village Marité
revient dans la Monaco du nord ! En effet, c’est à
proximité immédiate du port de pêche que le lieu
itinérant, dédié au fameux bateau, mais aussi de
manière plus générale à l’épopée des terre-neuvas,
prend ses quartiers. Original et écologique, le village
est constitué d’anciens conteneurs maritimes recyclés,
histoire de rester dans une ambiance maritime ! Sur
place, boutiques et expositions vous permettront de
vous familiariser avec ce glorieux passé. Notez enfin
que l’événement est entièrement gratuit.
 CHAUFFER DANS LA NOIRCEUR
MONTMARTIN-SUR-MER
& 02 33 07 91 91
www.chaufferdanslanoirceur.org
[email protected]
Du 11 au 13 juillet 2014.
Comme chaque année, l’Association Chauffer dans la
noirceur organise son festival rock, dont la réputation
a maintenant largement dépassé les frontières départementales, à deux pas de la mer où se succèdent des
groupes confirmés et où l’on découvre de nouveaux
talents du rock, hip-hop, reggae et de la pop. Pour
sa 22e édition, le festival va de nouveau investir la
plage de Montmartin avec un programme qui sera,
à n’en pas douter, excellent. Pour preuve, l’année
passée, des artistes tels La Grande Sophie, Black Rebel
Motorcyle Club, La Femme, Sexy Sushi sont passés sur
la scène du festival.
 LA RUE BUCOLIQUE
OMONVILLE-LA-ROGUE
& 02 33 01 85 89
www.letourp.com
En août, le Manoir du Tourp bat au rythme des spectacles de rue. C’est en effet dans un cadre champêtre,
que la 9e édition du festival qui fait la part belle aux
arts de la rue. Des acrobaties, de la musique (percussions), du spectacle forain, du théâtre clownesque,
du nouveau cirque, du théâtre de rue et du burlesque.
Des représentations, en plein air ou sous chapiteau,
durant trois jours de fête !
 DESSINATOR-FESTIVAL DE LA BANDE
DESSINÉE
Salle des fêtes
SAINT-HILAIRE-DU-HARCOUËT
www.dessinator.fr
[email protected]
13e Festival de la bande dessinée le 29 mars et le 30 mars
2014 de 14h30 à 18h et le dimanche 30 mars 2014 de
10h à 18h salle des fêtes. Entrées : 5 E la journée, 7 E
le passe week-end, gratuit pour enfants accompagnés.
Contact : Gilbert Lemée.
Chaque année, le temps d’un week-end (du samedi
après-midi au dimanche soir), les amateurs du
8e art du sud-Manche, et d’au-delà, se rendent à
Saint-Hilaire pour visiter, et participer, au festival
Dessinator. Concours de dessins pour enfants, expositions, dédicaces d’auteurs venus spécialement ici,
expositions d’œuvres réalisées par les associations et
les scolaires sont autant d’animations proposées. Fans
de la première heure ou jeunes passionnés de bulles,
Dessinator vous ravira, à n’en pas douter !
DÉCOUVERTE
 NORMANDY DAY
Contact Office de Tourisme : 02 33 91 30 03
GRANVILLE
L’événement a lieu chaque 6 juin.
Si le 6 juin est, pour tous et surtout pour les normands,
le jour J, autrement dit le « D-Day », qui a vu des
dizaines de milliers de soldats alliés débarquer sur
les plages normandes, ce jour a également, depuis
quelques années, une autre signification à Granville !
C’est en effet le jour choisi pour célébrer le « Normandy
Day », en anglais dans le texte. Au programme, la
célébration du patrimoine normand, gastronomique
principalement, avec de nombreuses animations
dans la ville.
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Manche
 PAPILLONS DE NUIT
SAINT-LAURENT-DE-CUVES & 02 33 69 20 40
www.papillonsdenuit.com
L’édition 2014 aura lieu du 6 au 8 juin. Pass pour une
journée : 33 E, pour deux jours : 51 E, pour trois jours :
71 E.
C’est tout simplement devenu, au fil des années, le plus
important festival musical de la Manche, et même l’un
des premiers de Normandie, et est désormais nationalement connu ! Dans le vert bocage du sud-Manche, les
Papillons de nuit fédère chaque année, depuis 2001 et
en juin, des dizaines de milliers de jeunes. Un camping
(gratuit) est mis à disposition des festivaliers, les terrains
étant mis gracieusement à disposition par les agriculteurs
locaux ! Notez que vous pourrez vous restaurer sur place,
et que les personnes à mobilité réduite disposent d’une
plateforme face à la scène principale. Cette année, la tête
d’affiche ne manque pas d’allure, puisqu’il s’agit de la
star de la chanson francophone du moment : Stromae !
 LES TRAVERSÉES DE TATIHOU
Direction des affaires culturelles
Conseil général de la Manche – 50050 SaintLô – Accueil Tatihou – Quai Vauban
SAINT-VAAST-LA-HOUGUE
& 02 33 05 95 88
culture.manche.fr
Réseau départemental des sites et musées de la Manche.
En août 2014. Abonnement les traversées de Tatihou pour
assister à plus de 3 concerts. Informations et tarifs des
différents événements auprès de la direction des affaires
culturelles du Conseil général de la Manche (billetterie en
ligne). Restauration.
C’était un pari fou : faire de l’île Tatihou le rivage culturel
des insulaires du monde entier. Par un événement à la
fois musical, traditionnel et festif, il s’agissait de rendre
hommage aux hommes avant tout, à leurs modes de vies
sur leurs îles. Plus de vingt ans plus tard, les traversées de
Tatihou sont désormais un rendez-vous incontournable,
l’été, en Normandie. Les festivaliers, n’hésitent plus à
entreprendre, à pied et par centaines, la traversée vers
l’île, dés la marée basse. Appelés par une programmation
de musiques dites « du large », ou pratiques musicales
empreintes des traditions maritimes, interprétées par
de grands noms et artistes moins connus mais tout aussi
talentueux. Le programme 2014 vous promet, comme
chaque année, un savoureux mélange de musiques et
traditions venues d’ailleurs. Il ne vous reste qu’à prendre
le rhun, ce chemin qui vous mène à l’île à travers les parcs
à huîtres pour mieux revenir à la nuit parfois à la lumière
des torches et flambeaux... Féérique.
 LUDIVER
1700, rue de la Libération – TONNEVILLE
& 02 33 78 13 80
www.ludiver.com
[email protected]
De février à décembre (basse saison : tous les jours sauf
le samedi, de 14h à 18h (planétarium : 15h). Haute
saison : chaque jour de 11h à 18h30 (planétarium : 11h,
15h, 16h30)). Entrée : 3,80 E. Enfant : 2,30 E. Espacé
muséographique + planétarium : 7,75 E par adulte,
5,60 E par enfant.
Sur les hauteurs de la Hague, c’est un complexe unique
dans la région qui vous attend. Ludiver, plus qu’un
simple lieu d’attractions, est une véritable destination
à part entière. Évidemment, le planétarium occupe une
place prépondérante. Sous une voute de dix mètres
de diamètre, à vous la découverte de pas moins de
7 000 étoiles au-dessus de vos têtes. Ouvert chaque
jour par séances à heures fixes, celui-ci propose des
animations thématiques régulières. En outre, vous
pourrez admirer les astres directement via un télescope
géant de 600 mm. Une espacé muséographique, destiné
principalement aux sciences et vie de notre planète, et
très largement accessible aux plus jeunes, complète
l’intérieur du lieu, ainsi que la possibilité, originale, de
piloter un « rover » martien ! Notez enfin qu’en extérieur,
c’est au moyen de cadrans solaires que votre initiation
aux choses du ciel sera parfaite ! En 2014, comme chaque
année, Ludiver est le lieu d’organisation de nombreux
évènements, comme des observations du ciel le vendredi
soir, une nuit des étoiles le 9 août ou encore une fête de
la science en octobre.
 LA NUIT DES ÉTOILES
Planétarium Ludiver
1700, rue de la Libération
TONNEVILLE
& 02 33 78 13 80
www.ludiver.com
[email protected]
Généralement au mois d’Août.
Animation nationale, soirée festive. Entrée gratuite :
animations diverses, observations et jeux... A découvrir
pour une soirée pleine de lumières. Ludiver mettra tout
en œuvre pour que vous puissiez profiter de ce moment
convivial et très intéressant.
 LES ART’ZIMUTÉS
Espace loisirs de Collignon
TOURLAVILLE
www.lesartzimutes.com
[email protected]
L’édition 2014 aura lieu du 26 au 29 juin.
Lancés en 1999 à Martinvast, au sud de Cherbourg, les
Art’Zimutés ont vite migré, le succès aidant, vers les
dunes de l’espace Collignon de Tourlaville, à l’est de
l’agglomération. Chaque année à la fin du mois de juin,
c’est désormais l’étape incontournable des festivaliers.
Et parmi la multitude de rendez-vous musicaux, celui-ci
se distingue par un environnement original. Ici, pas
d’immenses champs boueux dans les cas de pluie,
mais des dunes, de la pelouse, et la plage, présente à
quelques mètres. Les années passant, les Art’Zimutés
arrivent désormais à drainer des têtes d’affiche internationales. Jugez plutôt : Eiffel, Sergent Garcia, Yaël
Naïm où les Têtes Raides. À n’en pas douter, l’édition
2014, qui verra le festival fêter ses 15 ans, créera une
nouvelle fois l’événement ! Mais les Art’Zimutés, c’est
aussi la possibilité de s’initier à d’autres arts, comme la
danse ou les arts plastiques, permettant d’offrir ainsi
une palette globale d’activités culturelles. Un festival
convivial et divers comme on les aime !
Manche - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
 LE CIRCUIT – MUSIQUES
ACTUELLES EN COTENTIN
Espace culturel Buisson
Rue Ferdinand-Buisson – TOURLAVILLE
& 02 33 20 42 24 – www.lecircuit.fr
Longtemps, les amateurs de musiques actuelles dans
le Cotentin se sont sentis un peu délaissés, à l’écart
des grands circuits de passage des artistes. Partant
du principe simple, mais efficace, que l’union fait la
force, est né, à la rentrée 2013, le circuit. Associant ainsi
5 villes et deux communautés de commune regroupant
pas moins de 8 salles de concert, l’ensemble permet
aujourd’hui de disposer d’une force de frappe capable
de faire venir les plus grands ! Parmi la programmation
passée où à venir, La Femme, Granville, Oxmo Puccino
ou encore l’organisation de scènes ouvertes. De l’Agora
d’Equeurdreville au théâtre des miroirs de la Glacerie en
passant par l’espace culturel des Pieux, nombreux sont
les artistes en programmation : jetez un œil au site !
Manifestations sportives
 LA BARJO
BEAUMONT-HAGUE
www.labarjo.fr – [email protected]
Le 15 juin 2014. La Barjo Ultra Trail : 87 km ; la Barjo
Trail : 42 km ; la Petite Barjo : 12 km. Nouveau : trail de
Port Racine : 25 km. Tarifs de 7 E à 35 E.
En solo, en équipe ou en relai, rendez-vous pour le
trail le plus « barge » de Normandie ! La Barjo, qui
part de Barneville-Carteret à 6h du matin, traverse
quelques-uns des plus beaux paysages de l’ouest du
Cotentin pour arriver à Beaumont-Hague. Au choix,
plusieurs trails : 15, 24, 42 ou 87 km. En plus de faire
découvrir la magnifique région, ce trail a aussi un sens
caritatif, puisque les efforts des coureurs ne restent pas
un grain de sable perdu dans ce « bout du monde »,
une partie des frais d’inscriptions sont reversés à des
associations... Depuis l’an dernier, les ultras peuvent
aussi participer au raid de l’Archange comptant pour
la qualification Ultra-trail du Mont-Blanc. Au départ
du Mont Saint-Michel, vous arriverez 2 jours plus tard à
Beaumont-Hague après 270 km de raid en autosuffisance
du sud au nord du département, où seulement l’eau
sera fournie tous les 20 km et des points de repos tous
les 90 km. Nouveauté : une course nocturne au départ
et à l’arrivée de Beaumont, histoire de vous donner un
choix encore plus vaste parmi la panoplie des courses
proposées. Bon courage aux courageux !
 LES 10 KM DE LA CUC
18, rue Pierre-de-Coubertin
CHERBOURG-OCTEVILLE
& 02 33 53 65 48
www.10kmcuc.net
[email protected]
Inscription 10 E. CB non acceptée.
Chaque année en avril, l’AS Cherbourg organise une
course de plus en plus prisée : les 10 km de la CUC.
Réputée pour son parcours rapide, l’épreuve s’élance
des hauteurs d’Octeville, y fait quelques boucles dans
les vieilles rues pour descendre (et c’est à ce moment
que la course se fait la plus rapide) sur Equeurdreville.
La dernière partie des 10 km, légèrement modifiée cette
année, passe par la Saline, avant de fondre sur le stade
Maurice-Postaire, où les coureurs sont acclamés en allongeant leurs dernières foulées sur la piste d’athlétisme ! Si
les 10 km de la CUC est un challenge réputé des coureurs
les plus performants (son parcours permet souvent aux
amateurs d’améliorer leurs chronomètres), elle n’en
est pas moins une course populaire, où se mêlent de
nombreuses générations dans une excellente ambiance !
Preuve en est l’édition 2013, qui a battu le record de
participation avec pas moins de 529 coureurs classés !
La solitaire du Figaro :
Arrivée à Cherbourg
en 2014
Si Cherbourg est régulièrement une étape
de la fameuse solitaire du Figaro, cette
année, la ville sera le cadre de l’arrivée
finale des skippers, le 2 juillet. Pour cette
occasion, et jusqu’au 6, des concerts et des
spectacles seront organisés dans la ville,
ainsi que des animations sportives et, bien
sûr, des sorties en mer. L’ambiance risque
d’être au rendez-vous, puisque ce sont
pas moins de 60 000 personnes qui sont
attendues dans la capitale du Cotentin.
DÉCOUVERTE
LE 17E MARATHON DE LA BAIE DU MONT SAINT-MICHEL
& 02 99 89 54 54
www.montsaintmichel-marathon.com
[email protected]
Le départ s’effectue de Cancale.
Départ le 25 mai 2014. Sur internet : de 46 à 56 E sur
internet, et de 49 à 59 E par courrier.
Il est réputé, et pour cause ! Le marathon du Mont-SaintMichel est une épreuve bien à part dans le paysage
sportif bas-normand. Majestueux, le parcours s’élance
de Cancale et longe la mer, s’éloignant très peu du rivage.
L’arrivée, époustouflante, s’effectue au pied du Mont.
Difficile en raison de la distance même d’un marathon,
l’épreuve recèle aussi quelques difficultés, auxquelles il
faut bien se préparer. La première est le vent. Si celui-ci
vient de l’est, alors vous l’aurez de face pendant presque
la totalité du parcours. La seconde est psychologique –
et le mental, lorsque l’on court 42,195 kilomètres, est
au moins aussi important que le physique –. En effet,
pendant quasiment l’ensemble du parcours, le Mont
sera au loin, bien visible. L’effort allant, il se rapprochera,
certes, mais, parfois, l’impression visuelle qu’il vous
reste des souffrances affreuses à endurer du fait de ce
Mont qui semble ne pas tant être à portée de foulée
peut vous jouer des tours ! Par ailleurs, notez que le
marathon est le joyau d’un week-end de courses, dont
les distances varient et qui peuvent être parcourues
par – presque – tous.
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Manche
 LES FOULÉES DE LA PRESSE DE LA MANCHE
CHERBOURG-OCTEVILLE
11 novembre.
C’est une tradition vieille de plus de 30 ans, et dont le
succès ne s’est jamais démenti. Chaque 11 novembre,
alors que les villes françaises sont généralement ternes
en ce jour férié, Cherbourg s’anime et se rassemble à
l’occasion des Foulées de la Presse de la Manche. Tout
au long de l’après-midi, de nombreuses courses à pied
sont organisées, respectant un parcours immuable
dans les rues du centre-ville. Des plus petits aux
«As» (comprenez des coureurs prestigieux et multimédaillés), chacun a une bonne raison de courir,
ou d’encourager les coureurs. Le spectacle est non
seulement dans la rue, mais parfois même au sein
des courses, et surtout de la «Populaire», rassemblant
plusieurs milliers de personnes sur un parcours de
7 kilomètres, et dont une bonne partie des participants
est déguisée ! De quoi oublier le temps souvent gris
de ce jour automnal !
 LE PETIT TOUR DE FRANCE
D’EQUEURDREVILLE
Vélodrome Jean-Jaurès
Rue de Belgique
EQUEURDREVILLE-HAINNEVILLE
& 02 33 53 96 24
www.ville-equeurdrevile.fr
L’événement a habituellement lieu le premier dimanche
d’août.
Ville sportive, Equeurdreville-Hainneville organise
chaque année depuis 2012, avec de nombreux clubs
cyclistes de la région, son petit tour de France. Deux
semaines après la fin de la grande boucle, les amateurs
de la petite reine se retrouvent au vélodrome du
complexe Jean Jaurès pour une journée de manifestations ouvertes à tous. Sous la houlette de la gloire
cycliste locale, Amaël Moinard (6 participations au Tour
de France s’il vous plaît !), vous n’aurez que l’embarras
du choix. En effet, qu’il s’agisse de la randonnée ouverte
à tous où des multiples animations au vélodrome, la
journée passera très vite dans une ambiance de fête,
où ni les stands de restauration ni la bonne humeur
ne manqueront ! Toute la journée également, des
courses, sur piste ou route seront organisées. Vous
l’aurez compris, le vélo et ses amateurs ne pourront
qu’être conquis !
 VOIE DE LA LIBERTÉ ET DE LA PAIX
PÉRIERS
www.voiedelaliberte.fr
La randonnée cycliste a généralement lieu début juin.
Elle est ouverte à toutes les personnes licenciées ou non
de 18 à 70 ans, ayant suivi une préparation suffisante.
Montez sur votre vélo, équipé de vos bagages. En route
pour la Voie de Liberté qui relie Sainte-Mère-Eglise
à Bastogne, en Belgique ! Cette randonnée cycliste
commémore la marche de la troisième armée américaine, commandée par le général Georges Patton. Des
bornes marquent de km en km le trajet de Patton de
Sainte-Mère-Eglise à Metz. Sur ces bornes, on retrouve
une torche jaillissant de l’océan, symbole emprunté
à la statue de la Liberté. Environ 400 randonneurs
dont (60 soldats US basés en Allemagne) vont circuler
pendant 3 jours sur les routes du département, alors
à défaut de participer, n’hésitez pas à les saluer !
 CONCOURS DE SAUT D’OBSTACLES
INTERNATIONAL ET JOURNÉES SELLE
FRANÇAIS
Centre de Promotion de l’Elevage
chemin de la Madeleine
SAINT-LÔ
& 02 33 06 09 72
www.sellefrancais.fr
Du 23 au 26 octobre 2014.
Dans un Centre de Promotion de l’Elevage rénové, le
Jumping International ouvrira la saison de concours
indoor, associé au Championnat de France des mâles
Selle Français de 2 et 3 ans.Le Concours de Saut d’obstacles International Saint-Lois poursuit sa route avec
deux compétitions en une : un Jumping 3 étoiles avec
ses stars de la scène mondiale et un Jumping 1 étoile
pour les meilleurs cavaliers nationaux et régionaux.
 NORMANDIE HORSE SHOW
SAINT-LÔ
www.normandiehorseshow.com
[email protected]
L’édition 2014 aura lieu du 8 au 17 août 2014.
Décidément, l’année 2014 est celle du cheval en
Normandie ! Outre les jeux équestres mondiaux, le
Normandie Hors Show se déroulera en août. Pendant
une semaine, chaque été, 5 000 chevaux déferlent sur
Saint-Lô, faisant de la ville la capitale nationale du
cheval. Les éleveurs présentent leur production, les
sportifs vont mettre en valeur leur monture au cours
d’évènements sportifs. Plusieurs grands concours
ont lieu : le Grand National du saut d’obstacle, le
concours de saut d’obstacles amateur, la Tournée des
As des poneys, le derby d’attelage et le horse -ball.
Le Normandie Horse Show est aussi l’occasion pour
des exposants de montrer leur savoir-faire dans le
domaine de la sellerie, des bottes ou des obstacles.
Orne
Fêtes
 FÊTE DE LA CHASSE ET DE LA PÊCHE
Le Château – CARROUGES
& 02 33 27 20 32 / 02 33 31 16 42
www.fetedelachasse.fr
[email protected]
Du 2 au 3 août 2014. Entrée : 9 E. Gratuit pour les moins
de 15 ans. Visite du château comprise.
Traditionnellement au mois d’août, durant deux jours,
la Fête de la Chasse au Château de Carrouges (30 km
d’Alençon) est un événement incontournable de la
région normande qui se déroule sur 30 hectares. Village
d’exposants, nombreux spectacles et animations autour
de la nature, la pêche, les chiens, la chasse, donnent vie
à ce week-end. Le samedi soir est à réserver pour un
74
FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Orne
 LES VENDREDIS DE L´ÉTÉ
BAGNOLES-DE-L’ORNE
www.bagnolesdelorne.com
Du 1er week-end de juillet au dernier week-end d’août.
Gratuit.
Bagnoles-de-l’Orne, ce n’est pas seulement une ville
thermale, mais aussi un lieu où convergent, l’été, les
amateurs des arts de la rue ! Le festival est un ensemble
de manifestations comprenant deux parties distinctes :
les Vendredis de l’été (des spectacles de rue gratuits
chaque vendredi soir à 21h en juillet et août), et les
Clés de Bagnoles (bien joué, le jeu de mot !), qui sont
des concerts gratuits en plein air tous les dimanches
de juillet et août.
 FESTIVAL DES ARTS
4, Place des Ponts
RÉMALARD & 06 12 05 28 63
www.lhotel-des-arts.fr
De juin à juillet.
L’ancien hôtel de la Poste, bâtisse du XVIe siècle, a
complètement été restauré pour abriter l’hôtel des
arts voué à la promotion de l’art et de la culture dans
le Perche. De nombreuses rencontres et échanges y
sont organisés, notamment le festival des Arts (de
mi-juin à début juillet) avec, au programme, concerts,
spectacles, conférences, lectures et performances
diverses. Ou comment mêler une sortie estivale à la
campagne et un bouillon de culture en une seule et
même journée !
Spectacles historiques – Sons
et lumières
LES FLORIES D’ANTAN
 Place de l’Église – SAINT-FRAIMBAULT
Chaque année au 15 août, le village remonte le
temps. Costumes d’époque, mise en valeur des savoirfaire oubliés, jeux et animations en tous genres, bal
populaire… Au pays du poiré, les produits du terroir
sont bien entendu mis à l’honneur. Renseignez-vous
sur les bonnes adresses auprès du Point Infos ou de la
mairie, où vous serez accueilli chaleureusement. Notez
enfin que, le jour des Flories, le village est piétonnier !
Seine-Maritime
Fêtes
LA FÊTE DU HARENG
 ETRETAT – www.etretat.net
L’événement a lieu en novembre.
Durant cette fête traditionnelle dédiée à une fameuse
spécialité locale que vous pouvez déguster sous toutes
ses formes – mariné, grillé ou mélangé à une délicieuse
salade –, un après-midi d’animations diverses vous est
offert. Des expositions, des concerts et autres réjouissances vous attendent dans le cadre sublime de la ville
d’Etretat. Notez enfin que si le temps est capricieux, une
solution de repli est prévue dans une salle communale.
 FÊTE DU VENTRE
ROUEN – www.feteduventre.com
En octobre.
La fête du Ventre et de la Gastronomie se déroule tout
un week-end au mois d’octobre, dans le quartier du
Vieux-Marché. Rues bloquées, étals partout, paille
recouvrant le bitume... L’occasion de découvrir et de
goûter tous les produits du terroir normand au cœur
du vieux Rouen. Organisée par l’association Rouen
Conquérant, la manifestation permet à tous de déguster
gratuitement et d’acheter des produits frais en plein air,
directement auprès des producteurs normands. Que de
ripailles en perspective !
 GRAINES DE JARDINS
Jardin des plantes – ROUEN
[email protected]
Du 24 au 25 mai 2014. Gratuit.
Le festival des amoureux des jardins, de la nature et
de la biodiversité rempile pour sa 6e année en 2014.
Au cours de ce week-end : ateliers animés par des
professionnels pour faire le plein d’astuces et de bons
plants, bourse aux plantes, marché bio organisé par
les producteurs du terroir et, pour que les plus jeunes
ne s’ennuient pas trop, spectacles en journée. Un
week-end placé sous le signe de la nature, des jardins
et des plantes qui ne désemplit pas.
 FÊTE DU FROMAGE
TOUFFREVILLE-SUR-EU
[email protected]
L’événement a lieu chaque premier dimanche de juin.
Gratuit.
Cette année sera la 17e édition de la Fête du fromage,
marché fermier et artisanal, avec bien évidemment
la gastronomie à l’honneur : les producteurs vous
feront goûter leurs produits aux saveurs uniques.
Une cérémonie, un anniversaire, choisissez un cadeau
original : les artisans vous proposeront des produits
que vous ne retrouvez pas dans les grandes surfaces.
Prenez votre panier ou votre sac et venez faire votre
marché du terroir : Il y en a pour tous : fromage de
chèvres, neufchâtel, tomme, camembert fermier,
fromages de montagne, produits laitiers, cidre fermier
et produits cidricoles, gelées insolites, charcuterie
traditionnelle, maraîcher, miel, confitures inattendues,
tartes salées et sucrées, produits de l’île Maurice et du
Canada, objets en bois, peinture sur coquilles, fleurs
et plants de légumes... on ne sait plus où donner de
la tête. Notez que l’entrée de cette fête, qui se déroule
en extérieur, est totalement gratuite.
Foires – Salons
 LE SALON NAUTIQUE DE NORMANDIE
FÉCAMP
En septembre.
C’est l’événement de septembre au cours duquel les
passionnés normands – mais pas seulement – de
Seine-Maritime - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
nautisme se retrouvent. A Fécamp, dans les travées
de ce salon, vous trouverez du matériel à la vente,
des bateaux neufs ou d’occasion, des accessoires,
de l’équipement... Durant ce rendez-vous se déroule
également les régates du Trophée du Port de Fécamp,
histoire de parachever un ensemble fort apprécié.
Manifestations culturelles –
Festivals
DIEPPE SCÈNE NATIONALE
 1, quai Bérigny – DIEPPE & 02 35 82 04 43
www.dsn.asso.fr
[email protected]
oOuvert toute l’année.
Les concerts, pièces de théâtre, expositions, festivals
de magie, cirques et autres événements culturels ont
ici la part belle. L’édition 2014 sera placée sous le signe
des voyages et des découvertes. La Scène Nationale de
Dieppe propose de passionnantes manifestations à des
prix abordables tout au long de l’année. Le Parisien
Philippe Cogney a réussi son pari, depuis son intronisation en tant que directeur de l’établissement par le
ministère de la culture en 2010, d’étendre largement le
rayonnement de cette scène. Le succès devrait encore
être rendez-vous cette saison avec plus de 200 films et
800 séances programmés, en plus des concerts et des
pièces de théâtre. Nouveauté cette année : « les cafés
curieux ». Venez déguster votre petit-déjeuner dès 10h
devant de formidables artistes. Sachez également
que l’endroit abrite une médiathèque et les archives
municipales.
 FESTIVAL INTERNATIONAL DES MAGICIENS
FORGES-LES-EAUX & 02 32 89 50 51
Du 23 au 27 avril 2014.
Pendant toute une semaine, Forges-les-Eaux se pare de
paillettes et de rêves pour nous faire croire à la magie !
Les lapins s’échappent des hauts de forme, les manches
regorgent de bouquets de fleurs, les verres d’eau
s’évaporent miraculeusement et les cartes changent de
chiffres et de couleurs grâce au savoir faire astucieux des
artistes qui se succèdent sur scène... Parfait lors d’un
week-end en famille pour émerveiller les enfants ou
en amoureux pour enchanter la dame de votre cœur !
 LES DIXIE DAYS
LE HAVRE
Du 16 au 18 mai 2014.
Un week-end qui swingue ! La plage de Sainte-Adresse,
au Havre, accueille chaque année en mai une foule de
« jazz addicts » réunis ici pour découvrir et re découvrir les
artistes en vogue venus du monde entier. Une ambiance
particulière, entre connaisseurs, et une sélection
exigeante et originale en matière de musique en font
un événement célèbre et incontournable. Et si vous
n’êtes pas encore complétement convaincus, ajoutez
donc au solo envoutant du saxophone sur la scène les
couleurs pourpres et bleu du soleil couchant sur la mer
et vous voici transportés !
DÉCOUVERTE
 FOIRE SAINT-ROMAIN
ROUEN – foirestromain.fr
D´octobre à novembre.
De la mi-octobre à la mi-novembre, sur les quais
bas rive gauche, l’événement que les Rouennais ne
manqueraient sous aucun prétexte. Chaque année,
la deuxième foire de France après celle du Trône par
son ancienneté et son importance, connaît son lot de
fanatiques venus essayer les dernières nouveautés,
histoire de se donner quelques frissons. Plus de
200 forains se donnent rendez-vous sur les quais bas
rive gauche pour proposer à la foule les manèges les
plus fous et les attractions les plus diverses : grande
roue, trains fantômes, manèges à sensations, jeux
pour les enfants, chevaux de bois. Sans oublier, bien
sûr, les barbes-à-papa, les beignets, les croustillons
et les gaufres. Les petits en redemandent et les plus
vieux sont ravis d’y aller pour raconter les souvenirs
de leur enfance, allant du premier pompon attrapé
aux premiers baisers d’adolescents.
75
76
FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Seine-Maritime
 SCÈNE NATIONALE DU VOLCAN
Avenue Lucien-Corbeau
LE HAVRE
& 02 35 19 10 10
www.levolcan.com
Variable en fonction des spectacles proposés. Quatre
catégories : A : 30 E, B : 22 E, C : 16 E, D : 10 E, E
5 E. Restauration.
Face au monument aux morts et dans la continuité du
bassin du commerce sort du béton la Scène Nationale
le Volcan, grand bâtiment blanc tout en rondeur qui
accueille en son sein un espace culturel. Véritable
contraste avec l’architecture Perret, tout en courbes
et en asymétrie, ce Volcan aura pour tête d’affiche en
2014 la troupe Akoreacro. Ces saltimbanques produiront
leur dernier spectacle sur scène, du 18 au 22 mars, intitulé
« Klaxon », un mélange d’acrobaties et de musique du
monde. La programmation du Volcan sera encore cette
année riche et diverse avec de la danse, des universités
populaires, du cirque ou encore de la musique à l’affiche.
 LES Z’ESTIVALES
LE HAVRE
www.lehavre.fr
Du 5 juillet au 3 août 2014 (chaque week-end).
Sans doute un des festivals les plus variés et inventifs !
D’un week-end à l’autre, les thématiques évoluent sur
la scène : arts de la rue, cirque, théâtre amateur ou
professionnel, musiciens, jongleurs, acrobates, comiques,
danse contemporaine etc... Vous trouverez forcément
votre bonheur, dans une ambiance chaleureuse et sans
prétention. Amenez vos enfants et promenez-vous de
spectacles en spectacles en dégustant une bonne glace,
pour des vacances normandes pleines de saveurs !
 LE COURTIVORE – FESTIVAL DE COURTSMÉTRAGES
ROUEN
http://courtivore.com
[email protected]
Du 14 mai au 4 juin 2014.
L’association Le Courtivore est désireuse de promouvoir
un genre cinématographique trop oublié selon elle : le
court-métrage (films de moins de 20 minutes, générique
compris) et c’est pourquoi elle organise son festival des
courts-métrages plébiscités par le public. Au cours de trois
séances (en général en mai), le public plébiscitera les
films de son choix et ces derniers se retrouveront ensuite
en finale lors d’une soirée spéciale le mois suivant au
cinéma Omnia République. Le gagnant repartira sous
les ovations du public et avec un chèque de plusieurs
centaines d’euros. Le festival est, bien évidemment,
ouvert à tous.
 FESTIVAL DES JEUX
Halle aux toiles
ROUEN
& 02 35 08 69 00
www.festival-des-jeux.fr
[email protected]
En décembre.
Pendant les vacances de Noël, la manifestation, initiée
par le conseil municipal des enfants de la capitale hautnormande, se déroule à la Halle aux Toiles. Sur deux
étages, des jeux de toutes sortes, anciens, vidéos, en
bois, de société. Une vraie passion qui rassemble chaque
année plusieurs milliers d’enfants et leurs parents venus
s’amuser et découvrir de nouveaux divertissements : trois
jours de pur plaisir pour les passionnés. Entre tournoi de
tarot, nocturne, défis divers et variés, les organisateurs ne
manquent ni d’imagination, ni de créativité ! Point positif
supplémentaire : l’événement est entièrement gratuit !
 ROUEN SUR MER
ROUEN
http://rouensurmer.fr
Mi-juillet – mi-août. Entrée gratuite sur le site.
Cette plage connaît un véritable succès, vous pourrez vous
y détendre, découvrir différents sports, vous y promener,
y bouquiner en suivant les flots tranquilles de la Seine.
Le but de la municipalité est d’offrir aux Rouennais un
semblant de bord de mer et de leur donner vraiment un
goût de vacances grâce à de nombreuses animations.
Et il n’y a pas à dire, c’est très réussi !
Manifestations sportives
FESTIVAL INTERNATIONAL DE CERF-VOLANT
 DIEPPE
& 02 32 14 40 60 (office de tourisme)
dieppe-cerf-volant.org
Du 6 au 14 septembre 2014.
Cette manifestation haute en couleurs, qui se tient tous
les deux ans au mois de septembre est considérée comme
le plus grand festival de cerfs-volants au monde ! Un
spectacle à ne pas manquer pour le plaisir d’avoir la tête
dans les nuages (mais pas trop quand même… !) et de
retrouver son âme d’enfant dans un cadre exceptionnel.
Un bol d’air qui vous fera le plus grand bien ! Plus futé :
des ateliers de fabrication sont proposés pour les enfants.
Calvados
Arromanches-les-Bains 078
Balleroy 084
Bayeux 085
Bénouville 096
Bernières-sur-Mer 099
Beuvron-en-Auge 100
Cabourg 102
Caen 108
Cambremer 134
Clécy 136
Colleville-Montgomery 139
Colleville-sur-Mer 141
Condé-sur-Noireau 142
Courseulles-sur-Mer 144
Creully 146
Deauville 147
Dives-sur-Mer 160
Douvres-la-Délivrande 165
Falaise 167
Grandcamp-Maisy 172
Hermanville-sur-Mer 175
Honfleur 175
Houlgate 190
Honfleur
© ISTOCKPHOTO.COM – TOPDEQ
Isigny-sur-Mer 194
Langrune-sur-Mer 196
Lion-sur-Mer 197
Lisieux 198
Livarot 206
Longues-sur-Mer 208
Luc-sur-Mer 208
Merville-Franceville 210
Orbec 214
OuistrehamRiva-Bella 215
Pont-l’Évêque 224
Port-en-Bessin 228
Ranville 230
Saint-Aubin-sur-Mer 233
Saint-Laurent-sur-Mer 234
Saint-Pierre-sur-Dives 237
Thury-Harcourt 241
Touques 243
Trouville-sur-Mer 245
Villers-Bocage 252
Villers-sur-Mer 253
Vire 256
78
ARROMANCHES-LES-BAINS
Calvados
Arromanches-les-Bains
C’est à Arromanches que l’on prend réellement la mesure
de ce qu’a pu être le Débarquement. Là plus qu’ailleurs,
on est pris aux tripes. En découvrant depuis la falaise les
vestiges du port provisoire, en balayant son étendue, on
est non seulement submergé par l’immensité de la tâche,
mais on réalise peut-être pour la première fois le prix
de la liberté. Allez-y quand la mer s’entoure de brume,
c’est l’heure où surgissent les fantômes du passé…
Aujourd’hui, Arromanches leur rend hommage à travers
ses musées – le musée du Débarquement d’Arromanches
est le plus ancien musée français sur le thème – ses rues
où canons, chars et stèles soigneusement conservés
remplissent leur devoir de mémoire, et sa plage où les
barges échouées à marée basse racontent juin 1944.
Mais Arromanches n’est pas figée dans le passé, bien au
contraire. C’est aussi une charmante commune balnéaire
active toute l’année, dotée d’excellents restaurants et
d’une « Vache de » galerie d’art…
© UOLIR – FOTOLIA
 OFFICE DE TOURISME D’ARROMANCHES
2, rue du Maréchal-Joffre
& 02 31 22 36 45
www.ot-arromanches.fr
[email protected]
Haute saison : ouvert tous les jours de 9h30 à 12h30 et
de 14h à 19h. Fermé du 1er au 31 janvier. En septembre
ouvert tous les jours sauf le dimanche de 9h30 à 12h30 et
de 14h à 18h30. En février, mars, avril, novembre et
décembre : ouvert tous les jours. En octobre, ouvert le
dimanche uniquement.
La plage d’Arromanches-les-Bains
En voilà un office de tourisme où l’on est accueilli avec
chaleur ! Les filles sont très sympas, incollables sur leur
ville, et vous délivrent avec le sourire les horaires de bus,
le calendrier des marées, et bien d’autres informations
aussi pratiques qu’indispensables. Bon à savoir, l’office
du tourisme vend le topoguide Les Sentiers de la liberté
avec 7 circuits de randonnée à pied ou à vélo sur les
traces du débarquement. Le circuit n° 5, au départ
d’Arromanches vous fait revivre l’aventure de la 231e
brigade britannique, commandée par le General Sir
Alexander Stanier, le « libérateur d’Arromanches ».
Points d’intérêt
ARROMANCHES 360
 Chemin du Calvaire
& 02 31 06 06 44
www.arromanches360.com
[email protected]
ol
Fermé du 5 au 27 janvier. Fermé les 25 décembre et
1er janvier. Fermé les lundis en basse saison sauf les
lundis 22 et 29 décembre 2014. Haute saison : ouvert
tous les jours et les jours fériés de 9h30 à 19h. Du
28 janvier au 14 février 2014 et du 12 novembre au
31 décembre 2014 : 10h – 17h30 tous les jours sauf
lundis. Du 15 février au 30 avril 2014 et du 1er octobre
au 11 novembre 2013 : 10h – 18h tous les jours. Gratuit
jusqu’à 10 ans (ainsi que pour les vétérans de la seconde
guerre mondiale et chômeurs). Adulte : 5 E. Enfant
(de 10 à 18 ans) : 4,40 E. Groupe (20 personnes) :
4 E. Etudiants, retraités, enseignants, personnes
handicapées : 4,50 E. Boutique.
Expérience à ce jour unique en France, le cinéma
circulaire d’Arromanches est remarquable à tous
égards. Construit sur un site exceptionnel d’où le
regard embrasse à perte de vue les plages du
Débarquement, ce cinéma proposait un époustouflant
film d’archives : Le prix de la liberté, dans un format
spectaculaire. Ce film vous pénétrait de ses images,
vous laissant l’étrange sensation d’avoir vécu un peu
du 6 juin 1944 au côté des combattants. En 2013,
Arromanches 360 a passé le cap du numérique et
aujourd’hui, c’est un nouveau spectacle encore plus
« réel » qu’il diffuse. Intitulé Les 100 jours de Normandie,
fruit du travail des auteurs de la série Apocalypse,
La Seconde Guerre mondiale, ce documentaire vous
raconte toute la bataille de Normandie à travers un
exceptionnel montage d’images d’archives venues du
monde entier et inédites pour la plupart. Au sortir du
cinéma, les vestiges du port provisoire se découpant sur
la mer en contrebas ne seront plus de tristes souvenirs
déchiquetés par les flots, mais les témoins d’une
Points d'intérêt - ARROMANCHES-LES-BAINS
79
réalité devenue infiniment plus proche. Vous aurez
certainement envie de vous promener aux alentours,
prévoyez un peu de temps...
 MUSÉE DU DÉBARQUEMENT
Place du 6-Juin-1944
& 02 31 22 34 31 / 02 31 51 68 11
www.musee-arromanches.fr
Fermé du 6 au 31 janvier. Fermé les 24, 25, 31 décembre
et 1er janvier. Ouvert tous les jours. En février, novembre
et décembre : de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h. En mars
et octobre : de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30. En
avril : de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h. De mai à août et
le week-end de Pâques : de 9h à 19h. En septembre : de
9h à 18h. Gratuit jusqu’à 6 ans. Adulte : 7,90 E. Enfant
(de 6 à 18 ans) : 5,80 E (idem pour les étudiants).
Groupe (20 personnes) : 6,20 E. Anciens combattants :
5,20 E. Groupes scolaires : 4 E. Groupes d’anciens
combattants : 4,50 E. Tarif réduit avec le Normandie
Pass. Visite guidée. Boutique. Animations.
Edifié sur le lieu d’implantation du port provisoire,
dont les vestiges émergent à quelques encablures du
rivage, ce musée inauguré le 5 juin 1954 par René Coty,
alors président de la République, fut le premier centre
de commémoration sur le 6 juin 1944 et la bataille de
CALVADOS
MUSÉE DES LIBÉRATEURS NORMANDIE
1944
9, rue du Colonel-René-Michel
& 02 14 08 60 98 / 06 49 73 90 90
[email protected]
Ouvert du 16 avril au 15 octobre. Ouvert tous les jours
de 10h à 18h. Gratuit jusqu’à 9 ans. Adulte : 4 E. Enfant
(de 10 à 15 ans) : 2,50 E. Gratuit pour les vétérans et
les Arromanchais. Visite guidée sur demande.
Il était une fois un jeune Flamand de 12 ans, Floris
Kok, qui préférait les plages du débarquement à
Eurodisney... 3 000 courriers et 10 années de recherches
et de rencontres extraordinaires plus tard, en avril 2012,
le petit garçon devenu grand a ouvert son musée des
vétérans à Arromanches. Pour rendre hommage à
son grand-père, membre de la résistance hollandaise
pendant la Seconde Guerre mondiale, à son arrièregrand-père, soldat des tranchées en 14-18, enfin à
tous ceux qui ont combattu en 39-45 et envoyé à la
famille Kok lettres, photos, objets et souvenirs précieux.
Derrière chaque souvenir, chaque témoignage, quels
qu’ils soient, se trouve un homme et son histoire. Alors
pour ne pas oublier...
Normandie. La visite, à la fois pédagogique et « devoir
de mémoire », s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux
vétérans. Et si le musée se renouvelle chaque année
et s’enrichit de nouveaux contenus, il brille également
par ses activités permanentes : visites commentées qui
retracent avec fougue la fantastique histoire du port
artificiel d’Arromanches (grâce aux maquettes animées,
on est à fond dedans !) ; animation audiovisuelle
disponible en 9 langues ; hall des alliés où l’on met
en lumière toutes les composantes des corps d’armée
ayant participé aux combats, et film de l’amirauté
britannique portant à la fois sur la construction du port,
et la traversée de la Manche par les alliés. Pour ceux
qui désirent rapporter un souvenir ou simplement se
documenter, la boutique du musée est incontournable.
Des ouvrages sur le débarquement aux maquettes et
posters en passant par les vidéos, les stylos ou les
porte-clefs, le choix est vaste…
Arromanches 1944
Offrez-vous une plongée au cœur des événements de 1944 grâce à l’application Arromanches 1944,
pour tablettes et téléphones portables, créée par Altitude Création, une société française (cocorico !)
basée à Cherbourg. Cette application est géolocalisée, ce qui signifie que pour l’utiliser il faut vous
trouver sur les lieux mêmes de l’action. Rendez-vous sur la plage d’Arromanches donc, pour revivre
en images de synthèse sur fond de bruitages réalistes l’extraordinaire aventure du port provisoire et
le débarquement des véhicules et des troupes. Le 6 juin 1944, comme si vous y étiez, hallucinant !
w Application gratuite à télécharger sur l’Appstore ou Androïd Market
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Orne
Autoroute
Nationale 4 voies
Nationale
Départementale
Préfecture
Sous-préfecture
Ville, village
Sortie d’autoroute
Aéroport
Forêt domaniale
0
10 km
Reproduction interdite
Jean-Baptiste Nény
Février 2011
82
ARROMANCHES-LES-BAINS - Le couvert
Le couvert
LES P’TITES ASSIETTES
6, rue Maurice-Lithare
& 02 31 22 36 05 – www.lemulberry.fr
[email protected]
Normandie Qualité Tourisme. Fermé en janvier. Ouvert
tous les soirs sauf le mercredi. Réservation recommandée.
Formule à La carte de 20 E à 28 E. Menu enfant : 10 E.
Formule : 15 E (grande assiette mixte de charcuteries et
fromages + 1 verre de vin). Accueil des groupes. Coin salon.
L’art de bien recevoir n’est pas l’apanage des étoilés on le
sait. Eh bien Les P’tites Assiettes le confirme ! La cuisine
de Sophie s’est encore bonifiée (est-ce possible ?) et
l’accueil de Christian est toujours aussi chaleureux. Leur
« ici, on fait la cuisine qu’on aime » est toujours d’actualité
et les amateurs de bonne chère ne s’y trompent pas.
Désormais il est impératif de réserver pour avoir la
chance de déguster le foie gras maison de Sophie, ses
joues de lotte, ses Saint-Jacques, ou sa blanquette de
veau au cidre. La carte épouse les saisons et revisite
les classiques, soulignant avec subtilité la saveur de
produits déjà irréprochables à la base. Quelques brins
de coriandre par-ci, une pincée de Rapadura (sucre de
canne complet) par-là, et c’est la fête au palais ! Christian
partage avec chaleur ses découvertes viticoles, à déguster
sur place ou à emporter. On ne s’est pas encore remis
du Cheverny blanc 2009... Installé dans l’un des bons
gros fauteuils en cuir du salon, on a pris le temps de le
déguster, on vous l’assure...
Le gîte
LE MULBERRY
 6, rue Maurice-Lithare & 02 31 22 36 05
www.lemulberry.fr
[email protected]
A 5 minutes de la plage et du musée du
Débarquement.
Normandie Qualité Tourisme. Fermé du 1er janvier
au 13 février. Accueil jusqu’à 19h (ou sur demande).
9 chambres. Chambre double de 56 E à 116 E. Demipension. Petit déjeuner inclus. Animaux acceptés (dans
2 des chambres). Wifi gratuit. Restauration (restaurant
Les P’tites Assiettes). Tv satellite, Canal +.
Vous avez peut-être eu la chance d’apprécier l’accueil
de Christian et de Sophie aux P’tites Assiettes, eh bien
pour ce qui est de l’hôtel, c’est pareil, rarement avonsnous rencontré un tel sens de l’hospitalité ! Pour ce qui
est de leurs chambres, elles sont très propres quoique
un peu surannées, d’où un relooking qui se fait petit à
petit, comme dans l’annexe. Quoi ? Une annexe ? Pas de
panique ! L’annexe en question se trouve juste derrière
l’hôtel. Et on ne perd pas au change puisqu’on troque la
rue Lithare, sans grand charme, pour une jolie placette
bordée de maisons en pierre et donnant sur l’église. Là
les chambres – de véritables petits appartements – se
partagent un charmant patio orné d’un salon de jardin.
Alors si vous voulez passer un moment en amoureux,
n’hésitez pas ! D’autant plus qu’elle existe la chambre des
amoureux, en haut d’un petit escalier en pierre, toute
pimpante et colorée, avec un velux pour contempler les
étoiles et une immense cabine de douche… Mais ne
nous égarons pas et finissons avec du concret. Le petit
déjeuner est jubilatoire : pain fabriqué exclusivement
pour l’hôtel, viennoiseries, confitures maison et vrai jus
d’orange, on craque !
Chambres d’hôtes
NORMANDY BEACH
 2, avenue Mountbatten & 02 31 21 52 63
www.normandybeach.co.uk
[email protected]
Ouvert de fin février à mi-novembre. 5 chambres (dont
une familiale). De 67 E à 75 E. Petit déjeuner : 6 E
(continental) (English breakfast : 9 E). Lit supplémentaire :
12 E (10 E pour la chambre Racing Cars). Parking fermé
inclus. Petit déjeuner gratuit pour les enfants. Wifi gratuit.
C’est déjà difficile en temps normal de rivaliser avec les
Anglais pour ce qui est du full english breakfast mais
là, on passe la main… Œufs durs, brouillés ou pochés,
tomates et champignons poêlés, bacon rissolé, pommes
de terre rôties, baked beans (des Heinz of course), boudin
noir made in Normandie et discussions à bâtons rompus,
Karen et Adrian assurent ! Sans compter les viennoiseries,
le porridge au whisky avec sa crème d’Isigny, les céréales,
le jus d’orange, les confitures maison… On est calé
jusqu’au soir ! Ceci dit, le petit déjeuner n’est pas tout.
Mais là encore, l’Angleterre nous défie (damned !), et
nous prouve son sens de l’hospitalité par de charmantes
attentions : cidres, vins et bières offerts gracieusement,
thé et café dans les chambres, livres et jouets pour les
enfants… On peut même utiliser le four à pain rénové
pour ses pizzas ! Les chambres déclinent des thèmes
insolites : la Biggles rend hommage au pilote d’avion
éponyme, héros des romans de William Earl Johns, la
Racing Cars évoque l’âge d’or de Bugatti et Mercedes,
la Four à pain, tout en pierre et sur deux niveaux, est la
favorite des enfants. Alors anglophone ou pas, welcome
chez les Cox !
Campings
 CAMPING MUNICIPAL**
45, avenue de Verdun & 02 31 22 36 78
[email protected]
Dr
Ouvert du 1 avril au 2 novembre. Accueil 24h/24 (du 1
er
er
juillet au 31 août). 124 emplacements (6 mobile homes).
Exposition : ombragé. Sol : herbeux. Emplacement +
véhicule + 2 personnes (avec 10 A) à partir de 17,50 E.
Mobil-homes pour 2 à 6 personnes de 365 E à 420 E
la semaine. Tarif enfant (moins de 7 ans) : 2,60 E.
Emplacement camping-car : 6,50 E. Chèque Vacances.
1 bloc sanitaire aménagé pour les personnes à mobilité
réduite. Hors saison, location de mobile homes pour le
week-end. Jeux pour enfants. Animaux acceptés. Service
de pain en juillet-août.
Situé à 5 minutes à peine de la plage, des musées
et des restaurants d’Arromanches, ce camping très
verdoyant offre des emplacements ombragés, séparés
par des haies, ce qui s’avère bien pratique quand on veut
Crépon - ARROMANCHES-LES-BAINS
préserver un peu d’intimité. Toutes les façons de camper
sont les bienvenues et pour ceux qui aiment le confort,
des mobile-homes sont en location à la semaine l’été,
à la semaine et le week-end hors saison. À noter qu’en
juillet-août le camion du boulanger passe tous les matins
et que le gardien veille sur vous 24h/24 !
Loisirs
 LE MINI-GOLF DU VAL FLEURY
Rue François-Carpentier & 02 31 22 34 84
[email protected]
Ouvert tous les jours en juillet et août de 13h à 23h. De
pâques à mi-septembre de 14h à 19h et. Entrée : 6 E.
CB non acceptée.
Le mini-golf d’Arromanches est vraiment mini, mais
convivial et très original. Le parcours a été pensé autour
des spécialités normandes et c’est ansi qu’on évolue au
milieu des camemberts, des maisons à colombages,
des pressoirs ou encore sur le pont de Normandie. De
quoi passer un bon moment en famille, et retrouver un
peu de légèreté après avoir visité les différents lieux de
mémoire de la Seconde Guerre mondiale des environs.
Dans les environs
Asnelles
 BISCUITERIE « LES SABLÉS D’ASNELLES »
17, rue de Southampton
& 02 31 22 32 09
www.sables-asnelles.fr
Crépon
 PARAPLUIES H2O
7, route de Creully & 02 31 92 89 61
www.h2oparapluies.fr
[email protected]
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h.
Fermé en janvier, les dimanches et jours fériés. Gratuit.
« Y r’pleut ». « Ben oui on est en Normandie » semble
répondre la vache grandeur nature qui vous accueille
à l’entrée, impassible sous son monumental pébroque
rouge. L’excellent atelier boutique créé en 1995 par
Martine et Claude Collard, auparavant maîtres ès parapluies à Paris, a redonné ses lettres de noblesse à un
objet utile, mais négligé parfois au point de l’oublier
après la pluie. Aucun risque de ce genre ici, parce
qu’une fois qu’on a assisté à la fabrication artisanale
d’un parapluie, on prend conscience de sa valeur ! Il en
faut de la patience et des coutures ! On le découvre au
fil de la visite et des modèles qui vont du très classique
(parapluies pour dames ou messieurs, parapluies pliants,
ombrelles délicates…) au plus insolite comme le
Passvent (modèle déposé par la maison, qui permet au
vent de s’échapper et non de s’engouffrer), la Canapluie
(spéciale marcheurs), et le parapluie personnalisé avec
la photo de votre choix. Le prix du sur mesure ? De 60 E
à 75 E environ pour un parapluie classique, 98 E pour
le Passvent, de 28 à 35 E pour les modèles enfants et
juniors. Chouette, il r’pleut !
CALVADOS
 CLUB DE PLONGÉE D’ARROMANCHES
ET DE TRACY-SUR-MER
Cale de Tracy & 06 68 13 34 36
www.arromanchesplongeeepaves.org
Ouvert toute l’année. Plongées toute l’année les week-ends
et tous les jours en saison. Sur rendez-vous. Accessible
niveaux II, III et plus. Embarquement à Courseulles toute
l’année, à Arromanches l’été et suivant les coefficients
de marée.
Le bateau alu ? Mais monsieur, c’est bien plus confortable
qu’un zodiaque, surtout quand on remonte avec les
palmes au pied et les bouteilles sur le dos ! Francis,
Christian et Olivier, vous l’expliqueront de long en large,
si vous mettez le cap en direction de la cale de Tracy. Ils
vous diront également qu’il s’agit d’un bateau permettant
à 2 membres d’équipage de réaliser des sorties au large
pour plonger sur les épaves enfouies entre Courseulles et
Arromanches, à une trentaine de mètres de profondeur.
Qu’il a été construit en 2005 grâce à des fonds européens,
le conseil général et la commune, et enfin qu’il peut
embarquer jusqu’à 20 plongeurs dont vous, si vous êtes
niveau II ou III. Quant au club en lui-même, il a été créé
en 2003, et compte tenu de la richesse du patrimoine
local et de la compétence des encadrants, il connaît un
franc succès. L’été le club house d’Arromanches avec
compresseur, mais surtout sanitaires et douches est
un véritable havre. Bien plus sympa que de se rhabiller
sur le parking !
Basse saison : ouvert du lundi au vendredi de 9h à
12h30 et de 14h à 17h. Haute saison : du lundi au
samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h ; le dimanche
de 9h à 12h30 et de 16h à 19h. Fermé pendant les
vacances scolaires de Toussaint et Noël. Ouvert pendant
les vacances scolaires de février et Pâques (une semaine
sur les deux). Visite gratuite sur rendez-vous uniquement
(durée 20 minutes environ). CB non acceptée.
Déjà en 1904, l’odeur délicatement caramélisée des
sablés de Charles Bansard embaumait délicieusement les rues d’Asnelles, déclenchant immédiatement chez les passants une sensation de faim quasi
incontrôlable. Aujourd’hui l’effet demeure, quand on
se promène devant la biscuiterie Cormier, on ressent
exactement la même chose... Normal ! Antoine et
Marie-Laure appliquent toujours la bonne vieille recette
du début : farine, œufs, sucre et beurre d’Isigny, pour
obtenir le petit délice à 18 dents, fondant et croquant
à la fois. Que les œufs proviennent de la ferme du Val
Fleuri n’est pas anecdotique mais gage de qualité.
Que le savoir-faire et les idées de nos deux époux
contribuent (depuis 32 ans quand même !) à concocter
des recettes aussi goûtues que le Saléfin (au beurre
d’Isigny demi-sel), le Chocofin (au cacao), le cookie
géant, le financier, la tartelette aux framboises ou le
Tibotin, n’étonnera personne... La boutique est toute
petite mais accueillante avec ses jolies boîtes de sablés
réalisées par une artiste locale. Mais le must, c’est qu’on
peut visiter gratuitement la biscuiterie, à condition de
réserver, Marie-Laure ne pouvant pas toujours être au
four et au magasin !
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ARROMANCHES-LES-BAINS - Crépon
 FERME DE LA RANÇONNIÈRE***
Route de Creully-Arromanches
& 02 31 22 21 73 – www.ranconniere.fr
[email protected]
op
Normandie Qualité Tourisme. Ouvert toute l’année.
35 chambres. De 70 E à 265 E. Demi-pension (à
partir de 110 E). Petit déjeuner buffet : 12,80 E. Lit
supplémentaire : 28 E. Parking. 1/2 pension enfant
de – de 10 ans : 38 E. Taxe de séjour en supplément.
Ordinateurs avec accès internet wi-fi libre au salon.
Animaux acceptés (avec supplément). Séminaires.
Restauration (restaurant gastronomique, menus de
29,50 E à 41 E).
Dire qu’il s’agit d’un hôtel de charme serait un doux
euphémisme. La Rançonnière c’est tout le charme
médiéval allié au confort moderne à deux pas des
plages du Débarquement ! Cette seigneurie remonte
en effet au XIIIe siècle. A peine arrivé dans la vaste
cour, magnifiquement fleurie en saison, le charme
opère déjà. Le restaurant est aménagé dans l’ancienne
grange, toute en pierres et poutres apparentes, quant
aux chambres et suites, elles ne manquent pas de
caractère, avec leur mobilier d’époque et leurs lourdes
charpentes. La maison propose pléthore de formules,
notamment « Formule Médiévale », « Echappées au coin
du feu » … N’hésitez pas à vous tenir informés via le
site Internet. La force de la Rançonnière est assurément
de pouvoir s’adapter à tous les budgets ou presque : que
vous optiez pour la Mignonette ou la suite, votre séjour
sera mémorable, ce qui est assez rare pour être souligné.
Côté restaurant, que du bon, axé essentiellement sur le
terroir. Enfin précisons que la maison possède également
une annexe à deux pas de là : le Manoir de Mathan,
manoir du XVIIIe siècle entièrement rénové qui vous
accueille dans le même esprit…
Balleroy
Points d’intérêt
LE CHÂTEAU DE BALLEROY
 & 02 31 21 60 61
www.chateau-balleroy.com
[email protected]
Ouvert du 1er avril au 30 septembre et pendant les vacances
de la Toussaint. Accueil des groupes toute l’année sur
réservation. Basse saison : ouvert du mercredi au lundi de
10h30 à 12h30 et de 14h à 18h30. Haute saison : tous les
jours de 10h30 à 18h30. Dernière visite guidée à 17h30.
Fermeture à 17h30 pendant les vacances de la Toussaint.
Gratuit jusqu’à 7 ans. Adulte : 7 E. Enfant : 5,50 E (et
étudiants). Groupe (15 personnes) : 6 E (5 E pour les
enfants). Visite jumelée château et musée : adulte : 9 E,
enfant : 6,50 E, groupes : 7,50 E. Parc uniquement :
adulte : 3 E, gratuit pour les enfants, les étudiants et les
groupes. Restauration (salon de thé). Boutique.
Pendant 40 ans, le clan Forbes a entretenu comme
un sou neuf l’imposant édifice construit en 1631 par
François Mansart, architecte de génie à qui l’on doit
nombre d’hôtels particuliers du Marais à Paris ainsi
que l’exceptionnel château de Maisons-Laffitte. Déjà
Baudelaire, ami du marquis de Balleroy jusqu’à sa
mort en 1872 le disait : « Là, tout n’est qu’ordre et
beauté, luxe, calme et volupté ». Du monumental
escalier ouvert de Mansart aux Salon Louis XIII et Salon
d’honneur, ornés de peintures de grands maîtres, de la
salle à manger couverte d’un parquet en chêne style
Versailles et décorée de boiseries Régence à la chambre
de la Reine Victoria meublée dans le style Louis XVI, ou
encore la bibliothèque royale aux 3 600 ouvrages, la
visite est un enchantement. Ou, si vous préférez, une
véritable incursion dans la France de l’Ancien Régime,
se poursuivant par la visite des somptueux jardins,
inspirés de Le Nôtre. Et comme Malcolm Forbes était
également un fou de montgolfières en plus d’être
amateur d’art, un extraordinaire musée des ballons
complète la visite. A faire absolument, le billet couplé
n’est pas si cher que ça...
 LE MUSÉE DES BALLONS
Château de Balleroy & 02 31 21 60 61
www.chateau-balleroy.com
[email protected]
Ouvert du 31 mars au 2 novembre. Haute saison :
ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30. Ouvert tous le
jours pendant les vacances de la Toussaint de 10h30 à
17h30. Gratuit jusqu’à 7 ans. Adulte : 4,50 E. Enfant :
3,50 E. Groupe (15 personnes) : 4 E (enfant 3 E).
Visite jumelée château et musée : adulte : 9 E, enfant :
6,50 E, groupes : 7,50 E.
Dans le but de passionner les nouvelles générations
pour les ballons à air chaud, Malcolm Forbes crée en
1975 un musée qu’il installe dans une ancienne écurie
du château. Des nacelles, des photos, des peintures et
des souvenirs en rapport avec les ballons à air chaud et
à gaz s’y trouvent exposés. On découvre du même coup
les exploits de son fondateur, détenteur de 19 diplômes
honorifiques pour avoir notamment été le premier pilote
de ballon à air chaud à traverser les États-Unis d’une
côte à l’autre, en établissant des records de distance et
de durée de vol, sans compter ses 6 records du monde
homologués grâce à ce type de propulsion.
Le couvert
 LE MANOIR DE LA DRÔME
129, rue des Forges & 02 31 21 60 94
www.manoir-de-la-drome.com
[email protected]
Ouvert le mardi et du jeudi au samedi le midi et le soir ;
le dimanche midi. Menus de 49 € à 70 €. Formule du
midi : 26 €. Terrasse.
Attention, adresse en or depuis déjà plusieurs années !
Impossible de ne pas craquer pour le lieu : un ravissant
manoir du XVIIe siècle serti dans un jardin magnifique - en
hiver demandez la table 11, vous profiterez pleinement
de la vue, en été optez pour la terrasse. Difficile ensuite
de ne pas fondre pour la cuisine. Elaborée uniquement
avec des produits frais, à la fois exigeante et pleine de
générosité comme celui qui la confectionne, elle vous
BAYEUX
laisse un souvenir impérissable. Fricassée de sole au foie
gras, filet de canard caramélisé à la vanille, savarin saveur
passion... pas de doute, depuis 30 ans qu’il officie, Denis
Leclerc sait y faire. Tout est fait maison même le pain, les
légumes viennent autant que possible du jardin potager
et les truffes servies avec le café sont confectionnées par
Christine, l’épouse de Denis. Quand on a l’amour de la
cuisine à ce point chevillé au corps (depuis l’âge de 14
ans), il faut que ça se sache. Alors on le dit, on aime le
Manoir de la Drôme, d’autant plus que la formule du
midi, à 26 €, rend l’exceptionnel abordable.
Bayeux
le spectacle se prolonge par un son et lumière projeté
sur la façade de l’Hôtel du Doyen. Si Bayeux attire les
foules toute l’année, il est cependant possible de profiter
de la ville à l’abri des hordes de touristes. Pour preuve
la balade des bords de l’Aure ou le circuit du Vieux
Bayeux. Chacun y découvre à son rythme, accompagné
des plans de l’office de tourisme, les demeures à pan
de bois du quartier médiéval (magnifiques maisons de
la rue des Cuisiniers), les somptueux hôtels particuliers
de la rue Franche et de la rue du Général-de-Dais ou les
anciennes tanneries du quartier Saint-Jean. Et pour
ceux qui souhaitent se mettre au vert, la jardin public
de Bayeux, classé Monument historique, est un havre
de paix et de beauté...
 OFFICE DE TOURISME DE BAYEUX INTERCOM
Pont Saint-Jean & 02 31 51 28 28
Voir page 13.
 NORMANDY CIRCUITS
& 06 63 01 12 71
www.normandycircuits.com
[email protected]
Ouvert toute l’année. Demi-journée (5h) : 60 E par
personne ; tarif réduit (étudiant, scolaire et demandeur
d’emploi) : 55 E par personne.
Quel personnage que cette Gisèle ! Brésilienne polyglotte – anglais, français, espagnol, portugais n’ont pas
de secrets pour elle – elle vous fait visiter la Normandie.
De Lisieux au Mont-Saint-Michel en passant par les
plages du Débarquement ou la fromagerie de Livarot,
l’histoire sur le bout des doigts et maintes anecdotes sur
le bout de la langue, Gisèle, guide conférencier, assure !
Amoureuse de la vie, de l’histoire, du département et de
la région, elle est aussi capable aussi de vous proposer
un circuit de 6 jours jusqu’à Londres... A la demi-journée
ou à la carte, depuis votre hôtel, la gare de Bayeux ou
l’église Saint-Pierre de Caen, Gisèle vous prend en charge
avec bonne humeur et passion. On en ressort revigoré,
intelligent et enthousiaste.
© FRANCK GODARD
CALVADOS
Miraculée des combats de la Seconde Guerre mondiale
et première ville de France continentale libérée en
juin 1944, troisième cité gallo-romaine du Calvados
sous le nom d’ « Augustodurum », quatrième ville du
département par le nombre d’habitants et capitale du
Bessin, Bayeux peut être fière de sa carte d’identité
culturelle et touristique. S’y ajoutent sans cesse de
nouveaux atouts, sous l’impulsion du maire, Patrick
Gomont : réhabilitation du Musée Baron-Gérard au
sein du Palais Episcopal, aménagement des bords de
l’Aure, mise en forme des espaces verts, création d’un
réseau de pistes cyclables... Bayeux est une commune en
perpétuel renouvellement, bien au-delà des clichés liés
à son histoire médiévale et au Débarquement, même si
certains de ses musées comme celui de la Tapisserie sont
incontournables. Sa qualité de vie aussi, est remarquable,
subtile alliance de calme provincial et d’animations
saisonnières dans les domaines culturels, sportifs et
gastronomiques. Et si du 1er janvier au 31 décembre,
il se passe toujours quelque chose à Bayeux, entre
le Festival Graine de Mots, les Fêtes Médiévales, la
Course à la Bayeusaine ou le Prix Bayeux Calvados des
Correspondants de Guerre, il est un événement à ne pas
manquer : « Les Rendez-Vous de la Cathédrale » les soirs
d’été. A cette occasion, Bayeux illumine sa cathédrale et
85
Sur les rives de l’Aure, de magnifiques bâtisses qui ont résisté au temps
86
BAYEUX - Points d'intérêt
© ANNE CROCHARD
semblable à celui de la cathédrale de Chartres. En été,
les mardis, jeudis et samedis, ne manquez surtout pas
les « Rendez-vous à la Cathédrale », extraordinaire
spectacle nocturne lors duquel la Cathédrale s’illumine
de couleurs chatoyantes. En 2014 le spectacle s’appelle
« Les Lumières de la Liberté ». Tout un programme !
 CIRCUIT DU VIEUX BAYEUX
Plan disponible gratuitement à l’office du tourisme.
Les panneaux explicatifs ont remplacé les guides. C’est
un peu dommage pour le contact humain, mais les
circuits dessinés par les offices de tourisme permettent
aux voyageurs de visiter en toute liberté une ville,
gratuitement, avec toutes les explications nécessaires.
Ainsi, le circuit du Vieux Bayeux suggère une balade
jalonnée de clous en bronze au sol (suivez bien la
direction indiquée par l’arbre gravé dessus) et de
23 bornes d’information pour découvrir les principaux
monuments de la ville : le palais épiscopal, la rue des
Cuisiniers et sa maison à pans de bois du XIVe, le rempart
gallo-romain ou encore le quartier du Pont Saint-Jean.
Le plan du circuit du Vieux Bayeux est disponible à
l’office de tourisme et pour une découverte familiale,
procurez-vous la version junior, façon énigmes !
Le Volet qui penche avec vue sur l'Aure
Points d’intérêt
 CATHÉDRALE NOTRE-DAME
4, rue du Général-de-Dais
& 02 31 92 14 21
Ouvert toute l’année. Du 1er janvier au 31 mars de 9h à
17h ; du 1er avril au 30 juin de 9h à 18h ; du 1er juillet au
30 septembre de 9h à 19h ; du 1er octobre au 31 décembre
9h à 18h. Messe le dimanche à 10h30. Visite guidée en
juillet-août du lundi au vendredi à 10h30, 11h45, 14h30,
15h45, 17h. Adulte : 4 E ; enfants : 3 E ; gratuit pour
les moins de 10 ans. Billetterie sur place. En juillet-août
spectacles nocturnes Rendez-vous à la Cathédrale tous
les mardis, jeudis et samedis soir.
La cathédrale de Bayeux, rendue à sa magnificence
par une restauration magistrale, est sans nul doute
l’un des édifices de style roman et gothique les plus
exceptionnels de France. Les tours de la façade occidentale et la crypte datent du XIe siècle, époque de sa
construction par les évêques Hugues d’Ivry et Odon
de Conteville, demi-frère de Guillaume le Conquérant.
Inaugurée par Odon et Mathilde en 1077, elle fut
détruite 30 ans après, lors de la guerre civile opposant
les fils du duc de Normandie. De sa reconstruction en
style roman, au début du XIIe siècle, il ne reste que les
grandes arcades de la nef et leur décor. La fin du XIIe
siècle et le siècle suivant sont marqués par le style
gothique, visible dans le chœur, les chapelles et la salle
du Chapitre. Cette dernière, accessible uniquement
lors des visites guidées tout comme la salle du trésor,
abrite un très rare labyrinthe de prière peint sur le sol,
 CONSERVATOIRE DE LA DENTELLE DE
BAYEUX
Maison d’Adam et Eve
6, rue du Bienvenu
& 02 31 92 73 80
dentelledebayeux.free.fr
[email protected]
Ouvert toute l’année. Le lundi et le jeudi de 9h30 à
12h30 et de 14h30 à 17h ; le mardi, le mercredi, le
vendredi et le samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à
18h. Fermé les dimanches et jours fériés. Stages à partir
de 215 E (réduction de 30 % pour les étudiants et les
moins de 18 ans). Possibilité de cours hebdomadaires.
Boutique.
Au cours du XVIIIe siècle, Bayeux s’est fait une spécialité
de la dentelle aux fuseaux. Décors floraux, motifs architecturaux tirés de l’ornementation classique (perles,
godrons, feuillages, coquilles, vasques, entrelacs...),
cette technique fait la part belle aux dessins figuratifs.
Le conservatoire de la rue de Bienvenu fait vivre cette
tradition depuis 1982. Ses dentellières ont travaillé
pour de grands couturiers français : Balmain, Dior,
Lapidus et Hermes, et transmettent leur savoir-faire
au cours de stages qui se déroulent tout au long de
l’année (sur demande).
 JARDIN PUBLIC
55, route de Port-en-Bessin
ou Rue du Chemin-Vert
& 02 31 10 10 14
Ouvert toute l’année. Basse saison : tous les jours de 9h
à 17h. Haute saison : tous les jours de 9h à 20h. Gratuit.
Jardin classé au titre des monuments historiques.
Pas très grand mais ravissant, le jardin publique de
Bayeux, souvent appelé jardin botanique, est l’œuvre
du paysagiste Eugène Bühler, auteur également du
Parc de la Tête d’Or à Lyon. Depuis le Second Empire,
le jardin aux 400 arbres n’a pas tellement changé,
87
Points d'intérêt - BAYEUX
 LE MÉMORIAL DES REPORTERS
Boulevard Fabian Ware
Ouvert toute l’année. Accès libre.
Un espace unique en Europe, réalisé par la ville de
Bayeux en partenariat avec Reporters sans frontières.
Inauguré en octobre 2006 et véritablement ouvert en
mai 2007, le Mémorial des Reporters rend hommage
aux journalistes tués dans l’exercice de leur profession
depuis 1944. Ainsi, près de 2 000 noms ont été gravés
sur une vingtaine de pierres blanches disposées le
long d’une promenade paysagère. L’aménagement
de cet espace a été réalisé par l’architecte-paysagiste
Samuel Craquelin. « Se vouloir libre, c’est aussi vouloir
 MUSÉE MÉMORIAL DE LA BATAILLE DE
NORMANDIE
Boulevard Fabian Ware
& 02 31 51 46 90
www.mairie-bayeux.fr
oFermé du 6 janvier au 16 février. Fermé les 24, 25 et
31 décembre ainsi que le 1er janvier. Basse saison :
ouvert tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 18h
(dernière visite à 17h). Haute saison : tous les jours de 9h
à 18h30 (dernière visite à 17h30). Gratuit jusqu’à 10 ans.
Adulte : 6 E. Enfant (de 10 à 18 ans) : 4 E. Tarif réduit :
4,50 E. Gratuit pour les scolaires. Chèque Vacances. Visite
guidée. Boutique.
Le visiteur peut s’imaginer les combats, comprendre les
enjeux ainsi que les objectifs de la Bataille de Normandie
avec un film d’archives et une présentation de matériel
et d’uniformes d’époque illustrant le propos. Depuis peu,
le Musée a mis en place une structure regroupant sur
22 mètres les épisodes principaux de la vie du général
de Gaulle. Sur le parcours, des photographies, affiches,
documents écrits et vidéos, complétées par un hommage
aux résistants locaux, comme le souhaitait Philippe
Chapron, directeur du musée. La visite se complète
d’un film d’archives d’une durée de 25 minutes, projeté
à heures fixes.
CALVADOS
 MAHB
Musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard
37, rue du Bienvenu
& 02 31 92 14 21
www.bayeuxmuseum.com
[email protected]
Fermé les 24, 25 et 31 décembre et le 1er janvier.
Fermeture annuelle du 6 janvier au 16 février. Mai,
juin, juillet, août, septembre : ouvert tous les jours de
9h30 à 18h30. Basse saison : ouvert tous les jours de 10h
à 12h30 et de 14h à 18h. Gratuit jusqu’à 10 ans. Adulte :
7 E. Enfant : 4 E (et étudiants et scolaires). Groupe :
5,50 E. Billets jumelés avec La Tapisserie de Bayeux :
12 E plein tarif ; billet triplet : MAHB + Tapisserie +
Musée Mémorial : 15 E plein tarif.
Le musée Baron Gérard a rouvert ses portes l’année
dernière pour le plus grand bonheur des amateurs
d’art et d’architecture ancienne. Labellisé Musée de
France et rebaptisé Musée d’Art et d’Histoire Baron
Gérard (MAHB pour faire court), il est désormais
installé dans l’ancien Palais Épiscopal – entièrement
restauré – offrant au public l’occasion de visiter ce chef
d’œuvre médiéval et Renaissance en plus des œuvres
exposées. Remarquable, le parcours muséographique
décline 14 ambiances différentes vous permettant de
découvrir à votre rythme pas moins de 600 œuvres
d’art, 800 objets archéologiques et 1 000 porcelaines et
pièces de dentelle de Bayeux. Si les passionnés d’art et
d’histoire y flânent à loisir, les béotiens restent béats,
c’est le cas de le dire, devant la chapelle épiscopale, chef
d’œuvre architectural de la Renaissance, la collection
de porcelaines abritée par une splendide verrière
contemporaine, ou encore le somptueux salon des
évêques. Bon à savoir, des billets jumelés permettent
de visiter à moindre coût les 3 musées de Bayeux.
les autres libres » (Simone de Beauvoir), telle pourrait
être la maxime de ce mémorial.
© STÉPHANE SAVIGNARD
il s’est contenté d’accumuler les titres honorifiques
(jardin classé monument historique, hêtre pleureur
classé monument naturel depuis 1932 et labellisé
« Arbre remarquable de France en 2001 »). La balade
permet de découvrir des arbres remarquables dont le
fameux hêtre pleureur mais aussi le tulipier de Virginie
ou le pin du Chili, une petite serre aux cactées et un
bassin où évoluent des carpes colorées. Un circuit
botanique, jalonné de 17 panneaux explicatifs, permet
d’en apprendre d’avantage sur les différentes espèces
qui peuplent le jardin. N’hésitez pas à emmener les
enfants, il existe un questionnaire junior prévu pour
découvrir le jardin en famille.
Centre historique de Bayeux
88
BAYEUX - Points d'intérêt
 LA TAPISSERIE DE BAYEUX
Centre Guillaume le Conquérant
13, rue de Nesmond & 02 31 51 25 50
www.tapisserie-bayeux.fr
[email protected]
onlm
Fermeture annuelle du 06 au 31 janvier. Haute saison :
ouvert tous les jours et les jours fériés de 9h à 19h (dernière
visite à 18h15). Du 16 novembre au 14 mars : ouvert tous
les jours de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Du 15 mars au
1er mai et du 1er septembre au 15 novembre : ouvert tous
les jours de 9h à 18h. Gratuit jusqu’à 10 ans. Adulte : 9 E.
Enfant : 4 E. Groupes scolaires et étudiants : 4 E. Billets
jumelés : Tapisserie – Musée Mémorial de Normandie
– Musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard : 15 E (tarif
réduit : 13,50 E). Prêt de fauteuils roulants, commentaires
des audioguides sous forme papier. WC adaptés. Accueil
enfants (table à langer). Ecouteurs inclus dans le prix de
la visite. Boutique.
Pas étonnant que la Tapisserie de Bayeux soit classée
Mémoire du Monde par l’Unesco ! Âgée de près de
1 000 ans, elle fascine toujours. Ses mensurations
déjà, forcent le respect : 70 m de long sur 50 cm de
large, on reste coi devant l’ampleur de l’œuvre qui non
seulement illustre l’histoire de la conquête de l’Angleterre
par Guillaume le Conquérant, mais demeure également
l’un de nos plus précieux témoignages de l’art de vivre
au Moyen Âge. Admirablement préservée – ses couleurs
ont conservé un éclat extraordinaire – elle se dévore
comme une gigantesque BD foisonnant de clins d’œil,
ou un film d’aventures trépidant (génial audio-guide
adapté aux âges). Les enfants, littéralement scotchés,
sont la preuve que la vénérable broderie n’a pas pris une
ride. Au 1er étage du musée, une vaste salle développe
les thèmes de la vie quotidienne au temps de Guillaume
et d’Harold, illustrés par de splendides maquettes,
d’impressionnants mannequins et de nombreux objets
d’époque, dont un drakkar ! Clôturant la visite, la docufiction sur la bataille d’Hastings remet les pendules à
l’heure anglaise et réhabilite la figure d’Harold, un peu
trop hâtivement considéré, indeed, comme le félon
de l’Histoire… Et parce que finalement les relations
franco-britanniques sont aussi une histoire d’amour,
la tapisserie d’Aurigny, créée par Kate Russel et l’artiste
Pauline Black, toutes deux habitantes de l’île anglonormande d’Aurigny, sera exposée cet été à la suite de
celle de la reine Mathilde. Elle relate la fin de l’aventure,
à savoir le couronnement de Guillaume le Conquérant
à Londres, le jour de Noël 1066.
Le couvert
 LE BOUCHON
15, rue du Maréchal-Foch & 02 31 92 06 44
[email protected]
Ouvert du lundi au jeudi le midi ; le vendredi et le samedi
le midi et le soir. La cave est ouverte à partir de 10h tous
les jours. Réservation recommandée. Formule du midi :
12 E (entrée, plat). Vin au verre. Cave à vins.
Le Petit Bordelais a cédé la place au Bouchon, souhaitonslui le même succès. La formule est restée la même, à peu
de choses près : cuisine simple, plats des familles exécutés
sous vos yeux, planches de charcuteries, fromages et
huîtres (ça c’est nouveau) et possibilité de déguster
n’importe quel vin de la cave au verre (ça c’est super !).
Damien, le nouveau proprio est tout jeune et pour le
coup, sa clientèle aussi a rajeuni. La cave est toujours
aussi bien achalandée mais le conseil est un peu moins
sûr, et l’accueil un peu moins rond qu’avant. Laissons le
temps au temps, et évitons de trop comparer...
 HÔTEL REINE MATHILDE – RESTAURANT LE
GARDE MANGER
23, rue Larcher & 02 31 92 08 13
www.hotel-bayeux-reinemathilde.fr
[email protected]
Ouvert toute l’année. Tous les jours de 7h30 à 21h30. Carte :
15 E environ. Terrasse. Service continu de 10h à 21h30.
Une brasserie à l’ambiance cottage sur fond de boiseries
et de tapisserie, sous verre pour les tables, une collection
d’horloges côté bar, c’est chaleureux à souhait. Et surtout,
une terrasse (chauffée et couverte), plein sud avec vue
directe sur la cathédrale... idyllique ! Côté carte, jusque-là,
c’était simple et excellent : tartines, omelettes, salades
copieuses, viandes du boucher d’en face. À l’heure où
nous imprimons, la carte doit changer pour une cuisine
plus «évoluée». À voir donc, mais il n’y pas de raison que
la qualité s’altère. Outre un service à toute heure, nickel
pour assouvir une envie de steak à l’heure du thé, vous
pouvez faire une pause café ou thé justement, autour
d’une crêpe, une glace ou un smoothie, à moins de
préférer un frappé latté ou encore un tiramisu glacé.
La chaleur du cadre n’a rien à envier à celle de l’accueil,
merci à nos hôtes.
 L’ANGLE SAINT-LAURENT
4, rue des Bouchers & 02 31 92 03 01
www.langlesaintlaurent.com
Fermeture aux vacances de février et de la Toussaint.
Fermé le samedi midi, le dimanche soir et le lundi toute
la journée. Service de 12h à 14h30 et de 19h30 à 21h30.
Réservation recommandée. Menus de 27 E à 48 E.
Carte : 40 E environ. Formule du midi : 14,50 E (menu
Retour du Marché, plat + dessert, servi le midi du mardi
au vendredi). Vin au verre. Chèque Restaurant. Chaises
bébé. Terrasse.
On vous le disait l’année dernière, le restaurant de
Caroline et Sébastien Rémy est LE gastronomique qui
monte à Bayeux. Aujourd’hui, Sébastien est Maître
Restaurateur, un titre mérité pour ce jeune chef fort
créatif, qui a fourbi ses casseroles auprès du chef Alain
Ducasse, tandis que Madame – accueil, service et sourire
en or – se formait au Georges V… Résultat, entre une
hôtesse élégante et attentive et une cuisine à la fois
raffinée et légère, on en redemande. Le menu Retour
du Marché, proposé le midi, offre un formidable rapport
qualité-prix et permet de découvrir toute l’inventivité
culinaire de Rémy qui ne travaille qu’avec des produits
frais issus de producteurs locaux (poissons et SaintJacques de Port-en-Bessin, viande de Monceaux-enBessin). Une cuisine privilégiant les saveurs des aliments,
sans jamais en masquer le goût, tout en les rehaussant
subtilement d’une épice ou d’une herbe bien choisies,
c’est une véritable fête pour les papilles !
90
BAYEUX - Le couvert
 LE LION D’OR
71, rue Saint-Jean & 02 31 92 06 90
www.liondor-bayeux.fr
[email protected]
oMaître Restaurateur. Fermé de noël à mi-janvier. Ouvert
le lundi et du mercredi au vendredi le midi et le soir ; le
mardi et le samedi le soir ; le dimanche midi. Menus de
23 E à 56 E. Formule du midi : 15 E (entrée, plat ou
plat, dessert ; 18 E : entrée, plat, dessert). Vin au verre.
American Express. Accueil des groupes. Terrasse.
C’est LA table de Bayeux depuis des années et la créativité
et l’inspiration du chef Patrick Mouilleau, promu Maître
Restaurateur, n’ont pas fléchi au fil du temps. En terrasse
en saison, ou dans la salle à la nouvelle déco shabby chic
(meubles en bois patiné, sièges recouverts de tissus
blancs...) on joue la carte des produits locaux avec le
menu régional, ou l’on se laisse tenter par l’inspiration
du moment. A moins que l’on opte pour la formule
gourmande, qui offre une belle balade au gré de la
carte. Le menu du midi, d’un imbattable rapport qualité/
prix décline des produits de saison d’une fraîcheur
irréprochable, parfaitement cuisinés, à l’instar de cette
succulente cuisse de pintade légèrement acidulée,
accompagnée de légumes de saison al dente, et de ce
délicat feuilleté garni de fruits frais posés sur une crème
merveilleusement aérienne. Le service, impeccable sans
être pesant, contribue à faire du repas un vrai moment de
plaisir. Les gourmands curieux n’auront pas manqué la
recette du dessert de Léon, inscrit sur un grand tableau...
 AU PTIT BISTROT
31 ter, rue Larcher & 02 31 92 30 08
Ouvert toute l’année. Basse saison : du dimanche au
vendredi le midi. Haute saison : du lundi au mercredi le
midi ; du jeudi au dimanche le midi et le soir. Formule du
midi : 13,90 E (entrée, plat, dessert et café). Vin au verre.
Bienvenue au Ptit Bistrot ! Attention pas le P’tit Resto,
pas celui qui se trouve une rue plus haut, mais le bistro,
le vrai de vrai, avec ses nappes à carreaux rouges et
blancs, ses banquettes en molesquine et son carrelage
années 30. La nouvelle coqueluche de Bayeux en fait,
tenue par Valérie en salle et Richard aux fourneaux. Et
ces deux-là se donnent à fond, sans compter ! Sourire,
accueil chaleureux, générosité et bonne cuisine sans
chichi, la combinaison est gagnante à tous les coups.
Moralité, mieux vaut réserver sous peine de partager
sa table avec des touristes anglais... Blague à part,
l’ambiance est si bonne qu’on se fait vite des potes au
coude à coude ! La cuisine est maison bien sûr, à base
de produits frais, bien franchouillarde et normande mais
éminemment délicieuse. Tripes maison, frites maison,
rillettes maison, moules de Barfleur au camembert,
tarte aux pommes... On en salive encore.
 LA RAPIÈRE
53, rue Saint-Jean & 02 31 21 05 45
www.larapiere.net
[email protected]
Maître Restaurateur. Ouvert toute l’année. Du mardi
au samedi. Menus de 28,50 E à 38,50 E. Formule du
midi : 19 E.
Situé au détour d’une ruelle où l’on ne serait pas surpris
de croiser le fer (ou la rapière) avec un mousquetaire,
ce restaurant installé dans un logis du XVIIe siècle s’est
récemment offert un coup de jeune. En effet, Catherine
et Rémi, les parents, ont passé la main à Simon et Linda,
le fils et son épouse. Résultat : un bib gourmand, rien
de moins ! La cuisine est une composition savamment
orchestrée de produits du terroir, très joliment présentés,
et de saveurs destinées à les rehausser : cardamome,
miel et soja, truffe fraîche... Les viandes apprécient les
sauces de caractère et les poissons s’accompagnent de
saveurs exotiques et parfumées. Les desserts, remarquablement maîtrisés – Simon est pâtissier de métier – ne
dépareillent pas et la table bien dressée est à l’image du
service, agréable et professionnel. Le tout se conclut à
prix très raisonnable, ce qui ne gâte rien. La carte des
vins est, quant à elle, une heureuse surprise, débutant
par de bons Côtes-du-Rhône aux environs de 15 E, et
de belles références au verre à prix très doux.
LE VOLET QUI PENCHE
3, impasse de l’Islet
& 02 31 21 98 54 / 06 16 44 68 09
[email protected]
Fermé les deux dernières semaines de février. Ouvert le
lundi soir ; du mardi au samedi le midi et le soir. Carte :
18 E environ. Formule du midi : 9,70 E (plat du jour et un
verre de vin). Vin au verre. Le soir, menu à 18 E : entrée,
plat, dessert. Chaises bébé. Wifi gratuit. Cave à vins.
Le volet penche toujours, le bistrot surplombe toujours
l’Aure et Pierre-Henri est égal à lui-même : chaleureux
et intarissable sur ses vins. Bref on ne change pas une
équipe qui gagne, ou plutôt si, en y adjoignant un
nouveau cuisinier pour des plats du jour bien sentis.
Pas de souci donc, Le Volet qui Penche est une affaire
qui roule et qui nous plaît bien, pour son ambiance
conviviale, son décor chaleureux (toutes ces bouteilles
sagement alignées dans des casiers ça donne chaud au
cœur !), son rapport qualité-prix, et la générosité de son
propriétaire. « On reçoit quand on donne » aime-t-il à
répéter. En tout cas on a reçu cinq sur cinq ses conseils
en vin – Monsieur parcourt régulièrement la France
des vignerons indépendants pour en ramener des
trésors – son café gourmand, très gourmand, et son
plaisir évident de faire plaisir. Les non francophones
seront ravis d’apprendre que l’anglais et l’allemand
y sont pratiqués avec aisance. Les gourmets que les
escargots, tripes et autres friandises bien franchouillardes vont bientôt faire leur apparition à la carte en
plus des huîtres, camembert et andouille...
Le gîte
HÔTEL D’ARGOUGES***
 21, rue Saint-Patrice & 02 31 92 88 86
www.hotel-dargouges.com
[email protected]
pa
Ouvert toute l’année. 28 chambres. Basse saison : chambre
double de 85 E à 100 E ; suite de 165 E à 240 E.
Haute saison : chambre double de 140 E à 160 E ;
92
BAYEUX - Le gîte
 HÔTEL REINE MATHILDE – RESTAURANT LE
GARDE MANGER**
23, rue Larcher
& 02 31 92 08 13
www.hotel-bayeux-reinemathilde.fr
[email protected]
oa
Qualité Tourisme. Normandie Qualité Tourisme. Ouvert
toute l’année. 23 chambres. Chambre double, de 50 E à
95 E la nuit. Petit déjeuner buffet : 9,50 E. Gratuit pour
les enfants jusqu’à 2 ans. Taxe de séjour en supplément.
Animaux acceptés (gratuit sur demande). Wifi gratuit.
Restauration (restaurant Le Garde Manger). À 150 m
de la cathédrale et de la Tapisserie.
Anne-Sophie et Emerick ont joué les globe-trotters
pendant quelques années en Angleterre, histoire de
peaufiner les relations franco-britanniques. De retour à
Bayeux ils ont repris les rênes de cet établissement on
ne peut mieux situé, à deux pas de la cathédrale et au
bord de l’Aure, et où l’on speak english, of course. Des
chambres pimpantes offrant une vue imprenable sur
le cœur de la cité bayeusaine, une déco personnalisée
pour Ulrika, Vilma, Mathilde, Guillaume (le nom des
chambres, pas de leurs enfants)… et une annexe !
Idéalement située sur l’Aure, accessible aux fauteuils
roulants, la petite sœur de la Reine Mathilde s’est dotée
de lits king size et de salles de bains gigantesques. En
plus, elle côtoie le nouveau salon de thé avec terrasse,
L’Instant Café, où l’on peut prendre son petit déjeuner
en paix les matins ensoleillés. Une certaine idée du
bonheur, quoi !
 LE LION D’OR***
71, rue Saint-Jean & 02 31 92 06 90
www.liondor-bayeux.fr
[email protected]
uAas
Qualité Tourisme. Logis (3 cheminées). Ouvert toute
l’année. 7 jours sur 7. 28 chambres (dont 1 suite et
3 junior suites). Basse saison : chambre double de
79 E à 139 E. Haute saison : chambre double de
149 E à 280 E. Petit déjeuner : 13 E. Parking
fermé : 9 E. En avril, chambre double de 119 E à
139 E. American Express, Diners Club. Accès fauteuils
roulants au restaurant. Animaux acceptés (9 E/jour).
Séminaires. Restauration (maître restaurateur). Tv
satellite. Excursions (à 5 minutes à pied de la Cathédrale
et de la Tapisserie).
C’est au fond d’une belle cour pavée que se dresse
Le Lion d’Or, ancien relais de poste fondé en 1770 et
fréquenté par les plus grands de ce siècle et du
précédent, de Jean Marais à John Wayne en passant
par Edith Piaf, le Prince Charles, Tom Hanks ou
Eisenhower… Renommé pour sa table orchestrée
avec maestria par le chef Patrick Mouilleau, Maître
Restaurateur, l’hôtel l’est aussi pour son ambiance
chaleureuse et cosy. Se blottir dans l’un des fauteuils
club du salon bar, face à l’immense cheminée où
crépite un feu de bois ; contempler les photos et les
autographes de toutes les célébrités qui ont connu
l’endroit tout en dégustant un calvados millésimé,
comptent parmi les grands plaisirs qu’offre l’établissement. Mais, ce ne sont pas les seuls, loin s’en faut !
Il est possible aussi de confier son corps à des mains
expertes qui massent, détendent et manucurent,
avant de prendre un bain de soleil ou un déjeuner
sur la terrasse joliment fleurie, puis d’aller faire une
sieste dans l’une des belles chambres décorées avec
soin. Au hasard, la chambre inspirée des Mille et une
nuits. Et pour l’anecdote historique, qui s’impose en
cette année de 70e, il faut savoir que Le Lion d’Or fut
le QG de la presse internationale en 1944.
Chambres d’hôtes
 HÔTEL PARTICULIER POPPA
32, place de Gaulle
& 02 31 22 41 90 / 06 87 14 74 21
www.hotel-poppa.com
[email protected]
pGîte de France (4 épis). Ouvert toute l’année. 4 chambres.
Chambre double de 90 E à 160 E. Petit déjeuner inclus.
Lit supplémentaire : 20 E (petit déjeuner inclus). Parking
inclus. Gratuit pour les moins de 3 ans. Lit de bébé sur
demande. Taxe de séjour en supplément. Connexion
Internet gratuite. Wifi gratuit. Tv satellite.
La belle Poppa, fille de Béranger, comte de Bayeux,
et épouse de Rollon, le fondateur de la Normandie,
ne se doutait pas qu’elle laisserait son nom à un bel
hôtel particulier du XVIIIe siècle, ni qu’on lui élèverait
une statue juste en face dudit hôtel. Pas plus que
Sophie et Philippe Berruer n’ont anticipé le succès
phénoménal de leur activité démarrée en 2011 et
consacrée dès 2012 quand l’Hôtel particulier Poppa
s’est classé parmi les 200 plus belles chambres d’hôtes
en France… Mieux vaut réserver à l’avance donc, si
l’on veut avoir la chance de fouler le parquet en point
hongrois de la chambre installée dans l’ancienne
salle de réception de l’hôtel, ou le plaisir de savourer
les gâteaux et confitures maison de Sophie… Sans
compter la volupté de s’étendre dans un lit queen size
et le bonheur de contempler la cathédrale Notre-Dame
depuis sa fenêtre. Avant peut-être de se détendre
autour d’un verre dans le luxuriant jardin aux dalles
patinées par le temps, tout à la joie d’une conversation
animée avec les hôtes des lieux, qui décidément, ont
l’accueil dans le sang…
 LE PETIT MATIN
11, place Charles-de-Gaulle
& 02 31 10 09 27 / 06 08 28 65 59
[email protected]
pOuvert toute l’année. 5 chambres. Chambre double
de 90 E à 110 E. Petit déjeuner inclus. Lit bébé à
disposition gratuitement. Chèque Vacances. Wifi. À
2 minutes de la Cathédrale, 5 minutes de la Tapisserie.
Installés depuis un an Place de Gaulle, au sein d’une
majestueuse demeure des XVIIe et XVIIIe siècles, Antoine
et Pascal accueillent leurs hôtes avec toujours autant
de chaleur. Si leur nouvelle maison intimide au
Sorties - BAYEUX
premier abord – le hall d’entrée au sol dallé de noir
et blanc donne le ton ! – si la déco se révèle plutôt
contemporaine, les objets chinés ont déménagé avec
eux, ajoutant un côté intime et chaleureux à des pièces
extrêmement spacieuses. Les 5 chambres, plus vastes
et confortables les unes que les autres avec leurs salles
de bains flambant neuves (et toutes équipées de sèchecheveux, chouette mesdames !), déclinent chacune un
thème. Coup de cœur pour la Gris Souris, traversante
et hyper lumineuse, avec vue sur la place et sur le
jardin. Et prix d’excellence pour la Violet de Bayeux,
la dernière née, située au rez-de-chaussée, avec son
entrée indépendante et ses fenêtres sur jardin. Jardin
où l’on peut musarder à la belle saison et garer son
vélo ou sa moto si besoin. Oui c’est vrai, tout est plus
grand dans ce nouveau Petit Matin, du petit déj’ (ultra
délicieux et complet) au jardin, mais rassurez-vous,
les têtes n’ont pas enflé, les prix non plus, et l’accueil
est resté le même : simple, chaleureux et attentif.
 LE RELAIS SAINT-LOUP
66, rue Saint-Loup
& 02 31 10 11 59 / 06 62 73 12 37
www.relaissaintloup.com
[email protected]
déjeuner inclus. Bain bouillonnant, sauna. À 5 minutes
à pied de la Cathédrale.
Attention les yeux ! Cet ancien relais de chasse datant
de 1750 est une petite merveille. Dissimulé derrière
un magnifique porche en pierre, lové dans l’écrin
vert d’un joli jardin arboré, il se révèle aussi luxueux
à l’intérieur qu’à l’extérieur. Vastes chambres avec
meubles et boiseries d’époque, toutes situées au
1er étage et toutes avec vue, chacune équipée d’un
lit de 160, d’une télé écran plat et d’une salle de
bains luxueuse. Espace détente avec sauna et bain
à remous, salon fumoir disposé autour d’une grande
cheminée... Gare ! Vous allez prendre goût à cette vie
de château... Nelly et Éric se montrant des hôtes plus
qu’attentionnés, vous risquez même de prolonger
votre séjour. Remarquez ça tombe bien, un petit gîte
jouxte la maison !
Campings
CAMPING DES BORDS DE L’AURE***
 Allée des Abattoirs
Boulevard Eindhoven & 02 31 92 08 43
www.camping-bayeux.fr
[email protected]
oD
Ouvert du 5 avril au 2 novembre. 140 emplacements.
Emplacement + véhicule + 2 personnes (avec 5 A)
jusqu’à 18,17 E. 10 mobil-homes de 330 E à 673 E
la semaine. Prix par adulte et par nuit : 4,57 E ; par
enfant de moins de 7 ans : 2,67 E. Taxe de séjour en
supplément. Réduction de 10 % pour un séjour de
5 nuits minimum. Chèque Vacances. Jeux pour enfants.
Animaux acceptés (payant). Aire pour camping-cars.
Wifi gratuit. Accès gratuit à la piscine municipale (10 m
par chemin pédestre). Centre-ville et tennis à 500 m.
Supermarché à 150 m.
Pas évident de trouver un camping valable en ville,
celui-ci fait exception. Premier avantage, sa situation :
le long de la rivière l’Aure (idyllique) que vous longerez
pour rejoindre le centre-ville sur 500 m environ, autant
dire un saut de puce, avec en prime des vues uniques
sur le patrimoine bayeusain. Pour info, le supermarket
est à 150 m, à 1 km, ce sont le parc fitness avec son
parcours de santé, les courts de tennis en extérieur
et le jardin public. La gare, elle, se trouve à 2 km.
Mais concentrons nous sur le site : 140 emplacements spacieux et ombragés délimités par des haies
bocagères, un petit coin de nature en ville somme
toute ! Sur place, ambiance archi conviviale : jeux pour
enfants, pingpong, mini-foot, terrains de pétanque
et volley-ball, service de restauration ambulante,
tournée de pain le matin sans oublier lave-linge et
sèche-linge, salle de télé et de repassage (détails
apparemment anodins mais qui ont leur importance).
Cerise sur le gâteau : la piscine municipale attenante
et d’accès gratuit ! Quand on vous dit que c’est idéal !
Précisons enfin que le camping est équipé de mobilehomes dernier cri. Bref, une adresse à retenir, pour les
groupes également.
Sorties
 BOWLING 868
1, rue François-Guérin
Z.A. de Bellefontaine & 02 31 51 88 68
www.bowling868.com
[email protected]
oOuvert toute l’année. Du dimanche au mercredi de 15h
à 1h ; le jeudi de 15h à 2h ; le vendredi et le samedi de
15h à 3h. À partir de 3,20 E la partie. Forfait 3 parties
à partir de 9,30 E. Formule Ladies tous les jeudis de
20h à minuit : 8,90 E. Chèques non acceptés. Location
de chaussures : 1,50 E. Wifi gratuit. Bar, snack, espace
de jeux, écrans géants.
Le Bowling 868 a les arguments qu’il faut pour devenir
un must des sorties dans le Bessin. Sur un espace de
1 600 m², le porteur du projet a construit le bowling
idéal en s’appuyant sur son expérience de joueur
compétiteur au sein de la Fédération Française de
Bowling. Le résultat est épatant ! 12 pistes homologuées pour la pratique en compétitions nationales
et internationales (cas unique dans la région) et la
pratique de loisirs, 10 billards à l’américaine, une
demi-douzaine de jeux électroniques, une salle de
séminaire, sans oublier l’espace snack-bar, indispensable moteur de convivialité. Ambiance boîte de nuit au
niveau de la déco avec des animations lumineuses au
plafond (les effets réfléchissants sur les tables sont…
éblouissants !). Bon à savoir, le bowling fait les yeux
doux aux dames tous les jeudis soirs avec des tarifs
défiant toute concurrence et s’occupe également des
anniversaires de vos boutchous (formules enfants et
anniversaire).
CALVADOS
p5 chambres. Chambre double de 130 E à 150 E. Petit
93
94
BAYEUX - Emplettes
Emplettes
AURE DU COMMUN
 6, rue Saint-Jean
& 02 31 21 27 86
[email protected]
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h
à 19h. Haute saison : tous les jours de 10h à 20h30.
Vous vous demandez si le fuselage d’avion de chasse
exposé dans la vitrine est authentique ? Poussez donc
la porte de cette boutique vraiment hors du commun et
vous aurez la réponse ! Jérôme, quasi invisible derrière
son petit bout de comptoir – en même temps on n’a
d’yeux que pour le fameux cockpit – vous accueille
d’un sourire timide et vous invite à parcourir les lieux.
Ce curieux mélange de souvenirs de la Seconde Guerre
mondiale (livres, objets, maquettes…) et d’ode à la
Normandie va du Calvados aux livres de cuisine en
passant par Heula et les caramels d’Isigny. Si Jérôme
voue une passion au terroir normand – il a dirigé
pendant quelques années la célèbre Cidrerie Viard –,
il est également fou d’aéronautique. D’où le fameux
cockpit et les nombreux souvenirs de guerre d’aviateurs
exposés dans le magasin. Mais ce n’est pas tout, Jérôme,
qui a pas mal baroudé, a rapporté de très intéressants
articles d’outre-Atlantique, notamment une machine à
fabriquer les médailles, à essayer absolument. Au fait, le
fuselage, il est vrai. Et quand on monte sur l’escabeau,
on peut voir le poste de commande à l’intérieur…
 LA CAVE D’ABONDANCE
8, rue Saint-Jean
& 02 31 51 97 74
[email protected]
Ouvert le lundi de 14h à 19h30 ; du mardi au vendredi de
9h30 à 12h30 et de 14h à 19h30 ; le samedi de 9h30 à
19h30 ; le dimanche de 10h à 13h.
Une perle rare, discrètement nichée dans la cave de
la rue Saint-Jean qui lui sert de coquille. Une déco
chaleureuse où le bois est à l’honneur, des produits
du terroir d’ici et d’ailleurs, mais surtout un choix
incroyable d’armagnacs (de 1898 à nos jours), de
liqueurs et de whiskys (ceux du Japon sont vraiment
surprenants) proposés à la dégustation. Erick, débusqueur de joyaux à la moustache débonnaire a choisi
récemment d’étoffer son offre de bières. Résultat, près
de 150 références de mousses sont à votre disposition.
Attention, pas toutes à la fois !
 LA REINE MATHILDE
47, rue Saint-Martin
& 02 31 92 00 59
Ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h30 ; le dimanche
de 9h à 19h. Dernier service au salon de thé 1/2 heure
avant la fermeture de la boutique.
Une institution bayeusaine. Qu’il s’agisse des locaux ou
des touristes, cette pâtisserie-salon de thé ne désemplit
pas. Crée aux alentours de 1900 et tenue depuis une
vingtaine d’années par Isabelle et Pascal Doublet, La
Reine Mathilde possède un cachet unique : plafond
haut, moulures, dorures, lustres et autres fresques à
l’ancienne se mêlent ici pour le plaisir des yeux. Mais
les papilles ne sont pas en reste car cette Mathilde est
également une reine locale du bon goût ! Une vitrine
alléchante où l’on contemple avec envie macarons,
nougats et autres viennoiseries, à l’intérieur c’est un
festival : des pâtisseries (classiques ou originales)
aux chocolats maison, difficile de résister. A emporter
où à consommer sur place, un vrai paradis pour les
becs sucrés !
Dans les environs
Castillon
 JARDINS DE CASTILLON
D73
Le Château
& 02 31 92 56 03
www.jardinscastillonplantbessin.com
[email protected]
Les jardins se visitent du 1er mai au 30 septembre. La
pépinière est ouverte de mars à novembre. Ouvert du
mardi au samedi de 14h à 17h30. Ouvert les dimanches
de juin et juillet, de 14h30 à 17h. Gratuit jusqu’à 4 ans.
Adulte : 7 E. Enfant : 4 E. Vente de plantes dans la
pépinière. Label Jardin remarquable.
La passion de Colette et Hubert Sainte-Beuve pour le
monde végétal ne date pas d’hier et le premier des
jardins de Castillon remonte même à 1980. Multipliant
les recherches et acquérant de vraies merveilles,
Madame, notamment, déniche des trésors parmi
les géraniums vivaces, les couvre-sols, les plantes
officinales, les hydrangeas et les roses anciennes,
avant de s’intéresser aux plantes d’ombre (fougères,
hostas), ainsi qu’aux plantes de lieux humides et
aux graminées. Le parc est aujourd’hui constitué de
2 jardins classés «remarquables». Le premier est une
succession de «chambres» aux thématiques anglaise,
nippone, romantique, etc. Le second, créé avec l’aide
du graveur-paysagiste François Houtin, est formé de
3 terrasses où s’épanouissent ici et là des ifs topiaires.
Et depuis peu, il est possible de s’égarer dans un joli
labyrinthe en buis avant ou après avoir fait le tour
d’un petit arboretum.
 FERME DU VAL FLEURI
Hameau Vallun
& 02 31 92 77 10 / 06 89 63 46 31
[email protected]
pGîte de France (2 épis). Ouvert toute l’année. 2 chambres.
Chambre double 50 E ; chambre triple 69 E. Petit
déjeuner inclus. Parking. Tarif spécial famille :
4 personnes (2 adultes et 2 enfants) : 82 E la nuit,
petit déjeuner compris. Chèque Vacances. Vente (produits
du terroir). Excursions (a 1 km des jardins de Castillon,
3 km de Noron-la-Poterie et 5 km de la forêt de Cerisy).
Pascale et Christian ont aménagé leur petit coin de
paradis à deux pas de la forêt. Y arriver en fin de
matinée c’est le bonheur : on est accueilli par l’enivrant
parfum d’un plat des familles mijotant sur le feu.
De quoi donner envie de déjeuner sur place ! Deux
98
BÉNOUVILLE - Points d'intérêt
 PEGASUS BRIDGE
Caen Canal
Visite libre gratuite pour ce pont ouvert à la circulation.
Attention ! Les piétons. sont prioritaires !
D.Day, Jour. J – 5/6 juin 1944 : la prise du pont tournant
sur l’Orne à Ranville (construit par Gustave Eiffel),
ainsi que celle du pont levant sur le canal de Caen à
Bénouville (construit en 1935) est la mission la plus
célèbre de la 6e division aéroportée britannique. Les
180 soldats du régiment Oxs and Bucks commandés
par le Major John Howard se sont posés, ici, à bord de
planeurs juste à côté des deux ponts, le 5 juin après
minuit. En dix minutes, les ouvrages étaient sous
contrôle, l’opération « Coup de main avait réussi ».
À la tête des renforts, les Bérets Verts, commandés
par le général Lord Lovat, précédé de son joueur de
cornemuse, Bill Millin (se reporter également à la
commune de Colleville-Montgomery, site Sword-Beach
du 6 juin 1944). Parmi les Bérets Verts, 177 Français
commandés par le Commandant Philippe Kieffer. Le
26 juin 1944, le pont sur le canal de Caen fut, ainsi,
baptisé « Pegasus Bridge », en hommage aux soldats
britanniques qui l’avaient pris et qui portaient sur
leur manche l’insigne de Pégase, le cheval ailé de
la mythologie grecque. Cet insigne avait été choisi
par la romancière, Daphnée du Maurier, épouse du
général Frédérick Browning qui a commandé toutes
les troupes aéroportées britanniques au cours de la
seconde guerre mondiale. Le pont rendu célèbre en
même temps que Bill Millin grâce au film de Darryl
Zanuck « Le Jour le plus long » a été remplacé en 1994,
par un nouvel ouvrage adapté aux exigences de la
circulation maritime. L’ancien pont a, cependant,
été conservé. Il est exposé dans le parc du musée
« Mémorial Pegasus » installé à quelques pas du Café
Gondrée, première maison de France libérée par la 6e
division britannique. Un lieu de souvenir et de mémoire
dont on pousse volontiers la porte.
d’Afrique, d’Asie ou plus urbain, choisissez le vôtre. Ce qui
n’a pas changé en revanche, c’est la qualité de la cuisine.
Le homard sauce corail est toujours incontournable
et demeure la pièce maîtresse depuis l’ouverture du
restaurant (par ailleurs les sauces sont à découvrir) !
Côté chambres, là encore, rien n’est laissé au hasard :
c’est cosy et chaleureux à souhait et vous avez le choix
entre le bâtiment principal ou l’annexe attenante. Pour
une pause gastronomique ou un séjour prolongé, en
famille ou en amoureux, dans un établissement qui se
transmet de génération en génération, depuis 1920.
Le gîte
Terrain de 7 ha. 277 emplacements. Emplacement +
véhicule + 2 personnes (avec 10 A) à partir de 19,80 E.
70 mobil-homes pour 2 à 6 personnes de 311 E à 999 E
la semaine. Jeux pour enfants. Aire pour camping-cars.
Wifi payant. Service de ménage. Restauration (bar et
snack. Plats à emporter ou à consommer sur place).
Bain bouillonnant. Animations.
Camping, glamping, on hésite encore. Les Hautes
Coutures aussi d’ailleurs, puisqu’ils se définissent
eux-mêmes comme un « camping hôtel en plein air ».
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle tendance du tourisme
parvient à réconcilier les amateurs du camping et les
autres, davantage acclimatés au confort des hôtels. Il
vous sera bien entendu possible de planter votre tente
sur un vert gazon, à l’ancienne, et de vous balader avec
votre rouleau de papier hygiénique à la main… mais
vous risquez de vous sentir un peu seul, puisque la
formule qui fonctionne le plus ici, est bien la location
de mobile homes. Difficile en effet de ne pas se sentir à
son aise dans ces véritables petits appartements, avec
tout ce qu’il faut pour se faire à manger, dormir, et se
laver. L’espace aquatique, avec son bain bouillonnant,
son toboggan aquatique, sa balnéo, ne plaira pas non
Gîtes
LA GLYCINE
 11, place du Commando
& 02 31 44 61 94
www.la-glycine.com
oChambre simple 64 € ; chambre double à partir de 74 € ;
chambre triple 90 €. Demi-pension. Petit déjeuner :
7,50 € (5 € moins de 12 ans). Restauration (menus
de 18 € à 58 €).
Le plaisir des yeux à l’extérieur, en contemplant la
façade lorsque fleurit la glycine éponyme, se retrouve
à l’intérieur. La déco a été entièrement repensée, dans
des tons plus actuels et c’est une réussite totale : un
comptoir mêlant métal et incrustations de pierres à
l’entrée, dans les salles, le rouge brique flirte avec le
gris souris, le prune est intense, l’éclairage soigné et
chaleureux. Plusieurs salles, plusieurs ambiances, le tout
rehaussé par les toiles de la maîtresse des lieux. Esprit
 GÎTE DE BÉNOUVILLE
6, rue des Carrières & 02 31 82 71 65
[email protected]
pGîte de France (3 épis). Ouvert de Pâques à la Toussaint.
Pour 4 personnes (50 m², 2 chambres). De 275 E à
450 E la semaine selon saison. Chèque Vacances. Service
de ménage. Salon de jardin, location de draps, lave-linge.
Bénouville, et son millier d’habitants, regorge de
bonnes adresses. En voici une nouvelle illustration,
avec ce gîte, simple dans sa décoration, mais particulièrement chaleureux et idéal pour une famille.
Non loin de la mer, vous profiterez d’une maison
indépendante de plain-pied, avec deux chambres
propres et confortables. Les équipements et services
ne manquent pas : barbecue, salon de jardin, location
de draps, ménage...
Campings
 CAMPING LES HAUTES COUTURES****
Avenue de la Côte de Nacre
& 02 31 44 73 08
www.campinghautescoutures.com
trwxHaCs
Qualité Tourisme. Ouvert du 1 avril au 31 octobre.
er
Le gîte - BERNIÈRES-SUR-MER
le menu du marché tous les jours, histoire de privilégier
le frais. Un accord mets et vins permet de découvrir des
crus inhabituels choisis par le chef. Quant au service, il
est assuré par la femme d’Anthony, souriante, discrète et
redoutablement efficace. Oui, cet As de Trèfle a une carte
à jouer, celle d’atout gastronomique de la Côte de Nacre !
Bernières-sur-Mer
 AUBERGE DE LA LUZERNE
727, rue du MaréchalMontgomery & 02 31 25 61 91
www.auberge-luzerne.fr
Menus de 19 E à 39 E. Menu enfant : 6,50 E. Jardin.
Terrasse.
C’est une belle histoire d’amour qui lie les époux Aubrée
à la ferme de la Luzerne... En 2006, après 30 ans de
bons et loyaux services dédiés à la rénovation et à
l’embellissement de cette belle ferme classée du XVIe
siècle, ils s’en séparent, pour prendre une retraite bien
méritée. Fin 2012, catastrophés par l’état d’abandon des
lieux, ils rempilent et rachètent leur bien ! Tant mieux
car l’endroit est magnifique et c’eût été criminel de ne
pas en faire profiter le chaland. L’Auberge de la Luzerne
porte désormais bien son nom, offrant restauration et
hôtellerie. L’immense salle de restaurant dont les baies
vitrées donnent sur un beau jardin veillé par un saule
majestueux, est d’une élégance rare. Pierres apparentes
admirablement mises en valeur, éclairages discrets
au plafond, tons écru et taupe, la déco est parfaite.
La cuisine, elle, est bonne, sans génie mais élaborée
uniquement à base de produits frais. Le menu à 19 E
est copieux et bien maîtrisé tant pour le faux filet que
pour le poisson, tandis que le menu à 39 E propose
un tournedos de canard qui rallie les suffrages. Pour
arroser le tout, choisissez le vin en pichet, bon et peu
cher. Bref, une adresse à suivre...
Cette petite commune balnéaire dotée d’une immense
plage de 2,5 km de long est aussi conviviale qu’authentique. Véritable paradis de la pêche à pied grâce aux
gros rochers (les « gas ») qui se découvrent complètement à marée basse, Bernières est aussi la plage où
débarquèrent les Canadiens le 6 juin 1944.
 OFFICE DE TOURISME
159, rue Victor-Tesnières
& 02 31 96 44 02
[email protected]
Haute saison : ouvert tous les jours et les jours fériés de
9h à 12h30 et de 14h à 18h30. Ouvert de mars à juin :
lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi de 10h à 12h et
de 14h à 18h, dimanche de 10h à 12h. De septembre à
février : mardi, jeudi, vendredi de 10h à 12h et de 14h
à 17h. Le samedi de 14h à 17h.
L’office de tourisme de Bernières est à l’origine de
nombreuses manifestations l’été, comme le festival des
arts de la rue « Les Histrions du mardi » et les concerts
des Vendredis musicaux. Il organise également des
visites, guidées ou non, pour découvrir le patrimoine
historique et naturel de Bernières (mention spéciale
pour le circuit « Vieilles pierres et graffitis marins »).
Le couvert
 L’AS DE TRÈFLE
420, rue Léopold-Hettier
& 02 31 97 22 60
www.restaurant-asdetrefle.com
[email protected]
Fermé du 2 janvier au 7 février. Ouvert du mercredi au
dimanche le midi et le soir. Menus de 28 € à 69 €. Formule
du midi : 18 € (entrée-plat ou plat-dessert ; 25 € :
entrée, plat, dessert). Vin au verre. Chaises bébé. Terrasse.
Gilles et Sandrine Poudras ont fait de l’As de Trèfle une
référence gastronomique sur la côte puis sont partis
vers de nouvelles aventures. Anthony Vallette a repris
l’établissement en février 2014. Pas évident, mais...
C’est avec toute son expérience et son talent de chef
étoilé en région parisienne qu’il relève le défi. Natif
de Condé-sur-Vire mais influencé par les saveurs du
sud, Anthony n’hésite pas à unir les produits du terroir
(saint-jacques, andouille, boudin, pomme...) aux saveurs
méridionales et ibériques (Pata Negra, chorizo, olives,
parmesan...). Dans l’assiette c’est beau, audacieux et
fortement savoureux, à l’image de ce toast croustifondant
de jambon Jabugo accompagné d’un oeuf poché à la
truffe ou de ce hamburger 2014 (boeuf, foie gras, truffe et
champignons juteux) à se damner. La carte change tous
les 15 jours, histoire de ne pas tomber dans la routine, et
Le gîte
 AUBERGE DE LA LUZERNE
727, rue du MaréchalMontgomery
& 02 31 25 61 91
www.auberge-luzerne.fr
[email protected]
w
10 chambres. Chambre simple à partir de 65 E ; chambre
double à partir de 80 E. Petit déjeuner inclus. Lit
supplémentaire : 10 E.
Installées dans les dépendances de la ferme et plus
précisément les anciens ateliers, les chambres de
l’auberge sont à l’image de la salle de restaurant, sobres
et élégantes. Janine Aubrée y a révélé ses talents de
décoratrice d’intérieure, préservant le cachet des lieux
et laissant pierres et poutres apparentes. Un confort
que certains jugeront moyen au regard de l’absence
de télé – nous ça nous convient très bien – mais des
prix très abordables : le petit déjeuner est compris dans
le prix de la chambre et l’accès à la piscine intérieure
sans supplément.
CALVADOS
plus aux amateurs de camping « à la dure ». Quoique
vous aimiez, et quelles que soient vos habitudes,
laissez-vous donc prendre en main par cette hôtellerie
de plein air et de « haute couture » … et le plaisir
viendra naturellement.
99
100 BERNIÈRES-SUR-MER - Le gîte
Campings
CAMPING LE HAVRE DE BERNIÈRES****
 Chemin de Quintefeuille
& 02 31 96 67 09
www.camping-normandie.com
[email protected]
Sur le périphérique, sortie 5 CHU/COTE DE
NACRE puis direction Courseulles sur mer
rya
Ouvert du 29 mars au 1 novembre 2014. Terrain de 5 ha.
er
77 emplacements. Exposition : ombragé. Emplacement +
véhicule + 2 personnes (avec 20 A) de 25 E à 39,50 E.
Mobil-homes pour 4 personnes de 448 E à 942 E la
semaine ; mobil-homes pour 6 personnes de 533 E à
1 125 E. Forfait chien : 23 E par semaine en mobile
home ; de 3,50 E à 4,20 E par jour en tente. Taxe
de séjour en supplément. Jeux pour enfants. Salle de
bains pour bébés. Aire pour camping-cars. Wifi gratuit.
Restauration (restaurant La Voile). Bain bouillonnant,
sauna. Animations. À 300 m de la plage.
Idéalement situé à 300 m de la mer et 400 m des
commodités de la petite station balnéaire de Bernières
(Intermarché, boulangerie, office de tourisme…), ce
camping propose des services plutôt alléchants : piscine
chauffée de mai à septembre, aire de jeux (pétanque,
tables de ping-pong…), salle de jeux vidéo, accès Wifi
gratuit, restaurant à la déco Caraïbes joliment baptisé La
Voile, ou encore animations pour enfants et adultes. Les
grands apprécient le bain à bulles doublé d’un sauna,
mais regrettent leur accès payant. Côté tenue des lieux
et des sanitaires, de gros efforts ont été consentis, reste
le bruit… Préférez les mobile-homes – ceux équipé de
3 chambres sont flambant neufs – à la tente et n’oubliez
pas vos boules Quies ! On peut aussi envisager le bon
côté des lieux et participer aux animations de soirée au
lieu de pester jusqu’à 1h30 du matin...
Beuvron-en-Auge
 POINT INFORMATION « LA PORTE VERTE »
Relais de la Route du Cidre
Place Woolsery
& 02 31 39 59 14
www.beuvroncambremer.com
[email protected]
Mai, juillet, août : du lundi au samedi 10h-13h et 14h
-19h, dimanche 10h-13h et 14h -17h. Mars, avril, juin,
septembre, octobre : du lundi au samedi 10h -13h et
14h-18h. Novembre à février : ouvert mardi, jeudi et
samedi 10h-13h et 14h-17h.
Le Point Info de Beuvron-en-Auge qui se trouvait sous
la Halle a été déplacé au sein du village. Il est devenu,
« La Porte Verte », point d’information touristique et
vitrine des producteurs de la Route du Cidre. A ce titre,
il comprend un espace boutique mettant en avant les
produits cidricoles. En saison, les producteurs viennent
souvent faire des animations dégustations gratuites. Faire
une halte à Beuvron-en-Auge, c’est profiter du calme
et de la tranquillité de la campagne du Calvados, c’est
pousser la porte des boutiques du village et déguster
des produits régionaux de qualité : cidre, Pommeau
de Normandie, Calvados, jus de pommes, fromages –
Camembert, Livarot, Pont l’Evêque – sans oublier la
Teurgoule, le dessert traditionnel à base de riz, de lait et
de cannelle. « La Porte Verte » en est le meilleur ambassadeur. Toutes les dates des meilleurs rendez-vous, Foire
aux Géraniums, le 1er dimanche de Mai, Fête du Cidre et
Grand Marché du Terroir, le dernier week-end d’octobre
ou les « Beuvr’Antiques » organisée le 2e dimanche de
chaque mois vous seront, également, ici confirmées.
Points d’intérêt
LES BEUVR’ANTIQUES
 Place Michel-Vermughen
& 02 31 63 08 87
Ouvert de 8h à 19h. 2e dimanche de chaque mois.
Quel meilleur cadre que l’un des plus beaux villages de
France pour accueillir une brocante ? Les Breuv’Antiques
font le bonheur des amateurs d’objets anciens, qui
affluent à la recherche de la pièce unique : meuble,
bibelot, luminaire, vieux linge, cartes postales... sur
la place de Beuvron l’été ou dans la salle des fêtes à
l’automne et en hiver.
 CHAPELLE SAINT-MICHEL DE CLERMONTEN-AUGE
& 02 31 79 23 31 / 02 31 39 59 14 /
02 31 63 08 87
www.beuvroncambremer.com
[email protected]
Se renseigner pour les heures d’ouverture avant de
s’aventurer.
Edifiée en pierre et pans de bois au Moyen Age, cette
chapelle perchée de Saint-Michel de Clermont fut fondée,
dit-on, à l’époque de Guillaume le Conquérant. Très
remaniée au fil du temps, on y accède par une magnifique hêtraie, plusieurs fois centenaire, avant découvrir
un panorama d’une beauté exceptionnelle s’ouvrant
sur la vallée de la Dives aux collines du Mont Pinçon
et des reliefs forestiers du département de l’Orne. A
l’intérieur : un autel en pierre du XIIe siècle, les statues
de saint Jean-Baptiste, de saint Michel, celles de saint
Marcouf et de saint Thibault réputé soigner les fièvres.
Ces deux derniers sont toujours visités par les pèlerins.
Une Vierge à l’enfant du XVe et un Christ de la fin du
Moyen Age sont toujours visibles dans ce lieu. On peut
s’y rendre en voiture, mais la chapelle est aussi la destination d’une randonnée de 6 km à partir du centre de
Beuvron-en-Auge, commune à laquelle Clermont a été
rattachée en 1856.
 ÉGLISE SAINT-MARTIN
Chemin du Moulin
Sous son apparence anodine, l’église Saint-Martin est
un bâtiment chargé d’histoire. Construite de 1640 à
1643, elle a fait, en 2003, l’objet d’un inventaire par
l’association « Patrimoine culturel et Arts Sacrés du
Calvados ». Son contenu mérite le détour : un maître
autel datant de 1737 ou environ, une chaire de style Louis
102 BEUVRON-EN-AUGE - Le gîte
Chambres d’hôtes
AUX TROIS DAMOISELLES
 Place Marcel-Vermughen
Relais Manoir de Sens
& 02 31 39 61 38 / 02 31 79 23 05
www.auxtroisdamoiselles.com
[email protected]
pChambre double de 75 E à 95 E. Petit déjeuner inclus.
Chambre 4 personnes 125 E. Réceptions et mariages.
Wifi gratuit.
Vous ne pourrez pas être mieux placés ! Le matin, les
yeux encore endormis, vous sortirez du manoir et serez
directement sur la charmante place centrale du village,
qui a participé à sa réputation. Votre nuit aura été
parfaite, car ici on ne fait pas les choses à moitié : la belle
maison à colombages est installée au cœur d’une cour
qui ne manque pas de charme. Les chambres aux poutres
apparentes disposent d’une literie de haut confort et
d’une salle de bains privative. Les petits déjeuners se
prennent dans une salle, elle aussi de caractère ou dans
la cour aux beaux jours. Aux Trois Damoiselles qui tire
son nom des trois filles du propriétaire, est donc un
pied-à-terre idéal pour qui souhaite profiter pleinement
de ce charmant village de Beuvron-en-Auge et ses
alentours. À découvrir également, le Manoir de Sens
(haut lieu du boogie-woogie en Europe !), un autre
site d’hébergement, situé en plein cœur d’un haras où
les (mêmes) propriétaires se feront une joie de vous
accueillir pour une nuit ou deux en chambres ou pour
un séjour prolongé en gîte avec visite du domaine et du
site d’élevage de trotteurs.
Emplettes
 LE BALDAQUIN
Place Michel-Vermughen
& 06 80 47 56 04 / 02 31 50 08 52
[email protected]
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 19h. Ouvert tous les
jours pendant les vacances scolaires. Fermeture en janvier.
Qui dit village d’autrefois, dit boutique de jouets rétro.
La proposition est donc un peu attendue, mais elle ne
manque malgré tout pas de charme, et les nostalgiques
de la vieille époque s’y retrouveront. La maison à pan de
bois dans laquelle est installée la boutique ne manque
pas de charme, et à l’intérieur, bilboquets, toupies, boîtes
à musique, kaléidoscopes, dinettes, marionnettes,
masques, petites voitures, trains – en bois pour la plupart
– garnissent les étagères. Le décalage avec les gadgets
modernes à la mode est abyssal, mais peut justement
faire naître l’idée d’un cadeau original.
 ÉPICERIE SWEET AUGE
Le Bourg & 02 31 79 23 28
Haute saison : ouvert tous les jours de 10h à 13h et de
14h30 à 19h.
Attention, vous n’avez pas affaire à la supérette du
coin, mais à une épicerie unique en son genre. Outre la
volonté de Pascale et Christiane, deux ex-parisiennes, de
maintenir en vie l’épicerie du village, elles ont développé
toute une gamme de produits du terroir et petits cadeaux
triés sur le volet (elles n’accueillent pas n’importe qui sur
leurs étagères). Nos deux épicières vous proposent une
sélection qui ravira gourmands et gourmets : épicerie
fine, alcools locaux et extra-locaux (vins de très haut
de gamme), conserves issues de fermes diverses (plats
cuisinés, petits pâtés, tripes…), caramels d’Isigny, miel
de Charozé, confitures de lait, de pommes et autres.
Pour la partie épicerie plus traditionnelle : des fruits
et légumes, un rayon frais (fromages normands au lait
cru, charcuteries) et tous les ingrédients de base d’une
épicerie. A l’entrée, de quoi faire encore des cadeaux
sympas : une production de paniers anciens, des produits
Autrepart (production locale de cosmétiques), des boîtes
en fer, magnets… Et l’humour de nos hôtesses, qui rend
la visite plus agréable encore !
Cabourg
OFFICE DE TOURISME DE CABOURG
 Jardins de l’Hôtel-de-Ville & 02 31 91 20 00
www.cabourg.net
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h30 et
de 14h à 17h30 ; le dimanche et les jours fériés de 10h
à 12h et de 14h à 16h. Haute saison : tous les jours
et les jours fériés de 9h30 à 19h. De novembre à mars
fermé le mardi matin. Guide complet et plan de la ville
disponibles à l’accueil.
En mars 2013, après deux ans de travail, l’office de
tourisme a obtenu, avec succès, la marque « Qualité
Tourisme » pour son accueil et les services proposés
aux visiteurs. Raison de plus pour franchir la porte,
dès votre arrivée et collecter les renseignements de
« première nécessité ». La documentation sur les offres
touristiques locales et régionales, les meilleurs plans sur
les rendez-vous culturels, familiaux, sportifs, ludiques,
nautiques tout est, ici, centralisé. L’équipe sympathique
aura fort à cœur de vous faire passer un agréable séjour.
A pied ou à vélo, la plage, les commerces ne sont jamais
bien loin. Ni même l’hippodrome, le golf, le casino pour
les amateurs. Cabourg, c’est grand comme un mouchoir
de poche. Privilégiez les circulations douces telles que la
marche et le vélo. Un guide cyclotouristique est, d’ailleurs
à disposition gratuitement à l’office de tourisme.
 CABOURG AU FIL DES SAISONS
Office de tourisme
& 02 31 06 20 00
Gratuit.
Arnaud Guérin, géologue et photographe, propose tout
au long de l’année des visites guidées thématiques
gratuites. Inscription à l’office de tourisme qui vous
précisera le calendrier.
w « La plage » (départ devant le casino), permet de
comprendre comment la plage évolue, se forme, et vit.
w Découverte de la pointe de Cabourg et de l’estuaire de
la Dives (rendez-vous à la passerelle de Port-Guillaume)
w « Histoire des matériaux » (départ devant l’office de
Le couvert - CABOURG 103
 LE PETIT TRAIN TOURISTIQUE
& 06 37 30 24 67 / 06 22 19 53 85
[email protected]
Circule de avril à novembre, week-ends et vacances
scolaires. Juillet et août : tous les jours de 10h à 19h.
Gratuit jusqu’à 5 ans. Adulte : 6 E. Enfant : 3,50 E.
Groupe (20 personnes) : 5 E. Visite guidée.
Vous ne connaissez pas du tout la ville de Cabourg et
avez peu de temps pour la découvrir ? Au départ de la
mairie, partez à la rencontre des villas cabourgeaises, du
Grand Hôtel, du casino et de ses jardins, de la promenade
Marcel-Proust, du pavillon Charles-Bertrand, de la
passerelle Port-Guillaume. Une balade de 45 minutes,
environ, commentée en français comme en anglais à
la fois dépaysante et ludique à travers l’histoire de la
ville. Le Petit Train est aussi disponible pour les grandes
occasions : mariages (liaison mairie-église), séminaires,
voyages scolaires... Possibilité de réserver tout le train ou
un wagon, selon ses besoins. Tchou ! Tchou ! Attention
départ !
LE CENTRE-VILLE
 Il fait bon flâner dans les rues pittoresques de Cabourg
pour s’imprégner de son atmosphère Belle Époque.
Prenez le temps de déambuler dans cette ville originale
en forme d’éventail, d’admirer l’architecture des maisons,
leurs façades colorées, les placards de mosaïques, les
pans de bois et les toitures décorées d’épis de faîtage.
Au détour d’une allée, vous apercevrez sûrement des
constructions néo-normandes, des villas de maître
datant de la fin du XIXe siècle. Pour poursuivre, un détour
s’impose par les halles du marché (ouverte tous les matins
pendant l’été) avant d’arpenter l’avenue de la Mer qui
relie l’Hôtel de Ville aux jardins du casino où se trouve Le
Grand Hôtel, cher à Proust. Cabourg a toujours su attirer
les artistes, les écrivains comme les peintres. De Turner
à Monet en passant par Prinet, tous ont succombé au
charme envoûtant de cette ville majestueuse et poétique
qui recèle, entre autres, de nombreuses galeries d’art.
Cabourg, accueille, également chaque année le Festival
du Film Romantique dont la prochaine édition aura lieu
du 11 au 14 juin 2014.
Le couvert
 LE KAZ – CASINO DE CABOURG
Promenade Marcel-Proust
& 02 31 28 19 19
www.casinocabourg.com
[email protected]
Ouvert de 12h à 14h30 et de 19h à 23h. Menus de 26,50 E
à 29,90 E. Carte : 26 E environ. Formule : 19,90 E
(midi et soir).
Se mettre à table face à la mer et à la promenade
Marcel-Proust donne furtivement l’impression de faire
partie du décor depuis toujours. D’ailleurs, les célébrités qui gravitent, ici, au moment du festival du film
romantique ne s’y trompent pas, occupant les tables de
l’établissement (nous aussi !). La situation est exceptionnelle, l’ardoise ne cherche pas à rivaliser – et c’est ça
qui est bien – proposant chaque jour des petits plats
modestes qui satisfont les palais affamés venus chercher
le panorama plus que la cuisine. Il faut aller chercher
dans le menu à 29,90 E pour trouver des compositions
plus ambitieuses, qui s’assortissent davantage avec le
cadre : buisson de langoustines et crevettes, rognon
de veau sauce moutarde, bar rôti... On aime la vue sur
l’horizon, l’accueil, l’ambiance familiale et détendue.
Cabourg sans fioritures, en somme.
CALVADOS
Points d’intérêt
le programme du lendemain. Et on s’y installe encore
pour boire un verre, déguster un délicieux poisson ou
une belle assiette de fruits de mer. Sur près de 4 km, la
promenade Marcel-Proust offre de nombreux plaisirs, et
peut, en outre se féliciter d’être la plus longue promenade
d’Europe réservée aux piétons. Construite en 1912, elle
vient d’être entièrement rénovée et sera fin prête pour
le printemps. L’espace piéton ayant été élargi tandis que
la partie engazonnée a été réaménagée pour accueillir
des doubles bancs, lieux choisis, pour bavarder à loisirs.
© ARTHUR LEROY – ICONOTEC
tourisme), propose de découvrir les différents matériaux
utilisés dans l’architecture balnéaire.
w « Découverte des cigognes » (départ de la stèle du
chemin de l’anguille), part comme son nom l’indique à la
découverte de la cigogne, emblème des zones humides
normandes, au cœur des marais de la Dives.
 LA PROMENADE MARCEL- PROUST
Que serait Cabourg, sans son immense promenade
Marcel-Proust ? La digue, qui s’étend jusqu’à Franceville,
court le long de la plage rendant hommage à celui qui
est venu passer nombre de ses étés dans la station
balnéaire et séjourner au Grand Hôtel. On y vient pour
se promener, réfléchir, discuter, seul, en couple ou en
famille. On y va pour admirer les magnifiques couchers de
soleil sur la Baie de Seine, surprendre, en fin de journée,
la conversation des mouettes qui semblent deviser sur
Trot attelé sur l’hippodrome de Cabourg
104 CABOURG - Le couvert
 LE SAINT-MICHEL
1, rue Neuve-de-l’Église
& 02 31 24 08 09
[email protected]
Maître Restaurateur. Ouvert du jeudi au dimanche de
12h à 13h30 et de 19h à 20h30. Basse saison : le lundi
de 12h à 13h30. Haute saison : du lundi au mercredi de
12h à 13h30. Menus de 23,80 E à 37,50 E. Carte : 40 E
environ. Formule du midi : 16 E.
Ce petit restaurant, niché à proximité de l’église, à
l’abri des regards, ne fait pas beaucoup parler de lui.
Mais comme souvent, la discrétion cache ici une belle
humilité. Celle d’Alain Jacquot, un artisan cuisinier,
qui exerce son métier avec amour de la cuisine et un
indéniable savoir-faire. Ses compositions puisent leur
force dans la tradition, escargots à l’andouille, pied de
cochon poêlé, terrine de campagne maison, boudin
noir normand, mais connaissent également quelques
envolées modernes, brochette de Saint-Jacques et ses
pâtes au pesto, filet de plie vinaigre de cidre crémé,
saumon gravlax maison. Accueil toujours aussi souriant
et sincère, plats qui suscitent la même gourmandise,
cette table rehausse indéniablement le niveau des
restaurants cabourgeais. Nous ne pouvons que vous
conseiller d’aller y promener votre fourchette, si ce n’est
déjà fait. Et comme ils le disent si bien, « Catherine vous
accueillera, Alain vous régalera ». Et nous on reviendra
encore et encore...
Le gîte
GRAND HOTEL DE CABOURG
 Les Jardins du Casino
& 02 31 91 01 79
Fax : 02 31 24 03 20
www.mgallery.com
[email protected]
oLpaqs
Ouvert toute l’année. Accueil 24h/24. 70 chambres (dont 2
suites). Chambre double de 160 € à 315 €. Petit déjeuner
en chambre : 24 €. Parking. Chèque Vacances. Animaux
acceptés (payant). Wifi. Restauration (également brunch
musical tous les dimanches et jours fériés).
Vous rêver de croiser Marcel Proust ? Rendez-vous au
Grand Hôtel. Vous pourrez, alors, imaginer disserter
avec l’écrivain autour de son roman « A la recherche du
temps perdu ». Nombre d’artistes aiment séjourner, ici,
notamment à l’occasion du « Festival du Film Romantique »
qui fête cette année sa 28e édition. Spacieuses, les 70
chambres de l’hôtel ont été rénovées en 2011 pour un
résultat raffiné. Les salles de bain offrent un luxueux
confort. Dotées d’une vue sur la mer ou les jardins
fleuris, certaines d’entres elles sont prolongées d’une
terrasse ou d’un balcon permettant de se reposer ou se
restaurer en toute intimité face à l’horizon. Chacun des
quatre étages de chambres a été baptisé en l’honneur
de personnalités mythiques de Cabourg dont Bruno
Coquatrix, le directeur de l’Olympia qui en fut le maire
et Marcel Proust, bien sûr : vous pouvez demandez à
dormir (sans supplément) dans la chambre « 414 » qui
lui était réservée. Si vous n’avez pas les moyens d’une
nuit, prenez au moins le temps d’une visite pour déguster
une tasse de thé ou de chocolat chaud accompagnée
de la traditionnelle « madeleine de Proust », juste
pour goûter cette atmosphère si singulière au charme
intemporel. Le Grand Hôtel propose, également, tous
les dimanches et jours fériés un grand buffet dans une
ambiance musicale et, parallèlement, au sein de ses deux
restaurants une gastronomie, au demeurant, variée et
raffinée. Cependant, l’assiette n’est pas toujours à la
hauteur des prix annoncés et peut, selon nous, apporter
quelque déception.
 HÔTEL LE COTTAGE**
24, avenue du Général-Leclerc
& 02 31 91 65 61
www.hotel-cottage-cabourg.com
[email protected]
pOuvert toute l’année. Accueil jusqu’à 19h (réservation
recommandée). 14 chambres. Chambre double de 59 E
à 99 E ; chambre triple de 89 E à 99 E. Petit déjeuner
en chambre : 10 E (5 E enfants). Chèque Vacances.
Animaux acceptés (5 E pour le séjour). Wifi gratuit. Sauna.
Un hôtel familial, presqu’une maison d’hôtes, situé dans
le centre-ville face à l’église, à deux pas de la plage par
l’avenue de la Mer. Le Cottage cultive un charme anglais,
avec ses textiles fleuris dans ses différentes pièces, le
soin apporté au choix des abat-jours, des lustres, du
mobilier, de la vaisselle et notamment des services à
thé, tout en ne badinant pas sur la qualité des literies,
et des divers équipements des chambres et des salles
de bain. L’accueil est chaleureux et le lieu douillet : la
propriétaire et sa fille ne lâchent pas tout au long du
séjour le sourire avec lequel elles vous ont accueilli. Si
l’on ajoute à cela le prix des chambres, cette chaumière
s’avère être un vrai bon plan qu’il ne vous reste plus
qu’à saisir. Séjour familial ou romantique, Le Cottage
dispose de 14 chambres dont quatre de charme aux
noms évocateurs « L’Endromide », « La pantoufle de
vair », « La botte de 7 lieues » et « La Richelieu ». A vous
de choisir et de vous laisser porter par de doux rêves.
 MERCURE CABOURG HIPPODROME****
Avenue Michel-d’Ornano
& 02 31 24 04 04
www.hotel-cabourg-hippodrome.com
[email protected]
owpa
Ouvert toute l’année. 75 chambres. Chambre double
de 77 E à 180 E. Petit déjeuner : 14 E. Parking.
3 chambres pour personnes à mobilité réduite. Animaux
acceptés. Séminaires. Réceptions et mariages. Wifi gratuit.
Restauration. Hammam, sauna.
Beaucoup de cachet pour cet hôtel à colombages. Les
chambres avaient besoin d’un petit coup de frais, c’est
désormais chose quasi faite. Peu à peu chacune d’entre
elles est rénovée, et les sols vont être changés. Confort,
propreté, décoration sobre et élégante, comme à l’accoutumé dans les établissements de la chaîne, l’essentiel
est là pour un séjour réussi. L’espace détente apporte le
petit plus qui fait la différence, avec sa piscine chauffée
couverte, son sauna, son hammam, et sa proposition
106 CABOURG - Loisirs
 GOLF LE HOME
38, avenue du Président-René-Coty
Varaville
& 02 31 91 25 56
www.golfclubdecabourglehome.com
[email protected]
Ouvert toute l’année. 18 trous à partir de 40 E ; 12 trous
à partir de 30 E ; Forfaits.
Ce 18 trous se compose de deux parties distinctes et
très originales : la zone « campagne » sur le marais de
la Divette exige de l’adresse, entre arbres et obstacles
d’eau, alors que la partie links nécessite un jeu de fers
très précis. On apprécie, à juste titre, le trou n° 16 qui
surplombe la plage et offre une vue magnifique sur la
mer, de Honfleur jusqu’au Havre à l’est jusqu’aux falaises
du Bessin à l’Ouest. Vous avez oublié votre club ? Pas
de problème. Un pro shop est à votre service. Après
ou avant vos parties, vous pourrez vous détendre et
vous restaurer au bar-restaurant du golf, ouvert tous
les jours en saison, et du vendredi au lundi l’hiver.
Probablement pas, à moins d’être millionnaire ! C’est
pourquoi la piscine de Cabourg est, malgré sa relative
petitesse, remarquable. Le plaisir est tout aussi grand
d’avoir la possibilité, une fois séché et bien dans son
corps, d’aller boire un chocolat chaud au Grand hôtel,
situé juste au-dessus de la piscine.
 MINI-GOLF DE CABOURG
13, avenue du Commandant-Touchard
& 02 31 24 14 44
www.golfminiaturecabourg.com
Ouvert de Pâques à mi novembre. Basse saison : ouvert
du mercredi au lundi de 14h30 à 19h. Haute saison : tous
les jours de 10h à 22h30. Entrée : 6 E. Abonnement :
45 E (10 parcours). Café et terrasse.
C’est bien là une institution cabourgeaise ! « Le tour
du monde en 18 trous » nous promet-on, et c’est vrai !
Le parcours (en front de mer) vous promène au gré
des pays et des continents, sur fond de reproductions
de monuments : Big Ben, la tour Eiffel, le pont de
Tancarville, la pyramide de Kheops, la statue de la
Liberté… un voyage unique que l’on doit à Jean-Marc
et à sa famille qui a créé l’endroit. Dans le bar, les
photos attestent de ces trois générations (depuis 1956)
de mini-golfeurs passionnés et inventifs sur fond de
déco hétéroclite. Un esprit familial règne ici et un mot
d’ordre : se détendre. La terrasse au-dessus du bar offre
une vue imprenable sur le parcours et sur la plage, et
la cabine de chalutier, dans laquelle a été installée la
billeterie, est tout simplement unique ! Dépaysement
garanti. Et dire que si le projet d’extension du Grand
Hôtel datant du début du siècle dernier n’avait pas
échoué, le mini-golf n’aurait jamais vu le jour...
 PORT CABOURG MARINE
Avenue Pasteur
& 02 31 91 69 08
Pas de yacht ici, ou de pontons sur lesquels discuter
avec ses copains millionaires, le port de Cabourg
fait dans la modestie, et il vous faudra attendre le
passage d’une sorte de bâteau-bus pour rejoindre votre
embarcation. Il peut accueillir 150 bateaux qui doivent,
pour y accéder, se glisser sous la passerelle mobile qui
permet aux piétons de gagner Dives-sur-Mer. Pêche
et promenades en mer au programme, de Pâques à
la Toussaint.
 PISCINE MUNICIPALE
Face au casino, sur la plage
& 02 31 91 38 88
[email protected]
Label « Famille plus ». Ouvert toute l’année. Horaires
différents selon périodes des vacances scolaires. Entrée :
4,90 E (moins de 18 ans 3,40 E. Gratuit moins de
4 ans). Abonnement : 28 E (10 entrées adulte. 14 E
10 entrées, moins de 18 ans).
Une petite piscine, plutôt modeste, nous direz-vous.
Certes, mais vous arrive-t-il souvent de pouvoir faire
quelques brasses, vous adonner à une des activités
suivantes : aquagym, aquaphobie, aquados, bébés
nageurs, ou encore prendre des leçons particulières,
dans une eau chauffée à 28 °C et les yeux dans la mer ?
 PÔLE MULTISPORTS
Avenue de la Divette
Ouvert toute l’année.
Il y a vraiment tout ce qu’il faut à Cabourg pour
se divertir. La preuve, même ceux qui haïssent les
maillots de bain et les sports nautiques, trouveront
leur bonheur, par exemple dans ce pôle multisports, où
il leur sera possible de pratiquer pêle-mêle : des sports
de glisse, tels que roller, skate-board et BMX ; ou des
sports collectifs, tels que volleyball, handball, football,
basketball, et quasiment tous les sports qui finissent
par «ball». Et le tout, gratuitement et toute l’année !
Détente, forme
 THALAZUR
& 02 50 22 10 00
cabourg.thalazur.fr
[email protected] Horaires du restaurant : de 12h à 14h30 et de 19h à
21h30, 7j/7. Menus 29 E (entrée + plat ou plat +
dessert) et 43 E (entrée + plat + dessert).
Cette thalasso, ouverte au public au début de l’année
2013, bénéficie d’une situation magnifique, face à la
mer. En plus de profiter des soins, les curistes peuvent
donc également s’aérer l’esprit, et perdre leur regard
sur l’horizon. Plusieurs espaces y ont été aménagés. Un
hôtel 4 étoiles avec chambres premiums, exclusives et
suites, disposant toutes d’un balcon, et d’une salle de
bain tout confort. Un restaurant « Le Poisson d’argent »
avec vue panoramique, ouvert à tous (même si vous
n’êtes ni curiste, ni résident), orchestré par Arnaud
Boinet qui met en avant sur sa carte des produits de
saison issus pour la plupart du terroir normand. L’espace
thalassothérapie et spa dispose de tous les équipements
nécessaires au bonheur des sens : bassin d’eau de mer
chauffé à 32 °C, hammam, sauna, bain bouillonnant…
De quoi, en bref, voir la vie en bleu ! Un an après son
ouverture, le centre est devenu un endroit prisé de la
Côte fleurie où savourer une échappée belle !
Emplettes - CABOURG 107
Sorties
LE CENTRAL
 44, avenue de la Mer & 02 31 91 28 41
Ouvert du lundi au samedi de 8h à 19h.
Le bar PMU de Cabourg. C’est certain, on est loin de
l’ambiance du Grand Hôtel, mais c’est justement ce que
les nombreux habitués du troquet viennent chercher. On
y fait son tiercé, on y gratte quelques jeux, on y boit son
caoua et son petit muscadet sans chichis, et en n’hésitant
pas à lâcher 2 ou 3 blagues au serveur. La grande salle
intérieure permet aux frileux de profiter du chauffage,
tandis que la terrasse, elle aussi de taille honorable,
accueille à bras ouverts les fumeurs. Quant aux geeks, ils
pourront emmener leur ordinateur, puisqu’une connexion
Wifi gratuite est proposée aux clients du bar. Pour se
restaurer la maison dispose bien de quelques victuailles,
mais si l’on vient au Central, c’est bien avant tout pour
son versant bar, dans lequel il est le plus à l’aise.
 HIPPODROME DE CABOURG
Avenue Michel-d’Ornano & 02 31 28 28 80
www.hippodrome-cabourg.com
o3 E tarif normal. Gratuit pour les moins de 18 ans.
 LE KAZ – CASINO DE CABOURG
Promenade Marcel-Proust & 02 31 28 19 19
www.casinocabourg.com
[email protected]
Emplettes
 AMBIANCE MARINE
34, avenue de la Marne Place du marché
& 02 31 24 61 00 / 06 32 33 41 67
ambiance-marine-cabourg.fr
Basse saison : ouvert du mercredi au dimanche de 10h à
13h et de 15h à 19h. Haute saison : tous les jours de 10h
à 13h et de 15h à 19h.
Ici c’est l’appel du large, la boutique qu’il faut visiter et
d’où, sauf contraire, on ne sort pas les mains vides. Pas la
peine d’avoir le pied marin pour embarquer sur ce navire
marchand du centre-ville, chargé de trésors : objets de
décoration, vaisselle, luminaires, tableaux, meubles en
bois précieux, créations et sculptures artisanales, collections de bateaux et de phares, jouets, tirelires, mobiles,
pèle-mêle, baromètres et boussoles, hublots miroir,
linge de table et vêtements, accessoires de bureau ou
de salle de bains... Il y en a pour tous les goûts, de toutes
les tailles, pour tous les caprices, pour tous les coups de
cœur et, surtout, à tous les prix. Voilà s’imaginer au bord
de l’eau ou sur les flots tous les jours de l’année. Mouettes
et goélands, coquillages et crustacés participent au
décor marin de cette sympathique boutique où Michèle
et Pierre Vanier ont solidement ancré leur réputation.
Marchés
 HALLE DU MARCHÉ
21, avenue du Marché
Ouvert de 8h à 13h. Toute l’année les mercredis, vendredis,
samedis et dimanches. Un marché extérieur à la halle a
lieu les mercredis et dimanches. Pendant l’été, le marché
a lieu tous les matins dans la halle comme à l’extérieur.
Un marché tiré à quatre épingles où les producteurs
locaux rivalisent de fraîcheur et de bon goût. Entre terre
et mer, du potager au chalut, du pré au poulailler, les
commerçants garnissent les étals de couleurs et d’odeurs
savoureuses. De quoi composer un menu au pied levé
entre fruits de mer, poissons, volailles, morceaux choisis
de cochon, primeurs et produits laitiers. Se munir d’un
grand panier pour faire ses provisions.
CALVADOS
Restauration. Boutique.
Cabourg affiche complet durant l’été chaque mardi soir et
vendredi soir pendant les Estivales. On mise sur l’entrée
gratuite (les invitations sont largement distribuées dans
les campings, dans les cafés), les animations à foison. Il
y a de quoi s’emballer avec des concerts, des soirées
à thèmes, des dédicaces de stars, les feux d’artifice...
L’hippodrome peut recevoir jusqu’à 6 000 personnes,
adultes et enfants compris. On vient ici pour jouer mais
pas seulement. On vient encore pour le spectacle des
courses de trot et le plaisir d’approcher les chevaux lors
de leur retour aux balances. On pourra sous la conduite
d’un guide avisé et en s’inscrivant au préalable, visiter
les écuries, découvrir les coulisses de cet univers, voir
les entraîneurs procéder aux derniers réglages dans les
boxes. Les ados eux sont fans des animations musicales
proposées à presque chaque réunion estivale. Pour ce
public éclectique, la restauration présente aussi une large
palette qui va du snack, sandwich ou saucisse-frites à
consommer à la buvette dans le hall ou en plein air,
au restaurant panoramique «Le Marcel Proust» d’une
capacité de 500 couverts en passant par le dernier né,
une brasserie «La Terrasse» un peu en retrait des pistes
située à mi-ligne droite de l’arrivée, plus abordable
et aussi attractive sur le plan gastronomique. Idéal
pour une soirée entre copains. L’été achevé, Cabourg
ce n’est pas adieu coquillages et crustacés comme à
Saint-Tropez. Les courses se poursuivent de plus belle
avec les trophées Epona dans le cadre des Equidays qui
font le plein de vedettes et d’animations à la mi-octobre.
Les dernières réunions se disputent en décembre devant
un public toutefois plus clairsemé qu’au cœur de l’été.
Ouvert toute l’année. Du dimanche au jeudi de 10h à
2h ; le vendredi de 10h à 3h ; le samedi de 10h à 4h.
Restauration. Concerts.
Un casino nouvelle génération intégrant un lounge-bar,
situé en front de mer et présentant un vaste hall d’entrée
donnant sur 75 machines à sous, derrière lesquelles se
cachent roulette anglaise, black-jack ou stud poker.
Avant de n’avoir d’yeux que pour «la» machine qui
fera peut-être de vous un heureux gagnant, regardez
un peu en l’air, au-dessus de vos têtes, c’est un véritable
décor de théâtre : moulures et jeux de lumières, du
plus bel effet. Petit conseil aux messieurs : n’hésitez
pas à vous rendre aux toilettes durant votre visite, une
surprise vous y attend. Le Kaz propose également un
salon spécialement dédié au Texas Hold’em Poker avec
quatre tables de poker. De l’autre côté du gigantesque
escalier, le restaurant vous propose une cuisine plutôt
savoureuse, mais surtout, une vue imprenable sur la mer.
108 CAEN
Caen
« Caen qui, par son assiette est commode et plaisante.
Par son air toujours pur, sa demeure riante, Par ses
prés, par ses eaux et par mille beautés (…) » disait
Jean Regnault de Segrais, un poète français né à Caen
(1624-1701). Il la connaissait bien, sa ville. En effet, Caen,
l’air de ne pas y toucher, recèle nombre de beautés : ses
somptueuses abbayes, parmi les plus grandes de France,
son château, le plus grand d’Europe septentrionale,
ses nombreuses églises, qui lui valent le surnom de
« ville aux cent clochers ». Mais malgré ses richesses,
comme le disait Segnais, la ville est restée « commode
et plaisante ». Il fait bon y vivre, s’y promener, arpenter
la longue rue Saint-Pierre, rêvasser du côté du port de
plaisance. Même à la nuit tombée, la ville conserve son
innocence, les incivilités y sont rares. Alors, on s’arrête
pour manger un morceau dans le quartier historique
du Vaugueux. Dès que le soleil perce, les nombreux
espaces verts caennais dévoilent leurs atouts, on flâne
à la Pairie, ou sur les bords de l’Odon, le long d’un
chemin de verdure bucolique, à seulement quelques
minutes du centre-ville.
© ANNE CROCHARD
 COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE CAEN
LA MER
8, rue du Colonel-Rémy
& 02 31 39 40 00
www.caenlamer.fr
Ouvert du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à
17h30 ; le vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30.
La communauté d’agglomération Caen la mer se définit
elle-même d’une si belle manière, qu’il serait dommage
de ne pas la citer. Elle emprunte à Descartes, et cite
Edgar Morin : « le tout est quelque chose de plus que
la somme des parties ; autrement dit, un tout organisé
produit ou favorise l’émergence d’un certain nombre de
qualités nouvelles, qui n’étaient pas présentes dans les
parties séparées ». Avant de poursuivre : « La communauté d’agglomération Caen la mer est bien un «tout»,
cohérent, forgé et porté par la volonté commune des
villes de coopérer et de mutualiser leurs forces et leurs
atouts ». Une bien belle définition, qui devrait donner
à plus d’un l’envie de venir visiter le coin ! Depuis le 1er
janvier 2013, 35 communes forment cette communauté
d’agglo, dictée par la loi. Elle est présidée par le maire de
Caen. En avril 2014, la communauté d’agglo déménagera
sur les rives de l’Orne.
w Autre adresse : Services techniques, Bâtiment
Neptune Citis, 6, avenue de Dubna, Hérouville-SaintClair. & 02 31 28 40 00
 OFFICE DE TOURISME DE CAEN
Place Saint-Pierre
& 02 31 27 14 14
www.tourisme.caen.fr
[email protected]
Haute saison : ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h ;
le dimanche et les jours fériés de 10h à 13h et de 14h
à 17h. Mars : du lundi au samedi de 9h30 à 13h et de
14h à 18h30 ; avril, mai, juin, septembre : du lundi au
samedi de 9h30 à 18h30 et les dimanches et jours fériés
de 10h à 13h ; d’octobre à février : du lundi au samedi de
9h30 à 13h et de 14h à 18h. Fermé le 01/01, le 01/05,
le 01/11 et le 25/12.
Installé face l’église Saint-Pierre et à deux pas du château
Ducal, l’office de tourisme se paie l’hôtel particulier
d’Escoville, n’oubliez pas d’y jeter un coup d’œil ! Vous
y trouverez tous les renseignements nécessaires pour
profiter pleinement de Caen : que voir et visiter, où
manger et se loger, comment se déplacer... L’office est
également le point de départ de nombreuses visites
guidées des trois sites emblématiques de la ville : le
château Ducal, l’abbaye aux Hommes et l’Abbaye aux
Dames. N’hésitez pas à vous procurer le Pass Tourisme – il
est gratuit – un précieux chéquier de réductions qui
permet d’arpenter la ville à moindre coût. En 2014,
événements obligent, des visites spéciales 70e et Jeux
Équestres seront organisées. Et pour faire face aux
problèmes d’hébergement qui découleraient de l’accroissement subi de la population à cette période un site
de «secours» en ligne est mis à disposition : www.
sos-dispos.com/dispo
 LES BALADES MUSICALES
& 02 31 27 14 14
De mi-juillet à début septembre. Ouvert le mercredi et
le vendredi. Gratuit jusqu’à 6 ans. Adulte : 11 E. Tarif
réduit : 7 E.
L’office de tourisme de Caen a plus d’une visite dans son
sac ! Après les visites théâtralisées, et autres parcours
ludiques, il vous propose une déambulation musicale
fantaisiste, qui se fait à la tombée de la nuit, et en petit
train. Une occasion unique de découvrir Caen sous
un autre angle, accompagné du traditionnel guide
conférencier (indispensable vous verrez) et de musique.
Une balade aux multiples émotions, entre récits historiques, poésies musicales, et beautés architecturales…
Magique !
Entre la rue de L'Arquette
et la cours du général Koenig
SOYEZ FUTÉS !*
Communauté
d'agglomération
Caen la mer
www.caenlamer.fr
www.caenlamer.fr/rss
Les principaux établissements de
loisirs culturels et sportifs de la région
caennaise sont communautaires.
Une seule adresse pour tout savoir :
www.caenlamer.fr
Chaine youtube
webmastercaenlamer
Page Facebook
facebook.com/Caenlamer
Twitter
@Caenlamer
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Caen la mer
110 CAEN
 CENTRE HISTORIQUE DE CAEN
& 02 31 27 14 14
Départ 16h. Durée : 1h30. Haute saison : ouvert du mardi
au samedi. Gratuit jusqu’à 6 ans. Adulte : 6 E. Enfant (de
7 à 18 ans) : 4,50 E. 2 visites guidées pour 10 E (valable
pour l’achat de 2 parcours différents).
Une belle manière de découvrir Caen, la ville aux cent
clochers. Accompagné par un guide conférencier, vous
vous baladerez dans les rues de la cité ducale, fondée au
XIe siècle par Guillaume le Conquérant. Au lieu de vous
attacher aux éléments touristiques, vous appréhenderez la ville côté histoire et patrimoine. Le discret mais
néanmoins fameux hôtel d’Escoville, l’impressionnante
église Saint-Pierre, le quartier autrefois malfamé du
Val-des-Gueux, puis les rues Saint-Pierre et Froide,
au charme médiéval… Une plongée dans mille ans
d’histoire, de laquelle vous ressortirez plus érudit, et
sensible aux charmes de la ville.
 CIRCUIT HISTORIQUE GUILLAUME LE
CONQUÉRANT
& 02 31 27 14 14 – www.tourisme.caen.fr
[email protected]
Gratuit.
Pas de guide conférencier (pour ceux qui auraient du mal
à rester attentif), rien à payer, aucun horaire à respecter,
vous auriez tort de vous priver de ce circuit historique,
qui vous permettra de découvrir à votre rythme les
plus beaux monuments de la ville, mais également
des lieux plus intimistes et secrets, comme des maisons
pittoresques, des rues étroites, des petites cours. Seul
équipement nécessaire : un téléphone mobile, avec
lequel photographier les flashcodes apposés sur les
7 panneaux que compte le circuit, et ainsi bénéficier
d’un commentaire audio. C’est simple et rapide. Mais
pour ceux que les nouvelles technologies effraient, pas
de panique, une version papier du circuit est disponible
à l’office de tourisme.
 LES CIRCUITS À VÉLO
& 02 31 27 14 14 – www.tourisme.caen.fr
[email protected]
« Road books » imprimés en vente à l’accueil de l’office de
tourisme au tarif de 1 E.
Conçus par l’office de tourisme, les circuits à vélo vous
guident dans la ville au travers de quatre itinéraires :
« Caen côté jardins », « Sur les traces de Guillaume le
Conquérant », « Caen au fil de l’eau » et « Caen aux cent
clochers ». Un bon plan, qui cumule les intérêts : une
promenade sans rejet de CO2 pour les écologistes, un bon
exercice de cardio-training pour les personnes soucieuses
de leur santé, mais aussi et surtout une manière originale
et sympa de découvrir Caen pour seulement 1 E ! Un
petit carnet avec les chemins à emprunter et toutes
les informations nécessaires au bon déroulement des
différents circuits est prévu.
 ESCAPADES À CAEN
& 02 31 27 14 14 – www.caen-tourisme.fr
[email protected]
À partir de 43,50 E par personne.
Pour ceux qui ne voudraient pas s’embêter à réunir
les informations nécessaires à leur séjour, l’office de
tourisme a concocté des « Escapades à Caen » clés en
main, à partir d’une cinquantaine d’euros par personne.
L’Escapade « Incontournable » (à partir de 58 E par
personne, du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014)
plonge au cœur de l’histoire pour comprendre les
événements du dernier conflit mondial et ses conséquences en visitant le Mémorial de Caen. L’Escapade
« En famille », à partir de 43,50 E par personne, du 1er
avril au 30 septembre 2014 est une invitation à s’éclater à
Festyland après ou avant un rallye découverte de la ville,
festif à souhait. L’Escapade « Panoramique » (à partir
de 50,50 E par personne, du 1er avril au 30 septembre
2014) propose une balade à bord du petit train de la
ville, à la découverte des secrets de Caen. L’Escapade
« Bien-être » (à partir de 111,50 E par personne, du
1er octobre 2013 au 30 septembre 2014), la dernière
née de l’OT vous invite à vous détendre en thalasso. Et
l’Escapade « Au mont Saint-Michel » (à partir de 107 E
par personne, du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014)
propose une balade au Mont Saint-Michel, joyau classé
au patrimoine mondial de l’Unesco.
 PARCOURS LUDIQUES
Place Saint-Pierre & 02 31 27 14 14
www.tourisme.caen.fr
[email protected]
Durée : 1h30 environ. 1,50 E par enfant pour les parcours
« A l’assaut du château » et « A la découverte de la ville ».
4 E par adulte pour les rallyes-découverte.
Aux enfants, adolescents, mais également adultes
qui sont restés de grands enfants, l’office de tourisme
propose des rallyes-découverte, jalonnés d’énigmes,
de charades, de rébus, d’anagrammes, permettant une
approche aisée de l’histoire de Caen, et de ses principaux
monuments. Intitulés, entre autres, « Bourg-Le-Roy dans
le centre historique », « Bourg-l’Abbé autour de l’Abbayeaux-Hommes », « Château », « Caen secrets hunting » ;
ces parcours sont réalisables toute l’année. L’office a
même pensé aux anglophones ou anglophiles, avec un
circuit en anglais, « Caen secrets hunting » qui mène du
Château à l’Abbaye aux Hommes. Les parcours destinés
aux enfants ont pour nom « A l’assaut du château » et
« A la découverte de la ville ». Disponibles eux aussi
en anglais, ils permettent aux plus jeunes de partir de
manière ludique à la découverte du patrimoine et de
l’histoire de la ville munis d’un petit livret à compléter.
Idéal pour développer leur sens de l’observation !
 PETIT TRAIN TOURISTIQUE
Office de Tourisme de Caen
& 02 31 27 14 14 / 06 16 37 01 45
www.tourisme.caen.fr
[email protected]
Fermé d´octobre à mars. Durée : 45 minutes. Basse saison :
ouvert du jeudi au dimanche. Haute saison : tous les
jours. Départ de l’église Saint-Pierre, en face de l’office
de tourisme. Gratuit jusqu’à 3 ans. Adulte : 6 E. Enfant
(de 4 à 12 ans) : 4 E.
Cette activité a ses aficionados. Le petit train touristique
de Caen vous invite à monter à bord pour une balade
commentée en français et en anglais de 45 minutes.
Pas d’originalité au programme du parcours, mais des
valeurs sûres : le château Ducal, l’Abbaye aux Hommes
Pour s'y rendre - CAEN 111
 SUR LES PLAGES DU DÉBARQUEMENT
& 02 31 06 06 45
www.memorial-caen.fr
[email protected]
La journée découverte de 61 E (tarif réduit) à 77 E. La
formule Jour J à 111 E.
Vous êtes venus dans le Calvados uniquement ou en
partie pour en savoir plus sur l’histoire du débarquement
des alliées lors de la seconde guerre mondiale, et visiter
les lieux où se sont déroulés les événements ? Ces visites
guidées sont faites pour vous ! D’une durée moyenne de
5 heures, elles vous proposent de découvrir à bord d’un
monospace les différentes plages du débarquement, le
mémorial de Caen, le port d’Arromanches, la pointe du
Hoc, Omaha Beach, le cimetière américain de Collevillesur-Mer, mais également la tapisserie de Bayeux, même
si l’on se trouve là hors thématique. Seul inconvénient :
le budget. Comptez au minimum 77 E par personne
pour la journée découverte, et 189,50 E par personne
pour un séjour de 2 jours.
Pour s’y rendre
AÉROPORT DE CAEN-CARPIQUET
 Route de Caumont
CARPIQUET
& 02 31 71 20 10
www.caen.aeroport.fr
Ouvert du lundi au vendredi de 5h à 22h ; le samedi de
5h à 20h ; le dimanche de 9h à 22h. Renseignements et
réservations de 8h à 18h45.
À l’aéroport de Caen, on vous chouchoute. Hommes
d’affaires, seniors, familles, personnes à mobilité réduite,
enfants (coin privilégié, kit repas en cas d’attente trop
longue, accompagnement), chacun a le droit à sa petite
attention. Ce lieu mérite vraiment d’être plus connu :
il est d’un futé ! Certes, il y a les lignes comme CaenAjaccio direct à des prix défiant toute concurrence, ou
Caen-Marrakech via Lyon, mais on peut également
obtenir tous les billets que l’on veut pour n’importe
quelle destination, grâce à la vente sur place des billets
Air France. Le parking est gratuit pendant une heure,
et la cafétéria permet de manger un morceau avant de
décoller (des plats du jour frais entre autres). Pensez,
même Elton John y a trouvé son compte ! Tout comme
les présidents Obama et Sarkozy en 2010. Et puis, c’est
aussi par cet aéroport que transitent les organes dans
le cadre de greffes. Bref, un endroit qui ne manque pas
d’atouts. Et encore, on ne vous a pas parlé de l’accueil
hyperchaleureux, du service Wifi gratuit sur tout l’aéroport, et de la possibilité de se balader au 2e étage pour
regarder les avions décoller. Un conseil : inscrivez-vous
à la newsletter, et suivez de près l’actu de cet endroit
pas comme les autres !
CALVADOS
 VISITES GUIDÉES SPÉCIAL 2014
Office de tourisme de Caen
Place Saint-Pierre
Visite Guidée Spécial 70e « La Bataille de Caen » : tous les
mercredis du 30 avril au 30 juillet 2014 (sauf le 1er mai)
de 14h30 à 16h30. Visite guidée spécial Jeux Equestres
Mondiaux : renseignements à l’Office de Tourisme. Gratuit
jusqu’à 10 ans. Adulte : 6 E. Tarif réduit : 4,50 E. Billet
combiné La Bataille de Caen et Le Patrimoine Équestre
à Caen : 10 E.
Les visites guidées de l’office de tourisme de Caen collent
à l’actu 2014. Cette année, deux « Spéciales », l’une
consacrée au 70e intitulé La Bataille de Caen, l’autre
aux Jeux équestres mondiaux. La première vous conduit
de l’office de tourisme place Saint-Pierre jusqu’au cloître
de l’Abbaye-aux-Hommes sur les traces des libérateurs
de la ville en juin-juillet 1944. La seconde vous donne
rendez-vous aux abords de la Prairie pour vous faire
découvrir le patrimoine équestre de la ville, hippodrome en tête.
la ville est passé en revue. Quand le guide ne marque pas
les esprits par des anecdotes croustillantes, les acteurs de
la compagnie caennaise Actea font revivre avec brio les
ambiances du passé. Les visites théâtralisées du centre
historique apportent un autre regard sur la cité ducale
et mettent en scène Histoire et histoires pour le plus
grand bonheur de tous. Mais attention, vu le succès de
ces visites, pensez à réserver !
© ANNE CROCHARD
et aux Dames, le port de plaisance ou encore l’église
Saint-Pierre. En revanche, et cela, ce n’est pas banal, il
est possible de louer le petit train pour un événement
privé type mariage, fête d’anniversaire, enterrement de
vie de célibataire, ou ce que vous voulez ! Une occasion
en or de surprendre vos convives !
 VISITES THÉÂTRALISÉES
Place Saint-Pierre
& 02 31 27 14 14
www.tourisme.caen.fr
[email protected]
De mi-juillet à début septembre. Ouvert le jeudi et le
samedi. A partir de 16h30 et à partir de 21h. Gratuit
jusqu’à 6 ans. Adulte : 14 E. Tarif réduit : 10,50 E. Visite
guidée (réservation obligatoire).
Au cours de chaque visite dans le cœur historique de
la cité ducale, le public découvre de nouveaux endroits
exceptionnels : passages privés, cours d’hôtels particuliers
habituellement fermées au public, intérieur d’église mis
en lumière pour l’occasion… Chaque lieu important de
Aéroport de Caen-Carpiquet
112 CAEN - Pour y circuler
Pour y circuler
Transports en commun
BUS VERTS KÉOLIS CALVADOS
 Rue de la Gare – Gare SNCF
& 0 810 214 214 – www.busverts.fr
Ouvert du lundi au samedi de 7h à 20h.
Située sur le site de la SNCF, la gare routière accueille
le service des bus Verts, les bus du conseil général du
Calvados. Et comme pour les bus de ville, c’est également
la société Kéolis (la plus importante compagnie de
transport en commun en France) qui en a la charge. Les
Bus Verts relient les communes du département à Caen.
Ils comptent près d’une cinquantaine de lignes régulières,
et une ligne interrégionale, vers le Havre et Honfleur.
Le réseau est divisé en plusieurs zones géographiques
et sections tarifaires. Le ticket zone 1 (zone urbaine de
Caen) est au prix de 1,75 E. La compagnie de transports propose diverses formules d’abonnement et de
tarifs réduits. Les Bus Verts proposent des services ultra
pratiques comme le Prestobus (moins d’arrêts que sur une
ligne classique), l’Appelobus (on réserve son transport
la veille pour le lendemain), l’Acceobus (pour les PMR)
ou encore le Taxibus (qui vient vous chercher si votre
commune n’est pas desservie). Les titres Bus Verts
permettent également une correspondance gratuite
valable 1h sur le réseau caennais Twisto, notamment
à partir des points d’accueil et arrêt place de la Gare
et place Courtonne.
 TWISTO
Espace Transport – 15, rue Geôle
& 02 31 15 55 55 – www.twisto.fr
[email protected]
Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30 ; le samedi
de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.
Pour circuler facilement à Caen et dans toute son
agglomération, ayez le réflexe Twisto. Ce réseau de
transports en commun géré par Viacités se compose
du tramway avec ses deux lignes et d’une trentaine de
lignes de bus quadrillant le territoire de Caen la mer. Le
réseau a été renforcé du service Liane qui augmente la
fréquence des lignes principales le matin et en soirée,
du Flexobus, bien pratique pour une soirée sur la côte
et enfin du Noctambus, le bus des fêtards. Côté tarif, de
nombreuses formules sont disponibles, allant du ticket
simple à 1,35 E, en passant par le ticket 24 heures à
3,75 E, Famille à 5,75 E ou le Pass 3 jours à 7,50 E,
sans oublier les abonnements et tarifs réduits jeunes
ou seniors. Vous pouvez acheter vos titres de transport
simples à bord des bus, aux bornes automatiques des
arrêts de tramway (qui permettent également de
recharger sa carte d’abonnement ou tarif réduit) ou
bien à la boutique face au château et au point info
situé près du théâtre. Twisto propose également de
nombreux services facilitant l’intégration des transports
en commun dans notre vie quotidienne : réservation à
la demande et surtout une appli super futée qui vous
permet de calculer votre itinéraire et de connaître le
passage de votre prochain bus ou tram sans erreur
grâce à la géolocalisation.
 VIACITÉS
6, boulevard Georges-Pompidou
& 02 31 25 45 80 – www.viacites.org
[email protected]
Viacités, le syndicat mixte des transports en commun de
l’agglomération caennaise est l’autorité organisatrice des
transports en commun et de la mobilité durable sur les
35 communes de Caen la mer et sur les communes d’Anisy
et Cagny (nouveauté 2014). Pour assurer le service public,
Viacités travaille avec Keolis Caen, qui exploite le réseau
Twisto tramway et bus, la STVR (Société de transport sur
voie réservée), et Mobisto, qui facilite les déplacements
des personnes à mobilité réduite. On doit à Viacités, entre
autres, le service Flexo le vendredi et le samedi soir toute
l’année (après une soirée sur la côte on peut repartir sur
Caen à 23h40), les Noctibus desservant les Campus 1 et
2 (un passage toutes les trente minutes de 0h30 à 5h la
nuit du jeudi, toutes les heures le vendredi de 1h à 5h
et le samedi de 1h à 6h) et l’appli téléchargeable Twisto
pour trouver rapidement son itinéraire et ses horaires.
Toutes les infos cruciales se trouvent sur le blog, à cette
adresse http://blog.viacites.fr
Transports verts
LA MAISON DU VÉLO
54, quai de l’Amiral-Hamelin
& 02 31 34 45 70
www.maisonduvelocaen.fr
Ouvert du lundi au vendredi de 6h45 à 12h45 et de 15h à
19h ; le samedi de 10h à 12h et de 13h à 18h. Atelier d’aide
à la réparation ouvert du mardi au samedi de 15h à 18h.
On applaudit haut et fort cette initiative qui réellement
manquait à la ville. Comme son nom l’indique, la Maison
du Vélo, pilotée par l’association Vélisol’ et regroupant
5 autres associations, est entièrement dédiée à la petite
reine. Outre un atelier de réparation hyper futé (on vous
aide mais on vous apprend aussi à faire seul), un service
de location de vélos (classiques, à assistance électrique,
pliants, triporteur, tandem...) et d’équipements divers
(remorques pour enfants, barres de traction de vélos...)
vous permet de tester un 2 roues en ville. Un circuit de
vélo école, opérationnel au début de l’année 2014,
permettra aux petits comme aux grands de se remémorer
le code de bonne conduite à 2 roues. Et parce que le vélo
c’est écolo, Vélisol’ collecte les bicyclettes mises au rebut,
les rénove et les remet en selle pour ainsi dire... Un bon
plan pour acquérir un vélo pas cher, pour peu qu’on mette
aussi les mains dans le cambouis !
Stationnement
EFFIA STATIONNEMENT
 Place Gare & 02 31 83 29 05
Parking de la gare.
Deux formules : le parking courte durée pour celles et
ceux qui déposent une personne à la gare ou viennent
la récupérer. Intéressant car les 30 premières minutes
sont gratuites. Le parking longue durée pour celles et
ceux qui prennent eux-mêmes le train et laissent leur
voiture sur place. Plus cher bien sûr mais il n’y a pas
d’autre choix à proximité...
Points d'intérêt - CAEN 113
Stationner gratuitement à Caen, c’est possible !
En tête des galères de la grande ville, le problème du stationnement. D’affreux horodateurs ont poussé
partout. Limités en temps, ils vous obligent à lâcher précipitamment vos activités pour courir remettre
une pièce dans l’appareil. Heureusement il reste quelques plans gratuits dont on a voulu vous faire
profiter, les voici...
w Même les horodateurs font une trêve : les dimanches et jours fériés ; de 12h30 à 14h puis de
19h à 9h30 les jours travaillés.
w Les Rives de l’Orne : 2 fois 1h30 de parking gratuit dans la même journée pour les détenteurs de
la carte privilèges, gratuite et disponible à l’accueil du centre commercial.
w Cinéma Pathé Les Rives de l’Orne : 2h de stationnement gratuit moyennant une place de
cinéma.
w Les Vitrines de Caen : l’association des commerçants caennais offre à ses clients 1h de
stationnement gratuit dans les parkings souterrains suivants : Gardin, Hôtel de Ville, Château,
Résistance, République, Paul Doumer.
w Stationnement gratuit : Rue de Falaise, au bout de la rue de l’Arquette (face à l’hippodrome),
Avenue Albert Sorel et Avenue de Tourville. Sur les parkings relais : Ifs-Jean Villard et Côte de Nacre
w Parking de la bibliothèque de Caen : 1h30 de gratuité.
w Parkings Gardin et Hôtel de Ville : gratuits la première heure, demander un ticket à l’accueil.
w Parkings de la piscine et de l’hippodrome : gratuits.
 VINCI PARK SERVICES
Rue Paul-Doumer & 02 31 39 05 33
Parking souterrain.
C’est le parking rattaché au Centre Commercial Paul
Doumer. Un peu vétuste mais situé en plein centre-ville
et il y a toujours de la place au 4e niveau !
 VINCI PARK SERVICES
Parking du Château – Avenue Libération
& 02 31 44 03 77 / 02 31 85 40 62
Parking souterrain.
Idéalement situé, bien tenu et souvent moins complet
que ses concurrents.
 VINCI PARK SERVICES
Les Rives de l’Orne – Rue Rosa Parks
Parking souterrain.
Tout neuf, comme le centre commercial auquel il est
rattaché, ce parking possède un avantage certain : il
propose une heure et demie de stationnement gratuit
à qui détient la carte privilège des Rives de l’Orne.
Points d’intérêt
Monuments
 ABBAYE AUX DAMES
Place de la Reine-Mathilde & 02 31 06 98 98
www.cr-basse-normandie.fr
[email protected]
Ouvert le lundi et le vendredi de 14h à 18h30. Et le premier
samedi de chaque mois de 10h à 17h. Gratuit. Visite guidée
tous les jeudis après-midi à 14h30. Durée : environ 2 heures.
Pour les groupes : sur rendez-vous. Visite guidée (tous les
jours à 14h30 et 16h).
Construite à partir de 1060 par Dom Guillaume de la
Tremblaye, comme son pendant masculin l’Abbaye aux
Hommes, elle a été fondée par Mathilde et placée sous
la règle de saint Benoît. L’ensemble est composé d’une
église abbatiale chef d’œuvre d’art roman normand,
l’église de la Trinité, terminée au XIIe siècle, et de
bâtiments conventuels reconstruits au XVIIIe siècle. Après
avoir accueilli dans ses locaux des soldats, un dépôt
de mendicité, un hôtel-Dieu, et un hospice, l’Abbaye
aux Dames abrite depuis 1983 le Conseil Régional de
Basse-Normandie. Dans les bâtiments conventuels, le
cloître, dont le quatrième côté n’a jamais été construit,
et le grand escalier à double volée valent à eux seuls une
visite. Mathilde, elle, repose dans le chœur de l’église
abbatiale, sous une dalle de marbre noir de Tournai. Ne
manquez pas la visite de la crypte Saint-Nicolas-sousTerre, magnifiquement conservée et seule chapelle
souterraine de Caen.
CALVADOS
 FOURRIÈRE DE CAEN
10, rue Thibout-de-la-Frenaye
& 02 31 29 22 49
Ouvert du lundi au samedi.
Nous espérons sincèrement que vous n’aurez pas à
contacter la fourrière de Caen : après tout, Caen se visite
à pied, en tram ou à vélo ! Stationnement en double file
ou sur le trottoir, oubli de changement de côté, appelez
le commissariat central qui vous dira immédiatement
si la fourrière est passée par là. Dans ce cas, il ne vous
reste plus qu’à prendre la direction de l’hôtel de police.
Étape obligatoire pour obtenir la mainlevée. Vous devrez
impérativement présenter carte grise, permis de conduire
et attestation d’assurance et payer vos procès-verbaux.
Vous n’aurez plus alors qu’à vous rendre à la fourrière, et à
vous acquitter des frais de transport et de gardiennage...
114 CAEN - Points d'intérêt
 ABBAYE AUX HOMMES
Hôtel de Ville de Caen
Esplanade Jean-Marie-Louvel
& 02 31 30 42 81
www.ville-caen.fr/abbayeauxhommes
[email protected]
onlm
Ouvert toute l’année. Sauf les 1 janvier, 1 mai et
er
er
25 décembre. Du 1 octobre au 31 mars : visite guidée
10h30, 14h30 du lundi au vendredi ; le samedi, accès
libre cloître et abbatiale. Fermé dimanche sauf vacances
scolaires. Du 1 avril au 30 juin et du 1 au 30 septembre :
visite guidée 10h30, 14h30, 16h tous les jours. Gratuit
jusqu’à 18 ans. Adulte : 4,50 E (7 E en haute saison).
Groupe (10 personnes) : 4 E (5 E en haute saison). Tarif
réduit (étudiants, demandeurs d’emploi...) : 3,50 E ;
5,50 E en haute saison. Visite guidée (tous les jours du
1er juillet au 31 août à 10h, 11h, 12h30, 14h, 15h, 16h
et 17h30. En anglais à 11h, 13h30 et 16h).
Composée de deux parties, les bâtiments conventuels
et l’église abbatiale Saint-Étienne, cette abbaye est
fondée en 1060 par Guillaume afin d’y installer des
Bénédictins. Le site est absolument incontournable
puisqu’il s’agit de l’Hôtel de Ville de Caen, qui occupe
les bâtiments conventuels depuis 1965. La Salle des
Gardes, la partie la plus ancienne des bâtiments,
abrite le conseil municipal tandis que les mariages
sont célébrés dans la salle du chapitre. Reconstruits au
XVIIIe siècle, ils conservent de somptueuses boiseries,
un escalier d’honneur, une collection de tableaux des
XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et, dans les caves, un bien
beau pressoir. En 1063, l’église abbatiale est dédiée à
saint Étienne. Consacrée en 1077, elle est terminée au
XIIIe siècle dans le style gothique. L’aspect extérieur,
austère et sobre – pas de fioritures sur le porche, ni
sur la façade – révèle l’art religieux brut. À l’intérieur,
on peut admirer l’immense nef romane à trois niveaux
et la lumière qui se dégage de la tour lanterne au
milieu de l’édifice. Devant le maître-autel se trouve
le tombeau de Guillaume, ou plutôt des restes de
Guillaume, c’est-à-dire son fémur, le tombeau ayant été
saccagé pendant la période révolutionnaire. Attention,
les bâtiments conventuels et la Salle des Gardes ne
sont ouverts qu’aux visites guidées. Les visites de
l’abbatiale et du cloître peuvent se faire librement
hors messe pour la première, aux horaires d’ouverture
de la mairie pour la seconde.
 CHÂTEAU DUCAL
& 02 31 27 14 14 – www.chateau.caen.fr
[email protected]
Ouvert toute l’année. Tous les jours et les jours fériés.
Gratuit. Visite guidée (en juillet et août).
S’il est une chose à ne pas manquer à Caen, c’est bien le
château. Difficile de le rater, il trône au milieu de la ville,
témoin privilégié et quelque peu chahuté de plusieurs
siècles d’histoire. C’est Guillaume Le Conquérant qui le
fit construire au milieu du XIe siècle. Implanté sur une
roche de 30 mètres à peine au-dessus du niveau de la
mer, il dominait les deux vallées qui alimentaient la
ville en eau en 1060. Grâce à cet escarpement à pic,
le château possédait ainsi une fortification naturelle
à l’Est. Il faut savoir que c’est l’une des plus grandes
enceintes castrales d’Europe et que ses fossés n’ont
jamais contenu d’eau, leur profondeur étant suffisante.
À l’intérieur, on peut visiter le Logis du Gouverneur
qui abrite aujourd’hui le musée de Normandie. Après
avoir servi de résidence princière, le château devient
forteresse à partir de 1204. Il est assiégé à plusieurs
reprises pendant la guerre de Cent Ans. Puis au XIXe
siècle il est transformé en caserne. En 1793, pendant
la Révolution, il subit la destruction de son donjon
ordonnée par la Convention, car deux députés y avaient
été emprisonnés. Aujourd’hui, une grande partie
des remparts est accessible au public, offrant une
magnifique vue sur la ville. Ces remparts renferme un
parc peuplé de sculptures, le musée des Beaux-Arts, le
musée de Normandie et des expositions temporaires
dans l’Échiquier et dans l’église. Il y a le Jardin des
Simples, un monde à part en plein centre-ville.
 MÉMORIAL DE CAEN – CITÉ DE L’HISTOIRE
POUR LA PAIX
Esplanade du Général-Eisenhower
& 02 31 06 06 45
Voir page 13.
 NORMANDIE MÉMOIRE
88, rue Saint-Martin & 02 31 94 80 26
www.normandiememoire.com
[email protected]
Normandie Pass : 1 E.
Outre un site de référence sur les événements liés à
la Seconde Guerre mondiale et une mine d’infos et
de documents liés au sujet, l’Association Normandie
Mémoire a eu l’idée, ô combien futée, de lancer le
Normandie Pass. Les sites relatifs au Débarquement
constituent, en Normandie et plus principalement
dans le Calvados, l’un des sujets de prédilection des
touristes venus visiter notre belle région. Sachant que
la plupart ne se cantonneront pas à un musée, le Pass
leur permet d’obtenir des réductions sur les entrées
de chacun des musées partenaires. Pour obtenir le
Normandie Pass, rien de plus simple : vous pouvez
l’acquérir pour la modique somme de 1 E en plus
d’un billet plein tarif dans les musées partenaires.
Ensuite, munis de la liste des musées affiliés et du
montant des réductions, à vous les visites ! Par ailleurs,
si cette partie de l’histoire vous intéresse, nous ne
saurions que trop vous recommander d’aller faire
un tour sur www.normandiememoire.com, vous y
trouverez non seulement tous les détails historiques
mais également les agendas des différentes manifestations et événements commémoratifs. L’association
intervient également auprès des jeunes et des scolaires
par le biais de conférences, de pièces de théâtre... Pour
se souvenir de ne pas oublier…
Retrouvez le sommaire en début de guide
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NORMANDIE 2014
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