Consulter - Mairie d`Athis-Mons
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Histoire de mon Doudou Je me souviens très bien de mon Doudou. C’était un ours en peluche de taille moyenne. Il était tout blanc ; son corps n’était pas articulé mais très souple et doux. Deux gros boutons lui faisaient de bons yeux bruns et avec du coton noir on lui avait brodé un joli museau. Il m’avait été offert à la naissance et était devenu très vite mon inséparable compagnon. Il m’accompagnait partout, dormait avec moi, je lui racontais des histoires et le dorlotais ; il partageait tous mes jeux. Je l’avais baptisé « Didi Maou », ce qui d’après mes parents était la contraction de « mon Didi à moi »… J’ai longtemps cru au Père Noël, et voilà qu’un jour, une amie de ma mère m’a expliqué que lorsque ce dernier apportait de nouveaux jouets, il pouvait aussi reprendre les anciens pour d’autres petits enfants. Je n’étais pas contre cette idée, mais ai soudain réalisé que mon cher Didi pouvait être concerné, et ça, il n’en était pas question ! J’étais terrorisée à cette idée, mais n’osais rien dire. Lorsque la nuit de Noël arriva, après avoir déposé le traditionnel verre de lait à côté du sapin qui trônait non loin de la cheminée, je me suis glissée dans mon lit, bien décidée à ne pas dormir et à guetter le Père Noël. J’avais enfoui Didi tout au fond de mon lit, sous mes pieds ; et cœur battant je luttais contre le sommeil… Bien sûr, je me suis endormie quand même ! Et lorsque j’ai ouvert les yeux, le lendemain matin, miracle ! Le Père Noël était passé, le verre de lait était vide, et un gros paquet enrubanné était posé devant la cheminée. Mais surtout, mon cher Didi était toujours là, au fond de mon lit ; quel soulagement ce fut ; c’était un Noël parfait. Aujourd’hui, Didi est tout pelé, usé, mais pieusement recousu. Il dort dans la valise aux souvenirs tout au fond d’une armoire. Et c’est ma petite fille que je contemple tendrement, lorsqu’elle s’endort en serrant dans ses bras son doudou à elle, un charmant petit ourson multicolore. Le temps passe, mais les Doudous seront toujours là pour la joie des touts petits. Marie-France TOURNIER Mon Doudou Quand j’étais enfant, j’avais un Doudou que j’aimais par dessus tout. C’était un ours de petite taille, marron clair, vêtu d’un boléro et d’un bonnet bleu ciel, tricotés par ma grand-mère. Mon Doudou était borgne mais je l’en aimais que plus. Un dimanche matin,au moment d’aller à la messe à Notre Dame d’Auteuil, mon jeune frère André me réclama mon Doudou : - « Prête-le moi, je veux l’emmener à l’église » - « Mais tu en as un », lui dis-je , « pourquoi tu veux le mien ? » - « Parce que le mien est malade » répondit André. Où était-il allé chercher ça ? Après des hésitations, j’embrassai Doudou et le mis dans les bras d’André avec plein de recommandations : - « Fais-y bien attention, surtout » A la sortie de l’office, sur le parvis de l’église, je me retournai vers mon frère qui restait là, les bras ballants. Je poussai un cri : - « Mon Doudou, où est-il ? » Je secouai André qui se mit à pleurer et à bredouiller : - « Je l’ai oublié sur la chaise ». A ces mots , mes parents consternés se ruèrent à l’intérieur de l’église. Mon cœur battait et il battit encore plus fort lorsque papa et maman ressortirent les mains vides. Je revois mon père, penché vers moi : - « Ma chérie, nous avons cherché partout, nous avons même demandé à Monsieur le Curé. Peut-être quelqu’un l’a pris et le rapportera, demain » - « Ne pleure plus » J’étais inconsolable et sur le trajet du retour, je ne voulus plus parler à mon frère qui pleurait de son côté. Ma grand-mère, mise au courant des faits, m’acheta dès le lendemain, un ours de grande taille et lui tricota, dare-dare, un boléro et un bonnet orange. Je remerciai ma grand-mère, je fus gentille avec le nouveau venu mais je ne pus jamais lui donner le même amour absolu qu’à mon Doudou, disparu…à jamais. Aujourd’hui, à près de 80 ans, il m’arrive encore de penser à lui en me demandant ce qui à bien pu lui arriver. Et s’il a été malheureux sans moi ……. ! Annie SAYOUR Mon Doudou à moi Il s’appelle Calinou Il est tout doux Il sent bon Il n’aime pas la machine à laver Quand il veut s’aérer Il va sur le balcon C’est un tigre blanc Aux yeux bleus chatoyants Il n’aime pas le froid C’est pour cela que je le garde près de moi Dans mon lit douillet Il me console et me rassure à côté de mon chatounet. Sambina Saverino et Calinou