le numéro - Site en travaux, le week

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(Vo 4.939.
Trente-sixième année
Samedi l ep Juin 1907.
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LE NUMÉRO
LE FINISTERE
J O U R N A L
CENTIMES
R É P U B L IC A IN
F O N D É
E N
LE NUMÉRO
1872
P araissant le Mercredi et le Samedi
CENTIMES
L’AGENGE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
ABONNBM ENTS
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Nos N OU VELLES T ÉLÉ G R A PH IQ U E S
Faits & Bruits
L a politique de la Droite. — Le dé­
bat qui a eu lieu, ces jours derniers, à
la Chambre, au sujet du renvoi de la
classe 1903, a mis une fois de plus en
lumière la politique honteuse de la
Droite.
> Voici les faits :
Des députés socialistes réclamaient
le renvoi immédiat des hommes com­
posant la classe 1903, qui, convoqués
sous le régime de la précédente loi m i­
litaire, devaient régulièrement accom­
plir trois années de services militaires.
Le mobile’de cotte motion ôtait sim­
ple : Surenchère électorale et, r o u Iôtro, renversement du ministère.
Quelle bonne aubaine de pouvoir
dire aux électeurs :
« Vos 111s devaient passer trois an« nées à la caserne, nous les avons li« bérés six mois à l’avance, vous perc mettant ainsi, cultivateurs, d’allèger
« vos charges,on vous les rondant pour
« faire la moisson ».
Voilà pour le raisonnement public.
Quant au raisonnement privé, non
le moins intéressant, c’est le « ôte-toi
de là que je m’y iribtte », toujours de
saison.
Le gouvernement, par l’organe do
son ministre de laGuerro, répondait :
« Nous ne voulons pas garder les
« hommes de la classe 1903 sous le har« nois militaire pour le simple amour
« de l’art. Mais 11 y a, notamment,
« parmi les corps où sont enrégimen« tés ces soldats, une quarantaino de
« corpsd’artiilerie qui font leurs écoles
« à feu pendant la première quinzaine
« du mois de juillet, et nous estimons
« qu’il serait dangereux, pour la dè« fenso nationalo, do priver ces règi« ments d’une partie de lour oirectif,
« et les hommes de la classe 1903 de
« l'enseignement que comporte ces
« exercices. Nous ne pouvons donc
« pas los libérer avant lo 12 juillet. »
Lo gouvernement, rosponsablo, et
seul possesseur des renseignements
lu; permettant do juger en plein? con­
naissance do cause, no pouvait pas
tenir un autre langage.
FEUILLETON D ü « F in istère »
du Samedi 1« Juin 1907.
LE D R A M E DE R O SM Ë U R "’
PREM IÈRE PARTIE
L e M y n tè r e .
II
LA LftOKNDK DK ROBMKOR
Les deux hommes se séparèrent sur cette
parole et le voyageur entra dans la salle à
manger, bientôt suivi par l’aflluence des bai­
gneurs, au nombre desquels se trouvaient
les belles jeunes Qlles. Auprès d’elles vint
s’asseoir uno dame à cheveux blancs, dont
la beauté encore florissante et la souveraino
distinction disaient assez qu’elle devait étro
leur mûre.
Tout en mangeant BÜoncieusemont, lo
jeune homme poroevait dos bribos des conver­
sations engagées prèn de lui. Il est assez rare
que ces entretiens de tables d’hôte roulont
sur des sujets d’une grando élévation. Celui
du public oosmopollte qui fréquentait la
grève de Saint-Eillam ne faisait point ex­
ception fc la règle.
t
(1) Roproduotion interdite aux Journaux qui
n'ont pas un traité avee la Sooiété des Oens
4e Lettres.
ANNONCES
B U H JE JA T JX «
O V 1M P K a
—
Rue Saintc-datherine, io
OUI M P hR
S'ADRESSER
pour les abonnements et los Hnnonoes à M. l’Administrateur,
et pour tout oe q ui regarde la rédaction a Af. le Rédacteur en chef.
Et commo la Chambre paraissait in ­
décise, M. Clémenceau précisa en dé
clarant q u ’il en faisait une question de
cabinet ot que le ministère so retirerait
s’il n ’obtenait gain de cause sur ce point.
Co fut alors la curée !
'. Socialistes et droitiers, unis dans
une commune haine, se ruèrent à l'as­
saut du cabinet. Si on pouvait le jeter
à bas ! Pour les socialistes, il y aurait
peut-être quelque portefeuille à récol­
ter. En tout cas on serait débarrassé
des empêcheurs de danser en rond
comme M. Briand qui ose prendre son
rôle au sérieux et vouloir que les fonc­
tionnaires fonctionnent.
Pour les gens de la Droite, quelle
aubaine : un ministère républicain de
plus par terre.
Mais ladéfensonalionale,direz-vous ?
« La défense nationale ? Quelle
mazetle ! sont tentés de répondre ces
messieurs, quand il s’agit des intérêts
de notro parti. »
lit encore si leur raisonnement était
jusle. Mais il ost faux, archi-faux. Les
cultivateurs ne seraiont pas plus avan­
cés de voir rentrer leurs fils au mois
do ju in : la moisson n ’est pas com­
mencée et ne commence pas, en géné­
ral, avant le 15 juillet.
Alors ? Reste la question de suren­
chère.
Ah ! los voilà bien les bons messieurs
do la Droite, qui voudraient monopo­
liser le patriotisme, et qui s’indignent
des excès socialistes.
Mais vienne le moment, et ils sont
d’accord avoc leurs soi-disant adver­
saires pour en faire, de la surenchère,
et en fairo dans des conditions parti­
culièrement honteuses, en sacrifiant
la défense nationale.
Q uant aux principes, aux fameux
principes, dont ils prétendent s'inspi­
rer : Patrie, propriété, et autres, ils
s’assoient dessus, commo on dit com­
m uném ent.
Pour eux, tout so ramène à de m isé­
rables questions de personnes. Ils sont
incapables de regarder les choses d’un
peu haut, avec quelque impartialité.
On votera avoc les socialistes, les révo­
lutionnaires, avec los anarchistes et
les sans-patrie, s’il y a moyen, co fai­
sant, de jouer un tour à un ministère
qui déplaît,et on sacrifiera les intérêts
les plus sacrés du pays si lo « parti »
peut en profiter.
Ainsi considérée, la politique est une
belle chose. Et c’est comme cela que
la voient et quo la pratiquent ces mes­
sieurs do la Droite.
On parlait du pays des alentours, des sta­
tions similaires et des avantages qu’y trou­
vent les voyageurs. Los unB vantaient la
boauté des plages, los autres lo confortable
ou lo bon marché dos hôtels. Quelqu’un élova
la voix et dit :
— Pour le bon marché ot mémo lo confortablo, à co prix-là, bien ontondu, aucune
maison ro pout lutter contre collo dos frères
Garm in, à Keravilio.
— C’ost vrai, — répliqua un autre. —
Mais los patrons de l'hôtel sont bî désagréa­
bles qu'on no so plaît guère à entrer en rela­
tions avec eux. Ce sont do véritables brutes.
L ’annéo dernière, ils ont à moitié assommé
un voyageur qui lour avait fait do très légi­
times remontrances. Les voituriors no se
soucient pas d’y descendre ot ils sont la ter­
reur dos environs.
Uno troisième porsonno, uno fommo cotto
lois, appuya los diros des deux interlocu­
teurs.
— Co quo vous dites, monsieur, ost tout à
fait oxact. Moi qui vous parle, j ’ai dû m’onfuir de l ’hôtol, il y a doux ans, tant j ’ai ou
pour que eus doux méchants hommos mo
tissent un mauvais parti. Et cola parco quo
jo les payais on billots do banquo.
Uno oxclamution interrompit la voix de la
narratrice :
— Oh I vous oxagérez ? Co n’est pas possiblo.
Mais la damo, piquéo pout-ôtro par co
douto do l ’auditoire, reprit avec vivacité :
Les U'.ltres non affranchis t.ont refusees.
Lo favoritism e et les fonction­
naires. — La Lanterne du 15 mai a
publié un article sur les mœurs politi­
ques que ses amis ont implantées dans
le pays. Nous en reproduisons le pas­
sage essentiel :
Le fonctionnaire ost livré actuellement à
l'arbitraire ot à la fantaisie do [’Administra­
tion. Sa nomination, les conditions do tra­
vail ot son avancement ne relèvent que du
favoritisme pur. Il est donc ii la mcici du
député intluent, car celui-ci se présente im ­
médiatement à lui commo le seul défenseur
ou le seul protecteur capable do l ’appuyer
dans ses demandes légitimes comme dans
sos exigoncos personnelles les plus folles.
11 se forme, dès lors, entre le député et le
fonctionnaire un contrat tacite. « Je t’accordc mon appui et ma protection, dit le
premier au second, mais à la condition que
tu seras dorénavant ma chose, mon agent
électoral, et que tous les moyens d’action
quo te donnent tes fonctions sur la popula­
tion soient mis au service de mes intérêts
électoraux. »
Par ce procédé, certains députés ont pu
ainsi tranformer leur circonscription en un
véritable tlef électoral. Ayant la haute
ainsi les rois de leur arrondissement. Ils
tiennent tout dans leur main, aussi bien
les magistrats que les cantonniers et les
facteurs auxiliaires. Les palinodies aux­
la ligne
X O o.
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames......................................
80
Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph s
geront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent fltre déposées la veilla
je la publication du Journal, avant midi.
à son tour l’agent des ministres qui lui ac­
cordent les faveurs qu’il sollicite pour sa
clientèle. Le député tient les fonctionnaires,
et à cause de cela même, les ministres tien­
nent le député.
Il y a là un système qui fonctionne sans
bruit et sans apparat, mais qui, en réalité,
fausse tout le régime parlementaire et trans­
forme la République en une véritable oli­
garchie. La corruption est énorme, gigan­
tesque, et le système est la négation même
du régime républicain.
N ouvelles diverses
— La commission de l’enseignement
de la Chambre des députés a commencé
la discussion du rapport de M. Massé
sur le projet de loi concernant l’ensei­
gnement privé et portant abrogation de
la loi Falîoux. Elle a adopté les deux
premiers articles, ainsi conçus :
Article 1er. — Le chapitre 1 « du titre I I I
de la loi du 15 mars 1850 est abrogé.
Art. 2 . — Les établissements d’enseigne­
ment libre, garçons et filles, peuvent être
fondés et entretenus par les particuliers,
sociétés civiles et communales et associa­
tions déclarées, aux termes de la loi du
l°r juillet 1901.
C’est M. Maurice Allard, député socia­
liste unifié, qui a écrit ces lignes. Mais
hélas I comment se fait-il que M Allard
n ait vu clair qu’au lendemain du jour
où il avait été rejeté de la majorité, ta n t
— La Chambre a élu la commission char­
que ce socialiste a participé à ces béné­
fices du pouvoir, il s'est nien gardé de gée de statuer sur les demandes en autori­
sation de poursuites déposées contre quatre
protester.
députés, dont M. Pierre Biétry. Celui-ci est
Cela le juge et le condamne.
R etour à la raison. — Le mouve­
ment syndicaliste, c’est-à-dire, en l’oc­
currence, anarchiste,qui s’était manifesté
chez les fonctionnaires en général, et
chez les instituteurs en particulier, pa­
main sur toutes les nominations de l'ar■ raît heureusement se calmer.
rondissement, ils t’ont peuplé de leurs
C’est ainsi que, ces jours derniers, les
créatures. Tous les fonctionnaires, depuis instituteurs du département de l’Aube
le préfet et le sous-préfet, jusqu'aux plus
humbles employés, ne sont plus que des qui ne compte que des élus radicauxagents ¿i la dévotion de ces « dieux » in­ socialistes, ont voté, au cours d’une as­
semblée générale, l’ordre du jour sui­
fluents.
Au moment des élections, tout ce per­ vant :
sonnel marche au doigt et à l’œil, ot c’est
ainsi quo l’on voit des législateurs, d’ail­
leurs nuls, muets, sans convictions et
incapables du moindre travail, conserver
pendant toute leur vie lo siège législatif
qui n’est pour eux qu’un excellent fro­
mage. Toute leur activité se déploie dans
los bureaux des administrations et des
ministères où ils vont pistonner les fonctionnairesqu’ils ontsu domestiquer de gré ou
do force. Je connais des collègues qui sont
i
Considérant qu’il y a danger pour l’école
laïque à laisser croire que les doctrines ré­
volutionnaires ou anarchistes, professées en
ce moment par certains groupements de
fonctionnaires, sont partagées par la masse
des instituteurs ;
Considérant que la place des instituteurs
n’est pas dans les Bourses du travail, encore
moins à la Confédération générale du tra­
vail où l’on prêche l’action directe, la haine
des citoyens et le mépris do la patrie,
Déclarent répudier hautement et énergi­
quement lesdites doctrines, qui rejettent et
défient toute autorité.
quelles ils peuvent so livrer importent peu.
L ’essentiel est qu’ils sachent décrocher des
places et dos faveurs pour leur clientèle.
Mais co n’est là qu’un côté de la corrup­
tion. Il on existe un autre. Ces « dieux in ­
fluents du parlementarisme » qui ont su do­
mestiquer à lour profit los fonctionnaires,
sont eux-mêmes, ot tout naturellement, do­
mestiqués par lo pbuvoir.
L ’influcnco d’un député pour décrocher
des places et dos faveurs no s’acquiert
qu’aux dépens do son indépendance. Faveurs
et iliacos dépondont dos ministres. Or les
ministres ne les accordent au député sollici­
teur q u ’à la condition qu’il soutiendra leur
politique ot qu’il votora pour eux. Là aussi,
il so forme un contrat tacite. Maître dans
son fief électoral, lo député influent devient
Il faut louer les instituteurs de l’Aute
de ce retour à la raison, ou, plus exacte­
ment de cette reprise ri’eux-mêmes. Nous
n'avons pour notre part, jamais déses­
péré du bon sens de nos maîtres d'école.
Mais ils s’étaient laissés déborder par
une minorité tapageuse d'intrigants qui
prétendaient les conduire.
Ils relèvent aujourd’hui la tête et n’hé­
sitent pas à faire connaître leur volonté
parce qu'ils se sentent soutenus parleur
ministre.
Que celui-ci continue, et il sera cer­
tain d’avoir avec lui tous les vrais ré­
publicains.
— J ’oxagèro si peu que, si vous voulez in ­
terroger à ce sujet lo garçon qui nous sert et
qui était témoin du fait, il pourra vous lo
répéter, et même vous diro qu’il m ’a coT»duito à Lannion, où j ’ai dû aller pour < faire
do la monnaie ».
On appola lo garçon, un adolescent do
quinze à seize ans, à la mine éveillée et do­
cile. Il confirma on tous points lo récit do la
damo ot, commo il insistait sur les détails,
il expliqua quo ces Garm in n’étaient point
du pays, qu’ils venaient d’Alsace, peut-être
do plus loin, uinsi quo l’indiquait leur accent
allomand très prononcé, et n’étaiont établis
à Keravilio quo depuis cinq ou six ans, onviron un an après lo crime commis à llosmour.
— Quel crime ? quoi crime i réclamèrent
les baignours, alléchés par l’ospoir d’un récit
palpitant.
— Jo no saurais pas vous raconter cola,
messieurs, — répondit l’adolcscont, — parce
quo jo n ’étais pas au pays à cotto époque,
j'étais chez un onclo à Brost. Mais jo sais
seulement qu’on trouva dans 1ns bois du
château uno jeune fommo assassinée, quo
porsonno no put reconnaître,mais qu’on avait
vuo la voillo de passago à Lannion.
— Et l’assasBin, ost-co qu’on ne lo prit
pas ?
— Non, messieurs, on no découvrit jamais
l’assassin. Ce no devait pas étro un'hom m e
du pays.
mier des baignours qui avait parlé de Kera­
vilio, essaya do les consoler.
— Bah I il n’y a pas d’importance à atta­
cher à do tels récits. Chaque point do la côte
de Bretagne peut en offrir l ’équivalent. Les
histoires do ces régions sont toutes plus san­
glantes ot plus lugubres les unes que les au­
tres. Mais j'ai remarqué qu’elles ont ce lien
commun do présenter toujours uno femme
mystérieuse et mystérieusement assassinée
par des criminels qu’on n’a jamais pu re­
trouver.
Quelques auditeurs crurent devoir rire de
cotte facétio. L ’un d’eux lit même cette ré­
flexion spirituelle :
— Il faut croire que la police est bien mal
faito dans cos purages, ou quo los gondarmes
y sont bion maladroits I
L’auteur de cette judicieuse remarque était
un do ces braves badauds parisiens qui, à
Paris, s’évertuent à critiquer les faits ot ges­
tes dea administrations, ot, hors de Paris, ne
perdent pas uno occasion do vanter les avan­
tages du progrès, la sécurité des voieb, les
commodités do la circulation, do l’éclairage
éloctriquo, etc., etc., dont jouit la capitale.
— C’ost égal, s’écria un troisième baigneur,
jo voux voir do près cos hôtoliors terribles ot
ces bois de Rosmeur, ot jo los verrai pas plus
tard quo co soir. Qui m’aime mo suive !
— C’ost cela, s'exclama-t-on de tous côtés.
Il faut y allor en excursion aujourd’hui
même, on bloc. Nous vorrons bion un peu de
Les curioux étaient désappointés. Le pre­ quel air nous accueilleront ces ogres.
poursuivi, on le sait, pour répondre d’une
bagarre qui eut lieu à Douai au sortir d’une
réunion. La commission est hostile à ces
poursuites.
— Les souverains norvégiens ont vi­
sité mercredi le palais de Versailles, en
compagnie de M. le Président de la Ré­
publique et de Mme Fallières.
Ils ont quitté Paris jeudi matin,
se rendant à Copenhague où ils vont as­
sister à la fête anniversaire du couron­
nement du roi de Danemark.
On annonce, à ce sujet, que M. Fal­
lières rendra leur visite aux souverains
dans le courant de l’été. Le président
irait également en Suède et au Dane­
mark.
— L'initiateur de l’agitation viticole qui
bouleverse toute la région du Midi a con­
firmé que si les viticulteurs n ’obtenaient pas
satisfaction avant le 10 juin, à cette date la
grève de l’impôt sera déclarée.
— M.Thomson, ministre de la Marine,
a présidé mardi dernier, à Bordeaux, au
lancement du cuirassé
Vérité, de
15.000 tonnes. L'opération a parfaitement
réussi.
— Le congrès des mécaniciens et chauf­
feurs de la compagnie P.-L. M.,réuni à Gre­
noble, a repoussé à une forte majorité un
projet d'affiliation à la Confédération géné­
rale du travail.
— Au cours d’une perquisition chez
des anarchistes, à Paris, on a découvert
tout un attirail de faux-monnayeurs et
200 pièces fausses de t franc. L ’un des
faux-monnayeurs est un des signataires
de l'affiche antimilitariste.
— Les nouvelles du Chanzy, le croiseur
échoué dans les mers de Chine, sont mau* ,
vaises. On annonce en effet que la houle a
rendu presque impossible l’allégement du
navire et qu'on va faire appel à une société
de sauvetage étrangère.
La motion fut adoptée par acclamations.
On a si peu d’occasions de se distraire en ces
coins perdus, aujourd'hui mis en vogue par
l’engouement du public,que la population es­
sentiellement superficielle et légère qui ee
presse aux bains de mer saisit toutes les oc­
casions aux cheveux. Les baigneurs s’assem­
blèrent sur-le-champ, se formèrent en grou­
pes. et trois des messieurs qui avaient ou­
vert la conversation furent aussitôt délégués
pour se procurer les moyens de transport
nécessaires.
Plestin est trop voisin de Saint-Efllam pour
qu’on n’y coure point dès qu’il s’agit de louer
des voitures.
Cette décision tumultueuse de la foule pa­
rut ne point charmer Lebreton, car ses sour­
cils eurent un rapide froncement. Il remar­
qua pourtant que les dames Ferreix s’étalent
abstenues do prendre part à l’entretien, et il
lui sembla que, de leur côté, elles ne goûtaiont pas outre mesure la résolution prise
par la foule. Le repas fini, elles restèrent à
la giando table pour prendre le café, tandis
que le reste du public se répandait en de­
hors, sur la terrasse du bord de la mer. Col­
man les im ita.
Il vit Kerjan s’avancer vers lui avec sa
bonne grâce souriante. Mais avant qu’il no
fût près do lui, madame Ferreix l ’avait ap­
pelé.
P ikrre MAËL.
(A suivre).
LE FINISTERE
A
Nouvelles étrangères
1Maroc. — Une dépêohe de Tanger dit
qu’au oours do l’une des dernières réu­
nions du corps diplomatique à la Casbah
— réunions strictement fermées il la
presse et dont les communiqués sont
Toujours très disorets, — un incident se
aérait produit entre le baron Rosen, mi­
nistre d'Allemagne, et M. Regnault, mi­
nistre de France, au sujet d un article
paru dans le Temps et où M. Rosen était
ris h partie. M. Regnault ne pouvait
tre raisonnablement mis en cause et,
grâce à l’entremise du ministre d'Es­
pagne, dit-on, l'inoident n’eut pas de
suite. Mais M. Rosen n’assista pas aux
autres séances, et, tout récemment, il
partait en congé de maladie et était
remplacé par le premier secrétaire de
l'ambassade allemande il Madrid.
Le bruit avait couru, d’abord, dans la
colonie allemande, que M. Rosen allait
être, sur sa demande, appelé un autre
po9te. Aujourd’hui on déclare qu’il re­
viendra à Tanger aussitôt remis de ses
fatigues.
S
Allemagne. — La Diète de Brunswick a
élu à l’ananimité le duo Jean-Albert de Mecklembourg-Schwerin, régent du duchó «le
Brunswiok.
Angleterre. — On télégraphie de
Londresque les marins de laClyde sesont
mis en grève jeudi, les armateurs ayant
refusé de souscrire à leurs revendica­
tions qui comprennent une augmenta­
tion de salaires et la reconnaissance for­
melle de leurs syndicats.
Chine. — Une dépêche do IIong-Kong, du
30 mai, dit que les troupes provinciales ont
attaqué les insurgésetenonttué une centaine,
capturé leur chef et prit des drapeaux et dos
munition«. Une nouvelle colonne do deux
mille homme*, est partie pour Chaochow.
Péron (Laurent), hôtolior à Mévoz-on-PortManeoh ; Tocquec (Yvos), inatolot à Mévezen-Port-Manoch ; Marrec (Joseph), matelot
à Mévez en-Port-Manoch ; Hervé (Victor),
matelot à Mévoz-on-Port-Manech ; Sollin
(Jean-Mario), matelot à Ménoz-on-Port-Manech ; témoignage olllciol de satisfaction :
ont prit part au sauvetage de la chaloupe
T.-Sainte-Marie, désempnréo par gros temps
àl'ontrée.de l’Avon (quartior de Concarneau),
le 4 novombro 1906.
Par arrêté du directeur général dos m a­
nufactures do l’Etat on dato du 27 mai 1907,
M. Malpaut a été nommé ouvrier’ titulaire
du cadre technique (ajusteur tourneur), à
la manufacture des tabacs do Morlaix, à
défaut do candidats militaires présentés
pour un omploi de cotte spécialité par la
commissfon de classement.
E le o tio n s m u n ic ip a le s .
Une élection municipale complémen­
taire a eu lieu dimanche à Lannédern,
SÉNAT
pour pourvoir au remplacement de M.
Favennec, adjoint au maire, décédé. En
Séance du mardi 28 mai.
voici les résultats :
M. Dubost, président, prononce l'éloge
Inscrits : 224. — Votants : 141.
funèbre de M. Tranpoy, puis le Sénat s’aM. Henri Favennec, cultivateur, ré­
journe ô jeudi, la proposition de loi sur les publicain, 140 voix, élu.
Séance du jeudi 30 mat.
La proposition de loi relative h la régle­
mentation des jeux dans les cercles et ca­
sinos vient en téte de l’ordre du jour, mais
le président du Conseil, retenu il la Cham­
bre, demande le renvoi de la discussion.
Il est ordonné et le Sénat s’ajourne au
lendemain.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séance du mardi 28 mai.
M. Treignier développe son interpel­
lation sur le renvoi de la classe 1903. Il
propose de libérer cette classe le 29 juin.
M. ûougère propose le 14 juin parce
que c'est le centenaire de Friedland. Toute
la Chambre rit.
Le général Picquart, ministre de la
guerre, explique quelles sont les raisons
militaires qui empêchent de libérer la classe
1903 soit avant le 14 juillet, soit après.
Il termine en déclarant que si la Cham­
bre décide de renvoyer la classe à une date
plus rapprochée, il cédera sans déplaisir
la place à un autre, car la tâche à remplir
•lors ne sera pas de celles qu’on peut
envier.
M. Clémenceau, président du Conseil,
déclare que le gouvernement se solidarise
avec le ministre de la Guerre. La question
de confiance est ainsi posée.
L'amendement Treignier, mis aux voix,
est repoussé par 332 voix contre 201.
M. Bouveri propose le 5 juillet. Cet
amendement est également rejeté.
Enfin après une discussion longue et
confuse, la date du 12 juillet est adoptée
par tout le monde.
L es Caisses m u tu e lle s ag rico le s
d an s le F in is tè r e .
Le ministre de l’Agriculture vient, de
remettre au président de la République
son rapport annuel sur la situation des
caisses mutuelles agricoles en France.
Le Finistère, pour sa part, en compte
G4, toutes contre la mortalité du bétail';
notre département ne possède de caisses
mutuelles agricoles ni contre l'incendie,
ni contre la grêle, ni contre les accidents,
Par arrêté ministériol du 28 mai :
M. Le Breton (Jean-Louis), gardien do pas plus que de réassui ance-bétail ou de
phare de 3° classe, attaché, dans le dépar­ réassurance-incendie.
Néanmoins, le Finistère se tient dans
tement du Finistère, au servico du phare
des Piorres-Noiros, est placé dans la posi­ une bonne moyenne.
tion de disponibilité avec demi-traitomont,
Il est intéressant d’étudier la progres­
pour raisons de santé, à dater du 1« juin sion de ces caisses dans le département.
1907 ;
Au 31 décembre 1897, le Finistère n’en
M. Gulzengar (Félix-Mario), cantonnier comptait qu’une, comprenant G membres.
chef du département du Finistère, ost En 1898, pas de changement. En 1899,
nommé gardien do phare hors classe et 16 sociétés avec 928 participants. En 1900,
attaché, dans ce département, au service 19 caisses et 1.198 assurés. En 1901, 31
des feux do l'ilo Tristan, on remplacement caisses ; pas de changement en 1902 ; 35
de M. Signor, admis à faire valoir ses droits caisses en 1903 et 37 en 1904. Au 31 dé­
à la rotraito et dont l ’omploi d’agent classé cembre 1905, on atteint le joli chiffre de
est supprimé ;
54 caisses avec 3.831 assurés ; on passe
M. Ropnrt (Henri), est nommé gardien à G2 caisses en 190G, et, au 1er mai 1907,
do phare de 4* classe ;
on compte dans le Finistère 64 caisses
Il sora attaché, dans le département du d’assurances mutuelles contre la morta­
Finistère, au sorvice du phare des Pierros- lité du bétail, réunissant 4.G7G partici­
Noires, en remplacement de M. Le Breton, pants et assurant un capital de 5.149.625
mis on disponibilité pour raisons do santé. francs.
Ces résultats, obtenus en moins de dix
Par décret du 25 mal 1907, la pension ci­ ans, sont extrêmement appréciables. I
vile ci-après est approuvée :
faut en féliciter sans réserve notre très
Fily (François-Marie), desservant à Brest, sympathique professeur départemental
24 ans de services : Pension de 500 fr., avec d agriculture, M . Soulière, car c’est à ses
jouissance du 1« janvier 1906.
efforts et à son activité qu’ils sont dûs.
Le mérite lui en revient tout entier.
LE m iS T ftt U l PARLEMENT
transports de l'énergie électrique à l’étran­
ger, qui est à l’ordre du jour, n'étant pas
en état d'être discutée.
nistrer la paroisse de Ploi,annalec. Une
seule messe basse sera célébrée, dorénavant,
dans l’église de ce bourg, les dimanche et
fête. Deux messes basses seront également
dites chaque semaine. Enfin, toutes les son­
neries religieuses sont interdites, sauf les
sonneries annonçant la messe du dimanche
et colles de la semaine.
In d u s tr ie c id rid o le . — L e tra fic des
pom m e s. — C ontre la fraud e .
M. Lefas, député d'Ille-et-Vilaine, a
donné connaissance mardi dernierau groupe
cidricole de la Chambre, qu’il préside, des
résultats obtenus à la suite de démarches
auprès des pouvoirs publics et de la Com­
pagnie de l’Ouest.
«
» •
Le trafic marchand de la Compagnie de
l’Ouest
s’est augmenté depuis la dernière
Une élection municipale a également
eu lieu, le môme jour, à Lothey. R s’a­ campagne de 2.300 wagons, dont mille
gissait de remplacer MM. Velly, Mocaër wagons de 10 tonnes achetés en Allemagne.
et Saliou, décédés.En voici les résultats : En outre, les compagnies ont rédigé une
Inscrits : 210. — Votants 131.
affiche indiquant aux expéditeurs quelle est
MM. Louis Le Jollec, minotier, 128 la méthode fi suivre pour éviter les retards
voix ; Jean-Louis Blouët, cultivateur,127 et les arrêts à la frontière allemande dans
voix ; Joseph Le Jollec, cultivateur, I2G les expéditions de ponnnes îi cidre.
voix, élus.
Le groupe a décidé de poursuivre acti­
vement sa campagne pour la réduction des
C o n s tru c tio n s sco laire s.
délais de passe-port. 11 a accepté en outre
Par un décret du 11 mai courant, l’a- avec reconnaissance l’offre amiable que lui
îrandissement de l’école des garçons de a renouvelé M. le consul de France à StuttCerlouan a été déclaré d’utilité publique. gard de venir au cours des vacances faire
une tournée de conférences à l’usage de
nos expéditeurs français sur les marchés
O otro is c o m m u n a u x .
de pommes en Allemagne.
Au début de sa séance d'hier,vendredi,
Les syndicats agricoles ou commerçants
la Chambre des députés a adopté sans
désireux
de prendre part à ces conférences
discussion les projets de loi autorisant
la création ou la prorogation de surta­ sont priés de communiquer leur demande
xes sur l’alcool aux octrois de Ploaré, à M. Lefas, député, président du groupe
Trégunc, Roscoff et Saint-Pierre-Quil- cidricole.
♦
bignon.
Ï
L es p e n sio n s de dem i-solde. — L a
g r è v e g é n é r a le des in s c rits proolam ée.
Un mouvement cidricole, qui se lie au
mouvement viticole, vient, parait-il, de
prondre naissance en Bretagne.
Un groupement important de négociants,
de débitants, de producteurs et de consom­
mateurs, a pris, à Lorient, l’initiative d’une
protestation contre la fraude du cidre. Une
pétition sera déposée sur le bureau de la
Chambre, pour être discutée en même
temps que celle concernant la fraude des
vins. Les organisateurs du mouvement pro­
testent contre le sucrage, le mouillage, la
fabrication artificielle des cidres et cidrelles,
et demandent la suppression du privilège
des bouilleurs de cru.
Le comité d’initiative a saisi de la ques­
tion les chambres de commerce, les syndi­
cats agricoles, etc., des départements bre­
tons et normands.
Le même tableau indique pour la troisième
semaine de mai le prix moyen du kilogr.
de viande au marché de la Villette :
Bœuf, 1 fr. 49 ; veau, 2 fr. 1G ; mouton,
2 fr. 19 ; porc, 1 fr. 9G. — Cos prix sont la
moyenne des trois qualités.
Sur le même marché il a été amené, du
13 au 19 mai : 3.208 bœufs, 1.3G9 vaches,
520 taureaux, 3.5G8 veaux, 27.975 moutons
et G.322 porcs.
A d ju d ic a tio n s p ub liqu es
Chemin vicinal. — Il sera procédé le sa­
medi 15 juin, il une heure, à la mairie de Cast,
il l’adjudication des travaux de construction
du chemin vicinal ordinaire n» 1, entre le
bourg de Cast et la limite de Plomodiern, sur
700 mètres.
Montant des travaux, 3.200 francs ; caution­
nement, 100 francs.
L a B re ta g n e h o rs de chez elle.
On nous écrit :
Le 2* dîner du Fureteur Breton, cet inté­
ressant bulletin documentaire, a eu lieu
sous la présidence du célèbre et érudit panorami 8te Poilpot.
Au dessert, celui-ci, dans un toast très
applaudi, rappelle ses origines armoricaines,
fournit des documents inédits concernant
le peintre malouin Duvoau, l’auteur de la
Messe en mer et du Relourde Sainte-Anne
de la Palue, et termine en promettant de
mettre en scène,dans un prochain panorama,
l’héroïsme du nantais Cambronne à W a ­
terloo.
Maurice Le Dault, directeur du Fureteur,
remercie le président Poilpot, et les colla­
borateurs du Bulletin, et transmet les excu­
ses d’titienne Port, d’Em. Ernault, de Keramborn, d’Ouverleaux, bibliothécaire du
roi des Belges, de Pierre Laurent, d’Astrou
Judoc, etc.
Une discussion scientifique très vive s’e n ­
gage entre MM. Ch. Le Goffic, l’auteur de
Sur la Côte, et Louis Hémon, député de
Quimper, au sujet du Barzaz Breiz de la
Villemarqué.
Dans une piquante communication, Léon
Durocher cite d’après Brantôme les proues­
ses du chevalier de Saussay, pris par les
corsaires, et réclame en l ’honneur du preux
armoricain l’érection d’un menhir ou d’un
obélisque sur le sol d’Alger. Le cheikh
Abou Naddara, coltologue égyptien, pro­
met de s’entremettre auprès du Khédive
pour la translation d’un obélisque.
L ’éditeur Carrington révèle une particu­
larité de la vie de Jacques de Rohan et de
son épouse. La soirée se termine par d’an­
ciennes chansonsque chantent Louis Hémon
et Marc Leclerc.
Parmi les convives signalons l’explora­
teur do Brettes, le professeur Baudrillart,
les poètes Poirier, Bazin, P. Péral, descen­
dant du peintre Duveau, les peintres et
dessinateurs Daniel Mordant, Malo Re­
nault, Duranel, Jacques Pohier, et l’aqua­
relliste Forges qui dessina pour le menu
une amusante hôtellerie : A la descente
des Rohan.
Société a rc h é o lo g iq u e d u F in is tè re .
La société archéologique a tenu sa réunion
mensuelle jeudi, 30 mai, dans une salle du
musée de Quimper.
Voici l’ordre du jour de cette séance :
1» Communications diverses.
2« Le Chevalier de Lanidy (1753-1782),
par M. de Brémond d’Ars,
3° Alain Le Grand et les anciennes chro­
niques par M. le docteur C.-A. Picquenard.
P o rts m a ritim e s . — L a « Ville-Close n
de C o n c a rn e a u .
•
M. le ministre des Travaux publics
vient d’autoriser la mise en adjudica­
tion des travaux de construction d’un
quai projeté le long des remparts de la
« Ville-Close », à Concarneau.
Un crédit de 9.400 francs est ouvert,
à cet effet, à MM. les Ingénieurs chargés
de la préparation du projet. Cette somme
correspond à la part contributive que la
ville de Concarneau avait assumée dans
la dépense.
Le comité dit « comité national de défense
des gens de mer » qui siège à Marseille
vient do prendre une grave décision. Il a
décrété, jeudi soir, la grève générale des
inscrits maritimes et a décidé la mise à exé­
cution do cette mesure à dater du lendemain.
Cette décision ost motivéo par la question
dos pensions de demi-solde. On sait qu’une
oampagne très vive a été menée depuis quel­
que temps dans les milieux maritimes contre
le projot Thomson qui üxo ces pensions au
N o uv elle s m a ritim e s
m inim um à 3G0 francs.
La croisière du * Duguey Trouin ». —
Le « comité national de défonso des gens
Voici l’itinéraire du Duguay-l'rouin, école
de mnr » veut, en déclarant la grève, con­
d’application des élèvf-s-ofliciers, pendant la
traindre le gouvernement à accepter la projet
deuxième partie de sa croisière annuelle :
Siegfried qui élève les pensions à 600 francs
Quiberon, du 30 mai au 2 juin ; Lorient, du
mais qui est inapplicable au point de vue
2 au G ; Saint-Malo, du 7 au 10 ; Cherbourg,
financier.
Séance du jeudi 30 mai.
du 11 au 12 ; Le Havre, du 13 au 15 ; Rotter­
Toile ost la situation.
D é p ô t de G u in g a m p . — It in é r a ir e
dam, du 16 au 21 ; Copenhague, du 24 au 28 ;
La grève a débuté hier matin à Marseille.
' La Chambre vote une proposition per­
de la C o m m iss io n .
Christiania, du 30 juin au l«r juillet ; Oban,
mettant le mariage entre beau-frère et belle- Kn Bretagno, tout est calme.
Los inscrits maritimes qui s’engageront
La commission d’achat du dépôt de du 8 au 12 ; Staffd, le 12 ; Plymouth, du 15 au
sœur.
On reprend la discussion de la proposi­ dans co mouvement encourront évidemment Guingamp se réunira, pendant le mois 19 ; Brest, le 20 juillet.
tion de loi ayant pour objet d’assurer le se­ une grave responsabilité. Et ils courent le de juin prochain :
Avis aux navigateurs.— Le feu de Beuzec,
risquo, en s’associant à ce mou.-oment révo­
A Landivisiau, sur la place, le mardi aux abords de Concarneau, sera modifié dans
cret du vote.
lutionnaire, de perdre tout le bénéflco de lour
4, à 9 heures 30 du matin ; à Quimper, le courant de l’été de 1907. Ses nouvelles
Après une longue discussion, l'institu­ discipline passée.
dans
l’enceinte du concours hippique, caractérisques seront les suivantes : Puissance
tion des délégués des candidats dans les
Le gouvernement a dû prendre des dispo­
sections de vote, redemandée par la ^com ­ sitions pour assurer le sorvice des courriers le lundi 24, à 10 heures du matin ; et il et portéo lumineuses par temps moyen : 5.000
mission, est repoussée par 299 voix contre postaux ot les communications avec la Corso, Guingamp, au dépôt, les samedis 8 et 15 becs Cárcel et 22 milles ot demi. Secteurs d’é­
clairage : visible, avec lumière renforcée,
l ’Algérie ot la Tunisie. Dos torpilleurs ot des juin, h 9 heures du matin.
280.
dans un sccteur de 10° dont l’axe sera, comme
contre-torpilleurs transporteront les cour­
par le passé, lo N. 32® 30’ E. Le feu sera visi­
riers et les transports Vinh-I.ong, Nive, MyL o prix du b lé et de la viande.
ble, mais avec une inteusité décroissante, on
tho et Shamrock assureront lo service des
dehors
do ces limites.
voyageurs.
Nous extrayons les indications suivantes
Pendant l’oxéculion des travaux, le feu ac­
du dernior tableau otliciol indiquant lo prix
Les consèqueno es de la S é p a ra tio n . du quintal de blé sur les principaux marchés tuel sera remplacé par un feu provisoire établi
sur la galerie supérieure du phare et d’une
do Franco ot do l ’étranger, arrêté à la datu
A la suite des incidents qui se sont pro­ du 22 m ai 1907 (75 kilogrammes par hec­ puissance do 200 bees Cárcel environ.
duits h Plobannalec, et dont nous avons tolitro do blé) :
Engagements volontaires. — Lo 2« dépôt
BAZETTE BRETONNE
FINISTÈRB
Aotea offloiels.
Par déolsion du 25 mai 1907, le ministre
de la Marine a accordé les récompenses sui­
vantes, pour fait de sauvetage aux person­
nes désignées ci-après ;
rendu compte, et notamment de l’expulsion
des prêtros du presbytère, l'évéque do Quitn1er a pris un arrêté ordonnant au recteur et
aux deux vicaires de quitter les logements
»rovisoires qu’ils occupent et do se retirer il
’ont-l’Abbé, d’où ils continueront ù admi­
Paris, 25 fr. 50 ; Lyon, «« fr. »» ; Rouen,
24 fr. »# ; Chartres, 24 fr. 21; Nantes,23 fr. 95;
Guingamp, 19 fr. »» ; Meaux, 23 fr. .50
Breslau, «« fr. »» ; Vienne, 22 (r-, »» ;
Londres, 18 fr. 95 ; Bruxelles, 18 fr. G2 ;
Now-York, 19 fr. 09; Chicago, 18 fr, 25.
(Brest) recevra par voie d’engagements volon­
taires pour cinq ans, des jeunes gens à admet­
tre dans les spécialités ci-après :
Dés à présent, 40 charpentiers, 8 tailleurs et
dos cuisiniers en permanence. Los cuisiniers
s’engagent pour 3 ans.
Le 3 juin, à huit heures du matin, les canon­
nière, torpilleurs,fusiliers, timoniers, fourriers,
distributeurs, infirmiers, tambours, clairons et
chauffeurs ; l’admission dans ces spécialités a
lieu par voie de concours.
Les jeunes gens de la classe 1906 peuvent
contracter un engagement dans les équipages
de la flotte, môme après le conseil de révision,
s’ils réunissent les conditions exigées.
Police correctionnelle. — Tribunal
de Q u im p e r .
Audience du 28 mai.
P o n t - C r o ix . — Outrages aux gendar­
mes. — Jacques Jaffré, maréchal-ferrant, a
outragé les gendarmes qui passaient dans
une des rues de la ville.
1 jour de prison.
B e u z e c - C o n q . — Ivresse et bris de clô­
ture. — François Delliou, 2G ans, marin-
pêcheur au Lin, ayant été mis, pour ivresse,
à la porte d’un débit de boissons, à SaintJacques, a brisé les vitres de la devanture à
coups de p o in g .
1 mois de prison et 5 fr. d’amende.
P l e u v e n . — Violences. — Corentin Hamon, 38 ans, ancien boulanger, ayant fait
de mauvaises affaires, s’est retiré chez sa
belle-mère, Mmo veuve Joncour, demeurant
à Pont-Coulafen, qui avait déjà recueilli sa
femme et ses enfants, au nombre de quatre.
Hamon, qui s’enivre fréquemment, bru­
talise sa belle-mère.
Le 13 mai dernier, notamment, il a renou­
velé ses scènes de violences ; et, comme la
pauvre femme se sauvait, il l’a poursuivie
dans les champs où il l’a frappée et terras­
sée. Des cultivateurs qui se trouvaient non
loin de là durent intervenir.
Hamon qui a déjà encouru plusieurs con­
damnations pour faits analogues, est con­
damné à 2 mois de prison.
G u i l v i n e c . — Coups. — Marie-Louise Le
Moal, femme Le Bec, 59 ans ménagère à la
Palue, étant en état d’ivresse, a violemment
frappé la femme Durand, à la tête, avec une
bouteille.
Elle est condamnée à 25 fr. d’amende
avec sursis.
P l o a r é . — Tapage nocturne. — Pierre
Hénaff, 29 ans, marin-pêcheur à Croas-Talud, qui faisait du tapage, vers une heure
du m atin, dans les rues de Douarnenez, s
insulté et frappé les agents qui voulaient
l ’emmener.
2 jours de prison avec sursis et 5 fr. d’a­
mende.
L a F o r ê t - F o u e s n a n t . — Coups et ivresse.
— Jean-Marie Baccon, 19 ans, pêcheur au
bourg, a attaqué et frappé le nommé Alain
Baccon, âgé de 49 ans.
Jean-Marie Baccon, qui était ivre, est
condamné à 20 jours de prison.
G u i l v i n k c . — Voleuse pour boire. —
Marie Le Bourhis, femme Cléac’h, 53 ans,
demeurant à Lostendro, a dérobé une poule
à la veuve Durand, de Kerfriant, puis elle
est allée la vendre, pour s’enivrer avec le
produit de cette vente.
Elle a déjà encouru de nombreuses con­
damnations pour faits de même nature.
3 mois et un jour dfe prison.
D o u a r n e n e z . — Gendarmes frappés. —
Nous avons narré, dans notre dernier n u ­
méro, les faits qui se sont passés à Douar­
nenez dimanche et lundi dernier. Des gen­
darmes ayant arrêté un perturbateur, furent
assaillis et frappés par la foule. Le lende­
main, comme ils enquêtaient à ce sujet, ils
furent encore entourés et durent sortir leurs
revolvers pour tenir leurs agresseurs en res­
pect.
L ’homme qui avait été la cause primitive
de cette petite émeute est poursuivi pour
ivresse et outrages. C’est un nommé Jean
Gourlaouen, soudeur, âgé de 28 ans, demeu­
rant rue du Pont.
Le nommé Yves Joncour, 33 ans, marinpêcheur, demeurant également rue du Pont,
comparaît en même temps. Il est un de ceux
qui frappèrent les gendarmes pour délivrer
Gourlaouen.
Ce dernier est condamné à 8 jours de pri­
son, et Joncour à 40 jours et 16 /r. d’amende.
Police correctionnelle. — Tribunal
de C h â te a u lin .
Audience du 27 mai.
P l e y b e n . — Outrages aux gendarmes
et ivresse. — Le nommé Jean-René Cau-
gant, 41 ans, tailleur d’habits à Pleyben,
étant en état d’ivresse, a injurié le briga­
dier de gendarmerie Vivier.
6
jours de prison pour outrages et 5 fr.
d’amende pour ivresse.
Quimper. — La Fête des écoles. —
L’organisation de la « Fête des écoles »,
qui doit être célébrée dans toute la Fran­
ce, dans le courant du mois de juin, a
été assumée à Quimper par la Société
républicaine d'Education populaire.
C’est dire qu’elle promet d’être fort bril­
lante.
On sait que cette fête a pour but de
célébrer le 25* anniversaire de la fonda­
tion des écoles laïques, leurs noces d’ar­
gent, et d’honorer la mémoire de ^ules
Ferry, le promoteur des lois scolaires.
Cette solennité aura lieu au théâtre de
Quimper, jeudi prochain, 5 juin, à deux
heures de l’après-midi. La musique du
118” prêtera son concours. Voici le pro­
gramme de la fête :
1» Musique militaire (Marseillaise) ;
2« Salut aux Monts (chœur à 3 voix), par
l’école normale d’instituteurs, poésie de R.
Delbort, musique de Ch. Cuny ;
3° Allocution du président ;
LE FIINISTERE
Enfin, un troisième vol a été commis duna
4° Muaiquo militaire (Miroille ), opéra do
Intéressante capture. — La barquo 392,
la nu it du 50 au 27 mai, chez los époux Gué- patron Chaoun, a romené jeudi un poisson as­
Gounod, fantaisie do G. Paria ;
zonnoc, domourant ruo do Korfountoun.
sez rure, appelé sabre, ot do dimensions peu or­
5» Comptes-rendus du trôsorior et du socrô
Vers doux liouros du matin, Guùzonnec dinaires.
taire ;
(J° Par la Science (chœur à \voix), par crut entendro du bruit dans los escaliers do
les deux écoles normales, poé&ie do Bouohor, la maison qu’il occupo, mais il no so déranElllant. — Ecrasé. — lin malheureux
goa pus.
musique de Méhul ;
accidont s’est produit mardi dernier sur la
Dans la matinée, Mmo Guézonnoc s’aper­
7« Musique militaire (Samson et Dalila)
route de llosporden è Elliant.
çut qu’une robo on drap noir, valant uno
opéra do Saint-Satins, fantaisie de Moister
Lo nommé Jean Quéroué, cultivateur h
dizaine do francs, qu'ollo avait suspendue
8» Conférence sur Jules Forry, par M. I3er
Rohantic,
en Elliant, revenait de Rosporderrière
la
porto
do
sa
chambre,
avait
été
naux, inspecteur d'Académlo ;
den
avec
ses
deux fils. Les hommes con­
9» Hommage à Jules Ferry (chant à l’u ­ dérobée. Là oncore la porto do l’appartoduisaient deux charrettes chargées de maërl.
mont n ’était pas fermée à clof.
nisson), par les doux écoles normales, poé
Au moment où le premier attelage pas­
sie do Jos8e, muftquo de Clérleso ;
Les soirées de gala du concours hippi­ sait sous la voie ferrée, le train de Quim­
11!» Musique militaire fMarche), Wettgo.
per tjiii arrivait effraya les chevaux. L’aîné
Tous les amis de l’Ecole se feront un dateur dos soiréos do gala do notro conoours des fils, qui le conduisait, essaya en vain
devoir d’assister à cette jolie fôte qui hippique, a été ohoisi do nouveau ontto minée de maîtriser son attelage; heurté violem­
sera, on le voit, oe qu’elle doit ôtre, sim­ par la munioipalité pour organiser los repré­ ment par le brancard de la charrette, il
roula îi terre et la voiture lui passa sur les
ple, grande et belle.
sentations dus 20, 21, 22 ot 23 juin.
En outre, un banquet aura lieu, le
Lo programme do 00s quatre spectacles no lo deux jambes, qui furent broyees.
Le malheureux jeune homme fut relevé
môme jour, à midi, salie Rieux. Le prix cèdorn on rien h oolui des années précédentes.
en est fixé à 3 fr. 50. Les adhésions doi­
M. Barét s’est assuré le ooticours d’artistes aussitôt et transporté dans une maison
vent être adressées à M. Salaün, trésorier appartenant aux prinoipaux théAtrca do Paris. voisine, mais tous les soins furent inutiles
de la Société républicaine d'Education
Pour répondre au désir dos amateurs do théfl- et il mourut dans la soirée.
populaire, 8, rue Lenormand, Quimper. tro, lo bureau de looation motlra en vente dos
Le corps a été ramené à Elliant.
que. — L’improsai'io Ch. Baret qui est lo fon­
La « Cornouaille ». — Demain dimanche,
X juin, 5* tir réglementaire de vitesse (tout
tireur n ’ayant pas tiré 5 cartouches mar
quera zéro pour résultat de son tir) ; 7» tir
des pupilles ; poule au 1886 ; poulo au revol
ver ; championnat de l’Union et do la ao
ciété.
A 9 heures, championnat dea lycéoa. Con­
currents : MM. Esun, Lécuyer, Limbour,
Bauguion, Emzlvat, Thooris, Vally, Harris,
Tristani et Henri Hémon.
A 2 heures, championnat de l’école nor­
male. Concurrents : MM. Bescond, Arribard,
Rodalleo, F. Piriou, Golhen, Le Goiï, Bourlès, Hamon, L. Le Baut et Le Roux.
Les Courses de vélocipèdes. — Si le
beau temps veut bien se mettre de la partie,
les courses de demain promettent d'être
très réussies.
Le joli lot de coureurs déjà engagés per­
met en effet de prédire que le nombreux
public qui se pressera au vélodrome assis­
tera à des épreuves très intéressantes.
Comme d’habitude, les membres des
sociétés vélocipédiques du département en­
treront au vélodrome sur la présentation de
leur carte de sociétaire de l’année.
On achève en ce moment l’installation
des tribunes qui seront couvertes de bilches
imperméables. De cette façon, les specta­
teurs sont assurés'd’ôtre à l’abri. Mais il
faut espérer qu’un rayon de soleil viendra
égayer cette fôte printanière.
Comme chaque année, un service de
voitures, partant du Parc, sera organisé à
partir d’une heure de l’après-midi.
Le prix du pain. — A la suito de la
hausse subite qui vient de se produire sur
les farines, les patrons boulangers de Quim­
per se sont réunis hier matin, au Gymnase
municipal, pour décider s’il y avait lieu
d’augmenter le prix du pain.
La majorité des patrons présents s’est
montrée favorable h cette mesure, mais
comme quelques patrons quimpérois, et
non les moindres, n’assistaient pas h la
réunion, la question reste en suspens jus­
qu’à nouvel ordre.
Retard de courrier. — Le courrier de Pa­
ris n’a pu être distribué jeudi à Quimper
que dans la soirée. Ce retard a été causé
par un taraponnoment entre deux trains de
marchandises qui s’était produit dans la
nuità La Ferté-Bernard, sur la ligne de Paris
à Brest. La voie avait été obstruée et le train
de Paris avait subi, de ce fait, un retard de
près de 5 heures.
Assistance judiciaire. — Le bureau
d’assistance judiciaire tiendra séance ven­
dredi 7 juin courant, è deux heures, au
Palais de justice.
Enfant noyé. — Meroredi soir, vers5 h. 1/2,
des enfants s’amusaient sur les tas de sable
déposés en face la manufacture Henriot, à
Locmaria, quand, brusquement, l’un d’entre
eux, le jeune Jean Quelfélec, Agé do 4 ans 1/2,
demeurant chez ses parents, rue Nouve, 40,
tomba dans la rivière.
A cette heure, la marée était très haute ;
ses petits camarades se mirent à orior : « Au
secours ! » et bientôt un nommé Guillaume
Jugan, 48 ans, fournier, s’emprcaaa do se
eterà l’eau. A la seconde plongée, il réusit à s'emparer du jeune Quelfélec, et le dé­
posa sur la cale. On prodigua les meilleurs
soins au pauvre potlt, mais tout fut inutilo,
et le médecin appolé en toute h»\te ne put
que constator le décès.
I
Vols d'effets. — On signale trois
vola
d'effets qui viennont d’étre commis do nuit,
à Quimper.
Le premier de cos vols a été commis chez
Mme Ligen, jardinière, rue Bourg-losBourgs. Le voleur u pénétré sans difllculté
dans l’appartement qui n’était pas fermé
à olef et y a opéré aveo une certaine audace
puisqu’il a pris sur le lit des enfants une
oouverture en laine verte tachée de jauno,
presque nouve; il s’est en butre omparé
d’une robe en mérinos noir et d’un jupon
en molleton de couleur bleu.
Ni le mari, ni la femme, ni les enfants,
Agés de 12 et 9 ans, n’ont rion ontondu.
Le second vol a été commis chez les
époux Le Grand, propriétaires à Ooaroman-dro ; il a dû être commis à uno heure
assez avancée. Les époux Lo Grand avaient
négligé de fermer leur porto à clof ot lo
matin en ae lovant la fomme a’apeiçut
qu’un malfaiteur avait pénétré chez ollo.
Elle constata en effet la disparition do doux
robos on drap noir, d’un tablior en coton
et d’un jupon on ooton blano pointillé de
bleu, le tout d’une valeur d’environ 50 fr.
Ces vêtements étalent suspendus derrière
la porte de la chambre.
oarnots d’abonnomont contenant quatre cou­
pons qui pourront étro utilisés au gré du por­
teur, soit a raison d’un ooupon par représenta­
tion, soit en omployant plusieurs coupons à ln
fois s’il plaît au porteur d’amener plusieurs
porsonues aveo lui, pour toi ou tel speotaolo do
son ohoix.
Ces oarnots d’abonnoment dont lo nombro
est limito (car M. Baret pourrait subir un véritablo préjudice si toutola sallo était louée au
moyen de 00s oarnots), seront mis fi la dis­
position du publia les 14 ot 15 juin proohain.
Mais pour éviter l’oncombromont qui se pro­
duisit l’an dernier, les coupons no pourront
ôtre numérotés qu’à partir du dimauoho 1G.
Les confrontations entre les témoins et
Biollay sont maintenant terminées en grande
AUX ENCHÈRES PUBLIQUES
partie’.
La confrontation entre Biollay et M11” Même au-deHNOuH de la Ml**e à prix
Devant le Tribunal civil de Quimper
Louise Fonteneau qui devait avoir lieu mer­
credi matin n’a pu avoir lieu, M11« Fonteneau
LE JE U D I 13 JU IN 1907
ayant été prise d’une crise nerveuse à la vue
à midi.
de Biollay.
Mercredi matin Biollay était très calme.
V E N T E
Melgven. — Rixe sanglante. — Un
nomme Sinquin', de Melgven, qui avail passé
la journée de dimanche dernier à Concar­
neau, étant entré dans un débit au bourg
de Kerrose, se disputa avec un joueur de
boules.
Des injures on en vint bientôt aux coups,
et Sinquin, se voyant le plus faible, sortit
son couteau et se précipita sur son adver­
saire. Mais celui-ci le désarma et le roua
de coups.
Sinquin, qui perdait du sang en abon­
dance, a été ramené chez lui. Il est grave­
ment contusionné. La gendarmerie de Con­
carneau a ouvert une enquête.
UNE
V
i l l a
d e s
A
c a c i a s
Située aux Sables-Blancs, près Concarneau
A ÎOO mètres de la plage
ayant une belle vue sur la mer, d’une
contenance d’environ 20 ares, entière­
ment close de murs privatifs.
Mise à prix : I 2 .0 0 0 fr.
Pour plus amples renseignements
voir le cahier des charges déposé au
greffe ou les affiches légales.
L’avoué poursuivant la vente,
J . SOU D RY.
Suicide. — Lo nommé Pierre Goanvic,
34 ans, couvreur à Rosporden, s’est suicidé
mardi soir, on se tirant dans la tôte, qui a
ôté transpercée, un coup de fusil de chasse
chargé à plomb.
Goanvic était mariée et avait un jeune
enfant.
On attribue son suicide à des embarras
d’argent.
P R O P R IE T E
C O N N U E SO U S L E NOM D E
Etude de M ' Pierre J a g q , notaire
à Quimper.
Bannalec. — Tentative d'empoison­
nement.— Une tentative d’empoisonnement
a été commise dans les premiers jours du
mois de mai, au village de Trémeur, contre
un jeune enfant de 4 mois. Ce crime avait été
ignoré jusqu’ici, mais une dénonciation étant LE M E R C R E D I 26 JU IN 1907
parvenue à la gendarmerie, celle-ci a ouvert
à 2 heures, en l’étude
une enquête.
Le 9 mai, la femme Picard, ménagère à
Pont-l’Abbé. — Cambriolage. — Pour
la cinquième fois, depuis un an environ, Trémeur, quittait sa maison de bonne heure
AVEC JA R D IN
la gare de Pont-l’Abbé vient d’être cam­ pour aller au bourg, laissant au berceau son
enfant, Agé de 4 mois. Son mari, employé Située à KERVIR-HUELLA, en Ergué-Armel
briolée.
Les cambrioleurs, ont, à l’aide d’un chez un entrepreneur de Bannalec, quittait
( m a i s o n
b a r o n )
levier, forcé les volets du bureau de la la maison lui aussi, peu après le départ de
Retraite aux /lambeaux. — La première petite vitesse, brisé un carreau, ouvert sa femme.
Mi6e à prix : 6 .500 fr.
doa rotraitos aux flambeaux qui doivent ôtre
Or, quand celle-ci rentra chez elle, elle
organisées par lo 118» durant la saison d’été, la fenôtre et, pénétrant dans le bureau constata (ju’on avait fait absorber du pétrole
2e Etage à louer de suite et 3«
tous les quinzo jours, aura liou aujourd’hui de M. Berlhier, chef, ils ont fracturé les
Etage
à louer pour le 29 septembre,
à
son
enfant.
Le
biberon
en
contenait
en­
tiroirs
caisse.
Ils
n’ont
rien
trouvé,
ce
samedi, de 9 heures à 10 houres du soir.
15, rue Kèréon. (Ces deux logements
fonctionnaire prenant la précaution de core.
En voici l ’itinéraire :
Un médecin, appelé en toute hôte, prodi­ pourraient être réunis).
Départ de la Caaerne, rue Vis, quai de tout enlever le soir.
l’Odet, rue du Parc, pont do le Préfecture,
Jardin, situé à Loc-Maria, à louer
Du bureau, les malfaiteurs ont péné­ gua ses soins au pauvre petit et le mit hors
(arrôt devant la Préfecture), pont de la Pré­ tré dans le hall aux marchandises, ont de danger. L’enquête se poursuit.
pour le 29 septembre.
fecture,ruo du Parc, boulevard de l'Odot, rue éventré un panier de liqueurs et en ont
S’adresser chez M* Ja c q , notaire.
du Pont-Firmin, rue des Roguaires, rue du soustrait six litres, puis ils se sont re­
Frout, place Saint-Corontin, rue Kéréon, rue
tirés.
Etudes de Mc LU CAS, avoué-licencié,
du Chapeau-Rouge, rue Saint-Marc, Caserne.
On ne possède aucun indice qui per­
rue Vis, 6, à Quimper,
et de Me D a m e y , notaire à Douarnenez.
Concerts militaires. — Voici le pro- mette de les découvrir.
ranime du concert qui sera exécuté demain
imanche et jeudi prochain, parla musique
Tréméoc. — La foudre incendiaire.
De nos correspondants particuliers.
du 118* de ligne, de 8 h. 1/2 îi 9 h. i/2 du — Le 27 mai dernier, vers 10 h. 3/4 du
soir, sur le kiosque du Champ-de-Bataille : soir, au village de St-Sébastien, la famille
Paris, 31 mai, 8 h. soir.
PAR SUITE DE LIQUIDATION JUDICIAIRE
Facluis, qui était couchée, fut réveillée par
Marche des Petits Rats......... .. Andrieux.
S
é
n
a
t.
de
violents
coups
de
tonnerre
;
une
lueur
En l’étude et par le ministère
Le Val d’Andorre (ouverture)...Ilalévy.
inquiétante illuminait l’intérieur de l’habi­
de M* D àmev, notaire à Douarnenez
L’Adiçe(tyrolienne pour haut­
Le Sénat a discuté longuement la
bois ot trombones)............ ... N. Bousquet tation ; Fachus se leva et constata que
Le Lundi 17 Juin 1907
Samson et Dalila (sélection). Saint-Saéns. le feu consumait la toiture ; à la hâte, proposition de loi relative à la règle­
mentation
des
jeux,
et
l'a
adoptée.
A 2 heures de l’après-midi.
Polka des Masques................ ...H. Martin.
il fit sortir ses deux vaches, pendant que
Le chef de musique, Em. K u h n .
sa femme sauvait ses papiers et emmenait
C h a m b re des d é p u té s .
ses enfants dehors.
Etat-civil du 25 au Si mai. — Naissan­
La Chambre a discuté la question
Puis il courut réveiller les voisins. Mais
ces. — Jaoques-Mario Gléonneo, r. Neuve. — le feu avait tout envahi et rien ne put être du renvoi de l i classe 1904. Elle a
AVEC D É P E N D A N C E S
Joanno-Porrino Guyador, r. dos Roguaires.
approuvé les déclarations du ministre
sauvé.
Construite
en maçonnerie et couverte en ardoises
Frnnçois-Mario Théophile, al. do Loo-Maria.
Les pertes occasionnées par cet incendie de la guerre qui a annoncé qu'il ren­
— Mario Tanguy, r. do Kerfountoun, — MiohelS IT U É E E N LA V IL L E D E D O U A R N E N E Z
verrait
,
après
les
manœuvres,
la
ma­
dû évidemment h la foudre, s’élèvent à
Jean Déuez, r. Neuvo. — Ronô Landon, r. do
rue de la Corderie, 14
3.000 fr. et sont couvertes par une assu­ jorité de celte classe.
la Providenoo.
rance.
Mise
à prix : 5 .0 0 0 francs.
159 naissanoos on 1907.
L0IT1E
MAISOND’HABITATION
tel
§
VENTE
U n e M a is o n d ’h a b it a t io n
Mariages : 45.
DiSofts, — Piorro Kervcillant, 73 ans, jour­
nalier, veuf do Anne Cabillio, à l’Hospioo. —
Vinoont Borthovas, 41 ans, oultivatour, oélibatairo, il l’Hospioo. — Jean Laurent, 77 ans,
journalior, veuf de Mario Huitrio, r. do'la Providonoo. — Piorro Jégou, 2 ans, r. du ChapeauRougo. — François-Joseph Kerboul, 30 ans,
sana profession, eélibalairo, à . l ’Hospioo. —
Jean-Louis Quofféloo, 4 ans, r. Neuve.
228 déoés on 1907,
dont 79 aux hôpitaux.
P u b lic a t io n s d e
Audlerne. — Découverte d'un cada­
vre. — Le cadavre de Mme Goudédranche, 3f> ans, mère de deux enfants, ha­
bitant le quartier du Stam, à Audierne,
a été découvert, cette semaine, vers six
heures du matin, le long de la ligne des
chemins de fer départementaux, à l’en­
droit dit Pont-Pren, en Eequibien.
Une enquête est ouverte afin de re­
chercher les causes de la mort de la
malheureuse femme.
M a h ia o k s
Jean Pradior, comptable, domicilié à Lorient,
ot Mario-Corentino Le Borro, sans profossion,
domioilié') h Quimpor.
Îüdouard-Josoph-Mario Criou, quinoaillior,
domioilié & Douarnonez, ot Bmma-Julio-Marie
Trévidio.sans profession,domioiliée h Quimpor.
François Mario Hirzin, forgeron en voiture,
domioilié h lvry-Port (Soine), otVinoonte-Louiso
Crenn, faotrioe, domioiliée à Quimper.
Auguste-Mario Pouot, faotcur-aooordeur do
pianos, ot Mario-Laurenoo Sauvagcot, taillcuso,
domiciliés a Quimper.
Léon-Louis-Guillaume Boutry, omployé de
dirootion dos Postos ot Télégraphes, domioilié
à Quimpor, ot Magdoleino Contanion, sans pro­
fession, domiciliée h Angers.
Antoine-Mario Cardaliaguot, commerçant,
domioilié h Quimpor, ot Marie-Yvonno Grall,
sana profossion, domioiliée h Lesnovon.
Pouldreuzlc. — Enfant noyée. —
Le 28 mai dernier, M. Jacques Kerloch,
cultivateur îi Bouzéor, quittait sa ferme
vers 9 heures du matin pour se rendre à
la foire de St-Germain. Kerloch qui est
veuf laissa la garde de ses enfants à son
fils aîné, Pierre, ôgé de 12 ans seulement.
A sa rentrée, vers 5 h. 1/2 du soir, Ker­
loch apprit que sa petite fille Marie-Jeanne,
itgée de 3 ans, avait disparu. Immédiate­
ment, il se mit, avec l’aide de voisins, à la
recherche de la pauvre petite et ce n’est
que vers 9 h. 1/2 du soir qu’elle fut dé­
couverte dans une mare îi environ 150
uiètres du village. La pauvre enfant s’était
noyée.
Argol. — Mort accidentelle. — Le
jeuno Louis Mérour, ilgé de i l ans, et
son frère Nicolas, Agé do 16 ans, reve­
naient do charger une charretée de trè­
Concarneau. — Grave accident. — fle.
Lejeune Louis Mérourétait montésur
Un grave accident, dont les suites pour­
raient ôtre mortelles, s’est produit mer­ '»charrette, lorsque, par suited’un violent
credi dernier, dans'lu Ville Close, der­ cahot, celle-ci chavira. L’enfant fut pris
sous le trèlle, son frère ne put le dégager
rière l’église.
et quand on arriva à son secours il était
Plusieurs enfants jouaient à cet en­
mort étouffé.
droit ; l’un d’eux, le jeune Auguste Pou­
lain, âgé de 9 ans, qui courait sur les
Saint-Hernln. — Le crime de Coaremparts, fit un faux pas et tomba dans
le fossé, d’une hauteur do 8 mètres en­ dout. — Les époux Biollay ont recommencé
à ne plus vouloir répondre aux interrogatoi­
viron.
On accourut il ses cris et on lo trans- res. Bien plus, Biollay se refuse môme a
orta chez ses parents, rue Duguosclin. suivre les gendarmes au cabinet d’instruc­
>6 médecin qui lo soigne n’ose se pro­ tion.
noncer sur son état qui est inquiétant.
C’est ainsi que mardi dernier Biollay
s’est énergiquement refusé à se laisser con­
Incendie.— Dans la nuit du 27 au 28 mai,
vera m inuit, Iob époux Gamin, demeurant duire devant le juge d’instruction pour ôire
ruo Dumont-d’Urvillo, étaient réveillés par confronté avec les témoins.
M. Picard et son grellier, M. Le Godec,
uno épaisao fuméo qui pénétrait dans lour
appartement.
so sont alors transportés il la maison d’arrêt.
M. Gamin ao lova aussitôt ot constata quo
Biollay, prenant un ton hautain et arro­
lo fou était dans lo mugasin do modes tenu gant, a, îi plusieurs reprises, appelé le
par sa fommo.
gardien-chef pour se retirer du parloir, où
L ’alarmo fut donnéo immédiatement, ot avaient lieu les confrontations, ajoutant: « Je
les pompiors, accourus aussitôt, 8e rendirent
bientôt multros du sinistre. Mais les dégftts veux et j ’oxige qu’on nie réincarcèro ». Il
insulta encore le gendarme Pierre, de la
sont importants.
Le fou a pris, on no sait comment, dans brigade de Carhaix, qui était lîi comme té­
moin. Il fallut que les gendarmes Le Doaré
un dos rayons du mugasin.
M. Gamin évalue sos portos, qui sont as­ et Homard, de la brigade de Chôteaulin, se
tiennent à ses côtés pour le calmer.
surées, à une douzaine de mille francs.
E
L’avoué poursuivant,
Service particulier du Finiitère.
A . LUCAS.
Paria, l e juin, 7 h. 14 matin.
LA GRÈVE GÉNÉRALE DES
IN SCRIT S.
Les inscrits maritimes de Nice, de
Nantes,de Saint-Nazaire,de Bordeaux,
de Cette, d’Alger, de Dunherque et du
Havre ont voté la grève générale qui
sera effective aujourd’hui dans la plu­
part de ces ports.
A Marseille 23 navires ont désarmé
hier. A Alger, le président du syndicat
des dockers a été arrêté.
M . Thomson, ministre de la Marine ,
interviewé, a déclaré que la détermi­
nation prise par l s inscrits est aussi
injustifiée que contraire à leurs inté­
rêts.
Le projet de loi qui vient d’être dé­
posé assure à tout inscrit à 50 ans,
au moins 360 francs de pension ; à
60 ans, 420 francs ; à 70 ans, 480 fr.
Ainsi les inscrits se mettent en
grève pour protester contre un projet
qui leur accorde plus que ce que pré­
voient les retraites ouvrières, que les
travailleurs souhaitent :’.e tous leurs
vœux.
Si les inscrits n’assurent pas régu­
lièrement les services pour lesquels la
loi leur accorde une sorte de mono­
pole, qui justifiera, aux yeux du Par­
lement et de l'opinion publique, les
privilèges dont ils jouissent au regard
d'autres catégories de travailleurs ?
Le ministre a terminé en disant
qu'il était persuadé que les inscrits ne
larderont pas à se rendre compte
qu'ils se sont laissés entraîner et qu’ils
font fausse route.
,
,
A cte s
officiels.
Elude de M* LUCAS, avoué-licencié, rue Vis, 6 ,
à Quimper.
VENTE
APRÈS SURENCHÈRE DU SIXIÈME
Par suite d’acceptation bénéficiaire
Devant le Tribunal civil de Quimper
LE JE U D I 6 JU IN
1907
à m idi.
1° De la Manufacture de faïen­
ces, grés et poteries dite « LA
GKANDE MAISON », sise à Locmaria,
en Quim per ;
2° Une Portion de Terrain ser­
vant à l’exploitation de la terre à pote­
ries, sise à Toulven, en Ergué-Armel ;
3° Du Fonds de Commerce atta­
ché à l’immeuble ci dessus, compre­
nant achalandage et droit à la marque
de fabrique IIB.
Mise à prix : 51.600 fr.
L'avoué poursuivant,
A. LUCAS.
Etudes de M° LUCAS, Hvoué à Quimper, et de
M° REVAULT, notaire à Douarnenez.
VENTENI i f f LICITITI
En l’étude db M* REVAULT,
notaire à Douarnenez
LE
LUNDI
3 J U IN
A 2 heures du soir
DÉPARTEM ENT
DU
1907
F IN IS T È R E
Arrotidissscment de Quimper
E n la V IL L E de D O U A R N E N E Z
Sont inscrits au tableau d'avance­
ment, dans la réserve, pour le grade
S IT U É E
de lieutenant : nu 167, M. Kœchlin,
sous-lieutenant au régiment de Quim­ Rne de Ponldavid et place do Champ-de-Foire, n° 25
per ; n° i8 i, M. Le Oouez; n° 212,
SUR LA MISE A PltiX DE 8 .0 0 0 FR.
M. Mondel, n° 250, M. Hiou, sousA
éteinte de feux, au plus o llïa n t et
lieutenants au régiment de Brest ;
dernier enchérisseur.
Est i scrit pour le grade de capi­
A . LUCAS.
taine de t<rritoriale , n° 60, M. Chavanon, lieutenant au régiment de Brest.
UNE MAISON
H avas.
Le Gérant, responsable :
J . Bicrnakd
i l illICD Pour lc *°r août prochain une
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au centre de la ville do Pont-l’Abbé.
S’adresser à M. A m e u n k , rue Voltaire.
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à Fouesnant
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dresser au bureau du journal.
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gunc, U n e p e tite P r o p r ié té ru ra le ,
aussi fonds et droits réunis, compre­
nant : Maison d’habitation, Hangar,
EN LA VILLK DE Q U IM P E R deux pièces de terres labourables, avec
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Grands magasins, maison d’habita­
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tion composée de 15 pièces et cabinets.
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(frrtfol par lt Gérant unaiigné.
QlrimjHr, l i
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Vu ptur légalisation d* la signature «i-*«ntM
Mairie 4$ Quimper, lt
loi K ao u h
Mercredi S Juin 1907.
N° 4.940.
Trente-sixième année
LE NUMÉRO
LE FINISTERE
J O U R N A L
R É P U B L IC A IN
F O N D É
E N
LE NUMÉRO
1872
P araissant le Mercredi et le Samedi
CENTIMES
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Quimper, Finistère et départements limitrophes.
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Nos NOUVELLES T ÉLÉ G RA PH IQ U ES
Faits & Bruits
L o i ré su lta ts d ’u n e su re n o h ère . —
L a g r è v e des in s o rits .— Ln grève dos
inscrits maritimes qui pourrait, si elle
so perpétuait, porter à notre commerce
u n coup mortel, nous donne une leçon
de haute politique.
Elle montre en effet tout le mal que
peut faire un politicien quelconque en
mal de réélection et ami. do la suren­
chère électorale.
Il s’est trouvé un jour un M. Siegfriodj député du Hàvre, et par consé­
quent ayant, parmi ses électeurs, de
nombreux inscrits maritimes, qui a
voulu prouver toute sa sollicitude pour
ses mandants.
Los inscrits maritimes étaient dotés
de retraites dites pensions do demisolde d’une insuffisance notoire, per­
sonne ne l’a jamais contesté.
. Il s’agissait d’en relever le taux.
Mais dans quelle mesure?
Certes, les intérêts des inscrits ma­
ritimes sont légitimes, nul no peut le
nier. Mais il ne suffit point d’édicter
que les marins toucheront six cents
francs de pension pour que cola soit ;
encore faut-il quo les caisses publiques
puissent payer.
Ce n ’est pas difficile, parbleu, de
promettre la lune,et le soleil par-dessus
■le marché. Ce qui est moins facile,
c’est do réaliser ces promesses.
M. Siegfried, lui, ne s’est pas em­
barrassé de ces vains scrupules.
M. Thomson, ministre de laMarino,
avait dressé un projet de loi accordant
aux inscrits maritimes une pension
m inim um do 360 francs. Le relèvement
était sensible. Et sans aller jusqu’à
dire qu’il était parfait, on pouvait pen­
ser qu’il était sage, pour le moment, de
s’en contenter. Les ouvriers des ate­
liers n ’estiment-ils pas que cette pen­
sion de 360 francs serait une bonne
fortune si les « retraites ouvrières »
pouvaient la leur donner ?
Mais M. Siegfried veillait, alors
qu’il aurait certainement mieux fait
de dormir.
fLEt pour marquer combien l’amour
FEUILLETON DD
« F in is tè r e »
du Mercredi 5 Juin 1907.
— G—
LE D R A M E DE ROSM EU R
(i)
PREM IÈRE PARTIE
L e M y s tè re .
II
U k LÊOKNDI DU H08MK0H
— Voilà qui noue contrarie beaucoup, mon­
sieur Kerjan, — dlt-ello à haute voix. Nous
avons précisément besoin, mes tilles et moi,
de nous arrêter à Keravilio ce soir, et ce
•era> fort ennuyeux de trouver les Garmin
de mauvaise humeur.
L ’hôte se mit à rire. Puis, avoo une par:
faite insouclanco, il ajouta :
Bahl madame, il ne faut pas vous in­
quiéter pour si pou. Je sais bien quo mes
collègues de Keravilio ne jouissont pas
d'nno excellente renomméo. Je m’étonno
même qu’ils aient encore dos clients. Mais
il faut savoir faire la part do l'exagération
et même de la calomnie. D'ailleurs, commo
hôteliers, ils ont tout intérêt & bion trailor
leurs hôtes.
(i) Roproduotlon Interdito aux journaux qui
a'oot pas un traité aveo la Sooiété des Gens
4« Lettres.
ANNONCES
i
qu ’il porte aux inscrits est de meilleure
qualité quo celui du gouvernement, il
rédigea un projet leur accordant GOO
francs de pension.
— Mais où prendra-t-on l’argent né­
cessaire pour payer ces pensions ?
— L ’argent ? Quel homme terre-àterre vous faites, de vous préoccuper
do ces misèrablos contingences !
Les inscrits auront 600 francs de
pension, vous dis-je.
— Mais est-ce vous qui les paierez,
Monsieur le député ?
— Ah mais, dites-donc, pour qui me
prenez-vous, ot mon métier est-il de
payer ? Il consiste simplement à faire
le généreux... avec la bourse des au­
tres.
Et la lutte s’est engagée sur ces deux
propositions.
Les inscrits, ou, du moins, quelques
inscrits avaient pris, les pauvres, les
promesses du député pour argent
comptant et quand ils ont vu que le
gouvernement ne voulait leur donner
que 360 francs de pension, ils ont dé­
cidé de protester en déclarant la grève :
grève générale qui n ’est d’ailleurs pas
générale du tout etdonton annonce déjà
la lin, fort heureusement pour tout le
monde, à commencer par les grévistes
eux-mômes.
Ainsi donc il a suffi de l’inconti­
nence législative d’un député pour
qu’une crise aussi redoutable qu’une
grève générale des inscrits maritimes
menace notre pays ? Mais savez-vous
que les gens de l ’espèce de ce législa­
teur sont particulièrement dangereux
et qu’on devrait bien prendre à leur
égard des mesures
spéciales de
préservation sociale ?
E n tout cas, tous les travailleurs
pourront méditer sur la leçon que
donne l’expérience actuelle.
Q u ’ils se méfient de ceux qui leur
promettent beaucoup. En l’occurrence,
où sont les vrais amis des inscrits ?
Sont-co ceux qui leur promettent 000
francs de pension, co qui est beau,
avec la persuasion de ne point pouvoir
les leur donner, ce qui est m alhon­
nête ? Ou ne sont-ce pas plutôt ceux
qui leur promettent 360 francs, ce qui
est moins beau, mais avec la certitudo
do pouvoir les payer immédiatement,
ce qui est mieux ?
Lo vieux proverbe qui dit, avec uno
légère variante : c Les prometteurs
ne sont pas les payeurs », n ’a jamais
été plus vrai.
— Après ça, conclut-il, que ne passezvous la soirée ici T J ’ai des chambres libres
là-haut.
— Merci, monsieur Kerjan. Nous aurions
plus court encore de rentrer chez nous à
Morlaix. Mais, je vous lo répète, it faut quo
nous soyons à Keravilio ce soir. Nous y
avons donné rendoz-vous à des amis qui
arrivent de Lannion.
E t ello expliqua aa propriétaire de l’hô­
tel qu’elle oÀt été plus rassuréo, si elle so
fût trouvée sous uno protection virilo. Los
femmes, on effet, ont l’im agination prompte
et excellant à grossir les moindres circons­
tances, à empirer los situations.
Korjan baissa la voix et, désignant im ­
perceptiblement Lebroton, en ce moment
plongé dans sos réflexions, il dit :
— Qu’à cela ne tienne, mesdames. Voici
un monsieur qui se rend lui aussi à Koravilio ce soir.’ Il m ’a l ’air d’un homme do
votre monde, ot je crois qu’il se forait volontiors votre compagnon, — votro protec­
teur, au bosoin.
Il avait souri un peu ironiquemont on
prononçant cos derniers mots. Los chimé­
riques terreurs dos trois fommos l ’amusaient.
La mèro oonsulta sos illlos du regard.
Elles parurent hésiter un instant, mais fi­
niront par acquiescer au déBir maternel.
Alors Kerjan rovint vors lo voyageur ot,
avoo discrétion, lui domanda :
— Monsieur, ne m’avez-vous pas dit quo
vous allez à Keravilio, ce soir ?
Les lettres non affranchirs soni refusées.
P a r o le s r é p u b lic a in e s . — U n d is ­
c o u rs d e M- L e y g u e s . — M. Georges
Leygues, ancien ministre de l'instruction
pnblique du ministère Waldeck-Ilousseau,
a prononcé vendredi dernier, au banquet
de l’Alliance républicaine démocratique, un
discours rempli de fortes et courageuses
vérités.
Parlant de l’insurrection de quelques
fonctionnaires, il a dit :
Si les républioeins veulent la ruine de
ces deux fléaux : l’arbitraire et le favoritisme,
ils no peuvent admettre l’insurrection con­
tre les chefs et l’interruption de la vie na­
tionale.
C’est servir les fonctionnaires que de leur
dire que leurs menaces, leurs sommations
sont incompatiblesavecles obligations qu’ils
ont librement contractées envers la R épubli­
que.
Mais ces procédés sont moins acceptables
encore de la part dos instituteurs, qui ne
sont qu’une poignée, sur 100.000, il faut le
dire bien haut.
S’ils veulent étudier lo mouvement social,
ils n ’ont pas besoin d’aller aux Bourses du
travail. Qu’ils regardent autour d’eux cette
démocratie en travail, qui vit, qui pense,
qui agit et dont ils sont issus pour la plu­
part.
Leur rôle n’est point de se mêler à nos
luttos sociales, mais d’enseigner la jeune
démocratie et de lui apprendre que le premior devoir du citoyen est l’obéissance aux
lois.
Mais commen-t le faire s’ils sont les dis­
ciples d’hommes pour qui toute discipline
est un frein intolérable, toute loi tyranni­
que, tout gouvernement odieux ?
Celui qui leurtiont ce langage est un ami
sincére qui les connaît bien, qui sait la tilche de dévouement et de conscience accom­
plie par l’ensemble de notre corps ensei­
gnant.
Qu’ils prennent garde de se laisser entraî­
ner. L ’adversaire est là. La réaction les
guette, qui profiterait du mouvement que
leurs errements pourraient provoquer contre
l’école démocratique et laïque.
Puis, abordant l’examen de la question
antimilitariste, M. Leygues a déclaré que
ce péril n’était pas niable et qu’il était d’au­
tant plus dangereux que la propagande
en est faite sous des apparences tentatrices.
Il a rappelé la belle phrase de Michelet :
« La France veut déclarer la paix au
monde », et il a ajouté : .
Mais, et c’est là co qu’oublient les anti­
militaristes, il faut êtro encore plus fort
pour déclaror la paix que pour déclarer la
guorre.
Et c’est l’heure où le socialiste allemand
Bebel, où le président Roosevelt, où lord
Rosebery énoncent cette idée sous des for­
mes différentes, quo les antimilitaristes
choisissent pour redoubler d’efforts ; l’heure
i
la ligas
* • «.
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames......................................
M
Les annonces du département du Finistère et des départements limitrophes
„cront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées,la veille
je la publication du Journal, avant midi.
où notre armée substitue à la discipline
brutale la discipline qui puise sa force dans
la confiance et l’affection réciproque du
chef et du soldat.
Mais plus redoutable encore que l’antipatriotisme éclatant de M. Gustave Hervé est
l’antipatriotisme sournois, qui rôde autour
de la caserne et de l’école, qui n’attaque
pas l’armée en face, mais qui dénonce sans
trêve la lourdeur du devoir militaire, qui
ne conseille pas la désertion, mais qui
trouble les consciences, énerve les courages
et tarit dans leurs sources toutes les mâles
vertus de la race.
Nous voulons une France forte par le
travail, par l’esprit et par les armes. Oui,
par les armes !
Nous haïssons la guerre autant que tous
autres, comme le plus atroce des fléaux, et
nous désirons ardemment nous acheminer
vers le jour qui verra sa disparition.
Mais nous savons qu’une paix digne et
fière est la s,eule qui dure,et dont puisse s’ac­
commoder avec honneur un grand peuple.
Nous ne renonçons pas à l ’idéal de la
paix universelle, mais nous marchons vers
ce lointain idéal, sans perdre de vue les
réalités de l’heure présente.
Enfin, nous pensons que l’amour des
autres patries ne nous conseille pas d’a­
baisser la nôtre. Nous refusons de consen­
tir à cet effacement, à cette humilité que
certains nous conseillent et qui serait la
plus lâche des abdications.
Enfin, M. Georges Leygues a défini en
termes heureux et qui ont été très vive­
ment applaudis la politique dont il se ré­
clame :
Cette politique, a-t-il dit,
ques mots : Ni réaction, ni
patrie intangible, le progrès
la paix publique au nom de
la loi.
tient en quel­
révolution! La
dans la liberté,
la loi et de par
L e c o m m e r c e d e la F r a n c e p e n d a n t
les q u a tr e p r e m ie r s m o is d e 1 9 0 7 .
—Des dernières statistiques publiées par
l’administration des Douanes, il résulte
que, durant cette période, les importa­
tions ont atteint 2.152.414.000 francs;alors qu’elle n’avaient pas dépassé
1.957.613.000 francs pendant la période
correspondante de 1906, marquant ainsi
une augmentation de près de 195 millions.
De leur côté les exportations ont pro­
gressé de plus de 181 millions, ôtant
passées de 1.672.637.000 francs en 1906
à 1.854.009.000 francs en 1907.
Il convient de noter, une fois de plus,
deux symptômes alarmants que nous ne
cesserons, pour notre part, de signaler à
l ’attention des Français soucieux de la
grandeur et de la prospérité du pays.
Les importations sont plus élevées que
les exportations, et l’augmentation des
premières sur les secondes est encore
Il eut un clignement d’yeux significatif,
Jo vous l ’ai dit, en effet, — répondit Colman. — Pourquoi me demandez-vous cela? car il n ’avait pas été sans remarquer un cer­
L ’hôte parla à voix basse. Il raconta les tain trouble sur les traits de Lebreton en
craintes que les propos des baigneurs, pen­ même temps qu’une fugitive rougeur sur les
dant lo repas, avaient fait naître dans l’es­ joues dorées de la jeune fille brune.
Mais Colman ne prêta aucune attention
prit des trois femmes, et le désir indirecte­
ment exprimé par celles-ci de rencontrer un aux insinuations de l’hôte. Il suivait ses pro­
compagnon de route qui pût leur servir de pres pensées.
— Les renseignements que je désire avoir
défenseur.
Un vague sourire d’ironie à l ’endroit de de vous, monsieur Kerjan, concernent préci­
l’effroi puéril des dames Ferreix glissa sur sément ce chilteau do Rosmeuret la légende
los lèvres du voyageur, comme il avait qui s’y est attachée. Qu'y a-t-il de vrai dans
glissé naguère sur colles de l’hôte. Mais, lo oe quo racontaient tout à l ’heure les bai­
réprimant aussitôt, il so leva et, s’avançant gneurs ?
Kerjan ouvrit do grands yeux surpris.
vorH colles qui imploraient ainsi son appui :
— Co qu’il y a de vrai î M a is ... tout est
— Mesdames, dit-il en s’in clin a n t,— j ’ap­
prends par monsieur quo ma présenco à vos vrai, monsieur. J ’en puis parler, moi, puiscôtés peut vous rassurer contro dos éventua­ quo j ’ai accompagné bur les lieux les gen­
lités improbables. Je no puis quo vous re­ darmes, le maire de Rosmeur et le parquet
mercier do votro confiance. Disposez donc de de Lannion.
— Ah I — fit Colman dont la voix eût un
moi à votra fantaisio.
Les trois dames s’étaient levées aussi. Les •vague tremblement, — vous avez donc été
plus jeunes répondirent d’un regard plein témoin des faits T
Témoin des faits, non, — puisqu’il n’y a
do bienveillance. La plus rtgéo parla.
— (l’est à moi, monsieur, do vous romor- paB eu do témoins. Mais j ’ai pu, avec quel­
cior pour votro graciouse obligeance. Nous ques autres, assister aux premières consta­
tations légales ot médicales. J ’étais, à ce moen profiterons dès qu’il vous plaira.
— Fixez le moment vous-même, madamo, mont-là, commis-greffier au tribunal de L a n ­
— répliqua Lebroton, qui salua do nouveau nion.
— Ainsi vous avez vu la jeuno femme as­
et vint rojoindro Korjan.
-- Voilà qui ost réglé, — fit celui-ci, avec sassinée, au momont de l’asbassinat ?
— Pou d'heures après, oui, monsieur.
bonne humeur, — ot jo Buis tout heureux
Ily o u t un silence. Lebreton ne parlait pas,
d’avoir pu servir doux clients à la fois on los
craignant sans doute do trahir l'étrange émorapprochant.
sensiblement supérieure, pour ces quatre
premiers mois.
Quand un pays achète plus qu’il ne
vend, il s’appauvrit mathématiquement,
il court à sa ruine.
Il y a mieux, l’augmentation que nous
signalons plus haut, et qui paraît un
progrès, est un mal, si paradoxal que
cela paraisse. Nous en sommes en effet
arrivés à la situation de ce commerçant
vaudevillesque qui perdait sur chaque
objet qu’il vendait, mais qui se « rattra­
pait », disait-il, sur la quantité !
Si nos importations continuent à aug­
menter beaucoup plus vite que nos ex­
portations, nous serons acculés à la
faillite dans cinquante ans, au lieu de
l ’être dans un siècle seulement.
C’est uniquement en cela que réside,
d’après les chiffres officiels, le progrès
de notre commerce, qui remporte ainsi
une victoire à la Pyrrhus.
Nous n’essayons pas de nous compa­
rer aux autres pays, et pour cause. Il y
a beau temps qu’ils nous ont distancés !
Nouvelles diverses
— M. Fallières, président de la Répu­
blique, inaugurera l’Exposition mari­
time de Bordeaux le samedi 29 juin.
— Les ministres se sont réunis samedi à
l’Elysée. Ils se sont principalement occupés
de la grève des inscrits maritimes.
M. Pichon, ministre des affaires étrangè­
res, a communiqué un télégramme de notre
ministre à Tanger, lui exposant que son en­
tretien avec les délégués chérifiene en vue
d’obtenir les sanctions contre les meurtriers
du docteur Mauchamp a été tout à fait sa­
tisfaisant.
♦
— La commission des Finances a élu
comme rapporteur général M. Poincaré,
qui est opposé au pi ojet d'impôt sur le
revenu de M . Caillaux et au rachat de
l’Ouest.
— Le gouvernement va très prochaine­
ment fixer la date du renouvellement par
moitié des Conseils généraux qui doit, comme
on sait, avoir lieu cette année. Selon toutes
probabilités, il optera entre les deux dates
du 21 et du 28 juillet.
— La commission nommée par la
Chambre pour étudier les demandes en
autorisation de poursuites déposées con­
tre quatre députés, s’est déclarée hostile
aux poursuites contre MM. Basly, Biétry et Leroy-Beaulieu. Elle a réservé
son avis sur le cas de M. Dufour.
tion dont il était envahi. Mais ses sourcils
froncés, les contractions des muscles de sa
face disaient assez l ’effort qu’il accomplis­
sait pour refouler les larmes prêtes à jaillir
de ses yeux. Et, bien qu’il essayât de détour­
ner son visage, ce bouleversement de ses
traits n’échappa point aux regards de Ker­
ja n .
Celui ci avait lieu d’en être étonné. D ’où
provenait un tel trouble chez un étranger de
passage en ces régions presque inconnues
des touristes, au récit d’événements depuis
longtemps laissés à l’oubli, parce que la ju s ­
tice avait classé l’affaire ?
Kerjan reprit donc, sans attendre les ques­
tions de son interlocuteur, prévoyant sans
doute qu’il ne lui en ferait point.
—
Oui, monsieur, je revois les choses
comme si elles étaient là, sous mes yeux ;
j ’ai les moindres détails présents à la mé­
moire. La jeune femme était déjà froide,
mais la mort remontait à peine à quelques
heures plus tôt. On n’avait pas d<l la tuer là,
mais plutôt apporter le corps et l'abandon­
ner dans les bois. Elle était fort jolie, une
vraie tête de madone, avec de longs cheveux
châtain clair, presque blonds, très bien faite,
la peau blanche et fine comme celle d'un
petit enfant.
P ierrb MAÉL.
(A suivre),
LE FINISTERE
— Le général Billot, ancien ministre do
la guerre, est déoédé samedi à l’ftgo do 79
ans. Le général Billot était sénateur ina­
movible, grand’érolx do la Légion d'hon­
neur ; il avait soutenu, comme ministro, la
culpabilité de Droyfus.
— Une élection m unicipale complé­
mentaire, comprenant treize sièges, a eu
lieu dimanohe à D enain. L a liste radi­
cale a été élue toute entière h une forte
m ajorité contre celle de M. Selle, maire
et député socialiste uniûé.
Séance du lundi 3 ju in .
La Chambre achève l’oxamen do la pro­
position do loi sur le secret du vole.
Après une longuo discussion, les derniers
articles sont adoptés et l'ensemble est voté
h mains levées.
GAZETTE BRETONNE
— Le meeting hebdomadaire des viticul­
F IN IS T È R E
teurs dn Midi a eu lieu dimanche. On ostime & deux cent millo le nombre des ma­
nifestants qui y assistaient. Los moneurs
A o te s officiels.
du mouvement ont confirmé quo la grève
Par arrêté de M. lo directeur général de
générale de l'impôt soralt déclarée le 10 juin
s'ils n'obtenaient pas satisfaction avant l’Enregistroment, dos Domaines ot du T im ­
bre, en date du 31 mai, M. Lo Pennec, re­
oette échéance.
— Les jeunes gens d’un patronage ca­
tholique, conduits par un prêtre, ont été
assaillis dimanche soir, aux environs de
Paris, comme ils revenaient d ’oxcursionner, par une bande de gens sons
aveu. Ces derniers ont tiré des coups de
revolver ; il yva eu un mort ot cinq bles­
sés. De nombreuses arrestations ont été
opérées.
— Le orolseur-cuirassé Chanty, dont nous
signalions samedi la situation mauvaise,
est définitivement perdu. Le bfttiment a
coulé par l’arrière. Le personnel ost indemno
et a été réparti sur les autres bâtiments.
Une grande partie du matériel a été sauvée.
Nouvelles étrangères
Maroc. — O n annonce de Tanger que
le règlement de la police pourra être
soumis sous peu à l’agrément des gran­
des puissances.
ceveur à Plouaret (Côtos-du-Nord), a été
nommé on la môme qualité à Daoulas, en
remplacement de M. Courtin, appelé au b u ­
reau do Suint-Lauront do Chamoussot
(Rhône).
Sont inscrits au tabloau d’avancement
pour 1907, dans la réservo :
Pour le grade do lieutenant, les sous-lieu­
tenants Kœehiin, du régiment de Quimper,
n° 107 ; Le Gouoz, n° 181, Mondot, no 252, et
Riou, n» 250,*du régiment de Brest ;
Sont inscrits au tabloau d’avancement
pour 1907, dans la territoriale :
Pour le grade de capitaine, le lieutenant
Ghavanon, du régiment do réserve do Brest ;
Pour lo grado de lieutenant, les sous-lieutenants Brasset, Lo Bescond de Coatpont,
Lehideux, Muracciolo et Rigubert, du 87» ter­
ritorial.
E le o tio n s m u n io ip a le s .
Le conseil municipal de Kerfeunteun
s’est r'umi dimanche pour procéder à
Angleterre. — Les journaux anglais l’élection du maire, en remplacement de
croient savoir que M. Fallières, qui a été M. Cornic, décédé.
M Guillaume Diinion, propriétaire,
invité par le roi Edouard V II à visiter l’An
gleterre, arrivera à Londres à la fin de l’au­ l or adjoint, a été élu à l'unanimité.
tomne.
Le conseil se réunira à nouveau di­
manche pour désigner le successeur de
Espagne. — Les débats du procès in ­ M. Danion comme adjoint.
tenté aux complices de l’anarchiste Mateo Morral, l ’auteur de l’horrible attentat
commis contre le roi d ’Espagne le jo ur
de son mariage, ont commencé lundi.
Les électeurs de la commune de SaintEvarzec sont convoqués pour dimanche
Italie. — Au cours d’une manifestation prochain, 9 juin, pour procéder à l’élec­
socialiste à Rome, des bagarres ont éclaté. tion de deux conseillers municipaux, en
Des charges de cavalerie ont eu lieu. Il y a remplacement de MM. LeCalvez, maire,
eu des blessés, parmi lesquels le député so­ et Souren, conseiller municipal, démis­
cialiste Chiesa qui a reçu un coup de baïon­ sionnaires.
nette dans le ventre.
Aussitôt complété, le conseil procédera
à la désignation d’un nouveau maire.
—
A u moment où le roi passait la
revue des troupes de la garnison de
Home, la foudre s’est abattue sur un
ballon du génie qui a brûlé. Le capi­
taine Righetti, qui se trouvait dans la
nacelle, est tombé d’une hauteur de
quatre cent mètres et s’est tué.
Les électeurs de la commune de Plourin-Morlaix sont convoqués pour le di­
manche 16 juin à l’effet d’élire deux
conseillers municipaux en remplace­
ment de MM. Rivoal et Y. Crom, décédés.
Dès qu’il sera ainsi complété, le con­
seil procéderai» la désignation d’un nou­
veau maire en remplacement de M. de
Lannurien, démissionnaire pour raison
de santé.
tonant dans uno situation très supérieure à
cello des ouvriers do l'industrie ; on cas de
maladie professionnelle, l’inscrit a une pen­
sion, alors quo pour l'industrie cotte réforme
n’a pu être encore réalisée.
La loi du 17 avril 1907, véritable code du
travail danR la marino, et quo le Sénat ot la
Chambre ont votée dans des conditions de
rapidité tout à fait remarquables, fait bé­
néficier lo marin, suivant les modalités com­
plexes quo sa situation spéciale .comporte,
de toutes les garanties d'hygiène, do sécu­
rité ot do protection quo lo travailleur à terre
a pu obtenir ou réclame encore.
Enfin, et c’est ce qui fait l'objet même du
conflit, il y a quelques jours, le gouverne­
ment a déposé un projet do loi tendant à
augmenter les tarifs des demi-soldes, esti­
mant avec raison quo lu pension m ínim a de
204 francs était insuffisante.
Le projet de loi assure à tout inscrit, à
50 ans, au moins 300 francs de pension ; à
(30 ans, 420 francs ; a 70 ans, 480 francs.
Dans le monde ouvrier, on s’étonnera sans
doute dos réclamations que le projet soulève.
Co que les inscrits refusent bruyamment,
abandonnant lour travail, n ’est ce pas co
quo les autres travailleurs appellent depuis
longtemps déjà do leurs vœux ? C’est ainsi
quo je mo trouve amoné à dire que la grève
qui vient d’étre déclarée peut préjudicior aux
inscrits.
Si ceux-ci no sont pas prêts, en effet, à as­
surer régulièrement le service pour lequel la
loi leur accorde une sorte de monopole, qui
justifiera, aux yeux du Parlement et de l’opi­
nion publique, les privilèges dont ils jouis­
sent au regard d’autres catégories de travail­
leurs ?
Quant à moi, jo suis persuadé que les ins­
crits no tarderont pas à se rendre compte
qu’ils se sont laissés entraîner et qu’ils font
fausse route.
C h aire d é p a rte m e n ta le d ’a g r ic u ltu r e
M. Soulière, professeur départemen­
tal d’agriculture, fera une conférence
agricole publique, le dimanche 9 juin
1907,à 1 heure,à Plabennec,sur les sujets
suivants : Soins à donner au fumier de
ferme ; le crédit agricole.
Société sco laire de secours-m utuels
des can ton s de Q u im p e r , Fouesn a n t et P lo g a s te l.
L ’Assemblée générale annuelle de la
Société scolaire de secours-mutuels des
cantons de Quimper, Fouesnant et Plo­
gastel, aura lieu le jeudi G juin, à dix
heures du matin, dans une des salles
de la mairie de Quimper. La réunion
sera présidée par M. Le Hars, maire de
Quimper. Le secrétaire et le trésorier
rendront compte de la situation morale
et financière de la Société.
Les membres honoraires et les mem
bres participants sont priés d’y assister,
C o n se il a c a d é m iq u e de R e n n e s.
La session ordinaire du Conseil aca­
démique s’ouvrira, dans l’Académie de
Rennes, le jeudi 20 ju in 1907.
Concours et examens
Bourses commerciales de séjour à l'é­
tranger. — Conformément aux dispositions
du règlement du 25 mni 1907 sur l’attribution
des bourses commerciales de séjour à l’étran­
ger, M. lo ministre du Commerce et do l’indus­
trie a décidé que le nombre des bourses mises
au concours en 1907 serait fixé à quatre.
Les candidats seront appelés à subir les
épreuves écrites au chef-lieu du département
de leur domicile Jes 14 et 15 octobre prochain.
L'üdemandesd’inscription devront être adres­
sées fi la préfecture du fer juillet au
août
avec les pièces visées à l’article 11 du règle­
ment précité que les intéressés pourront con­
sulter h la préfecture (30 division, 1" bureau)
ou au secrétariat des sous-préfectures.
maritime. Ce fut un laborieux, ét ses études
sur les hommes de la Révolution sont ap­
préciées.
Ensuite, il félicite M. Chaussepied, qui a
obtenu une première médaille au salon des
Artistes français, et M . Le Guyader qui a
eu une médaille de la Société protectrice des
animaux. Il remercie aussi M. Charbonnier
pour les poteries gauloises qu’il a offertes au
Musée.
M. du Chatellier fait don à la bibliothè­
que de la Société de son dernier ouvrage :
Les Epoques préhistoriques el Gauloises
dans le Finistère.
La Société prononce l’admission de M. le
docteur L. Renaud.
M. de Bremond d’Ars communique un
intéressant mémoire sur Le Chevalier de
Lanidy, lieutenant de vaisseau, qui défen­
dit vaillamment YEébé, dans le combat que
cette frégate livra, le 4 septembre 1782, au
vaisseau anglais, le Raimbauw, armé de 24
canons, et qui eut les deux jambes enlevées
par un boulet.
M. le docteur Picquenard lit une étude sur
Alain Le Grand, duc de Bretagne, el les
grandes chroniques.
Enfin, M. l ’abbé Favé termine la séance
par une communication sur les Billets ré­
volutionnaires, dans lesquels il raconte les
réquisitions des différents corps d’état par
le district de Morlaix, en l'an II, afin de
hilter avec la plus grande diligence l'arme­
ment des bataillons de volontaires qui doi­
vent marcher à la frontière pour la défense
de la République.
Nouvelles m a ritim e s
A l’école de maistrance. — Les élèves du
port de Brest dont les noms suivent ont été
admis à suivre les cours de l'école supérieure
de maistrance à Brest pendant l’année scolaire
1907-1908 :
Les grévistes semblent avoir compris
MM. Jean Kervran, Louis Salaun, Jean Cloaces raisons.
rec,
Auguste Le Goff, Eugène Peooh, Auguste
En effet, leurs délégués se sont rendus
Salou.
à Paris où ils ont eu une entrevue avec
le ministre et avec M. Armez, député,
L’avancement dans les équipages. — Le
président de la commission chargée
Journal officiel vient de publier une loi mo­
difiant l ’article 22 de la loi du 10 juin 1896
d’examiner le projet de loi Thomson
portant organisation du corps des officiers de
M. Armez leur a expliqué que la com­
marine et du corps des équipages de la flotte.
mission examinerait avec la plus grande
La principale disposition do cette loi est
bienveillance les projets qui lui sont
A d ju d ic a tio n s p u b liq u e s
ainsi conçue :
soumis, mais qu’il ne pouvait prendre
a Nul ne peut être nommé quartier-maltre
Port de Concarneau. — Le samedi 29 ju in s’il ne compte, en qualité de matelot, six mois
aucun engagement.
Il a engagé, en terminant, les délégués prochain, à 2 h. 1/2, il sera procédé à Quim ­ de service à la mer, à bord des bâtiments de
a faire tous leurs efforts pour mettre fin per, à la préfecture, à l’adjudication des l’Etat.
à une grève qui ne pourrait, en se pro­ travaux de construction d’un quai à la Ville« Toutefois, pour les matelots élèves mécani­
Close de Concarneau, ainsi divisés : Tra­
ciens, la condition ci-dessus indiquée peutlongeant, que leur aliéner les bonnes dis­
vaux à l’entreprise, 14.428 fr. ; travaux en
être remplacée, en totalité ou en partie, par
positions du Parlement à leur égard.
régie : 4.372 fr. Total : 18.800 francs.
six mois de service à terre ».
A la suite de ces entrevues, le comité
Poudrerie du Moulin-Blanc. — Le 29
de la grève s’est réuni et a expédié dans
Recrutement de la gendarmerie mari­
juin 1907, à deux heures du soir, à la mairie
tous les ports le télégramme suivant :
time. — Un décret, rendu sur la proposition
Les délégués, réunis à la Chambre des
députés, ont été reçus par le ministre de la
Marine et la commission de la marine.
Lo ministre abandonnera toutes les pour­
suites,ot demandera aux compagnies la réin­
tégration de tous les marins et olliciers.
Après avoir causé individuellement avec
la majorité dos membres de la commission,
nous avons acquis l’assuranco quo le projet
Thomson serait amélioré.
A l’unanimité, les délégués proposent la
cessation do la grève.
de Brest, adjudication pour travaux de
construction de deux passerelles en fer.
Los cahiers des charges sont déposés à la
Poudrerie nationale du Moulin-Blanc, près
Brest.
C h e m in de fer d ’O rlé a n s .— T ra n s p o rt
des petits p ois et h a ric o ts verts.
du ministre de la Marine, met en harmonie
les conditions de recrutement de la gendarme­
rie maritime avec les dispositions introduites
dans la nouvelle loi militaire pour le recrute­
ment de la gendarmerie départementale.
Désormais, les emplois de gendarme de la
marine seront donnés aux marins en activité
de service ou aux anciens marins comptant au
moins quatre ans de présence dans les équipa­
ges de la flotte.
A défaut de marins, ces emplois pourront
être donnés aux militaires ou anciens militai­
res des différents corps de l’armée de terre
comptant au moins quatre ans de présence
sous les drapeaux.
Les candidats officiers mariniers ou sous-of­
ficiers primeront les quartiers-mattres, capo­
raux ou brigadiers, qui primeront eux-mlmes
les matelots ou soldats.
En 1905, la Compagnie d’Orléans a introduit
dans son tarif G. V. n° 14, pour une période
d’essai de deux années, une disposition nou
que la mutinerie des troupes a pris le carac­
velle consistant à réduiro les prix de ce tarif
tère d’une révolte. Les consulats d'Autrichede 30 % pour les pois verts expédiés à partir
Hongrie et de Russie sont cernés par les re­
Dans ces conditions,on doit considérer
du l»r juin et pour les haricots verts à partir
belles qui menacent de tuer los consuls, s'ils
la grève comme virtuellement terminée. du 10 août.
ne sont pas rappelés immédiatement par
Celte réduction avait pour but de permettre
leurs gouvernements. Les soldats révoltés
Les co nséquences de la S ép a ra tio n . aux expéditeurs de continuer leurs envois
sont fanatisés et menacent de déclarer la
L a g r è v e des in s o rits m a ritim e s .
quand, la campagne ôtant plus avancée, les lé­
guerre sainte.
M. Briand, ministre des Cultes, vient gumes cessant d’étre primeurs et leurs prix
Le mot d’ordre lancé dans tous les d’adresser aux préfets une nouvelle cir­ ayant baissé, les taxes ordinaires du chemin
Ecole navale. — Le ministre de la Marine
ports par le « Comité national de dé­ culaire au sujet de la location des pres­ de fer devenues trop lourdes auraient empê­
vient de désigner le croiseur Linois, actuelle­
fense des gens de mer » a été entendu. bytères.
ché les transports.
ment h Toulon, pour servir d’annexe au vais­
Dès samedi matin, la grève des inscrits
Cette réduction a été largement appréciée et seau le Borda de l’Ecole navale, en rade de
•
Cette
circulaire
a
pour
but
d’indiquer
LE F IN IS T E R E P A R L E M E N T était effective à peu près partout, sauf en
les mesures que les préfets auraient à utilisée par le commerce agricole tant pour Brest, en remplacement de l’aviso Bougain­
ses envois sur Paris que pour les transports ville.
Bretagne.
prendre dans le cas où des municipalités
S É N A T
Les pécheurs de notre région sont on persisteraient, dans un esprit évident de effectués sur les villes de province et en par­
effet restés tout à fait en dehors du résistance à la loi, à laisser les curés ou ticulier sur les fabriques de conserves.
Nouvelles militaires
Séance du vendredi 3 i mai.
Les résultats satisfaisants de cet essai ont
mouvement, et on ne peut que les on desservants occuper gratuitement et sans
encouragé la Compagnie d’Orléans à proposer
Le
repos
hebdomadaire dans l’armée. —
Le Sénat aborde la discussion de la pro­ louer. Ils ont d'ailleurs fort justement bail ces immeubles communaux.
à l’administration supérieure de rendro ces Le ministre de la guerre vient d’adresser
position de loi relative à la réglementation répliqué à ceux qui les interrogeaient à
dispositions définitives.
La circulaire dit aux préfets :
aux commandants de corps d’armée la cir­
des jeux dans les cercles ou casinos des sta­ ce sujet qu'ils étaient assez souvent con­
L’autorisation venanl d’étre donnée, ces dis­ culaire suivante :
Lors du règlement du budget supplémen­ positions auront encore leur effet cette année.
traints de chômer par le mauvais temps
tions balnéaires, thermales otclimatériques
11
a été constaté que, malgré les dispositions
MM. de Lamarzelle, Flaissiôres, Le ou l’absence de poisson sans aller aban­ taire, pour 1907, d’une commune dont la
municipalité agirait comme il vient d’étre
du décret du 20 octobre 1892 portant règle­
Provoslde Launay, Détenger, attaquent donner leurs barques de gaîté de cœur dit, vous apprécierez s’il no serait pas oppor­
L a B re ta g n e h ors de chez elle.
ment sur le service intérieur, les hommes sont
vivement la proposition, qui est détendue alors quo la pêche donne passablement. tun de modifier, dans la mesure où la loi
quelquefois réunis le dimanche pour certaines
Le
neuvième
pardon
d’Anne
de
Bretagne
par M. Pédebidou, rapporteur, et par M. Donc, sur tout le littoral du Finistère, municipale vous y autorise, les crédits ins­
revues d’ensemble, notamment des revues de
Sarraut, sous-secrétaire d’Etat à l’inté­ aussi bien que sur les côtes du Morbihan crits à ce budget pour dépenses faculta­ a eu lieu dimanche, ainsi que nous l’avions santé.
annoncé, à Montfort l'Amaury.
ou des Côtes-du-Nord, pas de grève.
tives.
rieur.
Le ministre rappelle que le dimanche doit
De nombreux bretonnants s’étaient grou­
Cos crédits pourront légitimement êtré di­
A Brest seulement, l’équipage d’un
Les articles et l’ensemble sont ensuite
pés,au départ de Paris, autour du penthiern être consacré au repos. Les seuls travaux au­
bateau de la compagnie Chevillotte a minués ou mémo rejetés jusqu’à concurrence Léon Durocher. Beaucoup de membres torisés au cours de ce jour sont ceux qu’il n'est
adoptés.
pas possible de remettre au lendemain, tels
déposé son rôle. Mais le mouvement ne d’une somme égale au montant du loyer avaient revêtu le pittoresque costume bre
auquol l ’ancien presbytère aurait pu être
que les travaux de propreté, de chambrée ou
s'est
pas
généralisé.
ton.
L
’arrivée
a
eu
lieu
à
10
heures.
A
la
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
loué.
sortie de la gare le cortège s’est formé. En de quartier, distribution de vivres, etc., me­
Dans tous les autres ports français,
51 vous ne croyez pas devoir prendre cette tête venaient les sonneurs de bombarde et sures nécessaires il l’entretien journalier des
les navires ont désarmé, mais le calme mesure, vous pourrez, en revanche, ajoutor
hommes ot des chevaux.
Séance du vendredi 31 mai.
le plus absolu n’a cessé de régner ; nulle aux recettes, à titre do prévision omiso par la musique de Montfoit, sous la direction
do M. Letourneur, puis l’étendard de la du
La Chambre discute l’interpellation de M. part il n'y a eu de violences ni de ba­ le conseil municipal, une somme réprésonchesse Anne, les bannières de Montfort,
Police correctionnelle. — Tribunal
garres.
tant le loyer des presbytères.
Klotz sur le renvoi de la classe 1904.
de l ’Union bretonne, du Gui, du Dragon
de Ch& teaulin.
L
’une
ou
l’autro
de
cos
modifications
Los
torpilleurs
et
les
transports
de
M. Klotz demande au ministre de la
Rouge, de la Société archéologique de R am ­
Guerre s’il a l’intention de renvoyer au mois l’Etat assurent les communications de pourra également être faite, par vos soins, bouillet, les pardonneurs, à la tête desquais
Audience du 3 juin.
toute nature entre la métropole et la au budget prim itif voté par le conseil m uni­ se trouvait le général Dodds, ancien com­
de septembre la classe 1004 tout entière.
C r o z o n . — Outrages aux gendarmes,
cipal pour 1908.
mandant a Brest, président de la fête.
Le général Picquarl répond que les Corse, l’Algérie et la Tunisie.
ivresse. — Jean-Marie Gourmelen, 19 ans,
Si, lors du règlement do ce budget, vous
M. Roger-Brault, maire de Montfort, ac­ forgeron à Crozon, a, le 1*' ju in 1907, étant
Interrogé au sujet de ce mouvemenl,
hommes qui ont accompli le service, c'estajoutez aux prévisions do recettes lo mon­
à-dire la majorité de la classe, seront ren­ M. Thomson, ministre de la Marine, a tant du loyer du presbytère, vous opérerez, compagné du Conseil municipal et de M. ivre, outragé les gendarmes de Crozon qui
Vion,président de la Société archéologique de lui dressaient contravention pour ivresse.
voyés ; quant b ceux qui ont été ajournés, ils fait les déclarations suivantes :
par voio do conséquence, uno iéduction des
Rambouillet, a reçu les assistants à la m ai­
G jours do prison avec sursis, et 5 fr.
ne peuvent être privilégiés ; il faut qu’ils
La détermination prise par les inscrits centimes additionnels pour insuffisance des rie. On a célébré le centenaire de Cambry,
fassent au moins leurs deux années, comme maritimes est aussi injustifiée que contraire revenus danH la mesuro où, par suito do la l’auteur du Voyage dans le Finistère en d’amende pour la contravention d’ivresse.
nouvelle recette inscrite, cette imposition
les autres.
à leurs intérêts.
¡794, des Monuments Celtiques, etc.
Après une intervention de M. Ribot qui
Une pareille mesure ne pourrait, on effet, no serait plus justifiée par une réollo insuf­
C o rre sp o n d an c e .
Un banqueta suivi sous la présidence du
fisance
dos
rovonus
ordinaires.
aignale les dangers des mesures que l’on so comprendre, quo si les pouvoirs publics,
général Dodds.
On nous écrit :
Indépendamment do ces sanctions d’ordre
M dispose à prendre, la Chambre clôt la lo gouvernement et lo Parlement so désin­
budgétaire ot lorsqu’une action plus rapide
téressaient
systématiquement
des
revendi­
discussion par un ordre du jour approuvant
De par uno loi démocratique récente, les
Société a rc h é o lo g iq u e d u F in is tè r e .
cations do cette corporation. En est-il ainsi V s’imposerait, à votro avis, vous pourrez met­
jurée d'assises sont indemnisés de leurs
les déclarations du ministre.
tre
lo
maire
en
demeure
do
faire
expulser
le
Il suffit, pour répondre à cos questions, de
Au début de la dernière séanco do la So­ frais de route et de séjour.
M. de l’Eslourbeillon interpelle ensuito rappeler
l'œuvre législative dos trois der­ ministre du culto qui porsistorait a occuper ciété archéologique du Finistère, lo prési­
Ne serait-il pas équitable do traiter sur
sur les mesures prisoa h l’égard do quoique» nières années :
lo presbytère dans les conditions illégales
dent rend hommage à la mémoire de M. do lo même pied d'égalité les membres des
quo
j
’ni
signalées,
ot
si
cetto
injonction
reste
officiers de réserve pour des actes accomplis
La loi du 29 décembre 1905 a augmenté,
Korviler, qui vient do mourir. Comme ingé­ jurys d’expropriation ?
par eux comme citoyens. Après une longue dans dos proportions considérables, les ta­ sans eflot, procéder à cotte expulsion par la nieur, il dirigea les travaux du port do SaintT ransmis à qui de droit.
et confuse discuesion, l’ordre du jour pur et rifs de socours ot do pensions d’invalidité : voio administrativo.
Nazaire ot il a eu uno bonne part dans les
on cas d’accident, l ’inscrit so trouve mainfiœple et voté.
développements et la prospérité de cette cité
Serbie. — Un télégramme de Belgrade dit
LE FINISTERE
Quimper. — Au Conseil municipal.
I prossait autour de la piste quand le
départ
— Le Conseil municipal de Quimper se réu­ de la première course a été donné, A deux
nira en séance publique, en session ordi­ heures.
naire, le vendredi 7 juin prochain, il 8 h. 1/2
Dans la tribune officielle on remarquait
du soir.
M. Le Mars, maire do Quimper, M. Goyet,
Voici l’ordre du jour de cette séance :
représentant M. le Préfet du Finistère, M.
1« Compte administratif de l’oxoroice 1906 le lieutenant de Saint-Sauveur, représen­
tant M. le général Dennery, etc..
et compte de gestion du receveur municipal
Le jury était composé de MM. Stervinou,
2° Cours d'enseignement secondairo. Km
ploi d'un reliquat de compto de l’exercice président de la société de Pont-l’Abbé ;
Lliaridon, président du Vélo-Club chAteau1906 ;
3° Approbation des dépassements do crédits linois ; Canot, vice-président, et Centur,
membre du V.-S. Q.
de l'exercice 1906 ;
4o
Chapitres additionnels au budget de M. Daniélo fils remplissait les fonctions
de juge il l’arrivée, et M. Jean celles de
l’exercice 1907 ;
5* Aménagement de la salle du Musée. Pré­ starter.
Voici les résultats complets des courses :
lèvement sur le orédit d’entretien ;
6° Achat de rentos 3 ®/® sur l’Etat ;
sous do 5 mètres (do tfito en této extérieuro
mont). Départ, 2 h. 20. — 1er prix, 35 fr. ;
2®, 25 fr. ; 3o, 15 fr. ; 4% 10 fr.
N. B. — A cos prix viendront s’ajouter des
médailles offertes par MM. lo préfet, le pré­
sident des régates de Douarnonez, Etienne
Roussin, un diplôme des t Sports ».
1° Course régionale. — Par séries de 1.000
2® Course à l’aviron. — Distanco : 1.500
métros. — 1" série (guidon vert). Canots ar­
métros, avec finale do 2.000 métros.
l ro série. — l®r, M. Gouzien, de Brest, on més de 2 avirons. — l®r prix, 10 fr.; 2’, 5 fr.
1’ 45’ 1/5 ; 2», M. Lair, de Loriont ; non
2* série (guidon rouge). Canots armés de
classés, MM. Perhirin et Julien.
4 avirons. — l«r prix, 10 fr. ; 2’, 5 fr.
2« série. — lor, M. Cosmes, de Bannalec,
3’ Course à la godille. — Canots de tout
en 1’ 41” 1/5 ; 2*, M. Meunier, do Nantes ; genre (guidon rougo). — Distanco : 500 mè­
non classés, MM. Bourhis et Robert.
tres. — l ” prix, 5 fr. ; 2®, 3 fr.
3« série. — t « , M. Lauront, de Brest, en
4® Concours do natation. — Fond (500 mè­
1' 35” ; 2‘, M. Le Masson, de Brest ; non tres). — l«r prix, 5 fr. ; 2’, 3 fr. ; 3«, 2 fr.
classé, M. Lo Maguot.
Vitesse (100 mètres). — l®r prix, 5 fr. ;
Finale, — lor prix, 40 fr., M. Laurent, en 2o, 3 fr. ; 3®, 2 fr.
3’ 28” 4/5 ; 2®, 24 fr., M. Meunier ; 3», 15 fr.,
5* Course aux canards.
M. Gouzien.
G® Mat horizontal sur l’eau. — Prix objets
2* Course du Vélo-Sport (réservée aux so­ divers.
Los concurrents des n®» 4, 5, 6, devront,
ciétaires). — Série unique do 2.000 mètres,
7 parlants. — l®r prix, médaille do vermeil, sous peine d’exclusion, étro munis d’un
M. Le Mour ; 2«, médaille d’argent, M. Re­ maillot.
Observations. — Les engagements seront
don ; 3®, médaille de bronze, M. Mathurin
reçus jusqu’au samedi soir, 8 juin, 5 heures,
Lozach.
par M. Bargain, secrétaire, 6 , place Mescloa3* Course internationale. — Par séries do
guon. Pour les courses à la voile, il sera
2.000 mètres, avec finale do 3.000 mètres,
perçu un droit d’entrée do 2 fr., non rem­
lro série. — l®r, M. Gouzien ; 2», M. Lair ;
boursable. Nullo embarcation ne sera ad­
non classés, MM. Porhirin et Julion.
2« série. — lor, M. Meunier ; 2«, M. Cos­ mise à courir que sur la présentation d’dn
rôle do plaisance et du congé en douane.
mes ; non classés, MM. Bourhis et Robort.
3® série. — l®r, M. Laurent ; 2o, M. Lo Toutes les réclamations seront adressées au
jury dont les décisions seront sans appel.
Masson ; non classé, M. Maguot.
Le tirage des places aura lieu au café du
Finale. — l«r prix, 150 fr.; M. Laurent,
de Brest, en 5’ H ” ; 2‘, 80 fr., M. Gouzien, Cap-IIorn, le samedi 8 juin, à 5 heures du
soir ; tous les concurrents devront s’y trou­
do Brest ; 3’, 50 f r ., M. Le Masson, de Brest.
Après cettocourso, le vainqueur» été con­ ver ou y être représentés. Le plan et lo rè­
duit devant la tribuno d’honneur, où il a glement de la course seront affichés au café
reçu un superbe bouquet. Il oôt aussitôt re­ du Cap-Horu et à la Cale-Neuve du halage.
monté sur sa machine et a fait un tour de Il sera accordé un rendement de 3 minutes
par mètre.
piste, applaudi et acclamé par le public,
A la Cale-Neuve, d’où auront liea les dé­
pendant que la musique du 118® jouait la
parts et les arrivées, dos chaises en location
Marseillaise.
seront à la disposition du public.
4’ Course à pied (à plat). — Record local
Les courses à la voile seront réservées
du kilomètre. Temps m ax im um : 3’ 8". — aux propriétaires de bateaux do la rivière
Six partants.
do l’Odet.
Malgré un vont assez fort, lo record a été
battu par Daouest, qui a effectué le parcours
Le « Terfel ». — Le Terfel, le coquet ba­
on 3’ 7" 2/5.
teau automobile qui fit, l ’été dernier, le ser­
Un objot d’art, d’une valeur de 20 fr., lui vice entre Quimper, Bénodet, Loctudy et
a été attribué.
Beg-Meil, va reprendre ses excursions.
A l’occasion ¿es régates de Quimper, le
5° Course départementale. — Réservée
aux sociétés du Finistère. Par séries de Terfel partira dimanche prochain, à 1 h. 45
précise, de la calo du Cap-Horn et suivra les
1.000 mètres, avec finale de 2.000 mètres.
lr* 8érie.— lor, M. Gouzien,2o, M. Perhirin. courses dans la baie de Kérogan. Il rentrera
2* série.— lor.M.Lo Masson,2o, M.Laurent. vers 4 heures. Le prix des places, pour cette
Finale. — lor prix, 30 fr., M. Laurent, en jolie excursion, est fixé à 1 franc.
2’ 53" ; 2«, 20 fr., M. Gouzien ; 3®, 10 fr., M.
Représentation populaire. — La société
Le Masson.
récréative la Quimpéroise donnera le samedi
6° Course à pied. — Réservée aux
8 ju in une repiésentation populaire à la salle
jeunes gens de la ville ; 400 mètres. Six par­
Jeanne d’Arc.
tants.— lor prix, médaillo de vermoil, M. Le
Le programme de cette soirée comporte
Gall ; 2’, médaillo on argent, M. Cornic ; 3°,
deux pièces attrayantes : 1° La Noce à l’Amédaillo do bronze, M. Petit.
méricaine, comédie-bouffe ; 2® Baraterie,
7* Course de primes. — Réservée à tous dramo.
les coureurs ayant pris part aux éprouves
Ajoutons qu’un excellent orchestre prêtera
précédentes à l’exception des trois gagnants son concours à cette représentation ; en outre
de l’internationale. Distanco : 4.000 mètres comme intermèdes, on entendra des mono­
12 tours). Sept partants.
logues, chansonnettes, etc.
Primes. — Au 3o tour, 5 fr., M. Meunier ;
Le prix des places est ainsi fixé : premiè­
au G» tour, 5 fr., M. Perhirin ; au 9® tour, res, 0 fr. G0 ; secondes, 0 fr. 30.
5 fr., M. Robort ; au 12® tour, lor, 20 fr., M.
Pour les cartes, s’adresser chez Mme
Robert, do Brest ; 2®, 15 fr., M. Cosmes, de Grall, à la Civette, rue du Parc ; chez M.
Bannalec ; 3®, 5 fr„ M. Meunier.
Lefèvre, libraire, rue Keréon ; et à la porte
Toutos les épreuves ont été très disputées de la salle, le soir de la représentation.
ot aucun accident n’ost venu tornir l’éclat de
cetto jolio féto sportive.
Concerts militaires. — Voici le pro­
7° Secours aocordés à M. Maguer et k
M. Kerusoret ;
8* Grosses réparations à l’Hôtol-de-Ville ;
9* Grosses réparations au Lycée ;
10° Grosses réparations aux écoles corn
munalos ;
i l 4 Grosses réparations k la Halle ;
12* Achat de matériel pour les cours secon
daires ;
13* Entretien du Gymnase municipal ;
14® Grosses réparation« aux buroaux d’oc
troi ;
15*Installation du téléphone pour relier les
différents services municipaux ;
16* Plafond vitré, salle de Silguy, au mu­
sée de peinture ;
17« Grosses réparations aux trottoirs ;
18» Grosses réparations'aux urinoirs. Rem
placement de celui de la place St-Mathieu ;
19° Crédit pour envoyer au concours de
Vannes uno délégation delà compagnie dos
sapeurs-pompiers ;
20* Emploi des rabais obtenus à l’adjudi
cation des travaux de la Halle ;
21* Emploi des rabais obtenus à l’adjudica­
tion deB travaux de l’abattoir ;
22* Acquisition de terrain par voie d’ali
gnement, rue Saint-Marc ;
23* Aliénation de terrain par voie d’aligno
mont, rue Saint-Joseph ;
23’ bis Gratifications aux employés de
l ’octroi ;
24* Budget primitif pour l’exercice 1908 ;
25» Travaux en régie à oxécuter en 1908.
Autorisation ;
26* Budget spécial pour les chemins vici­
naux ;
27« Comptes «t budgets de l’Hospice ;
28* Comptes et budgets du Bureau do bien­
faisance ;
29® Comptes et budgets de la Caisse d’é­
pargne ;
80* Demande d’ordonnance de décharge à
l ’exeroico 1907 ;
31® Compte-rendu de dépenses imprévues
de l’oxerolce 1907 ;
32® Compagnie des sapeurs-pompiors. En­
gagement financier de la commune ;
33* Nomination de la commission char­
gée de décerner le prix « Anno-Marie » ;
34* Renouvellement de polices d’assuran­
ces ;
*
35* Demande de concession gratuite de ter­
rain au cimetière Saint-Marc par le a Sou­
venir français ».
36® Application de la loi du 2 janvier 1907,
relative à la désaffectation des presbytères
communaux ;
37° Demande de la société de gymnastique
« La Qulmpéroise ». Rapport de la commis­
sion spéciale ;
38* Vente de vieux matériaux et d’objets
hors d’usage ;
39* Chemin de fer de Plouoscat à Rosporden. Vœu du Conseil municipal ;
40* Vœu du Conseil concernant le projet
de loi relatif k la circulation du sucre ;
41® Demande de remboursement de cau­
tionnements aux entrepreneurs des travaux
de la Halle ;
42® Demande de bourse à l’Ecolo navale ;
43* Demandes do bourses à l’Ecole des Arts
et Métiers d’Angers ;
44* Demandes de bourses communales au
La Cornouaille.— Voici les résultats
lycée do Quimper ;
des tirs de dimanche dernier :
45* Demande de bourse à l’école du service
Tir réglementaire : MM. Finot, Marchand,
de santé militaire ;
Le
Hénaff, 40 points.
46* Demandes en faveur de soutiens de fa­
Pupilles : M. Nell, 44 points ; Rénévot,
mille ;
47* Assistance aux vieillards, aux infir­ Le Naour, 31.
Ecole normale : MM. Arribard, 3G p. ;
mes et aux inourablos.
La Fête des Ecoles. — Nous rappelons
que c’est demain jeudi, à 2 heures, qu’aura
lieu, au Théfttre de Quimper, la Fôte des
Ecoles organisée par la Société républi­
caine d’Education populaire, sous les aus­
pices de la Ligue de l’Enseignement. Elle
promet d’ôtre tort brillante.
11 en sera certainement de même du
banquet amical nui réunira, h midi, les
amis de la Société. De nombreuses adhé­
sions sont, en effet, déjà parvenues au tré­
sorier, M. Salaün.
Améliorations à la gare. — Dans sa
session d’août 1906, le Conseil général
avait émis un vœu signalant à l’adminis­
tration supérieure l’insuillsance du matériel
et- surtout du personnel à la gare de
Quimper.
Au cours de l'instruction réglementaire
à laquelle ce vœu a été soumis, la Comiagnie d’Orléans en a elle-même reconnu
e oien-fondé. Nous apprenons qu’elle a
promis de renforcer de deux agents le per­
sonnel chargé de l'enregistrement et de la
manutention des colis de grande vitesse.
Elle doit, en outre, soumettre & l'approba­
tion du ministre des Travaux publics un
projet destiné it remédier à l’insuffisance
des installations actuelles.
L’administration a invité la Compagnie
k hâter la production de ce projet.
t
Ces régates auront lieu sous la prési­ buta contre une borne et tomba. Malheu­
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
dence d’honneur de MM. le Préfet du reusement, le litre qu’il tenait dans ses mains
Finistère, lo Mairede la ville de Q uim ­ se brisa et lui coupa la lèvre supérieure jus­
Côtes-du-Nord. — Le concours hip­
qu’au nez, lui faisant en outre de graves
per, l’Administrateur de la Marine.
pique de St-Brieuc est fixé aux 27, 28, 29
blessures aux autres parties du visage.
1® Course à la voile. — Distanco : 1 tour
Le petit blessé, relevé aussitôt, fut trans­ et 30 juin.
do baie. — i™ série (guidon vert). Bateaux
Il sera distribué 13,000 fr. de primes ;
porté chez un médecin, qui lui fit des points
de 5 à 6 mètres (do tôte on tôto extérieure­
ae suture. On espère qu’aucune complica­ le prix de la Coupe sera de 1,700 fr.
ment). Départ, 2 h. 15. — l®r prix, 40 fr. ;
tion ne surviendra.
Les courses de Corlay ont lieu le di­
2’, 30 fr. ; 3«, 20 fr. ; 4®, 10 fr.
manche 16 juin.
2® sério (guidon rouge). Bateaux au des
lodallcc, 35.
Lycée: MM. Lécuyer, 40 p. ; Esun, 32.
Conscrits : M. Nell, 30 points.
Championnat de la Société : position à
çenoux, M. Finot; position debout, M.
(œchlin.
Championnat des lycées : M. Thooris,
62 points.
Championnat des écoles supérieures :
M. Le Goff, 54 points.
Félicitations au jeune Thooris, qui s’est
classé 1" du lycée, bien que n’ayant tiré
que quatro fois au stand.
Dimanche prochain 9 juin : 5“ tir régle­
mentaire (vitesse) ; poule au 86 et au re­
volver; 7* tir des pupilles.
D’autre part, nous sommes heureux d’en­
registrer les succès remportés au grand
concours de tir qui vient d’avoir lieu à
Rennes, par M. Kœchlin, le sympathique
directeur de tir de la Cornouaille, qui a
obtenu le 7® prix de tir de vitesse par 18
touchés sur 20, et le 6° prix de tir au balltrapppar 14 doublés consécutifs.
Vétérans de Î870-71. — Les Vétérans do
la 235» Boction do Quimpor sont priés do
vouloir bien assister aux obsèques du camarado Guichaoua, combattant de 1870-71,
qui auront lieu co soir, à 4 heures. Réunion
à 3 h. 3/4, place Saint-Mathieu.
Régates de l’Odet. — C’est dimanche
prochain, 9 ju in , qu’auront lieu, dans la
Vélo-sport Quimpérois. — La réunion baie de Kérogan, les régates do l’Odet.
Gos courses nautiques, dont nous don­
organisée dimanche, sur le vélodrome do
l'Odet, par le Vélo-sport Quimpérois. nons ci-dessous le programme, seront
favorisée par un temps exceptionnel, a été des plus intéressantes, surtout si le beau
temps veut bien se mettre de la partie,
très réussie.
Les tribunes étaient très bien garnies et et si une bonne brise vient seconder
une quadruple rangée de spectateurs se les concurrents.
La Forèt-Fouesnant. — Acte de pro­
bité. — Samedi dernier, M. Le Breton,
pensionné de la marine, s’apercevait, après
avoir touché les arrérages de sa pension,
que le receveur,dans un moment de distrac­
tion, lui avait remis 50 fr. de trop.
M. Le Breton retourna immédiatement
au bureau pour restituer celte somme.
Nos félicitations pour cet acte de pro­
bité.
Maine-et-Loire. — Un drame sanglant
vient de se passer aux ardoisières de Trélazé, près d’Angers.
M. Lagadec, directeur des travaux, a été
assailli A coups de bâton par cinq ouvriers
carriers. Il a été maltraité A tel point qu’on
craint pour sa vie.
Un des agresseurs, du nom de Guérin, a
été arrêté.
Douarnenez. — Lu circulation des
chiens. — Un grand nombre de Douar
téléarantii
rienistes, imposés pour leurs chiens, vien­
nent de signer la pétition suivante adressée
à M. le Préfet du Finistère :
NousTavons l’honneur de vous faire remar­
quer que l’arrété pris par M. le maire de
Douarnenez pour interdire la libre circula­
tion des chiens n ’a pas été sans nous sur­
prendre.
A Douarnenez, il n’a été nullement ques­
tion de chiens enragés ni de chiens suspects
de rage ; et si,à Plonévez-Porzay, commune
non limitrophe de la nôtre, un cas aurait
été constaté, d’apiès votre note, qui est, du
reste, sous forme dubitative, il n ’est pas
prouvé que le chien dont il s’agit ait atteint
ie territoire du canton de Douarnenez.
Depuis marB 190G, nos chiens ont déjà
été tenus à l’attache pendant une dizaine de
mois. C’est pour nous un gros ennui, une
sujétion de tous les instants.
Sans vouloir contester votre droit de pren­
dre telle mesure que vous pouvez juger à
propos pour assurer la sécurité publique,
nous vous demandons respectueusement
que l’arrété en question soit, sinon rapporté,
du moins appliqué pour un délai moins long
et avec quelque modération.
C’est-à-dire que les chiens de la localité
soient à l’abri de saisie, lorsqu’ils circulent
en ville sous les yeux do leurs maîtres.
Nous sommes convaincus que M. le maire
de Douarnenez, consulté à cet égard, verrait
avec plaisir qu’il soit fait droit à notre solli­
citation.
De nosfeorrespondants particuliers.
Paris, 4 juin, 8 h. soir.
Sénat.
Le Sénat a discuté le projet de loi
rc latif à la prostitution des mineurs
et en a voté les huit premiers articles.
C h a m b re des d é p u té s .
La Chambre a repoussé à mains le­
vées Us demandes d'autorisation de
poursuites contre MM. Biétry, Basly,
et Leroy-Beaulieu.
La Chambre a disouté ensuite les
propositions relatives aux économats.
Service particulier du Finittère.
Paris, 5 juin, 7 h. 14 matin.
L a g r è v e des in s c rits .
M. Thomson a demandé au directeur
de la Compagnie générale transatlan­
tique de rapporter les mesures de ré­
vocation qui avaient été prises contre
Chez les sapeurs-pompiers. — Les sa­ les officiers grévistes. Le directeur a
peurs-pompiers et leurs officiers se sont rendus, consenti.
Les inscrits de Marseille,de Bordeaux
dimanche, à la gare, pour leurs exercices
mensuels.
et de Saint-Nazaire ont voté la conti­
En vue de l’inspection qui doit avoir lieu nuation de la grève. Ceux de Brest et
prochainement, ils vont procéder, le soir, de de Bayonne ont refusé d'adhérer au
7 h. 30 à 9 heures, h des exerciees supplémen­ mouvement.
taires dans la cour de la mairie.
Au ministère de la Marine, on con­
Commencement d'incendie. — Di­ sidère la grève comme terminée.
manche matin, vers dix heures, le feu se
déclarait dans le grenier de la maison de
Mme veuve Kervarec, près l’église SainteHélène.
En peu d’instants, le public et les pom­
piers, accourus en toute hAte, écartèrent
tout danger.
Le locataire, M. Jacques Quéinnec, ignore
les causes de l’incendie, dû, croit-on, à la
malveillance.
Quelques filets ont été endommagés et
une petite senne détruite.
M . C lém e n c e a u m alad e .
M. Clémenceau, qui souffrait hier
d’une crise d'entérite, reprendra ses
occupations aujourd’hui.
L ’ac c o rd franco-) ap o n ais.
Le Figaro croit savoir que l'accord
franco-japonais sera signé cette se­
maine.
L es d é p lac e m e n ts de M . F a lliô re s .
Le Gil Blas annonce que le roi d’An­
Tréboul. — Vol de volailles et de la­
pins. — Ces temps derniers, des malfai­ gleterre et M. Fallières seront en même
teurs demeurés inconnus ont soustrait, dans temps, cet été, les hôtes du roi de Nor­
une cabane dépendant du jardin de Mllc vège ; ils tiennent à confirmer ainsi
Eugénie Gloaguen, quatre lapins roux et l'étroite unité des vues politiques de la
dix-huit poulets noirs ; ceux-ci étaient ren­ France et de l'Angleterre.
De son côté, le Petit Parisien dit que
fermés dans une caisse qui a été retrouvée en­
gramme du concert qui sera exécuté demain suite dans un champ bordant le jardin en M. Fallières ira à Stockholm avant
jeudi, parla musique du 118” de ligne, de question. Quelques jours après la constata­ ou après son séjour à Christiania, et
8 h. 1/2 h 9 h. 1/2 du soir, sur le kiosque tion de ce vol, M11" Gloaguen a trouvé deux que les négociations relatives à cette
de ses poulets morts dans le jardin ; tous visite sont terminées.
du Champ-de-Bataille : ,
Marche des Petits Rats......... ...Andrieux.
Le Val d'Andorre (ouverture)...Halévy.
£ ’Adtj7e(tyrolienne pour haut­
bois ot trombones)............ ... N. Bousquet
Samson et Dalila (sélection). Saint-Saëns.
Pol/ia des Masques................ ...H. Martin.
Le chef de musique, Em. K uhn.
Kerfeunteun. — Enquête. — L’Admi­
nistration des postes et télégraphes se pré­
parant à procéder il l’établissement du cir­
cuit téléphonique Quiniper-ChAteaulin, un
tracé de cette ligne indiquant les propriétés
privées où il doit être placé des supports
restera pendant trois jours consécutifs, il
partir du 10 juin, déposé îi la mairie de Ker­
feunteun, où les intéressés pourront en pren­
dre connaissance et présenter leurs obser­
vations on réclamations.
Penhars. — L'alcool qui tue. — Lundi
dernier, vers 4 heures du matin, le nommé
Derrien, tailleur de pierres, demeurant au
Cosquer d’en bas, a trouvé mort dans l’es­
calier do sa maison le nommé Yves Boussard, Agé de 61 ans, ancien mécanicien,
auquel il louait un logement. Le vieillard,
qui avait bu outre mesure la veille, a dû
succomber à une congestion déterminée par
les excès qu’il avait faits ; il avait en outre
fait une chute dans l’escalier, car, lorsqu’on
l’a relevé, il était allongé sur les marches,
la tête en bas.
deux avaient été étranglés.
Le préjudice causé, y compris lesdégAts
occasionnés,sont évalués par M®11* Gloaguen
il la somme de 23 francs.
C o n d a m n a tio n s à m o r t.
Le ju ry de la Seine a condamné à
mort le parricide Dronosky et le ju ry
de la Sarthe a frappé de la même peine
Brest. — Le Maire contre le Préfet les assassins Letourneau et Oremy.
H avas.
maritime. — L’amiral Péphau, préfet
maritime, est accusé, comme on sait,
d’avoir tenu des propos injurieux sur le
Conseil municipal de Brest.
Le maire, le citoyen Aubert, s’est rendu
à Paris pour demander à M. Clemenceau
de frapper l’amiral.
Une note officieuse rend ainsi compte de
l’entrevue :
« M. Clemenceau a tout d’abord fait re­
marquer qu’il pourrait pe.it-élre, en ce qui
le concerne, adresser un reproche identique
aux conseillers municipaux de Brest, qui
s’expriment parfois en termes assez vifs sur
le compte des membres du gouvernement.
« Il a ajouté que l’amiral Péphau con­
testait les propos qui lui étaient attribués,
mais que le ministre de la marine allait
demander A l’amiral un rapport détaillé sur
cet incident. »
Le Gérant responsable : J . Bernard.
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Chez un anarchiste. — Un mandat
d’amener ayant été décerné contre le nommé
Le Gall, secrétaire-adjoint de la Bourse du
Travail, inculpé d’avoir prononcé des dis­
cours violents au cours des réunions pu­
bliques qui ont eu lieu A Brest le 1" mai,
Concarneau. — Accident. — Nous
avons relaté l’accident dont a été victime, la une perquisition a été faite A son domicile ;
semaine dernière, le jeune Auguste Poulain, elle a amené la découverte d’écrits anar­
dont l’état inspire toujours de sérieuses in­ chistes.
Le Gall étant malade a été laissé en
quiétudes.
Vendredi, son jeune frère, Agé de 7 ans, liberté.
revenait de chercher un litre decidre, quand,
effrayé par une automobile qui passait, il
D IM AN CH ES
V
ET
FÊT ES
I S
Le public est averti qu’il est expres­
sément interdit, sous peine de pour­
suites, de passer et de stationner sur
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et spécialement sur les parcelles bor­
dant l’Odet.
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N # 4 .9 4 1 .
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Trente-sixième nnnée
Samedi 8 Juin 1907.
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
J O U R N A L
CENTIMES
R É P U B L IC A IN
F O N D É
E N
1872
P araissant le Mercredi et le Samedi
CENTIMES
L’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
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(Ces derniers abonnements ne peuvent être pris que pour le
département)
Les abonnements partent des 1*' et 15 de ahaaue mois et* sont payables
d’aTanoe.Ils sont renouvelés à leur expiration« sauf avis contraire de l'abonné
Voir à la 31»« pagi
Nos
N OU VELLES T É LÉ G R A P H IQ U E S
Faits & Bruits
Contre le raohat de l’Ouest. — Le
rapport de M. Prevet. — Le remar­
quable rapport dressé par M. le séna­
teur Prevét sur le projet déposé par
le gouvernement et tendant au rachat
de l’Ouesi, vient d’ôtre distribué.
C’est une œuvre définitive, un ré­
quisitoire complet. 11 n ’y a qu’à lui
laisser la parole.
Voici comment M. Prevet s’exprime
dans ses conclusions :
Le rachat des chemins de fer et leur ex­
ploitation par l'Etat ne doivent pas être en­
visagés chez nous comme une question de
doctrine, mais comme une question d’op­
portunité. Ainsi que le déclarait fort juste­
ment, en 1887, le ministre des Travaux
publics, parlant au Sénat :
« On a dans ce pays — et c'est peut-ôtre
une tournure regrettable de notre esprit —
l’habitude de synthétiser dans un mot plus
ou moins lucide toutes les critiques, toutes
les espérances et toutes les solutions. Le
rachat I ce mot a couru dans les foules. On
y a vu les chemins de fer libres de toutes
charges, les finances publiques prenant un
essor nouveau.
c Ce n’est pas la vérité. Et c’est moins la
vérité dans ce pays que dans tous les au­
tres. Voici pourquoi : c’est que ce ne sont
point là des choses que l'on puisse exami­
ner en soi comme les théories absolues qui
s’imposent, comme les vérités mathémati­
ques. L'exploitation directe des chemins de
fer par l’Etat est, permettez-moi de vous le
dire, un système qui dépend absolument
du milieu dans lequel on se place... »
Cette obligation de distinguer entre les
conditions, les mœurs et les tempéraments
des différents pays avant de conclure à l’ex­
tension du système, résulte notamment de
ce fait que l’exploitation de l’Etat, admise
comme bonne en Allemagne, est considérée,
pai contre, comme très peu encourageante
en Russie ou en Hongrie, et que, d’autre
part, chacun ignore si l'exploitation privée,
dans des conditions analogues, ne produi­
rait pas ici des résultats supérieurs et là des
résultats équivalents.
En définitive, la nécessité du rachat ne
s’impose pas par l’exemple de l’étranger,
FEUILLETON DU < Finistère »
du Samedi 8 Juin 1907.
Prononcée118Juin 1907, kQtiniptr
i L'OCCASION DE LA FÊTE DES ECOLES
Par M. IiElìNA IIX, Inspecteur d’Académie
Mesdames, Messieurs,
Le 22 mars 1893, la Franco faisait à Julos
Ferry des funérailles nationalos, ot lo minis­
tre de l’instruction publique, prononçant l’é­
loge funèbre do son illustre prédécesseur,
■'exprimait en ces termes i < L'histoire pla­
cera Jules Ferry parmi les plus puissants,
parmi les plus grands éducateurs de la démo­
cratie. Julaa Ferry fut un fondateur. .. Fi­
dèle à la fol commune du parti républicain,
11 plaça au-dessus de toutos les préoccupa­
tion« l'œuvre de l'éducation nationalo. Son
principe était simple et fécond : il croyait &
la Science et à la Démocratie, et il entendit
élever l’une par l'autre*. Voilà quatorzo ans
que le grand liommo d'Etat reposo dans lo
cimetière de Saint' Dié, on face do la llgno
bleue des Vosges d’où son cœur fldèlo con­
tinuerait, disait-il, d'ontendre la plainte dos
vainoua, et maintenant que lo temps a acçqmpll ton œuvre accoutumée d’apaisement
ANNONCES
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Rue Sainte-<.lat.he.r*ne, 10
OU ! M f'hR
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pour les abonnements et los annonces à M. Administrateur,
et pour tout ot) <]ui regarde la rédaction à Af. le Rédacteur en chef.
^ Les lettres non affranchit s sont refusees.
puisque certains pays, comme l’Angleterre
et les Etats-Unis, réussissent avec la liberté
aussi bien que d’autres avec l’intervention­
nisme, à la condition toutefois que dans cet
interventionnisme l’exploitation soit tenue
rigoureusement à l’abri de toute ingérence
pernicieuse de la poiitique.C’est là,il faut le
reconnaître, une condition plus malaisée îi
remplir chez les nations de race latine que
chez les nations de race anglo-saxonne,
pour des raisons que chacun connaît.
La très grande majorité de l’opinion, en
France, est opposée au rachat de l’Ouest et
à l’accroissement sur un aussi vaste terri
toire de l’exploitation par l’Etat. Les popu­
lations directement intéressées protestent
unanimement contre un changement de ré
gime. Les juristes, donnés comme partisans
de l’étatisme, estiment eux-mêmes ce chan­
gement inopportun et périlleux.
Les commerçants, éclairés par les abus
innombrables des régies d’Etat, craignent
pour leurs droits sacrifiés, les transporteurs
par eau pour la liberté de la navigation de
la Seine et des autres voies navigables, les
armateurs pour la contagion de l’exemple
de gestion incohérente ou désintéressée que
risque de donner l’Etat dans l’exploitation
desservices maritimes deDieppe à Newhaven.
porte de redoutables sanctions : celle de
l’Etat en serait complètement dépourvue.
Enfin, il est un autre péril que ferait
courir au pays le rachat de l’Ouest, péril
qu’a bien compris le gouvernement et dont,
il cause de cela sans doute, il repousse
avec vigueur l’éventualité pressante : c’est
celui de l’engrenage dans la nationalisation
progressive et inéluctable des voies ferrées,
inscrite dans tous les programmes socia
listes.
M. Barthou, ministre des Travaux pu^
blics, a lait valoir, à l’appui de sa demande
de rachat de l’Ouest, « I arme formidable »
que ce rachat lui apporterait contre le ré
seau d’Orléans. C’est bien ainsi, en effet,
qu’il convient de prévoir l’avenir prochain.
Une fois le réseau de l’Ouest aux mains
de l’Etat, c’est le réseau d’Orléans dont on
poursuivra la reprise et qu’on cherchera à
réduire, ne fût-ce que pour lui faire céder
à bon compte les enclaves de la Loire et de
la Basse-Brelagne qu’il continuera à eiploitor dans l’enchevêtrement inextricable
du nouveau réseau d’Etat. Le Midi suivra
bientôt, et la nationalisation gagnera ainsi
de proche en proche.
E n terminant, M. Prevet propose,
à titre de transaction, la reprise des
négociations entre les compagnies de
l ’O uestet de l’Orléans et l’Etat pour
que le réseau de ce dernier ait un
accès à Paris et soit libéré des servi­
tudes qui lui sont imposées par sa m i­
toyenneté avec l'Orléans sur la Loire
et sur Bordeaux.
Le rapport démontre ensuito que si
l’Ouest a dû faire appel à la garantie
d’inlérôt, il pourra, avant la iln de sa
concession, se libérer de ses dettes. En
tout cas, les charges résultants du
rachat seraient écrasantes p o u rl’Etat ;
elle se chiffreraient par dizaines de
m illions.
Mais ce no sont pas là les seules rai­
Grève et contrat de travail. — Un
sons qui militent contre le rachat.
assez grand nombre d’ouvriers boulangers
parisiens qui n’avaient pas été repris par
Afin de masquer une partie du péril, Ieur3 patrons après la grève de l'alimen­
dit M. Prevot, le gouvernement a déposé tation, avaient assigné ceux-ci devant
un projet d’organisation financière et ad­ les prud’hommes, leur réclamant une
ministrative du futur réseau d'Etat, calqué indemnité pour brusque rupture du contrat
sur l’organisation même des compagnies de travail. Les patrons avaient riposté par
— rendant ainsi hommage à la qualité du une demande reconventionnelle basée sur
système qu’il entend détruire — et assu­ le même motif, et demandaient, de leur
rant à ce réseau l’autonomie de son admi­ côté, qu’il leur fût alloué des dommages-innistration et do son budget. Le remède, à térêts.
nos yeux, serait pire que le mal.
Le Conseil de prud’hommes n’ayant pu se
On peut dire, avec M. René Stourm, que mettre d’accord, M. Crespin, juge de paix
tout budget spécial d’une exploitation du 2° arrondissement, fut chargé de trancher
industrielle de l’Etat, établi dans une le différend.
forme soi-disant industrielle, ne constituera
Voici le passage essentiel du jugement
jamais qu’une fiction, qu’une combinaison rendu par ce dernier qui a donné gain de
factice,toute en apparence,sans base solide. cause aux patrons.
L’Etat n’a pas d’actionnaires, n’a pas de
Attendu que l’ouvrior qui se mot on grève
dividendes à distribuer, n’a pas de craintes
rond impossible, par son fuit volontaire, la
de faillite, en un mot n’a aucun des grands
continuation du contrat do travail qui le
ressorts qui dominent la marche do l’in­ liait à son patron, et si cet acte no lui est
dustrie ot motivent la forme de sa compta­ pas interdit par la loi répressive, il n’en
bilité. La comptabilité industrielle com­ constituo pas moins, de sa part, quels que
ot do justice, Jules Forry est vengé par l'ad­
miration reconnaissante des Français dos
injures ot doB outrages dont il fut abreuvé
do son vivant ; il ost mis au promior rang dos
bons serviteurs de la République ot do la
Patrie.
Aussi le consoil général do la Ligue do
l'Ensoignomont a-t-il été approuvé par tous
los républicains quand il a déclaré qu'il était
du devoir do la démocratlo do célébrer lo
vlngt-cinquiémoannivorsairo do la fondation
do l'école laïquo, Ion noces d’argent de l'é­
cole laïque républicaine, ot qu’il convonait
d'unir dans cotto fflto la mémoire de Julos
Ferry, promoteur des lois scolaires, à la glo­
rification do l’écolo laïquo. Et lo succès do la
souscription ouverto par la Liguo do l’Ensoignomont pour élovor à Paris ùn monument
h Julos Forry démontro bion quo les sontimonts do la Liguo à l’égard do l'écolo laïquo
et de son fondatour répondent à un senti­
ment général de la nation française.
Vous lo savoz, los écoliors de Franco ont
été associés par leurs maltros A cotto mani­
festation, ot los écoliers du Finistèro no sont
pas coux qui ont répondu avec lo moins
d'omprossemont à l'appol qui lour était
adressé ; près do 34.000 écoliors du Finistèro,
éclairés par leurs maîtres sur ce que los en­
fant» du peuplo doivont à Julos Forry, ont
envoyé au comité de Paris avec lours 34.000
potits sous l'atllrmation do lour gratitudo
respectueuse pour lo créatour do renseigne­
ment populaire. Il m'est agréablo do dire quo
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames......................................
la ligie
* « c.
80
Les annonces du département du Finistère et des départements limitro|.h s
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veiT®
de la publication du Journal, avant midi.
soient les mobiles auxquels il a obéi, une
rupture caractérisée dudit contrat ;
Que les conséquences juridiques d’un fait
de cette nature ne sauraient êtro modifiées
par la circonstance que son auteur aurait
entendu se réserver la possibilité de repren­
dre à son gré l’exécution do la convention
par lui mise à néant ;
Que si, la grève terminée, le patron re­
fuse d’embaucher un ouvrier gréviste en­
gagé antérieurement pour un temps indé­
terminé, ledit ouvrier ne saurait prétendre
que ce refus constitue, à son égard, un con­
gédiement sans préavis et actionner son
patron en payement d’une indemnité de ce
chef ;
En d’autres termes, que si la grève est
l’exercice d’un droit, qui peut avoir de gra­
ves inconvénients pour le patron, qui la
la subit, elle peut en avoir de non moins
graves pour l’ouvrier qui la tente, et que la
rupture du contrat de travail est précisé­
ment un de ces inconvénients;
E t par voie de conséquence, que si un ou­
vrier a le droit incontestable de se mettre
en grève pour faire valoir ses revendica­
tions, en obtenir un gain plus rémunéra­
teur, il ne peut sans faire un usage abusif
de son droit, quitter l’atelier sans avoir
terminé sa besogne ou donné le préavis
d'usage, et que s’il agit différemment, il
s’expose à des dommages intérôts pour la
représentation du préjudice qu’il a sciem­
ment causé à son patron.
On sait que la Cour de Cassation a ré­
cemment tranché, dans le même sens, un cas
identique.
Le déficit de 1906. — Le ministre
des Finances a déposé mardi, sur le bureau
de la Chambre, un cahier de crédits supplé­
mentaires et d’annulations de crédits pour
l’exercice 1906 qui, naturellement, se solde
par un excédent de dépenses. Le déficit de cet
exercice est évalué provisoirement à 46 mil­
lions. Si le ministre faisait figurer dans ses
écrituies 20 millions environ de dépenses
inscrites à ce budget, non exécutées et re­
portées au budget de 1907, le déficit attein­
drait 66 millions. Quoique les crédit n’aient
pas été employés d'urgence, la dépense n’en
existe pas moins et sera, pour l’exercice
1907, la cause du déficit, dont l’effet n’est
que différé.
N o u v e l l e s diverses
— On annonce que le gouvernement a
fixé au 21 juillet prochain les élections
aux Conseils généraux.
— Dans le Tarn-et-Garonne, l’abbé Sa­
line, curé doyen de Caylus, a été élu con­
seiller d’arrondissement par 1 200 voix
contre 600 à son concurrent ministériel.
dans co concours de reconnaissance notre dé
partemont s'est classé parmi los dix premiers
avec une contribution de près do 1.700 fr.
Comment Jules Forrya-t-il mérité cet hommago touchant des onfantsotdos institutours
do Franco, l’hominago do tous los lions ci
toyons ? G'ost ce quo jo dois vous rappeler
biièvoment. J'ossaierai d’abord d’esquisser à
grands traits la rio do Jules Forry, puis j'insistorai sur son couvro scolaire et en particu­
lier sur les lois constitutives do l'onseignomont primaire.
il so range parmi les adversaires déterminés
de l'Empito. Mais duns les premières unnées
do l ’Empire, l'action politique no pouvait
guère s’exercer, et encore à travers mille obs­
tacle«, qui! pur la voie du journalisme. Jules
Ferry devient donc journaliste : avec ces
jeunes gens passionnés de politique qu’on
désignait du nom d’auditeurs au Corps légis­
latif, avec Floquot, Picard, Hérisson, il for­
tifie à la fois son instruction et ses convic­
tions républicaines ; il soutient de sa plume
le groupe des Cinq qui avaient été élus au
Corps législatif en 1858, et il publie en 1803
Julos Forry ost né en 1832, à Saint-Dié ; une brochure intitulée La Lutte électorale
sorti d'uno famille plébienno qui par un lent où il dévoilait tous les abus d’une candida­
effort avait conquis droit do cité dans la ture officielle éhontée. Cette brochure eut un
bourgeoisie, élové pur un père d'opinions retentissement énorme, et elle valut à son
très libérales, avocat, consoillor général des autour l’honneur d’être poursuivi avec los
Vosges, qui lit uno très vivo opposition à la chefs du parti libéral, Gnrnier Pages, Carnot,
politiquo du ministèro Ouizot, instruit par Ilérold, Clumagoran, Floquot, Hérisson, et
l’Univorsité au collègo do Strasbourg, Jules do figurer avoc eux au Procès dos Treize, en
Forry achevait se» études de droit à Paris, mars 1815-1 ; malgré lo talent do défenseurs
lorsqtio los libertés publiques furent confis­ qui s’appelaient Jules Favro, Grévy, l)uquées par Louis Ronapurto qui avait juré do fuuro, Picurd, Borryor, los Treize furent con­
los défendro. Il se lit inscrire au barroau do damnés ; mais leur procès avait été gagné
Paris lo 20 décembre 18,"il, lo jour mémo du devnnt l'opinion publique, ot lo vrai con
scrutin plébiscitaire.
damné fut lo gouvernement du 2 décembre.
Il fut bientôt remarqué cornino avocat, et
En iSiiS, l’attention ost encore appelée sur
on lH.Vi il était secrétaire do la conférence Julos Forry par la publication dans lo journal
des avocats. Dans un discours sur l'inlluenco lo Temps dos Comptes fantastiques d’Uaussdos Idées philosophiques sur lo barreau au rnann ; Forry y entrait on lutto contre 1un
XVIII" siècle, co jeune hoinino do 22 ans no dos plus puissants fonctionnaires de l'Iimcraint pas d'attaquor le dospotismo, et dès pire, contre lo baron Haussmann, préfet do
lors, se consacrant tout ontior a la politique,
i
la Soino, ot dans cotto polémique, qui est
— Le septième congrès de l’Associa­
tion générale des agents des postes se
tient en ce moment à Paris sous la pré­
sidence d'honneur des agents récemment
révoqués.
— La prochaine démonstration organisée
par les viticulteurs du Midi aura lieu demain
à Montpellier. On annonce, à ce sujet, que
l’arrestation du promoteur du mouvement,
M. Marcelin Albert, aurait été décidée en
haut lieu.
A Thuir, près Perpignan, une émeute a
éclaté parce que le Conseil municipal a re­
fusé les fonds nécessaires pour envoyer les
viticulteurs de la commune au meeting de
Montpellier.
— La cours d’Assises de la Seine juge
en ce moment les nommés Bousquet et
Lévy, de la confédération générale du
Travail, accusé d’avoir, au moment de
la grève de l'alimentation, excité au pil­
lage et au meurtre.
— Un télégramme de Pau dit qu’une se­
cousse de tremblement de terre a été res­
sentie dans la région d’Oloron et a duré
une dizaine de secondes.
— Un incendie s’est déclaré jeudi soir,
dans l’arsenal de Toulon, à bord du
croiseur La touche-Tréville, au cours
des réparations des soutes à poudre. Il a
pu être maîtrisé par les moyens du bord.
— Un voilier de fort tonnage qui débar­
quait en contrebande des munitions de
guerre en Tunisie, a sauté en mer. Il y au­
rait soixante-dix victimes.
N o u v e l l e s étrangères
Maroc.— On mande de Tanger qu’une
forte troupe d’bommesarmés, deGlaona,
dans les montagnes de l’Atlas, est entrée
à Marakech, s’est emparée des prison­
niers retenus pour l’assassinat du doc­
teur Mauchamp, et les a emmenés à
Fez, auprès du sultan.
Russie. — Tous les grands journaux de
Saint-Petersbourg demandent la dissolution
de la Douma dont les séances orageuses
apprennent à !a nation, disent-ils, l’illégalité et le désordre.
A Lodz, les terroristes ont jeté une bombe
sur deux agents de police qui passaient
dans la rue, accompagnés de quatre soldats.
Les deux agents ont été tués et deux des
soldats, ainsi que trois autres personnes
ont été blessés. Une patrouille d’infanterie,
attirée par la détonnation, a ouvert le feu
et blesse treize personnes.
Turquie. — La peste a éclaté à Bag­
dad. On assure d'autre part que des cas
restée célèbre, il achevait de prouver ses
brillantes qualités de journaliste. Aussi l'an­
née suivante, en 186'.), etait-il désigné aux
suffrages des électeurs de Pans ; c’est en
vain que son journal l 'Electeur était pour­
suivi et condamné deux fois pour excitation
à la haine et au mépris du gouvernement;
c’est en vain que l'empereur faisait poursui­
vre les journaux qui avaient pris l’initiative
d’ouvrir une souscription pour élever un
monument à Baudin, victime du 2 décembre ;
un nouvel ennemi de l'Empire, Gambetta,
révélait son éloquence à cette occasion dans
sa magnifique plaidoirie pour Delescluze.
Les adversaires du régime impérial deve­
naient plus audacieux, et en 1809, avec
J. Forry étaient élus députés de Paris :
Gambetta. Rancel, E. Picard, J. Simon,
Pellctan, Thiers, Garnier-Pagès, Jules Favre
et Rochefort.
Ainsi, après avoir abandonné le barreau
pour lo journalisme militant, Ferry renon­
çait maintenant au journalisme pour rem­
plir co rôlo d’homme d’action et d’hommo
d ’Etat auquel il se préparait depuis 15 ans.
Dès cette époque il avuit une vue très nette
do l'œuvre à accomplir : dans une confé­
rence populaire, faite au profit de la Société
pour l'instruction élémentaire, le futur
grand’maltre de l’Université prononçait un
discours remarquable sur l’égalité d'édu­
cation.
« Quant à moi, disait-il, lorsque m’échut
lo suprême honneur de représenter une por-
LE FINISTERE
de chpléra auraient été constaté à bord
d’un b&limont à Croden, près Curhaven.
Par arrête ministériel, M. Slaweck, por
cepteur de 4o classe à Saint-Auban (Drôme)
est nommé percepteur de 3» classe à Fouesnant.
Séance du mardi 4 juin.
M. Dubosl, président, prononce l’éloge
Les oonsèqueno es de la S é p a ra tio n .
Penhars ; Keroulin, maire de Fouesnant;
Kernéis, directeur de l’école de Fouesn;mt ; Nicolas, directeur de l’école de TréJapon. — Un télégramme de Tokio dit
boul ; Le Berre, receveur-buraliste au
que I ambassadeur du Japon à Paris sera
Guilvinec, etc.
autorisé h signer l’accord franco-japonais
Par arrêté ministériel, M. Malley, lieute­
La coquette salle du Théâtre est abso
aussitôt que le président du Conseil, actuel­ nant de tirailleurs algériens en retraite, est lument comble. De très nombreuses da­
lement absent de Tokio, aura pu en avoir nommé percepteur de Sizun, en remplace­ mes, aux toilettes claires, y jettent une
connaissance.
ment de M. Arnault de la Ménardière, non note de gaîté.
acceptant.
M. Orseri, président, improvise une
charmante allocution que nous regrettons
Par arrêté préfectoral du 23 mai 1907, est de ne pouvoir reproduire textuellement
nommé facteur do villa des postes à Brest,
Combien juste etprofonde,dit-il,cette pensée
LE F IN IS T È R E !A U PARLEMENT par application des dispositions de la loi du de notre vieux poëte latin : Fugil, inlerea
21 mars 1905, M. Bernard, ex-maréchal dos
fitgil irreparabile lempus. Un an déjà passé
logis au 18° bataillon d’artillerie à pied.
SÉNAT
depuis notre dernière assemblée générale
funèbre du général Billot.
Le Sénat reprend la discussion du projet
de loi relatif it la prostitution des mineurs.
Les articles 1 îi 8 sont adoptés.
M. le président du Tribunal civil de
Quimper vient de rendre, à la requûte
du maire de Penmarc’h, une ordonnance
de référé autorisant l’expulsion du clergé
de cette commune du presbytère.
Séance du jeudi a juin.
M. Riou développe son interpellation sur
L a g r è v e des in s c rits m a ritim e s .
La grève des inscrits maritimes n’est
pas encore terminée, mais il n’en est pas
moins permis de considérer le mouve­
ment comme virtuellement fini.
A la suite des pourparlers qui avaient
eu lieu mardi entre les délégués des ins­
crits et le ministre de la Marine, puis le
président de la Commission chargée d etudier le projet Thomson sur les pen­
sions de demi-solde, ces délégués, on le
sait, avaient télégraphié dans tous les
ports qu’ils proposaient la reprise géné­
rale du travail.
Cet appel ne fut pas accepté partout
de la môme façon.
A Marseille, l’aréopage dit « Comité
national de défense des gens de mer »
avait d’abord décidé de continuer la
rève ; mais il n’a pas tardé à comprenre que son attitude était inconsidérée
et, revenant sur sa première décision, il
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
a invité ses adhérents à reprendre le
travail.
Dans presque tous les ports, les ins­
Séance du mardi 4juin.
crits ont donc repris leurs rôles.
MM. de Castelnau et Denys Cochin
A Toulon, Dunkerque et la Rochelle,
demandent à interpeller sur les abus et illé­ les grévistes ont cependant décidé de
galités qui ont marqué la saisie des papiers continuer la lutte. Mais des défections
se sont déjà produites, et, là aussi, la
Montagnini et la procédure qui a suivi.
Ces interpellations seront discutées en reprise du travail aura lieu incessam
môme temps que le rapport de la commis­ ment.
En Bretagne, la grève ne s’est pas du
sion d’enquôte.
tout fait sentir.
La Chambre repousse ensuite, h mains
La commission de la marine de la
levées, les demandes en autorisation de Chambre des députés poursuit active
poursuites déposées contre MM. Biétry, ment l’étude du projet Thomson. Elle
Basly et Leroy-Reaulieu. On adopte en­ a décidé, dit-on, de relever, dans des
fin certaines modifications îi la loi du proportions assez sensibles, lo taux des
pensions indiqué par le ministre.
10 août 1871 sur les Conseils généraux.
le retard apporté 6 la publication du rapport
annuel relatif aux opérations de liquidation
des congrégations.
Ces opérations sont commencées depuis
six ans. On ne connaît encore rien des ré­
sultats. L’orateur connaît une liquidation
qui a produit 2.G13 francs ; _or le liquida­
teur a prélevé 2 60Ü francs de* frais et d’ho­
noraires.
M. Riou demande que les noms des liqui­
dateurs et des avocats qui ont touché des
honoraires aussi scandaleux soient inscrits
dans le rapport.
Après une longue discussion, et la ré­
ponse du garde des sceaux qui promet de
tout dire, l’ordre du jour pur et simple ter­
mine le débat.
§
Puis l’article I“' de la proposition sup­
primant les économats patronaux est voté.
Séance du jeudi 0 juin.
La Chambre adopte les derniers articles
et l’ensemble de la proposition supprimant
les économats.
M. Lasiès, puis Fernand David, inter­
pellent ensuite sur la crise viticole. Elle est
causée, disent-ils, par la fraude, mais les
gros fraudeurs restent impunis parce qu’ils
ont de puissants protecteurs.
GAZETTE BRETONNE
F IN IS T È R E
Aotes officiels.
Par décision du 5 juin 1907, le ministre do
la Marine a décerné un témoignage ofliciel
de satisfaction au quartier maître vétéran
Saliou (Joseph Ollivier-Marie), de la direc­
tion des mouvements du port de Brest, en
réconpense du dévouement dont il a fait
preuve à Brest, le 16 mai 1907, en se jetant
à la mer pour porter secours à un ouvrior
des constructions navales en danger de se
noyer.
tlon de la population parisienne à la Cham­
bre des députés, je me suis fait un serment :
entre toutes les nécessités du temps présent,
entre tous les problèmes, j'en choisirai un
auquel je consacrerai tout ce que j ’ai d’in­
telligence, tout ce que j ’ai d’ftmo, de cœur,
de puissance physique et morale, c’ost le
problème de l’éduoation du peuple.
« L'inégalité d’éducation est on elTot un
des résultats les plus oriants et les plus fâ­
cheux, au point de vue social, du hasard de
la naissance. Aveu l’inégalité d’éducation,
je vous défie d’avoir jamais l’égalité des
droits, non l’égalité théorique, mais l'égalité
réelle, et l'égalité des droits ost pourtant le
fond même et l’essence de la démocratie...
« Pour mol, je l’avoue, co trouble do consclenoe, cotte socrète inquiétudo qu’inspiro lo
spectacle de l'extrémo inégalité dos condi­
tions, je l’éprouve dopuis quo j ’ai l’ûgo do
raison, et si je rno suis fait un dovoir,c^st do
chercher à atténuor, autsnt qu'il sora on moi,
ce privilège do la naiasanco on vertu duquel
J’ai pu acquérir un pou do savoir, mol qui
n’ai ou que la poine do naître, tandis que
tant d’autres, nés dans la pnuvroté, sont fa­
talement voués à l'ignorance ».
Voilà de belles et nobles paroles, d’autant
plus belles quo les actes los ont conflrméos.
Fort de la confiance de ses éloctours, fort
d’une éloquence naturelle servio par uno
vaste éiudttion, Jules Forry jouo à la Cham­
bre un rôle considérable ; mais l’Empire,
L a F ô te des E coles t\Q u im p e r .
La fôte des Ecoles a été brillamment
célébrée jeudi au Théâtre de Quimper
sous les auspices do la Ligue de l'Ensei
nement et de la Société républicaine
’Education populaire.
A 2 heures précises, aux accents de la
Marseillaise, exécutée par la musique
du 118" de ligne, prennent place au bu
reau : MM. Orseri, président de la So
ciété ; le préfet du Finistère ; Le Hars
maire de Quimper ; Soudry ; le comman
dant lJesche, représentant M. le général
Dennery, empêché.
Nous nolons au hasard, sur la scène
transformée en estrade : M M . Bernaux
inspecteur d’Académie ; Le Marchadour
procureur de la République ; M. le pro
viseur du lycée ; Chanticfaire, inspecteur
primaire ; docteur Colin ; colonel Rou
dière ; Gay, directeur de l’école normale
Lucas, juge de paix ; Leüuyader ; J.-M
Salaün ; Bodereau, adjoint au maire de
Quimper; G. Salaün ; Rabot, secrétaire
on chef de la mairie de Quimper ; Payraud, architecte ; Cuzon, trésorier de la
caisse d’épargne ; Gillet, économe de
l’asile des aliénés; Millour, directeur de
l’école de la rue du Chape.'iu-Rouge
Pouliquen, directeur de l’école de la rue
du lycée ; Quintrec, professeur au lycée ;
Cariou, directeur de l’école de Kerfeunteun ; docteur Veisenburger, de Foues
nant ; Roudaut, directeur de l’école de
S
tif et son salut dans la guene ; le 19 juillet
olle est déclarée à la Prusse ; lo 2 septembre,
c’est Sedan ; lo 4 soptombro, le Corps Légis
latif est envahi, l’Empire s’effondre honteu
semont sapa qu’on lo renverse puisque
personne no le défend ; et les députés dePa
ris sont conduits par la foule à l’IIOtel-doVille où ils constituent le gouvornoment pro­
visoire du 4 soptombro. Membre de ce gou
vornomont, Ferry ost nommé préfot do la
Soine, ot, dans Paris bientôt investi, il a la
lourde charge d’approvisionnor les assiégés ;
il réussit à faire durer près do cinq mois dos
vivros qui n’était guère suffisants quo pour
deux mois, ot, à maintos reprisos il montre
un courage tranquillement héroïque, no
tammont lo 31 octobre,quand,avec los batail­
lons do la gardo nationalo restés fidèles, il
reprend l’Ilôtel-do-Ville ot délivro ses collè­
gues du gouvernement provisoire, prison­
niers do Flourons et de Millièro. Le 23 ja n ­
vier, Paris capitulait ; lo 18 mars, c’était le
triomphe de la Communo, Forry sortait le
dorniorde l ’Hôtol de Ville ot n’échappait à
la mort que par miracle.
E lu député des Vosges à l’Assombléo na­
tionale, il fut, après la paix conclue, nommé
ministre plénipotentiaire à Athènes.
Mais dès qu'il apprit le ronversomcnl de
M. Thiors au 24 mai 1873 par los monarchietos coalisés, il donna sa démission et revint
occuper son siègo do député pour combattre
avec son ordinaire énorgio lo gouvernement
gnement religieux est banni, l’église ou le
temple lui étant réservés ; c’est l’école où le
cathéchisme catholique et l’histoire sainte
sont remplacés par l’instruction morale et
civique. Ah 1 voilà ce qui a fait jeter les
hauts cris, et que les intolérants ne nous
ont pas pardonné ; vous entendez encore les
anathèmes lancés contre l ’école sans Dieu,
contre l’école athée. Suivant les protestatai­
res, la morale ne saurait être indépendante
de la religion, voire même sans doute jde la
religion catholique. Ces criailleries ne sont
pas pour nous émouvoir. Oui, nous voulons
avec Ferry que la morale soit dégagée de
tout lien religieux, comme la philosophie,
grilce à Descartes, a été affranchie des en­
traves de la théologie ; oui, la morale doit
nous le démontro sans conteste. Heureuse
être indépendante de tout enseignement con­
mont, votro Société républicaine d’éducation
fessionnel, et c’est à la seule raison que
populaire n’a point, dans l ’intervalle, perdu
nous demandons des régies de conduite.Jiçjj
sa journée. La voix autorisée de nos dévoués
Sur cette question pourtant de la morale à
secrétaire et trésorier, MM. Salaün, aux
l’école primaire, J. Ferry fut mi* en échec
quels j ’unis M. Cariou, bibliothécaire, vous
au Sénat ; il dut attendre le renouvellement
lo prouvera. L ’éclat de cette fête en est déjà
partiel de la Haute-Assemblée pour obtenir
un témoignage. Républicains sincères, fer­
que la morale religieuse ne fût pas enseignée
vents adeptes de l'enseignement laïque, nous
à l’école ; la loi fut enfin votée le 28 mars
avons voulu, en cette période troublée, où
1882.
on trouve tant de mauvais bergers, faire des
Je parle depuis trop longtemps déjà, Mes­
élèves de nos écoles, dos républicains sans
sieurs,
et je n’ai rien dit encore de la loi
épithète, des citoyens pénétrés certes de leurs
instituant la caisse des écoles, ni de la loi
droits, mais aussi de tous leurs devoirs, des
du 20 mars 1883 qui augmentait le fonds de
Français épris de notre Patrie, prêts à tout
subventions et d’avances mis à la disposition
pour la défendre ^*our atteindre ce but, les
de la caisse des lycées, collèges et écoles pri­
instituteurs bretons, auxquels je suis heu
maires ; mais j ’en ai dit assez peut-être pour
reux de rendre ici cet hommage, refusent de
vous faire apprécier à leur valeur les services
se faire, auprès de la gent écolière, les pro
du grand ministre républicain de l ’instruc­
pagateurs de ces utopies aussi funestes que
tion publique.
criminelles, implantées chez nous depuis
Si la France depuis trente ans s’est cou­
que le rilicule ne tue plus en France ; mais,
verte d’un blanc manteau d’écoles, si 30.000
en judicieux éducateurs, guidés du reste par
écoles nouvelles ont surgi sur tous les c .-ins
deux distingués inspecteurs, MM. Bernaux
du territoire comme autant de lumières
et Chanticlaire, ils citent on exemple aux
pour guider les esprits, si dans chaque vil­
fils du peuple les vertus civiques et guerrières
lage il existe maintenant une maison où
des héros d’antan, le patriotisme de l’épopée
viennent s’éclairer les intelligences et s’é­
révolutionnaire, les vertus civiques de ces
chauffer les cœurs, une maison où petits
deux grands citoyens Gambetta, Jules Ferry,
garçons et petites filles viennent s’instruire
la témérité, atavique celle-là, de nos hardis
L ’opposition des conservateurs fut plus afin d’être mieux armés pour la lutte ou
marins d’Armor.
Telle était l’œuvre à accomplir. Nous nous ardente encore contre l’obligation et la la ï­ plutôt pour la coopération solidaire, où ils
y sommes attachés de tout cœur. Et pour­ cité des programmes que contre la gratuité. apprennent leurs devoirs en même temps
quoi n ’aurions-nous pas réussi ? Le docteur Leurs chefs se dépensèrent sans compter que leurs droits, où leurs raisons devien­
Le Biltard, ce Mécène éclairé, qui présida dans la discussion de la loi du 28 mars 1882, nent plus fermes et leurs âmes plus droites
à la naissance do notre Société, n’en ils sentaient bien que c’était pour leur parti et plus généreuses, si les instituteurs et
guide-t-il pas toujours la marche,® avec une question de vie ou de mort, tën vain institutrices laïques forment de boms Fran­
la même générosité ? Ne sommes-nous pas Ferry établissait que 15 0/0 des enfants ne çais et de bons citoyens d’une cité chaque
cordialement encouragés par M. le Préfet recevaient aucune instruction; ildon naitles jour plus fraternelle, c’est à Jules Ferry,
du Finistère, un de nos Présidents d’hon­ chiffres par département, et, pour le dire en messieurs, à lui surtout, qu’on le doit. Avec
neur, par nos députés si dévoués aux œuvres passant, c’est dans le Finistère que la pro­ René Goblet.pour ne parier que des morts,il a
portion des enfants privés d’instruction était été l’artisan de cette grande œuvre, encore
laïques et scolaires, par la presse républi
caine, à laquelle j ’adresse ici l’expression de la plus forte ; 46 0/0, soit 47.000 enfants du imparfaite, et c’est pourquoi nous saluons
notre bien vive gratitude, enfin, par la fra­ Finistère,ne recevaient aucune instruction ; aujourd’hui respectueusement la mémoire de
ternelle adhésion de nos officiers, amenés à les temps sont heureusement changés, et, ce grand Français.
Qu’il me soit permis de répéter en termigrossir et honorer nos rangs gr;\ce à notre pour ne parler que de nos écoles publiques,
significative devise : Par l’écolo, pour la à l’heure actuelle plus de 100.000 enfants se minant les paroles prononcées le 20 décem­
pressent dans des classes devenues deux ou bre dernier à la Sorbonne, par M. Fallières,
Patrie !
Enfin, il faudrait,et ce serait justice, vous trois fois plus nombreuses qu’il y a vingt- président de la République:
•
En ouvrant aujourd’hui le livre de la vie
nommer toutes et tous, Mesdames, Mes­ cinq ans. A ces bonnes raisons, les conser­
sieurs, car vous nous secondez dans notre vateurs opposaient leurs sophismes : ils pro­ de Jules Ferry à l’une de ses pages inou­
œuvre avec un dévouement dont nous som­ testaient contre l ’obligation au nom des bliables, la Ligue de l’Enseignement a en­
mes, croyez-le bien, très fiers, et qui est la droits, au nom de la liberté du père de fa­ tendu témoigner de sa reconnaissante ad m i­
mille. Ferry ripostait par l ’aflirmation nou­ ration pour l’homme d’Etat dont elle vénère
meilleure de nos récompenses.
velle des droits de l’enfant ; il démontrait le souvenir, et dont la place est déjà mar­
De chaleureux applaudissements sa­ que si le père n’a pas le droit de maltraiter quée au premier rang des illustres éduca­
luent ce discours.
son enfant, il n’a pas le droit non, plus de teurs de la Démocratie.
Les élèves de l’école normale de gar­ le laisser dans l’ignorance, et que si le père
« La Ligue a fait son œuvre de justice, la
çons, massés dans le fond de la salle, de famille comprend mal l’intérêt des siens, postérité fera la sienne. »
exécutent alors, avec beaucoup de brio, l’Etat a le devoir de se substituer à lui pour
De très vifs applaudissements ont
sous l’habile direction de M. Cuny, pro­ les défendre, même malgré lui. Et ce n’était
fesseur de musique et de chant, un pas seulement l’intérêt de l ’individu qui jus­ salué ces paroles. Et M. Orseri a remer­
chœur à trois voix, Salul aux Monts. tifiait aux yeux de Ferry l’obligation pour cié comme il convenait M. Bernaux de
Puis la musique du 118° joue une très tous de fréquenter l ’école, c’était encore l ’in ­ sa belle conférence.
jolie fantaisie sur Mireille, et c’est le térêt commun, l ’intérêt social, l ’intérêt de la
Les élèves des deux Ecoles normales
tour des élèves de l’école normale de République, puisqu’aussi bien la prospérité ont interprété, pour finir, un Hommage
filles de montrer leurs jeunes talents en matérielle et la richesse d’une nation dépen­ à Jules Ferry, d’une très haute pensée,
chantant avec sûreté un très joli chœur. dent de l ’instruction de ceux qui la compo­ et la musique du 118* a clos la fête par
M. J.-M. Salaün, Irésorier de la So­ sent, puisque c’est une vérité d’expérience une marche entraînante.
ciété républicaine d'Educalion populaire, que les pays les plus misérables sont aussi
Il convient de féliciter tout particuliè­
donne ensuite lecture de son rapport les plus ignorants. Enfin, Ferry proclamait rement Mmes les directrices et MM. les
financier. Les dépenses se sont éle\ées que dans une démocratie, dans un pays de directeurs des écoles normales et pri­
pour le dernier exercice à 1.217 fr. 90 et suffrage universel, l’instruction était parti­ maires pour leur concours empressé à
les recettes à 2.355 fr. 97. La société a culièrement nécessaire ; il savait par expé­ rehausser l’éclat de cette fête. Une men­
donc en caisse 1 138 fr. 07.
rience que des électeurs sans instruction tion spéciale est due à M. Kuhn, le très
A son tour, M. G. Salaün, secrétaire, sont des candidats perpétuels à l’esclavage sympathique chef de musique du 118®,
fait son rapport sur la situation morale et des victimes désignées de la tyrannie ; il qui dirige ses musiciens avec un goût
de la Société. 11 déclare d’abord que se souvenait de la leçon de 1851, et il vou­ sûr, et à M. Cuny, qui a brillamment fait
celle-ci travaille pour la prospérité de lait bien faire confiance au peuple, mais à exécuter les chœurs.
l’école laïque et le développement de la condition expresse que ce peuple fût ins­
l’instruction publique. Elle fournit aux truit.
écoles déshéritées le matériel d’enseigne­
Mais, plus encore que sur l ’obligation, la Société hippique de Quimper. — Le
ment qui leur manque, cartes d’Europe, bataille fut ardente sur la question de la
concours des 21, 22 et 23 ju in .
cartes de France, mélhodes de lecture, laïcité des programmes.
Le comité de la Société hippique a
tableaux du système métrique, d’histoire
Qu’entend on par ces mots : la laïcité des
naturelle, etc. En outre, la Société a programmes ? Vous le savez, Messieurs, l’honneur de rappeler au public que les
créé des bibliothèques roulantes qui cir­ l’école laïque, c’est l’école d’où tout ensei­ souscriptions de dix francs ne donneront
mont du Septennat. Le 25 février 1875,1a Ré
publique triomphait enfin dos intrigues rno
narchistes, et les lois constitutionnelles
étaient votées avec l ’amendement W allon
qui établissait la République avec une voix
(le majorité. Mais 1a République du minis­
tère Buffet ôtait uno république conserva­
trice ot cléricale qui, par la loi do 1875 sur
l’enseignement supérieur, abandonnait en
faveur de l’Eglise lo droit do l’Etat à confé­
rer los grades universitairoé, ; Forry défendit
les droits do l ’Etat ot do la société civile avec
éloquenco mais sans succès, devant uno as­
semblée dont lo siègo était fait.
En 1877, lo ministère de Broglie dissout la
Chambro républicaine, lo pays renvoio les
républicains plus nombroux, ot,on leur nom,
Ferry refuse d'ontror en relations avec le
ministèro Rnchobouet. Lo maréchal se sou­
met ot conatituo un ministère I)ufauro,on at­
tendant qu’il so domotto lo 30 janvier 1879.
C’ost. alors, avec la présidence Grévy et le
ministèro Waddington, quo commence vrai­
ment la République ; et c’est alors pour la
première fois que J. Forry arrive au pouvoir.
Do février 1879 à avril 1885,, pendant plus
do cinq ans, il sora presque constamment
ministre, ministre do l ’instruction publique
ans quatro ministères, et deux fois prési­
dent du conseil : il ne sera éloigné du pou­
voir que pendant les deux mois et demi du
ministèro Gambetta et les six mois du ministèio Duclorc-Fallières.C’ost là uno période
baroelé par l’opposition, cherche un dériva­ du maréchal do Mac-Mahon, lo gouverue- infiniment féconde do l’histoiro de la Répu­
L
«ut
culent dans toutes les communes et qui
tendent à développer le goût de la lec­
ture, et elle organise tous les hivers des
conférences publiques. Enfin, elle dis­
tribue aux élèves les plus méritants des
cours d’adulte des livrets de caisse
d’épargne.
L ’œuvre accomplie selon ce programme
durant le dernier exercice est considé­
rable. La lisledes cartes, méthodes, etc.,
distribuées dans l’arrondissement, est
longue, très longue. Les bibliothèques
sont au nombre de treize. Les conférences
ont été suivies assidûment et applaudies.
En terminant, M. Salaün déplore la
perte de trois sociétaires, MM. Gaiilot,
proviseur du Lycée ; Beau, directeur du
Musée1
, et Grenier, aux familles des­
quelles il adresse au nom de la Société,
ses respectueuses condoléances.
La Société républicaine d’Education
populaire compte actuellement 178 mem­
bres, en augmentation de 30 sur l’année
précédente.
Les Ecoles normales, réunies, exé­
cutent alors, aux appplaudissements
de tous, un très beau cnœur à \voix,
Par la Science. La musique militaire
joue une délicieuse fantaisie sur Samson
et Dalila, et la parole est- donnée à
M. Bernaux, inspecteur d’Académie, qui
fait une conférence très documentée sur
Jules Ferry. On la trouvera d’autre part.
M. Bernaux a tenu pendant près d’une
heure son auditoire sous le charme de
sa parole nette et convaincante.
Il a su faire revivre à nos yeux un Jules
Ferry tour à tour avocat,journaliste,pam­
phlétaire. homme d'opposition, puis hom­
me d’Etat, mais dont la vie mouvementée
est dominée et, pourrait-on dire, unifiée
par une foi patriotique et démocratique
invincible.
M. Bernaux a terminé ainsi' sa belle
conférence :
blique et pendant laquelle Ferry fut toujours
sur la brèche, au premier rang, à son rang do
combat, pendant laquelle l’histoirede sa viese
confond avec l’histoire même de la France.
C’est à lui, pour une plus grande part, que
la France doit son outillage scolaire ; c’est à
lui aussi qu’elle doit les plus belles de ses
colonies, la Tunisie et le Tonkin. Se rap­
pelle-t-on qu’elles colères déchaîna sa politi­
que coloniale ? On lui reprochait non sans
raison peut-être de s’être engagé dans de re­
doutables affaires sons l’aveu du Parlement,
d’avoir trop souvent mis le Parlement en
présence du fait accompli, on lui reprochait
avec une injustice criante et odieuse de faire
le jeu do Rismarck en détournant l’attention
publique do la frontière de l’Est, et les vio­
lents non seulement l’appelaient par déri­
sion « le Tunisien » et « lo Tonkinois », titres
qui lui resteront pour son honneur, mais ils
osaient même le traiter do « Prussien » ot de
« mauvais Français ». Tous ceux que sa
rude éloquence avaient malmenés, tous ceux
quo ses sarcasmes avaient blessés se conju­
rèrent contre lui, et quand, le 30 mars 1885,
la nouvelle so îépandit à Paris do co quo
l’on appelait lo désastre do Lang-Son, le
ministère J . Forry fut renversé dans un mo­
ment d’affolomont et même menacé d’une
mise en accusation : le lendemain, lo pré­
tendu désastro ôtait démenti ot, cinq jours
après, la paix qui nous donnait le Tonkin
était signée.
toutes les amertumes de la vie publique ;
de 1S85 à 1888, revenu à son banc de député,
il vit croître encore le Ilot d'impopularité qui
montait vers lui. Il se renferma dans un si­
lence digne qu’il ne rompit que pour rendre
un nouveau service à son pays, en flétris­
sant le général Boulanger, qui aspirait à la
dictature, du nom qui fit fortune de
« St Arnaud de café-concert ». Mais il paya
chèrement cet acte de clairvoyance et de
courage ; car il fut écarté en 1888 de la prési­
dence de la République, et en 1889 les boulangistes parvinrent à lui enlever son siège
do député. Il rentrait au Parlement deux ans
plus tard comme sénateur des Vosges, et
bientôt Ië Sénat mettait un terme à ses épreu­
ves en lo nommant son président, en déci­
dant, comme le dit Ferry dans son discours
inaugural, * quo l’ostracisme, cet enfant ir­
rité do la cité antique, n'aurait pas de place
dans notre démocratie libérale et tolérante ».
Quelques jours après son élection, le
17 mars 1893, il succombait à une affection
du cœur dont la cause première était peutêtre lo coup de feu tiré sur lui en 1888 dans
un des couloirs de la Chambre par un pau­
vre fou.
Telle fut la vie, extraordinairement active
ot fiévreuse, de Jules Ferry. Un coup d’œil
rapidement jeté sur son œuvre scolaire per­
mettra do mesurer ce que lui doit la démo­
cratie.
J. Forry connut toutes les injustices et
Ce ministro de l’éducation nationale a porté
LE FINISTERE
Quimper. — Au conseil municipal.
— Lo conseil municipal do Qufmpor s'est
réuni hier soir, en séance publique. L'or­
dre du jour étant exceptionnellement chargé,
cette réunion a ptis (tu très tard. L’aboudanco dus matières nous oblige h en re­
mettre le compte rendu à notre prochain
numéro.
plus droit après le 15 courant qu’à une
carte de sociétaire et une carte dame ou
enfant, tandis que, ju sq u ’à cotte date, la
môme souscription donne droit à uno
carte de sociétaire et deux cartes dame
ou enfant.
Concours et examens
Nécrologie. — Ilior, ont ou liou les obsè­
Ecole d'arts et métiers d’Angers. — Los
ques do Mme de Burine, dôcôdéo à l’âgo do
07 ans. Mme do Burine était la mèro do
Mlle do Burine, directrice dos cours socondaiios do jounes rtlles do Quimper.
La lovée du corps a ou lieu a 5 heures et
10 cortègo s’ost rendu directement a la gare,
la cérémonie religieuse et l’inhum ation
devant avoir lieu à Saint-Légor-des-Vignos
(Nièvre).
Uno délégation dos élèves dos cours secon­
daires suivait lo char funèbre.
Noua adressons à Mlle do Burine ot à sa
famillo la respectueuse expression de nos
sentiments do condoléances.
oandidats pour le oonoours d’admission h l’ôoole d’arts ot métiers d’Angers sont informés
que les compositions, qui dovaiont avoir lieu
les 35, 26, 27 ot. 28 juin, sorout rotardéos d’un
Jour, on raison do la ooïncidonoo avoo los oxamens du brevot élémentaire, qui oommenoont
dans les départements lo 24 juin ot durent
deux jours.
En oonséquenoe, les épreuves du oonoours
d’entrée k l’éoole d’Angers auront lieu, à Brest,
lea 26, 27, 28 ot 29 juin.
Adjudications publiques
Rechargement do chaussée. — Le samedi
29 juin, à 2 heures 1/2, à la préfooture, adju­
dication des travaux do chargement de olniuseée, entre les points kilométriques 0 ot 0 k. 350,
. 16 k. 500 et 16 k. 680, 18 k. et 18 k, 194, du
ohemin de grande oommunioation n* 20, do
Quimper 6 la pointe do Penmaro’h.
Montant du détail estimatif 3.281 fr. 75 ; cau­
tionnement 150 franos.
Fourniture d'alcool. — Le 10 juin, à 2 h.
de l'après-midi, il sera procédé à la mairie
de Châteaulin, &l'adjudication pour la four­
niture de 625.000 kilos d’alcool pur ¿ livrer
en 25 lots à la poudrerie nationale do Pontde-Buis.
Assises d u Finistère.
Voici la liste des jurés désignés par le
sort pour siéger au cours de la prochaine
session qui s ouvrira à Quim per, le lundi
8 ju ille t prochain, à m id i, sous la prési­
dence de M . Fretaud, Conseiller à la
Cour d ’Àppel de Rennes, ayant comme
assesseurs M. Lignier,juge,et Le Scour,
juge suppléant au tribun al de première
Instance de Quim per.
Jurés titulaires.
MM.
Henry, Augusto, cultivateur à Poullaouon.
Quirin, Félix, commerçant à Lesnevon.
Martin, Louis, propriétaire à Plounéventer.
Flnoux, Louis, commissionnaire en marchan­
dises à Douarnenoz.
Marécal, Eugène, propriétaire à Brest.
Nédelloo, Jean, propriétéèLogonna-Daoulas.
Berthélémé, Jean, malro à Lennon.
Lo Meur, Jérômo, cultivateur à Salnt-Yvi.
Poirier, Emilo, malro à Penmarch.
Coyanc, Charles, hôtelier à l'île Tudy.
Chuto, Jean, maire à Guongat.
Bernlcot, François, cultivateur à Plabonncc.
Rltz, Louis, maître carrier, Le Huelgoat.
Thalamot, Mathieu, propriétaire fi GlédenCap-Slzun.
Le Bras, Gabriel, propriétaire à Guiclan.
Le Houx, Pierre, 1" maître do timonerie re­
traité, à l’Ilo-de-Batz.
Bretel, Prosper, propriétaire à Saint-PlorreÔuliblgnon.
Ollivler, René, cultivateur ù Bannalec.
Pouliquon,François,cultlvatourùLandivlsiau.
Hamonou, Théophilo, négociant à Morlaix.
Bodros, Guillaume, cultivateur à LarnpaulGuimlllau.
Glévareo, Lauront, cultivateur è Salnt-Thois.
Lo Gac, Mathieu, cultivateur à Elllant.
Coudou, Joan-Marlo. cultivateur è Plogonnec.
Karvern, Joan, oultivatour à Commana.
Lo Léap, Alain, proprétalro à Châtoaunouldu-Faou.
Fichant. Yvos, proprétalro à Ployben.
Huot, Théophilo, négociant à Brost.
Kerloch, Jean, propriétaire à Penmarch.
LeGall,Laurent,proprlétairoàPloudalmézcau.
Autrot, Félix, retraité à Qulmperlé.
Corneo, Yvos, propriétaire à Hosnoèn.
Le Gall, Claude, propriétaire à PlougustelDaoulas.
Nicolas, Joseph, expert & Lannllls.
Coatanlom, Joan,clerc do notaire à Ploulgncau.
Caugant, Pierre, propriétaire ô Edorn.
Jurés suppléants.
Chrsntldatro, Marlo-Laurent-Célostln, inspec­
teur primaire à Quimper.
Lasseau, Paul, qulucallllor à Quimper.
Pérodeau, Frédéric, plâtrier à Qulmpor.
Poschard, Charles, négociant à Qulmpor.
Vétérans de 1870-71. — Mercredi dernier,
11 quatre houros do l'après-midi, ont ou lieu les
obsèques du vétéran Noül-Mario Guichnoun, do
la 235» sooiion, employé ohez M. Grall, mnrohand do vins.
Dorrièro lo oorouoil un vétéran portait la
palme do l'assooiation, puis suivait une déléga­
tion dos vétérans, on tôto do laquello marchait
10 présidont do la soction, M. lo lieutenant colo­
nel Roudièro.
Au oiinotièro Saint-Maro, devant la tombe,
M. Roudièro a,en tonnes très expressifs, dit un
dornior adieu au oamarado Guiehaoua.
La réponse du ministre des Affaires
sivement écrites, comprenaient quatre pro­
blèmes élémentaires sur la navigation astro­ Etrangères a été approuvée par la
nomique et six questions de cosmographie. Chambre.
A cte s officiels.
—-Les compositions ont été corrigées à Pa­
ris, au siège de la société YEnseignement
technique des Pèches maritimes.
Disons, îi ce propos, que le directeur de
l’Ecols de pêche, M. Rivoal, a obtenu à (’Ex­
position internationale de Milan une mé­
daille d’or dans la section Pêche et Agri­
a rappolé qu’il appartenait en 1870 au
oorps d ’élite dos ohassours h pied et qu’il fut
un d6S acteurs modestes ot braves de co terri­
ble drame que nous no pouvons o ublier.
vonir do l’êtro cher qui disparaît restera pro­
fondément gravé dans le ooour do tous co qui
l’ont oonnu ot aimé ; nous sommos do oeux-lii ».
La « Cornouaille ». — En raison des
régates, la séance de tir de denlain diman­
che, n’aura lieu que de7 heures à i l h. 1/2.
Les régates de l'Odet. — C’est demain
dimanche 9 juin qu’auront lieu, dans la
baio du Lédanou, les régates de l’Odet.
Nous en avons publié le programme dans
notre dernier numéro. Elles promettent
d'être fort intéressantes.
Le premier départ sera donné h 2 heures
15 précises.
Des chaises en location seront h lu dispo­
sition du public, h la cale neuve, où se fe­
ront les départs et les arrivées.
Los engagements seront reçus jusqu’à ce
soir 8 heures, par M. Bargain, secrétaire
du comité d’organisation, G place Mescloaguen. Lo tirage au sort des places aura lieu,
11 la même heure, au café du Cap-Horn ;
tous les concurrents devront s’y trouver.
Réunion antialcoolique. — Les mombres
do la ligue oontro l'alcool sont invités par le
comité h assister à la réunion qui so tiendra
dans la salle du Gymnase, lundi prochain, 10
juin, h doux heures.
Ordre du jour : 1° communications diverses ;
2» approbation du oompto do gestion ; 8 ° adhé­
sion Il la Fédération dos sociétés do tempérance
du Finistèro ; 4° projet d’organisation d’un
meeting oontro l'absinthe, oc fléau, générateur
du orimo et do la folio.
La Jeunesse antialcoolique est priée de
vouloir bion assister fi oetto réunion.
Messager quimpérois. — Les sociétairas
sont priés de se réunir domain dimanche, à
4 heures du matin^ à la gare, pour donnor
la liberté aux pigeons oxpédiés p a rla société
colombophile a’Agen, ville distante do Quim ­
per de 554 kilomètres. Le lâcher sera fait à
cinq heures.
Le « Terfcl ». — Nous rappelons quo lo
Terfel, le coquet bateau automobile qui fit,
soment quo ni Jeanno Hachette, ni Jeanne
d’Arc n’étaiont sortis d’un internat de jeunes
fllles.
Mais c’est surtout l’enseignemont primaire
qui fut l'objet de ses préoccupations; co sont
les lois constitutives de l'enseignement pri­
maire qui lui assurent son principal titre do
gloire ; l’énumération en ost longuo : la loi
du 0 août 1879 sur l'établissement des
éooleu-normalos primaires ; la loi du 10 juin
1881 sur les titres do capacité de l'enseigne­
ment primaire ; la loi du 10 ju in 1881 sur la
gratuité absoluo do l'enseignomont primaire
dans los ècolos publiquos ; la loi du 28 mars
1883 su rl’onsoignomont primaire obligatoire;
ot la loi du 20 mars 1883 Bur la construction
obligatoire doB maisons d’écolo.
Pour comprendre l’importanco do ces lois
ot leurs bionfaits, il faut so souvenir de la
situation misérable dos écoles d’autrofois.
« L ’école d’autrefois, disait Jules Forry, la
vieille éoolo, c’était on quoique sorte un auxi­
liaire ot un accossoire do l’église, et l’écolago
était, commo il est onoore dans certains dé­
partements do Franco, à pou près exclusive­
ment la préparation ù la 1'" communion ;
savoir lire assez lo français ot assez lo latin
pour liro lo catèchismo ot la mosso, sans
comprondro l’un mioux quo l'autre ; savoir
ussoz d’écriture pour apposer son nom au
bas d’un acto, voilà quoi était il y a 40 ou
50 ans le programme do l’onsoignomont pri­
maire en France... »
Et l’installation matérielle n’était pas plus
•
*
Par arrêté ministériel, M . Bartoli,
sergent au 22« régiment d’infanterie
coloniale, est nommé receveur-bura­
liste de 1r» classe à Ploudalmézeau.
•
•
Les soirées de gala du Concours hippi­
que. — Lo programme des représentations de culture.
gala du concours hippique est arrêté déiinitivement commo suit :
Jkudi 20. — Frère Jacques,pièce en 4 actes
do MM. Bernstein oi P. Vobor, qui fut l’un des
derniers grands succès du théftlre du Vaude­
ville.
Vbndhedi21. — Les Plumes du Geai, la
jolie piéco en 3 aotes do M. Jean Jullien ; Le
Cultivateur de Chicago, farce américaine
en deux tableaux du célèbre humoriste Marc
Twain,adapté par M. Timmory. M. Barot inter­
prétera lo principal rôle de ces deux pièces.
S a m k d i 22. — La Loi de P a r d o n , l’admirablo pièce dramatique en quatre actes de M.
Maurice Landay, et pour terminer sur une note
gaio Le Misanthrope et l’Auvergnat le chefd’œuvre do Labiche.
D im a n c h e 23. — Florette etPalapon,le der­
nier grand succès de rire du théfttro des Nou­
veautés. Co spectacle d’adieux sera terminé
par cet étourdissant Anglais tel qu’on le
parle, oveo Baret dans son inimitable création.
Détail (i dénote:1 : les trois premières repré­
sentations peuvent être indifféremment choisies
par les familles, et nous recommandons môme
tout spécialement aux jeunes filles « Frère
Jacques » qui est une oeuvre délicieuse. Par
contri!, lo dernier spectalo s’adresse plus par­
ticulièrement il ceux qui prisent le genre du Pa­
lais Royal et des Nouveautés. Florelle et Palapon n’a pas d’autre prétention que de faire
rire fi ventre déboulonné.
Etat civil du t™au 7 Juin 1907. — N a i s ­
s a n c e . — Albertine CraiF, av. de la gare. —
Jean-Rcné-Michel Lauden, r. Pen-ar Stang. —
Anna-Jeanne Le Foll,place du Champ-de Foire.
— Edgard-Jules Bargain, pl. Meseloaguen. —
René Lonz, r. Neuve. — Jeanne-Marie Le
Doaré, r. de la Providence.
naissances en 1907.
Mariages : 50.
D iîc è s . — Perrine-Marie Le Gorgou, 52 ans,
commerçante, veuve de Théophile Chotard, r.
du Chapeau-Rouge. — Louis Salin, 61 ans,
marin pôchcur, époux de Jeanne-Marie Crause,
(i l’hospice. — Marie-Anne Ligcn, 54 ans, mé­
nagère, épouse de François Lo Golf, r. de Brest.
— Jean-Marie Flatrès, 3 ans, r. de Douarnenez. — Jeatine-Léontiue Le Golvan, 16 ans,
repasseuse, célibataire, r. de la Mairie. — NoëlMario Guiehaoua, 50 ans, débitant, époux de
Marie-Jeanne Mallégol, r. Saint-Mathieu. —
Martin Louis Cariou, 25 ans, journalier, céli­
bataire, ii l’hospice. — Fanuy Lambert Lcliour,
OG ans, sans profession, épouse do Jules de
Burine, r. de Douarnenoz. — Joseph-Henri
Créaohoadio, 40 ans, professeur de musique,
célibataire, plnoo Saint-Corentin.
Paris, 8 juin, 7 h. 14 matin.
A n a r c h is te s c o n d a m n é s .
Guengat. — Noyé. — Le nommé JeanLouis Moysan, journalier, âgé de 4G ans,
La Cour d'assises de la Seine a con­
demeurant au bourg de Guengat, disparu damné hier les nommés Bousquet et
de son domicile depuis quelques jours, a été Lécy, de la Confédération générale du
trouvé noyé mardi soir dans la rivière de Travail, poursuivis pour excitation
Port-Hhu.
au pillage et au meurtre, à deux ans
Le corps de Moysan a été transporté à de prison chacun.
Guengat pour y être inhumé.
Sauf les organes socialistes, tous les
On ignore s’il y a eu accident ou suicide. journaux approuvent ce matin celte
Châteaulin. — Accident. — M. Boisgeol, mécanicien è Châteaulin et marchand
de bicyclettes, voulut lundi dernier dé­
charger une carabine. L’arme fonctionnait
mal et la charge de poudre, faisant retour
en arrière, jaillit îi la figure de M. Boisgeol
qui fut brûlé grièvement.
P u b l ic a t io n s d e
condamnation qui est aussi celle de la
Confédération et des doctrines qu'elle
propage.
Un certain nombre de syndicats ont
rédigé de violentes protestations contre
cette condamnation.
Chez les age n ts des Postes.
L ’Eclair croit savoir que les agents
des
postes, mécontents de ceque le gou­
Port-Launay. — Descente de justice.
— Le parquet de Châteaulin avait été avisé vernement a refusé de recevoir la dé­
qu’un infanticide avait été commis à Port- légation de leur comité, songeraient à
déclarer la grève générale.
Launay, le 4 juin.
.
Noyée. — Mardi matin, une journalière
qu’on croit être originaire de Cast, dont on
ignore encore le nom, a été trouvée noyée
dans le canal, près de Port-Launay.
Cette femme se livrait beaucoup à la
boisson.
E n R u ssie .
Une dépêche de Saint-Pétersbourg
dément la démission de M. Slolypine,
qui avait été annoncée.
D’autre part, on annonce que le tsar
aurait ajourné la dissolution de la
Douma sur l'affirmation de M. Sloly­
pine que l’assemblée votera le budget
sans modification.
H avas.
Le Gérant responsable : J.
A
Concarneau. — Avis du maire. —
La fonction de garde messier étant sans ti­
tulaire, le maire de Concarneau prie les
personnes désireuses de solliciter cet emploi
de bien vouloir adresser leurs demandes
â la mairie de Concarneau.
Inutile de se présenter ou d’écrire si l’on
n’est pas muni de bonnes références.
I S
Le public est averti qu’il est expres­
sément interdit, sous peine de pour­
suites, de passer et de stationner sur
les terres de Lanniron (Ergué-Armel)
et spécialement sur les parcelles bor­
dant l’Odet.
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
Morbihan. — Un ouvrier de l’arsenal,
nommé Jean Corilon, ayant refusé de tra­
vailler pendant trois heures consécutives,
l’adjoint technique Allain a requis deux
gendarmes maritimes qui ont expulsé ce
gréviste d’un nouveau genre.
(Extcution de la loi du 23 oeolbre ISS'.)
VENTE PAR FOLLE-ENCHÈRE
A P R È S L IC IT A T IO N
A l’audience des criées du Tribunal civil
de Quimper
LE JE U D I 4 JU IL LE T
1907
A midi
Ille-et-Vilaine. — Le tribunal correc­
tionnel de Fougères a condamné à 1 mois,
20 jours et 8 jours de prison, sans sursis,
trois ouvriers faisant partie du syndicat
rouge qui avaient attaqué sans motif, dans
la rue, et violemment frappé le secrétaire du
syndical jaune.
Au Palais de Justice, sur le Quai,à Quimper.
D É S IG N A T IO N
DES
A VENDRE
IM M E U B LE S
!
Département du Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton et
commune de Fouesnant.
LOT U N IQ U E
M a r ia g e s
Jean-Louis Jatn, employé de chemin de fer,
domicilié ii Tours, et Anne-Marie Le Stcr, cui­
sinière, domiciliée h Quimper.
Joseph-Mario Lo Beller, soldat au 118» de
ligne, fi Quimper, et Anno Le Tadic, cultiva­
trice, doinicilitc h Gucrn.
V
B ern ard.
Etude de M® A. JONCOUR, avoué licencié,
5, rue du Quai, à Quimper.
165
237 décès en 1907,
dont 81 aux hôpitaux.
»
Service particulier du Finittère.
Nous lui adressons nos félicitations.
Mercredi matin, â 9 heures, le Parquet
se transporta à Port-Launay chez une veuve
Callec, née Marguerite Le Signe, âgée de
41 ans, qui habite un taudis sur la route
Concerts militaires. — Voici le pro- de Port-Launay è Brest et vit de la men
11 a loué ensuite les qualités do co bon ci­
ramme du concert qui sera exécuté demain dicité, inculpée dans cette affaire. Il ré­
toyen, do oe travailleur dont lo labeur inces­
imanche par la musique du 118* deligne,de sulte de l’autopsie du petit cadavre pra­
sant lui permit d’élovor dignement uno nom­ 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 du soir, sur le kiosque tiquée dans une des salles de la mairie de
Port-Launay, qu'aucune fracture du crâne
du Champ-de-Balaille :
breuse famillo.
n’existait et que l’enfant était mort depuis
« Nous savons, a dit en terminant, M. Rou- Cronstadt (marche)........... ... G.Wettgc.
une huitaine de jours. C’est donc d’un en­
dièro, qu’il n’est pas do parolo si éloquente Stradella (ouverture)....... ... Flotow.
fant mort que la veuve Callec a accouché
qu’olio soit qui puisse oonsjlor uno famille La Noce au\i liage (chœur
et aucune violence n’ayant été exercée sur
ii 3 voix)............................. Laurent de Rillé.
éploréo, quand ello est atteinto par un aussi
le cadavre de l’enfant, cette femme a été
grand malheur ; mais nous savons aussi qu’il Samson et Dalila (fantaisie) Saint-Suens.
reconnue non coupable et ne sera pas
ost uno ohoso qui pout atténuer la douleur et Marie-Louise (polka)....... ... Salomez.
inquiétée.
réconforter un peu, o’est la pensée que le souLe chef de musique, Em. K u h n .
11
l ’oté dernier, le sorvice entre Quimper, Bôno-
son effortsur tous les ordres d'enseignomont,
supérieur, secondaire, primaire. C'est lui qui
fit voter la loi du 27 février 1880 sur le Con­
seil supérieur de l'instruction publique, par
laquelle était supprimé le banc des évêques
du Conseil supérieur, et avec les évôques los
représentants des intérêts sociaux : lo Con­
seil supérieur devint un Conseil composé
presque uniquement d'universitaires, ot on
majorité de membres élus, et,.ainsi réorga­
nisé, il fut pour le ministre réformateur un
préoieux auxiliaire dans l'élaboration des
programmes dos écoles de tout ordre. C'ost
encore Jules Ferry qui, prenant sa revanche
sur le gouvernement de l'Ordre Moral,fit vo­
ter la loi du 18 mars 1880 sur la collation
des grades, remise exclusivement à l’Ktat,
et sur la liberté de l’onsoignement supérieur -,
o’est dans oette loi que se trouvait le fameux
article 7 qui interdisait l’onselgnemont public
ou privé aux membres des congrégations
non autorisées ; le Sénat, dont Jules Ferry
n’avait pas encore fait modifier le modo do
reorutemont, le Sénat qui n'était pas encore
républicain, repoussa l'article 7, ot c'ost seu­
lement en 19U4,sous le.minlstère Combes, que
¡'enseignement fut interdit aux ooigréganistes, autorisés ou non,
Ferry eut onoore lo mérito d'instituor los
lycées et collèges de jeunes fllles, par la loi
du 21 décembre 1880 dont Camille Sée fut lo
promoteur et que Ferry fit voter commo mi­
nistre, malgré les défenseurs des couvents,
p a l gré M. do Qavardie qui affirmait sérieu-
dot, Loctudy ot Beg-Moil, suivra demain les
régates do l ’Odet.
Il partira à I h. 45 précise, do la cale du
Cap-Horn, ot suivra los courses dans la baie
du Lédanou. Il rontrora vors 4 heures. Le
prix doB places, pour colto jolie oxcursion,
ost fixé à 1 franc.
Incessamment, le Terfel reprendra son
sorvice régulier entre Quimper ot Bénodet.
EN LA COMMUNE DE FOUESNANT
près Hesguinis et l’ancien moulin à vent
de Goat-Clévarec
De nos coirespondants particuliers.
UNE PROPRIÉTÉ
comprenant maison et parcelle de terre
Paris, 7 ju in , 8 h. soir.
cadastrée sous les n0* 1G8 et 1G9 de la
Sénat.
section L, pour une contenance- de
36
ares 26 centiares.
Le Sénat a adopté les derniers arti­
Appartenances
et dépendances sans
cles du projet relatif à la prostitution
réserves.
des mineurs.
Mise à prix fixée par les poursui­
C h a m b re des d é p u té s .
vants : cinq cents francs, ci. .500 fr.
Douarnenez. — A l’Ecole de pêche.
— Les élèves Le Borgne, Thomas, Iliou,
Hélias, Lelgoualch, Velly et Fily viennent
de passer avec succès un examen nautique
du second degré dont les épieuves, exclu-
La Chambre a tenu deux séances.
Le matin, elle a discuté sur la crise
viticole. L'après-midi, M. de Pressensé a demandé quelles instructions
le gouvernement comptait donner à
ses représentants à la conférence de
la Paix.
brillante : « Dans beaucoup ds communes,
dit J. Ferry, la maison d’écolo se reconnaît
sans peine à co qu'elle est la plus misérable
du villuge ». C’est une masure ! lui criaient
ses interrupteurs ; l ’un d’eux disait même :
c’est un bougo I
Do là les ardeurs passionnées d’un minis­
tre patriote qui voulait ennoblir et élever
l’iUno cio la France.
Les lois sur l’enseignomont primaire, gra­
tuit, obligatoire ot laïque, no sont plus guère
discutées aujourd’hui ; mais, pendant les
trois uns qu’elles furent sur lo chantier,
quollo résistance aclmrnéo do la part des
réactionnaires: au Sénat, Buffet, Chesnelong,
Granier do Cassagnac et do Gavardio ; à la
Chambre, l’évêquo d’Angers, Freppol, et lo
véhément Baudry d’Asaon. Guerre furieuse,
où les réactionnaires avaiont parfois l’appui
du philosophe Jules Simon ; où ils dispu­
taient lo terrain pied à piod, m ultipliant les
amondomonts, les articles additionnels,
usant do toutes los ruses parlementaires, et
aussi dos violences los moins parlementaires,
essayant à chaque instant do couvrir la voix
du ministro républicain, ot parfois, do rage
impuissante, quittant avec fracas la salle
dos Béance.B,
Pourquoi cotte ardour dans la résistance ?
Ah I c’est qu’ils savaient bien quo do ces lois
sur l’onseignomont populairo dépendaient
los destinées do la Frunce, que ces loi« au­
raient pour conséquences plus ou moins
lointainos l ’abolition de tous les privilèges,
la suppression des injustices dont ils
étaient les bénéficiaires, et le triomphe
définitif do la République ; c’est qu’ils sa
vaient que leurs doctrines ne pouvaient pas
tenir devant l'examen d’esprits éclairés, et
qu’ils n’avaient pas do plus redoutables en­
nemis que la lumière et l ’instruction.
Et pourtant était-il rien de plus juste que
ces lois ?
D'abord la loi sur les titres do capacité, la
loi qui supprimait la lottro d’obédience.
J. Forry dut faire discours sur discours pour
démontrer quo le droit d’enseigner n’est pas
un droit »aturel, et que l’Etat, défenseur de
l’intérêt public, a le droit et le devoir d’exi­
ger des institutrices un brevet de capacité :
« La thèse de mon contradicteur, M. Iveller,
disait lo ministro, consiste à dire que re n­
seignement est*uno industrie commo Une au­
tre ; quo c’est une industrie libre, et que le
consommateur ost seul juge de la qualité
des produits... Eh bien ! jamais nous ne re­
connaîtrons quo l’enseignement du peuple
soit uno industrie privée... jamais nous n ’admottrons quo ceux qui enseignent puissent
avoir ni la liberté de l’ignoranco ni la liberté
do l’empoisonnement ».
Mêmes luttes pour la loi do 1881 sur lu
gratuité do l’enseignomont primaire public.
Jusqu’il cotto époque, la moitié environ des
enfants payaient uno certaine somme à
l’instituteur pour avoir lo droit do fréquen­
ter l’école ; los autres étaient dispensés de
cotto rétribution si leurs parents faisaient
La vente par licitation de cet im ­
meuble élait poursuivie en exécution
d’un jugem ent rendu contradictoire­
ment par lé Tribunal civil de l ro ins­
tance de Quim per, le 2 janvier 1907,
enregistré et signifié.
une déclaration d’indigence ; on leur en
faisait l’aumône, à condition q u ’ils prissent
l’attitude humiliée du mendiant, et souvent
leurs enfants étaient séparés deB autres,
parqués dans des classes gratuites, des
classes de charité ou,comme on disait dans
certaines écoles de filles, des classes de ser­
vantes. Ferry montra que dans u'ne démo­
cratie il importait de faire asseoir sur les
mêmes bames riches ot pauvres qui se trou­
veraient plus tard îéunis sous les drapeaux
de la patrie; par les rapports des inspec­
teurs il lit voir que sous le régime de la
rétribution scolaire celte fusion n’existait
pas et ne pouvait pas exister ; et comme un
grand nombre d’enfants ne fréquentaient
encore aucune école, il laissa voir son des­
sein de réaliser d’abord la gratuité pour
imposer ensuite l’obligation Bcolaire.
(Voir la fin en Gazette Bretonne, dans la
deuxième page, sous la rubrique :
L a.
F ête
des
É colks
a
Q u i m p k r ).
LE FINISTERE
Entre]:
10° La Moitié levant,
j£ pour cause_ de départ un 1 M M à l ’A M IA BLE ou à L O U E R
suivant les bornes, de la
IA ICnUIft Bateau de plaisance A iL n U llL pour le 29 septembre 1907,
pour Poterie en Normandie. — Prairie dite Ar-Pral-liras,
en très bon état. — S'adresser au bu­ une M AISON avec Lavoir dessous
S ’adresser au Journal.
portée au plan cadastral
reau du journal,
et une Prairie, située en la commune
sous le numéro 572 P pour
de Penhars, au nord du Grand Sémi­
lIF Iin M Piano neuf d’Alexandre
Etudes de M° Paul MOREL, avoué-licencié, naire, à 200 métrés de l’octroi de
, iLH U IlL père, de Paris, palissandre une contenance de 20 arcs
rue du Palais, ù Quimper,et de M» GAUTIER, Bourg-les-Bourgs.
20
ciré, ayant coûté 1.100 fr. pour 500 fr. c i .......................................
notaire à Briec.
S’adresser 9, rue de Douarnenez.
Celte
portion
de
prairie
S ’adresser à Mln0 Garineau, à Kerangrimen, Bog-Meil par Fouesnant (Fi­ aura droit do passage
nistère).
Etude deM*MANiÉRE,notaireàQuimper
pour piétons, bestiaux,
chevaux et voitures par
En l’étude de M' G a u t i e r , notaire
inilC P Lour 10 I0" août prochain une l’endroit le moins domà Briec
vend
i m
LUUtll BO ULANGERIE située [ mageable de la portion
I
le
LUNDI
24 JUIN 1907
au centre de la ville de Pont-l’Abbé.
EN
LA
VILLE
DE
Q U IM P ER
A 1 h. 1/2 de l’après-midi.
S’adresser à M. A m e lin e (Café du Com­ ouest de la môme prairie ;
Quai
de
l'Odel,
n
«•
18,
20 et 22
11“ La Moitié nord,
merce).
DÉSIGNATION
:
suivant les bornes, d’une
En la commune de Landrévarzec :
E t:
1 u r u n o r immédiatement M AISON Parcelle de terre dite
COM PRENANT :
Une
petite Propriété rurale, fonds et
Pure-Allen,
avec
ses
fossés
A
VtnU
nt
NEUVE
avec
JA
RD
IN
,
1° Jean Bourbigou, maçon, demeu­
Grands
magasins,
maison d’habita­
droits
réunis,
sise
aux
dépendances
rant précédemment au bourg do Tré- composée de (i pièces, située rue Saint- nord, ouest et midi, d’une
tion
composée
de
15
pièces
et cabinets.
Nicolas,
Quimper.
—
S
’adresser
à
M.
du
Moulin
du
Lay,
comprenant
:
deux
contenance de 18 ares 65
gunc, et actuellement au Moulin-duCour, écurie, bûcher, cabinets d’ai­
L a m a y , chemin du Hallage.
maisonnettes
et
une
soue
à
porc
et
centiares,
portée
au
ca­
Pont.en Pleuven ; 2**Louis Bourbigou,
sances.
cinq parcelles de terre.
dastre sous le numéro
soldat au 2« régiment d'infanterie colo­
Eau et électricité.
Mise
à
prix
:
2.500
francs.
382 P de la môme section,
niale, 11* compagnie, en garnison il
Une des meilleures et des plus belles
c
i
.......................................
L’avoué
poursuivant,
18
65
Brest, domicilié à Kernévellec, en demande un Représentant pour la
situations
de Quimper.
12° Une Garenne,
________________ Paul M OREL.
Fouesnant ; 3° Yves Bourbigou, soldat région. Bonnes commissions. RéféS'adresser
audit M« Manière.
dite
M
enez
Corn
Jacob,
au 2* dépôt, 2* compagnie, 6* section, [ rences sérieuses exigées. Ecrire Allain
Etude de Me MOYSAN, notaire
d’une
contenance
de
15
et
Cheneaux,
20,
rue
Courmeaux,
à
en garnison à Brest, domicilié ù KerEtude de M‘ Salaun , notaire à Plonéour
Reims (Marne).
à Fouesnant.
ares 20 centiares, portée
névellec, en Fouesnant, défendeurs
ayant pour avoué constitué près le Etudo de Mn André JONCOUR, avoué-liooncié, au plan cadastral sous le
numéro 580 de la môme
A D JU D IC A T IO N
T ribunal civil de Quim per M* Lk
rue d» Quai, no 5, fi Quimpor,
section, c i ........................
15 20
E N L ’É T U D E
S c o u r , avec élection de domicile en
ot do Mo AUTRET, notaire h Peuuierit.
P ar A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IR E
13° Une autre Ga­
son étude, sise Quai de l’Odet, t\Q u im ­
L E I 2 7
J U I N
1 0 0 7
E N LA D IT E E T U D E
renne,
dite
Menez-Redon,
per.
A une heure du soir
LE
LUNDI
24 J U IN J I907
portée au cadastre sous le
M* L E SC O U R , avoué.
A
une
heure
numéro 029 de la môme
on l’étudo et par lo ministère
Et encore :
do M* AUTRET, notairo h Peumorit
seclion pour une conte­
Anx dépendances du Verger, en Fouesnant
Alain Bourbigou,ancien cultivatour,
LE LUNDI I" JU IL L E T 1907 nance do 14 ares 40 cen­
demeurant à Kerniefeder en KouesContenance
: 3 h. 52 a. 49 c. environ
tiares, c i .........................
14 40
Sise à Trunvel, en Tréogat
A deux heures de l'après-midi.
nan, prisen sa qualité de tuteur datif
S’adresser à M° Moysan, notaire.
14° Une autre Ga­
Rente foncière annuelle : 400 francs.
de François Bourbigou, m ineur issu
D É S IG N A T IO N D E S IM M EUBLES
renne, dite Menez-Rcdoit,
Mise à prix : 14 .0 0 0 fr.
Etude
de
Mc
Pierre
Ja c q , notaire
du mariage de feue Marie-Jeanne GoA VENDRE :
portée au cadastre sous
à Quimper.
yat, et de Jean-Marie Bourbigou, dé­ Département du Finistère. — Arron­ le num éro 034 de la môme
Pour tous renseignements s’adres­
ser audit M' Salaün.
fendeur ayant pour avoué constitué
dissement cle Quimper. — Canton de section pour une conte­
prés Iq Tribunal civil de Quimper, M°
Plogastel-Saint-Oermain. — Com­ nance de 11 ares, ci . .
11
Par exploit du ministère de M« Jac­
mune de Peumerit.
André J 0NC0 UR,avec élection de dom i­
Total de la contenance
LE M E R C R E D I 26 JU IN 1907 ques, huissier à Quim per, en date du
cile en son étude son étude, sise rue
LO T U N IQ U E
cadastrale : 1 hectare 62
à 2 heures, en l’étude
7 ju in 1907, dame Louise Souron,
du Quai, n* 5, à Quimper.
ares, c i ........................
En la commune de Peumerit, an lien de Kervoélic
....................lh.62a. » c.
épouse du sieur Jean-Marie Kerjean,
M* JO N C O U R , avoué.
entrepreneur de charpente et m enui­
M ISE A P R IX fixée par le Tribunal :
1° Une Maison d'habitation,
A la requôte de :
serie, avec lequel elle demeure à Q u im ­
sous chaumes, construite en simple Trois mille francs, ci. . 3.000 fr.
AVEC JA R D IN
r Marie-Jeanne Bourbigou ; 2° Louis
per, place Saint-Mathieu, a formé con­
Cette vente est poursuivie en exécu­
maçonnerie, ouvrant du m idi d'une
Située à KERVIR-HUELLA, en Ergué-Armel tre ledit sieur Jean-Marie Kerjean sa
Baccon, son mari, qui l’assiste et l’au­
porte et d’une fenêtre sur la cour ; tion d’un jugem ent rendu contradic­
torise, cultivateur, avec lequel elle de­
(m a i s o n
b a r o n )
demande en séparation de biens, et M*
2° une Crèche, sous chaumes, cons­ toirement par le Tribunal civil de
meure à Rosnabat, en Fouesnant ; 3°
S O U D R Y , avoué près le Tribunal civil
Quim
per,
le
22
mai
1907,
enregistré,
Mise à prix : 6 .50 0 fr.
truite en simple maçonnerie, ouvrant
Mario Bourbigou, célibataire majeure,
de Quimper, demeurant à Quim per,
Entre :
de l’est sur l’aire, séparée de la maison
domestique, demeurant à Trégué, en
d’habitation par une issue ; 3° les
M. Corentin Le Roux, cultivateur, Etude do Me Paul D a m e y , notaire h Douarnenez. rue Laënnec, n» 19, a été constitué
F ouesnant; 4° Alain Bourbigou,époux
pour la demanderesse sur ladite assi­
Issues et Dépendances desdits édi­ demeurant à Poul Feunteun, en Comde Marie Le Lorch, marin-pêcheur,
gnation.
fices. L ’emplacement desdits édillcos brit, agissant en sa qualité de tuteur
dem eurant à Monsterlin,en Fouesnant,
Pour extrait certifié conforme par
elles issues sont désignés au plan ca­ datif de : 1° Marie-Louise Florim on; 2°
A PRÈS DÉCÈS
ayant pour avoué constitué prés le
moi avoué soussigné.
dastral sous le num éro 120 de la sec­ Pierre-Marie Florimon, mineurs issus
T ribunal civil de Quim per, M° André
A v e c a u to ris a tio n de Ju s tic e .
A Quimper, le ? ju in 1907.
tion B pour une contenance de 1 are du premier mariage de Mme Anne Le
JONCOUR, avec élection de domicile en
J . SO U D RY , avoué.
45 centiares, ci . . . .
»h. la.45c. Roux avec Jean-Marie Florimon, de­
son étude, sise rue du Quai, n° 5, à
Le M A RD I 11 JU IN 1907, à une
4° Un Courtil, dit
mandeurs ayant pour avoué constitué
Q uim per.
Etudes de Mo Paul MOREL, avoué-licencié,
Alliors, porté au cadastre
près le Tribunal civil de Quimper M° heure de l’après-midi, M' D am ey, no­
rue du Palais, à Quimper,
M» JO N C O U R , avoué. sous lo numéro 113 de la
taire
à
Douarnenez,
procédera,
rue
André JO N C O U R, avec élection de do­
et de Me SCHANG, notaire à Trégunc.
Contre :
môme section pour une
micile en son étude, sise rue du Quai, Sainte-IIélène, n° 10, à Douarnenez, à
Jean Bourbigou, maçon, demeurant contenance de 6 ares 00
láven te aux enchères publiques des
iiTVT
n* 5, à Quimper.
précédemment au bourg de Trêgunc, centiares, avec ses fossés
objets suivants : Tables, chaises,comp­
M» JON CO U R, avoué.
et actuellement au Moulin-du-Pont,en nord et est, ci . . . .
»
o 60
toir, boissons, mesures et autres ob­ Par suite de Conversion de saisie-immobilière
El :
P le u v e n , adjudicataire fol-enchéris­
5° Une Parcelle de
En l’étude de Me Schako, notaire
René Lagadic, cultivateur, demeu­ jets mobiliers, dépendant dè la suc­
seur.
terre chaude, dite Arà Trégunc
rant à Kervoélic, en Peumerit, veuf de cession de Marie Cloarec, veuve en
L ’adjudication sur licitation a eu lieu Dur-Creïs, portée au cadasAnne Le Roux, tant en privé q u’en sa premier mariage de Jean Friant, et
LE M ARDI 18 JU IN 1907
le 18 féviier 1907, en l ’étude et par le dre sous le num éro 619
qualité de tuteur naturel et légal de épouse en deuxième mariage de Jean
à 2 heures de l'après-midi.
ministère de M* M o y s a n , notaire à de la môme section pour
René Lagadic, son 111s mineur, issu de Guyader.
Fouesnant, commis à cet elïet par ledit une contenance de22 ares
D É S IG N A T IO N :
Au comptant et 10 0/0 en sus.
son mariage avec ladite Anne Le Roux,
, jugem ent et l’immeublo sus-désigné a 40 centiares, ci . . . . »
En
la
commune
de Trégunc.
22 40
P
o
u
r
a
v
i
s
:
défendeur, ayant pour avoué constitué
été adjugé à M. Jean Bourbigou, m a­
6° Une Parcelle de
l*r LO T. — U n e g r a n d e P r o p r ié té
pr<\s le Tribunal civil de Quimper M*
P. DAMEY.
çon, m açon,demeurant précédemment terre chaude, dite Cornru ra le , fonds et droits réunis, sise àü
LE S C O U R , avec élection de domicile
au bourg de Trégunc et actuellement 'an-Trest, avec son fossé
en son étude, sise Quai de l’Odet, à Etudes de M' LU CA S, avoué-licencié, lieu dit Kerouanec, en Trégunc, com­
au Moulin-du-Pont, en Pleuven, co- nord, portée au cadastre
rue Vis, 6, à Quimper,
Quimper.
prenant : bâtiments d’habitation et
licitnnt, moyennant le prix principal sous lo numéro 625 de la
et de M° D am ey, notaire à Douarnenez. d’exploitation, terres chaudes, terres
M° LE SCO U R, avoué.
de 1.200 francs, outre les charges.
môme section pour une
froides, landes, prés, pâtures, cours,
En conséquence, l’adjudication des
La présente vente par folle-enchère contenance do 16 ares 30
courlils,circonstances et dépendances.
immeubles sus-désignés aura lieu en
est poursuivie en exécution do l’article centiares, c i ....................» 10 30
M ISE A P R IX lixée
l’étude et par le ministère de M* Au783 du Code de procédure civile et
7" La Portion levant,
par le T rib u n a l. . . . . . 4 0 .0 0 0 fr.
t r e t , notaire à Peumerit, le Lundi
PAR
SUITE
DE
LIQUIDATION
JUDICIAIRE
faute par ledit Jean Bourbigou do suivant les bornes, d’un
I l or Juillet I 907, à 2 heures de l’a2’ LO T . — Au lieu dit KérouanecEu l’étude et par le ministère
s’ôtre donformé aux conditions du ca­ Champ de terre labouraI près-midi, en un seul lot et sur la mise
de M D a m e y , notaire à Douarnenez
Bihan, en la même commune de Tré­
hier des chargos drossé pour parvenir rable, dit Purc-ar-Ponl,
a prix do 3.000 fr., à éteinte de feux,
gunc, U n e p e tite P r o p r ié té ru ra le ,
Le Lundi 17 Juin 1907
& là vente.
ayant de longueur 98 m è­
au plus plus offrant et dernier enché­
aussi fonds et droits réunis, compre­
A 2 heures de l’après-midi.
Elle aura lieu it l’audience dos criées tres sur une largeur mo­
risseur et aux points, clauses et condi­
nant : Maison d’habitation, Hangar,
du T ribunal civil de Q uim per, lo yenne de 18 m. 40, portée
tions du cahier des charges dressé
deux pièces de terres labourables, avec
Jeudi 4 Juillet 1907, à m idi, sur au cadastre sous lo n u ­
par ledit notaire et déposé en son
leurs circonstances et dépendances.
la mise à prix do 000 franc8, aux méro 597 P do la môme
étude, où toute personne peut en
M ISE A P R IX lixée par
clauses et conditions du cahier dos seclion pour uno conte­
A VEC D ÉPE N D A N C E S
prendre connaissanceetceen présence
le T rib u n a l...................... 2.0 0 0 fr.
charges dressé pour parvenir à la pre­ nance de 18 ares 25 condes subrogés-tuteurs ou eux dûment Construite en maçonnerie et couverte en ardoises
mière vente dont une expédition est [ tiares, c i .........................» 18 25
NOTA. — Ces deux lots seront ad­
S IT U É E E N LA V IL L E D E D O U A R N E N E Z
appelés.
déposée au Greffe dudit T ribunal, où
jugés
en un seul après une première
Cette portion de champ
rue de la Corderie, 14
Rédigé par l’avoué poursuivant sous­
toute personne peut en prendre con­ pour sa fréquentation,
vente ou tentative de vente.
signé.
Mise à prix : 5 .0 0 0 francs.
naissance et ce en présenco des co-lici- auradroitde passage pour
L’avoué poursuivant,
Quimper, le l«r ju in 1907.
L’avoué poursuivant,
tants prénommés et du subrogé-tuteur piétons, voitures et bes­
Paul M OREL.
A.
JO
N
C
O
U
R
,
A . LUCAS.
du m ineur A lain Bourbigou ou eux tiaux par le côté ouest du
avoué
licencié.
dûm ent appolés.
Etude de M 9 M a n iè r e , notaire
numéro 590 et la partie
Etudes de M1*Andró JONCOUR, arouiS-liccncié,
Rédigé par l ’avoué poursuivant sous­ nord-est do 597 ;
à Quimper.
Etudes do M» Paul LE SCOUR, avoué-lirue du Quai, n« 5, il Quimper,
signé.
ooncié, 12, Quai do l’Odet, à Quimper, ot de
8° Le Côté ouest,
et de M» MORVAN, notaire à Audieruc.
ÏMV1
Quim per, lo 31 mai 1907.
M" Paul DAMEY, notairo à Douarnenez.
suivant les bornes, do
A. JON CO U R,'
doux Prairies, dites FoinP a r A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IRE
Avoué-licencié.
ncc-IHan, portées au plan
En l’étude et par le ministère
cadastral sous les num é­
sur baisse de Mise à prix
nE l’étude et par lo ministère de M» Damey
Ail n C H llin t p ° ur l!l campagne une ros 145 ot 146 de la môme
de
M®
M a n iè r e , notaire à Quimper
en l ’étude et par le ministère de M« M o r v a n ,
notairo à Douarnenez.
Un UtlHIHUL Bonne sérieuse. - S’a­ section pour une conte­
IL E M ERCR ED I 3 J U IL L E T « »0 7
notaire ti Audierne,
L E V E N D R E D I 14 J U I N 1907
dresser au bureau du journal.
nance du 2 ares 75 contiaA deux heures après midi
LE M A R D I 18 J U I N 1907
A 2 heures du soir.
2 7.r
« 2 h. 1/2 de l'après-midi.
EN LA V IL L E DE Q U IM P E R
l nilCD Pour St-Michel, au Loc’h, res, c i ..............................
9° Une Prairie, dito
LUUlI) commune do Kerfeuntoun,
Ville et Commune de Douarnenez
Kue du Front, d° 8, «t rue Toul-aJ-Laêr, n0 :
une R E S E R V E se composant de : Ar-Foünncc-Iiras, avec ses
UNE PET IT E P R O P R IÉ T É située
fossés,
portée
au
plan
ca1° un Jardin enclosde murs de40 ares ;
à la Montagne, en la commune d’Au2° quatre Pièces do torro do 3 hecta­ I daslral sous lo numéro
dierne, comprenant maison d’habita­
A V E C SE S D li I ’ E N D A N C E S
549 do la mémo section
res ¡H abitation,E curies, etc.
tion, cour, magasin, petite maison en composée de 2 étages, mansardes et grenier.
Sise rue Jean-Bart, 87, en la ville de Donarnenez ruines, citerne et quatre soues â porcs.
S ’adresser au Loc’h, chez M. Vos- pour uno contenance do
Mise à prix : I 2 .0 0 0 fr.
seyre.
9 aros, c i .........................
Mise ä prix : 3 .5 0 0 fr.
Mise à prix : 1.500 fr.
S’adresser audit M ' M a n iè r e .
1° Marie-Jeanne Bourblgou ; 2* Louis
Baccon, son mari, qui l’assiste et l’au­
torise, cultivateur, avec lequel elle de­
meure à Ilosnabat, en Fouosnant ; 3°
Marie Bourbigou, célibataire majeure,
domestique, demeurant à Trégué, en
Fouesnaijt; 4° Alain Bourbigou,époux
de Marie Le Lorch, marin-pécheur,
demeurant ù Moüsterlin, en Fouesnant, demandeurs ayant pour avoué
constitué près le T ribunal civil de
Quim per, M* André J o n c o u r , avec
élection de domicile en son étude,
rue du Quai, n” 5, audit Quimper.
M* JO N C O U R , avoué.
IFM
IIIM DE
SUITE un bon
iLlTIflnUL
Ouvrier tourneur
i
VENTE P A R LICITATION
t
i
IT T Ï
UN VASTE IM M EU BLE
A VENDRE
VENTE P A R LICITATION
D
'U
NG
R
O
U
PED
ETER
R
ES&P«£S
LE FONDS DE Lt TENUE “ DIViNiCH ”
KIMÌUniK
D’UNEMAISOND’HABITATION
VENTE M O B IL IÈ R E
V E N T E
U n e M a is o n d ’h a b it a t io n
J__
VENTE PAR LICITATION
i
VENTE P A R LICITATION
UNE MAISON
UNE MAISON
Q uim per, Im p rim e rie du Journal'X e Finistère. — Ed. M E N E Z , im prim eur; rue Sainte-Catherine, 10
OarüJlé par 1« Gérant Musslgné.
01timptr, u
Vu p#ur légalisation de la signature ci-««ntrt
Mairi* U Quimper, u
M u fti,
r
N# 4.942.
Mercredi 12 Juin 1907.
Trente-sixième année
LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
J O U R N A L
CENTIMES
R É P U B L IC A IN
F O N D É
E N
1872
CENTIMES
P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i
L’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° S, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
A B O N N E M E N T S
i
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Qulmper, Finistère et départements limitrophes. . . 8 f.
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B U
Nos N OU VELLES T ÉLÉ G R A PH IQ U E S
«
Faits & Bruits
« Une viotime des oolleotivistes ».
— C’est sous ce titro que M . de Lane'ssan, ancien m inistre de la Marine,
vient d’étudier dans le Siècle le petit
livre dans lequel M. Henri Collignon,
ancien préfet du Finistère, a réuni
Treize discours de carrière (t).
Je trouve excellent, écrit M. de Lanessan,
qu’un fonctionnaire dont les collectivistes
ont brisé la carrière, dise à ses concitoyens :
« Voilà ce que j ’ai fait, voilî» ce que j ’ai dit.
Je ne récrimine pas. Je n’accuse personne
de ma disgrâce. Je ne me plains d’aucun
ministre, ni d’aucun gouvernement. J’étais
républicain ; je ne le suis pas moins après
qu’avant ma disgrâce. Je continuerai îi
« servir de tout mon cœur et de toutes mes
forces la République » et si vous voulez sa­
voir comment je l’ai servie, alors que j ’avais
la confiance du gouvernement, lise/, mon
petit livie. »
N ’est-ce pas en effet lo langage d’un
républicain probe et courageux, d'un
citoyen respectueux des lois, que ce­
lui que tenait M. Collignon lorsqu'il
faisait ses adieux aux employés de la
Préfecture du Finistère ?
Mes chers amis, disait-il, je ne me plains
pas et je défends que personne me plaigne.
J ’accepte sans amertume la décision qui
m ’atteint : je vous prie de l’accepter comme
moi et de vous rappeler, toujours, que le pre­
mier devoir de ceux qui détiennent la moin­
dre parcelle de la puissance publique est de
témoigner de leur respect pour la discipline
sociale. Ils le doivent par leurs paroles, par
leurs actes, par leurs exemples. Il n’esl pas
d’anarchie plus dangereuse pour une démo­
cratie que l’anarchie des services publics.
Demain, vous aurez, un nouveau chef :
vous trouverez en lui la même bienveillance,
la même préoccupation do justice, quo vous
avez trouvées en moi ; vous lui devrez le
même dévouement et vous continuerez avec
lui l’œuvre administrative, comme nous l’a­
vons prise ensemble, au point où l’avait lais­
sée mon prédécesseur.
Quant t) moi, quels que soient les jours
qu’il meseradonuéde vivre, je les emploierai
comme j ’ai employé ceux quo j ’ai vécus, îi
(1) 1 brocli. 1 fr. Libruirio Le Hrun, Q uim per.
FEUILLETON DU « Fin is t è r e »
du Mercredi 12 Juin 1007.
— 8 —
LE D RA M E D E R O S jE P R
PREM IÈRE PARTIE
Le
M y M tère .
II
LA LÊQKNDE DE ROSMEUR
Celman Lebreton avait pu surmonter son
émotion. Il demanda avec plus d’asauranco :
— Et quel fut le résultat des constatations
légales ?
— Au premier abord, continua Kerjan, ma­
gistrats et médecins furent bien embarras­
sée. Le corps ne portait auoune trace de vio­
lence, aucun indice de lutte ou de résistance,
et aucune marque de pas n’avait été
relevée dans le voisinago. L'horbe était aussi
droite qu’elle est dans une prairio qu’aucun
pied n’a foulée. On transporta le cadavro à
,
(1) Roproduotion interdite aux Journaux qui
n’oat pas un traité aveo la Société des G.a>
4« Lettres.
B A
U
X
A N N O N C E S
«
Q V1M PE R — Rue Sainte-Catherine, iO
QUI MPhR
pour les abonnements et les annonces k Af. l’Administrateur,
et pour tout oe qui repartie la rédaotioû a M. le Rédacteur en chef.
Les lettres non affranchi's sont refusees.
servir de tout mon cœur et de toutes mes
De la retraite où il s’est confiné,
forces la République : la République que M. Collignon nous envoie aujour­
mon père m’a appris îi aimer, pendant mon d’hui le recueil de ses discours, non
enfance, il y a longtemps déjà, la Républi­ point pour que nous " gémissions
que orientée vers un idéal de bonté, de tolé­ sur son sort — il a fait son devoir
rance et d3 liberté t
et cela lui suffît — mais pour nous
rendre encore un service : nous
Que ce soit au Conseil général,devant
montrer l’abîme où nous al Ions rouler,si
los vétérans do 1870-71, les marinsnous ne savons nous ressaisir ;V temps
pôchours ou les instituteurs, c’est
et sauver la démocratie des révolu­
bien en e iletla République quo servait
tionnaires qui préparent son esclavage.
M. Collignon dans le Finistère.
E l c’est encore là l’œuvre d’un répu­
Vous éveillerez en vos élèves, disait-il blicain.
aux instituteurs, le sons social, c'est-à-dire
la notion des concessions réciproques que
Discours m inistériels. — MM. Cléles hommes doivent se faire pour vivre en­
menceau et Briand viennent de prononcer
semble et des conditions sans l’observation
deux intéressants discours, le premier au
desquelles toute société civilisée et libre est
banquet de l’Association fraternelle des
impossible. Vous leur direz que la liberté
employés et ouvriers des chemins de fer
de chacun s’arrête au moment où elle em­
français, le second, dans un autre banquet,
piète sur la liberté d’autrui ; que la liberté
à Saint-Etienne.
de réunion, la liberté de la presse, de la
M. Clemenceau a éniaillé sa causerie de
parole et de la pensée, ne sont plus que des
formules concrètes parmi lesquelles il en
mots aussitôt qu’entre en jeu la violence ;
est deux surtout qu’il faut retenir.
quo la violence est stérile et destructive ;
« Aux esclaves, la révolte ; aux hommes
qu’elle est un retour à la barbarie ; qu’elle
libres, l’action de liberté », a-t-il dit d’a­
conduit il la misère et au malheur.
bord, dénonçant ainsi les fauteurs de vio­
Et, dans lo môme temps où M. Colli­ lences qui nous conduiraient, si nous les
gnon réprimait les troubles de Brest et laissions faire, aux pires réactions.
El M. Clemenceau a ajouté: « Vous êtes
savait faire rentrer dans le rang les
apôtres do la révolution sociale qui les fils de ceux qui ont fait celte belle chose :
n ’ont en vue que la destruction du ré­ l’Histoire de France. »
Voilà une parole absolument louable.
gime républicain et de la sociélè fran­
Nous ne dalons pas de la fondation des
çaise, il pouvait se vanter d’avoir, au
moment de l’exécution des décrets do Bourses du Travail, ni même du 4 sep­
1902 relatifs ii la fermeture des écoles tembre, ni même du 5 mai 1789, jour de
congréganisles, réprimé trente-huit la réunion des Etats généraux îi Versailles.
émeutes en douze jours. A droite comme Nous n’avons it rougir ni de Louis XIV,
ii gauche, la loi devait être respectée, ni de Henri IV, ni de Jeanne d’Arc, mais
ii leur être reconnaissants’ d’avoir fait la
et elle l’était.
E l tout cela s’était fait, comme pou­ France, il continuer leur œuvre glorieuse,
vait le dire M. Collignon avec quelque <i transmellre à nos fils, au moins intact et
lier lé, dans le pays le plus ardemment si possible accru, l’héritage que nous avons
catholique de France, « sans laisser reçu de nos pères.
Ce sens de l’histoire manque à beaucoup
de souvenirs douloureux aux popula­
de ceux qui nons gouvernent ou qui veu­
tions ».
Mais les révolutionnaires veillaient. lent nous gouverner Ils auraient besoin de
Le préfet du Finistère avait osé, à la l’apprendre, et cela les rendrait plus jnsles
veille du l or mai l (JOG, faire fermer la et plus tolérants, car ils comprendraient
Bourse du Travail de Brest dans la­ q ne tout ce qui a été fut nécessaire et qu’on
quelle on préparait la guerre civile. ne fonde pt.s d’un seul coup nue société
11 vauL mieux prévenir que guérir, parfaite, si tant est qu’elle puisse exister.
pensait M. Collignon. Précédemment, Pour être silr, le progrès doit être lent,
vingt-trois oiïlciers et soldats avaient sinon ce ne sont que secousses, convulsions
été blessés, ainsi que treize gendarmes et réactions.
M. Briand n’a pas élé moins bien ins­
et ’ leur capitaine, des boulangeries
avaient été pillées, des marchandises piré. Il a su démontrer, dans le même
jelées à la mer, etc. L’inaction eût été ordre d’idées, que plus un programme de
criminelle. Et c’est parce que M. Col­ réformes est large et hardi, plus il est né­
lignon comprenait son rôle et jugeait cessaire, pour qu’il ait des chances de se
bien ses responsabilités qu’il a été réaliser, que le calme, la confiance et l’or­
dre régnent dans l’Etat.
frappé.
Lannion ot, commo il conservait uno glande
souplesso, commo la décomposition no so
manifostait pas, los médecins lo respectèrent
trois jours entiers, admettant, par prudence
ot contro toulo vraisemblance, l'hypothèse
d’un cas oxtraoidinairo do catalopsie. Ils
commencèrent dono par l’examen extérieur
ot superllciol, qui no fournit aucun icnseigneinent do nature ii éclairer la justico. Il
n'y avait eu ni meurtro sanglant, ni stran­
gulation, ni violonces contusos. La seulo
ohoso qu’on découvrit, ce fut, sur la nuque
do la morte, à la naissanco des cheveux, uno
goutto do sang figé. Quand ont l’eut lavéo,
on no trouva d’autro marquo quo collo d’une
piqûre d’épingle, laquollo piqûre ôtait expli­
quée par la présence sous la tête du cadavro,
au moment où on l’avait relevé, d’un pied
do genêts épineux. Or, commo l’instruction
fut conduito avec un zèlo scrupuleux, los
magistrats rovimont sur lo terrain du crimo,
où, trois jours après l’enlèvement du corps,
ils purent reconnaître sur l’une dos épines la
traco d’uno goutto do sang. On supposa donc
& bon droit quo la morto s’était ainsi écor­
chée à le nuquo en tombant.
Korjan avait fait cotte narration sur un
ton assez singulier, dont Lebreton fut frappé.
Bien quo lo récit fût présenté avec tout lo
sérieux quo comportait une aussi lugubro
hiBtoiro, il s’y mêlait commo une nuanco do
persiflage, nuanco à peine saisissable, il ost
vrai, mais qu’un esprit observateur y pou­
vait démêlor.
Colman la démêla ot, interrompant lo
narrateur, il lui demanda, à brûle-pourpoint :
— En vérité, monsieur Korjan, jo ne sais
si jo me trompe, mais il mo semble quo vous
racontez tout cola sans conviction, commo
vous feriez un conte do féos?
— Vous vous tromperiez, monsieur, — ré­
pondit l’hôtelier, - si vous révoquiez on
douto la véracité îles faits que jo vous ex­
pose. Jo n’y ai rien ajouté. Quant au man­
que do « conviction » (pie vous avez cru re­
marquer dans la ton do mon récit, il provient
do ce quo j ’ai beaucoup rélléchi et surtout
acquis une expéiionce qui mo manquait tota­
lement alors. Il m ’est donc venu à l’esprit
des doutes quo mes réflexions subséquentes
n ’ont pu dissipor. Au contrairo, ces réfle­
xions ont fortifié en moi uno opinion qui
est désormais indéracinable.
— Vraiment f — so récria Lebreton. — Et
quolfo est cotto opinion V
— Cette opinion est formée do deux juge­
ments inconciliables on appaienco; jo trouve
aujourd'hui,c’est-à dire sept ans après l’évé­
nement, primo, quo co crimo était d’une mer­
veilleuse exécution, une véritable œuvro
d’art, ot, secundo, quo los magistrats instruc­
teurs ont déployé uno sagacité tout à fait
hors do pair.
Lo mémo sarcasme quo précédemment v i­
brait dans ces deux phrases ot leur donnait
uno saveur d’inoxprimablo gouaillorio.
Lebreton, qui s’ôtait assis pour écouter lo
récit, sur un banc dovant la porto do l’hôtel,
i
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Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph.s
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille
de la publication du Journal, avant midi.
Mais c’est surtout en recevant les insti­
tuteurs, que lui présentait l’inspecteur d’Académie, queM. Briand a su le mieux dire
ce qu’il fallait.
Le rendement des impôts, revenus et
monopoles s’élève, pour le mois dernier,
à la somme de 232.878.500 francs. Ce
chiffre accuse, par rapport aux évalua­
tions budgétaires, une plus-value de
D ps incidents récents exploités jusqu’à
l’exagération ont pu faire croire, craindre 1.432.700 francs, et représente, par com­
même aux instituteurs et aux institutrices paraison avec les recouvrements effec­
que le gouvernement de la République pou­ tués pendant la période correspondante
vait, à un moment donné, s’engager contre de 1906, une augmentation de 9.520.900
eux dan» une voie de répression excessive, francs.
au moins dans une voie d’hostilité. Vous
êtes trop raisonnables pour vous laisser tou­
cher par des insinuations de ce genre. De­
puis que je suis à la tête du ministère de
l ’instruction publique, j ’ai conscience, en
prenant les responsabilités qui m’incom­
baient dans des circonstances pénibles et
douloureuses, d’avoir rendu à la cause des
instituteurs des services réels dont vous
mesurerez plus tard l’étendue quand sera
dissipée l’émotion présente.
Moins que tout autre, je vous demanderai
de renoncer au désir d’améliorer votre si­
tuation actuelle ; mais, convenez-en. vous
devez reconnaître les efforts faits par le gou­
vernement de la République pour vous pla­
cer dans la situation morale que vous devez
avoir. Ces efforts ne sont pas terminés. Le
gouvernement en fera d’autres. Il prendra
connaissance des vœux que vous exprimez,
mais à la condition que ces vœux soient
exprimés sur le ton qui convient. Vous avez
la charge de donner aux enfantb le bon
exemple, et si on pouvait voir les institu­
teurs se livrer à des violences, à des excès
de langage, que penseraient les pères de
famille ? Comme instituteurs, vous ne pou­
vez franchir certaines limites.
Quand je me suis trouvé devant un acte
d’indiscipline nettement caractérisé, j ’ai dû
faire mon devoir dans votre intérêt, dans
celui de la République, quelque peine
que j ’en eusse, sans craindre les outrages,
au risque d’être traité de réactionnaire.
Quand on a mon passé, on est au-dessus
de certaines attaques.
Les agitateurs font beaucoup de bruit.
Ils sont pourtant une in time minorité. Ne
vous laissez pas intimider par leurs agis­
sements. Dès le début de mon administra­
tion, je vous ai donné des garanties pour
la consolidation de votre situation. Je vous
le répète, vous pouvez expiimer des désirs;
ils seiont examinés et accueillis, mais vous
devez les exprimer avec la deference que
vous devez à vos chefs. Cette déférence ne
fera que renforcer la valeur de vos récla­
mations.
N o u v e l l e s diverses
— M. de Nélidow, ambassadeur de
Russie, a remis lundi à M. Fallières.au
nom du tsar, le grand cordon de SaintAndré.
— L ’accord franco-japonais a été si­
gné lundi à Paris par M. Pichon, m i­
nistre des Affaires Etrangères,et M. Kurino, ambassadeur du Japon.
— La commission du budget a examiné
le crédit du ministère de l’intérieur relatif
à la création d’un nouveau corps de police
appelé à opérer en province. Le gouverne­
ment réclamait, pour cette création, un cré­
dit de 900.000 francs.
La commission s’est montrée favorable
au principe du projet ; mais elle a décidé de
réduire le chiffre demandé par le gouvernement à 700.000 francs.
— La commission de la Chambre
chargée d’examiner la plainte portée
contre M. Dufour, député de l lndre, a
conclu à une forte majorité, après avoir
consulté le dossier de l'affaire, à l’autorisalion de poursuites contre ce dé­
puté.
— La nouvelle d’après laquelle les agents
des postes songeraient à déclarer la grève
générale, est démentie ; le congrès qui se
tient en ce moment à Paris a, au contraire,
voté un ordre du jour dans lequel il exprime
son profond attachement aux institutions ré­
publicaines.
M. Briand a su mettre ses actes d’accord
avec ses paroles. Reste M. Clémenceau.....
Mais, en ce qui le concerne, c’est peut-être
beaucoup lui demander.
— Le meeting de Montpellier qui a
eu lieu dimanche a clos la série des
manifestations pacifiques des viticul­
teurs du Midi. On évalue à cinq cent
mille au moins le nombre des manifes­
tants. La date du 10 ju in a été main­
tenue pour la déclaration de la grève de
l'impôt et de la grève des municipalités.
Déjà un certain nombre de ces dernières
oni démissionné, notamment celles de
Montpellier, Perpignan, Narbonne, etc.
Le rendem ent des im pôts. — L ’adminîslration des finances vient de pu­
blier le rendement des impôts pour le
mois de mai 1907.
— De graves incidents se sont produits à
Narbonne, au 1 0 0 ' d’infanterie. Des soldats
qui étaient montés sur un mur de la caserne
pour voir passer les trains qui ramenaient
les manifestants de Montpellier, ayant été
so redressa brusquement, afin do mieux con­
sidérer son interlocuteur.
Mais il no vit qu’un visageàdemi-souriant,
un peu fatigué, avec une expression de dé­
senchantement bonasse, lo mémo qu’il avait
déjà vu au moment de son arrivée. Il se con­
firma dans la pensée quo ce Kerjan. présen­
tement hôtelier à Saint-Etllam et, sept ans
plutôt, commis-gre!lier à Lannion, devait
avoir mené une existence des plus acciden­
tées, vu nombre d'hommes et de pays, et ac­
quis cette philosophie railleuse au con­
tact do la souffrance ot do la désillu­
sion.
('.et examen no lo satisfit point. Il devinait
l’homme impénétrable. Il essaya 'le prondro
lo mémo ton.
— Savez-vous, monsieur, quo vous dites
en badinant les choses '.os plus graves, et
quo si jo traduisais commo il convient vos
dernières paroles, j ’y ponnais voir une in ­
crimination à peine déguisée contre les m a­
gistrats do Lannion qui ont instruit cotto
singulière alVairo 1
— Bail ! reprit l ’hôtolier, sans so départir
do son attitudo différente, qu’ont-ellos donc
do si grave, mes pauvres paroles Y
— Voyons ? N ’ost-ce pas par raillerie quo
vous avez loué ces magistrats d’avoir fait
prouvo d’ « uno sagacité hors do pair » 1 Ce
sont vos propres termes.
— Mais assurément, monsieur, jo l’ai dit
ot jo lo répète. L’instruction a été aussi habiloment conduito quo lo crime avait été ar-
tistement consommé. Cependant, le crimi­
nel est demeuré introuvable ; les preuves
mêmes du crime n’ont pu être fournies ; de
sorte que l'affaire a été classée. N'est-ce pas
pour moi l'occasion d'admirer la profondeur
du conseil quo Bossuet lionne aux penseurs :
« Lorsque deux vérités, incompatibles entro
elles, se dressent devant notre .esprit, nous
ne devons pas plus les rejeter que nous ne
pourrions nier l’existence d’une chaîne dont
nous tiendrions deux anneaux sans voir par
quel nœud ils se relient » ?
— C’est fort bien dit, cela, monsieur Ker­
jan, et cela prouve que vous vous rappelez
les bons auteurs.
— Bah ! ricana l’hôtelier, cela prouve tout
au plus que je suis un déclassé qui ai pu
faire de bonnes lectures, voire de bonnes étu­
des autrefois, mais qui, présentement, suis
beaucoup trop instruit, trop bavard, si vous
préférez, pour mon métier de tenancier de
claque-dents.
P ie r r e
(A suivre).
MAËL.
LE FINISTERE
invités à descendre par leurs sorgents, ont
insulté ceux-ci, ainsi que les otllciors pré­
sents, et ont ontonné l ’Internationale. Il a
fallu l'intervention du colonol ot du général
do brigade pour arriver à los calmer.
Par arrêté du 15 mai 1907, sont nommée
pour compter du l»f avril 1907, à la i™ classe
do leur omploi :
M. l'inspecteur des pêches maritimes do
2« classe Bernis (Vincent-,louchim-Martiu) ;
Los gardes-pêche maritimes do ‘2* classe :
—
Des catholiques ayant organisé une Porion (Piorre François-Marle) ; Lo Loslé
manifestation & Tourcoing contre le (Joan-Marie) ; Kervoillont (Joan-Paul) ; Lo
maire qui avait interdit les processions, Pointevin (Joan-Marie) ; Pessiot (Alcide) ;
une bagarre a. éclaté ; les gendarmes ont Tréguer (Guillaume-Félix-Mario) : Béné/.ech
chargé et il y u eu plusieurs blessés ot (François-Marius) ; Bry (Angol Boné).
vingt-cinq arrestations.
E le c tio n s d é p a rte m e n ta le s.
>
Les élections pour le renouvellement
Nouvelles étrangères
de la moitié des conseils généraux et
Maroc. — Une correspondance de Mo­ des conseils d’arrondissement sont défi­
llila annonce que io roghi aurait rem­ nitivement fixées au dimanche 21 juillet.
Le décret de convocation dos électeurs
porté une nouvelle victoire sur les trou­
paraîtra ces jours prochains.
pes du sultan.
Russie. — Lo directeur d’une tllature,
ayant refusé d'augmenter lo salaire do ses
ouvriers, a été saisi par oux ; après l'avoir
abominablement maltraité, Ub l'ont joté à
l'eau. Son cadavre n'a pu être repêché que
plusieurs heures après.
E le o tio n s m u n io ip a le s .
Concours ot examens
/¡revêts de capacité. — Les examens du
brovet élémentaire pour les jeunes ülles au­
ront lieu à Quimper lo lundi 17 juin et jours
suivants au Gymnaso municipal.
Les aspirantes sont priées d’apporter des
plumes ot do l’encre.
L ’appel commencera à 7 h. 1/A du mutin.
Notariat. — L'examen à subir par les can­
didats aux fonctions de notaire, ayant fait leur
stage dans le département du Finistère, est fixé
au jeudi A juillet prochain, h neuf heures du
matin, au siègo do la Chambre des notaires do
l'arrondissement de Quimpor, 26, rue du Parc.
Les candidats h cet examen devront faire
parvenir leur dossier h M. le président de la
Chambre des notaires de l’arrondissement de
Quimpor, le dimanche 30 juin au plus tard.
C h e m in s de fer d é p a r te m e n ta u x . —
L ig n e de P lo u e s c a t à Saint-Polde-L éon.
Comme nous l’avions annoncé, une
élection complémentaire a eu lieu dim an­
L'inauguration et la mise en service de
che à Saint-Evarzec, pour remplacer M.
la
nouvelle ligne qui relie Plouescat îi SaintCalvez, maire, et M. Souren, conseiller
municipal, tous deux démissionnaires. Pol-de-Léon, sont définitivement fixées au
Angleterre. — Les souverains danois
Deux listes se sont trouvées en pré­ dimanche 30 juin prochain.
sont arrivés samedi ¡\ Portsmouth, h
Ainsi que nous l’avions dit, de grandes
sence, et l’on nous apprend que l'élec­
bord du yacht d'Edouard V II, 1oViploria- tion a été très disputée.
fêtes auront lieu, îi cette occasion, îi Saintand-Atbert.
C’est la liste républicaine, composé» Pol-de-Léon.
de
MM. Calvez et Quéméré, cultivateurs,
Espagne. — Le gouvernement espagnol
qui l’a emporté par 184 voix contre 100.
s’est opposé à une proposition dos députés
L a g rè v e des in s c rits m a ritim e s.
L’élection du nouveau maire aura lieu
solidaristes catalans qui tendait ii établir
dimanche
prochain.
une indemnité parlementaire comme en
La grève des inscrits maritimes es:,
France.
complètement terminée. De toutes part,
S u sp e n s io n d ’u n m a ire .
on signale la reprise du travail.
Etats Unis. — Le président Roosevelt
Dans les quelques ports où les inscrits
a prononcé, il l’inauguration du pavillon
Par arrête en date du 5 juin, M. le
avaient refusé de reprendre le travail,
de Geòrgie, un discours dans lequel il a Préfet du Finistère a suspendu de ses
notamment à Toulon, Bordeaux, La Ro­
souhaité que le superbe individualisme fonctions M. Pierre Croc, maire de
chelle et Dunkerque, tous ont réclamé
américain ne soit jamais remplacé parle Ploudaniel.
leurs rôles.
On sait que M. Croc fut dernièrement
socialisme assoupisseur des énergies in­
Tout est donc rentré dans l’ordre.
condamné par le tribunal correctionnel
dividuelles.
de Brest pour faits relatifs aux bagarres
Guatemala. — Dos dépêches de Mexico qui eurent lieu Ploudaniel à l’occasion
Tîouvollos m ilita ire s
annoncent que M. Estrada Cabrera, prési­
de l’inventaire de l’église. C’est cette
La propagande antimilitariste. — Aux
dant du Guatemala, a été assassiné dim an­
condamnation qui motive l’arrété de termes d’une note du ministre de la Guerre,
che. Oo n'a auoun autre détail.
suspension.
son attention a été appelée sur des invitations
Société d ’a g r io u ltu r e de Q u im p e r .
L E F IN IS T illE M PARLERENT
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Les membres de la Société d’agriculture
de Quimper sont convoqués à une réu­
nion qui aura lien le samedi 15 juin pro­
chain, î» 2 heures de l’après-midi, dans une
des salles de l’Hôlel-de-Ville, îi Quimper.
Voici l’ordre du jour de cette séance :
Situation financière de la Société ;
Elaboration du programme du prochain
concours ;
Détermination de la localité et fixation
de la date du concours ;
Nomination des membres du jury ;
Questions diverses.
Séance du vend edi 7 juin .
C h a ire d é p a rte m e n ta le d ’a g r ic u ltu r e
SÉNAT
Séance du vendredi 7 juin.
Le Sénat a adopté les derniers articles du
projet relatif à la prostitution des mineurs,
et a décidé de passer b une deuxième déli*
bération.
La Chambre commence à tenir deux séan­
M. Soulière, professeur départemen­
ces par jour.
tal d’agriculture, fora une conférence
Le matin elle poursuit la discussion des agricole publique, le dimanche lü juin
interpellations sur la crise viticole. M. Da­ 1907, il I heure, à Plovan, et à 3 heures,
vid attaque les fraudeurs. L’ordre du jour à Tréogat, sur les sujets suivants :
pur et simple clôt le débat.
Mutuelles-bétail. — Emploi des en­
L’après midi, M . de Pressensé interpelle grais coinmerciauæ.
sur les instructions que le gouvernement
compte donner aux plénipotentiaires fran­
N os lig n e s té lé g ra p h iq u e s . — A ctes
çais 6 la conférence de la Paix.
de d é p ré d a tio n .
M. Pichon, ministre des Affaires étran­
gères, répond que les délégués de la France
M. le directeur des Postes et Télé­
s'associeront aux propositions de limitation graphes du Finistère se plaint que, de­
des armements, mais qu'ils n’en prendront puis quoique temps, de nombreux iso­
point l’initiative.
lateurs sont brisés ¡\coups de pierres
Ces déclarations sont approuvées par la sur les lignes télégraphiques et que, par
Chambre.
Séance du'lundi 10 juin.
La Chambre tient deux séances pours’oc
cuper de la crise viticole. Tout le monde
est d’accord pour que les fraudeurs soient
impitoyablement poursuivis.
GAZETTE BRETONNE
suite, les communications sont fréquem­
ment défectueuses et quelquefois impos­
sibles.
Les conséquences de ces méfaits vont
ôtre plus graves encore après l’instal­
lation du téléphone.
Il n’est pas mauvais de dire quels in ­
convénients résultent de ces actes de
déprédation et de rappeler l’article 3. du
décret loi du 27 décembre 1851 qui est
ainsi conçu :
Quiconquo, par la rupture dos (Ils, par la
d é g ra d a tio n dos appareils ou par tout autre
F IN IS T È R E
Aotes offloiels.
Par décret du 8 juin, M. Leydet, sous-pré­
fet do Nyons (l)rôme), ost nommé sécrétai™
général du Finistère, on remplacement do
M. Ménard, admis, sur sa demande, à faire
valoir ses droits à la retraite, ot nommé se­
crétaire général honoraire,
Par arrêté en date du A ju in .M . David,
receveur sédentaire des contributions indi­
rectes à Quimper, est élové sur placo à la
V olasse de son grado.
Par décision du 7 juin, le ministre de la
Marine a décerné un témoignage olllciol de
aatisfaotion au second maître de manœuvre
Toquât (Emile), originaire du Finistère, em­
barqué sur le Brennus, en récompense du
dévouement dont il a fait preuve à Toulon,
le 4 mal 1907 : s'est joté tout habillé à la
mer pour porter socours ù un marin en dan­
ger de se noyer.
Par décision ministérielle du A juin, lo
premier maître de timonerie Faveau (Mario
Alfred) a été nommé au commandement du
torpilleur iSti, détaché à Douarnenoz pour
}l destruction des marsouins.
moyon, aura volontairement causé l'inter­
ruption de la correspondance télégraphique,
électrique ou uérionno, sera puni d’un em­
prisonnement de trois mois à doux ans et
d'une amende do 100 à 1.0Ü0 francs.
Les parents dont les enfants se li
vrent, par amusement, à cet exercice,
feront donc bien d'exercer sur eux une
active surveillance; car l'administration
ost absolument décidée à sévir, et ils
no doivent pas oublier qu'ils sont civiement responsables des délits commis
par eux.
Adjudications publiques
Transport de dépêches. — Il sera procédé
10 12 juillet prochain, fi 2 heures du soir, h ln
direction dos postes, fi Quimper, il l'adjudica­
tion dos entreprises de transport do dépêohos
suivantes :
1" Transport en voiture do Quimper (bureau)
11 Bénodot.
2° Transport h pied, do Pont-l’Abbé (bureau)
h Plondour-Lanvorn.
f,os personnes qui désirent prendre part fi
cotte adjudication doivent on fairo 1« demande
par écrit au dircclour des postes et télégraphes
lo ?6 Juin 1907 au plus tard. Le oahior dos
charges est déposé h la direction et dans les
bureaux intéressés.
formulées au nom de la Confédération géné­
rale du Travail et engageant les soldats à se
rendre à des réunions organisées par ladite
Confédération,
Ces invitations intitulées « Aux camarades
de la caserne », seraient destinées a être distri­
buées directement aux soldats dans l’intérieur
des quartiers.
Lo ministre fait observer que la surveillance
exercée dans les corps et services doit être suf­
fisante pour que ces distributions ne puissent
pas être effectuées ; néanmoins il a cru devoir
signaler aux généraux commandants de corps
d’armée la tentative qui vient d’avoir lieu afin
de leur permettre d’y mettre plus facilement
obstacle, au cas oii elle viendrait à se renou­
veler.
D o u a r n e n e z . — Menaces. — François
Gozic, 29 ans, marin-pêcheur, rue de l’Abattoir, étant sou*» l’ompire de la boisson, a
menacé le brigadier de police.
8 jours d’emprisonnement ot 5 fr. d’amende.
Fouhsnant. — Outrages. — Le nommé
Lo Qnillioc, cantonnier au bourg, est con­
damné ù 1 jour d’emprisonnement avec sur­
sis pour outrages à un gendarme.
Police correctionnelle. — Tribunal
de C h â te a u lin .
Audience du .9 juin.
P leyhen. — Ivresse. — Philomène Le
Moal, femme Gourmelon, 02 ans, ménagère
à Pleyben, poursuivie pour ivresse en réci­
dive correctionnelle, est condamnée à 1 mois
do prison.
G a s t . — Epilogue de pardon. — Nos lec­
teurs so rappellent l’agression dont les gen­
darmes Le Doaré et Hettinger, de la brigade
deChiUoaulin, de service au pardon de SaintGildas, à 5 kilomètres de la ville, furent vic­
times.
Les gendarmes, voulant dresser une con­
travention à un individu en état d’ivresse,
furent frappés par la foule. Ils durent pour
se dégager mettre revolver au poing.
Un de leurs agresseurs, le nommé Yves
Pavec, ügé de 25 ans, domestique de ferme
à Kerleau, en Gast, comparait aujourd’hui
devant le tribunal.
Pavec, qui a déjà subi une condamnation
pour coups à 1 mois de prison, a la réputa­
tion d’être querelleur, ivrogne et brutal.
G’est lui qui frappa les gendarmes à coups
de pied et de poing; ensuite il revint vers
le gendarme Le Doaré, armé d’un énorme
caillou, et voulut l’en frapper. Sous la me­
nace du revolver du gendarme, il eut peur
et recula.
Le tribunal lui inflige 6 mois de prison.
Au moment de la déposition du gendarme
Doaré, le patron de Pavec, placé au fond de
la salle, dans la partie réservée au public,
proteste bruyamment. II est arrêté im m édia­
tement par le« gendarmes de service et con­
duit devant le tribunal, dont le président se
contente de l ’admonester sévèrement.
G o u é z e o . — Outrage public à la pudeur.
— Pierre Guern, 35 ans, journalier à Goué-
zec, est poursuivi pour s’être, étant ivre,
promené le 12 mai dernier, dans le bourg
de Gouézec, dans un costume indécent, et
s’être livré à des obscénités.
Le tribunal prononce le huis-clos pour
cette affaire et condamne Guern à 40 jours
de prison.
Quimper. — Assistance aux vieil­
lards. — Le maire de la ville de Quim­
per porte à la connaissance des habitants
qu’en exécution de l’article 9 de la loi du
14 juillet 1905, les listes des vieillards,
Les indemnités des gendarmes. — Le infirmes et incurables admis à bénéficier
ministre de la Guerre vient d’inviter les direc­ des dispositions de ladite loi sont dépo­
teurs du service de l'intendance dans les corps sées au secrétariat de la mairie où tous
d’armée ft lui faire connaltic quelles sont les les habitants et contribuables de la com­
brigades de gendarmerie qui, bien que situées mune peuvent en prendre connaissance,
dans 1rs places où l’indemnité en rasscmble- sans déplacement, pendant un délai de
blemcnt prévu par le tarif n° 14 du décret du vingt jours
dater du 8 juin.
27 décembre 1890 est allouée aux militaires do
la parnisou, ne perçoivent pa* l'indemnité pour
Les Régates de l’Odet. — Les régates de
cherté do vivres ou perçoivent seulement la l’Odet qui ont été courues dimanche ont
moitié de cette indemnité fixée par le tarif n° 9 obtenu un très vif succès. Un public nom ­
du décret du 3 janvier 1903 sur la solde et les breux se pressait sur les deux berges de la
revues des corps de gendarmerie.
rivière pour assister aux épreuves, toutes
Ce renseignement devra lui ôtre donné au intéressantes, car les engagés étaient nom­
moyen d’un tableau indiquant pour chacune breux.
des compagnies de gendarmerie :
Par une innovation hardie, il n'y avait
1« Celles des brigades considérées qui ne pas, comme l’année dernière, de places
bénéficient pas de l'indemnité pou>' cherté de payantes. Des chaises et des bancs étaient
vivres ;
seulement mis à la disposition des curieux
2° Celles de ces mêmes brigades qui tou- en location.
ohent dojfi la moitié de cotte indemnité ;
Il convient de féliciter les organisateurs
3° L’augmentation de dépense qui résulterait de cette intéressante journée d’avoir su, tout
de la eoncossion éventuelle de l’indemnité en­ en distribuant des prix nombreux et sérieux,
tière aux brigades de la première catégorie, de faire une fête gratuite.
la moitié de cette indemnité aux brigades de
Plusieurs accidents heureusement sans
la seconde catégorie.
gravité se sont produits par suite de la
Co travail devra parvenir nu ministre de la violence de vent.
Guerre dans un délai aussi court que possible.
Deux bateaux ont chaviré, l ’un Sarcelle,
à M. de Cliabre, au départ, et l’autre Lisette,
a M. Picaud, dans la baie du Lédanou. Les
Polico correctionnelle. — Tribunal
équipages ont été immédiatement recueillis
de Q u im p e r .
par les bateaux voisins. Enfin, au retour,
un troisième bateau, le Robert, à M. Bour­
Audience du 4 juin.
geois, a eu son mftt brisé ; il n’y a eu per­
Q u im p e r . — Vol. — Le jeune Piorro Mir- sonne de blessé à bord. Les trois canots
til, 12 ans, apprenti chez M. Courjon, sollier, couraient dans la lf* série. Aussi l ’intérêt de
s’est emparé do porto-monnuies et de porte­ cette épreuve en a-t-il été un peu amoindri.
Voici les résultats de la journée :
feuilles au préjudice de son patron.
lro course, à la voile, en baie. — i™ série,
Il a donné un porto-monnaie et un porte­
feuille à n n nommé Nicolas Samperio, 18 ans, bateaux de 5 à G mètres, de tête en tête ex­
et un porte-monnaie à un nommé Antoine térieurement. Dix inscrits, neuf partants :
Vasque/,, 1(1 ans, tous les deux marchands de 1er prix, A0 fr. et une médaille de vermeil,
Yannic, a M. D»rnajoud, en 1 h. 13’ 58” ; 2*,
glaces umbulunts.
Pourcesobjetsd’uno vulourd’environ 15 fr., 20 fr. et uno médaille do bronze, Adieu Yat,
l’apprenti a ou en échange six gilteaux et quel­ à M. Daui hez, en 1 h. 17’ 51” ; 3°, 20 fr.,
ques sous ; il assure avoir fait connaître a ses Viens poupoule, à M. Cosquéric Ile temps
complices lu provenanco illicito do co» objets ; réel n’a pu être contrôlé exactomont, co ba
teau s’étant porté au secours de la Lisette) ;
ceux-ci prétendent le contrairo.
Mirtil et Vasque/, sont acquittés commo A", 10 fr., Antonin, à M. Biger, en 1 h. 21'7” ;
5», 5 fr., Suzy, à M. Feillet, en 1 h. 22’ 3”
ayant agi sans discernement.
co bateau aurait peut-être été mieux classé
Sumporio est condamné à A jours d’ems’il no s’était arrêté pour aider au sauvetage
piisonnoment avec sursis.
de la Sarcelle).
Pi.oniîouk. — Pêche gardée. — Los nom­
2* série, bateaux au-dessus de 5 mètres. —més Michel Tannoau, 35 ans, journalier à Sept inscrits, sept partants : 1« prix, 35 fr.
Pont-ar-Stung, en Plonéour, ot Yves Goïc, ot une médaille d’argent ; 2", 25 fr. ot uno
38 ans, journalier à Suint-Yvi, on Saint- médaille d'argent (à la suite d'une contesta­
Jean Trolimon, sont poursuivis pour vol de tion, l ’attribution do ces prix a été réservée.
poissons dans l’étang de Saint-Vio, en la Maric-Céline, ù M. Burguin, et Aleth, à M.
commune do Tréguenncc, appartenant à Moy, en bénéficieront, dans l ’ordre qui sera
Mtno veuvo Iloyer.
fixé ultérieurement); 3”, 15 fr., Petit-Jean, à
Tannoau est condamné à une pcino do M. Javry ; A«, 10 fr., Mouette, à M. Graff ;
A mois d’emprisonnement et son compugnon 5', 5 fr., Henri-Marie, à M. Coubé.
à 8 jours.
2« Course à l’aviron, 1.500 mètres. — 1«
Tannoau est poursuivi uno sccondo fois série, canots armés do deux avironB : lor prix,
pour avoir péché seul dans 1e mémo étang.
15 fr., Prançois-Pierre, à M. Guyader ; 2*,
Il est condamné à ü mois d’emprisonnement ; 10 fr., Sainl-Cadoc III, à M. Malhorbo do la
mais lo tribunal confond cetto pcino avec Bouescièro ; 3«, 5 fr., Frédéric, canot d’un
collo do A mois précédemment prononcée.
bateau norvégien.
2* série, canots armés de qnatre” avirons :
l ,r, ex-œquo, Frédéric et François-Pierre,
20 fr. chacun ; 2*, Sainl-Cadoc III, 10 fr.
3* Course à la godille. — 1 " prix, 5 fr.,
Petit-Louis, à M. Moreau ; 2«, 3 fr., Parfai­
tement, à M. Camus.
A» Comcours de natation. — 500 mètres :
prix, 5 fr., V aillant ; 2«, 3 fr., Le Gars ;
3», 2 fr., Le Breton.
100 mètres : 1" prix, 5 fr., Brendel, ma­
telot du bateau norvégien ; 2*, 3 fr., Kerveillant ; 3e, 2 fr., V aillant.
La t Cornouaille » . --- Voici les résul­
tats des tirs de dimanehe dernier :
Tir réglementaire : M. Ménez, 5 touchés,
00 points.
Poule au 1880 : I" , M. Jean, 69 points ;
2% M. Lhostis, 69 ; 3*, M. Corentin Hénaff, 67.
Poule au revolver 92 : l ”-, M. Lhostis,
180 points ; 2*, M. Jean, 186; 3*, M. Streicher, 179.
Tirs de l’année (classement) : l*r, M. le
lieutenant Finot, 179 points ; 2*, M. Ménez,
173 ; 3*, M. Streicher, 158 ; A*, M. Lhostis,
15§ ; 5*, M. Kœchlin, 155.
Conscrits: M. J.-L. Hénaff, 51 points sur 60.
Classement des conscrits : l*f, M. J.-L.
Hénaff, 201 points, 2', M. Mell, 151.
Classement du lycée : 1", M. Lécuyer,
151 points ; 2*, M. Esun, 112.
Classement des écoles normales : l ’f, M .
Arribard, 139 points ; 2*, M. Le Goff, 117.
Classement des pupilles : l*r, M. J.-L. H é­
naff , 202 points ; 2*, M. Le Naour, 125.
— Dimanche prochain, concours de socié­
taires, de sept heures à onze heures et de
une heure à cinq heures.
— Les conscrits suivants auront seuU le
droit de concourir le 16 ju in : MM. Hénaff,
Mell, Lozachmeur, Cornic, Louboutin, Caradec et Philippot.
Réunion antialcoolique. — La section
quimpéroise de la Ligue nationale contre
l’alcoolisme s’est réunie lundi après-midi,
salle du Gymnase municipal. M. de Vincelles,
président, ouvre la séance, ayant comme as­
sesseurs MM. Allier, vice-président, et Mauduit, trésorier.
A l’issue de la réunion, l’ordre du jour sui­
vant a été adopté-;
« La section quimpéroise de la « Ligue na­
tionale contre l’alcoolisme >, réunie en assem­
blée générale, remercie M. le Préfet du Finis­
tère de ses arrêtés contre l ’alcoolisme et l’en­
gage à veiller à leur stricte exécution, sans «e
laisser toucher par l’agitation intéressée de
quelques industriels qui n’hésiteut pas au nom
du commerce à empoisonner la Bretagne :
» Invite les députés de Quimper à voter le
projet de loi portant interdiction de la fabri­
cation et de la vente de l’absinthe en France,
conformément aux conclusions du rapport de
M. Schmidt, député de Saint-Dié ;
« Persuadée que la mévente des vins pro­
vient, non seulement de la fraude, mais aussi
de l’énorme consommation des boissons alcoo­
liques, la Ligue, qui n’a jamais déconseillé l ’u­
sage modéré des boissons hygiéniques — vin,
cidre, bière — félicite les viticulteurs du Midi
de leurs revendications et engage le groupe
parlementaire du sucre et de l’alcool à réali­
ser promptement les dispositions tendant à l’u­
tilisation de l ’alcool dénaturé dans toutes les
applications de force motrice, éclairage, chauf­
fage. »
Les méfaits de l’alcool. — Un drame, dû
à l’alcool, s’est déroulé hier soir, vers sept
heures, dans les rues de Quimper.
Un jeune homme de dix-huit ans, nommé
C..., marin de l’Etat, arrivé le matin même
en permission, avait fait, en compagnie de
camarades, de trop longues stations dans les
débits de la ville. •
Vers sept heures, après s’être battu avec
un artilleur qui avait passé la journée avec
lui, C..., pris de folie alcoolique, se lança
dans les rues, son couteau à la main, frap­
pant à tort et à travers tous ceux qu’il ren­
contrait sur son chemin, hommes, femmes,
enfants.
G’est ainsi que Mme veuve Hémery, née
Cécile Léap, 65 ans, 55, rue Neuve, a reçu
un coup violent à la tête ; M. Pierre Arzul,
31 ans, cordonnier, 8 , rue Jules-Noël, un
coup de couteau à la main ; Mlle Faou,
8, rue de Pont-l’Abbé, un coup de couteau
dans le dos ; M. Castel, fils de l’économe de
l’Ecole normale de garçons, un coup de
couteau dans le dos; M. Jean-Louis Adal,
25 ans, au bourg de Kerfeunteun, plusieurs
coups au visage, etc.
La liste des victimes du marin aurait pu
s’allonger interminablement, si l’agent Le
Boux, de service près des Halles, ne s’était
jeté sur lui ; mais il eut toutes les peines du
monde à le maîtriser; une lutte acharnée,
dans laquelle un artilleur vint à la res­
cousse du marin, s’engagea. Le malheu­
reux agent eut beau faire appel aux cu­
rieux qui assistaient à la bataille, aucun
no voulut lui venir en aide. L ’un d’eux, mar­
chand boucher, demeurant rue Astor, inter­
pellé directement, ayant formellement re­
fusé son aide, sera poursuivi.
Enfin les menottes purent être mises au
marin qui fut amené au bureau de police.
Il sera transféré au parquet ce matin.
Les blessés sont heureusement peu grave­
ment atteints.
Attaque nocturne. — Les nommés
Auiïret, garçon boulanger, et Autrou, gar­
çon boucher, demeurant tous deux à Quim­
per, ont été attaqués et dévalisés dimanche
soir, vers 10 heures et demie, rue Rouzeaut,
par une bande d’individus.
M. Judic, commissaire de police, avisé le
lendemain, ouvrit immédiatement une en­
quête et ne tarda pas à découvrir trois des
agresseurs, les nommés Pierre Le Lann,
22 ans, ébéniste, rue Rouzeaut ; René Tarsiguel, 20 ans, soldat d’infanterie coloniale,
et Yves Pennanéach, dit « Souris », 21 ans,
portefaix, 53, rue Neuve.
Après un premier intei rogatoire, les trois
inculpés ont été conduits au Parquet, puis
écroués à la maison d’arrèt.
r
LE FINISTERE
a
Offres et dotnandos d'emplois. — On de­
mande un bon ouvrier tourneur.
— Homme marié, 26 ans, ayant fait 5 ans
de service aux colonies« déslro emploi gardoohasse, conclorgo ou autre.
— Femme marléo, 22 ans, venant des
colonies, belle ¿orlturo, connaît blon piqûre
à la maohlne, désire emploi foinrno do cham­
bre ou autre.
Prendre les adresses au bureau du journal.
Dans sa précipitation, le malfaiteur a
abandonné won sabots près do la porto.
Dans la mémo ruo, au n» G, un volour »
également pénétré chez los époux Lo Saout,
pondant quo coux-oi dorniaiont, ot a ou l’audaco d’onlovor la couvorturo do leur lit. Co
qu’il y a do plus fort, c’est quo los époux
Le Saout no s’on sont aperçus quo lo londomain matin.
Tréboul. — Jeune sauveteur récom­
pensé. — Le jury do la Fête du Devoir ii
Ergué-Gabérlo. — Accident de voi­ llouen vient do décerner au joune llené
ture. — M®* ilenriot, de Quimpor, revenait Nicolas, Agé do 12 ans, élève du lycée de
ces jours derniers sur la route de Coray, on
voiture avec sou domestique. Près du pas­
sage à niveau du chemin de fer, au lieu dit
l’Eau-Blanche, sa voiture fut si violemment
heurtée par un char-ii-bancs que les doux,
brancaras se rompirent et que M“' llonriot
fut précipitée sur le sol, se taisant dos con­
tusions assez graves. Elle a été ramonée h son
domicile par son domesliquo qui n’avait ou
aucun mal.
La Forôt-Fouesnant. — vols. — Le
8 juin dernier, en rentrant des champs, la
nommée Marguerite Le Naour, femme Sau­
veur, deParc-ar-Louarn, constata que, pen­
dant son absence, quelqu’un s’était intro­
duit dans son habitation en forçant la porte
d’entrée et, après avoir fracturé la porte
d ’une armoire, avait volé dans le tiroir non
fermé à clé un porte-monnaie renfermant
3 pièces do 20 francs.Une somme de 18 fr. 7o
cachée dans la môme armoire avait échappé
aux recherches du voleur qui avait dû opérer
avec une certaine hftte. Une deuxièmo ar­
moire non fermée h clé avait été également
ouverte et fouillée. Enfin, une paire de ga­
loches, d’une valeur de 5 francs, qui se
trouvait déposée sur un meuble, avait dis­
paru .
Oouarnenez. — Grande fête sportive.
— Une grande fête organisée par YUnion
commerciale et industrielle de Douarnenez aura lieu dimanche prochain, sous
la présidence d’honneur de M. le maire.
La société de gymnastique la Quimpéroise, les musiques locales, ainsi que les
compagnies des sapeurs-pompiers de i)ouarnenezetdeîréboul prêteront leurconcours.
Voici le programme complet de cette féle :
A 0 heures du matin, réception, à Korharo, par les Sociétés localos, de la Société
de gymnastique La Quimpéroise.
Grand défilé en villo. — Itinéraire i rue
Duguay-Trouin, placo de la Croix, ruos
Sainte-Hélône, Grivart, Haute du Port,
rampe de la Criée, quai du Grand Port, rues
du Mâle, Jean-Bart, Orand’rue, ruo do la
Mairie (arrêt), rue de la Mairie, Grand’rue,
rues Laènnec, do Penmarch, Joan-Bart,
Duguay-Trouin, place du Champ-do-Bataille. Salut au Drapoau.
Grand lftcher de pigeons par la Société
Le Messager Quimpérois.
A 10 h. 1/2 du matin, manoeuvres do
pempes.
,
À 1 h. 1/2 de l’après-midi, place dos
Halles, jeux divers.
A S h. 1/2, sur le Cliamp-de Bntaillo,
séance de gymnastique par la Société La
Quimpéroise : déillé, mouvemonts d’ensem­
ble, courses en section, pyramides, courses
à pied, travaux aux agiés.
Le soir, à 8 h. 30, grand concert aux
Halles.
Quimpor, une médaille de bronzo avec diplômo pour lo dévouement dont il a fait
preuve lo 30 août 190G en se jetant tout ha­
billé h la mer pour sauvorson petit noveu.
Le joune Nicolas est lo fils du sympathi­
que directeur do l’école do Tréboul dont les
nombreux actes de dévouemont ne se comp­
tent plus.
Nous adressons nos vives félicitations au
jouno sauveteur.
Plobannalec. — Incendie. — Le G juin
dernier, vers midi et demi, Mme Quoffélec,
meunière au Moulin-Planc, quittait son domicilo pour aller travailler dans un village
voisin, distant do son habitation d’environ
800 mètres. Uno demi heure après son dé­
part, uno épaisso fumée s’élevait au-dessus
do sa maison. L ’alarmo fut aussitôt donnée,
mais, quand on'arriva sur les lieux du si­
nistro, la toiture en chaume do la maison
était déjà on llamines. En outre, lo vont
souillait avec une telle violence que lo leu
no tarda pas a so communiquer à uno écu­
rie contiguo à l’habitation. En un clin d'œil,
ces doux bfttiments furent complètement
brûlés sans qu'il fut possible do rien sauver.
Los époux Quoffélec évaluent leurs portes
à lu somme do 800 fr. environ ; elles sont cou­
vertes par une assurance.
Les bfttimonts incendiés appartenaient à
Mme do Tribonnièro, de Paris ; celle-ci su­
bit un préjudice d'onviron 500 fr. Elle était
assurée.
Les causes de co sinistro sont inconnues.
Port-Launay. — Repêchage d'un ca­
davre. — Jeudi dernier, on a retiré du
canal de Nantes h Brest, îi Port-Launay, un
cadavre do femme qui paraissait avoir sé­
journé plusiours jours dans l’eau. C’est celui
d’uno veuve, demeurant îi Stang-Allijou, en
Cast, qui n’avait pas été revue depuis le 20
mai dernier. Elle courait le pays et s'enivrait
fréquemment. On croit îi un accident.
Landerneau. — Faux monnayeurs.
— Lo parquet do Brest instruit on ce mo­
ment une importante alïuire d'émission do
fausse monnaie, dont un des inculpés s'est
fait pincer à Landerneau.
Il y a quelques jours, une femme ache­
tait, dans uno épicerie, doux paquets de chi­
corée à 20 centimos, ot payait avec une
pièce de 10 francs. La commerçante lui ren­
dit sa monnaie, mais, quand la clionte fut
partie, elle s'aporçut quo la pièco qui lui
avait été remise était fausse ; elle se cassa
même dans sos doigts.
L ’épiciéro courut après la volouse et put la
faire arrêtor à la garo. En la fouillant, on
trouva sur elio 110 autros pièces fausses et
130 francs do monnaie courante.
Cette femme, qui a déclaré so nommor
Marie Bonoch, et être originaire de Bordeaux,
a été écrouéo à Brost, au Bouguen. On croit
qu'slle a do nombreux complicos dans la
région.
E n attendant, attention aux pièces de
10 francs 1
Accident. — M»o Anna Ollier, 10 ans,
servante à l’Hôtol do l’Europe, rue DuguayTrouin a, le 8 juin, été victime d’un accident
qui aurait pu avoir pour elle des suites mor­
telles.
Vers 3 heures 1/2 de l’après-midi, cetto
jeune fille voulant traverser la rue, près do
l ’octroi, se mit à courir pour passer devant la
voiture de l'Hôteldu Commerce, qui revenait
de la gare. Au même moment, arrivait en
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
sens inverse une voiture chargée de barri­
ques, conduite par le nommé Lozaoh’mour,
Morbihan. — M. Sarraut, sous-secrégarçon, au service de M. Ancel. M11» Ollior tairo d'Etat au ministère de l’intérieur,
(ut atteinte par le marchepied de ce dernier doit venir à Lorient, le 30 ju in , présider
vébioule,et renversée sur la chaussée,et l’uno l’inauguration du nouveau collège de
des roues de la voiture de l’Hôtel du Com­ jeunes filles ot la pose de la première
merce lui passa sur le bras droit et sur les pierre d’un nouvel hôtel des postes.
jambes.
Un programme a été élaboré par la
M»« Ollier a été blessée, mais ses blessu­
commission des fêtes. Le conseil m uni­
res sont heureusement sans gravité.
Vol à la gare. — Au cours d'une nuit
de la semaine dernière, un vol de sucre a
été commis dans ua wagon, à la gare de
Doukrnenez. Ce vol a été découvert par
M. Moalic, chef d’escouade qui, faisant sa
tournée, vers 7 heures du matin, a remarqué
du suore répandu sur la voio.
Le wagon avait été déplombé par les
voleurs.
M. Moalio ayant ouvert le wagon cons­
tata que 3 sacs avaient été coupés & l’aide
d’un couteau. Dans l’un on avait enlevé
environ 4 kilos de sucre, dans un autro
1 kilo ; le troisième était complet.
Vol. — Mme Nédélec, commerçante, rue
Grivart, s'absentait le (J courant vers
8 h. 1/2 du matin de son magasin, en
laissant sa clef dans la serrure. A
son retour, environ 10 minutos après,
Mme Nédélec trouva sa porte ouverte ; en
môme temps elle constata qu’une somme
de 2 fr. 50 en menue monnaie qu'elle
avait déposé sur son comptoir avait disparu.
Dans un tiroir le voleur avait également
pris une certaine somme en billon.
cipal le discutera samedi.
On s’efforce d’obtenir le concours de
la musique des^équipages de la llotte,
de Brest.
Lolre-lnférleure. — Le lieutenant du
Couiidic, du 25" dragons, inculpé d’avoir
roféré des injures ii l’adresse des genarmes qui procédaient à l’expulsion
des Ursulines, ¡\Nantes, a comparu de­
vant le conseil do guerre du 11" corps.
Il a été acquitté par G voix contre I.
S
Manche. — L'escadre du Nord est ar­
rivée à Cherbourg samedi. Elle y attend
le yacht royal anglais Victoria-and-Al­
bert qui doit amener en France, ven­
dredi prochain, le roi et la roine do Da­
nemark.
Le président do la République viendra
attendre les souverains h Cherbourg ot
de grande fôtos seront données ù cetto
occasion.
Conseil municipal de Quimper
Vols nocturnes. — Dans la nuit de sa­
medi à dimanche, un individu a pénétré
dans l’appartement de Mme Castroc, demouramt rue do la Corderie, et a oommoncé par
éteindre la lampo qui so trouvait sur la ta­
ble. Mais Mme Castrée s’étant réveillée et
ayant crié, le voleur s’est sauvé. Après
son départ, Mme Castrée s’est aperçue que
la montre de son fils avait disparu. Cette
montro en argent, 18 lignes, porte le n97.030.
i.
Séance du vendredi 7 juin.
Le Conseil municipal do Quimper s’ost
réuni le vondrodi 7 ju in dornior, à 0 liouros
du soir, sous la présidenco do M. Le Ilars,
maire, assisté de MM. Canot ot Boderoau,
adjoints.
Etaient présents : MM. Laurent, Lo Fur,
Le Bihan, Jacq, Georgos, Orsori, Docrop,
Salailn, Colin, Lo Page, Gaumé, Ménez, Cothoroau, Lo Diberdcr, Péronnot.
M. Jacq est nommé secrétaire do séance.
M. I.o llurs donne lecture d’uno lettre do
M. Heuu (ils par laquollo celui-ci romorciolo
Conseil do l’hommago qu’il a rendu à son
père.
Lo Conseil autorisa lo maire à signer le
bail concédant, moyennant un loyer annuel
do 700 francs, à M Fioul, tapissier, le rezdo-elmusséc ot lo l ' r étage do l’immeuble Couchouren, i l , ruo Kéréon.
En l’absonco du doyen du Conseil, M.
Georges est désigné pour prendre lu prési­
dence do lu séaneo pendant l ’examen du
compte administratif do l’oxorcico 1900 et
du compto do gestion du receveur municipal.
Ces comptes sont approuvés. Lo premier so
solde par un avoir do 8!!.84(1 fr. 20.
M. Lo Mars rentre en séanco ot M. Geor­
ges lo felicito vivement, au nom du Conseil
et au sien, do son excellente gestion.
M. Le Ilars remercie ot indique, on quel­
ques mots, quelle œuvre importante a ac­
compli lo Conseil municipal depuis son en­
trée en fonctions. Un dos premiers, il a ap­
pliqué la loi d’assistance aux vieillards, in ­
firmes ot incurables ; l’adjudication des tra­
vaux do construction do l'asile de vieillards
va avoir lieu et donnera du travail aux ou
vriers quimpérois. Enün la municipalité
n'attend plus que les autorisations adminis­
tratives, toujours si lentes à venir, pour
mettre à exéc.ution ses projets scolaires.
Le Conseil aborde ensuite l'examen des
diverses questions inscrites à l ’ordre du
jour.
Une somme do 1.000 francs, prélevée sur
le reliquat do compto do l ’exercice 100G des
cours secondaires, sera alîectéo à l’achat
d'instruments do physique.
Les dépassements de crédits de l'exercice
1006 »ont approuvés ; ils sont peu impor­
tants.
Sur los chapitres additionnels du budget
de 11)07, un relèvement de traitement de
200 francs par an est accordé à M. Coudray,
du service des eaux ; quelques autres em­
ployés voient également améliorer leur si­
tuation. M. Le Bonzec, receveur municipal,
avait demandé uno augmentation d’un di­
xième ; l’examen do cette demande est
ajourné jusqu'à co que ce fonctionnaire
ait cinq ans do services. Une somme de
cinq cents fr. est accordée, à titre dq, subven­
tion, aux syndicats ouvriers; l’emploi de
cetto somme devra être justifié. La Cornouaille se voit allouer 200 fr., le Vélo-Sport
400 fr., et le Messager Quimpérois 50 fr.
Une somme do 5.000 francs, prélovée sur
lo crédit d'entretien du Musée, est votée
pour l’aménugcment do la grande salle du
rez-de-chaussée, dans laquelle so tenaient
des léunions. Un escalier monumental, à
double révolution, la réunira à la grande
salle du Musée do peinture qui se trouve
immédiatement au-dessus.
Un secours de 800 francs est accordé à M.
Maguer, ancien gardien du Musée, et un do
200 francs ù M. Kerusoret, ancien gardien
de l'abattoir.
Pour grosses réparations à l ’IIÔteJ-de-Ville,
(notamment à la toiture, réfection du pavage
do la Cour d’honneur, écoulement des eaux,
etc.,) 0.000 francs sont votés.
En vue do réparations, c,n vote encore :
2.000 f r. pour lo Lycée, 1.000 fr. pour les écoles
communales, et 7.000 francs pour la Halle ;
co dernior crédit permettra do refaire la toi­
ture sur les versants sud, est et ouest.
On vote successivement les crédits sui­
vants : 800 francs aux cours secondaires pour
achat de matériel scolaire ; pour refaire los
peinturesextorieures duGymnaso municipal,
500 fr. ; pour grosses réparations aux bureaux
d’octroi, 2,000 fr. ; 1,800 fr. pour installa­
tion do téléphones reliant les divers ser­
vices do la ville et la mairie avec le domi­
cile du maire, du commissaire de police, du
capitaine do pompiers, etc. ; 7,000 fr. pour
installation d'un plafond vitré, salle de
Silguy, au musée do peinture, lo plafond
actuol tombant on ruines; 1,500 fr. pour
repavage des rues Royalo, dos Halles, des
Reguaires, du Pont-Firmin, du Stéir, SaintMathiou.
Une gratification de 200 fr. est votée en
faveur des employés d’octroi.
Pour grosses réparations aux urinoirs do
la placo de Brest, des rues do la Mairie,
Bourg-los-Bourgs, Royale, etc., et rempla­
cement de celui de la place Saint-Mathieu,
on vote 1,500 fr.
Lo développement do l ’instruction pro­
fessionnelle des sapeurs-pompiers présen­
tant un intérêt do premier ordre, 400 fr.
Bont accordés pour permettre l’envoi au
concours do Vannes do 20 hommes et du
matériel.
Los rabais obtenus à l ’adjudication des
travaux do la Ilallo et qui so montent à
1,472 fr. 25 seront employés à dos travaux
de restauration au mémo bittimcnt ; ceux
de même nature provenant de l’abattoir
serviront à construire dans co dernier des
water-closets hygiéniques et à améliorer le
matériel.
Toute uno série do comptes et budgets
spéciaux sont successivement approuvés.
L ’engagement d’entretien pondant quinze
ans de la compagnie des sapeurs-pompiers
arrivant à expiration, le Conseil le ronouvollo.
MM. Laurent, Decrop, Cothereau ot Bodoloc sont désignés à nouvoau pour com­
poser la commission chargée do décerner
lo prix « Anne-Mario »
Uno domando do concession gratuito do
terrain au cimetière Saint-Marc, pur lo Sou­
venir français, est ajournée jusqu'il nou­
vel ordre, une concession importante ayant
été précédemment accordée à cetto Société.
Lu question des presbytères revient en
discussion.
M. Lo Ilars expose la situation. Les pres­
bytères avaiont été proposées ù leurs occu­
pants moyennant un loyer do 1.100 francs
pour celui do Saint Corentin, 1.000 francs
pour colui do Saint-Mathiou, et 250 francs
pour colui do Locmaria.
Le recteur de Saint-Corentin a écrit qu'il
luiétait impossible d'accepter ces conditions,
et demandé qu'on veuille bien lui laisser la
jouissance gratuite du local qu’il habite jus­
qu’au 20 septembre prochain.
Lo Conseil décide, par mesure do concilia­
tion, d’accordor cette faveur, mais jusqu’au
.'10 août seulement. Lu municipalité aura
besoin, en elïet, d'entrer en possosoion de
scs immeubles un mois au moins avant le
terme do septembre, alin de pouvoir y exé­
cuter les travaux de remise en état pour les
futurs locataires. Le recteur do Saint-Ma­
thiou bénéficiera de la même mesure. Mais
il est entendu quo ces messieurs devront s’en­
gager à quitter les locaux à cette époque.
En ce qui concerne le presbytère de Loc­
maria, le recteur devant le louer par l’inter­
médiaire d’une tierce personne, cette affaire
sera réglée ultérieurement.
La société do gymnastique La Quimpéroise a demandé à bénéficier du reliquat de
liquidation do l’ancienne société, dissoute il
y a une dizaine d’années, et qui s’élève à un
millier de francs. Le Conseil ratifie sa de­
mande ; ce reliquat lui sera remis en deux
fois, 500 francs cette année et 500 francs en
1008.
Enfin, le Conseil émet le vœu que la ligne
de chemin do fer départemental, projetée en­
tre Plouescat et Rosporden, aboutisse non à
cetle dernière localité, mais à Quimper.
Puis il se réunit en séance privée pour exa­
miner diverses demandes de bourses.
De nos correspondants particuliers.
Paris, 11 ju in , 8 h. soir.
Sénat.
Le Sénat a renvoyé le rapport de U.
Prevet sitr le rachat de l’ouest à la
Commission des Finances.
C h a m b re des d ép u tés .
La Chambre a tenu deux séances
consacrées à l’examen de la crise viticole. Un contre- projet de M. Jaurès a
été repoussé.
•
•
Service particulier du Finistère.
Paris, 12 juin, 7 h. 14 matin.
A cte s officiels.
Sont nommés suppléants de juge de
j)aix : à Pleyben, M. Le Roux, maire ;
à Bannalec, M. Le Bihan, maire.
L a crise v itic o le .
M. Clémenceau arrêtera aujour­
d'hui, avec les préfets des départements
qui souffrent, de la crise viticole, les
mesures que nécessite la situation. Il
est probable que les préfets refuseront
d'accepter les démissions des munici­
palités. M. Clémenceau adressera aux
maires une circulaire faisant appel à
leur raison et à leur dévouement.
Une cinquantaine de municipalités
ont déjà démissionné hier, notamment
celles de Carcassonne et de Cette. Au
Portel, le maire a brûlé son écharpe et
muré la porte de la mairie.
A Montpellier, hier soir, le quartier
du 122" de ligne étant consigné, les
soldats huèrent et sifflèrent les officiers.
Une véritable mutinerie se produisit.
De nombreux hommes sautèrent le
m ur.
Les journaux de Montpellier disent
que dimanche les soldais et réservistes
du 2" génie ont manifesté violemment,
déclarant qu’ils ne marcheraient pas
contre les viticulteurs. Ln réserviste
menaça même un officier de sa baïon­
nette.
Hier soir, à Montpellier, la foule,
surexcitée, a saccagé la salle où M.
Marc Sangnier faisait une conférence,
puis elle alla mettre à sac deux cafés
de la place de la Comédie.
I I avas.
Le Gérant responsable : J.
B ernard
B IB L IO G R A P H IE
Sous le titre Treize discours de Car­
rière vient de paraître un ouvrage con­
tenant les discours prononcés par M.
Henri Collignon dans différentes cérémo­
nies ou réunions ollicielles auxquelles il
assista comme Préfet du Finistere.
Un volume in-18 Jésus 1 fr. En vente
chez M. Le Bras, libraire, 37, rue Kéréon,
Quimper.
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Lo Vendredi 28 Juin 1907, il une
heure de l’après-midi, dans la salle des
rapports du I I8u régiment d’infanterie,
il sera procédé ii l’adjudication publi­
que de la Fourniture du Chauffage
de l’Eclairage et des Ingrédients
de propreté (balais, brosses, tauberts, savon, benzine, potasse, etc. etc.)
nécessaires aux unités dudit régiment
stationnées à Quimper.
Pour les pièces il fournir consulter
les alllches.
Etude de M* SOUDRY, docteur en droit, avoué,
rue Laënnec, 19, à Quimper.
Purge (¡’Hypothèques légales
A la requête de M. G uillaum e Quémôrè, maire de la commune de Rospor­
den, etdam eLouiseC rann,son épouse
de lui autorisée, propriétaires, demeu­
rant ensemble à Rosporden, pour les­
quels domicile est élu en l’étude de M*
S O U D R Y . avoué près le Tribunal civil
de Quimper, sise à Quimper, rue Laën­
nec, n° 19 ;
Et suivant exploits des 28 mai et l*r
ju in 1907, enregistrés, du ministère de
Centur, huissier à Quimper, et MarseiIlier, huissier à Carhaix ;
Notification a été faite à :
1° M. le procureur de la République
près le Tribunal civil de première ins­
tance de Quimper, en son parquet, au
Palais de Justice, sur le Quai, à Q uim ­
per ;
2° M. Corentin Guéguen, clerc de no­
taire, demeurant à Carhaix, pris en sa
qualité de subrogé-tuteur de LouiseMarie Le Moal, enfant mineure issue
du mariage de feu sieur Louis Le Moal,
avec dame Marie-Eugénie Le Strat,
aujourd’hui remariée à M. MariusClaude-Joseph Lfeonard ditChampagne
De l’expédition d’un acte dressé au
greffe du Tribunal civil de première
instance de Quimper, le 24 avril 1907,
enregistré, constatant le dépôt fait au
greffe ledit jour de la copie collationnée
d’un acte passé devant M* Autret, no­
taire à Rosporden, le 24 février 1907,
enregistré, contenant vente à M. et M“*
Quéméré par dame Marie-Eugénie Le
Slrat, sans profession, et M. MariusClaude-Joseph Léonard ditChampagne
capitaine d’infanterie coloniale, son
mari, l’autorisant, demeurant ensem­
ble à Brest, moyennant le prix prin­
cipal de 3.500 francs en sus des char­
ges, d’un immeuble situé rue de
la Fontaine, à Rosporden, composé
de : 1° une maison d'habitation située
au levant de ladite rue, aspectée au
couchant sur cetle même rueetdonnant
par derrière sur jardin à M M . Richard ;
de son pignon midi elle touche la m ai­
son de M. G uillaum e Queméré, et son
pignon nord borde le chemin qui mène
à la rivière. Cette maison comprend
deux pièces au rez-de-chaussée, deux
chambres et un cabinet à l’étage et un
grenier au-dessus ; 2° à l’ouest et en
face de l'article précédent dont la sé­
pare ladite rue Fontaine, une portion
distincte au bout nord d’un jardin.
Cette portion s’étend à partir de la m ai­
son Flatrès sur une longueur de7 m. 50
en bordure de la rue de la Fontaine et
est limitée au midi par une perpendi­
culaire abaissée sur le m ur du ja r­
din levant à 7 m. 50 du pignon de
la maison Flatrès ; 3° dans ladite por­
tion du jardin, un hangar construit en
bois et couvert en ardoises.
Avec déclaration que ladite notifi­
cation leur était faite, conformément
à l’art. 2194 du code civil, pour qu’ils
aient à prendre telle inscription d’hypotéque légale, qu’ils aviseraient dans
le délai de deux mois et que faute par
eux de se mettre en règle dans ce dé­
lai et icelui passé, l'immeuble dont il
s’agit serait et demeurerait définitive­
ment purgé et libéré entre les mains
de M. et M“» Quéméré de toutes hypo­
thèques de cette nature.
Avec en outre déclaration à M. le
Procureur de la République que les
anciens propriétaires dudit immeuble
sont indépendam m ent des sieur et
dame Léonard, vendeurs ; 1° Yves
Solliec et Yvonne Flatrès, son épouse,
tous deux commerçants, demeurant
rue de la Gare, n° 9, à; Quimper ; 2°
Marie Miroux, veuve Anthoine, de­
meurant à Quimper, rue du Pont-Fir­
min; 3° François-Prosper Miroux,voya­
geur de commerce, domicilié à Ros­
porden ; 4° Joseph Miroux,propriétaire,
demeurant à Rosporden ; 5° François
Miroux et Pélagie Le Moyne, son
épouse, en leur vivant demeurant à
Rosporden ; 0° Pierre Guilloteau, ser­
rurier, demeurant à Lorient ; 7° dame
Françoise Feulray,veuve de M. PierreMarie Guilloteau, rentière à Hennebont ; 8° dame Catherine-Françoise
Guilloteau et de M. Pierre-Marie
Tougoulat, son mari, demeurant aussi
à lle n n e b o n t; 9* Marie Nicole Guilloteau, décédée en 1854, etque tous ceux
du chef desquels il pourrait être pris
des inscriptions d’hypothèque légale
n ’étant pas connus des sieur et dame
Quéméré, requérants, ceux-ci feraient
publier ladite notification dans un des
journaux désignés pour les annonces
judiciaires conformément à l’avis du
Conseil d’É tatd u 9 mai 1907.
P our extrait conforme :
«J. SO U D RY , avoué.
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Samedi 115 Juin 1907.
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LE NUMÉRO
LE NUMÉRO
J O U R N A L
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F O N D É
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1872
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Faits & Bruits
Le Midi a bougé. — Il y a assez
longtemps que cette formule, prise
dans un sens peu tragique, a cours :
lo Midi bouge.
Le Midi a tenu à la réaliser enfin,
le Midi a bougé, et, ma foi, il est per­
mis de ne pas le féliciter de son mou­
vement. Il aurait beaucoup mieux fait
de continuer à laisser mentir le pro­
verbe.
Nous assistons, en effet, aux débuts
d’une insurrection qui peut nous moner loin.
Comme nous l’avons déjà dit, nous
n ’avons pas qualité pour discuter les
laintes des viticulteurs. Il est proable qu’elles sont fondées, sans cela
le mouvement actuel n ’aurait pas pris
une si colossale extension. Tout au
plus nous serait-il permis de faire
remarquer que les statistiques pro­
duites depuis quelques jours dans
toute la presse sont là pour attester
que la fraude était pratiquée par tout
le monde, et coux qui crient aujour­
d’hui le plus fort sont probablement
ceux qui « sucraient » le plus. C’est
toujours comme cela que ça se passe ;
ne nous on étonnons donc pas.
Mais ce que nous avons le droit de
juger, ce sont les procédés révolution­
naires mis en œuvre pour faire abou­
tir des revendications qui ne sont
môme pas formulées.
Car il y a ceci de particulièrement
curieux dans lo soulèvement des viti­
culteurs, c’est qu’ils no so préoccupent
pas un seul instant d’indiquer le
remèdo à la criso dont ils so plai­
gnent.
—■Mais enfin, serait-on en droit do
leur dire, vous vous plaignez de ne pas
vendre votre vin. C’est évidemment
regrettable. Cependant le gouverne­
ment n ’est point courtier. Chacun son
métier, dit le proverbe, ot les vaches
seront bion gardées. Ditos-nous donc,
vous qui ôtes vignorons, ce qu’il faut
faire ?
— Faites ce que vous voudrez, mais
nousvoulons placer notre marchandise.
— Mais encore ?
E
FEUILLETON DU
— Tout nous est égal. Débrouillez- L ’égalité dans la misère, tel a tou­
vous comme vous pourrez. Si notre jours été le lin mol des utopies révo­
vin n ’est pas vendu le 10 juin, nous no lutionnaires.
payerons plus d’impôts, et nous casse­
ront net lo grand ressort administratif,
L ’im p ôt sur le revenu ju g é . — Les
rien no va plus.
manifestations continuent contre le projet
O n voit tout de suite ju sq u ’où un tel d'impôt sur le revenu de M. Caillaux.
système peut nous mener.
Dans le rapport présenté le 5 juin au
Il n ’y a pas de raison pour que, do­ Conseil d’administration du Syndical des
m ain, tous coux qui, dans lo Nord, v i­ médecins de la Seine, le docteur Louis
vent de l’industrie du sucre, ne pren­ llsnon a proposé l’adoption du vœu sui­
nent pas des mesures de môme nature vant qui a été voté îi l’unanimité :
sous prétexte que le sucre no se vend
Lo Syndicat des médecins de la Seine,
plus. Toutes les branches do l'indus­
Considérant quo le projet Caillaux lèso
trie nationale y passeraient ainsi les las intérêts des malades p a rla violation du
unos après les autres.
secret professionnel et dessert les intérêts
Il n ’y a pas trop lieu de s’émouvoir des médecins par une inquisition voxatoire
du procédé qui consiste à arrêter la et une augmentation considérable des im ­
moitié do la vie de la France parco pôts ;
qu’une catégorie de producteurs est
Considérant quo l’opinion unanime du
mécontente. Si nous nous en éton­ corps médical français est opposée à ce
nions, on ne nous comprendrait pas. projet,
Emet lo vœu :
Il y a beaux jours que l’individualism e
4« Que l’opini-on publique soit largement
oulrancier dont nous périrons a fuit
éclairée sur les dangers que le projet Cail­
perdre do vue l'intérêt général.
laux fait courir à tous les malades;
A ujourd’hui la patrie, pour l'hon­
2° Que, dans la discussion du projet, les
neur de laquelle les volontaires de membres du groupe médical parlementaire
1792 se faisaient massacrer aux Irou­ luttent énergiquement contre lui, s’efforcent
tières, doit tout à ses enfants et ne d’obtenir le maintien du statu quo, avec
peut plus rien exiger d’eux, sous peine amélioration de la patente actuelle, et, en
cas do voto du projet, exigent la déduction
d’ôtre traitée de « marâtre ».
Mais l’arrôt des services administra­ dos frais généraux dans les bénéfices im ­
tifs n'a pas que des avantages, et les posables do la profession médicale.
populations du Midi seront lus pre­
De son côté, le syndicat général des
mières à s’apercevoir que le sabotage grains, graines, farines, huiles, sucres et
administratif est une folio ; ce jour-là alcools a adopté le très intéressant rapport
le mouvement actuel sera près de sa présenté par M. Gossart. Examinant le pro­
fin, car ce seront aussi des intérêts jet Caillaux, il le repousse pour les motifs
particuliers qui seront lésés.
suivants :
Déjà, dans les trois quarts des com­
Considérant que cet impôt serait exclusi­
munes des départements « fédérés », vement personnel, qu’il soumettrait les con­
on ne peut plus se marier, parce q u ’il tribuables, spécialement les commerçants et
n'y a plus d’olïlcier d’état-civil, par industriels, à une inquisition vexatoire ;
suite do la démission des m unicipali­ qu'étunt progressif il serait contraire à l’éga­
tés. On a évidemment commencé par lité do tous devant l’impôt ;
Considérant qu’il frapperait surtout l’ef­
en rire ; mais cela ne durera pas long­
temps. De môme, les déclarations do fort personnel et serait destructif do l ’esprit
naissance, de décès no sont plus re- d’initiativo ;
Qu’il frapperait des employés et des ouçues. Mais il y a mieux. Comment les
vrieis do situation modeste, jusqu'alors
employés des services m unicipaux, exempts d'impôts ;
dans les grandes villes, et tous ceux
Qu'il pousserait à la lutte des classes ot
qui vivent des m unicipalités, entre­ pourrait so changer en un véritable instru­
preneurs, etc., toucheront-ils l’argent ment d'oppression, do spoliation et de ruine
qui leur est dû, puisque lo maire ne générale ;
Quo l’exode des capitaux, qui en serait la
pourra plus signer les mandats ?
Il est à présumer quo, vers la lin conséquence, nous vaudrait un renchérisse­
do ce mois, quand tous ceux-là trou­ ment de l ’argont ot de la vie, au grand dé­
veront la caisse feimôo, ils estime­ triment du progrès et do la prospérité na­
tionale ;
ront que la grève administrative est
Qu’en frappant la rente, il porterait un
une chose stupide et qu’il n ’est pas coup luneste au crédit rie l’Etat ;
permis, sous prétexte que les viticul­
Que, loin de constituer un progrès, il n’est
teurs meurent de faim do réduire les qu’un projet do réaction tendant à restaurer
autres à la môme extrémité.
des abus abolis par la Révolution ;
— Ce qu’il y a do plus remarquable on
ootte coïncidonco, c’est son étrangeté mémo.
Los autours du crimo connaissaient évidem­
ment la légende. Et, toi ost l’empire dos
oroyancos suporstitiousos dans l’osprit dos
paysans quo tous, dans la région, sont de­
meurés porsuadés quo nous avions été los
jouets d'uno illusion, quo la fommo, rolovéo
PREM IÈRE PARTIE
par nous dans lo bois do Rosmeur, n’était
Lo Mystire.
point uno créaturo de chair ot d'os, mais bion
II
lo fantômo des ruinos vonu sans douto là,
soit pour doman lor des prièroa, soit pour
Lk LÉOKNDK DR ROSMEün
réclamor vengoanco au nom dos maltros du
Et, redevenant brusquement sérieux, il dit
ohfttoau.
au voyageur d’une voix changée et avec une
— Il y a donc des maltros du chiltoau, dos
figure où respirait uno véritable Bympathie :
descendants de lu famillo qui l'a construit Y
— Toutecette affaire a été fort raystérlouso,
En formulant cotto question, la voix de
monsieur. Le plus étrange là-dedans, c’ost
Colman Lobroton avait ou do nouvoau co
encore cette particularité bizane qu’il existe
tremblement qui l'avait agitée naguère au
sur les ruines do Rosmeur une curieuse lé­
début do l’ontrotion.
gende. N'Importe quoi conteur do voillois de
— Il y en a, ou plutôt il y on avait, m on­
la côte pourrait vous raconter cotto légende, sieur, — répliquu Kerjan. —• Mais ceci est
selon laquelle les ruines du ch&toau soraiont
uno touto autre histoire quo je vous racon­
hantées par une.sorte de damo blanche, où
terai une mitre foin, si vous me faites l'hon­
plutdt par l’Amo on peine d'une jeune fommo
neur do venir oncoro mo demander à déjeuqui, il y a plusieurs siècles, fut trouvée morte,
nor ou h dîner. Pour lo moment, je m ’aper­
assassinée, à l’endroit mémo où fut décou­
çois quo los dames Forroix ont repris leurs
verte, 11 y a sept ans, la récente viotimo d'un
chapeaux ot paraissent vous chercher. —
attentat beaucoup plus réel.
Allez donc à Koravilio, visitez Rosmeur ot
— En effet,— s’éoria Colman Lebroton.cola
ses bois, et, si lo cœur vous on dit, rovonoz
est fort étrange. Quello bizarre coïncldonco t
à Salnt-EIllam roprendrocetontrotion. Votio
(1) Reproduction interdite aux Journaux qui servitour Daniel Korjan on sora heureux ot
n’oat pas un traité aveo la Société des Gens honoré.
4« Lettres.
Il salua son hôto de paseago ot le laissa on
< F in istère »
du Samedi 15 Juin 1907.
LE D R A M E DE R O SM E U R "’
face do madame Forreix qui, ainsi qu’il l’a ­
vait annoncé, venait à la rencontro do Lo­
broton.
— Il est trois heures, monsieur, dit la
mère dos deux adorables jeunes filles, avoc
un séduisant sourire. — C’est peut-être trop
tôt pour vous ?
— Non, madamo, répondit Colman avec
bonno griteo. Si votre voituro ost prête, la
mienne l'ost égalomen 11Nous pouvons pai tir.
Dix minutos plus tard, les doux véhicules,
l’un suivant l’autre, rayaient do leurs huit
roues la chaussée sonoro do Saint-Michel-enGrèvo.
La mor descendait, laissant à découvert
cotte plago incomparable au milieu do laquello
so drosso la croix «lo piorro élevée, dit la
légondo, par Saint Elllam lui-même afin do
servir d’amarro aux bateaux ot d’avis aux
piétons qui traversent la grève. — « La croix
nous voit » , — disent ceux-ci, rassurés par
la silhouette consolante et rédemptrice. Ne
savent-ils pas quo lorsque la croix est cou­
verte au loin, il est trop tard pour gagner le
rivage. La mer arrive avec une vitesse égale
à colle d'un cheval au trot. Malheur à qui
s’aventure trop loin île la chaussée ! La mort
court plus vite que lui.
Lebroton s'abandonnait
la réverio que
suscitait en lui l'aspoct do co paysage prosquo uniquo au momie.
Comme la grèvo do Pontorson, colle du
Roc’h-ar Lftz est placéo sous lo patronage du
ohof des Archanges. Et si, dans l’une, lo
i
la ligne
ZO o.
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames........................................
SO
Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph s
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées ia veille
de la publication du Journal, avant midi.
Qu’en le repoussant, nous avons l’intime
conviction de défendre les intérêts du pays ;
Le syndicat général émet le vœu que le
projet d’impôt sur le revenu, déposé sur le
bureau de la Chambre des députés, le 7 fé­
vrier 1907, par M. le ministre des Finances,
ne soit pas adopté.
La même résistance se fait jour dans le
monde politique. Voici, par exemple,le vœu
émis par l’Alliance républicaine démocrati­
que, dont le presiden test M. Adolphe Carnot, et
dont faisaient partie MM. Caillaux et Barthon, comme vice-présidents, M. Chéron,
comme membre, quand ils devinrent minis­
tres :
comme t’ont fait vos pères sur les champs
de bataille de l’Alsace et de la Lorraine et
dans les armées de la défense nationale.
Vous me trouverez alors près de vous.
Nouvelles
d iv e r s e s
— Les ministres se sont réunis jeudi
à l'Elysée.
M.Pichon,ministre des Affaires étran­
gères, a donné lecture d’un télégramme
du ministre de France au Maroc annon­
çant que le maghzen avait confirmé par
L ’Alliance républicaine démocratique émet une lettre tout à fait satisfaisante ses
10 vœu que lo Gouvernement et le Parlement précédentes réponses aux réclamations
se mettent d’accord pour arrêter un système dont nous l’avions saisi.
(iscal qui ne risquo pas d’atteindre spéciale
Le général Picquart, ministre de la
ment les fortunes moyennes, qui maintienne Guerre, a fait connaître que par suite
les privilèges do la rente française et qui des démissions des municipalités dans
n’entraine pas, pour les agriculteurs et les certaines régions du Midi, et du refus
industriels, et, en général, pour les revenus
des propriétaires, les opérations du re­
professionnels, par voie de déclaration ou
censement des chevaux n’avaient pu
de taxation, des mesures inquisitoriales.
avoir lieu dans diverses communes. Des
Enfin, M. Mongeot, rapporteur général du poursuites seront immédiatement inten­
budget, écrivait ces jours derniers :
tées aux délinquants.
Si
le projet de l ’honorable ministre des De son côté, M. Guyot-Dessaigne a
finances, impuissant à saisir les gros capi­ annoncé qu’une information judiciaire
taux, frappe avec une rigueur particulière awtil été ouverte à la suite des troubles
les fortunes moyennes, nous devons décla­ de dimanche, pendant la manifestation
rer qu’il manque son but, qui est, si je ne des viiioulteursà Montpellier,et au cours
me trompe, d’apporter plus d’égalité, plus desquels un lieutenant de gendarmerie
de justice dans la répartition des charges et plusieurs soldats ont été blessés.
publiques. Ce n’est pas tout d’entreprendre
des réformes, il faut surtout savoir les réa­
liser, et pour cela faire il est indispensable
de procéder avec quelque lenteur et réflexion ;
le reste est surenchère. Parlons aux élec­
teurs le langage de la vérité. Le pays veut
des réformes et non des bouleversements ;
11 est, en un mot, pour le progrès républi­
cain contie la démagogie.
Ajoutons que le rôle général des pétitions
soumises au Parlement dans la première
quinzaine de juin contient des protestations
émanant de 44 départein ents dont les con­
seils municipaux demandent le rejet du
projet de loi relatif à l’impôt sur le revenu.
— M. Clémenceau a adressé une longue
lettre à la commission de la Chambre char­
gée d’examiner le projet de loi relatif aux
statuts des fonctionnaires. M . Clémenceau
explique notamment que le gouvernement
n ’a pas pensé qu’il fut sans danger de laisser
se former, même sous une condition pré­
caire, des unions de fonctionnaires qu’il
deviendrait sinon impossible en droit, au
moins périlleux en fait, de dissoudre au
jour où leur action commanderait une pa­
reille mesure ; il ajoute que plutôt que de
créer un provisoire toujours arbitraire, il lui
a paru plus franc, puisqu'il ne voulait pas
autoriser toutes les unions.de ne pas leur
laisser la possibilité de se former.
— La Commission sénatoriale de
l’armée a examiné le projet de loi voté
par la Chambre, concernant le renvoi
de la classe 1903. La commission, après
une longue discussion, suivie de l’au­
dition du ministre de la guerre, s’est
Soldats, conservez les fiôres et nobles tra­ prononcée pour l’adoption du projet de
ditions de votre belle Bretagne, qui a vu
loi primitivement déposé par le minis­
naître Duguesclin et La Tour d Auvergne.
Soyez sobres, restez sourds à la voix de ceux tre, en y introduisant la date du 12
qui renient la patrie, comme les mauvais juillet comme date du renvoi de la classe
fils outragent leur mère. Aimez-la. Vivez, 1903. En ce qui concerne le renvoi an­
travaillez pour elle dans la paix ot, s’il le ticipé de la classe 1904, la commission
faut, soyez résolus à vous dévouer pour elle, a ajourné toute décision.
Paroles de soldat. — Le général de
Lanouvelle, qui vient de passer au ca­
dre de réserve pour limite d’Age,a adressé
aux troupes de la 19" division d'infante­
rie un ordre du jour dans lequel il dit :
mont Saint-Michel, moivcillo sans seconde,
joyau d’architecture, prête sa basilique au
grandiose panorama do la côte normande op­
posée à la côte bretonne, dans l’autre, le rec­
tangle tracé par les pointes de Locquirec et
de Trébeurden forme une arène digne de
servir de champ clos au combat do l’Ange
contre lo Maudit.
Lo voyageur se laissait gagner peu à peu
par la poésie du spectacle. Grève et côtes
semblaient désertes, tant le nombre des bai­
gneurs épars aux environs paraissait insi­
gnifiant sur cette étendue. On pouvait les
compter à distanco. Ici c’étaient quelquos
charrettes do paysans, attelées de doux ro­
bustes chevaux, vonant ramasser sur la
plage du sablo destiné à être répandu sur
les terres cultivées ; là, des ei.fants ou des
jeunes gens organisant des jeux sur cetto
mémo plago qui fournit un merveilleux hip­
podrome aux plus belles cour«es do chevaux
que connaisse la Brotagno. Juste au centre
<1ii parcours, un pou avant lo vallon char
niant où coule le Pontaryar, l’enonne masse
rocheuse, appelée Roc'h-ar-Lilz par les Bre­
tons, se dressait dominant la route, bravant
la mer qui vient battre la chaussée à moins
de tronlo pieds do sa baso titanique. Une
brume naissante, brouillard do chaleur, ga­
gnait l'horizon du nord, et la ligne bleue dos
flots so fondait dans l'azur du ciel à la faveur
do ces teintes uniforinémont dégradées.
Ali I oui, cotto torro do Brotagno est bien
l’ompiro mélancolique du mythe et de la lé-
gendo, et les Ames des trépassés s’y peuvent
ébattre à l’aise, sous les blancs suaires des
vapeurs, avec leurs cortèges de fées et de kor­
rigans, des genêts aux tleurs d'or jusqu’aux
récifs que la lamo enveloppe de sa neige
écumante ! Colman Lebreton pensait ces
choses à mesure que la voiture l’emportait.
Il subissait l’incantation des eUluves déga­
gés par ce sol propice aux rêves, oubliant
jusqu’au but où tendait sa course, jusqu'aux
doux belles créatures qui le suivaient et aux­
quelles il avait oll'ert pour quelques heures
seulement sa compagnie protectrice.
Cependant le cabriolet avait dépassé
Saint-Michel ot courait sur la route, suivie
lo matin même en sens inverse. Derrière lui
venait, à la même allure, le breack qui por­
tait les dames Ferreix. Et les deux jeunes
filles, moins absorbées quo leur compagnon
do voyage pur la contemplation du paysage,
tenaient leuis beaux yeux fixés sur lui, sur­
prises peut-êtie de n'obtenir aucun regard en
retour.
Ce fut le conducteur de la première voi­
ture qui arracha Lebreton à sa rêverie.
— Monsieur, — dit tout à coup Le Tassert
on se retournant sur son siège, — nous arri­
vons. C’est àTliôtclGarminque vous allez ?
— Oui, mon ami, — répondit Lobreton,
étonné do la question. — Y en a t-il donc
un autre ?
— Kon, fit le voiturier avec le laconisme
habituel des Bretons. — C’est un bon hôtel.
(A suivre),
Pikkru MAEL,
LE FINISTERE
Le roi de Siatn, voyageant incognito, ar
rivera mardi prochain à Paris et y séjour
nera quelques jours. Go voyage n’ayant au
oun caractère otHoiel, il ne sera pas donné
de fêtes. Toutefois, le 20 juin, un grand di
ner sera donné à l’Elysée en l’honneur du roi
Par décret on date du 10 ju in, sont nom ­
mé« suppléants do jugo do paix de :
Pleybon, M. Lo Roux (Charlos-LaurontMario), maire, on remplacement do M. Le
Borgne, décédé ;
Bannalec, M. Lo. Rihan (Louis), mairo,
on remplacement do M. Le Dérout, démis­
Les démissions des municipalités sionnaire.
—
du Midi sont de plus en plus nom­
breuses. Le mouvement prend une très
grande extension.
M. Clémenoeau a adressé aux maires
une longue lettre dans laquelle il fait
appel à leur bonne volonté et il leur dé
vouement.
Le général Bailloud aurait déolar
qu’il ne répondait plus des troupes pla
cées sous ses ordres. On signale, en
effet, plusieurs nouvelles mutineries
Narbonne, à Béziers, il Montpellior, etc
La situation est très tendue. Le théft
tre de Narbonne a été détruit complète
ment par un incendie qui est attribué
à la malveillance.
N o u v e lle s
é tra n g è re s
Maroc. — Le bruit court
il Tanger,
avec persistance, que M.Regnault, minis
tre de France, vn etre incessamment rapelé et que ce déplacement est le résultat
es réclamations du gouvernement alle­
mand. Mais rien n’est venu, jusqu’ici,
confirmer cette nouvelle.
On annonce, d’autre part, que le sul­
tan est sur le point de mettre à exécu­
tion la résolution qu’il avait précédem­
ment prise de se rendre prochainement à
Marakech, pour y calmer l’agitation.
S
Russie. — Un télégramme do Saint-Pétors
bourg dit que dix hommes masqués ont en
vahi le bureau de M. Dallorso, vice-consul
d'Italie à Bendiansk. Les malfaiteurs ont
Imposé silence à M. Dallorso en le monn
çant do mort et ont brisé le téléphone. En­
suite ils se sont emparés de divers objets.
L ’alarme ayant été donnée, ils se sont enfuis sans avoir ou le tempB do prendre
d’argent.
Far décision du 3 ju in 1007, le ministre
de la guerre a décerné les récompenses
suivantes, dans lo ressort du il» corps d’ar­
mée :
Hospice mixte de Morlaix. — Mme Men
gant (Mario-Françoise), en religion sœur
Saint-Amaury, sœur hospitalière attachée
au service des salles militaires : au cours
d'uno grave épidémie de fièvre typhoïde qui
a sévi on I90G sur la garnison do Morlaix,
a prodigué sans compter, avec le dévoue­
ment lo plus absolu, des soins éclairés aux
malades militaires. — Médaillo d'argent;
Brandstelter (Louis-Gonstant-Gamillel.soi'gont rengagé au 48* rég, d'infanterie : a
fait preuvo d'un dévouement et d’un zèle
remarquables au cours d’une épidémie qui
a sévi en 1900 sur la garnison do Morlaix.
— Médaille do bronze;
Pouliquen(Frédéric-Aloxandre-Mario),8oldat de |r* classe à la 11* section d’infirmiors: a fait preuvo d’un dévouement et
d’un zèle remarquables au cours d’une épi­
démie do (lèvre typhoïde qui a sévi on 1900
sur la garnison de Morlaix. — Médaille do
bronze ;
Le Floch (Jean-Marie), soldat à la 1
section d’inllrmiers : s’est particulièrement
distingué par son zèlo ot son dévouoment
pendant la récente épidémie de fièvre
typhoïde qui a frappé la garnison do Mor
laix. Avait déjà contracté cette affection
on soignant un de ses camarade«. — Mé
daille de bronze.
Par décision ministérielle, du 10 juin
1907, les mutations ci-après sont pronon
cées au 118* d'infunterie, avoc la mention
« sorvico », sauf indication contraire figli­
rant en rogard du nom des intéressés
M. Deffaux, lieutenant, passe de la 8
compagnie à la 13" compagnie ;
Itouhier, lieutenant, passe de la suito
Espagne. — Le Tribunal de Madrid a à M.
la 4° compagnie (convenances person­
rendu son arrêt dans l’affaire de l’atten­ nelles) ;
tat de la Calle Mayor, commis contre le
M. Barjou, lieutenant, passe de la 7« corn
roi et la reine le jour de leur mariage
pagnio à la 14» compagnie ;
Le journaliste Nackens et les nommas
M. Finot, sous-lieutenant, passe de la
Mata et Ibaria ont été condamnés chacun suite à la 9« compagnie ;
& 9 ans de réclusion. Les autres ont été
M. Marmagnant, lieutenant, passe do la
acquittés.
13" compagnie à la 1'" compagnie ;
M. Pichon, lieutenant, passe de la lu»
compagnie à la suito ;
M. Valentini, lieutenant, passe de la 4"
compagnie à la suite ;
M. Allain, lieutonant, passe de la 11» com­
LE FINISTÊREAD PARLEMENT
pagnie à la G* compagnie ;
M. Colliard, lieutenant, passo de la 9"
SÉNAT
compagnie à la 8« compagnie ;
M., Durtello de Saint-Sauveur, lieutenant,
passe do la 14" compagnie à la 7* compa^
Séance du mardi 1i ju in .
gnio ;
M. Labiche, président de la commission
M. Chausse, lieutenant, passe do la 6"
des chemins de fer, demande au Sénat de compagnie à la 11* compagnie.
renvoyer pour avis i) la commission des
finances le rapport de M. Prevet sur le rachat
Par décret présidentiel, il est accordé une
de l’Ouest.
pension de 2.725 francs, avec jouissance
M. Barthou, ministre des Travaux pu­ du 1*r février 1907, à M. Le Gac, aumônier
blics, ne s'y oppose pas ; mais il en profite de la marine.
pour déclarer que le gouvernement sou­
tiendra le rachat h fond.
Elections départementales.
Le renvoi est ordonné.
Nous avons déjà dit que les élections
îour le renouvellement, par moitié, des
Le Sénat discute la proposition de loi con­ conseils généraux et des conseils d’arron­
dissement, avaient été définitivement
cernant la vente des engrais.
Cette proposition, déjit adopléo par la fixées par le gouvernement au 21 juillet
Chambre, donne le droit aux cultivateurs prochain.
Sur les 43 cantons du Finistère,22 sont
d'exercer cont. e les marchands d’engrais ou
donc
appelés à nommer un conseiller gé­
de substances alimentaires destinées au bé­
tail-une action en réduction du prix convenu, néral et les 2! autres un conseiller d’ar­
lorsque ce prix dépassera de plus du quart rondissement.
Voici la liste, par arrondissement, des
la valeur réelle de la marchandise vendue.
Les trois premiers articles sont adoptés. conseillers généraux soumis à la réélec­
tion cette année :
Séance du jeudi i3 juin.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du mardi i i juin.
La Chambre tient deux séances par jour,
consacrées en entier à l’examon du projet
sur les fraudes des vins.
Le matin, après un discours de M. Cail­
loux, ministre des Finances, la discussion
générale est close.
L’après-midi, M. Jaurès présonle un
projet de socialisation des vignos.
M. Aynard le combat vivement, et le
contte-projel est repoussé.
Séances du jeudi 13 juin.
La Chambre poursuit, matin et soir,
l'examen du projet sur la crise viticole.
Après discussion d'un grand nombre
d’amendements, les deux premiers articles
•ont adoptés ; l’article 3 est supprimé.
GAZETTE BRETONNE
F IN IS T È R E
A o te a offloiels.
Par décret en date du 12 juin 1907, M. Pi­
tou, avocat, docteur en droit, ost nommé
Juge suppléant à Quimperlé, en romplacojnent de M. Le Dlberder, démissionnaire.
Arrondissement do Quimper. — Canton
do Brioc, M. Ponnarun ; canton do Douar­
nenez, M. Damoy ; canton de PlogastolSaint-Gormain, M. Lo Bail ; canton do Quimaor, M. do Sorvigny.
Arrondissement de Quimperlé. — Cant*n
d’Arzano, M. Courtol ; canton de Bannalec
(2 conseillers) MM. Le Bihan et Kersulec.
Arrondissement de Brest.'— 2» canton de
Brest, M. Branellec ; 3" canton de Brest, M.
Gestin ; canton do Daoulas, M. Lo Gall
canton de Lannilis, M. Gabon ; canton de
IMabennec, M. de Vincolles ; canton do Ploudalmézoau, M. Jacob.
Arrondissement de Morlaix. — Canton
de Lumneur, M. Le Coz : canton de Plouescat, M. Le Golf ; canton de Plouzévédé, M.
de Kermenguy ; canton de Saint-Pol-deLéon, M Séité, dit Soigneur ; canton de
Saint-Thégonnec, M. Léon.
E le c tio n s m u n ic ip a le s .
Le conseil municipal de Kerfeunleun
s’est réuni dimanche dernier à l’effet de
désigner un adjoint en remplacement de
M. Donion, précédemment élu maire.
M. Jean-Marie Le Cœur a été nommé
au premier tour de scrutin par 15 voix
sur 17 votants.
E n s e ig n e m e n t p rim a ire . — C réa tio n
d ’un e in s p e c tio n p r im a ir e .
Par arrêté du ministre de l’instruction
publique en date du 18 mai 1907, il est
créé, dans le Finistère, h partir du l»r oc­
tobre prochain, une seconde circonscription
d'inscription primaire dans l’arrondisse­
ment de Brest.
La première circonscription comprendra
les trois cantons de Brest et ceux de SaintRenan et Ouessant, ainsi que celui de Crozon, qui sera détaché de l’arrondissement
de Chiiteaulin.
La deuxième circonscription sera compo­
sée des cantons de Daoulas, Landerneau,
Lannilis, Lesneven, Plabennec, Ploudalmézeau et Ploudiry.
Le p r ix d u b lé et de la v ia n d e .
Nous extrayons les indications suivantes
du dernier tableau ollicie! indiquant le prix
du quintal de blé sur les principaux marchés
de France et de l’étranger, arrêté à la date
du 5 juin 1907 (75 kilogrammes par hec­
tolitre de blé) :
Paris, 25 fr. V7 ; Lyon, 24 fr. 25 ; Rouen,
25 fr. »» ; Chartres, 20 fr. 25; Nantes,25fr. »» ;
Guingamp, 21 fr. 50 ; Meaux, 25 fr. »».
Breslau, 24 fr. 83 ; Vienne, 21 fr. 89 ;
Londres, 22 fr. 22 ; Bruxelles, 20 fr. 12 ;
Now-York, 19 fr. 87 ; Chicago, 18 fr. 55.
Le même tableau indique pour la dernière
semaine de mai lo prix moyen du kilogr.
de viande au marché de la Villette :
Bœuf, 1 fr. 58 ; veau, 2 fr. »» mouton,
2 fr. 12 ; porc, 1 fr. 90. — Ces prix sont la
moyenne des trois qualités.
Sur le même marché.il a été amené, du
27 mai au 2 juin : 2 940 bœufs, 1.565 vaches,
470 taureaux, 4.250 veaux, 29.44G moutons
et 7.795 porcs.
Adjudications publiques
Ferme des droits de place, d'étalage et
de pesage. — Le public est prévenu qu’il
sera procédé, le vendredi 28 juin prochain,
à 3 heures du soir, en la mairie de Rosporden, à l’adjudication aux enchères publiques
des droits de place, d’étalage et de pesage.
On pourraprendreconnaissance des cahier
des charges et tarif au secrétariat de la Mai­
rie, tous les jours, de 9 heures du matin à
0 heures du soir.
Concours et examens
Certificat d'études primaires élé­
mentaire. — Voici les résultats de l’exa­
men pour l’obtention du certificat d ’études
primaires élémentaire dans le canton de
Concarneau ;
GARÇONS.
Ecoie publique de Concarneau. — Emile
L es conséquences de la S é p a ra tio n .
Bléas do Closneuf, Anatole Boédee,Louis Bourhis, Alexandre Calloc’h, Fançois Campion,
René Cariou, Jean Coadou, Pélage Le Cras,
Jean Le Dizet, Jean Drézen, Xavier Guillerme,
Emmanuel Guillou, François Herlédant, Jean
Jaouen. Jean Kereven, Rémy Lamballais, Jean
Le Loc’h, Corenlin Lucas, Jean Marion, Pierre
Morvéxen, Julien Nader, Yves Pasquet, Emile
Picot, Yves Rouat, Joseph La Sellin, Charles
Toullancoat, Julien Cointet.
Ecole privée de Concarneau. — Fortuné
Le Car, Léon Daniel, René Guengard, Paul
Ouyader, Joseph Toullec, Jules Pennec, Pascal
Piriou.
Ecole publique de Trégunc. — Henri Guil
lou.
Ecole publique de Beuzec-Conq. — Pierre
Le Capitaine, Rogi-r Costaoucc, Joseph Le
Crane, Yves Le Meur, Louis Néant, Louis Ra
vallée.
Par ordonnance de référé en date du
7 ju in 1907, rendue à la requête de M.
Fégean, agissant en sa qualité de maire
de la commune du Huelgoat, M. le pré­
sident du Tribunal civil de Chiiteaulin
a ordonné que M. Joseph Robinaud,
curé du Iiuelgoat, qui fut, pendant plu
sieurs années,curé de Locmaria, à Quim­
per, quitterait le presbytère dans les
48 heures de la signification de l’ordon­
nance, sinon il sera procédé à son expul­
sion et au déménagement de ses meubles,
au besoin par la force armée.
Celle ordonnance sera notifiée sous
peu. L ’ordonnance de référé est basée
sur ce que la commune du IJuelgoat est
propriétaire de l’immeuble, qu'il n’existe
pas d’association cultuelle Huelgoat et
que M. Robinaud refuse de prendre ¡\ Ecole publi'/ue de Le Passage-Lanriec
bail, moyennant 400 francs, la location — Yves Bonder, Joseph Crédou, Michel Jan
du presbytère.
Yves Marree, Henri Ribouchon.
FILLES.
Les h a b ita tio n s à b o n m a rch é .
Par décret en date du 5 ju in, rendu sur
la proposition du ministre du travail et de
la prévoyance sociale, il est institué dans
le département du Finistère un comité de
patronage des habitations à bon marché et
de la prévoyance sociale de neuf membres,
ayant pour circonscription le département.
C o n co urs de p o u lin iè re s .
Le montant des primes qui seront dis­
tribuées, en 1907, dans le département
du Finistère, aux juments poulinières
suitées, s’élève il 9..r)80 francs, dont 8.175
fournis par le gouvernement de la Ré­
publique, et 1.405 accordées par le dé­
partement.
Voici les dates et lieux des concours :
Arrondissement de Quimper. — Le con­
cours aura lieu à Quimper lo 14 septembre,
à 8 heures du matin. Vingt-sept primes y se­
ront distribuées, se décomposant ainsi
1 primo de 300 fr.; 1 de 250 fr. ; 1 de 230 fr.
3 do 150 fr.; 13 do 100 fr.; 8 do 50 fr.
Ecole publique de Concarneau. — Marie
Barré, Aimée Le Beux, Marie Le Beux, Marie
Billieux, Louise Bourgeat, Adèle Brisson, Ma>
rie Goarant,Cécile Hénault, Marie Lanno, Ma­
rie Laurent, Marie Le Marrec, Francine Mar
rec, Germaine Nerzio, Marie Péron, Magdeleine
Pouria, Jeanne Le Roux, Marthe Schang, Marie
Souin.
Ecole privée de Concarneau. — Louise
Gaonae’h.
Ecole publique de Beuzec-Conq. — Marie
Carrouer, Maria Mazé.
Ecole privée de Beuzec-Conq. — Euphrasie Caradeo, Clémontine Furie, Marie CrAne.
Ecole publique de Lanriec. Yvonne Peoglaou, Marie Neveu.
L es p e n sio n s de dem i-solde. — A la
c o m m is s io n p a rle m e n ta ire .
La commission de la marine de la
Chambre des députés a entendu longue­
ment, mardi et jeudi, les délégués du
comité central des inscrits marimes,
MM. Brunellière, de Nantes ; Lalferre,
Lapeyre et Rivelli, de Marseille, et Lebel, de Bordeaux, qui ont exposé les mo­
difications qu’ils voudraient voir appor­
ter au projet Thomson.
Arrondissement de Chàteaulin. — L ’ar­
rondissement de Chftteaulin ost divisé en
Arrondissement de Chdteaulin. — Can­ deux circonscriptions.
Pour lu première, qui englobe les cantons
ton do Ghfttoaulin, M. Gassis ; canton do
L a tem pête.
Chfttoaunouf-du Faou, M. Dubuisson ; can­ do Carhnix, de Iluelgoat et do GhiUeaunoufLa violente tempête qui a 6évi ces jours
ton du Faou, M. Louppo ; canton du Iluol- du-Faou, lo concours aura lieu à Carhaix lo
12 septembre, à 2 heures do l’après-midi.
derniers sur nos côtes a causé quelques
goat, M. Fégoan.
Arrondissement de Quimperlé. — Can­ Treize primes y seront distribuées, so dé­ sinistres.
composant ainsi : 1 primo do 150 fr.; 1 de
Lo bateau Saint-Joseph, n° 429, patron
ton lo Quimperlé, M. Lo Louédoc ; canton
100 fr.; 1 de 75 fr.; 1 do 00 fr.; 4 do 50 fr.; Auguste Pencalet, de Douarnenez, avait
do Scatir, M. de Korjégu ; canton do Pontde 40 fr.
péché toute la journée de mardi au S. O.
Aven, M. do Bromond d’Ars.
La deuxième circonscription comprend lo d’Ouessant. Dans la nuit, il mit le cap sur
Arrondissement de Brest. — I"r canton reste de l ’arrondissement.
Douarnenez, mais, vers G heures du matin,
do Brest, M. Doloboau ; canton de Lander­
Lo concours aura lieu à Chiiteaulin le mercredi, il fut assailli par la bourrasque
neau, M. Maissin ; canton do Lesnovon, M. 13 septembre, à midi. Vingt-sept primes y et une formidable lame emplit à moitié le
Soubigou ; canton de Ouessant, M. Chovil- seront distribuées, so décomposant ainsi
bateau et enleva deux hommes de l'équi­
lotto ; canton do Ploudiry, M. Lo Roux ; 1 primo de 300 fr.; 1 de 250 fr. ; 1 de 230 fr.
page, les nommés Joseph-Marie Kersalé,
canton do Saint-Ronan, M. Cheminant.
3 de 150 fr.; 13 de 100 fr.; 8 de 50 fr.
24 ans, célibataire, de Ploaré, et AugusteArrondissemvnt de Morlaix. — Canton
Arrondissement de Quimperlé. — Le Jean Mauguen, 33 ans, marié et père de
do Morlaix, M. Lirions ; canton do Landivi- concours aura lieu à Bannalec le 16 septem­ doux enfants, de Douarnenez. Les m a l­
siau, M. Quéinnec ; canton do Plouigneau, bre, à 9 heures du matin. Vingt-quatre p û ­ heureux no purent être sauvés.
M. Silliau ; canton de Sizun, M. Riou ; can­ mes y seront distribuées, se décomposant
Lo matelot Emile Ilélias fut blessé, de
ton do Taulé, M. Cazin d’IIonincthun.
ainsi : 1 primo de 300 fr.; 1 de 250 fr.; 2 do son côté, à la poitrine, par le grappin. Après
200 fr.; 4 do 150 fr.; 11 de 100 fr.; 2 de G5 fr.; des efforts surhumains, le bateau put ga­
Voici maintenant la liste, par arron­
gner le port de Lampaul-Ouessant. Il a
de 55 fr. ; 2 de 50 fr.
dissement, des 22 conseillers d’arrondis­
rallié Douarnenez jeudi.
Les concurrents devront se faire ins­
sement soumis il la réélection dans les
Lo même jour, le vapeur Suzanne-etcrire avant 10 heures du matin,le jour du Marie, de la compagnie Worms, do Bor­
21 autres cantons :
concours, et pour les concours de Quim- deaux, a dû relâcher à Brest, où il a dé­
Arrondissement de Quimper. — Canton )er et de Bannalec, la veille avant 4 heu­ barqué son capitaine, M. Guesdon.
do Concarneau, M. Roulland ; oanton do res du soir, il la préfecture, à la sousCelui-ci so trouvait sur la passerelle do
Fouesnant, M. Héloret ; canton do Pontiréfecture ou à la mairie du lieu où doit son naviro, au largo do Ponmarch, lors­
Croix, M. Dagorn ; canton do Pont-l’Abbé, se tenir lo concours.
qu’une formidablo lame le jota sur le pont.
M. Moysan ; canton do Rospordon, M. Lo
Par exception, les inscriptions pour­ Lo capitaine Guosdon porto à la tête une
Gac.
ront encore, en cas d’empêchement ju s ­ gravo blessure.
Arrondissement de Chdteaulin. — Can­ tifié, être reçues sur le lieu du concours
La goolotte Gauloise, allant de Mortagne
ton de Carhalx, M. Ropars ; canton do Cro- une demi-heure avant l’ouverture des à Swansea, a dft égalemont se réfugier à
zon, M. Balcon ; canton de Ploybon, M. Bour- opérations du jury.
Brest, pour aveugler une voie d’eau qui
lès,
s’était déclarée en cours do route.
Enfin, le bruit a couru qu’un steamer
anglais avait coulé à l’anse de Bertheaume
et qu’un côtre avait sombré à trois milles
de Plouézec, mais rien, heureusement, n ’est
venu confirmer ces sinistres nouvelles.
Nouvelles maritimes
Les grandes manœuvres navales. — Le
programme des grandes manœuvres navales
de cette année est maintenant arrêté.
Elles auront lieu du 1er juillet au le' août.
Au 1" juillet, l’eseadre du Nord quittant
Royan où elle aura été passée en revue par le
président de la République, et l'escadre de la
Méditerranée, partant d’Oran, procéderont à
des exercices d# recherche qui se continueront
jusqu'à la concentration des deux escadres le
8 ou 9 juillet dans l’Atlantique.
A partir de ce moment Jes deux escadres
manœuvreront ensemble jusqu’au 13 ju ille t;
les divisions se rendront alors dans les divers
ports de l’Algérie, où elles s* ravitailleront «t
passeront la fête du 14 juillet.
Elles reprendront ensuite la mer pour effec­
tuer, dans la Méditerranée, des exercices tac­
tiques qui les conduiront dans les eaux de
Toulon où auront lieu des manœuvres com­
binées avec les troupes de terre.
Le 25 juillet, la commission de tactique
embarquera pour assister aux manœuvres d’ap­
plication de la tactique de l’amiral Fournier
déjà appliquée dans des périodes préparatoi­
res et qui a été pratiquée dans les manœuvres
de l’année dernière.
La haute direction des manœuvres sera con­
fiée à l’amiral Touchard, commandant en chef
l’escadre de la Méditerranée.
A l’occasion des manœuvres, il n’y aura au­
cune mobilisation ni en personnel ni en ma­
tériel.
C o u r d ’A p p e l de R e n n e s.
Dans sa dernière audience, la Cour d’Appel
de Rennes a jugé les affaires suivantes inté­
ressant le Finistère :
Les nommées Marie Le Séach, femme
Feunteun ; Marie Kervrann ; Marie Le Nautron, femme Kervrann; Marie-Anne Le Sterr
femme Le Du et Marie-Anne Taridet, femme
Garrec, ont été condamnées par le Tribu­
nal de Quimper, la première, à 3 jours de
prison, la 2* à deux jours (avec sursis) ; la 3*
à deux jours ; la 4« à deux jours et la 5» à
deux jours de prison, pour avoir exercé des
violences envers M. Louarn, instituteur à
Landudal.
La Cour confirme les peines prononcées et
condamne en outre la femme Feunteun à 100
francs de dommages-intérêts envers M. Le
Louarn, pour le préjudice causé à ce dernier
par suite d’abus de son droit d’appel.
M. Dufilhol, armateur à Lorient, avait as­
signé devant le tribunal de Quimperlé, pour
chasse sur le terrain d’autrui, M . Jean-Ma­
rie Gouello, de Clohars-Carnoët. Après de
longs débats, ce dernier avait été acquitté,
le fait de chasse n’ayant pas été retenu.
La Cour, considérant que foi est due au
procès-verbal du garde, jusqu’à preuve con­
traire ; que cette preuve n’a pas été apportée
par M. Gouello, réforme le jugement de
Quimperlé et condamne M. Gouello à 16 fr.
de domages-intérêts.
Police correctionnelle. —
Tribunal
de Q u im p e r .
Audience du 11 juin.
Délits de pêche. — L ’audience est entiè­
rement consacrée à l’examen de délits de
pêche maritime : pêche au chalut dans la
baie de Douarnenez ou dans celle de La
Forêt.
Lee équipages poursuivis appartiennent
aux canots Lutin et la France aux Fran­
çais, de Concarneau, Français, Michel,
Maria, St-Joseph, Jauréguiberry et Waldeck Rousseau, de Douarnenez.
Ils sont condamnés à des peines variant
entre 6 jours de prison et 16 fr. d’amende
avec sursis.
En outre, le nommé Henri Le Bléis, de
Saint-Pierre-Penmarch, qui a récolté du
goëmon avec une plate sans rôle, est con­
damné à 25 fr. d’amende.
Les nommés François Chariot, 38 ans,
et Corentin Le Dréau, de Loctudy, ont
coupé du goëmon de ri.-e sur le littoral de
la commune de Combrit où ils ne sont pas
domiciliés ; chacun 16 francs d’amende,avec
sursis pour Chariot seulement.
Audience du 13 juin.
Folie alcoolique.— Le nommé
Marc C..., est ce jeune marin,âgé de 17 ans,
qui a, mardi dernier, dans les rues de Quim­
per, au cours d’une ciise alcoolique, blessé
assez grièvement à coups de couteau un
certain nombre de passants.
A l’audience, il déclare qu’il avait bu en
cours de route avec des matelots et continué
à boire à Quimper, dans les cabarets, avec
des artilleurs. A partir d’un certain moment
il a perdu complètement la tête et ne se
souvient de rien.
Il exprime tous ses regrets pour les actes
qu’il a commis et il se déclare heureux d’a­
voir appris que les personnes qu’il a frap­
pées n’ont pas été atteintes grièvement.
Le tribunal rend un jugement dans lequel
il estditquerivresse n’est point une excuse,
et il condamne Marc C... a une année d’em­
prisonnement ; mais, tenant compte de sa
jeunesse et de ses excellents antécédents, il
lui applique la loi de sursis.
Q u i m p e r .—
Quimper. — La « Quimpéroise ». — La
Société de gymnastique La Quimpéroise,
devant prêter son concours à la fête orga­
nisée demain dimanche par « l’Union du
Commerce et de l'industrie de Douarnenez »,
partira par le train de 6 h. 41 du matin.
Si le temps est beau, comme nous 1«
LE FINISTERE
Douarnenez. — Au comité républi­
cain. —g Le comité républicain s’est
réuni dimanche dernier, ¡\8 heures du
malin, sous la présidence de M. Giffo.
Des modifications ont été apportées
aux statuts.
Le 20 juin, au conchor du soleil, carillon
do toutes los cloches do la ville ; à 8 heures
du soir, sur lo Champ-de-Bataille, danses
publiquos ; à 9 houres, fou do joie, salves
d’artillerie, retraite aux flambeaux, illu m i­
nation do la villo ; à 9 heures 1/‘J, grand
bal à la salle do la mairie (tenuo correcte).
li" journée. — Jeudi 27 juin : A 5 heures
Pont-l’Abbô. — Courses ci/ctistcs. — du matin, carillon do toutes les cloches de
Des courses de bicyclettes organisées la villo annonçant l’ouvorturo officielle de
ar la société la Bigoudcn, auront lieu la fête et invitant los habitants à pavoiser
La Cornouaille. — Un concours de tir
omain dimanche. En voici le pro­ lours maisons ; à 8 heures 1/ 2 , lo maire, lo
gratuit offert à l’armée, aux sociétaires et
gramme :
Conseil municipal et toutes los autorités se
pupilles par la Cornouaille, société mixte
A doux houres, grand dédié do byclettcs. rendront à la salle de l’Hôtel do-Ville. Là, se
de tir, aura lieu au Stand militaire, demain
■
1ro courso. — Départementale : l 01 prix, formera lo cortège qui se rendra à l ’église
dimanche, de 7 h. il 11 h. du matin et dé
pour assister à un service solennel en
30
fr. ; 2*, 20 fr. ; 3», 10 fr.
1 h. à 3 h. du soir.
2« course. — Internationale : l ' r prix, commémoration du Premier Grenadier de
—
Le dimanche 30 juin aura lieu, aux
France. Après le service, le cortège se ren­
70 fr. ; 2», 50 fr. ; 3«, 30 fr.
dra sur lo Champ-de-Bataille, où les hon­
mêmes heures, un grand concours régional
3 ° course. — Réservée aux sociétaires de
avec 1.500 francs de prix.
la Bigoudcn : 1ur prix, 15 fr. ; 2», 10 fr. ; neurs militaires seront rendus à la statue
du héros par une compagnie du 118“ de ligne.
3«, 5 fr.
Un lâcher original. — Mardi prochain,
Course do primes par surprise. — Réser­ Exposition des reliques du héros au pied de
vers 0 houres du soir, arrivera à Quimper
la statuo.
l’automobile du magazine Je fais Tout, qui vée à tous les courours n’ayant gagné aucun
A 11 houres, une distribution do pain sera
prix
aux
courses
précédentes
:
au
3"
tour,
est partie de Paris depuis le 25 mai pour ef­
faite
aux indigents do la ville, sous los hal5 fr. ; au 0» tour, 5 fr. ; au 9« tour, 5 fr. ; au
fectuer le tour de France.
Cette voiture s’arrêtera place Saint-Coren- 12' tour,12 fr.au l«r ,8 fr. au 2° ot 5 fr. au 3°. los.
A midi, grand banquet par souscription.
A l'issuo des coursos, distribution dos prix
tin, d’ot» elle lftohera des ballons supportant
Do 1 lioure à 7 heures, tir à la cible dans
des bonsprimes. Ceux qui voudront pour­ au siège social.
la cour de l’école communale des garçons.
suivre les ballons et qui seront assez heu­
Do 2 heures à 4 heures, jeux divers sur le
reux pour s’emparer des bons primes qu’ils
Marché du jeudi 13 ju in 1907. —
ortent n ’auront qu’à les adresser à MM. Laf— Froment, 24 fr. 20 los 100 kilos ; soi- Champ-de-Bataillo : baquets russes, tourni­
te et Ci», 00, avenue des Champs-Elysées,à
quets, coursos de brouettes, courses en sac,
Paris ; ils gagneront différents objets tels glo, »» fr. »» ; orge, 18 fr. #» ; blé noir, ficelle gastronomique ; prix divers.
»s
fr.
#»
avoino,
1
!)
fr.
»»
;
pommes
de
terre,
que bijoux, volumos, cartes postales, eto.
De 4 heures à 5 heures, course au galop
7 fr. »s ; foin, 8 fr. 20 ; paille, 5 fr. 40 ; œuf,
Les soirées de gala du concours hippi­ prix moyen), 0 fr. 75 la douzaine ; beurre, pour bidets bretons, sur la route de Rostrenon ; t1»* prix, 15 fr. ; 2', 10 fr. ; 3% 5 fr.
que. — Ou nous demando d’indiquer nos pré- I fr. 05 le 1/2 kilo.
Do 5 houres à 0 heures, concert sur la
férenoos quant au ohoix dos meilleurs spootaplace do la Mairie.
oles delà série que nous promet l'improssario
Penmarc’h. — Epaves sauvetées. —
A 8 h. 1/2,danses publiques sur le ChampCh. Baret.
11 n’est point aisé do répondre, oar toiis ces II a été sauveté lo 11 juin 1907, dans le de-Bataille.
A 0 h. 1/2, feu d’artiflee et retraite aux
apeotaoles méritent,it des titros différents, d’at­ port do Kérity-Penmarc’h, un fût vide en
tirer l'attention do ceux qui s’intéressent nu bois, d’une contenance de 500 litres et por­ llambeaux.
S’ journée.— Vendredi 28 juin : A 9 h. t/2
mouvement littéraire de notro époque.
tant les marquos E. S. Ce fût qui est en
du
matin, course au galop pour bidets bre­
Néanmoins, nous pouvons oonsoillor aux bon état, ost déposé près du corps de garde
jeunes filles Frère Jacques, pièoe éléganto, des douanes h Kérity. Le propriétaire est tons sur la route de Brest; l ’r prix, 15 fr. ;
parisienne, oontenant nombro do soènos ex­ invité h en demander main-levée, le plus 2% 10 fr. ; 3", 5 fr.
De 10 houres à midi, concours do tir à la
quises do douoe émotion et de saine gaieté.
tôt possible, îi l’administration de l’inscrip­ cible et jeux divers, sur le vieux cimetière.
Los amateurs de pièces exotiques applaudi­
A 1 h. 1/2, bal d’enfants sous les halles,
ront au luooès du Cultivateur do Chicago, tion maritime à Quimper.
distribution de jouets aux enfants (entrée,
faroe amérioaine extrêmement ouriouio qui,
soua des apparenoes de grosso poohado, con­
Mellars. — Champ dévasté. — Alexis 0 fr. 15).
De 3 heures à 4 heures, lancement de
tient uno flno oritique des pratiques d’uno oor- Castrée, cultivateur îi Tromeillou, en Meilars, se rendant dans ses champs, le 10 cou­ ballons sur lo Champ-de-Bataille, avec dif­
taine presse transatlantique.
Les amis du rire devront ohoisir do préfé­ rant au aoir,conslata qu’environ 1.500 plants férents objets en peau de baudruche.
Do 4 heures à G heures, concours de dan­
rence Florette et Patapon, qui a été le de choux qu’il avait plantés il y a quelques
ses
bretonnes et do costumes bretons, pour
grand éolat de rire do l’année ; vaudeville iours, avaient été arrachés et laissés sur
jeunes iilles du canton : prix divers.
arohi-oomique avoo portes, plaoards, bain le sol.
A G h. 15, rentrée des drapeaux et des
foroé, automobile, surprises, méprises et mille
Cot acte de vandalisme a dû être effectué
reliques du héros.
oooassories plus divertissantes les unos que de nuit.
A 8 heures du soir, grande fête de nuit:
les autres.
danses
bretonnes, danses de caractère.
Mais tous oeux qui aiment le théAtro qui
Châteaulln. — La fête des écoles laï­
A 11 heures, lancement d’uno montgolfait pensor, le théâtre vibrant, poignant ot ques.— Demain dimanche aura lieu îi 10 heu­
fiére.
■insère, no manqueront pas l'oooasion d’aller
souhaitons, les gymnastes ainsi que les
membres du comité descendront au Juch et
se rendront à pied i\Douarnenez.
Le soir, ils reprendront au Juch le Irain
qui arrive & Quimper à 8 heures.
Ils quitteront aussitôt la gare pour se ren­
dre sur la place -Saint-Corentin où aura
lieu la dislocation.
S
E
res du matin, îi l’école publique des tilles,
Huissier cambriolé. — Profitant de
sous la présidence d’honneur de M.Dumas,
l’absonce de M" Marseillier, huissier,
sous-préfet, et de M. Ilallégtien, député,
Catherine X..., qui, auparavant, avait
maire de ChiUeaulin, une matinée récréative été domestique dans la maison, pénétra
offerte parles élèves des trois établissements jeudi après-midi, dans l’habitation de
scolaires laïques de la ville. Le soir, un ban­ son ancien maître, sous le prétexte
quet par souscription aura lieu salle Biaise. d’aller prendre quelques effets qu’elle
Retraite aux flambeaux. — La mu­
y avait oubliés.
sique du 118* de ligne fera, ce soir, sa deu­
Une femme disparue. — Une femme BourL’ancienne bonne fit une perquisition
xième retraite aux flambeaux. Elle suivra his, que l’on disait avoir été trouvée noyée,
minutieuse et enleva un coffYet renfer­
l’itinéraire suivant :
dans lo canal, a disparu depuis le lundi de mant une certaine somme ainsi que des
. Place Saint-Corentin, rue de la Mairie, la Pentecôte.
bijoux.
place et rue de Brest (arrêt devant la mai­
On ne sait ce qu’ello ost devenue. La gen­
M° Marseillier, à son retour, constata
son du général), venelle de l’Hospice, rue darmerie la recherche.
le
cambriolage. Plainte fut aussitôt dé­
de l’Hôpital, rue des Reguaires, Pontposée il la gendarmerie, qui ne tarda pas
Firmin, les Quais, rue Laënnec, caserne. •
Quimerch. — Couronnement de la a arrêter Catherine X ... La coupable
rosière
. — Demain et lundi auront lieu îi avoua son larcin et l’endroit où elle
Concerts militaires. — Voici le proranime du concert qui sera exécuté demain Quimerch les fêtes pour le couronnement avait cacbé le colfret, ainsi que le nom
d’une complice qui partagea le produit
imanchepar la musique du 118* de ligne,de de la rosière.
La journée de dimanche est consacrée du vol.
8 h. 1/2 h 0 h. 1/2 du soir, sur le kiosque
pour la fête du couronnement de la rosière.
du Chainp-de-Bataille :
Commencement d'incendie, — Mme
Le lundi il y aura courses de vélo, courses
L'Alsacien (pas redoublé)....... E. Labordo.
veuve Le Bouch,êgéede30 ans,bouchère,rue
de
chevaux,
'courses
d’hommes,
concours
Ouverture de Concert............ H. Sénéo.
du Pavé, îi Carliaix, voulant, le 7 juin,
de fumeurs, etc.
La Oitana (valse)................... Buoalossi.
applaudir l’admirablo pièoe de Maurioo Landay, La Loi de Pardon. 11 faudra romoroior
M. Baret de nous avoir fait oonnattro oette
belle oeuvre qu’auoune tournée no pouvait ins­
crire à son programme, en raison du très
grand nombre de ses personnagos.
S
Rigoletto (fantaisie)................. Verdi.
La Fête au 'Village................. A. Fajollo.
Le chef de musique, Em. Kuhn.
Etal civil du 8 au i3 juin 1907. — NaisSANOtta. — Amory-Olivior-Amédéo Riohard,
plaoo La Tour d'Auvergne. — André JoscphMario Dinoufll, impasso do l’Odet. — EmileJoan-Oabrlel Korhardy, plaoo Torro-au-Duo. —
Pierre-Roné-Josoph Daoudal,r. dos Bouohcrios.
— Paul-Abel Quérê, r. Royalo.
170 naissanoos on 1007.
Mariages : 51.
Déoàs. — Marie-Anno-Claudino Gomé,84 ans,
ropasseuso, vouvo do Julos Oavoau, r. Royalo.
— Louiso Riohard, Sans, r. de la Providenoo.
— Vietor Le Manaoh, 50 ans, journalior, oélibatairo, 4 l’Hospioe. - • Marie Llnvoux, 53 ans,
ménagèro,épouso do Joan Lo Qoo, h l’Hospioo.
— Louiso Hémon, 54 ans, sans profession,
épouse de Arthur Buzaré, r. Bourg-los Bourgs.
— Jean Kergoat, 31 ans, cultivateur, céliba­
taire, à l’Hospico. — Antoine Guillou, 40 uns,
marin-pêohour, époux de Mario Lo Gall, h
l’Hospioe.
245 déoès on 1907,
dont 84 aux hôpitaux.
P u b lic a t io n s d k
M a r ia o k s
Pierre Cap, soiour do long, domioilié do
fait à Saint-Evarzoo et do droit k Quimper, ot
Jeanne Lo Roux, oouturliro, domioiliéo h Ergué-Armel.
Pierre Uoaré, boulangor, domioilié k Quimpsr, et Mario Cornio, oultivatrioo, domioiliéo
k Plonévez-Porzay.
Joseph Poulmaroh, pUtrisr, domioilié k ChAtoaulln, et Marie Guédo, domostlquo, domioi­
liéo de fait k ChAtoaulin et do droit h Quirnpor.
Ergué-Gabérlo. — !Accident de voi­
ture. — Ces jours derniers, M““ Gonan,
d’Ergué-Gubéric, retournait chez elle en
voiture, quand, au passage à niveau, le
cheval s'effraya à la vue a'un train qui
se dirigeait sur Lorlent. L a voiture versa
dans la douve et l’une des roues passa
sur le oOté gauche de la tôte de M 01’ Conan,
lu i faisant une blessure au-dessus de
l’œil.
L'état de M®' Gonan est assez grave.
Camaret. — Outrages. — Un nommé
François Largenlon, 37 ans, marin-pêcheur,
a grossièrement insulté le maire et le gardechampêtre de la commune de Camaret.
Procès-verbal lui a été dressé.
Cast. — Gendarmes outragés. — De­
puis quoique temps les jeunes gens de la
communo de Cast s’en prennent aux gen­
darmes qu’ils outragent, menacent et frap­
pent même.
L’un d’eux, nommé Pavec, domestique
do ferme il Cast, a été condamné la semaine
dernière par le tribunal correctionnel de
Chêioaulin h G mois do prison pour coups
aux gendarmes.
Samodi dernier, les gendarmes il cheval
Eveno et bernard, étant en patrouille do
nuit au bourg do Cast, furent entourés par
plusieurs individus porteurs de pelles et de
pioches,qui leur crièrent de retourner îi Chftteaulin, puis les insultèrent.
Quand les gendarmes voulurent los ap­
préhender, ils prirent la fuite h travers
champs.
Les gendarmes revinrent le londemain
faire une enquête et ils apprirent ainsi qu’au
nombro des insulteurs de la veille se trou­
vaient les frères Le Bris, de Kerjouen, en
Cast, domestiques do ferme. Ils seront
poursuivis.
LoquefTret. — Vol. — Un vol d’uno
somme de 050 fr. au préjudice du nommé
François Stum, commerçant h Loqueff'rcl,
a été commis le 10 courant.
Cotte somme se composait do billets do
banquo pliés ot placés dans un portefeuille
go trouvant dans le tiroir de l’armoire. Le
voleur a laissé lo porlofouillo.
L’enquête se poursuit.
dC arhalx. — Les fêtes de la Tour
d'Auvergne. — Los fêtes annuelles do la
Tour d’Auvergne débuteront le 26 juin. En
voici le programme complet ;
vers 11 h. 1/2 du soir, chauffer du lait h
son enfant, alluma, étant couchée, une
lampe îi alcool qui se trouvait sur la table
de nuit, près du lit.
Soudain elle s’aperçut que les rideaux du
lit flambaient ; elle donna l’alarme et les
voisins accourus purent éteindre ce com­
mencement d’incendie dû it l’allumette jetée
par la femme Le Bouch.
Les pertes qui sont estimées 2S0 fr. sont
assurées.
Alliance démentie.
La liste on est très longue et lo cadre restreint
de nos colonnes nous empêche do les passer
On dément l’information donnée par
toutes en revue.Nous nous arrêterons senlem<-nt
un
journal qu'une triple-alliance était
sur les plus meurtrières dans nos pays : la tu
conclue entre la France, l’Angleterre
bcreuloso, la morve, la péripneumouic conta­
et l’Espagne.
gieuse, la lièvre aphteuse.
La tuberculose ebt une maladie contagieuse
L a crise v itic o le .
communo h l’homme ot aux animaux, duo il
Les dernières statistiques officielles
1« présence dans l’organisme d’un microbe dit
bacille de Kocll. L’espèce bovine y est particu­ accusent 452 municipalités démis­
lièrement sensible ; 10 è 20 0/0 des bœufs en sionnaires.
Le promoteur du mouvement, Mar­
Franco sont tuberculeux. C’est une maladie
d’autant plus redoutable qu’elle afi’ecte ¡1 peu celin Albert, a télégraphié à tous les
près tous les organes: appareils digestif,respi­ maires : « Nous n’avons pas d'ordres
ratoire, génital, os et articulations, mamelles à recevoir de M. C/émenceau ; j ’en­
gage les municipalités fédérées à dé­
chez la vache, etc.
Malheureusement, malgré les recherches missionner immédiatement. »
innombrables des savants de toutes les parties
La convocation des territoriaux du
du monde, on n’a pas encore trouvé do remède 125« d’infanterie a été ajourné .
curatif guérissant les animaux atteints. Mais
L a crise russe.
on connaît un moyen de reconnaître si les ani­
maux sont tuberculeux. L’inoculation de la tuLa situation s’aggrave à nouveau en
bcrculine produit en effet chez les animaux
Russie. Le gouvernement aurait dé­
tuberculeux une élévation de température de
couvert que les membres socialistes de
1° 5 h 3°.11 sera donc bon avant d’introduire
la Douma complotaient le remplace­
un animal nouveau dans une étable saine de
ment du gouvernement impérial par
lo soumettre ii l'épreuve do la tuberculino. un gouvernement républicain.
Cette simple opération épargnera à l’agricul­
Au cours d'une séance de nuit, la
teur bien des déboires. Uue bonne opération
Douma
a renvoyé l'examen de la ques­
sera aussi de soumettre tous les animaux de
tion
de
l'exclusion
des 55 députés cons­
la ferme chaque année à cette épreuve. Cela
pirateurs à une commission ont la
permettra de ne garder comme reproducteurs
composition rend vraisemblable le rejet
quo des bêtes absolument saines ; on se débar­
de cette exclusion.
rassera, en les vendant comme bôtes de bou­
On s'attend par suite à la dissolution
cherie, do celles qui paraîtront suspectes.
La morve qui attaque les espèfcos cheva­ de l’assemblée qui est cernée par les
IIa v a s .
line et asine se transmet aussi à l’homme. Cau­ cosaques.
sée par deux bacilles, elle affecte deux for­
Le Gérant, responsable : J . Bernard.
mes : la forme cutanée qui produit des tumeurs
sur la peau et la forme interne ou morve pro­
prement dite. Dans «ette dernière les lésions
Tribunal de Commerce de Quimper
portent sur les muqueuses du nez et sur le
poumon. 11 y a jetage d’une mucosité blanPar jugem ent du 31 mai 1907, le sieur
cbAtre par les narines. L'infection se fait par
cohabitation, dans les écuries d’auberges par Maréchal, maître-cordonnier à Pen­
exemple, lorsqu’un animal sain se trouve à marc’h, a été déclaré en état de faillite
ouverte provisoirement a u 6 avril 1907.
côté d’un animal atteint.
On neconnait pas non plus de remède curatif, Juge-commissaire, M.Thomas ; syndic
mais l’injection aux animaux morveux d’un pro­ provisoire, M. Joncour.
duit analogue è la tubereuline,appelé mallëinc,
Faillite du sieur Diascorn, commer­
produit aussi une élévation de température.
La péripneumonie cotüagieuie qui porte çant à Gouesnach : Délibération sur
sur les poumons et scs enveloppes ou plèvres un concordat le 29 ju in 1907, à 9 heures
est également causée par un microbe. Cette du matin.
maladie affecte deux formes, une forme aiguë
Clôture de la vériiicalion et de l'affir­
qui évolue dans l’espace de 10 à 15 jours et une
forme chronique qui suit la forme aiguë. Dans mation des créances : L iq u id aticm ju ­
la première période, l’animal a de la fièvre,est diciaire du sieur Séchez, négociant à
triste et manque d’appétit, il a une toux légère; Quimper, le 29 ju in 1907, à 9 heures
la forme aiguë est guérissable, la forme chroni­ du matin.
LE BIHA N, greffier.
que, non. Mais on possède un vaccin qui, ino­
culé aux animaux sains,les rend réfractaires à
Etude de M* Lucien COSQUÉRIC, huissier
la maladie.
à Quimper.
Enfin, pour terminer ce rapide aperçu disons
un mot de la fièvre aphteuse qui,& elle seule,
a causé dans certaines années des pertes qu’on
a évalué fi un demi -nullard.
Cette maladie,qui attaque les espèces bovine,
PAR a u t o r it é d e j u s t ic e
ovine, caprine et porcine,est également causée
par un microbe. Elle affecte deux formes, uno
Le Mercredi 19 Juin 1907, à
forme bénigne et une forme grave.
une heure après midi, M* C o s q u è iu c ,
Dans la forme bénigne il se produit des vé­ huissier, procédera à Luzurudic, en
sicules ou aphtes — d’où le nom de fièvre aph­ P lugullan.à la vente aux enchères des
teuse— dans trois régions : mu ,ucuse do la meubles et elfets mobiliers saisis sur
bouche, région du pied, mamelle.
Pierre Le Reun ;
Quand «’est la bouche qui est attaquée, les
On vendra : 2 jum ents, 1 pouliche,
animaux salivent abondamment, et mangent 5 vaches, veaux et moutons ;
difficilement, car la préhension des aliments
Armoires, bulfet-vaissellier, tables,
leur est douloureuse. On aperçoit des taches bancs, lessiveuse, draps, lingerie, bat­
pilles, grisâtres, d’oii transude un liquide.
terie de cuisine, vaisselle ;
Dans la région du pied les vésicules se pro­
Cbar-à- b a n c , charrettes, harn ais,
duisent- entre les doigts et l’«nimal ne peut pas charrues, pressoir, hache-pommes,
marcher sans douleur. Il arrive parfois que le tarare, broyeur d’ajonc, etc.
sabot se déu.che du pied.
Au comptant.
Lorsque c’est la mamelle qui est atteinte les
P o u r a v is :
trayons sont douloureux, la vache ne se laisse
L.
C
OSQUÉRIC.
pas traire.
Dans la forme grave ce sont les muqueuses
Etude de M* SOUDRY, docteur en droit, avoué,
internes qui sont attaquées. 11 arrive parfois
rue Laënncc, 19, it Quimper.
dans ce eas quo l'animal meure tout d’un coup.
La contagion a lieu par la dissémination
du liquide contonu dans les vésicules.
Ce liquide évaporé donne une fine poussière
Par exploit du ministère de Autret,
infestée de microbes, poussière qui est trans­
portée par le veut et qui véhicule le germe de huissier à Pont-l’Abbé, en date des 8
la maladie.
et 10 ju in 1907 enregistré ;
Nous verrons dans notro prochain arti­
Et à la requête de Corentin Goanec,
cle quels sont les moyens qu’a l’agriculteur commerçant, demeurant au bourg
pour lutter avec succès contre ces maladies.
V
E
N
TEPUBLIOlD
EM
EU
B
LES
Purge d’Hypothèques légales
A. QUINTIN, .
i
Ingénieur-agronome.
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
Lolre-lntérleure. — La cour d’assi­
ses de la Loire-1 nforieure juge on ce mo
ment les nommés Marcket Yvetot, délé­
gués de la Confédération générale du
Travail à la grève des dockers de
Nantes, et qui lurent arrêtés pour pro­
vocation au meurtre et au pillage. G’est
l’ex-profosseur Hervé qui les défend.
Erratum. — Uno erreur de copie nous a
fait dire dans notre précédent article : « Les
microbes sont quelquefois appelés bûcherons s,
nous voulions dire « bactéries ». Nos lecteurs
auront d’ailleurs rectifié d’eux-mêuies cette er­
reur.
Manche. — M. Fallières, président de la
République, est arrivé il Cherbourg ven­
dredi matin, accompagné de MM. ClèinenDo nos correspondants particuliers.
ceau et Thomson. Il a reçu le roi et la reine
de Danemark h leur arrivée dans les eaux
Paris, 14 juin, 8 h. soir.
françaises. Après une courte revue do l’escadre française, placée, par suite de la ma­
C h am b re des dép utés.
ladie du vice-amiral Gigon, sous le com­
La séance du matin a été occupée
mandement du contre-amiral Philibert, et
un rapide déjeuner, les souverains et le pré­ par l’examen de la crise viticole. Les
1et 5 du projet ont été votés.
sident sont partis pour Paris. Dans la soi­ articles ■
L'ap: ès-midi, M. Argeliès a ques­
rée, l’escadro s’est embrasée. Il y a eu fête
tionné le ministre des Travaux pu­
de nuit.
CHRONIQUE AGRICOLE
Les maladies contagieuses.
Dans notro préoédont article, nous nvons
montré le rôle utilo quo jouent les tniorobeB
ilnns leB phénomènes do fermentation. Mal­
heureusement, il est certains microbes dits
pathogènes qui engendrent los maladies con­
tagieuses, si redoutablos pour l’agriculteur,
blics sur l'application du repos hebdo­
madaire aux employés de chemins de
fer. M. Barthou a répondu que la
question était à l'étude.
Service particulier du Finistère.
Paris, 15 juin, 7 h. S0 matin.
L es so u v e rain s d a n o is en F ra n c e .
Le roi de Danemark a conféré à
M. Fallières l'ordre de l'Elépliant.
.
communal de Plovan, pour lequel do­
micile est élu rue Laënnec, n° 19, à
Quimper, dans l’étude de M" S o u d r y ,
avoué près le Tribunal civil de Q uim ­
per.
Notification a été faite à : 1° M. le
Procureur de la République près le
Tribunal de civil première instance de
Quimper, en son parquet, au palais de
justice, sur le quai, à Quimper ; 2°
Yves Guichaoua, cultivateur, demeu­
rant à Crèm uny, en la commune de
Plovan, en sa qualité de subrogé-tu­
teur de Corentineet Marie Loussouarn,
enfants mineures issues du mariage de
Yves Loussouarn avec feue Françoise
Le Golf et se trouvant sous la tutelle
légale dudit Yves Loussouarn.
De l’expédilion d’un acte dressé au
greffe du Tribunal civil de première
instance de Quimper, le 28 mars 1907,
enregistré, constatant le dépôt fait au
greffe ledit jour de la copie collationnée d’un procès-verbal d’adjudication
du 18 mai 1906, au rapport de M* Au­
tre!, notaire à Peumerit, duquel il ré­
sulte titie ledit sieur Corentin Goanec,
est demeuré adjudicataire de la nuepropriété: l “d’une parcellede terre la­
bourable dite IHaccn ar-Focr ou Tachcn-ar-Focr, située au issues du
bourgcomm unal de Plovan,donnantdu
couchant sur la maison d’ècole com m u­
nale de Plovan et le jardin en dépen­
dant,etdu midi sur chemin de servitude,
d’une contenance d'environ 38 ares 50
centiares, moyennant le prix principal
LE FINISTERE
de l.GBO francs, outre les charges ; 1 rtnC D
1>0un CAUSE DE SANTÉ
2° d’une autre parcello do terre labou­ A U U t n COMMERCE dt> BOIS DU NORD
rable, composant lo 2" lot do la vente,
Chantier avec vastes Magasins et
dite Mogrieur ou Moguer-ar-Hieurch, Bâtiments tic service. — ;)(> mètres de
sise aux issuos du bourg de Plo- long on bordure de la voie publique
van, donnant du couchant sur terrain (a vendue ou a i-ouer).
à M. de Coatpont et il Jean L ous­ , S ’adresser à M. J. MENGU.Y, quai
souarn, du m idi sur terrain à M. Lo de l’Odet, n° 64, Quimper.
Hars et Alain Plouhinec, du nord, sur
l fìlli-D Pour *!l St-Michel, au Loch,
propriété profltèe par M. GetlVoy ot du
levant sur le chemin vicinal menant
du bourg do Plovun
Trèogut, d’une
contenance d’environ 8 ares, moyen­
nant le prix principal de 525 irancs,
outre les charges, lesdites parcolles de
terre appartenant il Yves Loussouarn,
veuf de Françoise Lo Golf, cultivateur
à Brénavélec, commune de Plovan ot
par lui vendues audit Corentin Goanec;
Avec déclaration que ladite notifica­
tion leur était faite, conformément il
l’article 2194 du Code civil, pour q u ’ils
aient à prendre dans l’intèrét de qui do
droit telle inscription d’hypolhèquo
légale qu’ils aviseraient dans le délai
de deux mois et que faute par eux de
se mettre en réglo dans' ce délai et
icelui passé, les parcolles de terre
dont il s’agit seraient et demeureraient
définitivement purgées et libérées entre
les mains dudit Corentin Goanec de
toutes hypothèques do cette nature ;
Avec en outre cette déclaration à
M. le Procureur de la R épublique que
les anciens propriétaires desdites par­
celles de terre sont, indépendam m ent
de Yves Loussouarn, vendeur : Isidoro
Le Maréchal, veuf on premier mariage
de Marie Le Pemp, et Marie Jeanne Lo
Berre.sa deuxième femme, veuve ellemôme en premier mariage do Yves
Loussouarn, cultivateurs, demeurant
à Brénavélec, en la commune de Plor
van, et que tous ceux du chef desquels
il pourrait être pris des inscriptions
d’hypothèque légale n ’étant pas connus
de Corentin Goanec, celui-ci ferait
publier ladite notiilcation dans un dos
journaux désignés pour les annonces
judiciaires conformément à l’avis du
Conseil d’État du 9 mai 1807.
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J . SOU DRY, avoué.
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tivateurs que, contrairement à certains
bruits malveillants, il continue ses
achats de grains et a toujours en m a­
gasin tous les engrais nécessaires à
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Cette Propriété est louée à M. Mathias
Pennarun, moyennant un fermage an­
nuel de 1.300 francs, suivant bail de­
vant expirer le 29 septembre 1.910.
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ministère dudit M* V auchel.à lávente
aux enchères publiques et au comptant
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de café et boissons, consistant en :
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cuisine, Vaisselle, Billard, Chaises,
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consoles et quantité d’autres objets.
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Otrtifl* par 1« Oér«nt ««usslgné.
Quimper, i»
Va ptnr légalisation d« la signature ci-Mntr« :
Mairi* d$ Quimper. U
to K u M ,
ÍN °
4 .944.
Trente-sixième année
LE NUMÉRO
JO U R N A L
CENTIMES
Mercredi 19 Juin 1907,
STERE
R E P U B L IC A IN
F O N D É
E N
LE NUMÉRO
1872
P araissant le Mercredi et le Samedi
L'AGENCE HAVAS, rue Notrc-Dame-des-Victoires, na 3i et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, d Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
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Abonnements spéoiaux d’un an pour le no du samedi,
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(Ces derniers abonnements ne peuvent être vris que pour le
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département)
Les kbonnemonts partent dos l<"f et 15 do ehanue mois et sont payablos
d’avanoe. Ils sont renouvelés fclour expiration, sauf avis oonUairo de rationné
Voir &la 3™page
Nos N OU VELLES T ÉLÉ G R A PH IQ U E S
Faits & Bruits
P r o c h a in e orise m in is té r ie lle . —
L e s d a n g e r s de l ’a n a rc h ie . — L ’anar­
chie qui règne maintenant on m aî­
tresse dans le Midi vient do faire uno
promièro victime.
M. Sarraut, sous-secrétaire d’Etat à
l ’intérieur, a remis sa démission à M.
Clémenceau.
M. Sarraut est député de Narbonno.
Il s’est trouvé dans une situation trou­
blante. S’il continuait à luire partie
d’un cabinet qui annonce — il n ’on est
encore que là — des mesures do ri­
gueur contre les viticulteurs du Midi
révoltés, il so mettait ses électeurs à
dos. S ’il so retirait, il les comblait évi­
dem ment d’aise, mais il se rendait soli­
daire de leurs actes.
M. Sarraut a choisi cotto dernière
attitude. Ce législateur, qui était assis
hier au banc du gouvernement, est
aujourd’hui du parti do ceux qui ont
organisé lo sabotage administratif et
la grève do l’impôt, dont les excitations
ont jeté lo trouble jusquo dans les ca­
sernes ; qui, en un mot, sont en ce mo­
m ent de mauvais citoyens et do mau­
vais Français.
M. Sarraut no sera pas seul il être at­
teint par la crise actuelle.Il estprobable
que lo ministère tout entieron mourra.
Car, pour n ’avoir point su ou voulu
se rappeler à temps la vieille maxime
qui dit quo gouverner c’est prévoir, il
se trouvo on ce moment en présence
de la situation la plus angoissante qui
so puisse im aginer.
Ou bien il laissera aller, et alors
c’est l’anarchie triom phante, c’est le
désordre, c’est la barbarie. O u bien il
voudra faire respecter los lois, et alors,
avec une population aussi excitio et
prête aux pires excès, c’est la bataille,
c’est la guerre civile.
Il no faut pas so faire d’illusions ;
voilà la situation telle q u ’elle est réel­
lement, telle que la voient les esprits
les plus pondérés ot los plus optimistes.
A vrai dire, M. Clèmoncoau ne doit
pas supporter seul la responsabilité do
cette redoutablo criso.
FEUILLETON DU
B Ü H E A T T X
6 mois.
Rue Sainte-Catherine, 10
LE D R A M E DE RO SM EU R
—
QD1M PhR
S 'A D R E S S E R
pour los abonnements et les nnnonoeR à M. l'Administrateur,
ot pour tout oe qui repardo la rôdaotion a M. le Rédacteur en chef.
Elle est le résultat forcé,inéluctable,
do la politique do ces dix dernières
années.
Ce n ’est pas sans danger qu’on sou­
met un pays au régime contre lequel
nous nous sommes, républicains mo­
dérés, si souvent élevés.
Depuis dix ans, à part quelques très
rares exceptions, les ministres qui se
sont succédé au pouvoir n ’ont brillé
que par leur manque d’énergie et de
volonté, par leur faiblesse devant les
sommations violentes des collectivistes,
Ils régnaient, s’il est permis de s’ex­
primer ainsi, mais ils ne gouvernaient
pas. Lo « laissez faire, laissez passer,
après nous lo déluge », a été lo mot
d’ordre constant qu’ils so sont fidèle­
ment transmis.
Et c’est ainsi que, de faiblesse en
faiblesse, de concession en concession,
on en est arrivé à la crise actuelle.
Il s’agit de savoir, aujourd’hui, car
co n ’est pas l’heure de se payer de
mots, si la France sera.
Lo jour où il sera permis en etîet à
uno fraction quelconque du pays, en
proie à une crise, de lâcher, par tous les
moyens, même les plus révolutionnai­
res, d’imposer à la majorité des ci­
toyens dos mesures spéciales, co sera
la dissolution certaine de la R épubli­
que et do la France.
Et ce jo ur est proche, si on ne s’em­
presse pas de revenir à uno politique
vraiment digne d’un grand pays comme
le nôtre, politique de sagesse et de fer­
meté à la fois, de progrès dans l’ordre et
d’action contre l’anarchie quelle qu ’elle
soit.
L e secret et la lib e rté d u vote. —
Le Parlement a discuté, au cours de nom­
breuses séances, une proposition de loi
ayant pour objet d’assuror lo 3ecret et la
liberté du vote ainsi que la sincérité des
opérations électorales.
Cette proposition, d’abord adoptée par
la Chambre, fut modifiée par le Sénat, moditiée aussi par la Chambre et adoptée avec
do nouvelles modifications par le Sénat. La
Chambre l’ayant encore retouchée, le Sénat
va en reprendre prochainement l’examen.
Il est probable que, cotte fois, elle subira
peu de remaniements.
Aussi croyons-nous intéressant d’en Caire
connaître les principales dispositions, que
voici :
Artiolo l«r. — Il est absolument interdit
d’êtro inscrit sur les listes électorales do
plus d’une commune ou section do oominuno. Dans lo cas do résidences multiples,
circonstance sa mine la plus affable. Un
hôtolior no doit-il pas fairo bon visago à
ceux qui lui apportent leur argent on échange
ÎO du vivra et du couvert qu’il leur assura?
E'.istacho Carm in était d’une taille un pou
IO
au-dossous do la moyenne, mais, commo
beaucoup d'hommes petits, il avait uno carPREM IÈRE PARTIE
ruro onormo ot dos membres d'hercule. Sa
figura, aux traits assoz réguliers, avait lo
Le MyMtòr«!.
front bas ot los lèvros épaisses. Doschovoux
blond lllasso. plantés très bas et très drus,
III
onvoloppaient sa têto à la maniera d’une caTADL1C D ’HOTK
rapaco do hérisson. 11 pouvait avoir do quaSur un signe do Lebroton, les doux véhicu­ ranto à quarante-deux ans, C'était l’aîné ot
les s'arrêtèrent ot Colman courut aidor los celui quo l’on disait êtro « lo plus aimable «
dos doux frères.
trois dames à mettra piod à torre.
— Nous voici arrivés, mudamo, — dit-il — Cos damas sont avoc monsieur Y — doen s’adressant à la mèro. — Maintenant i^ manda-t-il obséquiousoinent.
— Oui, répondit madame Forroix, — ot
n'y a plus k reculer. La cuvorno des ogres
nous attendons doux messieurs ot une jeune
est ouverte.
11 riait on parlant ainsi, ot co riro était si fille qui doivent venir do Lannion.
— Ition, lit Eustacho. Et, calculant qu’il
frano que los fommos lo partagèrent.
Mais leurs fronts so rembruniront W squo, fulluit trois chambres aux nouveaux arri­
l'un dos garçons ;do l'hôtel ayant pris leurs vants, il appela une servante à laquelle il
valisos pour lus introduira, ollos so trouvè­ jota brutalement trois numéros, ajoutant,
rent dans lo vestibule fuco i't faco t<voc l’un par maniôrod’oxplication, quocos trois cham­
dos patrons, colui dos doux frères qui s’ôtait bres donnaient sur le jardin, les pièces qui
regardaient la inor étant occupées par doux
résorvé la survolllanco dos logis.
L’aspect du porsonnago, on oll'ut, n'avait familles anglaises.
—•Pou Importe 1dit indifl'éromment madame
rion d’ongagoant, bion (ju’ll eût pris pour lu
Forroix. Nous no sommes ici quo pourco soir.
Parole imprudente assurément, car ollo
(1) Roproduotlon in tordito aux Journaux qui
n ’ont pas un traité avoo la Société «los Gens amena un chungomont subit sur la faco déjà
de Lettres.
pou uvonanto de l ’hOtoliur. Un pli so creusa
« F in is t è r e »
du Mercredi 19 Juin 1U07.
ANNONCES i
«
Les lettres non affranchirs sont refusée».
Annonces judiciaires et diverses.
Réclames......................................
la ligna
S O o.
80
Les annonces du département du Finistère et des départements limüroph s
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veilla
de la publication du Journal, avant midi.
l’inscription de l ’électeur aura lieu au domi­
L ’article 463 du Code pénal est applicable
cile réel ou bien dans la communo où se aux dispositions ci-dessus.
trouve le principal établissement de l’électeur.
Les dispositions concernant la façon de
Art. 2 — Dans toutes les élections, le vote
procéder au dépouillement du scrutin, de
a lieu sous enveloppes non fermées.
('.es enveloppes sont fournies par l ’Admi- rédiger les procès-verbaux, etc., sont à
n itra tio n préfectorale.
peu prés semblables à celles de la loi élec­
Elles seront opaques, timbrées du sceau torale qui nous régit actuellement.
do l’Etat, non gommées,et de type uniforme
En tout cas, il faut compter que, quelque
pour chaque collège électoral.
diligence qu’y mette le Sénat, cette loi ne
filles soront envoyées dans chaque mairie,
cinq jours ou moins avant l’élection, en pourra pas être appliquée pour les pro
notnbro supérieur de moitié à celui des élec­ chaînes élections au Conseil général.
teurs inscrits.
Lojourdu vote, elles seront déposées sur le
L ’acco rd fran co - jap on ais. — V oici
bureau électoral et tenues à la disposition
le texte p rincipal de l'accord q u i vient
de» électeurs.
Art. 3. — Il sera établi dans chaque salle d ’être signé entre la France et le Jap on
de vote, par les soins et sous la responsabi­ et dont M. P ich on, m in istre des Affaires
lité du maire de la commune, un ou plu­ étrangères, a donné connaissance à la
sieurs dispositifs permettant aux électeurs C ham bre au cours de la séance de lu n d i :
de s’isoler pour mettre leur bulletin sous
Le gouvernement de la République fran­
enveloppe.
Art.
— A son entrée dans la salle du çaise et le gouvernement de Sa Majesté
scrutin, l’électeur, après avoir fait constater l ’empereur du Japon, animés du désir de
son identité suivant les règles et usages éta­ fortifier les relations amicales qui existent
blis,ou après avoir fait la preuve de son droit entre eux et d'en écarter, pour l’avenir, toute
de voter par la production de la décision ou cause de malentendu, ont décidé de con­
do l’arrêt mentionnés à l’article 23 do la loi clure l’arrangement suivant :
Les gouvernements de la France et du
municipale du 5 avril 1884, prend lui-même
Japon, d’accord pour respecter l’indépen­
une enveloppe.
Il doit s’isoler pour mettre son bulletin dance et l’intégrité de la Chine, ainsi que
dans l’enveloppe ; puis, sans quitter la salle, le principe de l ’égalité de traitement, dans
il introduit cette enveloppe dans la boîte du ce p"ys, pour le commerce et les ressortis­
scrutin, après avoir permis au président de sants de toutes les nations, et ayant un
constater qu’il n ’en tient à la main qu’une intérêt spécial à voir l’ordre et un état de
seule. Lo président fait cette constatation choses pacifique garantis, notamment dans
les régions de l’empire chinois voisinps des
sans toucher l’enveloppe.
Art. 7. — Tout électeur atteint d’infirmi­ territoires où ils ont des droits de souve­
tés certaines et lo mettant dans l’impossibi­ raineté, de protection ou d’occupation, s’en­
lité d’introduire son bulletin dans l’enve­ gagent à s’appuyer mutuellement pour
loppe et do glisser celle-ci dans la boîte du assurer la paix et la sécurité dans ces ré­
scrutin est autorisé à se faire assister par un gions, en vue du maintien de la situation
respective et des droits territoriaux des deux
électeur de son choix.
Art. 12. — Quiconque, soit dans une Com­ parties contractantes sur le continent asia­
mission administrative ou municipale, soit tique.
dans un bureau do vote ou dens les bureaux
dos mairies, des préfectures ou sous-préfectures, avant, pendant ou après un scrutin,
aura, par inobservation volontaire de la loi
N ouvelles diverses
ou dos arrêtés préfectoraux, ou par tous
autres actes frauduleux, violé ou tenté de
Les ministres se sont réunis en Con­
violer le secret du voto, porté attointo ou
seil à l'Elysée samedi matin. La séance
tenté do porter atteinte à sa sincérité, em­
a été consacrée à l’examen de la situa­
pêché ou tenté d’empêcher les opérations
du scrutin, ou qui en aura changé ou tenté tion dans le Midi.
Ils ont définitivement arrêté un en­
de changer le résultat, sera puni d’une
amende de cent francs à cinq cents francs semble de mesures destinées à assurer
f 100 fr. à 500 fr.) et d’un emprisonnement le respect de la loi ; des instructions ont
d’un mois à un an ou do l’une do ces deux été télégraphiées aux autorités admi­
peines seulement.
nistratives et judiciaires. L ’arrestation
Lo délinquant pourra en outre être privé des membres du comité d’Argelliers au­
do ses droits civiques pendant deux ans au
rait été décidée, mais différée jusqu’à
moins et cinq aiis au plus.
ce que les régiments du Midi aient été
Si
le coupable est fonctionnaire de l’ordre
administratif ou judiciaire, agent ou pré­ remplacés par des troupes de l’Est.
Lundi soir, M. Sarraut, sous-secré­
posé du Gouvernement ou d’une adm inis­
tration publique ou chargé d’un ministère taire d’Etat à l’intérieur, député de Nar­
Jo service public, la peine 6ora portéo au bonne, a remis sa démission à M. Clé­
double.
menceau.
— Un télégramme de Sébastopol annonce
que l'escadre de l’amiral Tsiwinsky était ré­
cemment arrivée à l'île de Tendra, près d’O­
dessa, quand les équipages de deux cuiras­
sés se mutinèrent après avoir assisté à des
meetings sur la côte. Ils tentèrent de jeter les
officiers à la mer et de se rendre maîtres de
l’escadre. Les officiers, qui ee tenaient nur
leurs gardes, dejouèrent ce plan et agirent
énergiquement. Soixante maôrins ont été ar­
rêtés.
ontro ses sourcils ot, rappelant la femme do
chambra qui so disposait à emporter les va­
lises, il dit à hauto voix :
— Rosalie, pas la peine de mettre ces
gens-là au premier. Monto au troisièmo. Co
n'est quo pour la nuit.
Colman Lobreton ne devait pas êtro d'hu­
mour onduranto, car l’ordre ainsi donné lui
déplut. Avoc une politosso exagérée, il s’a­
vança vers l'hôtolier ot, arrêtant d’un geste,
pour la seconde fois, la sorvante aliurio, il
dit d’uno voix claire :
— Pardon. Monsieur avait très bien dit
tout à l ’heure. C'est au premier quo nous
voulons êtro. Nous paierons on conséquonco.
- Mais lo butor s’ontêta dans sa grossièreté.
— La maison n’a qu'un prix, qu’on soit
logé au premier ou au troisième. C’ost moi
qui donne los chambras qu'il mo plaît. Jo no
Bocritlo pas u i c b meilleures chambres aux
gens do passage... ot jo suis maître chez
moi.
Colman so mordit los lèvres jusqu’au
sang. Il allait sans doute répliquer quelque
dura parole au grossier personnage, lors­
qu’un coup d’œil joté sur los dames les lui
montra très émues do l’incident. La mèro
surtout paraissait plus morte quo vive.
— Laissez, monsieur — s'écria cello-ci,
s’adressant à Lebroton. — Nous n’insistons
pas, ot puisqu’on y mot si pou do comptai*
sanco, nous nous contonterons dos chambras
du troisioino. Il no s’agit quo d’uno nuit,
après tout.
— Le garçon a autre chose k faire, gro­
gna-t-il, et cette vache bretonne « t 1payée
pour faire son métier. Si vous trouvez que
le paquet est trop lourd pour elle, portez-la
vous-même.
Le voyageur ne répliqua rien, cette ïois ;
il s’avança vers la servante et, avec une ai­
sance souveraine, s’empara dea trois eolis.
— Montrez-nous le ôhemin, dit-il paisible­
ment.
Garmin s’était arrêté. Il ne bravait plus.
Le seul fait d’enlever aussi lestement les
bagages dénotait en cet homme frêle d’appa­
rence une vigueur peu commune. Néanmoins,
il lança une dernière raillerie :
— Parbleu 1 II épargne de la beèognei &
Jacques, et Rosalie ne se plaindra pas du
coup de main.
Quand on fut sur le palier du troisième;
et tandis que ta pauvre fille, très émue ellemême, ouvrait les portes des chambres dési­
gnées, les trois compagnes de Lebreton 'se
rapprochèrent de lui, bouleversées.
— Oh ! monsieur — gémit Madame Ferreix — on n’avait rien exagéré. Qu’allons*
nous devenir, toutes seules, dans une pa­
reille maison T
Colman sourit et, invitant d’un geste les
dames à choisir celles des chambres qu’elles
so réservaient, il entra à leur suite dana la
plus grande, meublée de deux lita réservés,
sans doute aux deux sœurs.
P ie r r k M A E L .
(A suivre).
— Commo il vous plaira, mesdames, —
répondit le voyageur, déférant au désir de
ses compagnes. — Je vous avoue néanmoins
que jo n'aurais pas été fftché de rappeler ce
malotru à ta politesse. Il existe un règlement
universel pour tous les garnis et monsieur
est tenu de s'y conformer comme tous ses
collègues.
— Malotru 1 — ricana l’hôte en haussant
les épaules — règlements de garnis 1 Je me
moque un peu dos règlements et du reste.Je
suis chez moi, jo le répète, j ’y fais ce que je
veux, ot quant aux leçons de politesse, c’est
moi qui les donno.
E n parlant ainsi, il jetait sur le voyageur
un regard si insolemmont provocateur, que
colui-ci eut dans los yeux un rapide éclair de
colère. Lo jonc qu’il tenait à 1a main eut un
frémissement significatif.
Mais, parfaitement maître do lui, il se
contonta do fairo passer sa canne de ta main
droite à la main gaucho et, avisant la pauvro Rosalie qui pliait littéralement sous lo
poids do doux valisos, après avoir reposé ta
troisiéino sur lo plancher, il dit tranquille­
ment à Garmin :
— Co no sera pas vous olVonsor, jo pense,
quo do vous dire quo cotte fille no peut pas
montor toute seulo nos colis au troisième
étage. Votre garçon pourrait l'aider. 11 ne
aurait pas do trop.
Eustacho Garmin so retourna à demi. La
mansuétude do sos nouveaux hôtes l’avait
mis en goût d'impolitesse.
Dans le M idi, on signale de nombreux
mouvements de brigades de gendarmerie.
Tous les départements qui ne sont pas
atteints par la crise sont m is à contri­
bution.
La grève des m unicipalités prend tous
les jours une plus grande extension.
Dans tout l’arrondissement de Béziers,
une seule m unicipalité est restée à son
poste.
A Perpignan, une grave mutinerie
s’est produite au 12* de ligne. Le colo­
nel a été injurié par ses hommes.
— Les souverains danois,qui avaient passé,
vendredi matin, en rade de Cherbourg, aVec
le président de la République, la revue de
l’escadre dn Nord, sont arrivés à Paris dans
la soirée et ont été reçus au rainistèredes Af­
faires étrangères transformé en Palais royal.
La journée de samedi a été occupée par un
déjeuner à l’Elysée et une visite à l’Hôtelde-Ville et au musée du Luxembourg.
Dimanche, les souverains ont assisté au
Grand Prix de Paris, qui a été gagné par
Sans-Souci If, k M. E. de Rotschild.
Le roi et la reine de Danemark ont:quitté
Paris lundi matin.
— U n commencement d’incendie s'est
déclaré vendredi, à Toulon, à bord du
cuirassé Brennus. Il a été m aîtrisé par
les moyens du bord. On*dit que la pre­
mière enquête aurait fait découvrir que
ce sinistre était dû à la malveillance. Ce
serait d ’ailleurs la sixième fois que pa­
reil fait se produirait à bord du Èrennus
depuis un mois.
Nouvelles étrangères
Russie. — La D oum a, ayant refusé
d'exclure imm édiatem ent les députés
socialistes convaincus de complot contre
le tsar, vient d'être dissoute comme la
première assemblée.
L ’ukase im périal qui a publié cette
mesure fixe en outre les nouvelles élec­
tions au 14 septembre de l’année cou­
rante.
La dissolution a été accueillie dans
toute la Russie avec le plus grand calme.
LE FINISTERE
Hollande.— La conférence de la Paix
s’est ouverte à la Haye dimanche aprèsmidi.
M. de .Nelidow, nommé à la prési­
dence, a prononcé un discours au cours
duquel il n'a fait aucune allusion à la
limitation des armements ; il a môme
dit que, malgré les tribunaux, il y aurait
toujours des querelles, des rixes, des
violences entre les personnes, ot qu’il
en serait toujours de môme entro peu­
ples. De plus, il y nura des circonstan­
ces où .rijanneur, la dignité, les intérêts
essentiel» seront engagés pour les na­
tions et ou elles ne voudront jamais re­
connaître une autre autorité que celle de
leur propre jugement.
Par décrot du 12 juin, la môdaillo m ili­
taire a été conféréo aux militaires dont les
noms suivent :
Lo Guillou, adjudant au IIS» régiment
d'infanterie j 19 ans de services.
Durand, gendarme à la 11* légion ; 26 ans
do sorvices.
Avtriohe-Eongrie.r- Le nouveau Roichstag, élu par le suffrage universel, a tenu sa
première séance lundi.
Presque tous les députés étaient présents.
Le ministre président a invité le doyen
d'&gelà monter au fautouil. Celui ci a très
cordialement salué les députés ot a formé
le voeu que la Chambre, issuo pour la pre­
mière fois du suffrago universel, devienne
la vraie Chambre <Tu peuple.
Il a oonolu en oriant : « Vive l’omporeur t > Ce cri a été répété avec enthousiasme
par toute la Chambro.
Les députés ont ensuite prété serment.
E le o tio n s m u n ic ip a le s .
LE FINISTÈRE Ail PARLEMENT
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du vendredi 14 juin.
La Chambre continue à tenir deux séances
par jour.
La séance du matin est consacrée à la
discussion du projet sur la crise viticole.
L’article 4 est adopté.
’
Au début de la séance de l’après-midi,
M. Argeliès adresse une question au mi­
nistre des Travaux publics au sujet des con­
ditions d’application de la loi sur le repos
hebdomadaire aux employés et ouvriers des
chemins de fer.
21. Barthou, ministre des Travaux pu­
blics, répond que les Compagnies lui ont
présenté des propositions qu'il a approuvées,
il a invité les Compagnies à en hAter la mise
en application.
M. Lachaud interpelle ensuite sur l'hy­
giène dans les casernes. La suite do son
discours est renvoyée à vendredi prochain.
Séances du lundi 17 juin.
Suite de la discussion sur la crise viticole.
Un vif débat se produit ti la séance du
matin, à propos de l’article 5 qui portait une
taxe supplémentaire de OS fr. par 100 kilos
de sucre raffiné.
Les députés du Nord déclarent qu’il ne
faut pas ruiner le Nord pour sauver le Midi.
La discussion se poursuit l'après-midi, et
la Surtaxe est finalement fixée î» 40 fr. Puis
un nombre considérable d'amendements
sont repoussés.
Au début de cette deuxième séance, et en
réponse à une question de M. lioni de
Castellane, M. Pichon, ministre des Affai­
res étrangères, a donné lecture de l’accord
franco-japonais, dont nous reproduisons
d’autre part le principal passage.
GAZETTE BRETONNE
F IN IS T Ê R K
Aotes offloiels.
Par déoislon présidentielle en date du
15 juin, M. le vice amiral Jauréguiborry a
été nommé au commandement en chef do
l’escadre du Nord,en remplacement du viceamiral Gigon qui a demandé à êtro relevé
de son commandement pour raisons de
. santé.
Sont nommés syndics dos gens de mer de
3* classe :
A Pont-l'Àbbé, M. Dihan, 1*' maître-four­
rier en retraite, domicilié àQuimper ;
A Camaret, M. Jean-François Navinor,
maître-fourrier en retraite, domioilié à Guilligomarch, qui prendra son poste au se­
cond syndioat créé dans ce port par arrêté
du 8 février dernier ;
A Morlalx, M. Constant Labia, ancien
quartier-maître mécanicien, domioilié à Brest,
en remplacement de M. Ballot, démission­
naire.
■ Par déoislon ministérielle du 14 juin,
M. l’abbé Manse (Prosper), ox-aumônier de
la marine, a été admis à faire valoir sos droits
à la retraite, à titre d’infirmité gravo et in ­
curable.
Par décret en date du 11 juin, ont été nom­
més au 87* régiment d'infanterie do l’arméo
territoriale, à Brest i
Au grade de lieutenant-colonol, M. de Robien, chof de bataillon au 89* rôglmont do
même arme ;
Au grade de lieutenant, MM. Brassnt, Lo
Besoond de Coatpont, Lehideux, ltigubort ot
Murmoolole, sous-lieutenants au mémo régi­
ment.
Par arrêté ministériel du 13 juin, M. Col­
let (Emmanuol-Sébastien-Marie), conducteur
des ponts et chaussées do 2* classo, attaché
au service ordinaire du département du F i­
nistère, est mis à la disposition du gouver­
nement tunisien, à dater du l*r juillot 1007,
pour oocupor un emploi dans le sorvico des
Travaux publics do la régence.
Il sera considéré comme ôtant on sorvice
détaché.
Le Conseil municipal do Saint-E varzec,
complété par l'élection du 9 juin, s’est
réuni dimanche dernier pour nommer
un maire, en remplacement de M. Calvez, démissionnaire.
M. Bouar, commerçant au bourg, a
été élu au 1" tour de scrutin.
Le Conseil municipal de Lannédern
s’est réuni dimanche dernier pour élire
un adjoint, en remplacement, de M. Favennec, décédé.
Au troisième tour de scrutin, M. Yves
Le Moal, commerçant, a été élu au bé­
néfice de l’ilge, par 5 voix sur 10 votants,
contre 5 voix ît M . Jean Queffélec.
E n s e ig n e m e n t p rim a ire . — C o n s tru c ­
tio n s soo laires.
M. le ministre de l'instruction publique
vient d'approuver un projet de transforma­
tion de l'école maternelle de Quimper, en
fixant la participation de l’Etat dans la dé­
pense ît la somme de 11 .880 francs.
Par une autre décision ministérielle, le
projet do travaux d’agrandissement et de
réparations îi l'école de garçons de Quimper
(Saint-Corentin) est approuvé. Le montant
de la subvention de l’Etat pour cette entre. prise est fixé à 12.540 francs.
L a fôte des écoles d a n s le F in is tè r e .
La fête dos écoles a ôté célébrée ces jours
derniers dans la plupart dos écoles publiques
du Finistèro. Partout elle a ôté très brillante
ot très suivio.
A ChiUeaulin, la fôte était présidée par
M Dumas, sous-préfet.
Après l’éloge applaudi do Jules Ferry et
do son œuvro, fait par M. Dôgô, inspecteur
primaire, les élèves des écoles ont récité dos
monologues ot oxécuté des chants divers qui
ont ôté bien réussis.
Lo président a onsuito remercié les invités,
puis la matinéo a prio fin aux cris do : « Vivo
la République ! »
Lo soir, un banquot par souscription a
réuni, sallo Biaise, les nombreux amis de
l ’ôcolo.
Au champagno, M. Dumas, sous-préfet,
président, a rappelé l’œuvre do Julos Ferry
ot, après avoir romerciô les nombreuses per­
sonnes présentes à ce banquot démocratique,
a bu au succès de l'ôcolo laïque.
La soirôo, très gaie, s'est terminée par des
chants et monologues divers.
A Douarnenez, dans les écoles primaires,
los maîtres et maîtresses ont fait A lours élè­
ves une causerie sur Julos Ferry.
A l ’ôcolo supôriouro, dos chansonnettes,
monologues et chœurs ont alterné avec la
confôrenco faite par M. Glfltro, diiocteur, ot
dos morceaux do phonographe et do violon.
M. lo mairo, MM. los adjoints ot les paronts dos élèves assistaient à cotte fête.
A Pleyben, la féto a ou lieu samedi aprèsmidi aux doux écolos publiques du bourg,
sous la présidenco de M. Lo Roux, maire, à
l'école des garçons ot colle do M. Blanchard,
lioutonant colonel d'infantorio coloniale on
roratito,à l'école des flllos. Los fonctionnaires
du canton et les amis do l'école laïque ôtaient
venus. A l’issuo dos confôrencos, dans cha­
que école, uno abondanto distribution do
gâteaux ot de bonbons a été faite aux en­
fants, grâce au crédit voté par la municipa­
lité.
A Penhars, l’instituteur ot l'institutrice
uvaiont décoré leur écolo avec un goilt
parfait. Partout, aux croisées commo aux
portos, on no remarquait quo guirlandes
surmontôos du drapeau tricolore. Un pro­
gramme do féte, comprenant chants, récita­
tions ot monologues, a été oxécuté par los
ôlèvos dos doux écoles. La séance a été
coupéo par doux conférences sur Julos
Ferry, promoteur dos lois scolairos. La féto
s’est torminôo par des jeux divers, organises
dans la cour dos écolos.
A Quimporlô, la féto qui dovait avoir lieu
samedi dans la forêt do Carnoot a dû ètro
remise sine die, à caubo du mauvais temps.
A Saint-Marc, Saint-Piorre-Quilbignon,
Guipavas, Irvillac, Plouoscat, Saint-Pol-doLéon, Clédor, La Martyre, Lo Dronncc,
Ploudiry, Brignogan, etc., etc., dos conféroncos sur Julos Forry ont ôté faitos, accom­
pagnées do chœurs, réjouissances divorsos,
distribution do gâteaux aux enfants, tom­
bolas, séances do tir, etc.
Partout, los instituteurs ot les institu­
trice') ont rivalisé d’ontrain pour donner a
la féto des écolos l’importance ot l’éclat
qu’ollo méritait ot à la mémoire do Julos
Ferry l ’hommage qui lui est dû.
L e s bourses d ép a rte m e n ta le s.
M. lo Préfet du Finistère vient do rap­
peler ît tous les maires du département
quo, en examinant des domandos de
\
Audierne : départ, 5 heures soir ; PontLes Sociétés qui désireraient être repré­
bourses et de subventions départemen­
tales en faveur d’élèves de diverses Croix : départ, 5 heures 18 ; Douarnenez : sentées à ce concours sont priées de faire
connaître le plus tôt possible le nom de leurs
écoles spéciales, le Conseil général a arrivée, 5 heures 57.
délégués et suppléants. Toute Société repré­
décidé, le 10 avril dernier, de n’agréer
sentée par un nombre de tireurs inférieur à
A s s o c ia tio n d é p a rte m e n ta le des
aucune de ces demandes si les conseils
4 ne peut concourir ni pour l’ensemble, ni
agents-voyers
d
u
F
in
is
tè
r
e
.
municipaux n’ont auparavant inscrit
pour le classement individuel.
leur budget une allocation semblable
5* concours. — Prix de la Cornouaille. —
Les
agents-voyers
du
Finistère
se
sont
proportionnée aux ressources do la com­
Poule au 1880 sur silhouette d’homme à ge­
réunis la semaine dernière à la mairie nou. — Séries illimitées de 3 balles — po­
mune.
sition facultative.— Zonages des silhouettes
En conséquence, M. le Préfet du Fi­ de Chilteaulin.
Us ont décidé la formation d’une asso
de 1 à 5. — Classement sur les deux m eil­
nistère a avisé les maires intéressés
qu’il ne pourra soumettre des demandes ciation départementale, dont les statuts leures séries additionnées, barrage par les
de cette nature au conseil général sans ont été immédiatement rédigés et ap­ suivantes.
Prix de la série : 1 franc. — 5 prix.
los accompagner d’une délibération du prouvés.
0* concours. — Concours populaire. —
Lo
bureau
composé
de
neuf
membres,
conseil municipal fixant les sacrifices
Silhouette d’homme couché,au fusil 1886 —
désigné
ensuite,
a
placé
M.
Coatval,
de
consentis par la commune.
position couchée. — Classement au plus
Brest, ii sa tête.
grand nombre de touchés consécutifs dont
Puis les agents-voyers présents se sont ie nombre ne pourra être inférieur à 10.
Concours et examens
réunis en un banquet amical.
Son tir achevé, le tireur acquittera la
La réunion annuelle de 1908 aura lieu somme de 10 centimes par cartouche tirée
Brevet élémentaire d’institutrice. — Sur
140 candidates, 03 seulement ont été admi­ à Landerneau.
au commissaire de service à ce concours.
ses à subir los éprouves écrites do la 2* série
ot 01 les épreuves orales qui ont commencé
hier soir. Ce sont, dans l’ordre alphabétique :
Mllos Alix, Auffray, Bargain, Le Bars,
Léontine Lo Borro, Matio-Jeanne Le Berre,
Lo Blanc, Le Bourhis, Angèle Lo Bras, Briec,
Louise Lo Bris, Burel, J. Cabon, Camail,
Angèle Cariou, Hélène Cariou, Causeret, Coquil, Marthe Dano, David, Marguerite Douguet, Perrino Douguet, Eliès, Félep, F’érec,
Le Goaëc, Godin, Goraguer, Gourret, Guirriec.II.Léa, Louise LeCoq.Lorimey, Louarn,
Lunven.Mathelior,Maure,Méliu, L. Morvan,
M. Morvan, R. Nicolas, Lo Noac’h, Provost,
Queignoc, Quéménor, Quentel, Le Quer, RôRnault, Le Roch, Rospars, Séven, Sinquin,
Henriette Stéphan, Suignard, Eudoxie Tho­
mas, Yvonne Thomas, Tréguier, Uhel.Velly,
Le Voiidic, Yvonnic.
U n e e x p o s itio n d ’art b r e to n .
5 prix. — 1er prix, une médaille d’argent ;
2«, une médaille argentée ; 3«, une médaille
de bronze ; 4«, une médaille de bronze ; 5*,
une breloque artistique.
Le nombre des prix pourra être augmenté
d’après le succès obtenu par ce concours.
Tout tireur ayant fait 10 touchés consé­
cutifs sans être classés, ou ayant tiré au
moins vingt cartouches recevra une médaille
de bronze petit module.
7® concours. — Prix de MM. les officiers
de réserve et territoriale. — Poule au revol­
ver 1892 à 20 m. _ Séries illimitées de G bal­
les. — Classement par les deux meilleures
séries additionnées, barrage par les suivan­
tes. 3 prix.
Concours général des Sociétés de l’Union.
— lr» épreuve au centre — séries de 6 bal­
les : 1 franc.
2* épreuve — série fixe aux points — 12
balles : 3 francs.
Sur l ’initiative de M. Bodereau, adjoint
au mairo de Quimper, et de plusieurs autres
personnalités s’intéressant aux arts bretons,
une réunion s’est tenue dimanche matin à
la mairie do Quimper, en vue d’organiser
une exposition d’art breton à laquelle
pourraient participer les cinq départements
de Bretagne.
Cotte réunion a obtenu un plpin succès.
Ou s’est occupé tout d’abord de constituer
le bureau définitif.
Ont été désignés : Président, M. Bodereau,
adjoint au maire ; vice-président, M. Pairaud, architecte de la ville ; trésorier, M.
Floch, rédacteur à la direction des postes
et des télégraphes du Finistère ; secrétaire,
M. Rabot, secrétaire en chef de la mairie.
Certificat d’études primaires élémentaire.
Le bureau ainsi constitué, M. le président
— Ont été admis au certificat d’éludes primai­ a remercié les personnes présentes de l ’em­
res, los élèves do l’écolo publique de garçons pressement avec lequel elles ont bien voulu
Ju g e m e n ts d ’absence.
de Douarncucz dont les noms suivent :
répondre à l ’appel des initiateurs du projat
Yves Ancel.Corentin Bideau,Henri Belbéoch, d'exposition d’art régional.
Par jugement en date du 28 février 1907,
Félix Le Bot, üuillaumo Gnstric, Joseph Couic,
Il a été ensuito procédé à la division par le tribunal de première instance de Quim ­
Emmanuel Dagorn, François Doaré, Eugène section des ouvrages et des œuvres dont se
per a, sur la requête de l’administration des
Flooh, Joseph Gac, Guillnume Gaillard, Pierre composera cette exposition, savoir :
Domaines, ordonné les publications et affi­
Gall, Jules Gibrat, Auguste GofI, Auguste
Première section. — Sculpture ornemen­ ches prescrites par l’article 770 du code civil
Guillou, Henri Hénaff, Emile Kôrivel, Herlé tale sur bois, sur pierre, appliquée à l’indus­
préalablement à l’envoi en possession de
Kersalé, Michel Lamotte, Jean Liminic, René trie.
succession de Morel (Joseph-François). re­
01icr,Léopold QefFurus,Joseph Quémôner, Jean
2» section. — Faïence ot céramique.
traité de la marine, né à Lorient, domicilié
Salaiin, Edouard Savina, Thomas Taboret, Jean
3e section. — Costumes, broderies, dentel­ en dernier lieu à Poul ar-Raniquet, en la
Tromcur,
les et bijoux bretons.
commune d’Ergué-Armel, fils de père in ­
4° Section. — Peinture, »rts décoratifs et connu et de feueFrançoise-Désiré Morel, dé­
sculpture artistique.
Les c o n g ré g a tio n s e n se ig n ante s.
cédé le 10 mars 1906 audit lieu de Poul-ar!io Section. — Photographies d’après na­ Raniquet, en la commune d’Ergué-Armel.
D é cre t de fe rm e tu re et de d isp e rsio n .
ture.
Par jugement en date du 21 mars 1907, le
MM. Agier, commissaire spécial, et
L ’ouverture de l’exposition a été fixée au
Dufour, commissaire adjoint à Brest, samedi 10 août et la fermeture au dimanche tribunal de première instance de Quimper a
se sont rendus dans les écoles ienues à l* r septembre prochain. Le public y sera ordonné une enquête à l’effet de cons­
tater l’absence de Caradec (Marguerite),
Kérinou et au bourg do Lambézellec par admis de 9 heures du matin à 5 heures du
célibataire
majeure, née à Clohars Fouesles sœurs du Saint-Espril, dont la mai­ soir, sans interruption.
nant, le 28 septembre 1854, de Caradec (Fran­
La
municipalité
a
bien
voulu
mettre
à
la
son mère est à Saint-Brieuc, à l’effet de
çois), et de Guyader (Marguerite), ayant eu
constater si, contrairement à la loi, l’en­ disposition du comité les salles du Gymnase son dernier domicile à Quimper, rue du Quai,
pour organiser cette fête.
seignement y était toujours donné.
Enfin, nous croyons savoir que, sur l’in ­ n* 11, et qui a disparu depuis le mois de
Ces magistrats, après avoir constaté vitation qui leur en a été faite, au nom du ju in 1877.
la présence des enfants ii l'école de Ké­ comité, par M. le Président, M. le Préfet du
Successions vac an te s en A lg é r ie .
rinou et des adultes à celle du bourg de Finistère, M. le général Dennery et M. le
Lambézellec, ont mis on demeure les Mairo de la ville de Quimper ont accepté
Dans la liste des successions vacantes en
supérieures de ces établissements d’avoir le titre de présidents d’honneur.
Algérie, publiée par le Journal officiel, on
à fermer leurs écoles et leur ont accordé
relève la suivante :
un délai de dix jours pour se disperser.
Scéo (Louis-Jean-Marie-Honoré), né à
U n io n ré g io n a lis te b re to n n e .
Quimperlé, 28 an«, fils de Louis-Marie et de
L'Union régionaliste bretonne a Louise Chorrot, demeurant à bord du vapeur
L a q u e stio n de l ’E v ê c h é .
l’honneur de rappeler à toutes les per­ Deux-Frères, décédé à Alger le 11 février
La Commission instituée par le Consei sonnes qui désirent prendre part aux d i­ dernier.
Actif, environ 300 francs.
général pour faire l’étude des diverses ques­ vers concours annuels de l ’association,
tions relatives à l’aiïectation nouvelle de dont le programme a été publié au mois
l’ancien évêché se réunira il Quimper di­ do janvier dernier puis reproduit dans P ê c h e flu v ia le . — C a n a l de N antes
le bulletin de YUnion, en mars, que tous
manche prochain, 23 juin, il 10 heures du les manuscrits doivent être envoyés, sans
à Brest.
matin.
faute, avant le dimanche 30 juin,à M. de
M. le ministre de l ’Agriculture vient
Rappelons que cette commission est com­ L'Estourbeillon, directeur de YUnion
d'autoriser,
à titre exceptionnel, du l*r
posée de MM. Maissin, Damey, Trémintin, régionaliste bretonne, 62, rue de l’Armars
au
15
avril,
et du 15 ju in au 15 sep­
Lancicn, conseillers généraux, et Le Ilars, cade, à Paris.
tembre,
la
pêche
de
l'anguille, de l’alose
maire de Quimper.
11
est indispensable, en effet, que les
différents jurys puissent examiner les et de la lamproie, deux heures avant le
lever du soleil et deux heures avant son
T r a m w a y s d é p a rte m e n ta u x .- D é c re t manuscrits dès le commencement de
juillet, en raison de l’époque hâtive du coucher, dans la partie du canal de Nan­
de d é c la ra tio n d ’u tilité p u b liq u e .
congrès annuel qui a lieu à Rostrenen tes à Brest comprise entre les barrages
de Coatigrac’h et de Chilteaulin d’une
Un décret, paru au Journal officiel du du 9 au 15 août prochain.
part, et d’autre part dans la partie de
18 juin, déclare d’utilité publique, dans le
département du Finistère, la construction
l'Aulne maritime comprise entre ce der­
L a « Corn ou aille ». —
d’une ligne de tramways prolongeant jus- GraDd concours régional de t i r . nier barrage et celui de Guilly-Glas.
au’ît la porte du Conquet, îi Brest, la ligne
de Saint-Pierre-Quilbignon au Conquet.'
Le dimanche 30 ju in , de 7 h. à 11 h.du P ê c h e s m a ritim e s . — L es e x p é d itio n s
malin et de 1 h. ît 5 h. du soir, aura lieu
de p o isso n s.
le grand concours régional de tir annuel
N os c h e m in s de fer. — M o d ific a tio n s
de la Cornouaille. Lo concours, qui
Le syndicat des mareyeurs du Finistère
de tarifs.
comporte 1.500 francs de prix, se fera s'esl réuni à Quimper, le 1er juin courant,
Les Compagnies dos chemins do fer de sur 11 cibles. Voici, d'ailleurs, le pro­ pour formuler une réclamation- collective
Paris ii Orléans et de l’Ouest, d’accord avec gramme de cet intéressante journée :
contre les procédés des Compagnies de che­
la Compagnie des chemins do for départe­
l°r concours. — Prix du Conseil général. mins de fer, notamment au sujet des retards
mentaux du Finistèro, viennent de deman­
— Poule au fusil 74-85. — Séries illimitées
der à l’administration supérieure l'autori­ de 3 balles. — Cible en croix — 10 zones — de trains.
Nous recevons communication du docu­
sation do compléter le paragraphe 11 du
position facultative. — Classement sur les
ment suivant, qui résume les décisions pri­
chapitre H de leur tarif G. V. n» 100, ot le
doux meilleures séries additionnées, barrago
ses dans cette réunion :•
tarif G. V. n" G P. 0., prévoyant la déli­ par les suivantes.
v r a n t , au départ de Paris, do billots de
bains do mor à destination d’Audiorno (via
Douarnonez) ot Pont-Aven (via Quimporlô),
par l’indication dos prix ci-après pour lo
transport dos excôdonts do bagages sur los
lignos do chemins do fer du Finistère :
Do Quimporlô à Pont-Aven, jusqu’à 40 k i­
logrammes inclusivement, 0 fr. 40 ; au-des­
sus do 40 kilogr., prix par 1.000 kilogr.,
10 fr. ; chiens, prix par tête, 0 fr. 30.
Do Douarnonez à Audicrno, jusqu’à 40 ki­
logr. inclusivement, 0 fr. 40 ; au-dessus do
40 kilogr., prix par 1.000 kilogr., <J fr. 05 ;
chions, prix par této, 0 fr. 30.
C h e m in s
de fer d é p a r te m e n ta u x
d u F in is tè r e . —
T ra in s u p p lé m e n ta ire .
La Compagmo dos chomins do for dépar­
tementaux du Finistèro a l ’honneur d’informor lo public qu'à l’occasion do la foire do
Pont-Croix, elle mettra en marche, lo Jeudi
20 juin, un train supplémentaire ontro Audiorno ot Douarnonez, aux houros suivantes :
Prix de la série : 1 franc. — 4 prix,
ü* concours. — Prix du Conseil municipal.
— Poulo au fusil 1880 — position faculta­
tive et arme libre — position debout — car­
touche Etat. — Classement sur les deux
meilleures séries additionnées, barrage par
los suivantes.
Prix do la série : 1 franc. — 8 prix.
3* concours. — Prix du président do la
République. — Concours d’honneur. — Uno
série de six balles — sur cible en croix à 10
zones — doux balles dans cliaquo position —
barrage par la ballo la plus éloignée du
centre.
Prix do la série : I franc. — 1" rachat,
2 francs ; 2* rachat, 3 francs. — 4 prix.
4# concours.— Délégations des sociétés.—
Do 10 h. à 11 h. et do 2 h. à 3 h. — Les
délégations tireront dans l’ordre indiqué par
lo comité. — Quatre délégués par Société. —
Ciblo on croix à 10 zones — uno série do i
balles — position facultative — uno mé­
daille d’argent pour la Société classée pre­
mière — 3 prix individuels — barrago par
la balle la plus éloignôo du contre.
Après discussion, l ’assemblée a décidé de
se rallier aux quatre vœux présentés par la
commission extra-parlementaire chargée d’étudier les questions relatives au transport
des denrées périssables et spécialement do
la marée, avec certaines modifications. Cidessous ces vœux modifiés :
1er vœu. — Délai de remise en gare et de
transport proprement dit. — Réduction du
délai de remise en gare, avec obligation pour
la Compagnie d’expédier par le premier train
non dispensé la marchandise qu’ils auront
acceptée pour ce train, le calcul des délai«
étant fa^t à partir de l’heure de départ dudit
train.
2« vœu. — Délai de transmission. — R é­
duction du délai de transmission à une heure
lorsque la transmission se fait dans une gare
commune, à trois heures lorsqu’elle s'effec­
tue entro des gares distinctes, autres quo
celles do Paris pour lesquelles le délai serait
de quatre heures.
3° vœu. — Délai de livraison en gare. —
Réduction à une heure du délai de livraison
en gare à compter de l ’heure réglementaire
LE FIN IS! ERE
d’arrlvôo du train qui a transportó ia' mar
ohandiso.
4» vœu. — Délai do factage aux halles
— Réduction h uno houre.
Lo syndicat domando on outro :
1» Qu’on cas do retard portant préjudice
à la vonte du poisson, ios Compagnies de­
vront acoordor : (n) La dótaxo dus frais do
transport ; (ô) Uno indemnité on rapport
avec lo préjudice causé. Il y aura retard
chaque fols que le train n’arrivera pas dans
les délais prévus par les quatro promiors
vœux.
2* Que la langouste paio lo mémo tarif
que la tnaréo ordinaire (commo cola so fait
déjà pour la G>® de l ’Ouost) ou q u .llo soit
chargée dans dos wagons spéciaux.
3» Les mareyeurs du Finistère ontendont
s’ôtre réunis non seulomont pour la défonso
do leurs propres intérêts, mais oncoro pour
ceux do tous les marlns-péchours do la ré­
gion, car mareyeurs ot pécheurs ont dos in ­
térêts connexes.
4® Décide d’adrossor aux députés ot aux
sénateurs du Finistère le procès-verbal delà
séance avec prière d’appuyer do touto leur
force les justos revendications y contonuos
5« Lo syndicat espère que satisfaction lui
sora promptomont accordée, ot, le sorvice
de transport assuré, sos membres pourront
on faire profiter la population si intéressante
des pfloheurs, victimes do ces retards répétés
et qui sont, do lour' côté, tout disposés
protester énorgiquomont.
Nouvelles maritimes
La campagne d'été du « Bougainville ».
— Voioi los datos dos rclAohos qiri .seront fai
tes par lo Bougainville, éoolo d’applioation
des aspirants, pondant sa oauipagno d’iUO :
Départ du Uiest, 81 juillet ; Bergen, du [i au
9 août ; visito du Nordfjor, du 10 au 12 aofit ;
rolAohe h Portroo, lo 14 août ; rolAoho A Stofl'a,
10 15 août ; rolAoho h Tobormory, lo 1G août ;
Olasoow, du 18 au 23 août ; Darmouth, du 25 au
28 août ; rolâoho on baio do Morlaix, du 29 au
30 août.
Rotour h Brost, lo 81 août.
Les dates indiquées oi-dessus no sont qu’approximativos. Los rulAobes pourront ôtro abrégéos ou mémo supprimées suivant la nécessité
do la navigation.
Poulo au 1880. — l®r, M. Lhostis, 130 p.
2®, M. Joan, l37-'p. ; 3", M. do la Cotardièro
130 p. ; 4", M. lo lioutonant Finot, 127 p.
5®, M. Streichor, 123 p.— Médailles,M. Esun
120 p. ; M. Mônez, 120 p.; M. Rannou, 115 p
Le Concours hippique. — L’enceinte
lleurio du Concours hippique de Quimper
ost aujourd’hui compIMemont aménagée sur
lo Champ-de-Batail!e.
Un 9 innovation a été faite. La tribune qui
était édifiée les années précédentes parallô
lemont il la Préfocturo a été placée lo long
de l’Odot. Do cetto façon, les spectateurs
qui y prendront place, tout en étant aussi
bien situés qu’auparavant, ne seront plus
incommodés par le soleil.
Tout fait prévoir, étant donné que le
temps s’ost enfin mis au beau, une i'éte des
plus réussies.
Vol nocturne. — D écidém e nt Q u im ­
per ost m is en coupo réglée p a r une
bande do voleurs q u i opèrent de n u it
avec une facilité d a u ta n t p lus grande
q u ’ils pénètrent sans b r u it dans les m a i­
sons dont les occupants négligent de fer­
m er leurs portes il clé.
C ’ost a in s i que la sem aino dernière
u n in d iv id u s’ost encore in tro d u it chez
M . V in cen t D o n n a rt, ouvrier peintre
im passe de l ’Odet. Le voleur est entré
dans la ch am bré de la bonne, où il s ’est
em paré d ’une robe toute n e in e. A ux cris
poussés p a r la dom estique, lo m a la n d rin
s'ost enfui.
P la in te a été déposée entre les m a in s
do M . lo com m issaire de police, q u i
ouvert uno enquête.
Plomelln. — Vol de linge. — Le
13 j u in courant, la femme Gouletquer,
q u i habite le v illa g e de St- P hilibert,
a constaté q u ’on lu i a v a it enlevé tout
près de sa m aiso n uno enveloppe de
couetto il raies blanches et bleues q u ’elfe
é value à h u it francs. E lle croit quo l'a u ­
teur de cetto soustraction est un in d i­
v id u à la modo do Fouesnant q u ’on a
vu, il uno heure m a tin a le , au m om ent
du vol, dem an der d u tra v a il de porte
en porte, alors que les gens d u village
n o ta ie n t pas encore levés.
Après los exercices aux agrès, les jeunes
gymnastes ont fait des pyramides humaines
qui ont été l’objet d’ovations enthousiastes
do la part des spectateurs.
Le soir, à huit heures, dans los halles, a
ou lieu un cJhcort, qui fut un nouveau
succès pour los membres du comité do la
fêlo cl pour les nombreux ot excellents artistos qui s’y firent entendre.
Perles cl trouvailles. — M. Guivarch,
mécanicien armurier, rue Duguay-Trouin,
a trouvé uno montre et une bague en or sur
la voie publique.
Los réclamer au bureau do police.
Pont-l’A bbé. — Sauvetage. — Samedi,
il quatre heures du soir, par pleine mer,
le bateau Moïse, n° 223, du port de Concar­
neau, patron d o u x , se trouvait dans le port
de Pont-l’Abhé, en rel;\che.Tout îi coup, on
entendit le cri : « Un homme à la mer » !
Un enfant de neuf ans, llené Gadona,
venait de tomber îi l’eau. Le matelot Fran­
çois Dolliou, o3 ans, faisant partie de l’é­
quipage du Moïse, se jeta îi l’eau et fut
assez heureux pour saliver l’enfant.
Nous adressons toutes nos félicitations au
courageux sauveteur.
Courses vélocipédiques. — Dimanche,
par un beau temps et devant un bon nombre
de spectateurs, ont eu lieu les courses vélocipéiJiques de Pont-l’Abbé. Voici les ré­
sultats de ces courses :
1" course (départementale). — l«r prix,
30 fr., Gouzion ; 2e, 20 fr., Cosme ; 3°, 10 fr.,
Lo Meur.
2” course (internationale). — l*r prix,
70 fr., Gouzion ; 2°, 5Ü fr., Cosme ; 3% 30 fr.,
Lo Meur.
3° course. — I t prix, 15 fr., Fichoux ;
2", 10 fr., Korlon ; 3°, 5 fr., Loussouarn.
*4" course (surprise). — Au 3" tour. F i­
choux, 5 fr., ; au G' tour, Fichoux, 5 fr. ;
au 9e tour, Fichoux, 5 fr., au 12” tour, F i­
choux, 12 fr. ; Kerlen, 8 fr. ; Le Noach,
5 fr.
d’arrêt étaient décernés contre cer­
tains des agitateurs ; la Chambre, fa i­
sant confiance au gouvernement, a
renvoyé l'interpellation à vendredi.
Saint-Hernln. — Epilogue du drame
de Uu-Moal. — On se rappelle le rôle du
Service particulier du Finitlère.
nommé Le Coent dans l’affaire Poignonnec,
de Ru-Moal. Le Coent, en effet, était accusé
avec la femme Poignonnec d’avoir tué le
mari de celle-ci. Ils bénéficièrent d’une or­
donnance de non-lieu. Le Coent en voulait
depuis au nommé Cloarec Trémeur qui dé­
posa contre lui dans cette affaire, et, le ren­
contrant cesjoursderniers,il le roua decoups.
Procès-verbal lui a été dressé par la gen­
darmerie.
Brest.— Lne construction qui s'effon­
Paris, 19 juin, 7 h. 40 matin.
A c te s officiels.
M. Lemogne est nommé greffier de
justice de paix à Daoulas.
XJue mention honorable est décernée
par le ministre de l'intérieur à M.
Guillou, cultivateur à Beuzec-Conq.
LA C R ISE VITICOLE.
LE GOUVERNEMENT PREND L’OFFENSIVE
dre.— üevx ouvriers tués.— U n terrible
On télégraphie de Narbonne que M.
accident 3’est p ro d u it lu n d i dernier, rue
Ferroul a été arrêté ce m atin à 5 h. 20.
Colbert, où un entrepreneur, M. Novello,
La
cavalerie occupait toutes les rues
exhausse actuellem ent u n im m eu ble
destiné à servir de cercle m ilita ire aux avoisinant sa maison. M. Ferroul n'a
fait aucune résistance ; sur le seuil de
olliciers de la garnison.
Une dizaine d'ouvriers étaient occupés sa maison il a recommandé à ses amis
à tra v a ille r sur la nouvelle construction, de ne se livrer à aucune manifestation
édifiée en béton arm é, lorsque, tout à violente. Il a été conduit en voiture à
coup, u n craquem ent se fit entendre ; la gare voisine pour être amené à
le faîte se déchira et s’effondra p ar le Montpellier.
p lan du m ilie u .
Narbonne est occupé militairement.
D eux des ouvriers, M ichel D orsal et
A Béziers, six commissaires de po­
Corentin H énaff, furent ensevelis sous
lice,
escortés de forces importantes ,
les décombres.
sont partis celte nuit pour Argelliers
Dégagés le p lus rapidem ent possible,
ils avaient la poitrine défoncée et les avec la mission d'arrêter Marcellin
m em bres brisés ou a p latis. Les m a lh e u ­ Albert et quatre membres et un ancien
membre du comité.
reux ont succombé peu après.
Un autre télégramme dit que, dans
H éna ff et D orsal étaient m ariés. D o r­
sal était père de cinq enfants en bas âge. la soirée d’hier, à Narbonne, la popu­
L a fem m e d'H énaff va être mère, pour lation, très surexcitée , avait com­
la prem ière fois, dans quelques jours.
mencé à élever des barricades.
O n suppose que c’est p ar suite de la
M. Clémenceau et M. Hennion, di­
pluie persistante de ces jo u rs derniers recteur de la Sûreté générale , ont
que le béton arm é se sera désagrégé.
passé la nuit au ministère de l'inté­
rieur.
Le P e tit J o u r n a l raconte que des
C o m b rit. — Vol d'une vache. — Le 1G de la m arine en pension à l'o rp h elina t
courant, vers 3 h. du m a lin , le nom m é de la V illeneuve s’étant livrés à de soldats du 139® de ligne, à A urillac ,
E tien ne K erloch, cultiv a te ur ù' P e n d iry , graves actes d 'in su b o rd in a tio n à l ’égard mécontents de la suppression des per­
a lla it soigner ses vaches dans son étable. du personnel dirigeant de l ’établisse­ missions, se sont livrés à des m a ni­
E n y a rriv a n t, il s’aperçut d e là d is p a ri­ m ent, dix-huit d ’entre eux viennent festations violentes et ont chanté ¿’I n ­
Trégunc. — Incendie. — Le 13 cou­ tion de l’une d ’elles v alant environ 120 fr. d ’être expulsés.
te rn a tio n a le . Des mesures discipli­
rant, vers 3 h. 1/2 do l’après-midi, la veuve
Gel lo vache a le signalem ent su iv an t :
naires vont être prises à leur égard.
Seonzoc, cultivatrice à Trémot, quittait son ilgée de 8 à (J ans, elle est noire, pelote en
Morlaix. — Garde maritime noyé.
M. Miller and demandera demain à.
habitation pour nllor travailler aux champs
tête, cornes assez longues et rabattues
Quand elle revint vors G houres, scs bftti- en avant, p rin cip alem e nt celle de droite, — Le garde maritime Castel s’est noyé ac­ interpeller le gouvernement sur sa
monts étaient on feu ot plusieurs personnes une tache blanche entre les épaules et cidentellement samedi dans la rade de Mor­ politique générale, en priant la Cham­
combattaient le fléau. La toiture, qui était une autre suj' les reins, blanche sous le laix,en face de Pénalan.
bre de faire passer son interpellation
on chaume,s’effondra aussitôt et rien no put ventre a in s i q u ’à l ’extrém ité de
Le patron Yves Guillerm avait retrouvé vendredi, avant celle sur la crise vilila
ôtro sauvé.
queue; elle a vêlé depuis u n m ois e n v i­ dans la journée le canot du garde, sous cole.
Cours de navigation. — L’artiolo 4 du ddorot du 29 déoombre 1901 est ainsi complété :
« Les élèves do la sootion do navigation ma­
rítimo annoxéo A l’Eoolo supérieure pratique
do oommorco ot d’industrio do Paris, sous lo
contrôle du ministro du oommuroo ot de l’in­
dustrie, ayant satisfait aux examens do sortio,
ont droit au certificat d’aptitudo (examen de
théorie) pour l’obtontion du brovot supérieur
de capitaine au long oours.
« Les oxamons pour l’obtention du diplôme
de sortie do oetto sootion ont liou devant un
Le corps de bAtimont, long do 22 mètres
jury présidé par l’examinateur d’hydrograpliie servait d’écurie d’un bout, do l’autre do m ai­
ou l’oxaminatour adjoint, et qui comprend, son do débarras ot do cavo ; lo milieu, d’ha­
outre lus mombron do la commission prévue bitation.
par lp présont déorot, los oxaminatours pour
Do C08 bûtimonts il no rosto plus quo les
los autros faouités.
murailles lézardées.
« Ce jury prooèdo, également, aux oxamons
On n ’a pu préserver qu’uno grange on
do passago do 1" ot 2° annéo ». *
chaumo, situéo à environ 0 "> 50 dos bûtimonts incendiés.
Les causes de co sinistre sont totalement
inconnues ; la vouvo Scoa/.oc ost assurée
Quimper, — La « Cornouaille ». — pour uno sommo do 15.000 francs.
Révolte de pupilles. — Les p upilles
ron et est m aigre.
Le G u llv ln e c . — Malveillance. —
Il y a quelques jours, le nommé Jean-Marie
Tréguer, marin-pécheur au bourg, se ren­
dait dans son bateau, échoué dans le port
en face do l’endroit appelé Lostendro. En
arrivant, il constata que les mftts de son
embarcation avaient été sciés en plusieurs
endroits.
Le mût de misaine qui est tout neuf porte
Le concours des sociétaires,qui a eu liou
des
traces de scie en trois endroits ; le
dmanche, a ôté favorisé par un soleil
Beuzec-Conq. — M arin noyé. — La grand m;U en porte quatre. Ces traces pa­
éclatant. Aussi les habitués du Stand se
sem aine dernière,un m a rin o rig in aire de
sontsuccédôauxcréneuuxdèsla première Beuzec-Conq, no m m é .losenh Lo G a ll, ‘-35 raissent avoir été faites avec une scie très
heure pour ne les quilter que tard dans ans, errait sur les q u a is d u 1lavre, quand, line et ont une pénétration d'environ trois
la journée. Citons parmi les visiteurs les trom pé par l'obscurité, il to m b a ii l’eau, centimètres ; elles ont été faites à environ
capitaines I£hlinger, Le Forestier, lieute­ ü n lu i tendit uno gafl'o Legrund, m ais 1 m. 50 du pied.
Ces deux nuits sont rendus absolument
nants Dormoy et Finot si dévoués à la 'ongin so rom pit ot Le G a ll coula à pic.
cause du tir et qui cette annéo encore U u m a rin , n o m m é Largeau, se je ta à inutilisables par cet acte de malveillance et
avaient accepté décomposer lejury d’hon­ son secours ; m ais frappé do congestion, M. Tréguier subit de ce fait un préjudice
“ a lla it lui-môme disparaître si les d o u a ­ qu’il évalue il 90 francs ; il ne connaît pas
neur.
niers ne lu i a va ien t jeté uno ligne B r u ­ l’auteur de cet acte de basse vengeance.
Parm i les tirs remarquables do la
nei q u i le sauva.
journée il faut noter la série de 37 points
Q u a n t à Le G a ll, son cadavre ne p u t
sur 40 faite par M. Streicher, directeur être retrouvé que p lus tard.
B rio c . — Les fêles. — Voici le pro­
du gaz.
gramme des fêtes qui auront lieu h Briec,
Voici les résultats de ce concours :
Douarnenez. — Grande fête. — La le l®r juillet prochain :
Championnats du tir. — Couché : M. lo féto organiséo dimancho dernier par l’Union
A 9 heures, course d’enfants : 1®' prix,
lieutonant Finot, GO points ; à gonou : M. du Commorco otdo l’industrie a été très rôus1 fr. 50 ; 2®, 1 fr. ; 3‘, 0 fr. 75 ; 4®, 0 fr. 50.
Lhostis, 58 p .; debout : M. Kœchlin, 4li p.
sio.
A 10 heures,vases à surprises : prix divers.
Oftlciors. — Rovolvor 92. — 1»', M. lo lieu­
\8 heures 1/4 du matin, los pompiors de
A 11 heures, course do chiens tenus en
tenant Joan, du 8G° territorial, 54 points ; Douarnenez ot de Tréboul, en grande tenue,
2», M . lo lieutenant Finot, du 11«», 42 p.; précédés dos mombres directeurs ot do la laisse : I1''' prix, I fr. 50 ; 2', 1 fr. ; 3”, 0 fr. 75 ;
3», M. lo capitaine Le Forestier,du 118*, 89p.; musiquo municipalo, sont allés jusqu’il Kor- 4% 0 fr. 50.
A I houre, concours do fumeurs : l®*-prix,
4», M. lo lioutonant Dormoy, du 118*,*37 p., haro, où ils ont rencontré la société de gym ­
1 fr. 00 ; 2®, l fr. ;'3", 0 fr. 75 ; 4«, 0 fr. 50.
\médaille.
nastiquo La Quimpéroise, dirigée pur lo
A 2 houres, course do chevaux (galop).
Sous-oflloiors du 118*. — 1«, M. Lo Tor
sous-directcur. M. Gélot lour a souhaité lu
torec, sergent, 25 points ; 2*, M. Comto, sor- bienvonuo, puis lo cortège s’ost reformé, a Course libre : l ' r prix, 25 fr. ; 2®, 15 fr. ; 3®,
8 fr. ; i*, 3 fr.
gent, 21 points.
parcouru touto la ruo Duguay-'l’rouin, des­
A 3 houres, course do bicyclettes (Libre) :
Sous-officiers, caporaux et soldats do la cendu la ruo du Môlo jusqu’au Grand Port,
Société. — 1®», M. do la Cotardièro, 33 remonté jusqu’à la M airie,otdo là ost arrivé 1" prix, 10 fr. ; 2®, 5 fr. ; 3*, 3 fr. ; 4*, 2 fr.
A 4 heures, course d’hommes : 1" prix,
points ; 2®, M. Rannou, 33 p.; 3*, M. Huiban, sur lo Champ-do-Foiro en passant par la
5 fr. ; 2®, 3 fr. ; 3®, 2 fr. ; -1®, 1 fr.
30 p .; 4®, M. Lhostis, 30 p.; 5®, M. C. lié- ruo Plomarc’h. Le défilé était du plus bol
A 5 heures, courso do femmes : l°r prix,
naflf, 37 p.; G®, M. Garnler père, 2G p. — ofl'ot.
3 fr. ; 2®, 2 fr. ; 8 ®, 1 fr. ; 4®, 0 fr. 50.
Médailles : M M . Emilo Liot et Marchand,
Au Champ-do-Foiro, la société Le Messa­
Dannes au biniou.
23 points.
ger Quimpérois a ouvort ses paniors et uno
Lo soir, à !) heures, grand fou d’artifice ;
Mombres civils. — 1®', M. Stroichor, 37 cinquantaine do pigeons so sont élevés dans
retraite aux llambeaux.
points ; 2«, M, Esun, 27 p.; 3«, M. Hippolyto los airs.
Liot, 2Gp. - Médaillo : M. Th. Lo Bras, 25 p.
Los pompiers ont oxécuté onsuito dos
Hors concours. — l®r prix, M. Jean, 31 mouvements d’onsomblo ot ont fait manœu­
Châteaulin. — Disparu.— M. Le Conte,
oints ; 2», M. Lozachmour, 31 p .; 3®, M. vrer leurs pompos à la satisfaction génoralo.
employé pour lo tracé do la ligne des chemins
inot, 31 p.; 4®, M. Hip. Liot, 30 p. - Mé­
A midi, un banquet réunissait un grand
dailles : MM. Kœohlin ot do la Cotardièro, nombre do personnes à l’IIÔtol do France'. de for do Chütoaulin à Crozon, a disparu do
Plomodiorn, où il so trouvait depuis uno
29 points.
Plusieurs discours y ont été prononcés.
huitaine do -jours, ü n no sait co qu’il ost
Tireurs de 1” classe. — l®r, M. C. Ilénalï,
A 1 heure do l’après-midi, lo miU do coca­
30 points ; 2®, M. Vigouroux, 27 p .; 3", M. gne ot lo tourniquet triangulaire ont ôté pla­ devenu.
M. Lo Conto ôtait vétu d’un veston on
R annou, 27 p.; 4», M. P. Hénaif, 20 p.; cés.
lrap bleu marine, d’un pantalon en laine
5*, M. Eloury, 20 p.
A 3 houres, M. Gélot, présidont do l’Union
Conscrits. — 1®», M. J.-L.Hénaiï,19 points ; duCommorcc ot do l’industrio, est venu cher­ grise, d’un gilet bleu foncé, coiffé d’uno casi®, M. Cornio, 13 p. — Prix ofïort par M. lo cher la musiquo du patronage, qui ost par- juetto on drap bleu marine, avoc visièro en
uir verni,ot chaussé do souliers cloutés.
général Dennery au conscrit lauréat d’un tie à la rencontre des gymnustos. A la placo
M. Le Conte est Agé d’uno cinquantaine
concours spécial : M. Moll, 30 points.
do la Croix, la société do gymnastique n
Concours des pupilles réunis. —■1«', M. pris placo dorrièro la musique ot lo défilé d’années.
Le GoiT (écolo normalo), 22 points ; 2®, M.
’ost arrété placo du Champ-do-Foiro.
J.-L. Lo Naour (gymnastiquo), 17 p .; 3», M.
Là, los oxercicos ont commoncé. Ils ont
Ploévcn. — Incendie. — Un incendie,
J.-L. Ilé n a lï (libre), 17 p.; 4«, M. Thooris débuté par dos mouvements d'onsomblo, dont la cause est demeurée inconnue, a
(lycée), 1G p.; 6 ®, M. Poénot (lycéo), 10 p.; puis uno équipo s’ost rendue à la barro fixe, éclaté, vers II heures du soir dans un han­
0*, M. itonévot (gymnastiquo), 14 p.; 7", M. pendant quo deux autres travaillaient aux
gar distant do 100 mètres de la maison d ’ha­
Tristan! (lycéo), 13 p .; 8*, M. Clusan (gym­ barres parallèles. Los oxercicos ont été
nastiquo), 13 p.; 9', M. Mourrain (gymnasti­ merveilleusement exécutés ot la foulo bitation du nommé Jean Louboutin, au vilago de Korarvan.
que), 13 p.; 10®, M. Lo Grand (gymnastique), énorme n’a pas ménagé scs applaudissoPar suito du manque d’eau, lo hangar a
12 p.; il*, M. liam ot (libre), 11 p.
monts aux gymnastes.
Î
été brûlé entièrement. Il renfermait un charà-bancs, une charette, une charrue, une herse
et divers instruments aratoires.
Les perles estimées 1.900 francs, sont as­
surées.
voiles, abandonné. On suppose que le mal­
heureux Castel, en virant de bord, a été
frappé par la voile et le gui qui l’auront jeté
il la mer.
Son cadavre a été retrouvé près de Carantec. Castel laisse une veuve et trois enfants.
L a crise russe.
Cinq cents arrestations ont eu lieu
lundi à St-Pétersbourg et trois cents
à Odessa. Tous les députes socialistes
à la Douma, au nombre d’une soixan­
taine, sont maintenant arrêtés.
H avas.
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
llle-et-Vilalne. — Le général de SaintG e rm a in , général de d iv isio n du cadre
de réserve, grand-ollicier de la Légion
d ’honneur, ancien sous-chel d ’état-majo r général, ancien c o m m an da nt de la
place de Paris, sénateur de l ’Ille-et-Vi­
laine, a succombé des suites d ’une p ne u ­
m onie.
Le général de Saint-G erm ain était
âgé de 7'i a n s . 11 a v a it été élu en 1901 et
réélu en 1900. Il siégeait à droite.
Cette m ort porte à deux le nom bre des
sénateurs à élire dans le départem ent.
Lolre-lnférleure. — Le ju r y de la
Loire-Inférieure a rendu son verdict sa ­
m edi soir dans le procès intenté aux ag i­
tateurs de la Confédération générale du
T ra v a il, M arck et Yvetot.
Celui-ci a été condam né à quatre ans
de prison et 100 francs d ’am ende, et
M arck à u n an de prison.
Le Gérant responsable : J .
B e rn ard .
Bréal-sur-M onfort (I-et-V.), 20 m a rs
1900. G râce à l ’e m p lo i r é g u lie r des P i­
lu le s S u isse s, je m e s u is d é b a rra ssé de
c o liq u e s sourdes a cc o m p ag n é e s de v o ­
m isse m e n ts b ilie u x et g la ire u x . F le u i i e t (S ig . le g )
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De nos correspondants particuliers.
Paris, 18 ju in , 8 h. soir.
Sénat.
Le Sénat a adopté la proposition re­
lative à la vente es engrais et décidé
de l'examiner m ardi prochain en
deuxième délibération.
C h a m b re des d é p u tés .
A la suite d’une interpellation sur
la crise viticole, M. Clémenceau a an­
noncé il la Chambre que des mandats
J U L IA
M lle J U L I A G U IL L O U
Prévient sa Clientèle que son Annexe
de Port-Manech sera ouverte à p a rtir
du D i m a n c h e 2 3 J u i n .
P O N E Y T E
à
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AVEC ou SANS V O IT U R E
S’adresser au Journal.
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père, de Paris, palissandre
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S’adresser à M"'” (ïarine'au, à Kerartgrimen, Beg-Meii par Fouesnant (Fi­
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Penanguer, donnant du levant sur
parcelle à Mme Dessoudres, du midi
sur l ’ancien marais Blandeau. Conte­
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Cràas-ar-Moal, une Parcelle de trois
ares environ, donnant du levant sur
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dans Méjou-Rujadou, autre Parcelle
de 2 ares 50 centiares environ, donnant
du levant sur veuve Kersalé, et du midi
sur Michel Ouirriec.
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sur chemin, séparées l’une de l'autre
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LE NUMÉRO
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Paroles rèpublioaines. — A v is e r
et agir. — Les événements so prèeiet la situation devient grave,
Eitent
e « Bloc », sorti naguère triomphant
des élections législatives, est aujour­
d’h u i d is lo q u é , impuissant et in ­
quiet. Il se croyait maître de tout ;
aucun obstacle hum ain ne se dressait
devant lui. Il n ’avait oublié dans ses
combinaisons et dans ses calculs qu’un
seul facteur : la force des choses, et la
force des choses se fait, à l'heure ac­
tuelle, torriblement sontir.
O ù en serait donc la civilisation, s’il
ôtait au pouvoir d'une génération, enlaissant tout aller au gré de ses capri­
ces, de ses appétits, do sos passions
aveugles, do compromettre l’œuvre
lentement, longuem ont poursuivie par
des containes do générations ?
Le Matin, dont le dévouomont au
gouvernement radical-socialiste s’est
affirmé ju sq u à ces derniers jours, vient
d’écrire un article sensationnel : « Ça
craquo, dit-il. Au fond du vieil éditlco
il n ’y a plus grand’ehose debout. Ces
doux pierres fondamentales qui s’ap­
pellent l’autorité et ladisciplino s'effVitent chaque jour un peu plus. Il reste
encore quelques vestiges d’amour-propre : les ministres se souviennent qu’ils
doivent sévir si on leur manque de
respect; mais ils oublient do sévir si
on manque do respect b la loi. Ça
craquo, ça craque dans lo haut sur­
tout. Il y a un ricanement général qui
lézarde toute la maison. »
Lo Petit Parisien constate lo senti­
ment de malaise qui existe dans lo
pays...
« Des symptômes nombreux, écrit-il,
dénotent du désordre dans les esprits;
quelques incidents gravos, d’autres
moins sérieux, mais troublants par
leur m ultiplicité et leur coïncidence,
attestent un affaiblissement de l’au­
torité gouvernementale. Lorsque l’on
FEUILLETON DU c F in is t è r e
»
du Samedi 22Juini<J07.
LE D R A M E DE RO SM E Ü R 7
P R E M IÈ R E P A R T IE
Le
M jN tére,
II I
TAULK U’HOTI
— Ne voua alarmez point outro mosuro,
mesdames, — dit-il. — Cet hommo peut
avoir un fort mauvais caractère, sans être
pour cela un hôte dangereux. A défaut de
son intérêt qui lui commando la politosso,
il y a le# gendarmoB qui lui imposeraient
le respect. D’ailloure, n'avoz-vous pas dit
tout à l'heuro que vous attendiez dos amis
ici môme, ce soir ?
— Oui, monsieur, main cou amis peuvent
nous manquor do parolo et n’arrlvor quo
demain, et j ’avouo qu’après cot esclandre
je no mo sens pas rassuréo du tout à la
pensée do paskor touto uno nuit souh un
toit aussi peu hospitalier.
(1) Reproduotion interdite aux journaux qui
n'ont |>ni un traité aveo la Seolété de» Gens
de Lettres.
Rue Sainte-Cathe.r*ne, 10 — QU! M P h ii
Les lettres non affranchies sont refusees
la ligna
80
Les annonses du département du Finistère et des départements limitrofh a
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposée« la veil'#
la publication du Journal, avant midi.
aucune antinomie entre l’idée d’auto­
Ainsi qu’on a pu le voir mercredi
rité et l’idée de progrès ; est-ce que, dans nos dépêches, l’arrestation du doc­
parce que nous sommes du nombre teur Ferroul, maire de Narbonne, avait eu
de ces répubiicains-là, il est permis lieu sans aucun incident le matin à la pre­
de dire que nous voulons fonder un mière heure.
gouvernement stationnaire ? N o n ,
En même temps, des troupes avaient été
messieurs, et si nous tenons tant à envoyées à Argelliers pour coopérer à l’ar­
l’ordre, si nous le considérons comme restation des membres du comité de ce
l’assise fondamentale de l’éditice ré­ pays d’où est parti le mot d'ordre depuis
publicain, c’est parce que l’ordre est deux mois. Elles n’avaient pu accomplir
la condition première, la condition qu’une partie de leur mission, car il avait
essentielle du progrès. »
été impossible à la police de découvrir
Avant Jules Ferry, Auguste Comte quelques-uns des membres du comité et
avait dit :
notamment son chef, l’instigateur de la ré­
« Q u’est-ce que le progrès ? C’est le volte, Marcellin Albert.
développement de l’ordre. »
Cependant, aussitôt les troupes parties,
Si nous n ’avons pas été de ceux qui ce dernier avait pris des dispositions pour
ont approuvé la politique des dix der­ remettre ses pouvoirs à d’autres viticulteurs,
nières années, nous ne pouvons nous et s’était soustrait par une fuite prudente au
laisser aller au pessimisme de certains mandat de justice lancé contre lui.
puissants d’hier, et nous pensons
Tout s’était donc accompli sans incident
qu’un gouvernement nouveau, issu notable, et on pouvait sspérer voir le calme
de l’accord de tous les partis politiques se continuer.
Il n’en a, hélas, rien été.
sensés, doit facilement donner à la
République l'orientation nouvelle que
Mercredi, Narbonne avait été occupé m i­
risien.
litairement toute la journée. Dans la jourles intérêts du pays réclament.
Mais il tous leurs avertissements
Mais ce n’est pas par des discours, néé, des barricades avaient été élevées sur
désintéressés on a toujours répondu par des lettres ou par des circulaires, la place de l’Hôtel-de-Ville. Cependant un
par co reproche puéril : « Vous ôtes pas plus que par des actes d’énergie calme relatif régnait. Vers 8 h . 1/2 du
des hommes de réaction ».Nous nous intermittents, que l’on aura raison du soir, un groupe d’individus attaque la
garderons bien do récriminer, mais si péril actuel.
sous préfecture On tente d’incendier la
nous nous réjouissons de voir des ho m •
La crise est morale autant que m a­ porte, puis de l’enfoncer à l’aide d ’une
mes de valeur longtemps égarés com­ térielle. Les remèdes aussi doivent poutre. A l’intérieur, les gendarmes tirent
prendre enlln, sous lo coup de néces­ être moraux et matériels. Avec de la d ’abord à blanc, puis, comme l’attaque con­
sités impérieuses, les conditions de volonté, une énergie clairvoyante et tinue, ils tirent à balles ; les manifestants
tout gouvernement, il doit bien nous soutenue, on aura raison de toutes les ripostent.
ótre permis de faire une simple cons­ causes de perturbation et d'anarchie.
La cavalerie entre alors en scène ; des
tatation. Si, au lieu de calomnier ou de Mais on n ’en aura raison, il faut bien charges sont faites. Les perturbateurs ac­
laisser calomnier Jules Ferry lorsqu’il qu’on le sache, qu'à la condition de cueillent les soldats en leur lançant des bou­
affirmait la nécessité do la paix poli­ mettre un terme à tous les actes de teilles, des pierres, des chaises, des tables.
tique, do la paix sociale, de la paix corruption et de favoritisme, à toutes Des chevaux sont tués. A nouveau, les gen­
religieuse, lorsqu’il formulait les rè­ les fraudes, soit qu’elles compromet­ darmes font usage de leurs armes. On
gles de tout gouvernement libre, si, tent la production viticole,soit qu’elles compte deux morts et plusieurs blessés du
au lieu do calomnier les hommes qui faussent le fonctionnement du sys­ côté des manifestants ; un mort et de nom­
continuaient sa politique, on les avait tème électoral et du régime gouver­ breux blessés du côté des soldats.
écoutés, nous ne serions pas aujour­ nemental lui-même.
Pendant ce temps, à Montpellier, les mê­
d’hui dans la situation lamentable
mes
II.
A u d ifio r e d , scènes,se produisent La foule tente de
dont il faut sortir.
mettre le feu au Palais de Justice en asper­
sénateur de la Loire,
Jules Ferry prononça au Havre en
geant
les portes de pétrole. La troupe charge
Président de l'Association nationale
1884, dans le discours tant critiqué où
à plusieurs reprises et est violemment as­
Républicaine.
on l’accusa à tort d’avoir dit: « Lo péril
saillie par les manifestants.De nombreux sol­
L e s t r o u b le s d u M id i. — Nous avions dats sont blessés et le chef de la sûreté Gi­
est il gauche », ces paroles mémorables
qui doivent être la règle do notre con­ malheureusement vu jusle quand nous pré­ rard est très grièvement atteint.
duite :
voyions, mercredi, que si M. Clémenceau
Jeudi, de nouvelles barricades ont été
« Est-ce que, parce que nous som­ voulait maintenant faire respecter la loi dans élevées à Narbonne. Dans l’après-midi, le
mes convaincus, avec un grand nom ­ le Midi, le sang coulerait.
139" de ligne a dû faire usage de ses armes
bre do républicains, qu’uno R épu­
Après un jour d’accalmie, des bagarres et on compte A nouveau quatre morts et de
blique peut être un gouvernement d’une exceptionnelle gravité se sont produi­ nombreux blessés. Un agent de police,
énergique sans ótre une réaction ; tes ; du côté des manifestants comme du nommé Guillaume, a été assailli à coups de
qu’un gouvernement républicain peut côté de la troupe, à Narbonne et à Montpel­ revolver et jeté ii l’eau ; il est mourant. Un
ótre un gouvernement qui gouverne, lier, on a fait usage des armes, et des fa­ commissaire spécial de police, M. Lebrisen mémo temps q u ’un gouvernement milles pleurent aujourd’hui leurs morts.
Durest, a été cerné par la foule et emmené
qui marche en avant, et qu’il n ’y a
Mais récapitulons les événements.
par elle comme otage.
nement la belle fille dont la taille souple et
riche so cambra llùremont.
-— Tu en parles à ton aiso, D ina, lit la
blondo ; que pourrais-tu faire, en cas d i ­
gression, contre ces deux hercules T
Elle dit cela, beaucoup plus Bur le ton
du sang-froid qui raisonne quo sur celui de
la timidité. Il était manifesto que son cou­
rage égalait celui de sa sœur, bien qu'il
n ’en eftt pas la témérité. Colman osa ré­
pondre respectueusement :
— Si j ’en crois les apparences, made­
moiselle, voue ne feriez pas preuvo de
moins do vaillance quo votre sœur.
La jouno llllo blonde rougit à son tour,
mais cotto rougeur fut accompagnée d’un
sourire montrant à Lebreton qu’elle avait
été sensible à son compliment. Avant môme
qu’il pût se justifior au sujet do la remon­
trance qu’elle venait de lui adrosser, l’impétuouso Dina avait reprib la parole et don­
nait la répiiquo au voyageur.
— Vous ne vous trompez pas, monsieur.
La plus brave do nous deux, c’est encore
ma sieur Aliotto.
Alietto, — Dina, cos doux noms bo gra­
vèrent dans l ’esprit do Lebreton. C’était les
dim inutifs do doux vocables assez usités
dans la bourgeoisie rte Bretagne, après
l’avoir ôté dans la haute noblesse, aux sièclea antérieurs: Alix et Claudine. Et mémo
aujourd’hui, peut êtro parco q u ’ils s’énon­
cent avoc plus do grftco, qu’ils résonnent
avoc plus de charme, les dim inutifs s’em­
«V o.
Annonces judiciaires et diver
Réclames..............................
voit dos fonctionnaires qui bravent lo
pouvoir; lorsque des théories uto­
pistes et presque factieuses s’afïlrment
au grand jour ; lorsque le mot de « sabo­
tage » est entré dans la langue usuelle,
donnant la consécration d’une expres­
sion française îi une idée malfaisante,
l’observateur le plus dégagé de pré­
vention est forcé de se rendre à l’évi­
dence. »
Los accidents qui se m ultiplient dans
la marine, la propagande antim ilita­
riste, l’insubordination des fonction­
naires inquiètent ce grand journal.
Et il conclut : « Une telle situation
no peut se prolonger sans mettre en
péril les plus grands intérêts na­
tionaux », etc., etc.
Les républicains de raison et de
progrès, amis do l’ordre et de la li­
berté, qui savent qu’un grand pays
doit être gouverné, ont prévu tout ce
qui arrive et ce que signalent tardi­
vement, aujourd’hui, de grands or­
ganes comme le Malin et lo Petit Pa­
— Les nuits sont courtes on cette saison,
madame, répliqua gaiement lo jeuno hommo,
— d’ailleurs, nous n’avons plus le choix.
Cet hôtel est lo seul do la région ; nos voituros sont reparties et, à moins de faire
uno dizaino do kilomètres à pied, nous ne
trouverions pas do glto dans lo voisinngo.
Tout au plus pourrions-nous rencontrer une
mauvaiso auberge à Trébeurden, si nous
no rebroussions chomin jusqu’à St-Michelen-Grèvo... Encore noue faudrait-il renoncor à nos bagages pour cotte nuit.
— Allons 1 il faut so résigner, — soupira
Mmo Ferroix. — Mais je suis au déaospoir
d’avoir accopté un pareil rendez-vous.
— Bah ! fit encore Colman, — vous verrez
quo nous passerons uno excullonto nuit.
Vous m ’avez fait l’honnour de mo prendre
pour chovalior sorvant, et je suis tonu do
romplir les dovoirs do ma charge jusqu’à
co qu'il vous plaiso do m'on relovor.
— Monsieur a raison, maman, — inter­
vint la bollo brune dont lot prunollos eu­
rent un éclair d’impationeo, cos coquins là
ne nous mangeront pas vivants, j ’imagino.
En tout cas, s’il y a bataille, jo to promets
quo je saurai tenir ma place.
Lobroton osa regarder la jeune üllo. Uno
franche admiration se laissu liro dans ses
rogards qui la liront rougir.
— Bravo, mademoiselle, dit-11 en riant,
voilà qui ost hardimont conclu. Tous Otes
dlgno d’ôtro Brotonno.
— Et je le suis, monsieur, risposta crâ­
I
ploient plus fréquemment. On les voit même
Ilgurer tels quels sur les registres de l’étatcivil.
Tout à coup, un bruit de voix et de rires,
mêlé au roulement de plusieurs voitures,
monta du rez-de-chaussée.
— Voilà qui va vous rassurer tout à fait,
mesdames, — dit Colmon. Ce sont nos
compagnons do Saint-Efllam qui tiennent
leur engagement et qui nous arrivent en
bande joyeuse. Nous pouvons descendre.
L ’heure de la table d’hôte ne doit pas être
bien éloignée.
Et, laissant ses compagnes vaquer aux
soins de toilette indispensables, Lebreton
rontra dans la chambre qui lui était dévolue
et quitta ses vêtements poussiéreux pour
revêtir un costume un peu plus cérémonieux.
Il descendit vêtu d’un complet de drap bleu
foncé qui mettait en relief la musculeuüo
ossature de son torpe un peu grêle. Le frêle
voyageur do naguère avait fait place à un
homme bien pris et suffisamment découplé
pour rappelor au respect quiconque essaie­
rait de s’en départir. La canne de jonc
n’avait pas quitté ses doigts.
En passant devant une glaco, il s’y mira
un instant de la tête aux pieds, ot mur­
mura ontro ses donts :
— Eustacho ne m ’a pas reconnu. Léon
mo reconnaltra-t-il î — Bah 1
Et il haussa les épuules avec une belle
insouciance. Il franchit les trois étages avec
une légeroté d'enfant et vint se mêlor aux
A Perpignan, le feu a été mis k la Pré­
fecture, qui a été gravement endommagée.
Partout, la troupe occupe les rues. Si
l’état de siège n’a pas été proclamé, on
peut dire qu’il existe en fait, puisque, à Nar­
bonne notamment, les habitants ne sont
autorisés à circulerque pour rentrer chezeux.
Tels sont les événements qui se aont dé­
roulés mercredi et jeudi. A l’heure où nous
écrivons, il est à peu près impossible d'ob­
tenir des détails précis et de savoir si, de­
puis, de nouvelles bagarres ne se sont pas
produites.
Les communications se sont trouvées, en
effet, on ne sait encore par quelle cause,
à peu près interrompues. Interpellé à la
Chambre des Députés, jeudi, M. Clemen­
ceau n'a pu que dire que les dépêches ne
lui parvenaient plus.
Il faut noter, enfin, que de nouvelles mu­
tineries se sont produites dans les régi­
ments de la région. Le général Picquart,
qui déclarait, il y a peu de temps, que
l'aniimililarisme était inconnu dans l'ar­
mée, doit maintenant être édifié.
C'est l’anarchie la plus complète, la plus
absolue : résultat forcé, on ne saurait trop le
redire, de dix ans de politique d ’impré­
voyance, d'inertie et de faiblesse.
Nouvelles diverses
— Les ministres se sont réunis jeudi
à l’Elysée.
M.Clémenceauadonnécommunication
au Conseil des renseignements qui lu i
sont parvenus sur les événements de
Narbonne et de Montpellier. Le président
du Conseil a ordonné qu’une enquête fût
immédiatement ouverte sur ces événe­
ments.
— M. Félix Roussel, républicain pro­
gressiste, a été élu président du Conseil
général de la Seine contre M. Colly, socia­
liste unifié. Un certain nombre de radicaux
ont voté, en cette occasion, contre les socia­
listes.
— Le roi de Siam, Chulalongkorn,
est arrivé incognito mardi à Paris. Il a
rendu visite mercredi à M. Fallières.
Des fêtes devaient être données en son
honneur à l’Elysée, mais elles ont été
contremandées à la suite des événe­
ments de Narbonne et de Montpellier.
— Le sous-marin Gymnote, qui se trou­
vait à sec dans le bassin Castigneau, à Tou­
lon, a été mis hors de service par des ou­
vriers qui ont ouvert les vannes sans
prévenir personne. Le Gymnote a été en­
vahi par l’eau et la commission qui l’a vi-
nouveaux clients de l ’hôtel. Très affairés,
les deux frères Garmin paraissaient ne plus
se souvenir de l ’incident de naguère et dis­
tribuaient leur monde du mieux qu’ils pou­
vaient aux trois étages de la maison, crai­
gnant de manquer de place.
C'était, en effet, une véritable caravane
qui venait de s'abattre sur l'hôtel. Vingt
personnes échappées de Saint Efllam et at­
tirées par la curiosité, les causeurs du dé­
jeuner précédent, étaient accourues, hom ­
mes, femmes et enfants. Un coup d ’œil
suffît à Lebreton pour s'assurer que dans ce
nombre il n’était pas un seul individu du
sexe fort capable de s’opposer aux violences
deB frères Garm in, s’il prenait fantaisie à
ceux-ci de s’y livrer.
En arrière des quatre voitures qui avaient
apporté ces touristes de pacotille, deux au­
tres véhicules stationnaient, encore chargé«
do malles ot de valises. Du plus rap­
proché était descendu un personnage de
liautc taille, couvert d’un ample cachepoussière de nankin jaune. Dans l’autre
étaient encore assis un vieillard à l’aspect
hautain et distingué, portant a la bouton­
nière la rosette d’olUcier de la Légion d’hon­
neur, et une charmante jeune tille de seize
à dix-huit ans, au visago pâle, aux yeux
bleus, tristes et doux.
P ie r r e M A Ë L .
(A suivreJ.
LE FINISTERE
ailé après l’accident estime que les dégftts
commis il l'intérieur sont.tels qu’il est main­
tenant inutilisable.
Beuzec-Conq ; 5 avril 1907 a exposé sa vie
pour sauver un onfant en danger de périr
dans un incendie.
—
On aaaure que des troubles d’une L'administrateur on chef do i™ classe
certaine gravité ont éclaté il y a quel­ chof du service de l’inscription maritimo ù
Saint Servan, vient d’adresser uno lottro do
ques jours, à Paris, à la caserne Lobau
occupée par la garde républicaine. Un félicitations à M. Mauguon (Michel), marin
pécheur, inscrit à Douarnonez, pour le cou­
détachement aurait chanté YInterna lio
rage
et le dévouement dont il a fait preuve,
nale et se serait livré à des déprédations.
le 9 ju in 1907, en se jetant & la mer tout ha
Les offlolers auraient eu beaucoup de
billé pour sauver un enfant en dangor do se
peine à ramener le oalme.
noyer.
Nouvelles étra ng è res
Russie. — On télégraphie de Saint
Pétersbourg qu'une mutinerie provo
quée par un engagé volontaire, agent
révolutionnaire, nommé Sobevnlchento.
qui d’ailleurs a été arrêté, a éclaté parmi
les sapeurs de KielT. s u r un signal
donné par un coup de fusil, 500 d'entre
eux ont pris leurs armes, se sont em
tarés des sentinelles et, ayant saccagé
e dépôt et enlevé les cartouches de
guerre,ont tiré plusieurs salves.
Le capitaine Akoulof qui était do ser­
vice est accouru et il a essayé de les
calmer, muis il a échoué. Une fusillade
a eu lieu entre les mutins et les troupes
fidèles. Le capitaine Akoulof et trois
hommes ont été tués. Une soixantaine
d’autres ont ôté plus ou moins griève­
ment blessés. 350 mutins ont été arrêtés.
Les autres ont pu s’enfuir.
En outre, dans une autre partie de la
▼ill®, une fusillade a éclaté entre les
soldats du régiment d'infanterie de Sellnginsk. Il y a eu plusieurs tués. Trois
bombes ont été découvertes dans la ca­
serne, dissimulées sous des uniformes
dans une tente d’engagés volontaires.
On a opéré en ville des perquisitions en
masse et 88 arrestations.
{
Japon. — Le Japon continue à faire des
avances marquées à la Papauté.
Une dépdohe de Toklo annonce que l'am­
bassadeur du Japon à Rome et l’ambassa­
deur à Vienne seront chargés d’une mission
spéciale auprès du Vatioan. Il »'agirait de
rendre la visite qu'un délégué spécial du
Saint-Siège flt, il y a quelques mois, au
Japon, pour remercier le gouvernement ja­
ponais des attentions spéciales que les trou­
pes nipponnes avaient eues pour les mis­
sions catholiques pendant les opérations do
Mandchourie. On se rappelle que l'envoyé
du Pape fut reçu avec des attentions très
marquées et eut une audience du mikado.
LE FINISTÈRE AU PARLEMENT
SÉN AT
Séance du mardi 18 juin.
Le Sénat a adopté la proposition relative
k la vente des engrais et décidé de passer
mardi à une deuxième délibération.
Séance du jeudi 20 ju in .
Le Sénat a pris en considération une
proposition ayant pour objet de créer des
conseils cantonaux.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Séances du mardi 18 ju in
La crise viticole continue à occuper la
Chambre.
if. Aldy veut interpeller. Le gouverne
ment demande le renvoi de la discussion
après l’exécution des mandats de justice qui
ont été décernés.
M. Jaurès proteste, et M. Sarraut
Tient expliquer sa démission.
M. Ribot déclare que briser le gouverne
ment parce qu’il a fait son devoir, ce serait
le suicide du Parlement.
La discussion de l'interpellation Aldy est
¿envoyée.
L’après-midi, après avoir rejeté de nom*
breux amendements, la Chambre a adopté
le l*r paragraphe de l’article 6 du projet de
loi sur les fraudes viticoles.
Séances du jeudi 20 juin.
Le matin; la Chambre poursuit la discus­
sion du projet sur les fraudes.
L'après-midi, M. Aldy réclame des ex­
plications sur les événements de Narbonne
et de Montpellier.
ii. Clémenceau répond qu’il fallait faire
respecter la loi et l'unité française. Les sol­
dats ont été attaqués à coups de revolver,
ils se sont défendus. Mais les renseigne­
ments manquont, car les communications
télégraphiques et téléphoniques avec le
Midi sont interrompues.
Après un vif débat, la suite de la discus»
sion est renvoyée au lendemain.__________
'G A Z E T T E B R E T O N N E
F IN IS T Ê R K
Actes offloiels.
Par décret du 17 juin, M. Le Moigne (Joachim-Pieire),ost nommé grelller de la justice
de paix de Daoulas, on remplacement de
M. Duchateau, démissionnaire.
Par décision en date du 19 ju in , M. SaintAlary, contrôleur adjoint dos contributions
directes à Paris, a été mis à la dispobition
de M. le dirooteur des Contributions direc­
tes du dépaitomont du Finistère.
Sont élevés sur place, dans le service dos
Douanes, à la î™ classe de leur grade :
Les brigadiers : Joseph Alie, de Plovnn ;
Mathurin Thébaud, d’Audierne ;
Les souB'brigadiors ou sous-patrons : Joan
Broise, de l ’Aberwrach ; Pierre Saout, du
Moulin-Blanc ;
Les préposés ou matelots : Vincent Madec,
de Morlaix ; Rolland Povie, de Morlaix ;
Sont élevés, sur place, à la 2» classe de
leur grade, les préposés ou matelots : Jean
Le Moign, de Plouguerneau ; Emile Blancho, do Saint-Guénolé ; Francis Haslô, de
Brest ; Félix Rousseau, do Pont l’Abbô.
En môme temps qu’il plaide pour les pro­
cessions, le Réveil fait une découverte (il en
fait quelquefois). Il trouve et il annonco
ses lecteurs que c’est moi le candidat que
los t modérés » pensont opposer à M. do
Servigny... C’est sérieux, entendez bien, le
Réveil l’assure.
Eh I qui donc a pu y ponser, M. Jouy, si­
non vous ? Co n ’est pas que je mo croie ou­
blié, car los Bretons ne sont pas gens à per­
dre le souvenir d’un homm« qui a fait son
devoir parmi oux et qui en a souffert ; mais
mes amis, et je les crois nombreux, savent
quo je n ’ai jamais voulu connaître la nuance
d’un républicain, ce qui m ’a valu d’ailleurs
de paasor pour radical sous le gouvernement
des modérés, qui n’en ont eu cure, et pour
modéré sous lo gouvernement des radicaux.
Mes amis n’auraient pas ou l’idée de faire
do moi un instiument de division dans un
momont grave où l’union est partout lo de­
voir le plus impérieux des républicains, et
co n ’est pas d’eux quo viendrait l’initiative
d’un manquement à ce devoir. Ils savent,
en outre, co quo vous paraissez ignorer,
M. Jouy : c’est que, n ’étant ni domicilié ni
imposé dars le Finistère, je ne puis pas y
ôtre conseiller général.
Ils savent, il est vrai, que je suis loin de
me désinléresser de la lutte qui va s’ouvrir,
ot que je serais heureux d’y apporter mon
appoint ; mais cet appoint no peut être que
le conseil que je leur donne de choisir parmi
eux un candidat qui puisse être celui de tous
les républicains, ot de se grouper autour de
lui, sans faiblesse, pour assurer le succès,
non de telle république, mais de la Répu­
blique.
Veuillez agréer, etc.
COLLIGNON.
Dimanche 18 août.
1r» course. — Au trot. — Prix de La
Forêt.— 1.700 francs, dont 700 fr. offerts par
le gouvernement de la République et 1.000 fr,
par la Société d’Encouragement pour l’amé
rution du cheval français de 1/2 sang, pour
chevaux entiers et juments de 1/2 sang,
ilgés do 4 ot 5 ans, nés et élevés dans les
circonscriptions dos dépôts d’étalons de Concours central d ’a n im a u x repro­
Lamballe, d’Hennebont, de La Roche-sur
ducteurs.
Yon et d’Angers, n’ayant pas gagné une
Le concours central d’animaux re­
somme totale de 10.000 fr. — 1.000 fr. au 1er
350 fr et la moitié des entrées au 2*, 200 fr, producteurs des espèces chevaline et
ot la moitié des entrées au 3* et 150 fr. au 4* asine s’est ouvert à Paris mercredi.
— Distance : 4.000 mètres.
Il comprend 1050 animaux.
2* course. — Au galop. — Prix du gou
vernemenl de la République. — 1.000 fr
L a question de l’Évêché.
offerts par le gouvernement de la Républi
Rectification.
que, dont 800 fr. au l" ’, 200 fr. et la moitié
des entrées au second, pour chevaux de pur
Nous avons, par erreur, dans notre der­
sang et de 1/2 sang, de 3 ans et au-dessus
nier numéro, fait figurer M. Damey, con­
nés et élevés en France. — Distance : 2.000
seiller général du canton de Douarnenez,
mètres environ.
comme membre de la commission de l’Evê3* course. — Military (Steeple-Chase mili
ché.
taire de 2* série). — Objets d’art, un objet
Cette commission est en effet composée
d’art d’une valeur de 500 fr. au Ier, un objet
d’art d'une valeur de 200 fr. au 2*, un objet de MM. Piton, Maissin, Lancien et Tréd'art d’une valeur de 100 fr. au 3e, pour of­ mintin, conseillers généraux, auxquels est
ficiers en activité de service, montant des adjoint M. Le Hars, maire de Quimper.
chevaux d’armes (chevaux d'officiers ou de
troupe), inscrits sur les contrôles, provenant Les conséquences de la Séparation.
des remontes de l ’Etat ou achetés par les
commissions de remonte des corps, n’ayant
Le Conseil municipal de Saint-Hernin
jamais gagné de courses à obstacles autres a décidé la location du presbytère com­
que des steple-chases militaires.— Distance
munal au clergé moyennant un loyer
3.000 mètres environ.
annuel de 00 francs.
4* course. — Au trot. — Prix de l'Hippo­
Au cours de la discussion qui a pré­
drome. — 700 francs, dont 500 fr. offerts cédé ce vote, un assez vif incident s’est
par le gouvernement de la République et
200 fr. par la Société des Courses, pour pou
lains entiers et pouliches de 1/2 sang, âgés
M. Michel, 2« maître do timonerie en re­ général sortant : M. Henri Damey.
de 3 ans, nés et élevés dans les circonscrip­
traite au Conquet, est nommé garde-mari­
Le comité cantonal républicain de Douar tions des dépôts d'étalons de Lamballe,
time à Plouescat.
nenez s’est réuni dimanche dernier. Il a d’Hennebont, do La Roche sur-Yo» et d’An­
commencé par procéder au renouvellement gers, n’ayant pas gagné une somme totale
Par décision du 14 juin, M. Thoribe a été
de son bureau. M. Emile Gilfo, industriel, de 2.500 fr. — 500 fr. et les entrées au l ,r,
nommé à un emploi de cantonnier du ser­
200 fr. au second.— Distance : 4.000 mètres.
a été réélu président.
vice vicinal du Finistère, à défaut de candi­
5« course. — Au galop. — Prix de la So­
Le
comité
s'est
ensuite
occupé
de
la
dé­
dats militaires.
signation du candidat républicain pour l’é ciété d’Encouragement. — 2.000 fr. offerts
lection du 21 juillet. La candidature de M par la Société d'Encouragement pour l’amé'
Chronique électorale.
lioration des races de chevaux en France,
Damey a été acclamée, sans opposition.
pour chevaux de 3 ans et au-dessus, n ’ayant
Un mois seulement nous sépare des élec­
Canton de CliAteaulin. — Conseiller pas gagné un prix de 5.000 fr. — Les entrées
au second.— Distance : 2.000 mètres environ
tions qui vont avoir lieu pour le renouvel- ,
général sortant : M. Armand Gassis.
ement du Conseil général et des Conseils
0* course. — Course de haies. — Prix du
Par une lettre adressée aux maires du
Stangala.— 500 francs offerts p a rla Société
d’arrondissement. C'est le moment de faire
canton, M. Gassis a fait connaître qu’il ne
des Courses, pour chevaux de tous Ages, nés
)art h nos lecteurs désinformations qui nous
demanderait pas le renouvellement de son et élevé6 dans le département, à l’exclubion
sont parvenues sur la situation électorale
mandat.
des pur sang et des chevaux inscrits au
dans les divers cantons du département.
On parle de la candidature de M. Hallé
Bulletin officiel, appartenant depuis 0 mois
Nous commençons aujourd’hui à résu
guen, député de la l r,! circonscription de au moins au même propriétaire du Finistère,
mer ces renseignements.
Chilteaulin. Il aurait pour concurrent M montés par tous cavaliers, à l’exclusion des
Canton de Quimper. — Conseiller gé­ Miossec, qui a représenté pendant plusieurs jockeys et des gentlemen-riders. — 2U0 fr.
au 1", 125 fr. au 2*, 75 fr. au 3*, 60 fr. au 4*
années la même circonscription.
néral sortant, M. de Servigny.
et 40 fr. au 5'
Distance : 3.000 mètres
On ne sait encore si M. de Servigny se
environ.
Canton de Douarnenez. — Conseiller
présentera de nouveau dans ce canton répu
blicain, où son élection do 1901 avait été
une surprise, ou plutôt une véritable cause
de stupéfaction. Ce n'est assurément pas
dans l'exercice de son mandat qu’il s'est ac
quis des titres nouveaux à la confiance des
électeurs.
Il va de soi que le parti républicain entrera en lutte pour lui opposer un concur­
rent, dont le succès est dès à présent assuré.
Une réunion générale des adhérents au
comité républicain de Quimper est convo
quée pour demain, 23 juin, h 9 h. 1/2 du
matin, salle Autrou, rueToul-al-Laër. C'est
dans cette réunion que le candidat républi­
cain sera désigné.
Un journal radical-socialiste,-le Réveil
du Finistère, a eu la singulière idée d'an­
noncer l’éventualité de la candidature de
M. Henri Collignonl ancien préfet du dépar
ment. Nous recevons à ce sujet la lettre
suivante, qui fait bonne justice de cette in­
vention :
Paris, le 19 ju in 1907.
Monsiour le Rédacteur on chef,
Un officieux, quo j ’en remercie, m ’a en­
voyé sous bande un numéro d# Réveil, jour­
nal dont j ’avais oublié jusqu'au titre. J ’ai
pris un intérêt extrême à sa lecture.
J'ai d’abord trouvé uno définition du ré­
publicain, signée Jean-Louis (les Louis
jouent un grand rôle dans ce journal) et que
j'aurais signée moi-môme. Vraiment oui,
moi-môme, et tant d’autros républicains,
tels que ce Gambetta tombé, jadis, sous la
haine de ceux qui industrialisent aujourd’hui
sa mémoire ; ce Ferry, auteur de notre légis
lation scolaire ot qui est mort de l'opprobre
jeté sur lui par ceux-là qui se préparent, ces
temps-ci, un triompha en son nom ; ce Waldeck qui, en môme temps qu’il donnait aux
ouvriers la liberté syndicale, rêvait do fon­
der un parti consolateur dans la R épubli­
que I
J ’y ai trouvé, aussi, ot cela n’a pas été sans
me surprendre, un Jouy défenseur des pro­
cessions I Co n’est pas que je le blAme d'uvoir enfin compris que la liberté n’est pas le
droit d'«pprimer les autres, mais seulement
celui do no pas se laisser opprimer par eux,
et j ’ai quelquo mérite dans le cas particulier ;
car je n'aime guère les manifestations sur la
voie publique, quelles qu’elles soient. Jo
préfère, toutefois, celles que font dos jeunes
filles portant des bannières on chantant des
cantiques par les rues, à colles qu'ont cou­
tume de fairo les amis (ou les anciens amis)
de M. Jouy, et qui eo terminent, d’habitude,
par des coups, des mourtres ot dos incendios.
Mais qu’ost devenu le Réveil d’antan, lo Ré­
veil où toute la prose qui n ’était pas em­
ployée à jeter los républicains les uns con­
tre los autres, ou à m’injurier, s’appliquait ii
appelor lo ridicule et lo mépris sur tout ce
qui constitue le sontiment religieux des Bre­
tons ot à los blesser dans leur conscionco ?
Aux termes d'un rapport approuvé le
Que de changements on peu do mois, ot
17 juin par le président de la République,
une mention honorable est décernée à M. quo Paul-Louis doit souffrir s'il lit encore
Guillou (Jean-Yves Philibert), cultivateur à le journal de son acolyte I
Courses de Q uim per.
7« courbe. — Steeple-Chase. — Prix de la
Société
sportive d’Encouragement (CrossLes courses de Quimper auront lieu les
samedi 17 et dimanche 18 août 1907, sur
l'hippodrome de Cuzon ; la première course
aura lieu ît 2 heures précises, et les autres
courses se suivront de 20 en 20 minutes. En
voici le programme :
Samedi 17 août.
1 course. — Au galop. — Prix de la
Ville de Quimper. — 1.000 francs, offerts
par la Ville de Quimper, dont 800 fr. au 1«'
et 200 fr. au 2e, pour chevaux entiers, hon­
gres et juments de 3 ans, à l’exclusion du
pur sang.— Distance: 2.000 mètres environ
2* course au trot. — Prix du Départe­
ment. — 1.200 francs, offerts par le Conseil
général, pour poulains entiers et pouliches
de 3 ans, de 1/2 sang, nés et élevés dans
les circonscriptions des haras d’Hennebont
et de Lamballe, et n ’ayant pas gagné un
total do prix de 5.000 fr. — (iOO fr. au 1er,
300 fr. au 2°, 200 fr. au 3" et 100 fr. au 4*.—
Distance : 4.000 mètres.
3' course. — Au galop. — Prix de la So
ciété Sportive d’Encouragement (prix spé­
cial). — 2.000 francs offerts par la Société
sportive d’Encouragement, dont 1.500 fr. au
l*r, 300 fr. au 2* et 200 fr. au 3», pour che
vaux de 3 ans et au-dessus, n’ayant gagné
ni un prix principal ni doux prix spéciaux
de la Société sportive d'Encouragement, ni,
dans uno mémo année, une somme de 8 000
fr. — Distance : de 2.000 à 2.400 mètres.
4* course. — Au trot. — Prix du Chemin
de fer d'Orléans. — 700 francs (500 fr. par
la Compagnie d’Orléans et 200 fr. par la
Société des Courses), pour chevaux et ju
monts de 3 à 7 ans inclusivement, de 1/2
sang nés et élevés dans los circonscriptions
dos d ép ôtB d'étalons do Lamballe, d ’Henne­
bont, do La Roche-sur-Yon et d’Angers ;
400 fr. au 1,r, 200 fr. au 2* ef 100 fr. au 3*.
— Distance : 4.000 mètres.
5* course. — Au galop. — Prix d'Encourayement à l’Élevage. — 000 francs (200 fr.
offerts par M. le marquis de Plœuc, prési­
dent do la Société, et 400 fr. par la Société),
dont 250 fr. au l'f, 150 fr. au 2*, 100 fr. au
00 fr. au 4* ot 40 fr. au 5e, pour chevaux
do 3 à 0 ans, nés et élevés dans le départe­
ment, à l’exclusion des pur sang et dos che­
vaux inscrits au Bulletin officiel, apparte­
nant depuis 6 mois au moins au mémo pro­
priétaire du Finistère, montés par tous ca­
valiers, à l’exclusion dos jockeys et des gontlomon-riders. — Distance : 2.000 mètre» en­
viron.
G* course. — Prix régional de la Société
des Steeplc-Chases de France (2° sério). —
Stoeple-Lhaso. — 1.500 fr. offerts par la So­
ciété dos Steeple-Chasos do France, pour
chevaux do 4 ans ot au-dessus, nés etélovés
on Franco, n’ayant pas gagné 12.000 fr. en
courses à obstacles, à l ’exclusion do ceux
ayant gagné un prix régional do 1«•« sério
ou doux prix régionaux do 2* 6ério. — Au
aocond 300 fr.sur lo prix,au troisième 100 fr.
sur los entrées. — Distance : 3.500 mètres
onviron.
Ille-et-Vilaine : Blé d’hiver, 145.325 hec­
tares, bon état.— Blé de printemps, 950 hect.,
bon. — Môteil, 175 hect, bon. — Seigle. 1.800
hect., bon. — Orge d'hiver, 6.900 hect., bon.
— Orge do printemps, 22.800 hect., bon. —
Avoine d’hiver, 46.220 hect., bon. — Avoine
de printemps, 25.900 hect., bon.
Country.— 2.400 francs offerts: 1.000 fr. par la
Société sportive d’Encouragement, 1 .0 0 0 fr.
par la ville de Quimper, 215 fr. par la Société
et 185 fr. sur les fonds du Pari-Mutuel, pour
tous chevaux entiers, hongres et juments de
4 ans et au-dessus. — 1.500 fr. au l ’f, 400 fr.
et la moitié des entrées au 2*, 300 fr. et l ’au­
tre moitié des entrées au 3* après que le 4*
aura retiré la sienne, 200 fr. au 4*. — Dis­
tance : 4.500 mètres environ.
Société d ’a g r ic u ltu r e de Q u im p e r. —
C o n c o u rs à B rie c.
La société d'agriculture de Quimper a
tenu son assemblée générale annuelle le
samedi 15 juin, sous la présidence de M.
Le Floc’h, président.
L'assemblée a décidé que le concours
de la société aurait lieu a Briec le lundi
9 septembre 1907.
Le programme du concours a été arrêté
dans cette même réunion. Nous le pu­
blierons incessamment.
Sociétés ag rico le s. — C om ice
de F o u e sn a n t.
produit.
Le secrétaire de la mairie, qui est
l’instituteur, est intervenu dans le débat
pour soutenir que les instructions pré­
fectorales ne permettaient pas de faire
cette location pour un si faible loyer.
Plusieurs conseillers ont protesté avec
force contre cette intervention inattendue
du secrétaire,qui n’a pas le droit de pren­
dre part aux délibérations.
L a Fête des Ecoles.
Les écoles du Finistère ont continué cette
semaine à célébrer dignement la Fête des
Ecoles et à honorer comme il convient la
mémoire de Jules Ferry.
A Ergué-Gabéric, notamment, elle a eu
lieu jeudi.
Dans une des. classes, coquettement or­
née, de l’école des garçons du bourg, étaient
réunis les premiers élèves d î chaque école
de la commune, auxquels s’étaient joints
quelques parents. La féte était présidée par
M. Le Roux, de Lezouanach, délégué can­
tonal. M. Le Guay, propriétaire du Cleuyou,
ancien président d’une section de la Ligue
de l'Enseignement, a fait une très intéres­
sante causerie dans laquelle, après avoir
parlé de Jules Ferry, il a donné d’excellents
conseils aux enfants. Puis il a amusé son
auditoire par des morceaux de phonogra­
phe habilement intercalés entre des récita­
tions et des chants exécutés par les élèves.
Enfin, au départ, les enfants ont reçu cha­
cun un souvenir. La veille, déjà, les petits
élèves avaient eu leur poches remplies de
jonbons et d'amandes. Tout cela était dû à
la générosité de quelques amis dévoués de
l’école qui ont droit à tous les remercie­
ments.
A Briec, la féte a été particulièrement
vrillante. Au Guilvinec, elle a été précédée,
a veille, d’une retraite aux flambeaux. A
Bannalec, des jeux divers ont clôturé la cé­
rémonie. A Saint-Thurien, à Plonévez-duFaou, à l’Hôpital-Camfrout, à Port-Launay,
à Crozon, etc., etc., la Féte des Ecoles a été
très suivie par la population.
A Carhaix, la fête a été fixée au dimanche
28 juillet et servira de clôture à l’année sco­
laire.
A Quimperlé, elle sera célébrée aujour­
d’hui, si le temps le permet, à la forêt de
Carnoët.
^ Le Comice agricole dn canton de
Fouesnant tiendra sa réunion annuelle
à la mairie de Fouesnant, le dimanche
Gonconrs et examens
30 juin, à 2 heures.
Brevet élémentaire. — Voici les noms
Ordre du jour de la réunion :
des jeunes filles qui ont été reçues définiti­
Situation financière du Comice ;
Elaboration du programme du pro­ vement aux examens du brevet élémentaire,
à Quimper:
chain concours ;
Mlles Alix, Auffray, Le Bars, Léontine
Désignation do la commune où se tien­
Le
Berre, Marie-Jeanne Le Berre, Le Bourdra ce concours et fixation de sa date
his, Briec, Louise Le Bris, Burel, José­
Nomination des commissaires.
L a s itu a tio n a g ric o le en B re ta g n e .
Voici, d’après les rapports des pro­
fesseurs départementaux d’agriculture,
quelle était, au 15 mai, la situation agri­
cole dans les départements bretons :
Finistère : Blé d’hiver, 30.790 hectares, très
bon état. — Blé de printemps, 22.400 hect.,
très bon. — Môtcil, 7.775 hect., très bon. —
Seiglo, 25.775 lieot., très bou. — Orge de
printemps, 10.320 hect., bon. — Avoine d’hiver,
46.790 hect., bon. — Avoine de printemps,
18.900 hect., très bon.
Côles-du-Nord : Blé d'hiver, 104.500 hec­
tares, bon état. — Blé do printemps, 1.700 hect.,
b on . — Môteil, 4.400 hect., bon. — Seigle,
18.000 hect., assez bon. — Orge do printemps,
16.400 hect., incomplètement levée. — Avoine
d'hiver, 05.700 hect., assez bon. — Avoine do
printemps, 20.000 hect., bou.
Morbihan : Blé d'hiver, 48 .00 0 hectares,
rés bon état.— Blé de printemps, 0.500 hect.,
très bon. — Métcil, 540 hect., très bon. —
Seigle, 74.000 hect., très bon. — Orge d’hiver,
500 hect., très bon. — Orge do printemps,
350 hect., très bon. — Avoine d'hiver, 19.500
hect., bon. — Avoinedo printemps, 19.300 hect.,
très bon.
phine Cabon, Camail, Angèle Cariou, Hé­
lène Cariou, Causerel, Coquil, Dano, David,
Marguerite Douguet, Perrine Douguet, Eliès,
l’ élep, Férec, Le Goaëc, Godin, Goraguer,
Gourret, Guirnec, Louise Lecoq, Lorimey,
Louarn, Lunven, Mathelier, Maure, Méhu,
Louise Morvan, Marie Morvan, Renée Ni­
colas, Le Noac’h, Provost, Quéinnec, Quéméner, Quentel, Regnault, Le Roch, Rospars, Séven, Sinquin, Henriette Stéphan,
Suignard, Eudoxie Thomas, Tréguier, Uhel,
Velly, Lo Voëdec, Yvonno*.
Brevet élémentaire d’instituteur. — Les
examens pour l’obtention du brevet élémen­
taire d’instituteur auront lieu lundi à Q uim ­
per. 122 candidats se sont fait inscrire.
Enseignement primaire. — Certificats
d’études. — Voici la liste des aspirants ayant
subi avec succès l’examen dans le cadton de
Pont-l’Abbé :
G arçons
Ecole publique de Pont l’Abbé. — Aulina, Bnudry, Lo Bellec, Bernard, Borréliouc, Bonizec, Branquot, Coïc, Corcuff, Le
Corre, Corvé, Gales, Gléhen, Le Goaër, Gouletquer, Guégaden, Guénolé, Jégoudez, Le
Lny, Lucas, Nicolas, Pelherin, Péron, Le
Pape, Queffélec, Raphalen, Richard, Tho­
mas, Volant.
LE FINISTERE
jioole publique de Combrit. — Bothuon,
irviel, Volant.
Ecole privée de Combrit. — Corcuff.
Eoole de Guilvineo. — Bigor, Brieo, Cri­
quet, Garo, Guégan, Kergoat, Souron.
Ecole de l’Ile-Tudy.— Campion, Le Corre,
Guinvarc'h, Rlou.
Ecole de Kérlty.— Berrou, Jézégabel.
Ecole de Léchlagat. — Lo Corre.
Ecole de Leaconil. — Carlou, Lucas, Thépot.
Ecole de Lootudy. — Brenner, Le Lay,
L ’Helgoualc’h, Le Léo, Péron.
Ecole de Ponmaro’h. — Le Berre, Boennec, Le Buannic, Cosaec, Deaaoudrea, Diquélou, Drézen, Le Lay, Jégou, Stéphan.
Eoole de Plobannaleo. — Cariou.
Ecole publique de Pont-l’Abbê. — Andro, Boaaer, Bourbao, Calvez, Cariou,
Caatrio, Le Cléao’h, Le Corre, DiaBCorn, C.
Dilosquer, laid. Dllosquer, Le Faou, P. Folgoaa, L. Folgoaa, Le Garrec, Gouzien, Guitôt, Kerfrlden, Péron, Plouzenneo, Stéphan,
Thomas, J.-L. Toulemont, L* Toulemont,
L» Toulemont, L* Toulemont.
Ecole de Saint-Guénolé. — G. Daydé,
L. Daydé, Stéphan.
Eoole de Saint Guido (Lootudy). — Le
Bac; Guirriec.
Ecole de Salnt-Joan-Trolimon. — Le
Berre, Yvin.
Eoole de Tréguennec. — Péron.
F illes
Ecole de Pont-l'Abbé. — Baudry, Ber­
nard, Bonizec, Cavellier, Coatval, Folgoaa, Guéguiniat, Kerlen, Larzul, Le Lay,
Le Moal, Tanneau, Taroau, Rlohard.
Ecole de Guilvineo. — Nicole.
Ecole de Lootudy. — Arhan, Monfort,
Stéphan.
Ecole de Penmarc'h. — Glonguen, Jégou.
Ecolo de Saint-Guido (Lootudy). — Tlrilly.
Eoole de Saint-Jean-Trollmon. — Lengl«t.
Ecole de Tréguennec. — Péron, Tanniou.
Eoole de Tréméoo. — Le Moal.
Voioi la liste des aspirants admis dans le
canton de Pont-Croix ;
G arçons
Ecole de Pont-Croix. — Anaquer, Boutler, Castrée, Cavarlé, Evenat, Faillard,
Gloaguen, Gouriou, Hélouet, Jadé, Jézéquol,
Kersual, Lapart, Le Moal, Olier, Plouhinec,
Stéphan, Le Tieo.
Eoole d'Audierne. - Autrot, Le Berre,
Boulangé, Bourden, Brénéol, Cariou, H.Coz,
Y. Le Coz, Donnart, Douarinou, Floch,
E. Le Gall, P. Le Gall, Guelleo, Kériait,
Kerlooh, Lardic, Laabléia, Moigne, Percelé,
Ropars, Stéphan, Thalamot, Trividic, Carn,
Cotonéa.
Eoole de Beuzeo Cap-Sizun. — Glllot.
Ecole de Cléden-Cap-Sizun. — Arhan, Le
Brun, Chalm, Coader, Coquet, Danzé,
Jaffry, Joncour, C. Kérisit, J. Kériait, C.
Kerloc'h, P. Kerloo’h, Keraual, Normant.
Eoole d’Kaquibien. — Donnart, Sévère.
Ecole de Goulien.— Houart, Marzin.Rlou.
Ecole de PlogoiT. — Movol, Riou.
Ecole de Plouhinec. — Anaquer, Biliec, Burel, Cabillic, Gloaguen, Kerné,
Kérourédan, Le Gouil, Mourrain, Mouzin,
Quéré, Quillivic, Scudeller, Trividic, Urvoas.
Ecole de Poulgoazec. — Le Berre, Bourhis, Garrec, Kerloc’h, Pellaé, Stéphan.
Eoole de Primelin. — Couillandre, Kériait, Laouénan, Louarn, Priol, Thomas.
Ecole de l’île de Sein. — Marzin.
Plus de 600 hommes du 17* d’infan­
Etat civil du 14 au 20 juin. — N a is s a n cks. — Jeanne Dubeau, r. du Frout. — Jeanne
terie se sont mutinés et, après avoir
La fraudo dans l’armée. — On sait quo,
Anna-Mario Louise Gloaguen, r. du Sallé. — pris des cartouches à Agde, se sont
1™ ¿PREUVE
par uno oiroulairo réoonte, lo sous-seorétaire
Louis-Alain-Mario Lozach, r. du F’ont-Firmin. rendus à Béziers.
Chevaux
hongres
et
juments
de
3
ans
(at
d’Etat do la guot’re a décidé qu’il n’y a pas
— Jacques de Poulpiquet, r. Saint-Autoino. —
Le général Bailloud, parti de Mont­
liou de ko borner h des sanctions oonti'aoiuelles télés soûls). — l*r prix, 250 fr., Eclaireur, à Jaequos Plouhinec, r. de Douarnenez. — JeanM.
Ti
8
sier
do
Saint-Albin,
du
Conquet
;
2«,
pellier
pour Béziers avec de t artille­
ooutro les fournisseurs do l'armée reconnus
Corentin Le Mcn, r. du Ctiapeau-Uouge. —
150 fr., Eclair, à M. Louis Le Gall, de Ban
rie,
a
élé
arrêté en roule, la voie fer­
ooupables do fraudo.
Juliette Louise Pennoe, av. de la Gare.
Dos applications viennent d’ôtro faites de nalec ; 3«, 120 fr., Epars, à M. Tissicr, pré­
rée étant détruite.
177
naissances
en
1907.
ootto déoision. Un entrepronour de fourrages, cité ; 4«, 100 [t.,Ecrivain, à M. Tissier, pré­
Maringes : 51.
C h a m b re des d é p u té s .
ayant été oonvainou d’avoir livré do l’avoine cité; 5',80 fr., Eudoxie,à M. Massé, de Saintécès
.
—
Renée-Marie
Le
Roux,
0
mois,
r.
D
Pol-de-Léon
;
G»,
70
fr.,
Express,
à
M.
Tis­
oxotiquo au liou d’avoino indigène, va être,
La Chambre des Députés a entendu
outre la résiliation de son marohé et l’exclu­ sier, précité ; 7", 30 fr., Coquette, à M. Chan- des Douves. — Corcntin Stervinou, G4 ans,
les
explications de M. Clémenceau sur
maçon, veuf de Marie Jézôquel, & l'Hospice,
sion des fournitures do la guerre qui a été pro- vril, do Landerneau.
les
troubles du Midi. Après une lon­
—
lîir.ilie-Louise-Marie
Clément,
32
ans,
sans
nonoéo contre lui par le sous-seorôtairo d’Etat,
2>> ÉPREUVE
profession, épouse de Frhnçois Parent, r. du gue et violente discussion, elle a ap­
l’objot do poursuites judioiairos.
Chevaux hongres ot juments de 3 ans Pont-Firmin. — Marie Richard, 10 ans, r. de prouvé son attitude par 328 voix
L’autorité judiciaire va être également saisie
(montés). — t“1prix, 250 fr., Pethiot, à M. la Providence. — François Malléjacq, 65 ans,
contre 227.
du oas d’un autre entrepreneur choz lequel on Guillaume Iïuon, de Plouégat-Guerrand ;
a constaté l’oxistonoo d’un poids démuni du 2«, 150 fr., Diane, à M. Tissier, du Conquet; garçon de magasin, époux de Marie Gallic,
plomb portant lo poinçon du vérifioatour et 3°, 120 fr., Elégant, à M. Cail, du Moros, en r. Sainte Catherine. — René Le Scouarnec,
40 ans, huissier, époux do Marie Le Page, r.
qui sorvait il poser dos fournitures destinóos h
Service particulier du Finiîtère.
Lanriec ; 4», 100 fr., Eclipse, née et élevée Kéréon. — Yvcs-Marie Cosmao, GGans, maçon,
l'armée.
chez M. Le Nir, à ChiUeaulin, appartenant époux de Marie-Corentine Thépot, voie RouLa suppression du recrutement régional. au même ; 5», 80 fr., David, à M. Alain zaut. — François-Mario Le Reguer, 53 ans,
Paria, 22 juin, 7 h. 40 matin.
— On annonoo qu’on songorait.au ministère de Kornévez, de Kérenven, en Ergué-Armel ; matelot des douanes en retraite, époux de Ma­
A c te s o fficiels.
la Guerre, à rononoor au roorutoment régional 0', 70 fr., Emeutier,k Mme veuve Feunteun, rio Beseond, à l’hospice. — Louis-Alain Mahé,
ot à revenir il l’anoion sytèmo do répartition du de Gougalic, on Ergué-Gabéric ; 7», 30 fr., 47 ans, jardinier, époux de Marie-Louise Le_
Le Journal officiel de ce m atin pu­
contingont dans tous los eorps_ d’armée, de fa­ Eclipso., à M. de Vincelies, du château de Naour, h Goarem Dro.— Pierre-Marie-François
blie u n arrêté ordonnant, pour le 1er
çon h éviter oo qui s’ost produit avec la forma­ Kéraorel, en La Roche-Maurice.
Kerfer, 57 an«, négociant, époux de Corenline
septembre, la fermeture d'un certain
Flots de rubans ; Arthur, né et élevé en Lozach, r. Neuve.
tion do régiments do Bretons, do Méridionaux,
nombre d’établissements congréganisoto. On maintiendrait oopondant Pexooplion Pont-an-Noc'h, en Briec, chez M. Le Dé,
258 décès en 1907,
appartenant au même ; Eclipse, à M. Tis­
dont 87 aux hôpitaux. tes ou d'écoles annexes d'établissements
prévuo on favourdos hommes mariés,
sier, du Conquet.
congréganistes du Finistère.
P u b l ic a t io n s d e M a r ia g k s
"Nouvelles militaires
Police correctionnelle. — Tribunal
de Q u im p e r.
Audience du jeudi 13 juin.
M. Salaün, notaire à Plonéour-Lanvern,
poursuivi d'ofllce par le Parquet pour récla­
mation de 8ominos non dues, a été frappé
par le tribunal do huit jours de Busponsion.
Audience du 18 juin.
Douahnenez. — Vol et vagabondage. —
Marie H élias femme Pinard, 40 ans, ori­
ginaire de Scaür, suus domicile fixe, ayant
demeuré à Brest, a, à Douarnenez etPloaré,
dérobé dos objets de lingerie ot d’habilloment
au préjudice de diveraea personnes. Elle est
en outre poursulvlo pour vagabondage.
2 mois de prison.
Goui.irn. — Police du roulage. — Jean
Urcun, 53 ans, cultivateur à Kervéguen, ren­
contré la nuit par des gendarmes en pa­
trouille, lorsqu’il conduisait une voiture
non éclairée, a pris la fuite malgré leur ré­
quisition.
Il est condamné à une amende de G fr.
pour défaut d’éclairage ot à une de 10 fr.
pour refus do s’arrêter. Cette dernière peine
oat auspendue.
Po^ï-Croix — Ivresse. — Jean Ilubry,
21 ans, est condamné, pour ivrease en réci­
dive, à 2 mois de prison, et privé de ses droits
électoraux ; il lui est fait en outre applica­
tion d’une amende do 3U0 fr.
Lanrikc. ■
— Outrages A agent. — Charles
Bourlès, 32 ans, ouvrior boulanger, étant
en état d'ivresse, a outragé le garde-cham­
pêtre do Lanriec ;
1 mois de prison et privation de sos droits
électoraux.
Voici les résultats de cette
journée :
première
3° ÉPREUVE
Prix des habits rouges. Epreuve d’obstaclos pour chevaux do tout ftge ot de toute
provenance, montés par des gentlemen por­
tant l’habit rouge ; 2 tours, 12 obstacles. —
l*f prix, 400 fr., O'Porto, à M. le comte
de Carcaradec, monté par le propriétaire ;
2“, 200 fr., Gay-Boy, à MM. le comte d’Havrincourt et le capitaine de Salins, monté
par lo capitaine de Salins ; 3*, 1OU fr., Saharahoui, à MM. le comte d’Havrincourt
et le lieutenant de Busnel, monté par le
capitaine de Salins ; 4*, 100 fr., Little Mary,
à M. lo comte de Carcaradec, monté par
le propriétaire.
Voici le programme de cet après-midi ;
A une heure, chevaux hongres et juments
de 4 et 5 ans, atteiés seuls. 800 fr. divisés
en sept prix.
A trois heures, chevaux hongre» et jumonts do 4 et 5 ans, montés, 800 fr. divisés
en sept prix.
A 4 h. 30, prix des Daines, épreuves d’obs­
tacles pour chevaux et juments de tout ftge
et de toute provenance, montés par des
gentlemen. 800 fr. divisés en quatre prix.
« Messager Quimpérois ». — Los pigeons
do la Société, poursuivant le programme
de» coursesdo 1907,ontfait,ces jours derniers,
Saincaize, ville distante de 550 kilomètres,
par un temps superbe et vent faible.
Le U'f pigeon constaté, appartenant à M.
Derrion, est arrivé à 2 h. 17’ 48", fournissant
une vitesse de 98G mètres 15 à la minute,
soit 59 kilomètres à l’heure.
M. Daniélo so classe second, 2 h. 28’ 10”,
ayant lait 968 mètres 10 à la minute.
Les pigeons avaient été lâchés à 5 heures
du matin.
Jean Guennec, boulanger, domicilié à Penhars, et Marie-Catherinc Le Gucllec, cuisiuière,
domiciliée h Quimper.
Jean Boissel, perruquier, et Louise-Marie
Gounnelen, journalière, domiciliés à Quimper.
Julien Jugant, marin-pêcheur, et MarieAnne Biger, blunchisseuse,domiciliés à Quim­
per.
Jean Louis Briand, employé de chemin de
fer, domicilié à Evreux, et Jeanne-Louise Cadiou, cuisinière, domiciliée il Quimper.
Lucien Jean, employé de commerce, domi­
cilié è Quimper, et Germaine Rollin, sans pro­
fession, domiciliée à Lorieot.
Claude Ligen, cultivateur, domicilié h Quim­
per, et Marie Nihouarn, oultivatrice,domiciliée
à Penhars.
El liant. — Pigeon voyageur recueilli.
— M. Christophe Le Nerrant, menuisier
à Elliant, a recueilli, mardi soir, un
pigeon voyageur rouge foncé, portant à
l’une des pattes un anneau en argent
avec le n° 8361, l'année 1905 et les ini­
tiales R. P. (K.) et à l’autre patte un
anneau en caoutchouc avec le n° 821 et
l’initiale (P.).
P o u ld re u z ic . — Monomane du sui­
cide. — Le nommé Jean Hénatï, dit Dou-
ric, cultivateur à Keruguel, est depuis
un mois environ atteint de la manie
du suicide. Il y a quelques jours il s'est
jeté à deux reprises dans le bief du mou­
lin Douguet. Puis, en l’absence de sa
femme, il s'est porté deux coups de cou­
teau au bas-ventre. Un médecin,mandé,
a ordonné son transfert à l’hôpital de
Quimper. Son état est assez inquiétant.
L es tro u b le s d u M id i.
La mutinerie du 17* de ligne est ter­
minée, les mutins ayant reçu des a u ­
torités la promesse qu'ils ne seraient
pas punis ; ils sont rentrés à lu ca­
serne et ont rendu leurs armes et
leurs minutions. Ils repartiront pour
Agde dans la matinée.
On dément les bruits de révolte du
13* chasseurs et du ÎOO• de ligne, ainsi
que la démission du colonel-du 139' de
ligne et du Lieutenant-colonel du 13‘
chasseurs.
A Narbonne, 10.000 personnes ont
assisté aux obsèques des victimes de
ces derniers jours ; neuf discours ont
été prononcés ; il n ’y a eu aucun inci­
dent . La détente était complète dans ta
soirée.
Quatre mille paysans de Lodèce se
sont emparés du sous-préfet de Lodèoe
et le retiennent prisonnier.
A Montpellier, dans la soirée d'hier,
la foule a lapidé u n poste de police. La
cavalerie et l’infanterie ont dispersé
les manifestants ; elles ont été accueillies
p ar des coups de revolver. Des bagarres
ont éclaté et il y a eu de nombreuses
arrestations.
Des manifestations ont également
eu lieu à Nîmes et à Perpignan , mais
sans incident grave. Le tribunal de
commerce de Nimes a démissionné.
D an s l'a r m é e .
Les généraux de brigade Courbebaisse, Bonneau, Qoetschy, Souvestre,
C h âte a u lin . — Véloce-Club Châleau- Marcy, Pelletier, Duponnier et S il­
Oongahnkau. — Pêche au chalut. — Trois
linois. — Le Véloce-Club Ghàteaulinois vestre sont promus généraux de divi­
équipages de Concarneau sont poursuivis
Jaunes opacités. — Les nommés Yves organise demain dimanche une prome­
pour pêcho au chalut dans la baie do La Fo
sion.
Le Bris et Alexis Mingam, Agés de 18 ans ; nade au Faoû, où il se rencontrera avec
rôt. Ce sont ceux des canots Surcoufie Cor
Les colonels de la Garenne, Buis,
saire (7 hommes),Sai7Ue-Hélône (G hom mos), Roger Gallon, ûgé de 17 ans, tous trois do­ les sociétés vélocipédiques du Fir istère.
Ancelle
, Baugillot, Donnât, Moreau,
Le départ aura lieu de la Mairie à
ot Liberté (G hommes).
miciliés à Brest, arrivés depuis peu dans
Ils sont condamnés, les patrons à i jour notre ville, entraient jeudi soir, vers dix 8 heures t/2, et la cotisation est fixée Desaleux, Leturc, Bessel, Lucas, S il­
C h e m in s d e fe r d é p a r te m e n ta u x d u
vestre, Rousseau, Prosi , Drude, Foch,
do prison avec sursis, lea hommes à 16 fr.
heures, dans le débit tenu par Mme Moën- à ! fr. 50.
F in is tè r e . — C h a n g e m e n ts d ’h o ­ d’amende, également avec sursis.
Bérard,
Leclerc et Tariel sont pro­
ner, rue Neuve, 11.
ra ire s.
En outre, le nommé Joan Scnor, patron
mus
généraux
de brigade.
Q
u
im
p
e
r
lé
.
—
La
fêle
du
drapeau
Après avoir soustrait un litre d ’eau vul­
du canot Saint-Jean, est poursuivi pour
A
la
suite
des
événements du Midi,
Voici, pour les lignes de Douarnenez h
des
Vétérans.
—
Dimanche
a
eu
lieu,
à
avoir navigué sans rôle et embarqué 5 hom­ néraire et menacé Mine Moënner de lui
Audierne et de Quiniperlé à Pont-Aven,
Quimperlé, la remise du drapeau à la 2093« le général de brigade Tur cas est mis
«
faire
son
affaire
»,
ils
se
rendirent
dans
mes non portéa sur le rôle d’équipage.
l’horaire des trains que la Compagnie des
section dos Vétérans.
en disponibilité et le général Van den
une maison hospitalière de la rue Pen-ar50 fr. d’amende avec sursis.
chemins de fer départementaux mettra en
Le colonel Roudière, président de la sec­ Vaerò est remplacé et recevra un
Slang, où ils proférèrent les mêmes menaces
marche h partir du 1" juillet :
tion de Quimper, délégué à cet effet par le autre emploi.
îi l’égard du personnel de l’établissement. conseil général des Vétérans, a remis le nou­
Ligne de Douarnenez à Audierne.
Police correctionnelle. — Tribunal
H avas.
mutin inntln
«oir «oir
2h55
3 5
3 14
3 26
3 40
12 10 3 52
mfttlu matin aolr
Audierne (départ).... 5h45 llt>25 lh30
Pont-Croix (dopart)... 5 59 9 41 1 47
Beuzeo (halte) (1)....... 6 10 9 53 1 58
Poullan...................... G 20 10 4 2 t) 6 20
Lestrivin (arrêt fac.) (2) G 27 10 11 2 16 G 27
Douarnenez (arrivéo). G 35 10 20 2 25 0 35
Douarnenez,départ...
Lestrivin (arrêt fao.)(2)
P o u llan.....................
Beuzeo (halte) (1).......
Pont-Croix (départ)...
Audierne (arrivéo) —
8h»»
8 »
8 15
8 26
8 38
8 50
11h|5
I l 25
11 3<
11 45
11 58
7h»s
7 9
7 16
7 2G
7 38
7 50
noir
5M5
6 »»
G 10
(1).— La halte de Bouzoo n’est ouverte
qu^aux seuls transports dos voyageurs sana
bagages et dos chions accompagnés.
(2). — L’arrôt facultatif de Lestrivin n’ost
ouvert qu'aux transports des voyageurs sans
bagages et aux chions accompagnés. — Los
trains ne s’y arrêteront que sur la demando
des voyageurs. — En conséquence, les voya­
geurs qui déaireront y descendre devront on
aviser le conductour du train, et ceux qui
voudront y prendro le train devront se pla­
cer auprès du poteau d’arrêt et indiquer leur
intention au méuanicion par un geste très
apparent.
de Ch& teaulin.
Audience du 20 juin.
— Vagabondage, mendicité
et bris de clôture.— La fommo Marie Lo
Gall, veuve Lo Floch, originairo do Melgven,
furieuso de ao voir refuser l ’aumône dano
l'après-midi do samodi dornier, jota un cail­
lou dans los vitros du magasin do M. Corcuff,
libraire, quei de Brest, à Chftteaulin. Iillo alluit redoubler quand ollo on fut empêchée
par M. Corcuff, qui la remit aux gendarmes.
La veuvo Le Floch so trouvo on outre on
état do vagabondago. Elle a subi, dit-elle,
65 condamnations ot espèro bien arrivor à
la contièmo.
Le Tribunal lui en donne une de plus ot
la condumno à G mois do prison.
C iia te a u lin .
Ivresse.. — Marie-Anne Galéou, femme
Morvan, condamnée lo 28 février 1907 par
lo Tribunal do Chfttoaulin à la peino do
2 mois do prison pour ivresbe, a fait opposi­
tion à ce jugoment.
Lo Tribunal maintient son jugomont.
Quimperlé (départ)...
La Fi-Clohars(nl'«)(1).
Moëlan (départ).........
LeGuilly(arrôtfac.)(2)
Riec-s-Bélon (départ).
Pont-Aven (arrivée).. 10 20
Pont-Avon (départ)...
Riec-s-Bélon (départ).
Le Guilly(arrêtfac).(2)
Moëlan (départ).........
L a F ‘-Clohars(h>‘"|(l).
Quimperlé (arrivée)...
mi\tln
7>i»
7 15
7 27
7 34
7 M
7 55
mitin ■oir lolr(A)
llhüO 6h 15 3h35
12 1 G 26 3 46
12 14 G 39 3 59
12 19 G 44 4 4
12 33 6 58 4
12 45 7 10 4 30
matta m lr Molr(A)
10^35 4>>45 |1»45
10 4« 5 »» 2 »>
10 59 5 12 2 12
11 6 5 10 2 19
11 15 5 20 2 29
11 25 5 40 2 40
(a ).— Les tikins don t l’horaire oat dans cotto
colonne n'ont llou quo le vendredi, jour de
marohé à Quimperlé.
(1).— La halte do LaForét-Clohars n’ont ou­
verte qu'aux seuls transports do grando vi­
tesse.
(2) — Pour cette obaorvation, se rappor­
ter à la note n» ü concernant la ligno do
Pouarnonez à Audierne oi-dessus.
Prestations de serment. — Ont prêté ser
mentiU'audionce civile do mercredi: M. JeanFrançois-Marie Bourven, bous ingénieur deB
Ponts et Chaussées à Quitnper, à l’effet de
dron8er procès-verbaux aux contrevenants à
la police des rivières non navigables ni flot­
tables ; M. Jean-François Bihan, l«f maître
fourrier en retraite, domicilié à Quimper,
on qualité do syndic des gens do inor de
3* classe à Pont-l'Abbé, on romplacoment du
syndic Lo Guon, décédé.
Retraite aux /lambeaux. — La retraite
Ligne do Quimporlà A Pont-Aven.
mitlu
9b30
9 40
9 52
0 57
10 9
Puis ils sortirent de leurs poches couteaux
et revolvers.
Le tenancier de l'établissement ayant
voulu s’interposer reçut des coups de cou­
teau au bras.
Quatre agonis de police, informés de ce
qui se passait, se rendirent sur les lieux et
p.irent s’emparer, non sans peine, de deux
des apaches. Le troisième fut arrêté un
peu plus tard.
Ils ont été conduits hier matin au par­
quet, puis écroués it la maison d'arrêt.
Q u im p e r . — Le concours hippique.
aux flamboaux qui devait avoir lieu co soir
est roportéo à demain soir. L'itinéraire n ’en
est pas oncoro fixé.
— Le cinquième concours de dressage
organisé par la Société hippique de
Concerts militaires. — Voici le pro­
Quimper s'est ouvert hier après-midi.
L'installation, sur le Ghamp-de-Bataille, gramme des morceaux qui seront exécutés
offro le môme aspect que les années pré­ ce soir par la musique du 118° de ligue, de
cédentes. Los vortes frondaisons du 8 h. 1/2 h 9 h. 1/2, et demain dimanche,
Frugy dominonl los tribunes nui sem­ de 8 h. 1/4 îi 9 heures, place Sainl-Corentin ;
blent adossées la montagne. La piste
Samedi 22.
est agréablement fleurie et très arlistement aménagée. L'ensemble est exces­ L’AIsacien (pas redoublé)......... .. 15. I.aborde.
Ouverture de Concert................11. Sériée.
sivement joli.
La Qitana (valse)...................... ...Bticalossi.
Quimper peut être fier do ce con
cours ot remercier ses organisateurs ; Iiigoletlo (fantaisie).................. .. Verdi.
La Fête au Village (chant)___ _A. Fajollo.
il olire à ses visiteurs un spectacle d’un
Dimanche 2.1.
haut intérêt dans un cadrò ravissant.
Le soleil ayant bien voulu so mettre Dunkcrqnc (marche)....................H. Houziaux
de la partie, ' un très nombreux public llroceliande (fantaisie)........... ...Farigoul.
so pressait dans los tribunes au début Mireille (fantaisie)......................Gounod.
do ln première épreuve. Les toilettes Polha des Masques....................H. Martin.
Le chef de musique, Em. K uhn.
claires étaient légion.
veau drapeau au capitaine Liot, président de
la 2093“ section, en présence de MM. de Kerjégu, député, président du Conseil général
du Finistère ; Le Louédec, maire, conseiller
général, président d’honneur de la section ;
de Brémond d’Ars, conseiller général ; des
présidents, des délégations et drapeaux des
sections de Quimper, Lorient, Ilennebont,
Douarnenez, Bannalec, Pont-Avon, Moëlan
et Concarneau.
Le cortège s’est ensuite rendu, musique en
tête, accompagné des sapeurs-pompiers et de
lélégations des écoles, jusqu’au cimetière,
où le colonel Uoudiêre a prononcé une pa­
triotique allocution en déposant une palme,
au nom du Souvenir français, sur la tombe
du quartier maître Le Bail, qui fut victime
de la catastrophe de Vléna.
Cette touchante cérémonie terminée, et
après avoir assisté au service funèbre, célé­
bré à l'église Sainte Croix, en l’honneur des
morts pour la Patrie, les Vétérans et leurs
invités, dont plusieurs dames, ont pris part,
au nombre de près de 250 convives, à un
excellent banquet, servi dans la salle dos
fêtes de la halle Saint-Michel, magnifique­
ment décorée de feuillages, de pavois, de
trophées, do tentures aux couleurs nationa­
les, de panopliea et de faisceaux d’armes.
Au champagne, des discours ont été pro­
noncés par MM. Liot, président; de Kerjègu
et Le Louédec, vice-présidents ; Bonedetti,
sous-préfet ; le colonel Roudière, Joseph de
Brémond d’Ars et V aillant.
seDocnes mmm
Do nos correspondants particuliers.
Paria, 21 ju in , 8 h. soir.
L es tro u b le s d u M id i.
De nouveaux cl graves événements
se sont passés dans le M idi.
Le ¡érant responsable : J . Bernard.
Madame veuve RUÉ a la douleur
de faire part de la perte cruelle qu'elle
vient d'éprouver en la personne de son
mari, M onsieur Em ile R U E ,
décédé en sa demeure, route de Con­
carneau, no 6 , le 19 ju in 19U7, dans sa
44''H’ année, m uni des sacrements de
l'Eglise.
Et elle remercie bien sincèrement
les personnes qui ont bien voulu assis­
ter aux obsèques de son mari.
A
V
I S
La Société française îles Tickets commer­
ciaux prévient ses nombreux collec­
tionneurs q u ’elle délivrera gratuite­
ment le 22 ju in et tous les premiers
samedis de chaque mois, 10 tickets à
toute personne présentant son livret
30, rue Kéréon, Quimper.
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pouvant être habité) ; adossé à la
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devant un champ.
S ’adresser 28, place Saint-Corentin.
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en très bon état. — S’adresser au bu­
1
reau du jo u ”ual.
V
LE FINISTERE
•
y-', . y . '-■«i.,»..
.>■.
Etude de M*
P a u l LE SCOUR, avouô-lioenolô,
12, Quai de l’Odet, h Quimper.
TENTE PAR FOLLE-ENCHÈRE
A PRÈS LICITATION
à l'audience des oriôe» du Tribunal oivll
do Quimper,
DU JE U D I 18 JU ILLET 1907
A M ID I
au Palais de Justice, Quai île l'Odct,
à Quimper.
DÉSIQNATION DES IMMEUBLES A VENDRE :
Département du Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton et
commune de ROSPORDEN.
L O T U N IQ U E
En la villo de ROSPORDEN, en bordure et an midi
de la rne dn Honlin :
UNE PROPRIÉTÉ
COMPRENANT :
l'U n e Maison d’habitation
d iv i­
sée au rez-de-chaussée en deux par­
ties : l’une, au bout couchant, servant
de m aison ; l’autre, au bout levant,
servant de remise, m ais p o u v an t égam e n t servir de m aison. Ces deux par­
ties sont séparées l’une de l’autre par
u n e entrée ayant une porte cochôre au
m id i, sur la cour. Au-dessus, deux
cham bres mansardées ;
2° Une Oour derrière ladite m aison,
avec Puits et appentis ;
3° D ans ladite cour, côté couchant,
un Bâtiment partagé au rez-de-chaus­
sée en deux pièces : l’un e , au bout
m id i, sert d’écurie ; l’autre, attenant à
la m aison d ’habitation (article l»r cidessus) et c o m m u n iq u a n t de plein pied
avec cette m aison et avec la cour, sert
de cham bre et de salle ; au-dessus de
ces deux pièces, u n e cham bre ; /
4* A u fond et au m id i de la coür, un
Magasin j
ditions du cahier des charges dressé
pour parvenir à la première vente, dont !
une expédition est déposée au greffe
dudit Tribunal, où toute personne peut
en prendre connaissance,eten présence
des co-licitants prénommés et de M. le
docteur Herland, demeurant à. Paimpol,
subrogé-tuteur de Mlle Paule-Perrine- ;
Marie Miroux, mineure où dûment eux
appelés.
Rédigé par l’avoué poursuivant sous­
signé.
Quimper, le 20 ju in 1907.
Paul LE SC O U R ,
6* E t au fond de c e ja rd in , un petit
Appentis constru it en bols et couvert
en ardoises.
Mise à prix fixée par le p o u rsu i­
v a n t : Troismillefrancs,ci 3 .0 0 0 fr.
L a vente par licitation de cet im ­
m e uble était poursuiv ie en exécution
d ’u n ju g e m e n t rendu contradictoire­
m e n t par le T rib u n a l civil de Q uim per
le 31 ja n v ie r 1907, enregistré.
Entre i
1* M. E ugène M iroux, m archa nd de
v in s , d e m eurant à R osporden ; 2° Mme
Elisa-Marie M iroux, et 3° M. A lexandre
L e Dot, son m ari, q u i l’assiste et l’a u ­
torise, em ployé au port de Brest, y de­
m e u ra n t, dem andeurs, q u i ont et conti­
n u e n t pour leur A voué près le T rib u n a l
civil de Q u im p e r M» A nd ré J o n c o u r ,
avec élection de dom icile en son étude,
sise rue du Q u a i, n° 5, à Q u im p e r.
M* A n d r é JO N C O U R , Avoué.
E ti
15, rue Kèrèon. (Ces deux logements
pourraient ótre réunis).
Jardin, situé à Loc-Maria, à louer
pour le 29 septembre.
S’adresser chez Me Ja c q , notaire.
A LOUER DE SUITE
U N
Etude do M* LUCAS, nvoué-lioenciô, ruo Vis, G,
à Qui ui por.
Décision du Bureau de Rennes
26 A V R I L
1907
D ’un exploit du ministère de Cosquérie, huisssier à Quimper, en date
du 21 ju in 1907,
Il résulte que la dame Jeanne Donnart, épouse du sieur Jean Gaonac’h,
ancien marchand dè cidre, demeurant,
au Cosquer-d’en-Bas, en la commune
de P enh ars;
A formé contre son mari sa demande
en séparation de biens et que ML' L u ­
c a s , avoué près le Tribunal civil de
Quimper, a été constitue pour la de­
manderesse.
Pour extrait oonforme :
Etudes de M* P a u l MOREL, avouc-liccncié,
ruo du Palais, h Quimper, et de M° MIOSSEC,
notaire il Elliant.
V E N T E
Sur Conversion de saisie-immobilière
au Palais de Justice, sur le Quai,
à Quimper
VENTE PAR LICITATION
L E J E U D I 11 J U IL L E T
A 2 heures de l’après-midi
A. LUCAS,
aux dépendances de Stang-Allestrec,
Avoue-Licencié.
Elude de M» Pierre JACQ, notaire
à Quimper.
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L'avoué poursuivant,
L’avoué poursuivant,
Paul M OREL.
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JA R D IN
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D E R R IÈ R E
Mise à prix : I 2.000 fr.
L.
A G R IC O L E S
Q U IN IO U ,
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P E R F E C T IO N N É E S
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tris solides, Ica pins lé-
à faire tourner,
§de6res
onnant 60 à 80 (raies
bénéfice par an et
Elude de M* Pierre JACQ, notaire
à Quimpor.
par vache.
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Ces Ecrémeuses,
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tent meilleur marohè
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tranger.
LE JE U D I I I JU IL L E T 1907
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UNE PETITE PROPRIÉTÉ
Palue de Tronoan
ci-dessus nommé3 ou
appelés.
tDJODICtTIOÑlES BAILLÉES
eux dùm ont
Elle aura lieu i\l’audience dos criées
d u T rib u n a l civ il do Q uim per du Jeudi
i8 Juillet 1907, à m id i, sur la m ise il
p rix de 3.000 francs, aux clauses et con-
§§
-3 %
O
Le Mercredi 10 Juillet 1907
Mme Joséphine Sègalen, veuve de
M . E u g èn e M iroux, dem e uran t actuel­
le m e n t à Brest, rue do P aris, n» 59,
la dite dam e prise en son nom person­
A l’audienco des oriôea du Tribunal civil
nel et aussi com m e tutrice nuturelle
do Quimper
et légale de M lle Paule-Perrine-M arie LE JE U D I 4 JU IL L E T 1907
M iroux, sa 1111e m in e ure , issue de son
A midi
m ariage avec M. E u g èn e M iroux, dé­
EN LA COMMUNE DE FOUESNANT
fenderesse, ay an t pour A voué consti­
près Mosguinis ot l'ancien moulin ii vent
tué près le T rib u n a l civil de Q u im p e i
do Coat-Clévarec
M* P a u l L k Sco un , avec élection de
dom icile en son étude, sise quai de
l’Odet, à Q uim per.
Comprenant Maison et Parcelle
M* P a u l L E S C O U R , Avoué.
de terre, cadastrée sous les numéros
L ’ad ju d icatio n sur licitation de cet 168 et 109 de la section L pour une
Im m e u b le a eu lieu le 22 m ars 1907, contenance de 30 ares 26 centiares.
en l’étude et par le m inistère de M»
Mise à prix : 500 fr.
A u t h e t , notaire à Rosporden, com m is
à cet eilet par ledit ju g e m e n t, et l'im ­ Etude« de M" André JONCOUR, avoué-lioencié,
rue du Quai, nofi, fi Quimper,
m e u b le sus-désignè a été adjugé à
ot du M» AUTRET, notairo h Poumorit.
M .'E u g èn e M iroux, m archand do vins,
d e m e u ran t ù. Rosporden, m o y en n an t
le prix prin cipal de (MOO francs outre
les charges.
en l’étude do M* AUTRET,
La présente vente par lolle-enchère
notairo à Peumorit
est p oursuivie en exécution de l ’article LE LUNDI I" JU IL L E T 1907
733 du Code do procédure civile et
A deux heures de l'après-midi
faute par ledit M. E ugène M iroux de
EN LA COMMUNE DE P E U M E R IT
s’être conform é aux conditions du ca­
A u lit« « d e K e r v o é l l e
h ier dos charges drossé pour parvenir
à la vente.
A la requdte de M* P a u l L E
Comprenant Malson d’habita­
S C O U R , A voué-Licencié, d em eurant tion, Crèche, Courtii, Terres
et d o m icilié é Q u im p e r, 12, q uai de ¿haudes,Terre labourable,Prai­
l'O det, ayant occupé dans l’instance ries et Garennes, d’une contenance
en licitation entre les consorts M iroux, cadastrale de 1 hectare 62 ares.
et agissant com m e ayant obtenu la
Mise à prix : 3.0 00 fr.
distraction des dépens aux tormes du
ju g e m e n t ci-dessus du 31 ja n v ie r 1907,
COMMUNE DE SAINT-JEAN-TROLIMON
enregistré et sig nillé, lequel s’expédie
de son offre avec constitution d ’avoué
par lui-m ém e et élection de dom icile
en son étude, sise à Q u im p e r, 12, quai
do l’Odot.
M. E u g èn e M iroux, m archand do
v in s , d e m e uran t à R osporden, a d ju d i­
cataire fol-enchérisseur.
E t on présence dos consorts Miroux,
oh
e t¿tq
V ELOURS DE C H A SSE & DE TRAVAIL
Etudo do M» A. JONCOUR, avoué-licencié,
5, rue du Quai, h Quimper.
Contre :
iS
PAN TALONS
Complets pou r cérém onie, H ab it et Redingote
ft, c<5
Le Mercredi 24 juillet 1907,
à uno heure do l’après-midi, M* C o u ­
d e r « , notaire a Pont-l’Abbé, procédera
à la Mairie do Saint-Jean-Trolimon, à
l’Adjudication en 22 lots, des Baillées
do la palue de Tronoan, appartenant à
la commune do Saint-Jean-Trolimon.
S ’adrossor pour tous renseigne­
ments il M* C o u d e r c , dépositaire du
cahier des charges,
long en bordure de la voie publique
ou a l o u e r ) .
S’adresser à M. J. M EN GU Y, quai
de l’Odet, n° 64, Quimper.
(a v e n d r e
Elude de Mc LUCAS, avoué-licencié, rue Vis, 6,
à Quimper.
(Exécution de la loi du 23 ocotbre i8Ürt)
V E N T E
Par suite de Conversion de saisie-immobilière
Devant le Tribunal civil de Quimper
au Palais de Justice, sur le Quai
en la commune de La Forôt-Fouesnant
sise en la commune d’Elliant, conte­
nant environ 49 hectares 91 centiares.
Mise à prix fixée par le Tribunal :
Cinquante-cinq mille francs, ci 6 5 .0 0 0 f .
SS
§§
Chantier avec vastes Magasins et
Bâtiments de service. — 36 mètres de
1907
D ÉSIG N A T IO N :
A u lieu d it STANG-CRÉIS
DÉSIGNATION DE L’iMMKUHI.E A VENDUE :
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B R A B A N T double et simple
entièrement fabriqué» daim mes ateliers et livré»
il MM. len cultivateur» nu jirix du gros.
P0011 CAUSE DE SANTÉ
A L l Ul I i COMMERCE de BOIS DU NOR
A midi.
LE VENDREDI 12 JUILLET 1907
ga
Quimper, le 21 ju in 1907.
É T A G E
Etude de M" P aul MOREL, avoué-licencié,
ruo du Palais, fi Quimper.
rurale de Rocant
ASSISTANCE JU D IC IA IR E La Propriété
FONDS ET DROITS RÉUNIS
DU
D E U X IÈ M E
A PC nC D
5, rue du Quai, à Quimper.
en l’étude de M» MIOSSEC, notaire h Elliant
avoué-licencié,
5* D errière le m agasin et it son m idi,
un petit Jardin t
2" Etage à louer de suite et 3°
Etage à louer pour le 29 septembre,
LE
J E U D I 11 J U I L L E T
A
D ÉS IG N A T IO N
midi.
DES
a ven dre
1907
IM M EU B LES *
:
Département du Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton de
Concarneau.—Commune de Lanriec.
Au PASSAGE, au lieu dit * LA GARENNE i
La moitié indivise d’U N E MAI­
S O N , construite en pierres et cou­
verte en ardoises, de construction ré­
cente, ouvrant au rez-de-chaussée, par
une porte d’entrée commune et une
fenêlre, et une fenêtre à l’étage.
Cette moitié de maison est composée
d’une pièce au rez-de-chaussée et une
pièce à l’étage, avec grenier au-dessus.
Le terrain sur lequel elle est cons­
truite, mesurant environ 50 mètres
carrés, a été acquis par Guisquet, par­
tie saisie, de M. Hugo-d’Herville, sui­
vant acte au rapport de M* C o t t i n ,
notaire à Concarneau, en date des 22
et 29 avril 1906, enregistré.
Ladite moitié de maison et le terrain
sur lequel elle est construite, donnent
du sud sur l’autre moitié de maison et
terrain, appartenant au sieur Em m a­
nuel Marrec, de l’est sur propriété à
Morvèzen, Yves, du nord sur terrain
à M. Hugo-d’Herville, et de l’ouest sur
rue projetée.
Cette moitié de maison est entière­
ment occupée par Guisquet, partie sai­
sie.
NOTA. — Aucune mutation n’ayant en­
core été opérée en ce qui concerne l’immeuble
sus-désigné, aucun article ne figure au
cadastre au nom du sieur Guisquet.
Des recherches faites, il semble résulter que
celte portion de terrain dépend de la parcelle
de terre nommée Parc-ar-Feunteun, ins­
crite au plan cadastral de la commune de
Lanriec, sous le n° 171 P, de la section A,
pour une contenance de SI a. 58 c., classe
première, pour un revenu de 12 fr. 10 c.
MISE A PRIX lixée par le Tri­
b u n a l..................................... 200 fr.
L ’immeuble sus-désigné a été saisi
par procès-verbal de Le Roch, huissier
à Concarneau, en date du 22 avril 1907,
enregistré et transcrit avec l’exploit
de dénonciation du 6 mai 1907, du
ministère du même huissier,au bureau
des hypothèques de Quimper, le 11 mai
1907, volume 78, cases 20 et 21.
A la requête de : M Charles
Mayneau, receveur des douanes en
retraite, demeurant à Quimper, rue
des Reguaires, agissant en sa qualité
de syndic de la faillite de Pierre Quéniec, boulanger au Passage, en la
commune de Lanriec,créancier saisis­
sant, pour lequel domicile est élu rue
Vis, 6, à Quimper, en l’étude de M*
L u c a s , avoué, qui est constitué et qui
continuera d’occuper.
M* LU CA S, avoué.
Sur : Le sieur Joseph Guisquet,
marin-pêcheur, demeurant au Passage,
en la commune de Lanriec, débiteur,
saisi, ayant pour avoué constitué M*
M o r e l , avec élection de domicile en
son étude, sise rue du Palais, à Q uim ­
per.
Mc M O REL, avoué.
Par jugem ent du 5 ju in 1907, enre­
gistré et mentionné en marge de la
transcription de ladite saisie, le T ribu­
nal civil de Quim per, sur la demande
du créancier saisissant et de la partie
saisie, a converti en vente aux enchè­
res publiques les po.ursuites commen­
cées par M. Mayneau, ès-qualités, sus­
nommé.
E n conséquence, l’adjudication des
immeubles sus-désignès aura lieu à
l’audience des criées du Tribunal civil
de Quimper, au Palais de Justice sur
le Quai, le jeudi I I juillet 1907, a
m id i,su rlam ise àp rix d e 200 francs,
à éteinte de feux, au plus offrant et
dernier enchérisseur, et aux clauses et
conditions du cahier des charges dé­
posé au Greffe dudit T ribunal, où toute
personne peut en prendre connais­
sance.
Rédigé par l’avoué poursuivant.
Quimper, le 19 ju in 1907. f
A . LUCAS.
Avoué-licencié.
Voir la suite des Annonces
an Supplément.
Supplément au Finistère du Samedi 22 Juin 1907.
jdes de M» P aul MOREL, avoué lioenolé,
rue du Palais, à Quimper, ot do M® LE
GUALlïS, notaire & Pleuven.
VENTE FAR LICITATION
en l ’étude de M a Le G ualA s, notaire h Pleuven
LE VENDREDI 5 JU ILLET 1907
A 2 heures de l'après-midi.
Et encore :
DÉSIGNATION DR L'IMMEUBLE :
An lien dit MINEZ-GROAS
E n
la
com m une
«1«
Ilé n o d e t
m mm
uke
Avec Ordche. Puits, Parcelle de
terre et vole charretière.
M IS E A P R IX : 8.000 FRAN CS
L'avoué poursuivant,
Paul M OREL.
Etudea de M'LUCAS, avoué lioenoié, rue Vis, C,
à Quimper, et de M* AUTRET, notaire à
Peumerit-Cap.
PAR
SU IT E
DE
LICIT AT IO N
en l'ôtudo et par le ministère de M* Autket,
notairo h Peumorit-Cap
LE M ARDI 9 JU IL L E T
1907
à 8 heures du soir.
DÉSIGNATION DES IMMEUBLES
a v e n d r e
subrogé-tuteur de A lain Plouzennec,
enfant mineur, né du premier mariage
de Noël Plouzennec avec Marie-Anne
Voquer, défendeurs, ayant pour avoué
constitué M" S é n ié , avec élection de
domicile en son étude, rue Laënnec,
n ’ 25, à Quimper.
Mc S É N IÉ , avoué.
:
Département du Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton de
Plogastel-Saint-Oermain. — Com­
mune de PEUMERll-CAP.
aux dépendances de PENQUÉLENNEC
La moitié indivise avec G uillaum e
Tanguy d’U N E PRO PRIÉT É, con
sistant en diverses parcelles de terre,
fonds et droits réunis, sous terres la­
bourables et bois taillis, portées au plan
cadastral de la commune de PeumeritCap, sous les n 0' 167 P, 205 P, 206 P,
207, 208, 209, 210, 211, 212, 214, 215,
216,200,231 et 98, pour une contenance
d’environ quinze hectares, soixanteet-onzo ares quatre-vingtdix centiares,
c i ..............................15 h. 71 a. 90 c.
Lesdites parcelles de terre qui cons­
tituaient autrefois le bois dit do Penquélennec donnent par leurs contins
généraux sur terres dépendant du ma­
noir de Penquélcnnec ot du village de
Korven.
Mise à prix fixée par
le T ribunal : six mille
francs , ci . . . . .
. 6 .0 0 0 fr.
La vente est poursuivie en exécu­
tion d’un jugem ent contradictoire du
T ribunal civil de Quim per, en date du
2 Mai 1907, enregistré et rendu ;
Entre :
1° Dame Marie-Anne Voquer, m éna­
gère et 2° le sieur Alain Guichaoun,
cullivateur, son mari pour l’assister ot
l’autoriser et au besoin en privé nom,
demeurant ensemble à Ty-Laou, en
la commune do Penhars, demandeurs,
pour lesquels domicile est élu, rue
Vis, 6, à Quimper, on l’étude de
M» L u c a s , avoué, qui est constitué et
qui continuera d’occuper.
M* LUCAS, avoué.
E t:
1* Marie-Anne Loussouarn, veuve
en premier mariage do Noël Plouzennec, et épouse en deuxième mariage de
Jean Plouhinec ; 2* et ledit Jean Plouhinec, pour assister et autoriser sa dite
épouse, cultivateurs, demeurant en­
semble à Saoudua, en la commune de
Pouldreuzic, pris tant en privé nom
q u ’en leur qualité do tutrico et de cotuteur de Jean-Pierre Plouzennec, en­
fant m ineur né du premier mariage de
ladite Marie-Anne Loussouarn avec
Noël Plouzennec ; 3* Jean Voquer, céli­
bataire, majeur, cullivateur, demeu­
rant au bourg do Peumerit-Cap ; ^CorentineToullec, sans profession, veuve
do Jean Voquer, demeurant au bourg
de Peumerit-Cap, tant en privé nom
q u ’en sa qualité do tutrice naturelle et
légale de Noël et Alain Voquer, enfants
m ineurs issus do son dit mariage ;
5« Yvos Voquer, célibataire, majeur*
cordonnier, demeurant au bourg dot
Plovan ; 6° Marie-Jeanno Voquer o7° Louis Renevot, son mari pour l’as
sister et l’autoriser, cultivateurs, de­
m eurant à Kergoullou, en la communo
de Peum erit Cap ; 8« Mario-Jeanne Lo
Faou, veuve do Yvea Voquer, cultiva­
trice, dem eurant ît Bêchai, on Peamorit-Cap, tant on privé nom qu’en sa
qualité do tutrico naturel lo et légale
de Yvos et Marie-Louiso Voquor, en­
fants mineurs issus de son dit mariage ;
9» Prospor Lo Guellec, cultivateur,
demeurant à Ty-Gofl', en la commune
de P lugull’an, pris en sa qualité do
1° Mario-Jeanne Burel, et 2° Joseph
Keravec, son mari pour l’assister et
l’autoriser, cultivateurs, demeurant en­
semble au Ménez, en la commune de
Pouldreuzic ; 3° Jean Burel, cultiva­
teur, demeurant à Kervao, en la com­
mune de Plozévet, tant en son nom
personnel que comme tuteur datif de
Alain Plouzennec, enfant mineur, né
du premier mariage de Noël Plouzen­
nec avec Marie-Anne Voquer ; 4° Anne
Le Goff, veuve en premier mariage
de Jean-Marie Voquer et épouse en
second mariage de Jean Pochât et
5° ledit Jean Pochât, pour assister et
autoriser sa dite épouse, cultivateurs,
demeurant à Lestryac, en la com­
mune de Plonéour ; 6° Marie-Louise
Voquer, veuve en premier mariage de
Pierre Gentric et épouse en second
mariage de Henri Iiervahu ; 7“ et ledit
Henri Kervahu, pour assister et au­
toriser sa dite épouse, cultivateurs de­
meurant ensemble à Ty-Lan, en la
commune de Plovan ; 8° Michel Burel,
cultivateur, demeurant t\Kercorentin,
en Plovan ; 9° Pierre Burel, cultiva­
teur, demeurant précédemment à Korouron, et actuellement à Kerlabon.en
la communo de Pouldreuzic ; 10° René
Burel, cultivateur, demeurant à Trèfanc, en la commune de Plovan ; 11°
Corentino Burel,et 12" Joseph Gentric,
son mari pour l’assister et l’autoriser,
cultivateurs, demeurant ensemble h
Kervrouyec, en la commune de Poul
dreuzic, défendeurs, ayant pour avoué
constitué M° S o u d i i y , avec élection de
domicile en son étude, sise rue Laën­
nec, n® 19, à Quimper.
M* SO U D R Y , avoué.
Et aussi :
Jean Voquer, célibataire, majeur, cul­
tivateur, demeurant à Bêchai, en la
commune do Peumerit-Cap, aussi dé­
fendeur, ayant M* L u c a s pour avoué
constitué.
M* LU CA S, avoué.
N o t a . — 1° Corentine Toullec, veuve
de Jean Voquer, sus-nommée, est dé­
cédée le 5 mai 1907.
Par acte de Palais en date du 27 mai
1907, de Cosquèric, huissier, M' Sénié
a dénoncé ce décès à ses confrères et
par acte de Palais du 4 ju in 1907, a re­
pris l’instance au nom de Pierre Toul­
lec, cultivateur, demeurant au bourg
de Peumerit-Cap, en sa qualité de tu­
teur do droit de Noël et Alain Voquer,
mineurs sus-nommés, précédemment_
sous la tutelle légale de ladite Coren-’
tine Toullec, leur mère ;
2° Pierre Toullec est aussi décédé le
5 ju in 1907, et par délibération du con­
seil de famille des mineurs Noël et
Alain Voquer, tenue sous lu présidence
do M. lo Juge de Paix de Plogastel-StGermain le 13 ju in 1907, Corentin Le
Cœur, cultivateur, demeurant à Penguilly, en Peumerit-CAp, a été nommé
tuteur ad hoc des mineurs Voquer.
M” Senié a dénoncé ce changement
d’état t\ses confrères et a repris l’ins­
tance au nom dudit Corentin Le Cœur,
suivant acte do Palais en date du 17
ju in 1907.
En conséquence l’adjudication des
immeubles sus-désignès aura lieu en
l’étude et par le ministère de M* A u t k e t ,
notairo à Peumerit-Cap, le Mardi
9 juillet 1907, à 3 heures <lu soir,
en un seul lot ot sur la mise à prix de
6 .0 0 0 francs, à éteinte de feux, au
plus offrant et dernier enchérisseur et
aux clauses ot conditions du cahier des
charges déposé en l’ôtudo dudit notaire
où toute personne peut en prendre
connaissance et ce en présence :
I. — Du sieur Jean Guonnec, culti­
vateur, demeurant au bourg do Plogastel-St Germ ain, subrogé-tuteur ad
hoc des mineurs Noël et Alain Voquer,
sus-nommés ;
II. — Du sieur Jean-Marie Gentric,
cordonnier, demeurant au bourg de
Peumerit-Cap, pris en sa qualité do :
1° subrogé tuteur des m ineurs Yves et
Marie-Louise Voquer sus-nom m és;
2" subrogé-tuteur ad hoc des mineurs
Alain et Jean-Pierre Plouzennec, sus­
nommés, ou eux dûm ent appelés à y
assister.
Rédigé par l’avoué poursuivant sous
signé.
Quimper, lo 18 ju in 1907.
Etude de M ' M a n iè r e , notaire à Quimper
V B F
A N C IEN N E MAISON L E MOAL
ADJUDICiTÏlONTilRE
Par Adjudication Amiable
En l’étude de M" Manière, notaire à Quimper
J. KERIBIN
LE M E R C R E D I 26 JU IN 1907
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Etude do M» J. LE ROUX, notaire a Chilteauneuf-du-Faou.
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En l’étude et par le ministère
de M u M a n iè r e , notaire à Quimper
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M ISE A P R IX : 22.000 F R .
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Trente-sixième année
Mercredi 26 Juin 1907.
ESSOR
LE NUMÉRO
LE NUM ÉRO
J O U R N A L
R É P U B L IC A IN
F O N D É
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1872
P araissant le Mercredi et le Samedi
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L’AGENCE HA VAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal.
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Nos
NOUVELLES T ÉLÉ G RA PH IQ U ES
Fails & Brails
Un« politique oondamnie. — Les
douloureux événements qui viennent
d’ensanglanter le Midi ont définitive­
ment condamné la politique suivie, à
quëlques exceptions prés, depuis dix
ans, par tous les ministres qui se sont
succédé au pouvoir.
Les gens du Midi ne se seraient
pas laissé entraîner aux folies crimi­
nelles par lesquelles Narhonne, Mont­
pellier et Perpignan ont vu leurs pavés
rougis par le sang français, s’ils n ’a
valent pas été encouragés dans leurs
manifestations antipatriotiques par l’a
narchie générale qui existe dans notre
pays et qui le conduit au tombeau.
Depuis dix ans, sans qu’il soit mis
obstacle à leur propagande, les révo­
lutionnaires ont encouragé de toutes
leurs forces une perturbation morale
d'où ils espéraient que sortirait le
triomphe prochain du collectivisme.
N ’était-ce point Jeter de l’huile sur le
feu que de proposer à la Chambre,
en pleine crise, comme l'a fait M.
Jaurès, la nationalisation dos pro­
priétés où l’on cultive la vigne et la
socialisation des industries qui pro­
duisent l’alcool et le sucre ?
Il est juste certes de reprochor au
lninl3tère de n ’avoir pas pris suffisam­
ment au sérieux les manifestations du
Midi ; de les avoir encouragées môme
en réclamant des compagnies do chomins de fer un abaissement exception­
nel des tarifs des voyageurs, abaisse­
ment qu’on faisait refuser on môme
temps — 6 liberté, 6 égalité ! — aux pè­
lerins catholiques ; enfin d'avoir laissé
illuminer, sur le passage dos manifes­
tants,certains monuments publics quo
l’on a tenté ensuite d’incendier.
Mais les fautes du gouvernement
n ’excusent ni ne justifient celles des
révolutionnaires et de quelques réac­
tionnaires forcenés toujours prêts à
pêcher en eau trouble.
Les révolutionnaires et la Confédé­
ration générale du Travail font figurer
depuis longtemps en tôle de leur pro­
gramme la substitution de l’autorité
FEUILLETON DC c Finistère »
du Mercredi 26 Juin 1907.
—
12
—
PREMIÈRE PARTIE
Le My«tère.
III
TAtlUC D'HOTE
Un seoond voyageur, leur compagnon,
avait mis pied à terre et oherchait, par ses
objurgations et ses slgn:s, &attirer a lui les
dmnigarfons do l'hôtel surchargés de beso­
gne par le débordement Inattendu de ce flot
de visiteurs.
— Ah çà I — cria celui-ci impatienté, —
11 n'y aura donc personne pour oous aidor à
débarquer pos bagages ?
— On y va, monsieur, on y va, — criaient
Jacques et Adolphe, les garçons, qui on
éUient déjà à leur dixième déchargement.
‘Mais, avant eux, Rosalio, rougo ot ossoufiée, s'était élancée, avoc une sorte dtabséqulosité, au devant des nouveaux arrivants.
Bile y mit même un empressement qui
proavait uns déférence marquée.
.......... ..... 1......... .......... "
1 11...........
(1) Reproduction interdite aux Journaux qui
n!^ai paa ua traité areo la SeoUté 4 m Oens
B U I 1 1 D A I J JSL *
Q U I M P E R — Rue Sainte-Cathennc.. 10
ANNONCES
QU ! Ü P h R
S’ADRESSER
pour les abonnements et les annonoes à M /’Administrateur,
et pour tout oe qui regarde la rédaotioa &M. le Rédacteur en che'.
des syndicats collectivistes et révolu­
tionnaires à celle des pouvoirs publics
Le Midi n ’a point fait autre chose
il a entamé une lutte acharnée contre
l’autorité du gouvernement et des
Chambres, contre les pouvoirs publics
institués par la Constitution républi­
caine, contre la loi.
Le gouvernement, qui aurait dû
donner l’exemple, a été le premier à
manquer de respect pour la loi et
l’autorité. Il lui est donc impossible,
aujourd’hui, môme à l’aide de ses tri­
bunaux, de ses soldats et de ses gen­
darmes, de m aintenir efficacement la
paix publique.
Le respect pour le gouvernement
pouvait-il résister au spectacle des
ministres se faisant acclamer, dans
toutes nos grandes villes, par les dé­
magogues les plus violents, et se met
tant, dans les Chambres, à la remor­
que des groupes les moins respectueux
de l’autorité gouvernementale ?
Le respect pour les lois pouvait-il
résister aux attaques incessantes dont
les lois les plus nécessaires sont l’ob
jet do la part d’une portion considé
rabie de ceux qui les font, et au spec­
tacle de législateurs qui, à chaque
instant, sacrifient les intérêts gêné
raux de la nation aux intérêts parti­
culiers les plus mesquins de leurs cir­
conscriptions électorales ?
Ne voyons-nous pas, d’autre part,
l’armée et la marine sacrifiées au désir
qu’ont les électeurs do servir le moins
longtemps possible leur pays, et à la
faiblesse, inconsciente des uns et cri­
minelle des autres, qui pousse nos
députés ù satisfaire les désirs de
leurs mandants au-delà de ce qui est
compatible avec les nécessités de la
défonsu nationale ?
Les administrations publiques ne
sont-elles pas de leur côté profondément
troublées et désorgauisées par le favo­
ritisme cynique dont y jouissent les
fils, parents, amis des députés, sénaeurs et meneurs des syndicats ou des
comités ?
Voilà où se trouvent véritablement
es sourcos do l’anarchie dont la France
souffre dans toutes ses parties et qui
sème l’inquiétude dans les intérêts
moraux et matériols de la société.
Cette anarchie ne cessera que le
our où la discipline aura été restaurée
dans l’armée et la marine, que troujlont les faiblesses inexplicables du
gouvernement envers les subordonnés
et le favoritisme dont l’avancement
des chefs est l’objet.
— Voilà, monsieur Lucien I — disait elle,
— Si j ’avais su quo c’était vous, jo serais
venue plus vite.
Et,saluant lo monsieur décoré et sa jeune
compagno, elle ajouta du même ton plein
d'humilité :
— Bien le bonjour, monsieur do Myriès,
— bion lo bonjour, mademoiselle Germaine
ot la compagnie.
Elle onleva prostomont les bagagos, moins
lourds assurément quo ceux dos dames
Forroix et do Lebreton. Puis ello aida lo
vioux monsieur ot la jeune flllo à mettro
pied à torro. Pondant ce temps, l ’iiommo
au cache-poussiôro, lassé sans doute d’attondre, avait saisi une onormo valiso sous
les pieds do son cocher ot, perçant la foulo,
avait gagné lo vostibulo do l’hôtol.
Lobroton le considérait avec fixité. La
poussée du publie i’ompêcha do bion voir
la ilguro du nouveau vonu, uno (lguro de
blond encadrée d ’uno barbo ù tous crins,
soignousomont poignéo, telle qu'on ont soûls
les Allomnnds ou los Anglais.
Co fut avoc un fort accont anglais quo lo
personnage demanda à Eustacho Qarmin :
— Uno chambro pour rnoft, s'il vô plait.
L ’aimablo hôtelier aurait été bion disposé
à accueillir l ’insulairo commo il avait accueilli Lebroton. Mais un coup d’œil joté
sur l'énormo carrure de cot hôte suns gêne
lui donna sans doute à réfléchir, oar il dit
ipolimont à Ilosalio, on lu i désignant lo
voyageur :
Les lettres no7i affranchies sont refuséex
Elle ne cessera que le jour où les
bons fonctionnaires seront certains de
ne pas se voir sacrifiés à de simples
favoris et où chacun ne se sentira plus
à la merci des mouchards politiques
dont tous sont entourés.
L'anarchie ne eu sera que le jour
où l’industriel, le commerçant, le pro­
priétaire, le rentier ne se verront plus
sous la menace de lois fiscales par où
les révolutionnaires croient voir inau­
gurer le régime collectiviste, et quand
les prédicateurs de spoliation qui,dans
les syndicats et les Bourses du Tra­
vail, jouissent trop souvent de toutes
les faveurs gouvernementales n ’au­
ront plus celle prime gouvernementale
à leur disposition.
L ’anarchie ne cessera, enfin, que le
jour où le gouvernement gouvernera
non pour un parti plus ou moins étroit,
mais pour le pays tout entier, proté­
gera la République et la Patrie avec
une égale énergie contre la révolution
et contre la réaction, qui, par des pro­
cédés dissemblables, tendent au même
bqt,la mort de la liberté; le jour aussi
où les législateurs feront des lois, non
pour leurs seuls électeurs ou clients,
mais pour la France.
Annonces judiciaire» et diverses. . . .
Réclames.......................................................
— La chambre 14 pour monsieur.
La sorvanto voulut s'emparer do la valise.
Ello parvint ù peine ii la déplacer. Co quo
voyant, l’A nglaisdit avec uno bienveillance
bourrue :
— Laissez. G’ost trop lourd pour vô.
E t il lit co qu'avait fait Lebreton, empor­
tant lui-même lo colis dorrièro les pas do la
femmo do chambro.
Copondant, Eustacho ot Léon Garm in,
car lo cadet ôtait accouru, lui aussi, riva­
lisaient do zèlo ot do politesso auprès dos
trois autres voyagours :
— C'est bien do l'honneur pour nous,
inonsiour do Myriès, bion do l'bonnour que
vous nous faites do venir dans notro m ai­
son avoc votre famille. Et mademoisollo
Germaine se porto bien maintenant, et m on­
sieur Lucion est content do ses afïairos ?
— Gormaino va mieux — répondit M. do
Myriès d'un ton sec — ot Lucion est aussi
content quo possible.
— Allons, tant mieux ! Allons, tant mieux,
monslour do Myriès I (iront les deux hom­
mes avec lo même accont do basse llagornorie.
— A propos, — demanda le vioux mon­
sieur — ost-co qu’il no vous est pus arrivé
trois daines, c’est à-diro uno damo et doux
domoUolles ?
— Il ost venu tout à l’houro la damo quo
vous dites, avoc ses demoisollos ot un m on­
sieur pas poli.
— Jo no connais pas lo monsiour ot jo
la ligne
t O o.
SO
Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph s
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veil:*
¿e la publication du Journal, avant midi.
profitable qu’il vise à introduire dans le
texte du 13juilletl90G,c’est le repos groupé.
Le repos par demi-journée existe dans la
loi, si restreint et si parcimonieux que soit
son emploi. Le repos groupé avait été re­
poussé par le législateur. L’expérience pour
suivie depuis l’an dernier a démontré son
utilité, l’aisance avec laquelle, grâce à lui,
nombre de difficultés pouvaient être levées.
C'était une utopie de croire que tous
les commerces, toutes les industries, en de­
hors des quelques entreprises ménagées par
la loi, pouvaient chômer ii jour fixe ou licen
cier toute l’année, suivant les phases du rou­
lement, une partie de leur personnel. Le
législateur n’a pas tenu compte ou n’a tenu
qu’un compte insuffisant des conditions du
travail et de la production, avec les pério­
des de suractivité succédant à des périodes
de ralentissement ou de suspension totale.
La rigidité de ses prescriptions n’est pas
moins nuisible aux salariés, en faveur de
qui la loi a été faite, qu’aux chefs d’établis­
sements.
Le projet de M. Viviani comporte une au­
tre modification. La loi du 13 juillet 190G
n’astreint pas le patron à payer l’employé
qui ne travaille pas
Or, d’après les dispositions codifiées par
le ministre du Travail dans un article des­
tiné à devenir l’article 19 de la loi, tout em­
ployeur ayant recours au repos groupé sera
tenu de piano, et nonobstant toute conven­
tion contraire, de rémunérer son personnel
au taux habituel et pour chaque journée de
repos supprimée.
L a crise viticole. — De nombreuses
bagarres sont encore signalées chaque
jour dans le Midi, à Perpignan, à Nar­
bonne, il Montpellier, etc., niais elles
sont sans grande gravité.
La tranquillité se rétablit peu à peu.
Les troupes continuent à ailluer de
Le commerce de la F rance. — D u­
toutes parts. Les voies ferrées sont cou­ rant les cinq premiers mois de 1007, les
pées en de nombreux endroits.
importations se sont élevées en F rance à
Marcelin Albert, le « rédempteur », ‘2.(538.800.000 fr., contre 2.4l3.469.000fr ,
qui n'avait pu être arrêté, s’est présenté pendant la période correspondante de
à Paris, au ministère de l’intérieur. Il 1906, marquant ainsi une augmentation
a eu un entretien avec M. Clemenceau, de 2-25.331.000 fr.
puis il est reparti pour le Midi. Rien n'a
Pendant le même laps de temps, les
transpiré de ce qui a été décidé au cours exportations n'ont atteint que 2.27« m il­
do cette entrevue.
lions 065.000 fr., contre 2.1U .293.000 fr.,
On ne signale aucun nouveau décès. pour la période correspondante de 1906.
Tous ceux quiavaientétéblessés au cours L ’augmentation n’est donc que de 164
des bagarres vont mieux.
millions 362.000 fr.
Le sous-préiet de Lodève, qui avait
Ainsi, les importations augmentent
été arrêté parles paysans de Paullian, a beaucoup plus que les exportations, et
été remis en liberté.
les premières dépassent anormalement
Toute la région viticole est occupée les secondes. La situation est de plus
par les troupes et en état de siège.
en plus inquiétante.
Le repos hebdom adaire. — Une
m odification. — M. Viviani, ministre du
Travail et de la Prévoyance sociale, u dé­
posé sur le bureau de la Chambre un proet de loi modifiant la loi sur le repos heb­
domadaire.
La caractéristique du projet de.M. Viviani,
'innovation la plus importante et la plus
i
terie avaient été presque emmenés de
force par une bande d’apaches contre
lesquels ii fallut exécuter une véritable
charge pour que les hommes mutinés
pussent rentré’r à la caserne.
Les ministres ont décidé, en outre,
d’ajourner le voyage que M. Fallières
devait faire cette semaine à Bordeaux.
De même, les membres du cabinet s’abs­
tiendront de participer, en province, à
des fêtes quelconques.
— M. Fallières est allé déposer lundi,
jour anniversaire de la mort du président
Caïnot, une palme sur la tombe de l’ancien
président de la République, au Panthéon.
— Deux élections législatives ont eu
lieu dimanche. A Saint-Quentin, M.
Hugues, progressiste, arrive en tête.
Il y a ballottage. A Boussac, trois can­
didats radicaux-socialistes se disputaient
le siège ; il y a également ballottage.
— Le ministre de la marine vient de re­
cevoir le rapport de l’ingénieur Davaux au
sujet des mesures à prendre relativement à
l’Iéna. Dans ce rapport, l’ingénieur déclare
que le navire est désormais absolument
inutilisable et que, même après des répara­
tions qui seraient extrêmement co&teuses,
il n ’aurait qu’une médiocre valeur militaire.
Dans ces conditions, l’ingénieur conclut
en proposant de remettre l’Iéna à l’adminis­
tration des domaines qui le vendra après
en avoir enlevé le peu de matériel utilisable.
— Le procès des antimilitaristes pour­
suivis pour avoir signé un placard
excitant les soldats à la désobéissance
et à la désertion, a commencé lundi de­
vant la Cour d’Assises de la Seine.
Douze inculpés sont assis au banc des
accusés.
N o u v e lle s é tr a n g è r e s
Russie. — Le bruit qui avait couru
avec persistance à Saint-Pétersbourg,
de l'assassinat du tsar, est formellement
démenti.
Angleterre. — On annonce que l’empe­
reur Guillaume II et l’impératrice Augustu
viendront en Angleterre à l'automne pro­
chain.
Portugal. — Des troubles graves ont
éclaté au Portugal, provoqués par les me­
sures dictatoriales du président du Conseil,
à qui l ’on prête l'intention, les Cortès ayant
été dissous, de gouverner sans Parlement.
La foule a accueilli la troupe à coups de
revolver ; celle-ci a riposté. Des barricades
N o u v e lle s d iv e rse s
ont été construites. La fusillade a duré une
— Au cours du dernier Conseil des partie de la nuit de vendredi à samedi. Il
ministres, qui s’est tenu samedi, le mi­ y a eu de nombreux morts et blessés, mais
nistre de la guerre a donné lecture d’un la censure fonctionne avec rigueur et on
télégramme du général Bailloud faisant ne peut obtenir de détails précis.
connaître que les hommes du 17° d’infan­
m’en moque — intervint Lucien du ton le tretenait copieusement M. de Myriès du
plus dégagé — mais les dames sont do nos mauvais accueil qu’elle avait reçu.
amies. Ainsi, tâchez do los soigner ot qu'elles
Celui-ci en manifestait une vive irritation,
n’aiont â se plaindro do rien.
et appelant Lucien, qui s’empressa d’accou­
Les deux frères se regardèrent on dessous rir, il lui relit le récit de la narratrice.
avoc des miues déconfites. Il était impossi­
— Va-t’en, je to prie, laver la tête comme
ble que les voyageuses si mal reçues tout à il faut à ces deux coquins. Iis devraient sa­
l’heure ne racontassent point leur mésaven­ voir à qui ils ont alTuiro.
ture à leurs amis. Or, les frères Garm in pa­
Le gommeux sortit, tandis que les voya­
raissaient tenir énormément à l ’estimo <lo geurs prenaient leurs places autour de la
ceux ci.
longue table occupant le miliou de la salle
Celui qu’ils avaient nommé M. Lucion s’a­ à mangor. Avec intention sans doute, Colvança vors la sallo à mangor, ot Lobreton, man Lobreton se plaça à l’extrémité oppoqui l’y avait précédé, put lo dévisager à son séo à celle où les dames Forreix et la famille
aiso. Lucion do Myriès offrait dans toute sa do Myriès allèrent s'asseoir.
laideur lo type du boulevardior antipathi­
Tout le monde était assis, et le potage cir­
que, gouailleur sans esprit, bravache sans culait déjà,quand l'Anglais à barbe fauve lit
courago, alloctant los dehors do l'homme du son ontrée. Elle fut sensationnelle.
monde et montrant l’éducation d’un palefre­
C’était un homme do cinq ¡lieds huit pou­
nier. Grnnd et bion fait, peut être grâce à la ces environ et, malgré scs formes athléti­
complicité do son tailleur, il avait le verbe ques, toute sa personne avait un cachet d’éhautain ot cassant, les cheveux coupés en léganco suprême. Détail étrange et bien fait
brosse, uno moustache longue, d’un blond pour attirer l'atti»nlion : si la barbe était
fade, et dos favoris courts à la Husso ; un blonde, les cheveux étaient d ’un châtain si
monocle vissé dans son œil gaucho donnait foncé qu’ils eu paraissaient noirs. Do grands
à ses traits co pli caractéristique d’un dédain yeux d’un noir do velours éclairaient un
imprécis quo les sots prennent pour de la dis­ visage d’une sévérité presque ascétique, aux
tinction. En co moment, un bruit do voix traits émaciés, mais emproints d'une grande
gaies éclata â l’entrée do la sallo. C’étaiont expression do bonté. Cet homme devait être
los damos Forreix qui vonaiont do retrouver la force dans ce qu'elle a do plus redoutable,
ceux qu'elles attendaient. Aliotte ot Dina unio à la plus extrême douceur.
s'étaient emparéesde Gormaino ethabillaiont
PiKKKK MAËL.
â l'aise avec lu petite pâlotto dont les jouos
s'étuient animées, tandis quo leur mère en­
(A suivre).
LE FINISTERE
résolution se justifie, dit-il, par son Ago et secondaire s’efface : on n’a plus devant
par le désir qu’il éprouve do rester désor­ soi quo la pure ot irréprochable manifes­
mais ti l’écart de la vio publique. En consé­ tation do l’intérêt général.
; 1 . ■v
Les républicains quimpérois sauront
quence, il prie ses amis do no pas égarer
s’on rendro compte. Instruits par la
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
lonrs suffrages sur son nom.
l)o vives réclamations s’élèvent îi la suite leçon du passé, ils ne manqueront pas
de ces paroles. MM. Hémon et Lo Uars do faire cotte lois leur devoir, tout leur
Séance du vendredi 21 iutn
prennent successivement la parole ; ils font devoir. C'est pour eux, commo on l’a dit
A i. Aid y, député deNarbonne, demande
valoir que la candidature de M. Soudry est tila réunion do dimanche, non seulement
des explications au président du Conseil sur
îi l’avance désignée par lo sontiment public ; une question d'intérêt, mais une ques­
les événements du Midi.
ils lo conjurent donc de no pas so dérober tion d’honneur.
M. Clémenceau répond que les mandats il un véritable devoir patriotique et de ne
Afiirmons-lesans crainte : le 21 juillet
de justice ont été exéci'tés sans coup férir,
pas priver lo canton de Quimper des ser­ prochain, l'insulte faite au drapeau ré­
mais que, postérieurement, des monuments
vices d’un représentant éprouvé tel que lui. publicain sera vengée, et les électeurs
publics ayant été pétrolés ot îi moitié incen­
Tout en so déclarant touché do cette in­ -de co grand canton de Quimper pourront
diés, dos fonctionnaires molestés, lu troupe,
sistance, M. Soudry persisto dans son refus. se glorifier de lui avoir donné — ou plutôt
elle-même attaquée, a dû se détendre et
On passo alors au scrutin, qui donne pour rendu — un représentant digne de lui.
faire rontrer les émeutieis dans l’ordre.
résultat lo choix de M. Sotulry à la presque
M. Aldy interpelle ulors; il déclare que unanimité des votants.
c'est le gouvernement qui a créé et encou­
Canton d ï Concarneau
Celte manifestation significative ne triom­
ragé l’émeute et 11 réclamo la mise on liborté
phe pourtant pas encore des résistances de
Conseiller d'arrondissement sortant :
immédiate dos viticulteurs arrêtés.
l’élu. Mais les instances so multiplient au­
M. Roulland, industriel, président de la
Après une violente discussion h laquelle
tour do lui et deviennent de plus en plus
Chambre de commerce de Quimper.
toute la Chambre prend part, M. Millepressantes ; un moment vient où M. Soudry,
Il y a plus de vingt ans que M. Roulland
rand attaque violemment le gouvernomont ; visiblement ému et impuissant h lutter da­
représente
le canton de Concarneau ; il y a
M. Jaurès en fait autant, et aussi M. l'abbé vantage, finit par autoriser le comité répu­
dix ans que ses collègues du Conseil d ’ar­
Lemire.
blicain h disposer de son nom.
rondissement, ayant appris à le connaître,
Finalement, l’ordro du jour Roinach,
On a p pla u d it'd ’un bout à l’autre do la
l’ont choisi pour président. Chaque année,
ainsi conçu : « La Chambro, confiante dans
salle, on acclame lo candidat désiré par
ils ne manquent pas de lui renouveler ce
le gouvernement pour assurer le respect de
tous. Dans une chaleureuse allocution, le
témoignage de leur estime et de leur con­
la loi et hAtor la pacification du Midi », est
président donne rendez-vous il tous les
fiance.
voté par 328 voix contre 227.
assistants sur le terrain électoral.
Nul n’est mieux qualifié que M. Roulland
La réunion se sépare, sous l’impression
Séances du samedi 22 ju in
pour défendre les intérêts complexes d ’une
la plus réconfortante, aux cris de : Vivo
région que l’industrie et l’agriculture se
La Chambre reprend la discussion du Soudry I Vivo la République I
partagent îi peu près par moitié. Les ser­
projet contre les fraudes viticoles. Elle
*
vices
qu’il a rendus n’ont pu sortir de la
»
¥
adopte, le matin, les articles 7 et 8.
mémoire des électeurs.
Au début delà séance de l'après-midi, le
M. Julos Soudry, acclamé candid.it
M. Roulland sera donc infailliblement
rapporteur demande & la Chambre, pour par la réunion de dimanche,a dès l’abord
activer le vote de la loi, de disjoindre les un grand avantage dans cette campagne réélu. Il est même à peu près certain qu’on
derniers articlos du projet, qui soront exa­ électorale : c'ost qu’il n'est pour per­ ne songera point à lui opposer un adversaire.
En 1001, M. Roulland avait été élu par
minés ultérieurement. 11 faut donner une sonne un inconnu.
2.255
voix, sans concurrent.
satisfaction immédiate aux viticulteurs. De
La calomnie n’aura pas beau jeu à
LE FINISTÈRE AU PARLEMENT
cette façon la loi pourra être immédiatement
votée.
Après une courte discussion, les articles
9 et 13 sont votés ; les autres sont disjoints
et l’ensemble est adopté.
GAZETTE BRETONNE
F IN IS T È R E
Actes
offloiels.
Par décision ministérielle, M. le chof de
bataillon Maisonnot, commandant lo bureau
de recrutement de Quimper, passe au buroau
de Constantine ; M. 1e chof do bataillon
Pellegrin, commandant lo bureau do recru­
tement de Cosne, passe au buroau do Q uim ­
per.
Par déoision ministérielle du 18 ju in 1907,
sont promue :
Au grade de chof do bataillon, los capitainos Jofl'ot, du reorutomont, à Brest, af­
fecté au 9» régiment, à Agen ; Doflgier, du
19« de ligne, à Lauderneau, affecté au 145*,
à Maubeuge ; Rebon, du 03*, à La Rochosur-Yon, alfecté au 118», à Quimper ; Lo Bret,
du 118*, à Quimper, affocté au 121», à Glorm ont Forrand ;
Au grade de capitaine, les lieutenants Cordum ir, du 33», à Arras, affecté au 118', à
Quimper ; Iw aly, du 108», à Bergerac, affocté
au 10*, à Brest ; Chonin, du 19», à Brest, dé­
signé pour servir aux affairos indigènes, on
Algérie.
Par déoision ministérielle on date du 18
ju in 1907, sont affectés :
Los capitaines Padat, du 1" zouaves, à A l­
ger, au 118*, à Quimpor ; Lamborot, du 118»,
au 54», à Compiégne.
Par déoision ministérielle du 18 ju in 1907,
M. Even, oandidat olvil, est nommé, à dator
du 16 juin, concierge des poudres ot salpê­
tres de 3» classe à la poudrerie nationale du
Moulin-Blanc.
C h r o n iq u e é le cto rale .
Canton nu Quwritn
Dimanoho matin a eu lieu, comme nous
l’avions annoncé, l’assemblée générale dos
adhérents au Comité républicain du canton
de Quimper, sous la présidence de M. Le
Mars, présjdent du comité, assisté de MM. A.
Canet, trésorier, et Le Diberder, secrétaire.
Au début de la séance, lo président com­
mence par rappeler les tristes circonstances
dans lesquelles un candidat réactionnaire
parvint à remplacer, en 1001, le conseiller
général républicain du canton de Quimpor.
Depuis lors, ajoute-t-il, bien dos élections
■ont venues prouver que les électeurs de
Quimper regrettaient amèrement cotte dé­
faillance passagèro et étaient prèts h la
réparer. Il ne lotir reste donc qu’à s’unir
dans l’élection actuelle pour roconquérir un
siège qui avait été si longtemps et si digne­
ment occupé par des républicains. La vic­
toire est certaino, si chacun fait conscien­
cieusement ce qu’il doit fuire, dans l’intérôt
de notre cause politiquo autant quo dans
l*intérôt du canton (Applaudissomonts).
La discussion est ensuite ouverte. Sur la
demande de plusieurs membres, rassem­
blée décide que le choix du candidat so
fera au scrutin secret.
Avant qu'il soit procédé h cette opération,
M. Jules Soudry se lève pour déclaror qu’il
n’est et n’entond pas être candidat. Cette
s’exercer sur un homme qu’on a vu si
longtemps à l’œuvre et dont l’existence
s’est écoulée, jour par jour, sous les yeux
de ceux qui sont maintenant appelés ¡\le
juger. Amis ou ennemis politiques, tout
lo monde doit sentir qu’il serait vain de
lui marchander la justice qu’il mérito,
celle qui est due à la droiture de son ca­
ractère, il la clarté de son intelligence,
enfin au dévouement actif, infatigable,
qu’il n’a pas un instant cessé de mettre
au service de ses convictions.
Quant à son expérience consommée
des affaires, qui peut avoir l’idée de la
contester ? Nos intérêts locaux n’ont ja ­
mais été mieux défendus que lorsque M.
Soudry a été appelé à les prendre en
mains, soit au Conseil municipal de
Quimper, soit au Conseil d’arrondisse­
ment, soit au Conseil général.
Il y a six ans, un accident électoral,
dont personne n’a lieu n’être fier, est
vonu interrompre le cours de cette car­
rière vouée au bien public. C’est une né­
cessité de ne pas laisser oublier des évé­
nements do cette sorte, ne fût-ce que
pour en prévenir le retour.
Trop confiants dans la justice de leur
cause et dans l’excellence de leur candi­
dat, los républicains de Quimper eurent
le tort de se laisser surprendre, et l’élec­
tion,peu ou point surveillée.aboutit à un
résultatque nul n’eût jugé possible vingtquatre heures auparavant.
Ce que fut l'impression générale, on
s’on souvient encore. Lo Finistère la
résumait, dès le lendemain de ce scrutin
lamentable, en des termes qu’il nous
plaît do reproduire aujourd’hui.
« Lo succès do M . do Soivigny à Quimper,
disait-il, ostl’un do cos phénomènes élcctoraax
qui déroutent toute prévision raisonnable et
défient touto explication honnête.Le moment
viendra sans doute où los tristes dessous de
co scrutin apparaîtront au grand jour. En
attondant, constatons quo l'échec do M. Sou­
dry n’a pas seulement pour effet d’enlevor
un siôgo a la majorité républicaine du Con­
seil général ; il la prive d’un membre dont
la haute valour était appréciée de tous dans
la préparation des affairos ot dont l ’avis fai­
sait autorité dans les discussions ».
Six années perdues pour le canton de
Quimper, c’est tout le résultat do l’éphé­
mère victoire que le parti réactionnaire
s'est flatté d’avoir obtenue, en 1001,
sur le nom do M. de Servigny.
L'heure de lp. revanche devait arriver :
elle arrive. Seulement, il eût manqué
quelque chose à la signification de l’élec­
tion nouvelle, si un autre nom que celui
de M Soudry avait été présenté par le
Comité républicain aux suffrages dos
électeurs.
C’est ce qu’ont bien compris les mem­
bres du Comité, et l’on s’explique à mer
veille qu’ils ne soient pas entrés dans les
vues do l’ancien consoillor général, qui
croyait lo moment do la retraite défini­
tive arrive pour lui.
Lo long débat engagé ii ce sujet entre
le comité et lo candidat de son choix est
assurément ii l’hopnour do l’un et de
l’autre. Il sera difficile, après cela, do
soutonir quo los intrigues ou los calculs
personnels ont ou leur rôle dans la pré­
paration do cotto élection républicaine.
Que no voit-on plus souvent l’exemple
d’uno candidature imposée commo un
dovoir à un candidat qui refusait de l’ac­
cepter I
Et combien lo caractère do l’élection
future s’en trouve relevé t Tout intérêt
Canton de P ont-l’A biik
Conseiller d ’arrondissement sortant : M.
Moysan.
M. Moysan avait été élu en 1001, en rem­
placement de son père, par 4.444 voix, sans
concurrent.
Le bruit a couru que M. Moysan renonce­
rait à se présenter de nouveau. Mais il est à
croire que les républicains de Pont-l’Abbé
insisteront près de lui pour qu’il reprenne
l’exercice de son mandat.
Aucune autre candidature n’est annoncée
jusqu’ici.
C anton de Chateauneuf-du-Faod
Conseiller général sortant : M. le D' Dubuisson, maire de CiiAteauneuf-du-Faou,
député de la 2e circonscription de Châteaulin.
La candidature de M. Dubuisson est
posée îl nouveau. Ou ne prévoit pas de
candidature dissidente.
En 1901, M. Dubuiison avait été élu
par 2.050 voix contre 2.024 à M. Corbel.
Révocation d ’un m aire.
M. Pierre Croc, maire de Ploudaniel, qui
avait été dernièremsnt suspendu de ses
fonctions îi la suite de la condamnation en­
courue par lui pour les faits relatifs aux
opérations d’inventaire dans la commune,
vient d ’être revoqué de ses fonctions.
L a question de l’évêchè.
La commission chargée par le conseil
général de présenter un rapport sur l’af­
fectation de l’évêché, s’est réunie diman­
che matin, à 10 heures, ainsi que nous
l’avions annoncé.
Elle a remis toute décision à une date
ultérieure.
Les conséquences de la Séparation.
L’expulsion du curé du Huelgoat de son
presbytère, qui avait été ordonnée, à la re­
quête du maire de cette commune, par
un jugement du tribunal de ChAteaulin
que nous avons dernièrement analysé, a eu
lieu samedi, à sept heures du matin.
Le prêtre ayant refusé de quitter la m ai­
son, et môme de l’ouvrir, un ouvrier fut
requis. Il passa par une fenêtre et, pendant
que la gendarmerie protégeait les opérateurs
contre la foule qui s’était amassée, ce qui
restait du mobilier fut déménagé.
Il n’y a eu aucun incident.
Le curé du Ilelgoat s’est retiré dans sa
famille, en congé d’un mois. Son vicaire,
M. l’abbé Corvez,s’est rendu îi Rerrien, d’où
il assurera le service de la paroisse du Huel­
goat. Jusqu’il nouvel ordre, les messes et
offices religieux sont supprimés dans cette
commune.
Les Congrégations enseignantes.
Un arrêté du Ministre do l ’Intériour, en dato
du 18 juin, proBorit la fermeture,pour lo l°r
septembre 1007, dos établissements congréganistos ci-après, situés dans lo Finistère :
Filles du Saint-Esprit, de Saint-Brioue (Côtesdu-Nord). — lîtablissomonts do : 1° Elliant ;
2° Plouguorooau.
Filles do la Sagosso, do Saint-Laurcnt-surSôvro (Vondéo). — Etablissements do : I o Guipavas ; 2° Saint-Piorro-Quilbignon (au bourg) ;
II0 Saint-Piorro-Quilbignon ( Pen -ar-Vally) ;
-i0 Saint-Pierro-Quilbignon(Korbonno); 5°Ploudalmtízeau ; 6“ Kospordou ; 7° Ergué-Armel ;
8" Plomour.
Frères dos éoolcs chrétiennes, do Paris. —
Etablissements do ; 1» Quimpor, rue do Brest ;
Les candidats pour la section indut
2° Quimper, rue Saint-Josoph ; 3° Quimpcrlô ;
4° Concai neau ; 5* Plonéour-Lanvern; 6* Brest, devront posséder les aptitudes physiques
ruo Bugeaud ; 7° Brest, rue Lanouron ; 8*-Brest, cessaires pour exercer une profession .
rue Vauban ; 9<> Saint-Marc ; 10* Plougastel- nuelle et faire connaître au moment de l’in»
cription s’ils optent pour le travail du bois ou
Daoulas.
Sœurs do la Charité do la Providenoe, de le travail du fer.
Le concours pour les deux sections com­
Ruillé-siir-Loiro (Sartho). — Brest, rue ¿’Ai­
porte : 1° Une dictée suivie de questions de
guillon.
Ursulinos de Sainl-Pol-de-Léon. — Saint- grammaire ; 2° une composition française sur
un sujet simple ; 3» une page d’écriture ; 4<>un»
Pol-do-Léon.
Filles do la Retraite, dites du Sacré-Cœur composition d’arithmétique et de système mé­
de Jésus, do Quimper. — Etablissements de : trique ; 5° des questions d’histoire de France
depuis 1610 jusqu’à nos jours, et sur la géo­
1« Brost, ruo Voltaire ; 2° Lesnevon.
Sœurs de Saint-Joseph do Cluny, de Paris. graphie de la France.
L’enseignement est gratuit. Toutefois, les
— Etablissements do : t» Brest, ruo Vauban ;
2° Brost,place des Ecoles ; 3“ Bannaloc ; 4° Briec ; élèves dont les familles sont domiciliées hors de
Brest sont tenus de payer chaque année 50 fr.
5° Landrévarzec.
Filles do la Divine Providence', do Créhen pour frais d’atelier ou de manipulations. Tout
élève devra verser à l’entrée un dépôt de 5 fr.
(Côtos-du-Nord). — Guimaëc.
Filles de la Charité do Saint-Vincent-de-Paul, pour dégradations et objets perdus. Cette
masse complétée chaque année b la somme d«
de Paris. — Trôbonl.
5 fr. est remboursée il la sortie, déduction faite
de la somme due.
C o n co urs c e n tra l d ’a n im a u x
Exceptionnellement, peuvent être admis en
re p r o d u c te u r s .
2« ou 3®année et dans la division préparatoire
L ’élevage breton a remporté de nom­ aux arts et métiers, les jeunes gens qui, après
breux prix au concours central d’ani­ examen Bubi a l ’école, ont fait preuve de con­
maux reproducteurs des espèces cheva­ naissances suffisantes.
L’examen d’admission dans la section des
line et asine qui s’est tenu vendredi et
mécaniciens aura lieu fin septembre, à une
samedi derniers à Paris.
date qui sera fixée ultérieurement.
Les produits présentés par nos éle­
Enseignement primaire. — Certificats
veurs ont été fort remarqués,notamment
les chevaux postiers et de trait,qui étaient d’études. — Voici la liste des aspirants ayant
incontestablement supérieurs à ceux des subi avec succès l’examen dans le canton de
Douarnenez :
autres races.
G arçons
Voici la liste des récompenses obte­
Ecole publique de Douarnenez. — Ancel,
nues par les éleveurs du Finistère :
— Étalons ftgés de 3 ans
et au-dessus. — l'f prix, Erèbe, à M. Yves
Sévère, à Kerourgant, en Saint-Pol-de-Léon;
2°, Sans-Peur, à M. Vigouroux-Kernéis,
à Stangmeur, en Dirinon, et Effendi, à M.
Prigent, à Plouènan ; 3«, Equateur, à M.
Vigouroux-Kernéi8,e t£c ia tre u r,àM .ln iza n ,
de Kerlastre, en Plounévez-Lochrist ; 4»,
Sans-Gêne, à M. Kernéis fils, à Kéroulé, en
L ’Hôpital-Camfrout ; Eudiste, à M. G uillou
(Jean-Marie), à Toulingoat, en PleyberChrist ; 5«, Eudimbourg, à M . Kerboul, à
Quinquismeur, en Plouédern ; Enjoué, à
M. Yves Sévère ; Epique, à M* Kernéis fils;
Epole, à M. Jean Bihan, à Kerangouez, en
Saint-Pol-de-Léon ; Espoir, à M. Kérivin,
de Tréméa, en Plouvorn. — Mention hono­
rable : Malicieux, à M. Troadec, de Kerabret. en Cléder.
Pouliches de 3 ans. — 1 « prix, Bellone, à
Mme Quillévéré, de Kéralivin, en Saint-Polde-Léon ; 2*, Velléda, à M. Bihan, de Kérever, en Plouènan ; 3«, Victorine, à M. Autret, de Traonrivily, par Plouènan ; 4«, Vel­
léda, à M. Quéré, de Kérénec, en Saint-Polde-Léon. — Mentions honorables : Calcite,
à M. Marrec, de Mésigoalen, en Lesneven ;
Sara, à M. Cornee, de Quinquismeur, en
Plouédern.
Juments de 4 ans et au-dessus. — l*f prix,
Onblié, 9 ans, à Mme Quillévéré ; 2«, Canne,
5 ans, à M. Le Saout, de Kérafel, en Plouénan, et Espiègle, 7 ans, à M. Guillou, de Kervaliant.en Saint-Vougay;3\ Violette, 5 ans?
à M. Hernot, de Keroland, en Plouédern, et
Fanny, 5 ans, à M. Bléas, de Kerbrat, en
Guiclan ; 4*, Virginie,8 ans, à M. Louis B i­
han ; Attira, 6 ans, à M. Hernot ; Vénus, 6
ans, à M. Cornee ; Catharina, 12 ans, à M.
Jean Autret ; Carpette, 5 ans, à M. Yves Le
Bihan, de Mescouez, en Saint-Thonan.
Mentions honorables : Yseult, 6 ans, à M.
Raignant, de Saint-Veltas, en Plougoulm ;
Belle Fille, 6 ans, à M. Louis Bihan ; Re­
gina, 4 ans, à M. Le Saout ; Argentine, 10
ans, à M. Quéré, du Prédic, en Saint-Pol-deLéon ; Famé, 5 ans, à M. Bozec, de la Chapelle-Jésus, en Trégarantec.
Prix d’honneur à Mme Quillévéré, pour
l’ensemble de son lot.
Race Bretonne. — Poulains entiers de 2
ans. —• l 'f prix, Fumeur, à M. Jean G uil­
lou ; 2“, Satyre, à M. Kerdilès, de PleyberChrist, et Fier-à-Bras, à M. Yves Poitevin,
de Saint-Thégonnec ; 3«, Bayard, à M. G u il­
laume Daniélou, du Cosquer, en Saint-Thégonnec ; 4*, Filou, à M. Louis Pouliquen,
du Fors, en Saint-Thégonnec ; Farceur, à
M. Olivier Sibiril, de Kerrac’h, en PleyberGhrist.
Etalons de 3 a n s . —
prix, Diavolo, à
M. Jean Kerboul, de Quinquismeur, en
Plouédern ; 2*, Vengeur, à M. Gilles Dourmap, de Ploudaniel ; 3*, Eclair, à M. M i­
chel Guillou, de Pors-ar-Chleur, en Botsorhel ; 4®, Ermion, à M. Olivier Galvez, de TyCoz, en Coat-Méal.
Etalons de 4 ans et au-dessus. — l*r prix,
Corbeil, 10 ans, à M. Gilles Dourmap ; 3«,
Réis, 5 ans, à M. Lavanant, de Poulfranc,
on Saint-Divy ; 4», Type, 4 ans, à M. Joseph
Abgrall, chiHeau do Cohars, en Ploumoguer,
et Rameau, 4 ans, à M. Hébard, dePlounévez-Lochrist. — Mentions honorables: Karl,
7 ans, à M. Gilles Dourmap ; Vainqueur,
4 ans, à M. Raynaud.
Juments Agées de 4 ans et au-dessus. —
l'f prix, Lisette, 8 ans, à M. Jean Calvez,
de Lesvern, en Coat-Méal ; 3«, Dina, 4 ans,
à M. Le Monnier, de la Ville-Neuve, en Plurion ; Poulotte, 9 ans, à M. Jean Tanguy,
de Kordoncuff, en Bodilis.
Prix d’honneur à M. Gilles Dourmap, pour
l’ensemble de son lot.
R a c e s p o s t iè r e s .
Concours et examens
Ecole pratique de Commerce et d’in ­
dustrie de Brest. — Lo concours d’admission
h l’éoolo pratique de Commoroo de Brost aura
liou lo Jeudi 18 juillet 1907.
Pour ôtro admis fi concourir, il fautôtreAgéde
12 ans au moins au t»r ootobro de l’annéo, si
l’on justiiio du certificat d’études primaires, et
do 13 ans dans le obb contrairo.
Les oandidats devront so faire insoriro il
l'école avant lo 14 juillet, ot joindre ii leur do­
mande un extrait de leur acte de nuissanoo ;
ils devront faire savoir s’ils désirent suivre les
cours d’enseignement commercial ou indus­
triel.
Belbéoch, Le Bot, Le Castrée, Couic, Dagorn, Doaré, Le Floch, Le Gac, Gaillard,
Le Gall, Gibrat, Le Goff, Guillou, Hénaff,
Kérivel, Kersalé, Lamotte, Liminic, Olier,
Queffurus, Quéméner, Salatln, Savina, Tabovet, Tromeur, Bideau.
Ecole publique de Guengat. — Cornic,
Fertil.
Ecole publique du Juch. — Quiniou.
Ecole publique de Ploaré. — Saliou.
Ecole publique de Plogonnec. — Batany,
Le Brusq, Coadou, Favennec, Le Floch,
Lardic, Moreau, Poulmarc’h.
Ecole publique de Pouldavid. — Le Bihan,
Buisson, Leryennat.
Ecole publique de Poullan. — Blanchard,
Boudigou, Claquin, Cotonéa, Le Gall, Larour, Olier.
Ecole publique de Tréboul. — Beurrotte,
Danzé, Dussauze, Poriel.
Enseignement primaire.— Mutations
du mois d’août.
Les instituteurs et institutrices qui dési­
rent un changement de résidence à la fin de
Tannés scolaire, sont priés d’adresser leurs
demandes à l’inspecteur d’Académie, par
l’intermédiaire de l’inspecteur primaire de
leur circonscription, pour le l #p juillet.
Les demandes antérieures seront consi­
dérées comme retirées par leurs auteurs.
Seront probablement vacants les postes
suivants :
Ecoles de garçons (directions) : Douarne­
nez, Landerneau, Landéda,Quimperlé, Scaër.
Ecoles de garçons à classes : Argol, Loperhet.
Ecole mixte dirigée par un instituteur :
Plougastel-Daoulas (Pont-Callec).
Ecoles de filles (directions) : Quimperlé,
Lanriec (Le Passage).
Ecole de filles à 1 classe : Penmarc’h (Kérity).
Ecoles maternelles (directions) : Brest
(rue Vauban), Brest (création).
Postes d’adjoints : 6 emplois à Morlaix, 2
à Quimperlé.
Postes d’adjointes : 4 emplois à Quimper,
4 à Quimperlé, plusieurs à Brest.
En outre, les postes d’adjoints et d’adjoin­
tes ci-après, actuellement occupés par des
stagiaires provisoires, peuvent être brigués :
adjoints : Landéda, Kerlouan, PlounéourTrez (Brignogan), Landunvez, Saint-Thois,
Camaret, Lanvéoc, Huelgoat, Brennilis,
Commana, Landudal, Le Juch, Poullan,
Goue8nac’h,Locunolé,Lesconil, Névez, Querrien ; adjointes : l’Hôpital-Camfrout, Crozon (Saint-Hernot) ; Le Cloltre-Pleyben,
Lanmeur, Douarnenez, Poullan, Cléden-CapSizun, Guilvinec, Ergué Gabéric, Lannéanou, Plounéour-Trez (Brignogan).
Laïcisations probables ou possibles selon
que les travaux de construction en cours
d’exécution seront plus ou moins activement
poussés : écoles de filles de Bodilis, La Mar­
tyre, Lampaul-Guimiliau, Lennon, Plouné­
vez-Lochrist, Plouvorn, Saint-Thégonnec,
Sibiril, Tréflez.
2
Société arohéologique du Finistère.
La prochaine séance de la Société ar­
chéologique du Finistère aura lieu de­
main jeudi, à 2 heures, dans une des
salles de la mairie. En voici l’ordre du
jour :
1° Communications diverses ;
2'1Mémoire inédit de l’amiral de Kerguélen, par M. Bourde de la Rogerie ;
3° Relevé de monuments à Châteauneuf, par M. Delaporte ;
4° Mémoire inédit concernant La Tour
d’Auvergne, par M. Trévédy.
Adjudications publiques
Asile de vieillards de Quimper. — Voici
les résultats de l’adjudication des travaux de
construction de l’Asile des Vieillards de
Quimper, qui a eu lieu lundi à la Mairie :
Premier lot : terrassements et maçon­
nerie. — M. Thomas, entrepreneur à Quim­
per, prix du devis, adjudicataire ; M. Le
Guével, entrepreneur à Quimper, 10/0 d'aug­
mentation ; M. Kéralum, entrepreneur à
Quimper, 1 0/0 d’augmentation ; M. Bonduelle Martineau, entrepreneur i Concar-
i
LE FINISTERE
9 d'augmentation ; M. Elle Gull.trepreneur 4 Concarneau, 1 0/0
aentatlon ; M. Le Gulllou Joan, oneneur à Nantes, 1 0/0 d'augmontation.
deuxième lot : ciment armé. — La Comsslon a décidé de reporter au 24 juillet,
2 heure«, l’adjudication de ce lot.
Trolalème lot : charpenterie. — M. Brooandé, entrepreneur à Saint-Nazalre, rabais,
10 0/0, adjudicataire ; M. Cumunol, entre­
preneur à Quimper, 8 0/0 ; M. Kéralum,
entrepreneur à Quimpor, 2 0/0 ; M. Bonduelle-Martlneau, entrepreneur à Conoarneau, prix du devis ; M. Jacquot, entrepre­
neur 4 Morlaix, 1 0/0 d'augmentation.
Quatrième et oinqulème lots : couverturo
et zinguerle. — La Commission a décidé de
reporter au 24 juillet, à 2 heures, l’adjudi­
cation de ces deux lots.
Sixième lot : menuiserie. — M. Jacquot,
entrepreneur à Morlaix, rabais de 15 0/0,
adjudicataire ; Sooiété coopérative de Mor­
laix, 130/0; M. Bonduelle Martineau, en­
trepreneur à Conoarneau, 13 0/0; M. Elle
Gulllou, entrepreneur à Conoarneau, 12 0/0 ;
M. Le Saët, entrepreneur k Port-Louis,
1*0/0; M. Gaudu, entrepreneur & SaintBrieuo, 12 0/0 ; M. Bocandé, entrepreneur
à Saint-Nazalre, 2 0/0.
Septième lot: pl&trerie. — M. Hutcau,
entrepreneur à Blain, rabais 11 0/0, adjudi­
cataire ; M. Pérodeau, entrepreneur à Quim­
per, 10 0/0; M. Clouet, entrepreneur à
Vannes, 8 0/0 ; M. Cessou, entrepreneur à
Landerneau, 3 0/0 ; M. Slcot, entrepreneur
A Quimper, 3 0/0 ; M. Liot jeune, entrepre­
neur à Quimper, 5 0/0 d'augmentation.
Huitième lot: serrurerie. — M. Lorit,
entrepreneur à Quimper, rabais de 26 0/0,
adjudicataire ; II. Sauvlon, entrepreneur à
Saint-Pierre Quilbignon, 21 0/0 ; M. Jacquot,
entrepreneur à Morlaix, 4 0/0.
Neuvième lot : peinture et vitrerie. —
M. Antonin 111e, entrepreneur à La Rocheaur-Yon« rabais de 34 0/0, adjudlcataiio !
M. Kéribln, entrepreneur à Quimper, 33 0/0 ;
M. Perret, entrepreneur & Quimper, 33 0/0 ;
M. Guesnon, entrepreneur à Angers, 320/0;
M. Fontaine fil«, entrepreneur à Lorient,
32 0/0 ; M. Alfred Landresse, entrepreneur
à Rennes, 19 0/0 ; M. Collomby, entrepre­
neur Landerneau, 2 0/0.
à
Nos ohamins de fer. — Ligne
de Ploueaoat à Saint-Pol-de-Lèon.
Ainsi que nous l'avons déjà dit, l'inau­
guration et la mise en service de la nou­
velle voie ferrée entre Plouescat et SaintPol-de-Léon, ont été fixées au dimanche
80 juin prochain.
Le train officiel partira de Plouescat à
10 h. 28 du matin et arrivera à SaintP o l à l l h . 03.
A midi, un banquet aura lieu sous les
liftllos do ville.
Des listes de souscription sont dépo­
sées dans les mairies du canton et dans
celles de Cléder et de Plouescat.
Cette nouvelle ligne d'intérét local a
une longueur de 14 kilomètres. Elle suit
dans presque tout son parcours le chemiade grande communication de Ploues­
cat à Saint-Pol. Les études pour sa cons­
truction firent commencées en 1004 ; les
travaux, commencés en décembre 1905,
ont été terminés au mois de mai dernier.
Cette nouvelle ligne, qui est la conti­
nuation de la ligne Plouescat-Brest, est
appelée à devenir importante et &rendre
de grands services. Elle servira au trans­
port, à Saint-Pol des primeurs de la ré­
gion, et permettra de se rendre directe­
ment à Saint-Pol ou à Brest, sans ôtre
obligé d'emprunter la voie de l’Ouest et
de faire un grand détour par Morlaix.
Art. 7. — Los droits dus à l’oxposilion
sont payables, contro reçu signó du tréso­
rier du comité, en un seul vorsomont, dans
los huit jours qui suivront l’envoi do l’avis
d’admission.
Art. 8. — Par le seul fait du non paye­
ment des droits, l’oxposant sera déchu de
la faoulté d’exposcrot l’administration pourra
disposer de son omplacemont.
Art. 9. — Les demandes d’admission doivont être adressées au socrétairo du comité,
à l'Hôtel-de-Ville, avant lo 10 juillet 1907,
sous peino do no pat. rocovoir entière satis­
faction ou môme d’etre rejetées. Ellos de­
vront ôtre accompagnées d'un mandat-poste
do 5 francs au nom du trésorier, i\ titre
d'arrhes, restituables & l'exposant après la
fermeture do l'exposition.
Art. 10. — Des formulos do demandes soront mises à la disposition des oxposants
qui on feront la demande. Le questionnaire
porté sur los demandes d'admission devra
ôtre rempli oxactcmont par los exposants.
Art. 11. — Auoun ouvrage ou couvro d'art
exposé no peut être enlové avant la fin de
l'exposition. Cette interdiction ost do ri­
gueur. Chaquo exposant sora tonu do romottro au secrétariat de l'oxposition une liste
dos objets qu'il exposora. Ces objets porte­
ront tous un numéro d'ordre. Ils devront
être rendus dans l'enceinto de l'exposition
du 1" au 5 août.
Art. 12. — Toute reproduction d'objets
exposés, quels qu'ils soient, ost formelle­
ment interdite, & moins d’une autorisation
spéciale et par écrit de l'exposant, viséo par
le président ou par lo vice-président du co­
mité. ,
Art. 13. — L'assurance contro l'incendie
ost facultative pour tous les ouvrages expo­
sés, depuis leur entrée dans l'exposition jus­
qu'à leur sortie. Si l'exposant assure los obets par lui oxposés, la polico d'assurance
devra contonir uno renonciation formelle,
tant do l'assuré quo de l'assurour, contre le
comité do l'exposition.
Art. 14. — Toutes los mesures utiles pour
la protection des objets contre les avaries
et pour la surveillance générale seront pri­
ses par lo comité, mais sans aucune respon­
sabilité pour les détériorations, les vols, les
détournements ou l'incendie.
Art. 15. — Les exposants auront à sup­
porter tous los frais d’emballage, de trans­
port, de déballage, de conservation dos cais­
ses ; tous les frais d'installation, de réem­
ballage ot de réexpédition.
Art. 16. — Il n'y aura pas do distribution
de récompenses ; mais tous les exposants re­
cevront un diplôme attestant qu'ils ont été
admis à exposer.
Art. 17. — Après la clôture de l’exposition,
’exposant devra enlever ou faire enlever les
objets exposés dans le délai maximum de
huit jours, faute de quoi les objets seront
déposés en magasin, aux frais et risques do
l’oxposant et sans responsabilité de la part
du comité.
Art. 18. —■Pour tous renseignements, s’a­
dresser au secrétaire de l’exposition d'art bre­
ton, à l'Hôtel-de-Ville de Quimpor.
vaux ont été prôsontôe. — l*r prix, 100 fr.,
Petiot, ù M. Iluon, do Plouégat-Guérand ;
75 fr., Elégant, à M. Caill, du Moros, en
Lunrinc ; 3*, 50 fr., Emeuticr, à M nli veuvo
Foateun, d'Ergué-Gabéric ; 4*, 50 fr., L'Ami,
M. Guillou, de Plouzévédé ; 5« 25 fr.,
Eclipse, à M.Lo Nir,do ChiUoaulin ;G», 50 fr.,
David, à. M. Kornévez, d'Erguô-Armel ; 7°,
25 fr., Patriote, à M. Duval, do Korgonan,
en ErguéGabéric.
Flots do rubans. — Patrie, à M. Yaouane,
'Ergué Gabéric ; Beauséjour, à M. Duval,
de Korgonan, en Ergué Gabéric ; Margotte,
à M. Morvan, do Korascoüt, on Pluguiïan.
A 1 houro. — Chevaux hongres et jumonts de 4 ot 5 ans, attelés seuls. — 800 fr.
divisés en 7 prix, offerts par lo Conseil gé­
néral. — 16 chevaux ont pris part à cette
éprouve. — 1or prix, 250 fr., Denise, à M.
Tissier, du Conquot ; 2\ 150 fr., Dé­
gourdi, à M. Brosset de la Chaux, do
Rosnoon ; 3*, 120 fr., Camisole, à M.
Cornio, do Iverfounteun ; 4», 100 fr., DemiBelle, à M. Macé, do Saint Pol-de-Léon;
5n, 80 fr., Dulien, à M. Gaude, de Quim ­
per; G», 70 fr., Cyrano, à M. Brosset de
la Chaux, do Rosnoon ; 7°, Lina, à M.
Quéau, do ChiUoaulin.
Flots de rubans. — Rosine, à M. Chanvril, de Landornoau ; Désiré, à M. Brosset
do la Chaux ; Coureuse, à M. Bertucat, ca­
pitaine au 118* de ligne, à Quimper.
À 3 heures.— Chevaux hongres ot juments
de 4 et 5 ans (montés). — 800 fr., divisés on
prix, dont 200 fr. offerts par )o Conseil
général, 300 fr. par la ville ’de Quimper, et
300 fr. par la Société hippique. — 10 che­
vaux ont été présentés. — 1" prix, 250 fr.,
Diaoul, à M. Pierre Croc, de Ploudaniel ;
2», 150 fr., Odet, à M. Morvan, de SaintSégal ; 3*, 120 fr., Dalc'h-Mad, à M. Gaude,
de Quimper; 4», 100 fr., Coureuse, à M.
Bertuoat, doQ uiinpor; 5e, 80 fr., Dompteur,
à M. le comte de Vincolles ; 0*, 70 fr., Du­
lien, à M. Gaude, do Quimper ; 7*, 30 fr.,
Moulette, à M. Lo Floch, de PlonévezPorzay.
A 4 h. 1/2.— Prix des Dames.— 2 tours 1/2
de piste ; 14 obstacles. — 800 fr., divisés en
prix, dont 500 fr. offerts par la Société
et 300 fr. par le Corcle de Cornouaille. —
l*r prix, 400 fr., Gay-Boy, à M. le capitaine
do Salins ; 2e, 200 fr., Liltle-Mary, à M. le
comte do Carcaradec ; 3% 100 fr., Rupin,
à M. le capitaine de Salins; 4*, 100 fr.,
O'porto, à M. lo comte de Carcaradec.
Flots de rubans. — Daisy, à M. lo baron
d’Antin ; Saharaoui, à M. le lieutenant de
Busnol ; Dalc'h-Mad, à M . Gaude, de Q uim ­
per; Allégresse, à M. Caruel, lieutenant au
3* d’artillerie.
La classification des groupes est ainsi
établie :
Groupe I : Sculpture ornementale appli­
quée à l'industrie (sur bois, sur pierre, mar­
bre, plfttre).
Groupe II : Faïences et céramique.
Groupe III : Costumes,broderies,dentelles,
bijoux bretons.
Groupe IV : Peinture, arts décoratifs,
sculpture artistique.
Groupe V : Photographie d'après nature
agrandissement au point de vue artistique ;
agrandissement retouché).
Sooiètés de régates.
Exposition d'art breton.
Les régates de Concarneau sont fixées
Voici le règlement général de l’Exposi- cette année au 21 et au 22 juillet.
tion d’art breton qui doit avoir lieu à
Quimper du 9 août au 1" septembre 1907 :
Article l«r. — Une exposition d’art breton
aera ouverte à Quimper du 9 août au 1'' sep­
tembre 1907 Inclusivement.
Art. 2. — L’exposition sera installée dans
les salles du Gymnase municipal,mises gra
cieusement à la disposition du comité par
la ville. La fermeture pourra être retardée
aans pouvoir donner lieu & uno indemnité
Art. 3. — L’exposition est ouverte aux
cinq départements de la Bretagne : Finis
tère, Côtes-du-Nord, Morbihan, Ille-et-Vi­
laine, Loin-Inférieure. Elle reoevra tous les
ouvrages et les œuvres d'art ayant un caractèro breton.
▲rt. 4. — Le bureau, nommé en séanco
du 16 juin, a la direction de l’exposition.
Toute Initiative lui est dévolue et aucune
déoiaion n'est valable sans son assentiment.
11 est chargé dea rapports aveo les exposants
11 dirige la comptabilité. Il établit los titres
de perception et de reoette et ordonne les dé
pensea. La police générale de l'exposition
lui appartient. Ses décisions sont sans appel.
Art. 5. — Les comités spéciaux de groupes
proposent au bureau l'admiasion des ouvra
gea et dea œuvres d’art. Ils demanderont
l'avis du bureau avant de refuser les ouvra
ges et les œuvres d'art qui ne lour paraîtront
paa avoir le caraotère breton ou ne pas rem­
plir les conditions pour ûgurer dans l'une
des seotlona dont il est parlé plus loin. Tou­
tefois, tout exposant des seotlons de poin
taie, de aculpture et d'arohiteoture sera ad
mla de droit s’il a obtonu uno récompense
dans une exposition antérieure. Los expo
aante devront, en versant leurs droits de
place, aoamettre le plan de leur installation
au bureau, qui sera libre d'y apporter los
modifications qu’il'Jugera nécessaires.
Art. 6. — Les exposants payeront un loyor
pour la place qu’ils occuperont, d’après le
frrtf solvant : 1« le mètre superficiel ho
rUontal, 2 francs ; 2* le mètre superficiel
vertical, 1 franc. Le minimum de droit de
place à payer sera de 2 francs on plan ho
rlzontal et de 1 frano en plan vertical.
r _r.— Le concours hippique.—
Qulmpei
Le
a favorisé jusqu’au bout les
e beau temps
ten
séances du concours hippique de Quimper,
qui a été très brillant.
Dimanche, un très nombreux public so
pressait dans l’enceinte. Les tribunes étaient
absolument combles. Aucun accident n’est
venu attrister cette jolie fôte, qu’égayait
l'infatigable el excellente musique du 118*.
Voici les résultats complets des deux
dernières journées :
2 ' JOURNÉE
Primes aux naiesours. — 700 fr., dont
300 fr. offerts par le gouvernement de la
République, 200 fr. par le Conseil général
et *00 fr., par la Sooiété d'encouragement à
l'élevage du cheval de guerre, sont divisés
on primes qui sont distribuées aux naisseurs
des meilleurs sujets, classés comme suit :
1° La catégorie des chevaux et juments
de 3 ans montés ; 2» celle des chevaux ot
juments de 4 et 5 ans montés, on tenant
compte du croisement de l’étalon do pur
sang avoc los juments de 1/2 sang ou du
pays.
l«r prix, 100 fr., Petiot, à M. Huon, do
Plouégat-Guerrand ; 2», 100 fr., Diaoul, a
M. Pierre Croc, do Ploudaniel ; 3*, 90 fr ,
Odet, à M. Morvan, de Saint-Ségal ; 4*, 75 fr.,
Diane, à M. Tissier, du Conquot; 5«, 75 fr ,
Elégant, à M. Caill, du Moros, on Lanriec ; 6», 60 fr., Dalc'h-Mad, à M. Gaude,
de Quimpor ; 7‘, 50 fr., Eclipse, à M. Le Nir,
de Ch&teaulin ; 8", 50 fr., David, à M. Itornévez, d’Ergué-Armol ; 9*, Emeuticr, à M>"»
veuve Feuntoun, de Gongalic, en Ergué
Gabéric ; 10«, 50 fr., Coureuse, ù M. Bortu
cat, de Quimper.
A 9 heures. — Présentation à la longe dos
chevaux et juments de 3 trois ans, sans
dressago, à l ’exoluèion de ceux engagée dans
les prix do classe, sauf ceux qui appartien
draient onooro à l’éloveur qui los a fait nal
tro. — 400 fr. divisés en 7 prix. — 16 cho-
3* JOURNÉE
A ü heures du matin. — Chevaux atte­
lés seuls ; catégorie spéciale réservée aux
chevaux do 3, 4 et 5 ans. — 500 fr., divisés
en 7 prix, dont 300 fr. offerts par le gou­
vernement do la République et 200 fr. par
la Société hippiquo. — 11 chevaux ont été
présentés. — l«f prix, 150 fr., Eclair, à
M. Louis Le Gall, do Bannalec ; 2«, 90 fr.,
Camisole, à M. Cornic, de Kerfeunteun;
3«, 75 fr., Dégourdi, à M. Brosset de la
Chaux, de Rosnoën; 4*, 00 fr., Dalila, à
M. Gaude, do Quimper ; 5*. 50 fr., Cyrano,
M. Brosset do la Chaux ; 6«, 50 fr., Coquette,
M. Chanvril, de Landerneau ; 7*, 25 fr.,
Lina,, à M. Pierre Quéau, de ChAteaulin.
Flots de rubans. — Rosine, à M . Chan­
vril, de Landerneau.
A 1 heure. — Chevaux hongres et juments
de 3, 4 et 5 ans (attelés en paire). — 500 fr.,
divisés on 5 prix, dont 300 fr. offerts par le
gouverment de la République et 200 fr. par
la Société hippique. — 0 attelages ont pris
part à cette épreuve. — 1*' prix, 200 fr.,
Eclair, à M. Louis Le Gallou, de Bannalec,
et Denise, à M. Tissier, du Conquot ; 2*,
150 fr., Ecrivin et Express, à M. Tissier ;
3e, 50 fr, Demi-Belle ot Euloxie, à M. Macé,
du S tan g, en Saint-Pol-de-Léon ; 4*, 50 fr.,
Coquette et Rosine, à M. Chanvril, de L an­
derneau ; 5’, 50 fr., Cyrano et Désiré, à M.
Brossot de la Chaux, de Rosnoën.
A 3 heures.— Om nium (sauteurs bretons).
— Chevaux hongres et juments de 3, 4 et
5 an« (montés). — 400 fr., divisés en 4 prix
offerts par la Société hippique. — l*r prix
200 fr., Loustic, à M. Gaude, de Quimper,
sans fauto, parcours en 1' 42 4/5 ; 2*, 100 fr.,
Biche, à M. Nédélec, do Guengat, 2/4 de
fauto, parcours en 1’ 52 1/5 ; 3*, 00 fr., Mi­
gnon, à M. Huitric, d’Ergué-Gabéric, 10/4 de
faute, parcours on 3’ 22 ; 4«, 40 fr., Elise, à
M. do Vincolles, de La Roche-Maurice, 13/4
de faute, parcours en 2' 21.
Flots de rubans. — Dulien, à M. Gaude,
de Quimper,18/4 do faute,parcours en 1’37 2/5
A 4 h . 1/2. — Prix do la Coupe. — M ini­
m um : 2 tours 1/2 de piste ; 14 obstacles. —
1.500 fr., divisés en 3 prix, offerts par la
Société hippique. — l ’r prix, 1.000 fr., Saha­
raoui, monté par M. do Busnol ; 2*, 250 fr.,
Gay Boy, monté par M. do Salins ; 3e, 250
fr., Daisy, monté par M. le baron d’Antin.
Barrage. — Prix unique offert par la So
ciété, 100 fr., un 2* prix supplémentaire f
été créé. — Liltle-Mary, à M. le comto do
Carcaradec, monté par lui, ot Dalc'h-Mad, ù
M. Gaudo, de Quimpor, ont été ox-œquo
sautant la barro placée à 1 »> 00 de hauteur,
Avis du mdire. — Lo maire de Quim ­
per a l’honneur de rappeler qu’aux ter
mes d'un arrêté municipal, il estenjoin';
à tout habitant de faire arroser pendant
la saison d’été et notamment dans los
fortes chaleurs, le devant de sa maison
de sa boutique ou de son magasin, deux
fois par jour au moins, savoir : le ma­
tin, à 8 heures,et l’après-midi,à. 4 heures
Il ne pourra ôtre employé à cet arro
sement que de l'eau propre.
Le signal de l'arrosement sera donné
par la cloche du belïroi.
La Cornouaille. — Rectifications au clas­
sement du concours des sociétaires et au
programme du concours régional :
M. Canévct obtient avoc 22 points un
4* prix, aux tireurs do 1ro classe.
Par suite de cotto modification, M. Eloury
n'est pas classé au même concours.
Concours do tireurs do 2* classe (10 juin) :
l*f prix, M. Guéganic ; 2», M. Jaouen.
Un banquet par souscription, au prix de
3 fr., aura lieu le jour du concours régional,
à 11 h. 1/2, chez M. Cornic, au Ludu-Gris,
à proximité du champ do tir et un punch
par souscription sora offert par la Cor­
nouaille en l'honneur des délégués, à 9
heures du soir. La tournée Brasseur devant
donner Triplepatle le soir du concours,
afin de no pas priver los sociétaires de ce
spectacle, la distribution des prix aura lieu
exceptionnellement à 0 heures au lieu de
8 h. 1/ 2, heure annoncée au programme,
au Gymnase. Par suite les sociétaires béné­
ficieront du concours dévoué de l’excellente
musique du 118e.
Le comité invite les sociétaires à pavoiser.
quatre victim es dont les corps ne sont
pas encore retrouvés. Ce sont les n o m ­
més : Paul-François C am p io n, 25 ans,
in scrit au Conquet, p atron d u canot n a u ­
fragé ; F rançois Ticos, 15 ans ; M arie
Le G u en , fem m e Le S io u , 29 ans, et
F élicité Le R oue t, 17 ans, dom estique,
toutes deux d ’Ouessant.
IW
De nos correspondants particuliers.
Paris, 25 ju in , 8 h. soir.
S é n a t.
Le Sénat a nommé la commission
chargée d'examiner le projet, adopté
par la Chambre, relatif au mouillage
et au sucrage des vins.
I l a ensuite entamé la discussion du
projet relatif au renvoi anticipé des
Ivresse et tapage. — Les nommés militaires de la classe 1903 ayant ac­
Toulgoat et Geslin, soldats d ’nfanterie co­
compli deux années de service.
loniale, et Dénez, soldat d ’artillerie colo­
Ce projet a été vivement combattu
niale, étant en état d’ivresse, causaient du
par le général Langlois.
scandale lundi soir sur le Parc, bousculant
et injuriant les passants.
Un agent de police étant intervenu fut
maltraité. Deux autres agents accoururent
heureusement îi ce moment et avec l’aide de
M. Guillou, concierge de la Préfecture, les
trois soldats purent être arrêtés. Ils ont été
remis à l’autorité m ilitaire.
Au Théâtre. — C’est dimanche proohain,
30 juin,qu'aura lieu, à notre théâtre, la repré­
sentation du grand succès parisien Triplepatte, lo chef-d’œuvre comique de Tristan
Bernard ot Godfernaux, qui sera joué par la
troupe Brasseur.
C’est là une soirée importante, impatiem­
ment attendue, h laquelle le public se pressera
en foule, et qui est assurée d’avance d’une
salle comble.
Triplepatle a été l'un des événements de
théâtre les plus heureux et pendant plus d’une
annéo son succès ne se ralentit pas.
Nous aurons, en même temps, la bonne for­
tune d’applaudir, à cotte représentation, l’ex­
cellent comique des Variétés, Brasseur, dans
le rôle principal de Triplepatle où il est itié
arrablc.
Bénodel. — Double sauvetage. —
Dimanche soir, deux marins de l’Etat, René
Diquélou
et Panchic,
en permission,
avaient fait la fôte.
Vers minuit, ils se dirigèrent en titubant
vers la cale et prirent place dans une plate
amarrée à quai, avec l’intention de traverser
la rivière l’Odet.
A peine étaient-ils embarqués qup la plate
chavira. Les deux marins auraient sans
doute été victimes de leur imprudence si le
matelot des douanes Pascal n’était accouru
leur secours.
Le douanier aida le matelot Panchic à
se hisser sur la cale, puis, avec sa ligne
Brunei, il sauva le matelot Diquélou, qui se
débattait pour rester à la surface.
Nos félicitations au sauveteur.
Beg-Mell (en Fouesnant). — Ouver­
ture de la saison. — Le Grand Hôtel
des Dunes, dirigé par M. Henri Maidon,
ouvrira ses portes dimanche prochain
30 juin. Voici le menu du déjeuner :
Canapés d’anchois. — Langoustes sauce
tartaro. — Saumon de la Loire sauce m ous­
seline. — Terrine de volaille truffée. — Filet
de bœuf au madère. — Jambon d’York à la
gelée. — Poulets de grain rôtis. — Salada.
— Petits pois à la française. — Timbale de
riz à la parisienne. — Desserts. — Café, finechampagne. — Vins : Vallet, vieux SaintEm ilion.
Douarnenez. — Grave accident. —
C h a m b re des d é p u té s .
La Chambre a renvoyé à la fin de
l'année, sur la demande de M. Clémenceau, la discussion du projet portant
suppression des Conseils de guerre, et
décidé d'entamer lundi la discussion
du projet d'impôt sur le revenu.
Service particulier du Finittère.
Paris, 26 ju in , 7 h. 40 m atin.
L a r é v o lu tio n d an s le M id i.
La journée et la soirée d'hier ont été
calmes dans le M idi. On dément que le
préfet Dautresme ait cessé ses fonc­
tions ; il sera déplacé, mais plus tard.
Les OOO m utins du 17' d’infanterie,
avec leurs cadres, escortés par 190
hommes du 90‘ de ligne, sont partis à
m idi 30 pour Villef r anche-sur-Mer ;
10 se sont cachés pour ne pas partir.
Les croiseur D esaix et d u C h a y la sont
partis dans la soirée de Toulon pour
Villefranche où ils embarqueront ce
m atin les mutins du 17*, qui seront
débarqués à Sfax et casernés à Gafsa
dans les locaux évacués par les disci­
plinaires.
A Argeliers, Marcelin Albert a fait
le récit de son entrevue avec M. Clémenceau. Les délégués des comités viticoles ont ensuite délibéré et décidé de
persévérer dans leurs revendications.
Les comités vont arrêter le texte dé­
fin itif de leurs revendications.
Marcelin Albert a été très attaqué
et mis en demeure de se constituer p r i­
sonnier ; on croit qu'il va se livrer à
la justice aujourd'hui.
Des actes d’indiscipline se seraient
produits au 40e d’infanterie à Alais.
Le juge d’instruction de Perpignan
aurait confirmé l’existence d'un com­
plot royaliste et clérical contre la vie
du préfet.
L’irritation des populations à cause
du départ du 17* pour la Tunisie fait
craindre des représailles.
H avas.
Le Gérant responsable : J . B k rn a ro.
A V IS
MME P. K E R F E R
Dimanche soir, vers 8 heures, M. Kermarpréven ir Ma
rec,propriétaire du Café de Bretagne, îi Chit- clientèle qu’elle continue non com­
teaulin, descendait à bicyclette le Grand merce de Grain**, F a rin es, Fou rRis.
r a g e s et E n g ra is . E lle prie s e «
Voulant éviter un breack qui venait en nom breux clients «1e vo u loir bien
sens inverse, il fit une terrible embardée et lui continuer la fa v e u r de le u rs
s’abîma sur le sol. On se précipita à son o rd re s qui seront exécutés avec le
secours et on le transporta chez Mme Qui- même soin que p a r le passé.
niou, à la « Descente des Baigneurs. »
Le malheureux, complètement défiguré,
ne reprit ses sens que longtemps après.
REM ER C IEM EN TS
Mme Riou-Kerangal lui prodigua les
meilleurs soins, ainsi que Mme Duvern, de
M “* P ie r r e K E R F E R et ses
la villa Kermaria, jusqu'à l’arrivée du doc­
E n fan ts remereient bien sincèrement
les personnes qui ont assisté aux obsè­
teur Mével, qui recommanda au patient le
ques de HI. P ie rre K E R F E R .
calme le plus absolu.
La vie de M. Kermarrec n'est pas en
danger.
Tribunal de Commerce de Quimper
Penmarc’h. —
Vandalisme.
— Le
jardin des gardiens du phare d ’Eckmiihl a
été mis en coupe réglée par quelques che­
napans du pays,au cours de la nuil de jeudi
à vendredi dernier : carrottes, oignons,
éclialottes, pommes de terre, salades, ont
été arrachés et laissés sur le sol.
C h à te a u lln . — Mystère éclairci. —
Nous avions signalé, il y a une dizaine de
jours, la disparition de M. Le Conte, souschef de section employé au tracé du che­
min de fer de ChfUeaulin ît Grozon. On se
perdait en conjectures sur les causes de
cette disparition. Elles sont aujourd'hui
expliquées. M. Le Conte vient de réinté­
grer son domicile après une fugue de
quelques jours.
O uessant. — Sinistre m aritim e. —
U n terrible accident s’est prod uit d im a n ­
che soir à O uessant. D eux canots, q u i
m e n aie n t des O uessantines à l’île Keller,
ont été chavirés p ar la houle. 11 y a eu
P a r ju g e m e n t d u 14 j u i n 1907, le
sie ur N oël L e M eil, é p ic ie r à D o u a r ­
n e n e z , a été d é c la ré e n é tat de fa illite
ouve rte p ro v iso ire m e n t a u 25 j u i n 1905;
jug e- com m issaire : M. A la v o in e ; s y n ­
dic : M. M a y n e a u .
P a r ju g e m e n t d u 21 j u i n 1907, le
s ie u r Je an- M arie K e rje a n ; e n tre p re ­
n e u r de c h arp e n te à Q u im p e r , a été
d é c la ré e n é tat de fa illite o u v e rte p ro ­
v is o ire m e n t au 12 j u i n 1907 ; jug e c o m m issa ire : M G a r n ie r ; s y n d ic : M.
Jo n c o u r .
L es c ré a n c ie rs de la liq u id a tio n j u ­
d ic ia ire d u s ie u r J u v e r n a t, m a îtr e
d ’h ô le l à C o n c a r n e a u , so n t in v ité s à
se re n d re a u T r ib u n a l de C o m m e rc e
de Q u im p e r le 15 j u ille t 1907, à 10 h e u ­
res, p o u r d é lib é re r s u r u n c o n c o rd a t.
L E BIHAN,
greffiers
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L'avové poursuivant,
Paul M OREL.
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7
—
1
9
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VENTE PAR LICITATION
LE VENDREDI 12 JUI LLET 1907
I É T
dite L ’AUBERGE DE LA C LA R T É
U N
Eludes do M» Paul MOREL, nvoué lioeuoié,
ruo du Pulniti, il Quim|><!V, ot do M» LU
GUALÈS, notaire h Flouvon.
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on l'étude do M# MIQSSEC, notaire h Elliant
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Avoué-Licencié.
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A. LUCAS,
Etudo» do M* P aul MOREL, avouo-lioonciô,
ruo du Palais, h Quimper, et de M» M10SSEC,
notaire à Elliant.
VEN
DREPlÏÏDJUDICiTIOH
UNE
D ’un exploit du ministère de Centur,
huissier à Quimper, en date du 25 ju in
1907,
Il résulte que Mmu Maria Débordés,
épouse de M. Yves Lemoine, commer­
çant, avec lequel elle demeure rue du
Parc, ii Quimper,
A formé contre son mari sa demande
en séparation de biens ot que M° Lucas,
avoué près le Tribunal civil de Quimper, a été constitué pour la demande­
resse sur ledit exploit.
Pour extrait conforme :
Quimper, le 25 ju in 1907.
N
POUH CAUSE DU SANTÉ
COMMERCE (le BOIS DU NORD
A VENDRE PAR ADJUDICATION i RHUM
Le Domaine de Kerganten
E
A 2 heures de l'après midi
DESIGNATION DR l/lMMEUHLK A TENDUE :
La Propriété rurale de Rocant
FONDS ET DROITS RÉUNIS
sise en la commune d'Elliant, conte­
nant environ 49 hectares 91 centiares
Mise à prix fixée par le Tribunal :
Cinquante-cinq mille francs, ci 55-000 f.
É T A G E
L’avoué poursuivant,
Paul M OREL.
5, rue du Quai, à Quimper.
Monsieur S. M. Shim borg a l’honnour d’iniormer le public que la Cornjnie de Primes des Timbres de Commorce, existant sous la raison sociale
imberg ot Shim berg est dissoute, et qu’à compter de ce jour, devenu seul
de l’actif de cette Société, il continuera le môme commerce sous
{»ropriétaire
e titre : « Primes dos Timbres do Commerce (S. M. Shimberg) ».
VÊTEMENTS
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ilflll MBMT I. PBIMS
Emile TROY
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Chirurgien-Dentiste de la Faculté de Médecine de Paris
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Trente-sixième année
Samedi 29 Juin 1907.
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LE NUM ÉRO
1872
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et pour tout oe qui regarde la rôdaotioa à M. le Rédacteur en chef.
Les lettres non affranchit* sont refusées
R é c l a m e s ........................................................
la ligne
o.
g o
Les annonces du département du Finistère et des départements limitroi h s
seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veil •
je la publioation du Journal, avant midi.
Voip à la 3"” pagi
C’est ainsi, messieurs, quo los gouverne­ qui veulent une France forte et respectée, un
L ’armée française ju g é e par un blique un projet d’arrêté fixant le com­
ments inconséquents produisent successi­ gouvernement digne do ce nom, également
vement tous leurs fruits, ot qu’apparaissont ouvert au progrès et tutélaire de tous les A llem and. — Voici comment le général mencement des vacances scolaires au
Nos NOUVELLES T ÉLÉ G RA PH IQ U ES tout A coup los ravagos qu’ils apportent
principes d’ordre, do liberté et de propriété, allemand Iveim, écrivant dans le Tag 15 juillet et la rentrée au 25 septembre.
dans la vio nationale.
tous doivent s’unir pour la sauvegarde du sur la mutinerie du 17e de ligne, juge
— La commission des améliorations pis­
Aussi bien, ces événements du Midi sont bien public, do la conscience nationale, de l'armée française :
cicoles, lécemment nommée, s’est réunie
la synthèse de notre politique do faiblesse la République et de la patrie.
O e N x u n é ro
On cherchera à couvrir ces faits de bonnes au ministère de l’Agriculture, et s’est par­
et d’imprévoyance do cos dernières années.
paroles, mais la honte de l’émeute n ’en sera tagée en trois sous-commissions, qui vont
Los destinées du pays ont été livrées à des
a u n
S u p p lé m e n t.
Les événem ents du M idi. — La si
pas moins amèrement ressentie dans l’ar­ s’occuper activement des dilferentes ques­
politiciens professionnels, protecteurs ot
tuation
dans le Midi reste stationnaire. mée française. Les officiera rencontreront tions intéressant la pisciculture et notam­
protégés do la fraudo, no veillunt qu’à l’im ­
munité do leurs clientèlo et à la persécution Cependant, il est à craindre que, d’ici plus encore que par le passé des difficultés ment du repeuplement des rivières et de la
do leurs adversaires. Appolant à leur aide quelques jours, la violence reprenne le à maintenir la discipline qui, pour des cau­ répression du braconnage.
ses sociales, n'est pas la meilleure qu'on
lo népotisme et la corruption des ndminis- dessus.
— A Lunéville, trois soldats d’infan­
Le « rédempteur », Marcelin Albert, pourrait réver...
trations ot do la justice, ils ont fait poser
On ne peut plus compter absolument sur terie, qui en voulaient à des gradés, se
sur leurs malheureux fiefs électoraux une rentré à Argelliers, après son voyage à
atmosphère irrespirable. Ceux-ci ont fini Paris et son entrevue avec M. Clémen- l’armée française ; «a valeur s’en trouve par sont cachés dans un chemin obscur, et,
par so soulovor, réclamant l’égalité devant ceau, a mis ses amis au courant de sa conséquent diminuée et comme facteur de croyant frapper ceux qu’ils guetlaient,
stabilité à l’intérieur et comme soutien prin­
la fraudo,.non pas pour que tout le mondo démarche.
ont blessé grièvement trois de leurs ca­
cipal d'une politique étrangère énergique. Il
Paroles républicaines. — Mercredi puisse frauder, mais pour que la fraude ne
Il a été presque unanimement blâmé, semble que nous ne soyons qu’au commen­ marades. Ils ont été arrêtés.
soir, au banquet do la Fédération nationale continue pas à être le scandaleux privilège dit-on. Toujours est-il qu’aux conseils
è Rouen, M. Joseph Thierry, député do d’uno camarilla aussi puissante quo mé- de calme et de modération de Marcelin cement d’un mouvement qui peut conduire à
— Des ouvriers menuisiers en grève ont
la complète pourriture de l’armée.
envahi et saccagé l’usine de leur patron, à
Marseille et président du groupe progres­ priséo.
Albert,
les
membres
du
comité
ont
ré­
Le péril sera peut-être évité, si les gou­ Nancy. Le patron lui-méme a été roué de
Co n ’ost pas pour arrivor à de pareilles
siste de la Chambre, a prononcé un discours
catastrophes ot à do telles aberrations mo­ pondu en décidant que le « rédempteur » vernants responsables rendent l’armée à coups et lapidé. La gendarmerie a dû inter­
qui a été très applaudi et dont voici les pas
rales que nos devanciers ont fondé la Ré­ se constituerait prisonnier, sans doute elle-même, je veux dire aux traditions d'une venir et charger. Un escadron de hussards
sages essentiels :
discipline inébranlable sans laquelle toute a été mobilisé pour maintenir l’ordre.
publique.
pour en être débarrassés.
armée demeure un instrument inutilisable.
Aujourd’hui
le
mal
est
apparu
dans
toute
En
second
lieu,
les
membres
du
co­
Dans les heures douloureuses et tragiques
Ceux qui sont destinés à maintenir la dis­
— La commission parlementaire d’en­
que nous traversons, c’est une grande res­ sa laidour et dans toute son étendue. Ce mité, après une longue et orageuse dis­
cipline sont les officiers ; voilà pourquoi il
n’est
pas
lo
moment
do
so
décourager:
il
quête
sur la catastrophe du Idna a adopté
cussion,
ont
décrété
quo
la
loi
votée
par
ponsabilité de prendro la parolo, et je ne
faut renoncer avant tout au système de sus­
voudrais prononcer aucun mot qui fût té­ faut lo guérir.
la Chambre était inacceptable. Ils esti­ picion politique qui devait conduire fatale­ à l’unanimité moins 2 voix et 3 absten­
Il y a longtemps quo nous lo dénoncions
méraire ou injuste. Mais c’est pout-êtro une
ment que c’est la proposition Cazeaux- ment à des divisions dans le corps des tions les conclusions suivantes :
responsabilité plus grande encore que de se ot qu’on ne voulait pas nous croire. Nos Cazalet qui doit servir de base à la loi officiers.
« 1° La commission n’a pas trouvé,
adversaires
nous
traitaient
do
calomnia
taire et de ne pas dégagor dos événements
dans
son enquête, la preuve quo la pou­
nouvelle,
et
ils
ont
décidé,
en
consé­
les leçons impérieuses et sévères qu’ils com­ teurs, nos amis nous trouvaient quelquefois
Il est certes douloureux d’entendre un dre B fût la cause initiale de la catastro­
quence,
de
poursuivre
le
mouvement
ac
un
pou
oxcossifa.
C’était
pour
eux
un
pré­
portent.
tel langage. Il est plus douloureux en­ phe ;
texte commode à l'indifférence ot à l’inertio. tuel jusqu’à complète satisfaction.
Le Midi est on proie à une oriso terrible
core de songer qu’il est justifié.
« 2° La commission, sansclasser les di­
Cette
décision
est
grosse
de
menaces
:
Comment
lo
corps
électoral
pout-il
appor­
le jour n’est pas venu de rechercher s’il
verses causes qui ont pu occasionner la
était en notre pouvoir do la prévoir et de la ter sa part d’efforts à cotte œuvre do recons­ poursuivre le mouvement, en effet, c’est
titution do l’Ame nationale et de la fortune perpétuer dans le Midi l'anarchie qui y
catastrophe, est unanime à demander :
conjurer.
publique t
1° que la poudre noire soit définitive­
Quelles sont les individualités ou los col
règne actuellement comme régime per­
Il no doit pas seulement répudier los fau­ manent.
leotivités dont la souffrance fut toujours
ment
supprimée de l’approvisionnement
Nouvelles d i v e r s e s
exempte de toute responsabilité ? La dou­ teurs de désordre, les prêcheurs do sabotage,
de nos bateaux ; 2° que la fabrication d«>
Le gouvernement le souffrira-1 il ? De
leur humaine ost sacrée. Elle doit être on- d’incendie, de pillage et de tyrannie collec­ nouveau il va se trouver en présence du
— Lf-s ministres se sont réunis en la poudre B soit améliorée pour obtenir
tenduo et traltéo avoc respeof La situation tiviste j il faut aussi qu’il se motte on garde
conseil jeudi à l’Elysée.
une plus grande stabilité et une plu»
dilemme
le
plus
troublant
qui
puisse
du Midi n’a été envisagée ni avoc les égards, contre cos révolutionnaires déguisés, si dangrande
régularité de tir. »
Le
ministre
de
l’instruction
publique
être
posé
à
un
gouvernement.
geroux et si perfides, qui trompont sa con­
ni aveo la logique, la réflexion et le sang
Ou bien il laissera faire, et alors il et des Cultes a soumis au conseil un
froid qu’elle comportait. Aux encourago- fiance ot trahissent leur mandat.
ments excessifs et décevants du gouverne­
Parcourez les alïlches des dernières élec­ abandonne le pouvoir, il «reconnaît son projet de loi destiné à modifier les con­
ment ont succédé tout à coup los arrestations tions, vous y verrez qu’à notre gauche tout impuissance à faire respecter l'ordre et ditions dans lesquelles pourra être faite
Nouvelles é trangère s
et les dragonnades. Lo désordre est né do cos le mondo rivalise avec noua de toléranco, de la loi, il couvre une situation qui sépare aux départements et aux communes la
contradictions, et non d’autre choso.
sagosso ot do modérantisme. C’ost à no plus la France en deux, et c'en est fini de tout. dévolution des biens ecclésiastiques. Les
Russie. — Un monstrueux attentat vient
Mais l’incohérence éclate encore plus dans pouvoir nous distinguer de nos adversaires.
Ou bien il agit par la torce, et, les ministres des Finances et des Cultes ont d ’ensanglanter la province caucasienne. A
ce fait que tous les levains de l’indiscipline
Mais vous aurez à discerner entro ceux événements nous l’ont malheureusement été chargés d’arrêter le texte définitif de Erivan, dans le square situé au milieu det de la mutinerie, avoc tous les inconvé­ qui, comme nous, n’ont jamais fraternisé
démontré, c’est du sang versé, des ré­ ce projet, qui sera incessamment déposé la ville, et au moment où cette place four­
nients du recrutemont régional, ont été mis avoc loa ennemis de la société, ni pactisé
giments
qui se mutinent, la guerre ci­ sur le bureau de la Chambre.
millait de monde, dix bombes ont été lan­
en mouvement par un emploi inconsidéré avoc la Confédération générale du travail,
cées, les unes après les autres. Eiles ont
de la force armée, alors que depuis quinze et ceux qui, au contraire, uno fois entrés vile dans toute son horreur.
— On annonce que, en raison de l’éven- fait explosion avec une grande force. Entre
La situation paraît ainsi inextricable.
jours les incidents du 100» avaiont mis on dans l’action parlementaire, lient partie avoc
tualité d’une prolongation de la session des
Il
ne
reste
plus
qu’à
compter
sur
le
temps
éveil l’opinion et les pouvoirs publics.
chaque explosion, de- coups de fusil et de
les ennemis de la société.
Chambres au-delà des premiers jours de
Ces faits représentent l’élémont le plus
C’ost là qu’est tout le mal. L ’équivoquo a ou le hasard pour la débrouiller.
, uillet, les élections pour le renouvellement revolver retentissaient.- Les cheminées, les
grave do nos malheurs ; ils sont, pour nos trop duié. N ’attendez pas votre salut do
Les troupes cantonnent toujours à des Conseils généraux, fixées au 21 juillet, portes et les vitres ont été brisées ou se
préoccupations patriotlquos, la phase la coux qui flattont d’abord vos idées pour Perpignan, Narbonne, Béziers, Montpel­
Dourraienl être reculées. Le gouvernement sont écroulées. La place est couverte de
lus redoutable do cotte poussée d’anarchie, feindre do mieux servir vos intérêts, et re­ lier, et dans les centres importants.
examinera, dit-on, cette question, la semaine débris. Il y a eu de nombreux tués et
'out lo mondo sera désormais d’accord pour doublent aussitôt après de complaisances
Les 000 hommes du 17” de ligne, qui prochaine.
blessés. Les autorités ont aussitôt obligé le
admettre quo le recrutemont régional, fu- pour tous vos adversaires.
s’étaient
mutinés,
ont
été
débarqués
à
public
à s’éloigner et elles lui ont interdit
nosto présont du général André, doit ôtro
Aujourd’hui plus quo jamais, en dehors
— M. Briand, ministre de l’instruc­ l’accès de la scène de la catastrophe.
condamné, ot quo l’antimilitarismc ost un ot au-dossus dos vainos distinctions de nuan­ Sfax, en Tunisie, et vont être casernes
tion publique, va soumettre à l’examen
à Gafsa.
Cet attentat est considéré comme un
crime do lése-patrio.
ces politiquea, tous los républicains sincères,
du Conseil supérieur de l'instruction pu­ présage de la reprise de la campagne ter-
Faits & Bruits
Î
FEUILLETON DU
« Finistère »
— Il s’ost placé à l'autre bout do la table,
par discrétion, sans douto, — répondit la
bollo Aliotte.
Los autres touristos n'échangeaient ontro
"
- 13 eux quo dos propos à voix basso. Ils étaiont
(O
venus dans l ’ospoir d’un incident violent ot
ils so trouvaiont fort déçus on présence du
calme ot do la bonno tenue du lieu. La cuiPREM IÈRE PARTIE
sino de l’hôtol Garmin n ’était ni meilleure
ni pire que colle des établissements analo­
L e Mymtdre.
gues ; los garçons étaiont courtois, los ser­
vantes affables. Encore un pou, ot los voya­
III
geurs accourus do Saint-Efllam so fussent
déclarés volés. L ’osclandro espéré figurait
TADLK D’HOTK
dans le programme do l’excursion.
— Déoidémont, — hasarda un gros mon­
Il promena sur l’aasistanco un calmo re­
gard, chercha uno place inoccupée et vint sieur à figure do commis d’administration,
s'asseoir en face ot à quolquos chaises de — on nous a trompés. Ces Garmin sont la
p o lit 0 B80 même.
Lebrotoo.
— Peuh I fit un autre qui, précisément,
Celui-ci n'eut paa plus tôt dévisagé son co­
lossal vis-à-vis qu’un tressaillement, aussi­ avait alllrmé lo contraire, — jo vous disais
tôt réprimé,l’aglta.L’Anglaisnosourcilla pas. bion, moi, quo tout ça, c’était des blaguoa.
— D’aillours, — insinuu une damo à mine
La conversation avait commonoé à so gé­
néraliser. Los dcmoisellos Ferreix, après do bolotto, — il ost à roraarquor quo los
avoir échangé los promiéres politossos avoc voyagours qui so plaignent sont toujours
la famille de Myriès, s’étaiont tuea. Elles ceux dont on a à so plaindio. Co sont oux
avaiont paru surprlsos et même contrariées qui, font courir cos mauvais bruits pour so
de ne point voir prés d’ellos leur compagnon vengor.
du Samodi 21) Juin 1007.
L E D R A M E DE ROSW EUR
de route, et la mère on avait mémo fait la
remarque à sa fille aînée,
(1) Roproduotion interdite aux journaux qui
n’ont pas un traité aveo la Sooiété des Qens
do Lettres.
— Parbleu 1 C’est commo dans lo com­
merce. Los mauvais clients criont plus fort
que les autres et, naturellement, on n’ontend
qu’eux.
En quelquos socondes, l’humeur des gens
avait tourné comme tourno le vont au ciol.
Désappointés de n’avoir point le spectacle
attendu, l'aimable assistance essayait de se
disculper du reproche d’avoir été crédule à
la calomnie.
E t co fut un concert d’éloges à l ’adresse
dos frères Garmin, de leur personnel ot de
leur hospitalité.
Copcndant, au milieu d ’uno accalmie, los
mâchoires étant fort occupées à mastiquer
un poulot qu’on n ’osait s’accorder à déclarer
dur, do peur do so trouver on contradiction
avoc les compliments qu’on venait de distri­
buer à profusion, l ’organe do madame Ferroix laissa tomber cotte phrase :
— Vous diroz co quo vous voudrez, cher
monsieur, cot homme s’est montré extrême­
ment grossier.
A quoi la voix dure ot cassante do Lucien
de Myriès répondit :
— Je reconnais, chère madame, quo vous
avez quolquo droit do vous plaindre. Mais il
faut tenir compto à cot hommo de son édu­
cation tout à fait inférieure. D’aillours, il
prétend avoir aussi ses griofs ot accuse l’in ­
dividu qui vous accompagnait do s'être mon­
tré insolent lo promior.
Madamo Forroix ot ses filles s'arrêtèrent en
mémo temps ot leurs youx exprimèrent leur
profondo indignation. Dina no sut pas la
contonir.
— Oh I fit-elle, ça, c’est vraiment par trop
fort I
Elles n ’étaient pas seulement révoltées do
l’allégation, elles vonaiont d’être horrible-
ment froissées par la manière dont le gom­
meux avait parié.
Celui-ci, du reste, ne devait pas le porter
on paradis, ainsi que le veut la pittoresque
expression populaire.
Lebreton avait brusquemont quitté sa
place et, traversant toute la salle, il venait
de se drosser derrière l ’aimable jeune
homme.
— Je vous domando pardon, mesdames, —
dit-il en saluant, — d’intervenir dans votre
conversation, mais il est indispensable que
l’individu dise à monsieur, devant tout lo
mondo, ot pour sa satisfaction personnelle,
quo l ’hcHe a menti commo un arracheur de
dents, pour ko moquer do lui.
— Monsieur I fit Lucien en repoussant sa
chaiso ot on so levant on faco do son contra­
dicteur.
— Monsieur I répliqua on riant Lebreton,
qui lui tourna lo dos pour regagner sa place.
Et il n ’y out rion d’impertinent comme ce
rire frappant l’homme au monoclo à l ’égal
d'un soufflet on ploin visage.
Un vif sentiment do curiosité s'était m a n i­
festé dans les rangs dos autres dîneurs. A
défaut d’un esclandre avec Ühôto, uno que­
rello entro los voyageurs faisait l’affaire des
imbéciles assoiffés do scandale. Il n’était pas
jusqu’au colossal Anglais qui n ’oût relové la
tête ot suivi d’un œil d’intérét touto la scène
qui venait do so passer entre Lucien ot Col­
man Lebreton. Mais il avait tout aussitôt
repris avec nonchalance sos occupations de
beau mangeur qu’il était, sans prononcer un
seul mot, tandis que le reste de la table chu- chotait et ricanait en se montrant la mine
confuse du jeune Myriès et les regards fu­
rieux qui jaillissaient du monocle dans la
direction de Lebreton.
Bien certainement, il y aurait des expli­
cations fort vives à l’issu» du repas, — peutêtre un échange de cartes, un envoi de té­
moins, — en un mot, un vrai régal de potins
pour les amateurs de tapage.
Le jour baissait rapidement, l’on s’était
mis à table vers six heures et demie. Parles
fenêtres donnant sur la mer, l’œil pouvait
embrasser l’admirable panorama de la grève,
depuis lo creux où s’abrite Saint-Michel, jus­
qu’à la pointe do Locquirec, encadrée dans
l ’or du couchant.
Le diner touchait à sa fin et ceux des voya­
geurs qui comptaient repartir le soir même
commpnçaient à payer l’addition.
Beaucoup avaient porté des billets de ban.
que afin de tenter l ’expérience qui, un an
plus tôt, avait failli coûter si cher à la voya­
geuse dont lo récit, à la table d’hôte do
Saint-Etllam les avait mis en goût. Mais,
chacun comptant sur son voisin pour atta­
cher le grelot, nul n’osait se risquer à four­
nir la première épreuve.
P ik h r e
(A suivre).
MAEL.
LE FINISTERE
Les animaux devront êlro inscrits la
Adjudications publiques
veille, avant i heures du soir, ù la mai­
Asile de vieillards de Quimper.— Les 2",
des douanos dans lo ressort do la direction rie de Landerneau ; il devront être réu­
nis ensuite sur le Champ de-Foire, afin 4» et 5" lots des travaux de construction de
Anglelorro. — Lo texto do l’accord anglo- de Brest.
l’Asile des vieillards de Quimper, non adju­
quo lotir identité soit constatée.
ospagnol viont d’Ôtro publié i\ Londres, Il
gés lundi dernier, seront mis en adjudication
Quatre
mille
francs
de
primes
seront
est mot pour mot identiquo ù l'accord francoPar décision du ministre des Travaux pu­
espagnol, avec la «eule différence quo les blics, M. Sauban (René), maltro de port à distribués : 2.300 lr. pour les poulains ie mercredi 24 juillet, à la Mairie.
Ces lots sont les suivants : 2e lot, ciment
moto « Grande Bretagne » et « ha Majesté Concarneau, ost élové ù in 3" classc do son nés on 1905 et 1.700 fr. pour les poulains
armé, /i5.8G0 fr. OUc. ; cautionnement, i .500 fr.
nés en 1900.
Britannique » sont substitués aux mots : giado.
— 4° lot, couverture, 9.114 fr. 45 c.; caution­
Ces primes sont ainsi réparties :
« France » et « Qouvernement do la RépuliUquo ».
Pour les poulains nés en 1905 : 1 prime nement, 400 fr. — 5° lot, zinguerie, 0.544 fr.
M. Labié, syndic dos gens do mor do 3*
de
300 fr. ; \do 200 fr. ; 2 do 150 lr. ; 8 70 c. ; cautionnement, 200 fr.
Les pièces sont déposées au secrétariat de
Allemagne. — Lajseconde manche de classo à Dunkerque, est nommé syndic a de 100 IV. et 2 de 50 fr.
Audierno (création d’emploi).
la Coupe do Franco a été courue la se­
Pour les poulains nés en 1900 : 1 prime la Mairie où ou peut en prendre connaissance
maine dernière il Kiol. Le yaciit français
tle 200 fr. ; 2 de 150 fr. ; 10 de 100 fr. ; tous les jours non fériés, de 10 h. du rflatin
à I h. du soir, jusqu’au 22 juillet inclus.
Chronique électorale.
2 de 75 fr., et I de 50 fr.
Ar-Men, commandé par le patron Féal,
do Loctudy, monté exclusivement par dos
Lait et casiers. — Il sera procédé, le 11 ju il­
CANTON DIS QUIJII'KR.
matelots bretons, et propriété du syndicat
L ’élevage breton. — U n beau succès. let prochain, à la mairie de Châteaulin : 1°
breton, a battu le yacht allemand Felca
à l’adjudication de 30.000 litres de lait de va­
Nous recevons la lettre suivante :
Nous avons déjà dit quel succès les pro­
che en quatre lots égaux.
de 12 minutes.
A défaut do candidats militaires, M. Pi
roriste et peut-ôtro uno tentutivo do sotioard (Loui8-Théodoro) ost nommé préposé
lèvoment des populations du Cuucase.
Portugal. — Il y a ou do nouvollos émeu­
tes àPraga, Villaréal ot Vionna diCastollo.
Des groupes ayant manifesté aux cris do
« A bas l’absolutisme I », la troupo a fait
usage de ses armos. Les morts ot les blessés
eoraient nombreux.
LE FINISTÈRE AU PABLUEM
S É N A T
Séance du mardi 25 juin.
Le Sénat a commencé l'examen du projet
do loi relatif au renvoi anticipé des mili­
taires de la classo 1903 ayant accompli deux
ans de service.
Ce projet est vivement combattu par le
général Langlois.
Séance du mercredi 20 juin.
Le Sénat adopte les projets autorisant la
prorogation de surtaxes sur l’alcool aux
octrois do Roscoli et Saint-Pierre-Quilbignon.
Après une longue discussion, rassemblée
adopte ensuite le projet de renvoi do la
classe 1903, avec une modification qui a
son importance. Au lieu de « envoyés en
congé le 12 juillet prochain », le Sénat vote
« à partir du 1*2 juillet ». Le Ministre de la
Guerre, si les événements l’y obligeaient,
peut ainsi conserver tout ou partie do la
classo sous les drapeaux.
C H A M B ItE
DES
DÉPUTÉS
Séance du mardi 25 ju in .
Al. Jules Coûtant demande qu’on dis­
tribue ii chaque repas du vin aux soldats.
Renvoyé il la commission du budget.
L’ordre du jour appelle la discussion du
projet sur la suppression des conseils de
guerre.
M. Ribot demande au Gouvernement si
c’est bien lo moment de discuter co projet.
M. Clémenceau répond qu’ellectivemcnt
il y a en ce moment des actes d'indiscipline
dans l’armée qui sont un sujet d'angoisso
pour tous les bons Français. Il demande le
renvoi du projet. Ce renvoi est volé.
La Chambre fixe ensuite h lundi la dis­
cussion de l'impôt sur lo revenu.
Lo Progrès du Finistère, organe récem­
ment créé ot tnis au mondo pour célébrer lu
gloire do M . do Servigny, vient de consacre,r
à l'élection do Quimpor un article dont lu
funambulesque tournure sufllt à trahir son
autour.
Tout d'abord, nous appronons par le Pro­
grès que M. de Servigny sera candidat chez
nous, co qui peut passor pour u'ne joyeuse
surprise. Tout lo mondo, on elïot, avait cru
qu’il s’ôtait dépaysé sans retour en allant
tenter la fortuno électorale au pays des B i­
gornions.
Mais non I l'homme providentiel so re­
cueillait ot passait le temps à méditer sur
cotte question angoissante :
Dois-je m ’adresser au canton de Quimpor
ou à celui do Plogastol ?
Après m ûr oxamen, c’est aux Quimpérois
qu'il a donné la préférence. Quel honneur
pour Quimpor I
Naturellement, M. de Servigny so déclare
à l’avance assuré du succès. Lo malheur
ost qu’il (lisait la môme chose à la veille des
cinq ou six élections auxquelles il s’est pré­
senté depuis 1001. Et l’on sait comment ses
prédictions so sont accomplies I La seule
ohot.o que ces éloctions lui aient fait gagner,
à notro connaissance, c’est le beau titre de
« roi des blackboulés ».
Attendons-nous donc il voir bientôt repu
raltro sur nos murs co savoureux mélange
do naïvotés et de hftblories qui caractérise le
génie électoral de M. do Servigny. Sans at­
tendre ce moment, il nous on donne déjà un
piquant avant-goût dans son Progrès.
N ’a t-il pas l’aplomb d’aflirmor, par exem­
ple,qu’en plantant là Quimpor ot la U» circons­
cription, l’année dernière, « il a permis (sic/
à M. llém on d’ôtre encore député » ? Pauvre
petit 1
Autre échantillon do littérature électorale :
M. do Sorvigny, allant audacieusement au
devant do critiques fuciles ù prévoir, se glorillo d’avoir fait preuve, au Conseil général,
du dévouomont lo plus actif pour les intérêts
du canton do Quimpor.
E h bien, sans ôtro curieux, je ne serais
pas fâché d’apprendre quand et comment ce
beau zèle s’est déployé ot surtout quels avan
tages palpables le canton do Quimpor en a
tirés.
Lo Progrès a sans doute l'intention de
nous fournir là-desssus tous les renseigne­
ments qui nous manquent. Tant mieux pour
nous et pour lui-mômo ; car, lo jour où il
entreprendra do passer en rovue les services
rondus par M. do Servigny, co journal a des
chances de devo nir intéressant.
duits bretons avaient remporté au concours
central des animaux reproducteurs dos espè­
ces chevaline et usine qui vient do so tenir à
Paris.
En dehors des nombreuses et importantes
récompenses obtenues par nos éleveurs, il est
intéressant de noter que trois des chevaux
payés le plus cher leur ont été achetés.
Des propriétaires suisses onten elïot acheté
à M. Yves Sévère, de Saint-Pol-de-Léon,
l ’étalon Fusèbe, 10.0011 ir., et à M. Prigont,
égalementdu Léon,l’étalon E/fcndi, Kl.ÜU0 fr.
En outre, l’administration des haras apayé
également 10.000 fr. à M.Vigouroux-liernéis,
de Dirinoii, l’étalon Sans-Peur.
Voilà qui démontre que l ’élevage breton
peut rivaliser avec tous les autres et qui ne
peut qu’encourager nos compatriotes éleveurs
Société d'agricu ltu re de C hâteaulin.
preuve, lo 0 mai dernier, en sauvant un en­
fant on danger do so noyer dans l’Avcn.
D'après les derniers renseignements
parvenus au ministère de (’Agriculture,
laailuation dos récoltes dans notro dépar­
M. Gliadzynski, rocoveur-contiôlour do
tement
so résume ainsi qu’il suil :
riinrogistrement, des Domaines ot du Tim­
Los
céréales
so présentent sous un as­
bre il Orléans, ost nommé rocovour à l'Ioudalmézeau, on remplacement do M. do Clinn- pect satisfaisant ; leur végétation est
ton, appelé au bureau deFleury-sur-Andolle belle, et, si la verso ne survient pas, les
rendements devraient ôlro élovés. Sur
(Eure).
quelques points du département, les cé­
Par déorot du 25 juin, M. ltégnior (.lue- réales do printemps sont envahies par
quos-Kdmond), capltaino au 1U* régiment los mauvaises herbes.
d'infanterie de ligne, ost admis avoc son
Los fourrages verts annuels, los prai­
grade dans la gendarmerlo marltimo.
ries artillciolles et naturelles, les plan­
Par décision ministérielle du mémo jour,
tes sarclées ont un aspect satisfaisant.
M. le capitaine Régnlor, nouvellement ad­
Cependant, los pommes do terre ont été
mis, est détdgpé pour exercer lo commande
mont de la 2« compagnie à Brest, en rempla­ très éprouvées par los gelées blanches
des 19 et 20 mai.
cement do M. le capltaino llovol.
La récolte des pommes à cidre sera
probablement laiblo.
Par décision ministérielle du 21 juin, M.
Yvos-Mario Colin, ancion cunonnier, pro­
posé par la compagnio do gondarmorio du
Finistère, ost nommé à un omploi de gardo
dans la légion do la gardo républicaine
(armo à pied).
Race chevaline. — P i’imos aux
poulains entiers de 18 et de 30 mois
Un concours pour la distribution dos
primes aux poulains entiers do 18 mois
Par arrêté préfectoral du 7 juin, M. Fou­ ot de 30 mois, issus dos étalons do l'Etal,
etter, ox-soldat au U” régiment d’infanterie approuvés ot autorisés, aura lieu, pour
colonlalo, ost nommé faoteur dos postes à tout lo département du Finistère, lo 11
soptembro prochain, ù midi et dorni, à
Pont-Aven.
ittnderneau.
Concours ot examens
Brevet élémentaire. — Les examens pour
l’obtention du brevet élémentaire (hommes)
ont commencé lurfdi matin à Quimper, et se
sont terminés mercredi. Voici les noms des
aspirants, au nombre de 47, sur 122, qui ont
été définitivement reçus :
MM. Allain, André, Le Bellec, G. Le Berre,
Bodéré, Bourvéau, Le Bras, Briec, Brinquet,
Cariou, Castrée, Crenn, Daoudal, Désard,
Diron, Fichoux, Feunteun, Galais, Gentric,
Le Caür, .1. Guennec, J.-L. Guénégan, Guivarch, llascoët, llélou, Kéralec, Kerloch, Labory, Lozachmeur, Marhic, Martin, Le Meur,
Mével, Michel, Moigne, Nicolas, Le Noach,
Périchon, Pétillon, Plouet, Prigent, Priol,
Roudaut, Le Roy, Sceller, F. Tanguy, II.
Tanguy.
La société d’agriculture de ChAleaiilin se
réunira demain dimanche, 30 juin, à 2 heu­
res du soir, il la mairie de CliAteaulin.
Certificat d’études primaires élémen­
Voici l’ordre du jour de cette réunion :
Comptes du trésorier; renouvellement du taire. — Les examens pour l’obtention du
certificat d’études primaires élémentaire
bureau ; programme du prochain concours. ont eu lieu la semaine dernière à Rosporden,
Les conséquences de la Séparation.
La Semaine, religieuse du diocèse de
Quimper et de Léon, parue hier, publie
la note suivante :
Plusieurs maires, dans ces derniers
temps, ont émis la prétention de s’immiscer
dans la sonnerie des cloches, ii l’occasion
des cérémonies religieuses. Quelques-uns
môme n’ont pas hésité îi sonner eux-mêmes
ou ii faire sonner contre la défense formelle
du curé. Cette prétention est absolument
illégale et viole formellement la loi de 191)5
(sans parler des anciens règlements con­
cernant la matière). Nous engageons Nos
prêtres ii dénoncer ii M. le Préfet toutes les
illégalités qui pourraient se produire. Cela
sullira, pensons Nous, pour mettre tin il
ces abus.
Les congrégations enseignantes»
pour le canton. Voici les noms des aspirants
qui ont été définitivement reçus :
G arçons
Ecole publique de Rosporden. — Louis
Le Breton, Edouard Célibert, André Le
Gall, Joseph Laz, Yves Maliee, Grégoire Le
Mao, Georges Pober.
Ecole publique d’Elliant. — Louis Bihan,
Auguste Bouillis, Alexis Cozic, Pierre Le
Gall, Guillaume Grall, Louis Guillou, Jac­
ques Lennon, Yves Lijour, Jérôme Le Meur,
Jean Quéignec, Etienne Rannou, Louis Rannou, Alain Le Reste, Guillaume Le Saux,
Jérôme Sizorn, Alain Yaouanc.
Ecole publique de Saint-Yvi. — Yves
Bourbigot, Victor Golhen, Elienne Jeannès,
Joseph Lancien, Pierre Le Meur.
Ecolo publique de Tourc’h. -— Henri
Dreujou, Pierre Le Flao, Jean Marie Guern,
Jean-Marie Guilïès, Alain Victor Kersulec,
Jcan-Ilervé Le Meur, Guillaume Nicolas,
Laurent Postic.
F il l e s
M. Judic, commissaire do police do
Quimper, a notifié mercredi matin aux
intéressés les arrêtés de termeture pris
contre les établissement d’enseignement
des Frères de la doctrine chrétienne si­
tués rues de Brest et Saint-Joseph.
Même notification a été faite aux pro­
priétaires des immeubles occupés par
Un vieux Q uim piîrois .
ces écoles et qui sont M. l'abbé Rossi
pour l’école de la rue de Brest, et Mgr
babillard pour l’école de la rue SainlElections m unicipales.
Josepli.
Ces arrêtés ont été aussi affichés à
Lo
Conseil
municipal
de
Plourin
a
élu
Séance du jeudi 27 ju in .
la porte de la mairie.
La Chambre, après examen do diverses maire de coite commune M . lîellec, par
On sait qu'en outre, doivent fermer à
questions d'ordre secondaire, vote le projol 11 voix contre 10 à M. Bloch, en rem­ Quimper, le lur septembre, les établisse­
de loi supprimant l’emploi de la cérusc dans placement de M . do Lannurien, démis­ ments du Sacré-Cœur et des Ursulines
sionnaire pour raisor.s de santé.
de la rue Verdelet.
les travaux de peinture.
Les notifications ont été faites égale­
ment à tous les autres établissements du
Une élection municipale complémen­ département qui doivent être fermés et
taire a ou lieu dimanche dernier à Pors- dont nous avons donné la liste mercredi
poder pour remplacer trois conseillers dernier.
A Lambézellec, les religieuses du
décodés et un conseiller démissionnaire.
MM. J.-B. Provost, capitaine au long- Saint-Esprit qui avaient un délai de
F IN IS T È R E
cours en retraite ; V. Le Vaillant, maî­ dix jours pour se disperser, ont reçu à
tre au cahotage en retraite ; li. Thépaut, nouveau la vi.-ite de M. Agior, commis­
saire spécial à Brest, qui a constaté
l 1"' maître de timonerie en retraite, et
Actes officiels.
qu'elles enseignaient toujours ot qui
J.-M. Lo Bras, cultivateur, ont été élus. leur a dressé procès-verbal.
M. l’administrateur on chef du storvioo do
Le conseil, ainsi complété, se réunira
l’inscription maritime,à Saint Servan, vient
domain
pour nommer un adjoint-maire.
d’adrossor uno lottro de félicitations àM.DuiChem ins do fer départem entaux.
gou (Guillaume), maçon, domicilié à I’ont1
L ig n e do Pont-l’A bb ô à P enm arc'h.
Avon, pour lo dévouomont dont il a fait La situation agricole dans le Finistère
GAZETTE BRETONNE
2° A la fourniture de casiers de lavage et
séchage, en six lots, pour le compte de la
poudrerie nationale du Pont-de-Buis.
Ecole publiquo de Rosporden. — Augustine Cras, Adèle Le Du, Marie Le Du, MarieJeanne Guillou, MarieCésarine Guillou, Ma­
rie Jaffrézic, Eugénie Le Naour.
Ecole publique de Saint-Yvi. — JeanneMarie Le Bras.
Ecole publique de Tourc’h. — Catherine
Le Grand, Marie Louise Le Meur, Anne-Mario Séhédic.
Ecole privée de Rosporden. — Marie-Corentine Bourbigot, Marie Jeanne Bourbigot,
Jeanne Bruneau, Louise Pernès, Marie Anne
Quémôiô, Marie-Perrine Quéré, Marie R i­
vière.
Réveillardises.
il ne se souvenait môme pas du titre c
— tout en se rappelant parfaiteme
noms de ses collaborateurs et la ligne ■
tique qu’il observait — mais il ressort nt
ment de sa lettre qu’il a oublié bien d’t
très choses.
Lorsqu’il critique l ’anticléricalisme arden.
de nos débuts, il oublie que ce fut précisé­
ment l’époque où nous recevions ses propres
encouragements, sincères ou non. Notre
journal, en effet, date de mars 1901 : or, en
janvier 1905, près d’un an plus tard, M. Col­
lignon faisait passer à tous ses chefs de ser­
vice une circulaire les informant qu’il dési­
gnait désormais le Réveil, à la place du Fi­
nistère, pour recevoir les annonces adm i­
nistratives.
C’est à peu près à cette époque également
qu’il me confiait le soin de rectifier certain
compte rendu de la Dépêche, qui lui prêtait,
dans les grèves de Brest, un rôle de nature
à le compromettre aux yeux de M. Combes.
M. Collignon semble avoir oublié tout
cela...
Ce qu’il semble encore avoir oublié; ce
sont les circonstances dans lequelles je me
vis obligé d’entreprendre contre lui la cam­
pagne que l’on sait.
Cette campagne, je puis en regretter cer­
taines violences inutiles, certaines promis­
cuités dangereuses, mais je n’en regrette ni
le mobile premier, ni le résultat, qui est
tout à mon honneur.
Ce que j ’ai défendu dans l’affaire Nicol,
outre un ami fidèle et dévoué, c’est la loi.
Et le Conseil d’Etat m’a donné raison en
annulant — et cela, ô ironie, la semaine
même où le préfet était mis en disponibilité
— le déplacement de Paul-Louis, qu’il avait
obtenu de la faiblesse d’un ministre.
La seule période où l’on puisse dire de
moi que j ’ai été quelque peu révolutionnaire
et anarchiste, c’est donc celle précisément
où j ’ai soutenu la cause de la légalité et de
la justice contre ceux qui, chargés de les
défendre, les violaient impudemment. J ’ai
été, à ce moment-là, anarchiste et révolu­
tionnaire de la même façon que le furent,
pendant l’affaire Dreyfus, tant de dreyfu­
sards que nous avons vus depuis à la tête
du gouvernement et, notamment, « ce Waldeck » dont se réclame aujourd’hui M. Col­
lignon.
En réalité — et je le dis très sérieusement
— les révolutionnaires et les anarchistes
n'ont jamais eu de meilleur allié dans ce
département que l'ancien préfet du F in is ­
tère. Par son autoritarisme brutal, par sa
politique de répression à outrance, il a fait
le jeu despêcheurs en eau trouble de la
Confédération générale du Travail.
Et sa grande faute surtout — on s’en
apercevra de plus en plus — ce fut de
s’opposer, par tous les moyens en son pou­
voir, à l’organisation d’un grand parti ra­
dical-socialiste, situé à égale distance de la
réaction et de la révolution.
La plupart des républicains de ce dépar­
tement en ont assez de la vieille politique
opportuniste, sans initiative et sans gran­
deur. Depuis longtemps, ils cherchent ail­
leurs une nouvelle voie. Et comme ils ne
trouvent sur leur route aucune étape inter­
médiaire, aucun parti organisé, ils vont
d’un seul coup au collectivisme et à l’anar­
chie. C’est ce qui explique la croissance
extraordinairement rapide du socialisme
dans notre contrée.
Et cela, nous 1^ devons à M. le préfet
Collignon qui, pendant ses sept ans d’ad­
ministration, est demeuré l ’homme-lige des
modérés, et qui, pour maintenir leur vieille
hégémonie politique, n’a pas hésité à frap­
per les meilleurs amis du gouvernement
d’action républicaine qu’il représentait.
Telles sont les quelques observations que
j ’avais à fournir en réponse à la lettre ten­
dancieuse de M. Collignon.
En ce qui concerne sa prétendue candida­
ture au Conseil général, c’est un simple
bruit que j'a i reproduit tel qu’il est venu
jusqu’à moi et auquel il aura été le seul à
attacher de l’importance.
M. Collignon, à la fin de son épitre, prê­
che l’union entre républicains à la veille des
prochaines élections. Et il a raison. Mais,
cette fois encore, il ne devrait pas oublier
que, si cette union est devenue possible,
c’est par suite de son départ. Et s’il sou­
haite vraiment qu’elle s’affirme au scrutin
du 21 juillet, et se maintienne ensuite, il
possède un moyen bien simple de contri­
buer à cet heureux résultat : c’est de laisser
faire autour de son nom un silence défini­
tif et de ne pas venir, par une propagande
personnelle indiscrète, réveiller dans ce dé­
partement les divisions qu’il y avait susci­
tées et qu’a su apaiser son successeur.
Veuillez agréer, etc.
Nous avons reçu de M. Jouy, direc­
teur du Réveil du Finistère, la lettre
ci-après, dont nous n'aurons garde de
priver nos lecteurs.
Faisons seulement remarquer que
celle lettre, d’abord adressée à la Dé­
pêche de Brest et qui avait paru dans
le numéro de ce journal du 23 juin, n’a
élé transmise au Finistère qu'à la date
du 25 juin. C’était la veille de notre
dernier tirage, et l’on comprendra qu’un
morceau de cette taille n’ait pu trouver
place dans un numéro déjà plus qu’aux
trois quarts composé.
Sans insister sur la... bizarrerie du
procédé, nous tenons à le noter. 11 est
On annonce que la ligno de chemin de fer ¿t noter surtout que M . Jouy, qui fait
départementale de Pont-l’Abbé à l’onmarc’h,
retentir de sa prose tant de journaux à
qui vient d’être terminée, sera inaugurée le
la fois, trouve naturel de ne pas repro­
Th. J ouy ,
\juillet prochain.
duire
dan-! son propre journal une seule
Directeur du Réveil du Fbiistèrc.
Cependant, cette date coïncidant avec une
grande foiie, il se pourrait que l’inauguration ligne de la lettre de M . Collignon. De
La première réflexion qui vient à l’es­
telle sorte que les lecteurs du Réoeil ne
fût retardée de quelques jours.
connaîtront jamais rien du document prit (aussi a-t-elle déjà été faite par notre
confrère de Brest), c’est que M. Jouy
qu’on prétend discuter devant eux !
Chem in do fer d ’Orléans. — Service
montre une témérité voisine du ridicule
Cela dit, voici la lettre de M. Jouy :
d ’été.
en venant nous vanter les beautés de la
. Quimper, le 25 ju in 1007.
politique radicale-socialiste au moment
l,o
service d'été du chemin de ferd’Orloans,
Monsieur lo rédacteur en chef,
même où cette politique, inaugurée par
qui doit comporter pour notro région d'im ­
Vous avez, publié, dans votre dernier nu­ de si brillantes promesses, se traduit en
portantes améliora lions nui- le service d’hiver,
sera mis en application à partir du 1un<1i l ’r méro, une longue lettre de M. Collignon, résultats désastreux pour la France : in ­
mo mettant on cause à maintes reprises et
juillet.
cohérence dans le gouvernement, désarroi
L’établissement de» nouvenux horaires assez vivement. Permettez moi d'y répondre dans la nation, commencement de désor­
n’étant pas encore terminé, nous no pourrons dans vos colonnes, conformément au droit
ganisation dans l’armée, rébellion ou­
que m ’accorde la loi sur la presse.
les publier que mercredi prochain.
M. Collignon commence par railler le Ré­ verte dans cinq ou six départements fran­
veil avec un geste charmant de bonne hu­ çais.
Réseau téléphonique du Finistère.
mour. Je suis enchanté pour lui do le trouver
L ’ancienne politique républicaine,celle
ainsi en verve. Cela prouve que sa santé qu’il plaît à M. Jouy de qualifier d’ « op­
La ligne téléphoniqueQuimpor-Quiii)- n’est pas aussi compromise qu’il le laissait
portuniste », faisait assurément moins
pmié sera mise en service le l or juillet
craindro aux employés do la préfecture le de bruit. Elle se contentait, après avoir
1907.
jour de son départ, lorsque, avec des trémo­
fondé la République, de lui faire prendre
los dans la voix et des larme» dans les yeux,
iigurede
gouvernement régulier ; elle met­
Inspection do l ’Assistance publique. il leur annonçait sa fin prochaine. Puisqu'il
plaisante, c'est donc qu’il so porto mieux : tait son honneur à garantir tout d’abord
Par décret on date du 17 juin, la créa­ vous m’en voyez ravi I
la paix dans la rue et lecalme dans les es­
tion d'un emploi supplémentaire de sousIl est vrai quo si l'ancien préfet du Finis­ prits. « Politique sans initiative et sans
inspecteur de l’Assistance publiquo est au­ tère a recouvré sa santé, il semble, en rovan- grandeur I » allirme l’oracle du Réveil.
torisée dans le départoiuenl du Finistère. ohe, avoir perdu la mémoire. Non seulement Chacun son goût. Seulement, il faut bien
\
LE FINISTERE
,r : on fait d’initiative, on voit
ajourd’hui celle dos extra vagnn,1a seulo, grandeur évidonto est
u gâchis,
is ce fûohoux essai de réclame on
inour du régime actuel, M. Jouy n’ot pas de se tailler sa petiio part, cela
; de soi. A-t-il bioiï calculé son ell'ot,
cependant, lorsqu'il se complimonte luimflme de la campagne sottomont féroce
menée par son journal contro M. le préfet
Collignon?
S’il y a un fait connu, avéré, c’est que
notre ancien préfet nous a quittés avec
tous les honneurs do la guerre, au milieu
des manifestations do sympathie et do
reconnaissance presque unanimes do sos
administrés. Quel profit trouve donc M.
Jouy ii rappeler qu’on cette circonstance,
— comme en beaucoup d’autres, d'ail­
leurs, — sa coterie ot lui ont pris plaisir
il braver l’opinion du ^épartoment tout
entier ? C’est, il propromont parler, se
faire de la réclame il rebours.
Mais la plus forte, la plus étourdis­
sante trouvaillo de M. Jouy, travosli
maintenant en champion de l'ordre ot
delà conservation socialo, c'est de sou
tenir, à la face d’un départomont qui a
vu pendant sept ans M. Collignon ii
l'œuvre, qu’il a fait lo jeu dos révolu­
tionnaires de Brest ou d’ailleurs.
Ah ça ! pour quels oslomacs lo direc­
teur du Réveil travaille-t-il il fabriquer
des bourdes d’une digestion si dilllcilo ?
Avec touto l’indulgence du monde, sos
meilleurs amis no verront lii qu’uno do
ces facéties de pince-sans-riro où M.
Jouy excelle, mais qui ompéchoront
toujours do le prendre au sérieux.
Les véritables alliés dos révolution­
naires, M. Jouy sait bien où les cher­
cher ; au besoin, M. Goude so chargerait
de l’en faire souvonir. 11 y aurait mémo,
sur ce chapitre d’histoire locale, beau­
coup de curieuses choses il dire ; nous
en reparlerons peut-être l’un de ces
jours.
La vérité, c’est qu’il y avait entre M.
Collignon et son détracteur uno incom­
patibilité d’idées profonde, absoluo, qui
ne pouvait manquor de les mettre tôt ou
tard en conflit. Tandis que M. Collignon
entendait remplir son rôlo do préfet de
la République loyalement, pacifique­
ment, dans un esprit de stricte justico
pour tous, M. Jouy cherchait ¡\ lui im ­
poser cette idée bien césarionno qu’un
préfet n’était autre chose qu’un CHEF
D E P A R T I. Non content de lo ponser,
il l'a textuellement écrit t
M. Jouy, sans nul doute, a oublié ce
mot cynique tombé de sa plume, comme
il en a oublié bien d’autres. Et dire
qu’aujourd’hui c’est lui qui s’évertue à
chercher on ne sait quelles imaginaires
défaillances do mémoire il la charge de
M. Collignon I
De l’interminable factum qu’on vient
de lire, il y a pourtant l’uno des phrases
finales à letenir : c’est celle où M. Jouy
gourmande si allégromont M. Collignon
d’avoir attaché de l’imporlance à la nou­
velle do sa candidature au Conseil géné­
ral.
Ne soyons pas plus révoillards que lo
Réveil : ce qui s'imprime dans ce jour­
nal est sans importance, puisqu'il prend
soin de nous en avertir lui-mémo, voilii
qui est entendu. Pensez-vous quo la let­
tre de M. Jouy eût pu so terminer par
uno moralité plus édifiante — ou plu­
tôt par un meilleur « mot de la lin » ?
Polioe du roulage. —
Les ohevaux tenus en main.
A la suito d’un rapport de M. lo diroetour
du dépôt d’étalons do l.amballo signalant lo
gravo inconvéniont quo présente l ’hnbitudo
conservée par quolquos conducteurs do so
placor à droite du cheval qu’ils tionnont on
main, tout en croisant ù droite, conformé­
ment aux règlements do la polico do la voi­
rie, M. le préfet du Finistùro viont do pren­
dre l ’arrûtô suivant :
Art. 1"'. — Tout individu conduisant
un cheval on main, attelé ou non, devra
se placor ù gauche do l'animal de façon
à apercevoir les voitures ou animaux qui
le croisent.
Art. 2. — Les contraventions au pré­
sent arrôté seront constatées par los m ai­
res et adjoints, les commissaires et agents
depolice,losgendarmes,losgardoscmimêtres, et, en général, par tous les agents
ûmont assermentés.
S
présidonco do Mgr Dubillard, ôvôquo do
Quimpor ot do Léon.
Unoquôtoseru faito au profit dol'H ôpitalau­
xiliaire do campagne organisé parco comité.
Il
n’y aura pas do lottres d'invitations, le
présont avis, qui sora renouvelé lo samodi
li juillet,on tenant liou.
pela à haute voix : « La Tour d’Auvergne I »
La foule répondit : « Mort au champ d’hon
neur I o Ln musique joua ensuite l’hymne
national, tandis que les troupes présentaient
Au Théâtre.— C’est demain soir qu’à lieu los armes et que les drapeaux s’inclinaient
nu théâtre do Quimpor la représentation de Le coup d’œil était superbe.
Tri}>lepatle, donnée par la tournée Brasseur.
A midi, un grand banquet par souscrip
Celte.représentation promet d’être un joli tion a eu lieu salle do la mairie.
Dans la soirée, des jeux, des danses ont
La Cornouaillc. — Nous rappolons quo succès ; ln location ost on effet fort avancée
lo grand concours régional de tir, a vue 1,51)0 ot c’est uno salle comble qui applaudira l’in i­ été organisés sur le Champ de-Bataille, où
francs do prix, organisé par la Cornouaillc, mitable artiste dans lo rôle principal du V i­ se trouvo la statue du héros.
comte do Moudan.
aura liou domain dimanclio.
Do 5 à 0 heures, la Société musicale s’est
Un banquet par souscription, au prix do
fait entendre ot applaudir place de la M ai­
Offres cl demandes d'emploi. — B o n n e rie. Enfin, le soir, des danses bretonnes or­
3 fr., aura liou ù II l i . 1/2, choz M. Cornic,
c u isin iè re , d 'u n c e rla in âg e , active ot dévouée,
au LuduG ris, ù proximité du champ do tir
ganisées sur le Champ-de-Bataille ont ob
d e m a n d e place. — S ’adresser au jo u r n a l.
et un punch par souscription sora oll’or
tenu un vif succès. Le feu d’artifice, tiré par
par la Cornouaillc en l'honneur dos dé­
Perles cl trouvailles. — l i n été perdu M. Louis Mercier, a parfaitement réussi. A
légués, ù S) houro8 du soir. La tournée je u d i n p rès- m id i, un porte -m onnaie en c u ir l’issue, une grande retraite aux llambeaux
Brasseur devant donner Triplepallc le soir vert, q u a rtie r S a in t- M alh ie u ou ruo du P a rc, a parcouru les rues do notre ville. Les illu
du concours, afin do no pas priver les so­ c o n te n a n t u n b ille t de 100 fr. et 20 fr. en minutions ôtaient très roussies. En face de
ciétaires do co spectacle, la distribution des m o n n a ie , lio n n e ré c o m p e n s e .
la maison où naquit lo héros, la musique a
prix aura liou exceptionnellement à li houios
joué l’hymne national puis s’est disloquée.
Le déposer au bureau du j o u r n a l.
au lieu do 8 h. 1/ 2, houro annoncée au
Le 107' anniversaire de la mort du héros
programmo, au Gymnase. Par suite les so­
Ri Iraile au /lambeaux. — Voici l ’itiné­ a été donc magnifiquement célébré.
ciétaires bénéficieront du concours dévoué raire do ln retraite aux llnmboaux qui aura
do l’excellonto musiquo du 118».
liou co soir, de SJ heures à 10 heures.
Lo comité invitóles sociétaires ù pavoiser.
Place Terre-au-Duc, ruo Kéroon, place
DÉPARTEMENTS DE L’OUEST
St-Corontin, rue Royale, rue Verdelet, place
—
M. Guérineau, bijôutier, rue du Paie, Toul-al-Laër, rue do la Mairie, pince Saintnous prie do bien vouloir publier la Corontin, rues de l’Evéché et du Parc, quai
Côtes-du-Nord.— Un train de marchan­
lettre suivante qu’il adresse au président de do l'Odet, rue du Palais, place La Tour dises a déraillé hier matin, sur la ligne de
la Cornouaillc. Nous la reproduisons en 'i’Auvergno (par lo Sacré-Cœur), arrêt de­
Paris il Brest, entre Bel le-Isle et Piouaret.
vant chez le maire, caserne.
touto impartialité :
Monsieur, j'apprends nveo surprise par voie
d% .journal que le ooneours de la sooiOtrt dont
vous avez l'honaour d’ôtro président est fixé
définitivement h dinianelio prochain 80 juin et
quo les nombreux lots destinés aux giignants
de oe concours sont exposés eh"/. M. Kerbrat,
23, rue du Paro.
Permet kz qu’fi oo sujet je vous demande
une explioation qu'en votre qualité de président
vous êtes plus il môme que tout nutre do me
donner entièrement cl loyalement.
J’avais l’habitude, oommo vous lo savez
d’ailleurs, quand arrivait l’époque de ce con­
cours, de fournir h la Cornouaillc un certain
nombro de lots, que je livrais aux mcdleures
conditions possibles, en vue de participer moimôme, dans la mesure do mes moyens, nu dé­
veloppement do votre société. Pour ne citer
qu’un fait, je vous rappelle le gioupo Chasse
au Sanglier, côdô l’aiinéo dernière au prix
coûtant, lütmi-oo uno ambition do ma part
d’espérer qu’étant sociétaire, je resterais mémo
modestement un dos fournisseurs de la Cornouaille t Jo suis tenté de le penser puisque
cetto annéo on mo met a leur bnu sans que
j ’en puisso trouver une raison plausibh. Uno
seulo so présente h mon esprit : fnut il queje
vous diseque je la réfute bien vite, m- pouvant
croire qu’aucun voudrait songer fi me garder
rnnouno do mon abstention au moment do votre
bnl ; onr, si dans cetto circonstance, jo n'ai
pns favorisé la société, c’est qu’une crise péni
blo m’a fait un devoir rigoureux de ue le faire
en aucune manière.
Mais jo lo répète, je ne puis croire que ceci
ait pesé dans la bnlanoo do vos décisions; c’est
pourquoi j ’ai l'honneur do vous prier de vou­
loir bien me faire cou naître lo motif réel qui
put ôtro nssez lourd pour l’emporter sur les
témoignages d'estime que j ’nvais reçus jus­
qu’ici do votre honorable société.
Dans l'espoir d’une prompto réponse, dai­
gnez agréer, etc.
V . G u é r in e a u .
Concerts militaires. — Voici le pro­
gramme des morceaux qui seront exécutés
demain dimanche et jeudi prochain p a r l a
musique du 118" de ligne, de 8 h. 1/2 îi
!) h. 1/2 du soir, sur le kiosque du Cliainpde-Balaille :
Petite Retraite........................... X...
Le Val d'Andorre (o u v e r tu r e ).. Ila lé v y . •
Tyrolienne (p ou r 2 h a u t b o is ) ... K m . K u h n .
Les Huguenots (fa n ta is ie )........... M eyerbeer.
Dis-moi quel est ton Pays (
(ch ant a ls a c ie n )..............................
Le chef de musique,
E re k m n n n .
Em. K uhn.
Etal-civil du SI au 27 juin. — N'aissan
s a n c is s .— Jo anne - A nne M o rv n n , r. N euve, (il!.
— A luin- M nrie C o rn ic , r. H au te , 11. — M ade
leino-M nrtho N ouvel de la F lèche , r. Bourgles-Bourgs.
181 naissance s en 1907.
M a ria g e s : 52.
I)k c k s. — Y v es G u é n é g a n , 57 an s, s. p.,
c é lib a ta ire , h l ’hospice. —
M a rie T o rille c ,
44 an s, m é n a g è re , épouse de A d o lp h e l.e G rn n d ,
r. K e ré o n , 19. — J e a n - M a rie K e rd n lh u é ,
17 a n s, s. p ., fi l ’hosp ice . — N ic o las L a o u é n a n ,
39 an s, re traité de ia m a rin e , ve u f de M arie
Le M o n l, è l'h o sp ice . — F ra n ç o is Q uoyeser,
54 nns, c o rd o n n ie r, c é lib a ta ire , fi l ’hospice. —
Jé rô m e B o n n e t, 21 an s, ja r d in ie r , c é lib a ta ire ,
r. du F ro n t, 21. — F ra n ç o is Le (îo e , 02 ans,
s. p . , v e u f de M a rie V a o u a n q , il l'h o sp ice . —
J u le s P e llie u x , 44 sus, arch ite cte , époux de
C lé m e n tin e B o uc lie r, fi l ’h osp ic e . — lîdouardM nrie C nro u r, 32 nu s, p h a rm a c ie n , é p o u x de
M arie S é n é c h a l, ii l'h o sp ice .
avaient pu apprécier sa cordialité souriante.
Il ost mort en soldai, pour son pays. Nous
nous inclinons devant sa louibe.
Nous adressons fi sa famille, si cruelle­
ment éprouvée, nos respectueux sentiments
do condoléance.
Cirque Bureau. — Nous apprenons la
prochaine arrivée îi Quimpor du grand cir­
que Bureau.
Cet établissement, l’un des plus impor-
Le mécanicien et le chauffeur ont été écra­
sés. Le chef de train a été blessé. Les cau­
ses du déraillement n’ont pu encore être
déterminées.
Morbihan. — Un naufrage s’esl produit
devant l’île de Groix, vers 11 h. 30 du soir,
dans la nuit du 25 juin.
Le dundeî Renaissance, jaugeant 45
tonneaux, armé pour le cabotage, se rendait
de Penmarch ii Quiberon avec un charge­
ment de soude, quand, arrivé îi la hauteur
de la pointe de Pen-Men (lie de Groix), par
beau temps,une voie d’eau se déclara îi bord.
L'envahissement du dundee par la mer fut
si rapide que le capitaine et ses hommes
u’eurent que le temps de s’embarquer dans
le canot du bord. Quelques minutes plus
tard, le dundee sombrait sous leurs yeux.
L’équipage atterrit il Port-Tudy (Ile de
Groix) vers 4 heures du malin. Il était com
posé du capitaine J.-M. Thoby, maître au
cabotage, inscrit et demeurant ii binan ;
P. Colliou,matelot,inscrit îl Brest ; A. Even,
novice, inscrit î» Concarneau, tous sauvés.
Le dundee Renaissance était immatri­
culé à Belle-Ile. Il avait pour armateur M.
Gourmelen, d’Audierne.
207 décès en 1907,
do nt O i au x h ô p ita u x .
PUUUCATlONS DK MaKIAGKS
De nos coircspondants particuliers.
L o uis-F rançois G a u m é , lie u te n a n t breveté
au 57" ré g im e n t d ’in fa n te rie , d o m ic ilié îi Q uim per, et M arie-C atlierine J e h e l, sans profession,
d o m ic ilié e fi P a ris .
Régales de l’Odcl. — Los organisateurs des
Jc an - R e n é Lo G ra n d , b o u la n g e r, d o m ic ilié h
régates de l'Odet se sont réunis oetto semaine,
Q u im p o r, el M arie O o re n lin e M ével, c u ltiv a ­
en vue du règlement dos comptes.
l.es opérations se décomposent comme suit : trice, d o m ic ilié e à Plonévez-Por/.ay.
Ju le s M arie Le P rin ce , sergent d ’in fa n te r ie
Recettes : dons, cotisations, MU fr. 90 ;
droit d’entrée des coureurs, 32 fr. ; vente du c o lo n ia le , d o m ic ilié fi Q u im p e r , et fe r r iiie Mnzéus, sans p ro fe ssio n , d o m ic ilié e à l ’o nt-l'A bbé.
programmo, 12 fr. 30. Total : 451 fr. 20.
Dépenses : prix on ospèoos, 308 fr. ; prix en
Concarneau. — Accident en mer. —
objets, 10 fr. 90 ; frais d’administration (cor­
respondances), 28 fr. 90 : publicité, impression, Une barque de pêche de Concarneau, qui
50 fr. 85 ; organisntion matérielle, 21 fr. ; étail partie ces jours derniers faire la pèche
personnel, 2 fr. 50. Total : 431 fr. 15.— Reste il la sardine aux Sahles-d’üionnes, s’est
disponible, 20 IV. 05, qui ont été pris en charge échouée sur un banc de sable.
parle trésorier, pour 1908.
Le grand nuU s’est cassé, dans sa chute
Avant do. so séparer, les organisateurs tien­
nent ii remercier bien sincèrement toutes les il a blessé grièvement 1e patron du bateau.
personnes qui, par leurs dons, leurs sousoripi ons ou leur appui moral, ont assuré la réus­
Douarnenez. — Bateau retrouvé. —
site do oetto fôto populaire, et ils espèrent que Le patron Itené Arhan ot son équipage,
oos encouragements ne leur feront pns défaut
montant le bateau 1350, ont recueilli, lundi
l’an prochain.
matin, vers 7 heures, près le cap de la Chè­
Pour faire suite fi celle fôte nautique, il a été
déoidé qu’uno promenudo on bateau fi laquelle vre, la barque de pêche n° 2020 , qui voguait
prendraient part non soulomont les organisa­ seule cl s’en allait îi la dérive.
Après bien des eflbrls, ils l’ont ramenée
teurs, mais aussi tous les propriétaires de ba­
teaux et leurs amis qui voudraient bien se au port, où son propriétaire, M. Gué/.cnnec,
joindre h eux, auruit lieu h Hénodct, lo diman­ do Cléden Cap-Sizun, est venu eu prendre
che 14 juillet.
possession.
La flottille so réunira îi la cale du Cap Horn,
Ce bateau avait chassé sur ses ancies
d’oii aura liou le départ, h 7 heuros du matin.
Des renseignements complémentaires seront
donnés ultérieurement.
Châteaulin. — Caisse d'épargne. —
I^e conseil de direction do la caisse d'épar­
Nécrologie. — Nous avons le regret gne s’est réuni cette semaine pour l'élection
d’apprendre la mort du capitaine d’infan­ de huit présidents ou directeurs appelés ii
terie coloniale Caveng, tué le 14 juin der­ faire partie de la commission supérieure des
nier au cours d’une reconnaissance dans la caisses d’épargne. La question de révision
brousso, h la Côte d’ivoire.
du traitement des caissiers et commis a été
Lo capitaine Caveng, qui n’élait Agé que examinée, mais la solution a été ajournée il
do 33 ans, avait fait ses études au collège une séance ultérieure, pour complément do
de Quimpor. Tous ceux qui l’ont connu renseignements.
Qulmper. — Au Musée. — Nous appronons quo le ministro dos Beaux-Arts vient
d’accordor au musée six grands vases déco­
ratifs provenant de la manul'acluro nationale
Sur le Champ-de-Bataille. — Les
de Sèvres.
Quimpérois ont pu remarquer avec un cer­
Ces vases sont destinés îi l'ornementation tain étonnement que les tribunes du con­
des diverses galories du musée qui, confor­ cours hippique n'avaient pas été démoulées.
mément il un voto récont du Conseil muni­
Mlles serviront ou cllot pour la revue du
cipal, va ôtro l’objet d’importants aména­ 14 juillet. lin outre, le programme des ré­
gements.
jouissances de la Fétô nationale comportera
pout-ôtro un numéro des plus intéressants
Croix-Rouge Française. — Lo comité
pour lequel ces tribunes seraient tout édi­
quimpérols do l'association dos Damos fran­
çaises fera diro lo dimancho 7 juillet prochain, fiées. Mais rien n’ost encore arrôlé.
à 11 heuros 1/3 du m atin,uno messe commé­
morative à la mómolro do tous los Français
morts pour la Patrio.
Cotto cérémonie aura liou cetto annéo on
l’église paroissiale de Salnt-Mathlcu,8ous la
tunls qui aienl paru dans notre ville, s'ins­
tallera sur le Cliamp-de-llataille et donnera
su première représentation le jeudi 18 juillet.
Paris, 28 juin, m inuit 40.
Sénat.
Le Sénat a volé les projets autorisant
la perception de surtaxes sur l'alcool aux
octrois de Trégunc el de Ploaré, puis il
a enlame la discussion du projet tendant
à prévenir le mouillage des vins et l'abus
du slicrage.
Cham bre des députés.
La séance de la Chambre a élé entiè­
rement occupée par la discussion de plu­
sieurs interpellations sur les événements
du Midi. Après une suspension, elle a
repris à il) heures du soir pour ne se ter­
miner qu’à minuit.
Le débat a été très violent. Finalement,
l’ordre du jour approuvant les déclara­
tions du gouvernement a été volé par 323
voix contre '233. *
\
»
»
Service particulier du Finistère.
Paris, 29 ju in, 7 h. 45 matin.
Actes officiels.
M. Lannills est nommé suppléant
du juge de paix d'Ouessant, en rem­
placement de M. Gentil.
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ANNONCE LÉGALE
I. — Aux termes d’un acte sous si­
gnatures privées, en date du 14 ju in
1907, il a été établi les statuts d’une
Société coopérative de consommation
à personnel et à capital variables,
desquels il a été fait les extraits sui­
vants :
La Société prend la dénomination de
« L a F r a t e r n e l l e ».
Le Siège social est fixé à Quimper,
rue du Sullé, ri0 8.
Le capital social est primitivement
fixé à 1.500 francs ; il ne pourra être
réduit au-dessous de la somme dfe
150 francs.
La Société commence le 20 ju in 1907,
date de sa constitution définitive, pour
finir le 20 ju in 1957, soil une durée de
50 ans.
La Société est administrée par un
conseil de 7 membres.
II. — 10 % sont prélevés annuelle­
ment sur les bénéfices pour composer
le fonds de réserve.
III. — Par acle notarié reçu par
M° Jaouen, notaire à Quimper, le
1C ju in 1907, MM. Yve.- Pichon, comp­
table, demeurant à Quimper, rue Ver­
delet, n° 20 ; Jean Barré, ébéniste, de­
meurant à Quimper, rue des Douves,
nu 19 ; Pierre T rém inlin, avocat, de­
meurant à Quimper, rue Vis, n» 12,
fondateurs, ont fait la déclaration de
souscription et de versements, con­
formément à la loi.
IV. — L'assemblée générale extraor­
dinaire des associés qui s’est tenu au
Sillon quimpérois, 1, rue Saint-Marc,
le 21 jui n 1907, a nommé comme ad­
ministrateurs : MM. Jean Barré, ébé
niste, rue des Douves, n° 19 ; Gabriel
Tanguy, ébéniste, rue du Frout ; Char­
les Bédéric, commis, place Saint-Cu
rentin, n° 56 ; Jean Bidon, sculpteui.
rue Locronan, n" 2 ; Yves Pichon.
comptable, rue Verdelet, n° 20 ; RemSeznec,clerc d'avoué,à Penhars ; Ain i :
Jezéquel, ébéniste, rue Royale, n*4:î.
membres du conseil d’administration,
el reçoit leur acceplalion
V. — L ’assemblée a nommé de mém
MM. Louis Collorec, ebeniste à Keifeunleun ; Pierre T rém inlin, avoca
rue Vis, n° 12, et François Yaouan
ferblantier, rue du Pont-Firmin, n° 2.>.
commissaires.
Toutes les prescriptions de la loi I
des statuts ayant été remplies, la So­
ciété « L a F hatehnelle » est défini'i
vemenl constituée.
VI. — Une expédition des statuts
de l’acte de déclaration de souscription •
et de versement du capital, et de I:.
délibération de l’assemblée générale
constitutive ont élé déposés au Greffe
du Tribunal de coinmercede Quimper
et de la Justice de paix du canton de
Q uim per,suivant procès-veibal dresse
à chacun des Greffes le 26 ju in 1907.
Quim per, le 28 ju in PJ07.
Le Président du Conseil d’Administration,
BARRÉ.
Théâtre municipal de Quimper
On ne signale aucun incident dans
D IM AN CHE «O JU IN , à 8
la soirée d’hier dans le Midi.
Une réunion comprenant 1.500 dé­
T R IP L E P A T T E
légués a eu lieu dans la journée à
Argelliers ; on a jeté les bases d'une
Fédération des quatre départements
et décidé de maintenir la grève de
l'impôt ; les démissions des municipa­
lités seront renouvelées le 10 juillet.
A Montpellier, Marcelin Albert a
demandé sa mise en liberté pi'ovisoire.
Carhalx. — Les fêtes de la Tour d’Au­ Le bruit même a couru dans la soirée
vergne.— Los fêtes en l’honneur de La Tour que tous les membres du comité d’Ar­
d’Auvergne ont commencé mercredi, à Car- gelliers étaient libérés.
A Sfax, les mutins du 17’ ont débar­
haix.
Uno compngnie du 118” de ligno, compre­ qué sans incident cl sont partis pour
nant 85 hommes, commandée pur le capi­ Gafsa.
M. Leullier, sous-préfet de Lodève,
taine Lo Gall, vouant de Morlaix, est arrivée
lo matin ù Carhaix. Elle s’est rendue im mé­ blessé au cours des troubles de Paudiatement devant la statue du héros auquel Ih tn, est nommé chevalier de la Légion
d'Iionneur.
elle a rendu los honneurs.
Lo soir, dos danses bretonnes ont ou liou.
Puis un grand fou do joie u été allumé ot
uno retraite aux flambeaux a parcouru les
rues de la ville.. Enfin un bal a été donné
dans la grande salle do la mairie ; il n’a pris
lin qu’à 4 heures du matin.
Joudi, un service solennel a été célébré à
l ’église paroissialo. A l’issuo, lo collège s'est
rendu sur lo Chump de Bataille.
Los troupes rendaient les honneurs m ili­
taires. Un ancien sous-oflicior décoré, M.
Fréour, so plaçant au pied de la statue, ap­
fleures 1/2
A llian ce im possible
L’Echo de Paris dément que M. Pi­
c/ion ait déclaré être prêt à conclure
un accord avec VAllemagne.
A Berlin, le Lokalanzeiger dit. que
les bruits d'une prochaine entente
franco-allemande devancent les faits,
mais qu’ils ne sont pas complètement
dénues de fondement.
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le Tribunal civil de première instance
de Quimper, le 26 ju in 1907, enregistré,
E n l a c o m m u n e «le Ittf n o r ie t
il résulte que M. Paul Broquet, sans
Ml
profession, domicilié à Quimper et ac­
tuellement à la Maison do santé do
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Saint-Athanase, à Quimper, a été dé­
terre et Vole charretière.
claré en état d’interdiction.
M
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Pour extrait certifié conforme, par
L’avoué poursuivant,
moi, avoué de M. Paul Damey, notaire
Paul M OREL.
à Douarnenez, demandeur en inter­
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Quimper, le 27 ju in 1907.
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Villard ; syndic : M. Joncour.
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Locronan, à Quimper, a été déclaré en
état de faillite ouverte provisoirement
Avec COUR et autre MAISON derrière
au 27 ju in 1907. Juge commissaire :
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à Quimper, sont invités à se rendre
au Tribunal de commerce de Quimper,
le 5 juillet 1907, à 9 heures du matin,
pour assister à la formation de l’état
des créanciers présumés et donner
leur avis sur la nomination du syndic
définitif.
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in A in e s o i n q u e p a r le p a n n é .
Etude dcMuM a n iè r e ,notaire à Quimper
tements. Excellentes références exi­
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v e a u té s , G a n t e r ie , C h e m is e r ie , C o rs e ls , R u b a n s , D e n t e lle s .
M a is o n d e c o n f ia n c e v e n d a n t b o n e t
bon m arch é.
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an Supplément.
r
* ......................
Supplément au Finistère du Samedi 29 Juin 1907.
UNE MAISON
A VENDRE
U N E
P R O P R IÉ T É
Département du Finistère, — Arrondissement de Quimper. — Commune de Plouhinec.
JEANN1C, H e n r i e t t e , mineure, demeurant àD règan, est inscrite au folio 2577
de la matrice cadastrale de la commune dénommée ci-contre pour les par­
celles ou portions de parcelles ci-après dénommées :
j!
C O M M U N E D E P L O U H IN E C
O.UUUlll.
P E IN T U R E
Di,U X QUALITÉS
A pour ilnttrleur
B pour l'extérieur.
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M a t o lin » à Q u im p e r : M . A . T H E V E N I N , 5 0 , r u e K é r é o n
D épôt
CAISSES D’EPARGNE DE QUIMPER & DE PONT-L’AItlIE
d é p a r te m e n t
DU
Sur i
1° Dame Marie-Jeanne Jeannic ; 2*
et le sieur René Griffon, son mari, tant
des
de
la
nature
des noms
en privé nom que pour assister et au­
de
cantons, lieux-dits
toriser sadite épouse, tous deux culti­
la propriété.
ou villages.
des parcelles.
vateurs, demeurant ensemble à Lesvoalic, en la commune de Plouhinec ;
D 1421
Terre labourable » 10 00 5 1 ‘33 ° 3° François G uillou, en privé et pour
An-Dreuzec
Lcsvoalic.
— 1544
—
—
assister et autoriser Henriette Jeannic,
» 26 80 4 3 75
Costó-Paro Rossez.
— 1037
—
__
» 3 » 4 » 42
Lioi's I)réon-an-Ty.
sa femme, m ineure émancipée par le
— 1092
_
» 19 30 4 » 19
Parc-Huistillic.
Lande
mariage et dont il est le curateur ;
— 170G
__
Poul-ar-Rhun. \ Terre labourable » 13 20 4 1 85
4° et ladite Henriette Jeannic, tous
— 1610p
_
—
» ‘i 55 4 » 30
Ar-Ganec Vizou.
—
— 1334p
—
» 8 00 4 1 20
deux cultivateurs, demeurant ensem­
Ar-Prat-Douron.
__
—
— 1703p
)) 8 00 4 1 21
Poul-ar-Ran.
ble à Drègan, en la commune de Plou­
— 1760p
—
)) » 05 2 » 24
Pré
Foëunen ar-Piomen.
hinec, débiteurs saisis, a /a n t pour
»
11
4
»
80
E
Lande
10
Lesvenez.
Paro-Salaiin.
2Í9
avoué constitué M* J o n c o u r , avec
30
»
»
14
»
1
4
—
250
—
—
—
élection de domicile, en son étude,
10180c sise rue du Quai, à Quimper.
Total. . . .
1 24 40
.
M' JO N C O U R, avoué.
Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale.
Par jugement du 13 ju in 1907, enre­
Quimper, le 27 avril 1907.
Le Directeur des Contributions directes,
gistré, et mentionné en marge de la
Signé : Illisible.
transcription de ladite saisie, le T ribu­
nal civil de Quimper, sur la demande
Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper. — Commune de Plouhinec.
du créancier saisissant et des parties
JEANNIC, H e n r i e t t e , mineure, sous la tutelle de Jeannic, Guillaum e, demeu­ saisies,a converti en venteauxenchères
rant à Drègan, est inscrite à la case G41 de la matrice cadastrale des pro­ publiques les poursuites commencées
priétés bâties de la commune dénommée ci-contre pour les propriétés ci- par le sieur Gourmelen sus-nommé.
après détaillées :
E n conséquence, l’adjudication des
immeubles sus-désignés aura lieu à
d
l’audience des criées du Tribunal civil
d
Canton, lieux-dits
o
'S.
de Quimper, au Palais de Justice sur
Revenu
net.
Nature
de
la
propriété.
ou
a
ü
V
le Quai, à Quimper, le JEUDI 18 JUILLET
villages.
Cfl
o
1901, à m idi, en un seul lot, sur la
£
Mise à prix de 3.000 francs, à éteinte
18*75 c
Maison.
D
Lesvoalie.
1711
de feux, au plus offrant et dernier en­
chérisseur, et aux clauses et conditions
Le présent ex rait certifié conforme à la matrice cadastrale.
du cahier des charges déposé au Grefle
dudit Tribunal, où toute personne peut
Quimper, le 27 avril 1907.
Le Directeur des Contributions directes,
en prendre connaissance.
Rédigé par l’avoué poursuivant.
Signé : Illisible.
Quimper, le 24 ju in 1907.
M I S E A P R I X fixée 0 (11)11 CD ont été saisis suivant procès-verbal de
A. LU CA S,
par le T rib u nal..................
Le Baud, huissier à Pont-Croix,en date
Avouc-Licencie.
du
29
avril
1907,enregistré
et
transcrit
Les immeubles ci-dessus désignés
V E N T E
Département du Finistère. — Arron­
dissement de Quimper. — Canton de
Pont-Croix.
Contenance
imposable
IN D IC A T IO N
avec l’exploit de dénonciation du 13 mai
1907 du ministère du môme huissier,
au bureau des h y p o th è q u e s ^ Quimper
le 22 mai 1907, volume 78, n“* 22 et 23.
A la requête i
Du sieur CletOourmelen,m enuisier,
demeurant à Pont-Croix, pour lequel
domicile est élu, rue Vis, 6,à Quimper,
en l’étude de M* L u c a s , avoué, qui est
constitué et qui continuera d’occuper.
M” LUCAS, avoué.
Revenu
lAISON NEUVE
contributions foncières de la commune
de Plouhinec pour l’année 1907 sur un
revenu de 29 fr. 55 c., ainsi qu’il résulte
de la copie de la matrice cadastrale
dont la teneur suit : *
hectares
ares
centiares
j
Classe.
A YENDREOT LOUER
dans Ar-Ros-Vian, contenant environ
7 ares, donnant du levant sur chemin,
du nord sur la portion d’Alain Guillou
et du m idi sur terres à Louis Le Plomb.
Lesdits biens imposés au rôle des
N° du plan.
Guillou, du couchant à HénafT et du le­
vant aux saisis ;
8* Une autre PO RT IO N DE T E R R E
LA B O U R A B LE, do môme nom, conte­
a
nant environ 8 a. 00 c., donnant du le­
vant sur terro à Le Golf, du couchant
ù Jean Caugant, du nord il G uillaum e
A L’ILE-TUDY
Lo Moal et du midi à Alain Guillou ;
S U R L E B O R D D E L ’O C É A N
9» Une P A R C E L L E SOUS LANDE,
Vue superbe à perpétuité
nommée Parc-Huislillic, contenant en­
SIX PIÈCES, CAVE, GRENIER & JARDIN viron 19 a. 30 c., donnant du levant
sur terre à HénafT,du couchant il veuve
Pennam en et d’autre bout à Pierre
Etude de M # M a n iè r e , notaire
Bourdon ;
Quim per.
10» Une P O R T IO N DE P A R C E LLE
DE T E R R E L A B O U R A B LE , nojnmèe
Poul-Dourou ou Prat-Dourou, contenant
P a r ADJUDICATION VOLONTAIRE
environ 8 a. 00 c., donnant du levant
En l’étude et par le ministère
sur terre à Jean Caugant, des couchant
de M» M a n iè re , notaire à Quimper
et m id i à Le G oli et du nord sur che­
L E M E R C R E D I S J U I L L E T 1 0 0 7 m in ;
A deux heures après m idi
il» Une P A R C E L L E DE T E R R E
LA B O U R A B L E , nommée Costé-ParcEN LA V ILLE DE QUIMPER
Névez ou Corn-Galou, contenant environ
Rite du Frout, n° 8, et rue Toul-tl-Uir, o° 2
8 ares, donnant du levant sur terre à
G uillaum e Le Moal, du nord sur che­
min, du couchant à A lain G uillou et
composée de 2 étages, mansardes et grenier. du m idi il Yves Caugant ;
Mise è prix i 12 .0 0 0 fr.
12* Une P A R C E L L E DE T E R R E
L A B O U R A B L E , nommée An-Dreuzec
S’adresser audit M* M a n iè r e .
ou Ar-C'hornaclwu, contenant environ
Elude de M* JAOUEN, notaire h Quimpor, 32 ares, donnant du levant sur chemin,
rue des Roguaires, ni 21.
du m idi sur terre à Jacques Bonizec,
du nord à Jean Caugant ot du couchant
ù divors ;
13° Une P A R C E L L E DE T E R R E
P a r ADJUDICATION VOLONTAIRE L A BO U RA BLE, nommée Ar-Ganis-Vian
En l'étude dudit M* JAOUEN
ou Ar-Ganez-Vian, contenant environ
L E SAM ED I 20 J U IL L E T 1907
5 a. 55 c ., donnant du levant sur terre
à Louis Le Plomb, du couchant à Cau­
A 2 heures de l'après-midi.
gant et du m idi à Le Goff ;
14' UNE P A R C E L L E SOUS P R É ,
nommée Foènnec-ar-Plomen, contenant
Située à Kermadoret
environ 2 ares, donnant du nord sur
En la commune de LANDUDAL
terre à Jean-Marie Pochic et à Jean
D’an# contenance de 17 hectares 87 «rei 75 centiares Rogel, du midi il Yves Le Golf, du.
couchant il Jean Goyat et du levant
M ite è prix i 2 4 .0 0 0 francs.
Cette Propriété est louée à M. Mathias sur la montagne ;
151 Une P A R C E L L E SOU S LANDE,
P ennarun, moyennant un fermage an­
nuel de 1.300 francs, suivant bail de­ dans Ménez-Pic, ancien communal, con­
tenant environ 30 ares, donnant du le­
vant expirer le 29 septembre 1.910.
vant
sur chemin et du nord à Bourdon ;
Pour tous renseignements, s'adres­
II"
“.
- A u lie u d it L E S V É N E Z .
ser à M“JAOUEN, notaire.
- 1 0 “ Une P A R C E L L E SOU S LANDE,
Etude de M* LUCAS, avoué-lioonoié, rue Vis, 6, nommée Parc-Sala Un,contenant en viron
25 a. 10 c., donnant du nord à François
à Quimper.
Dioch, des m idi et couchant sur la
montagne et du levant à Sébastien
Guellec ;
17° Une P A R C E L L E DE T E R R E A
Par suite de Conversion de saisie-immobilière LA NDE dans Ménez-Rhun, contenant
Devant lo Tribunal oivil de Quimper
environ 3 ares, donnant du nord sur
LE JE U D I 18 JU ILLE T 1007 l ’article précèdent et du midi sur che­
A midi.
m in ;
18* A L E S V O A L I C — Une autre
OÉSiatlATIOH DES IMMEUBLES A VENDRE : P A R C E L L E DE T E R R E A LA N D E,
|de laSection|
^ de M* MAUDUIT, notaire
à Pont-l’Abbé.
FINISTÈRE
a r r o n d is s e m e n t
DE
QUIMPER
LO T U N IQ U E
Lorsqu’il s’est écoulé un délai de trente ans à partir tant du dernier versement ou remboursement que de tout achat de rente et de tout autre
ipération effectuée à la demande des déposants, les sommes que détiennent les Caisses d’épargne à leurs comptes sont prescrites à leur égard et
¿parties entre les Caisses d’épargne pour deux cinquièmes et les Sociétés de secours mutuels possédant des caisses de retraite pour les trois autres
A l’égard des versements faits sous la condition stipulée par le donateur que le titulaire n ’en pourra disposer qu’après une époque
Les Im m eubles désignés comme
suit au procès-verbal de saisie :
I“‘. - Au lieu de LE8VOALIC —
1° Une M AISON, construite en pierres
et couverte en ardoises, servant d’ha­
bitation au bout levant et de crèche au
bout couchant, ayant pignon levant et
couchant, avec cheminée à chaque pi­
gnon, élevée sur rez-de-chaussée et
d’un grenier au-dessus.
Cette Maison ouvre du m idi d’une
porte d'entrée et de trois petites fenê­
tres ; elle est percée, en outre, d’une
autre petite fenêtre au pignon levant ;
elle mesure 10 m. 30 c. de longueur
de façade et 5 m. 00 c. de largeur au
pignon ;
•2° Une A IR E A BATTRE, au midi
de l’article précèdent et un bout de
terrain au nord de ce mémo article ;
8° U n C O U R T IL au m idi de l’Aire à
battre, dont il est séparé par un m ur ;
4° A u levant des articles précédents
une P A R C E L L E sous pâture, nommée
Leucar-Louarn, autrefois com m unal.
Tous ces articles sont d’une conte­
nance d’environ 12 a. 20 c. et sont clos
de m urs, sauf du nord ; ils donnent
du nord sur terre & Le M oal,Guillaum e,
dont ils sont séparés par un talus lui
appartenant, des m idi et levant sur
chem in ;
5# U n A U T R E C O U RT IL, nom m é
Al-IAors-liian,contenant environ 1a. 20 c.
donnant du nord sur chem in, du cou­
chant sur terre fi HénafT ;
6« Une P A R C E L L E DE T E R R E LA­
B O U R A B L E , nommbo Lion-Dréon-an-Ty
contenant environ 3 ares, donnant dos
nord et levant sur terres à Hénafl, du
m id i sur terres aux enfants de Nicolas
Donnart et à Yves Caugant et du cou­
chant sur terres à Louis Le Plom b ;
7° Uno P O R T IO N DE T E R R E L A ­
B O U R A B L E , nommée l'oul-ar-Rliun,
contenant environ 5 ares, donnant du
m idi sur terre aux saisis, du nord à
publié
comptes dont le montant en capital et intérêts est Inférieur à 5 francs sont exceptés de la publication (Art. 50 de la loi des finances du 22 avril -1905).
En exécucion des dispositions légales ci dessus rappelées et résultant des articles 4 de la loi du 7 mai 1853, 20 du 20 ju illet 1895 et 56 de celle du
. .
'
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______ 1 __________
. 1 A „ A 1.
„ ! . 1 _______ ________ M / \ > . h I n n / T i i A l n
I n
a m m I A m a
A n A n n t U n
i a I I a i i
22 avril 1905
le courant de
le 1" janvier
toutes les diligences
_.
tion et de conserver ainsi la propriété de leur fonds.
N“
DATES
A Ci li
do lu première
h
n a is s a n c e s
du
rogUtro
NOMS
ET
PRÉNOM S
D O M IC ILE S
Lieux
Dato»
■nutrì
opération '
PRO F ES SIO N S
cotto époque
DATES
NATURE
do la dernière
de la
opération
dernière opération
011
ou
de l'échéance
de l'échéance
prévue
prévue
p ar In loi
p ar la loi
^
M
Ij
C a is s e d ’E p a r g n e
de
du capital
Q u im p e r
13 f 29
3277
IIE R L É D A N , Jean-Marie......... 23 mai 1852
29 ans
1823
Pluguflan
Penhars
aide-cultiv.
4 avril 1877
Rembours*
5085
SERG EN T , Jean-G uillaum e... 17 mai 1873
27 ans
7 mai 1830
Bcuzec-Cip-Siiun
Quimper
journalier
20 sept. —
id.
0
5821
P É R O N , Marie .......................... 8 n o v .1803
27 ans
1830
Pluguflan
Ergué-Armel
domestique
15 août —
id.
7 40
7970
GUENNEC, François................. 12nov. 1871
29 ans
3octob. 1842
Plonéis
Quimper
—
id.
408 06
9425
P E RN EZ, Jean-Marie................. 23 avr. 1870
22 ans
18 n o v . 1853
Plonéis
Plonéis
cultivateur
23 mai —
id.
52 07
9035
LE B E R R E , C orentin............... 29 oct. 1870
52 ans
24 mai 1824
Penhars
Quimpor
ouv. jardin.
18 avril —
id.
9 68
9751
BONTE, A uguste........................ H janvier 1877
10 ans
6 ja n v . 1807
Brest
Quimper
mineur
14 janv. —
Versement
Pont-l’Abbé Soldat aulì' deligne 7 mai 1877
Transferí recelle
d ’E p a r g n e
C a is s e
288
FACHCUS, Fortuné-Emile —
7 mai 1877
43 ans
5 juillet 1834
A Quim por et à Pont-l’Abbé, le 29 ju in 1907.
de
ouv.boulan. 7 nov.
53
78
50
P o n t - l ’A b b é
Pont-l’Abbè
29 f. 98
Certifié conforme aux écritures de la Caisse.
Les Présidents du Conseil d'administration,
Les Caissiers (ou les Agents généraux),
Th. LE HARS et L. CHRIST.
R. CUZON et M ONFORT.
Va paar légalisatien da la signatura «i-«entre
«oiría U Qnimptr, 1$
l i H ans.
IL
actuel
culo
Q uim pe r, Im p rim e rie du Journal Le Finistère. — Ed. M E N E Z , im prim eur, rue Sainte-Catherine, 10
Qartiflé par la Gérant lanuigné.
MONTANT

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