le numéro - Site en travaux, le week
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|T*" ' ' • -m • » ........................... • «rr.*r • (Vo 4.939. Trente-sixième année Samedi l ep Juin 1907. —S--- ! SSSSSSSSSSSS____ .'- ■«¿-'i lETfc' LE NUMÉRO LE FINISTERE J O U R N A L CENTIMES R É P U B L IC A IN F O N D É E N LE NUMÉRO 1872 P araissant le Mercredi et le Samedi CENTIMES L’AGENGE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. ABONNBM ENTS i Qaimper, Finistère et départements limitrophes. . . Auties départements....................................................9 Abonnements epéoiaux d’un an pour le no du Bamedl. l an. H f. 6 mois. 4 f. 5 0 r* »» Z t. KO (Ces derniers abonnement» ne peuvent être pris que pour le département) Les abonnements partent des 1*' ot 15 de chaque mois et sont payables d’avanee.Ils sont renouvelés à leur expiration« sauf avis contraire do rationné Voir à 1« 3™ pago Nos N OU VELLES T ÉLÉ G R A PH IQ U E S Faits & Bruits L a politique de la Droite. — Le dé bat qui a eu lieu, ces jours derniers, à la Chambre, au sujet du renvoi de la classe 1903, a mis une fois de plus en lumière la politique honteuse de la Droite. > Voici les faits : Des députés socialistes réclamaient le renvoi immédiat des hommes com posant la classe 1903, qui, convoqués sous le régime de la précédente loi m i litaire, devaient régulièrement accom plir trois années de services militaires. Le mobile’de cotte motion ôtait sim ple : Surenchère électorale et, r o u Iôtro, renversement du ministère. Quelle bonne aubaine de pouvoir dire aux électeurs : « Vos 111s devaient passer trois an« nées à la caserne, nous les avons li« bérés six mois à l’avance, vous perc mettant ainsi, cultivateurs, d’allèger « vos charges,on vous les rondant pour « faire la moisson ». Voilà pour le raisonnement public. Quant au raisonnement privé, non le moins intéressant, c’est le « ôte-toi de là que je m’y iribtte », toujours de saison. Le gouvernement, par l’organe do son ministre de laGuerro, répondait : « Nous ne voulons pas garder les « hommes de la classe 1903 sous le har« nois militaire pour le simple amour « de l’art. Mais 11 y a, notamment, « parmi les corps où sont enrégimen« tés ces soldats, une quarantaino de « corpsd’artiilerie qui font leurs écoles « à feu pendant la première quinzaine « du mois de juillet, et nous estimons « qu’il serait dangereux, pour la dè« fenso nationalo, do priver ces règi« ments d’une partie de lour oirectif, « et les hommes de la classe 1903 de « l'enseignement que comporte ces « exercices. Nous ne pouvons donc « pas los libérer avant lo 12 juillet. » Lo gouvernement, rosponsablo, et seul possesseur des renseignements lu; permettant do juger en plein? con naissance do cause, no pouvait pas tenir un autre langage. FEUILLETON D ü « F in istère » du Samedi 1« Juin 1907. LE D R A M E DE R O SM Ë U R "’ PREM IÈRE PARTIE L e M y n tè r e . II LA LftOKNDK DK ROBMKOR Les deux hommes se séparèrent sur cette parole et le voyageur entra dans la salle à manger, bientôt suivi par l’aflluence des bai gneurs, au nombre desquels se trouvaient les belles jeunes Qlles. Auprès d’elles vint s’asseoir uno dame à cheveux blancs, dont la beauté encore florissante et la souveraino distinction disaient assez qu’elle devait étro leur mûre. Tout en mangeant BÜoncieusemont, lo jeune homme poroevait dos bribos des conver sations engagées prèn de lui. Il est assez rare que ces entretiens de tables d’hôte roulont sur des sujets d’une grando élévation. Celui du public oosmopollte qui fréquentait la grève de Saint-Eillam ne faisait point ex ception fc la règle. t (1) Roproduotion interdite aux Journaux qui n'ont pas un traité avee la Sooiété des Oens 4e Lettres. ANNONCES B U H JE JA T JX « O V 1M P K a — Rue Saintc-datherine, io OUI M P hR S'ADRESSER pour les abonnements et los Hnnonoes à M. l’Administrateur, et pour tout oe q ui regarde la rédaction a Af. le Rédacteur en chef. Et commo la Chambre paraissait in décise, M. Clémenceau précisa en dé clarant q u ’il en faisait une question de cabinet ot que le ministère so retirerait s’il n ’obtenait gain de cause sur ce point. Co fut alors la curée ! '. Socialistes et droitiers, unis dans une commune haine, se ruèrent à l'as saut du cabinet. Si on pouvait le jeter à bas ! Pour les socialistes, il y aurait peut-être quelque portefeuille à récol ter. En tout cas on serait débarrassé des empêcheurs de danser en rond comme M. Briand qui ose prendre son rôle au sérieux et vouloir que les fonc tionnaires fonctionnent. Pour les gens de la Droite, quelle aubaine : un ministère républicain de plus par terre. Mais ladéfensonalionale,direz-vous ? « La défense nationale ? Quelle mazetle ! sont tentés de répondre ces messieurs, quand il s’agit des intérêts de notro parti. » lit encore si leur raisonnement était jusle. Mais il ost faux, archi-faux. Les cultivateurs ne seraiont pas plus avan cés de voir rentrer leurs fils au mois do ju in : la moisson n ’est pas com mencée et ne commence pas, en géné ral, avant le 15 juillet. Alors ? Reste la question de suren chère. Ah ! los voilà bien les bons messieurs do la Droite, qui voudraient monopo liser le patriotisme, et qui s’indignent des excès socialistes. Mais vienne le moment, et ils sont d’accord avoc leurs soi-disant adver saires pour en faire, de la surenchère, et en fairo dans des conditions parti culièrement honteuses, en sacrifiant la défense nationale. Q uant aux principes, aux fameux principes, dont ils prétendent s'inspi rer : Patrie, propriété, et autres, ils s’assoient dessus, commo on dit com m uném ent. Pour eux, tout so ramène à de m isé rables questions de personnes. Ils sont incapables de regarder les choses d’un peu haut, avec quelque impartialité. On votera avoc les socialistes, les révo lutionnaires, avec los anarchistes et les sans-patrie, s’il y a moyen, co fai sant, de jouer un tour à un ministère qui déplaît,et on sacrifiera les intérêts les plus sacrés du pays si lo « parti » peut en profiter. Ainsi considérée, la politique est une belle chose. Et c’est comme cela que la voient et quo la pratiquent ces mes sieurs do la Droite. On parlait du pays des alentours, des sta tions similaires et des avantages qu’y trou vent les voyageurs. Los unB vantaient la boauté des plages, los autres lo confortable ou lo bon marché dos hôtels. Quelqu’un élova la voix et dit : — Pour le bon marché ot mémo lo confortablo, à co prix-là, bien ontondu, aucune maison ro pout lutter contre collo dos frères Garm in, à Keravilio. — C’ost vrai, — répliqua un autre. — Mais los patrons de l'hôtel sont bî désagréa bles qu'on no so plaît guère à entrer en rela tions avec eux. Ce sont do véritables brutes. L ’annéo dernière, ils ont à moitié assommé un voyageur qui lour avait fait do très légi times remontrances. Les voituriors no se soucient pas d’y descendre ot ils sont la ter reur dos environs. Uno troisième porsonno, uno fommo cotto lois, appuya los diros des deux interlocu teurs. — Co quo vous dites, monsieur, ost tout à fait oxact. Moi qui vous parle, j ’ai dû m’onfuir de l ’hôtol, il y a doux ans, tant j ’ai ou pour que eus doux méchants hommos mo tissent un mauvais parti. Et cola parco quo jo les payais on billots do banquo. Uno oxclamution interrompit la voix de la narratrice : — Oh I vous oxagérez ? Co n’est pas possiblo. Mais la damo, piquéo pout-ôtro par co douto do l ’auditoire, reprit avec vivacité : Les U'.ltres non affranchis t.ont refusees. Lo favoritism e et les fonction naires. — La Lanterne du 15 mai a publié un article sur les mœurs politi ques que ses amis ont implantées dans le pays. Nous en reproduisons le pas sage essentiel : Le fonctionnaire ost livré actuellement à l'arbitraire ot à la fantaisie do [’Administra tion. Sa nomination, les conditions do tra vail ot son avancement ne relèvent que du favoritisme pur. Il est donc ii la mcici du député intluent, car celui-ci se présente im médiatement à lui commo le seul défenseur ou le seul protecteur capable do l ’appuyer dans ses demandes légitimes comme dans sos exigoncos personnelles les plus folles. 11 se forme, dès lors, entre le député et le fonctionnaire un contrat tacite. « Je t’accordc mon appui et ma protection, dit le premier au second, mais à la condition que tu seras dorénavant ma chose, mon agent électoral, et que tous les moyens d’action quo te donnent tes fonctions sur la popula tion soient mis au service de mes intérêts électoraux. » Par ce procédé, certains députés ont pu ainsi tranformer leur circonscription en un véritable tlef électoral. Ayant la haute ainsi les rois de leur arrondissement. Ils tiennent tout dans leur main, aussi bien les magistrats que les cantonniers et les facteurs auxiliaires. Les palinodies aux la ligne X O o. Annonces judiciaires et diverses. Réclames...................................... 80 Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph s geront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent fltre déposées la veilla je la publication du Journal, avant midi. à son tour l’agent des ministres qui lui ac cordent les faveurs qu’il sollicite pour sa clientèle. Le député tient les fonctionnaires, et à cause de cela même, les ministres tien nent le député. Il y a là un système qui fonctionne sans bruit et sans apparat, mais qui, en réalité, fausse tout le régime parlementaire et trans forme la République en une véritable oli garchie. La corruption est énorme, gigan tesque, et le système est la négation même du régime républicain. N ouvelles diverses — La commission de l’enseignement de la Chambre des députés a commencé la discussion du rapport de M. Massé sur le projet de loi concernant l’ensei gnement privé et portant abrogation de la loi Falîoux. Elle a adopté les deux premiers articles, ainsi conçus : Article 1er. — Le chapitre 1 « du titre I I I de la loi du 15 mars 1850 est abrogé. Art. 2 . — Les établissements d’enseigne ment libre, garçons et filles, peuvent être fondés et entretenus par les particuliers, sociétés civiles et communales et associa tions déclarées, aux termes de la loi du l°r juillet 1901. C’est M. Maurice Allard, député socia liste unifié, qui a écrit ces lignes. Mais hélas I comment se fait-il que M Allard n ait vu clair qu’au lendemain du jour où il avait été rejeté de la majorité, ta n t — La Chambre a élu la commission char que ce socialiste a participé à ces béné fices du pouvoir, il s'est nien gardé de gée de statuer sur les demandes en autori sation de poursuites déposées contre quatre protester. députés, dont M. Pierre Biétry. Celui-ci est Cela le juge et le condamne. R etour à la raison. — Le mouve ment syndicaliste, c’est-à-dire, en l’oc currence, anarchiste,qui s’était manifesté chez les fonctionnaires en général, et chez les instituteurs en particulier, pa main sur toutes les nominations de l'ar■ raît heureusement se calmer. rondissement, ils t’ont peuplé de leurs C’est ainsi que, ces jours derniers, les créatures. Tous les fonctionnaires, depuis instituteurs du département de l’Aube le préfet et le sous-préfet, jusqu'aux plus humbles employés, ne sont plus que des qui ne compte que des élus radicauxagents ¿i la dévotion de ces « dieux » in socialistes, ont voté, au cours d’une as semblée générale, l’ordre du jour sui fluents. Au moment des élections, tout ce per vant : sonnel marche au doigt et à l’œil, ot c’est ainsi quo l’on voit des législateurs, d’ail leurs nuls, muets, sans convictions et incapables du moindre travail, conserver pendant toute leur vie lo siège législatif qui n’est pour eux qu’un excellent fro mage. Toute leur activité se déploie dans los bureaux des administrations et des ministères où ils vont pistonner les fonctionnairesqu’ils ontsu domestiquer de gré ou do force. Je connais des collègues qui sont i Considérant qu’il y a danger pour l’école laïque à laisser croire que les doctrines ré volutionnaires ou anarchistes, professées en ce moment par certains groupements de fonctionnaires, sont partagées par la masse des instituteurs ; Considérant que la place des instituteurs n’est pas dans les Bourses du travail, encore moins à la Confédération générale du tra vail où l’on prêche l’action directe, la haine des citoyens et le mépris do la patrie, Déclarent répudier hautement et énergi quement lesdites doctrines, qui rejettent et défient toute autorité. quelles ils peuvent so livrer importent peu. L ’essentiel est qu’ils sachent décrocher des places et dos faveurs pour leur clientèle. Mais co n’est là qu’un côté de la corrup tion. Il on existe un autre. Ces « dieux in fluents du parlementarisme » qui ont su do mestiquer à lour profit los fonctionnaires, sont eux-mêmes, ot tout naturellement, do mestiqués par lo pbuvoir. L ’influcnco d’un député pour décrocher des places et dos faveurs no s’acquiert qu’aux dépens do son indépendance. Faveurs et iliacos dépondont dos ministres. Or les ministres ne les accordent au député sollici teur q u ’à la condition qu’il soutiendra leur politique ot qu’il votora pour eux. Là aussi, il so forme un contrat tacite. Maître dans son fief électoral, lo député influent devient Il faut louer les instituteurs de l’Aute de ce retour à la raison, ou, plus exacte ment de cette reprise ri’eux-mêmes. Nous n'avons pour notre part, jamais déses péré du bon sens de nos maîtres d'école. Mais ils s’étaient laissés déborder par une minorité tapageuse d'intrigants qui prétendaient les conduire. Ils relèvent aujourd’hui la tête et n’hé sitent pas à faire connaître leur volonté parce qu'ils se sentent soutenus parleur ministre. Que celui-ci continue, et il sera cer tain d’avoir avec lui tous les vrais ré publicains. — J ’oxagèro si peu que, si vous voulez in terroger à ce sujet lo garçon qui nous sert et qui était témoin du fait, il pourra vous lo répéter, et même vous diro qu’il m ’a coT»duito à Lannion, où j ’ai dû aller pour < faire do la monnaie ». On appola lo garçon, un adolescent do quinze à seize ans, à la mine éveillée et do cile. Il confirma on tous points lo récit do la damo ot, commo il insistait sur les détails, il expliqua quo ces Garm in n’étaient point du pays, qu’ils venaient d’Alsace, peut-être do plus loin, uinsi quo l’indiquait leur accent allomand très prononcé, et n’étaiont établis à Keravilio quo depuis cinq ou six ans, onviron un an après lo crime commis à llosmour. — Quel crime ? quoi crime i réclamèrent les baignours, alléchés par l’ospoir d’un récit palpitant. — Jo no saurais pas vous raconter cola, messieurs, — répondit l’adolcscont, — parce quo jo n ’étais pas au pays à cotto époque, j'étais chez un onclo à Brost. Mais jo sais seulement qu’on trouva dans 1ns bois du château uno jeune fommo assassinée, quo porsonno no put reconnaître,mais qu’on avait vuo la voillo de passago à Lannion. — Et l’assasBin, ost-co qu’on ne lo prit pas ? — Non, messieurs, on no découvrit jamais l’assassin. Ce no devait pas étro un'hom m e du pays. mier des baignours qui avait parlé de Kera vilio, essaya do les consoler. — Bah I il n’y a pas d’importance à atta cher à do tels récits. Chaque point do la côte de Bretagne peut en offrir l ’équivalent. Les histoires do ces régions sont toutes plus san glantes ot plus lugubres les unes que les au tres. Mais j'ai remarqué qu’elles ont ce lien commun do présenter toujours uno femme mystérieuse et mystérieusement assassinée par des criminels qu’on n’a jamais pu re trouver. Quelques auditeurs crurent devoir rire de cotte facétio. L ’un d’eux lit même cette ré flexion spirituelle : — Il faut croire que la police est bien mal faito dans cos purages, ou quo los gondarmes y sont bion maladroits I L’auteur de cette judicieuse remarque était un do ces braves badauds parisiens qui, à Paris, s’évertuent à critiquer les faits ot ges tes dea administrations, ot, hors de Paris, ne perdent pas uno occasion do vanter les avan tages du progrès, la sécurité des voieb, les commodités do la circulation, do l’éclairage éloctriquo, etc., etc., dont jouit la capitale. — C’ost égal, s’écria un troisième baigneur, jo voux voir do près cos hôtoliors terribles ot ces bois de Rosmeur, ot jo los verrai pas plus tard quo co soir. Qui m’aime mo suive ! — C’ost cela, s'exclama-t-on de tous côtés. Il faut y allor en excursion aujourd’hui même, on bloc. Nous vorrons bion un peu de Les curioux étaient désappointés. Le pre quel air nous accueilleront ces ogres. poursuivi, on le sait, pour répondre d’une bagarre qui eut lieu à Douai au sortir d’une réunion. La commission est hostile à ces poursuites. — Les souverains norvégiens ont vi sité mercredi le palais de Versailles, en compagnie de M. le Président de la Ré publique et de Mme Fallières. Ils ont quitté Paris jeudi matin, se rendant à Copenhague où ils vont as sister à la fête anniversaire du couron nement du roi de Danemark. On annonce, à ce sujet, que M. Fal lières rendra leur visite aux souverains dans le courant de l’été. Le président irait également en Suède et au Dane mark. — L'initiateur de l’agitation viticole qui bouleverse toute la région du Midi a con firmé que si les viticulteurs n ’obtenaient pas satisfaction avant le 10 juin, à cette date la grève de l’impôt sera déclarée. — M.Thomson, ministre de la Marine, a présidé mardi dernier, à Bordeaux, au lancement du cuirassé Vérité, de 15.000 tonnes. L'opération a parfaitement réussi. — Le congrès des mécaniciens et chauf feurs de la compagnie P.-L. M.,réuni à Gre noble, a repoussé à une forte majorité un projet d'affiliation à la Confédération géné rale du travail. — Au cours d’une perquisition chez des anarchistes, à Paris, on a découvert tout un attirail de faux-monnayeurs et 200 pièces fausses de t franc. L ’un des faux-monnayeurs est un des signataires de l'affiche antimilitariste. — Les nouvelles du Chanzy, le croiseur échoué dans les mers de Chine, sont mau* , vaises. On annonce en effet que la houle a rendu presque impossible l’allégement du navire et qu'on va faire appel à une société de sauvetage étrangère. La motion fut adoptée par acclamations. On a si peu d’occasions de se distraire en ces coins perdus, aujourd'hui mis en vogue par l’engouement du public,que la population es sentiellement superficielle et légère qui ee presse aux bains de mer saisit toutes les oc casions aux cheveux. Les baigneurs s’assem blèrent sur-le-champ, se formèrent en grou pes. et trois des messieurs qui avaient ou vert la conversation furent aussitôt délégués pour se procurer les moyens de transport nécessaires. Plestin est trop voisin de Saint-Efllam pour qu’on n’y coure point dès qu’il s’agit de louer des voitures. Cette décision tumultueuse de la foule pa rut ne point charmer Lebreton, car ses sour cils eurent un rapide froncement. Il remar qua pourtant que les dames Ferreix s’étalent abstenues do prendre part à l’entretien, et il lui sembla que, de leur côté, elles ne goûtaiont pas outre mesure la résolution prise par la foule. Le repas fini, elles restèrent à la giando table pour prendre le café, tandis que le reste du public se répandait en de hors, sur la terrasse du bord de la mer. Col man les im ita. Il vit Kerjan s’avancer vers lui avec sa bonne grâce souriante. Mais avant qu’il no fût près do lui, madame Ferreix l ’avait ap pelé. P ikrre MAËL. (A suivre). LE FINISTERE A Nouvelles étrangères 1Maroc. — Une dépêohe de Tanger dit qu’au oours do l’une des dernières réu nions du corps diplomatique à la Casbah — réunions strictement fermées il la presse et dont les communiqués sont Toujours très disorets, — un incident se aérait produit entre le baron Rosen, mi nistre d'Allemagne, et M. Regnault, mi nistre de France, au sujet d un article paru dans le Temps et où M. Rosen était ris h partie. M. Regnault ne pouvait tre raisonnablement mis en cause et, grâce à l’entremise du ministre d'Es pagne, dit-on, l'inoident n’eut pas de suite. Mais M. Rosen n’assista pas aux autres séances, et, tout récemment, il partait en congé de maladie et était remplacé par le premier secrétaire de l'ambassade allemande il Madrid. Le bruit avait couru, d’abord, dans la colonie allemande, que M. Rosen allait être, sur sa demande, appelé un autre po9te. Aujourd’hui on déclare qu’il re viendra à Tanger aussitôt remis de ses fatigues. S Allemagne. — La Diète de Brunswick a élu à l’ananimité le duo Jean-Albert de Mecklembourg-Schwerin, régent du duchó «le Brunswiok. Angleterre. — On télégraphie de Londresque les marins de laClyde sesont mis en grève jeudi, les armateurs ayant refusé de souscrire à leurs revendica tions qui comprennent une augmenta tion de salaires et la reconnaissance for melle de leurs syndicats. Chine. — Une dépêche do IIong-Kong, du 30 mai, dit que les troupes provinciales ont attaqué les insurgésetenonttué une centaine, capturé leur chef et prit des drapeaux et dos munition«. Une nouvelle colonne do deux mille homme*, est partie pour Chaochow. Péron (Laurent), hôtolior à Mévoz-on-PortManeoh ; Tocquec (Yvos), inatolot à Mévezen-Port-Manoch ; Marrec (Joseph), matelot à Mévez en-Port-Manoch ; Hervé (Victor), matelot à Mévoz-on-Port-Manech ; Sollin (Jean-Mario), matelot à Ménoz-on-Port-Manech ; témoignage olllciol de satisfaction : ont prit part au sauvetage de la chaloupe T.-Sainte-Marie, désempnréo par gros temps àl'ontrée.de l’Avon (quartior de Concarneau), le 4 novombro 1906. Par arrêté du directeur général dos m a nufactures do l’Etat on dato du 27 mai 1907, M. Malpaut a été nommé ouvrier’ titulaire du cadre technique (ajusteur tourneur), à la manufacture des tabacs do Morlaix, à défaut do candidats militaires présentés pour un omploi de cotte spécialité par la commissfon de classement. E le o tio n s m u n ic ip a le s . Une élection municipale complémen taire a eu lieu dimanche à Lannédern, SÉNAT pour pourvoir au remplacement de M. Favennec, adjoint au maire, décédé. En Séance du mardi 28 mai. voici les résultats : M. Dubost, président, prononce l'éloge Inscrits : 224. — Votants : 141. funèbre de M. Tranpoy, puis le Sénat s’aM. Henri Favennec, cultivateur, ré journe ô jeudi, la proposition de loi sur les publicain, 140 voix, élu. Séance du jeudi 30 mat. La proposition de loi relative h la régle mentation des jeux dans les cercles et ca sinos vient en téte de l’ordre du jour, mais le président du Conseil, retenu il la Cham bre, demande le renvoi de la discussion. Il est ordonné et le Sénat s’ajourne au lendemain. CHAMBRE DES DÉPUTÉS Séance du mardi 28 mai. M. Treignier développe son interpel lation sur le renvoi de la classe 1903. Il propose de libérer cette classe le 29 juin. M. ûougère propose le 14 juin parce que c'est le centenaire de Friedland. Toute la Chambre rit. Le général Picquart, ministre de la guerre, explique quelles sont les raisons militaires qui empêchent de libérer la classe 1903 soit avant le 14 juillet, soit après. Il termine en déclarant que si la Cham bre décide de renvoyer la classe à une date plus rapprochée, il cédera sans déplaisir la place à un autre, car la tâche à remplir •lors ne sera pas de celles qu’on peut envier. M. Clémenceau, président du Conseil, déclare que le gouvernement se solidarise avec le ministre de la Guerre. La question de confiance est ainsi posée. L'amendement Treignier, mis aux voix, est repoussé par 332 voix contre 201. M. Bouveri propose le 5 juillet. Cet amendement est également rejeté. Enfin après une discussion longue et confuse, la date du 12 juillet est adoptée par tout le monde. L es Caisses m u tu e lle s ag rico le s d an s le F in is tè r e . Le ministre de l’Agriculture vient, de remettre au président de la République son rapport annuel sur la situation des caisses mutuelles agricoles en France. Le Finistère, pour sa part, en compte G4, toutes contre la mortalité du bétail'; notre département ne possède de caisses mutuelles agricoles ni contre l'incendie, ni contre la grêle, ni contre les accidents, Par arrêté ministériol du 28 mai : M. Le Breton (Jean-Louis), gardien do pas plus que de réassui ance-bétail ou de phare de 3° classe, attaché, dans le dépar réassurance-incendie. Néanmoins, le Finistère se tient dans tement du Finistère, au servico du phare des Piorres-Noiros, est placé dans la posi une bonne moyenne. tion de disponibilité avec demi-traitomont, Il est intéressant d’étudier la progres pour raisons de santé, à dater du 1« juin sion de ces caisses dans le département. 1907 ; Au 31 décembre 1897, le Finistère n’en M. Gulzengar (Félix-Mario), cantonnier comptait qu’une, comprenant G membres. chef du département du Finistère, ost En 1898, pas de changement. En 1899, nommé gardien do phare hors classe et 16 sociétés avec 928 participants. En 1900, attaché, dans ce département, au service 19 caisses et 1.198 assurés. En 1901, 31 des feux do l'ilo Tristan, on remplacement caisses ; pas de changement en 1902 ; 35 de M. Signor, admis à faire valoir ses droits caisses en 1903 et 37 en 1904. Au 31 dé à la rotraito et dont l ’omploi d’agent classé cembre 1905, on atteint le joli chiffre de est supprimé ; 54 caisses avec 3.831 assurés ; on passe M. Ropnrt (Henri), est nommé gardien à G2 caisses en 190G, et, au 1er mai 1907, do phare de 4* classe ; on compte dans le Finistère 64 caisses Il sora attaché, dans le département du d’assurances mutuelles contre la morta Finistère, au sorvice du phare des Pierros- lité du bétail, réunissant 4.G7G partici Noires, en remplacement de M. Le Breton, pants et assurant un capital de 5.149.625 mis on disponibilité pour raisons do santé. francs. Ces résultats, obtenus en moins de dix Par décret du 25 mal 1907, la pension ci ans, sont extrêmement appréciables. I vile ci-après est approuvée : faut en féliciter sans réserve notre très Fily (François-Marie), desservant à Brest, sympathique professeur départemental 24 ans de services : Pension de 500 fr., avec d agriculture, M . Soulière, car c’est à ses jouissance du 1« janvier 1906. efforts et à son activité qu’ils sont dûs. Le mérite lui en revient tout entier. LE m iS T ftt U l PARLEMENT transports de l'énergie électrique à l’étran ger, qui est à l’ordre du jour, n'étant pas en état d'être discutée. nistrer la paroisse de Ploi,annalec. Une seule messe basse sera célébrée, dorénavant, dans l’église de ce bourg, les dimanche et fête. Deux messes basses seront également dites chaque semaine. Enfin, toutes les son neries religieuses sont interdites, sauf les sonneries annonçant la messe du dimanche et colles de la semaine. In d u s tr ie c id rid o le . — L e tra fic des pom m e s. — C ontre la fraud e . M. Lefas, député d'Ille-et-Vilaine, a donné connaissance mardi dernierau groupe cidricole de la Chambre, qu’il préside, des résultats obtenus à la suite de démarches auprès des pouvoirs publics et de la Com pagnie de l’Ouest. « » • Le trafic marchand de la Compagnie de l’Ouest s’est augmenté depuis la dernière Une élection municipale a également eu lieu, le môme jour, à Lothey. R s’a campagne de 2.300 wagons, dont mille gissait de remplacer MM. Velly, Mocaër wagons de 10 tonnes achetés en Allemagne. et Saliou, décédés.En voici les résultats : En outre, les compagnies ont rédigé une Inscrits : 210. — Votants 131. affiche indiquant aux expéditeurs quelle est MM. Louis Le Jollec, minotier, 128 la méthode fi suivre pour éviter les retards voix ; Jean-Louis Blouët, cultivateur,127 et les arrêts à la frontière allemande dans voix ; Joseph Le Jollec, cultivateur, I2G les expéditions de ponnnes îi cidre. voix, élus. Le groupe a décidé de poursuivre acti vement sa campagne pour la réduction des C o n s tru c tio n s sco laire s. délais de passe-port. 11 a accepté en outre Par un décret du 11 mai courant, l’a- avec reconnaissance l’offre amiable que lui îrandissement de l’école des garçons de a renouvelé M. le consul de France à StuttCerlouan a été déclaré d’utilité publique. gard de venir au cours des vacances faire une tournée de conférences à l’usage de nos expéditeurs français sur les marchés O otro is c o m m u n a u x . de pommes en Allemagne. Au début de sa séance d'hier,vendredi, Les syndicats agricoles ou commerçants la Chambre des députés a adopté sans désireux de prendre part à ces conférences discussion les projets de loi autorisant la création ou la prorogation de surta sont priés de communiquer leur demande xes sur l’alcool aux octrois de Ploaré, à M. Lefas, député, président du groupe Trégunc, Roscoff et Saint-Pierre-Quil- cidricole. ♦ bignon. Ï L es p e n sio n s de dem i-solde. — L a g r è v e g é n é r a le des in s c rits proolam ée. Un mouvement cidricole, qui se lie au mouvement viticole, vient, parait-il, de prondre naissance en Bretagne. Un groupement important de négociants, de débitants, de producteurs et de consom mateurs, a pris, à Lorient, l’initiative d’une protestation contre la fraude du cidre. Une pétition sera déposée sur le bureau de la Chambre, pour être discutée en même temps que celle concernant la fraude des vins. Les organisateurs du mouvement pro testent contre le sucrage, le mouillage, la fabrication artificielle des cidres et cidrelles, et demandent la suppression du privilège des bouilleurs de cru. Le comité d’initiative a saisi de la ques tion les chambres de commerce, les syndi cats agricoles, etc., des départements bre tons et normands. Le même tableau indique pour la troisième semaine de mai le prix moyen du kilogr. de viande au marché de la Villette : Bœuf, 1 fr. 49 ; veau, 2 fr. 1G ; mouton, 2 fr. 19 ; porc, 1 fr. 9G. — Cos prix sont la moyenne des trois qualités. Sur le même marché il a été amené, du 13 au 19 mai : 3.208 bœufs, 1.3G9 vaches, 520 taureaux, 3.5G8 veaux, 27.975 moutons et G.322 porcs. A d ju d ic a tio n s p ub liqu es Chemin vicinal. — Il sera procédé le sa medi 15 juin, il une heure, à la mairie de Cast, il l’adjudication des travaux de construction du chemin vicinal ordinaire n» 1, entre le bourg de Cast et la limite de Plomodiern, sur 700 mètres. Montant des travaux, 3.200 francs ; caution nement, 100 francs. L a B re ta g n e h o rs de chez elle. On nous écrit : Le 2* dîner du Fureteur Breton, cet inté ressant bulletin documentaire, a eu lieu sous la présidence du célèbre et érudit panorami 8te Poilpot. Au dessert, celui-ci, dans un toast très applaudi, rappelle ses origines armoricaines, fournit des documents inédits concernant le peintre malouin Duvoau, l’auteur de la Messe en mer et du Relourde Sainte-Anne de la Palue, et termine en promettant de mettre en scène,dans un prochain panorama, l’héroïsme du nantais Cambronne à W a terloo. Maurice Le Dault, directeur du Fureteur, remercie le président Poilpot, et les colla borateurs du Bulletin, et transmet les excu ses d’titienne Port, d’Em. Ernault, de Keramborn, d’Ouverleaux, bibliothécaire du roi des Belges, de Pierre Laurent, d’Astrou Judoc, etc. Une discussion scientifique très vive s’e n gage entre MM. Ch. Le Goffic, l’auteur de Sur la Côte, et Louis Hémon, député de Quimper, au sujet du Barzaz Breiz de la Villemarqué. Dans une piquante communication, Léon Durocher cite d’après Brantôme les proues ses du chevalier de Saussay, pris par les corsaires, et réclame en l ’honneur du preux armoricain l’érection d’un menhir ou d’un obélisque sur le sol d’Alger. Le cheikh Abou Naddara, coltologue égyptien, pro met de s’entremettre auprès du Khédive pour la translation d’un obélisque. L ’éditeur Carrington révèle une particu larité de la vie de Jacques de Rohan et de son épouse. La soirée se termine par d’an ciennes chansonsque chantent Louis Hémon et Marc Leclerc. Parmi les convives signalons l’explora teur do Brettes, le professeur Baudrillart, les poètes Poirier, Bazin, P. Péral, descen dant du peintre Duveau, les peintres et dessinateurs Daniel Mordant, Malo Re nault, Duranel, Jacques Pohier, et l’aqua relliste Forges qui dessina pour le menu une amusante hôtellerie : A la descente des Rohan. Société a rc h é o lo g iq u e d u F in is tè re . La société archéologique a tenu sa réunion mensuelle jeudi, 30 mai, dans une salle du musée de Quimper. Voici l’ordre du jour de cette séance : 1» Communications diverses. 2« Le Chevalier de Lanidy (1753-1782), par M. de Brémond d’Ars, 3° Alain Le Grand et les anciennes chro niques par M. le docteur C.-A. Picquenard. P o rts m a ritim e s . — L a « Ville-Close n de C o n c a rn e a u . • M. le ministre des Travaux publics vient d’autoriser la mise en adjudica tion des travaux de construction d’un quai projeté le long des remparts de la « Ville-Close », à Concarneau. Un crédit de 9.400 francs est ouvert, à cet effet, à MM. les Ingénieurs chargés de la préparation du projet. Cette somme correspond à la part contributive que la ville de Concarneau avait assumée dans la dépense. Le comité dit « comité national de défense des gens de mer » qui siège à Marseille vient do prendre une grave décision. Il a décrété, jeudi soir, la grève générale des inscrits maritimes et a décidé la mise à exé cution do cette mesure à dater du lendemain. Cette décision ost motivéo par la question dos pensions de demi-solde. On sait qu’une oampagne très vive a été menée depuis quel que temps dans les milieux maritimes contre le projot Thomson qui üxo ces pensions au N o uv elle s m a ritim e s m inim um à 3G0 francs. La croisière du * Duguey Trouin ». — Le « comité national de défonso des gens Voici l’itinéraire du Duguay-l'rouin, école de mnr » veut, en déclarant la grève, con d’application des élèvf-s-ofliciers, pendant la traindre le gouvernement à accepter la projet deuxième partie de sa croisière annuelle : Siegfried qui élève les pensions à 600 francs Quiberon, du 30 mai au 2 juin ; Lorient, du mais qui est inapplicable au point de vue 2 au G ; Saint-Malo, du 7 au 10 ; Cherbourg, financier. Séance du jeudi 30 mai. du 11 au 12 ; Le Havre, du 13 au 15 ; Rotter Toile ost la situation. D é p ô t de G u in g a m p . — It in é r a ir e dam, du 16 au 21 ; Copenhague, du 24 au 28 ; La grève a débuté hier matin à Marseille. ' La Chambre vote une proposition per de la C o m m iss io n . Christiania, du 30 juin au l«r juillet ; Oban, mettant le mariage entre beau-frère et belle- Kn Bretagno, tout est calme. Los inscrits maritimes qui s’engageront La commission d’achat du dépôt de du 8 au 12 ; Staffd, le 12 ; Plymouth, du 15 au sœur. On reprend la discussion de la proposi dans co mouvement encourront évidemment Guingamp se réunira, pendant le mois 19 ; Brest, le 20 juillet. tion de loi ayant pour objet d’assurer le se une grave responsabilité. Et ils courent le de juin prochain : Avis aux navigateurs.— Le feu de Beuzec, risquo, en s’associant à ce mou.-oment révo A Landivisiau, sur la place, le mardi aux abords de Concarneau, sera modifié dans cret du vote. lutionnaire, de perdre tout le bénéflco de lour 4, à 9 heures 30 du matin ; à Quimper, le courant de l’été de 1907. Ses nouvelles Après une longue discussion, l'institu discipline passée. dans l’enceinte du concours hippique, caractérisques seront les suivantes : Puissance tion des délégués des candidats dans les Le gouvernement a dû prendre des dispo sections de vote, redemandée par la ^com sitions pour assurer le sorvice des courriers le lundi 24, à 10 heures du matin ; et il et portéo lumineuses par temps moyen : 5.000 mission, est repoussée par 299 voix contre postaux ot les communications avec la Corso, Guingamp, au dépôt, les samedis 8 et 15 becs Cárcel et 22 milles ot demi. Secteurs d’é clairage : visible, avec lumière renforcée, l ’Algérie ot la Tunisie. Dos torpilleurs ot des juin, h 9 heures du matin. 280. dans un sccteur de 10° dont l’axe sera, comme contre-torpilleurs transporteront les cour par le passé, lo N. 32® 30’ E. Le feu sera visi riers et les transports Vinh-I.ong, Nive, MyL o prix du b lé et de la viande. ble, mais avec une inteusité décroissante, on tho et Shamrock assureront lo service des dehors do ces limites. voyageurs. Nous extrayons les indications suivantes Pendant l’oxéculion des travaux, le feu ac du dernior tableau otliciol indiquant lo prix Les consèqueno es de la S é p a ra tio n . du quintal de blé sur les principaux marchés tuel sera remplacé par un feu provisoire établi sur la galerie supérieure du phare et d’une do Franco ot do l ’étranger, arrêté à la datu A la suite des incidents qui se sont pro du 22 m ai 1907 (75 kilogrammes par hec puissance do 200 bees Cárcel environ. duits h Plobannalec, et dont nous avons tolitro do blé) : Engagements volontaires. — Lo 2« dépôt BAZETTE BRETONNE FINISTÈRB Aotea offloiels. Par déolsion du 25 mai 1907, le ministre de la Marine a accordé les récompenses sui vantes, pour fait de sauvetage aux person nes désignées ci-après ; rendu compte, et notamment de l’expulsion des prêtros du presbytère, l'évéque do Quitn1er a pris un arrêté ordonnant au recteur et aux deux vicaires de quitter les logements »rovisoires qu’ils occupent et do se retirer il ’ont-l’Abbé, d’où ils continueront ù admi Paris, 25 fr. 50 ; Lyon, «« fr. »» ; Rouen, 24 fr. »# ; Chartres, 24 fr. 21; Nantes,23 fr. 95; Guingamp, 19 fr. »» ; Meaux, 23 fr. .50 Breslau, «« fr. »» ; Vienne, 22 (r-, »» ; Londres, 18 fr. 95 ; Bruxelles, 18 fr. G2 ; Now-York, 19 fr. 09; Chicago, 18 fr, 25. (Brest) recevra par voie d’engagements volon taires pour cinq ans, des jeunes gens à admet tre dans les spécialités ci-après : Dés à présent, 40 charpentiers, 8 tailleurs et dos cuisiniers en permanence. Los cuisiniers s’engagent pour 3 ans. Le 3 juin, à huit heures du matin, les canon nière, torpilleurs,fusiliers, timoniers, fourriers, distributeurs, infirmiers, tambours, clairons et chauffeurs ; l’admission dans ces spécialités a lieu par voie de concours. Les jeunes gens de la classe 1906 peuvent contracter un engagement dans les équipages de la flotte, môme après le conseil de révision, s’ils réunissent les conditions exigées. Police correctionnelle. — Tribunal de Q u im p e r . Audience du 28 mai. P o n t - C r o ix . — Outrages aux gendar mes. — Jacques Jaffré, maréchal-ferrant, a outragé les gendarmes qui passaient dans une des rues de la ville. 1 jour de prison. B e u z e c - C o n q . — Ivresse et bris de clô ture. — François Delliou, 2G ans, marin- pêcheur au Lin, ayant été mis, pour ivresse, à la porte d’un débit de boissons, à SaintJacques, a brisé les vitres de la devanture à coups de p o in g . 1 mois de prison et 5 fr. d’amende. P l e u v e n . — Violences. — Corentin Hamon, 38 ans, ancien boulanger, ayant fait de mauvaises affaires, s’est retiré chez sa belle-mère, Mmo veuve Joncour, demeurant à Pont-Coulafen, qui avait déjà recueilli sa femme et ses enfants, au nombre de quatre. Hamon, qui s’enivre fréquemment, bru talise sa belle-mère. Le 13 mai dernier, notamment, il a renou velé ses scènes de violences ; et, comme la pauvre femme se sauvait, il l’a poursuivie dans les champs où il l’a frappée et terras sée. Des cultivateurs qui se trouvaient non loin de là durent intervenir. Hamon qui a déjà encouru plusieurs con damnations pour faits analogues, est con damné à 2 mois de prison. G u i l v i n e c . — Coups. — Marie-Louise Le Moal, femme Le Bec, 59 ans ménagère à la Palue, étant en état d’ivresse, a violemment frappé la femme Durand, à la tête, avec une bouteille. Elle est condamnée à 25 fr. d’amende avec sursis. P l o a r é . — Tapage nocturne. — Pierre Hénaff, 29 ans, marin-pêcheur à Croas-Talud, qui faisait du tapage, vers une heure du m atin, dans les rues de Douarnenez, s insulté et frappé les agents qui voulaient l ’emmener. 2 jours de prison avec sursis et 5 fr. d’a mende. L a F o r ê t - F o u e s n a n t . — Coups et ivresse. — Jean-Marie Baccon, 19 ans, pêcheur au bourg, a attaqué et frappé le nommé Alain Baccon, âgé de 49 ans. Jean-Marie Baccon, qui était ivre, est condamné à 20 jours de prison. G u i l v i n k c . — Voleuse pour boire. — Marie Le Bourhis, femme Cléac’h, 53 ans, demeurant à Lostendro, a dérobé une poule à la veuve Durand, de Kerfriant, puis elle est allée la vendre, pour s’enivrer avec le produit de cette vente. Elle a déjà encouru de nombreuses con damnations pour faits de même nature. 3 mois et un jour dfe prison. D o u a r n e n e z . — Gendarmes frappés. — Nous avons narré, dans notre dernier n u méro, les faits qui se sont passés à Douar nenez dimanche et lundi dernier. Des gen darmes ayant arrêté un perturbateur, furent assaillis et frappés par la foule. Le lende main, comme ils enquêtaient à ce sujet, ils furent encore entourés et durent sortir leurs revolvers pour tenir leurs agresseurs en res pect. L ’homme qui avait été la cause primitive de cette petite émeute est poursuivi pour ivresse et outrages. C’est un nommé Jean Gourlaouen, soudeur, âgé de 28 ans, demeu rant rue du Pont. Le nommé Yves Joncour, 33 ans, marinpêcheur, demeurant également rue du Pont, comparaît en même temps. Il est un de ceux qui frappèrent les gendarmes pour délivrer Gourlaouen. Ce dernier est condamné à 8 jours de pri son, et Joncour à 40 jours et 16 /r. d’amende. Police correctionnelle. — Tribunal de C h â te a u lin . Audience du 27 mai. P l e y b e n . — Outrages aux gendarmes et ivresse. — Le nommé Jean-René Cau- gant, 41 ans, tailleur d’habits à Pleyben, étant en état d’ivresse, a injurié le briga dier de gendarmerie Vivier. 6 jours de prison pour outrages et 5 fr. d’amende pour ivresse. Quimper. — La Fête des écoles. — L’organisation de la « Fête des écoles », qui doit être célébrée dans toute la Fran ce, dans le courant du mois de juin, a été assumée à Quimper par la Société républicaine d'Education populaire. C’est dire qu’elle promet d’être fort bril lante. On sait que cette fête a pour but de célébrer le 25* anniversaire de la fonda tion des écoles laïques, leurs noces d’ar gent, et d’honorer la mémoire de ^ules Ferry, le promoteur des lois scolaires. Cette solennité aura lieu au théâtre de Quimper, jeudi prochain, 5 juin, à deux heures de l’après-midi. La musique du 118” prêtera son concours. Voici le pro gramme de la fête : 1» Musique militaire (Marseillaise) ; 2« Salut aux Monts (chœur à 3 voix), par l’école normale d’instituteurs, poésie de R. Delbort, musique de Ch. Cuny ; 3° Allocution du président ; LE FIINISTERE Enfin, un troisième vol a été commis duna 4° Muaiquo militaire (Miroille ), opéra do Intéressante capture. — La barquo 392, la nu it du 50 au 27 mai, chez los époux Gué- patron Chaoun, a romené jeudi un poisson as Gounod, fantaisie do G. Paria ; zonnoc, domourant ruo do Korfountoun. sez rure, appelé sabre, ot do dimensions peu or 5» Comptes-rendus du trôsorior et du socrô Vers doux liouros du matin, Guùzonnec dinaires. taire ; (J° Par la Science (chœur à \voix), par crut entendro du bruit dans los escaliers do les deux écoles normales, poé&ie do Bouohor, la maison qu’il occupo, mais il no so déranElllant. — Ecrasé. — lin malheureux goa pus. musique de Méhul ; accidont s’est produit mardi dernier sur la Dans la matinée, Mmo Guézonnoc s’aper 7« Musique militaire (Samson et Dalila) route de llosporden è Elliant. çut qu’une robo on drap noir, valant uno opéra do Saint-Satins, fantaisie de Moister Lo nommé Jean Quéroué, cultivateur h dizaine do francs, qu'ollo avait suspendue 8» Conférence sur Jules Forry, par M. I3er Rohantic, en Elliant, revenait de Rosporderrière la porto do sa chambre, avait été naux, inspecteur d'Académlo ; den avec ses deux fils. Les hommes con 9» Hommage à Jules Ferry (chant à l’u dérobée. Là oncore la porto do l’appartoduisaient deux charrettes chargées de maërl. mont n ’était pas fermée à clof. nisson), par les doux écoles normales, poé Au moment où le premier attelage pas sie do Jos8e, muftquo de Clérleso ; Les soirées de gala du concours hippi sait sous la voie ferrée, le train de Quim 11!» Musique militaire fMarche), Wettgo. per tjiii arrivait effraya les chevaux. L’aîné Tous les amis de l’Ecole se feront un dateur dos soiréos do gala do notro conoours des fils, qui le conduisait, essaya en vain devoir d’assister à cette jolie fôte qui hippique, a été ohoisi do nouveau ontto minée de maîtriser son attelage; heurté violem sera, on le voit, oe qu’elle doit ôtre, sim par la munioipalité pour organiser los repré ment par le brancard de la charrette, il roula îi terre et la voiture lui passa sur les ple, grande et belle. sentations dus 20, 21, 22 ot 23 juin. En outre, un banquet aura lieu, le Lo programme do 00s quatre spectacles no lo deux jambes, qui furent broyees. Le malheureux jeune homme fut relevé môme jour, à midi, salie Rieux. Le prix cèdorn on rien h oolui des années précédentes. en est fixé à 3 fr. 50. Les adhésions doi M. Barét s’est assuré le ooticours d’artistes aussitôt et transporté dans une maison vent être adressées à M. Salaün, trésorier appartenant aux prinoipaux théAtrca do Paris. voisine, mais tous les soins furent inutiles de la Société républicaine d'Education Pour répondre au désir dos amateurs do théfl- et il mourut dans la soirée. populaire, 8, rue Lenormand, Quimper. tro, lo bureau de looation motlra en vente dos Le corps a été ramené à Elliant. que. — L’improsai'io Ch. Baret qui est lo fon La « Cornouaille ». — Demain dimanche, X juin, 5* tir réglementaire de vitesse (tout tireur n ’ayant pas tiré 5 cartouches mar quera zéro pour résultat de son tir) ; 7» tir des pupilles ; poule au 1886 ; poulo au revol ver ; championnat de l’Union et do la ao ciété. A 9 heures, championnat dea lycéoa. Con currents : MM. Esun, Lécuyer, Limbour, Bauguion, Emzlvat, Thooris, Vally, Harris, Tristani et Henri Hémon. A 2 heures, championnat de l’école nor male. Concurrents : MM. Bescond, Arribard, Rodalleo, F. Piriou, Golhen, Le Goiï, Bourlès, Hamon, L. Le Baut et Le Roux. Les Courses de vélocipèdes. — Si le beau temps veut bien se mettre de la partie, les courses de demain promettent d'être très réussies. Le joli lot de coureurs déjà engagés per met en effet de prédire que le nombreux public qui se pressera au vélodrome assis tera à des épreuves très intéressantes. Comme d’habitude, les membres des sociétés vélocipédiques du département en treront au vélodrome sur la présentation de leur carte de sociétaire de l’année. On achève en ce moment l’installation des tribunes qui seront couvertes de bilches imperméables. De cette façon, les specta teurs sont assurés'd’ôtre à l’abri. Mais il faut espérer qu’un rayon de soleil viendra égayer cette fôte printanière. Comme chaque année, un service de voitures, partant du Parc, sera organisé à partir d’une heure de l’après-midi. Le prix du pain. — A la suito de la hausse subite qui vient de se produire sur les farines, les patrons boulangers de Quim per se sont réunis hier matin, au Gymnase municipal, pour décider s’il y avait lieu d’augmenter le prix du pain. La majorité des patrons présents s’est montrée favorable h cette mesure, mais comme quelques patrons quimpérois, et non les moindres, n’assistaient pas h la réunion, la question reste en suspens jus qu’à nouvel ordre. Retard de courrier. — Le courrier de Pa ris n’a pu être distribué jeudi à Quimper que dans la soirée. Ce retard a été causé par un taraponnoment entre deux trains de marchandises qui s’était produit dans la nuità La Ferté-Bernard, sur la ligne de Paris à Brest. La voie avait été obstruée et le train de Paris avait subi, de ce fait, un retard de près de 5 heures. Assistance judiciaire. — Le bureau d’assistance judiciaire tiendra séance ven dredi 7 juin courant, è deux heures, au Palais de justice. Enfant noyé. — Meroredi soir, vers5 h. 1/2, des enfants s’amusaient sur les tas de sable déposés en face la manufacture Henriot, à Locmaria, quand, brusquement, l’un d’entre eux, le jeune Jean Quelfélec, Agé do 4 ans 1/2, demeurant chez ses parents, rue Nouve, 40, tomba dans la rivière. A cette heure, la marée était très haute ; ses petits camarades se mirent à orior : « Au secours ! » et bientôt un nommé Guillaume Jugan, 48 ans, fournier, s’emprcaaa do se eterà l’eau. A la seconde plongée, il réusit à s'emparer du jeune Quelfélec, et le dé posa sur la cale. On prodigua les meilleurs soins au pauvre potlt, mais tout fut inutilo, et le médecin appolé en toute h»\te ne put que constator le décès. I Vols d'effets. — On signale trois vola d'effets qui viennont d’étre commis do nuit, à Quimper. Le premier de cos vols a été commis chez Mme Ligen, jardinière, rue Bourg-losBourgs. Le voleur u pénétré sans difllculté dans l’appartement qui n’était pas fermé à olef et y a opéré aveo une certaine audace puisqu’il a pris sur le lit des enfants une oouverture en laine verte tachée de jauno, presque nouve; il s’est en butre omparé d’une robe en mérinos noir et d’un jupon en molleton de couleur bleu. Ni le mari, ni la femme, ni les enfants, Agés de 12 et 9 ans, n’ont rion ontondu. Le second vol a été commis chez les époux Le Grand, propriétaires à Ooaroman-dro ; il a dû être commis à uno heure assez avancée. Les époux Lo Grand avaient négligé de fermer leur porto à clof ot lo matin en ae lovant la fomme a’apeiçut qu’un malfaiteur avait pénétré chez ollo. Elle constata en effet la disparition do doux robos on drap noir, d’un tablior en coton et d’un jupon on ooton blano pointillé de bleu, le tout d’une valeur d’environ 50 fr. Ces vêtements étalent suspendus derrière la porte de la chambre. oarnots d’abonnomont contenant quatre cou pons qui pourront étro utilisés au gré du por teur, soit a raison d’un ooupon par représenta tion, soit en omployant plusieurs coupons à ln fois s’il plaît au porteur d’amener plusieurs porsonues aveo lui, pour toi ou tel speotaolo do son ohoix. Ces oarnots d’abonnoment dont lo nombro est limito (car M. Baret pourrait subir un véritablo préjudice si toutola sallo était louée au moyen de 00s oarnots), seront mis fi la dis position du publia les 14 ot 15 juin proohain. Mais pour éviter l’oncombromont qui se pro duisit l’an dernier, les coupons no pourront ôtre numérotés qu’à partir du dimauoho 1G. Les confrontations entre les témoins et Biollay sont maintenant terminées en grande AUX ENCHÈRES PUBLIQUES partie’. La confrontation entre Biollay et M11” Même au-deHNOuH de la Ml**e à prix Devant le Tribunal civil de Quimper Louise Fonteneau qui devait avoir lieu mer credi matin n’a pu avoir lieu, M11« Fonteneau LE JE U D I 13 JU IN 1907 ayant été prise d’une crise nerveuse à la vue à midi. de Biollay. Mercredi matin Biollay était très calme. V E N T E Melgven. — Rixe sanglante. — Un nomme Sinquin', de Melgven, qui avail passé la journée de dimanche dernier à Concar neau, étant entré dans un débit au bourg de Kerrose, se disputa avec un joueur de boules. Des injures on en vint bientôt aux coups, et Sinquin, se voyant le plus faible, sortit son couteau et se précipita sur son adver saire. Mais celui-ci le désarma et le roua de coups. Sinquin, qui perdait du sang en abon dance, a été ramené chez lui. Il est grave ment contusionné. La gendarmerie de Con carneau a ouvert une enquête. UNE V i l l a d e s A c a c i a s Située aux Sables-Blancs, près Concarneau A ÎOO mètres de la plage ayant une belle vue sur la mer, d’une contenance d’environ 20 ares, entière ment close de murs privatifs. Mise à prix : I 2 .0 0 0 fr. Pour plus amples renseignements voir le cahier des charges déposé au greffe ou les affiches légales. L’avoué poursuivant la vente, J . SOU D RY. Suicide. — Lo nommé Pierre Goanvic, 34 ans, couvreur à Rosporden, s’est suicidé mardi soir, on se tirant dans la tôte, qui a ôté transpercée, un coup de fusil de chasse chargé à plomb. Goanvic était mariée et avait un jeune enfant. On attribue son suicide à des embarras d’argent. P R O P R IE T E C O N N U E SO U S L E NOM D E Etude de M ' Pierre J a g q , notaire à Quimper. Bannalec. — Tentative d'empoison nement.— Une tentative d’empoisonnement a été commise dans les premiers jours du mois de mai, au village de Trémeur, contre un jeune enfant de 4 mois. Ce crime avait été ignoré jusqu’ici, mais une dénonciation étant LE M E R C R E D I 26 JU IN 1907 parvenue à la gendarmerie, celle-ci a ouvert à 2 heures, en l’étude une enquête. Le 9 mai, la femme Picard, ménagère à Pont-l’Abbé. — Cambriolage. — Pour la cinquième fois, depuis un an environ, Trémeur, quittait sa maison de bonne heure AVEC JA R D IN la gare de Pont-l’Abbé vient d’être cam pour aller au bourg, laissant au berceau son enfant, Agé de 4 mois. Son mari, employé Située à KERVIR-HUELLA, en Ergué-Armel briolée. Les cambrioleurs, ont, à l’aide d’un chez un entrepreneur de Bannalec, quittait ( m a i s o n b a r o n ) levier, forcé les volets du bureau de la la maison lui aussi, peu après le départ de Retraite aux /lambeaux. — La première petite vitesse, brisé un carreau, ouvert sa femme. Mi6e à prix : 6 .500 fr. doa rotraitos aux flambeaux qui doivent ôtre Or, quand celle-ci rentra chez elle, elle organisées par lo 118» durant la saison d’été, la fenôtre et, pénétrant dans le bureau constata (ju’on avait fait absorber du pétrole 2e Etage à louer de suite et 3« tous les quinzo jours, aura liou aujourd’hui de M. Berlhier, chef, ils ont fracturé les Etage à louer pour le 29 septembre, à son enfant. Le biberon en contenait en tiroirs caisse. Ils n’ont rien trouvé, ce samedi, de 9 heures à 10 houres du soir. 15, rue Kèréon. (Ces deux logements fonctionnaire prenant la précaution de core. En voici l ’itinéraire : Un médecin, appelé en toute hôte, prodi pourraient être réunis). Départ de la Caaerne, rue Vis, quai de tout enlever le soir. l’Odet, rue du Parc, pont do le Préfecture, Jardin, situé à Loc-Maria, à louer Du bureau, les malfaiteurs ont péné gua ses soins au pauvre petit et le mit hors (arrôt devant la Préfecture), pont de la Pré tré dans le hall aux marchandises, ont de danger. L’enquête se poursuit. pour le 29 septembre. fecture,ruo du Parc, boulevard de l'Odot, rue éventré un panier de liqueurs et en ont S’adresser chez M* Ja c q , notaire. du Pont-Firmin, rue des Roguaires, rue du soustrait six litres, puis ils se sont re Frout, place Saint-Corontin, rue Kéréon, rue tirés. Etudes de Mc LU CAS, avoué-licencié, du Chapeau-Rouge, rue Saint-Marc, Caserne. On ne possède aucun indice qui per rue Vis, 6, à Quimper, et de Me D a m e y , notaire à Douarnenez. Concerts militaires. — Voici le pro- mette de les découvrir. ranime du concert qui sera exécuté demain imanche et jeudi prochain, parla musique Tréméoc. — La foudre incendiaire. De nos correspondants particuliers. du 118* de ligne, de 8 h. 1/2 îi 9 h. i/2 du — Le 27 mai dernier, vers 10 h. 3/4 du soir, sur le kiosque du Champ-de-Bataille : soir, au village de St-Sébastien, la famille Paris, 31 mai, 8 h. soir. PAR SUITE DE LIQUIDATION JUDICIAIRE Facluis, qui était couchée, fut réveillée par Marche des Petits Rats......... .. Andrieux. S é n a t. de violents coups de tonnerre ; une lueur En l’étude et par le ministère Le Val d’Andorre (ouverture)...Ilalévy. inquiétante illuminait l’intérieur de l’habi de M* D àmev, notaire à Douarnenez L’Adiçe(tyrolienne pour haut Le Sénat a discuté longuement la bois ot trombones)............ ... N. Bousquet tation ; Fachus se leva et constata que Le Lundi 17 Juin 1907 Samson et Dalila (sélection). Saint-Saéns. le feu consumait la toiture ; à la hâte, proposition de loi relative à la règle mentation des jeux, et l'a adoptée. A 2 heures de l’après-midi. Polka des Masques................ ...H. Martin. il fit sortir ses deux vaches, pendant que Le chef de musique, Em. K u h n . sa femme sauvait ses papiers et emmenait C h a m b re des d é p u té s . ses enfants dehors. Etat-civil du 25 au Si mai. — Naissan La Chambre a discuté la question Puis il courut réveiller les voisins. Mais ces. — Jaoques-Mario Gléonneo, r. Neuve. — le feu avait tout envahi et rien ne put être du renvoi de l i classe 1904. Elle a AVEC D É P E N D A N C E S Joanno-Porrino Guyador, r. dos Roguaires. approuvé les déclarations du ministre sauvé. Construite en maçonnerie et couverte en ardoises Frnnçois-Mario Théophile, al. do Loo-Maria. Les pertes occasionnées par cet incendie de la guerre qui a annoncé qu'il ren — Mario Tanguy, r. do Kerfountoun, — MiohelS IT U É E E N LA V IL L E D E D O U A R N E N E Z verrait , après les manœuvres, la ma dû évidemment h la foudre, s’élèvent à Jean Déuez, r. Neuvo. — Ronô Landon, r. do rue de la Corderie, 14 3.000 fr. et sont couvertes par une assu jorité de celte classe. la Providenoo. rance. Mise à prix : 5 .0 0 0 francs. 159 naissanoos on 1907. L0IT1E MAISOND’HABITATION tel § VENTE U n e M a is o n d ’h a b it a t io n Mariages : 45. DiSofts, — Piorro Kervcillant, 73 ans, jour nalier, veuf do Anne Cabillio, à l’Hospioo. — Vinoont Borthovas, 41 ans, oultivatour, oélibatairo, il l’Hospioo. — Jean Laurent, 77 ans, journalior, veuf de Mario Huitrio, r. do'la Providonoo. — Piorro Jégou, 2 ans, r. du ChapeauRougo. — François-Joseph Kerboul, 30 ans, sana profession, eélibalairo, à . l ’Hospioo. — Jean-Louis Quofféloo, 4 ans, r. Neuve. 228 déoés on 1907, dont 79 aux hôpitaux. P u b lic a t io n s d e Audlerne. — Découverte d'un cada vre. — Le cadavre de Mme Goudédranche, 3f> ans, mère de deux enfants, ha bitant le quartier du Stam, à Audierne, a été découvert, cette semaine, vers six heures du matin, le long de la ligne des chemins de fer départementaux, à l’en droit dit Pont-Pren, en Eequibien. Une enquête est ouverte afin de re chercher les causes de la mort de la malheureuse femme. M a h ia o k s Jean Pradior, comptable, domicilié à Lorient, ot Mario-Corentino Le Borro, sans profossion, domioilié') h Quimpor. Îüdouard-Josoph-Mario Criou, quinoaillior, domioilié & Douarnonez, ot Bmma-Julio-Marie Trévidio.sans profession,domioiliée h Quimpor. François Mario Hirzin, forgeron en voiture, domioilié h lvry-Port (Soine), otVinoonte-Louiso Crenn, faotrioe, domioiliée à Quimper. Auguste-Mario Pouot, faotcur-aooordeur do pianos, ot Mario-Laurenoo Sauvagcot, taillcuso, domiciliés a Quimper. Léon-Louis-Guillaume Boutry, omployé de dirootion dos Postos ot Télégraphes, domioilié à Quimpor, ot Magdoleino Contanion, sans pro fession, domiciliée h Angers. Antoine-Mario Cardaliaguot, commerçant, domioilié h Quimpor, ot Marie-Yvonno Grall, sana profossion, domioiliée h Lesnovon. Pouldreuzlc. — Enfant noyée. — Le 28 mai dernier, M. Jacques Kerloch, cultivateur îi Bouzéor, quittait sa ferme vers 9 heures du matin pour se rendre à la foire de St-Germain. Kerloch qui est veuf laissa la garde de ses enfants à son fils aîné, Pierre, ôgé de 12 ans seulement. A sa rentrée, vers 5 h. 1/2 du soir, Ker loch apprit que sa petite fille Marie-Jeanne, itgée de 3 ans, avait disparu. Immédiate ment, il se mit, avec l’aide de voisins, à la recherche de la pauvre petite et ce n’est que vers 9 h. 1/2 du soir qu’elle fut dé couverte dans une mare îi environ 150 uiètres du village. La pauvre enfant s’était noyée. Argol. — Mort accidentelle. — Le jeuno Louis Mérour, ilgé de i l ans, et son frère Nicolas, Agé do 16 ans, reve naient do charger une charretée de trè Concarneau. — Grave accident. — fle. Lejeune Louis Mérourétait montésur Un grave accident, dont les suites pour raient ôtre mortelles, s’est produit mer '»charrette, lorsque, par suited’un violent credi dernier, dans'lu Ville Close, der cahot, celle-ci chavira. L’enfant fut pris sous le trèlle, son frère ne put le dégager rière l’église. et quand on arriva à son secours il était Plusieurs enfants jouaient à cet en mort étouffé. droit ; l’un d’eux, le jeune Auguste Pou lain, âgé de 9 ans, qui courait sur les Saint-Hernln. — Le crime de Coaremparts, fit un faux pas et tomba dans le fossé, d’une hauteur do 8 mètres en dout. — Les époux Biollay ont recommencé à ne plus vouloir répondre aux interrogatoi viron. On accourut il ses cris et on lo trans- res. Bien plus, Biollay se refuse môme a orta chez ses parents, rue Duguosclin. suivre les gendarmes au cabinet d’instruc >6 médecin qui lo soigne n’ose se pro tion. noncer sur son état qui est inquiétant. C’est ainsi que mardi dernier Biollay s’est énergiquement refusé à se laisser con Incendie.— Dans la nuit du 27 au 28 mai, vera m inuit, Iob époux Gamin, demeurant duire devant le juge d’instruction pour ôire ruo Dumont-d’Urvillo, étaient réveillés par confronté avec les témoins. M. Picard et son grellier, M. Le Godec, uno épaisao fuméo qui pénétrait dans lour appartement. so sont alors transportés il la maison d’arrêt. M. Gamin ao lova aussitôt ot constata quo Biollay, prenant un ton hautain et arro lo fou était dans lo mugasin do modes tenu gant, a, îi plusieurs reprises, appelé le par sa fommo. gardien-chef pour se retirer du parloir, où L ’alarmo fut donnéo immédiatement, ot avaient lieu les confrontations, ajoutant: « Je les pompiors, accourus aussitôt, 8e rendirent bientôt multros du sinistre. Mais les dégftts veux et j ’oxige qu’on nie réincarcèro ». Il insulta encore le gendarme Pierre, de la sont importants. Le fou a pris, on no sait comment, dans brigade de Carhaix, qui était lîi comme té moin. Il fallut que les gendarmes Le Doaré un dos rayons du mugasin. M. Gamin évalue sos portos, qui sont as et Homard, de la brigade de Chôteaulin, se tiennent à ses côtés pour le calmer. surées, à une douzaine de mille francs. E L’avoué poursuivant, Service particulier du Finiitère. A . LUCAS. Paria, l e juin, 7 h. 14 matin. LA GRÈVE GÉNÉRALE DES IN SCRIT S. Les inscrits maritimes de Nice, de Nantes,de Saint-Nazaire,de Bordeaux, de Cette, d’Alger, de Dunherque et du Havre ont voté la grève générale qui sera effective aujourd’hui dans la plu part de ces ports. A Marseille 23 navires ont désarmé hier. A Alger, le président du syndicat des dockers a été arrêté. M . Thomson, ministre de la Marine , interviewé, a déclaré que la détermi nation prise par l s inscrits est aussi injustifiée que contraire à leurs inté rêts. Le projet de loi qui vient d’être dé posé assure à tout inscrit à 50 ans, au moins 360 francs de pension ; à 60 ans, 420 francs ; à 70 ans, 480 fr. Ainsi les inscrits se mettent en grève pour protester contre un projet qui leur accorde plus que ce que pré voient les retraites ouvrières, que les travailleurs souhaitent :’.e tous leurs vœux. Si les inscrits n’assurent pas régu lièrement les services pour lesquels la loi leur accorde une sorte de mono pole, qui justifiera, aux yeux du Par lement et de l'opinion publique, les privilèges dont ils jouissent au regard d'autres catégories de travailleurs ? Le ministre a terminé en disant qu'il était persuadé que les inscrits ne larderont pas à se rendre compte qu'ils se sont laissés entraîner et qu’ils font fausse route. , , A cte s officiels. Elude de M* LUCAS, avoué-licencié, rue Vis, 6 , à Quimper. VENTE APRÈS SURENCHÈRE DU SIXIÈME Par suite d’acceptation bénéficiaire Devant le Tribunal civil de Quimper LE JE U D I 6 JU IN 1907 à m idi. 1° De la Manufacture de faïen ces, grés et poteries dite « LA GKANDE MAISON », sise à Locmaria, en Quim per ; 2° Une Portion de Terrain ser vant à l’exploitation de la terre à pote ries, sise à Toulven, en Ergué-Armel ; 3° Du Fonds de Commerce atta ché à l’immeuble ci dessus, compre nant achalandage et droit à la marque de fabrique IIB. Mise à prix : 51.600 fr. L'avoué poursuivant, A. LUCAS. Etudes de M° LUCAS, Hvoué à Quimper, et de M° REVAULT, notaire à Douarnenez. VENTENI i f f LICITITI En l’étude db M* REVAULT, notaire à Douarnenez LE LUNDI 3 J U IN A 2 heures du soir DÉPARTEM ENT DU 1907 F IN IS T È R E Arrotidissscment de Quimper E n la V IL L E de D O U A R N E N E Z Sont inscrits au tableau d'avance ment, dans la réserve, pour le grade S IT U É E de lieutenant : nu 167, M. Kœchlin, sous-lieutenant au régiment de Quim Rne de Ponldavid et place do Champ-de-Foire, n° 25 per ; n° i8 i, M. Le Oouez; n° 212, SUR LA MISE A PltiX DE 8 .0 0 0 FR. M. Mondel, n° 250, M. Hiou, sousA éteinte de feux, au plus o llïa n t et lieutenants au régiment de Brest ; dernier enchérisseur. Est i scrit pour le grade de capi A . LUCAS. taine de t<rritoriale , n° 60, M. Chavanon, lieutenant au régiment de Brest. UNE MAISON H avas. Le Gérant, responsable : J . Bicrnakd i l illICD Pour lc *°r août prochain une LUuUI B O U LA N G ERIE située au centre de la ville do Pont-l’Abbé. S’adresser à M. A m e u n k , rue Voltaire. VILLA A LOUER Plage du Cap-Coz S ’adresser à M” MOYSAN, à Fouesnant notaire (1H lU U llin C H°ur la campagne une UR ULmAllIlL Bonne sérieuse. — S’a dresser au bureau du journal. LE FINIS 1ERE à L ’AMIABLE ou à LOUER Iftr iR F I uNUnir pour le 29 septembre 1907, Wtt AII8 0 N avec Lavoir dessous u n « MA et Un* Prairie, située en la commune de Penhars, au nord du Grand Sémi naire, à 200 mètres de l’octroi de Bourg-les-Bourgs. S’adresser 9, rue de Douctrnenez. n u n r iliu n c Yllâlel des Sahlcs-Dlancs, Ull m m i ^ Trèboul, une Bonne sérieuse connaissant bien le service de table et do café. Etudes do M« Paul MOREL, avouô-lioonoiô, rue du Palais, fi Quimper, ot de M» SCHANQ, notaire à Trôguno. Etude de M* M anièhk, notaire à Quimper. Par suite de Conversion de saisie-immobilière A VENDRE Eu l’étude do M» Schanu, notaire à Tréguno PLUS de FUMÉE dans les APPARTEMENTS PAR à 2 heures de l'après-midi. D É S IG N A T IO N : En la commune de Trégunc. 1" LO T. — U n e g r a n d e P r o p r ié té r u r a le , fonds et droits réunis, sise au lieu dit Kerouanec, en Trégunc, com prenant : bâtiments d’habitation et d’exploitation, terres chaudes, terres froides, landes, prés, pâtures, cours, composée de 2 étages, mansardes et grenier. courtils,circonstances et dépendances. M ite à prix 9 I 2 .0 0 0 fr. M ISE A P R IX fixée par le T rib u n a l........... 4 0 .0 0 0 fr. S’adresser audit M* M anière . 2* LO T . — Au lieu dit KérouanecEtudedeM'MANiÈRE.notairei’iQuimper Bihan , en la môme commune de Tré gunc, U n e p e tite P r o p r ié té ru ra le , aussi fonds et droits réunis, compre nant : Maison d’habitation, Hangar, EN LA VILLK DE Q U IM P E R deux pièces de terres labourables, avec leurs circonstances et dépendances. Quai de l'Odet, 18,20 et 22 M ISE A P R IX fixée par le T rib u n a l...................... 2 .0 0 0 fr. NOTA. — Ces deux lois seront ad COMPRENANT : jugés en un seul après une première Grands magasins, maison d’habita vente ou tentative de vente. tion composée de 15 pièces et cabinets. L'avoué poursuivant, Cour, écurie, bûcher, cabinets d’ai A deux heures après midi EN LA V ILLE DE QUIM PER Rut du Front, «• 8, «t rue Toul-al-Laër, n° 2 UNE MAISON UN TASTE IMMEUBLE Etudes de M* Paul MOREL, avoué-liocnoié, rue du Palais, il Quimper, ot de M* LE GUALÈS, notairo h Plouveo. VENTE PÂRLÏC1TAT10N En l ’étude de M» Lk G ualiïs , notairo h Pleuven LE V EN D REDI 7 JUIN 1907 A 2 heures de l’après-midi Désignation des Immeubles à vendre : Q U I M ( F i n is t è r e ) a l’honneur d’informer le public qu’il est le seul concessionnaire pour les arrondissements de Quimper et Quimperlè du Système PITON. Défumage avec garantie. Garantie écrite avant l’exécution des travaux. 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Trente-sixième année LE NUMÉRO LE FINISTERE J O U R N A L R É P U B L IC A IN F O N D É E N LE NUMÉRO 1872 P araissant le Mercredi et le Samedi CENTIMES h I I! L’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 3i et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour It Journal. ABONNEMENTS Quimper, Finistère et départements limitrophes. i . 1 an. . Autres départements.................................................... 9 Abonnements spéolaux d'un an pour le n» du samedi. Ht. R 6 mois. 4 1.5 0 X f. SO B U H IH A Ü X O V l M P S R — Rue Sainte-Catherine, 10 — OU 1M PhR »• (Ce» dernier» abonnements ne peuvent être vris que pour le département) S'ADRESSER pour les abonnements et les annonces à M. VAdministrateur, et pour tout oe qui regarde la rédaction a M., le Rédacteur en chef. Les abonnements partent des 1*' «t 15 de ehaauo mois et sont payables d'avance. Ils sont renouvelés klour expiration, sauf avis contraire de l'abonné Voir à la 3m®pagi Nos NOUVELLES T ÉLÉ G RA PH IQ U ES Faits & Bruits L o i ré su lta ts d ’u n e su re n o h ère . — L a g r è v e des in s o rits .— Ln grève dos inscrits maritimes qui pourrait, si elle so perpétuait, porter à notre commerce u n coup mortel, nous donne une leçon de haute politique. Elle montre en effet tout le mal que peut faire un politicien quelconque en mal de réélection et ami. do la suren chère électorale. Il s’est trouvé un jour un M. Siegfriodj député du Hàvre, et par consé quent ayant, parmi ses électeurs, de nombreux inscrits maritimes, qui a voulu prouver toute sa sollicitude pour ses mandants. Los inscrits maritimes étaient dotés de retraites dites pensions do demisolde d’une insuffisance notoire, per sonne ne l’a jamais contesté. . Il s’agissait d’en relever le taux. Mais dans quelle mesure? Certes, les intérêts des inscrits ma ritimes sont légitimes, nul no peut le nier. Mais il ne suffit point d’édicter que les marins toucheront six cents francs de pension pour que cola soit ; encore faut-il quo les caisses publiques puissent payer. Ce n ’est pas difficile, parbleu, de promettre la lune,et le soleil par-dessus ■le marché. Ce qui est moins facile, c’est do réaliser ces promesses. M. Siegfried, lui, ne s’est pas em barrassé de ces vains scrupules. M. Thomson, ministre de laMarino, avait dressé un projet de loi accordant aux inscrits maritimes une pension m inim um do 360 francs. Le relèvement était sensible. Et sans aller jusqu’à dire qu’il était parfait, on pouvait pen ser qu’il était sage, pour le moment, de s’en contenter. Les ouvriers des ate liers n ’estiment-ils pas que cette pen sion de 360 francs serait une bonne fortune si les « retraites ouvrières » pouvaient la leur donner ? Mais M. Siegfried veillait, alors qu’il aurait certainement mieux fait de dormir. fLEt pour marquer combien l’amour FEUILLETON DD « F in is tè r e » du Mercredi 5 Juin 1907. — G— LE D R A M E DE ROSM EU R (i) PREM IÈRE PARTIE L e M y s tè re . II U k LÊOKNDI DU H08MK0H — Voilà qui noue contrarie beaucoup, mon sieur Kerjan, — dlt-ello à haute voix. Nous avons précisément besoin, mes tilles et moi, de nous arrêter à Keravilio ce soir, et ce •era> fort ennuyeux de trouver les Garmin de mauvaise humeur. L ’hôte se mit à rire. Puis, avoo une par: faite insouclanco, il ajouta : Bahl madame, il ne faut pas vous in quiéter pour si pou. Je sais bien quo mes collègues de Keravilio ne jouissont pas d'nno excellente renomméo. Je m’étonno même qu’ils aient encore dos clients. Mais il faut savoir faire la part do l'exagération et même de la calomnie. D'ailleurs, commo hôteliers, ils ont tout intérêt & bion trailor leurs hôtes. (i) Roproduotlon Interdito aux journaux qui a'oot pas un traité aveo la Sooiété des Gens 4« Lettres. ANNONCES i qu ’il porte aux inscrits est de meilleure qualité quo celui du gouvernement, il rédigea un projet leur accordant GOO francs de pension. — Mais où prendra-t-on l’argent né cessaire pour payer ces pensions ? — L ’argent ? Quel homme terre-àterre vous faites, de vous préoccuper do ces misèrablos contingences ! Les inscrits auront 600 francs de pension, vous dis-je. — Mais est-ce vous qui les paierez, Monsieur le député ? — Ah mais, dites-donc, pour qui me prenez-vous, ot mon métier est-il de payer ? Il consiste simplement à faire le généreux... avec la bourse des au tres. Et la lutte s’est engagée sur ces deux propositions. Les inscrits, ou, du moins, quelques inscrits avaient pris, les pauvres, les promesses du député pour argent comptant et quand ils ont vu que le gouvernement ne voulait leur donner que 360 francs de pension, ils ont dé cidé de protester en déclarant la grève : grève générale qui n ’est d’ailleurs pas générale du tout etdonton annonce déjà la lin, fort heureusement pour tout le monde, à commencer par les grévistes eux-mômes. Ainsi donc il a suffi de l’inconti nence législative d’un député pour qu’une crise aussi redoutable qu’une grève générale des inscrits maritimes menace notre pays ? Mais savez-vous que les gens de l ’espèce de ce législa teur sont particulièrement dangereux et qu’on devrait bien prendre à leur égard des mesures spéciales de préservation sociale ? E n tout cas, tous les travailleurs pourront méditer sur la leçon que donne l’expérience actuelle. Q u ’ils se méfient de ceux qui leur promettent beaucoup. En l’occurrence, où sont les vrais amis des inscrits ? Sont-co ceux qui leur promettent 000 francs de pension, co qui est beau, avec la persuasion de ne point pouvoir les leur donner, ce qui est m alhon nête ? Ou ne sont-ce pas plutôt ceux qui leur promettent 360 francs, ce qui est moins beau, mais avec la certitudo do pouvoir les payer immédiatement, ce qui est mieux ? Lo vieux proverbe qui dit, avec uno légère variante : c Les prometteurs ne sont pas les payeurs », n ’a jamais été plus vrai. — Après ça, conclut-il, que ne passezvous la soirée ici T J ’ai des chambres libres là-haut. — Merci, monsieur Kerjan. Nous aurions plus court encore de rentrer chez nous à Morlaix. Mais, je vous lo répète, it faut quo nous soyons à Keravilio ce soir. Nous y avons donné rendoz-vous à des amis qui arrivent de Lannion. E t ello expliqua aa propriétaire de l’hô tel qu’elle oÀt été plus rassuréo, si elle so fût trouvée sous uno protection virilo. Los femmes, on effet, ont l’im agination prompte et excellant à grossir les moindres circons tances, à empirer los situations. Korjan baissa la voix et, désignant im perceptiblement Lebroton, en ce moment plongé dans sos réflexions, il dit : — Qu’à cela ne tienne, mesdames. Voici un monsieur qui se rend lui aussi à Koravilio ce soir.’ Il m ’a l ’air d’un homme do votre monde, ot je crois qu’il se forait volontiors votre compagnon, — votro protec teur, au bosoin. Il avait souri un peu ironiquemont on prononçant cos derniers mots. Los chimé riques terreurs dos trois fommos l ’amusaient. La mèro oonsulta sos illlos du regard. Elles parurent hésiter un instant, mais fi niront par acquiescer au déBir maternel. Alors Kerjan rovint vors lo voyageur ot, avoo discrétion, lui domanda : — Monsieur, ne m’avez-vous pas dit quo vous allez à Keravilio, ce soir ? Les lettres non affranchirs soni refusées. P a r o le s r é p u b lic a in e s . — U n d is c o u rs d e M- L e y g u e s . — M. Georges Leygues, ancien ministre de l'instruction pnblique du ministère Waldeck-Ilousseau, a prononcé vendredi dernier, au banquet de l’Alliance républicaine démocratique, un discours rempli de fortes et courageuses vérités. Parlant de l’insurrection de quelques fonctionnaires, il a dit : Si les républioeins veulent la ruine de ces deux fléaux : l’arbitraire et le favoritisme, ils no peuvent admettre l’insurrection con tre les chefs et l’interruption de la vie na tionale. C’est servir les fonctionnaires que de leur dire que leurs menaces, leurs sommations sont incompatiblesavecles obligations qu’ils ont librement contractées envers la R épubli que. Mais ces procédés sont moins acceptables encore de la part dos instituteurs, qui ne sont qu’une poignée, sur 100.000, il faut le dire bien haut. S’ils veulent étudier lo mouvement social, ils n ’ont pas besoin d’aller aux Bourses du travail. Qu’ils regardent autour d’eux cette démocratie en travail, qui vit, qui pense, qui agit et dont ils sont issus pour la plu part. Leur rôle n’est point de se mêler à nos luttos sociales, mais d’enseigner la jeune démocratie et de lui apprendre que le premior devoir du citoyen est l’obéissance aux lois. Mais commen-t le faire s’ils sont les dis ciples d’hommes pour qui toute discipline est un frein intolérable, toute loi tyranni que, tout gouvernement odieux ? Celui qui leurtiont ce langage est un ami sincére qui les connaît bien, qui sait la tilche de dévouement et de conscience accom plie par l’ensemble de notre corps ensei gnant. Qu’ils prennent garde de se laisser entraî ner. L ’adversaire est là. La réaction les guette, qui profiterait du mouvement que leurs errements pourraient provoquer contre l’école démocratique et laïque. Puis, abordant l’examen de la question antimilitariste, M. Leygues a déclaré que ce péril n’était pas niable et qu’il était d’au tant plus dangereux que la propagande en est faite sous des apparences tentatrices. Il a rappelé la belle phrase de Michelet : « La France veut déclarer la paix au monde », et il a ajouté : . Mais, et c’est là co qu’oublient les anti militaristes, il faut êtro encore plus fort pour déclaror la paix que pour déclarer la guorre. Et c’est l’heure où le socialiste allemand Bebel, où le président Roosevelt, où lord Rosebery énoncent cette idée sous des for mes différentes, quo les antimilitaristes choisissent pour redoubler d’efforts ; l’heure i la ligas * • «. Annonces judiciaires et diverses. Réclames...................................... M Les annonces du département du Finistère et des départements limitrophes „cront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées,la veille je la publication du Journal, avant midi. où notre armée substitue à la discipline brutale la discipline qui puise sa force dans la confiance et l’affection réciproque du chef et du soldat. Mais plus redoutable encore que l’antipatriotisme éclatant de M. Gustave Hervé est l’antipatriotisme sournois, qui rôde autour de la caserne et de l’école, qui n’attaque pas l’armée en face, mais qui dénonce sans trêve la lourdeur du devoir militaire, qui ne conseille pas la désertion, mais qui trouble les consciences, énerve les courages et tarit dans leurs sources toutes les mâles vertus de la race. Nous voulons une France forte par le travail, par l’esprit et par les armes. Oui, par les armes ! Nous haïssons la guerre autant que tous autres, comme le plus atroce des fléaux, et nous désirons ardemment nous acheminer vers le jour qui verra sa disparition. Mais nous savons qu’une paix digne et fière est la s,eule qui dure,et dont puisse s’ac commoder avec honneur un grand peuple. Nous ne renonçons pas à l ’idéal de la paix universelle, mais nous marchons vers ce lointain idéal, sans perdre de vue les réalités de l’heure présente. Enfin, nous pensons que l’amour des autres patries ne nous conseille pas d’a baisser la nôtre. Nous refusons de consen tir à cet effacement, à cette humilité que certains nous conseillent et qui serait la plus lâche des abdications. Enfin, M. Georges Leygues a défini en termes heureux et qui ont été très vive ment applaudis la politique dont il se ré clame : Cette politique, a-t-il dit, ques mots : Ni réaction, ni patrie intangible, le progrès la paix publique au nom de la loi. tient en quel révolution! La dans la liberté, la loi et de par L e c o m m e r c e d e la F r a n c e p e n d a n t les q u a tr e p r e m ie r s m o is d e 1 9 0 7 . —Des dernières statistiques publiées par l’administration des Douanes, il résulte que, durant cette période, les importa tions ont atteint 2.152.414.000 francs;alors qu’elle n’avaient pas dépassé 1.957.613.000 francs pendant la période correspondante de 1906, marquant ainsi une augmentation de près de 195 millions. De leur côté les exportations ont pro gressé de plus de 181 millions, ôtant passées de 1.672.637.000 francs en 1906 à 1.854.009.000 francs en 1907. Il convient de noter, une fois de plus, deux symptômes alarmants que nous ne cesserons, pour notre part, de signaler à l ’attention des Français soucieux de la grandeur et de la prospérité du pays. Les importations sont plus élevées que les exportations, et l’augmentation des premières sur les secondes est encore Il eut un clignement d’yeux significatif, Jo vous l ’ai dit, en effet, — répondit Colman. — Pourquoi me demandez-vous cela? car il n ’avait pas été sans remarquer un cer L ’hôte parla à voix basse. Il raconta les tain trouble sur les traits de Lebreton en craintes que les propos des baigneurs, pen même temps qu’une fugitive rougeur sur les dant lo repas, avaient fait naître dans l’es joues dorées de la jeune fille brune. Mais Colman ne prêta aucune attention prit des trois femmes, et le désir indirecte ment exprimé par celles-ci de rencontrer un aux insinuations de l’hôte. Il suivait ses pro compagnon de route qui pût leur servir de pres pensées. — Les renseignements que je désire avoir défenseur. Un vague sourire d’ironie à l ’endroit de de vous, monsieur Kerjan, concernent préci l’effroi puéril des dames Ferreix glissa sur sément ce chilteau do Rosmeuret la légende los lèvres du voyageur, comme il avait qui s’y est attachée. Qu'y a-t-il de vrai dans glissé naguère sur colles de l’hôte. Mais, lo oe quo racontaient tout à l ’heure les bai réprimant aussitôt, il so leva et, s’avançant gneurs ? Kerjan ouvrit do grands yeux surpris. vorH colles qui imploraient ainsi son appui : — Co qu’il y a de vrai î M a is ... tout est — Mesdames, dit-il en s’in clin a n t,— j ’ap prends par monsieur quo ma présenco à vos vrai, monsieur. J ’en puis parler, moi, puiscôtés peut vous rassurer contro dos éventua quo j ’ai accompagné bur les lieux les gen lités improbables. Je no puis quo vous re darmes, le maire de Rosmeur et le parquet mercier do votro confiance. Disposez donc de de Lannion. — Ah I — fit Colman dont la voix eût un moi à votra fantaisio. Les trois dames s’étaient levées aussi. Les •vague tremblement, — vous avez donc été plus jeunes répondirent d’un regard plein témoin des faits T Témoin des faits, non, — puisqu’il n’y a do bienveillance. La plus rtgéo parla. — (l’est à moi, monsieur, do vous romor- paB eu do témoins. Mais j ’ai pu, avec quel cior pour votro graciouse obligeance. Nous ques autres, assister aux premières consta tations légales ot médicales. J ’étais, à ce moen profiterons dès qu’il vous plaira. — Fixez le moment vous-même, madamo, mont-là, commis-greffier au tribunal de L a n — répliqua Lebroton, qui salua do nouveau nion. — Ainsi vous avez vu la jeuno femme as et vint rojoindro Korjan. -- Voilà qui ost réglé, — fit celui-ci, avec sassinée, au momont de l’asbassinat ? — Pou d'heures après, oui, monsieur. bonne humeur, — ot jo Buis tout heureux Ily o u t un silence. Lebreton ne parlait pas, d’avoir pu servir doux clients à la fois on los craignant sans doute do trahir l'étrange émorapprochant. sensiblement supérieure, pour ces quatre premiers mois. Quand un pays achète plus qu’il ne vend, il s’appauvrit mathématiquement, il court à sa ruine. Il y a mieux, l’augmentation que nous signalons plus haut, et qui paraît un progrès, est un mal, si paradoxal que cela paraisse. Nous en sommes en effet arrivés à la situation de ce commerçant vaudevillesque qui perdait sur chaque objet qu’il vendait, mais qui se « rattra pait », disait-il, sur la quantité ! Si nos importations continuent à aug menter beaucoup plus vite que nos ex portations, nous serons acculés à la faillite dans cinquante ans, au lieu de l ’être dans un siècle seulement. C’est uniquement en cela que réside, d’après les chiffres officiels, le progrès de notre commerce, qui remporte ainsi une victoire à la Pyrrhus. Nous n’essayons pas de nous compa rer aux autres pays, et pour cause. Il y a beau temps qu’ils nous ont distancés ! Nouvelles diverses — M. Fallières, président de la Répu blique, inaugurera l’Exposition mari time de Bordeaux le samedi 29 juin. — Les ministres se sont réunis samedi à l’Elysée. Ils se sont principalement occupés de la grève des inscrits maritimes. M. Pichon, ministre des affaires étrangè res, a communiqué un télégramme de notre ministre à Tanger, lui exposant que son en tretien avec les délégués chérifiene en vue d’obtenir les sanctions contre les meurtriers du docteur Mauchamp a été tout à fait sa tisfaisant. ♦ — La commission des Finances a élu comme rapporteur général M. Poincaré, qui est opposé au pi ojet d'impôt sur le revenu de M . Caillaux et au rachat de l’Ouest. — Le gouvernement va très prochaine ment fixer la date du renouvellement par moitié des Conseils généraux qui doit, comme on sait, avoir lieu cette année. Selon toutes probabilités, il optera entre les deux dates du 21 et du 28 juillet. — La commission nommée par la Chambre pour étudier les demandes en autorisation de poursuites déposées con tre quatre députés, s’est déclarée hostile aux poursuites contre MM. Basly, Biétry et Leroy-Beaulieu. Elle a réservé son avis sur le cas de M. Dufour. tion dont il était envahi. Mais ses sourcils froncés, les contractions des muscles de sa face disaient assez l ’effort qu’il accomplis sait pour refouler les larmes prêtes à jaillir de ses yeux. Et, bien qu’il essayât de détour ner son visage, ce bouleversement de ses traits n’échappa point aux regards de Ker ja n . Celui ci avait lieu d’en être étonné. D ’où provenait un tel trouble chez un étranger de passage en ces régions presque inconnues des touristes, au récit d’événements depuis longtemps laissés à l’oubli, parce que la ju s tice avait classé l’affaire ? Kerjan reprit donc, sans attendre les ques tions de son interlocuteur, prévoyant sans doute qu’il ne lui en ferait point. — Oui, monsieur, je revois les choses comme si elles étaient là, sous mes yeux ; j ’ai les moindres détails présents à la mé moire. La jeune femme était déjà froide, mais la mort remontait à peine à quelques heures plus tôt. On n’avait pas d<l la tuer là, mais plutôt apporter le corps et l'abandon ner dans les bois. Elle était fort jolie, une vraie tête de madone, avec de longs cheveux châtain clair, presque blonds, très bien faite, la peau blanche et fine comme celle d'un petit enfant. P ierrb MAÉL. (A suivre), LE FINISTERE — Le général Billot, ancien ministre do la guerre, est déoédé samedi à l’ftgo do 79 ans. Le général Billot était sénateur ina movible, grand’érolx do la Légion d'hon neur ; il avait soutenu, comme ministro, la culpabilité de Droyfus. — Une élection m unicipale complé mentaire, comprenant treize sièges, a eu lieu dimanohe à D enain. L a liste radi cale a été élue toute entière h une forte m ajorité contre celle de M. Selle, maire et député socialiste uniûé. Séance du lundi 3 ju in . La Chambre achève l’oxamen do la pro position do loi sur le secret du vole. Après une longuo discussion, les derniers articles sont adoptés et l'ensemble est voté h mains levées. GAZETTE BRETONNE — Le meeting hebdomadaire des viticul F IN IS T È R E teurs dn Midi a eu lieu dimanche. On ostime & deux cent millo le nombre des ma nifestants qui y assistaient. Los moneurs A o te s officiels. du mouvement ont confirmé quo la grève Par arrêté de M. lo directeur général de générale de l'impôt soralt déclarée le 10 juin s'ils n'obtenaient pas satisfaction avant l’Enregistroment, dos Domaines ot du T im bre, en date du 31 mai, M. Lo Pennec, re oette échéance. — Les jeunes gens d’un patronage ca tholique, conduits par un prêtre, ont été assaillis dimanche soir, aux environs de Paris, comme ils revenaient d ’oxcursionner, par une bande de gens sons aveu. Ces derniers ont tiré des coups de revolver ; il yva eu un mort ot cinq bles sés. De nombreuses arrestations ont été opérées. — Le orolseur-cuirassé Chanty, dont nous signalions samedi la situation mauvaise, est définitivement perdu. Le bfttiment a coulé par l’arrière. Le personnel ost indemno et a été réparti sur les autres bâtiments. Une grande partie du matériel a été sauvée. Nouvelles étrangères Maroc. — O n annonce de Tanger que le règlement de la police pourra être soumis sous peu à l’agrément des gran des puissances. ceveur à Plouaret (Côtos-du-Nord), a été nommé on la môme qualité à Daoulas, en remplacement de M. Courtin, appelé au b u reau do Suint-Lauront do Chamoussot (Rhône). Sont inscrits au tabloau d’avancement pour 1907, dans la réservo : Pour le grade do lieutenant, les sous-lieu tenants Kœehiin, du régiment de Quimper, n° 107 ; Le Gouoz, n° 181, Mondot, no 252, et Riou, n» 250,*du régiment de Brest ; Sont inscrits au tabloau d’avancement pour 1907, dans la territoriale : Pour le grade de capitaine, le lieutenant Ghavanon, du régiment do réserve do Brest ; Pour lo grado de lieutenant, les sous-lieutenants Brasset, Lo Bescond de Coatpont, Lehideux, Muracciolo et Rigubert, du 87» ter ritorial. E le o tio n s m u n io ip a le s . Le conseil municipal de Kerfeunteun s’est r'umi dimanche pour procéder à Angleterre. — Les journaux anglais l’élection du maire, en remplacement de croient savoir que M. Fallières, qui a été M. Cornic, décédé. M Guillaume Diinion, propriétaire, invité par le roi Edouard V II à visiter l’An gleterre, arrivera à Londres à la fin de l’au l or adjoint, a été élu à l'unanimité. tomne. Le conseil se réunira à nouveau di manche pour désigner le successeur de Espagne. — Les débats du procès in M. Danion comme adjoint. tenté aux complices de l’anarchiste Mateo Morral, l ’auteur de l’horrible attentat commis contre le roi d ’Espagne le jo ur de son mariage, ont commencé lundi. Les électeurs de la commune de SaintEvarzec sont convoqués pour dimanche Italie. — Au cours d’une manifestation prochain, 9 juin, pour procéder à l’élec socialiste à Rome, des bagarres ont éclaté. tion de deux conseillers municipaux, en Des charges de cavalerie ont eu lieu. Il y a remplacement de MM. LeCalvez, maire, eu des blessés, parmi lesquels le député so et Souren, conseiller municipal, démis cialiste Chiesa qui a reçu un coup de baïon sionnaires. nette dans le ventre. Aussitôt complété, le conseil procédera à la désignation d’un nouveau maire. — A u moment où le roi passait la revue des troupes de la garnison de Home, la foudre s’est abattue sur un ballon du génie qui a brûlé. Le capi taine Righetti, qui se trouvait dans la nacelle, est tombé d’une hauteur de quatre cent mètres et s’est tué. Les électeurs de la commune de Plourin-Morlaix sont convoqués pour le di manche 16 juin à l’effet d’élire deux conseillers municipaux en remplace ment de MM. Rivoal et Y. Crom, décédés. Dès qu’il sera ainsi complété, le con seil procéderai» la désignation d’un nou veau maire en remplacement de M. de Lannurien, démissionnaire pour raison de santé. tonant dans uno situation très supérieure à cello des ouvriers do l'industrie ; on cas de maladie professionnelle, l’inscrit a une pen sion, alors quo pour l'industrie cotte réforme n’a pu être encore réalisée. La loi du 17 avril 1907, véritable code du travail danR la marino, et quo le Sénat ot la Chambre ont votée dans des conditions de rapidité tout à fait remarquables, fait bé néficier lo marin, suivant les modalités com plexes quo sa situation spéciale .comporte, de toutes les garanties d'hygiène, do sécu rité ot do protection quo lo travailleur à terre a pu obtenir ou réclame encore. Enfin, et c’est ce qui fait l'objet même du conflit, il y a quelques jours, le gouverne ment a déposé un projet do loi tendant à augmenter les tarifs des demi-soldes, esti mant avec raison quo lu pension m ínim a de 204 francs était insuffisante. Le projet de loi assure à tout inscrit, à 50 ans, au moins 300 francs de pension ; à (30 ans, 420 francs ; a 70 ans, 480 francs. Dans le monde ouvrier, on s’étonnera sans doute dos réclamations que le projet soulève. Co que les inscrits refusent bruyamment, abandonnant lour travail, n ’est ce pas co quo les autres travailleurs appellent depuis longtemps déjà do leurs vœux ? C’est ainsi quo je mo trouve amoné à dire que la grève qui vient d’étre déclarée peut préjudicior aux inscrits. Si ceux-ci no sont pas prêts, en effet, à as surer régulièrement le service pour lequel la loi leur accorde une sorte de monopole, qui justifiera, aux yeux du Parlement et de l’opi nion publique, les privilèges dont ils jouis sent au regard d’autres catégories de travail leurs ? Quant à moi, jo suis persuadé que les ins crits no tarderont pas à se rendre compte qu’ils se sont laissés entraîner et qu’ils font fausse route. C h aire d é p a rte m e n ta le d ’a g r ic u ltu r e M. Soulière, professeur départemen tal d’agriculture, fera une conférence agricole publique, le dimanche 9 juin 1907,à 1 heure,à Plabennec,sur les sujets suivants : Soins à donner au fumier de ferme ; le crédit agricole. Société sco laire de secours-m utuels des can ton s de Q u im p e r , Fouesn a n t et P lo g a s te l. L ’Assemblée générale annuelle de la Société scolaire de secours-mutuels des cantons de Quimper, Fouesnant et Plo gastel, aura lieu le jeudi G juin, à dix heures du matin, dans une des salles de la mairie de Quimper. La réunion sera présidée par M. Le Hars, maire de Quimper. Le secrétaire et le trésorier rendront compte de la situation morale et financière de la Société. Les membres honoraires et les mem bres participants sont priés d’y assister, C o n se il a c a d é m iq u e de R e n n e s. La session ordinaire du Conseil aca démique s’ouvrira, dans l’Académie de Rennes, le jeudi 20 ju in 1907. Concours et examens Bourses commerciales de séjour à l'é tranger. — Conformément aux dispositions du règlement du 25 mni 1907 sur l’attribution des bourses commerciales de séjour à l’étran ger, M. lo ministre du Commerce et do l’indus trie a décidé que le nombre des bourses mises au concours en 1907 serait fixé à quatre. Les candidats seront appelés à subir les épreuves écrites au chef-lieu du département de leur domicile Jes 14 et 15 octobre prochain. L'üdemandesd’inscription devront être adres sées fi la préfecture du fer juillet au août avec les pièces visées à l’article 11 du règle ment précité que les intéressés pourront con sulter h la préfecture (30 division, 1" bureau) ou au secrétariat des sous-préfectures. maritime. Ce fut un laborieux, ét ses études sur les hommes de la Révolution sont ap préciées. Ensuite, il félicite M. Chaussepied, qui a obtenu une première médaille au salon des Artistes français, et M . Le Guyader qui a eu une médaille de la Société protectrice des animaux. Il remercie aussi M. Charbonnier pour les poteries gauloises qu’il a offertes au Musée. M. du Chatellier fait don à la bibliothè que de la Société de son dernier ouvrage : Les Epoques préhistoriques el Gauloises dans le Finistère. La Société prononce l’admission de M. le docteur L. Renaud. M. de Bremond d’Ars communique un intéressant mémoire sur Le Chevalier de Lanidy, lieutenant de vaisseau, qui défen dit vaillamment YEébé, dans le combat que cette frégate livra, le 4 septembre 1782, au vaisseau anglais, le Raimbauw, armé de 24 canons, et qui eut les deux jambes enlevées par un boulet. M. le docteur Picquenard lit une étude sur Alain Le Grand, duc de Bretagne, el les grandes chroniques. Enfin, M. l ’abbé Favé termine la séance par une communication sur les Billets ré volutionnaires, dans lesquels il raconte les réquisitions des différents corps d’état par le district de Morlaix, en l'an II, afin de hilter avec la plus grande diligence l'arme ment des bataillons de volontaires qui doi vent marcher à la frontière pour la défense de la République. Nouvelles m a ritim e s A l’école de maistrance. — Les élèves du port de Brest dont les noms suivent ont été admis à suivre les cours de l'école supérieure de maistrance à Brest pendant l’année scolaire 1907-1908 : Les grévistes semblent avoir compris MM. Jean Kervran, Louis Salaun, Jean Cloaces raisons. rec, Auguste Le Goff, Eugène Peooh, Auguste En effet, leurs délégués se sont rendus Salou. à Paris où ils ont eu une entrevue avec le ministre et avec M. Armez, député, L’avancement dans les équipages. — Le président de la commission chargée Journal officiel vient de publier une loi mo difiant l ’article 22 de la loi du 10 juin 1896 d’examiner le projet de loi Thomson portant organisation du corps des officiers de M. Armez leur a expliqué que la com marine et du corps des équipages de la flotte. mission examinerait avec la plus grande La principale disposition do cette loi est bienveillance les projets qui lui sont A d ju d ic a tio n s p u b liq u e s ainsi conçue : soumis, mais qu’il ne pouvait prendre a Nul ne peut être nommé quartier-maltre Port de Concarneau. — Le samedi 29 ju in s’il ne compte, en qualité de matelot, six mois aucun engagement. Il a engagé, en terminant, les délégués prochain, à 2 h. 1/2, il sera procédé à Quim de service à la mer, à bord des bâtiments de a faire tous leurs efforts pour mettre fin per, à la préfecture, à l’adjudication des l’Etat. à une grève qui ne pourrait, en se pro travaux de construction d’un quai à la Ville« Toutefois, pour les matelots élèves mécani Close de Concarneau, ainsi divisés : Tra ciens, la condition ci-dessus indiquée peutlongeant, que leur aliéner les bonnes dis vaux à l’entreprise, 14.428 fr. ; travaux en être remplacée, en totalité ou en partie, par positions du Parlement à leur égard. régie : 4.372 fr. Total : 18.800 francs. six mois de service à terre ». A la suite de ces entrevues, le comité Poudrerie du Moulin-Blanc. — Le 29 de la grève s’est réuni et a expédié dans Recrutement de la gendarmerie mari juin 1907, à deux heures du soir, à la mairie tous les ports le télégramme suivant : time. — Un décret, rendu sur la proposition Les délégués, réunis à la Chambre des députés, ont été reçus par le ministre de la Marine et la commission de la marine. Lo ministre abandonnera toutes les pour suites,ot demandera aux compagnies la réin tégration de tous les marins et olliciers. Après avoir causé individuellement avec la majorité dos membres de la commission, nous avons acquis l’assuranco quo le projet Thomson serait amélioré. A l’unanimité, les délégués proposent la cessation do la grève. de Brest, adjudication pour travaux de construction de deux passerelles en fer. Los cahiers des charges sont déposés à la Poudrerie nationale du Moulin-Blanc, près Brest. C h e m in de fer d ’O rlé a n s .— T ra n s p o rt des petits p ois et h a ric o ts verts. du ministre de la Marine, met en harmonie les conditions de recrutement de la gendarme rie maritime avec les dispositions introduites dans la nouvelle loi militaire pour le recrute ment de la gendarmerie départementale. Désormais, les emplois de gendarme de la marine seront donnés aux marins en activité de service ou aux anciens marins comptant au moins quatre ans de présence dans les équipa ges de la flotte. A défaut de marins, ces emplois pourront être donnés aux militaires ou anciens militai res des différents corps de l’armée de terre comptant au moins quatre ans de présence sous les drapeaux. Les candidats officiers mariniers ou sous-of ficiers primeront les quartiers-mattres, capo raux ou brigadiers, qui primeront eux-mlmes les matelots ou soldats. En 1905, la Compagnie d’Orléans a introduit dans son tarif G. V. n° 14, pour une période d’essai de deux années, une disposition nou que la mutinerie des troupes a pris le carac velle consistant à réduiro les prix de ce tarif tère d’une révolte. Les consulats d'Autrichede 30 % pour les pois verts expédiés à partir Hongrie et de Russie sont cernés par les re Dans ces conditions,on doit considérer du l»r juin et pour les haricots verts à partir belles qui menacent de tuer los consuls, s'ils la grève comme virtuellement terminée. du 10 août. ne sont pas rappelés immédiatement par Celte réduction avait pour but de permettre leurs gouvernements. Les soldats révoltés Les co nséquences de la S ép a ra tio n . aux expéditeurs de continuer leurs envois sont fanatisés et menacent de déclarer la L a g r è v e des in s o rits m a ritim e s . quand, la campagne ôtant plus avancée, les lé guerre sainte. M. Briand, ministre des Cultes, vient gumes cessant d’étre primeurs et leurs prix Le mot d’ordre lancé dans tous les d’adresser aux préfets une nouvelle cir ayant baissé, les taxes ordinaires du chemin Ecole navale. — Le ministre de la Marine ports par le « Comité national de dé culaire au sujet de la location des pres de fer devenues trop lourdes auraient empê vient de désigner le croiseur Linois, actuelle fense des gens de mer » a été entendu. bytères. ché les transports. ment h Toulon, pour servir d’annexe au vais Dès samedi matin, la grève des inscrits Cette réduction a été largement appréciée et seau le Borda de l’Ecole navale, en rade de • Cette circulaire a pour but d’indiquer LE F IN IS T E R E P A R L E M E N T était effective à peu près partout, sauf en les mesures que les préfets auraient à utilisée par le commerce agricole tant pour Brest, en remplacement de l’aviso Bougain ses envois sur Paris que pour les transports ville. Bretagne. prendre dans le cas où des municipalités S É N A T Les pécheurs de notre région sont on persisteraient, dans un esprit évident de effectués sur les villes de province et en par effet restés tout à fait en dehors du résistance à la loi, à laisser les curés ou ticulier sur les fabriques de conserves. Nouvelles militaires Séance du vendredi 3 i mai. Les résultats satisfaisants de cet essai ont mouvement, et on ne peut que les on desservants occuper gratuitement et sans encouragé la Compagnie d’Orléans à proposer Le repos hebdomadaire dans l’armée. — Le Sénat aborde la discussion de la pro louer. Ils ont d'ailleurs fort justement bail ces immeubles communaux. à l’administration supérieure de rendro ces Le ministre de la guerre vient d’adresser position de loi relative à la réglementation répliqué à ceux qui les interrogeaient à dispositions définitives. La circulaire dit aux préfets : aux commandants de corps d’armée la cir des jeux dans les cercles ou casinos des sta ce sujet qu'ils étaient assez souvent con L’autorisation venanl d’étre donnée, ces dis culaire suivante : Lors du règlement du budget supplémen positions auront encore leur effet cette année. traints de chômer par le mauvais temps tions balnéaires, thermales otclimatériques 11 a été constaté que, malgré les dispositions MM. de Lamarzelle, Flaissiôres, Le ou l’absence de poisson sans aller aban taire, pour 1907, d’une commune dont la municipalité agirait comme il vient d’étre du décret du 20 octobre 1892 portant règle Provoslde Launay, Détenger, attaquent donner leurs barques de gaîté de cœur dit, vous apprécierez s’il no serait pas oppor L a B re ta g n e h ors de chez elle. ment sur le service intérieur, les hommes sont vivement la proposition, qui est détendue alors quo la pêche donne passablement. tun de modifier, dans la mesure où la loi quelquefois réunis le dimanche pour certaines Le neuvième pardon d’Anne de Bretagne par M. Pédebidou, rapporteur, et par M. Donc, sur tout le littoral du Finistère, municipale vous y autorise, les crédits ins revues d’ensemble, notamment des revues de Sarraut, sous-secrétaire d’Etat à l’inté aussi bien que sur les côtes du Morbihan crits à ce budget pour dépenses faculta a eu lieu dimanche, ainsi que nous l’avions santé. annoncé, à Montfort l'Amaury. ou des Côtes-du-Nord, pas de grève. tives. rieur. Le ministre rappelle que le dimanche doit De nombreux bretonnants s’étaient grou Cos crédits pourront légitimement êtré di A Brest seulement, l’équipage d’un Les articles et l’ensemble sont ensuite pés,au départ de Paris, autour du penthiern être consacré au repos. Les seuls travaux au bateau de la compagnie Chevillotte a minués ou mémo rejetés jusqu’à concurrence Léon Durocher. Beaucoup de membres torisés au cours de ce jour sont ceux qu’il n'est adoptés. pas possible de remettre au lendemain, tels déposé son rôle. Mais le mouvement ne d’une somme égale au montant du loyer avaient revêtu le pittoresque costume bre auquol l ’ancien presbytère aurait pu être que les travaux de propreté, de chambrée ou s'est pas généralisé. ton. L ’arrivée a eu lieu à 10 heures. A la CHAMBRE DES DÉPUTÉS loué. sortie de la gare le cortège s’est formé. En de quartier, distribution de vivres, etc., me Dans tous les autres ports français, 51 vous ne croyez pas devoir prendre cette tête venaient les sonneurs de bombarde et sures nécessaires il l’entretien journalier des les navires ont désarmé, mais le calme mesure, vous pourrez, en revanche, ajoutor hommes ot des chevaux. Séance du vendredi 31 mai. le plus absolu n’a cessé de régner ; nulle aux recettes, à titre do prévision omiso par la musique de Montfoit, sous la direction do M. Letourneur, puis l’étendard de la du La Chambre discute l’interpellation de M. part il n'y a eu de violences ni de ba le conseil municipal, une somme réprésonchesse Anne, les bannières de Montfort, Police correctionnelle. — Tribunal garres. tant le loyer des presbytères. Klotz sur le renvoi de la classe 1904. de l ’Union bretonne, du Gui, du Dragon de Ch& teaulin. L ’une ou l’autro de cos modifications Los torpilleurs et les transports de M. Klotz demande au ministre de la Rouge, de la Société archéologique de R am Guerre s’il a l’intention de renvoyer au mois l’Etat assurent les communications de pourra également être faite, par vos soins, bouillet, les pardonneurs, à la tête desquais Audience du 3 juin. toute nature entre la métropole et la au budget prim itif voté par le conseil m uni se trouvait le général Dodds, ancien com de septembre la classe 1004 tout entière. C r o z o n . — Outrages aux gendarmes, cipal pour 1908. mandant a Brest, président de la fête. Le général Picquarl répond que les Corse, l’Algérie et la Tunisie. ivresse. — Jean-Marie Gourmelen, 19 ans, Si, lors du règlement do ce budget, vous M. Roger-Brault, maire de Montfort, ac forgeron à Crozon, a, le 1*' ju in 1907, étant Interrogé au sujet de ce mouvemenl, hommes qui ont accompli le service, c'estajoutez aux prévisions do recettes lo mon à-dire la majorité de la classe, seront ren M. Thomson, ministre de la Marine, a tant du loyer du presbytère, vous opérerez, compagné du Conseil municipal et de M. ivre, outragé les gendarmes de Crozon qui Vion,président de la Société archéologique de lui dressaient contravention pour ivresse. voyés ; quant b ceux qui ont été ajournés, ils fait les déclarations suivantes : par voio do conséquence, uno iéduction des Rambouillet, a reçu les assistants à la m ai G jours do prison avec sursis, et 5 fr. ne peuvent être privilégiés ; il faut qu’ils La détermination prise par les inscrits centimes additionnels pour insuffisance des rie. On a célébré le centenaire de Cambry, fassent au moins leurs deux années, comme maritimes est aussi injustifiée que contraire revenus danH la mesuro où, par suito do la l’auteur du Voyage dans le Finistère en d’amende pour la contravention d’ivresse. nouvelle recette inscrite, cette imposition les autres. à leurs intérêts. ¡794, des Monuments Celtiques, etc. Après une intervention de M. Ribot qui Une pareille mesure ne pourrait, on effet, no serait plus justifiée par une réollo insuf C o rre sp o n d an c e . Un banqueta suivi sous la présidence du fisance dos rovonus ordinaires. aignale les dangers des mesures que l’on so comprendre, quo si les pouvoirs publics, général Dodds. On nous écrit : Indépendamment do ces sanctions d’ordre M dispose à prendre, la Chambre clôt la lo gouvernement et lo Parlement so désin budgétaire ot lorsqu’une action plus rapide téressaient systématiquement des revendi discussion par un ordre du jour approuvant De par uno loi démocratique récente, les Société a rc h é o lo g iq u e d u F in is tè r e . cations do cette corporation. En est-il ainsi V s’imposerait, à votro avis, vous pourrez met jurée d'assises sont indemnisés de leurs les déclarations du ministre. tre lo maire en demeure do faire expulser le Il suffit, pour répondre à cos questions, de Au début de la dernière séanco do la So frais de route et de séjour. M. de l’Eslourbeillon interpelle ensuito rappeler l'œuvre législative dos trois der ministre du culto qui porsistorait a occuper ciété archéologique du Finistère, lo prési Ne serait-il pas équitable do traiter sur sur les mesures prisoa h l’égard do quoique» nières années : lo presbytère dans les conditions illégales dent rend hommage à la mémoire de M. do lo même pied d'égalité les membres des quo j ’ni signalées, ot si cetto injonction reste officiers de réserve pour des actes accomplis La loi du 29 décembre 1905 a augmenté, Korviler, qui vient do mourir. Comme ingé jurys d’expropriation ? par eux comme citoyens. Après une longue dans dos proportions considérables, les ta sans eflot, procéder à cotte expulsion par la nieur, il dirigea les travaux du port do SaintT ransmis à qui de droit. et confuse discuesion, l’ordre du jour pur et rifs de socours ot do pensions d’invalidité : voio administrativo. Nazaire ot il a eu uno bonne part dans les on cas d’accident, l ’inscrit so trouve mainfiœple et voté. développements et la prospérité de cette cité Serbie. — Un télégramme de Belgrade dit LE FINISTERE Quimper. — Au Conseil municipal. I prossait autour de la piste quand le départ — Le Conseil municipal de Quimper se réu de la première course a été donné, A deux nira en séance publique, en session ordi heures. naire, le vendredi 7 juin prochain, il 8 h. 1/2 Dans la tribune officielle on remarquait du soir. M. Le Mars, maire do Quimper, M. Goyet, Voici l’ordre du jour de cette séance : représentant M. le Préfet du Finistère, M. 1« Compte administratif de l’oxoroice 1906 le lieutenant de Saint-Sauveur, représen tant M. le général Dennery, etc.. et compte de gestion du receveur municipal Le jury était composé de MM. Stervinou, 2° Cours d'enseignement secondairo. Km ploi d'un reliquat de compto de l’exercice président de la société de Pont-l’Abbé ; Lliaridon, président du Vélo-Club chAteau1906 ; 3° Approbation des dépassements do crédits linois ; Canot, vice-président, et Centur, membre du V.-S. Q. de l'exercice 1906 ; 4o Chapitres additionnels au budget de M. Daniélo fils remplissait les fonctions de juge il l’arrivée, et M. Jean celles de l’exercice 1907 ; 5* Aménagement de la salle du Musée. Pré starter. Voici les résultats complets des courses : lèvement sur le orédit d’entretien ; 6° Achat de rentos 3 ®/® sur l’Etat ; sous do 5 mètres (do tfito en této extérieuro mont). Départ, 2 h. 20. — 1er prix, 35 fr. ; 2®, 25 fr. ; 3o, 15 fr. ; 4% 10 fr. N. B. — A cos prix viendront s’ajouter des médailles offertes par MM. lo préfet, le pré sident des régates de Douarnonez, Etienne Roussin, un diplôme des t Sports ». 1° Course régionale. — Par séries de 1.000 2® Course à l’aviron. — Distanco : 1.500 métros. — 1" série (guidon vert). Canots ar métros, avec finale do 2.000 métros. l ro série. — l®r, M. Gouzien, de Brest, on més de 2 avirons. — l®r prix, 10 fr.; 2’, 5 fr. 1’ 45’ 1/5 ; 2», M. Lair, de Loriont ; non 2* série (guidon rouge). Canots armés de classés, MM. Perhirin et Julien. 4 avirons. — l«r prix, 10 fr. ; 2’, 5 fr. 2« série. — lor, M. Cosmes, de Bannalec, 3’ Course à la godille. — Canots de tout en 1’ 41” 1/5 ; 2*, M. Meunier, do Nantes ; genre (guidon rougo). — Distanco : 500 mè non classés, MM. Bourhis et Robert. tres. — l ” prix, 5 fr. ; 2®, 3 fr. 3« série. — t « , M. Lauront, de Brest, en 4® Concours do natation. — Fond (500 mè 1' 35” ; 2‘, M. Le Masson, de Brest ; non tres). — l«r prix, 5 fr. ; 2’, 3 fr. ; 3«, 2 fr. classé, M. Lo Maguot. Vitesse (100 mètres). — l®r prix, 5 fr. ; Finale, — lor prix, 40 fr., M. Laurent, en 2o, 3 fr. ; 3®, 2 fr. 3’ 28” 4/5 ; 2®, 24 fr., M. Meunier ; 3», 15 fr., 5* Course aux canards. M. Gouzien. G® Mat horizontal sur l’eau. — Prix objets 2* Course du Vélo-Sport (réservée aux so divers. Los concurrents des n®» 4, 5, 6, devront, ciétaires). — Série unique do 2.000 mètres, 7 parlants. — l®r prix, médaille do vermeil, sous peine d’exclusion, étro munis d’un M. Le Mour ; 2«, médaille d’argent, M. Re maillot. Observations. — Les engagements seront don ; 3®, médaille de bronze, M. Mathurin reçus jusqu’au samedi soir, 8 juin, 5 heures, Lozach. par M. Bargain, secrétaire, 6 , place Mescloa3* Course internationale. — Par séries do guon. Pour les courses à la voile, il sera 2.000 mètres, avec finale do 3.000 mètres, perçu un droit d’entrée do 2 fr., non rem lro série. — l®r, M. Gouzien ; 2», M. Lair ; boursable. Nullo embarcation ne sera ad non classés, MM. Porhirin et Julion. 2« série. — lor, M. Meunier ; 2«, M. Cos mise à courir que sur la présentation d’dn rôle do plaisance et du congé en douane. mes ; non classés, MM. Bourhis et Robort. 3® série. — l®r, M. Laurent ; 2o, M. Lo Toutes les réclamations seront adressées au jury dont les décisions seront sans appel. Masson ; non classé, M. Maguot. Le tirage des places aura lieu au café du Finale. — l«r prix, 150 fr.; M. Laurent, de Brest, en 5’ H ” ; 2‘, 80 fr., M. Gouzien, Cap-IIorn, le samedi 8 juin, à 5 heures du soir ; tous les concurrents devront s’y trou do Brest ; 3’, 50 f r ., M. Le Masson, de Brest. Après cettocourso, le vainqueur» été con ver ou y être représentés. Le plan et lo rè duit devant la tribuno d’honneur, où il a glement de la course seront affichés au café reçu un superbe bouquet. Il oôt aussitôt re du Cap-Horu et à la Cale-Neuve du halage. monté sur sa machine et a fait un tour de Il sera accordé un rendement de 3 minutes par mètre. piste, applaudi et acclamé par le public, A la Cale-Neuve, d’où auront liea les dé pendant que la musique du 118® jouait la parts et les arrivées, dos chaises en location Marseillaise. seront à la disposition du public. 4’ Course à pied (à plat). — Record local Les courses à la voile seront réservées du kilomètre. Temps m ax im um : 3’ 8". — aux propriétaires de bateaux do la rivière Six partants. do l’Odet. Malgré un vont assez fort, lo record a été battu par Daouest, qui a effectué le parcours Le « Terfel ». — Le Terfel, le coquet ba on 3’ 7" 2/5. teau automobile qui fit, l ’été dernier, le ser Un objot d’art, d’une valeur de 20 fr., lui vice entre Quimper, Bénodet, Loctudy et a été attribué. Beg-Meil, va reprendre ses excursions. A l’occasion ¿es régates de Quimper, le 5° Course départementale. — Réservée aux sociétés du Finistère. Par séries de Terfel partira dimanche prochain, à 1 h. 45 précise, de la calo du Cap-Horn et suivra les 1.000 mètres, avec finale de 2.000 mètres. lr* 8érie.— lor, M. Gouzien,2o, M. Perhirin. courses dans la baie de Kérogan. Il rentrera 2* série.— lor.M.Lo Masson,2o, M.Laurent. vers 4 heures. Le prix des places, pour cette Finale. — lor prix, 30 fr., M. Laurent, en jolie excursion, est fixé à 1 franc. 2’ 53" ; 2«, 20 fr., M. Gouzien ; 3®, 10 fr., M. Représentation populaire. — La société Le Masson. récréative la Quimpéroise donnera le samedi 6° Course à pied. — Réservée aux 8 ju in une repiésentation populaire à la salle jeunes gens de la ville ; 400 mètres. Six par Jeanne d’Arc. tants.— lor prix, médaillo de vermoil, M. Le Le programme de cette soirée comporte Gall ; 2’, médaillo on argent, M. Cornic ; 3°, deux pièces attrayantes : 1° La Noce à l’Amédaillo do bronze, M. Petit. méricaine, comédie-bouffe ; 2® Baraterie, 7* Course de primes. — Réservée à tous dramo. les coureurs ayant pris part aux éprouves Ajoutons qu’un excellent orchestre prêtera précédentes à l’exception des trois gagnants son concours à cette représentation ; en outre de l’internationale. Distanco : 4.000 mètres comme intermèdes, on entendra des mono 12 tours). Sept partants. logues, chansonnettes, etc. Primes. — Au 3o tour, 5 fr., M. Meunier ; Le prix des places est ainsi fixé : premiè au G» tour, 5 fr., M. Perhirin ; au 9® tour, res, 0 fr. G0 ; secondes, 0 fr. 30. 5 fr., M. Robort ; au 12® tour, lor, 20 fr., M. Pour les cartes, s’adresser chez Mme Robert, do Brest ; 2®, 15 fr., M. Cosmes, de Grall, à la Civette, rue du Parc ; chez M. Bannalec ; 3®, 5 fr„ M. Meunier. Lefèvre, libraire, rue Keréon ; et à la porte Toutos les épreuves ont été très disputées de la salle, le soir de la représentation. ot aucun accident n’ost venu tornir l’éclat de cetto jolio féto sportive. Concerts militaires. — Voici le pro 7° Secours aocordés à M. Maguer et k M. Kerusoret ; 8* Grosses réparations à l’Hôtol-de-Ville ; 9* Grosses réparations au Lycée ; 10° Grosses réparations aux écoles corn munalos ; i l 4 Grosses réparations k la Halle ; 12* Achat de matériel pour les cours secon daires ; 13* Entretien du Gymnase municipal ; 14® Grosses réparation« aux buroaux d’oc troi ; 15*Installation du téléphone pour relier les différents services municipaux ; 16* Plafond vitré, salle de Silguy, au mu sée de peinture ; 17« Grosses réparations aux trottoirs ; 18» Grosses réparations'aux urinoirs. Rem placement de celui de la place St-Mathieu ; 19° Crédit pour envoyer au concours de Vannes uno délégation delà compagnie dos sapeurs-pompiers ; 20* Emploi des rabais obtenus à l’adjudi cation des travaux de la Halle ; 21* Emploi des rabais obtenus à l’adjudica tion deB travaux de l’abattoir ; 22* Acquisition de terrain par voie d’ali gnement, rue Saint-Marc ; 23* Aliénation de terrain par voie d’aligno mont, rue Saint-Joseph ; 23’ bis Gratifications aux employés de l ’octroi ; 24* Budget primitif pour l’exercice 1908 ; 25» Travaux en régie à oxécuter en 1908. Autorisation ; 26* Budget spécial pour les chemins vici naux ; 27« Comptes «t budgets de l’Hospice ; 28* Comptes et budgets du Bureau do bien faisance ; 29® Comptes et budgets de la Caisse d’é pargne ; 80* Demande d’ordonnance de décharge à l ’exeroico 1907 ; 31® Compte-rendu de dépenses imprévues de l’oxerolce 1907 ; 32® Compagnie des sapeurs-pompiors. En gagement financier de la commune ; 33* Nomination de la commission char gée de décerner le prix « Anno-Marie » ; 34* Renouvellement de polices d’assuran ces ; * 35* Demande de concession gratuite de ter rain au cimetière Saint-Marc par le a Sou venir français ». 36® Application de la loi du 2 janvier 1907, relative à la désaffectation des presbytères communaux ; 37° Demande de la société de gymnastique « La Qulmpéroise ». Rapport de la commis sion spéciale ; 38* Vente de vieux matériaux et d’objets hors d’usage ; 39* Chemin de fer de Plouoscat à Rosporden. Vœu du Conseil municipal ; 40* Vœu du Conseil concernant le projet de loi relatif k la circulation du sucre ; 41® Demande de remboursement de cau tionnements aux entrepreneurs des travaux de la Halle ; 42® Demande de bourse à l’Ecolo navale ; 43* Demandes do bourses à l’Ecole des Arts et Métiers d’Angers ; 44* Demandes de bourses communales au La Cornouaille.— Voici les résultats lycée do Quimper ; des tirs de dimanche dernier : 45* Demande de bourse à l’école du service Tir réglementaire : MM. Finot, Marchand, de santé militaire ; Le Hénaff, 40 points. 46* Demandes en faveur de soutiens de fa Pupilles : M. Nell, 44 points ; Rénévot, mille ; 47* Assistance aux vieillards, aux infir Le Naour, 31. Ecole normale : MM. Arribard, 3G p. ; mes et aux inourablos. La Fête des Ecoles. — Nous rappelons que c’est demain jeudi, à 2 heures, qu’aura lieu, au Théfttre de Quimper, la Fôte des Ecoles organisée par la Société républi caine d’Education populaire, sous les aus pices de la Ligue de l’Enseignement. Elle promet d’ôtre tort brillante. 11 en sera certainement de même du banquet amical nui réunira, h midi, les amis de la Société. De nombreuses adhé sions sont, en effet, déjà parvenues au tré sorier, M. Salaün. Améliorations à la gare. — Dans sa session d’août 1906, le Conseil général avait émis un vœu signalant à l’adminis tration supérieure l’insuillsance du matériel et- surtout du personnel à la gare de Quimper. Au cours de l'instruction réglementaire à laquelle ce vœu a été soumis, la Comiagnie d’Orléans en a elle-même reconnu e oien-fondé. Nous apprenons qu’elle a promis de renforcer de deux agents le per sonnel chargé de l'enregistrement et de la manutention des colis de grande vitesse. Elle doit, en outre, soumettre & l'approba tion du ministre des Travaux publics un projet destiné it remédier à l’insuffisance des installations actuelles. L’administration a invité la Compagnie k hâter la production de ce projet. t Ces régates auront lieu sous la prési buta contre une borne et tomba. Malheu DÉPARTEMENTS DE L’OUEST dence d’honneur de MM. le Préfet du reusement, le litre qu’il tenait dans ses mains Finistère, lo Mairede la ville de Q uim se brisa et lui coupa la lèvre supérieure jus Côtes-du-Nord. — Le concours hip qu’au nez, lui faisant en outre de graves per, l’Administrateur de la Marine. pique de St-Brieuc est fixé aux 27, 28, 29 blessures aux autres parties du visage. 1® Course à la voile. — Distanco : 1 tour Le petit blessé, relevé aussitôt, fut trans et 30 juin. do baie. — i™ série (guidon vert). Bateaux Il sera distribué 13,000 fr. de primes ; porté chez un médecin, qui lui fit des points de 5 à 6 mètres (do tôte on tôto extérieure ae suture. On espère qu’aucune complica le prix de la Coupe sera de 1,700 fr. ment). Départ, 2 h. 15. — l®r prix, 40 fr. ; tion ne surviendra. Les courses de Corlay ont lieu le di 2’, 30 fr. ; 3«, 20 fr. ; 4®, 10 fr. manche 16 juin. 2® sério (guidon rouge). Bateaux au des lodallcc, 35. Lycée: MM. Lécuyer, 40 p. ; Esun, 32. Conscrits : M. Nell, 30 points. Championnat de la Société : position à çenoux, M. Finot; position debout, M. (œchlin. Championnat des lycées : M. Thooris, 62 points. Championnat des écoles supérieures : M. Le Goff, 54 points. Félicitations au jeune Thooris, qui s’est classé 1" du lycée, bien que n’ayant tiré que quatro fois au stand. Dimanche prochain 9 juin : 5“ tir régle mentaire (vitesse) ; poule au 86 et au re volver; 7* tir des pupilles. D’autre part, nous sommes heureux d’en registrer les succès remportés au grand concours de tir qui vient d’avoir lieu à Rennes, par M. Kœchlin, le sympathique directeur de tir de la Cornouaille, qui a obtenu le 7® prix de tir de vitesse par 18 touchés sur 20, et le 6° prix de tir au balltrapppar 14 doublés consécutifs. Vétérans de Î870-71. — Les Vétérans do la 235» Boction do Quimpor sont priés do vouloir bien assister aux obsèques du camarado Guichaoua, combattant de 1870-71, qui auront lieu co soir, à 4 heures. Réunion à 3 h. 3/4, place Saint-Mathieu. Régates de l’Odet. — C’est dimanche prochain, 9 ju in , qu’auront lieu, dans la Vélo-sport Quimpérois. — La réunion baie de Kérogan, les régates do l’Odet. Gos courses nautiques, dont nous don organisée dimanche, sur le vélodrome do l'Odet, par le Vélo-sport Quimpérois. nons ci-dessous le programme, seront favorisée par un temps exceptionnel, a été des plus intéressantes, surtout si le beau temps veut bien se mettre de la partie, très réussie. Les tribunes étaient très bien garnies et et si une bonne brise vient seconder une quadruple rangée de spectateurs se les concurrents. La Forèt-Fouesnant. — Acte de pro bité. — Samedi dernier, M. Le Breton, pensionné de la marine, s’apercevait, après avoir touché les arrérages de sa pension, que le receveur,dans un moment de distrac tion, lui avait remis 50 fr. de trop. M. Le Breton retourna immédiatement au bureau pour restituer celte somme. Nos félicitations pour cet acte de pro bité. Maine-et-Loire. — Un drame sanglant vient de se passer aux ardoisières de Trélazé, près d’Angers. M. Lagadec, directeur des travaux, a été assailli A coups de bâton par cinq ouvriers carriers. Il a été maltraité A tel point qu’on craint pour sa vie. Un des agresseurs, du nom de Guérin, a été arrêté. Douarnenez. — Lu circulation des chiens. — Un grand nombre de Douar téléarantii rienistes, imposés pour leurs chiens, vien nent de signer la pétition suivante adressée à M. le Préfet du Finistère : NousTavons l’honneur de vous faire remar quer que l’arrété pris par M. le maire de Douarnenez pour interdire la libre circula tion des chiens n ’a pas été sans nous sur prendre. A Douarnenez, il n’a été nullement ques tion de chiens enragés ni de chiens suspects de rage ; et si,à Plonévez-Porzay, commune non limitrophe de la nôtre, un cas aurait été constaté, d’apiès votre note, qui est, du reste, sous forme dubitative, il n ’est pas prouvé que le chien dont il s’agit ait atteint ie territoire du canton de Douarnenez. Depuis marB 190G, nos chiens ont déjà été tenus à l’attache pendant une dizaine de mois. C’est pour nous un gros ennui, une sujétion de tous les instants. Sans vouloir contester votre droit de pren dre telle mesure que vous pouvez juger à propos pour assurer la sécurité publique, nous vous demandons respectueusement que l’arrété en question soit, sinon rapporté, du moins appliqué pour un délai moins long et avec quelque modération. C’est-à-dire que les chiens de la localité soient à l’abri de saisie, lorsqu’ils circulent en ville sous les yeux do leurs maîtres. Nous sommes convaincus que M. le maire de Douarnenez, consulté à cet égard, verrait avec plaisir qu’il soit fait droit à notre solli citation. De nosfeorrespondants particuliers. Paris, 4 juin, 8 h. soir. Sénat. Le Sénat a discuté le projet de loi rc latif à la prostitution des mineurs et en a voté les huit premiers articles. C h a m b re des d é p u té s . La Chambre a repoussé à mains le vées Us demandes d'autorisation de poursuites contre MM. Biétry, Basly, et Leroy-Beaulieu. La Chambre a disouté ensuite les propositions relatives aux économats. Service particulier du Finittère. Paris, 5 juin, 7 h. 14 matin. L a g r è v e des in s c rits . M. Thomson a demandé au directeur de la Compagnie générale transatlan tique de rapporter les mesures de ré vocation qui avaient été prises contre Chez les sapeurs-pompiers. — Les sa les officiers grévistes. Le directeur a peurs-pompiers et leurs officiers se sont rendus, consenti. Les inscrits de Marseille,de Bordeaux dimanche, à la gare, pour leurs exercices mensuels. et de Saint-Nazaire ont voté la conti En vue de l’inspection qui doit avoir lieu nuation de la grève. Ceux de Brest et prochainement, ils vont procéder, le soir, de de Bayonne ont refusé d'adhérer au 7 h. 30 à 9 heures, h des exerciees supplémen mouvement. taires dans la cour de la mairie. Au ministère de la Marine, on con Commencement d'incendie. — Di sidère la grève comme terminée. manche matin, vers dix heures, le feu se déclarait dans le grenier de la maison de Mme veuve Kervarec, près l’église SainteHélène. En peu d’instants, le public et les pom piers, accourus en toute hAte, écartèrent tout danger. Le locataire, M. Jacques Quéinnec, ignore les causes de l’incendie, dû, croit-on, à la malveillance. Quelques filets ont été endommagés et une petite senne détruite. M . C lém e n c e a u m alad e . M. Clémenceau, qui souffrait hier d’une crise d'entérite, reprendra ses occupations aujourd’hui. L ’ac c o rd franco-) ap o n ais. Le Figaro croit savoir que l'accord franco-japonais sera signé cette se maine. L es d é p lac e m e n ts de M . F a lliô re s . Le Gil Blas annonce que le roi d’An Tréboul. — Vol de volailles et de la pins. — Ces temps derniers, des malfai gleterre et M. Fallières seront en même teurs demeurés inconnus ont soustrait, dans temps, cet été, les hôtes du roi de Nor une cabane dépendant du jardin de Mllc vège ; ils tiennent à confirmer ainsi Eugénie Gloaguen, quatre lapins roux et l'étroite unité des vues politiques de la dix-huit poulets noirs ; ceux-ci étaient ren France et de l'Angleterre. De son côté, le Petit Parisien dit que fermés dans une caisse qui a été retrouvée en gramme du concert qui sera exécuté demain suite dans un champ bordant le jardin en M. Fallières ira à Stockholm avant jeudi, parla musique du 118” de ligne, de question. Quelques jours après la constata ou après son séjour à Christiania, et 8 h. 1/2 h 9 h. 1/2 du soir, sur le kiosque tion de ce vol, M11" Gloaguen a trouvé deux que les négociations relatives à cette de ses poulets morts dans le jardin ; tous visite sont terminées. du Champ-de-Bataille : , Marche des Petits Rats......... ...Andrieux. Le Val d'Andorre (ouverture)...Halévy. £ ’Adtj7e(tyrolienne pour haut bois ot trombones)............ ... N. Bousquet Samson et Dalila (sélection). Saint-Saëns. Pol/ia des Masques................ ...H. Martin. Le chef de musique, Em. K uhn. Kerfeunteun. — Enquête. — L’Admi nistration des postes et télégraphes se pré parant à procéder il l’établissement du cir cuit téléphonique Quiniper-ChAteaulin, un tracé de cette ligne indiquant les propriétés privées où il doit être placé des supports restera pendant trois jours consécutifs, il partir du 10 juin, déposé îi la mairie de Ker feunteun, où les intéressés pourront en pren dre connaissance et présenter leurs obser vations on réclamations. Penhars. — L'alcool qui tue. — Lundi dernier, vers 4 heures du matin, le nommé Derrien, tailleur de pierres, demeurant au Cosquer d’en bas, a trouvé mort dans l’es calier do sa maison le nommé Yves Boussard, Agé de 61 ans, ancien mécanicien, auquel il louait un logement. Le vieillard, qui avait bu outre mesure la veille, a dû succomber à une congestion déterminée par les excès qu’il avait faits ; il avait en outre fait une chute dans l’escalier, car, lorsqu’on l’a relevé, il était allongé sur les marches, la tête en bas. deux avaient été étranglés. Le préjudice causé, y compris lesdégAts occasionnés,sont évalués par M®11* Gloaguen il la somme de 23 francs. C o n d a m n a tio n s à m o r t. Le ju ry de la Seine a condamné à mort le parricide Dronosky et le ju ry de la Sarthe a frappé de la même peine Brest. — Le Maire contre le Préfet les assassins Letourneau et Oremy. H avas. maritime. — L’amiral Péphau, préfet maritime, est accusé, comme on sait, d’avoir tenu des propos injurieux sur le Conseil municipal de Brest. Le maire, le citoyen Aubert, s’est rendu à Paris pour demander à M. Clemenceau de frapper l’amiral. Une note officieuse rend ainsi compte de l’entrevue : « M. Clemenceau a tout d’abord fait re marquer qu’il pourrait pe.it-élre, en ce qui le concerne, adresser un reproche identique aux conseillers municipaux de Brest, qui s’expriment parfois en termes assez vifs sur le compte des membres du gouvernement. « Il a ajouté que l’amiral Péphau con testait les propos qui lui étaient attribués, mais que le ministre de la marine allait demander A l’amiral un rapport détaillé sur cet incident. » Le Gérant responsable : J . Bernard. VO IRi UR EFO R M ECO M M ER CIALE Rue Kéréon, 18, QUIMPER les bas prix extraordinaires auxquels sont mises en vente toutes ces belles et bonnes marchandises : Lingerie, Blanc, Draps confection nés, Bonneterie, Cotonnades d’été de toutes sortes, Flanelles blanche et de couleur, Coutils pour literie, Corsages, Jupons, Ombrelles, etc. SOLDE DE COU PONS. Chemises pour hommes. Prix fixe. — Entrée libre. FERM É A Chez un anarchiste. — Un mandat d’amener ayant été décerné contre le nommé Le Gall, secrétaire-adjoint de la Bourse du Travail, inculpé d’avoir prononcé des dis cours violents au cours des réunions pu bliques qui ont eu lieu A Brest le 1" mai, Concarneau. — Accident. — Nous avons relaté l’accident dont a été victime, la une perquisition a été faite A son domicile ; semaine dernière, le jeune Auguste Poulain, elle a amené la découverte d’écrits anar dont l’état inspire toujours de sérieuses in chistes. Le Gall étant malade a été laissé en quiétudes. Vendredi, son jeune frère, Agé de 7 ans, liberté. revenait de chercher un litre decidre, quand, effrayé par une automobile qui passait, il D IM AN CH ES V ET FÊT ES I S Le public est averti qu’il est expres sément interdit, sous peine de pour suites, de passer et de stationner sur les terres de Lanniron (Ergué-Armel) et spécialement sur les parcelles bor dant l’Odet. 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Manufacture de faïen ces, grés et poteries dite « LA o GHANDE MAISON », sise à Locmaria, en Quim per ; 2° Une Portion de Terrain ser vant à l’exploitation de la terre à pote ries, sise à Toulven, en Erguè-Armel ; 3" Du Fonds de Commerce atta ché à l’iuim euble ci dessus, compre nant achalandage et droit à la marque de fabrique 11B. es 1° De la C/3 B CD C/2 O p> g}* Mise à prix : 51.600 fr. C/3 I,'avoue poursuivant, A. LUCAS. CD CYCLES a AUTOMOBILES - o2 M A IS O N V E N D A N T lu M E I L L E U R M A R C H E (lu lu R É G IO N GRANDES MARQUES - Peugeot, C o m p a g n ie 0 2 GRAND CHOIX fra n ça is e , T e rro t, B a rré , eto. Nous appelons l'attention des Acheteurs sur notre SÜPERBE ASSORTIMENT en Vêtements Changement de vitesse, l\élro-direcle BloyelottaN «1« m a r q u a , garantios, avnc frein, sacocho........ 1 2 5 f r . M oiuoyolutteM f lM>7,fourcho ûlastiquu,2 cliov.y/A. PORTE RE M ISE sur fournitures pour Automobiles : Caoutchoucs, phares, etc... Â. 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S f. 5 0 (Ces derniers abonnements ne peuvent être pris que pour le département) Les abonnements partent des 1*' et 15 de ahaaue mois et* sont payables d’aTanoe.Ils sont renouvelés à leur expiration« sauf avis contraire de l'abonné Voir à la 31»« pagi Nos N OU VELLES T É LÉ G R A P H IQ U E S Faits & Bruits Contre le raohat de l’Ouest. — Le rapport de M. Prevet. — Le remar quable rapport dressé par M. le séna teur Prevét sur le projet déposé par le gouvernement et tendant au rachat de l’Ouesi, vient d’ôtre distribué. C’est une œuvre définitive, un ré quisitoire complet. 11 n ’y a qu’à lui laisser la parole. Voici comment M. Prevet s’exprime dans ses conclusions : Le rachat des chemins de fer et leur ex ploitation par l'Etat ne doivent pas être en visagés chez nous comme une question de doctrine, mais comme une question d’op portunité. Ainsi que le déclarait fort juste ment, en 1887, le ministre des Travaux publics, parlant au Sénat : « On a dans ce pays — et c'est peut-ôtre une tournure regrettable de notre esprit — l’habitude de synthétiser dans un mot plus ou moins lucide toutes les critiques, toutes les espérances et toutes les solutions. Le rachat I ce mot a couru dans les foules. On y a vu les chemins de fer libres de toutes charges, les finances publiques prenant un essor nouveau. c Ce n’est pas la vérité. Et c’est moins la vérité dans ce pays que dans tous les au tres. Voici pourquoi : c’est que ce ne sont point là des choses que l'on puisse exami ner en soi comme les théories absolues qui s’imposent, comme les vérités mathémati ques. L'exploitation directe des chemins de fer par l’Etat est, permettez-moi de vous le dire, un système qui dépend absolument du milieu dans lequel on se place... » Cette obligation de distinguer entre les conditions, les mœurs et les tempéraments des différents pays avant de conclure à l’ex tension du système, résulte notamment de ce fait que l’exploitation de l’Etat, admise comme bonne en Allemagne, est considérée, pai contre, comme très peu encourageante en Russie ou en Hongrie, et que, d’autre part, chacun ignore si l'exploitation privée, dans des conditions analogues, ne produi rait pas ici des résultats supérieurs et là des résultats équivalents. En définitive, la nécessité du rachat ne s’impose pas par l’exemple de l’étranger, FEUILLETON DU < Finistère » du Samedi 8 Juin 1907. Prononcée118Juin 1907, kQtiniptr i L'OCCASION DE LA FÊTE DES ECOLES Par M. IiElìNA IIX, Inspecteur d’Académie Mesdames, Messieurs, Le 22 mars 1893, la Franco faisait à Julos Ferry des funérailles nationalos, ot lo minis tre de l’instruction publique, prononçant l’é loge funèbre do son illustre prédécesseur, ■'exprimait en ces termes i < L'histoire pla cera Jules Ferry parmi les plus puissants, parmi les plus grands éducateurs de la démo cratie. Julaa Ferry fut un fondateur. .. Fi dèle à la fol commune du parti républicain, 11 plaça au-dessus de toutos les préoccupa tion« l'œuvre de l'éducation nationalo. Son principe était simple et fécond : il croyait & la Science et à la Démocratie, et il entendit élever l’une par l'autre*. Voilà quatorzo ans que le grand liommo d'Etat reposo dans lo cimetière de Saint' Dié, on face do la llgno bleue des Vosges d’où son cœur fldèlo con tinuerait, disait-il, d'ontendre la plainte dos vainoua, et maintenant que lo temps a acçqmpll ton œuvre accoutumée d’apaisement ANNONCES O U !M P U R Rue Sainte-<.lat.he.r*ne, 10 OU ! M f'hR S’A D R E S S E R pour les abonnements et los annonces à M. Administrateur, et pour tout ot) <]ui regarde la rédaction à Af. le Rédacteur en chef. ^ Les lettres non affranchit s sont refusees. puisque certains pays, comme l’Angleterre et les Etats-Unis, réussissent avec la liberté aussi bien que d’autres avec l’intervention nisme, à la condition toutefois que dans cet interventionnisme l’exploitation soit tenue rigoureusement à l’abri de toute ingérence pernicieuse de la poiitique.C’est là,il faut le reconnaître, une condition plus malaisée îi remplir chez les nations de race latine que chez les nations de race anglo-saxonne, pour des raisons que chacun connaît. La très grande majorité de l’opinion, en France, est opposée au rachat de l’Ouest et à l’accroissement sur un aussi vaste terri toire de l’exploitation par l’Etat. Les popu lations directement intéressées protestent unanimement contre un changement de ré gime. Les juristes, donnés comme partisans de l’étatisme, estiment eux-mêmes ce chan gement inopportun et périlleux. Les commerçants, éclairés par les abus innombrables des régies d’Etat, craignent pour leurs droits sacrifiés, les transporteurs par eau pour la liberté de la navigation de la Seine et des autres voies navigables, les armateurs pour la contagion de l’exemple de gestion incohérente ou désintéressée que risque de donner l’Etat dans l’exploitation desservices maritimes deDieppe à Newhaven. porte de redoutables sanctions : celle de l’Etat en serait complètement dépourvue. Enfin, il est un autre péril que ferait courir au pays le rachat de l’Ouest, péril qu’a bien compris le gouvernement et dont, il cause de cela sans doute, il repousse avec vigueur l’éventualité pressante : c’est celui de l’engrenage dans la nationalisation progressive et inéluctable des voies ferrées, inscrite dans tous les programmes socia listes. M. Barthou, ministre des Travaux pu^ blics, a lait valoir, à l’appui de sa demande de rachat de l’Ouest, « I arme formidable » que ce rachat lui apporterait contre le ré seau d’Orléans. C’est bien ainsi, en effet, qu’il convient de prévoir l’avenir prochain. Une fois le réseau de l’Ouest aux mains de l’Etat, c’est le réseau d’Orléans dont on poursuivra la reprise et qu’on cherchera à réduire, ne fût-ce que pour lui faire céder à bon compte les enclaves de la Loire et de la Basse-Brelagne qu’il continuera à eiploitor dans l’enchevêtrement inextricable du nouveau réseau d’Etat. Le Midi suivra bientôt, et la nationalisation gagnera ainsi de proche en proche. E n terminant, M. Prevet propose, à titre de transaction, la reprise des négociations entre les compagnies de l ’O uestet de l’Orléans et l’Etat pour que le réseau de ce dernier ait un accès à Paris et soit libéré des servi tudes qui lui sont imposées par sa m i toyenneté avec l'Orléans sur la Loire et sur Bordeaux. Le rapport démontre ensuito que si l’Ouest a dû faire appel à la garantie d’inlérôt, il pourra, avant la iln de sa concession, se libérer de ses dettes. En tout cas, les charges résultants du rachat seraient écrasantes p o u rl’Etat ; elle se chiffreraient par dizaines de m illions. Mais ce no sont pas là les seules rai Grève et contrat de travail. — Un sons qui militent contre le rachat. assez grand nombre d’ouvriers boulangers parisiens qui n’avaient pas été repris par Afin de masquer une partie du péril, Ieur3 patrons après la grève de l'alimen dit M. Prevot, le gouvernement a déposé tation, avaient assigné ceux-ci devant un projet d’organisation financière et ad les prud’hommes, leur réclamant une ministrative du futur réseau d'Etat, calqué indemnité pour brusque rupture du contrat sur l’organisation même des compagnies de travail. Les patrons avaient riposté par — rendant ainsi hommage à la qualité du une demande reconventionnelle basée sur système qu’il entend détruire — et assu le même motif, et demandaient, de leur rant à ce réseau l’autonomie de son admi côté, qu’il leur fût alloué des dommages-innistration et do son budget. Le remède, à térêts. nos yeux, serait pire que le mal. Le Conseil de prud’hommes n’ayant pu se On peut dire, avec M. René Stourm, que mettre d’accord, M. Crespin, juge de paix tout budget spécial d’une exploitation du 2° arrondissement, fut chargé de trancher industrielle de l’Etat, établi dans une le différend. forme soi-disant industrielle, ne constituera Voici le passage essentiel du jugement jamais qu’une fiction, qu’une combinaison rendu par ce dernier qui a donné gain de factice,toute en apparence,sans base solide. cause aux patrons. L’Etat n’a pas d’actionnaires, n’a pas de Attendu que l’ouvrior qui se mot on grève dividendes à distribuer, n’a pas de craintes rond impossible, par son fuit volontaire, la de faillite, en un mot n’a aucun des grands continuation du contrat do travail qui le ressorts qui dominent la marche do l’in liait à son patron, et si cet acte no lui est dustrie ot motivent la forme de sa compta pas interdit par la loi répressive, il n’en bilité. La comptabilité industrielle com constituo pas moins, de sa part, quels que ot do justice, Jules Forry est vengé par l'ad miration reconnaissante des Français dos injures ot doB outrages dont il fut abreuvé do son vivant ; il ost mis au promior rang dos bons serviteurs de la République ot do la Patrie. Aussi le consoil général do la Ligue do l'Ensoignomont a-t-il été approuvé par tous los républicains quand il a déclaré qu'il était du devoir do la démocratlo do célébrer lo vlngt-cinquiémoannivorsairo do la fondation do l'école laïquo, Ion noces d’argent de l'é cole laïque républicaine, ot qu’il convonait d'unir dans cotto fflto la mémoire de Julos Ferry, promoteur des lois scolaires, à la glo rification do l’écolo laïquo. Et lo succès do la souscription ouverto par la Liguo do l’Ensoignomont pour élovor à Paris ùn monument h Julos Forry démontro bion quo les sontimonts do la Liguo à l’égard do l'écolo laïquo et de son fondatour répondent à un senti ment général de la nation française. Vous lo savoz, los écoliors de Franco ont été associés par leurs maltros A cotto mani festation, ot los écoliers du Finistèro no sont pas coux qui ont répondu avec lo moins d'omprossemont à l'appol qui lour était adressé ; près do 34.000 écoliors du Finistèro, éclairés par leurs maîtres sur ce que los en fant» du peuplo doivont à Julos Forry, ont envoyé au comité de Paris avec lours 34.000 potits sous l'atllrmation do lour gratitudo respectueuse pour lo créatour do renseigne ment populaire. Il m'est agréablo do dire quo Annonces judiciaires et diverses. Réclames...................................... la ligie * « c. 80 Les annonces du département du Finistère et des départements limitro|.h s seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veiT® de la publication du Journal, avant midi. soient les mobiles auxquels il a obéi, une rupture caractérisée dudit contrat ; Que les conséquences juridiques d’un fait de cette nature ne sauraient êtro modifiées par la circonstance que son auteur aurait entendu se réserver la possibilité de repren dre à son gré l’exécution do la convention par lui mise à néant ; Que si, la grève terminée, le patron re fuse d’embaucher un ouvrier gréviste en gagé antérieurement pour un temps indé terminé, ledit ouvrier ne saurait prétendre que ce refus constitue, à son égard, un con gédiement sans préavis et actionner son patron en payement d’une indemnité de ce chef ; En d’autres termes, que si la grève est l’exercice d’un droit, qui peut avoir de gra ves inconvénients pour le patron, qui la la subit, elle peut en avoir de non moins graves pour l’ouvrier qui la tente, et que la rupture du contrat de travail est précisé ment un de ces inconvénients; E t par voie de conséquence, que si un ou vrier a le droit incontestable de se mettre en grève pour faire valoir ses revendica tions, en obtenir un gain plus rémunéra teur, il ne peut sans faire un usage abusif de son droit, quitter l’atelier sans avoir terminé sa besogne ou donné le préavis d'usage, et que s’il agit différemment, il s’expose à des dommages intérôts pour la représentation du préjudice qu’il a sciem ment causé à son patron. On sait que la Cour de Cassation a ré cemment tranché, dans le même sens, un cas identique. Le déficit de 1906. — Le ministre des Finances a déposé mardi, sur le bureau de la Chambre, un cahier de crédits supplé mentaires et d’annulations de crédits pour l’exercice 1906 qui, naturellement, se solde par un excédent de dépenses. Le déficit de cet exercice est évalué provisoirement à 46 mil lions. Si le ministre faisait figurer dans ses écrituies 20 millions environ de dépenses inscrites à ce budget, non exécutées et re portées au budget de 1907, le déficit attein drait 66 millions. Quoique les crédit n’aient pas été employés d'urgence, la dépense n’en existe pas moins et sera, pour l’exercice 1907, la cause du déficit, dont l’effet n’est que différé. N o u v e l l e s diverses — On annonce que le gouvernement a fixé au 21 juillet prochain les élections aux Conseils généraux. — Dans le Tarn-et-Garonne, l’abbé Sa line, curé doyen de Caylus, a été élu con seiller d’arrondissement par 1 200 voix contre 600 à son concurrent ministériel. dans co concours de reconnaissance notre dé partemont s'est classé parmi los dix premiers avec une contribution de près do 1.700 fr. Comment Jules Forrya-t-il mérité cet hommago touchant des onfantsotdos institutours do Franco, l’hominago do tous los lions ci toyons ? G'ost ce quo jo dois vous rappeler biièvoment. J'ossaierai d’abord d’esquisser à grands traits la rio do Jules Forry, puis j'insistorai sur son couvro scolaire et en particu lier sur les lois constitutives do l'onseignomont primaire. il so range parmi les adversaires déterminés de l'Empito. Mais duns les premières unnées do l ’Empire, l'action politique no pouvait guère s’exercer, et encore à travers mille obs tacle«, qui! pur la voie du journalisme. Jules Ferry devient donc journaliste : avec ces jeunes gens passionnés de politique qu’on désignait du nom d’auditeurs au Corps légis latif, avec Floquot, Picard, Hérisson, il for tifie à la fois son instruction et ses convic tions républicaines ; il soutient de sa plume le groupe des Cinq qui avaient été élus au Corps législatif en 1858, et il publie en 1803 Julos Forry ost né en 1832, à Saint-Dié ; une brochure intitulée La Lutte électorale sorti d'uno famille plébienno qui par un lent où il dévoilait tous les abus d’une candida effort avait conquis droit do cité dans la ture officielle éhontée. Cette brochure eut un bourgeoisie, élové pur un père d'opinions retentissement énorme, et elle valut à son très libérales, avocat, consoillor général des autour l’honneur d’être poursuivi avec los Vosges, qui lit uno très vivo opposition à la chefs du parti libéral, Gnrnier Pages, Carnot, politiquo du ministèro Ouizot, instruit par Ilérold, Clumagoran, Floquot, Hérisson, et l’Univorsité au collègo do Strasbourg, Jules do figurer avoc eux au Procès dos Treize, en Forry achevait se» études de droit à Paris, mars 1815-1 ; malgré lo talent do défenseurs lorsqtio los libertés publiques furent confis qui s’appelaient Jules Favro, Grévy, l)uquées par Louis Ronapurto qui avait juré do fuuro, Picurd, Borryor, los Treize furent con los défendro. Il se lit inscrire au barroau do damnés ; mais leur procès avait été gagné Paris lo 20 décembre 18,"il, lo jour mémo du devnnt l'opinion publique, ot lo vrai con scrutin plébiscitaire. damné fut lo gouvernement du 2 décembre. Il fut bientôt remarqué cornino avocat, et En iSiiS, l’attention ost encore appelée sur on lH.Vi il était secrétaire do la conférence Julos Forry par la publication dans lo journal des avocats. Dans un discours sur l'inlluenco lo Temps dos Comptes fantastiques d’Uaussdos Idées philosophiques sur lo barreau au rnann ; Forry y entrait on lutto contre 1un XVIII" siècle, co jeune hoinino do 22 ans no dos plus puissants fonctionnaires de l'Iimcraint pas d'attaquor le dospotismo, et dès pire, contre lo baron Haussmann, préfet do lors, se consacrant tout ontior a la politique, i la Soino, ot dans cotto polémique, qui est — Le septième congrès de l’Associa tion générale des agents des postes se tient en ce moment à Paris sous la pré sidence d'honneur des agents récemment révoqués. — La prochaine démonstration organisée par les viticulteurs du Midi aura lieu demain à Montpellier. On annonce, à ce sujet, que l’arrestation du promoteur du mouvement, M. Marcelin Albert, aurait été décidée en haut lieu. A Thuir, près Perpignan, une émeute a éclaté parce que le Conseil municipal a re fusé les fonds nécessaires pour envoyer les viticulteurs de la commune au meeting de Montpellier. — La cours d’Assises de la Seine juge en ce moment les nommés Bousquet et Lévy, de la confédération générale du Travail, accusé d’avoir, au moment de la grève de l'alimentation, excité au pil lage et au meurtre. — Un télégramme de Pau dit qu’une se cousse de tremblement de terre a été res sentie dans la région d’Oloron et a duré une dizaine de secondes. — Un incendie s’est déclaré jeudi soir, dans l’arsenal de Toulon, à bord du croiseur La touche-Tréville, au cours des réparations des soutes à poudre. Il a pu être maîtrisé par les moyens du bord. — Un voilier de fort tonnage qui débar quait en contrebande des munitions de guerre en Tunisie, a sauté en mer. Il y au rait soixante-dix victimes. N o u v e l l e s étrangères Maroc.— On mande de Tanger qu’une forte troupe d’bommesarmés, deGlaona, dans les montagnes de l’Atlas, est entrée à Marakech, s’est emparée des prison niers retenus pour l’assassinat du doc teur Mauchamp, et les a emmenés à Fez, auprès du sultan. Russie. — Tous les grands journaux de Saint-Petersbourg demandent la dissolution de la Douma dont les séances orageuses apprennent à !a nation, disent-ils, l’illégalité et le désordre. A Lodz, les terroristes ont jeté une bombe sur deux agents de police qui passaient dans la rue, accompagnés de quatre soldats. Les deux agents ont été tués et deux des soldats, ainsi que trois autres personnes ont été blessés. Une patrouille d’infanterie, attirée par la détonnation, a ouvert le feu et blesse treize personnes. Turquie. — La peste a éclaté à Bag dad. On assure d'autre part que des cas restée célèbre, il achevait de prouver ses brillantes qualités de journaliste. Aussi l'an née suivante, en 186'.), etait-il désigné aux suffrages des électeurs de Pans ; c’est en vain que son journal l 'Electeur était pour suivi et condamné deux fois pour excitation à la haine et au mépris du gouvernement; c’est en vain que l'empereur faisait poursui vre les journaux qui avaient pris l’initiative d’ouvrir une souscription pour élever un monument à Baudin, victime du 2 décembre ; un nouvel ennemi de l'Empire, Gambetta, révélait son éloquence à cette occasion dans sa magnifique plaidoirie pour Delescluze. Les adversaires du régime impérial deve naient plus audacieux, et en 1809, avec J. Forry étaient élus députés de Paris : Gambetta. Rancel, E. Picard, J. Simon, Pellctan, Thiers, Garnier-Pagès, Jules Favre et Rochefort. Ainsi, après avoir abandonné le barreau pour lo journalisme militant, Ferry renon çait maintenant au journalisme pour rem plir co rôlo d’homme d’action et d’hommo d ’Etat auquel il se préparait depuis 15 ans. Dès cette époque il avuit une vue très nette do l'œuvre à accomplir : dans une confé rence populaire, faite au profit de la Société pour l'instruction élémentaire, le futur grand’maltre de l’Université prononçait un discours remarquable sur l’égalité d'édu cation. « Quant à moi, disait-il, lorsque m’échut lo suprême honneur de représenter une por- LE FINISTERE de chpléra auraient été constaté à bord d’un b&limont à Croden, près Curhaven. Par arrête ministériel, M. Slaweck, por cepteur de 4o classe à Saint-Auban (Drôme) est nommé percepteur de 3» classe à Fouesnant. Séance du mardi 4 juin. M. Dubosl, président, prononce l’éloge Les oonsèqueno es de la S é p a ra tio n . Penhars ; Keroulin, maire de Fouesnant; Kernéis, directeur de l’école de Fouesn;mt ; Nicolas, directeur de l’école de TréJapon. — Un télégramme de Tokio dit boul ; Le Berre, receveur-buraliste au que I ambassadeur du Japon à Paris sera Guilvinec, etc. autorisé h signer l’accord franco-japonais Par arrêté ministériel, M. Malley, lieute La coquette salle du Théâtre est abso aussitôt que le président du Conseil, actuel nant de tirailleurs algériens en retraite, est lument comble. De très nombreuses da lement absent de Tokio, aura pu en avoir nommé percepteur de Sizun, en remplace mes, aux toilettes claires, y jettent une connaissance. ment de M. Arnault de la Ménardière, non note de gaîté. acceptant. M. Orseri, président, improvise une charmante allocution que nous regrettons Par arrêté préfectoral du 23 mai 1907, est de ne pouvoir reproduire textuellement nommé facteur do villa des postes à Brest, Combien juste etprofonde,dit-il,cette pensée LE F IN IS T È R E !A U PARLEMENT par application des dispositions de la loi du de notre vieux poëte latin : Fugil, inlerea 21 mars 1905, M. Bernard, ex-maréchal dos fitgil irreparabile lempus. Un an déjà passé logis au 18° bataillon d’artillerie à pied. SÉNAT depuis notre dernière assemblée générale funèbre du général Billot. Le Sénat reprend la discussion du projet de loi relatif it la prostitution des mineurs. Les articles 1 îi 8 sont adoptés. M. le président du Tribunal civil de Quimper vient de rendre, à la requûte du maire de Penmarc’h, une ordonnance de référé autorisant l’expulsion du clergé de cette commune du presbytère. Séance du jeudi a juin. M. Riou développe son interpellation sur L a g r è v e des in s c rits m a ritim e s . La grève des inscrits maritimes n’est pas encore terminée, mais il n’en est pas moins permis de considérer le mouve ment comme virtuellement fini. A la suite des pourparlers qui avaient eu lieu mardi entre les délégués des ins crits et le ministre de la Marine, puis le président de la Commission chargée d etudier le projet Thomson sur les pen sions de demi-solde, ces délégués, on le sait, avaient télégraphié dans tous les ports qu’ils proposaient la reprise géné rale du travail. Cet appel ne fut pas accepté partout de la môme façon. A Marseille, l’aréopage dit « Comité national de défense des gens de mer » avait d’abord décidé de continuer la rève ; mais il n’a pas tardé à comprenre que son attitude était inconsidérée et, revenant sur sa première décision, il CHAMBRE DES DÉPUTÉS a invité ses adhérents à reprendre le travail. Dans presque tous les ports, les ins Séance du mardi 4juin. crits ont donc repris leurs rôles. MM. de Castelnau et Denys Cochin A Toulon, Dunkerque et la Rochelle, demandent à interpeller sur les abus et illé les grévistes ont cependant décidé de galités qui ont marqué la saisie des papiers continuer la lutte. Mais des défections se sont déjà produites, et, là aussi, la Montagnini et la procédure qui a suivi. Ces interpellations seront discutées en reprise du travail aura lieu incessam môme temps que le rapport de la commis ment. En Bretagne, la grève ne s’est pas du sion d’enquôte. tout fait sentir. La Chambre repousse ensuite, h mains La commission de la marine de la levées, les demandes en autorisation de Chambre des députés poursuit active poursuites déposées contre MM. Biétry, ment l’étude du projet Thomson. Elle Basly et Leroy-Reaulieu. On adopte en a décidé, dit-on, de relever, dans des fin certaines modifications îi la loi du proportions assez sensibles, lo taux des pensions indiqué par le ministre. 10 août 1871 sur les Conseils généraux. le retard apporté 6 la publication du rapport annuel relatif aux opérations de liquidation des congrégations. Ces opérations sont commencées depuis six ans. On ne connaît encore rien des ré sultats. L’orateur connaît une liquidation qui a produit 2.G13 francs ; _or le liquida teur a prélevé 2 60Ü francs de* frais et d’ho noraires. M. Riou demande que les noms des liqui dateurs et des avocats qui ont touché des honoraires aussi scandaleux soient inscrits dans le rapport. Après une longue discussion, et la ré ponse du garde des sceaux qui promet de tout dire, l’ordre du jour pur et simple ter mine le débat. § Puis l’article I“' de la proposition sup primant les économats patronaux est voté. Séance du jeudi 0 juin. La Chambre adopte les derniers articles et l’ensemble de la proposition supprimant les économats. M. Lasiès, puis Fernand David, inter pellent ensuite sur la crise viticole. Elle est causée, disent-ils, par la fraude, mais les gros fraudeurs restent impunis parce qu’ils ont de puissants protecteurs. GAZETTE BRETONNE F IN IS T È R E Aotes officiels. Par décision du 5 juin 1907, le ministre do la Marine a décerné un témoignage ofliciel de satisfaction au quartier maître vétéran Saliou (Joseph Ollivier-Marie), de la direc tion des mouvements du port de Brest, en réconpense du dévouement dont il a fait preuve à Brest, le 16 mai 1907, en se jetant à la mer pour porter secours à un ouvrior des constructions navales en danger de se noyer. tlon de la population parisienne à la Cham bre des députés, je me suis fait un serment : entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j'en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j ’ai d’in telligence, tout ce que j ’ai d’ftmo, de cœur, de puissance physique et morale, c’ost le problème de l’éduoation du peuple. « L'inégalité d’éducation est on elTot un des résultats les plus oriants et les plus fâ cheux, au point de vue social, du hasard de la naissance. Aveu l’inégalité d’éducation, je vous défie d’avoir jamais l’égalité des droits, non l’égalité théorique, mais l'égalité réelle, et l'égalité des droits ost pourtant le fond même et l’essence de la démocratie... « Pour mol, je l’avoue, co trouble do consclenoe, cotte socrète inquiétudo qu’inspiro lo spectacle de l'extrémo inégalité dos condi tions, je l’éprouve dopuis quo j ’ai l’ûgo do raison, et si je rno suis fait un dovoir,c^st do chercher à atténuor, autsnt qu'il sora on moi, ce privilège do la naiasanco on vertu duquel J’ai pu acquérir un pou do savoir, mol qui n’ai ou que la poine do naître, tandis que tant d’autres, nés dans la pnuvroté, sont fa talement voués à l'ignorance ». Voilà de belles et nobles paroles, d’autant plus belles quo les actes los ont conflrméos. Fort de la confiance de ses éloctours, fort d’une éloquence naturelle servio par uno vaste éiudttion, Jules Forry jouo à la Cham bre un rôle considérable ; mais l’Empire, L a F ô te des E coles t\Q u im p e r . La fôte des Ecoles a été brillamment célébrée jeudi au Théâtre de Quimper sous les auspices do la Ligue de l'Ensei nement et de la Société républicaine ’Education populaire. A 2 heures précises, aux accents de la Marseillaise, exécutée par la musique du 118" de ligne, prennent place au bu reau : MM. Orseri, président de la So ciété ; le préfet du Finistère ; Le Hars maire de Quimper ; Soudry ; le comman dant lJesche, représentant M. le général Dennery, empêché. Nous nolons au hasard, sur la scène transformée en estrade : M M . Bernaux inspecteur d’Académie ; Le Marchadour procureur de la République ; M. le pro viseur du lycée ; Chanticfaire, inspecteur primaire ; docteur Colin ; colonel Rou dière ; Gay, directeur de l’école normale Lucas, juge de paix ; Leüuyader ; J.-M Salaün ; Bodereau, adjoint au maire de Quimper; G. Salaün ; Rabot, secrétaire on chef de la mairie de Quimper ; Payraud, architecte ; Cuzon, trésorier de la caisse d’épargne ; Gillet, économe de l’asile des aliénés; Millour, directeur de l’école de la rue du Chape.'iu-Rouge Pouliquen, directeur de l’école de la rue du lycée ; Quintrec, professeur au lycée ; Cariou, directeur de l’école de Kerfeunteun ; docteur Veisenburger, de Foues nant ; Roudaut, directeur de l’école de S tif et son salut dans la guene ; le 19 juillet olle est déclarée à la Prusse ; lo 2 septembre, c’est Sedan ; lo 4 soptombro, le Corps Légis latif est envahi, l’Empire s’effondre honteu semont sapa qu’on lo renverse puisque personne no le défend ; et les députés dePa ris sont conduits par la foule à l’IIOtel-doVille où ils constituent le gouvornoment pro visoire du 4 soptombro. Membre de ce gou vornomont, Ferry ost nommé préfot do la Soine, ot, dans Paris bientôt investi, il a la lourde charge d’approvisionnor les assiégés ; il réussit à faire durer près do cinq mois dos vivros qui n’était guère suffisants quo pour deux mois, ot, à maintos reprisos il montre un courage tranquillement héroïque, no tammont lo 31 octobre,quand,avec los batail lons do la gardo nationalo restés fidèles, il reprend l’Ilôtel-do-Ville ot délivro ses collè gues du gouvernement provisoire, prison niers do Flourons et de Millièro. Le 23 ja n vier, Paris capitulait ; lo 18 mars, c’était le triomphe de la Communo, Forry sortait le dorniorde l ’Hôtol de Ville ot n’échappait à la mort que par miracle. E lu député des Vosges à l’Assombléo na tionale, il fut, après la paix conclue, nommé ministre plénipotentiaire à Athènes. Mais dès qu'il apprit le ronversomcnl de M. Thiors au 24 mai 1873 par los monarchietos coalisés, il donna sa démission et revint occuper son siègo do député pour combattre avec son ordinaire énorgio lo gouvernement gnement religieux est banni, l’église ou le temple lui étant réservés ; c’est l’école où le cathéchisme catholique et l’histoire sainte sont remplacés par l’instruction morale et civique. Ah 1 voilà ce qui a fait jeter les hauts cris, et que les intolérants ne nous ont pas pardonné ; vous entendez encore les anathèmes lancés contre l ’école sans Dieu, contre l’école athée. Suivant les protestatai res, la morale ne saurait être indépendante de la religion, voire même sans doute jde la religion catholique. Ces criailleries ne sont pas pour nous émouvoir. Oui, nous voulons avec Ferry que la morale soit dégagée de tout lien religieux, comme la philosophie, grilce à Descartes, a été affranchie des en traves de la théologie ; oui, la morale doit nous le démontro sans conteste. Heureuse être indépendante de tout enseignement con mont, votro Société républicaine d’éducation fessionnel, et c’est à la seule raison que populaire n’a point, dans l ’intervalle, perdu nous demandons des régies de conduite.Jiçjj sa journée. La voix autorisée de nos dévoués Sur cette question pourtant de la morale à secrétaire et trésorier, MM. Salaün, aux l’école primaire, J. Ferry fut mi* en échec quels j ’unis M. Cariou, bibliothécaire, vous au Sénat ; il dut attendre le renouvellement lo prouvera. L ’éclat de cette fête en est déjà partiel de la Haute-Assemblée pour obtenir un témoignage. Républicains sincères, fer que la morale religieuse ne fût pas enseignée vents adeptes de l'enseignement laïque, nous à l’école ; la loi fut enfin votée le 28 mars avons voulu, en cette période troublée, où 1882. on trouve tant de mauvais bergers, faire des Je parle depuis trop longtemps déjà, Mes élèves de nos écoles, dos républicains sans sieurs, et je n’ai rien dit encore de la loi épithète, des citoyens pénétrés certes de leurs instituant la caisse des écoles, ni de la loi droits, mais aussi de tous leurs devoirs, des du 20 mars 1883 qui augmentait le fonds de Français épris de notre Patrie, prêts à tout subventions et d’avances mis à la disposition pour la défendre ^*our atteindre ce but, les de la caisse des lycées, collèges et écoles pri instituteurs bretons, auxquels je suis heu maires ; mais j ’en ai dit assez peut-être pour reux de rendre ici cet hommage, refusent de vous faire apprécier à leur valeur les services se faire, auprès de la gent écolière, les pro du grand ministre républicain de l ’instruc pagateurs de ces utopies aussi funestes que tion publique. criminelles, implantées chez nous depuis Si la France depuis trente ans s’est cou que le rilicule ne tue plus en France ; mais, verte d’un blanc manteau d’écoles, si 30.000 en judicieux éducateurs, guidés du reste par écoles nouvelles ont surgi sur tous les c .-ins deux distingués inspecteurs, MM. Bernaux du territoire comme autant de lumières et Chanticlaire, ils citent on exemple aux pour guider les esprits, si dans chaque vil fils du peuple les vertus civiques et guerrières lage il existe maintenant une maison où des héros d’antan, le patriotisme de l’épopée viennent s’éclairer les intelligences et s’é révolutionnaire, les vertus civiques de ces chauffer les cœurs, une maison où petits deux grands citoyens Gambetta, Jules Ferry, garçons et petites filles viennent s’instruire la témérité, atavique celle-là, de nos hardis L ’opposition des conservateurs fut plus afin d’être mieux armés pour la lutte ou marins d’Armor. Telle était l’œuvre à accomplir. Nous nous ardente encore contre l’obligation et la la ï plutôt pour la coopération solidaire, où ils y sommes attachés de tout cœur. Et pour cité des programmes que contre la gratuité. apprennent leurs devoirs en même temps quoi n ’aurions-nous pas réussi ? Le docteur Leurs chefs se dépensèrent sans compter que leurs droits, où leurs raisons devien Le Biltard, ce Mécène éclairé, qui présida dans la discussion de la loi du 28 mars 1882, nent plus fermes et leurs âmes plus droites à la naissance do notre Société, n’en ils sentaient bien que c’était pour leur parti et plus généreuses, si les instituteurs et guide-t-il pas toujours la marche,® avec une question de vie ou de mort, tën vain institutrices laïques forment de boms Fran la même générosité ? Ne sommes-nous pas Ferry établissait que 15 0/0 des enfants ne çais et de bons citoyens d’une cité chaque cordialement encouragés par M. le Préfet recevaient aucune instruction; ildon naitles jour plus fraternelle, c’est à Jules Ferry, du Finistère, un de nos Présidents d’hon chiffres par département, et, pour le dire en messieurs, à lui surtout, qu’on le doit. Avec neur, par nos députés si dévoués aux œuvres passant, c’est dans le Finistère que la pro René Goblet.pour ne parier que des morts,il a portion des enfants privés d’instruction était été l’artisan de cette grande œuvre, encore laïques et scolaires, par la presse républi caine, à laquelle j ’adresse ici l’expression de la plus forte ; 46 0/0, soit 47.000 enfants du imparfaite, et c’est pourquoi nous saluons notre bien vive gratitude, enfin, par la fra Finistère,ne recevaient aucune instruction ; aujourd’hui respectueusement la mémoire de ternelle adhésion de nos officiers, amenés à les temps sont heureusement changés, et, ce grand Français. Qu’il me soit permis de répéter en termigrossir et honorer nos rangs gr;\ce à notre pour ne parler que de nos écoles publiques, significative devise : Par l’écolo, pour la à l’heure actuelle plus de 100.000 enfants se minant les paroles prononcées le 20 décem pressent dans des classes devenues deux ou bre dernier à la Sorbonne, par M. Fallières, Patrie ! Enfin, il faudrait,et ce serait justice, vous trois fois plus nombreuses qu’il y a vingt- président de la République: • En ouvrant aujourd’hui le livre de la vie nommer toutes et tous, Mesdames, Mes cinq ans. A ces bonnes raisons, les conser sieurs, car vous nous secondez dans notre vateurs opposaient leurs sophismes : ils pro de Jules Ferry à l’une de ses pages inou œuvre avec un dévouement dont nous som testaient contre l ’obligation au nom des bliables, la Ligue de l’Enseignement a en mes, croyez-le bien, très fiers, et qui est la droits, au nom de la liberté du père de fa tendu témoigner de sa reconnaissante ad m i mille. Ferry ripostait par l ’aflirmation nou ration pour l’homme d’Etat dont elle vénère meilleure de nos récompenses. velle des droits de l’enfant ; il démontrait le souvenir, et dont la place est déjà mar De chaleureux applaudissements sa que si le père n’a pas le droit de maltraiter quée au premier rang des illustres éduca luent ce discours. son enfant, il n’a pas le droit non, plus de teurs de la Démocratie. Les élèves de l’école normale de gar le laisser dans l’ignorance, et que si le père « La Ligue a fait son œuvre de justice, la çons, massés dans le fond de la salle, de famille comprend mal l’intérêt des siens, postérité fera la sienne. » exécutent alors, avec beaucoup de brio, l’Etat a le devoir de se substituer à lui pour De très vifs applaudissements ont sous l’habile direction de M. Cuny, pro les défendre, même malgré lui. Et ce n’était fesseur de musique et de chant, un pas seulement l’intérêt de l ’individu qui jus salué ces paroles. Et M. Orseri a remer chœur à trois voix, Salul aux Monts. tifiait aux yeux de Ferry l’obligation pour cié comme il convenait M. Bernaux de Puis la musique du 118° joue une très tous de fréquenter l ’école, c’était encore l ’in sa belle conférence. jolie fantaisie sur Mireille, et c’est le térêt commun, l ’intérêt social, l ’intérêt de la Les élèves des deux Ecoles normales tour des élèves de l’école normale de République, puisqu’aussi bien la prospérité ont interprété, pour finir, un Hommage filles de montrer leurs jeunes talents en matérielle et la richesse d’une nation dépen à Jules Ferry, d’une très haute pensée, chantant avec sûreté un très joli chœur. dent de l ’instruction de ceux qui la compo et la musique du 118* a clos la fête par M. J.-M. Salaün, Irésorier de la So sent, puisque c’est une vérité d’expérience une marche entraînante. ciété républicaine d'Educalion populaire, que les pays les plus misérables sont aussi Il convient de féliciter tout particuliè donne ensuite lecture de son rapport les plus ignorants. Enfin, Ferry proclamait rement Mmes les directrices et MM. les financier. Les dépenses se sont éle\ées que dans une démocratie, dans un pays de directeurs des écoles normales et pri pour le dernier exercice à 1.217 fr. 90 et suffrage universel, l’instruction était parti maires pour leur concours empressé à les recettes à 2.355 fr. 97. La société a culièrement nécessaire ; il savait par expé rehausser l’éclat de cette fête. Une men donc en caisse 1 138 fr. 07. rience que des électeurs sans instruction tion spéciale est due à M. Kuhn, le très A son tour, M. G. Salaün, secrétaire, sont des candidats perpétuels à l’esclavage sympathique chef de musique du 118®, fait son rapport sur la situation morale et des victimes désignées de la tyrannie ; il qui dirige ses musiciens avec un goût de la Société. 11 déclare d’abord que se souvenait de la leçon de 1851, et il vou sûr, et à M. Cuny, qui a brillamment fait celle-ci travaille pour la prospérité de lait bien faire confiance au peuple, mais à exécuter les chœurs. l’école laïque et le développement de la condition expresse que ce peuple fût ins l’instruction publique. Elle fournit aux truit. écoles déshéritées le matériel d’enseigne Mais, plus encore que sur l ’obligation, la Société hippique de Quimper. — Le ment qui leur manque, cartes d’Europe, bataille fut ardente sur la question de la concours des 21, 22 et 23 ju in . cartes de France, mélhodes de lecture, laïcité des programmes. Le comité de la Société hippique a tableaux du système métrique, d’histoire Qu’entend on par ces mots : la laïcité des naturelle, etc. En outre, la Société a programmes ? Vous le savez, Messieurs, l’honneur de rappeler au public que les créé des bibliothèques roulantes qui cir l’école laïque, c’est l’école d’où tout ensei souscriptions de dix francs ne donneront mont du Septennat. Le 25 février 1875,1a Ré publique triomphait enfin dos intrigues rno narchistes, et les lois constitutionnelles étaient votées avec l ’amendement W allon qui établissait la République avec une voix (le majorité. Mais 1a République du minis tère Buffet ôtait uno république conserva trice ot cléricale qui, par la loi do 1875 sur l’enseignement supérieur, abandonnait en faveur de l’Eglise lo droit do l’Etat à confé rer los grades universitairoé, ; Forry défendit les droits do l ’Etat ot do la société civile avec éloquenco mais sans succès, devant uno as semblée dont lo siègo était fait. En 1877, lo ministère de Broglie dissout la Chambro républicaine, lo pays renvoio les républicains plus nombroux, ot,on leur nom, Ferry refuse d'ontror en relations avec le ministèro Rnchobouet. Lo maréchal se sou met ot conatituo un ministère I)ufauro,on at tendant qu’il so domotto lo 30 janvier 1879. C’ost. alors, avec la présidence Grévy et le ministèro Waddington, quo commence vrai ment la République ; et c’est alors pour la première fois que J. Forry arrive au pouvoir. Do février 1879 à avril 1885,, pendant plus do cinq ans, il sora presque constamment ministre, ministre do l ’instruction publique ans quatro ministères, et deux fois prési dent du conseil : il ne sera éloigné du pou voir que pendant les deux mois et demi du ministèro Gambetta et les six mois du ministèio Duclorc-Fallières.C’ost là uno période baroelé par l’opposition, cherche un dériva du maréchal do Mac-Mahon, lo gouverue- infiniment féconde do l’histoiro de la Répu L «ut culent dans toutes les communes et qui tendent à développer le goût de la lec ture, et elle organise tous les hivers des conférences publiques. Enfin, elle dis tribue aux élèves les plus méritants des cours d’adulte des livrets de caisse d’épargne. L ’œuvre accomplie selon ce programme durant le dernier exercice est considé rable. La lisledes cartes, méthodes, etc., distribuées dans l’arrondissement, est longue, très longue. Les bibliothèques sont au nombre de treize. Les conférences ont été suivies assidûment et applaudies. En terminant, M. Salaün déplore la perte de trois sociétaires, MM. Gaiilot, proviseur du Lycée ; Beau, directeur du Musée1 , et Grenier, aux familles des quelles il adresse au nom de la Société, ses respectueuses condoléances. La Société républicaine d’Education populaire compte actuellement 178 mem bres, en augmentation de 30 sur l’année précédente. Les Ecoles normales, réunies, exé cutent alors, aux appplaudissements de tous, un très beau cnœur à \voix, Par la Science. La musique militaire joue une délicieuse fantaisie sur Samson et Dalila, et la parole est- donnée à M. Bernaux, inspecteur d’Académie, qui fait une conférence très documentée sur Jules Ferry. On la trouvera d’autre part. M. Bernaux a tenu pendant près d’une heure son auditoire sous le charme de sa parole nette et convaincante. Il a su faire revivre à nos yeux un Jules Ferry tour à tour avocat,journaliste,pam phlétaire. homme d'opposition, puis hom me d’Etat, mais dont la vie mouvementée est dominée et, pourrait-on dire, unifiée par une foi patriotique et démocratique invincible. M. Bernaux a terminé ainsi' sa belle conférence : blique et pendant laquelle Ferry fut toujours sur la brèche, au premier rang, à son rang do combat, pendant laquelle l’histoirede sa viese confond avec l’histoire même de la France. C’est à lui, pour une plus grande part, que la France doit son outillage scolaire ; c’est à lui aussi qu’elle doit les plus belles de ses colonies, la Tunisie et le Tonkin. Se rap pelle-t-on qu’elles colères déchaîna sa politi que coloniale ? On lui reprochait non sans raison peut-être de s’être engagé dans de re doutables affaires sons l’aveu du Parlement, d’avoir trop souvent mis le Parlement en présence du fait accompli, on lui reprochait avec une injustice criante et odieuse de faire le jeu do Rismarck en détournant l’attention publique do la frontière de l’Est, et les vio lents non seulement l’appelaient par déri sion « le Tunisien » et « lo Tonkinois », titres qui lui resteront pour son honneur, mais ils osaient même le traiter do « Prussien » ot de « mauvais Français ». Tous ceux que sa rude éloquence avaient malmenés, tous ceux quo ses sarcasmes avaient blessés se conju rèrent contre lui, et quand, le 30 mars 1885, la nouvelle so îépandit à Paris do co quo l’on appelait lo désastre do Lang-Son, le ministère J . Forry fut renversé dans un mo ment d’affolomont et même menacé d’une mise en accusation : le lendemain, lo pré tendu désastro ôtait démenti ot, cinq jours après, la paix qui nous donnait le Tonkin était signée. toutes les amertumes de la vie publique ; de 1S85 à 1888, revenu à son banc de député, il vit croître encore le Ilot d'impopularité qui montait vers lui. Il se renferma dans un si lence digne qu’il ne rompit que pour rendre un nouveau service à son pays, en flétris sant le général Boulanger, qui aspirait à la dictature, du nom qui fit fortune de « St Arnaud de café-concert ». Mais il paya chèrement cet acte de clairvoyance et de courage ; car il fut écarté en 1888 de la prési dence de la République, et en 1889 les boulangistes parvinrent à lui enlever son siège do député. Il rentrait au Parlement deux ans plus tard comme sénateur des Vosges, et bientôt Ië Sénat mettait un terme à ses épreu ves en lo nommant son président, en déci dant, comme le dit Ferry dans son discours inaugural, * quo l’ostracisme, cet enfant ir rité do la cité antique, n'aurait pas de place dans notre démocratie libérale et tolérante ». Quelques jours après son élection, le 17 mars 1893, il succombait à une affection du cœur dont la cause première était peutêtre lo coup de feu tiré sur lui en 1888 dans un des couloirs de la Chambre par un pau vre fou. Telle fut la vie, extraordinairement active ot fiévreuse, de Jules Ferry. Un coup d’œil rapidement jeté sur son œuvre scolaire per mettra do mesurer ce que lui doit la démo cratie. J. Forry connut toutes les injustices et Ce ministro de l’éducation nationale a porté LE FINISTERE Quimper. — Au conseil municipal. — Lo conseil municipal do Qufmpor s'est réuni hier soir, en séance publique. L'or dre du jour étant exceptionnellement chargé, cette réunion a ptis (tu très tard. L’aboudanco dus matières nous oblige h en re mettre le compte rendu à notre prochain numéro. plus droit après le 15 courant qu’à une carte de sociétaire et une carte dame ou enfant, tandis que, ju sq u ’à cotte date, la môme souscription donne droit à uno carte de sociétaire et deux cartes dame ou enfant. Concours et examens Nécrologie. — Ilior, ont ou liou les obsè Ecole d'arts et métiers d’Angers. — Los ques do Mme de Burine, dôcôdéo à l’âgo do 07 ans. Mme do Burine était la mèro do Mlle do Burine, directrice dos cours socondaiios do jounes rtlles do Quimper. La lovée du corps a ou lieu a 5 heures et 10 cortègo s’ost rendu directement a la gare, la cérémonie religieuse et l’inhum ation devant avoir lieu à Saint-Légor-des-Vignos (Nièvre). Uno délégation dos élèves dos cours secon daires suivait lo char funèbre. Noua adressons à Mlle do Burine ot à sa famillo la respectueuse expression de nos sentiments do condoléances. oandidats pour le oonoours d’admission h l’ôoole d’arts ot métiers d’Angers sont informés que les compositions, qui dovaiont avoir lieu les 35, 26, 27 ot. 28 juin, sorout rotardéos d’un Jour, on raison do la ooïncidonoo avoo los oxamens du brevot élémentaire, qui oommenoont dans les départements lo 24 juin ot durent deux jours. En oonséquenoe, les épreuves du oonoours d’entrée k l’éoole d’Angers auront lieu, à Brest, lea 26, 27, 28 ot 29 juin. Adjudications publiques Rechargement do chaussée. — Le samedi 29 juin, à 2 heures 1/2, à la préfooture, adju dication des travaux do chargement de olniuseée, entre les points kilométriques 0 ot 0 k. 350, . 16 k. 500 et 16 k. 680, 18 k. et 18 k, 194, du ohemin de grande oommunioation n* 20, do Quimper 6 la pointe do Penmaro’h. Montant du détail estimatif 3.281 fr. 75 ; cau tionnement 150 franos. Fourniture d'alcool. — Le 10 juin, à 2 h. de l'après-midi, il sera procédé à la mairie de Châteaulin, &l'adjudication pour la four niture de 625.000 kilos d’alcool pur ¿ livrer en 25 lots à la poudrerie nationale do Pontde-Buis. Assises d u Finistère. Voici la liste des jurés désignés par le sort pour siéger au cours de la prochaine session qui s ouvrira à Quim per, le lundi 8 ju ille t prochain, à m id i, sous la prési dence de M . Fretaud, Conseiller à la Cour d ’Àppel de Rennes, ayant comme assesseurs M. Lignier,juge,et Le Scour, juge suppléant au tribun al de première Instance de Quim per. Jurés titulaires. MM. Henry, Augusto, cultivateur à Poullaouon. Quirin, Félix, commerçant à Lesnevon. Martin, Louis, propriétaire à Plounéventer. Flnoux, Louis, commissionnaire en marchan dises à Douarnenoz. Marécal, Eugène, propriétaire à Brest. Nédelloo, Jean, propriétéèLogonna-Daoulas. Berthélémé, Jean, malro à Lennon. Lo Meur, Jérômo, cultivateur à Salnt-Yvi. Poirier, Emilo, malro à Penmarch. Coyanc, Charles, hôtelier à l'île Tudy. Chuto, Jean, maire à Guongat. Bernlcot, François, cultivateur à Plabonncc. Rltz, Louis, maître carrier, Le Huelgoat. Thalamot, Mathieu, propriétaire fi GlédenCap-Slzun. Le Bras, Gabriel, propriétaire à Guiclan. Le Houx, Pierre, 1" maître do timonerie re traité, à l’Ilo-de-Batz. Bretel, Prosper, propriétaire à Saint-PlorreÔuliblgnon. Ollivler, René, cultivateur ù Bannalec. Pouliquon,François,cultlvatourùLandivlsiau. Hamonou, Théophilo, négociant à Morlaix. Bodros, Guillaume, cultivateur à LarnpaulGuimlllau. Glévareo, Lauront, cultivateur è Salnt-Thois. Lo Gac, Mathieu, cultivateur à Elllant. Coudou, Joan-Marlo. cultivateur è Plogonnec. Karvern, Joan, oultivatour à Commana. Lo Léap, Alain, proprétalro à Châtoaunouldu-Faou. Fichant. Yvos, proprétalro à Ployben. Huot, Théophilo, négociant à Brost. Kerloch, Jean, propriétaire à Penmarch. LeGall,Laurent,proprlétairoàPloudalmézcau. Autrot, Félix, retraité à Qulmperlé. Corneo, Yvos, propriétaire à Hosnoèn. Le Gall, Claude, propriétaire à PlougustelDaoulas. Nicolas, Joseph, expert & Lannllls. Coatanlom, Joan,clerc do notaire à Ploulgncau. Caugant, Pierre, propriétaire ô Edorn. Jurés suppléants. Chrsntldatro, Marlo-Laurent-Célostln, inspec teur primaire à Quimper. Lasseau, Paul, qulucallllor à Quimper. Pérodeau, Frédéric, plâtrier à Qulmpor. Poschard, Charles, négociant à Qulmpor. Vétérans de 1870-71. — Mercredi dernier, 11 quatre houros do l'après-midi, ont ou lieu les obsèques du vétéran Noül-Mario Guichnoun, do la 235» sooiion, employé ohez M. Grall, mnrohand do vins. Dorrièro lo oorouoil un vétéran portait la palme do l'assooiation, puis suivait une déléga tion dos vétérans, on tôto do laquello marchait 10 présidont do la soction, M. lo lieutenant colo nel Roudièro. Au oiinotièro Saint-Maro, devant la tombe, M. Roudièro a,en tonnes très expressifs, dit un dornior adieu au oamarado Guiehaoua. La réponse du ministre des Affaires sivement écrites, comprenaient quatre pro blèmes élémentaires sur la navigation astro Etrangères a été approuvée par la nomique et six questions de cosmographie. Chambre. A cte s officiels. —-Les compositions ont été corrigées à Pa ris, au siège de la société YEnseignement technique des Pèches maritimes. Disons, îi ce propos, que le directeur de l’Ecols de pêche, M. Rivoal, a obtenu à (’Ex position internationale de Milan une mé daille d’or dans la section Pêche et Agri a rappolé qu’il appartenait en 1870 au oorps d ’élite dos ohassours h pied et qu’il fut un d6S acteurs modestes ot braves de co terri ble drame que nous no pouvons o ublier. vonir do l’êtro cher qui disparaît restera pro fondément gravé dans le ooour do tous co qui l’ont oonnu ot aimé ; nous sommos do oeux-lii ». La « Cornouaille ». — En raison des régates, la séance de tir de denlain diman che, n’aura lieu que de7 heures à i l h. 1/2. Les régates de l'Odet. — C’est demain dimanche 9 juin qu’auront lieu, dans la baio du Lédanou, les régates de l’Odet. Nous en avons publié le programme dans notre dernier numéro. Elles promettent d'être fort intéressantes. Le premier départ sera donné h 2 heures 15 précises. Des chaises en location seront h lu dispo sition du public, h la cale neuve, où se fe ront les départs et les arrivées. Los engagements seront reçus jusqu’à ce soir 8 heures, par M. Bargain, secrétaire du comité d’organisation, G place Mescloaguen. Lo tirage au sort des places aura lieu, 11 la même heure, au café du Cap-Horn ; tous les concurrents devront s’y trouver. Réunion antialcoolique. — Les mombres do la ligue oontro l'alcool sont invités par le comité h assister à la réunion qui so tiendra dans la salle du Gymnase, lundi prochain, 10 juin, h doux heures. Ordre du jour : 1° communications diverses ; 2» approbation du oompto do gestion ; 8 ° adhé sion Il la Fédération dos sociétés do tempérance du Finistèro ; 4° projet d’organisation d’un meeting oontro l'absinthe, oc fléau, générateur du orimo et do la folio. La Jeunesse antialcoolique est priée de vouloir bion assister fi oetto réunion. Messager quimpérois. — Les sociétairas sont priés de se réunir domain dimanche, à 4 heures du matin^ à la gare, pour donnor la liberté aux pigeons oxpédiés p a rla société colombophile a’Agen, ville distante do Quim per de 554 kilomètres. Le lâcher sera fait à cinq heures. Le « Terfcl ». — Nous rappelons quo lo Terfel, le coquet bateau automobile qui fit, soment quo ni Jeanno Hachette, ni Jeanne d’Arc n’étaiont sortis d’un internat de jeunes fllles. Mais c’est surtout l’enseignemont primaire qui fut l'objet de ses préoccupations; co sont les lois constitutives de l'enseignement pri maire qui lui assurent son principal titre do gloire ; l’énumération en ost longuo : la loi du 0 août 1879 sur l'établissement des éooleu-normalos primaires ; la loi du 10 juin 1881 sur les titres do capacité de l'enseigne ment primaire ; la loi du 10 ju in 1881 sur la gratuité absoluo do l'enseignomont primaire dans los ècolos publiquos ; la loi du 28 mars 1883 su rl’onsoignomont primaire obligatoire; ot la loi du 20 mars 1883 Bur la construction obligatoire doB maisons d’écolo. Pour comprendre l’importanco do ces lois ot leurs bionfaits, il faut so souvenir de la situation misérable dos écoles d’autrofois. « L ’école d’autrefois, disait Jules Forry, la vieille éoolo, c’était on quoique sorte un auxi liaire ot un accossoire do l’église, et l’écolago était, commo il est onoore dans certains dé partements do Franco, à pou près exclusive ment la préparation ù la 1'" communion ; savoir lire assez lo français ot assez lo latin pour liro lo catèchismo ot la mosso, sans comprondro l’un mioux quo l'autre ; savoir ussoz d’écriture pour apposer son nom au bas d’un acto, voilà quoi était il y a 40 ou 50 ans le programme do l’onsoignomont pri maire en France... » Et l’installation matérielle n’était pas plus • * Par arrêté ministériel, M . Bartoli, sergent au 22« régiment d’infanterie coloniale, est nommé receveur-bura liste de 1r» classe à Ploudalmézeau. • • Les soirées de gala du Concours hippi que. — Lo programme des représentations de culture. gala du concours hippique est arrêté déiinitivement commo suit : Jkudi 20. — Frère Jacques,pièce en 4 actes do MM. Bernstein oi P. Vobor, qui fut l’un des derniers grands succès du théftlre du Vaude ville. Vbndhedi21. — Les Plumes du Geai, la jolie piéco en 3 aotes do M. Jean Jullien ; Le Cultivateur de Chicago, farce américaine en deux tableaux du célèbre humoriste Marc Twain,adapté par M. Timmory. M. Barot inter prétera lo principal rôle de ces deux pièces. S a m k d i 22. — La Loi de P a r d o n , l’admirablo pièce dramatique en quatre actes de M. Maurice Landay, et pour terminer sur une note gaio Le Misanthrope et l’Auvergnat le chefd’œuvre do Labiche. D im a n c h e 23. — Florette etPalapon,le der nier grand succès de rire du théfttro des Nou veautés. Co spectacle d’adieux sera terminé par cet étourdissant Anglais tel qu’on le parle, oveo Baret dans son inimitable création. Détail (i dénote:1 : les trois premières repré sentations peuvent être indifféremment choisies par les familles, et nous recommandons môme tout spécialement aux jeunes filles « Frère Jacques » qui est une oeuvre délicieuse. Par contri!, lo dernier spectalo s’adresse plus par ticulièrement il ceux qui prisent le genre du Pa lais Royal et des Nouveautés. Florelle et Palapon n’a pas d’autre prétention que de faire rire fi ventre déboulonné. Etat civil du t™au 7 Juin 1907. — N a i s s a n c e . — Albertine CraiF, av. de la gare. — Jean-Rcné-Michel Lauden, r. Pen-ar Stang. — Anna-Jeanne Le Foll,place du Champ-de Foire. — Edgard-Jules Bargain, pl. Meseloaguen. — René Lonz, r. Neuve. — Jeanne-Marie Le Doaré, r. de la Providence. naissances en 1907. Mariages : 50. D iîc è s . — Perrine-Marie Le Gorgou, 52 ans, commerçante, veuve de Théophile Chotard, r. du Chapeau-Rouge. — Louis Salin, 61 ans, marin pôchcur, époux de Jeanne-Marie Crause, (i l’hospice. — Marie-Anne Ligcn, 54 ans, mé nagère, épouse de François Lo Golf, r. de Brest. — Jean-Marie Flatrès, 3 ans, r. de Douarnenez. — Jeatine-Léontiue Le Golvan, 16 ans, repasseuse, célibataire, r. de la Mairie. — NoëlMario Guiehaoua, 50 ans, débitant, époux de Marie-Jeanne Mallégol, r. Saint-Mathieu. — Martin Louis Cariou, 25 ans, journalier, céli bataire, ii l’hospice. — Fanuy Lambert Lcliour, OG ans, sans profession, épouse do Jules de Burine, r. de Douarnenoz. — Joseph-Henri Créaohoadio, 40 ans, professeur de musique, célibataire, plnoo Saint-Corentin. Paris, 8 juin, 7 h. 14 matin. A n a r c h is te s c o n d a m n é s . Guengat. — Noyé. — Le nommé JeanLouis Moysan, journalier, âgé de 4G ans, La Cour d'assises de la Seine a con demeurant au bourg de Guengat, disparu damné hier les nommés Bousquet et de son domicile depuis quelques jours, a été Lécy, de la Confédération générale du trouvé noyé mardi soir dans la rivière de Travail, poursuivis pour excitation Port-Hhu. au pillage et au meurtre, à deux ans Le corps de Moysan a été transporté à de prison chacun. Guengat pour y être inhumé. Sauf les organes socialistes, tous les On ignore s’il y a eu accident ou suicide. journaux approuvent ce matin celte Châteaulin. — Accident. — M. Boisgeol, mécanicien è Châteaulin et marchand de bicyclettes, voulut lundi dernier dé charger une carabine. L’arme fonctionnait mal et la charge de poudre, faisant retour en arrière, jaillit îi la figure de M. Boisgeol qui fut brûlé grièvement. P u b l ic a t io n s d e condamnation qui est aussi celle de la Confédération et des doctrines qu'elle propage. Un certain nombre de syndicats ont rédigé de violentes protestations contre cette condamnation. Chez les age n ts des Postes. L ’Eclair croit savoir que les agents des postes, mécontents de ceque le gou Port-Launay. — Descente de justice. — Le parquet de Châteaulin avait été avisé vernement a refusé de recevoir la dé qu’un infanticide avait été commis à Port- légation de leur comité, songeraient à déclarer la grève générale. Launay, le 4 juin. . Noyée. — Mardi matin, une journalière qu’on croit être originaire de Cast, dont on ignore encore le nom, a été trouvée noyée dans le canal, près de Port-Launay. Cette femme se livrait beaucoup à la boisson. E n R u ssie . Une dépêche de Saint-Pétersbourg dément la démission de M. Slolypine, qui avait été annoncée. D’autre part, on annonce que le tsar aurait ajourné la dissolution de la Douma sur l'affirmation de M. Sloly pine que l’assemblée votera le budget sans modification. H avas. Le Gérant responsable : J. A Concarneau. — Avis du maire. — La fonction de garde messier étant sans ti tulaire, le maire de Concarneau prie les personnes désireuses de solliciter cet emploi de bien vouloir adresser leurs demandes â la mairie de Concarneau. Inutile de se présenter ou d’écrire si l’on n’est pas muni de bonnes références. I S Le public est averti qu’il est expres sément interdit, sous peine de pour suites, de passer et de stationner sur les terres de Lanniron (Ergué-Armel) et spécialement sur les parcelles bor dant l’Odet. DÉPARTEMENTS DE L’OUEST Morbihan. — Un ouvrier de l’arsenal, nommé Jean Corilon, ayant refusé de tra vailler pendant trois heures consécutives, l’adjoint technique Allain a requis deux gendarmes maritimes qui ont expulsé ce gréviste d’un nouveau genre. (Extcution de la loi du 23 oeolbre ISS'.) VENTE PAR FOLLE-ENCHÈRE A P R È S L IC IT A T IO N A l’audience des criées du Tribunal civil de Quimper LE JE U D I 4 JU IL LE T 1907 A midi Ille-et-Vilaine. — Le tribunal correc tionnel de Fougères a condamné à 1 mois, 20 jours et 8 jours de prison, sans sursis, trois ouvriers faisant partie du syndicat rouge qui avaient attaqué sans motif, dans la rue, et violemment frappé le secrétaire du syndical jaune. Au Palais de Justice, sur le Quai,à Quimper. D É S IG N A T IO N DES A VENDRE IM M E U B LE S ! Département du Finistère. — Arron dissement de Quimper. — Canton et commune de Fouesnant. LOT U N IQ U E M a r ia g e s Jean-Louis Jatn, employé de chemin de fer, domicilié ii Tours, et Anne-Marie Le Stcr, cui sinière, domiciliée h Quimper. Joseph-Mario Lo Beller, soldat au 118» de ligne, fi Quimper, et Anno Le Tadic, cultiva trice, doinicilitc h Gucrn. V B ern ard. Etude de M® A. JONCOUR, avoué licencié, 5, rue du Quai, à Quimper. 165 237 décès en 1907, dont 81 aux hôpitaux. » Service particulier du Finittère. Nous lui adressons nos félicitations. Mercredi matin, â 9 heures, le Parquet se transporta à Port-Launay chez une veuve Callec, née Marguerite Le Signe, âgée de 41 ans, qui habite un taudis sur la route Concerts militaires. — Voici le pro- de Port-Launay è Brest et vit de la men 11 a loué ensuite les qualités do co bon ci ramme du concert qui sera exécuté demain dicité, inculpée dans cette affaire. Il ré toyen, do oe travailleur dont lo labeur inces imanche par la musique du 118* deligne,de sulte de l’autopsie du petit cadavre pra sant lui permit d’élovor dignement uno nom 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 du soir, sur le kiosque tiquée dans une des salles de la mairie de Port-Launay, qu'aucune fracture du crâne du Champ-de-Balaille : breuse famillo. n’existait et que l’enfant était mort depuis « Nous savons, a dit en terminant, M. Rou- Cronstadt (marche)........... ... G.Wettgc. une huitaine de jours. C’est donc d’un en dièro, qu’il n’est pas do parolo si éloquente Stradella (ouverture)....... ... Flotow. fant mort que la veuve Callec a accouché qu’olio soit qui puisse oonsjlor uno famille La Noce au\i liage (chœur et aucune violence n’ayant été exercée sur ii 3 voix)............................. Laurent de Rillé. éploréo, quand ello est atteinto par un aussi le cadavre de l’enfant, cette femme a été grand malheur ; mais nous savons aussi qu’il Samson et Dalila (fantaisie) Saint-Suens. reconnue non coupable et ne sera pas ost uno ohoso qui pout atténuer la douleur et Marie-Louise (polka)....... ... Salomez. inquiétée. réconforter un peu, o’est la pensée que le souLe chef de musique, Em. K u h n . 11 l ’oté dernier, le sorvice entre Quimper, Bôno- son effortsur tous les ordres d'enseignomont, supérieur, secondaire, primaire. C'est lui qui fit voter la loi du 27 février 1880 sur le Con seil supérieur de l'instruction publique, par laquelle était supprimé le banc des évêques du Conseil supérieur, et avec les évôques los représentants des intérêts sociaux : lo Con seil supérieur devint un Conseil composé presque uniquement d'universitaires, ot on majorité de membres élus, et,.ainsi réorga nisé, il fut pour le ministre réformateur un préoieux auxiliaire dans l'élaboration des programmes dos écoles de tout ordre. C'ost encore Jules Ferry qui, prenant sa revanche sur le gouvernement de l'Ordre Moral,fit vo ter la loi du 18 mars 1880 sur la collation des grades, remise exclusivement à l’Ktat, et sur la liberté de l’onsoignement supérieur -, o’est dans oette loi que se trouvait le fameux article 7 qui interdisait l’onselgnemont public ou privé aux membres des congrégations non autorisées ; le Sénat, dont Jules Ferry n’avait pas encore fait modifier le modo do reorutemont, le Sénat qui n'était pas encore républicain, repoussa l'article 7, ot c'ost seu lement en 19U4,sous le.minlstère Combes, que ¡'enseignement fut interdit aux ooigréganistes, autorisés ou non, Ferry eut onoore lo mérito d'instituor los lycées et collèges de jeunes fllles, par la loi du 21 décembre 1880 dont Camille Sée fut lo promoteur et que Ferry fit voter commo mi nistre, malgré les défenseurs des couvents, p a l gré M. do Qavardie qui affirmait sérieu- dot, Loctudy ot Beg-Moil, suivra demain les régates do l ’Odet. Il partira à I h. 45 précise, do la cale du Cap-Horn, ot suivra los courses dans la baie du Lédanou. Il rontrora vors 4 heures. Le prix doB places, pour colto jolie oxcursion, ost fixé à 1 franc. Incessamment, le Terfel reprendra son sorvice régulier entre Quimper ot Bénodet. EN LA COMMUNE DE FOUESNANT près Hesguinis et l’ancien moulin à vent de Goat-Clévarec De nos coirespondants particuliers. UNE PROPRIÉTÉ comprenant maison et parcelle de terre Paris, 7 ju in , 8 h. soir. cadastrée sous les n0* 1G8 et 1G9 de la Sénat. section L, pour une contenance- de 36 ares 26 centiares. Le Sénat a adopté les derniers arti Appartenances et dépendances sans cles du projet relatif à la prostitution réserves. des mineurs. Mise à prix fixée par les poursui C h a m b re des d é p u té s . vants : cinq cents francs, ci. .500 fr. Douarnenez. — A l’Ecole de pêche. — Les élèves Le Borgne, Thomas, Iliou, Hélias, Lelgoualch, Velly et Fily viennent de passer avec succès un examen nautique du second degré dont les épieuves, exclu- La Chambre a tenu deux séances. Le matin, elle a discuté sur la crise viticole. L'après-midi, M. de Pressensé a demandé quelles instructions le gouvernement comptait donner à ses représentants à la conférence de la Paix. brillante : « Dans beaucoup ds communes, dit J. Ferry, la maison d’écolo se reconnaît sans peine à co qu'elle est la plus misérable du villuge ». C’est une masure ! lui criaient ses interrupteurs ; l ’un d’eux disait même : c’est un bougo I Do là les ardeurs passionnées d’un minis tre patriote qui voulait ennoblir et élever l’iUno cio la France. Les lois sur l’enseignomont primaire, gra tuit, obligatoire ot laïque, no sont plus guère discutées aujourd’hui ; mais, pendant les trois uns qu’elles furent sur lo chantier, quollo résistance aclmrnéo do la part des réactionnaires: au Sénat, Buffet, Chesnelong, Granier do Cassagnac et do Gavardio ; à la Chambre, l’évêquo d’Angers, Freppol, et lo véhément Baudry d’Asaon. Guerre furieuse, où les réactionnaires avaiont parfois l’appui du philosophe Jules Simon ; où ils dispu taient lo terrain pied à piod, m ultipliant les amondomonts, les articles additionnels, usant do toutes los ruses parlementaires, et aussi dos violences los moins parlementaires, essayant à chaque instant do couvrir la voix du ministro républicain, ot parfois, do rage impuissante, quittant avec fracas la salle dos Béance.B, Pourquoi cotte ardour dans la résistance ? Ah I c’est qu’ils savaient bien quo do ces lois sur l’onseignomont populairo dépendaient los destinées do la Frunce, que ces loi« au raient pour conséquences plus ou moins lointainos l ’abolition de tous les privilèges, la suppression des injustices dont ils étaient les bénéficiaires, et le triomphe définitif do la République ; c’est qu’ils sa vaient que leurs doctrines ne pouvaient pas tenir devant l'examen d’esprits éclairés, et qu’ils n’avaient pas do plus redoutables en nemis que la lumière et l ’instruction. Et pourtant était-il rien de plus juste que ces lois ? D'abord la loi sur les titres do capacité, la loi qui supprimait la lottro d’obédience. J. Forry dut faire discours sur discours pour démontrer quo le droit d’enseigner n’est pas un droit »aturel, et que l’Etat, défenseur de l’intérêt public, a le droit et le devoir d’exi ger des institutrices un brevet de capacité : « La thèse de mon contradicteur, M. Iveller, disait lo ministro, consiste à dire que re n seignement est*uno industrie commo Une au tre ; quo c’est une industrie libre, et que le consommateur ost seul juge de la qualité des produits... Eh bien ! jamais nous ne re connaîtrons quo l’enseignement du peuple soit uno industrie privée... jamais nous n ’admottrons quo ceux qui enseignent puissent avoir ni la liberté de l’ignoranco ni la liberté do l’empoisonnement ». Mêmes luttes pour la loi do 1881 sur lu gratuité do l’enseignomont primaire public. Jusqu’il cotto époque, la moitié environ des enfants payaient uno certaine somme à l’instituteur pour avoir lo droit do fréquen ter l’école ; los autres étaient dispensés de cotto rétribution si leurs parents faisaient La vente par licitation de cet im meuble élait poursuivie en exécution d’un jugem ent rendu contradictoire ment par lé Tribunal civil de l ro ins tance de Quim per, le 2 janvier 1907, enregistré et signifié. une déclaration d’indigence ; on leur en faisait l’aumône, à condition q u ’ils prissent l’attitude humiliée du mendiant, et souvent leurs enfants étaient séparés deB autres, parqués dans des classes gratuites, des classes de charité ou,comme on disait dans certaines écoles de filles, des classes de ser vantes. Ferry montra que dans u'ne démo cratie il importait de faire asseoir sur les mêmes bames riches ot pauvres qui se trou veraient plus tard îéunis sous les drapeaux de la patrie; par les rapports des inspec teurs il lit voir que sous le régime de la rétribution scolaire celte fusion n’existait pas et ne pouvait pas exister ; et comme un grand nombre d’enfants ne fréquentaient encore aucune école, il laissa voir son des sein de réaliser d’abord la gratuité pour imposer ensuite l’obligation Bcolaire. (Voir la fin en Gazette Bretonne, dans la deuxième page, sous la rubrique : L a. F ête des É colks a Q u i m p k r ). LE FINISTERE Entre]: 10° La Moitié levant, j£ pour cause_ de départ un 1 M M à l ’A M IA BLE ou à L O U E R suivant les bornes, de la IA ICnUIft Bateau de plaisance A iL n U llL pour le 29 septembre 1907, pour Poterie en Normandie. — Prairie dite Ar-Pral-liras, en très bon état. — S'adresser au bu une M AISON avec Lavoir dessous S ’adresser au Journal. portée au plan cadastral reau du journal, et une Prairie, située en la commune sous le numéro 572 P pour de Penhars, au nord du Grand Sémi lIF Iin M Piano neuf d’Alexandre Etudes de M° Paul MOREL, avoué-licencié, naire, à 200 métrés de l’octroi de , iLH U IlL père, de Paris, palissandre une contenance de 20 arcs rue du Palais, ù Quimper,et de M» GAUTIER, Bourg-les-Bourgs. 20 ciré, ayant coûté 1.100 fr. pour 500 fr. c i ....................................... notaire à Briec. S’adresser 9, rue de Douarnenez. Celte portion de prairie S ’adresser à Mln0 Garineau, à Kerangrimen, Bog-Meil par Fouesnant (Fi aura droit do passage nistère). Etude deM*MANiÉRE,notaireàQuimper pour piétons, bestiaux, chevaux et voitures par En l’étude de M' G a u t i e r , notaire inilC P Lour 10 I0" août prochain une l’endroit le moins domà Briec vend i m LUUtll BO ULANGERIE située [ mageable de la portion I le LUNDI 24 JUIN 1907 au centre de la ville de Pont-l’Abbé. EN LA VILLE DE Q U IM P ER A 1 h. 1/2 de l’après-midi. S’adresser à M. A m e lin e (Café du Com ouest de la môme prairie ; Quai de l'Odel, n «• 18, 20 et 22 11“ La Moitié nord, merce). DÉSIGNATION : suivant les bornes, d’une En la commune de Landrévarzec : E t: 1 u r u n o r immédiatement M AISON Parcelle de terre dite COM PRENANT : Une petite Propriété rurale, fonds et Pure-Allen, avec ses fossés A VtnU nt NEUVE avec JA RD IN , 1° Jean Bourbigou, maçon, demeu Grands magasins, maison d’habita droits réunis, sise aux dépendances rant précédemment au bourg do Tré- composée de (i pièces, située rue Saint- nord, ouest et midi, d’une tion composée de 15 pièces et cabinets. Nicolas, Quimper. — S ’adresser à M. du Moulin du Lay, comprenant : deux contenance de 18 ares 65 gunc, et actuellement au Moulin-duCour, écurie, bûcher, cabinets d’ai L a m a y , chemin du Hallage. maisonnettes et une soue à porc et centiares, portée au ca Pont.en Pleuven ; 2**Louis Bourbigou, sances. cinq parcelles de terre. dastre sous le numéro soldat au 2« régiment d'infanterie colo Eau et électricité. Mise à prix : 2.500 francs. 382 P de la môme section, niale, 11* compagnie, en garnison il Une des meilleures et des plus belles c i ....................................... L’avoué poursuivant, 18 65 Brest, domicilié à Kernévellec, en demande un Représentant pour la situations de Quimper. 12° Une Garenne, ________________ Paul M OREL. Fouesnant ; 3° Yves Bourbigou, soldat région. Bonnes commissions. RéféS'adresser audit M« Manière. dite M enez Corn Jacob, au 2* dépôt, 2* compagnie, 6* section, [ rences sérieuses exigées. Ecrire Allain Etude de Me MOYSAN, notaire d’une contenance de 15 et Cheneaux, 20, rue Courmeaux, à en garnison à Brest, domicilié ù KerEtude de M‘ Salaun , notaire à Plonéour Reims (Marne). à Fouesnant. ares 20 centiares, portée névellec, en Fouesnant, défendeurs ayant pour avoué constitué près le Etudo de Mn André JONCOUR, avoué-liooncié, au plan cadastral sous le numéro 580 de la môme A D JU D IC A T IO N T ribunal civil de Quim per M* Lk rue d» Quai, no 5, fi Quimpor, section, c i ........................ 15 20 E N L ’É T U D E S c o u r , avec élection de domicile en ot do Mo AUTRET, notaire h Peuuierit. P ar A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IR E 13° Une autre Ga son étude, sise Quai de l’Odet, t\Q u im L E I 2 7 J U I N 1 0 0 7 E N LA D IT E E T U D E renne, dite Menez-Redon, per. A une heure du soir LE LUNDI 24 J U IN J I907 portée au cadastre sous le M* L E SC O U R , avoué. A une heure numéro 029 de la môme on l’étudo et par lo ministère Et encore : do M* AUTRET, notairo h Peumorit seclion pour une conte Anx dépendances du Verger, en Fouesnant Alain Bourbigou,ancien cultivatour, LE LUNDI I" JU IL L E T 1907 nance do 14 ares 40 cen demeurant à Kerniefeder en KouesContenance : 3 h. 52 a. 49 c. environ tiares, c i ......................... 14 40 Sise à Trunvel, en Tréogat A deux heures de l'après-midi. nan, prisen sa qualité de tuteur datif S’adresser à M° Moysan, notaire. 14° Une autre Ga Rente foncière annuelle : 400 francs. de François Bourbigou, m ineur issu D É S IG N A T IO N D E S IM M EUBLES renne, dite Menez-Rcdoit, Mise à prix : 14 .0 0 0 fr. Etude de Mc Pierre Ja c q , notaire du mariage de feue Marie-Jeanne GoA VENDRE : portée au cadastre sous à Quimper. yat, et de Jean-Marie Bourbigou, dé Département du Finistère. — Arron le num éro 034 de la môme Pour tous renseignements s’adres ser audit M' Salaün. fendeur ayant pour avoué constitué dissement cle Quimper. — Canton de section pour une conte prés Iq Tribunal civil de Quimper, M° Plogastel-Saint-Oermain. — Com nance de 11 ares, ci . . 11 Par exploit du ministère de M« Jac mune de Peumerit. André J 0NC0 UR,avec élection de dom i Total de la contenance LE M E R C R E D I 26 JU IN 1907 ques, huissier à Quim per, en date du cile en son étude son étude, sise rue LO T U N IQ U E cadastrale : 1 hectare 62 à 2 heures, en l’étude 7 ju in 1907, dame Louise Souron, du Quai, n* 5, à Quimper. ares, c i ........................ En la commune de Peumerit, an lien de Kervoélic ....................lh.62a. » c. épouse du sieur Jean-Marie Kerjean, M* JO N C O U R , avoué. entrepreneur de charpente et m enui M ISE A P R IX fixée par le Tribunal : 1° Une Maison d'habitation, A la requôte de : serie, avec lequel elle demeure à Q u im sous chaumes, construite en simple Trois mille francs, ci. . 3.000 fr. AVEC JA R D IN r Marie-Jeanne Bourbigou ; 2° Louis per, place Saint-Mathieu, a formé con Cette vente est poursuivie en exécu maçonnerie, ouvrant du m idi d'une Située à KERVIR-HUELLA, en Ergué-Armel tre ledit sieur Jean-Marie Kerjean sa Baccon, son mari, qui l’assiste et l’au porte et d’une fenêtre sur la cour ; tion d’un jugem ent rendu contradic torise, cultivateur, avec lequel elle de (m a i s o n b a r o n ) demande en séparation de biens, et M* 2° une Crèche, sous chaumes, cons toirement par le Tribunal civil de meure à Rosnabat, en Fouesnant ; 3° S O U D R Y , avoué près le Tribunal civil Quim per, le 22 mai 1907, enregistré, Mise à prix : 6 .50 0 fr. truite en simple maçonnerie, ouvrant Mario Bourbigou, célibataire majeure, de Quimper, demeurant à Quim per, Entre : de l’est sur l’aire, séparée de la maison domestique, demeurant à Trégué, en d’habitation par une issue ; 3° les M. Corentin Le Roux, cultivateur, Etude do Me Paul D a m e y , notaire h Douarnenez. rue Laënnec, n» 19, a été constitué F ouesnant; 4° Alain Bourbigou,époux pour la demanderesse sur ladite assi Issues et Dépendances desdits édi demeurant à Poul Feunteun, en Comde Marie Le Lorch, marin-pêcheur, gnation. fices. L ’emplacement desdits édillcos brit, agissant en sa qualité de tuteur dem eurant à Monsterlin,en Fouesnant, Pour extrait certifié conforme par elles issues sont désignés au plan ca datif de : 1° Marie-Louise Florim on; 2° A PRÈS DÉCÈS ayant pour avoué constitué prés le moi avoué soussigné. dastral sous le num éro 120 de la sec Pierre-Marie Florimon, mineurs issus T ribunal civil de Quim per, M° André A v e c a u to ris a tio n de Ju s tic e . A Quimper, le ? ju in 1907. tion B pour une contenance de 1 are du premier mariage de Mme Anne Le JONCOUR, avec élection de domicile en J . SO U D RY , avoué. 45 centiares, ci . . . . »h. la.45c. Roux avec Jean-Marie Florimon, de son étude, sise rue du Quai, n° 5, à Le M A RD I 11 JU IN 1907, à une 4° Un Courtil, dit mandeurs ayant pour avoué constitué Q uim per. Etudes de Mo Paul MOREL, avoué-licencié, Alliors, porté au cadastre près le Tribunal civil de Quimper M° heure de l’après-midi, M' D am ey, no rue du Palais, à Quimper, M» JO N C O U R , avoué. sous lo numéro 113 de la taire à Douarnenez, procédera, rue André JO N C O U R, avec élection de do et de Me SCHANG, notaire à Trégunc. Contre : môme section pour une micile en son étude, sise rue du Quai, Sainte-IIélène, n° 10, à Douarnenez, à Jean Bourbigou, maçon, demeurant contenance de 6 ares 00 láven te aux enchères publiques des iiTVT n* 5, à Quimper. précédemment au bourg de Trêgunc, centiares, avec ses fossés objets suivants : Tables, chaises,comp M» JON CO U R, avoué. et actuellement au Moulin-du-Pont,en nord et est, ci . . . . » o 60 toir, boissons, mesures et autres ob Par suite de Conversion de saisie-immobilière El : P le u v e n , adjudicataire fol-enchéris 5° Une Parcelle de En l’étude de Me Schako, notaire René Lagadic, cultivateur, demeu jets mobiliers, dépendant dè la suc seur. terre chaude, dite Arà Trégunc rant à Kervoélic, en Peumerit, veuf de cession de Marie Cloarec, veuve en L ’adjudication sur licitation a eu lieu Dur-Creïs, portée au cadasAnne Le Roux, tant en privé q u’en sa premier mariage de Jean Friant, et LE M ARDI 18 JU IN 1907 le 18 féviier 1907, en l ’étude et par le dre sous le num éro 619 qualité de tuteur naturel et légal de épouse en deuxième mariage de Jean à 2 heures de l'après-midi. ministère de M* M o y s a n , notaire à de la môme section pour René Lagadic, son 111s mineur, issu de Guyader. Fouesnant, commis à cet elïet par ledit une contenance de22 ares D É S IG N A T IO N : Au comptant et 10 0/0 en sus. son mariage avec ladite Anne Le Roux, , jugem ent et l’immeublo sus-désigné a 40 centiares, ci . . . . » En la commune de Trégunc. 22 40 P o u r a v i s : défendeur, ayant pour avoué constitué été adjugé à M. Jean Bourbigou, m a 6° Une Parcelle de l*r LO T. — U n e g r a n d e P r o p r ié té pr<\s le Tribunal civil de Quimper M* P. DAMEY. çon, m açon,demeurant précédemment terre chaude, dite Cornru ra le , fonds et droits réunis, sise àü LE S C O U R , avec élection de domicile au bourg de Trégunc et actuellement 'an-Trest, avec son fossé en son étude, sise Quai de l’Odet, à Etudes de M' LU CA S, avoué-licencié, lieu dit Kerouanec, en Trégunc, com au Moulin-du-Pont, en Pleuven, co- nord, portée au cadastre rue Vis, 6, à Quimper, Quimper. prenant : bâtiments d’habitation et licitnnt, moyennant le prix principal sous lo numéro 625 de la et de M° D am ey, notaire à Douarnenez. d’exploitation, terres chaudes, terres M° LE SCO U R, avoué. de 1.200 francs, outre les charges. môme section pour une froides, landes, prés, pâtures, cours, En conséquence, l’adjudication des La présente vente par folle-enchère contenance do 16 ares 30 courlils,circonstances et dépendances. immeubles sus-désignés aura lieu en est poursuivie en exécution do l’article centiares, c i ....................» 10 30 M ISE A P R IX lixée l’étude et par le ministère de M* Au783 du Code de procédure civile et 7" La Portion levant, par le T rib u n a l. . . . . . 4 0 .0 0 0 fr. t r e t , notaire à Peumerit, le Lundi PAR SUITE DE LIQUIDATION JUDICIAIRE faute par ledit Jean Bourbigou do suivant les bornes, d’un I l or Juillet I 907, à 2 heures de l’a2’ LO T . — Au lieu dit KérouanecEu l’étude et par le ministère s’ôtre donformé aux conditions du ca Champ de terre labouraI près-midi, en un seul lot et sur la mise de M D a m e y , notaire à Douarnenez Bihan, en la même commune de Tré hier des chargos drossé pour parvenir rable, dit Purc-ar-Ponl, a prix do 3.000 fr., à éteinte de feux, gunc, U n e p e tite P r o p r ié té ru ra le , Le Lundi 17 Juin 1907 & là vente. ayant de longueur 98 m è au plus plus offrant et dernier enché aussi fonds et droits réunis, compre A 2 heures de l’après-midi. Elle aura lieu it l’audience dos criées tres sur une largeur mo risseur et aux points, clauses et condi nant : Maison d’habitation, Hangar, du T ribunal civil de Q uim per, lo yenne de 18 m. 40, portée tions du cahier des charges dressé deux pièces de terres labourables, avec Jeudi 4 Juillet 1907, à m idi, sur au cadastre sous lo n u par ledit notaire et déposé en son leurs circonstances et dépendances. la mise à prix do 000 franc8, aux méro 597 P do la môme étude, où toute personne peut en M ISE A P R IX lixée par clauses et conditions du cahier dos seclion pour uno conte A VEC D ÉPE N D A N C E S prendre connaissanceetceen présence le T rib u n a l...................... 2.0 0 0 fr. charges dressé pour parvenir à la pre nance de 18 ares 25 condes subrogés-tuteurs ou eux dûment Construite en maçonnerie et couverte en ardoises mière vente dont une expédition est [ tiares, c i .........................» 18 25 NOTA. — Ces deux lots seront ad S IT U É E E N LA V IL L E D E D O U A R N E N E Z appelés. déposée au Greffe dudit T ribunal, où jugés en un seul après une première Cette portion de champ rue de la Corderie, 14 Rédigé par l’avoué poursuivant sous toute personne peut en prendre con pour sa fréquentation, vente ou tentative de vente. signé. Mise à prix : 5 .0 0 0 francs. naissance et ce en présenco des co-lici- auradroitde passage pour L’avoué poursuivant, Quimper, le l«r ju in 1907. L’avoué poursuivant, tants prénommés et du subrogé-tuteur piétons, voitures et bes Paul M OREL. A. JO N C O U R , A . LUCAS. du m ineur A lain Bourbigou ou eux tiaux par le côté ouest du avoué licencié. dûm ent appolés. Etude de M 9 M a n iè r e , notaire numéro 590 et la partie Etudes de M1*Andró JONCOUR, arouiS-liccncié, Rédigé par l ’avoué poursuivant sous nord-est do 597 ; à Quimper. Etudes do M» Paul LE SCOUR, avoué-lirue du Quai, n« 5, il Quimper, signé. ooncié, 12, Quai do l’Odet, à Quimper, ot de 8° Le Côté ouest, et de M» MORVAN, notaire à Audieruc. ÏMV1 Quim per, lo 31 mai 1907. M" Paul DAMEY, notairo à Douarnenez. suivant les bornes, do A. JON CO U R,' doux Prairies, dites FoinP a r A D JU D IC A T IO N V O LO N T A IRE Avoué-licencié. ncc-IHan, portées au plan En l’étude et par le ministère cadastral sous les num é sur baisse de Mise à prix nE l’étude et par lo ministère de M» Damey Ail n C H llin t p ° ur l!l campagne une ros 145 ot 146 de la môme de M® M a n iè r e , notaire à Quimper en l ’étude et par le ministère de M« M o r v a n , notairo à Douarnenez. Un UtlHIHUL Bonne sérieuse. - S’a section pour une conte IL E M ERCR ED I 3 J U IL L E T « »0 7 notaire ti Audierne, L E V E N D R E D I 14 J U I N 1907 dresser au bureau du journal. nance du 2 ares 75 contiaA deux heures après midi LE M A R D I 18 J U I N 1907 A 2 heures du soir. 2 7.r « 2 h. 1/2 de l'après-midi. EN LA V IL L E DE Q U IM P E R l nilCD Pour St-Michel, au Loc’h, res, c i .............................. 9° Une Prairie, dito LUUlI) commune do Kerfeuntoun, Ville et Commune de Douarnenez Kue du Front, d° 8, «t rue Toul-aJ-Laêr, n0 : une R E S E R V E se composant de : Ar-Foünncc-Iiras, avec ses UNE PET IT E P R O P R IÉ T É située fossés, portée au plan ca1° un Jardin enclosde murs de40 ares ; à la Montagne, en la commune d’Au2° quatre Pièces do torro do 3 hecta I daslral sous lo numéro dierne, comprenant maison d’habita A V E C SE S D li I ’ E N D A N C E S 549 do la mémo section res ¡H abitation,E curies, etc. tion, cour, magasin, petite maison en composée de 2 étages, mansardes et grenier. Sise rue Jean-Bart, 87, en la ville de Donarnenez ruines, citerne et quatre soues â porcs. S ’adresser au Loc’h, chez M. Vos- pour uno contenance do Mise à prix : I 2 .0 0 0 fr. seyre. 9 aros, c i ......................... Mise ä prix : 3 .5 0 0 fr. Mise à prix : 1.500 fr. S’adresser audit M ' M a n iè r e . 1° Marie-Jeanne Bourblgou ; 2* Louis Baccon, son mari, qui l’assiste et l’au torise, cultivateur, avec lequel elle de meure à Ilosnabat, en Fouosnant ; 3° Marie Bourbigou, célibataire majeure, domestique, demeurant à Trégué, en Fouesnaijt; 4° Alain Bourbigou,époux de Marie Le Lorch, marin-pécheur, demeurant ù Moüsterlin, en Fouesnant, demandeurs ayant pour avoué constitué près le T ribunal civil de Quim per, M* André J o n c o u r , avec élection de domicile en son étude, rue du Quai, n” 5, audit Quimper. M* JO N C O U R , avoué. IFM IIIM DE SUITE un bon iLlTIflnUL Ouvrier tourneur i VENTE P A R LICITATION t i IT T Ï UN VASTE IM M EU BLE A VENDRE VENTE P A R LICITATION D 'U NG R O U PED ETER R ES&P«£S LE FONDS DE Lt TENUE “ DIViNiCH ” KIMÌUniK D’UNEMAISOND’HABITATION VENTE M O B IL IÈ R E V E N T E U n e M a is o n d ’h a b it a t io n J__ VENTE PAR LICITATION i VENTE P A R LICITATION UNE MAISON UNE MAISON Q uim per, Im p rim e rie du Journal'X e Finistère. — Ed. M E N E Z , im prim eur; rue Sainte-Catherine, 10 OarüJlé par 1« Gérant Musslgné. 01timptr, u Vu p#ur légalisation de la signature ci-««ntrt Mairi* U Quimper, u M u fti, r N# 4.942. Mercredi 12 Juin 1907. Trente-sixième année LE NUMÉRO LE NUMÉRO J O U R N A L CENTIMES R É P U B L IC A IN F O N D É E N 1872 CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i L’AGENCE HAVAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° S, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. A B O N N E M E N T S i 1 an. 6 mois. Qulmper, Finistère et départements limitrophes. . . 8 f. 4 f. KO Auties départements....................................................9 5 »• Abonnements spéolaux d’un an pour le no du samedi. £ f. 5 0 (Cm derniers abonnements ne peuvent être pris que pour le département) B U Nos N OU VELLES T ÉLÉ G R A PH IQ U E S « Faits & Bruits « Une viotime des oolleotivistes ». — C’est sous ce titro que M . de Lane'ssan, ancien m inistre de la Marine, vient d’étudier dans le Siècle le petit livre dans lequel M. Henri Collignon, ancien préfet du Finistère, a réuni Treize discours de carrière (t). Je trouve excellent, écrit M. de Lanessan, qu’un fonctionnaire dont les collectivistes ont brisé la carrière, dise à ses concitoyens : « Voilà ce que j ’ai fait, voilî» ce que j ’ai dit. Je ne récrimine pas. Je n’accuse personne de ma disgrâce. Je ne me plains d’aucun ministre, ni d’aucun gouvernement. J’étais républicain ; je ne le suis pas moins après qu’avant ma disgrâce. Je continuerai îi « servir de tout mon cœur et de toutes mes forces la République » et si vous voulez sa voir comment je l’ai servie, alors que j ’avais la confiance du gouvernement, lise/, mon petit livie. » N ’est-ce pas en effet lo langage d’un républicain probe et courageux, d'un citoyen respectueux des lois, que ce lui que tenait M. Collignon lorsqu'il faisait ses adieux aux employés de la Préfecture du Finistère ? Mes chers amis, disait-il, je ne me plains pas et je défends que personne me plaigne. J ’accepte sans amertume la décision qui m ’atteint : je vous prie de l’accepter comme moi et de vous rappeler, toujours, que le pre mier devoir de ceux qui détiennent la moin dre parcelle de la puissance publique est de témoigner de leur respect pour la discipline sociale. Ils le doivent par leurs paroles, par leurs actes, par leurs exemples. Il n’esl pas d’anarchie plus dangereuse pour une démo cratie que l’anarchie des services publics. Demain, vous aurez, un nouveau chef : vous trouverez en lui la même bienveillance, la même préoccupation do justice, quo vous avez trouvées en moi ; vous lui devrez le même dévouement et vous continuerez avec lui l’œuvre administrative, comme nous l’a vons prise ensemble, au point où l’avait lais sée mon prédécesseur. Quant t) moi, quels que soient les jours qu’il meseradonuéde vivre, je les emploierai comme j ’ai employé ceux quo j ’ai vécus, îi (1) 1 brocli. 1 fr. Libruirio Le Hrun, Q uim per. FEUILLETON DU « Fin is t è r e » du Mercredi 12 Juin 1007. — 8 — LE D RA M E D E R O S jE P R PREM IÈRE PARTIE Le M y M tère . II LA LÊQKNDE DE ROSMEUR Celman Lebreton avait pu surmonter son émotion. Il demanda avec plus d’asauranco : — Et quel fut le résultat des constatations légales ? — Au premier abord, continua Kerjan, ma gistrats et médecins furent bien embarras sée. Le corps ne portait auoune trace de vio lence, aucun indice de lutte ou de résistance, et aucune marque de pas n’avait été relevée dans le voisinago. L'horbe était aussi droite qu’elle est dans une prairio qu’aucun pied n’a foulée. On transporta le cadavro à , (1) Roproduotion interdite aux Journaux qui n’oat pas un traité aveo la Société des G.a> 4« Lettres. B A U X A N N O N C E S « Q V1M PE R — Rue Sainte-Catherine, iO QUI MPhR pour les abonnements et les annonces k Af. l’Administrateur, et pour tout oe qui repartie la rédaotioû a M. le Rédacteur en chef. Les lettres non affranchi's sont refusees. servir de tout mon cœur et de toutes mes De la retraite où il s’est confiné, forces la République : la République que M. Collignon nous envoie aujour mon père m’a appris îi aimer, pendant mon d’hui le recueil de ses discours, non enfance, il y a longtemps déjà, la Républi point pour que nous " gémissions que orientée vers un idéal de bonté, de tolé sur son sort — il a fait son devoir rance et d3 liberté t et cela lui suffît — mais pour nous rendre encore un service : nous Que ce soit au Conseil général,devant montrer l’abîme où nous al Ions rouler,si los vétérans do 1870-71, les marinsnous ne savons nous ressaisir ;V temps pôchours ou les instituteurs, c’est et sauver la démocratie des révolu bien en e iletla République quo servait tionnaires qui préparent son esclavage. M. Collignon dans le Finistère. E l c’est encore là l’œuvre d’un répu Vous éveillerez en vos élèves, disait-il blicain. aux instituteurs, le sons social, c'est-à-dire la notion des concessions réciproques que Discours m inistériels. — MM. Cléles hommes doivent se faire pour vivre en menceau et Briand viennent de prononcer semble et des conditions sans l’observation deux intéressants discours, le premier au desquelles toute société civilisée et libre est banquet de l’Association fraternelle des impossible. Vous leur direz que la liberté employés et ouvriers des chemins de fer de chacun s’arrête au moment où elle em français, le second, dans un autre banquet, piète sur la liberté d’autrui ; que la liberté à Saint-Etienne. de réunion, la liberté de la presse, de la M. Clemenceau a éniaillé sa causerie de parole et de la pensée, ne sont plus que des formules concrètes parmi lesquelles il en mots aussitôt qu’entre en jeu la violence ; est deux surtout qu’il faut retenir. quo la violence est stérile et destructive ; « Aux esclaves, la révolte ; aux hommes qu’elle est un retour à la barbarie ; qu’elle libres, l’action de liberté », a-t-il dit d’a conduit il la misère et au malheur. bord, dénonçant ainsi les fauteurs de vio Et, dans lo môme temps où M. Colli lences qui nous conduiraient, si nous les gnon réprimait les troubles de Brest et laissions faire, aux pires réactions. El M. Clemenceau a ajouté: « Vous êtes savait faire rentrer dans le rang les apôtres do la révolution sociale qui les fils de ceux qui ont fait celte belle chose : n ’ont en vue que la destruction du ré l’Histoire de France. » Voilà une parole absolument louable. gime républicain et de la sociélè fran Nous ne dalons pas de la fondation des çaise, il pouvait se vanter d’avoir, au moment de l’exécution des décrets do Bourses du Travail, ni même du 4 sep 1902 relatifs ii la fermeture des écoles tembre, ni même du 5 mai 1789, jour de congréganisles, réprimé trente-huit la réunion des Etats généraux îi Versailles. émeutes en douze jours. A droite comme Nous n’avons it rougir ni de Louis XIV, ii gauche, la loi devait être respectée, ni de Henri IV, ni de Jeanne d’Arc, mais ii leur être reconnaissants’ d’avoir fait la et elle l’était. E l tout cela s’était fait, comme pou France, il continuer leur œuvre glorieuse, vait le dire M. Collignon avec quelque <i transmellre à nos fils, au moins intact et lier lé, dans le pays le plus ardemment si possible accru, l’héritage que nous avons catholique de France, « sans laisser reçu de nos pères. Ce sens de l’histoire manque à beaucoup de souvenirs douloureux aux popula de ceux qui nons gouvernent ou qui veu tions ». Mais les révolutionnaires veillaient. lent nous gouverner Ils auraient besoin de Le préfet du Finistère avait osé, à la l’apprendre, et cela les rendrait plus jnsles veille du l or mai l (JOG, faire fermer la et plus tolérants, car ils comprendraient Bourse du Travail de Brest dans la q ne tout ce qui a été fut nécessaire et qu’on quelle on préparait la guerre civile. ne fonde pt.s d’un seul coup nue société 11 vauL mieux prévenir que guérir, parfaite, si tant est qu’elle puisse exister. pensait M. Collignon. Précédemment, Pour être silr, le progrès doit être lent, vingt-trois oiïlciers et soldats avaient sinon ce ne sont que secousses, convulsions été blessés, ainsi que treize gendarmes et réactions. M. Briand n’a pas élé moins bien ins et ’ leur capitaine, des boulangeries avaient été pillées, des marchandises piré. Il a su démontrer, dans le même jelées à la mer, etc. L’inaction eût été ordre d’idées, que plus un programme de criminelle. Et c’est parce que M. Col réformes est large et hardi, plus il est né lignon comprenait son rôle et jugeait cessaire, pour qu’il ait des chances de se bien ses responsabilités qu’il a été réaliser, que le calme, la confiance et l’or dre régnent dans l’Etat. frappé. Lannion ot, commo il conservait uno glande souplesso, commo la décomposition no so manifostait pas, los médecins lo respectèrent trois jours entiers, admettant, par prudence ot contro toulo vraisemblance, l'hypothèse d’un cas oxtraoidinairo do catalopsie. Ils commencèrent dono par l’examen extérieur ot superllciol, qui no fournit aucun icnseigneinent do nature ii éclairer la justico. Il n'y avait eu ni meurtro sanglant, ni stran gulation, ni violonces contusos. La seulo ohoso qu’on découvrit, ce fut, sur la nuque do la morte, à la naissanco des cheveux, uno goutto do sang figé. Quand ont l’eut lavéo, on no trouva d’autro marquo quo collo d’une piqûre d’épingle, laquollo piqûre ôtait expli quée par la présence sous la tête du cadavro, au moment où on l’avait relevé, d’un pied do genêts épineux. Or, commo l’instruction fut conduito avec un zèlo scrupuleux, los magistrats rovimont sur lo terrain du crimo, où, trois jours après l’enlèvement du corps, ils purent reconnaître sur l’une dos épines la traco d’uno goutto do sang. On supposa donc & bon droit quo la morto s’était ainsi écor chée à le nuquo en tombant. Korjan avait fait cotte narration sur un ton assez singulier, dont Lebreton fut frappé. Bien quo lo récit fût présenté avec tout lo sérieux quo comportait une aussi lugubro hiBtoiro, il s’y mêlait commo une nuanco do persiflage, nuanco à peine saisissable, il ost vrai, mais qu’un esprit observateur y pou vait démêlor. Colman la démêla ot, interrompant lo narrateur, il lui demanda, à brûle-pourpoint : — En vérité, monsieur Korjan, jo ne sais si jo me trompe, mais il mo semble quo vous racontez tout cola sans conviction, commo vous feriez un conte do féos? — Vous vous tromperiez, monsieur, — ré pondit l’hôtelier, - si vous révoquiez on douto la véracité îles faits que jo vous ex pose. Jo n’y ai rien ajouté. Quant au man que do « conviction » (pie vous avez cru re marquer dans la ton do mon récit, il provient do ce quo j ’ai beaucoup rélléchi et surtout acquis une expéiionce qui mo manquait tota lement alors. Il m ’est donc venu à l’esprit des doutes quo mes réflexions subséquentes n ’ont pu dissipor. Au contrairo, ces réfle xions ont fortifié en moi uno opinion qui est désormais indéracinable. — Vraiment f — so récria Lebreton. — Et quolfo est cotto opinion V — Cette opinion est formée do deux juge ments inconciliables on appaienco; jo trouve aujourd'hui,c’est-à dire sept ans après l’évé nement, primo, quo co crimo était d’une mer veilleuse exécution, une véritable œuvro d’art, ot, secundo, quo los magistrats instruc teurs ont déployé uno sagacité tout à fait hors do pair. Lo mémo sarcasme quo précédemment v i brait dans ces deux phrases ot leur donnait uno saveur d’inoxprimablo gouaillorio. Lebreton, qui s’ôtait assis pour écouter lo récit, sur un banc dovant la porto do l’hôtel, i Annonces judiciaires et diverses.................................................. Réclames.................................................................................... S 'A D R E S S E R Le* abonnements partent des 1« «t 15 de ohaaue mois et sont payables d'avanoe.Hs sont renouvelés à leur expiration, sauf avis contraire de 1abonné Voir i la 3me pago H la ligne * © o. SO Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph.s seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veille de la publication du Journal, avant midi. Mais c’est surtout en recevant les insti tuteurs, que lui présentait l’inspecteur d’Académie, queM. Briand a su le mieux dire ce qu’il fallait. Le rendement des impôts, revenus et monopoles s’élève, pour le mois dernier, à la somme de 232.878.500 francs. Ce chiffre accuse, par rapport aux évalua tions budgétaires, une plus-value de D ps incidents récents exploités jusqu’à l’exagération ont pu faire croire, craindre 1.432.700 francs, et représente, par com même aux instituteurs et aux institutrices paraison avec les recouvrements effec que le gouvernement de la République pou tués pendant la période correspondante vait, à un moment donné, s’engager contre de 1906, une augmentation de 9.520.900 eux dan» une voie de répression excessive, francs. au moins dans une voie d’hostilité. Vous êtes trop raisonnables pour vous laisser tou cher par des insinuations de ce genre. De puis que je suis à la tête du ministère de l ’instruction publique, j ’ai conscience, en prenant les responsabilités qui m’incom baient dans des circonstances pénibles et douloureuses, d’avoir rendu à la cause des instituteurs des services réels dont vous mesurerez plus tard l’étendue quand sera dissipée l’émotion présente. Moins que tout autre, je vous demanderai de renoncer au désir d’améliorer votre si tuation actuelle ; mais, convenez-en. vous devez reconnaître les efforts faits par le gou vernement de la République pour vous pla cer dans la situation morale que vous devez avoir. Ces efforts ne sont pas terminés. Le gouvernement en fera d’autres. Il prendra connaissance des vœux que vous exprimez, mais à la condition que ces vœux soient exprimés sur le ton qui convient. Vous avez la charge de donner aux enfantb le bon exemple, et si on pouvait voir les institu teurs se livrer à des violences, à des excès de langage, que penseraient les pères de famille ? Comme instituteurs, vous ne pou vez franchir certaines limites. Quand je me suis trouvé devant un acte d’indiscipline nettement caractérisé, j ’ai dû faire mon devoir dans votre intérêt, dans celui de la République, quelque peine que j ’en eusse, sans craindre les outrages, au risque d’être traité de réactionnaire. Quand on a mon passé, on est au-dessus de certaines attaques. Les agitateurs font beaucoup de bruit. Ils sont pourtant une in time minorité. Ne vous laissez pas intimider par leurs agis sements. Dès le début de mon administra tion, je vous ai donné des garanties pour la consolidation de votre situation. Je vous le répète, vous pouvez expiimer des désirs; ils seiont examinés et accueillis, mais vous devez les exprimer avec la deference que vous devez à vos chefs. Cette déférence ne fera que renforcer la valeur de vos récla mations. N o u v e l l e s diverses — M. de Nélidow, ambassadeur de Russie, a remis lundi à M. Fallières.au nom du tsar, le grand cordon de SaintAndré. — L ’accord franco-japonais a été si gné lundi à Paris par M. Pichon, m i nistre des Affaires Etrangères,et M. Kurino, ambassadeur du Japon. — La commission du budget a examiné le crédit du ministère de l’intérieur relatif à la création d’un nouveau corps de police appelé à opérer en province. Le gouverne ment réclamait, pour cette création, un cré dit de 900.000 francs. La commission s’est montrée favorable au principe du projet ; mais elle a décidé de réduire le chiffre demandé par le gouvernement à 700.000 francs. — La commission de la Chambre chargée d’examiner la plainte portée contre M. Dufour, député de l lndre, a conclu à une forte majorité, après avoir consulté le dossier de l'affaire, à l’autorisalion de poursuites contre ce dé puté. — La nouvelle d’après laquelle les agents des postes songeraient à déclarer la grève générale, est démentie ; le congrès qui se tient en ce moment à Paris a, au contraire, voté un ordre du jour dans lequel il exprime son profond attachement aux institutions ré publicaines. M. Briand a su mettre ses actes d’accord avec ses paroles. Reste M. Clémenceau..... Mais, en ce qui le concerne, c’est peut-être beaucoup lui demander. — Le meeting de Montpellier qui a eu lieu dimanche a clos la série des manifestations pacifiques des viticul teurs du Midi. On évalue à cinq cent mille au moins le nombre des manifes tants. La date du 10 ju in a été main tenue pour la déclaration de la grève de l'impôt et de la grève des municipalités. Déjà un certain nombre de ces dernières oni démissionné, notamment celles de Montpellier, Perpignan, Narbonne, etc. Le rendem ent des im pôts. — L ’adminîslration des finances vient de pu blier le rendement des impôts pour le mois de mai 1907. — De graves incidents se sont produits à Narbonne, au 1 0 0 ' d’infanterie. Des soldats qui étaient montés sur un mur de la caserne pour voir passer les trains qui ramenaient les manifestants de Montpellier, ayant été so redressa brusquement, afin do mieux con sidérer son interlocuteur. Mais il no vit qu’un visageàdemi-souriant, un peu fatigué, avec une expression de dé senchantement bonasse, lo mémo qu’il avait déjà vu au moment de son arrivée. Il se con firma dans la pensée quo ce Kerjan. présen tement hôtelier à Saint-Etllam et, sept ans plutôt, commis-gre!lier à Lannion, devait avoir mené une existence des plus acciden tées, vu nombre d'hommes et de pays, et ac quis cette philosophie railleuse au con tact do la souffrance ot do la désillu sion. ('.et examen no lo satisfit point. Il devinait l’homme impénétrable. Il essaya 'le prondro lo mémo ton. — Savez-vous, monsieur, quo vous dites en badinant les choses '.os plus graves, et quo si jo traduisais commo il convient vos dernières paroles, j ’y ponnais voir une in crimination à peine déguisée contre les m a gistrats do Lannion qui ont instruit cotto singulière alVairo 1 — Bail ! reprit l ’hôtolier, sans so départir do son attitudo différente, qu’ont-ellos donc do si grave, mes pauvres paroles Y — Voyons ? N ’ost-ce pas par raillerie quo vous avez loué ces magistrats d’avoir fait prouvo d’ « uno sagacité hors do pair » 1 Ce sont vos propres termes. — Mais assurément, monsieur, jo l’ai dit ot jo lo répète. L’instruction a été aussi habiloment conduito quo lo crime avait été ar- tistement consommé. Cependant, le crimi nel est demeuré introuvable ; les preuves mêmes du crime n’ont pu être fournies ; de sorte que l'affaire a été classée. N'est-ce pas pour moi l'occasion d'admirer la profondeur du conseil quo Bossuet lionne aux penseurs : « Lorsque deux vérités, incompatibles entro elles, se dressent devant notre .esprit, nous ne devons pas plus les rejeter que nous ne pourrions nier l’existence d’une chaîne dont nous tiendrions deux anneaux sans voir par quel nœud ils se relient » ? — C’est fort bien dit, cela, monsieur Ker jan, et cela prouve que vous vous rappelez les bons auteurs. — Bah ! ricana l’hôtelier, cela prouve tout au plus que je suis un déclassé qui ai pu faire de bonnes lectures, voire de bonnes étu des autrefois, mais qui, présentement, suis beaucoup trop instruit, trop bavard, si vous préférez, pour mon métier de tenancier de claque-dents. P ie r r e (A suivre). MAËL. LE FINISTERE invités à descendre par leurs sorgents, ont insulté ceux-ci, ainsi que les otllciors pré sents, et ont ontonné l ’Internationale. Il a fallu l'intervention du colonol ot du général do brigade pour arriver à los calmer. Par arrêté du 15 mai 1907, sont nommée pour compter du l»f avril 1907, à la i™ classe do leur omploi : M. l'inspecteur des pêches maritimes do 2« classe Bernis (Vincent-,louchim-Martiu) ; Los gardes-pêche maritimes do ‘2* classe : — Des catholiques ayant organisé une Porion (Piorre François-Marle) ; Lo Loslé manifestation & Tourcoing contre le (Joan-Marie) ; Kervoillont (Joan-Paul) ; Lo maire qui avait interdit les processions, Pointevin (Joan-Marie) ; Pessiot (Alcide) ; une bagarre a. éclaté ; les gendarmes ont Tréguer (Guillaume-Félix-Mario) : Béné/.ech chargé et il y u eu plusieurs blessés ot (François-Marius) ; Bry (Angol Boné). vingt-cinq arrestations. E le c tio n s d é p a rte m e n ta le s. > Les élections pour le renouvellement Nouvelles étrangères de la moitié des conseils généraux et Maroc. — Une correspondance de Mo des conseils d’arrondissement sont défi llila annonce que io roghi aurait rem nitivement fixées au dimanche 21 juillet. Le décret de convocation dos électeurs porté une nouvelle victoire sur les trou paraîtra ces jours prochains. pes du sultan. Russie. — Lo directeur d’une tllature, ayant refusé d'augmenter lo salaire do ses ouvriers, a été saisi par oux ; après l'avoir abominablement maltraité, Ub l'ont joté à l'eau. Son cadavre n'a pu être repêché que plusieurs heures après. E le o tio n s m u n io ip a le s . Concours ot examens /¡revêts de capacité. — Les examens du brovet élémentaire pour les jeunes ülles au ront lieu à Quimper lo lundi 17 juin et jours suivants au Gymnaso municipal. Les aspirantes sont priées d’apporter des plumes ot do l’encre. L ’appel commencera à 7 h. 1/A du mutin. Notariat. — L'examen à subir par les can didats aux fonctions de notaire, ayant fait leur stage dans le département du Finistère, est fixé au jeudi A juillet prochain, h neuf heures du matin, au siègo do la Chambre des notaires do l'arrondissement de Quimpor, 26, rue du Parc. Les candidats h cet examen devront faire parvenir leur dossier h M. le président de la Chambre des notaires de l’arrondissement de Quimpor, le dimanche 30 juin au plus tard. C h e m in s de fer d é p a r te m e n ta u x . — L ig n e de P lo u e s c a t à Saint-Polde-L éon. Comme nous l’avions annoncé, une élection complémentaire a eu lieu dim an L'inauguration et la mise en service de che à Saint-Evarzec, pour remplacer M. la nouvelle ligne qui relie Plouescat îi SaintCalvez, maire, et M. Souren, conseiller municipal, tous deux démissionnaires. Pol-de-Léon, sont définitivement fixées au Angleterre. — Les souverains danois Deux listes se sont trouvées en pré dimanche 30 juin prochain. sont arrivés samedi ¡\ Portsmouth, h Ainsi que nous l’avions dit, de grandes sence, et l’on nous apprend que l'élec bord du yacht d'Edouard V II, 1oViploria- tion a été très disputée. fêtes auront lieu, îi cette occasion, îi Saintand-Atbert. C’est la liste républicaine, composé» Pol-de-Léon. de MM. Calvez et Quéméré, cultivateurs, Espagne. — Le gouvernement espagnol qui l’a emporté par 184 voix contre 100. s’est opposé à une proposition dos députés L a g rè v e des in s c rits m a ritim e s. L’élection du nouveau maire aura lieu solidaristes catalans qui tendait ii établir dimanche prochain. une indemnité parlementaire comme en La grève des inscrits maritimes es:, France. complètement terminée. De toutes part, S u sp e n s io n d ’u n m a ire . on signale la reprise du travail. Etats Unis. — Le président Roosevelt Dans les quelques ports où les inscrits a prononcé, il l’inauguration du pavillon Par arrête en date du 5 juin, M. le avaient refusé de reprendre le travail, de Geòrgie, un discours dans lequel il a Préfet du Finistère a suspendu de ses notamment à Toulon, Bordeaux, La Ro souhaité que le superbe individualisme fonctions M. Pierre Croc, maire de chelle et Dunkerque, tous ont réclamé américain ne soit jamais remplacé parle Ploudaniel. leurs rôles. On sait que M. Croc fut dernièrement socialisme assoupisseur des énergies in Tout est donc rentré dans l’ordre. condamné par le tribunal correctionnel dividuelles. de Brest pour faits relatifs aux bagarres Guatemala. — Dos dépêches de Mexico qui eurent lieu Ploudaniel à l’occasion Tîouvollos m ilita ire s annoncent que M. Estrada Cabrera, prési de l’inventaire de l’église. C’est cette La propagande antimilitariste. — Aux dant du Guatemala, a été assassiné dim an condamnation qui motive l’arrété de termes d’une note du ministre de la Guerre, che. Oo n'a auoun autre détail. suspension. son attention a été appelée sur des invitations Société d ’a g r io u ltu r e de Q u im p e r . L E F IN IS T illE M PARLERENT CHAMBRE DES DÉPUTÉS Les membres de la Société d’agriculture de Quimper sont convoqués à une réu nion qui aura lien le samedi 15 juin pro chain, î» 2 heures de l’après-midi, dans une des salles de l’Hôlel-de-Ville, îi Quimper. Voici l’ordre du jour de cette séance : Situation financière de la Société ; Elaboration du programme du prochain concours ; Détermination de la localité et fixation de la date du concours ; Nomination des membres du jury ; Questions diverses. Séance du vend edi 7 juin . C h a ire d é p a rte m e n ta le d ’a g r ic u ltu r e SÉNAT Séance du vendredi 7 juin. Le Sénat a adopté les derniers articles du projet relatif à la prostitution des mineurs, et a décidé de passer b une deuxième déli* bération. La Chambre commence à tenir deux séan M. Soulière, professeur départemen ces par jour. tal d’agriculture, fora une conférence Le matin elle poursuit la discussion des agricole publique, le dimanche lü juin interpellations sur la crise viticole. M. Da 1907, il I heure, à Plovan, et à 3 heures, vid attaque les fraudeurs. L’ordre du jour à Tréogat, sur les sujets suivants : pur et simple clôt le débat. Mutuelles-bétail. — Emploi des en L’après midi, M . de Pressensé interpelle grais coinmerciauæ. sur les instructions que le gouvernement compte donner aux plénipotentiaires fran N os lig n e s té lé g ra p h iq u e s . — A ctes çais 6 la conférence de la Paix. de d é p ré d a tio n . M. Pichon, ministre des Affaires étran gères, répond que les délégués de la France M. le directeur des Postes et Télé s'associeront aux propositions de limitation graphes du Finistère se plaint que, de des armements, mais qu'ils n’en prendront puis quoique temps, de nombreux iso point l’initiative. lateurs sont brisés ¡\coups de pierres Ces déclarations sont approuvées par la sur les lignes télégraphiques et que, par Chambre. Séance du'lundi 10 juin. La Chambre tient deux séances pours’oc cuper de la crise viticole. Tout le monde est d’accord pour que les fraudeurs soient impitoyablement poursuivis. GAZETTE BRETONNE suite, les communications sont fréquem ment défectueuses et quelquefois impos sibles. Les conséquences de ces méfaits vont ôtre plus graves encore après l’instal lation du téléphone. Il n’est pas mauvais de dire quels in convénients résultent de ces actes de déprédation et de rappeler l’article 3. du décret loi du 27 décembre 1851 qui est ainsi conçu : Quiconquo, par la rupture dos (Ils, par la d é g ra d a tio n dos appareils ou par tout autre F IN IS T È R E Aotes offloiels. Par décret du 8 juin, M. Leydet, sous-pré fet do Nyons (l)rôme), ost nommé sécrétai™ général du Finistère, on remplacement do M. Ménard, admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite, ot nommé se crétaire général honoraire, Par arrêté en date du A ju in .M . David, receveur sédentaire des contributions indi rectes à Quimper, est élové sur placo à la V olasse de son grado. Par décision du 7 juin, le ministre de la Marine a décerné un témoignage olllciol de aatisfaotion au second maître de manœuvre Toquât (Emile), originaire du Finistère, em barqué sur le Brennus, en récompense du dévouement dont il a fait preuve à Toulon, le 4 mal 1907 : s'est joté tout habillé à la mer pour porter socours ù un marin en dan ger de se noyer. Par décision ministérielle du A juin, lo premier maître de timonerie Faveau (Mario Alfred) a été nommé au commandement du torpilleur iSti, détaché à Douarnenoz pour }l destruction des marsouins. moyon, aura volontairement causé l'inter ruption de la correspondance télégraphique, électrique ou uérionno, sera puni d’un em prisonnement de trois mois à doux ans et d'une amende do 100 à 1.0Ü0 francs. Les parents dont les enfants se li vrent, par amusement, à cet exercice, feront donc bien d'exercer sur eux une active surveillance; car l'administration ost absolument décidée à sévir, et ils no doivent pas oublier qu'ils sont civiement responsables des délits commis par eux. Adjudications publiques Transport de dépêches. — Il sera procédé 10 12 juillet prochain, fi 2 heures du soir, h ln direction dos postes, fi Quimper, il l'adjudica tion dos entreprises de transport do dépêohos suivantes : 1" Transport en voiture do Quimper (bureau) 11 Bénodot. 2° Transport h pied, do Pont-l’Abbé (bureau) h Plondour-Lanvorn. f,os personnes qui désirent prendre part fi cotte adjudication doivent on fairo 1« demande par écrit au dircclour des postes et télégraphes lo ?6 Juin 1907 au plus tard. Le oahior dos charges est déposé h la direction et dans les bureaux intéressés. formulées au nom de la Confédération géné rale du Travail et engageant les soldats à se rendre à des réunions organisées par ladite Confédération, Ces invitations intitulées « Aux camarades de la caserne », seraient destinées a être distri buées directement aux soldats dans l’intérieur des quartiers. Lo ministre fait observer que la surveillance exercée dans les corps et services doit être suf fisante pour que ces distributions ne puissent pas être effectuées ; néanmoins il a cru devoir signaler aux généraux commandants de corps d’armée la tentative qui vient d’avoir lieu afin de leur permettre d’y mettre plus facilement obstacle, au cas oii elle viendrait à se renou veler. D o u a r n e n e z . — Menaces. — François Gozic, 29 ans, marin-pêcheur, rue de l’Abattoir, étant sou*» l’ompire de la boisson, a menacé le brigadier de police. 8 jours d’emprisonnement ot 5 fr. d’amende. Fouhsnant. — Outrages. — Le nommé Lo Qnillioc, cantonnier au bourg, est con damné ù 1 jour d’emprisonnement avec sur sis pour outrages à un gendarme. Police correctionnelle. — Tribunal de C h â te a u lin . Audience du .9 juin. P leyhen. — Ivresse. — Philomène Le Moal, femme Gourmelon, 02 ans, ménagère à Pleyben, poursuivie pour ivresse en réci dive correctionnelle, est condamnée à 1 mois do prison. G a s t . — Epilogue de pardon. — Nos lec teurs so rappellent l’agression dont les gen darmes Le Doaré et Hettinger, de la brigade deChiUoaulin, de service au pardon de SaintGildas, à 5 kilomètres de la ville, furent vic times. Les gendarmes, voulant dresser une con travention à un individu en état d’ivresse, furent frappés par la foule. Ils durent pour se dégager mettre revolver au poing. Un de leurs agresseurs, le nommé Yves Pavec, ügé de 25 ans, domestique de ferme à Kerleau, en Gast, comparait aujourd’hui devant le tribunal. Pavec, qui a déjà subi une condamnation pour coups à 1 mois de prison, a la réputa tion d’être querelleur, ivrogne et brutal. G’est lui qui frappa les gendarmes à coups de pied et de poing; ensuite il revint vers le gendarme Le Doaré, armé d’un énorme caillou, et voulut l’en frapper. Sous la me nace du revolver du gendarme, il eut peur et recula. Le tribunal lui inflige 6 mois de prison. Au moment de la déposition du gendarme Doaré, le patron de Pavec, placé au fond de la salle, dans la partie réservée au public, proteste bruyamment. II est arrêté im m édia tement par le« gendarmes de service et con duit devant le tribunal, dont le président se contente de l ’admonester sévèrement. G o u é z e o . — Outrage public à la pudeur. — Pierre Guern, 35 ans, journalier à Goué- zec, est poursuivi pour s’être, étant ivre, promené le 12 mai dernier, dans le bourg de Gouézec, dans un costume indécent, et s’être livré à des obscénités. Le tribunal prononce le huis-clos pour cette affaire et condamne Guern à 40 jours de prison. Quimper. — Assistance aux vieil lards. — Le maire de la ville de Quim per porte à la connaissance des habitants qu’en exécution de l’article 9 de la loi du 14 juillet 1905, les listes des vieillards, Les indemnités des gendarmes. — Le infirmes et incurables admis à bénéficier ministre de la Guerre vient d’inviter les direc des dispositions de ladite loi sont dépo teurs du service de l'intendance dans les corps sées au secrétariat de la mairie où tous d’armée ft lui faire connaltic quelles sont les les habitants et contribuables de la com brigades de gendarmerie qui, bien que situées mune peuvent en prendre connaissance, dans 1rs places où l’indemnité en rasscmble- sans déplacement, pendant un délai de blemcnt prévu par le tarif n° 14 du décret du vingt jours dater du 8 juin. 27 décembre 1890 est allouée aux militaires do la parnisou, ne perçoivent pa* l'indemnité pour Les Régates de l’Odet. — Les régates de cherté do vivres ou perçoivent seulement la l’Odet qui ont été courues dimanche ont moitié de cette indemnité fixée par le tarif n° 9 obtenu un très vif succès. Un public nom du décret du 3 janvier 1903 sur la solde et les breux se pressait sur les deux berges de la revues des corps de gendarmerie. rivière pour assister aux épreuves, toutes Ce renseignement devra lui ôtre donné au intéressantes, car les engagés étaient nom moyen d’un tableau indiquant pour chacune breux. des compagnies de gendarmerie : Par une innovation hardie, il n'y avait 1« Celles des brigades considérées qui ne pas, comme l’année dernière, de places bénéficient pas de l'indemnité pou>' cherté de payantes. Des chaises et des bancs étaient vivres ; seulement mis à la disposition des curieux 2° Celles de ces mêmes brigades qui tou- en location. ohent dojfi la moitié de cotte indemnité ; Il convient de féliciter les organisateurs 3° L’augmentation de dépense qui résulterait de cette intéressante journée d’avoir su, tout de la eoncossion éventuelle de l’indemnité en en distribuant des prix nombreux et sérieux, tière aux brigades de la première catégorie, de faire une fête gratuite. la moitié de cette indemnité aux brigades de Plusieurs accidents heureusement sans la seconde catégorie. gravité se sont produits par suite de la Co travail devra parvenir nu ministre de la violence de vent. Guerre dans un délai aussi court que possible. Deux bateaux ont chaviré, l ’un Sarcelle, à M. de Cliabre, au départ, et l’autre Lisette, a M. Picaud, dans la baie du Lédanou. Les Polico correctionnelle. — Tribunal équipages ont été immédiatement recueillis de Q u im p e r . par les bateaux voisins. Enfin, au retour, un troisième bateau, le Robert, à M. Bour Audience du 4 juin. geois, a eu son mftt brisé ; il n’y a eu per Q u im p e r . — Vol. — Le jeune Piorro Mir- sonne de blessé à bord. Les trois canots til, 12 ans, apprenti chez M. Courjon, sollier, couraient dans la lf* série. Aussi l ’intérêt de s’est emparé do porto-monnuies et de porte cette épreuve en a-t-il été un peu amoindri. Voici les résultats de la journée : feuilles au préjudice de son patron. lro course, à la voile, en baie. — i™ série, Il a donné un porto-monnaie et un porte feuille à n n nommé Nicolas Samperio, 18 ans, bateaux de 5 à G mètres, de tête en tête ex et un porte-monnaie à un nommé Antoine térieurement. Dix inscrits, neuf partants : Vasque/,, 1(1 ans, tous les deux marchands de 1er prix, A0 fr. et une médaille de vermeil, Yannic, a M. D»rnajoud, en 1 h. 13’ 58” ; 2*, glaces umbulunts. Pourcesobjetsd’uno vulourd’environ 15 fr., 20 fr. et uno médaille do bronze, Adieu Yat, l’apprenti a ou en échange six gilteaux et quel à M. Daui hez, en 1 h. 17’ 51” ; 3°, 20 fr., ques sous ; il assure avoir fait connaître a ses Viens poupoule, à M. Cosquéric Ile temps complices lu provenanco illicito do co» objets ; réel n’a pu être contrôlé exactomont, co ba teau s’étant porté au secours de la Lisette) ; ceux-ci prétendent le contrairo. Mirtil et Vasque/, sont acquittés commo A", 10 fr., Antonin, à M. Biger, en 1 h. 21'7” ; 5», 5 fr., Suzy, à M. Feillet, en 1 h. 22’ 3” ayant agi sans discernement. co bateau aurait peut-être été mieux classé Sumporio est condamné à A jours d’ems’il no s’était arrêté pour aider au sauvetage piisonnoment avec sursis. de la Sarcelle). Pi.oniîouk. — Pêche gardée. — Los nom 2* série, bateaux au-dessus de 5 mètres. —més Michel Tannoau, 35 ans, journalier à Sept inscrits, sept partants : 1« prix, 35 fr. Pont-ar-Stung, en Plonéour, ot Yves Goïc, ot une médaille d’argent ; 2", 25 fr. ot uno 38 ans, journalier à Suint-Yvi, on Saint- médaille d'argent (à la suite d'une contesta Jean Trolimon, sont poursuivis pour vol de tion, l ’attribution do ces prix a été réservée. poissons dans l’étang de Saint-Vio, en la Maric-Céline, ù M. Burguin, et Aleth, à M. commune do Tréguenncc, appartenant à Moy, en bénéficieront, dans l ’ordre qui sera Mtno veuvo Iloyer. fixé ultérieurement); 3”, 15 fr., Petit-Jean, à Tannoau est condamné à une pcino do M. Javry ; A«, 10 fr., Mouette, à M. Graff ; A mois d’emprisonnement et son compugnon 5', 5 fr., Henri-Marie, à M. Coubé. à 8 jours. 2« Course à l’aviron, 1.500 mètres. — 1« Tannoau est poursuivi uno sccondo fois série, canots armés do deux avironB : lor prix, pour avoir péché seul dans 1e mémo étang. 15 fr., Prançois-Pierre, à M. Guyader ; 2*, Il est condamné à ü mois d’emprisonnement ; 10 fr., Sainl-Cadoc III, à M. Malhorbo do la mais lo tribunal confond cetto pcino avec Bouescièro ; 3«, 5 fr., Frédéric, canot d’un collo do A mois précédemment prononcée. bateau norvégien. 2* série, canots armés de qnatre” avirons : l ,r, ex-œquo, Frédéric et François-Pierre, 20 fr. chacun ; 2*, Sainl-Cadoc III, 10 fr. 3* Course à la godille. — 1 " prix, 5 fr., Petit-Louis, à M. Moreau ; 2«, 3 fr., Parfai tement, à M. Camus. A» Comcours de natation. — 500 mètres : prix, 5 fr., V aillant ; 2«, 3 fr., Le Gars ; 3», 2 fr., Le Breton. 100 mètres : 1" prix, 5 fr., Brendel, ma telot du bateau norvégien ; 2*, 3 fr., Kerveillant ; 3e, 2 fr., V aillant. La t Cornouaille » . --- Voici les résul tats des tirs de dimanehe dernier : Tir réglementaire : M. Ménez, 5 touchés, 00 points. Poule au 1880 : I" , M. Jean, 69 points ; 2% M. Lhostis, 69 ; 3*, M. Corentin Hénaff, 67. Poule au revolver 92 : l ”-, M. Lhostis, 180 points ; 2*, M. Jean, 186; 3*, M. Streicher, 179. Tirs de l’année (classement) : l*r, M. le lieutenant Finot, 179 points ; 2*, M. Ménez, 173 ; 3*, M. Streicher, 158 ; A*, M. Lhostis, 15§ ; 5*, M. Kœchlin, 155. Conscrits: M. J.-L. Hénaff, 51 points sur 60. Classement des conscrits : l*f, M. J.-L. Hénaff, 201 points, 2', M. Mell, 151. Classement du lycée : 1", M. Lécuyer, 151 points ; 2*, M. Esun, 112. Classement des écoles normales : l ’f, M . Arribard, 139 points ; 2*, M. Le Goff, 117. Classement des pupilles : l*r, M. J.-L. H é naff , 202 points ; 2*, M. Le Naour, 125. — Dimanche prochain, concours de socié taires, de sept heures à onze heures et de une heure à cinq heures. — Les conscrits suivants auront seuU le droit de concourir le 16 ju in : MM. Hénaff, Mell, Lozachmeur, Cornic, Louboutin, Caradec et Philippot. Réunion antialcoolique. — La section quimpéroise de la Ligue nationale contre l’alcoolisme s’est réunie lundi après-midi, salle du Gymnase municipal. M. de Vincelles, président, ouvre la séance, ayant comme as sesseurs MM. Allier, vice-président, et Mauduit, trésorier. A l’issue de la réunion, l’ordre du jour sui vant a été adopté-; « La section quimpéroise de la « Ligue na tionale contre l’alcoolisme >, réunie en assem blée générale, remercie M. le Préfet du Finis tère de ses arrêtés contre l ’alcoolisme et l’en gage à veiller à leur stricte exécution, sans «e laisser toucher par l’agitation intéressée de quelques industriels qui n’hésiteut pas au nom du commerce à empoisonner la Bretagne : » Invite les députés de Quimper à voter le projet de loi portant interdiction de la fabri cation et de la vente de l’absinthe en France, conformément aux conclusions du rapport de M. Schmidt, député de Saint-Dié ; « Persuadée que la mévente des vins pro vient, non seulement de la fraude, mais aussi de l’énorme consommation des boissons alcoo liques, la Ligue, qui n’a jamais déconseillé l ’u sage modéré des boissons hygiéniques — vin, cidre, bière — félicite les viticulteurs du Midi de leurs revendications et engage le groupe parlementaire du sucre et de l’alcool à réali ser promptement les dispositions tendant à l’u tilisation de l ’alcool dénaturé dans toutes les applications de force motrice, éclairage, chauf fage. » Les méfaits de l’alcool. — Un drame, dû à l’alcool, s’est déroulé hier soir, vers sept heures, dans les rues de Quimper. Un jeune homme de dix-huit ans, nommé C..., marin de l’Etat, arrivé le matin même en permission, avait fait, en compagnie de camarades, de trop longues stations dans les débits de la ville. • Vers sept heures, après s’être battu avec un artilleur qui avait passé la journée avec lui, C..., pris de folie alcoolique, se lança dans les rues, son couteau à la main, frap pant à tort et à travers tous ceux qu’il ren contrait sur son chemin, hommes, femmes, enfants. G’est ainsi que Mme veuve Hémery, née Cécile Léap, 65 ans, 55, rue Neuve, a reçu un coup violent à la tête ; M. Pierre Arzul, 31 ans, cordonnier, 8 , rue Jules-Noël, un coup de couteau à la main ; Mlle Faou, 8, rue de Pont-l’Abbé, un coup de couteau dans le dos ; M. Castel, fils de l’économe de l’Ecole normale de garçons, un coup de couteau dans le dos; M. Jean-Louis Adal, 25 ans, au bourg de Kerfeunteun, plusieurs coups au visage, etc. La liste des victimes du marin aurait pu s’allonger interminablement, si l’agent Le Boux, de service près des Halles, ne s’était jeté sur lui ; mais il eut toutes les peines du monde à le maîtriser; une lutte acharnée, dans laquelle un artilleur vint à la res cousse du marin, s’engagea. Le malheu reux agent eut beau faire appel aux cu rieux qui assistaient à la bataille, aucun no voulut lui venir en aide. L ’un d’eux, mar chand boucher, demeurant rue Astor, inter pellé directement, ayant formellement re fusé son aide, sera poursuivi. Enfin les menottes purent être mises au marin qui fut amené au bureau de police. Il sera transféré au parquet ce matin. Les blessés sont heureusement peu grave ment atteints. Attaque nocturne. — Les nommés Auiïret, garçon boulanger, et Autrou, gar çon boucher, demeurant tous deux à Quim per, ont été attaqués et dévalisés dimanche soir, vers 10 heures et demie, rue Rouzeaut, par une bande d’individus. M. Judic, commissaire de police, avisé le lendemain, ouvrit immédiatement une en quête et ne tarda pas à découvrir trois des agresseurs, les nommés Pierre Le Lann, 22 ans, ébéniste, rue Rouzeaut ; René Tarsiguel, 20 ans, soldat d’infanterie coloniale, et Yves Pennanéach, dit « Souris », 21 ans, portefaix, 53, rue Neuve. Après un premier intei rogatoire, les trois inculpés ont été conduits au Parquet, puis écroués à la maison d’arrèt. r LE FINISTERE a Offres et dotnandos d'emplois. — On de mande un bon ouvrier tourneur. — Homme marié, 26 ans, ayant fait 5 ans de service aux colonies« déslro emploi gardoohasse, conclorgo ou autre. — Femme marléo, 22 ans, venant des colonies, belle ¿orlturo, connaît blon piqûre à la maohlne, désire emploi foinrno do cham bre ou autre. Prendre les adresses au bureau du journal. Dans sa précipitation, le malfaiteur a abandonné won sabots près do la porto. Dans la mémo ruo, au n» G, un volour » également pénétré chez los époux Lo Saout, pondant quo coux-oi dorniaiont, ot a ou l’audaco d’onlovor la couvorturo do leur lit. Co qu’il y a do plus fort, c’est quo los époux Le Saout no s’on sont aperçus quo lo londomain matin. Tréboul. — Jeune sauveteur récom pensé. — Le jury do la Fête du Devoir ii Ergué-Gabérlo. — Accident de voi llouen vient do décerner au joune llené ture. — M®* ilenriot, de Quimpor, revenait Nicolas, Agé do 12 ans, élève du lycée de ces jours derniers sur la route de Coray, on voiture avec sou domestique. Près du pas sage à niveau du chemin de fer, au lieu dit l’Eau-Blanche, sa voiture fut si violemment heurtée par un char-ii-bancs que les doux, brancaras se rompirent et que M“' llonriot fut précipitée sur le sol, se taisant dos con tusions assez graves. Elle a été ramonée h son domicile par son domesliquo qui n’avait ou aucun mal. La Forôt-Fouesnant. — vols. — Le 8 juin dernier, en rentrant des champs, la nommée Marguerite Le Naour, femme Sau veur, deParc-ar-Louarn, constata que, pen dant son absence, quelqu’un s’était intro duit dans son habitation en forçant la porte d’entrée et, après avoir fracturé la porte d ’une armoire, avait volé dans le tiroir non fermé à clé un porte-monnaie renfermant 3 pièces do 20 francs.Une somme de 18 fr. 7o cachée dans la môme armoire avait échappé aux recherches du voleur qui avait dû opérer avec une certaine hftte. Une deuxièmo ar moire non fermée h clé avait été également ouverte et fouillée. Enfin, une paire de ga loches, d’une valeur de 5 francs, qui se trouvait déposée sur un meuble, avait dis paru . Oouarnenez. — Grande fête sportive. — Une grande fête organisée par YUnion commerciale et industrielle de Douarnenez aura lieu dimanche prochain, sous la présidence d’honneur de M. le maire. La société de gymnastique la Quimpéroise, les musiques locales, ainsi que les compagnies des sapeurs-pompiers de i)ouarnenezetdeîréboul prêteront leurconcours. Voici le programme complet de cette féle : A 0 heures du matin, réception, à Korharo, par les Sociétés localos, de la Société de gymnastique La Quimpéroise. Grand défilé en villo. — Itinéraire i rue Duguay-Trouin, placo de la Croix, ruos Sainte-Hélône, Grivart, Haute du Port, rampe de la Criée, quai du Grand Port, rues du Mâle, Jean-Bart, Orand’rue, ruo do la Mairie (arrêt), rue de la Mairie, Grand’rue, rues Laènnec, do Penmarch, Joan-Bart, Duguay-Trouin, place du Champ-do-Bataille. Salut au Drapoau. Grand lftcher de pigeons par la Société Le Messager Quimpérois. A 10 h. 1/2 du matin, manoeuvres do pempes. , À 1 h. 1/2 de l’après-midi, place dos Halles, jeux divers. A S h. 1/2, sur le Cliamp-de Bntaillo, séance de gymnastique par la Société La Quimpéroise : déillé, mouvemonts d’ensem ble, courses en section, pyramides, courses à pied, travaux aux agiés. Le soir, à 8 h. 30, grand concert aux Halles. Quimpor, une médaille de bronzo avec diplômo pour lo dévouement dont il a fait preuve lo 30 août 190G en se jetant tout ha billé h la mer pour sauvorson petit noveu. Le joune Nicolas est lo fils du sympathi que directeur do l’école do Tréboul dont les nombreux actes de dévouemont ne se comp tent plus. Nous adressons nos vives félicitations au jouno sauveteur. Plobannalec. — Incendie. — Le G juin dernier, vers midi et demi, Mme Quoffélec, meunière au Moulin-Planc, quittait son domicilo pour aller travailler dans un village voisin, distant do son habitation d’environ 800 mètres. Uno demi heure après son dé part, uno épaisso fumée s’élevait au-dessus do sa maison. L ’alarmo fut aussitôt donnée, mais, quand on'arriva sur les lieux du si nistro, la toiture en chaume do la maison était déjà on llamines. En outre, lo vont souillait avec une telle violence que lo leu no tarda pas a so communiquer à uno écu rie contiguo à l’habitation. En un clin d'œil, ces doux bfttiments furent complètement brûlés sans qu'il fut possible do rien sauver. Los époux Quoffélec évaluent leurs portes à lu somme do 800 fr. environ ; elles sont cou vertes par une assurance. Les bfttimonts incendiés appartenaient à Mme do Tribonnièro, de Paris ; celle-ci su bit un préjudice d'onviron 500 fr. Elle était assurée. Les causes de co sinistro sont inconnues. Port-Launay. — Repêchage d'un ca davre. — Jeudi dernier, on a retiré du canal de Nantes h Brest, îi Port-Launay, un cadavre do femme qui paraissait avoir sé journé plusiours jours dans l’eau. C’est celui d’uno veuve, demeurant îi Stang-Allijou, en Cast, qui n’avait pas été revue depuis le 20 mai dernier. Elle courait le pays et s'enivrait fréquemment. On croit îi un accident. Landerneau. — Faux monnayeurs. — Lo parquet do Brest instruit on ce mo ment une importante alïuire d'émission do fausse monnaie, dont un des inculpés s'est fait pincer à Landerneau. Il y a quelques jours, une femme ache tait, dans uno épicerie, doux paquets de chi corée à 20 centimos, ot payait avec une pièce de 10 francs. La commerçante lui ren dit sa monnaie, mais, quand la clionte fut partie, elle s'aporçut quo la pièco qui lui avait été remise était fausse ; elle se cassa même dans sos doigts. L ’épiciéro courut après la volouse et put la faire arrêtor à la garo. En la fouillant, on trouva sur elio 110 autros pièces fausses et 130 francs do monnaie courante. Cette femme, qui a déclaré so nommor Marie Bonoch, et être originaire de Bordeaux, a été écrouéo à Brost, au Bouguen. On croit qu'slle a do nombreux complicos dans la région. E n attendant, attention aux pièces de 10 francs 1 Accident. — M»o Anna Ollier, 10 ans, servante à l’Hôtol do l’Europe, rue DuguayTrouin a, le 8 juin, été victime d’un accident qui aurait pu avoir pour elle des suites mor telles. Vers 3 heures 1/2 de l’après-midi, cetto jeune fille voulant traverser la rue, près do l ’octroi, se mit à courir pour passer devant la voiture de l'Hôteldu Commerce, qui revenait de la gare. Au même moment, arrivait en DÉPARTEMENTS DE L’OUEST sens inverse une voiture chargée de barri ques, conduite par le nommé Lozaoh’mour, Morbihan. — M. Sarraut, sous-secrégarçon, au service de M. Ancel. M11» Ollior tairo d'Etat au ministère de l’intérieur, (ut atteinte par le marchepied de ce dernier doit venir à Lorient, le 30 ju in , présider vébioule,et renversée sur la chaussée,et l’uno l’inauguration du nouveau collège de des roues de la voiture de l’Hôtel du Com jeunes filles ot la pose de la première merce lui passa sur le bras droit et sur les pierre d’un nouvel hôtel des postes. jambes. Un programme a été élaboré par la M»« Ollier a été blessée, mais ses blessu commission des fêtes. Le conseil m uni res sont heureusement sans gravité. Vol à la gare. — Au cours d'une nuit de la semaine dernière, un vol de sucre a été commis dans ua wagon, à la gare de Doukrnenez. Ce vol a été découvert par M. Moalic, chef d’escouade qui, faisant sa tournée, vers 7 heures du matin, a remarqué du suore répandu sur la voio. Le wagon avait été déplombé par les voleurs. M. Moalio ayant ouvert le wagon cons tata que 3 sacs avaient été coupés & l’aide d’un couteau. Dans l’un on avait enlevé environ 4 kilos de sucre, dans un autro 1 kilo ; le troisième était complet. Vol. — Mme Nédélec, commerçante, rue Grivart, s'absentait le (J courant vers 8 h. 1/2 du matin de son magasin, en laissant sa clef dans la serrure. A son retour, environ 10 minutos après, Mme Nédélec trouva sa porte ouverte ; en môme temps elle constata qu’une somme de 2 fr. 50 en menue monnaie qu'elle avait déposé sur son comptoir avait disparu. Dans un tiroir le voleur avait également pris une certaine somme en billon. cipal le discutera samedi. On s’efforce d’obtenir le concours de la musique des^équipages de la llotte, de Brest. Lolre-lnférleure. — Le lieutenant du Couiidic, du 25" dragons, inculpé d’avoir roféré des injures ii l’adresse des genarmes qui procédaient à l’expulsion des Ursulines, ¡\Nantes, a comparu de vant le conseil do guerre du 11" corps. Il a été acquitté par G voix contre I. S Manche. — L'escadre du Nord est ar rivée à Cherbourg samedi. Elle y attend le yacht royal anglais Victoria-and-Al bert qui doit amener en France, ven dredi prochain, le roi et la roine do Da nemark. Le président do la République viendra attendre les souverains h Cherbourg ot de grande fôtos seront données ù cetto occasion. Conseil municipal de Quimper Vols nocturnes. — Dans la nuit de sa medi à dimanche, un individu a pénétré dans l’appartement de Mme Castroc, demouramt rue do la Corderie, et a oommoncé par éteindre la lampo qui so trouvait sur la ta ble. Mais Mme Castrée s’étant réveillée et ayant crié, le voleur s’est sauvé. Après son départ, Mme Castrée s’est aperçue que la montre de son fils avait disparu. Cette montro en argent, 18 lignes, porte le n97.030. i. Séance du vendredi 7 juin. Le Conseil municipal do Quimper s’ost réuni le vondrodi 7 ju in dornior, à 0 liouros du soir, sous la présidenco do M. Le Ilars, maire, assisté de MM. Canot ot Boderoau, adjoints. Etaient présents : MM. Laurent, Lo Fur, Le Bihan, Jacq, Georgos, Orsori, Docrop, Salailn, Colin, Lo Page, Gaumé, Ménez, Cothoroau, Lo Diberdcr, Péronnot. M. Jacq est nommé secrétaire do séance. M. I.o llurs donne lecture d’uno lettre do M. Heuu (ils par laquollo celui-ci romorciolo Conseil do l’hommago qu’il a rendu à son père. Lo Conseil autorisa lo maire à signer le bail concédant, moyennant un loyer annuel do 700 francs, à M Fioul, tapissier, le rezdo-elmusséc ot lo l ' r étage do l’immeuble Couchouren, i l , ruo Kéréon. En l’absonco du doyen du Conseil, M. Georges est désigné pour prendre lu prési dence do lu séaneo pendant l ’examen du compte administratif do l’oxorcico 1900 et du compto do gestion du receveur municipal. Ces comptes sont approuvés. Lo premier so solde par un avoir do 8!!.84(1 fr. 20. M. Lo Mars rentre en séanco ot M. Geor ges lo felicito vivement, au nom du Conseil et au sien, do son excellente gestion. M. Le Ilars remercie ot indique, on quel ques mots, quelle œuvre importante a ac compli lo Conseil municipal depuis son en trée en fonctions. Un dos premiers, il a ap pliqué la loi d’assistance aux vieillards, in firmes ot incurables ; l’adjudication des tra vaux do construction do l'asile de vieillards va avoir lieu et donnera du travail aux ou vriers quimpérois. Enün la municipalité n'attend plus que les autorisations adminis tratives, toujours si lentes à venir, pour mettre à exéc.ution ses projets scolaires. Le Conseil aborde ensuite l'examen des diverses questions inscrites à l ’ordre du jour. Une somme do 1.000 francs, prélevée sur le reliquat do compto do l ’exercice 100G des cours secondaires, sera alîectéo à l’achat d'instruments do physique. Les dépassements de crédits de l'exercice 1006 »ont approuvés ; ils sont peu impor tants. Sur los chapitres additionnels du budget de 11)07, un relèvement de traitement de 200 francs par an est accordé à M. Coudray, du service des eaux ; quelques autres em ployés voient également améliorer leur si tuation. M. Le Bonzec, receveur municipal, avait demandé uno augmentation d’un di xième ; l’examen do cette demande est ajourné jusqu'à co que ce fonctionnaire ait cinq ans do services. Une somme de cinq cents fr. est accordée, à titre dq, subven tion, aux syndicats ouvriers; l’emploi de cetto somme devra être justifié. La Cornouaille se voit allouer 200 fr., le Vélo-Sport 400 fr., et le Messager Quimpérois 50 fr. Une somme do 5.000 francs, prélovée sur lo crédit d'entretien du Musée, est votée pour l’aménugcment do la grande salle du rez-de-chaussée, dans laquelle so tenaient des léunions. Un escalier monumental, à double révolution, la réunira à la grande salle du Musée do peinture qui se trouve immédiatement au-dessus. Un secours de 800 francs est accordé à M. Maguer, ancien gardien du Musée, et un do 200 francs ù M. Kerusoret, ancien gardien de l'abattoir. Pour grosses réparations à l ’IIÔteJ-de-Ville, (notamment à la toiture, réfection du pavage do la Cour d’honneur, écoulement des eaux, etc.,) 0.000 francs sont votés. En vue do réparations, c,n vote encore : 2.000 f r. pour lo Lycée, 1.000 fr. pour les écoles communales, et 7.000 francs pour la Halle ; co dernior crédit permettra do refaire la toi ture sur les versants sud, est et ouest. On vote successivement les crédits sui vants : 800 francs aux cours secondaires pour achat de matériel scolaire ; pour refaire los peinturesextorieures duGymnaso municipal, 500 fr. ; pour grosses réparations aux bureaux d’octroi, 2,000 fr. ; 1,800 fr. pour installa tion do téléphones reliant les divers ser vices do la ville et la mairie avec le domi cile du maire, du commissaire de police, du capitaine do pompiers, etc. ; 7,000 fr. pour installation d'un plafond vitré, salle de Silguy, au musée do peinture, lo plafond actuol tombant on ruines; 1,500 fr. pour repavage des rues Royalo, dos Halles, des Reguaires, du Pont-Firmin, du Stéir, SaintMathiou. Une gratification de 200 fr. est votée en faveur des employés d’octroi. Pour grosses réparations aux urinoirs do la placo de Brest, des rues do la Mairie, Bourg-los-Bourgs, Royale, etc., et rempla cement de celui de la place Saint-Mathieu, on vote 1,500 fr. Lo développement do l ’instruction pro fessionnelle des sapeurs-pompiers présen tant un intérêt do premier ordre, 400 fr. Bont accordés pour permettre l’envoi au concours do Vannes do 20 hommes et du matériel. Los rabais obtenus à l ’adjudication des travaux do la Ilallo et qui so montent à 1,472 fr. 25 seront employés à dos travaux de restauration au mémo bittimcnt ; ceux de même nature provenant de l’abattoir serviront à construire dans co dernier des water-closets hygiéniques et à améliorer le matériel. Toute uno série do comptes et budgets spéciaux sont successivement approuvés. L ’engagement d’entretien pondant quinze ans de la compagnie des sapeurs-pompiers arrivant à expiration, le Conseil le ronouvollo. MM. Laurent, Decrop, Cothereau ot Bodoloc sont désignés à nouvoau pour com poser la commission chargée do décerner lo prix « Anne-Mario » Uno domando do concession gratuito do terrain au cimetière Saint-Marc, pur lo Sou venir français, est ajournée jusqu'il nou vel ordre, une concession importante ayant été précédemment accordée à cetto Société. Lu question des presbytères revient en discussion. M. Lo Ilars expose la situation. Les pres bytères avaiont été proposées ù leurs occu pants moyennant un loyer do 1.100 francs pour celui do Saint Corentin, 1.000 francs pour colui do Saint-Mathiou, et 250 francs pour colui do Locmaria. Le recteur de Saint-Corentin a écrit qu'il luiétait impossible d'accepter ces conditions, et demandé qu'on veuille bien lui laisser la jouissance gratuite du local qu’il habite jus qu’au 20 septembre prochain. Lo Conseil décide, par mesure do concilia tion, d’accordor cette faveur, mais jusqu’au .'10 août seulement. Lu municipalité aura besoin, en elïet, d'entrer en possosoion de scs immeubles un mois au moins avant le terme do septembre, alin de pouvoir y exé cuter les travaux de remise en état pour les futurs locataires. Le recteur do Saint-Ma thiou bénéficiera de la même mesure. Mais il est entendu quo ces messieurs devront s’en gager à quitter les locaux à cette époque. En ce qui concerne le presbytère de Loc maria, le recteur devant le louer par l’inter médiaire d’une tierce personne, cette affaire sera réglée ultérieurement. La société do gymnastique La Quimpéroise a demandé à bénéficier du reliquat de liquidation do l’ancienne société, dissoute il y a une dizaine d’années, et qui s’élève à un millier de francs. Le Conseil ratifie sa de mande ; ce reliquat lui sera remis en deux fois, 500 francs cette année et 500 francs en 1008. Enfin, le Conseil émet le vœu que la ligne de chemin do fer départemental, projetée en tre Plouescat et Rosporden, aboutisse non à cetle dernière localité, mais à Quimper. Puis il se réunit en séance privée pour exa miner diverses demandes de bourses. De nos correspondants particuliers. Paris, 11 ju in , 8 h. soir. Sénat. Le Sénat a renvoyé le rapport de U. Prevet sitr le rachat de l’ouest à la Commission des Finances. C h a m b re des d ép u tés . La Chambre a tenu deux séances consacrées à l’examen de la crise viticole. Un contre- projet de M. Jaurès a été repoussé. • • Service particulier du Finistère. Paris, 12 juin, 7 h. 14 matin. A cte s officiels. Sont nommés suppléants de juge de j)aix : à Pleyben, M. Le Roux, maire ; à Bannalec, M. Le Bihan, maire. L a crise v itic o le . M. Clémenceau arrêtera aujour d'hui, avec les préfets des départements qui souffrent, de la crise viticole, les mesures que nécessite la situation. Il est probable que les préfets refuseront d'accepter les démissions des munici palités. M. Clémenceau adressera aux maires une circulaire faisant appel à leur raison et à leur dévouement. Une cinquantaine de municipalités ont déjà démissionné hier, notamment celles de Carcassonne et de Cette. Au Portel, le maire a brûlé son écharpe et muré la porte de la mairie. A Montpellier, hier soir, le quartier du 122" de ligne étant consigné, les soldats huèrent et sifflèrent les officiers. Une véritable mutinerie se produisit. De nombreux hommes sautèrent le m ur. Les journaux de Montpellier disent que dimanche les soldais et réservistes du 2" génie ont manifesté violemment, déclarant qu’ils ne marcheraient pas contre les viticulteurs. Ln réserviste menaça même un officier de sa baïon nette. Hier soir, à Montpellier, la foule, surexcitée, a saccagé la salle où M. Marc Sangnier faisait une conférence, puis elle alla mettre à sac deux cafés de la place de la Comédie. I I avas. Le Gérant responsable : J. B ernard B IB L IO G R A P H IE Sous le titre Treize discours de Car rière vient de paraître un ouvrage con tenant les discours prononcés par M. Henri Collignon dans différentes cérémo nies ou réunions ollicielles auxquelles il assista comme Préfet du Finistere. Un volume in-18 Jésus 1 fr. En vente chez M. Le Bras, libraire, 37, rue Kéréon, Quimper. M IN IS T È R E D E LA G U E R R E 118* R É G IM E N T D 'IN F A N T E R IE Lo Vendredi 28 Juin 1907, il une heure de l’après-midi, dans la salle des rapports du I I8u régiment d’infanterie, il sera procédé ii l’adjudication publi que de la Fourniture du Chauffage de l’Eclairage et des Ingrédients de propreté (balais, brosses, tauberts, savon, benzine, potasse, etc. etc.) nécessaires aux unités dudit régiment stationnées à Quimper. Pour les pièces il fournir consulter les alllches. Etude de M* SOUDRY, docteur en droit, avoué, rue Laënnec, 19, à Quimper. Purge (¡’Hypothèques légales A la requête de M. G uillaum e Quémôrè, maire de la commune de Rospor den, etdam eLouiseC rann,son épouse de lui autorisée, propriétaires, demeu rant ensemble à Rosporden, pour les quels domicile est élu en l’étude de M* S O U D R Y . avoué près le Tribunal civil de Quimper, sise à Quimper, rue Laën nec, n° 19 ; Et suivant exploits des 28 mai et l*r ju in 1907, enregistrés, du ministère de Centur, huissier à Quimper, et MarseiIlier, huissier à Carhaix ; Notification a été faite à : 1° M. le procureur de la République près le Tribunal civil de première ins tance de Quimper, en son parquet, au Palais de Justice, sur le Quai, à Q uim per ; 2° M. Corentin Guéguen, clerc de no taire, demeurant à Carhaix, pris en sa qualité de subrogé-tuteur de LouiseMarie Le Moal, enfant mineure issue du mariage de feu sieur Louis Le Moal, avec dame Marie-Eugénie Le Strat, aujourd’hui remariée à M. MariusClaude-Joseph Lfeonard ditChampagne De l’expédition d’un acte dressé au greffe du Tribunal civil de première instance de Quimper, le 24 avril 1907, enregistré, constatant le dépôt fait au greffe ledit jour de la copie collationnée d’un acte passé devant M* Autret, no taire à Rosporden, le 24 février 1907, enregistré, contenant vente à M. et M“* Quéméré par dame Marie-Eugénie Le Slrat, sans profession, et M. MariusClaude-Joseph Léonard ditChampagne capitaine d’infanterie coloniale, son mari, l’autorisant, demeurant ensem ble à Brest, moyennant le prix prin cipal de 3.500 francs en sus des char ges, d’un immeuble situé rue de la Fontaine, à Rosporden, composé de : 1° une maison d'habitation située au levant de ladite rue, aspectée au couchant sur cetle même rueetdonnant par derrière sur jardin à M M . Richard ; de son pignon midi elle touche la m ai son de M. G uillaum e Queméré, et son pignon nord borde le chemin qui mène à la rivière. Cette maison comprend deux pièces au rez-de-chaussée, deux chambres et un cabinet à l’étage et un grenier au-dessus ; 2° à l’ouest et en face de l'article précédent dont la sé pare ladite rue Fontaine, une portion distincte au bout nord d’un jardin. Cette portion s’étend à partir de la m ai son Flatrès sur une longueur de7 m. 50 en bordure de la rue de la Fontaine et est limitée au midi par une perpendi culaire abaissée sur le m ur du ja r din levant à 7 m. 50 du pignon de la maison Flatrès ; 3° dans ladite por tion du jardin, un hangar construit en bois et couvert en ardoises. Avec déclaration que ladite notifi cation leur était faite, conformément à l’art. 2194 du code civil, pour qu’ils aient à prendre telle inscription d’hypotéque légale, qu’ils aviseraient dans le délai de deux mois et que faute par eux de se mettre en règle dans ce dé lai et icelui passé, l'immeuble dont il s’agit serait et demeurerait définitive ment purgé et libéré entre les mains de M. et M“» Quéméré de toutes hypo thèques de cette nature. Avec en outre déclaration à M. le Procureur de la République que les anciens propriétaires dudit immeuble sont indépendam m ent des sieur et dame Léonard, vendeurs ; 1° Yves Solliec et Yvonne Flatrès, son épouse, tous deux commerçants, demeurant rue de la Gare, n° 9, à; Quimper ; 2° Marie Miroux, veuve Anthoine, de meurant à Quimper, rue du Pont-Fir min; 3° François-Prosper Miroux,voya geur de commerce, domicilié à Ros porden ; 4° Joseph Miroux,propriétaire, demeurant à Rosporden ; 5° François Miroux et Pélagie Le Moyne, son épouse, en leur vivant demeurant à Rosporden ; 0° Pierre Guilloteau, ser rurier, demeurant à Lorient ; 7° dame Françoise Feulray,veuve de M. PierreMarie Guilloteau, rentière à Hennebont ; 8° dame Catherine-Françoise Guilloteau et de M. Pierre-Marie Tougoulat, son mari, demeurant aussi à lle n n e b o n t; 9* Marie Nicole Guilloteau, décédée en 1854, etque tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d’hypothèque légale n ’étant pas connus des sieur et dame Quéméré, requérants, ceux-ci feraient publier ladite notification dans un des journaux désignés pour les annonces judiciaires conformément à l’avis du Conseil d’É tatd u 9 mai 1907. P our extrait conforme : «J. SO U D RY , avoué. H O IR1 Et R EFO R M ECO M M ER CIALE Rue Kéréon, 18, QUIMPER les nombreuses occasions offertes : Coupons de toutes soi les, Lingerie, Bonneterie,Corsages, Jupons,Rideaux, Vitrages, Stores, Brise-bise, etc. -i LE f'IM S î ERE I { pour cause do départ un - Horlogerie, Bijouterio, Orfèvrerie 'i Bateau de plaisance J. 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Trente-sixième année , *B^HÊÊÊIIIKRIKKÊÊIÊIÊWÊKÊinÊÊBÊinÊÊÊaÊÊlÊIÊlÊ^M^^^^^^^^^^^^^^^ÊmKÊiKKÊÊiÊiÊmÊÊÊÊmÊmÊ^mimÊlÊiÊaBmÊÊKiHmBmÊKiÊmÊmmKmÊÊamÊKÊmmimmwmmmwmmÊÊmmimmmmmamÊÊmmaKmmiam'wmaÊimÊmmmaTr.-t~_' Samedi 115 Juin 1907. jKmmmgmm■ LE NUMÉRO LE NUMÉRO J O U R N A L CENTIMES R É P U B L IC A IN F O N D É E N 1872 CENTIMES P a r a is s a n t le M e rc re d i et le S a m e d i L’AGENCE HAVAS, rue Notrc-Dame-des-Victoires, /i° 34 et place de la Bourse, n° S, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. ABONNMMENTS i Quimper, Finistère et départements limitrophes. . . Autiea départements....................................................» Abonnements spéoiaux d'un an pour le no du snmodt. 1 un. Mf. 6 mois. 4 I. 6 0 ft »» * f. GO A N N O N C E S B U H JE A U X » 0 U 1 M P Jf/i — Rue Saint.e-Catherine. /<> — QUI M f khi (Ces derniert abonnements ne peuvent être vris que pour le département) S'ADRESSER pour les abonnements ot les annonces ii M l'Administrateur, et pour tout ou qui regarde la rédactiou a M. le. Rédacteur en chef. Les abonnements partent dos 1«» et 15 de ohauuo moi« et sont payables d'avsnee. Ils sont renouvelés à leur expiration, sauf avis aontraire do l abonné Les lettres non a [franchi' s font refusees. Voir à I« 3m# pago Nos N OU VELLES T ÉLÉ G R A PH IQ U E S Faits & Bruits Le Midi a bougé. — Il y a assez longtemps que cette formule, prise dans un sens peu tragique, a cours : lo Midi bouge. Le Midi a tenu à la réaliser enfin, le Midi a bougé, et, ma foi, il est per mis de ne pas le féliciter de son mou vement. Il aurait beaucoup mieux fait de continuer à laisser mentir le pro verbe. Nous assistons, en effet, aux débuts d’une insurrection qui peut nous moner loin. Comme nous l’avons déjà dit, nous n ’avons pas qualité pour discuter les laintes des viticulteurs. Il est proable qu’elles sont fondées, sans cela le mouvement actuel n ’aurait pas pris une si colossale extension. Tout au plus nous serait-il permis de faire remarquer que les statistiques pro duites depuis quelques jours dans toute la presse sont là pour attester que la fraude était pratiquée par tout le monde, et coux qui crient aujour d’hui le plus fort sont probablement ceux qui « sucraient » le plus. C’est toujours comme cela que ça se passe ; ne nous on étonnons donc pas. Mais ce que nous avons le droit de juger, ce sont les procédés révolution naires mis en œuvre pour faire abou tir des revendications qui ne sont môme pas formulées. Car il y a ceci de particulièrement curieux dans lo soulèvement des viti culteurs, c’est qu’ils no so préoccupent pas un seul instant d’indiquer le remèdo à la criso dont ils so plai gnent. —■Mais enfin, serait-on en droit do leur dire, vous vous plaignez de ne pas vendre votre vin. C’est évidemment regrettable. Cependant le gouverne ment n ’est point courtier. Chacun son métier, dit le proverbe, ot les vaches seront bion gardées. Ditos-nous donc, vous qui ôtes vignorons, ce qu’il faut faire ? — Faites ce que vous voudrez, mais nousvoulons placer notre marchandise. — Mais encore ? E FEUILLETON DU — Tout nous est égal. Débrouillez- L ’égalité dans la misère, tel a tou vous comme vous pourrez. Si notre jours été le lin mol des utopies révo vin n ’est pas vendu le 10 juin, nous no lutionnaires. payerons plus d’impôts, et nous casse ront net lo grand ressort administratif, L ’im p ôt sur le revenu ju g é . — Les rien no va plus. manifestations continuent contre le projet O n voit tout de suite ju sq u ’où un tel d'impôt sur le revenu de M. Caillaux. système peut nous mener. Dans le rapport présenté le 5 juin au Il n ’y a pas de raison pour que, do Conseil d’administration du Syndical des m ain, tous coux qui, dans lo Nord, v i médecins de la Seine, le docteur Louis vent de l’industrie du sucre, ne pren llsnon a proposé l’adoption du vœu sui nent pas des mesures de môme nature vant qui a été voté îi l’unanimité : sous prétexte que le sucre no se vend Lo Syndicat des médecins de la Seine, plus. Toutes les branches do l'indus Considérant quo le projet Caillaux lèso trie nationale y passeraient ainsi les las intérêts des malades p a rla violation du unos après les autres. secret professionnel et dessert les intérêts Il n ’y a pas trop lieu de s’émouvoir des médecins par une inquisition voxatoire du procédé qui consiste à arrêter la et une augmentation considérable des im moitié do la vie de la France parco pôts ; qu’une catégorie de producteurs est Considérant quo l’opinion unanime du mécontente. Si nous nous en éton corps médical français est opposée à ce nions, on ne nous comprendrait pas. projet, Emet lo vœu : Il y a beaux jours que l’individualism e 4« Que l’opini-on publique soit largement oulrancier dont nous périrons a fuit éclairée sur les dangers que le projet Cail perdre do vue l'intérêt général. laux fait courir à tous les malades; A ujourd’hui la patrie, pour l'hon 2° Que, dans la discussion du projet, les neur de laquelle les volontaires de membres du groupe médical parlementaire 1792 se faisaient massacrer aux Irou luttent énergiquement contre lui, s’efforcent tières, doit tout à ses enfants et ne d’obtenir le maintien du statu quo, avec peut plus rien exiger d’eux, sous peine amélioration de la patente actuelle, et, en cas do voto du projet, exigent la déduction d’ôtre traitée de « marâtre ». Mais l’arrôt des services administra dos frais généraux dans les bénéfices im tifs n'a pas que des avantages, et les posables do la profession médicale. populations du Midi seront lus pre De son côté, le syndicat général des mières à s’apercevoir que le sabotage grains, graines, farines, huiles, sucres et administratif est une folio ; ce jour-là alcools a adopté le très intéressant rapport le mouvement actuel sera près de sa présenté par M. Gossart. Examinant le pro fin, car ce seront aussi des intérêts jet Caillaux, il le repousse pour les motifs particuliers qui seront lésés. suivants : Déjà, dans les trois quarts des com Considérant que cet impôt serait exclusi munes des départements « fédérés », vement personnel, qu’il soumettrait les con on ne peut plus se marier, parce q u ’il tribuables, spécialement les commerçants et n'y a plus d’olïlcier d’état-civil, par industriels, à une inquisition vexatoire ; suite do la démission des m unicipali qu'étunt progressif il serait contraire à l’éga tés. On a évidemment commencé par lité do tous devant l’impôt ; Considérant qu’il frapperait surtout l’ef en rire ; mais cela ne durera pas long temps. De môme, les déclarations do fort personnel et serait destructif do l ’esprit naissance, de décès no sont plus re- d’initiativo ; Qu’il frapperait des employés et des ouçues. Mais il y a mieux. Comment les vrieis do situation modeste, jusqu'alors employés des services m unicipaux, exempts d'impôts ; dans les grandes villes, et tous ceux Qu'il pousserait à la lutte des classes ot qui vivent des m unicipalités, entre pourrait so changer en un véritable instru preneurs, etc., toucheront-ils l’argent ment d'oppression, do spoliation et de ruine qui leur est dû, puisque lo maire ne générale ; Quo l’exode des capitaux, qui en serait la pourra plus signer les mandats ? Il est à présumer quo, vers la lin conséquence, nous vaudrait un renchérisse do ce mois, quand tous ceux-là trou ment de l ’argont ot de la vie, au grand dé veront la caisse feimôo, ils estime triment du progrès et do la prospérité na tionale ; ront que la grève administrative est Qu’en frappant la rente, il porterait un une chose stupide et qu’il n ’est pas coup luneste au crédit rie l’Etat ; permis, sous prétexte que les viticul Que, loin de constituer un progrès, il n’est teurs meurent de faim do réduire les qu’un projet do réaction tendant à restaurer autres à la môme extrémité. des abus abolis par la Révolution ; — Ce qu’il y a do plus remarquable on ootte coïncidonco, c’est son étrangeté mémo. Los autours du crimo connaissaient évidem ment la légende. Et, toi ost l’empire dos oroyancos suporstitiousos dans l’osprit dos paysans quo tous, dans la région, sont de meurés porsuadés quo nous avions été los jouets d'uno illusion, quo la fommo, rolovéo PREM IÈRE PARTIE par nous dans lo bois do Rosmeur, n’était Lo Mystire. point uno créaturo de chair ot d'os, mais bion II lo fantômo des ruinos vonu sans douto là, soit pour doman lor des prièroa, soit pour Lk LÉOKNDK DR ROSMEün réclamor vengoanco au nom dos maltros du Et, redevenant brusquement sérieux, il dit ohfttoau. au voyageur d’une voix changée et avec une — Il y a donc des maltros du chiltoau, dos figure où respirait uno véritable Bympathie : descendants de lu famillo qui l'a construit Y — Toutecette affaire a été fort raystérlouso, En formulant cotto question, la voix de monsieur. Le plus étrange là-dedans, c’ost Colman Lobroton avait ou do nouvoau co encore cette particularité bizane qu’il existe tremblement qui l'avait agitée naguère au sur les ruines do Rosmeur une curieuse lé début do l’ontrotion. gende. N'Importe quoi conteur do voillois de — Il y en a, ou plutôt il y on avait, m on la côte pourrait vous raconter cotto légende, sieur, — répliquu Kerjan. —• Mais ceci est selon laquelle les ruines du ch&toau soraiont uno touto autre histoire quo je vous racon hantées par une.sorte de damo blanche, où terai une mitre foin, si vous me faites l'hon plutdt par l’Amo on peine d'une jeune fommo neur do venir oncoro mo demander à déjeuqui, il y a plusieurs siècles, fut trouvée morte, nor ou h dîner. Pour lo moment, je m ’aper assassinée, à l’endroit mémo où fut décou çois quo los dames Forroix ont repris leurs verte, 11 y a sept ans, la récente viotimo d'un chapeaux ot paraissent vous chercher. — attentat beaucoup plus réel. Allez donc à Koravilio, visitez Rosmeur ot — En effet,— s’éoria Colman Lebroton.cola ses bois, et, si lo cœur vous on dit, rovonoz est fort étrange. Quello bizarre coïncldonco t à Salnt-EIllam roprendrocetontrotion. Votio (1) Reproduction interdite aux Journaux qui servitour Daniel Korjan on sora heureux ot n’oat pas un traité aveo la Société des Gens honoré. 4« Lettres. Il salua son hôto de paseago ot le laissa on < F in istère » du Samedi 15 Juin 1907. LE D R A M E DE R O SM E U R "’ face do madame Forreix qui, ainsi qu’il l’a vait annoncé, venait à la rencontro do Lo broton. — Il est trois heures, monsieur, dit la mère dos deux adorables jeunes filles, avoc un séduisant sourire. — C’est peut-être trop tôt pour vous ? — Non, madamo, répondit Colman avec bonno griteo. Si votre voituro ost prête, la mienne l'ost égalomen 11Nous pouvons pai tir. Dix minutos plus tard, les doux véhicules, l’un suivant l’autre, rayaient do leurs huit roues la chaussée sonoro do Saint-Michel-enGrèvo. La mor descendait, laissant à découvert cotte plago incomparable au milieu do laquello so drosso la croix «lo piorro élevée, dit la légondo, par Saint Elllam lui-même afin do servir d’amarro aux bateaux ot d’avis aux piétons qui traversent la grève. — « La croix nous voit » , — disent ceux-ci, rassurés par la silhouette consolante et rédemptrice. Ne savent-ils pas quo lorsque la croix est cou verte au loin, il est trop tard pour gagner le rivage. La mer arrive avec une vitesse égale à colle d'un cheval au trot. Malheur à qui s’aventure trop loin île la chaussée ! La mort court plus vite que lui. Lebroton s'abandonnait la réverio que suscitait en lui l'aspoct do co paysage prosquo uniquo au momie. Comme la grèvo do Pontorson, colle du Roc’h-ar Lftz est placéo sous lo patronage du ohof des Archanges. Et si, dans l’une, lo i la ligne ZO o. Annonces judiciaires et diverses. Réclames........................................ SO Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph s seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées ia veille de la publication du Journal, avant midi. Qu’en le repoussant, nous avons l’intime conviction de défendre les intérêts du pays ; Le syndicat général émet le vœu que le projet d’impôt sur le revenu, déposé sur le bureau de la Chambre des députés, le 7 fé vrier 1907, par M. le ministre des Finances, ne soit pas adopté. La même résistance se fait jour dans le monde politique. Voici, par exemple,le vœu émis par l’Alliance républicaine démocrati que, dont le presiden test M. Adolphe Carnot, et dont faisaient partie MM. Caillaux et Barthon, comme vice-présidents, M. Chéron, comme membre, quand ils devinrent minis tres : comme t’ont fait vos pères sur les champs de bataille de l’Alsace et de la Lorraine et dans les armées de la défense nationale. Vous me trouverez alors près de vous. Nouvelles d iv e r s e s — Les ministres se sont réunis jeudi à l'Elysée. M.Pichon,ministre des Affaires étran gères, a donné lecture d’un télégramme du ministre de France au Maroc annon çant que le maghzen avait confirmé par L ’Alliance républicaine démocratique émet une lettre tout à fait satisfaisante ses 10 vœu que lo Gouvernement et le Parlement précédentes réponses aux réclamations se mettent d’accord pour arrêter un système dont nous l’avions saisi. (iscal qui ne risquo pas d’atteindre spéciale Le général Picquart, ministre de la ment les fortunes moyennes, qui maintienne Guerre, a fait connaître que par suite les privilèges do la rente française et qui des démissions des municipalités dans n’entraine pas, pour les agriculteurs et les certaines régions du Midi, et du refus industriels, et, en général, pour les revenus des propriétaires, les opérations du re professionnels, par voie de déclaration ou censement des chevaux n’avaient pu de taxation, des mesures inquisitoriales. avoir lieu dans diverses communes. Des Enfin, M. Mongeot, rapporteur général du poursuites seront immédiatement inten budget, écrivait ces jours derniers : tées aux délinquants. Si le projet de l ’honorable ministre des De son côté, M. Guyot-Dessaigne a finances, impuissant à saisir les gros capi annoncé qu’une information judiciaire taux, frappe avec une rigueur particulière awtil été ouverte à la suite des troubles les fortunes moyennes, nous devons décla de dimanche, pendant la manifestation rer qu’il manque son but, qui est, si je ne des viiioulteursà Montpellier,et au cours me trompe, d’apporter plus d’égalité, plus desquels un lieutenant de gendarmerie de justice dans la répartition des charges et plusieurs soldats ont été blessés. publiques. Ce n’est pas tout d’entreprendre des réformes, il faut surtout savoir les réa liser, et pour cela faire il est indispensable de procéder avec quelque lenteur et réflexion ; le reste est surenchère. Parlons aux élec teurs le langage de la vérité. Le pays veut des réformes et non des bouleversements ; 11 est, en un mot, pour le progrès républi cain contie la démagogie. Ajoutons que le rôle général des pétitions soumises au Parlement dans la première quinzaine de juin contient des protestations émanant de 44 départein ents dont les con seils municipaux demandent le rejet du projet de loi relatif à l’impôt sur le revenu. — M. Clémenceau a adressé une longue lettre à la commission de la Chambre char gée d’examiner le projet de loi relatif aux statuts des fonctionnaires. M . Clémenceau explique notamment que le gouvernement n ’a pas pensé qu’il fut sans danger de laisser se former, même sous une condition pré caire, des unions de fonctionnaires qu’il deviendrait sinon impossible en droit, au moins périlleux en fait, de dissoudre au jour où leur action commanderait une pa reille mesure ; il ajoute que plutôt que de créer un provisoire toujours arbitraire, il lui a paru plus franc, puisqu'il ne voulait pas autoriser toutes les unions.de ne pas leur laisser la possibilité de se former. — La Commission sénatoriale de l’armée a examiné le projet de loi voté par la Chambre, concernant le renvoi de la classe 1903. La commission, après une longue discussion, suivie de l’au dition du ministre de la guerre, s’est Soldats, conservez les fiôres et nobles tra prononcée pour l’adoption du projet de ditions de votre belle Bretagne, qui a vu loi primitivement déposé par le minis naître Duguesclin et La Tour d Auvergne. Soyez sobres, restez sourds à la voix de ceux tre, en y introduisant la date du 12 qui renient la patrie, comme les mauvais juillet comme date du renvoi de la classe fils outragent leur mère. Aimez-la. Vivez, 1903. En ce qui concerne le renvoi an travaillez pour elle dans la paix ot, s’il le ticipé de la classe 1904, la commission faut, soyez résolus à vous dévouer pour elle, a ajourné toute décision. Paroles de soldat. — Le général de Lanouvelle, qui vient de passer au ca dre de réserve pour limite d’Age,a adressé aux troupes de la 19" division d'infante rie un ordre du jour dans lequel il dit : mont Saint-Michel, moivcillo sans seconde, joyau d’architecture, prête sa basilique au grandiose panorama do la côte normande op posée à la côte bretonne, dans l’autre, le rec tangle tracé par les pointes de Locquirec et de Trébeurden forme une arène digne de servir de champ clos au combat do l’Ange contre lo Maudit. Lo voyageur se laissait gagner peu à peu par la poésie du spectacle. Grève et côtes semblaient désertes, tant le nombre des bai gneurs épars aux environs paraissait insi gnifiant sur cette étendue. On pouvait les compter à distanco. Ici c’étaient quelquos charrettes do paysans, attelées de doux ro bustes chevaux, vonant ramasser sur la plage du sablo destiné à être répandu sur les terres cultivées ; là, des ei.fants ou des jeunes gens organisant des jeux sur cetto mémo plago qui fournit un merveilleux hip podrome aux plus belles cour«es do chevaux que connaisse la Brotagno. Juste au centre <1ii parcours, un pou avant lo vallon char niant où coule le Pontaryar, l’enonne masse rocheuse, appelée Roc'h-ar-Lilz par les Bre tons, se dressait dominant la route, bravant la mer qui vient battre la chaussée à moins de tronlo pieds do sa baso titanique. Une brume naissante, brouillard do chaleur, ga gnait l'horizon du nord, et la ligne bleue dos flots so fondait dans l'azur du ciel à la faveur do ces teintes uniforinémont dégradées. Ali I oui, cotto torro do Brotagno est bien l’ompiro mélancolique du mythe et de la lé- gendo, et les Ames des trépassés s’y peuvent ébattre à l’aise, sous les blancs suaires des vapeurs, avec leurs cortèges de fées et de kor rigans, des genêts aux tleurs d'or jusqu’aux récifs que la lamo enveloppe de sa neige écumante ! Colman Lebreton pensait ces choses à mesure que la voiture l’emportait. Il subissait l’incantation des eUluves déga gés par ce sol propice aux rêves, oubliant jusqu’au but où tendait sa course, jusqu'aux doux belles créatures qui le suivaient et aux quelles il avait oll'ert pour quelques heures seulement sa compagnie protectrice. Cependant le cabriolet avait dépassé Saint-Michel ot courait sur la route, suivie lo matin même en sens inverse. Derrière lui venait, à la même allure, le breack qui por tait les dames Ferreix. Et les deux jeunes filles, moins absorbées quo leur compagnon do voyage pur la contemplation du paysage, tenaient leuis beaux yeux fixés sur lui, sur prises peut-êtie de n'obtenir aucun regard en retour. Ce fut le conducteur de la première voi ture qui arracha Lebreton à sa rêverie. — Monsieur, — dit tout à coup Le Tassert on se retournant sur son siège, — nous arri vons. C’est àTliôtclGarminque vous allez ? — Oui, mon ami, — répondit Lobreton, étonné do la question. — Y en a t-il donc un autre ? — Kon, fit le voiturier avec le laconisme habituel des Bretons. — C’est un bon hôtel. (A suivre), Pikkru MAEL, LE FINISTERE Le roi de Siatn, voyageant incognito, ar rivera mardi prochain à Paris et y séjour nera quelques jours. Go voyage n’ayant au oun caractère otHoiel, il ne sera pas donné de fêtes. Toutefois, le 20 juin, un grand di ner sera donné à l’Elysée en l’honneur du roi Par décret on date du 10 ju in, sont nom mé« suppléants do jugo do paix de : Pleybon, M. Lo Roux (Charlos-LaurontMario), maire, on remplacement do M. Le Borgne, décédé ; Bannalec, M. Lo. Rihan (Louis), mairo, on remplacement do M. Le Dérout, démis Les démissions des municipalités sionnaire. — du Midi sont de plus en plus nom breuses. Le mouvement prend une très grande extension. M. Clémenoeau a adressé aux maires une longue lettre dans laquelle il fait appel à leur bonne volonté et il leur dé vouement. Le général Bailloud aurait déolar qu’il ne répondait plus des troupes pla cées sous ses ordres. On signale, en effet, plusieurs nouvelles mutineries Narbonne, à Béziers, il Montpellior, etc La situation est très tendue. Le théft tre de Narbonne a été détruit complète ment par un incendie qui est attribué à la malveillance. N o u v e lle s é tra n g è re s Maroc. — Le bruit court il Tanger, avec persistance, que M.Regnault, minis tre de France, vn etre incessamment rapelé et que ce déplacement est le résultat es réclamations du gouvernement alle mand. Mais rien n’est venu, jusqu’ici, confirmer cette nouvelle. On annonce, d’autre part, que le sul tan est sur le point de mettre à exécu tion la résolution qu’il avait précédem ment prise de se rendre prochainement à Marakech, pour y calmer l’agitation. S Russie. — Un télégramme do Saint-Pétors bourg dit que dix hommes masqués ont en vahi le bureau de M. Dallorso, vice-consul d'Italie à Bendiansk. Les malfaiteurs ont Imposé silence à M. Dallorso en le monn çant do mort et ont brisé le téléphone. En suite ils se sont emparés de divers objets. L ’alarme ayant été donnée, ils se sont enfuis sans avoir ou le tempB do prendre d’argent. Far décision du 3 ju in 1007, le ministre de la guerre a décerné les récompenses suivantes, dans lo ressort du il» corps d’ar mée : Hospice mixte de Morlaix. — Mme Men gant (Mario-Françoise), en religion sœur Saint-Amaury, sœur hospitalière attachée au service des salles militaires : au cours d'uno grave épidémie de fièvre typhoïde qui a sévi on I90G sur la garnison do Morlaix, a prodigué sans compter, avec le dévoue ment lo plus absolu, des soins éclairés aux malades militaires. — Médaillo d'argent; Brandstelter (Louis-Gonstant-Gamillel.soi'gont rengagé au 48* rég, d'infanterie : a fait preuvo d'un dévouement et d’un zèle remarquables au cours d’une épidémie qui a sévi en 1900 sur la garnison do Morlaix. — Médaille do bronze; Pouliquen(Frédéric-Aloxandre-Mario),8oldat de |r* classe à la 11* section d’infirmiors: a fait preuvo d’un dévouement et d’un zèle remarquables au cours d’une épi démie do (lèvre typhoïde qui a sévi on 1900 sur la garnison de Morlaix. — Médaille do bronze ; Le Floch (Jean-Marie), soldat à la 1 section d’inllrmiers : s’est particulièrement distingué par son zèlo ot son dévouoment pendant la récente épidémie de fièvre typhoïde qui a frappé la garnison do Mor laix. Avait déjà contracté cette affection on soignant un de ses camarade«. — Mé daille de bronze. Par décision ministérielle, du 10 juin 1907, les mutations ci-après sont pronon cées au 118* d'infunterie, avoc la mention « sorvico », sauf indication contraire figli rant en rogard du nom des intéressés M. Deffaux, lieutenant, passe de la 8 compagnie à la 13" compagnie ; Itouhier, lieutenant, passe de la suito Espagne. — Le Tribunal de Madrid a à M. la 4° compagnie (convenances person rendu son arrêt dans l’affaire de l’atten nelles) ; tat de la Calle Mayor, commis contre le M. Barjou, lieutenant, passe de la 7« corn roi et la reine le jour de leur mariage pagnio à la 14» compagnie ; Le journaliste Nackens et les nommas M. Finot, sous-lieutenant, passe de la Mata et Ibaria ont été condamnés chacun suite à la 9« compagnie ; & 9 ans de réclusion. Les autres ont été M. Marmagnant, lieutenant, passe do la acquittés. 13" compagnie à la 1'" compagnie ; M. Pichon, lieutenant, passe de la lu» compagnie à la suito ; M. Valentini, lieutenant, passe de la 4" compagnie à la suite ; M. Allain, lieutonant, passe de la 11» com LE FINISTÊREAD PARLEMENT pagnie à la G* compagnie ; M. Colliard, lieutenant, passo de la 9" SÉNAT compagnie à la 8« compagnie ; M., Durtello de Saint-Sauveur, lieutenant, passe do la 14" compagnie à la 7* compa^ Séance du mardi 1i ju in . gnio ; M. Labiche, président de la commission M. Chausse, lieutenant, passe do la 6" des chemins de fer, demande au Sénat de compagnie à la 11* compagnie. renvoyer pour avis i) la commission des finances le rapport de M. Prevet sur le rachat Par décret présidentiel, il est accordé une de l’Ouest. pension de 2.725 francs, avec jouissance M. Barthou, ministre des Travaux pu du 1*r février 1907, à M. Le Gac, aumônier blics, ne s'y oppose pas ; mais il en profite de la marine. pour déclarer que le gouvernement sou tiendra le rachat h fond. Elections départementales. Le renvoi est ordonné. Nous avons déjà dit que les élections îour le renouvellement, par moitié, des Le Sénat discute la proposition de loi con conseils généraux et des conseils d’arron dissement, avaient été définitivement cernant la vente des engrais. Cette proposition, déjit adopléo par la fixées par le gouvernement au 21 juillet Chambre, donne le droit aux cultivateurs prochain. Sur les 43 cantons du Finistère,22 sont d'exercer cont. e les marchands d’engrais ou donc appelés à nommer un conseiller gé de substances alimentaires destinées au bé tail-une action en réduction du prix convenu, néral et les 2! autres un conseiller d’ar lorsque ce prix dépassera de plus du quart rondissement. Voici la liste, par arrondissement, des la valeur réelle de la marchandise vendue. Les trois premiers articles sont adoptés. conseillers généraux soumis à la réélec tion cette année : Séance du jeudi i3 juin. CHAMBRE DES DÉPUTÉS Séances du mardi i i juin. La Chambre tient deux séances par jour, consacrées en entier à l’examon du projet sur les fraudes des vins. Le matin, après un discours de M. Cail loux, ministre des Finances, la discussion générale est close. L’après-midi, M. Jaurès présonle un projet de socialisation des vignos. M. Aynard le combat vivement, et le contte-projel est repoussé. Séances du jeudi 13 juin. La Chambre poursuit, matin et soir, l'examen du projet sur la crise viticole. Après discussion d'un grand nombre d’amendements, les deux premiers articles •ont adoptés ; l’article 3 est supprimé. GAZETTE BRETONNE F IN IS T È R E A o te a offloiels. Par décret en date du 12 juin 1907, M. Pi tou, avocat, docteur en droit, ost nommé Juge suppléant à Quimperlé, en romplacojnent de M. Le Dlberder, démissionnaire. Arrondissement do Quimper. — Canton do Brioc, M. Ponnarun ; canton do Douar nenez, M. Damoy ; canton de PlogastolSaint-Gormain, M. Lo Bail ; canton do Quimaor, M. do Sorvigny. Arrondissement de Quimperlé. — Cant*n d’Arzano, M. Courtol ; canton de Bannalec (2 conseillers) MM. Le Bihan et Kersulec. Arrondissement de Brest.'— 2» canton de Brest, M. Branellec ; 3" canton de Brest, M. Gestin ; canton do Daoulas, M. Lo Gall canton de Lannilis, M. Gabon ; canton de IMabennec, M. de Vincolles ; canton do Ploudalmézoau, M. Jacob. Arrondissement de Morlaix. — Canton de Lumneur, M. Le Coz : canton de Plouescat, M. Le Golf ; canton de Plouzévédé, M. de Kermenguy ; canton de Saint-Pol-deLéon, M Séité, dit Soigneur ; canton de Saint-Thégonnec, M. Léon. E le c tio n s m u n ic ip a le s . Le conseil municipal de Kerfeunleun s’est réuni dimanche dernier à l’effet de désigner un adjoint en remplacement de M. Donion, précédemment élu maire. M. Jean-Marie Le Cœur a été nommé au premier tour de scrutin par 15 voix sur 17 votants. E n s e ig n e m e n t p rim a ire . — C réa tio n d ’un e in s p e c tio n p r im a ir e . Par arrêté du ministre de l’instruction publique en date du 18 mai 1907, il est créé, dans le Finistère, h partir du l»r oc tobre prochain, une seconde circonscription d'inscription primaire dans l’arrondisse ment de Brest. La première circonscription comprendra les trois cantons de Brest et ceux de SaintRenan et Ouessant, ainsi que celui de Crozon, qui sera détaché de l’arrondissement de Chiiteaulin. La deuxième circonscription sera compo sée des cantons de Daoulas, Landerneau, Lannilis, Lesneven, Plabennec, Ploudalmézeau et Ploudiry. Le p r ix d u b lé et de la v ia n d e . Nous extrayons les indications suivantes du dernier tableau ollicie! indiquant le prix du quintal de blé sur les principaux marchés de France et de l’étranger, arrêté à la date du 5 juin 1907 (75 kilogrammes par hec tolitre de blé) : Paris, 25 fr. V7 ; Lyon, 24 fr. 25 ; Rouen, 25 fr. »» ; Chartres, 20 fr. 25; Nantes,25fr. »» ; Guingamp, 21 fr. 50 ; Meaux, 25 fr. »». Breslau, 24 fr. 83 ; Vienne, 21 fr. 89 ; Londres, 22 fr. 22 ; Bruxelles, 20 fr. 12 ; Now-York, 19 fr. 87 ; Chicago, 18 fr. 55. Le même tableau indique pour la dernière semaine de mai lo prix moyen du kilogr. de viande au marché de la Villette : Bœuf, 1 fr. 58 ; veau, 2 fr. »» mouton, 2 fr. 12 ; porc, 1 fr. 90. — Ces prix sont la moyenne des trois qualités. Sur le même marché.il a été amené, du 27 mai au 2 juin : 2 940 bœufs, 1.565 vaches, 470 taureaux, 4.250 veaux, 29.44G moutons et 7.795 porcs. Adjudications publiques Ferme des droits de place, d'étalage et de pesage. — Le public est prévenu qu’il sera procédé, le vendredi 28 juin prochain, à 3 heures du soir, en la mairie de Rosporden, à l’adjudication aux enchères publiques des droits de place, d’étalage et de pesage. On pourraprendreconnaissance des cahier des charges et tarif au secrétariat de la Mai rie, tous les jours, de 9 heures du matin à 0 heures du soir. Concours et examens Certificat d'études primaires élé mentaire. — Voici les résultats de l’exa men pour l’obtention du certificat d ’études primaires élémentaire dans le canton de Concarneau ; GARÇONS. Ecoie publique de Concarneau. — Emile L es conséquences de la S é p a ra tio n . Bléas do Closneuf, Anatole Boédee,Louis Bourhis, Alexandre Calloc’h, Fançois Campion, René Cariou, Jean Coadou, Pélage Le Cras, Jean Le Dizet, Jean Drézen, Xavier Guillerme, Emmanuel Guillou, François Herlédant, Jean Jaouen. Jean Kereven, Rémy Lamballais, Jean Le Loc’h, Corenlin Lucas, Jean Marion, Pierre Morvéxen, Julien Nader, Yves Pasquet, Emile Picot, Yves Rouat, Joseph La Sellin, Charles Toullancoat, Julien Cointet. Ecole privée de Concarneau. — Fortuné Le Car, Léon Daniel, René Guengard, Paul Ouyader, Joseph Toullec, Jules Pennec, Pascal Piriou. Ecole publique de Trégunc. — Henri Guil lou. Ecole publique de Beuzec-Conq. — Pierre Le Capitaine, Rogi-r Costaoucc, Joseph Le Crane, Yves Le Meur, Louis Néant, Louis Ra vallée. Par ordonnance de référé en date du 7 ju in 1907, rendue à la requête de M. Fégean, agissant en sa qualité de maire de la commune du Huelgoat, M. le pré sident du Tribunal civil de Chiiteaulin a ordonné que M. Joseph Robinaud, curé du Iiuelgoat, qui fut, pendant plu sieurs années,curé de Locmaria, à Quim per, quitterait le presbytère dans les 48 heures de la signification de l’ordon nance, sinon il sera procédé à son expul sion et au déménagement de ses meubles, au besoin par la force armée. Celle ordonnance sera notifiée sous peu. L ’ordonnance de référé est basée sur ce que la commune du IJuelgoat est propriétaire de l’immeuble, qu'il n’existe pas d’association cultuelle Huelgoat et que M. Robinaud refuse de prendre ¡\ Ecole publi'/ue de Le Passage-Lanriec bail, moyennant 400 francs, la location — Yves Bonder, Joseph Crédou, Michel Jan du presbytère. Yves Marree, Henri Ribouchon. FILLES. Les h a b ita tio n s à b o n m a rch é . Par décret en date du 5 ju in, rendu sur la proposition du ministre du travail et de la prévoyance sociale, il est institué dans le département du Finistère un comité de patronage des habitations à bon marché et de la prévoyance sociale de neuf membres, ayant pour circonscription le département. C o n co urs de p o u lin iè re s . Le montant des primes qui seront dis tribuées, en 1907, dans le département du Finistère, aux juments poulinières suitées, s’élève il 9..r)80 francs, dont 8.175 fournis par le gouvernement de la Ré publique, et 1.405 accordées par le dé partement. Voici les dates et lieux des concours : Arrondissement de Quimper. — Le con cours aura lieu à Quimper lo 14 septembre, à 8 heures du matin. Vingt-sept primes y se ront distribuées, se décomposant ainsi 1 primo de 300 fr.; 1 de 250 fr. ; 1 de 230 fr. 3 do 150 fr.; 13 do 100 fr.; 8 do 50 fr. Ecole publique de Concarneau. — Marie Barré, Aimée Le Beux, Marie Le Beux, Marie Billieux, Louise Bourgeat, Adèle Brisson, Ma> rie Goarant,Cécile Hénault, Marie Lanno, Ma rie Laurent, Marie Le Marrec, Francine Mar rec, Germaine Nerzio, Marie Péron, Magdeleine Pouria, Jeanne Le Roux, Marthe Schang, Marie Souin. Ecole privée de Concarneau. — Louise Gaonae’h. Ecole publique de Beuzec-Conq. — Marie Carrouer, Maria Mazé. Ecole privée de Beuzec-Conq. — Euphrasie Caradeo, Clémontine Furie, Marie CrAne. Ecole publique de Lanriec. Yvonne Peoglaou, Marie Neveu. L es p e n sio n s de dem i-solde. — A la c o m m is s io n p a rle m e n ta ire . La commission de la marine de la Chambre des députés a entendu longue ment, mardi et jeudi, les délégués du comité central des inscrits marimes, MM. Brunellière, de Nantes ; Lalferre, Lapeyre et Rivelli, de Marseille, et Lebel, de Bordeaux, qui ont exposé les mo difications qu’ils voudraient voir appor ter au projet Thomson. Arrondissement de Chàteaulin. — L ’ar rondissement de Chftteaulin ost divisé en Arrondissement de Chdteaulin. — Can deux circonscriptions. Pour lu première, qui englobe les cantons ton do Ghfttoaulin, M. Gassis ; canton do L a tem pête. Chfttoaunouf-du Faou, M. Dubuisson ; can do Carhnix, de Iluelgoat et do GhiUeaunoufLa violente tempête qui a 6évi ces jours ton du Faou, M. Louppo ; canton du Iluol- du-Faou, lo concours aura lieu à Carhaix lo 12 septembre, à 2 heures do l’après-midi. derniers sur nos côtes a causé quelques goat, M. Fégoan. Arrondissement de Quimperlé. — Can Treize primes y seront distribuées, so dé sinistres. composant ainsi : 1 primo do 150 fr.; 1 de Lo bateau Saint-Joseph, n° 429, patron ton lo Quimperlé, M. Lo Louédoc ; canton 100 fr.; 1 de 75 fr.; 1 do 00 fr.; 4 do 50 fr.; Auguste Pencalet, de Douarnenez, avait do Scatir, M. de Korjégu ; canton do Pontde 40 fr. péché toute la journée de mardi au S. O. Aven, M. do Bromond d’Ars. La deuxième circonscription comprend lo d’Ouessant. Dans la nuit, il mit le cap sur Arrondissement de Brest. — I"r canton reste de l ’arrondissement. Douarnenez, mais, vers G heures du matin, do Brest, M. Doloboau ; canton de Lander Lo concours aura lieu à Chiiteaulin le mercredi, il fut assailli par la bourrasque neau, M. Maissin ; canton do Lesnovon, M. 13 septembre, à midi. Vingt-sept primes y et une formidable lame emplit à moitié le Soubigou ; canton de Ouessant, M. Chovil- seront distribuées, so décomposant ainsi bateau et enleva deux hommes de l'équi lotto ; canton do Ploudiry, M. Lo Roux ; 1 primo de 300 fr.; 1 de 250 fr. ; 1 de 230 fr. page, les nommés Joseph-Marie Kersalé, canton do Saint-Ronan, M. Cheminant. 3 de 150 fr.; 13 de 100 fr.; 8 de 50 fr. 24 ans, célibataire, de Ploaré, et AugusteArrondissemvnt de Morlaix. — Canton Arrondissement de Quimperlé. — Le Jean Mauguen, 33 ans, marié et père de do Morlaix, M. Lirions ; canton do Landivi- concours aura lieu à Bannalec le 16 septem doux enfants, de Douarnenez. Les m a l siau, M. Quéinnec ; canton do Plouigneau, bre, à 9 heures du matin. Vingt-quatre p û heureux no purent être sauvés. M. Silliau ; canton de Sizun, M. Riou ; can mes y seront distribuées, se décomposant Lo matelot Emile Ilélias fut blessé, de ton do Taulé, M. Cazin d’IIonincthun. ainsi : 1 primo de 300 fr.; 1 de 250 fr.; 2 do son côté, à la poitrine, par le grappin. Après 200 fr.; 4 do 150 fr.; 11 de 100 fr.; 2 de G5 fr.; des efforts surhumains, le bateau put ga Voici maintenant la liste, par arron gner le port de Lampaul-Ouessant. Il a de 55 fr. ; 2 de 50 fr. dissement, des 22 conseillers d’arrondis rallié Douarnenez jeudi. Les concurrents devront se faire ins sement soumis il la réélection dans les Lo même jour, le vapeur Suzanne-etcrire avant 10 heures du matin,le jour du Marie, de la compagnie Worms, do Bor 21 autres cantons : concours, et pour les concours de Quim- deaux, a dû relâcher à Brest, où il a dé Arrondissement de Quimper. — Canton )er et de Bannalec, la veille avant 4 heu barqué son capitaine, M. Guesdon. do Concarneau, M. Roulland ; oanton do res du soir, il la préfecture, à la sousCelui-ci so trouvait sur la passerelle do Fouesnant, M. Héloret ; canton do Pontiréfecture ou à la mairie du lieu où doit son naviro, au largo do Ponmarch, lors Croix, M. Dagorn ; canton do Pont-l’Abbé, se tenir lo concours. qu’une formidablo lame le jota sur le pont. M. Moysan ; canton do Rospordon, M. Lo Par exception, les inscriptions pour Lo capitaine Guosdon porto à la tête une Gac. ront encore, en cas d’empêchement ju s gravo blessure. Arrondissement de Chdteaulin. — Can tifié, être reçues sur le lieu du concours La goolotte Gauloise, allant de Mortagne ton de Carhalx, M. Ropars ; canton do Cro- une demi-heure avant l’ouverture des à Swansea, a dft égalemont se réfugier à zon, M. Balcon ; canton de Ploybon, M. Bour- opérations du jury. Brest, pour aveugler une voie d’eau qui lès, s’était déclarée en cours do route. Enfin, le bruit a couru qu’un steamer anglais avait coulé à l’anse de Bertheaume et qu’un côtre avait sombré à trois milles de Plouézec, mais rien, heureusement, n ’est venu confirmer ces sinistres nouvelles. Nouvelles maritimes Les grandes manœuvres navales. — Le programme des grandes manœuvres navales de cette année est maintenant arrêté. Elles auront lieu du 1er juillet au le' août. Au 1" juillet, l’eseadre du Nord quittant Royan où elle aura été passée en revue par le président de la République, et l'escadre de la Méditerranée, partant d’Oran, procéderont à des exercices d# recherche qui se continueront jusqu'à la concentration des deux escadres le 8 ou 9 juillet dans l’Atlantique. A partir de ce moment Jes deux escadres manœuvreront ensemble jusqu’au 13 ju ille t; les divisions se rendront alors dans les divers ports de l’Algérie, où elles s* ravitailleront «t passeront la fête du 14 juillet. Elles reprendront ensuite la mer pour effec tuer, dans la Méditerranée, des exercices tac tiques qui les conduiront dans les eaux de Toulon où auront lieu des manœuvres com binées avec les troupes de terre. Le 25 juillet, la commission de tactique embarquera pour assister aux manœuvres d’ap plication de la tactique de l’amiral Fournier déjà appliquée dans des périodes préparatoi res et qui a été pratiquée dans les manœuvres de l’année dernière. La haute direction des manœuvres sera con fiée à l’amiral Touchard, commandant en chef l’escadre de la Méditerranée. A l’occasion des manœuvres, il n’y aura au cune mobilisation ni en personnel ni en ma tériel. C o u r d ’A p p e l de R e n n e s. Dans sa dernière audience, la Cour d’Appel de Rennes a jugé les affaires suivantes inté ressant le Finistère : Les nommées Marie Le Séach, femme Feunteun ; Marie Kervrann ; Marie Le Nautron, femme Kervrann; Marie-Anne Le Sterr femme Le Du et Marie-Anne Taridet, femme Garrec, ont été condamnées par le Tribu nal de Quimper, la première, à 3 jours de prison, la 2* à deux jours (avec sursis) ; la 3* à deux jours ; la 4« à deux jours et la 5» à deux jours de prison, pour avoir exercé des violences envers M. Louarn, instituteur à Landudal. La Cour confirme les peines prononcées et condamne en outre la femme Feunteun à 100 francs de dommages-intérêts envers M. Le Louarn, pour le préjudice causé à ce dernier par suite d’abus de son droit d’appel. M. Dufilhol, armateur à Lorient, avait as signé devant le tribunal de Quimperlé, pour chasse sur le terrain d’autrui, M . Jean-Ma rie Gouello, de Clohars-Carnoët. Après de longs débats, ce dernier avait été acquitté, le fait de chasse n’ayant pas été retenu. La Cour, considérant que foi est due au procès-verbal du garde, jusqu’à preuve con traire ; que cette preuve n’a pas été apportée par M. Gouello, réforme le jugement de Quimperlé et condamne M. Gouello à 16 fr. de domages-intérêts. Police correctionnelle. — Tribunal de Q u im p e r . Audience du 11 juin. Délits de pêche. — L ’audience est entiè rement consacrée à l’examen de délits de pêche maritime : pêche au chalut dans la baie de Douarnenez ou dans celle de La Forêt. Lee équipages poursuivis appartiennent aux canots Lutin et la France aux Fran çais, de Concarneau, Français, Michel, Maria, St-Joseph, Jauréguiberry et Waldeck Rousseau, de Douarnenez. Ils sont condamnés à des peines variant entre 6 jours de prison et 16 fr. d’amende avec sursis. En outre, le nommé Henri Le Bléis, de Saint-Pierre-Penmarch, qui a récolté du goëmon avec une plate sans rôle, est con damné à 25 fr. d’amende. Les nommés François Chariot, 38 ans, et Corentin Le Dréau, de Loctudy, ont coupé du goëmon de ri.-e sur le littoral de la commune de Combrit où ils ne sont pas domiciliés ; chacun 16 francs d’amende,avec sursis pour Chariot seulement. Audience du 13 juin. Folie alcoolique.— Le nommé Marc C..., est ce jeune marin,âgé de 17 ans, qui a, mardi dernier, dans les rues de Quim per, au cours d’une ciise alcoolique, blessé assez grièvement à coups de couteau un certain nombre de passants. A l’audience, il déclare qu’il avait bu en cours de route avec des matelots et continué à boire à Quimper, dans les cabarets, avec des artilleurs. A partir d’un certain moment il a perdu complètement la tête et ne se souvient de rien. Il exprime tous ses regrets pour les actes qu’il a commis et il se déclare heureux d’a voir appris que les personnes qu’il a frap pées n’ont pas été atteintes grièvement. Le tribunal rend un jugement dans lequel il estditquerivresse n’est point une excuse, et il condamne Marc C... a une année d’em prisonnement ; mais, tenant compte de sa jeunesse et de ses excellents antécédents, il lui applique la loi de sursis. Q u i m p e r .— Quimper. — La « Quimpéroise ». — La Société de gymnastique La Quimpéroise, devant prêter son concours à la fête orga nisée demain dimanche par « l’Union du Commerce et de l'industrie de Douarnenez », partira par le train de 6 h. 41 du matin. Si le temps est beau, comme nous 1« LE FINISTERE Douarnenez. — Au comité républi cain. —g Le comité républicain s’est réuni dimanche dernier, ¡\8 heures du malin, sous la présidence de M. Giffo. Des modifications ont été apportées aux statuts. Le 20 juin, au conchor du soleil, carillon do toutes los cloches do la ville ; à 8 heures du soir, sur lo Champ-de-Bataille, danses publiquos ; à 9 houres, fou do joie, salves d’artillerie, retraite aux flambeaux, illu m i nation do la villo ; à 9 heures 1/‘J, grand bal à la salle do la mairie (tenuo correcte). li" journée. — Jeudi 27 juin : A 5 heures Pont-l’Abbô. — Courses ci/ctistcs. — du matin, carillon do toutes les cloches de Des courses de bicyclettes organisées la villo annonçant l’ouvorturo officielle de ar la société la Bigoudcn, auront lieu la fête et invitant los habitants à pavoiser La Cornouaille. — Un concours de tir omain dimanche. En voici le pro lours maisons ; à 8 heures 1/ 2 , lo maire, lo gratuit offert à l’armée, aux sociétaires et gramme : Conseil municipal et toutes los autorités se pupilles par la Cornouaille, société mixte A doux houres, grand dédié do byclettcs. rendront à la salle de l’Hôtel do-Ville. Là, se de tir, aura lieu au Stand militaire, demain ■ 1ro courso. — Départementale : l 01 prix, formera lo cortège qui se rendra à l ’église dimanche, de 7 h. il 11 h. du matin et dé pour assister à un service solennel en 30 fr. ; 2*, 20 fr. ; 3», 10 fr. 1 h. à 3 h. du soir. 2« course. — Internationale : l ' r prix, commémoration du Premier Grenadier de — Le dimanche 30 juin aura lieu, aux France. Après le service, le cortège se ren 70 fr. ; 2», 50 fr. ; 3«, 30 fr. dra sur lo Champ-de-Bataille, où les hon mêmes heures, un grand concours régional 3 ° course. — Réservée aux sociétaires de avec 1.500 francs de prix. la Bigoudcn : 1ur prix, 15 fr. ; 2», 10 fr. ; neurs militaires seront rendus à la statue du héros par une compagnie du 118“ de ligne. 3«, 5 fr. Un lâcher original. — Mardi prochain, Course do primes par surprise. — Réser Exposition des reliques du héros au pied de vers 0 houres du soir, arrivera à Quimper la statuo. l’automobile du magazine Je fais Tout, qui vée à tous les courours n’ayant gagné aucun A 11 houres, une distribution do pain sera prix aux courses précédentes : au 3" tour, est partie de Paris depuis le 25 mai pour ef faite aux indigents do la ville, sous los hal5 fr. ; au 0» tour, 5 fr. ; au 9« tour, 5 fr. ; au fectuer le tour de France. Cette voiture s’arrêtera place Saint-Coren- 12' tour,12 fr.au l«r ,8 fr. au 2° ot 5 fr. au 3°. los. A midi, grand banquet par souscription. A l'issuo des coursos, distribution dos prix tin, d’ot» elle lftohera des ballons supportant Do 1 lioure à 7 heures, tir à la cible dans des bonsprimes. Ceux qui voudront pour au siège social. la cour de l’école communale des garçons. suivre les ballons et qui seront assez heu Do 2 heures à 4 heures, jeux divers sur le reux pour s’emparer des bons primes qu’ils Marché du jeudi 13 ju in 1907. — ortent n ’auront qu’à les adresser à MM. Laf— Froment, 24 fr. 20 los 100 kilos ; soi- Champ-de-Bataillo : baquets russes, tourni te et Ci», 00, avenue des Champs-Elysées,à quets, coursos de brouettes, courses en sac, Paris ; ils gagneront différents objets tels glo, »» fr. »» ; orge, 18 fr. #» ; blé noir, ficelle gastronomique ; prix divers. »s fr. #» avoino, 1 !) fr. »» ; pommes de terre, que bijoux, volumos, cartes postales, eto. De 4 heures à 5 heures, course au galop 7 fr. »s ; foin, 8 fr. 20 ; paille, 5 fr. 40 ; œuf, Les soirées de gala du concours hippi prix moyen), 0 fr. 75 la douzaine ; beurre, pour bidets bretons, sur la route de Rostrenon ; t1»* prix, 15 fr. ; 2', 10 fr. ; 3% 5 fr. que. — Ou nous demando d’indiquer nos pré- I fr. 05 le 1/2 kilo. Do 5 houres à 0 heures, concert sur la férenoos quant au ohoix dos meilleurs spootaplace do la Mairie. oles delà série que nous promet l'improssario Penmarc’h. — Epaves sauvetées. — A 8 h. 1/2,danses publiques sur le ChampCh. Baret. 11 n’est point aisé do répondre, oar toiis ces II a été sauveté lo 11 juin 1907, dans le de-Bataille. A 0 h. 1/2, feu d’artiflee et retraite aux apeotaoles méritent,it des titros différents, d’at port do Kérity-Penmarc’h, un fût vide en tirer l'attention do ceux qui s’intéressent nu bois, d’une contenance de 500 litres et por llambeaux. S’ journée.— Vendredi 28 juin : A 9 h. t/2 mouvement littéraire de notro époque. tant les marquos E. S. Ce fût qui est en du matin, course au galop pour bidets bre Néanmoins, nous pouvons oonsoillor aux bon état, ost déposé près du corps de garde jeunes filles Frère Jacques, pièoe éléganto, des douanes h Kérity. Le propriétaire est tons sur la route de Brest; l ’r prix, 15 fr. ; parisienne, oontenant nombro do soènos ex invité h en demander main-levée, le plus 2% 10 fr. ; 3", 5 fr. De 10 houres à midi, concours do tir à la quises do douoe émotion et de saine gaieté. tôt possible, îi l’administration de l’inscrip cible et jeux divers, sur le vieux cimetière. Los amateurs de pièces exotiques applaudi A 1 h. 1/2, bal d’enfants sous les halles, ront au luooès du Cultivateur do Chicago, tion maritime à Quimper. distribution de jouets aux enfants (entrée, faroe amérioaine extrêmement ouriouio qui, soua des apparenoes de grosso poohado, con Mellars. — Champ dévasté. — Alexis 0 fr. 15). De 3 heures à 4 heures, lancement de tient uno flno oritique des pratiques d’uno oor- Castrée, cultivateur îi Tromeillou, en Meilars, se rendant dans ses champs, le 10 cou ballons sur lo Champ-de-Bataille, avec dif taine presse transatlantique. Les amis du rire devront ohoisir do préfé rant au aoir,conslata qu’environ 1.500 plants férents objets en peau de baudruche. Do 4 heures à G heures, concours de dan rence Florette et Patapon, qui a été le de choux qu’il avait plantés il y a quelques ses bretonnes et do costumes bretons, pour grand éolat de rire do l’année ; vaudeville iours, avaient été arrachés et laissés sur jeunes iilles du canton : prix divers. arohi-oomique avoo portes, plaoards, bain le sol. A G h. 15, rentrée des drapeaux et des foroé, automobile, surprises, méprises et mille Cot acte de vandalisme a dû être effectué reliques du héros. oooassories plus divertissantes les unos que de nuit. A 8 heures du soir, grande fête de nuit: les autres. danses bretonnes, danses de caractère. Mais tous oeux qui aiment le théAtro qui Châteaulln. — La fête des écoles laï A 11 heures, lancement d’uno montgolfait pensor, le théâtre vibrant, poignant ot ques.— Demain dimanche aura lieu îi 10 heu fiére. ■insère, no manqueront pas l'oooasion d’aller souhaitons, les gymnastes ainsi que les membres du comité descendront au Juch et se rendront à pied i\Douarnenez. Le soir, ils reprendront au Juch le Irain qui arrive & Quimper à 8 heures. Ils quitteront aussitôt la gare pour se ren dre sur la place -Saint-Corentin où aura lieu la dislocation. S E res du matin, îi l’école publique des tilles, Huissier cambriolé. — Profitant de sous la présidence d’honneur de M.Dumas, l’absonce de M" Marseillier, huissier, sous-préfet, et de M. Ilallégtien, député, Catherine X..., qui, auparavant, avait maire de ChiUeaulin, une matinée récréative été domestique dans la maison, pénétra offerte parles élèves des trois établissements jeudi après-midi, dans l’habitation de scolaires laïques de la ville. Le soir, un ban son ancien maître, sous le prétexte quet par souscription aura lieu salle Biaise. d’aller prendre quelques effets qu’elle Retraite aux flambeaux. — La mu y avait oubliés. sique du 118* de ligne fera, ce soir, sa deu Une femme disparue. — Une femme BourL’ancienne bonne fit une perquisition xième retraite aux flambeaux. Elle suivra his, que l’on disait avoir été trouvée noyée, minutieuse et enleva un coffYet renfer l’itinéraire suivant : dans lo canal, a disparu depuis le lundi de mant une certaine somme ainsi que des . Place Saint-Corentin, rue de la Mairie, la Pentecôte. bijoux. place et rue de Brest (arrêt devant la mai On ne sait ce qu’ello ost devenue. La gen M° Marseillier, à son retour, constata son du général), venelle de l’Hospice, rue darmerie la recherche. le cambriolage. Plainte fut aussitôt dé de l’Hôpital, rue des Reguaires, Pontposée il la gendarmerie, qui ne tarda pas Firmin, les Quais, rue Laënnec, caserne. • Quimerch. — Couronnement de la a arrêter Catherine X ... La coupable rosière . — Demain et lundi auront lieu îi avoua son larcin et l’endroit où elle Concerts militaires. — Voici le proranime du concert qui sera exécuté demain Quimerch les fêtes pour le couronnement avait cacbé le colfret, ainsi que le nom d’une complice qui partagea le produit imanchepar la musique du 118* de ligne,de de la rosière. La journée de dimanche est consacrée du vol. 8 h. 1/2 h 0 h. 1/2 du soir, sur le kiosque pour la fête du couronnement de la rosière. du Chainp-de-Bataille : Commencement d'incendie, — Mme Le lundi il y aura courses de vélo, courses L'Alsacien (pas redoublé)....... E. Labordo. veuve Le Bouch,êgéede30 ans,bouchère,rue de chevaux, 'courses d’hommes, concours Ouverture de Concert............ H. Sénéo. du Pavé, îi Carliaix, voulant, le 7 juin, de fumeurs, etc. La Oitana (valse)................... Buoalossi. applaudir l’admirablo pièoe de Maurioo Landay, La Loi de Pardon. 11 faudra romoroior M. Baret de nous avoir fait oonnattro oette belle oeuvre qu’auoune tournée no pouvait ins crire à son programme, en raison du très grand nombre de ses personnagos. S Rigoletto (fantaisie)................. Verdi. La Fête au 'Village................. A. Fajollo. Le chef de musique, Em. Kuhn. Etal civil du 8 au i3 juin 1907. — NaisSANOtta. — Amory-Olivior-Amédéo Riohard, plaoo La Tour d'Auvergne. — André JoscphMario Dinoufll, impasso do l’Odet. — EmileJoan-Oabrlel Korhardy, plaoo Torro-au-Duo. — Pierre-Roné-Josoph Daoudal,r. dos Bouohcrios. — Paul-Abel Quérê, r. Royalo. 170 naissanoos on 1007. Mariages : 51. Déoàs. — Marie-Anno-Claudino Gomé,84 ans, ropasseuso, vouvo do Julos Oavoau, r. Royalo. — Louiso Riohard, Sans, r. de la Providenoo. — Vietor Le Manaoh, 50 ans, journalior, oélibatairo, 4 l’Hospioe. - • Marie Llnvoux, 53 ans, ménagèro,épouso do Joan Lo Qoo, h l’Hospioo. — Louiso Hémon, 54 ans, sans profession, épouse de Arthur Buzaré, r. Bourg-los Bourgs. — Jean Kergoat, 31 ans, cultivateur, céliba taire, à l’Hospico. — Antoine Guillou, 40 uns, marin-pêohour, époux de Mario Lo Gall, h l’Hospioe. 245 déoès on 1907, dont 84 aux hôpitaux. P u b lic a t io n s d k M a r ia o k s Pierre Cap, soiour do long, domioilié do fait à Saint-Evarzoo et do droit k Quimper, ot Jeanne Lo Roux, oouturliro, domioiliéo h Ergué-Armel. Pierre Uoaré, boulangor, domioilié k Quimpsr, et Mario Cornio, oultivatrioo, domioiliéo k Plonévez-Porzay. Joseph Poulmaroh, pUtrisr, domioilié k ChAtoaulln, et Marie Guédo, domostlquo, domioi liéo de fait k ChAtoaulin et do droit h Quirnpor. Ergué-Gabérlo. — !Accident de voi ture. — Ces jours derniers, M““ Gonan, d’Ergué-Gubéric, retournait chez elle en voiture, quand, au passage à niveau, le cheval s'effraya à la vue a'un train qui se dirigeait sur Lorlent. L a voiture versa dans la douve et l’une des roues passa sur le oOté gauche de la tôte de M 01’ Conan, lu i faisant une blessure au-dessus de l’œil. L'état de M®' Gonan est assez grave. Camaret. — Outrages. — Un nommé François Largenlon, 37 ans, marin-pêcheur, a grossièrement insulté le maire et le gardechampêtre de la commune de Camaret. Procès-verbal lui a été dressé. Cast. — Gendarmes outragés. — De puis quoique temps les jeunes gens de la communo de Cast s’en prennent aux gen darmes qu’ils outragent, menacent et frap pent même. L’un d’eux, nommé Pavec, domestique do ferme il Cast, a été condamné la semaine dernière par le tribunal correctionnel de Chêioaulin h G mois do prison pour coups aux gendarmes. Samodi dernier, les gendarmes il cheval Eveno et bernard, étant en patrouille do nuit au bourg do Cast, furent entourés par plusieurs individus porteurs de pelles et de pioches,qui leur crièrent de retourner îi Chftteaulin, puis les insultèrent. Quand les gendarmes voulurent los ap préhender, ils prirent la fuite h travers champs. Les gendarmes revinrent le londemain faire une enquête et ils apprirent ainsi qu’au nombro des insulteurs de la veille se trou vaient les frères Le Bris, de Kerjouen, en Cast, domestiques do ferme. Ils seront poursuivis. LoquefTret. — Vol. — Un vol d’uno somme de 050 fr. au préjudice du nommé François Stum, commerçant h Loqueff'rcl, a été commis le 10 courant. Cotte somme se composait do billets do banquo pliés ot placés dans un portefeuille go trouvant dans le tiroir de l’armoire. Le voleur a laissé lo porlofouillo. L’enquête se poursuit. dC arhalx. — Les fêtes de la Tour d'Auvergne. — Los fêtes annuelles do la Tour d’Auvergne débuteront le 26 juin. En voici le programme complet ; vers 11 h. 1/2 du soir, chauffer du lait h son enfant, alluma, étant couchée, une lampe îi alcool qui se trouvait sur la table de nuit, près du lit. Soudain elle s’aperçut que les rideaux du lit flambaient ; elle donna l’alarme et les voisins accourus purent éteindre ce com mencement d’incendie dû it l’allumette jetée par la femme Le Bouch. Les pertes qui sont estimées 2S0 fr. sont assurées. Alliance démentie. La liste on est très longue et lo cadre restreint de nos colonnes nous empêche do les passer On dément l’information donnée par toutes en revue.Nous nous arrêterons senlem<-nt un journal qu'une triple-alliance était sur les plus meurtrières dans nos pays : la tu conclue entre la France, l’Angleterre bcreuloso, la morve, la péripneumouic conta et l’Espagne. gieuse, la lièvre aphteuse. La tuberculose ebt une maladie contagieuse L a crise v itic o le . communo h l’homme ot aux animaux, duo il Les dernières statistiques officielles 1« présence dans l’organisme d’un microbe dit bacille de Kocll. L’espèce bovine y est particu accusent 452 municipalités démis lièrement sensible ; 10 è 20 0/0 des bœufs en sionnaires. Le promoteur du mouvement, Mar Franco sont tuberculeux. C’est une maladie d’autant plus redoutable qu’elle afi’ecte ¡1 peu celin Albert, a télégraphié à tous les près tous les organes: appareils digestif,respi maires : « Nous n’avons pas d'ordres ratoire, génital, os et articulations, mamelles à recevoir de M. C/émenceau ; j ’en gage les municipalités fédérées à dé chez la vache, etc. Malheureusement, malgré les recherches missionner immédiatement. » innombrables des savants de toutes les parties La convocation des territoriaux du du monde, on n’a pas encore trouvé do remède 125« d’infanterie a été ajourné . curatif guérissant les animaux atteints. Mais L a crise russe. on connaît un moyen de reconnaître si les ani maux sont tuberculeux. L’inoculation de la tuLa situation s’aggrave à nouveau en bcrculine produit en effet chez les animaux Russie. Le gouvernement aurait dé tuberculeux une élévation de température de couvert que les membres socialistes de 1° 5 h 3°.11 sera donc bon avant d’introduire la Douma complotaient le remplace un animal nouveau dans une étable saine de ment du gouvernement impérial par lo soumettre ii l'épreuve do la tuberculino. un gouvernement républicain. Cette simple opération épargnera à l’agricul Au cours d'une séance de nuit, la teur bien des déboires. Uue bonne opération Douma a renvoyé l'examen de la ques sera aussi de soumettre tous les animaux de tion de l'exclusion des 55 députés cons la ferme chaque année à cette épreuve. Cela pirateurs à une commission ont la permettra de ne garder comme reproducteurs composition rend vraisemblable le rejet quo des bêtes absolument saines ; on se débar de cette exclusion. rassera, en les vendant comme bôtes de bou On s'attend par suite à la dissolution cherie, do celles qui paraîtront suspectes. La morve qui attaque les espèfcos cheva de l’assemblée qui est cernée par les IIa v a s . line et asine se transmet aussi à l’homme. Cau cosaques. sée par deux bacilles, elle affecte deux for Le Gérant, responsable : J . Bernard. mes : la forme cutanée qui produit des tumeurs sur la peau et la forme interne ou morve pro prement dite. Dans «ette dernière les lésions Tribunal de Commerce de Quimper portent sur les muqueuses du nez et sur le poumon. 11 y a jetage d’une mucosité blanPar jugem ent du 31 mai 1907, le sieur cbAtre par les narines. L'infection se fait par cohabitation, dans les écuries d’auberges par Maréchal, maître-cordonnier à Pen exemple, lorsqu’un animal sain se trouve à marc’h, a été déclaré en état de faillite ouverte provisoirement a u 6 avril 1907. côté d’un animal atteint. On neconnait pas non plus de remède curatif, Juge-commissaire, M.Thomas ; syndic mais l’injection aux animaux morveux d’un pro provisoire, M. Joncour. duit analogue è la tubereuline,appelé mallëinc, Faillite du sieur Diascorn, commer produit aussi une élévation de température. La péripneumonie cotüagieuie qui porte çant à Gouesnach : Délibération sur sur les poumons et scs enveloppes ou plèvres un concordat le 29 ju in 1907, à 9 heures est également causée par un microbe. Cette du matin. maladie affecte deux formes, une forme aiguë Clôture de la vériiicalion et de l'affir qui évolue dans l’espace de 10 à 15 jours et une forme chronique qui suit la forme aiguë. Dans mation des créances : L iq u id aticm ju la première période, l’animal a de la fièvre,est diciaire du sieur Séchez, négociant à triste et manque d’appétit, il a une toux légère; Quimper, le 29 ju in 1907, à 9 heures la forme aiguë est guérissable, la forme chroni du matin. LE BIHA N, greffier. que, non. Mais on possède un vaccin qui, ino culé aux animaux sains,les rend réfractaires à Etude de M* Lucien COSQUÉRIC, huissier la maladie. à Quimper. Enfin, pour terminer ce rapide aperçu disons un mot de la fièvre aphteuse qui,& elle seule, a causé dans certaines années des pertes qu’on a évalué fi un demi -nullard. Cette maladie,qui attaque les espèces bovine, PAR a u t o r it é d e j u s t ic e ovine, caprine et porcine,est également causée par un microbe. Elle affecte deux formes, uno Le Mercredi 19 Juin 1907, à forme bénigne et une forme grave. une heure après midi, M* C o s q u è iu c , Dans la forme bénigne il se produit des vé huissier, procédera à Luzurudic, en sicules ou aphtes — d’où le nom de fièvre aph P lugullan.à la vente aux enchères des teuse— dans trois régions : mu ,ucuse do la meubles et elfets mobiliers saisis sur bouche, région du pied, mamelle. Pierre Le Reun ; Quand «’est la bouche qui est attaquée, les On vendra : 2 jum ents, 1 pouliche, animaux salivent abondamment, et mangent 5 vaches, veaux et moutons ; difficilement, car la préhension des aliments Armoires, bulfet-vaissellier, tables, leur est douloureuse. On aperçoit des taches bancs, lessiveuse, draps, lingerie, bat pilles, grisâtres, d’oii transude un liquide. terie de cuisine, vaisselle ; Dans la région du pied les vésicules se pro Cbar-à- b a n c , charrettes, harn ais, duisent- entre les doigts et l’«nimal ne peut pas charrues, pressoir, hache-pommes, marcher sans douleur. Il arrive parfois que le tarare, broyeur d’ajonc, etc. sabot se déu.che du pied. Au comptant. Lorsque c’est la mamelle qui est atteinte les P o u r a v is : trayons sont douloureux, la vache ne se laisse L. C OSQUÉRIC. pas traire. Dans la forme grave ce sont les muqueuses Etude de M* SOUDRY, docteur en droit, avoué, internes qui sont attaquées. 11 arrive parfois rue Laënncc, 19, it Quimper. dans ce eas quo l'animal meure tout d’un coup. La contagion a lieu par la dissémination du liquide contonu dans les vésicules. Ce liquide évaporé donne une fine poussière Par exploit du ministère de Autret, infestée de microbes, poussière qui est trans portée par le veut et qui véhicule le germe de huissier à Pont-l’Abbé, en date des 8 la maladie. et 10 ju in 1907 enregistré ; Nous verrons dans notro prochain arti Et à la requête de Corentin Goanec, cle quels sont les moyens qu’a l’agriculteur commerçant, demeurant au bourg pour lutter avec succès contre ces maladies. V E N TEPUBLIOlD EM EU B LES Purge d’Hypothèques légales A. QUINTIN, . i Ingénieur-agronome. DÉPARTEMENTS DE L’OUEST Lolre-lntérleure. — La cour d’assi ses de la Loire-1 nforieure juge on ce mo ment les nommés Marcket Yvetot, délé gués de la Confédération générale du Travail à la grève des dockers de Nantes, et qui lurent arrêtés pour pro vocation au meurtre et au pillage. G’est l’ex-profosseur Hervé qui les défend. Erratum. — Uno erreur de copie nous a fait dire dans notre précédent article : « Les microbes sont quelquefois appelés bûcherons s, nous voulions dire « bactéries ». Nos lecteurs auront d’ailleurs rectifié d’eux-mêuies cette er reur. Manche. — M. Fallières, président de la République, est arrivé il Cherbourg ven dredi matin, accompagné de MM. ClèinenDo nos correspondants particuliers. ceau et Thomson. Il a reçu le roi et la reine de Danemark h leur arrivée dans les eaux Paris, 14 juin, 8 h. soir. françaises. Après une courte revue do l’escadre française, placée, par suite de la ma C h am b re des dép utés. ladie du vice-amiral Gigon, sous le com La séance du matin a été occupée mandement du contre-amiral Philibert, et un rapide déjeuner, les souverains et le pré par l’examen de la crise viticole. Les 1et 5 du projet ont été votés. sident sont partis pour Paris. Dans la soi articles ■ L'ap: ès-midi, M. Argeliès a ques rée, l’escadro s’est embrasée. Il y a eu fête tionné le ministre des Travaux pu de nuit. CHRONIQUE AGRICOLE Les maladies contagieuses. Dans notro préoédont article, nous nvons montré le rôle utilo quo jouent les tniorobeB ilnns leB phénomènes do fermentation. Mal heureusement, il est certains microbes dits pathogènes qui engendrent los maladies con tagieuses, si redoutablos pour l’agriculteur, blics sur l'application du repos hebdo madaire aux employés de chemins de fer. M. Barthou a répondu que la question était à l'étude. Service particulier du Finistère. Paris, 15 juin, 7 h. S0 matin. L es so u v e rain s d a n o is en F ra n c e . Le roi de Danemark a conféré à M. Fallières l'ordre de l'Elépliant. . communal de Plovan, pour lequel do micile est élu rue Laënnec, n° 19, à Quimper, dans l’étude de M" S o u d r y , avoué près le Tribunal civil de Q uim per. Notification a été faite à : 1° M. le Procureur de la République près le Tribunal de civil première instance de Quimper, en son parquet, au palais de justice, sur le quai, à Quimper ; 2° Yves Guichaoua, cultivateur, demeu rant à Crèm uny, en la commune de Plovan, en sa qualité de subrogé-tu teur de Corentineet Marie Loussouarn, enfants mineures issues du mariage de Yves Loussouarn avec feue Françoise Le Golf et se trouvant sous la tutelle légale dudit Yves Loussouarn. De l’expédilion d’un acte dressé au greffe du Tribunal civil de première instance de Quimper, le 28 mars 1907, enregistré, constatant le dépôt fait au greffe ledit jour de la copie collationnée d’un procès-verbal d’adjudication du 18 mai 1906, au rapport de M* Au tre!, notaire à Peumerit, duquel il ré sulte titie ledit sieur Corentin Goanec, est demeuré adjudicataire de la nuepropriété: l “d’une parcellede terre la bourable dite IHaccn ar-Focr ou Tachcn-ar-Focr, située au issues du bourgcomm unal de Plovan,donnantdu couchant sur la maison d’ècole com m u nale de Plovan et le jardin en dépen dant,etdu midi sur chemin de servitude, d’une contenance d'environ 38 ares 50 centiares, moyennant le prix principal LE FINISTERE de l.GBO francs, outre les charges ; 1 rtnC D 1>0un CAUSE DE SANTÉ 2° d’une autre parcello do terre labou A U U t n COMMERCE dt> BOIS DU NORD rable, composant lo 2" lot do la vente, Chantier avec vastes Magasins et dite Mogrieur ou Moguer-ar-Hieurch, Bâtiments tic service. — ;)(> mètres de sise aux issuos du bourg de Plo- long on bordure de la voie publique van, donnant du couchant sur terrain (a vendue ou a i-ouer). à M. de Coatpont et il Jean L ous , S ’adresser à M. J. MENGU.Y, quai souarn, du m idi sur terrain à M. Lo de l’Odet, n° 64, Quimper. Hars et Alain Plouhinec, du nord, sur l fìlli-D Pour *!l St-Michel, au Loch, propriété profltèe par M. GetlVoy ot du levant sur le chemin vicinal menant du bourg do Plovun Trèogut, d’une contenance d’environ 8 ares, moyen nant le prix principal de 525 irancs, outre les charges, lesdites parcolles de terre appartenant il Yves Loussouarn, veuf de Françoise Lo Golf, cultivateur à Brénavélec, commune de Plovan ot par lui vendues audit Corentin Goanec; Avec déclaration que ladite notifica tion leur était faite, conformément il l’article 2194 du Code civil, pour q u ’ils aient à prendre dans l’intèrét de qui do droit telle inscription d’hypolhèquo légale qu’ils aviseraient dans le délai de deux mois et que faute par eux de se mettre en réglo dans' ce délai et icelui passé, les parcolles de terre dont il s’agit seraient et demeureraient définitivement purgées et libérées entre les mains dudit Corentin Goanec de toutes hypothèques do cette nature ; Avec en outre cette déclaration à M. le Procureur de la R épublique que les anciens propriétaires desdites par celles de terre sont, indépendam m ent de Yves Loussouarn, vendeur : Isidoro Le Maréchal, veuf on premier mariage de Marie Le Pemp, et Marie Jeanne Lo Berre.sa deuxième femme, veuve ellemôme en premier mariage do Yves Loussouarn, cultivateurs, demeurant à Brénavélec, en la commune de Plor van, et que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d’hypothèque légale n ’étant pas connus de Corentin Goanec, celui-ci ferait publier ladite notiilcation dans un dos journaux désignés pour les annonces judiciaires conformément à l’avis du Conseil d’État du 9 mai 1807. Poun avis : J . SOU DRY, avoué. i LUUtn commune do Kerfeuntoun, une R E S E R V E so composant, do : Ioun Jardin enclos de murs de 40 ares; 2° quatre Pièces de terre de 3 hecta res ; Habitation, Ecuries, etc. S ’adresser au Loc’h, chez M. Ves fioyro. Elude do M» JAOUlîN, notaire ft Quimpor, rue dos Ro^unires, no 21. A VENDUE P a r A DJU DICA T ION V O LO N T A IR E En l’titudo dudit M* JAOUKN Mise à prix : 2 4 .0 0 0 francs. L E 2 0 Etude de M« M OYSAN, ¡\Fouesnant. LE S DOM AINES DE : notaire S’adresser à M° Moysan, notaire. Etudo de M® J. LE ROUX, notairo a Chfttoaunnuf du Faou. En l’étudo — Le 30 Juin 1907, « une heur 1° Au Bourg de Landeleau U N E M A IS O N . très bien située pour le commerce M i w à prix t ».0 4 )0 fr. D'UN IMMEUBLE 2 A U T R E M A I S O N Composé de quatre Maisons et Cour AU MÊME HOUHG ÜIIno il prix i OOO fr . Mise à prix: 6 .000 fr. 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H f. 4 1 .5 0 Auties départements................................................... » u »• Abonnements spéoiaux d’un an pour le no du samedi, Sf f.fiO (Ces derniers abonnements ne peuvent être vris que pour le * département) Les kbonnemonts partent dos l<"f et 15 do ehanue mois et sont payablos d’avanoe. Ils sont renouvelés fclour expiration, sauf avis oonUairo de rationné Voir &la 3™page Nos N OU VELLES T ÉLÉ G R A PH IQ U E S Faits & Bruits P r o c h a in e orise m in is té r ie lle . — L e s d a n g e r s de l ’a n a rc h ie . — L ’anar chie qui règne maintenant on m aî tresse dans le Midi vient do faire uno promièro victime. M. Sarraut, sous-secrétaire d’Etat à l ’intérieur, a remis sa démission à M. Clémenceau. M. Sarraut est député de Narbonno. Il s’est trouvé dans une situation trou blante. S’il continuait à luire partie d’un cabinet qui annonce — il n ’on est encore que là — des mesures do ri gueur contre les viticulteurs du Midi révoltés, il so mettait ses électeurs à dos. S ’il so retirait, il les comblait évi dem ment d’aise, mais il se rendait soli daire de leurs actes. M. Sarraut a choisi cotto dernière attitude. Ce législateur, qui était assis hier au banc du gouvernement, est aujourd’hui du parti do ceux qui ont organisé lo sabotage administratif et la grève do l’impôt, dont les excitations ont jeté lo trouble jusquo dans les ca sernes ; qui, en un mot, sont en ce mo m ent de mauvais citoyens et do mau vais Français. M. Sarraut no sera pas seul il être at teint par la crise actuelle.Il estprobable que lo ministère tout entieron mourra. Car, pour n ’avoir point su ou voulu se rappeler à temps la vieille maxime qui dit quo gouverner c’est prévoir, il se trouvo on ce moment en présence de la situation la plus angoissante qui so puisse im aginer. Ou bien il laissera aller, et alors c’est l’anarchie triom phante, c’est le désordre, c’est la barbarie. O u bien il voudra faire respecter los lois, et alors, avec une population aussi excitio et prête aux pires excès, c’est la bataille, c’est la guerre civile. Il no faut pas so faire d’illusions ; voilà la situation telle q u ’elle est réel lement, telle que la voient les esprits les plus pondérés ot los plus optimistes. A vrai dire, M. Clèmoncoau ne doit pas supporter seul la responsabilité do cette redoutablo criso. FEUILLETON DU B Ü H E A T T X 6 mois. Rue Sainte-Catherine, 10 LE D R A M E DE RO SM EU R — QD1M PhR S 'A D R E S S E R pour los abonnements et les nnnonoeR à M. l'Administrateur, ot pour tout oe qui repardo la rôdaotion a M. le Rédacteur en chef. Elle est le résultat forcé,inéluctable, do la politique do ces dix dernières années. Ce n ’est pas sans danger qu’on sou met un pays au régime contre lequel nous nous sommes, républicains mo dérés, si souvent élevés. Depuis dix ans, à part quelques très rares exceptions, les ministres qui se sont succédé au pouvoir n ’ont brillé que par leur manque d’énergie et de volonté, par leur faiblesse devant les sommations violentes des collectivistes, Ils régnaient, s’il est permis de s’ex primer ainsi, mais ils ne gouvernaient pas. Lo « laissez faire, laissez passer, après nous lo déluge », a été lo mot d’ordre constant qu’ils so sont fidèle ment transmis. Et c’est ainsi que, de faiblesse en faiblesse, de concession en concession, on en est arrivé à la crise actuelle. Il s’agit de savoir, aujourd’hui, car co n ’est pas l’heure de se payer de mots, si la France sera. Lo jour où il sera permis en etîet à uno fraction quelconque du pays, en proie à une crise, de lâcher, par tous les moyens, même les plus révolutionnai res, d’imposer à la majorité des ci toyens dos mesures spéciales, co sera la dissolution certaine de la R épubli que et do la France. Et ce jo ur est proche, si on ne s’em presse pas de revenir à uno politique vraiment digne d’un grand pays comme le nôtre, politique de sagesse et de fer meté à la fois, de progrès dans l’ordre et d’action contre l’anarchie quelle qu ’elle soit. L e secret et la lib e rté d u vote. — Le Parlement a discuté, au cours de nom breuses séances, une proposition de loi ayant pour objet d’assuror lo 3ecret et la liberté du vote ainsi que la sincérité des opérations électorales. Cette proposition, d’abord adoptée par la Chambre, fut modifiée par le Sénat, moditiée aussi par la Chambre et adoptée avec do nouvelles modifications par le Sénat. La Chambre l’ayant encore retouchée, le Sénat va en reprendre prochainement l’examen. Il est probable que, cotte fois, elle subira peu de remaniements. Aussi croyons-nous intéressant d’en Caire connaître les principales dispositions, que voici : Artiolo l«r. — Il est absolument interdit d’êtro inscrit sur les listes électorales do plus d’une commune ou section do oominuno. Dans lo cas do résidences multiples, circonstance sa mine la plus affable. Un hôtolior no doit-il pas fairo bon visago à ceux qui lui apportent leur argent on échange ÎO du vivra et du couvert qu’il leur assura? E'.istacho Carm in était d’une taille un pou IO au-dossous do la moyenne, mais, commo beaucoup d'hommes petits, il avait uno carPREM IÈRE PARTIE ruro onormo ot dos membres d'hercule. Sa figura, aux traits assoz réguliers, avait lo Le MyMtòr«!. front bas ot los lèvros épaisses. Doschovoux blond lllasso. plantés très bas et très drus, III onvoloppaient sa têto à la maniera d’une caTADL1C D ’HOTK rapaco do hérisson. 11 pouvait avoir do quaSur un signe do Lebroton, les doux véhicu ranto à quarante-deux ans, C'était l’aîné ot les s'arrêtèrent ot Colman courut aidor los celui quo l’on disait êtro « lo plus aimable « dos doux frères. trois dames à mettra piod à torre. — Nous voici arrivés, mudamo, — dit-il — Cos damas sont avoc monsieur Y — doen s’adressant à la mèro. — Maintenant i^ manda-t-il obséquiousoinent. — Oui, répondit madame Forroix, — ot n'y a plus k reculer. La cuvorno des ogres nous attendons doux messieurs ot une jeune est ouverte. 11 riait on parlant ainsi, ot co riro était si fille qui doivent venir do Lannion. — Ition, lit Eustacho. Et, calculant qu’il frano que los fommos lo partagèrent. Mais leurs fronts so rembruniront W squo, fulluit trois chambres aux nouveaux arri l'un dos garçons ;do l'hôtel ayant pris leurs vants, il appela une servante à laquelle il valisos pour lus introduira, ollos so trouvè jota brutalement trois numéros, ajoutant, rent dans lo vestibule fuco i't faco t<voc l’un par maniôrod’oxplication, quocos trois cham dos patrons, colui dos doux frères qui s’ôtait bres donnaient sur le jardin, les pièces qui regardaient la inor étant occupées par doux résorvé la survolllanco dos logis. L’aspect du porsonnago, on oll'ut, n'avait familles anglaises. —•Pou Importe 1dit indifl'éromment madame rion d’ongagoant, bion (ju’ll eût pris pour lu Forroix. Nous no sommes ici quo pourco soir. Parole imprudente assurément, car ollo (1) Roproduotlon in tordito aux Journaux qui n ’ont pas un traité avoo la Société «los Gens amena un chungomont subit sur la faco déjà de Lettres. pou uvonanto de l ’hOtoliur. Un pli so creusa « F in is t è r e » du Mercredi 19 Juin 1U07. ANNONCES i « Les lettres non affranchirs sont refusée». Annonces judiciaires et diverses. Réclames...................................... la ligna S O o. 80 Les annonces du département du Finistère et des départements limüroph s seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veilla de la publication du Journal, avant midi. l’inscription de l ’électeur aura lieu au domi L ’article 463 du Code pénal est applicable cile réel ou bien dans la communo où se aux dispositions ci-dessus. trouve le principal établissement de l’électeur. Les dispositions concernant la façon de Art. 2 — Dans toutes les élections, le vote procéder au dépouillement du scrutin, de a lieu sous enveloppes non fermées. ('.es enveloppes sont fournies par l ’Admi- rédiger les procès-verbaux, etc., sont à n itra tio n préfectorale. peu prés semblables à celles de la loi élec Elles seront opaques, timbrées du sceau torale qui nous régit actuellement. do l’Etat, non gommées,et de type uniforme En tout cas, il faut compter que, quelque pour chaque collège électoral. diligence qu’y mette le Sénat, cette loi ne filles soront envoyées dans chaque mairie, cinq jours ou moins avant l’élection, en pourra pas être appliquée pour les pro notnbro supérieur de moitié à celui des élec chaînes élections au Conseil général. teurs inscrits. Lojourdu vote, elles seront déposées sur le L ’acco rd fran co - jap on ais. — V oici bureau électoral et tenues à la disposition le texte p rincipal de l'accord q u i vient de» électeurs. Art. 3. — Il sera établi dans chaque salle d ’être signé entre la France et le Jap on de vote, par les soins et sous la responsabi et dont M. P ich on, m in istre des Affaires lité du maire de la commune, un ou plu étrangères, a donné connaissance à la sieurs dispositifs permettant aux électeurs C ham bre au cours de la séance de lu n d i : de s’isoler pour mettre leur bulletin sous Le gouvernement de la République fran enveloppe. Art. — A son entrée dans la salle du çaise et le gouvernement de Sa Majesté scrutin, l’électeur, après avoir fait constater l ’empereur du Japon, animés du désir de son identité suivant les règles et usages éta fortifier les relations amicales qui existent blis,ou après avoir fait la preuve de son droit entre eux et d'en écarter, pour l’avenir, toute de voter par la production de la décision ou cause de malentendu, ont décidé de con do l’arrêt mentionnés à l’article 23 do la loi clure l’arrangement suivant : Les gouvernements de la France et du municipale du 5 avril 1884, prend lui-même Japon, d’accord pour respecter l’indépen une enveloppe. Il doit s’isoler pour mettre son bulletin dance et l’intégrité de la Chine, ainsi que dans l’enveloppe ; puis, sans quitter la salle, le principe de l ’égalité de traitement, dans il introduit cette enveloppe dans la boîte du ce p"ys, pour le commerce et les ressortis scrutin, après avoir permis au président de sants de toutes les nations, et ayant un constater qu’il n ’en tient à la main qu’une intérêt spécial à voir l’ordre et un état de seule. Lo président fait cette constatation choses pacifique garantis, notamment dans les régions de l’empire chinois voisinps des sans toucher l’enveloppe. Art. 7. — Tout électeur atteint d’infirmi territoires où ils ont des droits de souve tés certaines et lo mettant dans l’impossibi raineté, de protection ou d’occupation, s’en lité d’introduire son bulletin dans l’enve gagent à s’appuyer mutuellement pour loppe et do glisser celle-ci dans la boîte du assurer la paix et la sécurité dans ces ré scrutin est autorisé à se faire assister par un gions, en vue du maintien de la situation respective et des droits territoriaux des deux électeur de son choix. Art. 12. — Quiconque, soit dans une Com parties contractantes sur le continent asia mission administrative ou municipale, soit tique. dans un bureau do vote ou dens les bureaux dos mairies, des préfectures ou sous-préfectures, avant, pendant ou après un scrutin, aura, par inobservation volontaire de la loi N ouvelles diverses ou dos arrêtés préfectoraux, ou par tous autres actes frauduleux, violé ou tenté de Les ministres se sont réunis en Con violer le secret du voto, porté attointo ou seil à l'Elysée samedi matin. La séance tenté do porter atteinte à sa sincérité, em a été consacrée à l’examen de la situa pêché ou tenté d’empêcher les opérations du scrutin, ou qui en aura changé ou tenté tion dans le Midi. Ils ont définitivement arrêté un en de changer le résultat, sera puni d’une amende de cent francs à cinq cents francs semble de mesures destinées à assurer f 100 fr. à 500 fr.) et d’un emprisonnement le respect de la loi ; des instructions ont d’un mois à un an ou do l’une do ces deux été télégraphiées aux autorités admi peines seulement. nistratives et judiciaires. L ’arrestation Lo délinquant pourra en outre être privé des membres du comité d’Argelliers au do ses droits civiques pendant deux ans au rait été décidée, mais différée jusqu’à moins et cinq aiis au plus. ce que les régiments du Midi aient été Si le coupable est fonctionnaire de l’ordre administratif ou judiciaire, agent ou pré remplacés par des troupes de l’Est. Lundi soir, M. Sarraut, sous-secré posé du Gouvernement ou d’une adm inis tration publique ou chargé d’un ministère taire d’Etat à l’intérieur, député de Nar Jo service public, la peine 6ora portéo au bonne, a remis sa démission à M. Clé double. menceau. — Un télégramme de Sébastopol annonce que l'escadre de l’amiral Tsiwinsky était ré cemment arrivée à l'île de Tendra, près d’O dessa, quand les équipages de deux cuiras sés se mutinèrent après avoir assisté à des meetings sur la côte. Ils tentèrent de jeter les officiers à la mer et de se rendre maîtres de l’escadre. Les officiers, qui ee tenaient nur leurs gardes, dejouèrent ce plan et agirent énergiquement. Soixante maôrins ont été ar rêtés. ontro ses sourcils ot, rappelant la femme do chambra qui so disposait à emporter les va lises, il dit à hauto voix : — Rosalie, pas la peine de mettre ces gens-là au premier. Monto au troisièmo. Co n'est quo pour la nuit. Colman Lobreton ne devait pas êtro d'hu mour onduranto, car l’ordre ainsi donné lui déplut. Avoc une politosso exagérée, il s’a vança vers l'hôtolier ot, arrêtant d’un geste, pour la seconde fois, la sorvante aliurio, il dit d’uno voix claire : — Pardon. Monsieur avait très bien dit tout à l ’heure. C'est au premier quo nous voulons êtro. Nous paierons on conséquonco. - Mais lo butor s’ontêta dans sa grossièreté. — La maison n’a qu'un prix, qu’on soit logé au premier ou au troisième. C’ost moi qui donne los chambras qu'il mo plaît. Jo no Bocritlo pas u i c b meilleures chambres aux gens do passage... ot jo suis maître chez moi. Colman so mordit los lèvres jusqu’au sang. Il allait sans doute répliquer quelque dura parole au grossier personnage, lors qu’un coup d’œil joté sur los dames les lui montra très émues do l’incident. La mèro surtout paraissait plus morte quo vive. — Laissez, monsieur — s'écria cello-ci, s’adressant à Lebroton. — Nous n’insistons pas, ot puisqu’on y mot si pou do comptai* sanco, nous nous contonterons dos chambras du troisioino. Il no s’agit quo d’uno nuit, après tout. — Le garçon a autre chose k faire, gro gna-t-il, et cette vache bretonne « t 1payée pour faire son métier. Si vous trouvez que le paquet est trop lourd pour elle, portez-la vous-même. Le voyageur ne répliqua rien, cette ïois ; il s’avança vers la servante et, avec une ai sance souveraine, s’empara dea trois eolis. — Montrez-nous le ôhemin, dit-il paisible ment. Garmin s’était arrêté. Il ne bravait plus. Le seul fait d’enlever aussi lestement les bagages dénotait en cet homme frêle d’appa rence une vigueur peu commune. Néanmoins, il lança une dernière raillerie : — Parbleu 1 II épargne de la beèognei & Jacques, et Rosalie ne se plaindra pas du coup de main. Quand on fut sur le palier du troisième; et tandis que ta pauvre fille, très émue ellemême, ouvrait les portes des chambres dési gnées, les trois compagnes de Lebreton 'se rapprochèrent de lui, bouleversées. — Oh ! monsieur — gémit Madame Ferreix — on n’avait rien exagéré. Qu’allons* nous devenir, toutes seules, dans une pa reille maison T Colman sourit et, invitant d’un geste les dames à choisir celles des chambres qu’elles so réservaient, il entra à leur suite dana la plus grande, meublée de deux lita réservés, sans doute aux deux sœurs. P ie r r k M A E L . (A suivre). — Commo il vous plaira, mesdames, — répondit le voyageur, déférant au désir de ses compagnes. — Je vous avoue néanmoins que jo n'aurais pas été fftché de rappeler ce malotru à ta politesse. Il existe un règlement universel pour tous les garnis et monsieur est tenu de s'y conformer comme tous ses collègues. — Malotru 1 — ricana l’hôte en haussant les épaules — règlements de garnis 1 Je me moque un peu dos règlements et du reste.Je suis chez moi, jo le répète, j ’y fais ce que je veux, ot quant aux leçons de politesse, c’est moi qui les donno. E n parlant ainsi, il jetait sur le voyageur un regard si insolemmont provocateur, que colui-ci eut dans los yeux un rapide éclair de colère. Lo jonc qu’il tenait à 1a main eut un frémissement significatif. Mais, parfaitement maître do lui, il se contonta do fairo passer sa canne de ta main droite à la main gaucho et, avisant la pauvro Rosalie qui pliait littéralement sous lo poids do doux valisos, après avoir reposé ta troisiéino sur lo plancher, il dit tranquille ment à Garmin : — Co no sera pas vous olVonsor, jo pense, quo do vous dire quo cotte fille no peut pas montor toute seulo nos colis au troisième étage. Votre garçon pourrait l'aider. 11 ne aurait pas do trop. Eustacho Garmin so retourna à demi. La mansuétude do sos nouveaux hôtes l’avait mis en goût d'impolitesse. Dans le M idi, on signale de nombreux mouvements de brigades de gendarmerie. Tous les départements qui ne sont pas atteints par la crise sont m is à contri bution. La grève des m unicipalités prend tous les jours une plus grande extension. Dans tout l’arrondissement de Béziers, une seule m unicipalité est restée à son poste. A Perpignan, une grave mutinerie s’est produite au 12* de ligne. Le colo nel a été injurié par ses hommes. — Les souverains danois,qui avaient passé, vendredi matin, en rade de Cherbourg, aVec le président de la République, la revue de l’escadre dn Nord, sont arrivés à Paris dans la soirée et ont été reçus au rainistèredes Af faires étrangères transformé en Palais royal. La journée de samedi a été occupée par un déjeuner à l’Elysée et une visite à l’Hôtelde-Ville et au musée du Luxembourg. Dimanche, les souverains ont assisté au Grand Prix de Paris, qui a été gagné par Sans-Souci If, k M. E. de Rotschild. Le roi et la reine de Danemark ont:quitté Paris lundi matin. — U n commencement d’incendie s'est déclaré vendredi, à Toulon, à bord du cuirassé Brennus. Il a été m aîtrisé par les moyens du bord. On*dit que la pre mière enquête aurait fait découvrir que ce sinistre était dû à la malveillance. Ce serait d ’ailleurs la sixième fois que pa reil fait se produirait à bord du Èrennus depuis un mois. Nouvelles étrangères Russie. — La D oum a, ayant refusé d'exclure imm édiatem ent les députés socialistes convaincus de complot contre le tsar, vient d'être dissoute comme la première assemblée. L ’ukase im périal qui a publié cette mesure fixe en outre les nouvelles élec tions au 14 septembre de l’année cou rante. La dissolution a été accueillie dans toute la Russie avec le plus grand calme. LE FINISTERE Hollande.— La conférence de la Paix s’est ouverte à la Haye dimanche aprèsmidi. M. de .Nelidow, nommé à la prési dence, a prononcé un discours au cours duquel il n'a fait aucune allusion à la limitation des armements ; il a môme dit que, malgré les tribunaux, il y aurait toujours des querelles, des rixes, des violences entre les personnes, ot qu’il en serait toujours de môme entro peu ples. De plus, il y nura des circonstan ces où .rijanneur, la dignité, les intérêts essentiel» seront engagés pour les na tions et ou elles ne voudront jamais re connaître une autre autorité que celle de leur propre jugement. Par décrot du 12 juin, la môdaillo m ili taire a été conféréo aux militaires dont les noms suivent : Lo Guillou, adjudant au IIS» régiment d'infanterie j 19 ans de services. Durand, gendarme à la 11* légion ; 26 ans do sorvices. Avtriohe-Eongrie.r- Le nouveau Roichstag, élu par le suffrage universel, a tenu sa première séance lundi. Presque tous les députés étaient présents. Le ministre président a invité le doyen d'&gelà monter au fautouil. Celui ci a très cordialement salué les députés ot a formé le voeu que la Chambre, issuo pour la pre mière fois du suffrago universel, devienne la vraie Chambre <Tu peuple. Il a oonolu en oriant : « Vive l’omporeur t > Ce cri a été répété avec enthousiasme par toute la Chambro. Les députés ont ensuite prété serment. E le o tio n s m u n ic ip a le s . LE FINISTÈRE Ail PARLEMENT CHAMBRE DES DÉPUTÉS Séances du vendredi 14 juin. La Chambre continue à tenir deux séances par jour. La séance du matin est consacrée à la discussion du projet sur la crise viticole. L’article 4 est adopté. ’ Au début de la séance de l’après-midi, M. Argeliès adresse une question au mi nistre des Travaux publics au sujet des con ditions d’application de la loi sur le repos hebdomadaire aux employés et ouvriers des chemins de fer. 21. Barthou, ministre des Travaux pu blics, répond que les Compagnies lui ont présenté des propositions qu'il a approuvées, il a invité les Compagnies à en hAter la mise en application. M. Lachaud interpelle ensuite sur l'hy giène dans les casernes. La suite do son discours est renvoyée à vendredi prochain. Séances du lundi 17 juin. Suite de la discussion sur la crise viticole. Un vif débat se produit ti la séance du matin, à propos de l’article 5 qui portait une taxe supplémentaire de OS fr. par 100 kilos de sucre raffiné. Les députés du Nord déclarent qu’il ne faut pas ruiner le Nord pour sauver le Midi. La discussion se poursuit l'après-midi, et la Surtaxe est finalement fixée î» 40 fr. Puis un nombre considérable d'amendements sont repoussés. Au début de cette deuxième séance, et en réponse à une question de M. lioni de Castellane, M. Pichon, ministre des Affai res étrangères, a donné lecture de l’accord franco-japonais, dont nous reproduisons d’autre part le principal passage. GAZETTE BRETONNE F IN IS T Ê R K Aotes offloiels. Par déoislon présidentielle en date du 15 juin, M. le vice amiral Jauréguiborry a été nommé au commandement en chef do l’escadre du Nord,en remplacement du viceamiral Gigon qui a demandé à êtro relevé de son commandement pour raisons de . santé. Sont nommés syndics dos gens de mer de 3* classe : A Pont-l'Àbbé, M. Dihan, 1*' maître-four rier en retraite, domicilié àQuimper ; A Camaret, M. Jean-François Navinor, maître-fourrier en retraite, domioilié à Guilligomarch, qui prendra son poste au se cond syndioat créé dans ce port par arrêté du 8 février dernier ; A Morlalx, M. Constant Labia, ancien quartier-maître mécanicien, domioilié à Brest, en remplacement de M. Ballot, démission naire. ■ Par déoislon ministérielle du 14 juin, M. l’abbé Manse (Prosper), ox-aumônier de la marine, a été admis à faire valoir sos droits à la retraite, à titre d’infirmité gravo et in curable. Par décret en date du 11 juin, ont été nom més au 87* régiment d'infanterie do l’arméo territoriale, à Brest i Au grade de lieutenant-colonol, M. de Robien, chof de bataillon au 89* rôglmont do même arme ; Au grade de lieutenant, MM. Brassnt, Lo Besoond de Coatpont, Lehideux, ltigubort ot Murmoolole, sous-lieutenants au mémo régi ment. Par arrêté ministériel du 13 juin, M. Col let (Emmanuol-Sébastien-Marie), conducteur des ponts et chaussées do 2* classo, attaché au service ordinaire du département du F i nistère, est mis à la disposition du gouver nement tunisien, à dater du l*r juillot 1007, pour oocupor un emploi dans le sorvico des Travaux publics do la régence. Il sera considéré comme ôtant on sorvice détaché. Le Conseil municipal do Saint-E varzec, complété par l'élection du 9 juin, s’est réuni dimanche dernier pour nommer un maire, en remplacement de M. Calvez, démissionnaire. M. Bouar, commerçant au bourg, a été élu au 1" tour de scrutin. Le Conseil municipal de Lannédern s’est réuni dimanche dernier pour élire un adjoint, en remplacement, de M. Favennec, décédé. Au troisième tour de scrutin, M. Yves Le Moal, commerçant, a été élu au bé néfice de l’ilge, par 5 voix sur 10 votants, contre 5 voix ît M . Jean Queffélec. E n s e ig n e m e n t p rim a ire . — C o n s tru c tio n s soo laires. M. le ministre de l'instruction publique vient d'approuver un projet de transforma tion de l'école maternelle de Quimper, en fixant la participation de l’Etat dans la dé pense ît la somme de 11 .880 francs. Par une autre décision ministérielle, le projet do travaux d’agrandissement et de réparations îi l'école de garçons de Quimper (Saint-Corentin) est approuvé. Le montant de la subvention de l’Etat pour cette entre. prise est fixé à 12.540 francs. L a fôte des écoles d a n s le F in is tè r e . La fête dos écoles a ôté célébrée ces jours derniers dans la plupart dos écoles publiques du Finistèro. Partout elle a ôté très brillante ot très suivio. A ChiUeaulin, la fôte était présidée par M Dumas, sous-préfet. Après l’éloge applaudi do Jules Ferry et do son œuvro, fait par M. Dôgô, inspecteur primaire, les élèves des écoles ont récité dos monologues ot oxécuté des chants divers qui ont ôté bien réussis. Lo président a onsuito remercié les invités, puis la matinéo a prio fin aux cris do : « Vivo la République ! » Lo soir, un banquot par souscription a réuni, sallo Biaise, les nombreux amis de l ’ôcolo. Au champagno, M. Dumas, sous-préfet, président, a rappelé l’œuvre do Julos Ferry ot, après avoir romerciô les nombreuses per sonnes présentes à ce banquot démocratique, a bu au succès de l'ôcolo laïque. La soirôo, très gaie, s'est terminée par des chants et monologues divers. A Douarnenez, dans les écoles primaires, los maîtres et maîtresses ont fait A lours élè ves une causerie sur Julos Ferry. A l ’ôcolo supôriouro, dos chansonnettes, monologues et chœurs ont alterné avec la confôrenco faite par M. Glfltro, diiocteur, ot dos morceaux do phonographe et do violon. M. lo mairo, MM. los adjoints ot les paronts dos élèves assistaient à cotte fête. A Pleyben, la féto a ou lieu samedi aprèsmidi aux doux écolos publiques du bourg, sous la présidenco de M. Lo Roux, maire, à l'école des garçons ot colle do M. Blanchard, lioutonant colonel d'infantorio coloniale on roratito,à l'école des flllos. Los fonctionnaires du canton et les amis do l'école laïque ôtaient venus. A l’issuo dos confôrencos, dans cha que école, uno abondanto distribution do gâteaux ot de bonbons a été faite aux en fants, grâce au crédit voté par la municipa lité. A Penhars, l’instituteur ot l'institutrice uvaiont décoré leur écolo avec un goilt parfait. Partout, aux croisées commo aux portos, on no remarquait quo guirlandes surmontôos du drapeau tricolore. Un pro gramme do féte, comprenant chants, récita tions ot monologues, a été oxécuté par los ôlèvos dos doux écoles. La séance a été coupéo par doux conférences sur Julos Ferry, promoteur dos lois scolairos. La féto s’est torminôo par des jeux divers, organises dans la cour dos écolos. A Quimporlô, la féto qui dovait avoir lieu samedi dans la forêt do Carnoot a dû ètro remise sine die, à caubo du mauvais temps. A Saint-Marc, Saint-Piorre-Quilbignon, Guipavas, Irvillac, Plouoscat, Saint-Pol-doLéon, Clédor, La Martyre, Lo Dronncc, Ploudiry, Brignogan, etc., etc., dos conféroncos sur Julos Forry ont ôté faitos, accom pagnées do chœurs, réjouissances divorsos, distribution do gâteaux aux enfants, tom bolas, séances do tir, etc. Partout, los instituteurs ot les institu trice') ont rivalisé d’ontrain pour donner a la féto des écolos l’importance ot l’éclat qu’ollo méritait ot à la mémoire do Julos Ferry l ’hommage qui lui est dû. L e s bourses d ép a rte m e n ta le s. M. lo Préfet du Finistère vient do rap peler ît tous les maires du département quo, en examinant des domandos de \ Audierne : départ, 5 heures soir ; PontLes Sociétés qui désireraient être repré bourses et de subventions départemen tales en faveur d’élèves de diverses Croix : départ, 5 heures 18 ; Douarnenez : sentées à ce concours sont priées de faire connaître le plus tôt possible le nom de leurs écoles spéciales, le Conseil général a arrivée, 5 heures 57. délégués et suppléants. Toute Société repré décidé, le 10 avril dernier, de n’agréer sentée par un nombre de tireurs inférieur à A s s o c ia tio n d é p a rte m e n ta le des aucune de ces demandes si les conseils 4 ne peut concourir ni pour l’ensemble, ni agents-voyers d u F in is tè r e . municipaux n’ont auparavant inscrit pour le classement individuel. leur budget une allocation semblable 5* concours. — Prix de la Cornouaille. — Les agents-voyers du Finistère se sont proportionnée aux ressources do la com Poule au 1880 sur silhouette d’homme à ge réunis la semaine dernière à la mairie nou. — Séries illimitées de 3 balles — po mune. sition facultative.— Zonages des silhouettes En conséquence, M. le Préfet du Fi de Chilteaulin. Us ont décidé la formation d’une asso de 1 à 5. — Classement sur les deux m eil nistère a avisé les maires intéressés qu’il ne pourra soumettre des demandes ciation départementale, dont les statuts leures séries additionnées, barrage par les de cette nature au conseil général sans ont été immédiatement rédigés et ap suivantes. Prix de la série : 1 franc. — 5 prix. los accompagner d’une délibération du prouvés. 0* concours. — Concours populaire. — Lo bureau composé de neuf membres, conseil municipal fixant les sacrifices Silhouette d’homme couché,au fusil 1886 — désigné ensuite, a placé M. Coatval, de consentis par la commune. position couchée. — Classement au plus Brest, ii sa tête. grand nombre de touchés consécutifs dont Puis les agents-voyers présents se sont ie nombre ne pourra être inférieur à 10. Concours et examens réunis en un banquet amical. Son tir achevé, le tireur acquittera la La réunion annuelle de 1908 aura lieu somme de 10 centimes par cartouche tirée Brevet élémentaire d’institutrice. — Sur 140 candidates, 03 seulement ont été admi à Landerneau. au commissaire de service à ce concours. ses à subir los éprouves écrites do la 2* série ot 01 les épreuves orales qui ont commencé hier soir. Ce sont, dans l’ordre alphabétique : Mllos Alix, Auffray, Bargain, Le Bars, Léontine Lo Borro, Matio-Jeanne Le Berre, Lo Blanc, Le Bourhis, Angèle Lo Bras, Briec, Louise Lo Bris, Burel, J. Cabon, Camail, Angèle Cariou, Hélène Cariou, Causeret, Coquil, Marthe Dano, David, Marguerite Douguet, Perrino Douguet, Eliès, Félep, F’érec, Le Goaëc, Godin, Goraguer, Gourret, Guirriec.II.Léa, Louise LeCoq.Lorimey, Louarn, Lunven.Mathelior,Maure,Méliu, L. Morvan, M. Morvan, R. Nicolas, Lo Noac’h, Provost, Queignoc, Quéménor, Quentel, Le Quer, RôRnault, Le Roch, Rospars, Séven, Sinquin, Henriette Stéphan, Suignard, Eudoxie Tho mas, Yvonne Thomas, Tréguier, Uhel.Velly, Le Voiidic, Yvonnic. U n e e x p o s itio n d ’art b r e to n . 5 prix. — 1er prix, une médaille d’argent ; 2«, une médaille argentée ; 3«, une médaille de bronze ; 4«, une médaille de bronze ; 5*, une breloque artistique. Le nombre des prix pourra être augmenté d’après le succès obtenu par ce concours. Tout tireur ayant fait 10 touchés consé cutifs sans être classés, ou ayant tiré au moins vingt cartouches recevra une médaille de bronze petit module. 7® concours. — Prix de MM. les officiers de réserve et territoriale. — Poule au revol ver 1892 à 20 m. _ Séries illimitées de G bal les. — Classement par les deux meilleures séries additionnées, barrage par les suivan tes. 3 prix. Concours général des Sociétés de l’Union. — lr» épreuve au centre — séries de 6 bal les : 1 franc. 2* épreuve — série fixe aux points — 12 balles : 3 francs. Sur l ’initiative de M. Bodereau, adjoint au mairo de Quimper, et de plusieurs autres personnalités s’intéressant aux arts bretons, une réunion s’est tenue dimanche matin à la mairie do Quimper, en vue d’organiser une exposition d’art breton à laquelle pourraient participer les cinq départements de Bretagne. Cotte réunion a obtenu un plpin succès. Ou s’est occupé tout d’abord de constituer le bureau définitif. Ont été désignés : Président, M. Bodereau, adjoint au maire ; vice-président, M. Pairaud, architecte de la ville ; trésorier, M. Floch, rédacteur à la direction des postes et des télégraphes du Finistère ; secrétaire, M. Rabot, secrétaire en chef de la mairie. Certificat d’études primaires élémentaire. Le bureau ainsi constitué, M. le président — Ont été admis au certificat d’éludes primai a remercié les personnes présentes de l ’em res, los élèves do l’écolo publique de garçons pressement avec lequel elles ont bien voulu Ju g e m e n ts d ’absence. de Douarncucz dont les noms suivent : répondre à l ’appel des initiateurs du projat Yves Ancel.Corentin Bideau,Henri Belbéoch, d'exposition d’art régional. Par jugement en date du 28 février 1907, Félix Le Bot, üuillaumo Gnstric, Joseph Couic, Il a été ensuito procédé à la division par le tribunal de première instance de Quim Emmanuel Dagorn, François Doaré, Eugène section des ouvrages et des œuvres dont se per a, sur la requête de l’administration des Flooh, Joseph Gac, Guillnume Gaillard, Pierre composera cette exposition, savoir : Domaines, ordonné les publications et affi Gall, Jules Gibrat, Auguste GofI, Auguste Première section. — Sculpture ornemen ches prescrites par l’article 770 du code civil Guillou, Henri Hénaff, Emile Kôrivel, Herlé tale sur bois, sur pierre, appliquée à l’indus préalablement à l’envoi en possession de Kersalé, Michel Lamotte, Jean Liminic, René trie. succession de Morel (Joseph-François). re 01icr,Léopold QefFurus,Joseph Quémôner, Jean 2» section. — Faïence ot céramique. traité de la marine, né à Lorient, domicilié Salaiin, Edouard Savina, Thomas Taboret, Jean 3e section. — Costumes, broderies, dentel en dernier lieu à Poul ar-Raniquet, en la Tromcur, les et bijoux bretons. commune d’Ergué-Armel, fils de père in 4° Section. — Peinture, »rts décoratifs et connu et de feueFrançoise-Désiré Morel, dé sculpture artistique. Les c o n g ré g a tio n s e n se ig n ante s. cédé le 10 mars 1906 audit lieu de Poul-ar!io Section. — Photographies d’après na Raniquet, en la commune d’Ergué-Armel. D é cre t de fe rm e tu re et de d isp e rsio n . ture. Par jugement en date du 21 mars 1907, le MM. Agier, commissaire spécial, et L ’ouverture de l’exposition a été fixée au Dufour, commissaire adjoint à Brest, samedi 10 août et la fermeture au dimanche tribunal de première instance de Quimper a se sont rendus dans les écoles ienues à l* r septembre prochain. Le public y sera ordonné une enquête à l’effet de cons tater l’absence de Caradec (Marguerite), Kérinou et au bourg do Lambézellec par admis de 9 heures du matin à 5 heures du célibataire majeure, née à Clohars Fouesles sœurs du Saint-Espril, dont la mai soir, sans interruption. nant, le 28 septembre 1854, de Caradec (Fran La municipalité a bien voulu mettre à la son mère est à Saint-Brieuc, à l’effet de çois), et de Guyader (Marguerite), ayant eu constater si, contrairement à la loi, l’en disposition du comité les salles du Gymnase son dernier domicile à Quimper, rue du Quai, pour organiser cette fête. seignement y était toujours donné. Enfin, nous croyons savoir que, sur l’in n* 11, et qui a disparu depuis le mois de Ces magistrats, après avoir constaté vitation qui leur en a été faite, au nom du ju in 1877. la présence des enfants ii l'école de Ké comité, par M. le Président, M. le Préfet du Successions vac an te s en A lg é r ie . rinou et des adultes à celle du bourg de Finistère, M. le général Dennery et M. le Lambézellec, ont mis on demeure les Mairo de la ville de Quimper ont accepté Dans la liste des successions vacantes en supérieures de ces établissements d’avoir le titre de présidents d’honneur. Algérie, publiée par le Journal officiel, on à fermer leurs écoles et leur ont accordé relève la suivante : un délai de dix jours pour se disperser. Scéo (Louis-Jean-Marie-Honoré), né à U n io n ré g io n a lis te b re to n n e . Quimperlé, 28 an«, fils de Louis-Marie et de L'Union régionaliste bretonne a Louise Chorrot, demeurant à bord du vapeur L a q u e stio n de l ’E v ê c h é . l’honneur de rappeler à toutes les per Deux-Frères, décédé à Alger le 11 février La Commission instituée par le Consei sonnes qui désirent prendre part aux d i dernier. Actif, environ 300 francs. général pour faire l’étude des diverses ques vers concours annuels de l ’association, tions relatives à l’aiïectation nouvelle de dont le programme a été publié au mois l’ancien évêché se réunira il Quimper di do janvier dernier puis reproduit dans P ê c h e flu v ia le . — C a n a l de N antes le bulletin de YUnion, en mars, que tous manche prochain, 23 juin, il 10 heures du les manuscrits doivent être envoyés, sans à Brest. matin. faute, avant le dimanche 30 juin,à M. de M. le ministre de l ’Agriculture vient Rappelons que cette commission est com L'Estourbeillon, directeur de YUnion d'autoriser, à titre exceptionnel, du l*r posée de MM. Maissin, Damey, Trémintin, régionaliste bretonne, 62, rue de l’Armars au 15 avril, et du 15 ju in au 15 sep Lancicn, conseillers généraux, et Le Ilars, cade, à Paris. tembre, la pêche de l'anguille, de l’alose maire de Quimper. 11 est indispensable, en effet, que les différents jurys puissent examiner les et de la lamproie, deux heures avant le lever du soleil et deux heures avant son T r a m w a y s d é p a rte m e n ta u x .- D é c re t manuscrits dès le commencement de juillet, en raison de l’époque hâtive du coucher, dans la partie du canal de Nan de d é c la ra tio n d ’u tilité p u b liq u e . congrès annuel qui a lieu à Rostrenen tes à Brest comprise entre les barrages de Coatigrac’h et de Chilteaulin d’une Un décret, paru au Journal officiel du du 9 au 15 août prochain. part, et d’autre part dans la partie de 18 juin, déclare d’utilité publique, dans le département du Finistère, la construction l'Aulne maritime comprise entre ce der L a « Corn ou aille ». — d’une ligne de tramways prolongeant jus- GraDd concours régional de t i r . nier barrage et celui de Guilly-Glas. au’ît la porte du Conquet, îi Brest, la ligne de Saint-Pierre-Quilbignon au Conquet.' Le dimanche 30 ju in , de 7 h. à 11 h.du P ê c h e s m a ritim e s . — L es e x p é d itio n s malin et de 1 h. ît 5 h. du soir, aura lieu de p o isso n s. le grand concours régional de tir annuel N os c h e m in s de fer. — M o d ific a tio n s de la Cornouaille. Lo concours, qui Le syndicat des mareyeurs du Finistère de tarifs. comporte 1.500 francs de prix, se fera s'esl réuni à Quimper, le 1er juin courant, Les Compagnies dos chemins do fer de sur 11 cibles. Voici, d'ailleurs, le pro pour formuler une réclamation- collective Paris ii Orléans et de l’Ouest, d’accord avec gramme de cet intéressante journée : contre les procédés des Compagnies de che la Compagnie des chemins do for départe l°r concours. — Prix du Conseil général. mins de fer, notamment au sujet des retards mentaux du Finistèro, viennent de deman — Poule au fusil 74-85. — Séries illimitées der à l’administration supérieure l'autori de 3 balles. — Cible en croix — 10 zones — de trains. Nous recevons communication du docu sation do compléter le paragraphe 11 du position facultative. — Classement sur les ment suivant, qui résume les décisions pri chapitre H de leur tarif G. V. n» 100, ot le doux meilleures séries additionnées, barrago ses dans cette réunion :• tarif G. V. n" G P. 0., prévoyant la déli par les suivantes. v r a n t , au départ de Paris, do billots de bains do mor à destination d’Audiorno (via Douarnonez) ot Pont-Aven (via Quimporlô), par l’indication dos prix ci-après pour lo transport dos excôdonts do bagages sur los lignos do chemins do fer du Finistère : Do Quimporlô à Pont-Aven, jusqu’à 40 k i logrammes inclusivement, 0 fr. 40 ; au-des sus do 40 kilogr., prix par 1.000 kilogr., 10 fr. ; chiens, prix par tête, 0 fr. 30. Do Douarnonez à Audicrno, jusqu’à 40 ki logr. inclusivement, 0 fr. 40 ; au-dessus do 40 kilogr., prix par 1.000 kilogr., <J fr. 05 ; chions, prix par této, 0 fr. 30. C h e m in s de fer d é p a r te m e n ta u x d u F in is tè r e . — T ra in s u p p lé m e n ta ire . La Compagmo dos chomins do for dépar tementaux du Finistèro a l ’honneur d’informor lo public qu'à l’occasion do la foire do Pont-Croix, elle mettra en marche, lo Jeudi 20 juin, un train supplémentaire ontro Audiorno ot Douarnonez, aux houros suivantes : Prix de la série : 1 franc. — 4 prix, ü* concours. — Prix du Conseil municipal. — Poulo au fusil 1880 — position faculta tive et arme libre — position debout — car touche Etat. — Classement sur les deux meilleures séries additionnées, barrage par los suivantes. Prix do la série : 1 franc. — 8 prix. 3* concours. — Prix du président do la République. — Concours d’honneur. — Uno série de six balles — sur cible en croix à 10 zones — doux balles dans cliaquo position — barrage par la ballo la plus éloignée du centre. Prix do la série : I franc. — 1" rachat, 2 francs ; 2* rachat, 3 francs. — 4 prix. 4# concours.— Délégations des sociétés.— Do 10 h. à 11 h. et do 2 h. à 3 h. — Les délégations tireront dans l’ordre indiqué par lo comité. — Quatre délégués par Société. — Ciblo on croix à 10 zones — uno série do i balles — position facultative — uno mé daille d’argent pour la Société classée pre mière — 3 prix individuels — barrago par la balle la plus éloignôo du contre. Après discussion, l ’assemblée a décidé de se rallier aux quatre vœux présentés par la commission extra-parlementaire chargée d’étudier les questions relatives au transport des denrées périssables et spécialement do la marée, avec certaines modifications. Cidessous ces vœux modifiés : 1er vœu. — Délai de remise en gare et de transport proprement dit. — Réduction du délai de remise en gare, avec obligation pour la Compagnie d’expédier par le premier train non dispensé la marchandise qu’ils auront acceptée pour ce train, le calcul des délai« étant fa^t à partir de l’heure de départ dudit train. 2« vœu. — Délai de transmission. — R é duction du délai de transmission à une heure lorsque la transmission se fait dans une gare commune, à trois heures lorsqu’elle s'effec tue entro des gares distinctes, autres quo celles do Paris pour lesquelles le délai serait de quatre heures. 3° vœu. — Délai de livraison en gare. — Réduction à une heure du délai de livraison en gare à compter de l ’heure réglementaire LE FIN IS! ERE d’arrlvôo du train qui a transportó ia' mar ohandiso. 4» vœu. — Délai do factage aux halles — Réduction h uno houre. Lo syndicat domando on outro : 1» Qu’on cas do retard portant préjudice à la vonte du poisson, ios Compagnies de vront acoordor : (n) La dótaxo dus frais do transport ; (ô) Uno indemnité on rapport avec lo préjudice causé. Il y aura retard chaque fols que le train n’arrivera pas dans les délais prévus par les quatro promiors vœux. 2* Que la langouste paio lo mémo tarif que la tnaréo ordinaire (commo cola so fait déjà pour la G>® de l ’Ouost) ou q u .llo soit chargée dans dos wagons spéciaux. 3» Les mareyeurs du Finistère ontendont s’ôtre réunis non seulomont pour la défonso do leurs propres intérêts, mais oncoro pour ceux do tous les marlns-péchours do la ré gion, car mareyeurs ot pécheurs ont dos in térêts connexes. 4® Décide d’adrossor aux députés ot aux sénateurs du Finistère le procès-verbal delà séance avec prière d’appuyer do touto leur force les justos revendications y contonuos 5« Lo syndicat espère que satisfaction lui sora promptomont accordée, ot, le sorvice de transport assuré, sos membres pourront on faire profiter la population si intéressante des pfloheurs, victimes do ces retards répétés et qui sont, do lour' côté, tout disposés protester énorgiquomont. Nouvelles maritimes La campagne d'été du « Bougainville ». — Voioi los datos dos rclAohos qiri .seront fai tes par lo Bougainville, éoolo d’applioation des aspirants, pondant sa oauipagno d’iUO : Départ du Uiest, 81 juillet ; Bergen, du [i au 9 août ; visito du Nordfjor, du 10 au 12 aofit ; rolAohe h Portroo, lo 14 août ; rolAoho A Stofl'a, 10 15 août ; rolAoho h Tobormory, lo 1G août ; Olasoow, du 18 au 23 août ; Darmouth, du 25 au 28 août ; rolâoho on baio do Morlaix, du 29 au 30 août. Rotour h Brost, lo 81 août. Les dates indiquées oi-dessus no sont qu’approximativos. Los rulAobes pourront ôtro abrégéos ou mémo supprimées suivant la nécessité do la navigation. Poulo au 1880. — l®r, M. Lhostis, 130 p. 2®, M. Joan, l37-'p. ; 3", M. do la Cotardièro 130 p. ; 4", M. lo lioutonant Finot, 127 p. 5®, M. Streichor, 123 p.— Médailles,M. Esun 120 p. ; M. Mônez, 120 p.; M. Rannou, 115 p Le Concours hippique. — L’enceinte lleurio du Concours hippique de Quimper ost aujourd’hui compIMemont aménagée sur lo Champ-de-Batail!e. Un 9 innovation a été faite. La tribune qui était édifiée les années précédentes parallô lemont il la Préfocturo a été placée lo long de l’Odot. Do cetto façon, les spectateurs qui y prendront place, tout en étant aussi bien situés qu’auparavant, ne seront plus incommodés par le soleil. Tout fait prévoir, étant donné que le temps s’ost enfin mis au beau, une i'éte des plus réussies. Vol nocturne. — D écidém e nt Q u im per ost m is en coupo réglée p a r une bande do voleurs q u i opèrent de n u it avec une facilité d a u ta n t p lus grande q u ’ils pénètrent sans b r u it dans les m a i sons dont les occupants négligent de fer m er leurs portes il clé. C ’ost a in s i que la sem aino dernière u n in d iv id u s’ost encore in tro d u it chez M . V in cen t D o n n a rt, ouvrier peintre im passe de l ’Odet. Le voleur est entré dans la ch am bré de la bonne, où il s ’est em paré d ’une robe toute n e in e. A ux cris poussés p a r la dom estique, lo m a la n d rin s'ost enfui. P la in te a été déposée entre les m a in s do M . lo com m issaire de police, q u i ouvert uno enquête. Plomelln. — Vol de linge. — Le 13 j u in courant, la femme Gouletquer, q u i habite le v illa g e de St- P hilibert, a constaté q u ’on lu i a v a it enlevé tout près de sa m aiso n uno enveloppe de couetto il raies blanches et bleues q u ’elfe é value à h u it francs. E lle croit quo l'a u teur de cetto soustraction est un in d i v id u à la modo do Fouesnant q u ’on a vu, il uno heure m a tin a le , au m om ent du vol, dem an der d u tra v a il de porte en porte, alors que les gens d u village n o ta ie n t pas encore levés. Après los exercices aux agrès, les jeunes gymnastes ont fait des pyramides humaines qui ont été l’objet d’ovations enthousiastes do la part des spectateurs. Le soir, à huit heures, dans los halles, a ou lieu un cJhcort, qui fut un nouveau succès pour los membres du comité do la fêlo cl pour les nombreux ot excellents artistos qui s’y firent entendre. Perles cl trouvailles. — M. Guivarch, mécanicien armurier, rue Duguay-Trouin, a trouvé uno montre et une bague en or sur la voie publique. Los réclamer au bureau do police. Pont-l’A bbé. — Sauvetage. — Samedi, il quatre heures du soir, par pleine mer, le bateau Moïse, n° 223, du port de Concar neau, patron d o u x , se trouvait dans le port de Pont-l’Abhé, en rel;\che.Tout îi coup, on entendit le cri : « Un homme à la mer » ! Un enfant de neuf ans, llené Gadona, venait de tomber îi l’eau. Le matelot Fran çois Dolliou, o3 ans, faisant partie de l’é quipage du Moïse, se jeta îi l’eau et fut assez heureux pour saliver l’enfant. Nous adressons toutes nos félicitations au courageux sauveteur. Courses vélocipédiques. — Dimanche, par un beau temps et devant un bon nombre de spectateurs, ont eu lieu les courses vélocipéiJiques de Pont-l’Abbé. Voici les ré sultats de ces courses : 1" course (départementale). — l«r prix, 30 fr., Gouzion ; 2e, 20 fr., Cosme ; 3°, 10 fr., Lo Meur. 2” course (internationale). — l*r prix, 70 fr., Gouzion ; 2°, 5Ü fr., Cosme ; 3% 30 fr., Lo Meur. 3° course. — I t prix, 15 fr., Fichoux ; 2", 10 fr., Korlon ; 3°, 5 fr., Loussouarn. *4" course (surprise). — Au 3" tour. F i choux, 5 fr., ; au G' tour, Fichoux, 5 fr. ; au 9e tour, Fichoux, 5 fr., au 12” tour, F i choux, 12 fr. ; Kerlen, 8 fr. ; Le Noach, 5 fr. d’arrêt étaient décernés contre cer tains des agitateurs ; la Chambre, fa i sant confiance au gouvernement, a renvoyé l'interpellation à vendredi. Saint-Hernln. — Epilogue du drame de Uu-Moal. — On se rappelle le rôle du Service particulier du Finitlère. nommé Le Coent dans l’affaire Poignonnec, de Ru-Moal. Le Coent, en effet, était accusé avec la femme Poignonnec d’avoir tué le mari de celle-ci. Ils bénéficièrent d’une or donnance de non-lieu. Le Coent en voulait depuis au nommé Cloarec Trémeur qui dé posa contre lui dans cette affaire, et, le ren contrant cesjoursderniers,il le roua decoups. Procès-verbal lui a été dressé par la gen darmerie. Brest.— Lne construction qui s'effon Paris, 19 juin, 7 h. 40 matin. A c te s officiels. M. Lemogne est nommé greffier de justice de paix à Daoulas. XJue mention honorable est décernée par le ministre de l'intérieur à M. Guillou, cultivateur à Beuzec-Conq. LA C R ISE VITICOLE. LE GOUVERNEMENT PREND L’OFFENSIVE dre.— üevx ouvriers tués.— U n terrible On télégraphie de Narbonne que M. accident 3’est p ro d u it lu n d i dernier, rue Ferroul a été arrêté ce m atin à 5 h. 20. Colbert, où un entrepreneur, M. Novello, La cavalerie occupait toutes les rues exhausse actuellem ent u n im m eu ble destiné à servir de cercle m ilita ire aux avoisinant sa maison. M. Ferroul n'a fait aucune résistance ; sur le seuil de olliciers de la garnison. Une dizaine d'ouvriers étaient occupés sa maison il a recommandé à ses amis à tra v a ille r sur la nouvelle construction, de ne se livrer à aucune manifestation édifiée en béton arm é, lorsque, tout à violente. Il a été conduit en voiture à coup, u n craquem ent se fit entendre ; la gare voisine pour être amené à le faîte se déchira et s’effondra p ar le Montpellier. p lan du m ilie u . Narbonne est occupé militairement. D eux des ouvriers, M ichel D orsal et A Béziers, six commissaires de po Corentin H énaff, furent ensevelis sous lice, escortés de forces importantes , les décombres. sont partis celte nuit pour Argelliers Dégagés le p lus rapidem ent possible, ils avaient la poitrine défoncée et les avec la mission d'arrêter Marcellin m em bres brisés ou a p latis. Les m a lh e u Albert et quatre membres et un ancien membre du comité. reux ont succombé peu après. Un autre télégramme dit que, dans H éna ff et D orsal étaient m ariés. D o r sal était père de cinq enfants en bas âge. la soirée d’hier, à Narbonne, la popu L a fem m e d'H énaff va être mère, pour lation, très surexcitée , avait com la prem ière fois, dans quelques jours. mencé à élever des barricades. O n suppose que c’est p ar suite de la M. Clémenceau et M. Hennion, di pluie persistante de ces jo u rs derniers recteur de la Sûreté générale , ont que le béton arm é se sera désagrégé. passé la nuit au ministère de l'inté rieur. Le P e tit J o u r n a l raconte que des C o m b rit. — Vol d'une vache. — Le 1G de la m arine en pension à l'o rp h elina t courant, vers 3 h. du m a lin , le nom m é de la V illeneuve s’étant livrés à de soldats du 139® de ligne, à A urillac , E tien ne K erloch, cultiv a te ur ù' P e n d iry , graves actes d 'in su b o rd in a tio n à l ’égard mécontents de la suppression des per a lla it soigner ses vaches dans son étable. du personnel dirigeant de l ’établisse missions, se sont livrés à des m a ni E n y a rriv a n t, il s’aperçut d e là d is p a ri m ent, dix-huit d ’entre eux viennent festations violentes et ont chanté ¿’I n Trégunc. — Incendie. — Le 13 cou tion de l’une d ’elles v alant environ 120 fr. d ’être expulsés. te rn a tio n a le . Des mesures discipli rant, vers 3 h. 1/2 do l’après-midi, la veuve Gel lo vache a le signalem ent su iv an t : naires vont être prises à leur égard. Seonzoc, cultivatrice à Trémot, quittait son ilgée de 8 à (J ans, elle est noire, pelote en Morlaix. — Garde maritime noyé. M. Miller and demandera demain à. habitation pour nllor travailler aux champs tête, cornes assez longues et rabattues Quand elle revint vors G houres, scs bftti- en avant, p rin cip alem e nt celle de droite, — Le garde maritime Castel s’est noyé ac interpeller le gouvernement sur sa monts étaient on feu ot plusieurs personnes une tache blanche entre les épaules et cidentellement samedi dans la rade de Mor politique générale, en priant la Cham combattaient le fléau. La toiture, qui était une autre suj' les reins, blanche sous le laix,en face de Pénalan. bre de faire passer son interpellation on chaume,s’effondra aussitôt et rien no put ventre a in s i q u ’à l ’extrém ité de Le patron Yves Guillerm avait retrouvé vendredi, avant celle sur la crise vilila ôtro sauvé. queue; elle a vêlé depuis u n m ois e n v i dans la journée le canot du garde, sous cole. Cours de navigation. — L’artiolo 4 du ddorot du 29 déoombre 1901 est ainsi complété : « Les élèves do la sootion do navigation ma rítimo annoxéo A l’Eoolo supérieure pratique do oommorco ot d’industrio do Paris, sous lo contrôle du ministro du oommuroo ot de l’in dustrie, ayant satisfait aux examens do sortio, ont droit au certificat d’aptitudo (examen de théorie) pour l’obtontion du brovot supérieur de capitaine au long oours. « Les oxamons pour l’obtention du diplôme de sortie do oetto sootion ont liou devant un Le corps de bAtimont, long do 22 mètres jury présidé par l’examinateur d’hydrograpliie servait d’écurie d’un bout, do l’autre do m ai ou l’oxaminatour adjoint, et qui comprend, son do débarras ot do cavo ; lo milieu, d’ha outre lus mombron do la commission prévue bitation. par lp présont déorot, los oxaminatours pour Do C08 bûtimonts il no rosto plus quo les los autros faouités. murailles lézardées. « Ce jury prooèdo, également, aux oxamons On n ’a pu préserver qu’uno grange on do passago do 1" ot 2° annéo ». * chaumo, situéo à environ 0 "> 50 dos bûtimonts incendiés. Les causes de co sinistre sont totalement inconnues ; la vouvo Scoa/.oc ost assurée Quimper, — La « Cornouaille ». — pour uno sommo do 15.000 francs. Révolte de pupilles. — Les p upilles ron et est m aigre. Le G u llv ln e c . — Malveillance. — Il y a quelques jours, le nommé Jean-Marie Tréguer, marin-pécheur au bourg, se ren dait dans son bateau, échoué dans le port en face do l’endroit appelé Lostendro. En arrivant, il constata que les mftts de son embarcation avaient été sciés en plusieurs endroits. Le mût de misaine qui est tout neuf porte Le concours des sociétaires,qui a eu liou des traces de scie en trois endroits ; le dmanche, a ôté favorisé par un soleil Beuzec-Conq. — M arin noyé. — La grand m;U en porte quatre. Ces traces pa éclatant. Aussi les habitués du Stand se sem aine dernière,un m a rin o rig in aire de sontsuccédôauxcréneuuxdèsla première Beuzec-Conq, no m m é .losenh Lo G a ll, ‘-35 raissent avoir été faites avec une scie très heure pour ne les quilter que tard dans ans, errait sur les q u a is d u 1lavre, quand, line et ont une pénétration d'environ trois la journée. Citons parmi les visiteurs les trom pé par l'obscurité, il to m b a ii l’eau, centimètres ; elles ont été faites à environ capitaines I£hlinger, Le Forestier, lieute ü n lu i tendit uno gafl'o Legrund, m ais 1 m. 50 du pied. Ces deux nuits sont rendus absolument nants Dormoy et Finot si dévoués à la 'ongin so rom pit ot Le G a ll coula à pic. cause du tir et qui cette annéo encore U u m a rin , n o m m é Largeau, se je ta à inutilisables par cet acte de malveillance et avaient accepté décomposer lejury d’hon son secours ; m ais frappé do congestion, M. Tréguier subit de ce fait un préjudice “ a lla it lui-môme disparaître si les d o u a qu’il évalue il 90 francs ; il ne connaît pas neur. niers ne lu i a va ien t jeté uno ligne B r u l’auteur de cet acte de basse vengeance. Parm i les tirs remarquables do la nei q u i le sauva. journée il faut noter la série de 37 points Q u a n t à Le G a ll, son cadavre ne p u t sur 40 faite par M. Streicher, directeur être retrouvé que p lus tard. B rio c . — Les fêles. — Voici le pro du gaz. gramme des fêtes qui auront lieu h Briec, Voici les résultats de ce concours : Douarnenez. — Grande fête. — La le l®r juillet prochain : Championnats du tir. — Couché : M. lo féto organiséo dimancho dernier par l’Union A 9 heures, course d’enfants : 1®' prix, lieutonant Finot, GO points ; à gonou : M. du Commorco otdo l’industrie a été très rôus1 fr. 50 ; 2®, 1 fr. ; 3‘, 0 fr. 75 ; 4®, 0 fr. 50. Lhostis, 58 p .; debout : M. Kœchlin, 4li p. sio. A 10 heures,vases à surprises : prix divers. Oftlciors. — Rovolvor 92. — 1»', M. lo lieu \8 heures 1/4 du matin, los pompiors de A 11 heures, course do chiens tenus en tenant Joan, du 8G° territorial, 54 points ; Douarnenez ot de Tréboul, en grande tenue, 2», M . lo lieutenant Finot, du 11«», 42 p.; précédés dos mombres directeurs ot do la laisse : I1''' prix, I fr. 50 ; 2', 1 fr. ; 3”, 0 fr. 75 ; 3», M. lo capitaine Le Forestier,du 118*, 89p.; musiquo municipalo, sont allés jusqu’il Kor- 4% 0 fr. 50. A I houre, concours do fumeurs : l®*-prix, 4», M. lo lioutonant Dormoy, du 118*,*37 p., haro, où ils ont rencontré la société de gym 1 fr. 00 ; 2®, l fr. ;'3", 0 fr. 75 ; 4«, 0 fr. 50. \médaille. nastiquo La Quimpéroise, dirigée pur lo A 2 houres, course do chevaux (galop). Sous-oflloiors du 118*. — 1«, M. Lo Tor sous-directcur. M. Gélot lour a souhaité lu torec, sergent, 25 points ; 2*, M. Comto, sor- bienvonuo, puis lo cortège s’ost reformé, a Course libre : l ' r prix, 25 fr. ; 2®, 15 fr. ; 3®, 8 fr. ; i*, 3 fr. gent, 21 points. parcouru touto la ruo Duguay-'l’rouin, des A 3 houres, course do bicyclettes (Libre) : Sous-officiers, caporaux et soldats do la cendu la ruo du Môlo jusqu’au Grand Port, Société. — 1®», M. do la Cotardièro, 33 remonté jusqu’à la M airie,otdo là ost arrivé 1" prix, 10 fr. ; 2®, 5 fr. ; 3*, 3 fr. ; 4*, 2 fr. A 4 heures, course d’hommes : 1" prix, points ; 2®, M. Rannou, 33 p.; 3*, M. Huiban, sur lo Champ-do-Foiro en passant par la 5 fr. ; 2®, 3 fr. ; 3®, 2 fr. ; -1®, 1 fr. 30 p .; 4®, M. Lhostis, 30 p.; 5®, M. C. lié- ruo Plomarc’h. Le défilé était du plus bol A 5 heures, courso do femmes : l°r prix, naflf, 37 p.; G®, M. Garnler père, 2G p. — ofl'ot. 3 fr. ; 2®, 2 fr. ; 8 ®, 1 fr. ; 4®, 0 fr. 50. Médailles : M M . Emilo Liot et Marchand, Au Champ-do-Foiro, la société Le Messa Dannes au biniou. 23 points. ger Quimpérois a ouvort ses paniors et uno Lo soir, à !) heures, grand fou d’artifice ; Mombres civils. — 1®', M. Stroichor, 37 cinquantaine do pigeons so sont élevés dans retraite aux llambeaux. points ; 2«, M, Esun, 27 p.; 3«, M. Hippolyto los airs. Liot, 2Gp. - Médaillo : M. Th. Lo Bras, 25 p. Los pompiers ont oxécuté onsuito dos Hors concours. — l®r prix, M. Jean, 31 mouvements d’onsomblo ot ont fait manœu Châteaulin. — Disparu.— M. Le Conte, oints ; 2», M. Lozachmour, 31 p .; 3®, M. vrer leurs pompos à la satisfaction génoralo. employé pour lo tracé do la ligne des chemins inot, 31 p.; 4®, M. Hip. Liot, 30 p. - Mé A midi, un banquet réunissait un grand dailles : MM. Kœohlin ot do la Cotardièro, nombre do personnes à l’IIÔtol do France'. de for do Chütoaulin à Crozon, a disparu do Plomodiorn, où il so trouvait depuis uno 29 points. Plusieurs discours y ont été prononcés. huitaine do -jours, ü n no sait co qu’il ost Tireurs de 1” classe. — l®r, M. C. Ilénalï, A 1 heure do l’après-midi, lo miU do coca 30 points ; 2®, M. Vigouroux, 27 p .; 3", M. gne ot lo tourniquet triangulaire ont ôté pla devenu. M. Lo Conto ôtait vétu d’un veston on R annou, 27 p.; 4», M. P. Hénaif, 20 p.; cés. lrap bleu marine, d’un pantalon en laine 5*, M. Eloury, 20 p. A 3 houres, M. Gélot, présidont do l’Union Conscrits. — 1®», M. J.-L.Hénaiï,19 points ; duCommorcc ot do l’industrio, est venu cher grise, d’un gilet bleu foncé, coiffé d’uno casi®, M. Cornio, 13 p. — Prix ofïort par M. lo cher la musiquo du patronage, qui ost par- juetto on drap bleu marine, avoc visièro en uir verni,ot chaussé do souliers cloutés. général Dennery au conscrit lauréat d’un tie à la rencontre des gymnustos. A la placo M. Le Conte est Agé d’uno cinquantaine concours spécial : M. Moll, 30 points. do la Croix, la société do gymnastique n Concours des pupilles réunis. —■1«', M. pris placo dorrièro la musique ot lo défilé d’années. Le GoiT (écolo normalo), 22 points ; 2®, M. ’ost arrété placo du Champ-do-Foiro. J.-L. Lo Naour (gymnastiquo), 17 p .; 3», M. Là, los oxercicos ont commoncé. Ils ont Ploévcn. — Incendie. — Un incendie, J.-L. Ilé n a lï (libre), 17 p.; 4«, M. Thooris débuté par dos mouvements d'onsomblo, dont la cause est demeurée inconnue, a (lycée), 1G p.; 6 ®, M. Poénot (lycéo), 10 p.; puis uno équipo s’ost rendue à la barro fixe, éclaté, vers II heures du soir dans un han 0*, M. itonévot (gymnastiquo), 14 p.; 7", M. pendant quo deux autres travaillaient aux gar distant do 100 mètres de la maison d ’ha Tristan! (lycéo), 13 p .; 8*, M. Clusan (gym barres parallèles. Los oxercicos ont été nastiquo), 13 p.; 9', M. Mourrain (gymnasti merveilleusement exécutés ot la foulo bitation du nommé Jean Louboutin, au vilago de Korarvan. que), 13 p.; 10®, M. Lo Grand (gymnastique), énorme n’a pas ménagé scs applaudissoPar suito du manque d’eau, lo hangar a 12 p.; il*, M. liam ot (libre), 11 p. monts aux gymnastes. Î été brûlé entièrement. Il renfermait un charà-bancs, une charette, une charrue, une herse et divers instruments aratoires. Les perles estimées 1.900 francs, sont as surées. voiles, abandonné. On suppose que le mal heureux Castel, en virant de bord, a été frappé par la voile et le gui qui l’auront jeté il la mer. Son cadavre a été retrouvé près de Carantec. Castel laisse une veuve et trois enfants. L a crise russe. Cinq cents arrestations ont eu lieu lundi à St-Pétersbourg et trois cents à Odessa. Tous les députes socialistes à la Douma, au nombre d’une soixan taine, sont maintenant arrêtés. H avas. DÉPARTEMENTS DE L’OUEST llle-et-Vilalne. — Le général de SaintG e rm a in , général de d iv isio n du cadre de réserve, grand-ollicier de la Légion d ’honneur, ancien sous-chel d ’état-majo r général, ancien c o m m an da nt de la place de Paris, sénateur de l ’Ille-et-Vi laine, a succombé des suites d ’une p ne u m onie. Le général de Saint-G erm ain était âgé de 7'i a n s . 11 a v a it été élu en 1901 et réélu en 1900. Il siégeait à droite. Cette m ort porte à deux le nom bre des sénateurs à élire dans le départem ent. Lolre-lnférleure. — Le ju r y de la Loire-Inférieure a rendu son verdict sa m edi soir dans le procès intenté aux ag i tateurs de la Confédération générale du T ra v a il, M arck et Yvetot. Celui-ci a été condam né à quatre ans de prison et 100 francs d ’am ende, et M arck à u n an de prison. Le Gérant responsable : J . B e rn ard . Bréal-sur-M onfort (I-et-V.), 20 m a rs 1900. G râce à l ’e m p lo i r é g u lie r des P i lu le s S u isse s, je m e s u is d é b a rra ssé de c o liq u e s sourdes a cc o m p ag n é e s de v o m isse m e n ts b ilie u x et g la ire u x . F le u i i e t (S ig . le g ) i 11 R EFO R M ECO M M ER CIALE M Rue Kéréon, 18, QUIMPER les n o m b re u s e s o c casions offertes : C o u p o n s de toutes sortes, Lingerie, B o n n e te rie ,C o rsa g e s, Ju p o n s ,R id e a u x , V itra g e s , Stores, Brise-bise, etc. B E G -M E I L Grand Hôtel des Dunes II. M A ID O N , P r o p r ié t a ir e D É J E U N E R D ’INA UGURA TION de la Saison balnéaire 1907 D IM A N C H E 30 JULY. P O N T -A V E N H O T E L De nos correspondants particuliers. Paris, 18 ju in , 8 h. soir. Sénat. Le Sénat a adopté la proposition re lative à la vente es engrais et décidé de l'examiner m ardi prochain en deuxième délibération. C h a m b re des d é p u tés . A la suite d’une interpellation sur la crise viticole, M. Clémenceau a an noncé il la Chambre que des mandats J U L IA M lle J U L I A G U IL L O U Prévient sa Clientèle que son Annexe de Port-Manech sera ouverte à p a rtir du D i m a n c h e 2 3 J u i n . P O N E Y T E à v e n d re AVEC ou SANS V O IT U R E S’adresser au Journal. «■ P i a n o n e u f d’Alexandre père, de Paris, palissandre ciré, ayant coûté 1.100 fr. pour 500 fr. S’adresser à M"'” (ïarine'au, à Kerartgrimen, Beg-Meii par Fouesnant (Fi nistère). i ununt u runnr E A m é r ic a in e En Vente dans toutes les pharmacies et chez M. Oscar Fanyau, pharmacien à Lille. Des SHAKERS. rGuérit: ¡ u ó r it« CONSTIPATION, DYSPEPSIE, M IGRAINES. LE FIMSTËltE Etude de M* Pierre JACQ, notaire à Quimper. in F M T Etudo do M» J. LE ROUX, notaire u CluV toaunoufcluFaou. 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A B U N N K M K N T 8 A N N O N C E « i Qaimper, Finistère et départements limitrophes. , , Auties départements................................................... » Abonnements spéciaux d’un an pour le no du samedi. I un. 6 mois. H f. t f 50 Fi »• 8 f. 5 0 (Ces derniers abonnements ne peuvent être vns que pour le département) 0 U/M PKR S’ADRESSER pour les abonnements et les .mnonces & Af /’Administrateur, et pour t.jut oo qui regarde la rôdaotiou a M. le Rédacteur en chef. Les abonnements partent des 1«» >*t 15 de ohanue uioi* et «ont payables d'avanoe.lls sont renouvelés fcleur exniriuion.'sauf avi* contraire del'abonné Voir i la 3»)« page Nos N OU VELLES T ÉLÉ G R A PH IQ U E S O o a u n N u m é r o S u p p l é m e n t . Faits & Brails Paroles rèpublioaines. — A v is e r et agir. — Les événements so prèeiet la situation devient grave, Eitent e « Bloc », sorti naguère triomphant des élections législatives, est aujour d’h u i d is lo q u é , impuissant et in quiet. Il se croyait maître de tout ; aucun obstacle hum ain ne se dressait devant lui. Il n ’avait oublié dans ses combinaisons et dans ses calculs qu’un seul facteur : la force des choses, et la force des choses se fait, à l'heure ac tuelle, torriblement sontir. O ù en serait donc la civilisation, s’il ôtait au pouvoir d'une génération, enlaissant tout aller au gré de ses capri ces, de ses appétits, do sos passions aveugles, do compromettre l’œuvre lentement, longuem ont poursuivie par des containes do générations ? Le Matin, dont le dévouomont au gouvernement radical-socialiste s’est affirmé ju sq u à ces derniers jours, vient d’écrire un article sensationnel : « Ça craquo, dit-il. Au fond du vieil éditlco il n ’y a plus grand’ehose debout. Ces doux pierres fondamentales qui s’ap pellent l’autorité et ladisciplino s'effVitent chaque jour un peu plus. Il reste encore quelques vestiges d’amour-propre : les ministres se souviennent qu’ils doivent sévir si on leur manque de respect; mais ils oublient do sévir si on manque do respect b la loi. Ça craquo, ça craque dans lo haut sur tout. Il y a un ricanement général qui lézarde toute la maison. » Lo Petit Parisien constate lo senti ment de malaise qui existe dans lo pays... « Des symptômes nombreux, écrit-il, dénotent du désordre dans les esprits; quelques incidents gravos, d’autres moins sérieux, mais troublants par leur m ultiplicité et leur coïncidence, attestent un affaiblissement de l’au torité gouvernementale. Lorsque l’on FEUILLETON DU c F in is t è r e » du Samedi 22Juini<J07. LE D R A M E DE RO SM E Ü R 7 P R E M IÈ R E P A R T IE Le M jN tére, II I TAULK U’HOTI — Ne voua alarmez point outro mosuro, mesdames, — dit-il. — Cet hommo peut avoir un fort mauvais caractère, sans être pour cela un hôte dangereux. A défaut de son intérêt qui lui commando la politosso, il y a le# gendarmoB qui lui imposeraient le respect. D’ailloure, n'avoz-vous pas dit tout à l'heuro que vous attendiez dos amis ici môme, ce soir ? — Oui, monsieur, main cou amis peuvent nous manquor do parolo et n’arrlvor quo demain, et j ’avouo qu’après cot esclandre je no mo sens pas rassuréo du tout à la pensée do paskor touto uno nuit souh un toit aussi peu hospitalier. (1) Reproduotion interdite aux journaux qui n'ont |>ni un traité aveo la Seolété de» Gens de Lettres. Rue Sainte-Cathe.r*ne, 10 — QU! M P h ii Les lettres non affranchies sont refusees la ligna 80 Les annonses du département du Finistère et des départements limitrofh a seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposée« la veil'# la publication du Journal, avant midi. aucune antinomie entre l’idée d’auto Ainsi qu’on a pu le voir mercredi rité et l’idée de progrès ; est-ce que, dans nos dépêches, l’arrestation du doc parce que nous sommes du nombre teur Ferroul, maire de Narbonne, avait eu de ces répubiicains-là, il est permis lieu sans aucun incident le matin à la pre de dire que nous voulons fonder un mière heure. gouvernement stationnaire ? N o n , En même temps, des troupes avaient été messieurs, et si nous tenons tant à envoyées à Argelliers pour coopérer à l’ar l’ordre, si nous le considérons comme restation des membres du comité de ce l’assise fondamentale de l’éditice ré pays d’où est parti le mot d'ordre depuis publicain, c’est parce que l’ordre est deux mois. Elles n’avaient pu accomplir la condition première, la condition qu’une partie de leur mission, car il avait essentielle du progrès. » été impossible à la police de découvrir Avant Jules Ferry, Auguste Comte quelques-uns des membres du comité et avait dit : notamment son chef, l’instigateur de la ré « Q u’est-ce que le progrès ? C’est le volte, Marcellin Albert. développement de l’ordre. » Cependant, aussitôt les troupes parties, Si nous n ’avons pas été de ceux qui ce dernier avait pris des dispositions pour ont approuvé la politique des dix der remettre ses pouvoirs à d’autres viticulteurs, nières années, nous ne pouvons nous et s’était soustrait par une fuite prudente au laisser aller au pessimisme de certains mandat de justice lancé contre lui. puissants d’hier, et nous pensons Tout s’était donc accompli sans incident qu’un gouvernement nouveau, issu notable, et on pouvait sspérer voir le calme de l’accord de tous les partis politiques se continuer. Il n’en a, hélas, rien été. sensés, doit facilement donner à la République l'orientation nouvelle que Mercredi, Narbonne avait été occupé m i risien. litairement toute la journée. Dans la jourles intérêts du pays réclament. Mais il tous leurs avertissements Mais ce n’est pas par des discours, néé, des barricades avaient été élevées sur désintéressés on a toujours répondu par des lettres ou par des circulaires, la place de l’Hôtel-de-Ville. Cependant un par co reproche puéril : « Vous ôtes pas plus que par des actes d’énergie calme relatif régnait. Vers 8 h . 1/2 du des hommes de réaction ».Nous nous intermittents, que l’on aura raison du soir, un groupe d’individus attaque la garderons bien do récriminer, mais si péril actuel. sous préfecture On tente d’incendier la nous nous réjouissons de voir des ho m • La crise est morale autant que m a porte, puis de l’enfoncer à l’aide d ’une mes de valeur longtemps égarés com térielle. Les remèdes aussi doivent poutre. A l’intérieur, les gendarmes tirent prendre enlln, sous lo coup de néces être moraux et matériels. Avec de la d ’abord à blanc, puis, comme l’attaque con sités impérieuses, les conditions de volonté, une énergie clairvoyante et tinue, ils tirent à balles ; les manifestants tout gouvernement, il doit bien nous soutenue, on aura raison de toutes les ripostent. ótre permis de faire une simple cons causes de perturbation et d'anarchie. La cavalerie entre alors en scène ; des tatation. Si, au lieu de calomnier ou de Mais on n ’en aura raison, il faut bien charges sont faites. Les perturbateurs ac laisser calomnier Jules Ferry lorsqu’il qu’on le sache, qu'à la condition de cueillent les soldats en leur lançant des bou affirmait la nécessité do la paix poli mettre un terme à tous les actes de teilles, des pierres, des chaises, des tables. tique, do la paix sociale, de la paix corruption et de favoritisme, à toutes Des chevaux sont tués. A nouveau, les gen religieuse, lorsqu’il formulait les rè les fraudes, soit qu’elles compromet darmes font usage de leurs armes. On gles de tout gouvernement libre, si, tent la production viticole,soit qu’elles compte deux morts et plusieurs blessés du au lieu do calomnier les hommes qui faussent le fonctionnement du sys côté des manifestants ; un mort et de nom continuaient sa politique, on les avait tème électoral et du régime gouver breux blessés du côté des soldats. écoutés, nous ne serions pas aujour nemental lui-même. Pendant ce temps, à Montpellier, les mê d’hui dans la situation lamentable mes II. A u d ifio r e d , scènes,se produisent La foule tente de dont il faut sortir. mettre le feu au Palais de Justice en asper sénateur de la Loire, Jules Ferry prononça au Havre en geant les portes de pétrole. La troupe charge Président de l'Association nationale 1884, dans le discours tant critiqué où à plusieurs reprises et est violemment as Républicaine. on l’accusa à tort d’avoir dit: « Lo péril saillie par les manifestants.De nombreux sol L e s t r o u b le s d u M id i. — Nous avions dats sont blessés et le chef de la sûreté Gi est il gauche », ces paroles mémorables qui doivent être la règle do notre con malheureusement vu jusle quand nous pré rard est très grièvement atteint. duite : voyions, mercredi, que si M. Clémenceau Jeudi, de nouvelles barricades ont été « Est-ce que, parce que nous som voulait maintenant faire respecter la loi dans élevées à Narbonne. Dans l’après-midi, le mes convaincus, avec un grand nom le Midi, le sang coulerait. 139" de ligne a dû faire usage de ses armes bre do républicains, qu’uno R épu Après un jour d’accalmie, des bagarres et on compte A nouveau quatre morts et de blique peut être un gouvernement d’une exceptionnelle gravité se sont produi nombreux blessés. Un agent de police, énergique sans ótre une réaction ; tes ; du côté des manifestants comme du nommé Guillaume, a été assailli à coups de qu’un gouvernement républicain peut côté de la troupe, à Narbonne et à Montpel revolver et jeté ii l’eau ; il est mourant. Un ótre un gouvernement qui gouverne, lier, on a fait usage des armes, et des fa commissaire spécial de police, M. Lebrisen mémo temps q u ’un gouvernement milles pleurent aujourd’hui leurs morts. Durest, a été cerné par la foule et emmené qui marche en avant, et qu’il n ’y a Mais récapitulons les événements. par elle comme otage. nement la belle fille dont la taille souple et riche so cambra llùremont. -— Tu en parles à ton aiso, D ina, lit la blondo ; que pourrais-tu faire, en cas d i gression, contre ces deux hercules T Elle dit cela, beaucoup plus Bur le ton du sang-froid qui raisonne quo sur celui de la timidité. Il était manifesto que son cou rage égalait celui de sa sœur, bien qu'il n ’en eftt pas la témérité. Colman osa ré pondre respectueusement : — Si j ’en crois les apparences, made moiselle, voue ne feriez pas preuvo de moins do vaillance quo votre sœur. La jouno llllo blonde rougit à son tour, mais cotto rougeur fut accompagnée d’un sourire montrant à Lebreton qu’elle avait été sensible à son compliment. Avant môme qu’il pût se justifior au sujet do la remon trance qu’elle venait de lui adrosser, l’impétuouso Dina avait reprib la parole et don nait la répiiquo au voyageur. — Vous ne vous trompez pas, monsieur. La plus brave do nous deux, c’est encore ma sieur Aliotto. Alietto, — Dina, cos doux noms bo gra vèrent dans l ’esprit do Lebreton. C’était les dim inutifs do doux vocables assez usités dans la bourgeoisie rte Bretagne, après l’avoir ôté dans la haute noblesse, aux sièclea antérieurs: Alix et Claudine. Et mémo aujourd’hui, peut êtro parco q u ’ils s’énon cent avoc plus do grftco, qu’ils résonnent avoc plus de charme, les dim inutifs s’em «V o. Annonces judiciaires et diver Réclames.............................. voit dos fonctionnaires qui bravent lo pouvoir; lorsque des théories uto pistes et presque factieuses s’afïlrment au grand jour ; lorsque le mot de « sabo tage » est entré dans la langue usuelle, donnant la consécration d’une expres sion française îi une idée malfaisante, l’observateur le plus dégagé de pré vention est forcé de se rendre à l’évi dence. » Los accidents qui se m ultiplient dans la marine, la propagande antim ilita riste, l’insubordination des fonction naires inquiètent ce grand journal. Et il conclut : « Une telle situation no peut se prolonger sans mettre en péril les plus grands intérêts na tionaux », etc., etc. Les républicains de raison et de progrès, amis do l’ordre et de la li berté, qui savent qu’un grand pays doit être gouverné, ont prévu tout ce qui arrive et ce que signalent tardi vement, aujourd’hui, de grands or ganes comme le Malin et lo Petit Pa — Les nuits sont courtes on cette saison, madame, répliqua gaiement lo jeuno hommo, — d’ailleurs, nous n’avons plus le choix. Cet hôtel est lo seul do la région ; nos voituros sont reparties et, à moins de faire uno dizaino do kilomètres à pied, nous ne trouverions pas do glto dans lo voisinngo. Tout au plus pourrions-nous rencontrer une mauvaiso auberge à Trébeurden, si nous no rebroussions chomin jusqu’à St-Michelen-Grèvo... Encore noue faudrait-il renoncor à nos bagages pour cotte nuit. — Allons 1 il faut so résigner, — soupira Mmo Ferroix. — Mais je suis au déaospoir d’avoir accopté un pareil rendez-vous. — Bah ! fit encore Colman, — vous verrez quo nous passerons uno excullonto nuit. Vous m ’avez fait l’honnour de mo prendre pour chovalior sorvant, et je suis tonu do romplir les dovoirs do ma charge jusqu’à co qu'il vous plaiso do m'on relovor. — Monsieur a raison, maman, — inter vint la bollo brune dont lot prunollos eu rent un éclair d’impationeo, cos coquins là ne nous mangeront pas vivants, j ’imagino. En tout cas, s’il y a bataille, jo to promets quo je saurai tenir ma place. Lobroton osa regarder la jeune üllo. Uno franche admiration se laissu liro dans ses rogards qui la liront rougir. — Bravo, mademoiselle, dit-11 en riant, voilà qui ost hardimont conclu. Tous Otes dlgno d’ôtro Brotonno. — Et je le suis, monsieur, risposta crâ I ploient plus fréquemment. On les voit même Ilgurer tels quels sur les registres de l’étatcivil. Tout à coup, un bruit de voix et de rires, mêlé au roulement de plusieurs voitures, monta du rez-de-chaussée. — Voilà qui va vous rassurer tout à fait, mesdames, — dit Colmon. Ce sont nos compagnons do Saint-Efllam qui tiennent leur engagement et qui nous arrivent en bande joyeuse. Nous pouvons descendre. L ’heure de la table d’hôte ne doit pas être bien éloignée. Et, laissant ses compagnes vaquer aux soins de toilette indispensables, Lebreton rontra dans la chambre qui lui était dévolue et quitta ses vêtements poussiéreux pour revêtir un costume un peu plus cérémonieux. Il descendit vêtu d’un complet de drap bleu foncé qui mettait en relief la musculeuüo ossature de son torpe un peu grêle. Le frêle voyageur do naguère avait fait place à un homme bien pris et suffisamment découplé pour rappelor au respect quiconque essaie rait de s’en départir. La canne de jonc n’avait pas quitté ses doigts. En passant devant une glaco, il s’y mira un instant de la tête aux pieds, ot mur mura ontro ses donts : — Eustacho ne m ’a pas reconnu. Léon mo reconnaltra-t-il î — Bah 1 Et il haussa les épuules avec une belle insouciance. Il franchit les trois étages avec une légeroté d'enfant et vint se mêlor aux A Perpignan, le feu a été mis k la Pré fecture, qui a été gravement endommagée. Partout, la troupe occupe les rues. Si l’état de siège n’a pas été proclamé, on peut dire qu’il existe en fait, puisque, à Nar bonne notamment, les habitants ne sont autorisés à circulerque pour rentrer chezeux. Tels sont les événements qui se aont dé roulés mercredi et jeudi. A l’heure où nous écrivons, il est à peu près impossible d'ob tenir des détails précis et de savoir si, de puis, de nouvelles bagarres ne se sont pas produites. Les communications se sont trouvées, en effet, on ne sait encore par quelle cause, à peu près interrompues. Interpellé à la Chambre des Députés, jeudi, M. Clemen ceau n'a pu que dire que les dépêches ne lui parvenaient plus. Il faut noter, enfin, que de nouvelles mu tineries se sont produites dans les régi ments de la région. Le général Picquart, qui déclarait, il y a peu de temps, que l'aniimililarisme était inconnu dans l'ar mée, doit maintenant être édifié. C'est l’anarchie la plus complète, la plus absolue : résultat forcé, on ne saurait trop le redire, de dix ans de politique d ’impré voyance, d'inertie et de faiblesse. Nouvelles diverses — Les ministres se sont réunis jeudi à l’Elysée. M.Clémenceauadonnécommunication au Conseil des renseignements qui lu i sont parvenus sur les événements de Narbonne et de Montpellier. Le président du Conseil a ordonné qu’une enquête fût immédiatement ouverte sur ces événe ments. — M. Félix Roussel, républicain pro gressiste, a été élu président du Conseil général de la Seine contre M. Colly, socia liste unifié. Un certain nombre de radicaux ont voté, en cette occasion, contre les socia listes. — Le roi de Siam, Chulalongkorn, est arrivé incognito mardi à Paris. Il a rendu visite mercredi à M. Fallières. Des fêtes devaient être données en son honneur à l’Elysée, mais elles ont été contremandées à la suite des événe ments de Narbonne et de Montpellier. — Le sous-marin Gymnote, qui se trou vait à sec dans le bassin Castigneau, à Tou lon, a été mis hors de service par des ou vriers qui ont ouvert les vannes sans prévenir personne. Le Gymnote a été en vahi par l’eau et la commission qui l’a vi- nouveaux clients de l ’hôtel. Très affairés, les deux frères Garmin paraissaient ne plus se souvenir de l ’incident de naguère et dis tribuaient leur monde du mieux qu’ils pou vaient aux trois étages de la maison, crai gnant de manquer de place. C'était, en effet, une véritable caravane qui venait de s'abattre sur l'hôtel. Vingt personnes échappées de Saint Efllam et at tirées par la curiosité, les causeurs du dé jeuner précédent, étaient accourues, hom mes, femmes et enfants. Un coup d ’œil suffît à Lebreton pour s'assurer que dans ce nombre il n’était pas un seul individu du sexe fort capable de s’opposer aux violences deB frères Garm in, s’il prenait fantaisie à ceux-ci de s’y livrer. En arrière des quatre voitures qui avaient apporté ces touristes de pacotille, deux au tres véhicules stationnaient, encore chargé« do malles ot de valises. Du plus rap proché était descendu un personnage de liautc taille, couvert d’un ample cachepoussière de nankin jaune. Dans l’autre étaient encore assis un vieillard à l’aspect hautain et distingué, portant a la bouton nière la rosette d’olUcier de la Légion d’hon neur, et une charmante jeune tille de seize à dix-huit ans, au visago pâle, aux yeux bleus, tristes et doux. P ie r r e M A Ë L . (A suivreJ. LE FINISTERE ailé après l’accident estime que les dégftts commis il l'intérieur sont.tels qu’il est main tenant inutilisable. Beuzec-Conq ; 5 avril 1907 a exposé sa vie pour sauver un onfant en danger de périr dans un incendie. — On aaaure que des troubles d’une L'administrateur on chef do i™ classe certaine gravité ont éclaté il y a quel chof du service de l’inscription maritimo ù Saint Servan, vient d’adresser uno lottro do ques jours, à Paris, à la caserne Lobau occupée par la garde républicaine. Un félicitations à M. Mauguon (Michel), marin pécheur, inscrit à Douarnonez, pour le cou détachement aurait chanté YInterna lio rage et le dévouement dont il a fait preuve, nale et se serait livré à des déprédations. le 9 ju in 1907, en se jetant & la mer tout ha Les offlolers auraient eu beaucoup de billé pour sauver un enfant en dangor do se peine à ramener le oalme. noyer. Nouvelles étra ng è res Russie. — On télégraphie de Saint Pétersbourg qu'une mutinerie provo quée par un engagé volontaire, agent révolutionnaire, nommé Sobevnlchento. qui d’ailleurs a été arrêté, a éclaté parmi les sapeurs de KielT. s u r un signal donné par un coup de fusil, 500 d'entre eux ont pris leurs armes, se sont em tarés des sentinelles et, ayant saccagé e dépôt et enlevé les cartouches de guerre,ont tiré plusieurs salves. Le capitaine Akoulof qui était do ser vice est accouru et il a essayé de les calmer, muis il a échoué. Une fusillade a eu lieu entre les mutins et les troupes fidèles. Le capitaine Akoulof et trois hommes ont été tués. Une soixantaine d’autres ont ôté plus ou moins griève ment blessés. 350 mutins ont été arrêtés. Les autres ont pu s’enfuir. En outre, dans une autre partie de la ▼ill®, une fusillade a éclaté entre les soldats du régiment d'infanterie de Sellnginsk. Il y a eu plusieurs tués. Trois bombes ont été découvertes dans la ca serne, dissimulées sous des uniformes dans une tente d’engagés volontaires. On a opéré en ville des perquisitions en masse et 88 arrestations. { Japon. — Le Japon continue à faire des avances marquées à la Papauté. Une dépdohe de Toklo annonce que l'am bassadeur du Japon à Rome et l’ambassa deur à Vienne seront chargés d’une mission spéciale auprès du Vatioan. Il »'agirait de rendre la visite qu'un délégué spécial du Saint-Siège flt, il y a quelques mois, au Japon, pour remercier le gouvernement ja ponais des attentions spéciales que les trou pes nipponnes avaient eues pour les mis sions catholiques pendant les opérations do Mandchourie. On se rappelle que l'envoyé du Pape fut reçu avec des attentions très marquées et eut une audience du mikado. LE FINISTÈRE AU PARLEMENT SÉN AT Séance du mardi 18 juin. Le Sénat a adopté la proposition relative k la vente des engrais et décidé de passer mardi à une deuxième délibération. Séance du jeudi 20 ju in . Le Sénat a pris en considération une proposition ayant pour objet de créer des conseils cantonaux. CHAMBRE DES DÉPUTÉS Séances du mardi 18 ju in La crise viticole continue à occuper la Chambre. if. Aldy veut interpeller. Le gouverne ment demande le renvoi de la discussion après l’exécution des mandats de justice qui ont été décernés. M. Jaurès proteste, et M. Sarraut Tient expliquer sa démission. M. Ribot déclare que briser le gouverne ment parce qu’il a fait son devoir, ce serait le suicide du Parlement. La discussion de l'interpellation Aldy est ¿envoyée. L’après-midi, après avoir rejeté de nom* breux amendements, la Chambre a adopté le l*r paragraphe de l’article 6 du projet de loi sur les fraudes viticoles. Séances du jeudi 20 juin. Le matin; la Chambre poursuit la discus sion du projet sur les fraudes. L'après-midi, M. Aldy réclame des ex plications sur les événements de Narbonne et de Montpellier. ii. Clémenceau répond qu’il fallait faire respecter la loi et l'unité française. Les sol dats ont été attaqués à coups de revolver, ils se sont défendus. Mais les renseigne ments manquont, car les communications télégraphiques et téléphoniques avec le Midi sont interrompues. Après un vif débat, la suite de la discus» sion est renvoyée au lendemain.__________ 'G A Z E T T E B R E T O N N E F IN IS T Ê R K Actes offloiels. Par décret du 17 juin, M. Le Moigne (Joachim-Pieire),ost nommé grelller de la justice de paix de Daoulas, on remplacement de M. Duchateau, démissionnaire. Par décision en date du 19 ju in , M. SaintAlary, contrôleur adjoint dos contributions directes à Paris, a été mis à la dispobition de M. le dirooteur des Contributions direc tes du dépaitomont du Finistère. Sont élevés sur place, dans le service dos Douanes, à la î™ classe de leur grade : Les brigadiers : Joseph Alie, de Plovnn ; Mathurin Thébaud, d’Audierne ; Les souB'brigadiors ou sous-patrons : Joan Broise, de l ’Aberwrach ; Pierre Saout, du Moulin-Blanc ; Les préposés ou matelots : Vincent Madec, de Morlaix ; Rolland Povie, de Morlaix ; Sont élevés, sur place, à la 2» classe de leur grade, les préposés ou matelots : Jean Le Moign, de Plouguerneau ; Emile Blancho, do Saint-Guénolé ; Francis Haslô, de Brest ; Félix Rousseau, do Pont l’Abbô. En môme temps qu’il plaide pour les pro cessions, le Réveil fait une découverte (il en fait quelquefois). Il trouve et il annonco ses lecteurs que c’est moi le candidat que los t modérés » pensont opposer à M. do Servigny... C’est sérieux, entendez bien, le Réveil l’assure. Eh I qui donc a pu y ponser, M. Jouy, si non vous ? Co n ’est pas que je mo croie ou blié, car los Bretons ne sont pas gens à per dre le souvenir d’un homm« qui a fait son devoir parmi oux et qui en a souffert ; mais mes amis, et je les crois nombreux, savent quo je n ’ai jamais voulu connaître la nuance d’un républicain, ce qui m ’a valu d’ailleurs de paasor pour radical sous le gouvernement des modérés, qui n’en ont eu cure, et pour modéré sous lo gouvernement des radicaux. Mes amis n’auraient pas ou l’idée de faire do moi un instiument de division dans un momont grave où l’union est partout lo de voir le plus impérieux des républicains, et co n ’est pas d’eux quo viendrait l’initiative d’un manquement à ce devoir. Ils savent, en outre, co quo vous paraissez ignorer, M. Jouy : c’est que, n ’étant ni domicilié ni imposé dars le Finistère, je ne puis pas y ôtre conseiller général. Ils savent, il est vrai, que je suis loin de me désinléresser de la lutte qui va s’ouvrir, ot que je serais heureux d’y apporter mon appoint ; mais cet appoint no peut être que le conseil que je leur donne de choisir parmi eux un candidat qui puisse être celui de tous les républicains, ot de se grouper autour de lui, sans faiblesse, pour assurer le succès, non de telle république, mais de la Répu blique. Veuillez agréer, etc. COLLIGNON. Dimanche 18 août. 1r» course. — Au trot. — Prix de La Forêt.— 1.700 francs, dont 700 fr. offerts par le gouvernement de la République et 1.000 fr, par la Société d’Encouragement pour l’amé rution du cheval français de 1/2 sang, pour chevaux entiers et juments de 1/2 sang, ilgés do 4 ot 5 ans, nés et élevés dans les circonscriptions dos dépôts d’étalons de Concours central d ’a n im a u x repro Lamballe, d’Hennebont, de La Roche-sur ducteurs. Yon et d’Angers, n’ayant pas gagné une Le concours central d’animaux re somme totale de 10.000 fr. — 1.000 fr. au 1er 350 fr et la moitié des entrées au 2*, 200 fr, producteurs des espèces chevaline et ot la moitié des entrées au 3* et 150 fr. au 4* asine s’est ouvert à Paris mercredi. — Distance : 4.000 mètres. Il comprend 1050 animaux. 2* course. — Au galop. — Prix du gou vernemenl de la République. — 1.000 fr L a question de l’Évêché. offerts par le gouvernement de la Républi Rectification. que, dont 800 fr. au l" ’, 200 fr. et la moitié des entrées au second, pour chevaux de pur Nous avons, par erreur, dans notre der sang et de 1/2 sang, de 3 ans et au-dessus nier numéro, fait figurer M. Damey, con nés et élevés en France. — Distance : 2.000 seiller général du canton de Douarnenez, mètres environ. comme membre de la commission de l’Evê3* course. — Military (Steeple-Chase mili ché. taire de 2* série). — Objets d’art, un objet Cette commission est en effet composée d’art d’une valeur de 500 fr. au Ier, un objet d’art d'une valeur de 200 fr. au 2*, un objet de MM. Piton, Maissin, Lancien et Tréd'art d’une valeur de 100 fr. au 3e, pour of mintin, conseillers généraux, auxquels est ficiers en activité de service, montant des adjoint M. Le Hars, maire de Quimper. chevaux d’armes (chevaux d'officiers ou de troupe), inscrits sur les contrôles, provenant Les conséquences de la Séparation. des remontes de l ’Etat ou achetés par les commissions de remonte des corps, n’ayant Le Conseil municipal de Saint-Hernin jamais gagné de courses à obstacles autres a décidé la location du presbytère com que des steple-chases militaires.— Distance munal au clergé moyennant un loyer 3.000 mètres environ. annuel de 00 francs. 4* course. — Au trot. — Prix de l'Hippo Au cours de la discussion qui a pré drome. — 700 francs, dont 500 fr. offerts cédé ce vote, un assez vif incident s’est par le gouvernement de la République et 200 fr. par la Société des Courses, pour pou lains entiers et pouliches de 1/2 sang, âgés M. Michel, 2« maître do timonerie en re général sortant : M. Henri Damey. de 3 ans, nés et élevés dans les circonscrip traite au Conquet, est nommé garde-mari Le comité cantonal républicain de Douar tions des dépôts d'étalons de Lamballe, time à Plouescat. nenez s’est réuni dimanche dernier. Il a d’Hennebont, do La Roche sur-Yo» et d’An commencé par procéder au renouvellement gers, n’ayant pas gagné une somme totale Par décision du 14 juin, M. Thoribe a été de son bureau. M. Emile Gilfo, industriel, de 2.500 fr. — 500 fr. et les entrées au l ,r, nommé à un emploi de cantonnier du ser 200 fr. au second.— Distance : 4.000 mètres. a été réélu président. vice vicinal du Finistère, à défaut de candi 5« course. — Au galop. — Prix de la So Le comité s'est ensuite occupé de la dé dats militaires. signation du candidat républicain pour l’é ciété d’Encouragement. — 2.000 fr. offerts lection du 21 juillet. La candidature de M par la Société d'Encouragement pour l’amé' Chronique électorale. lioration des races de chevaux en France, Damey a été acclamée, sans opposition. pour chevaux de 3 ans et au-dessus, n ’ayant Un mois seulement nous sépare des élec Canton de CliAteaulin. — Conseiller pas gagné un prix de 5.000 fr. — Les entrées au second.— Distance : 2.000 mètres environ tions qui vont avoir lieu pour le renouvel- , général sortant : M. Armand Gassis. ement du Conseil général et des Conseils 0* course. — Course de haies. — Prix du Par une lettre adressée aux maires du Stangala.— 500 francs offerts p a rla Société d’arrondissement. C'est le moment de faire canton, M. Gassis a fait connaître qu’il ne des Courses, pour chevaux de tous Ages, nés )art h nos lecteurs désinformations qui nous demanderait pas le renouvellement de son et élevé6 dans le département, à l’exclubion sont parvenues sur la situation électorale mandat. des pur sang et des chevaux inscrits au dans les divers cantons du département. On parle de la candidature de M. Hallé Bulletin officiel, appartenant depuis 0 mois Nous commençons aujourd’hui à résu guen, député de la l r,! circonscription de au moins au même propriétaire du Finistère, mer ces renseignements. Chilteaulin. Il aurait pour concurrent M montés par tous cavaliers, à l’exclusion des Canton de Quimper. — Conseiller gé Miossec, qui a représenté pendant plusieurs jockeys et des gentlemen-riders. — 2U0 fr. au 1", 125 fr. au 2*, 75 fr. au 3*, 60 fr. au 4* années la même circonscription. néral sortant, M. de Servigny. et 40 fr. au 5' Distance : 3.000 mètres On ne sait encore si M. de Servigny se environ. Canton de Douarnenez. — Conseiller présentera de nouveau dans ce canton répu blicain, où son élection do 1901 avait été une surprise, ou plutôt une véritable cause de stupéfaction. Ce n'est assurément pas dans l'exercice de son mandat qu’il s'est ac quis des titres nouveaux à la confiance des électeurs. Il va de soi que le parti républicain entrera en lutte pour lui opposer un concur rent, dont le succès est dès à présent assuré. Une réunion générale des adhérents au comité républicain de Quimper est convo quée pour demain, 23 juin, h 9 h. 1/2 du matin, salle Autrou, rueToul-al-Laër. C'est dans cette réunion que le candidat républi cain sera désigné. Un journal radical-socialiste,-le Réveil du Finistère, a eu la singulière idée d'an noncer l’éventualité de la candidature de M. Henri Collignonl ancien préfet du dépar ment. Nous recevons à ce sujet la lettre suivante, qui fait bonne justice de cette in vention : Paris, le 19 ju in 1907. Monsiour le Rédacteur on chef, Un officieux, quo j ’en remercie, m ’a en voyé sous bande un numéro d# Réveil, jour nal dont j ’avais oublié jusqu'au titre. J ’ai pris un intérêt extrême à sa lecture. J'ai d’abord trouvé uno définition du ré publicain, signée Jean-Louis (les Louis jouent un grand rôle dans ce journal) et que j'aurais signée moi-môme. Vraiment oui, moi-môme, et tant d’autros républicains, tels que ce Gambetta tombé, jadis, sous la haine de ceux qui industrialisent aujourd’hui sa mémoire ; ce Ferry, auteur de notre légis lation scolaire ot qui est mort de l'opprobre jeté sur lui par ceux-là qui se préparent, ces temps-ci, un triompha en son nom ; ce Waldeck qui, en môme temps qu’il donnait aux ouvriers la liberté syndicale, rêvait do fon der un parti consolateur dans la R épubli que I J ’y ai trouvé, aussi, ot cela n’a pas été sans me surprendre, un Jouy défenseur des pro cessions I Co n’est pas que je le blAme d'uvoir enfin compris que la liberté n’est pas le droit d'«pprimer les autres, mais seulement celui do no pas se laisser opprimer par eux, et j ’ai quelquo mérite dans le cas particulier ; car je n'aime guère les manifestations sur la voie publique, quelles qu’elles soient. Jo préfère, toutefois, celles que font dos jeunes filles portant des bannières on chantant des cantiques par les rues, à colles qu'ont cou tume de fairo les amis (ou les anciens amis) de M. Jouy, et qui eo terminent, d’habitude, par des coups, des mourtres ot dos incendios. Mais qu’ost devenu le Réveil d’antan, lo Ré veil où toute la prose qui n ’était pas em ployée à jeter los républicains les uns con tre los autres, ou à m’injurier, s’appliquait ii appelor lo ridicule et lo mépris sur tout ce qui constitue le sontiment religieux des Bre tons ot à los blesser dans leur conscionco ? Aux termes d'un rapport approuvé le Que de changements on peu do mois, ot 17 juin par le président de la République, une mention honorable est décernée à M. quo Paul-Louis doit souffrir s'il lit encore Guillou (Jean-Yves Philibert), cultivateur à le journal de son acolyte I Courses de Q uim per. 7« courbe. — Steeple-Chase. — Prix de la Société sportive d’Encouragement (CrossLes courses de Quimper auront lieu les samedi 17 et dimanche 18 août 1907, sur l'hippodrome de Cuzon ; la première course aura lieu ît 2 heures précises, et les autres courses se suivront de 20 en 20 minutes. En voici le programme : Samedi 17 août. 1 course. — Au galop. — Prix de la Ville de Quimper. — 1.000 francs, offerts par la Ville de Quimper, dont 800 fr. au 1«' et 200 fr. au 2e, pour chevaux entiers, hon gres et juments de 3 ans, à l’exclusion du pur sang.— Distance: 2.000 mètres environ 2* course au trot. — Prix du Départe ment. — 1.200 francs, offerts par le Conseil général, pour poulains entiers et pouliches de 3 ans, de 1/2 sang, nés et élevés dans les circonscriptions des haras d’Hennebont et de Lamballe, et n ’ayant pas gagné un total do prix de 5.000 fr. — (iOO fr. au 1er, 300 fr. au 2°, 200 fr. au 3" et 100 fr. au 4*.— Distance : 4.000 mètres. 3' course. — Au galop. — Prix de la So ciété Sportive d’Encouragement (prix spé cial). — 2.000 francs offerts par la Société sportive d’Encouragement, dont 1.500 fr. au l*r, 300 fr. au 2* et 200 fr. au 3», pour che vaux de 3 ans et au-dessus, n’ayant gagné ni un prix principal ni doux prix spéciaux de la Société sportive d'Encouragement, ni, dans uno mémo année, une somme de 8 000 fr. — Distance : de 2.000 à 2.400 mètres. 4* course. — Au trot. — Prix du Chemin de fer d'Orléans. — 700 francs (500 fr. par la Compagnie d’Orléans et 200 fr. par la Société des Courses), pour chevaux et ju monts de 3 à 7 ans inclusivement, de 1/2 sang nés et élevés dans los circonscriptions dos d ép ôtB d'étalons do Lamballe, d ’Henne bont, do La Roche-sur-Yon et d’Angers ; 400 fr. au 1,r, 200 fr. au 2* ef 100 fr. au 3*. — Distance : 4.000 mètres. 5* course. — Au galop. — Prix d'Encourayement à l’Élevage. — 000 francs (200 fr. offerts par M. le marquis de Plœuc, prési dent do la Société, et 400 fr. par la Société), dont 250 fr. au l'f, 150 fr. au 2*, 100 fr. au 00 fr. au 4* ot 40 fr. au 5e, pour chevaux do 3 à 0 ans, nés et élevés dans le départe ment, à l’exclusion des pur sang et dos che vaux inscrits au Bulletin officiel, apparte nant depuis 6 mois au moins au mémo pro priétaire du Finistère, montés par tous ca valiers, à l’exclusion dos jockeys et des gontlomon-riders. — Distance : 2.000 mètre» en viron. G* course. — Prix régional de la Société des Steeplc-Chases de France (2° sério). — Stoeple-Lhaso. — 1.500 fr. offerts par la So ciété dos Steeple-Chasos do France, pour chevaux do 4 ans ot au-dessus, nés etélovés on Franco, n’ayant pas gagné 12.000 fr. en courses à obstacles, à l ’exclusion do ceux ayant gagné un prix régional do 1«•« sério ou doux prix régionaux do 2* 6ério. — Au aocond 300 fr.sur lo prix,au troisième 100 fr. sur los entrées. — Distance : 3.500 mètres onviron. Ille-et-Vilaine : Blé d’hiver, 145.325 hec tares, bon état.— Blé de printemps, 950 hect., bon. — Môteil, 175 hect, bon. — Seigle. 1.800 hect., bon. — Orge d'hiver, 6.900 hect., bon. — Orge do printemps, 22.800 hect., bon. — Avoine d’hiver, 46.220 hect., bon. — Avoine de printemps, 25.900 hect., bon. Country.— 2.400 francs offerts: 1.000 fr. par la Société sportive d’Encouragement, 1 .0 0 0 fr. par la ville de Quimper, 215 fr. par la Société et 185 fr. sur les fonds du Pari-Mutuel, pour tous chevaux entiers, hongres et juments de 4 ans et au-dessus. — 1.500 fr. au l ’f, 400 fr. et la moitié des entrées au 2*, 300 fr. et l ’au tre moitié des entrées au 3* après que le 4* aura retiré la sienne, 200 fr. au 4*. — Dis tance : 4.500 mètres environ. Société d ’a g r ic u ltu r e de Q u im p e r. — C o n c o u rs à B rie c. La société d'agriculture de Quimper a tenu son assemblée générale annuelle le samedi 15 juin, sous la présidence de M. Le Floc’h, président. L'assemblée a décidé que le concours de la société aurait lieu a Briec le lundi 9 septembre 1907. Le programme du concours a été arrêté dans cette même réunion. Nous le pu blierons incessamment. Sociétés ag rico le s. — C om ice de F o u e sn a n t. produit. Le secrétaire de la mairie, qui est l’instituteur, est intervenu dans le débat pour soutenir que les instructions pré fectorales ne permettaient pas de faire cette location pour un si faible loyer. Plusieurs conseillers ont protesté avec force contre cette intervention inattendue du secrétaire,qui n’a pas le droit de pren dre part aux délibérations. L a Fête des Ecoles. Les écoles du Finistère ont continué cette semaine à célébrer dignement la Fête des Ecoles et à honorer comme il convient la mémoire de Jules Ferry. A Ergué-Gabéric, notamment, elle a eu lieu jeudi. Dans une des. classes, coquettement or née, de l’école des garçons du bourg, étaient réunis les premiers élèves d î chaque école de la commune, auxquels s’étaient joints quelques parents. La féte était présidée par M. Le Roux, de Lezouanach, délégué can tonal. M. Le Guay, propriétaire du Cleuyou, ancien président d’une section de la Ligue de l'Enseignement, a fait une très intéres sante causerie dans laquelle, après avoir parlé de Jules Ferry, il a donné d’excellents conseils aux enfants. Puis il a amusé son auditoire par des morceaux de phonogra phe habilement intercalés entre des récita tions et des chants exécutés par les élèves. Enfin, au départ, les enfants ont reçu cha cun un souvenir. La veille, déjà, les petits élèves avaient eu leur poches remplies de jonbons et d'amandes. Tout cela était dû à la générosité de quelques amis dévoués de l’école qui ont droit à tous les remercie ments. A Briec, la féte a été particulièrement vrillante. Au Guilvinec, elle a été précédée, a veille, d’une retraite aux flambeaux. A Bannalec, des jeux divers ont clôturé la cé rémonie. A Saint-Thurien, à Plonévez-duFaou, à l’Hôpital-Camfrout, à Port-Launay, à Crozon, etc., etc., la Féte des Ecoles a été très suivie par la population. A Carhaix, la fête a été fixée au dimanche 28 juillet et servira de clôture à l’année sco laire. A Quimperlé, elle sera célébrée aujour d’hui, si le temps le permet, à la forêt de Carnoët. ^ Le Comice agricole dn canton de Fouesnant tiendra sa réunion annuelle à la mairie de Fouesnant, le dimanche Gonconrs et examens 30 juin, à 2 heures. Brevet élémentaire. — Voici les noms Ordre du jour de la réunion : des jeunes filles qui ont été reçues définiti Situation financière du Comice ; Elaboration du programme du pro vement aux examens du brevet élémentaire, à Quimper: chain concours ; Mlles Alix, Auffray, Le Bars, Léontine Désignation do la commune où se tien Le Berre, Marie-Jeanne Le Berre, Le Bourdra ce concours et fixation de sa date his, Briec, Louise Le Bris, Burel, José Nomination des commissaires. L a s itu a tio n a g ric o le en B re ta g n e . Voici, d’après les rapports des pro fesseurs départementaux d’agriculture, quelle était, au 15 mai, la situation agri cole dans les départements bretons : Finistère : Blé d’hiver, 30.790 hectares, très bon état. — Blé de printemps, 22.400 hect., très bon. — Môtcil, 7.775 hect., très bon. — Seiglo, 25.775 lieot., très bou. — Orge de printemps, 10.320 hect., bon. — Avoine d’hiver, 46.790 hect., bon. — Avoine de printemps, 18.900 hect., très bon. Côles-du-Nord : Blé d'hiver, 104.500 hec tares, bon état. — Blé do printemps, 1.700 hect., b on . — Môteil, 4.400 hect., bon. — Seigle, 18.000 hect., assez bon. — Orge do printemps, 16.400 hect., incomplètement levée. — Avoine d'hiver, 05.700 hect., assez bon. — Avoine do printemps, 20.000 hect., bou. Morbihan : Blé d'hiver, 48 .00 0 hectares, rés bon état.— Blé de printemps, 0.500 hect., très bon. — Métcil, 540 hect., très bon. — Seigle, 74.000 hect., très bon. — Orge d’hiver, 500 hect., très bon. — Orge do printemps, 350 hect., très bon. — Avoine d'hiver, 19.500 hect., bon. — Avoinedo printemps, 19.300 hect., très bon. phine Cabon, Camail, Angèle Cariou, Hé lène Cariou, Causerel, Coquil, Dano, David, Marguerite Douguet, Perrine Douguet, Eliès, l’ élep, Férec, Le Goaëc, Godin, Goraguer, Gourret, Guirnec, Louise Lecoq, Lorimey, Louarn, Lunven, Mathelier, Maure, Méhu, Louise Morvan, Marie Morvan, Renée Ni colas, Le Noac’h, Provost, Quéinnec, Quéméner, Quentel, Regnault, Le Roch, Rospars, Séven, Sinquin, Henriette Stéphan, Suignard, Eudoxie Thomas, Tréguier, Uhel, Velly, Lo Voëdec, Yvonno*. Brevet élémentaire d’instituteur. — Les examens pour l’obtention du brevet élémen taire d’instituteur auront lieu lundi à Q uim per. 122 candidats se sont fait inscrire. Enseignement primaire. — Certificats d’études. — Voici la liste des aspirants ayant subi avec succès l’examen dans le cadton de Pont-l’Abbé : G arçons Ecole publique de Pont l’Abbé. — Aulina, Bnudry, Lo Bellec, Bernard, Borréliouc, Bonizec, Branquot, Coïc, Corcuff, Le Corre, Corvé, Gales, Gléhen, Le Goaër, Gouletquer, Guégaden, Guénolé, Jégoudez, Le Lny, Lucas, Nicolas, Pelherin, Péron, Le Pape, Queffélec, Raphalen, Richard, Tho mas, Volant. LE FINISTERE jioole publique de Combrit. — Bothuon, irviel, Volant. Ecole privée de Combrit. — Corcuff. Eoole de Guilvineo. — Bigor, Brieo, Cri quet, Garo, Guégan, Kergoat, Souron. Ecole de l’Ile-Tudy.— Campion, Le Corre, Guinvarc'h, Rlou. Ecole de Kérlty.— Berrou, Jézégabel. Ecole de Léchlagat. — Lo Corre. Ecole de Leaconil. — Carlou, Lucas, Thépot. Ecole de Lootudy. — Brenner, Le Lay, L ’Helgoualc’h, Le Léo, Péron. Ecole de Ponmaro’h. — Le Berre, Boennec, Le Buannic, Cosaec, Deaaoudrea, Diquélou, Drézen, Le Lay, Jégou, Stéphan. Eoole de Plobannaleo. — Cariou. Ecole publique de Pont-l’Abbê. — Andro, Boaaer, Bourbao, Calvez, Cariou, Caatrio, Le Cléao’h, Le Corre, DiaBCorn, C. Dilosquer, laid. Dllosquer, Le Faou, P. Folgoaa, L. Folgoaa, Le Garrec, Gouzien, Guitôt, Kerfrlden, Péron, Plouzenneo, Stéphan, Thomas, J.-L. Toulemont, L* Toulemont, L» Toulemont, L* Toulemont. Ecole de Saint-Guénolé. — G. Daydé, L. Daydé, Stéphan. Eoole de Saint Guido (Lootudy). — Le Bac; Guirriec. Ecole de Salnt-Joan-Trolimon. — Le Berre, Yvin. Eoole de Tréguennec. — Péron. F illes Ecole de Pont-l'Abbé. — Baudry, Ber nard, Bonizec, Cavellier, Coatval, Folgoaa, Guéguiniat, Kerlen, Larzul, Le Lay, Le Moal, Tanneau, Taroau, Rlohard. Ecole de Guilvineo. — Nicole. Ecole de Lootudy. — Arhan, Monfort, Stéphan. Ecole de Penmarc'h. — Glonguen, Jégou. Ecolo de Saint-Guido (Lootudy). — Tlrilly. Eoole de Saint-Jean-Trollmon. — Lengl«t. Ecole de Tréguennec. — Péron, Tanniou. Eoole de Tréméoo. — Le Moal. Voioi la liste des aspirants admis dans le canton de Pont-Croix ; G arçons Ecole de Pont-Croix. — Anaquer, Boutler, Castrée, Cavarlé, Evenat, Faillard, Gloaguen, Gouriou, Hélouet, Jadé, Jézéquol, Kersual, Lapart, Le Moal, Olier, Plouhinec, Stéphan, Le Tieo. Eoole d'Audierne. - Autrot, Le Berre, Boulangé, Bourden, Brénéol, Cariou, H.Coz, Y. Le Coz, Donnart, Douarinou, Floch, E. Le Gall, P. Le Gall, Guelleo, Kériait, Kerlooh, Lardic, Laabléia, Moigne, Percelé, Ropars, Stéphan, Thalamot, Trividic, Carn, Cotonéa. Eoole de Beuzeo Cap-Sizun. — Glllot. Ecole de Cléden-Cap-Sizun. — Arhan, Le Brun, Chalm, Coader, Coquet, Danzé, Jaffry, Joncour, C. Kérisit, J. Kériait, C. Kerloc'h, P. Kerloo’h, Keraual, Normant. Eoole d’Kaquibien. — Donnart, Sévère. Ecole de Goulien.— Houart, Marzin.Rlou. Ecole de PlogoiT. — Movol, Riou. Ecole de Plouhinec. — Anaquer, Biliec, Burel, Cabillic, Gloaguen, Kerné, Kérourédan, Le Gouil, Mourrain, Mouzin, Quéré, Quillivic, Scudeller, Trividic, Urvoas. Ecole de Poulgoazec. — Le Berre, Bourhis, Garrec, Kerloc’h, Pellaé, Stéphan. Eoole de Primelin. — Couillandre, Kériait, Laouénan, Louarn, Priol, Thomas. Ecole de l’île de Sein. — Marzin. Plus de 600 hommes du 17* d’infan Etat civil du 14 au 20 juin. — N a is s a n cks. — Jeanne Dubeau, r. du Frout. — Jeanne terie se sont mutinés et, après avoir La fraudo dans l’armée. — On sait quo, Anna-Mario Louise Gloaguen, r. du Sallé. — pris des cartouches à Agde, se sont 1™ ¿PREUVE par uno oiroulairo réoonte, lo sous-seorétaire Louis-Alain-Mario Lozach, r. du F’ont-Firmin. rendus à Béziers. Chevaux hongres et juments de 3 ans (at d’Etat do la guot’re a décidé qu’il n’y a pas — Jacques de Poulpiquet, r. Saint-Autoino. — Le général Bailloud, parti de Mont liou de ko borner h des sanctions oonti'aoiuelles télés soûls). — l*r prix, 250 fr., Eclaireur, à Jaequos Plouhinec, r. de Douarnenez. — JeanM. Ti 8 sier do Saint-Albin, du Conquet ; 2«, pellier pour Béziers avec de t artille ooutro les fournisseurs do l'armée reconnus Corentin Le Mcn, r. du Ctiapeau-Uouge. — 150 fr., Eclair, à M. Louis Le Gall, de Ban rie, a élé arrêté en roule, la voie fer ooupables do fraudo. Juliette Louise Pennoe, av. de la Gare. Dos applications viennent d’ôtro faites de nalec ; 3«, 120 fr., Epars, à M. Tissicr, pré rée étant détruite. 177 naissances en 1907. ootto déoision. Un entrepronour de fourrages, cité ; 4«, 100 [t.,Ecrivain, à M. Tissier, pré Maringes : 51. C h a m b re des d é p u té s . ayant été oonvainou d’avoir livré do l’avoine cité; 5',80 fr., Eudoxie,à M. Massé, de Saintécès . — Renée-Marie Le Roux, 0 mois, r. D Pol-de-Léon ; G», 70 fr., Express, à M. Tis oxotiquo au liou d’avoino indigène, va être, La Chambre des Députés a entendu outre la résiliation de son marohé et l’exclu sier, précité ; 7", 30 fr., Coquette, à M. Chan- des Douves. — Corcntin Stervinou, G4 ans, les explications de M. Clémenceau sur maçon, veuf de Marie Jézôquel, & l'Hospice, sion des fournitures do la guerre qui a été pro- vril, do Landerneau. les troubles du Midi. Après une lon — lîir.ilie-Louise-Marie Clément, 32 ans, sans nonoéo contre lui par le sous-seorôtairo d’Etat, 2>> ÉPREUVE profession, épouse de Frhnçois Parent, r. du gue et violente discussion, elle a ap l’objot do poursuites judioiairos. Chevaux hongres ot juments de 3 ans Pont-Firmin. — Marie Richard, 10 ans, r. de prouvé son attitude par 328 voix L’autorité judiciaire va être également saisie (montés). — t“1prix, 250 fr., Pethiot, à M. la Providence. — François Malléjacq, 65 ans, contre 227. du oas d’un autre entrepreneur choz lequel on Guillaume Iïuon, de Plouégat-Guerrand ; a constaté l’oxistonoo d’un poids démuni du 2«, 150 fr., Diane, à M. Tissier, du Conquet; garçon de magasin, époux de Marie Gallic, plomb portant lo poinçon du vérifioatour et 3°, 120 fr., Elégant, à M. Cail, du Moros, en r. Sainte Catherine. — René Le Scouarnec, 40 ans, huissier, époux do Marie Le Page, r. qui sorvait il poser dos fournitures destinóos h Service particulier du Finiîtère. Lanriec ; 4», 100 fr., Eclipse, née et élevée Kéréon. — Yvcs-Marie Cosmao, GGans, maçon, l'armée. chez M. Le Nir, à ChiUeaulin, appartenant époux de Marie-Corentine Thépot, voie RouLa suppression du recrutement régional. au même ; 5», 80 fr., David, à M. Alain zaut. — François-Mario Le Reguer, 53 ans, Paria, 22 juin, 7 h. 40 matin. — On annonoo qu’on songorait.au ministère de Kornévez, de Kérenven, en Ergué-Armel ; matelot des douanes en retraite, époux de Ma A c te s o fficiels. la Guerre, à rononoor au roorutoment régional 0', 70 fr., Emeutier,k Mme veuve Feunteun, rio Beseond, à l’hospice. — Louis-Alain Mahé, ot à revenir il l’anoion sytèmo do répartition du de Gougalic, on Ergué-Gabéric ; 7», 30 fr., 47 ans, jardinier, époux de Marie-Louise Le_ Le Journal officiel de ce m atin pu contingont dans tous los eorps_ d’armée, de fa Eclipso., à M. de Vincelies, du château de Naour, h Goarem Dro.— Pierre-Marie-François blie u n arrêté ordonnant, pour le 1er çon h éviter oo qui s’ost produit avec la forma Kéraorel, en La Roche-Maurice. Kerfer, 57 an«, négociant, époux de Corenline septembre, la fermeture d'un certain Flots de rubans ; Arthur, né et élevé en Lozach, r. Neuve. tion do régiments do Bretons, do Méridionaux, nombre d’établissements congréganisoto. On maintiendrait oopondant Pexooplion Pont-an-Noc'h, en Briec, chez M. Le Dé, 258 décès en 1907, appartenant au même ; Eclipse, à M. Tis dont 87 aux hôpitaux. tes ou d'écoles annexes d'établissements prévuo on favourdos hommes mariés, sier, du Conquet. congréganistes du Finistère. P u b l ic a t io n s d e M a r ia g k s "Nouvelles militaires Police correctionnelle. — Tribunal de Q u im p e r. Audience du jeudi 13 juin. M. Salaün, notaire à Plonéour-Lanvern, poursuivi d'ofllce par le Parquet pour récla mation de 8ominos non dues, a été frappé par le tribunal do huit jours de Busponsion. Audience du 18 juin. Douahnenez. — Vol et vagabondage. — Marie H élias femme Pinard, 40 ans, ori ginaire de Scaür, suus domicile fixe, ayant demeuré à Brest, a, à Douarnenez etPloaré, dérobé dos objets de lingerie ot d’habilloment au préjudice de diveraea personnes. Elle est en outre poursulvlo pour vagabondage. 2 mois de prison. Goui.irn. — Police du roulage. — Jean Urcun, 53 ans, cultivateur à Kervéguen, ren contré la nuit par des gendarmes en pa trouille, lorsqu’il conduisait une voiture non éclairée, a pris la fuite malgré leur ré quisition. Il est condamné à une amende de G fr. pour défaut d’éclairage ot à une de 10 fr. pour refus do s’arrêter. Cette dernière peine oat auspendue. Po^ï-Croix — Ivresse. — Jean Ilubry, 21 ans, est condamné, pour ivrease en réci dive, à 2 mois de prison, et privé de ses droits électoraux ; il lui est fait en outre applica tion d’une amende do 3U0 fr. Lanrikc. ■ — Outrages A agent. — Charles Bourlès, 32 ans, ouvrior boulanger, étant en état d'ivresse, a outragé le garde-cham pêtre do Lanriec ; 1 mois de prison et privation de sos droits électoraux. Voici les résultats de cette journée : première 3° ÉPREUVE Prix des habits rouges. Epreuve d’obstaclos pour chevaux do tout ftge ot de toute provenance, montés par des gentlemen por tant l’habit rouge ; 2 tours, 12 obstacles. — l*f prix, 400 fr., O'Porto, à M. le comte de Carcaradec, monté par le propriétaire ; 2“, 200 fr., Gay-Boy, à MM. le comte d’Havrincourt et le capitaine de Salins, monté par lo capitaine de Salins ; 3*, 1OU fr., Saharahoui, à MM. le comte d’Havrincourt et le lieutenant de Busnel, monté par le capitaine de Salins ; 4*, 100 fr., Little Mary, à M. lo comte de Carcaradec, monté par le propriétaire. Voici le programme de cet après-midi ; A une heure, chevaux hongres et juments de 4 et 5 ans, atteiés seuls. 800 fr. divisés en sept prix. A trois heures, chevaux hongre» et jumonts do 4 et 5 ans, montés, 800 fr. divisés en sept prix. A 4 h. 30, prix des Daines, épreuves d’obs tacles pour chevaux et juments de tout ftge et de toute provenance, montés par des gentlemen. 800 fr. divisés en quatre prix. « Messager Quimpérois ». — Los pigeons do la Société, poursuivant le programme de» coursesdo 1907,ontfait,ces jours derniers, Saincaize, ville distante de 550 kilomètres, par un temps superbe et vent faible. Le U'f pigeon constaté, appartenant à M. Derrion, est arrivé à 2 h. 17’ 48", fournissant une vitesse de 98G mètres 15 à la minute, soit 59 kilomètres à l’heure. M. Daniélo so classe second, 2 h. 28’ 10”, ayant lait 968 mètres 10 à la minute. Les pigeons avaient été lâchés à 5 heures du matin. Jean Guennec, boulanger, domicilié à Penhars, et Marie-Catherinc Le Gucllec, cuisiuière, domiciliée h Quimper. Jean Boissel, perruquier, et Louise-Marie Gounnelen, journalière, domiciliés à Quimper. Julien Jugant, marin-pêcheur, et MarieAnne Biger, blunchisseuse,domiciliés à Quim per. Jean Louis Briand, employé de chemin de fer, domicilié à Evreux, et Jeanne-Louise Cadiou, cuisinière, domiciliée il Quimper. Lucien Jean, employé de commerce, domi cilié è Quimper, et Germaine Rollin, sans pro fession, domiciliée à Lorieot. Claude Ligen, cultivateur, domicilié h Quim per, et Marie Nihouarn, oultivatrice,domiciliée à Penhars. El liant. — Pigeon voyageur recueilli. — M. Christophe Le Nerrant, menuisier à Elliant, a recueilli, mardi soir, un pigeon voyageur rouge foncé, portant à l’une des pattes un anneau en argent avec le n° 8361, l'année 1905 et les ini tiales R. P. (K.) et à l’autre patte un anneau en caoutchouc avec le n° 821 et l’initiale (P.). P o u ld re u z ic . — Monomane du sui cide. — Le nommé Jean Hénatï, dit Dou- ric, cultivateur à Keruguel, est depuis un mois environ atteint de la manie du suicide. Il y a quelques jours il s'est jeté à deux reprises dans le bief du mou lin Douguet. Puis, en l’absence de sa femme, il s'est porté deux coups de cou teau au bas-ventre. Un médecin,mandé, a ordonné son transfert à l’hôpital de Quimper. Son état est assez inquiétant. L es tro u b le s d u M id i. La mutinerie du 17* de ligne est ter minée, les mutins ayant reçu des a u torités la promesse qu'ils ne seraient pas punis ; ils sont rentrés à lu ca serne et ont rendu leurs armes et leurs minutions. Ils repartiront pour Agde dans la matinée. On dément les bruits de révolte du 13* chasseurs et du ÎOO• de ligne, ainsi que la démission du colonel-du 139' de ligne et du Lieutenant-colonel du 13‘ chasseurs. A Narbonne, 10.000 personnes ont assisté aux obsèques des victimes de ces derniers jours ; neuf discours ont été prononcés ; il n ’y a eu aucun inci dent . La détente était complète dans ta soirée. Quatre mille paysans de Lodèce se sont emparés du sous-préfet de Lodèoe et le retiennent prisonnier. A Montpellier, dans la soirée d'hier, la foule a lapidé u n poste de police. La cavalerie et l’infanterie ont dispersé les manifestants ; elles ont été accueillies p ar des coups de revolver. Des bagarres ont éclaté et il y a eu de nombreuses arrestations. Des manifestations ont également eu lieu à Nîmes et à Perpignan , mais sans incident grave. Le tribunal de commerce de Nimes a démissionné. D an s l'a r m é e . Les généraux de brigade Courbebaisse, Bonneau, Qoetschy, Souvestre, C h âte a u lin . — Véloce-Club Châleau- Marcy, Pelletier, Duponnier et S il Oongahnkau. — Pêche au chalut. — Trois linois. — Le Véloce-Club Ghàteaulinois vestre sont promus généraux de divi équipages de Concarneau sont poursuivis Jaunes opacités. — Les nommés Yves organise demain dimanche une prome pour pêcho au chalut dans la baie do La Fo sion. Le Bris et Alexis Mingam, Agés de 18 ans ; nade au Faoû, où il se rencontrera avec rôt. Ce sont ceux des canots Surcoufie Cor Les colonels de la Garenne, Buis, saire (7 hommes),Sai7Ue-Hélône (G hom mos), Roger Gallon, ûgé de 17 ans, tous trois do les sociétés vélocipédiques du Fir istère. Ancelle , Baugillot, Donnât, Moreau, Le départ aura lieu de la Mairie à ot Liberté (G hommes). miciliés à Brest, arrivés depuis peu dans Ils sont condamnés, les patrons à i jour notre ville, entraient jeudi soir, vers dix 8 heures t/2, et la cotisation est fixée Desaleux, Leturc, Bessel, Lucas, S il C h e m in s d e fe r d é p a r te m e n ta u x d u vestre, Rousseau, Prosi , Drude, Foch, do prison avec sursis, lea hommes à 16 fr. heures, dans le débit tenu par Mme Moën- à ! fr. 50. F in is tè r e . — C h a n g e m e n ts d ’h o d’amende, également avec sursis. Bérard, Leclerc et Tariel sont pro ner, rue Neuve, 11. ra ire s. En outre, le nommé Joan Scnor, patron mus généraux de brigade. Q u im p e r lé . — La fêle du drapeau Après avoir soustrait un litre d ’eau vul du canot Saint-Jean, est poursuivi pour A la suite des événements du Midi, Voici, pour les lignes de Douarnenez h des Vétérans. — Dimanche a eu lieu, à avoir navigué sans rôle et embarqué 5 hom néraire et menacé Mine Moënner de lui Audierne et de Quiniperlé à Pont-Aven, Quimperlé, la remise du drapeau à la 2093« le général de brigade Tur cas est mis « faire son affaire », ils se rendirent dans mes non portéa sur le rôle d’équipage. l’horaire des trains que la Compagnie des section dos Vétérans. en disponibilité et le général Van den une maison hospitalière de la rue Pen-ar50 fr. d’amende avec sursis. chemins de fer départementaux mettra en Le colonel Roudière, président de la sec Vaerò est remplacé et recevra un Slang, où ils proférèrent les mêmes menaces marche h partir du 1" juillet : tion de Quimper, délégué à cet effet par le autre emploi. îi l’égard du personnel de l’établissement. conseil général des Vétérans, a remis le nou Ligne de Douarnenez à Audierne. Police correctionnelle. — Tribunal H avas. mutin inntln «oir «oir 2h55 3 5 3 14 3 26 3 40 12 10 3 52 mfttlu matin aolr Audierne (départ).... 5h45 llt>25 lh30 Pont-Croix (dopart)... 5 59 9 41 1 47 Beuzeo (halte) (1)....... 6 10 9 53 1 58 Poullan...................... G 20 10 4 2 t) 6 20 Lestrivin (arrêt fac.) (2) G 27 10 11 2 16 G 27 Douarnenez (arrivéo). G 35 10 20 2 25 0 35 Douarnenez,départ... Lestrivin (arrêt fao.)(2) P o u llan..................... Beuzeo (halte) (1)....... Pont-Croix (départ)... Audierne (arrivéo) — 8h»» 8 » 8 15 8 26 8 38 8 50 11h|5 I l 25 11 3< 11 45 11 58 7h»s 7 9 7 16 7 2G 7 38 7 50 noir 5M5 6 »» G 10 (1).— La halte de Bouzoo n’est ouverte qu^aux seuls transports dos voyageurs sana bagages et dos chions accompagnés. (2). — L’arrôt facultatif de Lestrivin n’ost ouvert qu'aux transports des voyageurs sans bagages et aux chions accompagnés. — Los trains ne s’y arrêteront que sur la demando des voyageurs. — En conséquence, les voya geurs qui déaireront y descendre devront on aviser le conductour du train, et ceux qui voudront y prendro le train devront se pla cer auprès du poteau d’arrêt et indiquer leur intention au méuanicion par un geste très apparent. de Ch& teaulin. Audience du 20 juin. — Vagabondage, mendicité et bris de clôture.— La fommo Marie Lo Gall, veuve Lo Floch, originairo do Melgven, furieuso de ao voir refuser l ’aumône dano l'après-midi do samodi dornier, jota un cail lou dans los vitros du magasin do M. Corcuff, libraire, quei de Brest, à Chftteaulin. Iillo alluit redoubler quand ollo on fut empêchée par M. Corcuff, qui la remit aux gendarmes. La veuvo Le Floch so trouvo on outre on état do vagabondago. Elle a subi, dit-elle, 65 condamnations ot espèro bien arrivor à la contièmo. Le Tribunal lui en donne une de plus ot la condumno à G mois do prison. C iia te a u lin . Ivresse.. — Marie-Anne Galéou, femme Morvan, condamnée lo 28 février 1907 par lo Tribunal do Chfttoaulin à la peino do 2 mois do prison pour ivresbe, a fait opposi tion à ce jugoment. Lo Tribunal maintient son jugomont. Quimperlé (départ)... La Fi-Clohars(nl'«)(1). Moëlan (départ)......... LeGuilly(arrôtfac.)(2) Riec-s-Bélon (départ). Pont-Aven (arrivée).. 10 20 Pont-Avon (départ)... Riec-s-Bélon (départ). Le Guilly(arrêtfac).(2) Moëlan (départ)......... L a F ‘-Clohars(h>‘"|(l). Quimperlé (arrivée)... mi\tln 7>i» 7 15 7 27 7 34 7 M 7 55 mitin ■oir lolr(A) llhüO 6h 15 3h35 12 1 G 26 3 46 12 14 G 39 3 59 12 19 G 44 4 4 12 33 6 58 4 12 45 7 10 4 30 matta m lr Molr(A) 10^35 4>>45 |1»45 10 4« 5 »» 2 »> 10 59 5 12 2 12 11 6 5 10 2 19 11 15 5 20 2 29 11 25 5 40 2 40 (a ).— Les tikins don t l’horaire oat dans cotto colonne n'ont llou quo le vendredi, jour de marohé à Quimperlé. (1).— La halte do LaForét-Clohars n’ont ou verte qu'aux seuls transports do grando vi tesse. (2) — Pour cette obaorvation, se rappor ter à la note n» ü concernant la ligno do Pouarnonez à Audierne oi-dessus. Prestations de serment. — Ont prêté ser mentiU'audionce civile do mercredi: M. JeanFrançois-Marie Bourven, bous ingénieur deB Ponts et Chaussées à Quitnper, à l’effet de dron8er procès-verbaux aux contrevenants à la police des rivières non navigables ni flot tables ; M. Jean-François Bihan, l«f maître fourrier en retraite, domicilié à Quimper, on qualité do syndic des gens do inor de 3* classe à Pont-l'Abbé, on romplacoment du syndic Lo Guon, décédé. Retraite aux /lambeaux. — La retraite Ligne do Quimporlà A Pont-Aven. mitlu 9b30 9 40 9 52 0 57 10 9 Puis ils sortirent de leurs poches couteaux et revolvers. Le tenancier de l'établissement ayant voulu s’interposer reçut des coups de cou teau au bras. Quatre agonis de police, informés de ce qui se passait, se rendirent sur les lieux et p.irent s’emparer, non sans peine, de deux des apaches. Le troisième fut arrêté un peu plus tard. Ils ont été conduits hier matin au par quet, puis écroués it la maison d'arrêt. Q u im p e r . — Le concours hippique. aux flamboaux qui devait avoir lieu co soir est roportéo à demain soir. L'itinéraire n ’en est pas oncoro fixé. — Le cinquième concours de dressage organisé par la Société hippique de Concerts militaires. — Voici le pro Quimper s'est ouvert hier après-midi. L'installation, sur le Ghamp-de-Bataille, gramme des morceaux qui seront exécutés offro le môme aspect que les années pré ce soir par la musique du 118° de ligue, de cédentes. Los vortes frondaisons du 8 h. 1/2 h 9 h. 1/2, et demain dimanche, Frugy dominonl los tribunes nui sem de 8 h. 1/4 îi 9 heures, place Sainl-Corentin ; blent adossées la montagne. La piste Samedi 22. est agréablement fleurie et très arlistement aménagée. L'ensemble est exces L’AIsacien (pas redoublé)......... .. 15. I.aborde. Ouverture de Concert................11. Sériée. sivement joli. La Qitana (valse)...................... ...Bticalossi. Quimper peut être fier do ce con cours ot remercier ses organisateurs ; Iiigoletlo (fantaisie).................. .. Verdi. La Fête au Village (chant)___ _A. Fajollo. il olire à ses visiteurs un spectacle d’un Dimanche 2.1. haut intérêt dans un cadrò ravissant. Le soleil ayant bien voulu so mettre Dunkcrqnc (marche)....................H. Houziaux de la partie, ' un très nombreux public llroceliande (fantaisie)........... ...Farigoul. so pressait dans los tribunes au début Mireille (fantaisie)......................Gounod. do ln première épreuve. Les toilettes Polha des Masques....................H. Martin. Le chef de musique, Em. K uhn. claires étaient légion. veau drapeau au capitaine Liot, président de la 2093“ section, en présence de MM. de Kerjégu, député, président du Conseil général du Finistère ; Le Louédec, maire, conseiller général, président d’honneur de la section ; de Brémond d’Ars, conseiller général ; des présidents, des délégations et drapeaux des sections de Quimper, Lorient, Ilennebont, Douarnenez, Bannalec, Pont-Avon, Moëlan et Concarneau. Le cortège s’est ensuite rendu, musique en tête, accompagné des sapeurs-pompiers et de lélégations des écoles, jusqu’au cimetière, où le colonel Uoudiêre a prononcé une pa triotique allocution en déposant une palme, au nom du Souvenir français, sur la tombe du quartier maître Le Bail, qui fut victime de la catastrophe de Vléna. Cette touchante cérémonie terminée, et après avoir assisté au service funèbre, célé bré à l'église Sainte Croix, en l’honneur des morts pour la Patrie, les Vétérans et leurs invités, dont plusieurs dames, ont pris part, au nombre de près de 250 convives, à un excellent banquet, servi dans la salle dos fêtes de la halle Saint-Michel, magnifique ment décorée de feuillages, de pavois, de trophées, do tentures aux couleurs nationa les, de panopliea et de faisceaux d’armes. Au champagne, des discours ont été pro noncés par MM. Liot, président; de Kerjègu et Le Louédec, vice-présidents ; Bonedetti, sous-préfet ; le colonel Roudière, Joseph de Brémond d’Ars et V aillant. seDocnes mmm Do nos correspondants particuliers. Paria, 21 ju in , 8 h. soir. L es tro u b le s d u M id i. De nouveaux cl graves événements se sont passés dans le M idi. Le ¡érant responsable : J . Bernard. Madame veuve RUÉ a la douleur de faire part de la perte cruelle qu'elle vient d'éprouver en la personne de son mari, M onsieur Em ile R U E , décédé en sa demeure, route de Con carneau, no 6 , le 19 ju in 19U7, dans sa 44''H’ année, m uni des sacrements de l'Eglise. Et elle remercie bien sincèrement les personnes qui ont bien voulu assis ter aux obsèques de son mari. A V I S La Société française îles Tickets commer ciaux prévient ses nombreux collec tionneurs q u ’elle délivrera gratuite ment le 22 ju in et tous les premiers samedis de chaque mois, 10 tickets à toute personne présentant son livret 30, rue Kéréon, Quimper. L a D ir e c t io n . t lfllirn LUUUI Pn ,ir 1(> 29 se p te m b re , près Q u im p " r , U N E M A IS O N servant actuellement de remise etecurie avec chambre au-dessus (le. tout pouvant être habité) ; adossé à la maison, bâtiment servant d abattoir; devant un champ. S ’adresser 28, place Saint-Corentin. iour cause de départ un VEN D R Elateau de plaisance en très bon état. — S’adresser au bu 1 reau du jo u ”ual. V LE FINISTERE • y-', . y . '-■«i.,».. .>■. Etude de M* P a u l LE SCOUR, avouô-lioenolô, 12, Quai de l’Odet, h Quimper. TENTE PAR FOLLE-ENCHÈRE A PRÈS LICITATION à l'audience des oriôe» du Tribunal oivll do Quimper, DU JE U D I 18 JU ILLET 1907 A M ID I au Palais de Justice, Quai île l'Odct, à Quimper. DÉSIQNATION DES IMMEUBLES A VENDRE : Département du Finistère. — Arron dissement de Quimper. — Canton et commune de ROSPORDEN. L O T U N IQ U E En la villo de ROSPORDEN, en bordure et an midi de la rne dn Honlin : UNE PROPRIÉTÉ COMPRENANT : l'U n e Maison d’habitation d iv i sée au rez-de-chaussée en deux par ties : l’une, au bout couchant, servant de m aison ; l’autre, au bout levant, servant de remise, m ais p o u v an t égam e n t servir de m aison. Ces deux par ties sont séparées l’une de l’autre par u n e entrée ayant une porte cochôre au m id i, sur la cour. Au-dessus, deux cham bres mansardées ; 2° Une Oour derrière ladite m aison, avec Puits et appentis ; 3° D ans ladite cour, côté couchant, un Bâtiment partagé au rez-de-chaus sée en deux pièces : l’un e , au bout m id i, sert d’écurie ; l’autre, attenant à la m aison d ’habitation (article l»r cidessus) et c o m m u n iq u a n t de plein pied avec cette m aison et avec la cour, sert de cham bre et de salle ; au-dessus de ces deux pièces, u n e cham bre ; / 4* A u fond et au m id i de la coür, un Magasin j ditions du cahier des charges dressé pour parvenir à la première vente, dont ! une expédition est déposée au greffe dudit Tribunal, où toute personne peut en prendre connaissance,eten présence des co-licitants prénommés et de M. le docteur Herland, demeurant à. Paimpol, subrogé-tuteur de Mlle Paule-Perrine- ; Marie Miroux, mineure où dûment eux appelés. Rédigé par l’avoué poursuivant sous signé. Quimper, le 20 ju in 1907. Paul LE SC O U R , 6* E t au fond de c e ja rd in , un petit Appentis constru it en bols et couvert en ardoises. Mise à prix fixée par le p o u rsu i v a n t : Troismillefrancs,ci 3 .0 0 0 fr. L a vente par licitation de cet im m e uble était poursuiv ie en exécution d ’u n ju g e m e n t rendu contradictoire m e n t par le T rib u n a l civil de Q uim per le 31 ja n v ie r 1907, enregistré. Entre i 1* M. E ugène M iroux, m archa nd de v in s , d e m eurant à R osporden ; 2° Mme Elisa-Marie M iroux, et 3° M. A lexandre L e Dot, son m ari, q u i l’assiste et l’a u torise, em ployé au port de Brest, y de m e u ra n t, dem andeurs, q u i ont et conti n u e n t pour leur A voué près le T rib u n a l civil de Q u im p e r M» A nd ré J o n c o u r , avec élection de dom icile en son étude, sise rue du Q u a i, n° 5, à Q u im p e r. M* A n d r é JO N C O U R , Avoué. E ti 15, rue Kèrèon. (Ces deux logements pourraient ótre réunis). Jardin, situé à Loc-Maria, à louer pour le 29 septembre. S’adresser chez Me Ja c q , notaire. A LOUER DE SUITE U N Etude do M* LUCAS, nvoué-lioenciô, ruo Vis, G, à Qui ui por. Décision du Bureau de Rennes 26 A V R I L 1907 D ’un exploit du ministère de Cosquérie, huisssier à Quimper, en date du 21 ju in 1907, Il résulte que la dame Jeanne Donnart, épouse du sieur Jean Gaonac’h, ancien marchand dè cidre, demeurant, au Cosquer-d’en-Bas, en la commune de P enh ars; A formé contre son mari sa demande en séparation de biens et que ML' L u c a s , avoué près le Tribunal civil de Quimper, a été constitue pour la de manderesse. Pour extrait oonforme : Etudes de M* P a u l MOREL, avouc-liccncié, ruo du Palais, h Quimper, et de M° MIOSSEC, notaire il Elliant. V E N T E Sur Conversion de saisie-immobilière au Palais de Justice, sur le Quai, à Quimper VENTE PAR LICITATION L E J E U D I 11 J U IL L E T A 2 heures de l’après-midi A. LUCAS, aux dépendances de Stang-Allestrec, Avoue-Licencié. Elude de M» Pierre JACQ, notaire à Quimper. U N EM AISO ND ’IABITATIQ N Avec Crèche, et Deux Psrcelles de terre. MISE A P R IX : 2.000 FRAN C S L'avoué poursuivant, L’avoué poursuivant, Paul M OREL. Paul M OREL. Ch. LE BOLZER, Tailleur Rue Kéréon, 12, Q U IM PER ta 3 *• i J DRAPERIES NOUVEAUTÉS pour COMPLETS et PARDESSUS Demi-Saison et Eté ALPAGA noir et fantaisie T O IL E N AT ION ALE BLANCHE POUR w e; ' T R A V A IL S O IG N É — P R IX “a El MODÉRÉ Vêtements en caoutchouc et Tissus imperméable sur mesure pour Hommes et Dames UJHDICiTHOITlE A 2 heures, en l’étude M A C H I N E S D’UNE MAISON A Q U IM P E R RUE ROURG-LES-ROURGS, JA R D IN »8 D E R R IÈ R E Mise à prix : I 2.000 fr. L. 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S>5 — — 180 X 290 4 »O Entrée entièrement libre.— PRIX FIXE.— Fermé dimanches et fêtes UNE PETITE PROPRIÉTÉ Palue de Tronoan ci-dessus nommé3 ou appelés. tDJODICtTIOÑlES BAILLÉES eux dùm ont Elle aura lieu i\l’audience dos criées d u T rib u n a l civ il do Q uim per du Jeudi i8 Juillet 1907, à m id i, sur la m ise il p rix de 3.000 francs, aux clauses et con- §§ -3 % O Le Mercredi 10 Juillet 1907 Mme Joséphine Sègalen, veuve de M . E u g èn e M iroux, dem e uran t actuel le m e n t à Brest, rue do P aris, n» 59, la dite dam e prise en son nom person A l’audienco des oriôea du Tribunal civil nel et aussi com m e tutrice nuturelle do Quimper et légale de M lle Paule-Perrine-M arie LE JE U D I 4 JU IL L E T 1907 M iroux, sa 1111e m in e ure , issue de son A midi m ariage avec M. E u g èn e M iroux, dé EN LA COMMUNE DE FOUESNANT fenderesse, ay an t pour A voué consti près Mosguinis ot l'ancien moulin ii vent tué près le T rib u n a l civil de Q u im p e i do Coat-Clévarec M* P a u l L k Sco un , avec élection de dom icile en son étude, sise quai de l’Odet, à Q uim per. Comprenant Maison et Parcelle M* P a u l L E S C O U R , Avoué. de terre, cadastrée sous les numéros L ’ad ju d icatio n sur licitation de cet 168 et 109 de la section L pour une Im m e u b le a eu lieu le 22 m ars 1907, contenance de 30 ares 26 centiares. en l’étude et par le m inistère de M» Mise à prix : 500 fr. A u t h e t , notaire à Rosporden, com m is à cet eilet par ledit ju g e m e n t, et l'im Etude« de M" André JONCOUR, avoué-lioencié, rue du Quai, nofi, fi Quimper, m e u b le sus-désignè a été adjugé à ot du M» AUTRET, notairo h Poumorit. M .'E u g èn e M iroux, m archand do vins, d e m e u ran t ù. Rosporden, m o y en n an t le prix prin cipal de (MOO francs outre les charges. en l’étude do M* AUTRET, La présente vente par lolle-enchère notairo à Peumorit est p oursuivie en exécution de l ’article LE LUNDI I" JU IL L E T 1907 733 du Code do procédure civile et A deux heures de l'après-midi faute par ledit M. E ugène M iroux de EN LA COMMUNE DE P E U M E R IT s’être conform é aux conditions du ca A u lit« « d e K e r v o é l l e h ier dos charges drossé pour parvenir à la vente. A la requdte de M* P a u l L E Comprenant Malson d’habita S C O U R , A voué-Licencié, d em eurant tion, Crèche, Courtii, Terres et d o m icilié é Q u im p e r, 12, q uai de ¿haudes,Terre labourable,Prai l'O det, ayant occupé dans l’instance ries et Garennes, d’une contenance en licitation entre les consorts M iroux, cadastrale de 1 hectare 62 ares. et agissant com m e ayant obtenu la Mise à prix : 3.0 00 fr. distraction des dépens aux tormes du ju g e m e n t ci-dessus du 31 ja n v ie r 1907, COMMUNE DE SAINT-JEAN-TROLIMON enregistré et sig nillé, lequel s’expédie de son offre avec constitution d ’avoué par lui-m ém e et élection de dom icile en son étude, sise à Q u im p e r, 12, quai do l’Odot. M. E u g èn e M iroux, m archand do v in s , d e m e uran t à R osporden, a d ju d i cataire fol-enchérisseur. E t on présence dos consorts Miroux, oh e t¿tq V ELOURS DE C H A SSE & DE TRAVAIL Etudo do M» A. JONCOUR, avoué-licencié, 5, rue du Quai, h Quimper. Contre : iS PAN TALONS Complets pou r cérém onie, H ab it et Redingote ft, c<5 Le Mercredi 24 juillet 1907, à uno heure do l’après-midi, M* C o u d e r « , notaire a Pont-l’Abbé, procédera à la Mairie do Saint-Jean-Trolimon, à l’Adjudication en 22 lots, des Baillées do la palue de Tronoan, appartenant à la commune do Saint-Jean-Trolimon. S ’adrossor pour tous renseigne ments il M* C o u d e r c , dépositaire du cahier des charges, long en bordure de la voie publique ou a l o u e r ) . S’adresser à M. J. M EN GU Y, quai de l’Odet, n° 64, Quimper. (a v e n d r e Elude de Mc LUCAS, avoué-licencié, rue Vis, 6, à Quimper. (Exécution de la loi du 23 ocotbre i8Ürt) V E N T E Par suite de Conversion de saisie-immobilière Devant le Tribunal civil de Quimper au Palais de Justice, sur le Quai en la commune de La Forôt-Fouesnant sise en la commune d’Elliant, conte nant environ 49 hectares 91 centiares. Mise à prix fixée par le Tribunal : Cinquante-cinq mille francs, ci 6 5 .0 0 0 f . SS §§ Chantier avec vastes Magasins et Bâtiments de service. — 36 mètres de 1907 D ÉSIG N A T IO N : A u lieu d it STANG-CRÉIS DÉSIGNATION DE L’iMMKUHI.E A VENDUE : MACHINES AGRICOLES MODERNE S PERFEC TIO N N ÉES E. TRÉHONY, Mécanicien, i QUIMPER B R A B A N T double et simple entièrement fabriqué» daim mes ateliers et livré» il MM. len cultivateur» nu jirix du gros. P0011 CAUSE DE SANTÉ A L l Ul I i COMMERCE de BOIS DU NOR A midi. LE VENDREDI 12 JUILLET 1907 ga Quimper, le 21 ju in 1907. É T A G E Etude de M" P aul MOREL, avoué-licencié, ruo du Palais, fi Quimper. rurale de Rocant ASSISTANCE JU D IC IA IR E La Propriété FONDS ET DROITS RÉUNIS DU D E U X IÈ M E A PC nC D 5, rue du Quai, à Quimper. en l’étude de M» MIOSSEC, notaire h Elliant avoué-licencié, 5* D errière le m agasin et it son m idi, un petit Jardin t 2" Etage à louer de suite et 3° Etage à louer pour le 29 septembre, LE J E U D I 11 J U I L L E T A D ÉS IG N A T IO N midi. DES a ven dre 1907 IM M EU B LES * : Département du Finistère. — Arron dissement de Quimper. — Canton de Concarneau.—Commune de Lanriec. Au PASSAGE, au lieu dit * LA GARENNE i La moitié indivise d’U N E MAI S O N , construite en pierres et cou verte en ardoises, de construction ré cente, ouvrant au rez-de-chaussée, par une porte d’entrée commune et une fenêlre, et une fenêtre à l’étage. Cette moitié de maison est composée d’une pièce au rez-de-chaussée et une pièce à l’étage, avec grenier au-dessus. Le terrain sur lequel elle est cons truite, mesurant environ 50 mètres carrés, a été acquis par Guisquet, par tie saisie, de M. Hugo-d’Herville, sui vant acte au rapport de M* C o t t i n , notaire à Concarneau, en date des 22 et 29 avril 1906, enregistré. Ladite moitié de maison et le terrain sur lequel elle est construite, donnent du sud sur l’autre moitié de maison et terrain, appartenant au sieur Em m a nuel Marrec, de l’est sur propriété à Morvèzen, Yves, du nord sur terrain à M. Hugo-d’Herville, et de l’ouest sur rue projetée. Cette moitié de maison est entière ment occupée par Guisquet, partie sai sie. NOTA. — Aucune mutation n’ayant en core été opérée en ce qui concerne l’immeuble sus-désigné, aucun article ne figure au cadastre au nom du sieur Guisquet. Des recherches faites, il semble résulter que celte portion de terrain dépend de la parcelle de terre nommée Parc-ar-Feunteun, ins crite au plan cadastral de la commune de Lanriec, sous le n° 171 P, de la section A, pour une contenance de SI a. 58 c., classe première, pour un revenu de 12 fr. 10 c. MISE A PRIX lixée par le Tri b u n a l..................................... 200 fr. L ’immeuble sus-désigné a été saisi par procès-verbal de Le Roch, huissier à Concarneau, en date du 22 avril 1907, enregistré et transcrit avec l’exploit de dénonciation du 6 mai 1907, du ministère du même huissier,au bureau des hypothèques de Quimper, le 11 mai 1907, volume 78, cases 20 et 21. A la requête de : M Charles Mayneau, receveur des douanes en retraite, demeurant à Quimper, rue des Reguaires, agissant en sa qualité de syndic de la faillite de Pierre Quéniec, boulanger au Passage, en la commune de Lanriec,créancier saisis sant, pour lequel domicile est élu rue Vis, 6, à Quimper, en l’étude de M* L u c a s , avoué, qui est constitué et qui continuera d’occuper. M* LU CA S, avoué. Sur : Le sieur Joseph Guisquet, marin-pêcheur, demeurant au Passage, en la commune de Lanriec, débiteur, saisi, ayant pour avoué constitué M* M o r e l , avec élection de domicile en son étude, sise rue du Palais, à Q uim per. Mc M O REL, avoué. Par jugem ent du 5 ju in 1907, enre gistré et mentionné en marge de la transcription de ladite saisie, le T ribu nal civil de Quim per, sur la demande du créancier saisissant et de la partie saisie, a converti en vente aux enchè res publiques les po.ursuites commen cées par M. Mayneau, ès-qualités, sus nommé. E n conséquence, l’adjudication des immeubles sus-désignès aura lieu à l’audience des criées du Tribunal civil de Quimper, au Palais de Justice sur le Quai, le jeudi I I juillet 1907, a m id i,su rlam ise àp rix d e 200 francs, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur, et aux clauses et conditions du cahier des charges dé posé au Greffe dudit T ribunal, où toute personne peut en prendre connais sance. Rédigé par l’avoué poursuivant. Quimper, le 19 ju in 1907. f A . LUCAS. Avoué-licencié. Voir la suite des Annonces an Supplément. Supplément au Finistère du Samedi 22 Juin 1907. jdes de M» P aul MOREL, avoué lioenolé, rue du Palais, à Quimper, ot do M® LE GUALlïS, notaire & Pleuven. VENTE FAR LICITATION en l ’étude de M a Le G ualA s, notaire h Pleuven LE VENDREDI 5 JU ILLET 1907 A 2 heures de l'après-midi. Et encore : DÉSIGNATION DR L'IMMEUBLE : An lien dit MINEZ-GROAS E n la com m une «1« Ilé n o d e t m mm uke Avec Ordche. Puits, Parcelle de terre et vole charretière. M IS E A P R IX : 8.000 FRAN CS L'avoué poursuivant, Paul M OREL. Etudea de M'LUCAS, avoué lioenoié, rue Vis, C, à Quimper, et de M* AUTRET, notaire à Peumerit-Cap. PAR SU IT E DE LICIT AT IO N en l'ôtudo et par le ministère de M* Autket, notairo h Peumorit-Cap LE M ARDI 9 JU IL L E T 1907 à 8 heures du soir. DÉSIGNATION DES IMMEUBLES a v e n d r e subrogé-tuteur de A lain Plouzennec, enfant mineur, né du premier mariage de Noël Plouzennec avec Marie-Anne Voquer, défendeurs, ayant pour avoué constitué M" S é n ié , avec élection de domicile en son étude, rue Laënnec, n ’ 25, à Quimper. Mc S É N IÉ , avoué. : Département du Finistère. — Arron dissement de Quimper. — Canton de Plogastel-Saint-Oermain. — Com mune de PEUMERll-CAP. aux dépendances de PENQUÉLENNEC La moitié indivise avec G uillaum e Tanguy d’U N E PRO PRIÉT É, con sistant en diverses parcelles de terre, fonds et droits réunis, sous terres la bourables et bois taillis, portées au plan cadastral de la commune de PeumeritCap, sous les n 0' 167 P, 205 P, 206 P, 207, 208, 209, 210, 211, 212, 214, 215, 216,200,231 et 98, pour une contenance d’environ quinze hectares, soixanteet-onzo ares quatre-vingtdix centiares, c i ..............................15 h. 71 a. 90 c. Lesdites parcelles de terre qui cons tituaient autrefois le bois dit do Penquélennec donnent par leurs contins généraux sur terres dépendant du ma noir de Penquélcnnec ot du village de Korven. Mise à prix fixée par le T ribunal : six mille francs , ci . . . . . . 6 .0 0 0 fr. La vente est poursuivie en exécu tion d’un jugem ent contradictoire du T ribunal civil de Quim per, en date du 2 Mai 1907, enregistré et rendu ; Entre : 1° Dame Marie-Anne Voquer, m éna gère et 2° le sieur Alain Guichaoun, cullivateur, son mari pour l’assister ot l’autoriser et au besoin en privé nom, demeurant ensemble à Ty-Laou, en la commune do Penhars, demandeurs, pour lesquels domicile est élu, rue Vis, 6, à Quimper, on l’étude de M» L u c a s , avoué, qui est constitué et qui continuera d’occuper. M* LUCAS, avoué. E t: 1* Marie-Anne Loussouarn, veuve en premier mariage do Noël Plouzennec, et épouse en deuxième mariage de Jean Plouhinec ; 2* et ledit Jean Plouhinec, pour assister et autoriser sa dite épouse, cultivateurs, demeurant en semble à Saoudua, en la commune de Pouldreuzic, pris tant en privé nom q u ’en leur qualité do tutrico et de cotuteur de Jean-Pierre Plouzennec, en fant m ineur né du premier mariage de ladite Marie-Anne Loussouarn avec Noël Plouzennec ; 3* Jean Voquer, céli bataire, majeur, cullivateur, demeu rant au bourg do Peumerit-Cap ; ^CorentineToullec, sans profession, veuve do Jean Voquer, demeurant au bourg de Peumerit-Cap, tant en privé nom q u ’en sa qualité do tutrice naturelle et légale de Noël et Alain Voquer, enfants m ineurs issus do son dit mariage ; 5« Yvos Voquer, célibataire, majeur* cordonnier, demeurant au bourg dot Plovan ; 6° Marie-Jeanno Voquer o7° Louis Renevot, son mari pour l’as sister et l’autoriser, cultivateurs, de m eurant à Kergoullou, en la communo de Peum erit Cap ; 8« Mario-Jeanne Lo Faou, veuve do Yvea Voquer, cultiva trice, dem eurant ît Bêchai, on Peamorit-Cap, tant on privé nom qu’en sa qualité do tutrico naturel lo et légale de Yvos et Marie-Louiso Voquor, en fants mineurs issus de son dit mariage ; 9» Prospor Lo Guellec, cultivateur, demeurant à Ty-Gofl', en la commune de P lugull’an, pris en sa qualité do 1° Mario-Jeanne Burel, et 2° Joseph Keravec, son mari pour l’assister et l’autoriser, cultivateurs, demeurant en semble au Ménez, en la commune de Pouldreuzic ; 3° Jean Burel, cultiva teur, demeurant à Kervao, en la com mune de Plozévet, tant en son nom personnel que comme tuteur datif de Alain Plouzennec, enfant mineur, né du premier mariage de Noël Plouzen nec avec Marie-Anne Voquer ; 4° Anne Le Goff, veuve en premier mariage de Jean-Marie Voquer et épouse en second mariage de Jean Pochât et 5° ledit Jean Pochât, pour assister et autoriser sa dite épouse, cultivateurs, demeurant à Lestryac, en la com mune de Plonéour ; 6° Marie-Louise Voquer, veuve en premier mariage de Pierre Gentric et épouse en second mariage de Henri Iiervahu ; 7“ et ledit Henri Kervahu, pour assister et au toriser sa dite épouse, cultivateurs de meurant ensemble à Ty-Lan, en la commune de Plovan ; 8° Michel Burel, cultivateur, demeurant t\Kercorentin, en Plovan ; 9° Pierre Burel, cultiva teur, demeurant précédemment à Korouron, et actuellement à Kerlabon.en la communo de Pouldreuzic ; 10° René Burel, cultivateur, demeurant à Trèfanc, en la commune de Plovan ; 11° Corentino Burel,et 12" Joseph Gentric, son mari pour l’assister et l’autoriser, cultivateurs, demeurant ensemble h Kervrouyec, en la commune de Poul dreuzic, défendeurs, ayant pour avoué constitué M° S o u d i i y , avec élection de domicile en son étude, sise rue Laën nec, n® 19, à Quimper. M* SO U D R Y , avoué. Et aussi : Jean Voquer, célibataire, majeur, cul tivateur, demeurant à Bêchai, en la commune do Peumerit-Cap, aussi dé fendeur, ayant M* L u c a s pour avoué constitué. M* LU CA S, avoué. N o t a . — 1° Corentine Toullec, veuve de Jean Voquer, sus-nommée, est dé cédée le 5 mai 1907. Par acte de Palais en date du 27 mai 1907, de Cosquèric, huissier, M' Sénié a dénoncé ce décès à ses confrères et par acte de Palais du 4 ju in 1907, a re pris l’instance au nom de Pierre Toul lec, cultivateur, demeurant au bourg de Peumerit-Cap, en sa qualité de tu teur do droit de Noël et Alain Voquer, mineurs sus-nommés, précédemment_ sous la tutelle légale de ladite Coren-’ tine Toullec, leur mère ; 2° Pierre Toullec est aussi décédé le 5 ju in 1907, et par délibération du con seil de famille des mineurs Noël et Alain Voquer, tenue sous lu présidence do M. lo Juge de Paix de Plogastel-StGermain le 13 ju in 1907, Corentin Le Cœur, cultivateur, demeurant à Penguilly, en Peumerit-CAp, a été nommé tuteur ad hoc des mineurs Voquer. M” Senié a dénoncé ce changement d’état t\ses confrères et a repris l’ins tance au nom dudit Corentin Le Cœur, suivant acte do Palais en date du 17 ju in 1907. En conséquence l’adjudication des immeubles sus-désignès aura lieu en l’étude et par le ministère de M* A u t k e t , notairo à Peumerit-Cap, le Mardi 9 juillet 1907, à 3 heures <lu soir, en un seul lot ot sur la mise à prix de 6 .0 0 0 francs, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur et aux clauses ot conditions du cahier des charges déposé en l’ôtudo dudit notaire où toute personne peut en prendre connaissance et ce en présence : I. — Du sieur Jean Guonnec, culti vateur, demeurant au bourg do Plogastel-St Germ ain, subrogé-tuteur ad hoc des mineurs Noël et Alain Voquer, sus-nommés ; II. — Du sieur Jean-Marie Gentric, cordonnier, demeurant au bourg de Peumerit-Cap, pris en sa qualité do : 1° subrogé tuteur des m ineurs Yves et Marie-Louise Voquer sus-nom m és; 2" subrogé-tuteur ad hoc des mineurs Alain et Jean-Pierre Plouzennec, sus nommés, ou eux dûm ent appelés à y assister. Rédigé par l’avoué poursuivant sous signé. Quimper, lo 18 ju in 1907. Etude de M ' M a n iè r e , notaire à Quimper V B F A N C IEN N E MAISON L E MOAL ADJUDICiTÏlONTilRE Par Adjudication Amiable En l’étude de M" Manière, notaire à Quimper J. KERIBIN LE M E R C R E D I 26 JU IN 1907 SUCCESSEUR à 2 heures, en l'étude L E M E R C R E D I 3 J U I L L E T 1907 A 2 heures après-midi 5 — P L A C E T ERRE-A U -DU C — 6 ni rn QUIMPER En la commune de BÉNODET, au bord de la mer AVEC JA R D IN et à proximité du bourg Située à KERVIR-HUELLA, en Ergué-Armel Le Fonds et les Droits fonciers (m a i s o n D ’une Tenue à domaine congéable dite KERLOCM d’une contenance d’environ 4 hectares Mise à prix : 7.000 fr. S’adresser audit Mu Manière, notaire. A ) Mise à prix : 6 .50 0 fr. Réparations soignées et garanties Etude do M» J. LE ROUX, notaire a Chilteauneuf-du-Faou. 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Vu peur légalisation de la signature «1-Aentre : M airi* 4ê Quimper. U 4.946. Trente-sixième année Mercredi 26 Juin 1907. ESSOR LE NUMÉRO LE NUM ÉRO J O U R N A L R É P U B L IC A IN F O N D É E N 1872 P araissant le Mercredi et le Samedi CENTIMES L’AGENCE HA VAS, rue Notre-Dame-des-Victoires, n° 34 et place de la Bourse, n° 8, est seule chargée, à Paris, de recevoir les Annonces pour le Journal. ABONNEM ENTS i ■w. . . . . . . . 1 an* Quimper, Finietère et département* limitrophes. . . g f . Autie* départements........................................................ Abonnem ent» spéciaux d'an an pour le n« du »»medl. 6 mois. 4 ( 50 5 »» s t. S O (Ces derniers abonnements ne peuvent Stre pris que pour te département) Lee abonnement» partent de» 1*» «t 15 de ehaque moi» et sont payables d'avanee.Uè »ont renouvelé» à leur expiration, sauf avis eontraire de l'abonné Voir i It 3*»* pago Nos NOUVELLES T ÉLÉ G RA PH IQ U ES Fails & Brails Un« politique oondamnie. — Les douloureux événements qui viennent d’ensanglanter le Midi ont définitive ment condamné la politique suivie, à quëlques exceptions prés, depuis dix ans, par tous les ministres qui se sont succédé au pouvoir. Les gens du Midi ne se seraient pas laissé entraîner aux folies crimi nelles par lesquelles Narhonne, Mont pellier et Perpignan ont vu leurs pavés rougis par le sang français, s’ils n ’a valent pas été encouragés dans leurs manifestations antipatriotiques par l’a narchie générale qui existe dans notre pays et qui le conduit au tombeau. Depuis dix ans, sans qu’il soit mis obstacle à leur propagande, les révo lutionnaires ont encouragé de toutes leurs forces une perturbation morale d'où ils espéraient que sortirait le triomphe prochain du collectivisme. N ’était-ce point Jeter de l’huile sur le feu que de proposer à la Chambre, en pleine crise, comme l'a fait M. Jaurès, la nationalisation dos pro priétés où l’on cultive la vigne et la socialisation des industries qui pro duisent l’alcool et le sucre ? Il est juste certes de reprochor au lninl3tère de n ’avoir pas pris suffisam ment au sérieux les manifestations du Midi ; de les avoir encouragées môme en réclamant des compagnies do chomins de fer un abaissement exception nel des tarifs des voyageurs, abaisse ment qu’on faisait refuser on môme temps — 6 liberté, 6 égalité ! — aux pè lerins catholiques ; enfin d'avoir laissé illuminer, sur le passage dos manifes tants,certains monuments publics quo l’on a tenté ensuite d’incendier. Mais les fautes du gouvernement n ’excusent ni ne justifient celles des révolutionnaires et de quelques réac tionnaires forcenés toujours prêts à pêcher en eau trouble. Les révolutionnaires et la Confédé ration générale du Travail font figurer depuis longtemps en tôle de leur pro gramme la substitution de l’autorité FEUILLETON DC c Finistère » du Mercredi 26 Juin 1907. — 12 — PREMIÈRE PARTIE Le My«tère. III TAtlUC D'HOTE Un seoond voyageur, leur compagnon, avait mis pied à terre et oherchait, par ses objurgations et ses slgn:s, &attirer a lui les dmnigarfons do l'hôtel surchargés de beso gne par le débordement Inattendu de ce flot de visiteurs. — Ah çà I — cria celui-ci impatienté, — 11 n'y aura donc personne pour oous aidor à débarquer pos bagages ? — On y va, monsieur, on y va, — criaient Jacques et Adolphe, les garçons, qui on éUient déjà à leur dixième déchargement. ‘Mais, avant eux, Rosalio, rougo ot ossoufiée, s'était élancée, avoc une sorte dtabséqulosité, au devant des nouveaux arrivants. Bile y mit même un empressement qui proavait uns déférence marquée. .......... ..... 1......... .......... " 1 11........... (1) Reproduction interdite aux Journaux qui n!^ai paa ua traité areo la SeoUté 4 m Oens B U I 1 1 D A I J JSL * Q U I M P E R — Rue Sainte-Cathennc.. 10 ANNONCES QU ! Ü P h R S’ADRESSER pour les abonnements et les annonoes à M /’Administrateur, et pour tout oe qui regarde la rédaotioa &M. le Rédacteur en che'. des syndicats collectivistes et révolu tionnaires à celle des pouvoirs publics Le Midi n ’a point fait autre chose il a entamé une lutte acharnée contre l’autorité du gouvernement et des Chambres, contre les pouvoirs publics institués par la Constitution républi caine, contre la loi. Le gouvernement, qui aurait dû donner l’exemple, a été le premier à manquer de respect pour la loi et l’autorité. Il lui est donc impossible, aujourd’hui, môme à l’aide de ses tri bunaux, de ses soldats et de ses gen darmes, de m aintenir efficacement la paix publique. Le respect pour le gouvernement pouvait-il résister au spectacle des ministres se faisant acclamer, dans toutes nos grandes villes, par les dé magogues les plus violents, et se met tant, dans les Chambres, à la remor que des groupes les moins respectueux de l’autorité gouvernementale ? Le respect pour les lois pouvait-il résister aux attaques incessantes dont les lois les plus nécessaires sont l’ob jet do la part d’une portion considé rabie de ceux qui les font, et au spec tacle de législateurs qui, à chaque instant, sacrifient les intérêts gêné raux de la nation aux intérêts parti culiers les plus mesquins de leurs cir conscriptions électorales ? Ne voyons-nous pas, d’autre part, l’armée et la marine sacrifiées au désir qu’ont les électeurs do servir le moins longtemps possible leur pays, et à la faiblesse, inconsciente des uns et cri minelle des autres, qui pousse nos députés ù satisfaire les désirs de leurs mandants au-delà de ce qui est compatible avec les nécessités de la défonsu nationale ? Les administrations publiques ne sont-elles pas de leur côté profondément troublées et désorgauisées par le favo ritisme cynique dont y jouissent les fils, parents, amis des députés, sénaeurs et meneurs des syndicats ou des comités ? Voilà où se trouvent véritablement es sourcos do l’anarchie dont la France souffre dans toutes ses parties et qui sème l’inquiétude dans les intérêts moraux et matériols de la société. Cette anarchie ne cessera que le our où la discipline aura été restaurée dans l’armée et la marine, que troujlont les faiblesses inexplicables du gouvernement envers les subordonnés et le favoritisme dont l’avancement des chefs est l’objet. — Voilà, monsieur Lucien I — disait elle, — Si j ’avais su quo c’était vous, jo serais venue plus vite. Et,saluant lo monsieur décoré et sa jeune compagno, elle ajouta du même ton plein d'humilité : — Bien le bonjour, monsieur do Myriès, — bion lo bonjour, mademoiselle Germaine ot la compagnie. Elle onleva prostomont les bagagos, moins lourds assurément quo ceux dos dames Forroix et do Lebreton. Puis ello aida lo vioux monsieur ot la jeune flllo à mettro pied à torro. Pondant ce temps, l ’iiommo au cache-poussiôro, lassé sans doute d’attondre, avait saisi une onormo valiso sous les pieds do son cocher ot, perçant la foulo, avait gagné lo vostibulo do l’hôtol. Lobroton le considérait avec fixité. La poussée du publie i’ompêcha do bion voir la ilguro du nouveau vonu, uno (lguro de blond encadrée d ’uno barbo ù tous crins, soignousomont poignéo, telle qu'on ont soûls les Allomnnds ou los Anglais. Co fut avoc un fort accont anglais quo lo personnage demanda à Eustacho Qarmin : — Uno chambro pour rnoft, s'il vô plait. L ’aimablo hôtelier aurait été bion disposé à accueillir l ’insulairo commo il avait accueilli Lebroton. Mais un coup d’œil joté sur l'énormo carrure de cot hôte suns gêne lui donna sans doute à réfléchir, oar il dit ipolimont à Ilosalio, on lu i désignant lo voyageur : Les lettres no7i affranchies sont refuséex Elle ne cessera que le jour où les bons fonctionnaires seront certains de ne pas se voir sacrifiés à de simples favoris et où chacun ne se sentira plus à la merci des mouchards politiques dont tous sont entourés. L'anarchie ne eu sera que le jour où l’industriel, le commerçant, le pro priétaire, le rentier ne se verront plus sous la menace de lois fiscales par où les révolutionnaires croient voir inau gurer le régime collectiviste, et quand les prédicateurs de spoliation qui,dans les syndicats et les Bourses du Tra vail, jouissent trop souvent de toutes les faveurs gouvernementales n ’au ront plus celle prime gouvernementale à leur disposition. L ’anarchie ne cessera, enfin, que le jour où le gouvernement gouvernera non pour un parti plus ou moins étroit, mais pour le pays tout entier, proté gera la République et la Patrie avec une égale énergie contre la révolution et contre la réaction, qui, par des pro cédés dissemblables, tendent au même bqt,la mort de la liberté; le jour aussi où les législateurs feront des lois, non pour leurs seuls électeurs ou clients, mais pour la France. Annonces judiciaire» et diverses. . . . Réclames....................................................... — La chambre 14 pour monsieur. La sorvanto voulut s'emparer do la valise. Ello parvint ù peine ii la déplacer. Co quo voyant, l’A nglaisdit avec uno bienveillance bourrue : — Laissez. G’ost trop lourd pour vô. E t il lit co qu'avait fait Lebreton, empor tant lui-même lo colis dorrièro les pas do la femmo do chambro. Copondant, Eustacho ot Léon Garm in, car lo cadet ôtait accouru, lui aussi, riva lisaient do zèlo ot do politesso auprès dos trois autres voyagours : — C'est bien do l'honneur pour nous, inonsiour do Myriès, bion do l'bonnour que vous nous faites do venir dans notro m ai son avoc votre famille. Et mademoisollo Germaine se porto bien maintenant, et m on sieur Lucion est content do ses afïairos ? — Gormaino va mieux — répondit M. do Myriès d'un ton sec — ot Lucion est aussi content quo possible. — Allons, tant mieux ! Allons, tant mieux, monslour do Myriès I (iront les deux hom mes avec lo même accont do basse llagornorie. — A propos, — demanda le vioux mon sieur — ost-co qu’il no vous est pus arrivé trois daines, c’est à-diro uno damo et doux domoUolles ? — Il ost venu tout à l’houro la damo quo vous dites, avoc ses demoisollos ot un m on sieur pas poli. — Jo no connais pas lo monsiour ot jo la ligne t O o. SO Les annonces du département du Finistère et des départements limitroph s seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veil:* ¿e la publication du Journal, avant midi. profitable qu’il vise à introduire dans le texte du 13juilletl90G,c’est le repos groupé. Le repos par demi-journée existe dans la loi, si restreint et si parcimonieux que soit son emploi. Le repos groupé avait été re poussé par le législateur. L’expérience pour suivie depuis l’an dernier a démontré son utilité, l’aisance avec laquelle, grâce à lui, nombre de difficultés pouvaient être levées. C'était une utopie de croire que tous les commerces, toutes les industries, en de hors des quelques entreprises ménagées par la loi, pouvaient chômer ii jour fixe ou licen cier toute l’année, suivant les phases du rou lement, une partie de leur personnel. Le législateur n’a pas tenu compte ou n’a tenu qu’un compte insuffisant des conditions du travail et de la production, avec les pério des de suractivité succédant à des périodes de ralentissement ou de suspension totale. La rigidité de ses prescriptions n’est pas moins nuisible aux salariés, en faveur de qui la loi a été faite, qu’aux chefs d’établis sements. Le projet de M. Viviani comporte une au tre modification. La loi du 13 juillet 190G n’astreint pas le patron à payer l’employé qui ne travaille pas Or, d’après les dispositions codifiées par le ministre du Travail dans un article des tiné à devenir l’article 19 de la loi, tout em ployeur ayant recours au repos groupé sera tenu de piano, et nonobstant toute conven tion contraire, de rémunérer son personnel au taux habituel et pour chaque journée de repos supprimée. L a crise viticole. — De nombreuses bagarres sont encore signalées chaque jour dans le Midi, à Perpignan, à Nar bonne, il Montpellier, etc., niais elles sont sans grande gravité. La tranquillité se rétablit peu à peu. Les troupes continuent à ailluer de Le commerce de la F rance. — D u toutes parts. Les voies ferrées sont cou rant les cinq premiers mois de 1007, les pées en de nombreux endroits. importations se sont élevées en F rance à Marcelin Albert, le « rédempteur », ‘2.(538.800.000 fr., contre 2.4l3.469.000fr , qui n'avait pu être arrêté, s’est présenté pendant la période correspondante de à Paris, au ministère de l’intérieur. Il 1906, marquant ainsi une augmentation a eu un entretien avec M. Clemenceau, de 2-25.331.000 fr. puis il est reparti pour le Midi. Rien n'a Pendant le même laps de temps, les transpiré de ce qui a été décidé au cours exportations n'ont atteint que 2.27« m il do cette entrevue. lions 065.000 fr., contre 2.1U .293.000 fr., On ne signale aucun nouveau décès. pour la période correspondante de 1906. Tous ceux quiavaientétéblessés au cours L ’augmentation n’est donc que de 164 des bagarres vont mieux. millions 362.000 fr. Le sous-préiet de Lodève, qui avait Ainsi, les importations augmentent été arrêté parles paysans de Paullian, a beaucoup plus que les exportations, et été remis en liberté. les premières dépassent anormalement Toute la région viticole est occupée les secondes. La situation est de plus par les troupes et en état de siège. en plus inquiétante. Le repos hebdom adaire. — Une m odification. — M. Viviani, ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, u dé posé sur le bureau de la Chambre un proet de loi modifiant la loi sur le repos heb domadaire. La caractéristique du projet de.M. Viviani, 'innovation la plus importante et la plus i terie avaient été presque emmenés de force par une bande d’apaches contre lesquels ii fallut exécuter une véritable charge pour que les hommes mutinés pussent rentré’r à la caserne. Les ministres ont décidé, en outre, d’ajourner le voyage que M. Fallières devait faire cette semaine à Bordeaux. De même, les membres du cabinet s’abs tiendront de participer, en province, à des fêtes quelconques. — M. Fallières est allé déposer lundi, jour anniversaire de la mort du président Caïnot, une palme sur la tombe de l’ancien président de la République, au Panthéon. — Deux élections législatives ont eu lieu dimanche. A Saint-Quentin, M. Hugues, progressiste, arrive en tête. Il y a ballottage. A Boussac, trois can didats radicaux-socialistes se disputaient le siège ; il y a également ballottage. — Le ministre de la marine vient de re cevoir le rapport de l’ingénieur Davaux au sujet des mesures à prendre relativement à l’Iéna. Dans ce rapport, l’ingénieur déclare que le navire est désormais absolument inutilisable et que, même après des répara tions qui seraient extrêmement co&teuses, il n ’aurait qu’une médiocre valeur militaire. Dans ces conditions, l’ingénieur conclut en proposant de remettre l’Iéna à l’adminis tration des domaines qui le vendra après en avoir enlevé le peu de matériel utilisable. — Le procès des antimilitaristes pour suivis pour avoir signé un placard excitant les soldats à la désobéissance et à la désertion, a commencé lundi de vant la Cour d’Assises de la Seine. Douze inculpés sont assis au banc des accusés. N o u v e lle s é tr a n g è r e s Russie. — Le bruit qui avait couru avec persistance à Saint-Pétersbourg, de l'assassinat du tsar, est formellement démenti. Angleterre. — On annonce que l’empe reur Guillaume II et l’impératrice Augustu viendront en Angleterre à l'automne pro chain. Portugal. — Des troubles graves ont éclaté au Portugal, provoqués par les me sures dictatoriales du président du Conseil, à qui l ’on prête l'intention, les Cortès ayant été dissous, de gouverner sans Parlement. La foule a accueilli la troupe à coups de revolver ; celle-ci a riposté. Des barricades N o u v e lle s d iv e rse s ont été construites. La fusillade a duré une — Au cours du dernier Conseil des partie de la nuit de vendredi à samedi. Il ministres, qui s’est tenu samedi, le mi y a eu de nombreux morts et blessés, mais nistre de la guerre a donné lecture d’un la censure fonctionne avec rigueur et on télégramme du général Bailloud faisant ne peut obtenir de détails précis. connaître que les hommes du 17° d’infan m’en moque — intervint Lucien du ton le tretenait copieusement M. de Myriès du plus dégagé — mais les dames sont do nos mauvais accueil qu’elle avait reçu. amies. Ainsi, tâchez do los soigner ot qu'elles Celui-ci en manifestait une vive irritation, n’aiont â se plaindro do rien. et appelant Lucien, qui s’empressa d’accou Les deux frères se regardèrent on dessous rir, il lui relit le récit de la narratrice. avoc des miues déconfites. Il était impossi — Va-t’en, je to prie, laver la tête comme ble que les voyageuses si mal reçues tout à il faut à ces deux coquins. Iis devraient sa l’heure ne racontassent point leur mésaven voir à qui ils ont alTuiro. ture à leurs amis. Or, les frères Garm in pa Le gommeux sortit, tandis que les voya raissaient tenir énormément à l ’estimo <lo geurs prenaient leurs places autour de la ceux ci. longue table occupant le miliou de la salle Celui qu’ils avaient nommé M. Lucion s’a à mangor. Avec intention sans doute, Colvança vors la sallo à mangor, ot Lobreton, man Lobreton se plaça à l’extrémité oppoqui l’y avait précédé, put lo dévisager à son séo à celle où les dames Forreix et la famille aiso. Lucion do Myriès offrait dans toute sa do Myriès allèrent s'asseoir. laideur lo type du boulevardior antipathi Tout le monde était assis, et le potage cir que, gouailleur sans esprit, bravache sans culait déjà,quand l'Anglais à barbe fauve lit courago, alloctant los dehors do l'homme du son ontrée. Elle fut sensationnelle. monde et montrant l’éducation d’un palefre C’était un homme do cinq ¡lieds huit pou nier. Grnnd et bion fait, peut être grâce à la ces environ et, malgré scs formes athléti complicité do son tailleur, il avait le verbe ques, toute sa personne avait un cachet d’éhautain ot cassant, les cheveux coupés en léganco suprême. Détail étrange et bien fait brosse, uno moustache longue, d’un blond pour attirer l'atti»nlion : si la barbe était fade, et dos favoris courts à la Husso ; un blonde, les cheveux étaient d ’un châtain si monocle vissé dans son œil gaucho donnait foncé qu’ils eu paraissaient noirs. Do grands à ses traits co pli caractéristique d’un dédain yeux d’un noir do velours éclairaient un imprécis quo les sots prennent pour de la dis visage d’une sévérité presque ascétique, aux tinction. En co moment, un bruit do voix traits émaciés, mais emproints d'une grande gaies éclata â l’entrée do la sallo. C’étaiont expression do bonté. Cet homme devait être los damos Forreix qui vonaiont do retrouver la force dans ce qu'elle a do plus redoutable, ceux qu'elles attendaient. Aliotte ot Dina unio à la plus extrême douceur. s'étaient emparéesde Gormaino ethabillaiont PiKKKK MAËL. â l'aise avec lu petite pâlotto dont les jouos s'étuient animées, tandis quo leur mère en (A suivre). LE FINISTERE résolution se justifie, dit-il, par son Ago et secondaire s’efface : on n’a plus devant par le désir qu’il éprouve do rester désor soi quo la pure ot irréprochable manifes mais ti l’écart de la vio publique. En consé tation do l’intérêt général. ; 1 . ■v Les républicains quimpérois sauront quence, il prie ses amis do no pas égarer s’on rendro compte. Instruits par la CHAMBRE DES DÉPUTÉS lonrs suffrages sur son nom. l)o vives réclamations s’élèvent îi la suite leçon du passé, ils ne manqueront pas de ces paroles. MM. Hémon et Lo Uars do faire cotte lois leur devoir, tout leur Séance du vendredi 21 iutn prennent successivement la parole ; ils font devoir. C'est pour eux, commo on l’a dit A i. Aid y, député deNarbonne, demande valoir que la candidature de M. Soudry est tila réunion do dimanche, non seulement des explications au président du Conseil sur îi l’avance désignée par lo sontiment public ; une question d'intérêt, mais une ques les événements du Midi. ils lo conjurent donc de no pas so dérober tion d’honneur. M. Clémenceau répond que les mandats il un véritable devoir patriotique et de ne Afiirmons-lesans crainte : le 21 juillet de justice ont été exéci'tés sans coup férir, pas priver lo canton de Quimper des ser prochain, l'insulte faite au drapeau ré mais que, postérieurement, des monuments vices d’un représentant éprouvé tel que lui. publicain sera vengée, et les électeurs publics ayant été pétrolés ot îi moitié incen Tout en so déclarant touché do cette in -de co grand canton de Quimper pourront diés, dos fonctionnaires molestés, lu troupe, sistance, M. Soudry persisto dans son refus. se glorifier de lui avoir donné — ou plutôt elle-même attaquée, a dû se détendre et On passo alors au scrutin, qui donne pour rendu — un représentant digne de lui. faire rontrer les émeutieis dans l’ordre. résultat lo choix de M. Sotulry à la presque M. Aldy interpelle ulors; il déclare que unanimité des votants. c'est le gouvernement qui a créé et encou Canton d ï Concarneau Celte manifestation significative ne triom ragé l’émeute et 11 réclamo la mise on liborté phe pourtant pas encore des résistances de Conseiller d'arrondissement sortant : immédiate dos viticulteurs arrêtés. l’élu. Mais les instances so multiplient au M. Roulland, industriel, président de la Après une violente discussion h laquelle tour do lui et deviennent de plus en plus Chambre de commerce de Quimper. toute la Chambre prend part, M. Millepressantes ; un moment vient où M. Soudry, Il y a plus de vingt ans que M. Roulland rand attaque violemment le gouvernomont ; visiblement ému et impuissant h lutter da représente le canton de Concarneau ; il y a M. Jaurès en fait autant, et aussi M. l'abbé vantage, finit par autoriser le comité répu dix ans que ses collègues du Conseil d ’ar Lemire. blicain h disposer de son nom. rondissement, ayant appris à le connaître, Finalement, l’ordro du jour Roinach, On a p pla u d it'd ’un bout à l’autre do la l’ont choisi pour président. Chaque année, ainsi conçu : « La Chambro, confiante dans salle, on acclame lo candidat désiré par ils ne manquent pas de lui renouveler ce le gouvernement pour assurer le respect de tous. Dans une chaleureuse allocution, le témoignage de leur estime et de leur con la loi et hAtor la pacification du Midi », est président donne rendez-vous il tous les fiance. voté par 328 voix contre 227. assistants sur le terrain électoral. Nul n’est mieux qualifié que M. Roulland La réunion se sépare, sous l’impression Séances du samedi 22 ju in pour défendre les intérêts complexes d ’une la plus réconfortante, aux cris de : Vivo région que l’industrie et l’agriculture se La Chambre reprend la discussion du Soudry I Vivo la République I partagent îi peu près par moitié. Les ser projet contre les fraudes viticoles. Elle * vices qu’il a rendus n’ont pu sortir de la » ¥ adopte, le matin, les articles 7 et 8. mémoire des électeurs. Au début delà séance de l'après-midi, le M. Julos Soudry, acclamé candid.it M. Roulland sera donc infailliblement rapporteur demande & la Chambre, pour par la réunion de dimanche,a dès l’abord activer le vote de la loi, de disjoindre les un grand avantage dans cette campagne réélu. Il est même à peu près certain qu’on derniers articlos du projet, qui soront exa électorale : c'ost qu’il n'est pour per ne songera point à lui opposer un adversaire. En 1001, M. Roulland avait été élu par minés ultérieurement. 11 faut donner une sonne un inconnu. 2.255 voix, sans concurrent. satisfaction immédiate aux viticulteurs. De La calomnie n’aura pas beau jeu à LE FINISTÈRE AU PARLEMENT cette façon la loi pourra être immédiatement votée. Après une courte discussion, les articles 9 et 13 sont votés ; les autres sont disjoints et l’ensemble est adopté. GAZETTE BRETONNE F IN IS T È R E Actes offloiels. Par décision ministérielle, M. le chof de bataillon Maisonnot, commandant lo bureau de recrutement de Quimper, passe au buroau de Constantine ; M. 1e chof do bataillon Pellegrin, commandant lo bureau do recru tement de Cosne, passe au buroau do Q uim per. Par déoision ministérielle du 18 ju in 1907, sont promue : Au grade de chof do bataillon, los capitainos Jofl'ot, du reorutomont, à Brest, af fecté au 9» régiment, à Agen ; Doflgier, du 19« de ligne, à Lauderneau, affecté au 145*, à Maubeuge ; Rebon, du 03*, à La Rochosur-Yon, alfecté au 118», à Quimper ; Lo Bret, du 118*, à Quimper, affocté au 121», à Glorm ont Forrand ; Au grade de capitaine, les lieutenants Cordum ir, du 33», à Arras, affecté au 118', à Quimper ; Iw aly, du 108», à Bergerac, affocté au 10*, à Brest ; Chonin, du 19», à Brest, dé signé pour servir aux affairos indigènes, on Algérie. Par déoision ministérielle on date du 18 ju in 1907, sont affectés : Los capitaines Padat, du 1" zouaves, à A l ger, au 118*, à Quimpor ; Lamborot, du 118», au 54», à Compiégne. Par déoision ministérielle du 18 ju in 1907, M. Even, oandidat olvil, est nommé, à dator du 16 juin, concierge des poudres ot salpê tres de 3» classe à la poudrerie nationale du Moulin-Blanc. C h r o n iq u e é le cto rale . Canton nu Quwritn Dimanoho matin a eu lieu, comme nous l’avions annoncé, l’assemblée générale dos adhérents au Comité républicain du canton de Quimper, sous la présidence de M. Le Mars, présjdent du comité, assisté de MM. A. Canet, trésorier, et Le Diberder, secrétaire. Au début de la séance, lo président com mence par rappeler les tristes circonstances dans lesquelles un candidat réactionnaire parvint à remplacer, en 1001, le conseiller général républicain du canton de Quimpor. Depuis lors, ajoute-t-il, bien dos élections ■ont venues prouver que les électeurs de Quimper regrettaient amèrement cotte dé faillance passagèro et étaient prèts h la réparer. Il ne lotir reste donc qu’à s’unir dans l’élection actuelle pour roconquérir un siège qui avait été si longtemps et si digne ment occupé par des républicains. La vic toire est certaino, si chacun fait conscien cieusement ce qu’il doit fuire, dans l’intérôt de notre cause politiquo autant quo dans l*intérôt du canton (Applaudissomonts). La discussion est ensuite ouverte. Sur la demande de plusieurs membres, rassem blée décide que le choix du candidat so fera au scrutin secret. Avant qu'il soit procédé h cette opération, M. Jules Soudry se lève pour déclaror qu’il n’est et n’entond pas être candidat. Cette s’exercer sur un homme qu’on a vu si longtemps à l’œuvre et dont l’existence s’est écoulée, jour par jour, sous les yeux de ceux qui sont maintenant appelés ¡\le juger. Amis ou ennemis politiques, tout lo monde doit sentir qu’il serait vain de lui marchander la justice qu’il mérito, celle qui est due à la droiture de son ca ractère, il la clarté de son intelligence, enfin au dévouement actif, infatigable, qu’il n’a pas un instant cessé de mettre au service de ses convictions. Quant à son expérience consommée des affaires, qui peut avoir l’idée de la contester ? Nos intérêts locaux n’ont ja mais été mieux défendus que lorsque M. Soudry a été appelé à les prendre en mains, soit au Conseil municipal de Quimper, soit au Conseil d’arrondisse ment, soit au Conseil général. Il y a six ans, un accident électoral, dont personne n’a lieu n’être fier, est vonu interrompre le cours de cette car rière vouée au bien public. C’est une né cessité de ne pas laisser oublier des évé nements do cette sorte, ne fût-ce que pour en prévenir le retour. Trop confiants dans la justice de leur cause et dans l’excellence de leur candi dat, los républicains de Quimper eurent le tort de se laisser surprendre, et l’élec tion,peu ou point surveillée.aboutit à un résultatque nul n’eût jugé possible vingtquatre heures auparavant. Ce que fut l'impression générale, on s’on souvient encore. Lo Finistère la résumait, dès le lendemain de ce scrutin lamentable, en des termes qu’il nous plaît do reproduire aujourd’hui. « Lo succès do M . do Soivigny à Quimper, disait-il, ostl’un do cos phénomènes élcctoraax qui déroutent toute prévision raisonnable et défient touto explication honnête.Le moment viendra sans doute où los tristes dessous de co scrutin apparaîtront au grand jour. En attondant, constatons quo l'échec do M. Sou dry n’a pas seulement pour effet d’enlevor un siôgo a la majorité républicaine du Con seil général ; il la prive d’un membre dont la haute valour était appréciée de tous dans la préparation des affairos ot dont l ’avis fai sait autorité dans les discussions ». Six années perdues pour le canton de Quimper, c’est tout le résultat do l’éphé mère victoire que le parti réactionnaire s'est flatté d’avoir obtenue, en 1001, sur le nom do M. de Servigny. L'heure de lp. revanche devait arriver : elle arrive. Seulement, il eût manqué quelque chose à la signification de l’élec tion nouvelle, si un autre nom que celui de M Soudry avait été présenté par le Comité républicain aux suffrages dos électeurs. C’est ce qu’ont bien compris les mem bres du Comité, et l’on s’explique à mer veille qu’ils ne soient pas entrés dans les vues do l’ancien consoillor général, qui croyait lo moment do la retraite défini tive arrive pour lui. Lo long débat engagé ii ce sujet entre le comité et lo candidat de son choix est assurément ii l’hopnour do l’un et de l’autre. Il sera difficile, après cela, do soutonir quo los intrigues ou los calculs personnels ont ou leur rôle dans la pré paration do cotto élection républicaine. Que no voit-on plus souvent l’exemple d’uno candidature imposée commo un dovoir à un candidat qui refusait de l’ac cepter I Et combien lo caractère do l’élection future s’en trouve relevé t Tout intérêt Canton de P ont-l’A biik Conseiller d ’arrondissement sortant : M. Moysan. M. Moysan avait été élu en 1001, en rem placement de son père, par 4.444 voix, sans concurrent. Le bruit a couru que M. Moysan renonce rait à se présenter de nouveau. Mais il est à croire que les républicains de Pont-l’Abbé insisteront près de lui pour qu’il reprenne l’exercice de son mandat. Aucune autre candidature n’est annoncée jusqu’ici. C anton de Chateauneuf-du-Faod Conseiller général sortant : M. le D' Dubuisson, maire de CiiAteauneuf-du-Faou, député de la 2e circonscription de Châteaulin. La candidature de M. Dubuisson est posée îl nouveau. Ou ne prévoit pas de candidature dissidente. En 1901, M. Dubuiison avait été élu par 2.050 voix contre 2.024 à M. Corbel. Révocation d ’un m aire. M. Pierre Croc, maire de Ploudaniel, qui avait été dernièremsnt suspendu de ses fonctions îi la suite de la condamnation en courue par lui pour les faits relatifs aux opérations d’inventaire dans la commune, vient d ’être revoqué de ses fonctions. L a question de l’évêchè. La commission chargée par le conseil général de présenter un rapport sur l’af fectation de l’évêché, s’est réunie diman che matin, à 10 heures, ainsi que nous l’avions annoncé. Elle a remis toute décision à une date ultérieure. Les conséquences de la Séparation. L’expulsion du curé du Huelgoat de son presbytère, qui avait été ordonnée, à la re quête du maire de cette commune, par un jugement du tribunal de ChAteaulin que nous avons dernièrement analysé, a eu lieu samedi, à sept heures du matin. Le prêtre ayant refusé de quitter la m ai son, et môme de l’ouvrir, un ouvrier fut requis. Il passa par une fenêtre et, pendant que la gendarmerie protégeait les opérateurs contre la foule qui s’était amassée, ce qui restait du mobilier fut déménagé. Il n’y a eu aucun incident. Le curé du Ilelgoat s’est retiré dans sa famille, en congé d’un mois. Son vicaire, M. l’abbé Corvez,s’est rendu îi Rerrien, d’où il assurera le service de la paroisse du Huel goat. Jusqu’il nouvel ordre, les messes et offices religieux sont supprimés dans cette commune. Les Congrégations enseignantes. Un arrêté du Ministre do l ’Intériour, en dato du 18 juin, proBorit la fermeture,pour lo l°r septembre 1007, dos établissements congréganistos ci-après, situés dans lo Finistère : Filles du Saint-Esprit, de Saint-Brioue (Côtesdu-Nord). — lîtablissomonts do : 1° Elliant ; 2° Plouguorooau. Filles do la Sagosso, do Saint-Laurcnt-surSôvro (Vondéo). — Etablissements do : I o Guipavas ; 2° Saint-Piorro-Quilbignon (au bourg) ; II0 Saint-Piorro-Quilbignon ( Pen -ar-Vally) ; -i0 Saint-Pierro-Quilbignon(Korbonno); 5°Ploudalmtízeau ; 6“ Kospordou ; 7° Ergué-Armel ; 8" Plomour. Frères dos éoolcs chrétiennes, do Paris. — Etablissements do ; 1» Quimpor, rue do Brest ; Les candidats pour la section indut 2° Quimper, rue Saint-Josoph ; 3° Quimpcrlô ; 4° Concai neau ; 5* Plonéour-Lanvern; 6* Brest, devront posséder les aptitudes physiques ruo Bugeaud ; 7° Brest, rue Lanouron ; 8*-Brest, cessaires pour exercer une profession . rue Vauban ; 9<> Saint-Marc ; 10* Plougastel- nuelle et faire connaître au moment de l’in» cription s’ils optent pour le travail du bois ou Daoulas. Sœurs do la Charité do la Providenoe, de le travail du fer. Le concours pour les deux sections com Ruillé-siir-Loiro (Sartho). — Brest, rue ¿’Ai porte : 1° Une dictée suivie de questions de guillon. Ursulinos de Sainl-Pol-de-Léon. — Saint- grammaire ; 2° une composition française sur un sujet simple ; 3» une page d’écriture ; 4<>un» Pol-do-Léon. Filles do la Retraite, dites du Sacré-Cœur composition d’arithmétique et de système mé de Jésus, do Quimper. — Etablissements de : trique ; 5° des questions d’histoire de France depuis 1610 jusqu’à nos jours, et sur la géo 1« Brost, ruo Voltaire ; 2° Lesnevon. Sœurs de Saint-Joseph do Cluny, de Paris. graphie de la France. L’enseignement est gratuit. Toutefois, les — Etablissements do : t» Brest, ruo Vauban ; 2° Brost,place des Ecoles ; 3“ Bannaloc ; 4° Briec ; élèves dont les familles sont domiciliées hors de Brest sont tenus de payer chaque année 50 fr. 5° Landrévarzec. Filles do la Divine Providence', do Créhen pour frais d’atelier ou de manipulations. Tout élève devra verser à l’entrée un dépôt de 5 fr. (Côtos-du-Nord). — Guimaëc. Filles de la Charité do Saint-Vincent-de-Paul, pour dégradations et objets perdus. Cette masse complétée chaque année b la somme d« de Paris. — Trôbonl. 5 fr. est remboursée il la sortie, déduction faite de la somme due. C o n co urs c e n tra l d ’a n im a u x Exceptionnellement, peuvent être admis en re p r o d u c te u r s . 2« ou 3®année et dans la division préparatoire L ’élevage breton a remporté de nom aux arts et métiers, les jeunes gens qui, après breux prix au concours central d’ani examen Bubi a l ’école, ont fait preuve de con maux reproducteurs des espèces cheva naissances suffisantes. L’examen d’admission dans la section des line et asine qui s’est tenu vendredi et mécaniciens aura lieu fin septembre, à une samedi derniers à Paris. date qui sera fixée ultérieurement. Les produits présentés par nos éle Enseignement primaire. — Certificats veurs ont été fort remarqués,notamment les chevaux postiers et de trait,qui étaient d’études. — Voici la liste des aspirants ayant incontestablement supérieurs à ceux des subi avec succès l’examen dans le canton de Douarnenez : autres races. G arçons Voici la liste des récompenses obte Ecole publique de Douarnenez. — Ancel, nues par les éleveurs du Finistère : — Étalons ftgés de 3 ans et au-dessus. — l'f prix, Erèbe, à M. Yves Sévère, à Kerourgant, en Saint-Pol-de-Léon; 2°, Sans-Peur, à M. Vigouroux-Kernéis, à Stangmeur, en Dirinon, et Effendi, à M. Prigent, à Plouènan ; 3«, Equateur, à M. Vigouroux-Kernéi8,e t£c ia tre u r,àM .ln iza n , de Kerlastre, en Plounévez-Lochrist ; 4», Sans-Gêne, à M. Kernéis fils, à Kéroulé, en L ’Hôpital-Camfrout ; Eudiste, à M. G uillou (Jean-Marie), à Toulingoat, en PleyberChrist ; 5«, Eudimbourg, à M . Kerboul, à Quinquismeur, en Plouédern ; Enjoué, à M. Yves Sévère ; Epique, à M* Kernéis fils; Epole, à M. Jean Bihan, à Kerangouez, en Saint-Pol-de-Léon ; Espoir, à M. Kérivin, de Tréméa, en Plouvorn. — Mention hono rable : Malicieux, à M. Troadec, de Kerabret. en Cléder. Pouliches de 3 ans. — 1 « prix, Bellone, à Mme Quillévéré, de Kéralivin, en Saint-Polde-Léon ; 2*, Velléda, à M. Bihan, de Kérever, en Plouènan ; 3«, Victorine, à M. Autret, de Traonrivily, par Plouènan ; 4«, Vel léda, à M. Quéré, de Kérénec, en Saint-Polde-Léon. — Mentions honorables : Calcite, à M. Marrec, de Mésigoalen, en Lesneven ; Sara, à M. Cornee, de Quinquismeur, en Plouédern. Juments de 4 ans et au-dessus. — l*f prix, Onblié, 9 ans, à Mme Quillévéré ; 2«, Canne, 5 ans, à M. Le Saout, de Kérafel, en Plouénan, et Espiègle, 7 ans, à M. Guillou, de Kervaliant.en Saint-Vougay;3\ Violette, 5 ans? à M. Hernot, de Keroland, en Plouédern, et Fanny, 5 ans, à M. Bléas, de Kerbrat, en Guiclan ; 4*, Virginie,8 ans, à M. Louis B i han ; Attira, 6 ans, à M. Hernot ; Vénus, 6 ans, à M. Cornee ; Catharina, 12 ans, à M. Jean Autret ; Carpette, 5 ans, à M. Yves Le Bihan, de Mescouez, en Saint-Thonan. Mentions honorables : Yseult, 6 ans, à M. Raignant, de Saint-Veltas, en Plougoulm ; Belle Fille, 6 ans, à M. Louis Bihan ; Re gina, 4 ans, à M. Le Saout ; Argentine, 10 ans, à M. Quéré, du Prédic, en Saint-Pol-deLéon ; Famé, 5 ans, à M. Bozec, de la Chapelle-Jésus, en Trégarantec. Prix d’honneur à Mme Quillévéré, pour l’ensemble de son lot. Race Bretonne. — Poulains entiers de 2 ans. —• l 'f prix, Fumeur, à M. Jean G uil lou ; 2“, Satyre, à M. Kerdilès, de PleyberChrist, et Fier-à-Bras, à M. Yves Poitevin, de Saint-Thégonnec ; 3«, Bayard, à M. G u il laume Daniélou, du Cosquer, en Saint-Thégonnec ; 4*, Filou, à M. Louis Pouliquen, du Fors, en Saint-Thégonnec ; Farceur, à M. Olivier Sibiril, de Kerrac’h, en PleyberGhrist. Etalons de 3 a n s . — prix, Diavolo, à M. Jean Kerboul, de Quinquismeur, en Plouédern ; 2*, Vengeur, à M. Gilles Dourmap, de Ploudaniel ; 3*, Eclair, à M. M i chel Guillou, de Pors-ar-Chleur, en Botsorhel ; 4®, Ermion, à M. Olivier Galvez, de TyCoz, en Coat-Méal. Etalons de 4 ans et au-dessus. — l*r prix, Corbeil, 10 ans, à M. Gilles Dourmap ; 3«, Réis, 5 ans, à M. Lavanant, de Poulfranc, on Saint-Divy ; 4», Type, 4 ans, à M. Joseph Abgrall, chiHeau do Cohars, en Ploumoguer, et Rameau, 4 ans, à M. Hébard, dePlounévez-Lochrist. — Mentions honorables: Karl, 7 ans, à M. Gilles Dourmap ; Vainqueur, 4 ans, à M. Raynaud. Juments Agées de 4 ans et au-dessus. — l'f prix, Lisette, 8 ans, à M. Jean Calvez, de Lesvern, en Coat-Méal ; 3«, Dina, 4 ans, à M. Le Monnier, de la Ville-Neuve, en Plurion ; Poulotte, 9 ans, à M. Jean Tanguy, de Kordoncuff, en Bodilis. Prix d’honneur à M. Gilles Dourmap, pour l’ensemble de son lot. R a c e s p o s t iè r e s . Concours et examens Ecole pratique de Commerce et d’in dustrie de Brest. — Lo concours d’admission h l’éoolo pratique de Commoroo de Brost aura liou lo Jeudi 18 juillet 1907. Pour ôtro admis fi concourir, il fautôtreAgéde 12 ans au moins au t»r ootobro de l’annéo, si l’on justiiio du certificat d’études primaires, et do 13 ans dans le obb contrairo. Les oandidats devront so faire insoriro il l'école avant lo 14 juillet, ot joindre ii leur do mande un extrait de leur acte de nuissanoo ; ils devront faire savoir s’ils désirent suivre les cours d’enseignement commercial ou indus triel. Belbéoch, Le Bot, Le Castrée, Couic, Dagorn, Doaré, Le Floch, Le Gac, Gaillard, Le Gall, Gibrat, Le Goff, Guillou, Hénaff, Kérivel, Kersalé, Lamotte, Liminic, Olier, Queffurus, Quéméner, Salatln, Savina, Tabovet, Tromeur, Bideau. Ecole publique de Guengat. — Cornic, Fertil. Ecole publique du Juch. — Quiniou. Ecole publique de Ploaré. — Saliou. Ecole publique de Plogonnec. — Batany, Le Brusq, Coadou, Favennec, Le Floch, Lardic, Moreau, Poulmarc’h. Ecole publique de Pouldavid. — Le Bihan, Buisson, Leryennat. Ecole publique de Poullan. — Blanchard, Boudigou, Claquin, Cotonéa, Le Gall, Larour, Olier. Ecole publique de Tréboul. — Beurrotte, Danzé, Dussauze, Poriel. Enseignement primaire.— Mutations du mois d’août. Les instituteurs et institutrices qui dési rent un changement de résidence à la fin de Tannés scolaire, sont priés d’adresser leurs demandes à l’inspecteur d’Académie, par l’intermédiaire de l’inspecteur primaire de leur circonscription, pour le l #p juillet. Les demandes antérieures seront consi dérées comme retirées par leurs auteurs. Seront probablement vacants les postes suivants : Ecoles de garçons (directions) : Douarne nez, Landerneau, Landéda,Quimperlé, Scaër. Ecoles de garçons à classes : Argol, Loperhet. Ecole mixte dirigée par un instituteur : Plougastel-Daoulas (Pont-Callec). Ecoles de filles (directions) : Quimperlé, Lanriec (Le Passage). Ecole de filles à 1 classe : Penmarc’h (Kérity). Ecoles maternelles (directions) : Brest (rue Vauban), Brest (création). Postes d’adjoints : 6 emplois à Morlaix, 2 à Quimperlé. Postes d’adjointes : 4 emplois à Quimper, 4 à Quimperlé, plusieurs à Brest. En outre, les postes d’adjoints et d’adjoin tes ci-après, actuellement occupés par des stagiaires provisoires, peuvent être brigués : adjoints : Landéda, Kerlouan, PlounéourTrez (Brignogan), Landunvez, Saint-Thois, Camaret, Lanvéoc, Huelgoat, Brennilis, Commana, Landudal, Le Juch, Poullan, Goue8nac’h,Locunolé,Lesconil, Névez, Querrien ; adjointes : l’Hôpital-Camfrout, Crozon (Saint-Hernot) ; Le Cloltre-Pleyben, Lanmeur, Douarnenez, Poullan, Cléden-CapSizun, Guilvinec, Ergué Gabéric, Lannéanou, Plounéour-Trez (Brignogan). Laïcisations probables ou possibles selon que les travaux de construction en cours d’exécution seront plus ou moins activement poussés : écoles de filles de Bodilis, La Mar tyre, Lampaul-Guimiliau, Lennon, Plouné vez-Lochrist, Plouvorn, Saint-Thégonnec, Sibiril, Tréflez. 2 Société arohéologique du Finistère. La prochaine séance de la Société ar chéologique du Finistère aura lieu de main jeudi, à 2 heures, dans une des salles de la mairie. En voici l’ordre du jour : 1° Communications diverses ; 2'1Mémoire inédit de l’amiral de Kerguélen, par M. Bourde de la Rogerie ; 3° Relevé de monuments à Châteauneuf, par M. Delaporte ; 4° Mémoire inédit concernant La Tour d’Auvergne, par M. Trévédy. Adjudications publiques Asile de vieillards de Quimper. — Voici les résultats de l’adjudication des travaux de construction de l’Asile des Vieillards de Quimper, qui a eu lieu lundi à la Mairie : Premier lot : terrassements et maçon nerie. — M. Thomas, entrepreneur à Quim per, prix du devis, adjudicataire ; M. Le Guével, entrepreneur à Quimper, 10/0 d'aug mentation ; M. Kéralum, entrepreneur à Quimper, 1 0/0 d’augmentation ; M. Bonduelle Martineau, entrepreneur i Concar- i LE FINISTERE 9 d'augmentation ; M. Elle Gull.trepreneur 4 Concarneau, 1 0/0 aentatlon ; M. Le Gulllou Joan, oneneur à Nantes, 1 0/0 d'augmontation. deuxième lot : ciment armé. — La Comsslon a décidé de reporter au 24 juillet, 2 heure«, l’adjudication de ce lot. Trolalème lot : charpenterie. — M. Brooandé, entrepreneur à Saint-Nazalre, rabais, 10 0/0, adjudicataire ; M. Cumunol, entre preneur à Quimper, 8 0/0 ; M. Kéralum, entrepreneur à Quimpor, 2 0/0 ; M. Bonduelle-Martlneau, entrepreneur à Conoarneau, prix du devis ; M. Jacquot, entrepre neur 4 Morlaix, 1 0/0 d'augmentation. Quatrième et oinqulème lots : couverturo et zinguerle. — La Commission a décidé de reporter au 24 juillet, à 2 heures, l’adjudi cation de ces deux lots. Sixième lot : menuiserie. — M. Jacquot, entrepreneur à Morlaix, rabais de 15 0/0, adjudicataire ; Sooiété coopérative de Mor laix, 130/0; M. Bonduelle Martineau, en trepreneur à Conoarneau, 13 0/0; M. Elle Gulllou, entrepreneur à Conoarneau, 12 0/0 ; M. Le Saët, entrepreneur k Port-Louis, 1*0/0; M. Gaudu, entrepreneur & SaintBrieuo, 12 0/0 ; M. Bocandé, entrepreneur à Saint-Nazalre, 2 0/0. Septième lot: pl&trerie. — M. Hutcau, entrepreneur à Blain, rabais 11 0/0, adjudi cataire ; M. Pérodeau, entrepreneur à Quim per, 10 0/0; M. Clouet, entrepreneur à Vannes, 8 0/0 ; M. Cessou, entrepreneur à Landerneau, 3 0/0 ; M. Slcot, entrepreneur A Quimper, 3 0/0 ; M. Liot jeune, entrepre neur à Quimper, 5 0/0 d'augmentation. Huitième lot: serrurerie. — M. Lorit, entrepreneur à Quimper, rabais de 26 0/0, adjudicataire ; II. Sauvlon, entrepreneur à Saint-Pierre Quilbignon, 21 0/0 ; M. Jacquot, entrepreneur à Morlaix, 4 0/0. Neuvième lot : peinture et vitrerie. — M. Antonin 111e, entrepreneur à La Rocheaur-Yon« rabais de 34 0/0, adjudlcataiio ! M. Kéribln, entrepreneur à Quimper, 33 0/0 ; M. Perret, entrepreneur & Quimper, 33 0/0 ; M. Guesnon, entrepreneur à Angers, 320/0; M. Fontaine fil«, entrepreneur à Lorient, 32 0/0 ; M. Alfred Landresse, entrepreneur à Rennes, 19 0/0 ; M. Collomby, entrepre neur Landerneau, 2 0/0. à Nos ohamins de fer. — Ligne de Ploueaoat à Saint-Pol-de-Lèon. Ainsi que nous l'avons déjà dit, l'inau guration et la mise en service de la nou velle voie ferrée entre Plouescat et SaintPol-de-Léon, ont été fixées au dimanche 80 juin prochain. Le train officiel partira de Plouescat à 10 h. 28 du matin et arrivera à SaintP o l à l l h . 03. A midi, un banquet aura lieu sous les liftllos do ville. Des listes de souscription sont dépo sées dans les mairies du canton et dans celles de Cléder et de Plouescat. Cette nouvelle ligne d'intérét local a une longueur de 14 kilomètres. Elle suit dans presque tout son parcours le chemiade grande communication de Ploues cat à Saint-Pol. Les études pour sa cons truction firent commencées en 1004 ; les travaux, commencés en décembre 1905, ont été terminés au mois de mai dernier. Cette nouvelle ligne, qui est la conti nuation de la ligne Plouescat-Brest, est appelée à devenir importante et &rendre de grands services. Elle servira au trans port, à Saint-Pol des primeurs de la ré gion, et permettra de se rendre directe ment à Saint-Pol ou à Brest, sans ôtre obligé d'emprunter la voie de l’Ouest et de faire un grand détour par Morlaix. Art. 7. — Los droits dus à l’oxposilion sont payables, contro reçu signó du tréso rier du comité, en un seul vorsomont, dans los huit jours qui suivront l’envoi do l’avis d’admission. Art. 8. — Par le seul fait du non paye ment des droits, l’oxposant sera déchu de la faoulté d’exposcrot l’administration pourra disposer de son omplacemont. Art. 9. — Les demandes d’admission doivont être adressées au socrétairo du comité, à l'Hôtel-de-Ville, avant lo 10 juillet 1907, sous peino do no pat. rocovoir entière satis faction ou môme d’etre rejetées. Ellos de vront ôtre accompagnées d'un mandat-poste do 5 francs au nom du trésorier, i\ titre d'arrhes, restituables & l'exposant après la fermeture do l'exposition. Art. 10. — Des formulos do demandes soront mises à la disposition des oxposants qui on feront la demande. Le questionnaire porté sur los demandes d'admission devra ôtre rempli oxactcmont par los exposants. Art. 11. — Auoun ouvrage ou couvro d'art exposé no peut être enlové avant la fin de l'exposition. Cette interdiction ost do ri gueur. Chaquo exposant sora tonu do romottro au secrétariat de l'oxposition une liste dos objets qu'il exposora. Ces objets porte ront tous un numéro d'ordre. Ils devront être rendus dans l'enceinto de l'exposition du 1" au 5 août. Art. 12. — Toute reproduction d'objets exposés, quels qu'ils soient, ost formelle ment interdite, & moins d’une autorisation spéciale et par écrit de l'exposant, viséo par le président ou par lo vice-président du co mité. , Art. 13. — L'assurance contro l'incendie ost facultative pour tous les ouvrages expo sés, depuis leur entrée dans l'exposition jus qu'à leur sortie. Si l'exposant assure los obets par lui oxposés, la polico d'assurance devra contonir uno renonciation formelle, tant do l'assuré quo de l'assurour, contre le comité do l'exposition. Art. 14. — Toutes los mesures utiles pour la protection des objets contre les avaries et pour la surveillance générale seront pri ses par lo comité, mais sans aucune respon sabilité pour les détériorations, les vols, les détournements ou l'incendie. Art. 15. — Les exposants auront à sup porter tous los frais d’emballage, de trans port, de déballage, de conservation dos cais ses ; tous les frais d'installation, de réem ballage ot de réexpédition. Art. 16. — Il n'y aura pas do distribution de récompenses ; mais tous les exposants re cevront un diplôme attestant qu'ils ont été admis à exposer. Art. 17. — Après la clôture de l’exposition, ’exposant devra enlever ou faire enlever les objets exposés dans le délai maximum de huit jours, faute de quoi les objets seront déposés en magasin, aux frais et risques do l’oxposant et sans responsabilité de la part du comité. Art. 18. —■Pour tous renseignements, s’a dresser au secrétaire de l’exposition d'art bre ton, à l'Hôtel-de-Ville de Quimpor. vaux ont été prôsontôe. — l*r prix, 100 fr., Petiot, ù M. Iluon, do Plouégat-Guérand ; 75 fr., Elégant, à M. Caill, du Moros, en Lunrinc ; 3*, 50 fr., Emeuticr, à M nli veuvo Foateun, d'Ergué-Gabéric ; 4*, 50 fr., L'Ami, M. Guillou, de Plouzévédé ; 5« 25 fr., Eclipse, à M.Lo Nir,do ChiUoaulin ;G», 50 fr., David, à. M. Kornévez, d'Erguô-Armel ; 7°, 25 fr., Patriote, à M. Duval, do Korgonan, en ErguéGabéric. Flots do rubans. — Patrie, à M. Yaouane, 'Ergué Gabéric ; Beauséjour, à M. Duval, de Korgonan, en Ergué Gabéric ; Margotte, à M. Morvan, do Korascoüt, on Pluguiïan. A 1 houro. — Chevaux hongres et jumonts de 4 ot 5 ans, attelés seuls. — 800 fr. divisés en 7 prix, offerts par lo Conseil gé néral. — 16 chevaux ont pris part à cette éprouve. — 1or prix, 250 fr., Denise, à M. Tissier, du Conquot ; 2\ 150 fr., Dé gourdi, à M. Brosset de la Chaux, do Rosnoon ; 3*, 120 fr., Camisole, à M. Cornio, do Iverfounteun ; 4», 100 fr., DemiBelle, à M. Macé, do Saint Pol-de-Léon; 5n, 80 fr., Dulien, à M. Gaude, de Quim per; G», 70 fr., Cyrano, à M. Brosset de la Chaux, do Rosnoon ; 7°, Lina, à M. Quéau, do ChiUoaulin. Flots de rubans. — Rosine, à M. Chanvril, de Landornoau ; Désiré, à M. Brosset do la Chaux ; Coureuse, à M. Bertucat, ca pitaine au 118* de ligne, à Quimper. À 3 heures.— Chevaux hongres ot juments de 4 et 5 ans (montés). — 800 fr., divisés on prix, dont 200 fr. offerts par )o Conseil général, 300 fr. par la ville ’de Quimper, et 300 fr. par la Société hippique. — 10 che vaux ont été présentés. — 1" prix, 250 fr., Diaoul, à M. Pierre Croc, de Ploudaniel ; 2», 150 fr., Odet, à M. Morvan, de SaintSégal ; 3*, 120 fr., Dalc'h-Mad, à M. Gaude, de Quimper; 4», 100 fr., Coureuse, à M. Bertuoat, doQ uiinpor; 5e, 80 fr., Dompteur, à M. le comte de Vincolles ; 0*, 70 fr., Du lien, à M. Gaude, do Quimper ; 7*, 30 fr., Moulette, à M. Lo Floch, de PlonévezPorzay. A 4 h. 1/2.— Prix des Dames.— 2 tours 1/2 de piste ; 14 obstacles. — 800 fr., divisés en prix, dont 500 fr. offerts par la Société et 300 fr. par le Corcle de Cornouaille. — l*r prix, 400 fr., Gay-Boy, à M. le capitaine do Salins ; 2e, 200 fr., Liltle-Mary, à M. le comte do Carcaradec ; 3% 100 fr., Rupin, à M. le capitaine de Salins; 4*, 100 fr., O'porto, à M. lo comte de Carcaradec. Flots de rubans. — Daisy, à M. lo baron d’Antin ; Saharaoui, à M. le lieutenant de Busnol ; Dalc'h-Mad, à M . Gaude, de Q uim per; Allégresse, à M. Caruel, lieutenant au 3* d’artillerie. La classification des groupes est ainsi établie : Groupe I : Sculpture ornementale appli quée à l'industrie (sur bois, sur pierre, mar bre, plfttre). Groupe II : Faïences et céramique. Groupe III : Costumes,broderies,dentelles, bijoux bretons. Groupe IV : Peinture, arts décoratifs, sculpture artistique. Groupe V : Photographie d'après nature agrandissement au point de vue artistique ; agrandissement retouché). Sooiètés de régates. Exposition d'art breton. Les régates de Concarneau sont fixées Voici le règlement général de l’Exposi- cette année au 21 et au 22 juillet. tion d’art breton qui doit avoir lieu à Quimper du 9 août au 1" septembre 1907 : Article l«r. — Une exposition d’art breton aera ouverte à Quimper du 9 août au 1'' sep tembre 1907 Inclusivement. Art. 2. — L’exposition sera installée dans les salles du Gymnase municipal,mises gra cieusement à la disposition du comité par la ville. La fermeture pourra être retardée aans pouvoir donner lieu & uno indemnité Art. 3. — L’exposition est ouverte aux cinq départements de la Bretagne : Finis tère, Côtes-du-Nord, Morbihan, Ille-et-Vi laine, Loin-Inférieure. Elle reoevra tous les ouvrages et les œuvres d'art ayant un caractèro breton. ▲rt. 4. — Le bureau, nommé en séanco du 16 juin, a la direction de l’exposition. Toute Initiative lui est dévolue et aucune déoiaion n'est valable sans son assentiment. 11 est chargé dea rapports aveo les exposants 11 dirige la comptabilité. Il établit los titres de perception et de reoette et ordonne les dé pensea. La police générale de l'exposition lui appartient. Ses décisions sont sans appel. Art. 5. — Les comités spéciaux de groupes proposent au bureau l'admiasion des ouvra gea et dea œuvres d’art. Ils demanderont l'avis du bureau avant de refuser les ouvra ges et les œuvres d'art qui ne lour paraîtront paa avoir le caraotère breton ou ne pas rem plir les conditions pour ûgurer dans l'une des seotlona dont il est parlé plus loin. Tou tefois, tout exposant des seotlons de poin taie, de aculpture et d'arohiteoture sera ad mla de droit s’il a obtonu uno récompense dans une exposition antérieure. Los expo aante devront, en versant leurs droits de place, aoamettre le plan de leur installation au bureau, qui sera libre d'y apporter los modifications qu’il'Jugera nécessaires. Art. 6. — Les exposants payeront un loyor pour la place qu’ils occuperont, d’après le frrtf solvant : 1« le mètre superficiel ho rUontal, 2 francs ; 2* le mètre superficiel vertical, 1 franc. Le minimum de droit de place à payer sera de 2 francs on plan ho rlzontal et de 1 frano en plan vertical. r _r.— Le concours hippique.— Qulmpei Le a favorisé jusqu’au bout les e beau temps ten séances du concours hippique de Quimper, qui a été très brillant. Dimanche, un très nombreux public so pressait dans l’enceinte. Les tribunes étaient absolument combles. Aucun accident n’est venu attrister cette jolie fôte, qu’égayait l'infatigable el excellente musique du 118*. Voici les résultats complets des deux dernières journées : 2 ' JOURNÉE Primes aux naiesours. — 700 fr., dont 300 fr. offerts par le gouvernement de la République, 200 fr. par le Conseil général et *00 fr., par la Sooiété d'encouragement à l'élevage du cheval de guerre, sont divisés on primes qui sont distribuées aux naisseurs des meilleurs sujets, classés comme suit : 1° La catégorie des chevaux et juments de 3 ans montés ; 2» celle des chevaux ot juments de 4 et 5 ans montés, on tenant compte du croisement de l’étalon do pur sang avoc los juments de 1/2 sang ou du pays. l«r prix, 100 fr., Petiot, à M. Huon, do Plouégat-Guerrand ; 2», 100 fr., Diaoul, a M. Pierre Croc, do Ploudaniel ; 3*, 90 fr , Odet, à M. Morvan, de Saint-Ségal ; 4*, 75 fr., Diane, à M. Tissier, du Conquot; 5«, 75 fr , Elégant, à M. Caill, du Moros, on Lanriec ; 6», 60 fr., Dalc'h-Mad, à M. Gaude, de Quimpor ; 7‘, 50 fr., Eclipse, à M. Le Nir, de Ch&teaulin ; 8", 50 fr., David, à M. Itornévez, d’Ergué-Armol ; 9*, Emeuticr, à M>"» veuve Feuntoun, de Gongalic, en Ergué Gabéric ; 10«, 50 fr., Coureuse, ù M. Bortu cat, de Quimper. A 9 heures. — Présentation à la longe dos chevaux et juments de 3 trois ans, sans dressago, à l ’exoluèion de ceux engagée dans les prix do classe, sauf ceux qui appartien draient onooro à l’éloveur qui los a fait nal tro. — 400 fr. divisés en 7 prix. — 16 cho- 3* JOURNÉE A ü heures du matin. — Chevaux atte lés seuls ; catégorie spéciale réservée aux chevaux do 3, 4 et 5 ans. — 500 fr., divisés en 7 prix, dont 300 fr. offerts par le gou vernement do la République et 200 fr. par la Société hippiquo. — 11 chevaux ont été présentés. — l«f prix, 150 fr., Eclair, à M. Louis Le Gall, do Bannalec ; 2«, 90 fr., Camisole, à M. Cornic, de Kerfeunteun; 3«, 75 fr., Dégourdi, à M. Brosset de la Chaux, de Rosnoën; 4*, 00 fr., Dalila, à M. Gaude, do Quimper ; 5*. 50 fr., Cyrano, M. Brosset do la Chaux ; 6«, 50 fr., Coquette, M. Chanvril, de Landerneau ; 7*, 25 fr., Lina,, à M. Pierre Quéau, de ChAteaulin. Flots de rubans. — Rosine, à M . Chan vril, de Landerneau. A 1 heure. — Chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5 ans (attelés en paire). — 500 fr., divisés on 5 prix, dont 300 fr. offerts par le gouverment de la République et 200 fr. par la Société hippique. — 0 attelages ont pris part à cette épreuve. — 1*' prix, 200 fr., Eclair, à M. Louis Le Gallou, de Bannalec, et Denise, à M. Tissier, du Conquot ; 2*, 150 fr., Ecrivin et Express, à M. Tissier ; 3e, 50 fr, Demi-Belle ot Euloxie, à M. Macé, du S tan g, en Saint-Pol-de-Léon ; 4*, 50 fr., Coquette et Rosine, à M. Chanvril, de L an derneau ; 5’, 50 fr., Cyrano et Désiré, à M. Brossot de la Chaux, de Rosnoën. A 3 heures.— Om nium (sauteurs bretons). — Chevaux hongres et juments de 3, 4 et 5 an« (montés). — 400 fr., divisés en 4 prix offerts par la Société hippique. — l*r prix 200 fr., Loustic, à M. Gaude, de Quimper, sans fauto, parcours en 1' 42 4/5 ; 2*, 100 fr., Biche, à M. Nédélec, do Guengat, 2/4 de fauto, parcours en 1’ 52 1/5 ; 3*, 00 fr., Mi gnon, à M. Huitric, d’Ergué-Gabéric, 10/4 de faute, parcours on 3’ 22 ; 4«, 40 fr., Elise, à M. do Vincolles, de La Roche-Maurice, 13/4 de faute, parcours en 2' 21. Flots de rubans. — Dulien, à M. Gaude, de Quimper,18/4 do faute,parcours en 1’37 2/5 A 4 h . 1/2. — Prix do la Coupe. — M ini m um : 2 tours 1/2 de piste ; 14 obstacles. — 1.500 fr., divisés en 3 prix, offerts par la Société hippique. — l ’r prix, 1.000 fr., Saha raoui, monté par M. do Busnol ; 2*, 250 fr., Gay Boy, monté par M. do Salins ; 3e, 250 fr., Daisy, monté par M. le baron d’Antin. Barrage. — Prix unique offert par la So ciété, 100 fr., un 2* prix supplémentaire f été créé. — Liltle-Mary, à M. le comto do Carcaradec, monté par lui, ot Dalc'h-Mad, ù M. Gaudo, de Quimpor, ont été ox-œquo sautant la barro placée à 1 »> 00 de hauteur, Avis du mdire. — Lo maire de Quim per a l’honneur de rappeler qu’aux ter mes d'un arrêté municipal, il estenjoin'; à tout habitant de faire arroser pendant la saison d’été et notamment dans los fortes chaleurs, le devant de sa maison de sa boutique ou de son magasin, deux fois par jour au moins, savoir : le ma tin, à 8 heures,et l’après-midi,à. 4 heures Il ne pourra ôtre employé à cet arro sement que de l'eau propre. Le signal de l'arrosement sera donné par la cloche du belïroi. La Cornouaille. — Rectifications au clas sement du concours des sociétaires et au programme du concours régional : M. Canévct obtient avoc 22 points un 4* prix, aux tireurs do 1ro classe. Par suite de cotto modification, M. Eloury n'est pas classé au même concours. Concours do tireurs do 2* classe (10 juin) : l*f prix, M. Guéganic ; 2», M. Jaouen. Un banquet par souscription, au prix de 3 fr., aura lieu le jour du concours régional, à 11 h. 1/2, chez M. Cornic, au Ludu-Gris, à proximité du champ do tir et un punch par souscription sora offert par la Cor nouaille en l'honneur des délégués, à 9 heures du soir. La tournée Brasseur devant donner Triplepatle le soir du concours, afin de no pas priver los sociétaires de ce spectacle, la distribution des prix aura lieu exceptionnellement à 0 heures au lieu de 8 h. 1/ 2, heure annoncée au programme, au Gymnase. Par suite les sociétaires béné ficieront du concours dévoué de l’excellente musique du 118e. Le comité invite les sociétaires à pavoiser. quatre victim es dont les corps ne sont pas encore retrouvés. Ce sont les n o m més : Paul-François C am p io n, 25 ans, in scrit au Conquet, p atron d u canot n a u fragé ; F rançois Ticos, 15 ans ; M arie Le G u en , fem m e Le S io u , 29 ans, et F élicité Le R oue t, 17 ans, dom estique, toutes deux d ’Ouessant. IW De nos correspondants particuliers. Paris, 25 ju in , 8 h. soir. S é n a t. Le Sénat a nommé la commission chargée d'examiner le projet, adopté par la Chambre, relatif au mouillage et au sucrage des vins. I l a ensuite entamé la discussion du projet relatif au renvoi anticipé des Ivresse et tapage. — Les nommés militaires de la classe 1903 ayant ac Toulgoat et Geslin, soldats d ’nfanterie co compli deux années de service. loniale, et Dénez, soldat d ’artillerie colo Ce projet a été vivement combattu niale, étant en état d’ivresse, causaient du par le général Langlois. scandale lundi soir sur le Parc, bousculant et injuriant les passants. Un agent de police étant intervenu fut maltraité. Deux autres agents accoururent heureusement îi ce moment et avec l’aide de M. Guillou, concierge de la Préfecture, les trois soldats purent être arrêtés. Ils ont été remis à l’autorité m ilitaire. Au Théâtre. — C’est dimanche proohain, 30 juin,qu'aura lieu, à notre théâtre, la repré sentation du grand succès parisien Triplepatte, lo chef-d’œuvre comique de Tristan Bernard ot Godfernaux, qui sera joué par la troupe Brasseur. C’est là une soirée importante, impatiem ment attendue, h laquelle le public se pressera en foule, et qui est assurée d’avance d’une salle comble. Triplepatle a été l'un des événements de théâtre les plus heureux et pendant plus d’une annéo son succès ne se ralentit pas. Nous aurons, en même temps, la bonne for tune d’applaudir, à cotte représentation, l’ex cellent comique des Variétés, Brasseur, dans le rôle principal de Triplepatle où il est itié arrablc. Bénodel. — Double sauvetage. — Dimanche soir, deux marins de l’Etat, René Diquélou et Panchic, en permission, avaient fait la fôte. Vers minuit, ils se dirigèrent en titubant vers la cale et prirent place dans une plate amarrée à quai, avec l’intention de traverser la rivière l’Odet. A peine étaient-ils embarqués qup la plate chavira. Les deux marins auraient sans doute été victimes de leur imprudence si le matelot des douanes Pascal n’était accouru leur secours. Le douanier aida le matelot Panchic à se hisser sur la cale, puis, avec sa ligne Brunei, il sauva le matelot Diquélou, qui se débattait pour rester à la surface. Nos félicitations au sauveteur. Beg-Mell (en Fouesnant). — Ouver ture de la saison. — Le Grand Hôtel des Dunes, dirigé par M. Henri Maidon, ouvrira ses portes dimanche prochain 30 juin. Voici le menu du déjeuner : Canapés d’anchois. — Langoustes sauce tartaro. — Saumon de la Loire sauce m ous seline. — Terrine de volaille truffée. — Filet de bœuf au madère. — Jambon d’York à la gelée. — Poulets de grain rôtis. — Salada. — Petits pois à la française. — Timbale de riz à la parisienne. — Desserts. — Café, finechampagne. — Vins : Vallet, vieux SaintEm ilion. Douarnenez. — Grave accident. — C h a m b re des d é p u té s . La Chambre a renvoyé à la fin de l'année, sur la demande de M. Clémenceau, la discussion du projet portant suppression des Conseils de guerre, et décidé d'entamer lundi la discussion du projet d'impôt sur le revenu. Service particulier du Finittère. Paris, 26 ju in , 7 h. 40 m atin. L a r é v o lu tio n d an s le M id i. La journée et la soirée d'hier ont été calmes dans le M idi. On dément que le préfet Dautresme ait cessé ses fonc tions ; il sera déplacé, mais plus tard. Les OOO m utins du 17' d’infanterie, avec leurs cadres, escortés par 190 hommes du 90‘ de ligne, sont partis à m idi 30 pour Villef r anche-sur-Mer ; 10 se sont cachés pour ne pas partir. Les croiseur D esaix et d u C h a y la sont partis dans la soirée de Toulon pour Villefranche où ils embarqueront ce m atin les mutins du 17*, qui seront débarqués à Sfax et casernés à Gafsa dans les locaux évacués par les disci plinaires. A Argeliers, Marcelin Albert a fait le récit de son entrevue avec M. Clémenceau. Les délégués des comités viticoles ont ensuite délibéré et décidé de persévérer dans leurs revendications. Les comités vont arrêter le texte dé fin itif de leurs revendications. Marcelin Albert a été très attaqué et mis en demeure de se constituer p r i sonnier ; on croit qu'il va se livrer à la justice aujourd'hui. Des actes d’indiscipline se seraient produits au 40e d’infanterie à Alais. Le juge d’instruction de Perpignan aurait confirmé l’existence d'un com plot royaliste et clérical contre la vie du préfet. L’irritation des populations à cause du départ du 17* pour la Tunisie fait craindre des représailles. H avas. Le Gérant responsable : J . B k rn a ro. A V IS MME P. K E R F E R Dimanche soir, vers 8 heures, M. Kermarpréven ir Ma rec,propriétaire du Café de Bretagne, îi Chit- clientèle qu’elle continue non com teaulin, descendait à bicyclette le Grand merce de Grain**, F a rin es, Fou rRis. r a g e s et E n g ra is . E lle prie s e « Voulant éviter un breack qui venait en nom breux clients «1e vo u loir bien sens inverse, il fit une terrible embardée et lui continuer la fa v e u r de le u rs s’abîma sur le sol. On se précipita à son o rd re s qui seront exécutés avec le secours et on le transporta chez Mme Qui- même soin que p a r le passé. niou, à la « Descente des Baigneurs. » Le malheureux, complètement défiguré, ne reprit ses sens que longtemps après. REM ER C IEM EN TS Mme Riou-Kerangal lui prodigua les meilleurs soins, ainsi que Mme Duvern, de M “* P ie r r e K E R F E R et ses la villa Kermaria, jusqu'à l’arrivée du doc E n fan ts remereient bien sincèrement les personnes qui ont assisté aux obsè teur Mével, qui recommanda au patient le ques de HI. P ie rre K E R F E R . calme le plus absolu. La vie de M. Kermarrec n'est pas en danger. Tribunal de Commerce de Quimper Penmarc’h. — Vandalisme. — Le jardin des gardiens du phare d ’Eckmiihl a été mis en coupe réglée par quelques che napans du pays,au cours de la nuil de jeudi à vendredi dernier : carrottes, oignons, éclialottes, pommes de terre, salades, ont été arrachés et laissés sur le sol. C h à te a u lln . — Mystère éclairci. — Nous avions signalé, il y a une dizaine de jours, la disparition de M. Le Conte, souschef de section employé au tracé du che min de fer de ChfUeaulin ît Grozon. On se perdait en conjectures sur les causes de cette disparition. Elles sont aujourd'hui expliquées. M. Le Conte vient de réinté grer son domicile après une fugue de quelques jours. O uessant. — Sinistre m aritim e. — U n terrible accident s’est prod uit d im a n che soir à O uessant. D eux canots, q u i m e n aie n t des O uessantines à l’île Keller, ont été chavirés p ar la houle. 11 y a eu P a r ju g e m e n t d u 14 j u i n 1907, le sie ur N oël L e M eil, é p ic ie r à D o u a r n e n e z , a été d é c la ré e n é tat de fa illite ouve rte p ro v iso ire m e n t a u 25 j u i n 1905; jug e- com m issaire : M. A la v o in e ; s y n dic : M. M a y n e a u . P a r ju g e m e n t d u 21 j u i n 1907, le s ie u r Je an- M arie K e rje a n ; e n tre p re n e u r de c h arp e n te à Q u im p e r , a été d é c la ré e n é tat de fa illite o u v e rte p ro v is o ire m e n t au 12 j u i n 1907 ; jug e c o m m issa ire : M G a r n ie r ; s y n d ic : M. Jo n c o u r . L es c ré a n c ie rs de la liq u id a tio n j u d ic ia ire d u s ie u r J u v e r n a t, m a îtr e d ’h ô le l à C o n c a r n e a u , so n t in v ité s à se re n d re a u T r ib u n a l de C o m m e rc e de Q u im p e r le 15 j u ille t 1907, à 10 h e u res, p o u r d é lib é re r s u r u n c o n c o rd a t. L E BIHAN, greffiers ■ y / LE FINISTERE M éfiez-v o u , C on trefaçon s D B B C H O C O Pour prouver cette affirmation, le docteur BALARD, le plus ém inent L A T nU n iM lU n C pour la campagne, cliez Un ULIlIflliUL personne seule, une Bonne d’un certain ûge. Bons appoin tements. Excellentes références exi gées. S’adresser au bureau du journal. spécialiste de Paris consent ï ne re Etudo de M “ M a u d u it , notaire cevoir des honoraires qu'après guéri à Pont-l’Abbé. son. Sa merveilleuse méthode soulage de suite, ne gène jamais et n ’inter rompt pas lo travail. 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LUCAS, Etudo» do M* P aul MOREL, avouo-lioonciô, ruo du Palais, h Quimper, et de M» M10SSEC, notaire à Elliant. VEN DREPlÏÏDJUDICiTIOH UNE D ’un exploit du ministère de Centur, huissier à Quimper, en date du 25 ju in 1907, Il résulte que Mmu Maria Débordés, épouse de M. Yves Lemoine, commer çant, avec lequel elle demeure rue du Parc, ii Quimper, A formé contre son mari sa demande en séparation de biens ot que M° Lucas, avoué près le Tribunal civil de Quimper, a été constitué pour la demande resse sur ledit exploit. Pour extrait conforme : Quimper, le 25 ju in 1907. N POUH CAUSE DU SANTÉ COMMERCE (le BOIS DU NORD A VENDRE PAR ADJUDICATION i RHUM Le Domaine de Kerganten E A 2 heures de l'après midi DESIGNATION DR l/lMMEUHLK A TENDUE : La Propriété rurale de Rocant FONDS ET DROITS RÉUNIS sise en la commune d'Elliant, conte nant environ 49 hectares 91 centiares Mise à prix fixée par le Tribunal : Cinquante-cinq mille francs, ci 55-000 f. É T A G E L’avoué poursuivant, Paul M OREL. 5, rue du Quai, à Quimper. Monsieur S. M. Shim borg a l’honnour d’iniormer le public que la Cornjnie de Primes des Timbres de Commorce, existant sous la raison sociale imberg ot Shim berg est dissoute, et qu’à compter de ce jour, devenu seul de l’actif de cette Société, il continuera le môme commerce sous {»ropriétaire e titre : « Primes dos Timbres do Commerce (S. M. Shimberg) ». VÊTEMENTS T Oo Uu . tt ilflll MBMT I. PBIMS Emile TROY G H C o s tu m e s O d e DIPLÔMÉ DE L’ÉCOLE DENTAIRE Chirurgien-Dentiste de la Faculté de Médecine de Paris PIÈCES DENTAIRES e , CHIRURGIE BUCCALE H U B SOINS DE BOUCHE FORM ES f âa li tt Ss G o t S s U u F r M N O U V ELLES fe l s iul fr ne Bs X 251 I M P O R T A EN ALPAGAS, TOILES, COUTILS S p o r ts ( C y c lis te s , SPÉCIALITÉS DE A u to , COSTUMES N T e n n is , T F o o t- B a ll) D’ENFANTS G r a n d s A s s o r t im e n t s d e C h e m is e r ie s (Z é p h ir , F la n e lle , T u s s o r - T e n n is ï A S T O Z l L E E X T R A C T IO N S S IM P L E S ET A N E S T H É S IQ U E S Consultations tous les fours de 8 h. à Oh. 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K »■ Abonnements spéciaux d'un an pour le no du samedi. * t. 5 0 (Ces derniers abonnements ne peuvent être pris que pour te département) Les abonnements partent doB 1« et 15 de ohaque mois oi 8ont payables d avanee. Ils sont renouvelés kleur expiration, sauf «via contraire do l'abonné B U H I 3 A U X A N N O N C E S • • 0 ü / M P K R — Rue Sainte-Catherine, io — o u l M r hR Annonces judiciaires et diverses................................................. S'ADRESSER pour los abonnements et los annonoes à M <’Administrateur et pour tout oe qui regarde la rôdaotioa à M. le Rédacteur en chef. Les lettres non affranchit* sont refusées R é c l a m e s ........................................................ la ligne o. g o Les annonces du département du Finistère et des départements limitroi h s seront reçues au Bureau du Journal. — Elles doivent être déposées la veil • je la publioation du Journal, avant midi. Voip à la 3"” pagi C’est ainsi, messieurs, quo los gouverne qui veulent une France forte et respectée, un L ’armée française ju g é e par un blique un projet d’arrêté fixant le com ments inconséquents produisent successi gouvernement digne do ce nom, également vement tous leurs fruits, ot qu’apparaissont ouvert au progrès et tutélaire de tous les A llem and. — Voici comment le général mencement des vacances scolaires au Nos NOUVELLES T ÉLÉ G RA PH IQ U ES tout A coup los ravagos qu’ils apportent principes d’ordre, do liberté et de propriété, allemand Iveim, écrivant dans le Tag 15 juillet et la rentrée au 25 septembre. dans la vio nationale. tous doivent s’unir pour la sauvegarde du sur la mutinerie du 17e de ligne, juge — La commission des améliorations pis Aussi bien, ces événements du Midi sont bien public, do la conscience nationale, de l'armée française : cicoles, lécemment nommée, s’est réunie la synthèse de notre politique do faiblesse la République et de la patrie. O e N x u n é ro On cherchera à couvrir ces faits de bonnes au ministère de l’Agriculture, et s’est par et d’imprévoyance do cos dernières années. paroles, mais la honte de l’émeute n ’en sera tagée en trois sous-commissions, qui vont Los destinées du pays ont été livrées à des a u n S u p p lé m e n t. Les événem ents du M idi. — La si pas moins amèrement ressentie dans l’ar s’occuper activement des dilferentes ques politiciens professionnels, protecteurs ot tuation dans le Midi reste stationnaire. mée française. Les officiera rencontreront tions intéressant la pisciculture et notam protégés do la fraudo, no veillunt qu’à l’im munité do leurs clientèlo et à la persécution Cependant, il est à craindre que, d’ici plus encore que par le passé des difficultés ment du repeuplement des rivières et de la do leurs adversaires. Appolant à leur aide quelques jours, la violence reprenne le à maintenir la discipline qui, pour des cau répression du braconnage. ses sociales, n'est pas la meilleure qu'on lo népotisme et la corruption des ndminis- dessus. — A Lunéville, trois soldats d’infan Le « rédempteur », Marcelin Albert, pourrait réver... trations ot do la justice, ils ont fait poser On ne peut plus compter absolument sur terie, qui en voulaient à des gradés, se sur leurs malheureux fiefs électoraux une rentré à Argelliers, après son voyage à atmosphère irrespirable. Ceux-ci ont fini Paris et son entrevue avec M. Clémen- l’armée française ; «a valeur s’en trouve par sont cachés dans un chemin obscur, et, par so soulovor, réclamant l’égalité devant ceau, a mis ses amis au courant de sa conséquent diminuée et comme facteur de croyant frapper ceux qu’ils guetlaient, stabilité à l’intérieur et comme soutien prin la fraudo,.non pas pour que tout le mondo démarche. ont blessé grièvement trois de leurs ca cipal d'une politique étrangère énergique. Il Paroles républicaines. — Mercredi puisse frauder, mais pour que la fraude ne Il a été presque unanimement blâmé, semble que nous ne soyons qu’au commen marades. Ils ont été arrêtés. soir, au banquet do la Fédération nationale continue pas à être le scandaleux privilège dit-on. Toujours est-il qu’aux conseils è Rouen, M. Joseph Thierry, député do d’uno camarilla aussi puissante quo mé- de calme et de modération de Marcelin cement d’un mouvement qui peut conduire à — Des ouvriers menuisiers en grève ont la complète pourriture de l’armée. envahi et saccagé l’usine de leur patron, à Marseille et président du groupe progres priséo. Albert, les membres du comité ont ré Le péril sera peut-être évité, si les gou Nancy. Le patron lui-méme a été roué de Co n ’ost pas pour arrivor à de pareilles siste de la Chambre, a prononcé un discours catastrophes ot à do telles aberrations mo pondu en décidant que le « rédempteur » vernants responsables rendent l’armée à coups et lapidé. La gendarmerie a dû inter qui a été très applaudi et dont voici les pas rales que nos devanciers ont fondé la Ré se constituerait prisonnier, sans doute elle-même, je veux dire aux traditions d'une venir et charger. Un escadron de hussards sages essentiels : discipline inébranlable sans laquelle toute a été mobilisé pour maintenir l’ordre. publique. pour en être débarrassés. armée demeure un instrument inutilisable. Aujourd’hui le mal est apparu dans toute En second lieu, les membres du co Dans les heures douloureuses et tragiques Ceux qui sont destinés à maintenir la dis — La commission parlementaire d’en que nous traversons, c’est une grande res sa laidour et dans toute son étendue. Ce mité, après une longue et orageuse dis cipline sont les officiers ; voilà pourquoi il n’est pas lo moment do so décourager: il quête sur la catastrophe du Idna a adopté cussion, ont décrété quo la loi votée par ponsabilité de prendro la parolo, et je ne faut renoncer avant tout au système de sus voudrais prononcer aucun mot qui fût té faut lo guérir. la Chambre était inacceptable. Ils esti picion politique qui devait conduire fatale à l’unanimité moins 2 voix et 3 absten Il y a longtemps quo nous lo dénoncions méraire ou injuste. Mais c’est pout-êtro une ment que c’est la proposition Cazeaux- ment à des divisions dans le corps des tions les conclusions suivantes : responsabilité plus grande encore que de se ot qu’on ne voulait pas nous croire. Nos Cazalet qui doit servir de base à la loi officiers. « 1° La commission n’a pas trouvé, adversaires nous traitaient do calomnia taire et de ne pas dégagor dos événements dans son enquête, la preuve quo la pou nouvelle, et ils ont décidé, en consé les leçons impérieuses et sévères qu’ils com teurs, nos amis nous trouvaient quelquefois Il est certes douloureux d’entendre un dre B fût la cause initiale de la catastro quence, de poursuivre le mouvement ac un pou oxcossifa. C’était pour eux un pré portent. tel langage. Il est plus douloureux en phe ; texte commode à l'indifférence ot à l’inertio. tuel jusqu’à complète satisfaction. Le Midi est on proie à une oriso terrible core de songer qu’il est justifié. « 2° La commission, sansclasser les di Cette décision est grosse de menaces : Comment lo corps électoral pout-il appor le jour n’est pas venu de rechercher s’il verses causes qui ont pu occasionner la était en notre pouvoir do la prévoir et de la ter sa part d’efforts à cotte œuvre do recons poursuivre le mouvement, en effet, c’est titution do l’Ame nationale et de la fortune perpétuer dans le Midi l'anarchie qui y catastrophe, est unanime à demander : conjurer. publique t 1° que la poudre noire soit définitive Quelles sont les individualités ou los col règne actuellement comme régime per Il no doit pas seulement répudier los fau manent. leotivités dont la souffrance fut toujours ment supprimée de l’approvisionnement Nouvelles d i v e r s e s exempte de toute responsabilité ? La dou teurs de désordre, les prêcheurs do sabotage, de nos bateaux ; 2° que la fabrication d«> Le gouvernement le souffrira-1 il ? De leur humaine ost sacrée. Elle doit être on- d’incendie, de pillage et de tyrannie collec nouveau il va se trouver en présence du — Lf-s ministres se sont réunis en la poudre B soit améliorée pour obtenir tenduo et traltéo avoc respeof La situation tiviste j il faut aussi qu’il se motte on garde conseil jeudi à l’Elysée. une plus grande stabilité et une plu» dilemme le plus troublant qui puisse du Midi n’a été envisagée ni avoc les égards, contre cos révolutionnaires déguisés, si dangrande régularité de tir. » Le ministre de l’instruction publique être posé à un gouvernement. geroux et si perfides, qui trompont sa con ni aveo la logique, la réflexion et le sang Ou bien il laissera faire, et alors il et des Cultes a soumis au conseil un froid qu’elle comportait. Aux encourago- fiance ot trahissent leur mandat. ments excessifs et décevants du gouverne Parcourez les alïlches des dernières élec abandonne le pouvoir, il «reconnaît son projet de loi destiné à modifier les con ment ont succédé tout à coup los arrestations tions, vous y verrez qu’à notre gauche tout impuissance à faire respecter l'ordre et ditions dans lesquelles pourra être faite Nouvelles é trangère s et les dragonnades. Lo désordre est né do cos le mondo rivalise avec noua de toléranco, de la loi, il couvre une situation qui sépare aux départements et aux communes la contradictions, et non d’autre choso. sagosso ot do modérantisme. C’ost à no plus la France en deux, et c'en est fini de tout. dévolution des biens ecclésiastiques. Les Russie. — Un monstrueux attentat vient Mais l’incohérence éclate encore plus dans pouvoir nous distinguer de nos adversaires. Ou bien il agit par la torce, et, les ministres des Finances et des Cultes ont d ’ensanglanter la province caucasienne. A ce fait que tous les levains de l’indiscipline Mais vous aurez à discerner entro ceux événements nous l’ont malheureusement été chargés d’arrêter le texte définitif de Erivan, dans le square situé au milieu det de la mutinerie, avoc tous les inconvé qui, comme nous, n’ont jamais fraternisé démontré, c’est du sang versé, des ré ce projet, qui sera incessamment déposé la ville, et au moment où cette place four nients du recrutemont régional, ont été mis avoc loa ennemis de la société, ni pactisé giments qui se mutinent, la guerre ci sur le bureau de la Chambre. millait de monde, dix bombes ont été lan en mouvement par un emploi inconsidéré avoc la Confédération générale du travail, cées, les unes après les autres. Eiles ont de la force armée, alors que depuis quinze et ceux qui, au contraire, uno fois entrés vile dans toute son horreur. — On annonce que, en raison de l’éven- fait explosion avec une grande force. Entre La situation paraît ainsi inextricable. jours les incidents du 100» avaiont mis on dans l’action parlementaire, lient partie avoc tualité d’une prolongation de la session des Il ne reste plus qu’à compter sur le temps éveil l’opinion et les pouvoirs publics. chaque explosion, de- coups de fusil et de les ennemis de la société. Chambres au-delà des premiers jours de Ces faits représentent l’élémont le plus C’ost là qu’est tout le mal. L ’équivoquo a ou le hasard pour la débrouiller. , uillet, les élections pour le renouvellement revolver retentissaient.- Les cheminées, les grave do nos malheurs ; ils sont, pour nos trop duié. N ’attendez pas votre salut do Les troupes cantonnent toujours à des Conseils généraux, fixées au 21 juillet, portes et les vitres ont été brisées ou se préoccupations patriotlquos, la phase la coux qui flattont d’abord vos idées pour Perpignan, Narbonne, Béziers, Montpel Dourraienl être reculées. Le gouvernement sont écroulées. La place est couverte de lus redoutable do cotte poussée d’anarchie, feindre do mieux servir vos intérêts, et re lier, et dans les centres importants. examinera, dit-on, cette question, la semaine débris. Il y a eu de nombreux tués et 'out lo mondo sera désormais d’accord pour doublent aussitôt après de complaisances Les 000 hommes du 17” de ligne, qui prochaine. blessés. Les autorités ont aussitôt obligé le admettre quo le recrutemont régional, fu- pour tous vos adversaires. s’étaient mutinés, ont été débarqués à public à s’éloigner et elles lui ont interdit nosto présont du général André, doit ôtro Aujourd’hui plus quo jamais, en dehors — M. Briand, ministre de l’instruc l’accès de la scène de la catastrophe. condamné, ot quo l’antimilitarismc ost un ot au-dossus dos vainos distinctions de nuan Sfax, en Tunisie, et vont être casernes tion publique, va soumettre à l’examen à Gafsa. Cet attentat est considéré comme un crime do lése-patrio. ces politiquea, tous los républicains sincères, du Conseil supérieur de l'instruction pu présage de la reprise de la campagne ter- Faits & Bruits Î FEUILLETON DU « Finistère » — Il s’ost placé à l'autre bout do la table, par discrétion, sans douto, — répondit la bollo Aliotte. Los autres touristos n'échangeaient ontro " - 13 eux quo dos propos à voix basso. Ils étaiont (O venus dans l ’ospoir d’un incident violent ot ils so trouvaiont fort déçus on présence du calme ot do la bonno tenue du lieu. La cuiPREM IÈRE PARTIE sino de l’hôtol Garmin n ’était ni meilleure ni pire que colle des établissements analo L e Mymtdre. gues ; los garçons étaiont courtois, los ser vantes affables. Encore un pou, ot los voya III geurs accourus do Saint-Efllam so fussent déclarés volés. L ’osclandro espéré figurait TADLK D’HOTK dans le programme do l’excursion. — Déoidémont, — hasarda un gros mon Il promena sur l’aasistanco un calmo re gard, chercha uno place inoccupée et vint sieur à figure do commis d’administration, s'asseoir en face ot à quolquos chaises de — on nous a trompés. Ces Garmin sont la p o lit 0 B80 même. Lebrotoo. — Peuh I fit un autre qui, précisément, Celui-ci n'eut paa plus tôt dévisagé son co lossal vis-à-vis qu’un tressaillement, aussi avait alllrmé lo contraire, — jo vous disais tôt réprimé,l’aglta.L’Anglaisnosourcilla pas. bion, moi, quo tout ça, c’était des blaguoa. — D’aillours, — insinuu une damo à mine La conversation avait commonoé à so gé néraliser. Los dcmoisellos Ferreix, après do bolotto, — il ost à roraarquor quo los avoir échangé los promiéres politossos avoc voyagours qui so plaignent sont toujours la famille de Myriès, s’étaiont tuea. Elles ceux dont on a à so plaindio. Co sont oux avaiont paru surprlsos et même contrariées qui, font courir cos mauvais bruits pour so de ne point voir prés d’ellos leur compagnon vengor. du Samodi 21) Juin 1007. L E D R A M E DE ROSW EUR de route, et la mère on avait mémo fait la remarque à sa fille aînée, (1) Roproduotion interdite aux journaux qui n’ont pas un traité aveo la Sooiété des Qens do Lettres. — Parbleu 1 C’est commo dans lo com merce. Los mauvais clients criont plus fort que les autres et, naturellement, on n’ontend qu’eux. En quelquos socondes, l’humeur des gens avait tourné comme tourno le vont au ciol. Désappointés de n’avoir point le spectacle attendu, l'aimable assistance essayait de se disculper du reproche d’avoir été crédule à la calomnie. E t co fut un concert d’éloges à l ’adresse dos frères Garmin, de leur personnel ot de leur hospitalité. Copcndant, au milieu d ’uno accalmie, los mâchoires étant fort occupées à mastiquer un poulot qu’on n ’osait s’accorder à déclarer dur, do peur do so trouver on contradiction avoc les compliments qu’on venait de distri buer à profusion, l ’organe do madame Ferroix laissa tomber cotte phrase : — Vous diroz co quo vous voudrez, cher monsieur, cot homme s’est montré extrême ment grossier. A quoi la voix dure ot cassante do Lucien de Myriès répondit : — Je reconnais, chère madame, quo vous avez quolquo droit do vous plaindre. Mais il faut tenir compto à cot hommo de son édu cation tout à fait inférieure. D’aillours, il prétend avoir aussi ses griofs ot accuse l’in dividu qui vous accompagnait do s'être mon tré insolent lo promior. Madamo Forroix ot ses filles s'arrêtèrent en mémo temps ot leurs youx exprimèrent leur profondo indignation. Dina no sut pas la contonir. — Oh I fit-elle, ça, c’est vraiment par trop fort I Elles n ’étaient pas seulement révoltées do l’allégation, elles vonaiont d’être horrible- ment froissées par la manière dont le gom meux avait parié. Celui-ci, du reste, ne devait pas le porter on paradis, ainsi que le veut la pittoresque expression populaire. Lebreton avait brusquemont quitté sa place et, traversant toute la salle, il venait de se drosser derrière l ’aimable jeune homme. — Je vous domando pardon, mesdames, — dit-il en saluant, — d’intervenir dans votre conversation, mais il est indispensable que l’individu dise à monsieur, devant tout lo mondo, ot pour sa satisfaction personnelle, quo l ’hcHe a menti commo un arracheur de dents, pour ko moquer do lui. — Monsieur I fit Lucien en repoussant sa chaiso ot on so levant on faco do son contra dicteur. — Monsieur I répliqua on riant Lebreton, qui lui tourna lo dos pour regagner sa place. Et il n ’y out rion d’impertinent comme ce rire frappant l’homme au monoclo à l ’égal d'un soufflet on ploin visage. Un vif sentiment do curiosité s'était m a n i festé dans les rangs dos autres dîneurs. A défaut d’un esclandre avec Ühôto, uno que rello entro los voyageurs faisait l’affaire des imbéciles assoiffés do scandale. Il n’était pas jusqu’au colossal Anglais qui n ’oût relové la tête ot suivi d’un œil d’intérét touto la scène qui venait do so passer entre Lucien ot Col man Lebreton. Mais il avait tout aussitôt repris avec nonchalance sos occupations de beau mangeur qu’il était, sans prononcer un seul mot, tandis que le reste de la table chu- chotait et ricanait en se montrant la mine confuse du jeune Myriès et les regards fu rieux qui jaillissaient du monocle dans la direction de Lebreton. Bien certainement, il y aurait des expli cations fort vives à l’issu» du repas, — peutêtre un échange de cartes, un envoi de té moins, — en un mot, un vrai régal de potins pour les amateurs de tapage. Le jour baissait rapidement, l’on s’était mis à table vers six heures et demie. Parles fenêtres donnant sur la mer, l’œil pouvait embrasser l’admirable panorama de la grève, depuis lo creux où s’abrite Saint-Michel, jus qu’à la pointe do Locquirec, encadrée dans l ’or du couchant. Le diner touchait à sa fin et ceux des voya geurs qui comptaient repartir le soir même commpnçaient à payer l’addition. Beaucoup avaient porté des billets de ban. que afin de tenter l ’expérience qui, un an plus tôt, avait failli coûter si cher à la voya geuse dont lo récit, à la table d’hôte do Saint-Etllam les avait mis en goût. Mais, chacun comptant sur son voisin pour atta cher le grelot, nul n’osait se risquer à four nir la première épreuve. P ik h r e (A suivre). MAEL. LE FINISTERE Les animaux devront êlro inscrits la Adjudications publiques veille, avant i heures du soir, ù la mai Asile de vieillards de Quimper.— Les 2", des douanos dans lo ressort do la direction rie de Landerneau ; il devront être réu nis ensuite sur le Champ de-Foire, afin 4» et 5" lots des travaux de construction de Anglelorro. — Lo texto do l’accord anglo- de Brest. l’Asile des vieillards de Quimper, non adju quo lotir identité soit constatée. ospagnol viont d’Ôtro publié i\ Londres, Il gés lundi dernier, seront mis en adjudication Quatre mille francs de primes seront est mot pour mot identiquo ù l'accord francoPar décision du ministre des Travaux pu espagnol, avec la «eule différence quo les blics, M. Sauban (René), maltro de port à distribués : 2.300 lr. pour les poulains ie mercredi 24 juillet, à la Mairie. Ces lots sont les suivants : 2e lot, ciment moto « Grande Bretagne » et « ha Majesté Concarneau, ost élové ù in 3" classc do son nés on 1905 et 1.700 fr. pour les poulains armé, /i5.8G0 fr. OUc. ; cautionnement, i .500 fr. nés en 1900. Britannique » sont substitués aux mots : giado. — 4° lot, couverture, 9.114 fr. 45 c.; caution Ces primes sont ainsi réparties : « France » et « Qouvernement do la RépuliUquo ». Pour les poulains nés en 1905 : 1 prime nement, 400 fr. — 5° lot, zinguerie, 0.544 fr. M. Labié, syndic dos gens do mor do 3* de 300 fr. ; \do 200 fr. ; 2 do 150 lr. ; 8 70 c. ; cautionnement, 200 fr. Les pièces sont déposées au secrétariat de Allemagne. — Lajseconde manche de classo à Dunkerque, est nommé syndic a de 100 IV. et 2 de 50 fr. Audierno (création d’emploi). la Coupe do Franco a été courue la se Pour les poulains nés en 1900 : 1 prime la Mairie où ou peut en prendre connaissance maine dernière il Kiol. Le yaciit français tle 200 fr. ; 2 de 150 fr. ; 10 de 100 fr. ; tous les jours non fériés, de 10 h. du rflatin à I h. du soir, jusqu’au 22 juillet inclus. Chronique électorale. 2 de 75 fr., et I de 50 fr. Ar-Men, commandé par le patron Féal, do Loctudy, monté exclusivement par dos Lait et casiers. — Il sera procédé, le 11 ju il CANTON DIS QUIJII'KR. matelots bretons, et propriété du syndicat L ’élevage breton. — U n beau succès. let prochain, à la mairie de Châteaulin : 1° breton, a battu le yacht allemand Felca à l’adjudication de 30.000 litres de lait de va Nous recevons la lettre suivante : Nous avons déjà dit quel succès les pro che en quatre lots égaux. de 12 minutes. A défaut do candidats militaires, M. Pi roriste et peut-ôtro uno tentutivo do sotioard (Loui8-Théodoro) ost nommé préposé lèvoment des populations du Cuucase. Portugal. — Il y a ou do nouvollos émeu tes àPraga, Villaréal ot Vionna diCastollo. Des groupes ayant manifesté aux cris do « A bas l’absolutisme I », la troupo a fait usage de ses armos. Les morts ot les blessés eoraient nombreux. LE FINISTÈRE AU PABLUEM S É N A T Séance du mardi 25 juin. Le Sénat a commencé l'examen du projet do loi relatif au renvoi anticipé des mili taires de la classo 1903 ayant accompli deux ans de service. Ce projet est vivement combattu par le général Langlois. Séance du mercredi 20 juin. Le Sénat adopte les projets autorisant la prorogation de surtaxes sur l’alcool aux octrois do Roscoli et Saint-Pierre-Quilbignon. Après une longue discussion, rassemblée adopte ensuite le projet de renvoi do la classe 1903, avec une modification qui a son importance. Au lieu de « envoyés en congé le 12 juillet prochain », le Sénat vote « à partir du 1*2 juillet ». Le Ministre de la Guerre, si les événements l’y obligeaient, peut ainsi conserver tout ou partie do la classo sous les drapeaux. C H A M B ItE DES DÉPUTÉS Séance du mardi 25 ju in . Al. Jules Coûtant demande qu’on dis tribue ii chaque repas du vin aux soldats. Renvoyé il la commission du budget. L’ordre du jour appelle la discussion du projet sur la suppression des conseils de guerre. M. Ribot demande au Gouvernement si c’est bien lo moment de discuter co projet. M. Clémenceau répond qu’ellectivemcnt il y a en ce moment des actes d'indiscipline dans l’armée qui sont un sujet d'angoisso pour tous les bons Français. Il demande le renvoi du projet. Ce renvoi est volé. La Chambre fixe ensuite h lundi la dis cussion de l'impôt sur lo revenu. Lo Progrès du Finistère, organe récem ment créé ot tnis au mondo pour célébrer lu gloire do M . do Servigny, vient de consacre,r à l'élection do Quimpor un article dont lu funambulesque tournure sufllt à trahir son autour. Tout d'abord, nous appronons par le Pro grès que M. de Servigny sera candidat chez nous, co qui peut passor pour u'ne joyeuse surprise. Tout lo mondo, on elïot, avait cru qu’il s’ôtait dépaysé sans retour en allant tenter la fortuno électorale au pays des B i gornions. Mais non I l'homme providentiel so re cueillait ot passait le temps à méditer sur cotte question angoissante : Dois-je m ’adresser au canton de Quimpor ou à celui do Plogastol ? Après m ûr oxamen, c’est aux Quimpérois qu'il a donné la préférence. Quel honneur pour Quimpor I Naturellement, M. de Servigny so déclare à l’avance assuré du succès. Lo malheur ost qu’il (lisait la môme chose à la veille des cinq ou six élections auxquelles il s’est pré senté depuis 1001. Et l’on sait comment ses prédictions so sont accomplies I La seule ohot.o que ces éloctions lui aient fait gagner, à notro connaissance, c’est le beau titre de « roi des blackboulés ». Attendons-nous donc il voir bientôt repu raltro sur nos murs co savoureux mélange do naïvotés et de hftblories qui caractérise le génie électoral de M. do Servigny. Sans at tendre ce moment, il nous on donne déjà un piquant avant-goût dans son Progrès. N ’a t-il pas l’aplomb d’aflirmor, par exem ple,qu’en plantant là Quimpor ot la U» circons cription, l’année dernière, « il a permis (sic/ à M. llém on d’ôtre encore député » ? Pauvre petit 1 Autre échantillon do littérature électorale : M. do Sorvigny, allant audacieusement au devant do critiques fuciles ù prévoir, se glorillo d’avoir fait preuve, au Conseil général, du dévouomont lo plus actif pour les intérêts du canton do Quimpor. E h bien, sans ôtro curieux, je ne serais pas fâché d’apprendre quand et comment ce beau zèle s’est déployé ot surtout quels avan tages palpables le canton do Quimpor en a tirés. Lo Progrès a sans doute l'intention de nous fournir là-desssus tous les renseigne ments qui nous manquent. Tant mieux pour nous et pour lui-mômo ; car, lo jour où il entreprendra do passer en rovue les services rondus par M. do Servigny, co journal a des chances de devo nir intéressant. duits bretons avaient remporté au concours central des animaux reproducteurs dos espè ces chevaline et usine qui vient do so tenir à Paris. En dehors des nombreuses et importantes récompenses obtenues par nos éleveurs, il est intéressant de noter que trois des chevaux payés le plus cher leur ont été achetés. Des propriétaires suisses onten elïot acheté à M. Yves Sévère, de Saint-Pol-de-Léon, l ’étalon Fusèbe, 10.0011 ir., et à M. Prigont, égalementdu Léon,l’étalon E/fcndi, Kl.ÜU0 fr. En outre, l’administration des haras apayé également 10.000 fr. à M.Vigouroux-liernéis, de Dirinoii, l’étalon Sans-Peur. Voilà qui démontre que l ’élevage breton peut rivaliser avec tous les autres et qui ne peut qu’encourager nos compatriotes éleveurs Société d'agricu ltu re de C hâteaulin. preuve, lo 0 mai dernier, en sauvant un en fant on danger do so noyer dans l’Avcn. D'après les derniers renseignements parvenus au ministère de (’Agriculture, laailuation dos récoltes dans notro dépar M. Gliadzynski, rocoveur-contiôlour do tement so résume ainsi qu’il suil : riinrogistrement, des Domaines ot du Tim Los céréales so présentent sous un as bre il Orléans, ost nommé rocovour à l'Ioudalmézeau, on remplacement do M. do Clinn- pect satisfaisant ; leur végétation est ton, appelé au bureau deFleury-sur-Andolle belle, et, si la verso ne survient pas, les rendements devraient ôlro élovés. Sur (Eure). quelques points du département, les cé Par déorot du 25 juin, M. ltégnior (.lue- réales do printemps sont envahies par quos-Kdmond), capltaino au 1U* régiment los mauvaises herbes. d'infanterie de ligne, ost admis avoc son Los fourrages verts annuels, los prai grade dans la gendarmerlo marltimo. ries artillciolles et naturelles, les plan Par décision ministérielle du mémo jour, tes sarclées ont un aspect satisfaisant. M. le capitaine Régnlor, nouvellement ad Cependant, los pommes do terre ont été mis, est détdgpé pour exercer lo commande mont de la 2« compagnie à Brest, en rempla très éprouvées par los gelées blanches des 19 et 20 mai. cement do M. le capltaino llovol. La récolte des pommes à cidre sera probablement laiblo. Par décision ministérielle du 21 juin, M. Yvos-Mario Colin, ancion cunonnier, pro posé par la compagnio do gondarmorio du Finistère, ost nommé à un omploi de gardo dans la légion do la gardo républicaine (armo à pied). Race chevaline. — P i’imos aux poulains entiers de 18 et de 30 mois Un concours pour la distribution dos primes aux poulains entiers do 18 mois Par arrêté préfectoral du 7 juin, M. Fou ot de 30 mois, issus dos étalons do l'Etal, etter, ox-soldat au U” régiment d’infanterie approuvés ot autorisés, aura lieu, pour colonlalo, ost nommé faoteur dos postes à tout lo département du Finistère, lo 11 soptembro prochain, ù midi et dorni, à Pont-Aven. ittnderneau. Concours ot examens Brevet élémentaire. — Les examens pour l’obtention du brevet élémentaire (hommes) ont commencé lurfdi matin à Quimper, et se sont terminés mercredi. Voici les noms des aspirants, au nombre de 47, sur 122, qui ont été définitivement reçus : MM. Allain, André, Le Bellec, G. Le Berre, Bodéré, Bourvéau, Le Bras, Briec, Brinquet, Cariou, Castrée, Crenn, Daoudal, Désard, Diron, Fichoux, Feunteun, Galais, Gentric, Le Caür, .1. Guennec, J.-L. Guénégan, Guivarch, llascoët, llélou, Kéralec, Kerloch, Labory, Lozachmeur, Marhic, Martin, Le Meur, Mével, Michel, Moigne, Nicolas, Le Noach, Périchon, Pétillon, Plouet, Prigent, Priol, Roudaut, Le Roy, Sceller, F. Tanguy, II. Tanguy. La société d’agriculture de ChAleaiilin se réunira demain dimanche, 30 juin, à 2 heu res du soir, il la mairie de CliAteaulin. Certificat d’études primaires élémen Voici l’ordre du jour de cette réunion : Comptes du trésorier; renouvellement du taire. — Les examens pour l’obtention du certificat d’études primaires élémentaire bureau ; programme du prochain concours. ont eu lieu la semaine dernière à Rosporden, Les conséquences de la Séparation. La Semaine, religieuse du diocèse de Quimper et de Léon, parue hier, publie la note suivante : Plusieurs maires, dans ces derniers temps, ont émis la prétention de s’immiscer dans la sonnerie des cloches, ii l’occasion des cérémonies religieuses. Quelques-uns môme n’ont pas hésité îi sonner eux-mêmes ou ii faire sonner contre la défense formelle du curé. Cette prétention est absolument illégale et viole formellement la loi de 191)5 (sans parler des anciens règlements con cernant la matière). Nous engageons Nos prêtres ii dénoncer ii M. le Préfet toutes les illégalités qui pourraient se produire. Cela sullira, pensons Nous, pour mettre tin il ces abus. Les congrégations enseignantes» pour le canton. Voici les noms des aspirants qui ont été définitivement reçus : G arçons Ecole publique de Rosporden. — Louis Le Breton, Edouard Célibert, André Le Gall, Joseph Laz, Yves Maliee, Grégoire Le Mao, Georges Pober. Ecole publique d’Elliant. — Louis Bihan, Auguste Bouillis, Alexis Cozic, Pierre Le Gall, Guillaume Grall, Louis Guillou, Jac ques Lennon, Yves Lijour, Jérôme Le Meur, Jean Quéignec, Etienne Rannou, Louis Rannou, Alain Le Reste, Guillaume Le Saux, Jérôme Sizorn, Alain Yaouanc. Ecole publique de Saint-Yvi. — Yves Bourbigot, Victor Golhen, Elienne Jeannès, Joseph Lancien, Pierre Le Meur. Ecolo publique de Tourc’h. -— Henri Dreujou, Pierre Le Flao, Jean Marie Guern, Jean-Marie Guilïès, Alain Victor Kersulec, Jcan-Ilervé Le Meur, Guillaume Nicolas, Laurent Postic. F il l e s M. Judic, commissaire do police do Quimper, a notifié mercredi matin aux intéressés les arrêtés de termeture pris contre les établissement d’enseignement des Frères de la doctrine chrétienne si tués rues de Brest et Saint-Joseph. Même notification a été faite aux pro priétaires des immeubles occupés par Un vieux Q uim piîrois . ces écoles et qui sont M. l'abbé Rossi pour l’école de la rue de Brest, et Mgr babillard pour l’école de la rue SainlElections m unicipales. Josepli. Ces arrêtés ont été aussi affichés à Lo Conseil municipal de Plourin a élu Séance du jeudi 27 ju in . la porte de la mairie. La Chambre, après examen do diverses maire de coite commune M . lîellec, par On sait qu'en outre, doivent fermer à questions d'ordre secondaire, vote le projol 11 voix contre 10 à M. Bloch, en rem Quimper, le lur septembre, les établisse de loi supprimant l’emploi de la cérusc dans placement de M . do Lannurien, démis ments du Sacré-Cœur et des Ursulines sionnaire pour raisor.s de santé. de la rue Verdelet. les travaux de peinture. Les notifications ont été faites égale ment à tous les autres établissements du Une élection municipale complémen département qui doivent être fermés et taire a ou lieu dimanche dernier à Pors- dont nous avons donné la liste mercredi poder pour remplacer trois conseillers dernier. A Lambézellec, les religieuses du décodés et un conseiller démissionnaire. MM. J.-B. Provost, capitaine au long- Saint-Esprit qui avaient un délai de F IN IS T È R E cours en retraite ; V. Le Vaillant, maî dix jours pour se disperser, ont reçu à tre au cahotage en retraite ; li. Thépaut, nouveau la vi.-ite de M. Agior, commis saire spécial à Brest, qui a constaté l 1"' maître de timonerie en retraite, et Actes officiels. qu'elles enseignaient toujours ot qui J.-M. Lo Bras, cultivateur, ont été élus. leur a dressé procès-verbal. M. l’administrateur on chef du storvioo do Le conseil, ainsi complété, se réunira l’inscription maritime,à Saint Servan, vient domain pour nommer un adjoint-maire. d’adrossor uno lottro de félicitations àM.DuiChem ins do fer départem entaux. gou (Guillaume), maçon, domicilié à I’ont1 L ig n e do Pont-l’A bb ô à P enm arc'h. Avon, pour lo dévouomont dont il a fait La situation agricole dans le Finistère GAZETTE BRETONNE 2° A la fourniture de casiers de lavage et séchage, en six lots, pour le compte de la poudrerie nationale du Pont-de-Buis. Ecole publiquo de Rosporden. — Augustine Cras, Adèle Le Du, Marie Le Du, MarieJeanne Guillou, MarieCésarine Guillou, Ma rie Jaffrézic, Eugénie Le Naour. Ecole publique de Saint-Yvi. — JeanneMarie Le Bras. Ecole publique de Tourc’h. — Catherine Le Grand, Marie Louise Le Meur, Anne-Mario Séhédic. Ecole privée de Rosporden. — Marie-Corentine Bourbigot, Marie Jeanne Bourbigot, Jeanne Bruneau, Louise Pernès, Marie Anne Quémôiô, Marie-Perrine Quéré, Marie R i vière. Réveillardises. il ne se souvenait môme pas du titre c — tout en se rappelant parfaiteme noms de ses collaborateurs et la ligne ■ tique qu’il observait — mais il ressort nt ment de sa lettre qu’il a oublié bien d’t très choses. Lorsqu’il critique l ’anticléricalisme arden. de nos débuts, il oublie que ce fut précisé ment l’époque où nous recevions ses propres encouragements, sincères ou non. Notre journal, en effet, date de mars 1901 : or, en janvier 1905, près d’un an plus tard, M. Col lignon faisait passer à tous ses chefs de ser vice une circulaire les informant qu’il dési gnait désormais le Réveil, à la place du Fi nistère, pour recevoir les annonces adm i nistratives. C’est à peu près à cette époque également qu’il me confiait le soin de rectifier certain compte rendu de la Dépêche, qui lui prêtait, dans les grèves de Brest, un rôle de nature à le compromettre aux yeux de M. Combes. M. Collignon semble avoir oublié tout cela... Ce qu’il semble encore avoir oublié; ce sont les circonstances dans lequelles je me vis obligé d’entreprendre contre lui la cam pagne que l’on sait. Cette campagne, je puis en regretter cer taines violences inutiles, certaines promis cuités dangereuses, mais je n’en regrette ni le mobile premier, ni le résultat, qui est tout à mon honneur. Ce que j ’ai défendu dans l’affaire Nicol, outre un ami fidèle et dévoué, c’est la loi. Et le Conseil d’Etat m’a donné raison en annulant — et cela, ô ironie, la semaine même où le préfet était mis en disponibilité — le déplacement de Paul-Louis, qu’il avait obtenu de la faiblesse d’un ministre. La seule période où l’on puisse dire de moi que j ’ai été quelque peu révolutionnaire et anarchiste, c’est donc celle précisément où j ’ai soutenu la cause de la légalité et de la justice contre ceux qui, chargés de les défendre, les violaient impudemment. J ’ai été, à ce moment-là, anarchiste et révolu tionnaire de la même façon que le furent, pendant l’affaire Dreyfus, tant de dreyfu sards que nous avons vus depuis à la tête du gouvernement et, notamment, « ce Waldeck » dont se réclame aujourd’hui M. Col lignon. En réalité — et je le dis très sérieusement — les révolutionnaires et les anarchistes n'ont jamais eu de meilleur allié dans ce département que l'ancien préfet du F in is tère. Par son autoritarisme brutal, par sa politique de répression à outrance, il a fait le jeu despêcheurs en eau trouble de la Confédération générale du Travail. Et sa grande faute surtout — on s’en apercevra de plus en plus — ce fut de s’opposer, par tous les moyens en son pou voir, à l’organisation d’un grand parti ra dical-socialiste, situé à égale distance de la réaction et de la révolution. La plupart des républicains de ce dépar tement en ont assez de la vieille politique opportuniste, sans initiative et sans gran deur. Depuis longtemps, ils cherchent ail leurs une nouvelle voie. Et comme ils ne trouvent sur leur route aucune étape inter médiaire, aucun parti organisé, ils vont d’un seul coup au collectivisme et à l’anar chie. C’est ce qui explique la croissance extraordinairement rapide du socialisme dans notre contrée. Et cela, nous 1^ devons à M. le préfet Collignon qui, pendant ses sept ans d’ad ministration, est demeuré l ’homme-lige des modérés, et qui, pour maintenir leur vieille hégémonie politique, n’a pas hésité à frap per les meilleurs amis du gouvernement d’action républicaine qu’il représentait. Telles sont les quelques observations que j ’avais à fournir en réponse à la lettre ten dancieuse de M. Collignon. En ce qui concerne sa prétendue candida ture au Conseil général, c’est un simple bruit que j'a i reproduit tel qu’il est venu jusqu’à moi et auquel il aura été le seul à attacher de l’importance. M. Collignon, à la fin de son épitre, prê che l’union entre républicains à la veille des prochaines élections. Et il a raison. Mais, cette fois encore, il ne devrait pas oublier que, si cette union est devenue possible, c’est par suite de son départ. Et s’il sou haite vraiment qu’elle s’affirme au scrutin du 21 juillet, et se maintienne ensuite, il possède un moyen bien simple de contri buer à cet heureux résultat : c’est de laisser faire autour de son nom un silence défini tif et de ne pas venir, par une propagande personnelle indiscrète, réveiller dans ce dé partement les divisions qu’il y avait susci tées et qu’a su apaiser son successeur. Veuillez agréer, etc. Nous avons reçu de M. Jouy, direc teur du Réveil du Finistère, la lettre ci-après, dont nous n'aurons garde de priver nos lecteurs. Faisons seulement remarquer que celle lettre, d’abord adressée à la Dé pêche de Brest et qui avait paru dans le numéro de ce journal du 23 juin, n’a élé transmise au Finistère qu'à la date du 25 juin. C’était la veille de notre dernier tirage, et l’on comprendra qu’un morceau de cette taille n’ait pu trouver place dans un numéro déjà plus qu’aux trois quarts composé. Sans insister sur la... bizarrerie du procédé, nous tenons à le noter. 11 est On annonce que la ligno de chemin de fer ¿t noter surtout que M . Jouy, qui fait départementale de Pont-l’Abbé à l’onmarc’h, retentir de sa prose tant de journaux à qui vient d’être terminée, sera inaugurée le la fois, trouve naturel de ne pas repro Th. J ouy , \juillet prochain. duire dan-! son propre journal une seule Directeur du Réveil du Fbiistèrc. Cependant, cette date coïncidant avec une grande foiie, il se pourrait que l’inauguration ligne de la lettre de M . Collignon. De La première réflexion qui vient à l’es telle sorte que les lecteurs du Réoeil ne fût retardée de quelques jours. connaîtront jamais rien du document prit (aussi a-t-elle déjà été faite par notre confrère de Brest), c’est que M. Jouy qu’on prétend discuter devant eux ! Chem in do fer d ’Orléans. — Service montre une témérité voisine du ridicule Cela dit, voici la lettre de M. Jouy : d ’été. en venant nous vanter les beautés de la . Quimper, le 25 ju in 1007. politique radicale-socialiste au moment l,o service d'été du chemin de ferd’Orloans, Monsieur lo rédacteur en chef, même où cette politique, inaugurée par qui doit comporter pour notro région d'im Vous avez, publié, dans votre dernier nu de si brillantes promesses, se traduit en portantes améliora lions nui- le service d’hiver, sera mis en application à partir du 1un<1i l ’r méro, une longue lettre de M. Collignon, résultats désastreux pour la France : in mo mettant on cause à maintes reprises et juillet. cohérence dans le gouvernement, désarroi L’établissement de» nouvenux horaires assez vivement. Permettez moi d'y répondre dans la nation, commencement de désor n’étant pas encore terminé, nous no pourrons dans vos colonnes, conformément au droit ganisation dans l’armée, rébellion ou que m ’accorde la loi sur la presse. les publier que mercredi prochain. M. Collignon commence par railler le Ré verte dans cinq ou six départements fran veil avec un geste charmant de bonne hu çais. Réseau téléphonique du Finistère. mour. Je suis enchanté pour lui do le trouver L ’ancienne politique républicaine,celle ainsi en verve. Cela prouve que sa santé qu’il plaît à M. Jouy de qualifier d’ « op La ligne téléphoniqueQuimpor-Quiii)- n’est pas aussi compromise qu’il le laissait portuniste », faisait assurément moins pmié sera mise en service le l or juillet craindro aux employés do la préfecture le de bruit. Elle se contentait, après avoir 1907. jour de son départ, lorsque, avec des trémo fondé la République, de lui faire prendre los dans la voix et des larme» dans les yeux, iigurede gouvernement régulier ; elle met Inspection do l ’Assistance publique. il leur annonçait sa fin prochaine. Puisqu'il plaisante, c'est donc qu’il so porto mieux : tait son honneur à garantir tout d’abord Par décret on date du 17 juin, la créa vous m’en voyez ravi I la paix dans la rue et lecalme dans les es tion d'un emploi supplémentaire de sousIl est vrai quo si l'ancien préfet du Finis prits. « Politique sans initiative et sans inspecteur de l’Assistance publiquo est au tère a recouvré sa santé, il semble, en rovan- grandeur I » allirme l’oracle du Réveil. torisée dans le départoiuenl du Finistère. ohe, avoir perdu la mémoire. Non seulement Chacun son goût. Seulement, il faut bien \ LE FINISTERE ,r : on fait d’initiative, on voit ajourd’hui celle dos extra vagnn,1a seulo, grandeur évidonto est u gâchis, is ce fûohoux essai de réclame on inour du régime actuel, M. Jouy n’ot pas de se tailler sa petiio part, cela ; de soi. A-t-il bioiï calculé son ell'ot, cependant, lorsqu'il se complimonte luimflme de la campagne sottomont féroce menée par son journal contro M. le préfet Collignon? S’il y a un fait connu, avéré, c’est que notre ancien préfet nous a quittés avec tous les honneurs do la guerre, au milieu des manifestations do sympathie et do reconnaissance presque unanimes do sos administrés. Quel profit trouve donc M. Jouy ii rappeler qu’on cette circonstance, — comme en beaucoup d’autres, d'ail leurs, — sa coterie ot lui ont pris plaisir il braver l’opinion du ^épartoment tout entier ? C’est, il propromont parler, se faire de la réclame il rebours. Mais la plus forte, la plus étourdis sante trouvaillo de M. Jouy, travosli maintenant en champion de l'ordre ot delà conservation socialo, c'est de sou tenir, à la face d’un départomont qui a vu pendant sept ans M. Collignon ii l'œuvre, qu’il a fait lo jeu dos révolu tionnaires de Brest ou d’ailleurs. Ah ça ! pour quels oslomacs lo direc teur du Réveil travaille-t-il il fabriquer des bourdes d’une digestion si dilllcilo ? Avec touto l’indulgence du monde, sos meilleurs amis no verront lii qu’uno do ces facéties de pince-sans-riro où M. Jouy excelle, mais qui ompéchoront toujours do le prendre au sérieux. Les véritables alliés dos révolution naires, M. Jouy sait bien où les cher cher ; au besoin, M. Goude so chargerait de l’en faire souvonir. 11 y aurait mémo, sur ce chapitre d’histoire locale, beau coup de curieuses choses il dire ; nous en reparlerons peut-être l’un de ces jours. La vérité, c’est qu’il y avait entre M. Collignon et son détracteur uno incom patibilité d’idées profonde, absoluo, qui ne pouvait manquor de les mettre tôt ou tard en conflit. Tandis que M. Collignon entendait remplir son rôlo do préfet de la République loyalement, pacifique ment, dans un esprit de stricte justico pour tous, M. Jouy cherchait ¡\ lui im poser cette idée bien césarionno qu’un préfet n’était autre chose qu’un CHEF D E P A R T I. Non content de lo ponser, il l'a textuellement écrit t M. Jouy, sans nul doute, a oublié ce mot cynique tombé de sa plume, comme il en a oublié bien d’autres. Et dire qu’aujourd’hui c’est lui qui s’évertue à chercher on ne sait quelles imaginaires défaillances do mémoire il la charge de M. Collignon I De l’interminable factum qu’on vient de lire, il y a pourtant l’uno des phrases finales à letenir : c’est celle où M. Jouy gourmande si allégromont M. Collignon d’avoir attaché de l’imporlance à la nou velle do sa candidature au Conseil géné ral. Ne soyons pas plus révoillards que lo Réveil : ce qui s'imprime dans ce jour nal est sans importance, puisqu'il prend soin de nous en avertir lui-mémo, voilii qui est entendu. Pensez-vous quo la let tre de M. Jouy eût pu so terminer par uno moralité plus édifiante — ou plu tôt par un meilleur « mot de la lin » ? Polioe du roulage. — Les ohevaux tenus en main. A la suito d’un rapport de M. lo diroetour du dépôt d’étalons do l.amballo signalant lo gravo inconvéniont quo présente l ’hnbitudo conservée par quolquos conducteurs do so placor à droite du cheval qu’ils tionnont on main, tout en croisant ù droite, conformé ment aux règlements do la polico do la voi rie, M. le préfet du Finistùro viont do pren dre l ’arrûtô suivant : Art. 1"'. — Tout individu conduisant un cheval on main, attelé ou non, devra se placor ù gauche do l'animal de façon à apercevoir les voitures ou animaux qui le croisent. Art. 2. — Les contraventions au pré sent arrôté seront constatées par los m ai res et adjoints, les commissaires et agents depolice,losgendarmes,losgardoscmimêtres, et, en général, par tous les agents ûmont assermentés. S présidonco do Mgr Dubillard, ôvôquo do Quimpor ot do Léon. Unoquôtoseru faito au profit dol'H ôpitalau xiliaire do campagne organisé parco comité. Il n’y aura pas do lottres d'invitations, le présont avis, qui sora renouvelé lo samodi li juillet,on tenant liou. pela à haute voix : « La Tour d’Auvergne I » La foule répondit : « Mort au champ d’hon neur I o Ln musique joua ensuite l’hymne national, tandis que les troupes présentaient Au Théâtre.— C’est demain soir qu’à lieu los armes et que les drapeaux s’inclinaient nu théâtre do Quimpor la représentation de Le coup d’œil était superbe. Tri}>lepatle, donnée par la tournée Brasseur. A midi, un grand banquet par souscrip Celte.représentation promet d’être un joli tion a eu lieu salle do la mairie. Dans la soirée, des jeux, des danses ont La Cornouaillc. — Nous rappolons quo succès ; ln location ost on effet fort avancée lo grand concours régional de tir, a vue 1,51)0 ot c’est uno salle comble qui applaudira l’in i été organisés sur le Champ de-Bataille, où francs do prix, organisé par la Cornouaillc, mitable artiste dans lo rôle principal du V i se trouvo la statue du héros. comte do Moudan. aura liou domain dimanclio. Do 5 à 0 heures, la Société musicale s’est Un banquet par souscription, au prix do fait entendre ot applaudir place de la M ai Offres cl demandes d'emploi. — B o n n e rie. Enfin, le soir, des danses bretonnes or 3 fr., aura liou ù II l i . 1/2, choz M. Cornic, c u isin iè re , d 'u n c e rla in âg e , active ot dévouée, au LuduG ris, ù proximité du champ do tir ganisées sur le Champ-de-Bataille ont ob d e m a n d e place. — S ’adresser au jo u r n a l. et un punch par souscription sora oll’or tenu un vif succès. Le feu d’artifice, tiré par par la Cornouaillc en l'honneur dos dé Perles cl trouvailles. — l i n été perdu M. Louis Mercier, a parfaitement réussi. A légués, ù S) houro8 du soir. La tournée je u d i n p rès- m id i, un porte -m onnaie en c u ir l’issue, une grande retraite aux llambeaux Brasseur devant donner Triplepallc le soir vert, q u a rtie r S a in t- M alh ie u ou ruo du P a rc, a parcouru les rues do notre ville. Les illu du concours, afin do no pas priver les so c o n te n a n t u n b ille t de 100 fr. et 20 fr. en minutions ôtaient très roussies. En face de ciétaires do co spectacle, la distribution des m o n n a ie , lio n n e ré c o m p e n s e . la maison où naquit lo héros, la musique a prix aura liou exceptionnellement à li houios joué l’hymne national puis s’est disloquée. Le déposer au bureau du j o u r n a l. au lieu do 8 h. 1/ 2, houro annoncée au Le 107' anniversaire de la mort du héros programmo, au Gymnase. Par suite les so Ri Iraile au /lambeaux. — Voici l ’itiné a été donc magnifiquement célébré. ciétaires bénéficieront du concours dévoué raire do ln retraite aux llnmboaux qui aura do l’excellonto musiquo du 118». liou co soir, de SJ heures à 10 heures. Lo comité invitóles sociétaires ù pavoiser. Place Terre-au-Duc, ruo Kéroon, place DÉPARTEMENTS DE L’OUEST St-Corontin, rue Royale, rue Verdelet, place — M. Guérineau, bijôutier, rue du Paie, Toul-al-Laër, rue do la Mairie, pince Saintnous prie do bien vouloir publier la Corontin, rues de l’Evéché et du Parc, quai Côtes-du-Nord.— Un train de marchan lettre suivante qu’il adresse au président de do l'Odet, rue du Palais, place La Tour dises a déraillé hier matin, sur la ligne de la Cornouaillc. Nous la reproduisons en 'i’Auvergno (par lo Sacré-Cœur), arrêt de Paris il Brest, entre Bel le-Isle et Piouaret. vant chez le maire, caserne. touto impartialité : Monsieur, j'apprends nveo surprise par voie d% .journal que le ooneours de la sooiOtrt dont vous avez l'honaour d’ôtro président est fixé définitivement h dinianelio prochain 80 juin et quo les nombreux lots destinés aux giignants de oe concours sont exposés eh"/. M. Kerbrat, 23, rue du Paro. Permet kz qu’fi oo sujet je vous demande une explioation qu'en votre qualité de président vous êtes plus il môme que tout nutre do me donner entièrement cl loyalement. J’avais l’habitude, oommo vous lo savez d’ailleurs, quand arrivait l’époque de ce con cours, de fournir h la Cornouaillc un certain nombro de lots, que je livrais aux mcdleures conditions possibles, en vue de participer moimôme, dans la mesure do mes moyens, nu dé veloppement do votre société. Pour ne citer qu’un fait, je vous rappelle le gioupo Chasse au Sanglier, côdô l’aiinéo dernière au prix coûtant, lütmi-oo uno ambition do ma part d’espérer qu’étant sociétaire, je resterais mémo modestement un dos fournisseurs de la Cornouaille t Jo suis tenté de le penser puisque cetto annéo on mo met a leur bnu sans que j ’en puisso trouver une raison plausibh. Uno seulo so présente h mon esprit : fnut il queje vous diseque je la réfute bien vite, m- pouvant croire qu’aucun voudrait songer fi me garder rnnouno do mon abstention au moment do votre bnl ; onr, si dans cetto circonstance, jo n'ai pns favorisé la société, c’est qu’une crise péni blo m’a fait un devoir rigoureux de ue le faire en aucune manière. Mais jo lo répète, je ne puis croire que ceci ait pesé dans la bnlanoo do vos décisions; c’est pourquoi j ’ai l'honneur do vous prier de vou loir bien me faire cou naître lo motif réel qui put ôtro nssez lourd pour l’emporter sur les témoignages d'estime que j ’nvais reçus jus qu’ici do votre honorable société. Dans l'espoir d’une prompto réponse, dai gnez agréer, etc. V . G u é r in e a u . Concerts militaires. — Voici le pro gramme des morceaux qui seront exécutés demain dimanche et jeudi prochain p a r l a musique du 118" de ligne, de 8 h. 1/2 îi !) h. 1/2 du soir, sur le kiosque du Cliainpde-Balaille : Petite Retraite........................... X... Le Val d'Andorre (o u v e r tu r e ).. Ila lé v y . • Tyrolienne (p ou r 2 h a u t b o is ) ... K m . K u h n . Les Huguenots (fa n ta is ie )........... M eyerbeer. Dis-moi quel est ton Pays ( (ch ant a ls a c ie n ).............................. Le chef de musique, E re k m n n n . Em. K uhn. Etal-civil du SI au 27 juin. — N'aissan s a n c is s .— Jo anne - A nne M o rv n n , r. N euve, (il!. — A luin- M nrie C o rn ic , r. H au te , 11. — M ade leino-M nrtho N ouvel de la F lèche , r. Bourgles-Bourgs. 181 naissance s en 1907. M a ria g e s : 52. I)k c k s. — Y v es G u é n é g a n , 57 an s, s. p., c é lib a ta ire , h l ’hospice. — M a rie T o rille c , 44 an s, m é n a g è re , épouse de A d o lp h e l.e G rn n d , r. K e ré o n , 19. — J e a n - M a rie K e rd n lh u é , 17 a n s, s. p ., fi l ’hosp ice . — N ic o las L a o u é n a n , 39 an s, re traité de ia m a rin e , ve u f de M arie Le M o n l, è l'h o sp ice . — F ra n ç o is Q uoyeser, 54 nns, c o rd o n n ie r, c é lib a ta ire , fi l ’hospice. — Jé rô m e B o n n e t, 21 an s, ja r d in ie r , c é lib a ta ire , r. du F ro n t, 21. — F ra n ç o is Le (îo e , 02 ans, s. p . , v e u f de M a rie V a o u a n q , il l'h o sp ice . — J u le s P e llie u x , 44 sus, arch ite cte , époux de C lé m e n tin e B o uc lie r, fi l ’h osp ic e . — lîdouardM nrie C nro u r, 32 nu s, p h a rm a c ie n , é p o u x de M arie S é n é c h a l, ii l'h o sp ice . avaient pu apprécier sa cordialité souriante. Il ost mort en soldai, pour son pays. Nous nous inclinons devant sa louibe. Nous adressons fi sa famille, si cruelle ment éprouvée, nos respectueux sentiments do condoléance. Cirque Bureau. — Nous apprenons la prochaine arrivée îi Quimpor du grand cir que Bureau. Cet établissement, l’un des plus impor- Le mécanicien et le chauffeur ont été écra sés. Le chef de train a été blessé. Les cau ses du déraillement n’ont pu encore être déterminées. Morbihan. — Un naufrage s’esl produit devant l’île de Groix, vers 11 h. 30 du soir, dans la nuit du 25 juin. Le dundeî Renaissance, jaugeant 45 tonneaux, armé pour le cabotage, se rendait de Penmarch ii Quiberon avec un charge ment de soude, quand, arrivé îi la hauteur de la pointe de Pen-Men (lie de Groix), par beau temps,une voie d’eau se déclara îi bord. L'envahissement du dundee par la mer fut si rapide que le capitaine et ses hommes u’eurent que le temps de s’embarquer dans le canot du bord. Quelques minutes plus tard, le dundee sombrait sous leurs yeux. L’équipage atterrit il Port-Tudy (Ile de Groix) vers 4 heures du malin. Il était com posé du capitaine J.-M. Thoby, maître au cabotage, inscrit et demeurant ii binan ; P. Colliou,matelot,inscrit îl Brest ; A. Even, novice, inscrit î» Concarneau, tous sauvés. Le dundee Renaissance était immatri culé à Belle-Ile. Il avait pour armateur M. Gourmelen, d’Audierne. 207 décès en 1907, do nt O i au x h ô p ita u x . PUUUCATlONS DK MaKIAGKS De nos coircspondants particuliers. L o uis-F rançois G a u m é , lie u te n a n t breveté au 57" ré g im e n t d ’in fa n te rie , d o m ic ilié îi Q uim per, et M arie-C atlierine J e h e l, sans profession, d o m ic ilié e fi P a ris . Régales de l’Odcl. — Los organisateurs des Jc an - R e n é Lo G ra n d , b o u la n g e r, d o m ic ilié h régates de l'Odet se sont réunis oetto semaine, Q u im p o r, el M arie O o re n lin e M ével, c u ltiv a en vue du règlement dos comptes. l.es opérations se décomposent comme suit : trice, d o m ic ilié e à Plonévez-Por/.ay. Ju le s M arie Le P rin ce , sergent d ’in fa n te r ie Recettes : dons, cotisations, MU fr. 90 ; droit d’entrée des coureurs, 32 fr. ; vente du c o lo n ia le , d o m ic ilié fi Q u im p e r , et fe r r iiie Mnzéus, sans p ro fe ssio n , d o m ic ilié e à l ’o nt-l'A bbé. programmo, 12 fr. 30. Total : 451 fr. 20. Dépenses : prix on ospèoos, 308 fr. ; prix en Concarneau. — Accident en mer. — objets, 10 fr. 90 ; frais d’administration (cor respondances), 28 fr. 90 : publicité, impression, Une barque de pêche de Concarneau, qui 50 fr. 85 ; organisntion matérielle, 21 fr. ; étail partie ces jours derniers faire la pèche personnel, 2 fr. 50. Total : 431 fr. 15.— Reste il la sardine aux Sahles-d’üionnes, s’est disponible, 20 IV. 05, qui ont été pris en charge échouée sur un banc de sable. parle trésorier, pour 1908. Le grand nuU s’est cassé, dans sa chute Avant do. so séparer, les organisateurs tien nent ii remercier bien sincèrement toutes les il a blessé grièvement 1e patron du bateau. personnes qui, par leurs dons, leurs sousoripi ons ou leur appui moral, ont assuré la réus Douarnenez. — Bateau retrouvé. — site do oetto fôto populaire, et ils espèrent que Le patron Itené Arhan ot son équipage, oos encouragements ne leur feront pns défaut montant le bateau 1350, ont recueilli, lundi l’an prochain. matin, vers 7 heures, près le cap de la Chè Pour faire suite fi celle fôte nautique, il a été déoidé qu’uno promenudo on bateau fi laquelle vre, la barque de pêche n° 2020 , qui voguait prendraient part non soulomont les organisa seule cl s’en allait îi la dérive. Après bien des eflbrls, ils l’ont ramenée teurs, mais aussi tous les propriétaires de ba teaux et leurs amis qui voudraient bien se au port, où son propriétaire, M. Gué/.cnnec, joindre h eux, auruit lieu h Hénodct, lo diman do Cléden Cap-Sizun, est venu eu prendre che 14 juillet. possession. La flottille so réunira îi la cale du Cap Horn, Ce bateau avait chassé sur ses ancies d’oii aura liou le départ, h 7 heuros du matin. Des renseignements complémentaires seront donnés ultérieurement. Châteaulin. — Caisse d'épargne. — I^e conseil de direction do la caisse d'épar Nécrologie. — Nous avons le regret gne s’est réuni cette semaine pour l'élection d’apprendre la mort du capitaine d’infan de huit présidents ou directeurs appelés ii terie coloniale Caveng, tué le 14 juin der faire partie de la commission supérieure des nier au cours d’une reconnaissance dans la caisses d’épargne. La question de révision brousso, h la Côte d’ivoire. du traitement des caissiers et commis a été Lo capitaine Caveng, qui n’élait Agé que examinée, mais la solution a été ajournée il do 33 ans, avait fait ses études au collège une séance ultérieure, pour complément do de Quimpor. Tous ceux qui l’ont connu renseignements. Qulmper. — Au Musée. — Nous appronons quo le ministro dos Beaux-Arts vient d’accordor au musée six grands vases déco ratifs provenant de la manul'acluro nationale Sur le Champ-de-Bataille. — Les de Sèvres. Quimpérois ont pu remarquer avec un cer Ces vases sont destinés îi l'ornementation tain étonnement que les tribunes du con des diverses galories du musée qui, confor cours hippique n'avaient pas été démoulées. mément il un voto récont du Conseil muni Mlles serviront ou cllot pour la revue du cipal, va ôtro l’objet d’importants aména 14 juillet. lin outre, le programme des ré gements. jouissances de la Fétô nationale comportera pout-ôtro un numéro des plus intéressants Croix-Rouge Française. — Lo comité pour lequel ces tribunes seraient tout édi quimpérols do l'association dos Damos fran çaises fera diro lo dimancho 7 juillet prochain, fiées. Mais rien n’ost encore arrôlé. à 11 heuros 1/3 du m atin,uno messe commé morative à la mómolro do tous los Français morts pour la Patrio. Cotto cérémonie aura liou cetto annéo on l’église paroissiale de Salnt-Mathlcu,8ous la tunls qui aienl paru dans notre ville, s'ins tallera sur le Cliamp-de-llataille et donnera su première représentation le jeudi 18 juillet. Paris, 28 juin, m inuit 40. Sénat. Le Sénat a volé les projets autorisant la perception de surtaxes sur l'alcool aux octrois de Trégunc el de Ploaré, puis il a enlame la discussion du projet tendant à prévenir le mouillage des vins et l'abus du slicrage. Cham bre des députés. La séance de la Chambre a élé entiè rement occupée par la discussion de plu sieurs interpellations sur les événements du Midi. Après une suspension, elle a repris à il) heures du soir pour ne se ter miner qu’à minuit. Le débat a été très violent. Finalement, l’ordre du jour approuvant les déclara tions du gouvernement a été volé par 323 voix contre '233. * \ » » Service particulier du Finistère. Paris, 29 ju in, 7 h. 45 matin. Actes officiels. M. Lannills est nommé suppléant du juge de paix d'Ouessant, en rem placement de M. Gentil. La révo lu tio n dans le M idi. LONDI 1er JUILLET ET J0ÜRS SUIVANTS ÂLUREFORM ECSHERCilLE 18, Rue Keréon, QUIMPER Grande mise en vente de LOTS spé cialement traités en Lingerie confec tionnée, Rideaux, Stores, Brise-bise, Dessus de lit el Dessus d’Edredon, Draps toutfaitselSO LD E avec RABAIS IM PORTANTS de loul.es les marchan dises d’été : Cotonnades de toutes sortes, Corsages et Blousons, Jupons en tous genres, Ombrelles, etc. Affaires remarquables. — Occasions. ENTÉE MORE. — FEHMÉ DIMANCHES KT FÊTES. P r ix fixe. ANNONCE LÉGALE I. — Aux termes d’un acte sous si gnatures privées, en date du 14 ju in 1907, il a été établi les statuts d’une Société coopérative de consommation à personnel et à capital variables, desquels il a été fait les extraits sui vants : La Société prend la dénomination de « L a F r a t e r n e l l e ». Le Siège social est fixé à Quimper, rue du Sullé, ri0 8. Le capital social est primitivement fixé à 1.500 francs ; il ne pourra être réduit au-dessous de la somme dfe 150 francs. La Société commence le 20 ju in 1907, date de sa constitution définitive, pour finir le 20 ju in 1957, soil une durée de 50 ans. La Société est administrée par un conseil de 7 membres. II. — 10 % sont prélevés annuelle ment sur les bénéfices pour composer le fonds de réserve. III. — Par acle notarié reçu par M° Jaouen, notaire à Quimper, le 1C ju in 1907, MM. Yve.- Pichon, comp table, demeurant à Quimper, rue Ver delet, n° 20 ; Jean Barré, ébéniste, de meurant à Quimper, rue des Douves, nu 19 ; Pierre T rém inlin, avocat, de meurant à Quimper, rue Vis, n» 12, fondateurs, ont fait la déclaration de souscription et de versements, con formément à la loi. IV. — L'assemblée générale extraor dinaire des associés qui s’est tenu au Sillon quimpérois, 1, rue Saint-Marc, le 21 jui n 1907, a nommé comme ad ministrateurs : MM. Jean Barré, ébé niste, rue des Douves, n° 19 ; Gabriel Tanguy, ébéniste, rue du Frout ; Char les Bédéric, commis, place Saint-Cu rentin, n° 56 ; Jean Bidon, sculpteui. rue Locronan, n" 2 ; Yves Pichon. comptable, rue Verdelet, n° 20 ; RemSeznec,clerc d'avoué,à Penhars ; Ain i : Jezéquel, ébéniste, rue Royale, n*4:î. membres du conseil d’administration, el reçoit leur acceplalion V. — L ’assemblée a nommé de mém MM. Louis Collorec, ebeniste à Keifeunleun ; Pierre T rém inlin, avoca rue Vis, n° 12, et François Yaouan ferblantier, rue du Pont-Firmin, n° 2.>. commissaires. Toutes les prescriptions de la loi I des statuts ayant été remplies, la So ciété « L a F hatehnelle » est défini'i vemenl constituée. VI. — Une expédition des statuts de l’acte de déclaration de souscription • et de versement du capital, et de I:. délibération de l’assemblée générale constitutive ont élé déposés au Greffe du Tribunal de coinmercede Quimper et de la Justice de paix du canton de Q uim per,suivant procès-veibal dresse à chacun des Greffes le 26 ju in 1907. Quim per, le 28 ju in PJ07. Le Président du Conseil d’Administration, BARRÉ. Théâtre municipal de Quimper On ne signale aucun incident dans D IM AN CHE «O JU IN , à 8 la soirée d’hier dans le Midi. Une réunion comprenant 1.500 dé T R IP L E P A T T E légués a eu lieu dans la journée à Argelliers ; on a jeté les bases d'une Fédération des quatre départements et décidé de maintenir la grève de l'impôt ; les démissions des municipa lités seront renouvelées le 10 juillet. A Montpellier, Marcelin Albert a demandé sa mise en liberté pi'ovisoire. Carhalx. — Les fêtes de la Tour d’Au Le bruit même a couru dans la soirée vergne.— Los fêtes en l’honneur de La Tour que tous les membres du comité d’Ar d’Auvergne ont commencé mercredi, à Car- gelliers étaient libérés. A Sfax, les mutins du 17’ ont débar haix. Uno compngnie du 118” de ligno, compre qué sans incident cl sont partis pour nant 85 hommes, commandée pur le capi Gafsa. M. Leullier, sous-préfet de Lodève, taine Lo Gall, vouant de Morlaix, est arrivée lo matin ù Carhaix. Elle s’est rendue im mé blessé au cours des troubles de Paudiatement devant la statue du héros auquel Ih tn, est nommé chevalier de la Légion d'Iionneur. elle a rendu los honneurs. Lo soir, dos danses bretonnes ont ou liou. Puis un grand fou do joie u été allumé ot uno retraite aux flambeaux a parcouru les rues de la ville.. Enfin un bal a été donné dans la grande salle do la mairie ; il n’a pris lin qu’à 4 heures du matin. Joudi, un service solennel a été célébré à l ’église paroissialo. A l’issuo, lo collège s'est rendu sur lo Chump de Bataille. Los troupes rendaient les honneurs m ili taires. Un ancien sous-oflicior décoré, M. Fréour, so plaçant au pied de la statue, ap fleures 1/2 A llian ce im possible L’Echo de Paris dément que M. Pi c/ion ait déclaré être prêt à conclure un accord avec VAllemagne. A Berlin, le Lokalanzeiger dit. que les bruits d'une prochaine entente franco-allemande devancent les faits, mais qu’ils ne sont pas complètement dénues de fondement. H avas. Le Gérant responsable : J B k rn a u d . M. BRASSEUR dans TRIPLEPATTE LE FINISTERE - A - T T IS P O N E Y T E à v e n d re AVEC ou SANS V O IT U R E La Sociétéfrançaise des Tickets comS’adresser au Journal. merciauœ prévient ses nombroux col lectionneurs qu’olle délivrera gratui 2" Etage ü louer de suite et 3 tement, tous les premiers samedis do Etage il louer pour le 29 septembre, chaque mois, 10 ticketaà toute personne 15, rue Kéréon. 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TRÉHONY, Mécanicien, à QUIMPER LE V E N D R E D I 12 J U IL L E T 1907 A S heures de l'après-midi S u r C o n v e rsio n de s a is ie - im m o b iliè r e au Palais de Juslioo, sur lo Quai, ii Quimpor A Horlogerie, Bijouterie, Orfèvrerie M O DÉRÉ MACHINES AGRICOLES MODERNE S PERFEC TIO N N ÉES A II vieille renommée do bon Café Maison vendant le meilleur marché I La Propriété rurale de Rocant lesproduits et comestibles despremières FONDS ET DROITS RÉUNIS marques. sise en la commune cI Elliant, conte Elude do M*MANiÊRE,notairoà Quimpor d é fu m a g e a l’honneur d’informer le public qu’il est le seul concessionnaire pour les arrondissements de Quimper et Quimperlé du Système PITON. Défumage avec garantie. Garantie écrite avant l'exécution des travaux. Paiement après succès certain. Ce système ne faillit jamais. Il est representé dans 45 départements de la France. MAISON on l’ótudo do Mo MIOSSRC, notaire fi Elliant avoué licencié, Mise à prix : 3 0 .0 0 0 fr. 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UNE PROPRIÉTÉ RURALE Gabriel LE GUEVEL m é c a n ic ie n Q U IM P E R Seul représentant pour la régiondes machines Mack Cormick. LOT Vin rouge de table depuis le litre 0 f. 25 Vin rouge recommandé — 0 40 Huile à manger, dopuis — 1 25 L’avoué poursuivant, Vinaigre, — — » 35 Paul M OREL. Alcool à brûler, — — » 55 Chocolat, depuis le demi kilo 1 »» Iitudos do M« Paul MOREL, avuuA-lioeuoiâ, ruo du Palais, il Quimpor, ot de M“ LE Sucre cristallisé spécial pour GUALÈS, notaire à Pleuveu. coniltuie, le k ilo .....................» G5 Dépôt de Véritable Gruyère, le demi k i l o ............................ 1 40 Grand choix de Biscuits lins, Petits-Fours et Fantaisies on chocolat. on l’ôtudo do M* Le Gualüs, notaire h Pleuven L E V E N D R E D I 5 JU IL L E T 1907 Etude de M' P au l LE SCOUR, avouélioonolé, A S heures de l’après-midi. En la commune et à proximité du bourg de Locronan Système PITON (s. g. d. g.) Faneuses, Râteaux à cheval Faucheuses etMoissonneuses Daisy Le Mercredi 17 Juillet 1907 COURS et ECURIE derrière le 1er lot APERÇU DE NOS PRIX : L E M E R C R E D I 10 JU IL L E T 1907 A 2 heures après-midi PAR l e MACHINES AGRICOLES EN TOUS GENRES Par jugement du 28 ju in 1907,1e sieur M ISE A P R IX : 3.000 F R . Philippe, forgeron à Kersalec-Vras, en N o t a . — Réunion des deux lots après Ergué-Oabôric, a été déclaré en état adjudications partielles. de faillite ouverte provisoirement au 24 ju in 1907. Juge-commissaire : M. Eludes do M* Paul MOREL, avoue-lioonoió, Villard ; syndic : M. Joncour. ruo du Palais, h Quimper, ot de M« MIOSSEC, notaire it Elliant. LE BIHAN, greffier. QUIMPER Par Adjudication Amiable En l’élude de MeManière, notaire à Quimper PLUS de FUMÉE dans les APPARTEMENTS Composé de quatre Maisons et Cour D E U X IÈ M E A VENDRE S’adresser audit McManière, notaire. SITDÉ i QUIMPER, RUE NEUVE, 34 «NEH IIISO ND ’H ABITATIO N J . LA R D I ?<3£ i D’UN IMMEUBLE Par jugement du 28 ju in 1907, le Rue du Frout, n° 7, à Quimper sieur Cariou, boulanger, 1, place de Locronan, à Quimper, a été déclaré en état de faillite ouverte provisoirement Avec COUR et autre MAISON derrière au 27 ju in 1907. Juge commissaire : M ISE A P R IX : 22.000 F il. M. Le Moal ; syndic : M. Mayneau. 4 7 — Avenue de la Gare — 47 MODÉRÉ Vêtements en caoutchouc et Tissus imperméable sur mesure pour Hommes et Dames P R E M IE R m o d e r n e I’ R I X LE JE U D I I I JU IL L E T 1907 Commerce de Quimper Les créanciers de la faillite du sieur Kérjean, entrepreneur de menuiserie à Quimper, sont invités à se rendre au Tribunal de commerce de Quimper, le 5 juillet 1907, à 9 heures du matin, pour assister à la formation de l’état des créanciers présumés et donner leur avis sur la nomination du syndic définitif. L Bateau de plaisance en très bon état. — S'adresser au bu reau du jo u ”nal. m SVI >oa K o, h L II n P?I | b DRAPERIES NOUVEAUTÉS pour COMPLETS et PARDESSUS Demi-Saison et Eté £ 051r -f o li * c ALPAGA noir et fantaisie 3« ||| T O IL E N A T IO N A LE BLANCHE P O U R PAN TALONS Ce¡Ü oo £ y‘ Complets pou r cérém onie, H ab it et Redingote “'i? °O £y I T R A V A IL S O IG N É — RENTE : 000 francs. M ite à prix : 15.000 francs. [ pour cause de départ u n 2 toi Rue Kéréon, 12, Q U IM PER A Q U IM P E R en Penmarc’h. p r é v e n ir c l i e n t è l e q u ’e l l e c o n t i n u e Mon c. n ie r c e de t i r a i u n , F a rin e » , Fo l’a g o s e t K i ig r a iN . E l l e p r i e n o m b r e u x c l i e n t * «le v o u l o i r h ie . l u i c o n t i n u e r l a f a v e u r «le l e u r s «tr«lr«‘ N <|ui N e r o n te x é c u U ÎM a v e c le in A in e s o i n q u e p a r le p a n n é . Etude dcMuM a n iè r e ,notaire à Quimper tements. Excellentes références exi gées. S’adresser au bureau du journal. e p ic e r ie B o n n e t e r ie , L in g e r ie , S o ie r ie , N o u v e a u té s , G a n t e r ie , C h e m is e r ie , C o rs e ls , R u b a n s , D e n t e lle s . M a is o n d e c o n f ia n c e v e n d a n t b o n e t bon m arch é. Il s e r a d é liv r é d e s tic k e ts d e p u is 1 fr. d ’a c h a t a u c o m p t a n t . U N E M A IS O N B o n n e d un certain Age. Bons appoin Le Mercredi 10 Juillet 1907 Etude de M* M auduit , notaire à Pont-l'Abbé. M ME P. K E R F E R Place Terre-au-Duc, 32, à Quimper 1U U LII Q u im p o r , s e r v a n t a c t u e lle m e n t d e r e m is e d é c u l _A V IS Prosper GAUTIER fils S’adresser à M. LE MOENNER, 10, rue du Guéodet, Quimper. f)U ntH lN nC pour lu campagne, chez Un ULmAnUL personne seule, une Tribunal de Au Sans Pareil Jardin, situé à Loc-Maria, à louer r ie a v e c c h a m b re ; a u - d e s s u s (lo to u t pour le 29 septembre. L a D ir e c tio n . U N A CÉIHÏII Al'ItlS INÉCÉs Commerce de Grains et d’Engrais Ces Ecrémousos, fait va en France, coû tent moi Hour marchó quo tous les autres systèmes fa its d l'é tranger. Très légères detraction, nocollantjamais, no sortant jamais ilola raie ______________ So nióflor don oontrofagonH. Droijeurs d'ajoncs à 3 coupes, brevetés, Ilâchc-Paillc, Coupe-Racines, Semoirs, Herses, Cultivateurs canadiens. BARATTES ET MALAXEURS S)-8t. Simon. (Mod. 1!K)<¡) Q U IM P E R Bijoux pour Mariages Montres, Pendules et Réveils Lunettes et Pince-Nez Réparations soignées et garanties Un enfant jwut los faire fonctionner. TRIEURS DE GRAINS Systémo Dknib Voir la suite des Annonces an Supplément. r * ...................... Supplément au Finistère du Samedi 29 Juin 1907. UNE MAISON A VENDRE U N E P R O P R IÉ T É Département du Finistère, — Arrondissement de Quimper. — Commune de Plouhinec. JEANN1C, H e n r i e t t e , mineure, demeurant àD règan, est inscrite au folio 2577 de la matrice cadastrale de la commune dénommée ci-contre pour les par celles ou portions de parcelles ci-après dénommées : j! C O M M U N E D E P L O U H IN E C O.UUUlll. P E IN T U R E Di,U X QUALITÉS A pour ilnttrleur B pour l'extérieur. 72 nuances H T G H Î 3 N I Q U M A T O L IN E ENVOI GKATUIT et L A V A B X J B Tout le monde peut l’employer d'Echantillons et do car lot do nuances ou t k .P * contre 1.50 en timbre t-p oste. Plus solide et m eilleur m arohâ que la peinture à l’hulle et de betiuooup plus artistique et décoratif que les papier* peints. R . B in d s ’ C h e d le r .p ^ i, Cité Magenta,, Paris M a t o lin » à Q u im p e r : M . A . T H E V E N I N , 5 0 , r u e K é r é o n D épôt CAISSES D’EPARGNE DE QUIMPER & DE PONT-L’AItlIE d é p a r te m e n t DU Sur i 1° Dame Marie-Jeanne Jeannic ; 2* et le sieur René Griffon, son mari, tant des de la nature des noms en privé nom que pour assister et au de cantons, lieux-dits toriser sadite épouse, tous deux culti la propriété. ou villages. des parcelles. vateurs, demeurant ensemble à Lesvoalic, en la commune de Plouhinec ; D 1421 Terre labourable » 10 00 5 1 ‘33 ° 3° François G uillou, en privé et pour An-Dreuzec Lcsvoalic. — 1544 — — assister et autoriser Henriette Jeannic, » 26 80 4 3 75 Costó-Paro Rossez. — 1037 — __ » 3 » 4 » 42 Lioi's I)réon-an-Ty. sa femme, m ineure émancipée par le — 1092 _ » 19 30 4 » 19 Parc-Huistillic. Lande mariage et dont il est le curateur ; — 170G __ Poul-ar-Rhun. \ Terre labourable » 13 20 4 1 85 4° et ladite Henriette Jeannic, tous — 1610p _ — » ‘i 55 4 » 30 Ar-Ganec Vizou. — — 1334p — » 8 00 4 1 20 deux cultivateurs, demeurant ensem Ar-Prat-Douron. __ — — 1703p )) 8 00 4 1 21 Poul-ar-Ran. ble à Drègan, en la commune de Plou — 1760p — )) » 05 2 » 24 Pré Foëunen ar-Piomen. hinec, débiteurs saisis, a /a n t pour » 11 4 » 80 E Lande 10 Lesvenez. Paro-Salaiin. 2Í9 avoué constitué M* J o n c o u r , avec 30 » » 14 » 1 4 — 250 — — — élection de domicile, en son étude, 10180c sise rue du Quai, à Quimper. Total. . . . 1 24 40 . M' JO N C O U R, avoué. Le présent extrait certifié conforme à la matrice cadastrale. Par jugement du 13 ju in 1907, enre Quimper, le 27 avril 1907. Le Directeur des Contributions directes, gistré, et mentionné en marge de la Signé : Illisible. transcription de ladite saisie, le T ribu nal civil de Quimper, sur la demande Département du Finistère. — Arrondissement de Quimper. — Commune de Plouhinec. du créancier saisissant et des parties JEANNIC, H e n r i e t t e , mineure, sous la tutelle de Jeannic, Guillaum e, demeu saisies,a converti en venteauxenchères rant à Drègan, est inscrite à la case G41 de la matrice cadastrale des pro publiques les poursuites commencées priétés bâties de la commune dénommée ci-contre pour les propriétés ci- par le sieur Gourmelen sus-nommé. après détaillées : E n conséquence, l’adjudication des immeubles sus-désignés aura lieu à d l’audience des criées du Tribunal civil d Canton, lieux-dits o 'S. de Quimper, au Palais de Justice sur Revenu net. Nature de la propriété. ou a ü V le Quai, à Quimper, le JEUDI 18 JUILLET villages. Cfl o 1901, à m idi, en un seul lot, sur la £ Mise à prix de 3.000 francs, à éteinte 18*75 c Maison. D Lesvoalie. 1711 de feux, au plus offrant et dernier en chérisseur, et aux clauses et conditions Le présent ex rait certifié conforme à la matrice cadastrale. du cahier des charges déposé au Grefle dudit Tribunal, où toute personne peut Quimper, le 27 avril 1907. Le Directeur des Contributions directes, en prendre connaissance. Rédigé par l’avoué poursuivant. Signé : Illisible. Quimper, le 24 ju in 1907. M I S E A P R I X fixée 0 (11)11 CD ont été saisis suivant procès-verbal de A. LU CA S, par le T rib u nal.................. Le Baud, huissier à Pont-Croix,en date Avouc-Licencie. du 29 avril 1907,enregistré et transcrit Les immeubles ci-dessus désignés V E N T E Département du Finistère. — Arron dissement de Quimper. — Canton de Pont-Croix. Contenance imposable IN D IC A T IO N avec l’exploit de dénonciation du 13 mai 1907 du ministère du môme huissier, au bureau des h y p o th è q u e s ^ Quimper le 22 mai 1907, volume 78, n“* 22 et 23. A la requête i Du sieur CletOourmelen,m enuisier, demeurant à Pont-Croix, pour lequel domicile est élu, rue Vis, 6,à Quimper, en l’étude de M* L u c a s , avoué, qui est constitué et qui continuera d’occuper. M” LUCAS, avoué. Revenu lAISON NEUVE contributions foncières de la commune de Plouhinec pour l’année 1907 sur un revenu de 29 fr. 55 c., ainsi qu’il résulte de la copie de la matrice cadastrale dont la teneur suit : * hectares ares centiares j Classe. A YENDREOT LOUER dans Ar-Ros-Vian, contenant environ 7 ares, donnant du levant sur chemin, du nord sur la portion d’Alain Guillou et du m idi sur terres à Louis Le Plomb. Lesdits biens imposés au rôle des N° du plan. Guillou, du couchant à HénafT et du le vant aux saisis ; 8* Une autre PO RT IO N DE T E R R E LA B O U R A B LE, do môme nom, conte a nant environ 8 a. 00 c., donnant du le vant sur terro à Le Golf, du couchant ù Jean Caugant, du nord il G uillaum e A L’ILE-TUDY Lo Moal et du midi à Alain Guillou ; S U R L E B O R D D E L ’O C É A N 9» Une P A R C E L L E SOUS LANDE, Vue superbe à perpétuité nommée Parc-Huislillic, contenant en SIX PIÈCES, CAVE, GRENIER & JARDIN viron 19 a. 30 c., donnant du levant sur terre à HénafT,du couchant il veuve Pennam en et d’autre bout à Pierre Etude de M # M a n iè r e , notaire Bourdon ; Quim per. 10» Une P O R T IO N DE P A R C E LLE DE T E R R E L A B O U R A B LE , nojnmèe Poul-Dourou ou Prat-Dourou, contenant P a r ADJUDICATION VOLONTAIRE environ 8 a. 00 c., donnant du levant En l’étude et par le ministère sur terre à Jean Caugant, des couchant de M» M a n iè re , notaire à Quimper et m id i à Le G oli et du nord sur che L E M E R C R E D I S J U I L L E T 1 0 0 7 m in ; A deux heures après m idi il» Une P A R C E L L E DE T E R R E LA B O U R A B L E , nommée Costé-ParcEN LA V ILLE DE QUIMPER Névez ou Corn-Galou, contenant environ Rite du Frout, n° 8, et rue Toul-tl-Uir, o° 2 8 ares, donnant du levant sur terre à G uillaum e Le Moal, du nord sur che min, du couchant à A lain G uillou et composée de 2 étages, mansardes et grenier. du m idi il Yves Caugant ; Mise è prix i 12 .0 0 0 fr. 12* Une P A R C E L L E DE T E R R E L A B O U R A B L E , nommée An-Dreuzec S’adresser audit M* M a n iè r e . ou Ar-C'hornaclwu, contenant environ Elude de M* JAOUEN, notaire h Quimpor, 32 ares, donnant du levant sur chemin, rue des Roguaires, ni 21. du m idi sur terre à Jacques Bonizec, du nord à Jean Caugant ot du couchant ù divors ; 13° Une P A R C E L L E DE T E R R E P a r ADJUDICATION VOLONTAIRE L A BO U RA BLE, nommée Ar-Ganis-Vian En l'étude dudit M* JAOUEN ou Ar-Ganez-Vian, contenant environ L E SAM ED I 20 J U IL L E T 1907 5 a. 55 c ., donnant du levant sur terre à Louis Le Plomb, du couchant à Cau A 2 heures de l'après-midi. gant et du m idi à Le Goff ; 14' UNE P A R C E L L E SOUS P R É , nommée Foènnec-ar-Plomen, contenant Située à Kermadoret environ 2 ares, donnant du nord sur En la commune de LANDUDAL terre à Jean-Marie Pochic et à Jean D’an# contenance de 17 hectares 87 «rei 75 centiares Rogel, du midi il Yves Le Golf, du. couchant il Jean Goyat et du levant M ite è prix i 2 4 .0 0 0 francs. Cette Propriété est louée à M. Mathias sur la montagne ; 151 Une P A R C E L L E SOU S LANDE, P ennarun, moyennant un fermage an nuel de 1.300 francs, suivant bail de dans Ménez-Pic, ancien communal, con tenant environ 30 ares, donnant du le vant expirer le 29 septembre 1.910. vant sur chemin et du nord à Bourdon ; Pour tous renseignements, s'adres II" “. - A u lie u d it L E S V É N E Z . ser à M“JAOUEN, notaire. - 1 0 “ Une P A R C E L L E SOU S LANDE, Etude de M* LUCAS, avoué-lioonoié, rue Vis, 6, nommée Parc-Sala Un,contenant en viron 25 a. 10 c., donnant du nord à François à Quimper. Dioch, des m idi et couchant sur la montagne et du levant à Sébastien Guellec ; 17° Une P A R C E L L E DE T E R R E A Par suite de Conversion de saisie-immobilière LA NDE dans Ménez-Rhun, contenant Devant lo Tribunal oivil de Quimper environ 3 ares, donnant du nord sur LE JE U D I 18 JU ILLE T 1007 l ’article précèdent et du midi sur che A midi. m in ; 18* A L E S V O A L I C — Une autre OÉSiatlATIOH DES IMMEUBLES A VENDRE : P A R C E L L E DE T E R R E A LA N D E, |de laSection| ^ de M* MAUDUIT, notaire à Pont-l’Abbé. FINISTÈRE a r r o n d is s e m e n t DE QUIMPER LO T U N IQ U E Lorsqu’il s’est écoulé un délai de trente ans à partir tant du dernier versement ou remboursement que de tout achat de rente et de tout autre ipération effectuée à la demande des déposants, les sommes que détiennent les Caisses d’épargne à leurs comptes sont prescrites à leur égard et ¿parties entre les Caisses d’épargne pour deux cinquièmes et les Sociétés de secours mutuels possédant des caisses de retraite pour les trois autres A l’égard des versements faits sous la condition stipulée par le donateur que le titulaire n ’en pourra disposer qu’après une époque Les Im m eubles désignés comme suit au procès-verbal de saisie : I“‘. - Au lieu de LE8VOALIC — 1° Une M AISON, construite en pierres et couverte en ardoises, servant d’ha bitation au bout levant et de crèche au bout couchant, ayant pignon levant et couchant, avec cheminée à chaque pi gnon, élevée sur rez-de-chaussée et d’un grenier au-dessus. Cette Maison ouvre du m idi d’une porte d'entrée et de trois petites fenê tres ; elle est percée, en outre, d’une autre petite fenêtre au pignon levant ; elle mesure 10 m. 30 c. de longueur de façade et 5 m. 00 c. de largeur au pignon ; •2° Une A IR E A BATTRE, au midi de l’article précèdent et un bout de terrain au nord de ce mémo article ; 8° U n C O U R T IL au m idi de l’Aire à battre, dont il est séparé par un m ur ; 4° A u levant des articles précédents une P A R C E L L E sous pâture, nommée Leucar-Louarn, autrefois com m unal. Tous ces articles sont d’une conte nance d’environ 12 a. 20 c. et sont clos de m urs, sauf du nord ; ils donnent du nord sur terre & Le M oal,Guillaum e, dont ils sont séparés par un talus lui appartenant, des m idi et levant sur chem in ; 5# U n A U T R E C O U RT IL, nom m é Al-IAors-liian,contenant environ 1a. 20 c. donnant du nord sur chem in, du cou chant sur terre fi HénafT ; 6« Une P A R C E L L E DE T E R R E LA B O U R A B L E , nommbo Lion-Dréon-an-Ty contenant environ 3 ares, donnant dos nord et levant sur terres à Hénafl, du m id i sur terres aux enfants de Nicolas Donnart et à Yves Caugant et du cou chant sur terres à Louis Le Plom b ; 7° Uno P O R T IO N DE T E R R E L A B O U R A B L E , nommée l'oul-ar-Rliun, contenant environ 5 ares, donnant du m idi sur terre aux saisis, du nord à publié comptes dont le montant en capital et intérêts est Inférieur à 5 francs sont exceptés de la publication (Art. 50 de la loi des finances du 22 avril -1905). En exécucion des dispositions légales ci dessus rappelées et résultant des articles 4 de la loi du 7 mai 1853, 20 du 20 ju illet 1895 et 56 de celle du . . ' . . . . . ! . .1 _____l î _ 1*.............. ......1 . ______ 1 __________ . 1 A „ A 1. „ ! . 1 _______ ________ M / \ > . h I n n / T i i A l n I n a m m I A m a A n A n n t U n i a I I a i i 22 avril 1905 le courant de le 1" janvier toutes les diligences _. tion et de conserver ainsi la propriété de leur fonds. N“ DATES A Ci li do lu première h n a is s a n c e s du rogUtro NOMS ET PRÉNOM S D O M IC ILE S Lieux Dato» ■nutrì opération ' PRO F ES SIO N S cotto époque DATES NATURE do la dernière de la opération dernière opération 011 ou de l'échéance de l'échéance prévue prévue p ar In loi p ar la loi ^ M Ij C a is s e d ’E p a r g n e de du capital Q u im p e r 13 f 29 3277 IIE R L É D A N , Jean-Marie......... 23 mai 1852 29 ans 1823 Pluguflan Penhars aide-cultiv. 4 avril 1877 Rembours* 5085 SERG EN T , Jean-G uillaum e... 17 mai 1873 27 ans 7 mai 1830 Bcuzec-Cip-Siiun Quimper journalier 20 sept. — id. 0 5821 P É R O N , Marie .......................... 8 n o v .1803 27 ans 1830 Pluguflan Ergué-Armel domestique 15 août — id. 7 40 7970 GUENNEC, François................. 12nov. 1871 29 ans 3octob. 1842 Plonéis Quimper — id. 408 06 9425 P E RN EZ, Jean-Marie................. 23 avr. 1870 22 ans 18 n o v . 1853 Plonéis Plonéis cultivateur 23 mai — id. 52 07 9035 LE B E R R E , C orentin............... 29 oct. 1870 52 ans 24 mai 1824 Penhars Quimpor ouv. jardin. 18 avril — id. 9 68 9751 BONTE, A uguste........................ H janvier 1877 10 ans 6 ja n v . 1807 Brest Quimper mineur 14 janv. — Versement Pont-l’Abbé Soldat aulì' deligne 7 mai 1877 Transferí recelle d ’E p a r g n e C a is s e 288 FACHCUS, Fortuné-Emile — 7 mai 1877 43 ans 5 juillet 1834 A Quim por et à Pont-l’Abbé, le 29 ju in 1907. de ouv.boulan. 7 nov. 53 78 50 P o n t - l ’A b b é Pont-l’Abbè 29 f. 98 Certifié conforme aux écritures de la Caisse. Les Présidents du Conseil d'administration, Les Caissiers (ou les Agents généraux), Th. LE HARS et L. CHRIST. R. CUZON et M ONFORT. Va paar légalisatien da la signatura «i-«entre «oiría U Qnimptr, 1$ l i H ans. IL actuel culo Q uim pe r, Im p rim e rie du Journal Le Finistère. — Ed. M E N E Z , im prim eur, rue Sainte-Catherine, 10 Qartiflé par la Gérant lanuigné. MONTANT