Après la Tragédie de Ghoisy-le-Roi

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Après la Tragédie de Ghoisy-le-Roi
N U M É R O 123
Trente - Neuvième Année
Jo-CLrxia,l
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«BOEBEMEITS =
Quotidien
Troto mol* * i x meta
St-Etieirge et départent, limitrophes.
5 fr.
Autres départements
6 fr,
Etranger
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paquebot
tin an
américain
• T e x è s " a coulé devant M i tylène. Il y a deux cents vic-
ZR,a/picies
9
par
Fil
TéaéQT*a/pliiQ.-u.e
zzzm
Administration et Rédaction : place Marengo, 10
9fr. 5 0 1 8 f r .
1 2 fr.
»
2 2 fr.
U port en sus.
Les Manuscrits non insérés ne sont par rendus
Le
ât Informations
Mercredi l
/
LE NUMÉRO
Téléphone 3 0
< Electeurs et cbers concitoyens, dit-il,
dans nne profession de foi insinuante, solicité depuis longtemps par mes nombreux
amis (heureux homme, plus heureux que
Socrate !) à poser ma candidature, je n'ai
pu résister à leurs prières et j e me suis
rendu à leurs désirs. Je n'ai pas à vous
détailler mon programme, le voici en deux
lignes : « Je soutiendrai tous les intérêts
et, en particulier, ceux de la cordonnerie.
Je voterai à la Chambre suivant chaque
ministère. Si vous me témoignez votre
confiance en m'envoyant siéger, j e m'engage à réparer pendant tout lo temps des
vacances, les chaussures de ceux qui auront voté pour moi. Vive la République !
Vive la Franco I »
Rédacteur en Chej : E. P E T I T C O L A S
Téléphone 3 Q
Après la Tragédie de Ghoisy-le-Roi
LE NUMÉRO
Spécial
PUBLICITÉ
/
i.........'
Annnonces (4* page) .,,
Réclames (3* page)
Chronique locale
S A I N T - É T I E N N E
Mai 1912
w
«- ^ »
J
N
O fr. 6 0
1 fr- 2 5
2fr. 7 5
,
,
Les Annonces sont resuss dimletasni au Bureau du
JOUTIII
Combat entra Chinois et Thibétains Brands effervsscsncs parmi les
Douze cents tués
Mnm et les E W nts
Simla, 30 avril.
de S A I N T - P É T E R S B O U R G
Saint-Pétersbourg, 3tf avril.
Des nouvelles reçues de Gyuntsé au sutimes.
jet de la situation h Lhasso, indiquent que
« Au cours des doux derniers jours, uns
les combats y continuent.
certaine fermentation
s'est manifestée
Les Chinois ont eu trois cents tués et les parmi les ouvriers et les étudiants de
(Voir en dernière heure).
Thibétains 900.
Saint-Pétersbourg, q>w la répression énerParis, 30 avril
République, s'élevèrent quelques villa-*
Un millier de Chinois cernés par des forgique dont ont été victimes les mineurs de
La presse, dominée par la tragédie fabud'aspect coquet, entourées de jardinets où
ces considérables de Thibétains dans les
lu Lena a alarmés.
euse de Choisy-Ie-Roy, traduit nn sentis'installèrent quelques ménages d'anarchis
faubourgs do la ville, s'y trouvent dans
Les autorités ont pris des mesures
ment double : Satisfaction et admiration.
tes « intellectuels. »
une situution critique. Plusieurs bâtiments
pour empêcher des manifestations tumulSatisfaction de la victoire de la loi sur les
Ces villas prirent le nom de Louiseont été incendiés, mais le monastère et le tueuses.
'
S
hors la loi, admiration pour les citoyens
Michel, Elisée-Reclus, etc., etc., et l e temple de Lassa et le palais du dalaï lama
Les
ouvriors
ayant
cessé
hier
le
travail
braves qui ont concouru, d'un cœur simple
voies qui les séparèrent reçurent les patros
sont intacts.
dans plusieurs usines de Saint-Péterset dévoué, à cette victoire. Les inspecteurs
nymes de Blanqui, Jules-Vallès, Eliennebourg, un corps de police a été envoyé
de la sûreté, dont deux sont tombés au Dolet, Spinosa, etc. Cette petite colonie fuU n Stationnaîre anglais arrête
S'il n'était trop tard, je sais bien qui
dans chacune d'elles avec des instructions
champ
d'honneur,
leurs
chefs,
le
lieuted
e
s
D
é
p
u
t
é
s
c
r
é
t
o
i
s
baplisée le « Nid Rouge » . Il fit en outrt
changerait de quartier pour pouvoir donde ne permettre aucun meeting de se t e nant Fontan de la garde républicaine ; le étudier sur un terrain le lotissement que
La Canée, 30 avril.
ner ostensiblement la preuve au citoyen
nir « t d'employer la force, « i l le fallait,
modeste conducteur de l'attelage qui perporte son nom, garage où les chefs de la
Un vapeur appartenant à une compagnie
Crêpez qu'il a voté pour Ini et s'assurer
pour le disperser. Sur divers point* de la
mit de poser les bombes devant le repaire
bande
tragique
trouvèrent
nn
suprême
grecque
et
ayant
à
bord
des
députés
créainsi quatre ans de ressemelage gratuit.
capitule, des troupes ont été concentrées,
des bandits, et tous ceux qui, dans cette
refuge.
tois
se
rendant
de
Reytbmno
et
Candie
an
Ce qu'on use de chaussures dans la boue inoubliable mutinéo dn 38 avril sa firfnlqui seraient iutervenues au premier con-araaie les mnrs ne furent *si barioA Saint-Brevins-l'Océan et à Palavas-lesPirée, a été arrêté et reconduit à la Sude
et sur le pavé toujours en l'air de Paris en
flit.
^'
les défenseurs résolus do la société.
Ffots, Fromentin possédait également des
lés que depuis la réglementation
par un stationnaire anglais. Ou craint des
perpétuelle révolution terrassière !
Vers 4 h. 1/2, un groupe d'étudiants en
Aux
funérailles
do
M,
Jouin
—
autre
terrains
et
des
villas,
et
i
l
organisa
dans
complications
sérieuses.
de l'affichage. Je viens de parcou.
marche sur le quai du Palais, tête nue.
Mais Paris, la grand'ville, rendez-vous
victime vengée maintenant — le ministre
l'Hérault en essai de colonie libertaire erir le Paris électoral et partout, j ' a i
Athènes, 30 avril.
chantant la MaiiseiUaise ont renversé toi.
de l'intérieur, M. Steeg, a apporté avec
préféré des cervelles en cbnllition, n'a
une
sorte
de
sanatorium
pour
les
compat
revu les mêmes scènes : la lutte
Les puissances protectrices avaient détes les voitures qu'ils ont rencontrées •
gnons.pauvres. Il possédait de vastes terpourtant pas le monopole des exentricités une éloquence émouvante l'hommage de
épique des colleur» pour couvrir le «bon
cidé
de no point empêcher le départ des
ont forcé chaque passant à se décotivr
«
la
gratitude
nationale
»
en
saluant
la
rains dans l'Amérique du Sud.
électorales. Je me souviens qu'à l'une des
députés crétois pour Athènes, si ce départ
eoin », le tapissage sans cesse renouvelé, à
Les membres actifs de celte manifestai')
dépouille du chef adjoint de la sûreté. Et
Cette entreprise — vouloir faire vivre
dernières élections municipales, la municiavait lieu sans bruit.
pouvaient bien être 40 environ. ' .
des couleurs sans cesse variées, de toutes
après
lui,
le
grand
chef
de
ces
braves
gens
librement des groupements anarchistes
palité sortante d'Artonne, canton d'Aiguë
L'arrestation des députés crétois a proLa police les a laissés passer. Plus ta'
les rues et avenues, l'affluence des badauds
qui vont — on l'a vu — avec simplicité
dans
la
rigide
armature
de
la
société
acperse, dans lo Puy-de-Dôme, rappelait à
voqué une vive consternation en Grèce et
dans l'après midi, quelques arreslalh;
au devoir — qui parfois est la mort.
autour de l'affiche fraîche que seul l e coltuelle — lui était particulièrement chère, et
ses chers concitoyens tout ce qu'elle
en Crète. Les journaux protestent viveont été opérées.
L'émotion que nous avons constatée
fit les frais d'une autre colonie conçue sur
leur ne s'est pas arrêté à lire.
avait fait pour leur * grande et belle cité »
ment contre cette arrestation, qu'ils qualiHier soir, quelques ouvriers ont été éga
dans
le
public
était
tout
à
fait
symptomati
ce
programme,
colonie
qu'il
installa
en
Il lui en a tant passé par les mains qu'il
fient d'acte de piraterie.
(1.414 habitants), les dégrèvements, la
iement appréhendes. En leur . possession
que. 11 n'y avait, du reste, qu'à voir avec
pleine forêt, aux euvirons de Charleville.
De croit plus à rien. Il colle, désintéressé
Les dépêches venant de Crète signalent
ont été trouvés des imprimés contenant
réfection des chemins, celle des pommes, quelle avidité il se jetait sur les feuilles qui
Le rôlole plus prépondérant fut tenu là par
des choses delà politique, il neregarde que
une grande agitation.
îles résolutions de protestation contre les
etc., et elle ajoutait : « Enfin, électeurs,
relataient hâlivement les péripéties du
Fortuné Henry —vie frère de l'anarchiste
la place libre sur le panneau devant lequel
autorites militaires du district de la
drame de Choisy-ie-Roi. Cette émotion
nos amis, vous saurez le fond de notre
La Canée, 30 avril.
guillotiné — mais la tentative no réussit
Léna.
il est tombé en arrêt et où il va étaler la
s'est du re-to manifestée même à l'étran
pas.
Les députés crétois arrêtés par le croipensée, en apprenant combien nous avons
On déclare que 2.1 groupes ouvriers ont
ger ; elle atteste quelle triste renommée
prose du candidat dont il a l'entreprise. La
La police qui surveillait ses faits et gesseur Minerva ont été transférés comme
été émus quand, un jour d'orage, avec un
adhéré
à ces résolutions.
"
avait acquis la bande sinistre par ses tes l'impliqua dans diverses poursuites,
cigarette au coin de la bouche, toujours fracas de tonnerre, le coq est tombé du
prisonniers à bord du croiseur Hampshire.
Durant toute la journée, les chéfs de la
exploits.
notamment lors des affaires de Draveil. A
affairé, il promène, à travers tout le quarfaîte des honneurs. Mais rassurez-vous,
police ont surveillé étroitement les districts
cette occasion il fut arrêté dans une de ses
tier, son seau plein de pâle, son pinceau, Poupoules (sic), le coq bientôt, remontera
L e s papiers de Bonnot
ouvriers de la ville. Sur la perspective
propriétés, à Saint-Brévin-l'Océan, ou il
ta brosse et ses. papiers, sans souci de la au clocher pour chanter de sa voix claire
Les papiers appartenant à Bonnot et qui
Newsky, en face de la cathédrale de Kaz.ui,
villégiaturait, mais on le remit en liberté.
loi, ni de ses agents.
fort heureusement, ont été sauvés de lin-,
l'amour et la gloire, la seule politique qui
environ 120 étudiants se sont assembles.
Commanditant ici une usine de produits
cendie établissent la preuve matérielle de
Ceux-ci d'ailleurs, ont bien un autre sousoit féconde » .
L'état de Saint-Pétersbourg esl, malgré
naturels pour régimes végétariens, là an
«a participation dans lo vol de l'auto de M.
ci en tête par ce temps de Premier-Mai et
L e Protectorat marocain
tout, absolument Donnai.
journal
de
combat
révolutionnaire,
FroCet appel vibrant n'a pas manqué d'être
Buisson, à Saint-Mandé, -automobile que
La f e r m e u t a t i 3 i i est moindre qà'a la f ' B
le colleur en abuse, ne connaissant plus
mentin est considéré dans son milieu
Paris, 30 avril.
montaient les terribles bandits lors de
entendu. Du premier tour de scrutin, la
de février lorsque l'Univ«rsiié avait é t *
d'obstacles et couvrant, après l'espace licomme un idéaliste, un utopiste beaucoup
En
portant
à
la
connaissance
do
M.
Rol'assassinat de l'agent Garnier, place de
municipalité d'Artonne fut réélue en bloc,
fermée par les autorités.
'
plus que comme un militant. Bonnot ne
bre, l'affichage du concurrent. Anssi, quelie
gnault la décision du gouvernement de la
Havre et du cambriolage de l'élude du
elle aussi, et avec la quasi unanimité.
s'était
guère
assimilé
ces
principes.
épaisseur de papier sur papier ! Le tapis
République de confier au général Lyautey
notaire Tintant, à Pontoise. Ces papiers
Sans doute, les « poupoules », si habileles fonctions de commissaire résident génésage est déjà du cartonnage avant même
L a C h a s s e à G a r n i e r et c o n s o r t s
démontrent en outre que Bonnot avait dément mises daire son jeu n'ont pas été sans
ral au Maroc, le président du Conseil a
cidé la mort dé MM. Gilbert, Guichard,
que le premier tour ne soit achevé et que
Faris, 30 avril.
intervenir auprès des maris et des fiancés,
tenu à assurer le représentant de France à
Jouin et Col tu a r ; que le bandit avait à sa
. les affiches multipliées et haletantes de la
Bonnot capluré, restent encore Garnier,
L e s c a u s e s d e la m u t i n e r i e
pour déterminer ce succès sans précédent
Fez de ce que des considérations do politidisposition plusieurs pièces d'état civil à
autre tête de la terrible association, Valet
dernière heure n'aient fait leur apparition
Paris. 30 avril.
dans les annales électorales d'Artonne-lados noms différents et que les membres de
i't quelques comparses. Lo service de lu que supérieures avaient seules inspiré la
sur la muraille électorale. .
L'enquête menée par notre, ministre an Madécision
dont
il
s'agit.
Graude. Ce qui prouve une fois de plus
la redoutable baude correspondaient en
Sûreté a repris sa chasse
roc sur les événements d<j Fez permet de metJ'ai donc flâné d'un bout à l'autre de la que quand on parte aux Français et aux
M. Poincaré a ajouté que le gouvernestyle convenu au moyen de la petite corM. Guichard était à peine rentré des
tre en lumière, les faits suivants ;
capitale, tant qu'elle était encore libre des
ment
gardait
à
M.
Reguault
toute
son
esrespondance de certains journaux.
Françaises le langage élevé, on est tou• les obsèques de M. Jouin que, sur un coup
1- La mutinerio de3 troupes cîiérificnnos a
barrages savants organisés par M. Lépine,
time
et
toute
sa
confiance.
Il
lui
en
donjours compris, même en Auvergne.
•lo téléphone, il partait en automobile. L e
été causée par le. mécontentement produit pair
L
e
s
r
u
i
n
e
s
t
r
a
g
i
q
u
e
s
nera d'ailleurs bientôt un nouveau témoigénéralissime de l'armée de l'ordre et tacla décision, lue au rapport du 16 avril, relaitruit se répandit aussitôt ]ue la retraite de
D'ailleurs, la galante municipalité a tonn
gnage en lui attribuant un poste diplomatitive à la réduction de la solde en . vito de
ticien consommé de la guerre des rues.
Il ue reste que deux pans de mur de ce
Garn er venait d'être découverte et que
sa promesse, ce qui est rare pour une proque en rapport avec ses excellents services.
créer des ordinaires, décisioii appliquée le 17
qui fut le hangar tragique autour duquel
J'ai même eu le courage de lire des prol'arrestation
du
bandit
était
imminente.
messe de candidat. Les Artonnoises ont
au matin. En outre les soldats ont craint d'êM
Reguault
devra
attendre
à
Fez
le
géné500
hommes
firent
ua
siègo
de
cinq
heufessions de foi et des programmes du plus
Il semble que la piste de Garnier, un
tre obligés de porter le havresac. On peut
leur coq remonté au clocher et chantant
ral
Lyautey
et
lui
prêter
à
son
arrivée
son
res.
moment perdue, ait été retrouvée à la snite
pur idéal politique. Mon Dieu ! que tous
observer, d'ailleurs, que la création des ordiclair au-dessus de tous les toits l'amour et
concours, non seulement pour lui remettre
Toute la journée d'hier une foule nomde
certaines
indications
parvenues
à
M.
ces candidats sont donc d'une belle âme,
le service, mais encore pour l'assister de naires n'avait soulevé aucune difficulté dans
même la gloire, ce qui leur importe sans
breuse a stationné autour des ruines du
Guichard. Le chef de la Sûreté a aussitôt
les tabors de police.
>
d'un désintéressement antique et d'un de- doute moins.
ses
conseils.
garage d'automobile. Des curieux de
opéré un certain nombre dd vérifications
2 L i nouvelle de la signature da traité do
m.
vouement chevaleresque au bonheur du
Choisy le-Roi et des localités voisines et
protectorat ne peut pas être retenu*; ouuaio
Aussi la « grande et belle cité » s'est-elle
qui, espère-t-il, précéderont l'nrrestation
Situation troublée à L a r a c h e
genre humain. Ils le sont même tant que,
des Parisiens sont venus en excursion au
une des causes^de troubles. Sans doute, cet
•lu redoutable compagnon de Bonnot. En
accrue, au dernier recensement, d'une
Larnche,
30
avril
(via
Tanger).
événement cou nu en ville avait fuit naître
lorsque l'on songe à l'élu qui sortira de
lieu tragique.
tout cas, M. Guichard est rentré à la Sûdouzaine d'âmes de plus.
La région reste toujours troublée. O.i
dans la classe populaire, la plus («aérante et
cette chrysalide de la candidature, à ce
Un important service d'ordro composé
reté fort satisfait de son opération. 11 a conseillo aux Européens de ne pas sortir.
Marcel FRANCE.
la plus fanatique, une certaine éinoliun, un
de
gendarmes
et
d'agents
a
maintenu
déclaré :
^
qu'il a été ^déjà, après do précédentes et
Depuis que les événements do Fez sont certain fonds d'hostilité. Si la mutinerie
cette foule à une cinquantaine de mètres de
toujours pareilles transformations, à ce
Je vais battre le fer quand il est chaud. Je connus, l'attitude des indigènes est deven'avait pas éclaté, cet élal d esprit aurait pu
la maison détruite.
me présenterai inopinément dans tous les
évoluer lentement en ne déterminant que dus
qu'il ne manquera pas d'être comme ses
nue arrogante. Les renforts espagnols n'ont
incidents isolés, mais il n'eut pus créé dedunmilieux anarchistes notoires ou semblant
L'anarchiste propriétaire
congénères une fois qu'il en aura comme
pas pu débarquer à cause de la tempête et
ger sérieux tant que les troupes chérifii'iines
anarchistes. Je perquisitionnerai et reper- sont retournés â Cadix.
Fromentin
EN 2 4 H E U R E S
on dit pour ses quatre ans, un peu d'écœuseraient restées loyales. Or les Askris inspii|iiisitionnerai chez tous les gens susceptiComme nous l'avons dit hier, la maison
rement préalable vons vient devant l'affiraient toute confiance h tous instructeurs,
Paris, 30 avril.
bles
de
les
abriter.
(J'étais
déjà
allé
chez
où Bonnot s'était réfugié appartient à M .
l's avaient donné à plusieurs reprises de»
che dn prélude de l'éternelle comédie.
Le président de la République a reçu hier
Dubois
;
la
deuxième
fut
la
bonne).
Ces
T o u s l e s s a m e d i s lisez " L E S
Alfred Fromentin. Connu dans les milieux
preuves de courage et de discipline. Les solmatin, à 4 h. 45, en audience officielle, M
Heureusement qu'il y a la diversion des
bandits changent do domicile et de cachette.
libertaires sous le nom de l'anarchiste mildats forment au Maroc une classe h part ;
A
N
I
M
A
L
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S
F
O
R
É
Z
I
E
N
N
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S
,
j
o
u
r
Myron,
T.
Herrick,
le
nouvel
ambassadeur
des
élucubrations de haute fantaisie des bons
Bonnot s'apprêtait à partir malgré son poiils ne connaissent que la solde et les exigenlionnaire, Alfred Fromentin est en effet
Etats-Unis qui lui a remis ses lettres de
nal a r t i s t i q u e , l i t t é r a i r e , lu p a r
gnet gauche blessé, en moto quand nous
toqués et des joyeux fumistes auxquelles
ces du service et celles-ci devenaient plus ripossesseur d'une fortune considérable dont
créance.
goureuses au moment où la paye se trouvait
chaque période ne manque jamais de dontoutes les familles.
il a consacré une grande partie à la diffu- arrivâmes.
Paris. 30 avril.
réduits par l'établissement de l'ordinaire.
Je compte surl'effet moral d'hier, ils verner l'essor, surtout quand elle coïncide
M. Jules Querselti, 75 ans, marchand de
sion des idées qui lui sont chères.
Quant h la classe éclairée, ulémas, cadis. cliorront que nous emploierons de nouveau la
filtres', 200, rue de Rivoli, a été trouvé chez
avec l'apparition des hannetons.
Alired Fromentin, originaire de Nîmes,
fas, professeurs do mosqi'éeh, notables,
lui grièvement blessé à la tête. On suppose
dynamite, s'il le faut. Soyez sûr que l'énerest âgé de 50 nns. Après avoir fait ses étuAinsi il y a un candidat qui signe :
membres du Maghzen. elle manifestait l'orqu'il aura été frappé par un employé congédié
gie
no
nous
a
jamais
manqué
et
ne
nous
des au lycée de sa ville natale, Fromentin
ù notre égard encore plus de dél'érenco qu'à
• Poète Bounery » des affiches qui fedepuis deux ans. Èlie Kouanf, qui a réussi à
manquera pas.
dinoire et ne faisait montre d'aucune inquitta le département du Gard, où il était
prendre la fuite.
raient la joie de Paris, si Paris avait lo
quiétude au sujet des dispositions de, l'acte de
Judith Thollon a p p r e n d la m o r t
employé des postes et partit pour l'AméLe
blessé
a
été
transporté
dans
na
état
très
goût de rire en ce moment. U est sûre
l'ez.
de Bonnot
rique du Sud. Il vécut pendant quelques
grave
à
l'hôpital
de
la
Charité.
aient d'une âme douce et bonne, d'une
3' On ne peut pas davantage trouver les
années à Caracas, capitule du Venezuela,
Lyon 30 avril.
Paris,
30
avril.
causes ou le prétexte d'un mouvement
àme d'enfant qui ne connaît pas encore le
où il avait trouvé nne modeste situation
An cours do ses perquisitions dans les O n d é b a r r a s s e l e s D a r d a n e l l e s
M. Millerand, ministre de la guerre, a quitté
d'hostilité contre nous dans les mritiquos
mal. Ce qu'il réclame uniquement, car
d e s M i n e s flottantes
dans nne compagnie de chemin de fer. différents repaires de Bonnot. M. Adler,
Paris, se rendant dans l'Est, où il va faire un
formulées contre les abus du Maghzen. Ces
c'est tout son programme, c'est la substivoyage d'inspection des forts de la région. Il
C'est dans cette ville qu'il épousa une
chef de la Sûreté de Lyon, avait trouvé des
Constantinople, 30 avril.
critiques avaient perdu toute acuit« depuis
est accompagné du général Joffre, chef d'état
tution, dans toutes les plantations d'arbres
jeune fille très riche, d'origine française,
cartes portant cet en têt« : Garage Dubois,
Deux vapeurs destinés à relever les m i - l'arrivée à Fez de la mission Regnault dont
major général. Le ministre visitera le ontnp de Mlle Ogereuu, fille du photographe parion attendait des résultats prochains. De
de Paris, d'arbres fruitiers aux arbres de
à Choisy-le-Roi. i l s'empressa, le jour de
nes
sont arrivés aux Dardanelles. Ils attenMoilly, Verdun, Toul, Nancy, Saint-Dié, Epimême, on ne peut relever aucune trace da
sien. M. Fromentin revint en France où il
l'arrestation des époux Thollon, le 2 dé- dent l'ordre de «ommencer les opérations.
stérile ornement, de pommiers aux platanol, Gérardmer, La Schlucht et Belfort.
manœuvres étrangères ;
prit
la
suite
des
affaires
de
son
beau-père.
cembre
dernier,
de
communiquer
cette
innes, de pruniers aux érables, de marronQuntro-vingt-six vapeurs dont trente-trois
Le ministre sera de retour à Paris dimanche.
4 L'opinion d'après laquelle les juifs audication
à
la
police
parisienne
qui,
sans
A n cours d'un procès avec nn de «es
niers à vrais marrons aux marronniers à
anglais attendent dans le Bosphore la ré- raient été les instigateurs de la révolte ne
Paris, 30 avril.
nul
doute,
devait
surveiller
le
garage
dereprésentants
en
photographie,
il
tua
cemarrons d'Inde et ainsi de suite, toute la
ouverture »îes détroits. Les pertes pour le
mérite pas qu'on s'y arrête : l'évéoeiueut le
Le conseil supérieur de l'Agriculture se réu
puis longtemps.
lui-ci d'an coup de revolver ; le meurtrier
commerce britannique «croient considéra- prouve. Avec d'autant d'invraisemblance,
gamme de l'arboriculture fruitière, utilila
rira jeudi prochain, sous la présidence de M
Judith Thollon a appris,'ù la prison Stfut arrêté et incarcéré, sa détention dura
on a incriminé le Sultan et &es ministres,
Pams, pour examiner la question de la hausse
bles.
riame et philanthropie mêlés ! « Tous les
plus de six mois an'bout desquels il fut Jos<eph, la tragédie de Choîsy-le-Roi et la
mais l'attitude de ces derniers est «ui-dessus
den blés.
L
a
f
e
r
m
e
t
u
r
e
d
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s
D
a
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d
a
n
e
l
l
e
s
fruits de la terre à tout le monde », veut
de tout soupçon.
déféré à la conr d'assises et acquitté par le mort de BonTiot. A celte nouvelle, la maîLe conseil recherchera les moyens de reméle poète de Pomone qui & la conception
Constantinople, 30 avril.
y- u n'y a pas en d'organisation dans la
tresse du bandit, qui depuis «on incarcéradier à la situation actuelle. Toutefois, il ne jury qui ad mit-le cas de légitime défense,
collectiviste sincère et naïve. Après tout
On assure que dans sa prochaine note révol e ;
sacrait être question d'apporter des modification a toujours montre la plus grande rémais le condamne a payer 25.000 francs
• 0" L'excitation dans les tribus, qui-anrait dû
tions au tarit douanier en vigueur.
qu'il aurait raison si la police parisienne
serve, a conservé tout «en sang-froid et a aux puissances, le gouvernement tore d é de dommages-intérêts & la veuve du représe prorturc «n cas de complot n'a i»as coïncidé
clarera
que
les
Dardanelles
resteront
ferdit simplement : « Je savais bien qu'ils ne
pouvait affecter, de jour et de nuit, nn
sentant.
Nancy, 30 avril.
avec la mutinerio militaire et, calait, elle ne
mées tant que la flotte italienne ne se sera
Cette nuit des douaniers français do service
l'auraient pas vivant! »
gardien à chacun des milliers d'arbres en
Les bons renseignements fournis ù cette
s'est pas manifestée dans les tribus voisinas ;
à
Villerupt,
virent
entrer
un
groupe
d'Italiens
pas
retirée
des
eaux
de
lu
mer
Egée.
On
Judith Thollon, qui souîfred'un volumiépoque sur l'inculpé, notamment par notre
7* Aucun indice n'a permis de pressentir la
core trop rares qui mettent on peu de
doat l'un portait des chaussures achetées on
snppose que la Turquie est encouragée révolte avant qu'elle éclatât et il est taux que,
neux anthrax au cou, est depuis nn mois a
consul à Caracas, contribuèrent h impresvert dans l'horizon de la capitale ! Ceri
Lorraine annexée. Un douanier interpella l'indans sa résistance par certaines puissances.
ni M. Regaauit, ni le général Moi nier aient eu
l'infirmerie de la prison. Elle est du reste
sionner les jurés en faveur de Fromentin
siers, pêchers, pommiers en fleurs met
dividu qui se jeta sur lui, lo couteau à la main
à leur disposition aucune information qui les
Un personnage bien renseigné aurait déclaré
fréquemment
malade
depuis
son
arrestation
qui,
d'ailleurs,
n'avait
pas
encore
versé
Les Italiens assaillirent les douaniers, mais
traient encore au-dessus de nos têtes,
eut mis ù même d'éclairer le gouvernement sur
que
nous
sommes
peut-être
à'
la
veille
et
Bonnot
s'ingénia
maintes
fois
à
améliorer
dans
l'anarchie.
les gendarmes finirent par disperser la bande
pour la tentation de l'œil et do la main,
la possibilité d'une émeute. »
d'événements
importants,
soit
au
point
de
«on
sort.
C'est
ainsi
qu
il
vint
à
Lyon,
Il y eut sept blessés, dont deux douaniers. Les
Ce n'est que plus tard que Fromentin fut
de bien fraîches notes de couleur, ronce,
vue diplomatique, soit au point d « vue miItaliens, au nombre de cinq, sont plus graveacquis à la doctrine libertaire, mais il fu 27 janvier dernier, et prit ses dispositions
rose on dorée.
ment blessés. Deux sont à l'agonie.
pour lui fuire servir ses repas par an res
litaire.
surtout nn théoricien de ce parti ; il poussa
Belfort, 30 avril
le respect de ses nouvelles convictions jus- taurant dn auai Perrache. Mais depuis le
Mais les poètes ont tort pa>Ie vent d'o
L'aviateur L e b l a n c plane
Paris, 30 avril.
Au cours d'une querelle déménage survenue
31 mars dernier, jour où elle«nlTa à l'in
qu'à divorcer avec sa femme pour vivre
au-dessus de l'armée turque
rage qui court et qui secoue jusqu'aux
a Offemont, entre François Chippeaux, trenlcSur verdict affirmatif da jury, mitigé pat
firmeric, lo médecin de la prison avait dû
ensuite
librement
avec
elle.
arbres. Et puis ils n'ont pas l'esprit praConstantinople, 90 avril.
nent ans, fermier, et sa femme, quarante et un
l'admission des circonstance» atténuantes,
la mettre au régime.
C'est alors qu'il fonda le « Kid rouge v.
ans, le mari, «'armant d'un rasoir, trancha la
tique. Parlez-moi plutôt dn maître-cor
L'aviateur Leblanc a plané en monoplan
la cour a condamné Hamon & 4a ^peino de
Quand
à
Thollon,
il
lut
totalement
ouA
l'extrême-snd
de
la
commune
do
Cboisy{orge de sa femme qui expira aussitôt. '
donnier François Crépea, radical-socialiste
au-dessus de la revue de 40.000 hommes, •cinq années de prison et à 20.000 Ir.
le-Roi, eq bordure des localités do Thiais
blié par Bonnot et dut se contenter de l'orChippennx essaya ensuite de « e suicider. Il
, d'amende.
«dépendant.
qui u en lien hier.
• été arrêté.
et d'Orly, tout an bout do l'avenue de la dinaire des autres détenus.
Les papiers de Bonnot.
Les rufnes tragiques. — L'anarchiste
millionnaire
Fromentin.
— Sur la piste de Garnier. —
La maîtresse de Bonnot apprend la mort du bandit.
v
Les Ifênemenfi du Haroc
aroo
-
La Guerre
Italo-Tisrqise
-
(
J
UafTaire H a m on
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