G 7 - ILO
Transcription
G 7 - ILO
eannt ati»asU; tifian tb» f n Ldbour (Krim. ony Blair, han ledged io n u n atGCHQmftüL a Blair fonra<<ely to agravio a e pre-1984 stma•ons involved an on induf jugnbontiof m the 1970f :k of a no3uldbe mment campaign. J Servi» belle« mment deftjengr ich rep x Mangelndes Wirtschaftswachstum schafft %\ BIT-Bericht zum Arbeitsmarkt in den wichtigsten Industrie % & sda. Daa mangelnde Wlrtschafts- BIT-Generaldirektor Michel Hansea' — « « H*n letzten 20 Jah- oe fest Mit einem Anteil von nur ge• •' !W«it an der Weltbevöllcesda. In der französischen Si le hat am Montag das zweit' 7-MinistenrerTen zum T» beitslosigkeit begonnen Eröffnungsansprache Frankreichs Staatspr' ques Chirac, den K*' r>. Arbeitslosigkeit in < '' aller Bemühungen Im Kampf gegr . v beitslosigkeit in „ Cf. strieländemsp ""Ar- ** einen Mittelw Stellungen i USA aus. -*lere R Wchei Hansenne, directeur "17 /• ^«wir general gênerai du BIT aui E/-> adapter les polüia -. a lamondialisation mondwlhn^J,"110ues red vo fois, to Bureau International du s ts Travail (BIT) ¿tait GCHQ ¡nvtt* a collaborer early ; a u x travaux du G7. newu A cette occasion, son directeur, Michel Hanseime, a donné son poo* -* OT ^ '* flux taubu- sans mttci. of <¿ ^ %. AÏS? Peru«*«» • * in Arbeitsmarktpolitik - s • 3TJ Ç J MOST-fflGHLY industrialise. countries in the world have agreed tha tne r 5 must do more to make best use o; their workforce, especially the young and the old. Mulish""-' •roup of ind usada, France, the United si the presi^ J 5 e European '"' uerencein , e gi fce*^oft' ^ . » {V*NO t ^ \v\v, Gipfel der G-7-lndustrieländer in Lille erc warnte davor, bei 1 Sozialsysteme das für die Ärmsten g pen. Die Winnezu ruhen" ";n LILLE (rtr) Frankreichs Präsident Jacques Chirac hat zum Auftakt der internationalen Arbeitsmarktkonferenz in Lille dazu aufgerufen, neue Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen. «a** H&& In seiner Rede stelltederfran-i zösische Staatschef den US-Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größerer Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Ar- Handelsblatt ..presented at the ..» the opportunity to ex_. 6 c experiences in combating unemployment and to reaffirm a commitment they made in Detroit two years ago to concentrate on creating jobs. As they met against against a a backdrop ., ...» oadcdn of 'ÂeN* high unemployment and slipping^averige wages despite recent growth and low . anon, Office n> „,;jthe International Labour i-atxmrm '/Ar, —' """ »pparen in.» Cfr •ustriaiised world harl IkPassed the Iween I'm CA»*? 35¿NL 4 /LO AT THE G7 El Grupo délos Siete e LILLE (France) 1-2 April 1996 PRESS CLIPPINGS afrontar la mundializac (Collected as at 23.4.96) - Chirac subraya la necesidad de si®*. ^* .¡&fr una "tercera vía" ""— i nus inuuäii e Conseil d'administration •• du BIT (Bureau tnternaucnal du travail) a termine t hier sa session de pnn- i temps en adoptant ressenneldes oriemauons/««^aue^propo1j L sees par i e i aLEnH 96B09/237 tormessurl vaiidelor£ F S C D . cessus bu sounaite i n . » . r^—^___, rtsu tement de l'emploi aún dïtùdiêfTÎ oavs par pays, la situation de i ut iu tuv.nu contra el desempleo a nivel mundià. * Le Conseil d'administration .. du BU établit ses priorités Le Bureau international du travail sera présent au Sommet du G7 à Lille. IUU¿JUUUÓ i Sí B • "fe rt-f Ó 13 M m J* >n m te ail s re n ti*- " mí "C <D 9 _ -f m t > T Sj 05» TV '©,. >^ naires sociaux de •maintenir un equilibre entre les augmentations de salaire et les bénéfices». réduire les taux d'intérêt diminuer les denes publiques, dépenser de l'argent pour combattre le chômage. Voilà l'essennel du message qui sera presente aux industrielles. n est probable ^ J * « ' « ' * Chirac preside« de ta Rep* buque trancaise ~ « ™ " d-honneur de la .Conlerence mondiale du travail a.Geneve en % oo dv .es 0avs 7 G we « a m «> Ï ? t^ :f - •. i-i-i 101 v se _JL e des >*3r5fef«wi£.j et •Mí Ï 7) di n 40878 le I 11 e 3 reera re %M m Q,fj L a L i b r e B e l g i q ue LA LIBRE ENTREPRISE SAMEDI 30 MARS 1996 BELGIQUE NQUETE LILLE, MODE D'EMPLOI Requiem pour le chômage Pour éviter que la mondialisation de l'économie ne laissé trop d'exclus sur le bord du chemin, les ministres des Finances et du Travail des sept pays les plus riches du monde se réunissent à l'initiative de la France, lundi 1 w et mardi 2 avril à Lille. Mais sous réserve d'inventaire, ce sommet risque cependant de ne déboucher sur aucune annonce spectaculaire de nature à apaiser l'opinion publique en cette période où l'Europe compte 18 millions de chômeurs. On doit y parler mondialisation, clauses sociales, lutte contre l'exclusion, emplois du futur ou encore politiques macro-économiques comme l'impact des mesures budgétaires et monétaires. Mais sans les ministres des Finances qui se sont, en majorité, fait excuser. A chacun ses priorités. u n sommet destiné à la création de l'emploi et réunissant les 7 pays les plus industrialisés de la terre maiB qui s'amorce sur un pied de nez, n'augure pas, sous réserve d'inventaire, de résultats probants et trébuchants. La désaffection de cinq ministres des Finances -qui confirme la difficulté d'associer les grands financiers au délicat triangle budget-mon' naie-emploi- accueillie par Paris avec i une grande sérénité », risque en effet d'assigner à Lille un simple rôle de passage. Une salle de rencontre -en attendant celle de conciliation-, confinée entre un passé chargé de promesses, avec le ' J o b s S u m m i t - du G7 à Detroit (1994) et le sommet de Copenhagen (mars 95), et un futur balisé d'espoirs construit autour de la Table ronde pour l'emploi de Santer (mai), le G7 annuel (à Lyon en juin) et la rencontre de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à SincaBOjir, plication du commerce mondial par trois en 15 ans, la libéralisation des capitaux ou encore les investissements massifs des entreprises hors de leurs frontières. La mondialisation apparaitrait-elle comme étant à l'origine de tous les maux? Non, assène le BIT, chiffres du commerce international h l'appui. « Ce n'est pas elle qui est responsable des pertes d'emploi dans les pays développés mai» bien les politiques macro-économiques inadaptées face aux piptris technologiques modifiants les modes de production'. EN ORDRE OIPERSE Etats-Unis et Grande-Bretagne ont une situation de l'emploi bien différente de la France, laquelle a de nouveau franchi en décembre la barre des trois millions de chômeurs (11,7 pc de la population active). En comparaison, le taux de chômage n'est que de 5,5 pc aux USA et de 7,9 pc en Grande-Bretagne où le nombre de demandeurs d'emploi baisse depuis deux ans. Mais, les bas salaires de ces pays sont aussi extrêmement bas, parfois même" inférieurs au seuil de subsistance. L'Allemagne, qui a franchi le cap dès i millions de chômeurs - record d'après guerre - veut aussi réduire ses coûts salariaux, alors que l'on a compté dans ce pays 2 milliards d'heures supplémentaires en 1995. A Lille, les sept pays vont ainsi rechercher des pistes pour que cette période de tran- MENU CROSSES PIECES sition ne soit • vécue comme un La réunion de Lille aura trois chacun pour soi et sauve-quichapitres : les moyens de lutter peut ». Ces pistes pourraient contre l'exclusion, les emplois passer par la mobilité, la flexibilité du travail, l'aménage- ' du futur (nouvelles technologies, emplois de service...) et la ment de sa durée et la formamacro-économie. Sur ce dernier tion permanente. Mais l'exerSUS ALA cice sera difficile car les situapoint, les ministres -insisteMONDIALISATION tions sont bien différentes d'un ront certainement sur Je fait que pays à l'autre, même ai tous ta lutte contre les déficits puL'ambition de ce 07, n'en blics ne doit pas entraîner de reste pas moins de montrer à connaissent des phénomènes coupes dans les secteurs imporune opinion publique inquiète grandissants de marginalisatants pour l'emploi ». et dubitative une volonté de tion. • rendre compatibles la compétitivité et l'emploi, la profitabipotlc OÙ VA lité et la cohésion sociale », seÇAiJoos FAir lon les termes du ministre franHEffloX fiOS CflOrlEiJfS çais des Finances Jean Arthuis. CM «MKOU.. fAite pes ..Er 'Sans cohésion sociale, a-t-il affirmé, tous les efforts accomUAWlifííSTRAplis dans le domaine éconoDEQUEUE.... liiert AB6mique et financier seront vains ». 'soin pe KAU Face à la progression du ^CÔOPHoiklS, nombre de chômeurs dans les 25 pays de la zone OCDE, passant de 24 millions en 1990 à près de 33 millions aujourd'hui, la mondialisation de l'économie et " la gestion de ses effets pervers- alimentera nombre de débats, notamment portant sur les « clauses sociales » (voir cicontre). Pour de nombreux pays industrialisés confrontés à un dilemme entre réduction de leur protection Bociale et montée du chômage, c'est en effet la suite logique à la multi- Des clauses sociales qui n'en sont plus A l'égal de Jean-Claude Paye, secrétaire général de l'OCDE qui produira une étude sur les relations entre la technologie, la productivité et la création d'emplois (1), Michel Hansenne, directeur général du Bureau International du Travail (BIT), éclairera la tenue des débats du G7 fort de la présentation de deux documents. Le premier, amené en partie l'année dernière à Copenhagen, s'attache aux politiques à suivre en matière d'emploi, qui en fin de compte ne débouche que sur une question de volonté politique suffisante et de coordination entre les Etats industriels. LA UBRE ENTREPRISE-PAGE 4 -SAMEDI 30 MARS 1996 Le deuxième document, évoquant lui les «clauses sociales >, devrait permettre de débloquer ce débat houleux. En substance, il s'agit d'amener les Etats à s'expliquer sur la ratification ou la non-ratification d'une série de conventions dites fondamentales, en l'occurrence l'interdiction absolue du travail forcé, la garantie de la liberté syndicale, de la négociation collective et de la non-discrimination raciale et sexuelle et, de façon plus nuancée, la réglementation du travail des enfants. Car ici, en marge de situations inacceptables let donc à proscrire), la question du développement remonte toujours à la surface. En schématisant :• on n'enlève pas des enfants d'une usine si on n'a pas construit d'écoles. L'intérêt d'une telle démarche est de fixer ces principes premiers, non plus dans le cadre de sanctions commerciales, mais faisant suite à une promotion • agressive » de d r o i t s f o n d a m e n t a u x de l'homme. L'équation prise ainsi par l'autre bout n'empêche toutefois pas de voir plus tard, les pays qui jouent le jeu de la justice sociale et ceux qui s'y refuse. A charge alors de revenir dans le domaine politique. T.Bo. Des solutions pour l'emploi comme la réduction du temps de travail, la réduction du coût du travail devraient être évoquées, ainsi qu'une éventuelle coopération des agences pour l'emploi des pays du G7. Quant à l'exclusion, la France entend faire savoir qu'il ne faut pas « aggraver la marginalisation' des moins favorisés : elle ne souhaite pas que l'on accroisse « ¿a flexibilité du marché du travail ou que l'on abaisse le niveau de protection sociale », mais appellera plutôt à « des mesures incitatives pour témoáucne ae personnes non qualifiées ». Au total, il serait illusoire d'attendre un recul des taux de chômage de ce sommet de Lille qui sera plutôt un premier pas vera des réunions sociales du G7 dont la périodicité pourrait devenir annuelle. Mais pour que le social ne reste pas le traditionnel parent pauvre des relations internationales et pour raviver la confiance de l'opinion publique, les gouvernements devront quand même faire quelques avancées concrètes. • II faut », demandait une syndicaliste, « que des signaux tangibles s'allument » T.Bo. Contre G 7 L i l l e ne sera pas univoque. Son cortège médiatique profitera, aussi, à un « contre G7 -, permettant à ceux que l'on nomme communément • les forces progressistes » de dénoncer 1'- offensive libérale », • la précarisation du travail avec la mondialisation » ou encore les inégalités Nord-Sud ». Qu'attendent-ils de ce G7 ? «un programme économique coordonné entre les Etats pour stimuler la reprise, la croissance et donc l'emploi », relève Ronald Janssens, de la CSC. Le croirait-on proche de Chirac? Plus précisément, la déclaration syndicale attachée à cette conférence vise 4 points forts : Q L'assouplissement des politiques monétaires permettant l'abaissement des taux d'intérêt à court terme, jusqu'à -idéalement- un taux réel de zéro. Q La mise en chantier des promesses du Livre Blanc de Delors avec entre autres, les travaux d'infrastructures européennes. Une décision qui induit l'accord des ministres Ecofin quant à leur financement. Q La réinterprétation (pas la révision) des critères de convergence à la lumière de la mauvaise conjoncture actuelle. • Une harmonisation fiscale (taxe sur le précompte mobilier, impôts sur la fortune et les sociétés...) qui amènerait leB fonds nécessaires à une vraiepolitique de l'emploi comme l'abaissement des coûts salariaux pour les non-qualifiés. VIE DES AFFAIRES Belgique 02.04.96 LE SOIR II PI lu ii ^.Iäü£2 m» s 5 1 ¡H i m îl 4<íiífi «I îîfîl ¡||fiH» Í ¡iijt î uüiíihñ il lili! i ! !? l l f P f l r l l irllllh îWjiNifl!'*"* i& H iP fcfKpMf IlílliliOflflhlIhttlf mulh 11 if !s Si H ü l l iJ-IS1 if^gii*: ""illI #il! pi £ 1 ialc|ifífíí tri l l i j l i l s t i l l Islllg s i l I s i s l l il«! S! a 58 i 3 -•= U flu 1. •3 3 - a tïîïîll i0 S Ö a c •g « -o »> « ç — »c ua s ïîîltï CQ S j> as S ¡S S E I s C o . &# u"l .2 'c — <• EËSS lE = « 3 -o il u > » ï c U Ol tí Q- w « e •o# o! «i <n = C S M c-lU GENTENAAR BELGIQUE 02.04.96 NIEUWSBLAD BELGIQUE 02.04.96 Zoeken naar een derde weg door Peter BOON Rijsel Hoe kunnen de toenemende vervlechting van de economieën en de groei van. de internationale handel worden verzoend met meer werkgëlegenheid? En biedt het Amerikaanse model daartoe meer soelaas dan het Europese? Daarover beraden de ministers van Arbeid en van Economie van de zeven rijkste landen zieh op de tweedaagse G7-top in Rijsel. laten zijn „diepe gehechtheid aan het Europese model, gebaseerd op sociale zekerheid en respect voor het individu" te uiten. Hij pleitte voor een verlaging van de arbeidskosten, zonder te raken aan de Ionen, om vooral de laaggeschoolden van uitsluiting te vrijwaren,.. Opdat de internationale handel zieh harmonieus zou kunnen De leden van de Groep van Zeven, met name de VS, Canada, Groot-Brittannië, Frankrijk, Duitsland, Italie en Japan, verschillen daarover van mening. De Franse president' Jacques Chirac, gastheer van de top, maande zijn collega's aan niet te kiezen tussen het Amerikaanse model — met meer jobgroei maar minder zekerheid — en het Europese — met meer bescherming maar hogere werkloosheid — maar een derde weg te zoeken. „De Amerikaanse sociale zekerheid is minder vrijgevig, de lonen zijn lager en ongelijker verdeeld, maar de jobgroei ligt er hoger. In Europa wordt werk beter beschermd, maar ligt de werkloosheid gevoelig hoger", zei de Fran- Een ander geluid was te horen op de altematieve top van de vakbonden, hier enkele Straten vandaan. Franse en Belgische vakbonden beklemtoonden dat sociale dumping elders wel degelijk de werkgëlegenheid hier ondermijnt. Zij pleiten voor sociale clausules in de internationale ontwikkelen, moet iedereen zieh houden aan enkele grondregels, handel. oordeelde Chirac. Hij waar- Michel Hansenne, directeur-geschuwde de opkomende econo- neraal van de Internationale Armieën de sociale rechten van hun beidsorganisatie die voor het* werknemers niet te blijven over- eerst uitgenodigd werd de G7 bij treden. Dat zal leiden tot protec- te wonen, herinnerde eraan dat tionistische reflexen bij de Wes- de VN-lidstaten vorig jaar op de. sociale top in Kopenhagen de terse partners. fundaméntele rechten van werkAlvast Jean-Claude Paye, secre- nemers, zoals vrije vakorganisataris-generaal van de Oeso die de ties, collectief overleg, verbod op geïndustrialiseerde landen groe- kinderarbeid, aanvaardden. G7zoektjobsin compromis tussen Europees en VS-model se president Jacques Chirac tijdens zijn openingstoespraak. Geen van beide Systemen lijkt te voldoen. Chirac maande zijn collega's daarom aan niet te kiezen tussen beide modeilen, maar drong aan op een derde weg. Hij leidde daarmee de vragen in waarover de vertegenwoordigers van de zeven rijkste landen zieh gisteren en vandaag buigen. Nochtans kon de Franse president het niet peert, vindt dat onterecht. Uit een bijna afgeronde Oeso-studie moet blijken dat zulke overtredingen geen blijvend concurrentievoordeel opleveren. Wat geen pleidooi mag zijn voor overtredingen, voegde Paye daar aan toe. Alteniatieve top Belgique 03.04.96 GAZET VAN ANTWERPEN IiE SOIR BELGIQUE 02.04.96 Déréguler ou négocier? GAZET VAN MECHELEN A BELGIQUE 02.04.96 67 zoekt antwoorden op werkloosheid AFP, DPA, Reuter Met een pleidooi voor een middenweg tussen de flexibele arbeidsmarkt op zijn Amerikaans en de sociale welvaartsstaat die Europa kenmerkt, om de aanhoudende massawerkloosheid aan te pakken, heeft de Franse president Jacques Chirac maandag in een discreet, maar doeltreffend beschermd Rijsel, een tweedaagse banentop geopend, waaraan de zeven grootste industrielanden deelnemen. De Verenigde Staten, Japan, Canada, Duitsland, Groot-Brittannië en Italie hebben ministers gestuurd. Van deze G7-top worden geen (zeker geen ophefmakende) resultaten verwacht; hetgeen ook ge31ustreerd werd door het wegblijven van de ministers van Financien. In de Noordfranse stad zijn alleen de ministers van Arbeid en Tewerkstelling aanwezig. Chirac betoogde dat in Europa de sociale bescherming groter is, maar de arbeidsmarkt minder dynamisch. Overzee functioneert de arbeidsmarkt beter ten koste van "minder genereuze sociale voorzieningen". Volgens de president moeten de kosten voor minder geschoolden omlaag, maar de laagste inkomens mögen er op achteruitgaan. Het minimumsalaris moet overeind blijven. Volgens Oeso-topman Paye, aanwezig in Rijsel, zijn de bij zijn organisatie aangesloten ruim twintig industrie-, landen dit halfjaar goed voor 1,5 procent groei en voor 2,5, procent in de tweede helft van 1995. In december ging de organisatie nog uit van res-' pectievelijk 2,6 en 2,9 procent groei. Paye ziet meer in de Amerikaans-Britse aanpak dan de elders in Europa . gevolgde, maar erkende evenzeer dat geen van de twee modellen bevredigend is. De topman van de internationale arbeidsorganisatie ILO, de Belg Michel Hansenne, vindt het terugdringen van sociale voorzieningen zelfs "gevaarlijk". Volgens hem leidt dat tot ondraagujke onzekerheid voör werknemers, vergroot dat de ongelijkheid en betekent het een bron van sociale haat. Het aantal werklozen in de G7 is opgelopen van 13 miljoen in 1971 tot 24 miljoen in 1994, aldus de VN-organisatie. Daarnaast zijn er 4 miljoen mensen die het zoeken" naar werk hebben opgegëven, en nog eens 15 mUjoen. die deeltijds werken maar die liefst een volledige baan hebben. De ILO vindt daarom dat er ruimte is voor groei zonder dat de G7-landen bang hoeven te zijn voor het spook van de inflatie. mbitionnant de tracer ensemble un avenir à l'emploi, les pays du G7 n'ont qu'un funeste héritage en partage: un déficit de croissance. Mais cette carence se traduit de manière très différente selon leurs „deux modèles". Aux Etats-Unis, elle casse les salaires ou ralentit leur hausse. Le chômage ne touche pas plus que 5% des Américains, mais 30 millions de salariés à temps plein ont un revenu inférieur au seuil de pauvreté. En Europe, elle fait exploser un chômage persistant, faisant 18 millions de victimes. (...) Le président Jacques Chirac tente de sortir de la double impasse en présentant une „troisième voie entre chômage et précarité". 0 a entonné le credo de l'Union européenne: Abaisser le coût du travail non qualifié, sans, précise-t-il, remettre en cause le salaire minimum. (...) Mais la troisième voie tracée à Lille fait le funambule entre deux scénarios, la dérégulation à l'anglo-saxonne ou une réduction volontariste des inégalités. Selon le secrétaire général de l'OCDE, Jean-Claude Paye, elle sera proche du modèle anglo-saxon: des éléments dans la protection sociale de l'Europe continentale vont certainement être remis en cause. En revanche, le directeur général de l'Organisation internationale du Travail, le belge Michel HansennéTslnterroge sur le degré de tolérance des opinions face à la déréglementation. Pour Michel Hansenne, il est faux de dire que la flexibilité accroît l'emploi. Ou que les hauts niveaux de salaires et de protection sociale provoquent le chômage. La mondialisation n'est pas non plus la cause de nos maux. Mais elle ne sera, dit-il, acceptée par les opinions que si elle cesse de sécréter l'inégalité. Mais le communiqué final du G7 devrait apporter peu d'espoirs. A ce sommet qui état censé réconcilier l'économique et le social, les grands argentiers ont presque tous fait faux bond. Et la clause sociale visant à réguler les échanges commericaux a été rejetée. Bruxelles, le 2 avril DE MORGEN Belgique 03.04.96 G7 stoppen sociale clausules in koelkast Er zullen wel nooit sociale clausules worden ingeschreven in internationale handelsovereenkomsten. De zeven groot. ste industrielanden raken het over dit tema niet eens, de --meeste van hen zijn tegen. Nochtans zijn zij degenen voor wie sociale clausules het meeste voordeel zöuden kunnen meebrengen. RUSEL. IIQEN lEMCHTOBVINQ e G7 sloten hun tweedaagse | top over werkgelegenheid af met een voorspelbare slotver, klaring en zonder engagementen voor extra geld voor werkgelegenheid. Veel aandacht ging de laatste dag , naar het populaire tema van de social e clausules. Vanwege de pers dan tenminste, bij de ministers van arbeid -en ekonomie lijkt het tema niet langer te 'leven'. De idee van sociale clausules leeft al lang. Bedoeling is om -de landen die hun werknemers (laten) uitbuiten te straffen. Konkreet zouden handelssankties worden opgelegd aan wie élémentaire rechten van werknemers schendt. ', De (vooral Aziatische) ontwikke; lingslanden zijn vierkant tegen. Zij vrezen dat het Westen enkel nieuwe •vormen van protektionisme op het oog heeft. Frankrijk en de VS hebben een paar jaar terug een poging ondemomen om sociale clausules in , te voeren, maar dit is mislukt. Sinds, dien wordt meer nagedacht in termen van 'de goeden belonen' in plaats , van 'de siechten straffen'. In de slotverklaring van de G7 .over werkgelegenheid schrijven -.Frankrijk. Je VS. Japan. Duitsland. Di Groot-Brittannie, Italie en Canada: "Wij noteren het belang van het verhogen van essentiële arbeidsnormen in de wereld en onderzoeken de verbanden tussen deze normen en internationale handel in de gepaste onderhandelingsorganen". Het laatste deel van deze vage zin was omstreden. Frankrijk is van de zeven het meest gewonnen voor sociale clausules. Japan is radikaal tegen. Japan wil wel praten over respekt voor sociale normen binnen de Internationale Arbeidsorganizatie (IAO), maar niet binnen de Wereldhandelsorganizatie. Voor het overige wordt in de slotverklaring een beleid aanbevolen van strikt financieel beleid en deregulering. De overheden kunnen geeri jobs aanbrengen maar kunnen wel een goed klimaat voor meer werkgelegenheid scheppen door hun tekorten weg te werken, door de markten open te gooien, door technologie te verspreiden, door ondememingsgeest te stimuleren, door werknemers op te leiden. Opvallend is het belang dat Europese landen en Japan hechten aan een betere toegang tot risicokapitaal. Zij kijken jaloers naar de Amerikaanse Nasdaq-beurs voor groei-ondernemingen. De VS, Canada en Groot-Brittannië tonen zieh niet geïmeresseerd in de derde^weg van Frans president Chirac, tussen het Amerikaanse en het Europese model in. "Wij hebben op drie jaar tijd netto 8,5 miljoen jobs geschapen en ons overheidstekort gehalveerd, doe dat maar na," stellen de Amerikanen. Wel geven ze toe dat ze van Europa kunnen leren inzake sociale bescherming en vooral inzake opleiding van werknemers, Ook Canada en Groot-Brittanniëzijn zeer trots op hun verwezenlijkingen. Volgens de Britten moet je niet naar een derde weg zoeken, maar moet je eerst liberalizeren en volgt het sociale vangnet daama vanzelf. Overigens zijn ook de Europese landen en. Japan ervan overtuigd dat zij op het goede spoor zitten. Ook zij vonden het kontakt met andere landen wel interessant. Japan heeft hier voorgesteld om over één of twee jaar een nieuwe top over werkgelegenheid te houden. Dan zou het enkel met de ministers van arbeid zijn en hij zou handelen over jonge werklozen, oudere werknemers en voortdurende scholing. Tema's die duidelijk vooraan op de Japanse belangstellingsagenda staan. Of en hoe die top er komt, moeten de Staats- en regeringsleiders van de G7 in juni beslissen, op hun halfjaarlijkse vergadering in Lyon. De G7-top van Lyon zal zieh ook uitspreken . over de resultaten van deze bijeenkomst in Rijsel. Ook van die top moet wellicht niet zoveel verwacht worden. De rijke zeven zijn tevreden over hun beleid en zijn optimistisch over de ekonomische groei in de körnende jaren. (DDW) De Financieel-Ekonomische Tijd Echte afruil bestaat tussen rationed of störend gebruik van marktmechanisme G-7-top ziet enkel schimmige 'derde w (tijd) - De G-7-top over tewerkatelllng heeft, zoals kon verwacht worden, enkele ronkende verklaringen en hier en daar zelfs een rake analyse opgeleverd, maar concrete of praktische aanbevelingen zijn. uitgebleven. Dat er een structureel tewerkstellingsprobleem is in continental Europa, weten we ondertussen wel al. Dat de VS op dat vtak in de afgelopen twintig jaar opvallend betere resultaten hebben geboekt, weten we eveneens. Volgens de Franse president Chirac lijkt dat aan te geven dat er een afruil bestaat tussen tewerkstelling en sociale bescherming. Vanuit die analyse ligt de conclusie dan voor de hand. Wat minder van het ene en wat meer van het andere zou de kern van een betere, maar praktisch gezien nogal schimmige, 'derde weg' in zieh moeten dragen. Daar er tussen droom en daad meestal nogal wat wetten en praktische bezwaren in . de weg staan, hebben we de neiging eerst die even te bekijken. De wetten en praktische bezwaren in Europa zijn immers niet bepaald gericht op tewerkstelling, wel integendeel. Het Winkt natuurtijk mooi. in de Verenigde Steten is er een zeer groteflexibiliteitin de tewerkstelling en verioning. Verschuivingen in het concurrentlevermogen worden op die manier snel opgevangen, zll net met een directe impact op het IndMduele niveau. In Europa worden de wissetvalligheid van de oonjunctuur en de verschuivingen op de wereldmarkt vooral • door de overheid en de ondememfngen gedragen. De economische risico's zi]n dus aanzienfijk minder geindhridualrseerd, wat nog niet betekent dat ze minder groot zouden zijn. Het verschll In elndresuttaat op het vtak van de tewerkstelling Is hoe dan ook opvallend. In de VS ligt de weridoosheid momenta»! beneden 5,5 procent nan fin pntwntUHe hftrrmpshmrntking; In Europa is dat ruimschoots het dubbele, zeker als men met alle uitstapregellngen en bijzondere Statuten rekening houdt. Dat grote verschil is niet tet resultaat van een grondig verschillende demografische struetuur in beide economische zones of een opvallend verschilfend économiser! weefsel wat betraft de produktie van goederen en diensten, of het opleidingsniveau van de bevolking. Het ligt dus kennelijk aan verschillen in de omkadering. Individu Wat is er dan beter? De soms vrij brutale Impact van de economische risico's in hoge mate tot op het niveau van net individu laten doordringen of daar een buffer tussen plaatsen die in hoge mate door de overheid gedragen wordt en tot op zekere hoogte ook door de bedrijven. Als tewerkstelling het doel is dat primordiaal voor alle andere doeleinden moet nagestreefd worden, dan kan men moeilijk aan de conclusie ontsnappen dat de 'trade-off tussen tewerkstelling en sociale bescherming waarover Jacques Chirac het had, effectief bestaat, tenminste als men de vergelijking enkel beperkt tot het Amerikaanse en Europese 'model'. Europa troost zieh dan met de gedachte dat tegenover de niet optimale tewerkstelling een uitgebretd vangnet Staat van sodalé zekerneid dat onmiskenbaar •ffecHef geweest is In armoedebestrijding en het afronden van de scherpe kanten van de economische risico's. Vraag is dan Ol dat ¡nderdaad echt wel zo is, niet aJleen als UjdeKike, maar ook als langdurig houdbare oplossing. In essentie komt de hogere werkloosheid in Europa immers ook neer op een weinig aantrekkelijke vorm van flexibiliteit. In plaats van verschuivingen in verioning en gepresteerde arbetdsduur voor een groot aantal tewerkgestelden worden de conjuncturele effecten en de gevotgen vanfluetuatiesin het concurrentlevermogen uiteindelijk in verschuivingen van het procerv tueel aantal werklozen vertaald. Men kan moeilijk beweren dat dit geen enkel effect heeft op de totaal gepresteerde arbeidsduur of het totale inkomen. Op het niveau van de betrokkenen zal het alleszlns net zo goed als een indivfdualisertng van de economische risico's aangevoeld worden. De gevolgen gaan trouwens nog een stuk vorder. Enkele tientallen miljoenen werklozen in Europa, dat betekent uiteraard een gigantische verspilling van menselijk potentieel en potentiêle toegevoegde waarde, om nog niet te spreken van het zetfrespect en gevoel van eigenwaarde bij de betrokkenen. Dat laatste blijft immers hoe dan ook altijd gelndividualiseerd. Voor Europa lljken de grote lijnen van de weg die moet ingeslagen worden vanuit deze analyse dus ogenschijnlijk vrij duidelijk. Een wat grotere flexibiliteit in gepresteerde arbeid en verioning zou een deel van de tewerkstellingseffecten die men in de VS gezien heeft, zeer waarschijnlijk ook in Europa moeten laten werken. Er is geen enkele fundaméntele reden waarom dat niet het geval zou zijn. Het was een van de meer rechtlijnige concludes die de G-7 top bereikte. Model Toch moet met een al te eenvoudige overplanting van de effecten van modeilen opgepast worden, zeker als men slechts een aspect overneemt en van de veronderstelling uitgaat dat alle andere variabelen dan wel ongewijzigd kunnen blijven. De G-7top vergeleek de resultaten van het 'Angelsaksische' met het 'continentaal Europese' model op het vtak van de tewerkstelling. We kunnen met enige zin voor historische ontwikkelingen nog wel enkele andere, extremere vergelijkingen bedenken. Absoluut ideaal op het vlak van de tewerkstelling waren bijvoorbeeld de voormalige communis- Jacques Chrac op de G-7-top: een afnill de weg' leiden. tische regimes. Zij kenden immers een constante situatie van volledige tewerkstelling. Het waren tegelijk ook regimes die bijzonder ver gingen in een allesomvattende sociale bescherming. Voor Europa, dat tegelijk een zo groot mogelijke sociale bescherming samen met een zo groot mogelijke tewerkstelling wil nastreven, zou dat objeetiet gezien dus meer het model bij uitstek moeten zijn dan het Amerikaanse of Aziatische. Een klein probleem is dan wel dat die gecentraliseerde omkadering met een almachtige centrale overheid bijzonder siecht presteerde op het vlak van de groei van de binnenlandsa welvaart, terwijl de kwalitett van de sociale bescherming eveneens nogal wat te wensen overilet Een wat groter probleem was tewerkatelllng en sociale bescherming kan naar een 'der- bovendien dat het systeem kennelijk enkel in stand kon worden gehouden vanuit een rondult repressief regime dat uiteindelijk zijn eigen aristocratie kweekte onder de vorm van een käste van apparatsjiks met opvallende privileges en welvaart vergeleken met de gelijkheidsbeginselen die ze predikte. Afrull Nochtans, als men het Amerikaanse en Europese model naast elkaar legt om er praktische condusles uit te trekken in verband met de tewerkstelling, kan men net zo goed de vergelijking maken met nog andere modeilen, zoals het communistfsche er een was. Het is wel vervelend dat uit die vergeUjktng dan weer andere condusles (Foto: Reuter) voortvloeien. Als men de redenering van Jacques Chirac doortrekt, is er op het vtak van de tewerkstelling immers niet alleen een afrull mogelijk tussen sociale bescherming en tewerkstelling, maar net zo goed een afruil tussen de groei van de welvaart en de tewerkstelling. In de westerse markteconomieèn is de tewerkstelling de afgelopen twintig jaar, vooral dan in Europa, ver van ideaal gebleken, maar is er tegelijkertijd op het vtak van de welvaart toch nog altijd een krachtige toename geweest die niet opvallend verschillend is met de groei van de refile welvaart in de VS. In de voormalige communistische wereld was er ogenschijnlijk geen tewerkstellingsprobleem, maar heeft de wetvaait nUm twintig (aar nagenoeg gestagneerd. Uiteindelijk is dan De Financieel-Ekonomische Tijd eg' voor tewerkstelling trouwens ook nog gebleken dat d^vwregaande sociale bescherrwngar niet veel meer ging voorststen zonder de ondersteuning ven een voktoende grote faéname vari de aJgemene welvaart. of niet. Het rekenkundige gevolg daarvan is dat eike werkloze een dubbele impact heeft op de' overheidsfinanclen. Niet alleen worden inkomsteh uit personenbeiasting en bijdragen In de sociale zekerheid gederfd, er Staat een netto kostprijs van een uitkeZouteloos ring tegenover. Het is hier dat de nogal schimMathematisch kan dat eenvöumige 'derde weg' die als com- dig lijken. Tewerkstelling tegen promis in de stotverklaring van de kostprijs van een werkloosde Q-7-top naarvoorgeschoven heidsuitkering zonder heffingen ward, een wat zoutelóze en futk>- onder de vorm van belastingen ze conclusie is waar ultelndelijk of bijdragen is voor de overheid niemand wat aan heeft. Het gaat nog aitijd netto een positieve utt van de tegenwoordig sterk operatie als voor haar de kosten verbreide gedachte dat er geen van de uitkering wegvallen. dutdeiqke opfosslngén zouden Theoretisch Staat het ook nagebestaan en dat geen enkeie keu- noeg vast dat er tegen een derze. alleenzallgmakend zou zljn. gelijke kostprijs wel degelijk heel Het handige van die gedachten- wat vraag naar arbeid zal ontgang ie dat men er zowat alles staan. Er kan immers nauwelijks mae kan verantwoorden. aan getwijfeld worden dat in een in plaats van op zoek te gaan markteconomie de vraag naar naar grote syntrietiserende arbeid voor een niet te verwaar¡deeen, zoals de Q-7-tbp dat met lozen gedeelte aitijd functie zal een te verwachten gering succès zijn van de kostprijs. Tot daar de nog eens overgedaan heeft, Is rekenkunde en de theoretische het dus mtsschien eerder aange- effecten. wezen vooral naar praktische, zij In de praktijk ligt het uiteraard het partióle oplossingen te zoe- niet zo eenvoudig. Eerst en voorken. al kan men terecht verwachten Utteraard is de keuze voor een dat weinigen zieh zullen geroegecentraHseerde communlsti- pen voelen om arbeidsprestaties sche 'oplossing' voor hat tewerk- te leveren tegen een inkomen •teHIngsprobleem in Europa een dat geiijk Staat met een werklachertte. Om nogmaals in de loosheidsuitkering. Minstens Chèrac-gedachtengang te blttyen, even belangrijk is echter dat derer bestaat kennelijk ook een dul- gelijke ingrepen onvermijdelijk dende afrull tussen dictaturen en verstorend zullen zijn voor het economische voorultgang. Dicta- marktmechanisme. Wie kan van turen zi|n economisch blijkbaar dergelijke arbeid gebruik martfot bijzonder efficient. Een ken? Als de ene ondernemíng markteconomie weet dat deel dat kan en de andere niet, zal van het probleem dan weer aan- die tweede al snei serieuze conzienlijk veel beter op te lossen. currentieproblemen ondervinEens men van markteconomie den. Het gevaar is dan niet denkspreekt heeft dat echter ook zo beeidig dat de tewerkstelling die zijn eigen wetten. Prutsen aan men längs de ene kant creëert het méchenteme kan allerlei goe- eiders tewerkstelling doet verde bedoelingen hebben en ver- dwijnen. antwoord zijn; het resultaat Is Er zijn echter andere oplossinniet zelden een ver van optimale gen denkbaar. Tot het tegendeei wertdng van de marktkrachten bewezen wordt, gaan we ervan met als gevotg een ver van opti- uit dat het de ondememingen male allocatie van middelen en zijn die het economisch draaginspanningen. Het resultaat vlak vormen waar alle andere irv daarvan ¡s dan weer de realisatie komensvormen rechtstreeks of van een ver van optimale econo- onrechtstreeks van afhangen. mische groei en tewerkstelling. Voor de tewerkstelling en de toeHet is vooral op dit vlak dat in name van de geprodueeerde Europa aanzienlijk veel mimte toegevoegde waarde zijn het bij bestaat voor een reeks van in- de ondememingen dan nog grepen die, hoe eigenaardig het voomamelijk de bedrijven die ook mag klinken, de tewerkstel- groeien en winstgevend zijn, die ling ten goede kunneh komen en de beste garantie vormen voor de economische groei en wel- stabiliteit en groei van de overige vaart kunnen ondersteunen, zon- ¡nkomensvormen. der dat ze noodzakelijkerwijze de overheidsfinanclen in het ge- Eigenaardig drang moeten brengen. Dat kan omdat we in Europa het econoNu houden we het er wat dat misch leven een zodanig strakke betraft in Belgiê en Europa nogal omkadering hebben gegeven eigenaardige opvattingen op na. dat er een nagenoeg eindeloze Via de belastingen op ondernereeks praktische kleine ingrepen mingswinsten en uitgebreide denkbaar is die niet direct iets subsidiêringsmechanismen hoeven te kosten, maar waarvan wordt het potentieel van groeiende Impact op het economisch de, winstgevende ondememindraagvtak onevenredig groot kan gen relatief afgeremd en verlieszljn. latende of krimpende activiteiten in stand gehouden. De lógica daarvan ontgaat ons, maar het Mathematisch mag duidelijk zijn dat er een sanIn Belgiê kunnen we het ons tal minder prettige practische gevanult het standpunt van de volgen uit voortvloeien. Het nut overhetdsflnanciôn bijvoorbeeld van vennootschapsbelastingen mathematisch veroorloven ar- mag overigens om nog een beidsplaatsen te creeren tegen reeks andere redenen wel eens een netto kostprijs die niet eens meer ter discussle gesteld worzo bijzonder veel hoger hoeft te den. De opbrengst in procent zljn dan de kostprijs van de van het BSP is beperkt tot soms werkloosheidsuitkertng. m de onbestaande als rekening gehukttge stand van zaken gekit de houden wordt met de tegensociale zeksrheidaparapru kn- stroom van subsidies. Het permers onverkort, of men bijdraagt centage is ook erg laag in verge- lijking met de belastinginkomsten die voortvloeien uit de geprodueeerde toegevoegde waarde en de personenbelasting van mensen die in het officiate circuit tewerkgesteld zijn. Hetzelfdc geldt voor de bijdragen aan de sociale zekerheid die hoofdzakelijk op het inkomen uit arbeid geheven worden. Vanuit het standpunt van de overheidsfinanclen lijkt het dus aangewezen vooral die activiteiten te stimuleren die een grotere opbrengst uit belasting op toegevoegde waarde, personenbelasting en sociale-zekerheidsbijdragen leveren. Dat a dus bij de winstgevende en groeiende ondememingen. He! zijn onvermijdelijk ook die ondernemingen waar het potentieel voor uitbreiding van de tewerkstelling het grootst is en een belangrijke mathematische hefboom op de overheidsfinanclen mogelijk is, op voorwaarde dat men de kans geeft die helboom ook te laten werken. Soclaal passlef Een van de sterkste remmen voor een ondememing om mee' mensen In dienst te nemen is he: feit dat naast de totale leonkosten meteen ook een latent 'sociaal passief opgebouwd wordt. Dat wordt boekhoudkundig nie; uitgedrukt, maar heeft wel de neiging om uitgesproken naar boven te komen op het ogenblik dat de ondememing om anders redenen al met Problemen te kampen heeft. Bovendien betekent uitbreiding van het perseneel dat men de niet samendrukbare kosten vergroot. Ook dat is weer allemaal best in orde in goede jaren, maar kan de onderneming doen kantelen op he' moment dat een minder voorspoedige période aanbreekt. Do rekening is dan ook snel gemaakt als het gaat om de vervanging van de escalerende kosten van personeel tegenover automatiseringsprocessen. Kortom, in de huidige stand van zaken zijn ondememingen niet direci geneigd om te investeren in personeel. zelfs niet als ze groeien. Het belang van de relatievc kosten in de bedrijfsvoering geeft min of meer al aan waa: een oplossing kan gezocht worden. Voor de overheidsinkorrsten betekent elke extra offictee1 tewerkgestelde zowel een belangrijke besparing op transfers in de sociale zekerheid als extra inkomsten onder de vorm van belastingen en bijdragen. Logischerwijze is er dus een aanzierlijke trade-off denkbaar waarbij voor de ondememing het opnemen van een bijkomend sociaa! passief gecompenseerd kan worden via een vermindering va;* de belastingen op haar operaticnele winsten zonder dat dit de overheidsinkomsten onder drulc brengt, wel integendeel. Wat dit doet is trouwens niets andeir dan via het marktmechanisme de allocatie van middelen optimaliserez De echte afruil bestaat dan ook niet uit een verband tussen sociale bescherming en tewerkstelling, maar uii een afruil tussen störende ingrepen op het marktmechanisme en tewerkstelling. Luc VAN HECKE De auteur Is hoofdeconoom bi¡ Tijd en schriß als analist ledere week een bijdrage voor de Zaterdag-Tijd. Belgium 06.04.96 O futuro do emprego M i n i o . iiANjtiwi: - 0 7?* universal iu da Otganizaçao Mundial do i n o a i n o (OIT/, qu« rnmmnnramo« nesle di» 11 de abril. nos par««« urn bom mommte para refWlirmus solfie ot grave* problem» de craprtgo que afligcm a maior pane do mundo. lito foi reconheddo peu CùpuU Mundial sobre Deaenvolvimrtito Social rcallrada ne-an« paliado. Oempre go e a i condlçOcf l o c l a l i tern se deteriorado em militas panes do mundo em drirnvolvrmenio <*• na« nr/momis« em ti ansiólo, a medid« que Imam com 01 aiutumentot A nova economía «lobai. bmbora algún* dette« países consip n resultado« mtdnoi*«. pnrfa-se especular M iwo nSo • rnuiias vczes uunseguido a cuna de um hisio cada vez maior na distribuíyin de icuda. A globali/aCaO e ai mudancaí técnicas eausaram rápidas c ampias Ironsformacôe» no lístenla económico. As prtafie* cornpetitivas Um aunan/ Indu c iuivadu IUUdanças na csirutura industrial, na oreaniiucio do trabalho c aas exigencias de capacitacao. Mat. pelo menoi até ago» ra. M U « miuiançat nao Uvurum ao cr» tiiuctiiu lulal uiaivM que é exigido para assegurar urna exp s n s i o adequada do número de boas cmprcgoi. A o mcv mo tempo, ai políticas snr.i.i¡« « traba» Ihisiac oui cvuluiiaiu uas d e u das posteriores a Segunda Guerra Mundial tiro «(lado sub vi » e c u te leusao, em tace de mudarte*» n i o previitat no mercado da rnao-da-obn. como as ripidat transfor•njyoes na estrutura do emprego e csigenctas de habilitaçâo e tambera os altos e persistentes niveit de desemprego. Ai eonsrqüencias fem sido baixot talarioi, erescentet disparidades de rendas e urna exelusgo social cada vea maior. lsto eiboca don dcsatioi soeurs dea«ivn« ría nntta ¿poca. O primeiro c adaptar as políticas social! a nova economía de mercad« global. Ê-uma tárela altamente complexa. Meros criterio« /U marrarlo. por esempío, poderiom dilor a masima flexihilidiule no inervado de liabaüiu. iugiesso ¡mediato da mio-de-ohra, sem proteçào mi gurami**. Mas issu. ¿ clara, seria sociolmento inaceitivcl. Importa um inlulci&»cl Anus de insegurança aos IrabaIhadores, agravarla as desigualdades c nlimeniaria o ressenttmento social, serio miiitu mai« prurlr.nte forjar um novo compromisse social bascado no «quilíbiiu du> ¡iii|jcinlivoi do mercado c dos legítimos dircitos dos operarlos a seguranea e protecio social. Esta n i o e urna unfit imposcivsl. Com um ambiente politico que fa*«»rvv« a uonfiouca. juntamente com atltiidcx rtc colahorucao por part»- rl<* <»mprr>«as r. tmrialhadores. o eompetitividud« pod« t»r «ttabclecida mois na base da cuvyciAyân do que unicántenle ñas torcas liberadas du mercado Importante prc-oondieâo paro n volta a njvcls mais bai«»» de dcscniuicgu i desenvolver um claro corapromisso inpartilr nacional para »poiar rWormas políticas e institucionais qu« promnvam niveis muís altos do crrsuurculu do cío* prego. Um elemento chave t urna nepociaejta HÍ» salario« qn* permita urna haisa nao inftuainnária noe nlvtis d« cquiliuiiu du dc>ciii|iiej(ii. Ajuste* iusütucionais para determinaçâo de salarlos precisan! se tornar mais sensiveít is coerçôcs inflacionarias. rem ou manterem mais operarios e aum«nurem os invrtlimrnlo« r.m riesenvolvimento de recunos humanos. Tais medidas. acompanhada.< de puliiitas dc apnio i expansio tie oportunidades para treinamento vitalicio, mnlrihiiir.ifl sisuiificativamcnle para rcduzir a insc gurança d o trabalhadnr cm face da rápida muiacáo dos mercados de máoo« obro. Estos mudança* e esta « n u ç i o de imegurunva uâu devem xt subestimadas. Esta sensacáu nao e de forma aiguma irracional Pnricim vr rncnnirailas .IUIUV^CS que apelem para •>< esclarceidos intéresses piúyiH» de empieeado» c empregadores. fcst.i tarera se tornara mai« fácil xc se reconheccr Que elcs tcm um intereste c o mmit em reduxir u desemprego, aumentar o crescim«nlo e a c o c t i » »vvinl. Ma» >i diálogo social nao deve se transformar cm prenoto para adiamviili». P. obliga* can de todos os p;ircririis nu d i á l o c o mostrar o sentido de urgencia quo a siluuvñi1 CSÍKC. Seria muito mais prudente forjar um novo compromis» social bascado no equilibrio dos imperativa« do mercado e dos legítimos direitos dos operarios à segurança e protcvSu social. Esta nao ¿ uiiiH larefa intpossivel Da mcvno forma, sisteman <l* proie C30 social. inclusive scguro-dcsciuuicgo. podem c devem ser relormados tiara reforexr " ' inrrnrivn* ao trabalho e eoniroloçSo de mió de obra. s«m ueri. ficot sun fuiivS» oscncial de proporcionar urna rede de segurança e urna dlstrlhiiiçâo e q u i t a t i v a de renda. Prvvirltneiac negociadas eom vistas a acvidus iimi-v llesiveis de tempo de trabalho. limitacocs tic horas extras e meno« horasrir.rrah-lhn devem S«r estiro lltodas. D t » « m *>r d e s e n v o l v i d o « Incentivos para us cmiwtsn» vinilinin- Se os csforço* e tensAet resultantes <!<> ineluiâvel ntovimentó rumo a urna economía mutlial integrada, orientada paru o mercado. liverem de ser aceito* pela classe irahalhadorn. acretliin qur t i n indispcnsM•«-. alguinat garanti.t.\ básicas de que a compctiçio nílo está sendo promovida à cu«ln dr «rus '•'rcitos fundumen tais. Desde a Cdpula de Copenhague, a comunidad? intrr•f^\**"f nacionnl rccoiilte'e'c que certos crlicrii» da OIT sâo fundamentáis: as normns sobre lihtrdad» de attr^ixt. ¿n r o dirpi. to de organiuclo. nesocinv""1 «:i>Uti«a. a problÇAo de IIÍM.I¡IIIÍII.IV"'U C n K"IAII- tía de salario adequado. a abolicáo <lt> irahalhado forcadn c do Irnhalho infantil. Esisl« urn reconhccimenlo geral de que estas HUÍ uta» fundamental» d e n m ser cumpridas por iodos os palsrs. V. todos concord«m que a comunidHdc internacional. «travée «lu OIT. rlrvc Tn7er um tiforço mais conjunto par.i promover vua implement«!,""' lsto siitmiica que pode on t i e « haver urna liß.icftn direU com o comercio'.' tile é um acKunto pur» H cmnunidarlc imcriijcioiial ilclwier nos for».« nprnpnadot. O debate aluda csiA aberio. Mas ouïras abordaceni poitcm ser con•ideradas. c varia« i'or.im recchidus fa»oro«cimente durante ar. últimas discussacs subie v ttMunto no OIT. A OIT continua a promover urna efetiva «hordagem multilateral dcsie problema, a fim de evitar a lenlacao dr adolar nry^« uiiildlerais qtn »limulnrinnt tcndcnciim prnteclnnlstat que nAo letmiüiii >i Mi|n.rar o« problemas tío emprepo. £ m JJ *5 J SP O) 3 H - « u«« * r Tz. -C & C -If * fx o. CD •c s &*» 3 <-* S i - a o « cd s-. „ CL c •"" au C M _3¡ Ol c ai '53 tS 'S-c Q. Si S ¿£<¿.f c ¿ c c c ¿ ¿ s1|3feS Sijs là ¡3 .a 3 Ê f ,3 tí ara c s " m Ü^J§-5 2J2 ETJUTJ es C 2 si r uni !!i ÎSZJ m N - i ï ¡c Q .c CQ x> > N : f Si « r s i OC O S r. CD P * e» WS. O* CU u C/5 S W V© • m r* m km o NBA K 6.0 J Ui W t fa fe fa i O i S g -S *S m T» fc S o s cÄ * S JD i Et, t-> . £ ¡g H 0 . (H - M O ) ™33 Illlllllllll DEUTSCHLAND Ui.U4.96 FURTHER Pegmt] anhing 91207 LAUF BA wWCnCuMm 02.04.96 02.04.96 90762 FUERTH ERLANGER rr.rr 02.04.96 91054 ERLANGEN BA *q8Mi* 02.04.96 90402 NUERNBERG BA Aufforderung zu Taten Der Arbeits-Gipfel setzt d i e G-7-Staaten unter Druck V O N ALEXANDER JUNGKUNZ Den Anstoß gab Clinton: Vor zwei nach Lille geholt, um sein seit den Jahren holte er die sieben großen Winterunruhen ramponiertes westlichen Industriestaaten nach Image in Sachen Sozialpolitik zu Detroit, um gemeinsam Wege zur Be- reparieren. Daher präsentiert er kämpfung der Arbeitslosigkeit zu sich mit einer wohlklingenden Vierörtern. Das Ergebnis war schon sion — dem „dritten Weg": Wenn die damals eher bescheiden. Es wird USA jede Menge neue Jobs (und heute, wenn der zweite Gipfel der G- zwar nicht bloß zu Hungerlöhnen) 7-Staaten zum Thema „Beschäfti- schaffen, aber kaum soziale Sichegung" im französischen Lille zu Ende rung bieten; wenn andererseits in geht, noch etwas dürftiger ausfallen. Europa kontinuierlich Stellen abgebaut, aber die Erwerbslosen sozial Ohne die Finanzminister abgefedert werden — warum kann Denn diesmal blieben die Finanz- man dann die Vorzüge -beider Syminister zu Hause oder fuhren wie steme nicht kombinieren? der Bonner Ressortchef Theo WaiEine berechtigte Frage. Doch gel lieber in den Urlaub. Noch vor die Antwort darauf bleibt Chirac drei Monaten hatte er verkündet, schuldig. Dabei hat auch er nur von Lille aus werde man ein „Signal Bekanntes zusammengefaßt: Die der Hoffnung" aussenden — Ar- Uberregulierung in Europa und beitslosigkeit sei „kein unentrinn- vor allem in Deutschland hemmt bares Schicksal", sollte die Bot- die Bereitschaft der Unternehmen, schaft lauten. Nun senden die ver- Personal einzustellen; der Kündisammelten Arbeits- und Wirt- gungsschutz „schützt" oft auch Arschaftsminister eher Signale der beitslose vor der wenigstens befriRatlosigkeit aus: Ohne die Finanz- steten Einstellung. Und längst Verwalter, die mit ihrer Steuerpoli- wissen die Deutschen: Ein Auftik durchaus Impulse für mehr Be- brechen der Ladenschlußzeiten schäftigung geben könnten und würde eine Reihe von Jobs gerade nach Ansicht der Internationalen im Teilzeitsektor schaffen — und Arbeitsorganisation (ILO) auch nichts geschieht sollten, bleibt ihnen während der Bemerkenswert an Chiracs Rede zwei Konferenztage nur eins: zuhören, wie die anderen Nationen die ist vor allem dies: Da pocht ein Arbeitslosigkeit bekämpfen wollen Konservativer auf sozialen Konsens, der selbst erfahren mußte, was — und voneinander lernen. sozialer Konflikt bedeutet — wähDas Fernbleiben der Finanzmini- rend manche Politiker und Verster sorgt so wohl eher unfreiwillig bandsfunktionäre der Bundesrepufür einen ehrlicheren Gipfel: Die blik, also des Ursprungslandes der von Bonn forcierte Absage an eine Sozialen Marktwirtschaft, deren europäische Beschäftigungspolitik Bedeutung für den inneren Frieden weist die Verantwortung dafür ganz zunehmend geringschätzen. klar den nationalen Regierungen zu. Jedes Land hat seine Hausauf- Gefahr1 für die Demokratie gaben zu, machen, lautet die Bot„Der Polizeistaat kommt über die schaft von Lille. Und da wird es für Arbeitslosigkeit" — so beschreibt die deutsche Politik zusehends nun selbst ein Liberaler wie Ralf peinlich. Die Regierung muß sich Dahrendorf die demokratiegefähreingestehen: Wir wollen keine EU- dende Sprengkraft anhaltender Erweite Initiative für mehr Arbeit — werbslosigkeit, die naturgemäß bedoch wir kommen im Alleingang gleitet wird von steigender Krimierst recht nicht voran, sondern dre- nalität. Der Handlungsbedarf war hen uns im Kreis; viele Papiere wei- nach 1945 nie so groß wie heute. sen Wege, wie die Beschäftigungs- Dies vor allem ist die Botschaft aus krise wenigstens gebremst werden Lille. Wie viele solcher Gipfel, wie kann — aber wir wagen nicht ein- viele neue Arbeitslosenrekorde mal die ersten Schritte. aber werden noch nötig sein, damit Frankreichs Staatschef Chirac die nationalen Regierungen auch hat das Treffen auch deswegen wirklich handeln? BA o s © U H D PS o Q II;! 15! i l'ï •09 o% CI S3 C *»< " a , S t SÄ«? 5 ^2 ^ ci O "S CO c to E •o 2 4» U I (/) BQ 0* (A M < Z U É u 0) ^£ O) (0 u O) « 0) ? 0) 1 H 75 N B S « w to a o Q) "O O) C 3 UJ «^ Q. E xa ^m 0) a> s m N 0) O i ^ ^ N C (D i_ (D «^ C O hj. 6 o U. 5 I ." • ™ f c to JE O 1 ¡Il « g .5 O 3 « <D C ? ¿3 u 15 " u " <D g 0] C * H '«ci •a -H 3 5 .5 «s ¡2 "O""" S fa s-S-g ¡c N S 5f> « -S <o C 0) ^ •S c - c 2-°CQ C § g S -< P m S P* g> E Q) « C o 1Í8-S 3 "r1 «n NU §'5 Si C O. «J3 «pflfÎf 0> S T - feáS -° '5. •SS *3 'S e s 55 5?^ pa •Ss.sá* S w ÇA "S es s íí|í es c es II! Il II WD e s ¡ill s. V CT3 fe c c c O C U g. U O ».•s O o) •o S .23 5 N 8¡ *» S "" !2 "= e u N II111 X 00 ffll s m J3 E u es b< a a es es -M S CS 55 h ¿H p|5 ô àS :es .ob.2> a C > <3 g "SO "«'S c il II & .Sä §•£ ^ J.25 g:« g ett)e gQ)_r 3 n 3 *3 « c M r. S o , DÛ eu ai s-* g c-» : g = 3 hfl tS*T3 C M eu 2 "S g :3 u] t , 3 C j - a, m es « 'S -I CS ÇU g . Q . ' o es co * Î "^ CC es eu - co T3 ~ 3 M Ce c — * te 3 C +* C cy := es *5 >ï N y Ta 1.1-5 -g t i c "g 1= *35 :es cS 3 !§3.2 S ot. !2 2g •s o c o. •e a» c WO V •fi e Q Se 9 e £ • * * - 3 ** tic ». E eu c 'Cu U 2 o es 11 Ä a> M bû C a» ¡s « • ; C — O où rîn O..C - 3 C en c 3 O I &Ë jf | CS S .5 "* c a> M c 3 O * * fit 3 .S « *» «> £ c S :E .S cS I. N -O ÇO a QJT1 C C bfi •53 3 ^ § :S &co 2 euC :oN —' e eu '53 S S C c -r, ¿5c *u g, ee « t •-5 CP •>. CS O.CÚ C > CO *; c eu eu si to 3 es • Si- ! co oî M eu S -'S M"C ïfelf^ Mi: N < > 0) ¡y •ir P « S DEUTSCHLAND ICHWASAÇ JJEQIllI] ¿EllllUn M)HgUMlir>inMiMVI|lUIV«ll 02.04.96 81128 8CHWABACH BA 01207 LAUF Hg&të 00782 FUERTH BA 02.04.96 02.0456 TREUCHJLINGER 02.0456 02.0456 01757 TREUCHTUNGEN BA BA 02.04.96 00402 NUERNBERG BA 02.04.96 01054 ERLANGEN BA Chirac ruft auf der G-7-Konferenz zum gemeinsamen Kampf gegen die Arbeitslosigkeit auf Mittelweg mit Vorteilen beider Systeme Beschäftigungsdynamik d e r U S A mit sozialer Sicherung verbinden — ILO: Ankurbelung der Nachfrage LILLE (dpa/rtr) — Der französische Staatspräsident Jacques Chirac hat angesichts der knapp 24 Millionen Arbeitslosen in den sieben großen Industriestaaten (G-7) einen „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen wie in den USA" angeregt Bei der Eröffnung der zweiten Beschäftigungskonferenz der G-7-Staaten nach Detroit vor zwei Jahren sagte Chirac, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und A r m u t Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Ein Mittelweg müsse gefunden werden, der die Vorteile der beiden Systeme verbinde und die Nachteile mildere. Dabei will Chirac eine „menschenwürdige soziale Sicherung" und „die Tradition des sozialen Dialogs" in Europa erhalten. USA .kein Vorbild" Für Bundeswirtschaftsminister Rexrodt, der zusammen mit Arbeitsminister Norbert Blüm an der zweitägigen Konferenz neben den Arbeits- und Wirtschaftsministern aus Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und den USA teilnimmt bestätigte die Diskussion in Lille seine Auffassung, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Der US-Arbeitsmarkt könne aber „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen USA Ohne Jobs Arbeitslose in den G-7-Ländern 1995 insgesamt 22,6 Millionen davon in Arbeitsmarktexperten fordern bessere internationale Machanismen zur Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik, Senkung der Zinsen und eine Haushaltspolitik auf nationaler Ebene, die Ausgaben für den Kampf. gegen die Arbeitslosigkeit ermöglichen. Auch EUKommissionpräsident Jacques Santer will die Währungspolitik besser abgestimmt sehen. Die Weltwirtschaft sei von der Währungspolitik der USA viel zu abhängig: „Sehen Sie sich an, welche Auswirkungen die Unsicherheiten der amerikanischen Haushaltspolitik auf den Dollarkurs haben." Eine Koordinierung liege deshalb im Interesse der G-7. Die stellvertretende Vorsitzende.-' des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu INDEX PUNK 3454 konkreten Absprachen im keine amerikanischen Verhältnisse im Kampf gegen die MassenarbeitslosigSinne des Jure and fire' (anheuern und keit auf. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus. Doch konkrete Beschlüsse feuern)". Die Internationale Arbeitsorganisa- sind in Lille nicht zu erwarten. Die Fition (ILO) forderte die G-7 auf, ein ab- nanzminister der G-7 hatten ihre Teilgestimmtes Wachstumsprogramm zur nahme kurzfristig abgesagt Allerdings Ankurbelung der Nachfrage und zur erwartet Präsident Chirac vom WeltSchaffung von Arbeitsplätzen in An- wirtschaftsgipfel in Lyon im Juni klare griff zu nehmen. Die G-7 müßten eine Aussagen über die engere Zusamn.enführende Rolle bei der Lösung der Be- arbeit in der Wirtschaftspolitik und zur schäftigungskrise spielen. Die Genfer Bekämpfung der Arbeitslosigkeit z ¿ cE — es < K U H P s s s 13~ a>-g Ç ai J * o S SPC Os O 3, O Q co U CQ c ag eo o o te Ñ „B^jí s w Q c o s X S 1 tu Si ÇQ S Éf2s g LU - i "™i M V X eo <^OD I D 7 3 si eu eu C0 en c ^ co .¡¿s co _ C 2P 3 e N CN eu o . ^ o geo^ c « S .S =o ifelifll-ií «'S .; CU I i eu en •— c •SP-b « ¿ 1 -2 -^» S M S to « c «eu <u g •s .s " C CO _ . £ ^ Ol eu eu eu US'« .sp--s S»* ,_l ' e*5 s - "S.J5 P •Scn.ya. s •~' 01 ~ 53 S CO Ä O .fÜ Q . efl C ^ c c J = C Q ÇUT3 g eu eu -eu ^ eu co .zs Xi C H <U OJ c e u < j = 3 c m P QJ S 5 •O — -D CO eo cu - C ¡eo eu u • & i !> gj n - - J 3 eu > e .S g b 4-> C3T3 <ÏS ' ^ O, eo c <~ <" e C Sxeni .fc, • - •tt «'S eu t« C ¿? SÍ « s .y A X I 3 CQ J 2 i-s g eo> s e-s ¡u „ i~ S • caá:-« eo * ^ > c_> 53 a» t f r t ; eu —« - : tac Ç P« i i i eu eu co 1 LU s ¿ Su S 2 s X U C/3 ^ LU LU C .S LU •a C 2 SES-S« ö iJ E K c Q.CÍ co „ , K-* ilillilii11II Q Ë^S o c 3 3.52 C U 3 Q u _, •a t i S3 . 52 c E a S "" ^ S C ':« "" eo • S •g eu -S Q S C « .O.— I T C CU to' •a es g - - ï >. Ë 1 1 > -:S* §&!3 <2.3 •SHI'S a¡2p 0J> fil SpfrSÖÄÜlij. •o "3-s fi=S E £SP = « - S P E C eu¡ rÄ5 :: Su « 03 * c < S 3 ë J¿ .BJS 11.s s s i s eu ' =«3ó--flí •-. eu <^ Sg £ UJ OD as cv TT 'SU de > S -S CT3 St- a ' s» - C O Q eu eu g w CO CU " Ü ï * eo .52 . t ; « CU O S S E S . U0:C0 C QJ C eu « Ë S "feî 3 J2HJ Q • S — CD ?» a £ E < Ë csi e Ä =5 Sä s «_•;« •s CD CM «ii . S en Q ; "" « ^™"S UJ OS UJ LU» CO s co Sgli^ L - - c = : DEUTSCHLAND Z>aimtnee3ettim0 02.04.96 02.04.96 48240 DUELMEN NW ¡M\OLKSBIATT 02.04.96 48399 BOCHOLT NW TlllOtmeine Zcítuno 02.04.96 48653 COESFELD NW 33otfmer3*tttmg 02.04.98 46325 BORKEN NW Aljlenet llolhttettnng Ü2.04.98 58227 AHLEN 02.04.96 4M31 RHEINE NW NW Mecklenburger Krelsbtatt 49477IBBENBUEHREN BMföliittie Itodiiidttea »Ißlifällfflw Itathtichtca Mürater 48155 MUENSTER Gronau 48599 GRONAU WJJ4 NW 02M96 NW G-7 suchen Strategie für Arbeitsmarkt Lille (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa haben die Arbeitsund Wirtschansminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachtrage und Schaffung von Arbeitsplätzen. In einer Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise Frankreichs Präsident Chirac plädiert für einen „dritten Weg" zwischen spielen. EMPLOI • Mit \-l MM. U>»4 Arbeitslosigkeit und Beschäftigung. 02.04.98 NW Foto: Rauten u o• H l/J tí G o eder Uf: X eö b© u Tí «2 ce u U •** G a> ON en Ja e f-i b i B *J e 0 G id be o> -a O) TS N fi CP «2 C O *¿ I en be c b© :e« 05 03 ai cö bó c i á '55 :*r. DEUTSCHLAND +* •o .- 02.04.96 02.04.06 93444 KOETZTINQ BA Uikbibutger Zeitung #nllmûuer3ritunfl 02.04.06 64137 VLSBIBURQ BA 02.04.96 64046 MAINBURQ Ihnbsfmferlfeltunfl BA fWooíburgn Mung 02.04.08 84026 LANDSHUT BA íanbaturlteltuno 0204.08 02M96 85368 M008BURQ BA e t » t ^ i * f i < t«iii>»:ift*h«»i.^ a tr»Mi> t*t*P.« B4130DINGOLFING BA 04405 LANDAU BA fltr 02.04.08 Chirac ruft zu wirtschaftlichem Mittelweg auf Beschättigungskonferenz der G-7-Staaten in Lille - Rexrodt: Arbeitsverhältnisse flexibler gestalten Lille. (AP/dpa) Vor dem Hintergrund steigenter Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa najen die Arbeits- und Wirtschaftsminister der -.ieben großen Industriestaaten (G-7) am Montag m französischen Lille über beschäftigungspoli:ische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Su:he nach einem „dritten Weg zwischen der Ar>eitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungs/erhältnissen" an, die besonders für die USA ¡ragend seien. Bundeswirtschaftsminister Güner Rexrodt plädierte hingegen für mehr Flexibiität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehöen die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnee. sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete "naneen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigceit. Unsicherheit und Armut. Während Nordimerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der „Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac und sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung", „die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des Staates als Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt vor Journalisten. Das Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer am Montag in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Es ist nach Ansicht der ILO genug Spielraum für volkswirtschaftliche Wachstumsprogramme vorhanden, ohne Gefahr zu laufen, die Inflation wieder anzuheizen. So fordern die Genfer Arbeitsmarktexperten bessere internationale Mechanismen zur Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik, eine Senkung der Zinsen und staatliche Haushaltspulinken, die Ausgaben für den Kampf gegen die Arbeitslosigkeit ermöglichen. I! o n e eu c co to C ai — C >-i . 3 N^3 0) _ 1 u e u ij _r = 1 0> ai ' e ' S eu X o ** ~-< x ••* •*-* ^ SI t í y Q 3 5 .. eu 2 111* ^ ê Ji. x fe 2 'S, .Si *3 > c vàc. ïïsrs IMjI. eu cv 2 £ « fi S M Ü o ow «-> S3 c -s S 3 *î •sí V • " •— M £ fi S 5 N - gg J « Siî5 ë-s c n - SP .2 3 S-s a n « c í « ai 9 <u *' o to 05 Ol — T3 BOW 2 ••£ *» « h N S « 0) CO 3 to .X £ O -* -a c : o X < » X ^ > , 2 „ * S &=«. 3 « ** °-° S U ! t-c _ey <-• tu S» (8 H . 2 ! CU X :cd X c •a -a . (- N t« eu eu _eu Q> -S i j Ö0TJ 1 ¿C-gg : 3 X I 3 cd r>i +•» ^2 "3 3 < e r. es t î -C u 'C xi "S .S '-g o « 2 X g « .2 3 « S PB 3 a. .g JÍ C « 3 > JÍ C 3 ai -Sx« c s x N X w T 3 À! X ¿«S n .5 > N ? m E I Ol 1 h cd x co eu Sfi cu çu 5073 2 cd «"3 C C w c X fi CD .** eu c i_ , eu X) 00 CtO OÍ _X5 o < TeIueuS. eu ^ fi g c-0^ T3 w to ..•* ^ CO S¿ u S S c Ä i S fi s S» c ^ ' S — M A U0--1 _ 3 3 cd Xî J5 3 td u eu s eu co 2 c u o gQ 3 « «u _,•a <-> x ; N ti .2P.2 cd X ! cd u * ; o< E e X I fi cd jçd co x t S ! 2 J#S iZ cl 3 .S J= 1 C eu J cd tg 1 ¿fi **-•| 2 XI C2 2ß « J a, eu « fi£ ¡•ci * w co • ' ' MeU u 3 eu p (8 :3 -* 3 eu fi • fi 3 X I E o •M " M X g fi o cd C ra X I : . r=3 tu :Cd — eu 2 - * •s .ï &.£ 3 > tu >.j«¡ "ö! eu u x 3 eu eu o j ¿ fi 3 o u ro j r g eu cd ¿ C eu C• s a S «JO C > : . < £ e x ) Q to < ¡ «•a a i Ig ^ ^ l a OS« ^e b "S * Mí •S.S 5 &S s Jfff "Il s- •° g •§^:i 2x .a * § 1SS1 ai » i l l •S -s 5 e£ S .2.5 e II mm* sa b eu eu : c X ' I ; XI -S tb.S » Ü c 2 S " 3 g8 eu ..- H u Í •§•3 •S 5 to —- <o — £ ¡gcd £' ¡ eu 10 C --J x *^ ~ cd PS «:< 0 X " 5 ^ X S u E v hin m X eu 'eu " cd w xl •M =3 »3 3.2 bo J3. «S Ja w "c ' c 0 ^ 2 5 5 g eu 3 •S* <2 .sa g J XJ 0) "I à« "53 I" .BPc C2 to eu •"" 4«S eu xl c x «a x XI g o cd _- 3 Cd tMo tioCQ cd C cu - «•s fi *" 3 ' ^ u C X 3 x " X •* :td CU w * T3 eu 3 u O .2 •to _ * 3 •"< c çd e x i C cd j ¿ cd > x .5 eu eu . "U .5. eu -ri .sä "R a . X X eu O &S § j s E c X eu to to > 60 = U : 3 '.*-» X I td u Cd C to XI § ' f i N t1 1 M i C1 3:ri A fi eu f» to G to C J i O. e eu ** CO (D •fi Ja S S to res eu euXI 1-1 < j ¿ C J¿ C i-i to« X cj X 3 *•» ¿ ï M Ow c - a • . ï•• eu X cu 3 ü to «-) to cT.tJ 5 2 .SPW^d eu . «X *Z -cd x l eu QO O M ' » = •SSS e ¿ ¡ • S x cu _, X to N C •> C u 3 C «3 D i2 « J 3 g • 2 x c to — - XI cd 50 S.S¡ "S c c eu -ïï aj to op-axe cd eu Ji C¿3 S'3 ü fi ^ ¿2 e x » > j.HP« to j cd M M X c E .a 'ra to 3 3 w O, j-> eu *i * :cd -a « _0 " t . ?¡eu —1 « Q Ï Ï - f . SPo S :Cd spat: 'SU X . S eu x J J S ^ 2 00 S U N to ¡n Cd S *to U OT G X - _ cd eu ^ .. eu J ^ S C CU — "* cu O 3 X cd -'i -fi S x '53 to 3 x x) t u" CU 3 eu m u M X w s x 3 o " eu cd •2 E •° t u « w e - S c ^ CU 3 w X X! to « 3 x çu J- w eu o" cu t-i - 'm N *™^ ^ X I X 1 c" S S C wx E ; w ai o ^ «> h ï < a c X ra eu ra C i ~ 3 eu eu — « c -g M cd 2 : X g c 2 ¿ .eu ' "' fd x « e c < x « gS 3 l O M X^ ¿Í. -Si C 3 e u J t o i u 3 10 00 C U :3 JJ X . •5.2 II g s le ¿a Cfî »S »S 11 "S- « lg< •^ °^ Cg.ï ?S3* .2 - DEUTSCHLAND 02.04.96 WESTFALEN-BLATT WESTFALEN-BLATT Hi k f i h i i y w *J¡p «Mti|*r «ni 1ht AIM 02.04.98 32545 BAD OEYNHAUSEN NW 02.04.98 32423 MINHÜN NW WESTFALEN-BLATT I M O M M a « . »Jp «MII|<r ••• T»M»I«, 02.04.96 33098 PADERBORN Bielefelder Zeitung NW 33611 BIELEFELD 02.04.96 NW HERFORDER^REi^fT 02.04.96 32052 HERFORD NW Chirac: Arbeitslosigkeit bekämpfen Lille (Reuter). Der französische Präsident Jacques Chirac hat die sieben wichtigsten westlichen Industrienationen (G-7) aufgefordert, ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit zu verstärken. Angesichts von mehr als 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben Ländern müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der Wirtschafte- und der Geldpolitik verstärkt werden, sagte Chirac.gestern zum Auftakt der zweiten Arbeitsmarkt-Konferenz der G-7 im nordfranzösischen Lille. Der Präsident forderte einen dritten Weg zwischen dem amerikanischen und dem europäischen Arbeitsmarktsystem. Teilnehmer der zweitägigen Konferenz in Lille sind die Wirtschafts- und die Arbeitsminister der USA, Japans, Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und Deutschlands. In seiner Rede stellte Chirac den Arbeitsmarkt der USA mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größerer Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber, auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich um die zwei Gesichter des gleichen Problems. Chirac forderte die Konferenz auf, nach neuen Wegen zur Bekämpfung der Ungleichgewichte am Arbeitsmarkt zu suchen. In einer Studie.der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO), die in Lille veröffentlicht wurde, heißt es, die Arbeitslosigkeit in den Staaten der G-7 sei vor allem durch einen weltweiten Nachfragemangel verursacht. Die ILO schätzt die Gesamtzahl der Arbeitslosen in der G-7 auf 24 Millionen. DEUTSCHLAND 02.04.96 RHEINNECm-ZEIIäii RHEINNE<mZEIfä£ Wieslocher Nachrichten 69168 WIE8LOCH BW Nordbadtscho Nachrichten 74722 BUCHEN BW 02.04.96 RHEINNEGfâRZE^^l «•Mm«« Sinsheimer Nachrichten 74B89 SINSHEIM 02 BW 04 gg 0204 96 RHEINNEGÖÄ-ZEliäC JsöJBt Ausgabe Heidelberg 89117 HEDELBERQ BW 02.04.96 Chirac fordert wirtschaftlichen Mittelweg Industriestaaten Jberaten in Lille über Maßnahmen im Kampf gegen die Arbeitslosigkeit Lille. (AP/dpa) Für einen àrbeusmarkipoliüschen „dritten Weg" zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen hat sich der französische Staatspräsident Chirac am Montag zum Auftakt der G-7-Konferenz in Lille ausgesprochen. Der Präsident der EUKommission, Santer, forderte die Minister auf, die Währungspolitik enger aufeinander abzustimmen. Der Kampf gegen die wachsende Arbeitslosigkeit steht im Mittelpunkt der zweitägigen Beratungen inder nordfranzcisischen Stadt. Die Ministerkonferenz wird überschattet von einer Rekordarbeitslosigkeit in Deutschland und Japan. Chirac regte eine gemischte Wirtschaftsstrategie als Lösung der Arbeitsmarktprobleme an. „Genau das ist unsere Aufgabe auf dieser Konferenz: diesen Mittelweg zu umreißen", sagte er. Er rief dazu auf, die besonders flexiblen Arbeitsmärkte mit ständig sinkenden Löhnen - Beispiel USA - mit den Arbeitsmärkten in Kontinentaleuropa, auf denen sich die Löhne am besten halten, miteinander zu verzahnen. Chirac forderte die Regierungen unter anderem dazu auf, ihre Haushaltsdefizite abzubauen und das System der Sozialabgaben zu reformieren. „Wenn wir nicht aufpassen, besteht das Risiko, daß ein wachsender Teil der Bevölkerung am Wegrand zurückbleibt. " . Der amerikanische Handelsminister Brown zeigte sich angesichts einer Arbeitslosenquote in den USA von lediglich 5,5 Prozent zufrieden Er führte diesen Erfolg auf die Reduzierung des amerikanischen Haushaltsdefizits und geringe Inflation zurück. Der deutsche Wirtschaftsminister Rexrodt lehnte dagegen amerikanische Lösungen für den deutschen Arbeitsmarkt ab: „Wir wollen kein .Heuern und Feuern'." In Japan und Deutschland hat die Arbeits- losenquote den höchsten Stand seit dem Zweiten Weltkrieg erreicht. Insgesamt sind in den G-7-Staaten Frankreich, Deutschland, den USA, Japan, Großbritannien, Kanada und Italien 22 Millionen Menschen ohne Beschäftigung. Die höchste Arbeitslosenquote der sieben großen Industriestaaten hat Italien mit 12 Prozent, gefolgt von Frankreich mit 11,8 Prozent. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer am Montag in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende Vorsitzende des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. DEUTSCHLAND 02.04.96 Harzer Volksstimme Stendaler \blksstímme 02.04.96 38855 WERNIGERODE SA 38578 8TENDAL SA 0204M Beratungen der Arbeits- und Finanzminister der G-7-Staaten in Lille eröffnet Die „Großen Sieben" suchen nach Mitteln gegen Arbeitslosigkeit Die Arbeits- und Finanzminister der G-7-Staaten haben gestern in der französischen Stadt Lille Beratungen über Strategien zur Bekämpfung von Arbeitslosigkeit und Armut aufgenommen. Angesichts der unterschiedlichen Probleme in Europa und in den USA forderte der französische Staatspräsident Chirac einen dritten Weg zwischen beiden Arbeitsmarktsystemen. Lille (Reuter/dpa). Frankreichs Präsident Jacques Chirac hat die sieben wichtigsten westlichen Industrienationen (G-7) aufgefordert, ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit zu verstärken. Angesichts von über 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben Ländern müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der Wirtschafts- und der Geldpolitik verstärkt werden, sagte Chirac gestern auf der zweiten Arbeitsmarkt-Konferenz der G-7 im nordfranzösischen Lille. Teilnehmer der zweitägigen Konferenz in Lille sind die Wirt- schafts- und die Arbeitsminister der USA, Japans, Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und Deutschlands. Die Bundesregierung wird durch Wirtschaftsminister Günter Rexrodt und. Arbeitsminister Norbert Blüm vertreten. Chirac stellte den amerikanischen Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größerer Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich um die zwei Gesichter des gleichen Problems. Er forderte einen dritten Weg zwischen beiden Arbeitsmarktsystemen. Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der USArbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikani- Frankreichs Arbeitsminister Jacques Barrot (I.) begrüßt die Minister Norbert Blüm und Günter Rexrodt (r.) auf dem G-7-Treffen. Foto: Reuter sehen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire" (einstellen und hinauswerfen)", sagte er. Der Vorsitzende der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO), Michael Hansenne, warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für die Ärmsten ganz zu kappen. In einer ILO-Studie heißt es, die Arbeitslosigkeit in den Staaten der G-7 sei vor allem durch einen weltweiten Nachfragemangel verursacht. Die ILO schätzt die Gesamtzahl der Arbeitslosen in der G-7 auf 24 Millionen. RUHRANZEIGER 45525 HATTINGEN NW 02.04.96 DEUTSCHLAND 02.04.96 0204M Ausgabe Unna 44135 DORTMUND äfrlterler Seitung NW AliKiWtfl'lVE (¡2231 42551 VELBERT NW 02.04.96 09/1.98 46045 OBERHAUSEN 2£attmffl)*tt>tr3eltun0- NW Al£ëm'ËïlVE (¡22J1 Wattenscheider Zeltung 02.04.96 WESTDEUTSCHE ALLGEMEINE BOCHUM 02.04.98 44787 BOCHUM NW 44886 BOCIIUM-WATTENSCHEI NW 02.04.96 44623 HERNE NW Ausgabe Gladbeck 02.04.96 45964 GLADBECK NW AlXfimïTilME 02.04.96 45879 GELSENKIRCHEN NW AuLfim^lPUE 02.04.98 45468 MUELHEIM NW 02.04.96 48238 BOTTROP NW AliKtmiïlNIE 02.04.98 45657 RECKLINGHAUSEN NW 02.04.96 •D^tJcSSEN NW 02.04.66 47051 DUISBURG NW AdremíTíiME I2J5JJ 02.04.66 44135 DORTMUND NW Chirac will Mittelweg in Arbeitsmarktpolitik Gipfel der G-7-lndustrieländer in Lille eröffnet LILLE (rtr) Frankreichs Präsident Jacques Chirac hat zum Auftakt der internationalen Arbeitsmarktkonferenz in Lille dazu aufgerufen, neue Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen. In seiner Rede stellte der französische Staatschef den US-Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größerer Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen Systemgegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich um die zwei Gesichter des gleichen Problems. Die sieben wichtigsten Industrienationen (G 7} müßten einen Mittelweg, sozusagen einen dritten Weg, zwischen dem amerikanischen und dem europäischen Arbeitsmarktsystem finden, meinte Chirac. Die richtigen Rezepte blieben aber zu Beginn der zweitäigigen Konferenz umstritten. Teilnehmer sind die Wirtschafts- und die Arbeitsminister der USA, Japans, Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und Deutschlands. Chirac setzt sich dafür ein, die Zusammenarbeit der Siebener-Gruppe in der Wirtschaftsund Geldpolitik zu verstärken. Angsichts von 22 Millionen Arbeitslose in den 7 teilnehmenden Industrieländern seien stärkere koordinierende Maßnahmen in der Wirtschaftspolitik unbedingt erforderlich. Dieses Ergebnis erwarte er von diesem G7-Gipfel in Lille. Frankreichs Präsident Jacques Chirac eröffnete das Treffen. Der amerikanische Handelsminister Ron Brown widersprach der Behauptung, bei den in den vergangenen drei Jahren in den USA geschaffenen neun Millionen Arbeitsplätzen handele es sich vor allem um schlechtbezahlte Jobs etwa in Hamburger-Restaurants. Für diese Behauptung gebe es keine statistischen Beweise. Viele neue Arbeitsplätze seien in Dienstleistungsbranchen wie der Computerindustrie und der Telekommunikation entstanden, sagte Minister Brown. Die Arbeitslosigkeit in der Europäischen Union (EU) liegt derzeit bei 11%, in den USA bei 5,5%. Der Vorsitzende der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO), Michael Hansenne, warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für die Ärmsten ganz zu kappen. Dies könne zu sozialer Unruhe führen. In einer Studie seines Verbandes ILO werde vor allem der weltweite Nachfragemangel für die Arbeitslosigkeit in den Staaten der G 7 verantwortlich gemacht. Auch der Präsident der Europäischen Kommission, Santer, setzte sich auf der Konferenz für sozialverträgliche Lösungen ein. Zwar müßten die Arbeitsmärkte modernisiert werden, dies dürfe aber nicht zu Unsicherheiten bei den Lebens- und Arbeitsbedingungen derer führen, die den Wandel nur schwer bewältigen könnten. Rexrodt erklärte auf der Konferenz, nur flexible Arbeitsmärkte und eine unternehmensorientierte Lohnpolitik ermöglichten den raschen Wechsel von Arbeitnehmern aus schrumpfenden in wachsende Wirtschaftsbereiche. Rexrodt setzte sich auch für die Förderungkleinerer und mittlerer Unternehmen ein. Der Generalsekretär der^ OECD, Jean-Claude Paye, plä* dierte für ein enger an das USund britische Modell angelehntes System. Keines sei aber volh befriedigend. US- Handelsminister Brown sagte, bei allen Unterschieden innerhalb der G-7-Staaten gebe es doch viele Gemeinsamkeiten. Auch die USA hätten noch lange nicht alle ihre Probleme gelöst. Dort gehe es um Einsparungen im Haushalt, ohne Zukunftsinvestitionen einschränken zu müssen. G-7-Staaten beraten in Lille über Beschäftigung DEUTSCHLAND „Dritter Weg" für mehr Arbeitsplätze Lille (AP/dpa) - Für einen arbeitsmarktpolitischen „dritten Weg" zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen hat sich der französische Staatspräsident Jacques Chirac gestern zum Auftakt der G-7-Konferenz in Lille ausgesprochen. Der Präsident der EU-Kommission, Jacques Santer, forderte die Minister auf, die Währungspolitik enger aufeinander abzustimmen. 'Der Kampf gegen die wachsende Arbeitslosigkeit steht im Mittelpunkt der zweitägigen Beratungen in der nordfranzösischen Stadt. Die Ministerkonferenz der sieben großen Industriestaaten wird überschattet von einer Rekordarbeitslosigkeit in Deutschland und Japan. Chirac regte eine gemischte Wirtschaftsstrategie als Lösung der Arbeitsmarktprobleme an. „Genau das ist unsere Aufgabe auf dieser Konferenz: diesen Mittelweg zu umreißen", sagte er. Er rief dazu auf, die besondersflexiblenArbeitsmärkte mit ständig sinkenden Löhnen Beispiel USA - mit den Arbeitsmärkten in Kontinentaleuropa zu verzahnen, ?,uf denen r'.ch die Löhne am besten halten. Chirac forderte die Regierungen dazu auf, ihre Haushaltsdefizite abzubauen und das System der So- zialabgaben zu reformieren: „Wenn wir nicht aufpassen, besteht das Risiko, daß ein wachsender Teil der Bevölkerung am Wegrand zurückbleibt." Wirtschaftsminister Günther Rexrodt (FDP) sah sich durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Amerikanische Lösungen für den deutschen Arbeitsmarkt lehnte er aber ab: „Wir wollen kein .Heuern und Feuern'." Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, 5in "" abgestimmtes Wachstumsprogramm in Angriff zu nehmen, um die Nachfrage anzukurbeln und Arbeitsplätze zu schaffen. In einer gestern veröffentlichten Erklärung hieß es, die sieben Nationen müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Insgesamt sind in den G-7Staaten Frankreich, Deutschland, den USA, Japan, Großbritannien, Kanada und Italien fast 24 Millionen Menschen ohne Beschäftigung. Die höchste Arbeitslosenquote der Staaten hat Italien mit 12 Prozent, gefolgt von Frankreich von 11,8 Prozent. 02.04.96 BADISCHES TAGBLATT 78437 RASTATT BW IfiADISCIlKS TABULAIT 02.04.S8 78530 BADEN-BADEN RHEINNlCB»ZE^fi Mannheimer Tageszeitung 68161 MANNHEIM 02.04.96 02.04.98 BW BW RHEINNECJäRZE^G Mosbacher Nachrichten 74821 MOSBACH 02.04.96 BW Chirac fordert wirtschaftlichen Mittelweg Industriestaaten beraten in Lille über Maßnahmen im Kampf gegen die Arbeitslosigkeit Lille. (AP/dpa) Für einen arbeitsmarktpolitischen „dritten Weg" zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen hat sich der französische Staatspräsident Chirac am Montag zum Auftakt der G-7-Konferenz in Lille ausgesprochen. Der Präsident der EUKommission, Santer, forderte die Minister auf, die Währungspolitik enger aufeinander abzustimmen. Der Kampf gegen die wachsende Arbeitslosigkeit steht im Mittelpunkt der zweitägigen Beratungen in der nordfranzösischen Stadt. Die Ministerkonferenz wird überschattet von einer Rekordarbeitslosigkeit in Deutschland und Japan. Chirac regte eine gemischte Wirtschaftsstrategie als Lösung der Arbeitsmarktprobleme an. „Genau das ist unsere Aufgabe auf dieser Konferenz: diesen Mittelweg zu umreißen", sagte er. Er rief dazu auf, die besonders flexiblen Arbeitsmärkte mit ständig sinkenden Löhnen - Beispiel USA - mit den Arbeitsmärkten in Kontinentaleuropa, auf denen sich die Löhne am besten halten, miteinander zu verzahnen. Chirac forderte die Regierungen unter anderem dazu auf, ihre Haushaltsdefizite abzubauen und das System der Sozialabgaben zu reformieren. „Wenn wir nicht aufpassen, besteht das Risiko, daß ein wachsender Teil der Bevölkerung am Wegrand zurückbleibt." Der amerikanische Handelsminister Brown zeigte sich angesichts einer Arbeitslosenquote in den USA von lediglich 5,5 Prozent zufrieden. Er führte diesen Erfolg auf die Reduzierung des amerikanischen Haushaltsdefizits und geringe Inflation zurück. Der deutsche Wirtschaftsminister Rexrodt lehnte dagegen amerikanische Lösungen für den deutschen Arbeitsmarkt ab: „Wir wollen kein .Heuern und Feuern'. " In Japan und Deutschland hat die Arbeits- losenquote den höchsten Stand seit dem Zweiten Weltkrieg erreicht. Insgesamt sind in den G-7-Staaten Frankreich, Deutschland, den USA, Japan, Großbritannien, Kanada und Italien 22 Millionen Menschen ohne Beschäftigung. Die höchste Arbeitslosenquote der sieben großen Industriestaaten hat Italien mit 12 Prozent, gefolgt von Frankreich mit 11,8 Prozent. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer am Montag in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende Vorsitzende des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. DEUTSCHLAND 02.04.96 OSTSEEffZEITUNG 18055 ROSTOCK LEIPZIGER VÖLKSZEITUNG MV Borna 04552 BORNA 8 ®M* OSTSEETOZEITUNG RÜQMWT Ztftung 18528 BERGEN MV 02.04.9f OSTSÈIÏWZËITUNG Rbmti-DamgartanerZtg. 02.04.96 OSTSÈIffZÊITUNG Qrknranar Zeltung 18507 GRIMMEN 02M48 MV G 7 sucht neue Strategien gegen Arbeitslosigkeit Chirac fordert auf Treffen in Lille sozialen Dialog Lille (dpa) Angesichts steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in EuroOSTSElffZEITUNG pa haben die ArbeitsQr«v<tonGhlMwrZtg. C?0496 und Wirtschaftsminister 23936 QREVESMUEHLEN MV der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille über beschäftiOSTSEIMZEITUNG gungspolitische StrateUMdom-Pesne-Zeltung gienberaten. Dabei regte (ßfl M 17438 WOLQA8T MV * der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem OSTSÈIWZÊITUNG „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und Bad Dotaran« Zeitung 02.04.91 unsicheren Beschäfti18209 BAD DOBERAN MV gungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. OSTSEEffZEITUNG Bundeswirtschafts mini02.04.96 ster Günter Rexrodt 17489 QREF8WALD MV (FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören OSTSEE!® ZEITUNG die USA, Kanada, Japan, 02.04.96 Großbritannien, Frank1B439 STRALSUND MV reich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse Frankreichs Präsident Chirac sprach zur Eröffnung des der „Mensch im MittelG 7-Treffens in Lille. Foto: dpa punkt" stehen, sagte EMPLOI HUE 1 2 AVRIL 1996 Chirac und sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung", „die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des Staates als Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch: „WH wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des 'hire and fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt. Das Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei. Nach Angaben der Inteinationalen Arbeitsorganisation (ILO) stieg die Zahl der Arbeitslosen in m den Ländern der G-7* 1979 bis 1994 von 13 auf fast 24 Millionen. Bei ihrem bis heute. dauernden Treffen beraten die Minister, wie Arbeitsplätze der Zukunft aussehen könnten, wie besonders mittelständische Betriebe und Dienstleistungssektor befähigt werden könnten, verstärkt in „menschliches Kapital" zu investieren und technologisch hochwertige Arbeitsplätze zu schaffen. DEUTSCHLAND 02.04.96 MAIN-SPITZE iiwboèener Jtoabloft RWKUHBM • »AUNIIItM 02.04.96 02.04.96 65050 WIESBADEN 65426 RUE88EL8HEIM HE HE JUIgcmcine3eitung Awgtb«AIZiy 55116 MAINZ RP 02.04.96 AAR-BOTE 02.04.98 85307 BAD 8CHWALBACH Landikrone HE 55276 OPPENHEIM œj04jB8 RP 0 2 M M 55218 INGELHEIM RP pout!*** «Seifimg 02.04.98 67547 WORMS RP G-7-Länder suchen den Stein der Weisen In keinem Land gibt es bisher erfolgreiche Rezepte gegen die Arbeitslosigkeit / US-Erfolge angezweifelt LILLE (rtr) — Frankreichs Präsident Jacques Chirac hat zum Auftakt der internationalen Arbeitsmarktkonferenz in Lille dazu aufgerufen, neue Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen. Chirac sagte gestern, die sieben wichtigsten Industrienationen (G-7) müßten einen dritten Weg zwischen dem amerikanischen und dem europäischen Arbeitsmarktsystem finden. Die richtigen Rezepte blieben aber zunächst umstritten. Der deutsche Wirtschaftsminister Rexrodt forderte mehr Flexibilität auf dem Arbeitsmarkt, distanzierte sich aber vom amerikanischen „System des Heuerns und Feuerns". Chirac sagte weiter, die G-7-Industriestaaten müßten ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit verstärken. Er erwarte vom Lyo- ner Weltwirtschaftsgipfel im Juni konkrete Beschlüsse über die engere Zusammenarbeit in der Wirtschaftspolitik und zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit. Angesichts von über 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben Ländern müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der Wirtschafts- und der Geldpolitik verstärkt werden. In seiner Rede stellte der neogaullistische Staatschef den amerikanischen Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größner Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich um die zwei Gesichter des gleichen Problems. Teilnehmer der zweitägi- gen Konferenz in Lille sind die Wirtschafts- und die Arbeitsminister der USA, Japans, Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und Deutschlands. Der amerikanische Handelsminister Ron Brown widersprach der Behauptung, bei den in den vergangenen drei Jahren in den USA geschaffenen neun Millionen Arbeitsplätzen handele es sich vor allem um schlechtbezahlte Jobs etwa in Hamburger-Restaurants. Für diese Behauptung gebe es keine statistischen Beweise. Viele neue Arbeitsplätze seien in Dienstleistungsbranchen wie der Computerindustrie und der Telekommunikation entstanden. Die Arbeitslosigkeit in der Europäischen Union (EU) liegt derzeit bei elf, in den USA bei 5,5 Prozent. Der Vorsitzende der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO), Hansenne, warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für die Ärmsten ganz zu kappen. Dies könne zu sozialer Unruhe führen. In einer in Lille veröffentlichten Studie der ILO heißt es. die Arbeitslosigkeit in den Staaten der G-7 sei vor allem durch einen weltweiten Nachfragemangel verursacht. Auch der Präsident der Europäischen Kommission, Jacques Santer. setzte sich für sozialverträgliche Lösungen ein. Zwar müßten die Arbeitsmärkte modernisiert werden. dies dürfe aber nicht zu Unsicherheiten bei den Lebens- und Arbeitsbedingungen derer führen, die den Wandel nur schwer bewältigen könnten. Ifj 00 w 0) O «1 .t: m < 1 c re a> -c S5 re 5 . S i re - £g CA C/l <D SO C k. U 01 •D C O •Ä ^ ^ t/i f! J? I I« 01 .t/) _ Ü £ <. o -S itÍI il il !c= :SI £ * oi ! • V, = SO ai ^ I« |H*| ¿s N re » o « r i s>22 C 3 C ''l •Ol r "" « 3 N £ -C t« «fr» 8 * .C i ^ 01 u < -n"° :re .Si 3 re Q.-Q re -C c JE î a» > c *- r- u Q- C Ol «.s </) 220 0 , oi Z. F reï S .SP >c •o S . S - 5 o. "O .t: -c — C; C = . *(/) •rë^ </l : = £ -° 01 01 0C.C JZ .9¿ S « .2 _ ¡5 o N £ 01 01 ._: - * ai Ä O oo Si oo-= 0 0 " oo .t; -* .o .E h . re g •S = .SP ^ ai ^ c c« *5Î ^ < 01 01 u . S P p S £ N B< u • ; re 3 01 00 Ë fils 6 1 !< < u • P ll« = 3 N "ui ? 1?. re is »¡Sil c oí o "O C 3 «¡ — '5 c u •- oT^ .SP.- re.E i2Ss g re II I M M) 4L M) ai 01 01 LU 01 oo c li il! il O ^ . :(Ü * .C £ C U U 01 rt (/i vi t « s "5 £ -3 <s « •o « (/> t/1 — 3 = o. — 13 0) c 73 -g c l .* C S oo*3 00 *> re Ü ç — s.« ai 01 JO « c — •o ¡¡F o; 00 C C 3 01 C . i .EO 01 .. =i •o .01c ^ o> .E S c y TT Ol "O c « (0 £c ai .S! = E s > C ' 3 if! 0 0 <*^ ^í <Ü!-íí w o ¡a E c o«j E < bo > «T u .t: i ; oo oi ai re c - J 3 . F, 4> 3 01 E i c S-a »'s £ > : « : 0 01 , Ol fc- i ~ 01 C 01 [ C *- w oi £ c • p o ë >3 > ¡T, BO !li! Il c _- u _ 01 J3 OO« sut* » O J O oi p 4i F, •S re .9-1 "g*-81 = cOo. ë EZ:6 Un- tu ,5í "O <ü ü «= oilo 3 re ^. • • lîfîî 111 1 I *mmu* £? lïîîl vi - S """ - ai 13 u £-0 S 2 C oí £ C u c x •u 03 0Í U ÏÎÎ <D U c -s> k - DEUTSCHLAND 02.04.96 HalberstädterVblkssdmme StaßnirterWksstimme 02.04.96 39820 HALBERSTADT 02.04.06 39416 8TASSFURT SA Burger \blksstbnme SA Schönebecker\blksstimme 39216 SCHOENEBECK 8A 02.04.96 Magdeburger\blksstimme 02.04.98 02.04.98 39288 BURG SA 39104 MAGDEBURG 8A Beratungen der Arbeits- und Finanzminister der C-7-Staaten in Lille eröffnet Die „Großen Sieben" suchen nach Mitteln gegen Arbeitslosigkeit Die Arbeits- und Finanzminister der G-7-Staaten haben gestern in der französischen Stadt Lille Beratungen über Strategien zur Bekämpfung von Arbeitslosigkeit und Armut aufgenommen. Angesichts der unterschiedlichen Probleme in Europa und in den USA forderte der franzosische Staatspräsident Chirac einen dritten Weg zwischen beiden Arbeitsmarktsystemen. Lille (Reuter/dpa). Frankreichs Präsident Jacques Chirac hat die sieben wichtigsten westlichen Industrienationen (G-7) aufgefordert, ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit zu verstärken. Angesichts von über 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben Ländern müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der Wirtschafts- und der Geldpolitik verstärkt werden, sagte Chirac gestern auf der zweiten Arbeitsmarkt-Konferenz der G-7 im nordfranzösischen Lille. Teilnehmer der zweitägigen Konferenz in Lille sind die Wirt- schafts- und die Arbeitsminister der USA, Japans, Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und Deutschlands. Die Bundesregierung wird durch Wirtschaftsminister Günter Rexrodt und Arbeitsminister Norbert Blüm vertreten. Chirac stellte den amerikanischen Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größerer Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich um. die zwei Gesichter des gleichen Problems. Er forderte einen dritten Weg zwischen beiden Arbeitsmarktsystemen. Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der USArbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikani- Frankreichs Arbeitsminister Jacques Barrot (I.) begrüßt die Minister Norbert Blüm und Günter Rexrodt (r.) auf dem G-7-Treffen. Foto: Reuter sehen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire" (einstellen und hinauswerfen)", sagte er. . Der Vorsitzende der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO), Michael Hansenne, warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für die Ärmsten ganz zu kappen. In einer ILO-Studie heißt es, die Arbeitslosigkeit in den Staaten der G-7 sei vor allem durch einen weltweiten Nachfragemangel verursacht. Die ILO. schätzt die Gesamtzahl der Arbeitslosen in der G-7 auf 24 Millionen. DEUTSCHLAND 02.04.96 Wttttrautr Zeitung Alsfelder Allgemeine 02.04.96 02.04.96 81231 BAD NAUHEIM HE 35334 GIESSEN HE Giellener Allgemeine 02.04.96 35390 QIESSEN HE »Dritter Weg« gegen Arbeitslosigkeit? Chirac fordert auf G-7-Glpfel in Lille neue Strategien - Rexrodt: Flexibilität nach Vorbild der USA L i l l e (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhaben die Arbeits- und Wlrtschaftsminister der sieben großen Indu- hältnissen« an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtstriestaaten (G-7) am Montag im französischen Lille über beschäfti- schaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr gungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA. Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem »dritten Weg Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffne- nach eigenen Angaben durch die Diskussion in nehmen. In einer am Montag in Genf veröffentte, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Ar- lichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosig- beitsverhältnisse in der Bundesrepublik »flexi- führende Rolle bei der Lösung der Beschäftikeit, Unsicherheit und Armut Während Nord- bler« gestaltet werden müßten. Dennoch könne gungskrise spielen. Die stellvertretende Vorsitamerika bei geringeren Sozialleistungen und der US-Arbeitsmarkt »in Gänze kein Vorbild« zende des Deutschen Gewerkschaftsbundes, größeren Ungleichheiten eine stärkere Dyna- für Deutschland sein. »Wir wollen keine ameri- Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konmik der Beschäftigung aufweise, seien in Euro- kanischen Verhältnisse im Sinne des' ,hire and kreten Absprachen im Kampf gegen die Maspa die Löhne höher und die soziale Sicherung fire' (einstellen und hinauswerfen)«, sagte Rex- senarbeitslosigkeit auf. Lippenbekenntnisse umfassender, die Entwicklung von Beschäfti- rodt vor Journalisten. Das Treffen von Lille be- reichten nicht aus, sagte sie im Deutschlandgung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse zeichnete Rexrodt als wichtig, da der »Hand- funk. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arder »Mensch im Mittelpunkt« stehen, sagte Chi- lungsdruck« für Europa und Japan wegen der beitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen. rac und sprach sich dafür aus, eine »menschen- steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei. würdige soziale Sicherung«, »die Tradition des Die Beschäftigungskonferenz in Lille, die an Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) sozialen Dialogs« und die »Rolle des Staates als forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachs- diesem Dienstag mit einer Schlußerklärung der Garanten der nationalen Kohäsion« zu erhalten. tumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage Minister endet, geht dem G-7-Gipfel der StaatsBundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu und Regierungschefs Ende Juni in Lille voraus. G-7-GIPFEL - Der französische Staatspräsident Jacques Chirac eröffnete gestern in Lille den zweitägigen G-7-Gipfel der führenden Industrienationen. Beraten wurde über beschäftigungspolitische Strategien (Bericht unten auf dieser Seite). (APJ DEUTSCHLAND 02.04.96 $ulôaer$eittmg 02.04.96 38037 FULDA HE Biniiglal-Nachrichlfn 02.04.96 363813CHLUECHTERN HE G-7-Staaten beraten in Lille über Arbeitslosigkeit / Rexrodt verweist a u f Erfahrungen in den U S A Suche nach „drittem Weg" Lille (dpa) Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die. soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Chirac sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Siche- rung", „die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des Staates als Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik nach dem Vorbild der USA „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire' sagte Rexrodt. Die Internationale Arbeitsorga- nisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein "abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. Die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende Vorsitzende des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen. DEUTSCHLAND (Beueral Anjeiçer 02.04.96 02.04.96 72764 REUTLINGEN BW Kommentar SOESTER ANZEIGER Keine Patentlösung 02.04.06 59404 80E8T NW Von Georg Spranger fcttPttftlrtji 02.04.96 59557 LIPPSTADT NW WESTFXLMCHKK ANZEIGER 59065 HAMM NW 02.04.98 Markt-Real ¡täten Arbeitslosigkeit ist kein nationales Problem, sondern ein globales. Das weltweite Angebot an Arbeitskräften wächst dramatisch. 1995 gab es etwa 2,5 Milliarden Männer und Frauen im arbeitsfähigen Alter, doppelt soviel wie 1965, und 2025 werden es schätzungsweise noch einmal 1,2 Milliarden mehr sein. Fast der gesamte Zuwachs konzentriert sich auf Länder mit mittlerem und niedrigem Einkommen. Der Kampf um die Arbeitsplätze am Bau in Deutschland läßt die Brisanz der Entwicklung erahnen, wenn es nicht gelingt, die Gewichte global besser auszubalancieren. Die G-7-Konferenz in Lille kann dazu einen Beitrag leisten, aber keine Patentlösung bieten. Die gibt es nicht, weder national noch international. So richtig die Internationale Arbeitsorganisation ILO mit ihrer Forderung nach weitgehender Abstimmung der Wirtschaftsund Finanzpolitik über na- tionale Grenzen hinweg liegt - jedes Land behält seinen Teil der Gesamtverantwortung. Und da verweist ein Thesenpapier des Bundesverbandes Deutscher Banken darauf, daß die Staaten für sich und ihre Arbeitnehmer die größten Erfolge erzielten, die sich auf die Marktkräfte verließen. Im Umkehrschluß haben Staaten Gestaltungsspielraum in dem Maße verloren, wie sie die Steuerlast zur Finanzierung sozialer Wohlfahrt erhöhten. Um die Korrektur vor allem dieser Fehlentwicklungen geht es beispielsweise in Deutschland, das innerhalb der G-7-Gruppe die meisten Arbeitslosen hat. Die Beschlüsse von Lille entlassen kein Land aus der nationalen Verantwortung; trotz Verzahnung der Weltwirtschaft. Wer sich mutig den Realitäten des Marktes stellt und die Marktkräfte zur Entfaltung kommen läßt, wird mit den Herausforderungen am besten fertig werden. Georg Spranger Arbeitslosigkeit ist kein nationales Problem, sondern ein globales. Das weltweite Angebot an Arbeitskräften wächst dramatisch. 1995 gab es etwa 2,5 Milliarden Männer und Frauen im arbeitsfähigen Alter, doppelt soviel wie 1965, und 2025 werden es schätzungsweise noch einmal 1,2 Milliarden mehr sein. Fast der gesamte Zuwachs konzentriert sich auf Länder mit mittlerem und niedrigem Einkommen. Der Kampf um die Arbeitsplätze am Bau in Deutschland läßt die Brisanz der Entwicklung erahnen, wenn es nicht gelingt, die Gewichte global besser auszubalancieren. Die G-7-Konferenz in Lille kann dazu einen Beitrag leisten, aber keine Patentlösung bieten. Die gibt es nicht, weder national noch international, Forderungen nach konkreten Absprachen sind Luftblasen. So richtig die Internationale Arbeitsorganisation ILO mit ihrer Forderung nach weitgehender Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik über nationale Grenzen hinweg liegt — jedes Land behält seinen Teil der Gesamtverantwortung. Und da verweist ein Thesenpapier des Bundesverbandes Deutscher Banken darauf, daß die Staaten für sich und ihre Arbeitnehmer die größten Erfolge erzielten, die sich auf die Marktkräfte verließen und auf staatliche Überreglementierung verzichteten. Im Umkehrschluß haben Staaten Gestaltungsspielraum in dem Maße verloren, uñe sie die Steuerlast zur Finanzierung sozialer Wohlfahrt erhöhten, begleitet von einer ausufernden Bürokratie. Um die Korrektur vor allem dieser Fehlentwicklungen geht es beispielsweise in Deutschland, das innerhalb der G-7-Gruppe die meisten Arbeitslosen hat. Seinen Part in der Dritten Welt, nämlich die Verbesserung der Lebensverhaltnisse vor Ort, um möglichst viele Menschen zum Bleiben zu veranlassen, erfüllt Deutschland dank einer immer zielgenaueren Entwicklungshilfe mustergültig. Innerhalb seiner eigenen Grenzen jedoch wächst der Problemberg. Die Beschlüsse von Lille entlassen kein Land aus der nationalen Verantwortung; trotz Verzahnung der Weltwirtschaft. Wer sich mutig den Realitäten des Marktes stellt und die Marktkräfte zur Entfaltung kommen läßt, wird mit den Herausforderungen am besten fertig werden. DEUTSCHLAND 02.04.96 isiiiiir OZ fCfl Grafechafter Nachrichten OSNABRÜCKER ZEITUNG 02.04.98 49074 08NABRUECK 02.04.96 NS 48527 NORDHORN NS MEPPEN l^GESPOST 02.04.96 49716 MEPPEN ïfUlUrftretebliitt 02.04.96 49324 MELLE N8 LINQENER % TAGESPOST 02.04.98 49808 UNGEN NS Chirac regt „Suche nach einem dritten Weg" an Rexrodt: US-Arbeitsmarkt für Deutschland kein Vorbild Lille/Genf (dpa) Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (C-7) am Montag im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem „dritten _Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der „Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac und sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung", „die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des Staates als Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten. Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des „hire and fire" (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt vor Journalisten. Das Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In der am Montag in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. NS • c c • % lïîiiifi 1!P 'S S t¿ a> o ja 01 « g.;s b 'Sb-P. a s < Z$ 2 2 Efe» £ ¡KÄS? a S PtPilfil si?tai í ¡ y =•? « • * «i .O « S^ígü •= I c âjS^ 60 % » M £ .a k. c •o •- ' S § Si'Hb-S 2 •-.¡3 5 rs a> *n p u 23 S • S w - o Q c 5!-o &v ataSoS , - . <~ h ai ¡S _4¡ 00 §f 'ü .i î:-llu '«»àSSïsl ir- •-.s e 3 « ¡ . c g es he J o n co C ai • . 2 s a» C a; O ä ¡ipllSfl Íef§ I¡äi T 3 Ü .S —1 -a -s; o> - 2 <co c e t-.B "Soi life lïllllifllll slüáílllílil JlHf' 3 S-a Eflû-o i s i i s?».: £E1 t? CO t -t_» 3 Í C £ «H S S 4?5 lü-SS c 5S* ij=a>c £5;.a<si:a3 'SN ai W 00 . SPS „ c c<= .£•5 £ g'5-S ««•Sa!. IS MÍO co;s |3J|; 1 iflilCHJII lüiülil! £ Ilililiîjlliy-siiiisïï fc.c £ ^ C a; •ê^'5 « I- -O ? aj >: ^ K 7" a» * v 'tfl "O DEUTSCHLAND 02.04.96 Taunus Zeitung 1 02.04.96 81292 BAD HOMBURG VD.H HE Nassauische Neue Prent 02.04.96 65549 LIMBURG HE Frankfurter Neue Presse *•* 60327 FRANKFURT 02.04.96 HE Kreisblatt 60327 FRANKFURT HE 02.04.96 G-7-Staaten suchen nach Wegen aus der Arbeitslosigkeit Rexrodt hält nichts vom Rezept „Eteuern und Feuern" Lille (rtr).~- Frankreichs Präsident Chirac hat auf der G-7 Arbeitsmarktkonferenz dazu aufgerufen, neue Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen. Wirtschaftsminister Günter Rexrodt forderte mehr Flexibilität auf dem Arbeitsmarkt, distanzierte sich aber vom amerikanischen „System des Heuerns und Feuerns". Chirac sagte zum Auftakt des Treffens, die sieben wichtigsten Industrienationen (G-7) müßten ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit verstarken und einen dritten Weg zwischen dem amerikanischen und dem europäischen Arbeitsmarktsystem finden. Er erwarte vom Lyoner Weltwirtschaftsgipfel im Juni konkrete Beschlüsse über die engere Zusammenarbeit in der Wirtschaftspolitik und zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit angesichts von über 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben Ländern. Der amerikanische Handelsminister Ron Brown widersprach der Behauptung, bei den in den vergangenen drei Jahren in den USA geschaffenen neun Millionen Arbeitsplätzen handele es sich vor allem um schlechtbezahlte Jobs etwa in Hamburger-Restaurants. Für diese Behauptung gebe es keine Beweise. Viele neue Arbeitsplätze seien in Dienstleistungsbranchen wie der Computerindustrie und der Telekommunikation entstanden, sagte Brown. Die Arbeitslosigkeit in der Europäischen Union (EU) liegt derzeit bei elf, in den USA bei 5,5 Prozent. In einer Studie der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO) heißt es, die Arbeitslosigkeit in den G-7-Staaten sei vor allem durch einen weltweiten Nachfragemangel verursacht. Der Vorsitzende der ILO, Michael Hansenne, warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für die Ärmsten ganz zu kappen. Dies könne zu sozialer Unruhe führen. Auch EU-Kommissionspräsident Jacques Santer setzte sich für sozialverträgliche Lösungen ein. Zwar müßten die Arbeitsmärkte modernisiert werden, dies dürfe aber nicht zu Unsicherheiten bei den Lebens- und Arbeitsbedingungen derer fuhren, die den Wandel nur schwer bewältigen könnten. Rexrodt erklärte auf der Konferenz, nurflexibleArbeitsmärkte und eine unternehmensorientierte Lohnpolitik ermöglichten den raschen Wechsel von Arbeitnehmern aus schrumpfenden in wachsende Wirtschaftsbereiche. Rexrodt setzte sich auch für die Förderung kleinerer und mittlerer Unternehmen ein. DEUTSCHLAND 02.04.96 Freies Wort HkburghauMn 02.04.88 98646 HILDBURGHAUSEN TH Freies Wort Bad Satzungen 02.'.M9fl 38433 BAD 8ALZUNQEN TH Freies Wort 8omebarg 96515 SONNEBERQ tMHM TH Freies Wort Inenau LMENAU TH 02.04.98 G-7-Staaten suchen nach Strategien für mehr Jobs Chirac fordert „dritten Weg" gegen Arbeitslosigkeit biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Wirtschaft aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der Dabei regte der französische „Mensch im Mittelpunkt" steStaatspräsident Jacques Chirac hen, sagte Chirac und sprach die Suche nach einem „dritten sich dafür aus, eine „menschenWeg zwischen der Arbeitslosig- würdige soziale Sicherung" und keit und unsicheren Beschäfti- „die Tradition des sozialen Diagungsverhältnissen" an, die be- logs" zu erhalten. sonders für die USA prägend seiBundeswirtschaftsminister en. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen Günter Rexrodt (FDP) plädierte Angaben durch die Diskussion hingegen für mehr Flexibilität in Lille in der Auffassung bestänach dem Vorbild der USA. tigt, daß die Arbeitsverhältnisse Chirac, der die zweitägige in der Bundesrepublik „flexiKonferenz eröffnete, sagte, die bler" gestaltet werden müßten. Globalisierung der Wirtschaft Dennoch könne der US-Arbeits- Lille (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten gestern in Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. markt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse des ,hire and fire'", sagte Rexrodt vor Journalisten. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer gestern in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende DGB-Vorsitzende Ursula Engelen-Kefer forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf 24 Millionen. DEUTSCHLAND 02.04.96 AALENER VOLKSZEITUNG Schwäbische Zeltung W£,04.DD 73430 AALEN BW Sft)nJäbirrf)r3cilung Ausgabe Bberach 68400 BIBERACH BW 02.04.98 finöuuer|eitung 88131 LINDAU ^d)niäbird)r3rilung ^fllnflerÎHtunj) Saulgau 88348 8AULGAU 78847 TROSSINGEN BW 02.04.98 Sriimöbirrf)r Teilung in 8 88239 WANGEN Frledrlchiharen 02.04.98 88045 FRIEDRICH8HAFEN BW 02.04.98 Idjroflbifdjejeilung Ravensburg B8212 RAVENSBURG 07.04.98 BW BW JpfunOjpgfr-Zeiiung 02.04.98 73479 ELLWANGEN 02.04.98 02.04.98 BA 5d)roäbird)c Teilung Wan BW BW Sffjroabirffir3rilung StfiroäbirrfK Teilung Slgmarlngen 02.04.96 724B8SK3MARINQEN BW 88299 LEUTKIRCM 02.04.98 BW Arbeitsbeschaffung durch freien Markt und Staat Frankreichs Präsident Chirac schlägt einen dritten Weg vor - ILO für künstliche Ankurbelung Lille (ap/dpa) - Für einen arbeitsmarktpolitischen „dritten Weg" zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen hat sich der französische Staatspräsident Jacques Chirac am Montag zum Auftakt der G-7-Konferenz in Lille ausgesprochen. Der Präsident der E U Komission, Jaques Sanier, forderte die Minister auf, die Währungspolitik enger aufeinander abzustimmen. Der Kampf gegen die wachsende Arbeitslosigkeit steht im Mittelpunkt der zweitägigen Beratungen in der nordfranzösischen Stadt. Die Ministerkonferenz wird überschattet von einer Rekordarbeitslosigkeit in Deutschland und Japan. Chirac regte eine gemischte Wirtschaftsstrategie als Lösung der Arbeitsmarktprobleme an. „Genau das ist unsere Aufgabe auf dieser Konferenz: diesen Mittelweg zu umreißen", sagte er. Er rief dazu auf, die besonders flexiblen Arbeitsmärkte mit ständig sinkenden Löhnen - Beispiel U S A - mit den Arbeitsmärkten in Kontinentaleuropa, auf denen sich die Löhne am besten halten, miteinander zu verzahnen. Chirac forderte die Regierungen unter anderem dazu auf, ihre Haushaltsdefizite abzubauen und das System der Sozialabgaben zu reformieren. „Wenn wir nicht aufpassen, besteht das Risiko, daß ein wachsender Teil der Bevölkerung am Wegrand zurückbleibt." Der amerikanische Handelsminister Ron Brown zeigte sich angesichts einer Aroeitslosenquote in den USA von le- diglich 5,5 Prozent zufrieden. Er führte diesen Erfolg auf die Reduzierung des amerikanischen Haushaltsdefizits und geringe Inflation zurück. Der deutsche Wirtschaftsminister Günther Rexrodt lehnte dagegen amerikanische Lösungen für den deutschen Arbeitsmarkt ab: „Wir wollen kein Heuern und Feuern." EU-Kommissionspräsident Santer erklärte, die Weltwirtschaft sei in zu großem Maße abhängig von der Währungspolitik der USA. „Sehen Sie sich an, welche Auswirkungen die Unsicherheiten der amerikanischen .Haushaltspolitik auf den Dollarkurs haben", sagte Santer. „Deshalb ist die makroökonomische Koordinierung auf der G-7-Ebene eine Frage des gemeinsamen Interesses." In Japan und Deutschland hat die Arbeitslosenquote den höchsten Stand seit dem Zweiten Weltkrieg erreicht. Insgesamt sind in den G-7-Staaten Frankreich, Deutschland, den USA, Japan, Großbritannien, Kanada und Italien 22 Millionen Menschen ohne Beschäftigung. Die höchste Arbeitslosenquote der großen sieben Industriestaaten hat Italien mit 12 Prozent, gefolgt von Frankreich von 11,8 Prozent. Großbritannien verzeichnet mit 7,9 Prozent (oder 8,6 Prozent nach EU-Berechnungen) die niedrigste Quote seit fünf Jahren. Mehrere Gewerkschaften kamen in der Nähe des Tagungsortes zu einem Gegengipfel zusammen. Am Samstag wollen in Lille rund 3 0 0 0 Menschen für mehr Arbeitsplätze demonstrieren. Vor Kon- ferenzbeginn in Lille hatte die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) in Genf die sieben Industrienationen aufgefordert, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. Es ist nach Ansicht der ILO genug Spielraum für volkswirtschaftliche Wachstumsprogramme vorhanden, ohne Gefahr zu laufen, die Inflation wieder anzuheizen. Die Genfer Arbeitsmarktexperten fordern bessere internationale Mechanismen zur Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik, eine Senkung der Zinsen und staatliche Haushaltspolitiken, die Ausgaben für den Kampf gegen die Arbeitslosigkeit ermöglichen. Zudem müsse dies von den Bemühungen der SozialÍ>artnern unterstützt werden, ein stables Verhältnis zwischen Lohnerhöhun§en und Gewinnen herzustellen und zu ewahren. Die ILO-Experten unterstrichen, daß die weltweite Arbeitslosigkeit auf „langsames und unzulängliches Wachstum" zurückzuführen sei. Technologische Erneuerung sei jedenfalls nicht der Arbeitsplatz-Vernichter, für den sie allgemein gehalten werde. Es komme nur darauf an, die Bemühungen für eine Anpassung und Ausbildung der Arbeitnehmer an die geänderten Erfordernisse zu steigern. Langfristig seien die technologischen Veränderungen „die Lokomotive für zukünftiges Wachstum und Axbeitsplatzbeschaf f ung". DEUTSCHLAND JtaMMMtf 02.04.96 ünarHfetmiitiet XtaoblaU 02.04.96 95815 MARKTREDWÍTZ BA Arbeitslosigkeit das Hauptthema bei G-7 Frankenpost 95028 HOF BA 02.04.06 ôofet îlnjeiôet 95028 HOF/SAALE 08525 PLAUEN BA 8 02.04.98 02.04.?«? (SeU)^(SaatiUitt »*CH0N-.m51«AMtljT« 02.04.98 95100 8ELB BA LUXE. - vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) am Montag im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Der französische Staatspräsident Jacques Chirac sagte in seiner Eröffnungsrede für die zweitägige Konferenz, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und A/mut. Chirac regte einen „dritten Weg" zwischen den geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten, aber einer stärkeren Beschäftigungsdynamik in den USA sowie den höheren Löhnen und die umfassendere soziale Sicherung in Europa an. Dabei müsse aber eine menschenwürdige soziale Sicherung und die Tradition des sozialen Dialogs unbedingt erhalten bleiben. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt plädierte für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA, will aber den US-Arbeitsmarkt in Gänze nicht als Vorbild für Deutschland sehen. Er sei gegen amerikanischen Verhältnisse im Sinne von Hire-and-fire (einstellen und hinauswerfen). Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. Die stellvertretende Vorsitzende des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, verlangte konkrete Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen. WALUKCKIACMI *Ccmtte03ßituti0 02.04.98 34497 KORBACH HE Konferenz in Lille - Chirac fordert dritten Weg gegen Arbeitslosigkeit: Auf der Suche nach neuen Strategien Konferenz eröffnete, meinte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse „der Mensch im Mittelpunkt" stehen. Rexrodt sah sich durch die Diskussion Bundeswirtschaftsminister Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr Fle- in Lille in der Auffassung bestätigt, daß xibilität nach dem Vorbild der USA. Zur die Arbeitsverhältnisse in Deutschland G 7 gehören die USA, Kanada, Japan, „flexibler" gestaltet werden müßten. Großbritannien, Frankreich, Italien und Dennoch sei der US-Arbeitsmarkt „in Deutschland. Chirac, der die zweitägige Gänze kein Vorbild" für Deutschland. LILLE (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen beraten die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G7) im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien. Dabei regte der französische Staatspräsident Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders hudle USA prägend seien. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des .hire and fire' (einstellen und hinauswerfen)". Das Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G 7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. Die G 7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die Beschäftigungskonferenz, die heute mit einer Schlußerklärung endet, geht dem G7-Gipfel der Staats- und Regierungschefs Ende Juni in Lille voraus. DEUTSCHLAND 02.04.96 $QMO 95326 KULMBACH NORDBAYERISCHER SmtöROau BA h, lSM * 02.04.96 K U R I E R ra»w«' 95448 BAYREUTH BA 09 ßd BB ObermainTagblatt (Soßurjcr^Cttgcßfoll Lfchtenfelaer Tagblatt 96215 LICHTENFEL8 BA 96450 COBURG 02 04 96 BA 02.04.96 Minister suchen den dritten Weg Konferenz der Industriestaaten diskutiert Strategien gegen die Arbeitslosigkeit LILLE.' Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „ flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt vor Journalisten. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein ab- Kiirz hinter dem Gipfel wartet eine böse Überraschung... gestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßte eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende Vorsitzende des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus, sagte sie im Deutschlandfunk. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen. Bei ihren Beratungen gingen die Minister unter anderem der Frage nach, wie die Arbeitsplätze der Zukunft aussehen könnten und wie besonders mittelständische Betriebe und der Dienstleistungssektor in die Lage versetzt werden könnten, verstärkt in das „menschliche Kapital" zu investieren und technologisch hochwertige Arbeitsplätze zu schaffen. Die Beschäftigungskonferenz in Lille, die heute mit einer Schlußerklärung der Minister endet, geht dem G-7Gipfel der Staats- und Regierungschefs Ende Juni in Lille voraus. Die erste Beschäftigungskonferenz hatte vor zwei Jahren auf Initiative der USA in Detroit stattgefunden. DEUTSCHLAND 02.04.96 <£ Imafjcrrn er ^"51D(Í] tinten 02.04.98 25335 ELMSHORN Frankreichs Staatspräsident Jacques Chirac eröffnet die C-7-Konferenz über Fragen der Beschäftigungspolitik. 8H Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt erinnert daran, daß in den USA Millionen neuer Stellen geschaffen wurden. Fotos: dpa Rexrodt orientiert sich an den US-Verhältnissen Führende Industrienationen suchen Wege aus der Massenarbeitslosigkeit Genfer Experten fordern von den G-7-Staaten eine Senkung der Zinsen zur A nkurbelung des A rbeitsmarktes. Lille (afp/dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen haben die Arbeitsund Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte Frankreichs Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der „Mensch im Mittelpunkt" stehen. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire'", sagte Rexrodt. Er forderte eine flexiblere Tarifpolitik und „eine stärkere Lohndifferenzierung nach unten." Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) hatte die Industrienationen- aufgefordert, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer Stellungnahme heißt es: „Die G-7 hat eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise zu spielen." Es ist nach Ansicht der ILO genug Spielraum für Wachstumsprogramme vorhanden. So fordern die Arbeitsmarktexperten bessere internationale Mechanismen zur Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik, eine Senkung der Zinsen und staatliche Haushaltspolitiken, die Ausgaben für den Kampf gegen die Arbeitslosigkeit ermöglichen. In Niedersachsen platzte indes das „Bündnis für Arbeit" auf Landesebene. Die Gewerkschaften kündigten die Zusammenarbeit mit der SPD-Landesregierung auf, weil diese sich weigerte, die Verlängerung der Arbeitszeit für Beamte auf 40 Wochenstunden zurückzunehmen. In Hessen, RheinlandPfalz und im Saarland nahmen Arbeitgeber und IG Metall ihre Verhandlungen wieder auf. Das zweite Regionalgespräch in der norddeutschen Metallindustrie wurde abermals vertagt.. DEUTSCHLAND 02.04.96 02.049« 86953 PIRMASENS RP Rexrodt: USA kann kein Vorbild sein Industriestaaten suchen Ausweg aus Arbeitsproblematik Lille. Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille Ober beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Wirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der „Mensch im Mittelpunkt" stehen, so Chirac und sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung" zu erhalten. Wirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein: „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des „einstellen und hinauswerfen". Das Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein "SBgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. Die stellvertretende Vorsitzende des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula EngelenKefer, forderte die G-7 wiederUSA um zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen. Die Beschäftigungskonferenz in Lille, die heute mit einer Schlußerklärung der Minister endet, geht dem G-7-Gipfel der Staats- und Regierungschefs Ende Juni in Lille voraus. Die erste Beschäftigungskonferenz hatte vor zwei Jahren auf Initiative des US-Präsidenten Bill Clinton in Detroit stattgefunden. (dpa) Ohne Jobs Arbeitslose in den G-7-Lándern 1995 insgesamt 22,6 Millionen davon in: INDEX FUNK 3454 DEUTSCHLAND 02.04.96 LUDWIGSBURGER KREISZEITUNG 02.04.98 71634 LUDWIGSBURG BW KOMMENTAR Realitäten A ftmtftttteJIttttiatt 02]M M 63450 HANAU HE DER KOMMENTAR Realitäten des Marktes Von Georg S p r a n g e r Arbeitslosigkeit ist kein nationales Problem, sondern ein globales. Das weltweite Angebot an Arbeitskräften wächst dramatisch. 1995 gab es etwa 2,5 Milliarden Männer und Frauen im arbeitsfähigen Alter, doppelt soviel wie 1965, und 2025 werden es schätzungsweise noch einmal 1,2 Miliarden mehr sein. Fast der gesamte Zuwachs konzentriert sich auf Länder mit mittlerem und niedrigem Einkommen. Der Kampf um die Arbeitsplätze am Bau in Deutschland läßt die Brisanz der Entwicklung erahnen, wenn es nicht gelingt, die Gewichte global besser auszubalancieren. Die G-7-Konferenz in Lille kann dazu einen Beitrag leisten, aber keine Patentlösung bieten. Die gibt es nicht, weder national noch international, Forderungen nach konkreten Absprachen sind Luftblasen. So richtig die Internationale Arbeitsorganisation Hjp_ mit ihrer Forderung nach weitgehende? Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik über nationale Grenzen hinweg liegt - jedes Land behält seinen Teil der Gesamtverantwortung. Und da verweist ein Thesenpapier des Bundesverbandes Deutscher Banken darauf, daß die Staaten für sich und ihre Arbeitnehmer die größten Erfolge erzielten, die sich auf die Marktkräfte verließen und auf staatliche Überreglementierung verzichteten. Im Umkehrschluß haben Staaten Gestaltungsspielraum in dem Maße verloren, wie sie die Steuerlast zur Finanzierung sozialer Wohlfahrt erhöhten,'begleitet von einer ausufernden Bürokratie. Um die Korrektur vor allem dieser Fehlentwicklungen geht es beispielsweise in Deutschland, das innerhalb der G-7-Gruppe die meisten Arbeitslosen hat. Seinen Part in der Dritten Welt, nämlich die Verbesserung der Lebensverhältnisse vor Ort, um möglichst viele Menschen zum Bleiben zu veranlassen, erfüllt Deutschland dank einer immer zielgenaueren Entwicklungshilfe mustergültig. Innerhalb seiner eigenen Grenzen jedoch wächst der Problemberg. Die Beschlüsse von Lille entlassen kein Land aus der nationalen Verantwortung; trotz Verzahnung der Weltwirtschaft. Wer sich mutig den Realitäten des Marktes steift und die Marktkräfte zur Entfaltung kommen läßt, wird mit den Herausforderungen am besten fertig werden. rbeitslosigkeit ist kein nationales Problem, sondern ein globales. Das weltweite Angebot an Arbeitskräften wächst dramatisch. 1995 gab es etwa 2,5 Milliarden Männer und Frauen im arbeitsfähigen Alter, doppelt soviel wie 1965, und 2025 werden es schätzungsweise noch einmal 1,2 Milliarden mehr sein. Fast der gesamte Zuwachs konzentriert sich auf Länder mit mittlerem und niedrigem Einkommen. Der Kampf um die Arbeitsplätze am Bau in Deutschland läßt die Brisanz der Entwicklung erahnen, Die G-7-Konferenz in Lille kann dazu einen Beitrag leisten, aber keine Patentlösung bieten. Die gibt es nicht, weder national noch international, Forderungen nach konkreten Absprachen sind Luftblasen. Sorichtigdie Internationale Arbeitsorganisation ILO mit ihrer Forderung nach weitgehender Abstimmung der Wirtschaftsund Finanzpolitik über nationale Grenzen hinweg liegt -jedes Land behält seinen Teil der Gesamtverantwortung. Un da verweist ein Thesenpapier des Bundesverbandes Deutscher Banken darauf, daß die Staaten für sich und ihre Arbeitnehmer die größten Erfolge erzielten, die sich auf die Marktkräfte verließen und auf staatliche Überreglementierung verzichteten. Im Umkehrschluß haben Staaten Gestaltungsspielraum in dem Maße verloren, wie sie die Steuerlast zur Finanzierung sozialer Wohlfahrt erhöhten, begleitet von einer ausufernden Bürokratie. Um die Korrektur vor allem dieser Fehlentwicklungen geht es beispielweise in Deutschland, das innerhalb der G-7-Gruppe die meisten Arbeitslosen hat. Georg Spranger DEUTSCHLAND 02.04.96 DIE KITZINGER B731B KITZINGEN BA 02.04.96 Präsident Chirac fordert auf G-7-Treffen „dritten Weg" gegen Arbeitslosigkeit Wirtschaftsminister Rexrodt plädiert für mehr Flexibilität bei den Arbeitsverhältnissen Lille. Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa haben die Arbeits-und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G7) gestern im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäfti- USA Ohne Jobs Arbeitslose in den G-7-Lándern 1995 insgesamt 22,6 Millionen davon in: INDEX FUNK 3454 Arbeitslosigkeit in den einzelnen G7-Ländern auf einen Blick. gung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der „Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac und sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung", „die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des Staates als Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der USArbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des .hire and fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt vor Journalisten. Das Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei. werkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus, sagte sie im Deutschlandfunk. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen. Ins „menschliche Kapital" investieren Bei ihren Beratungen gingen die Minister unter anderem der Frage nach, wie die Arbeitsplätze der Zukunft aussehen könnten, wie besonders mittelständische Betriebe und der Dienstleistungssektor in die Lage versetzt werden könnWachstumsprogramm ten, verstärkt in das in Angriff nehmen „menschliche Kapital" zu Die Internationale Arbeits- investieren und technoloorganisation (ILO) forderte gisch hochwertige Arbeitsdie G-7 auf, ein abgestimm- plätze zu schaffen. Die Betes Wachstumsprogramm schäftigungskonferenz in zur Ankurbelung der Nach- Lille, die an diesem Diensfrage und Schaffung von tag mit einer SchlußerkläArbeitsplätzen in Angriff zu rung der Minister endet. nehmen. In einer gestern in geht dem G-7-Gipfel der Genf veröffentlichten Er- Staats- und Regierungsklärung heißt es, die G-7 chefs Ende Juni in Lille vormüßten eine führende Rolle aus. Die "erste Beschäftibei der Lösung der Be- gungskonferenz hatte vor schäftigungskrise spielen. zwei Jahren auf Initiative Die stellvertretende Vorsit- des US-Präsidenten Clinton zende^des Deutschen Ge- in Detroit stattgefunden. DEUTSCHLAND 02.04.96 G-7-Treffen: Chirac fordert „dritten Weg" gegen Arbeitslosigkeit Rexrodt plädiert für mehr Flexibilität LILLE (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der „Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac und sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung", „die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des Staates als Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten. Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Ar- OSTHOLSTEINER JCŒŒIIŒIEIB 23701 EUTIN beitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des .hire and fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer gestern in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende Vorsitzende 'des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula EngelenKefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus, sagte sie. 02.04.96 8H HOLSTEINISCHER COURIER 24534 NEUMUENSTER 02.04.98 8H RHEINISCHE POST 02,04.96 40549 DÜSSELDORF NW Industriestaaten suchen Kompromiß zwischen europäischem und amerikanischem Arbeitsmarktsystem Chirac will „dritten Weg" zu mehr Beschäftigung LILLE (rtr/dpa/ap). Frankreichs Präsident Chirac hat zum Auftakt der internationalen Arbeitsmarktkonferenz in Lille dazu aufgerufen, neue Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen. Chirac sagte, die sieben wichtigsten Industrienationen (G-7) müßten einen „dritten Weg" zwischen dem amerikanischen und dem europäischen Arbeitsmarktsystem finden. Die richtigen Rezepte blieben aber zunächst umstritten. Der deutsche Wirtschaftsminister Rexrodt (FDP) forderte mehr Flexibilität auf dem Arbeitsmarkt, distanzierte sich aber vom amerikanischen „System des Heuems und Feuerns". Chirac sagte weiter, die G-7-Industriestaaten müßten ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit verstärken. Er erwarte vom Lyoner Weltwirtschaftsgipfel im Juni konkrete Beschlüsse über die engere Zusammenarbeit in der Wirtschaftspolitik und zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit. Angesichts von über 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben Länden müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der Wirtschafts- und der Geldpolitik verstärkt werden. In seiner Rede stellte der neogaullistische Staatschef den amerikanischen Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit und der größeren Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich um die zwei Gesichter des gleichen Problems. Teilnehmer der zweitägigen Konferenz in Lille sind die Wirtschafts- und die Arbeitsminister der USA, Japans. Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und Deutschlands. Der amerikanische Handelsminister Brown widersprach der Behauptung, bei den in den vergangenen drei Jahren in den USA geschaffenen neun Millionen Arbeitsplätzen handele es sich vor allem um schlechtbezahlte Jobs etwa in Hamburger-Restaurants. Für diese Behauptung gebe es keine statistischen Beweise. Viele neue Arbeitsplätze seien in Dienstleistungsbranchen wie der Computerindustrie und der Telekommunikation entstanden, sagte Brown. Die Arbeitslosigkeit in der Europäischen Union liegt derzeit bei elf, in den USA bei 5,5 Prozent., Bei der Arbeitslosenquote ist Italien mit 11,5 Prozent negativer „Spitzenreiter", gefolgt von Frankreich (11,3 Prozent), Deutschland (11,1 Prozent) und Kanada (9,6 Prozent). Bundesarbeitsminister Blüm (CDU) teilte in Lille mit, die Arbeitslosigkeit in Deutschland sei im März „nochmals höher" gewesen. Die genauen Zahlen sollen nächste Woche vorgestellt werden. Die Internationale Arbeitsorganisation JILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. DGB-Vize Ursula Engelen-Kefer unterstrich, die G-7 müsse zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit kommen. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus. ILO-Vorsitzender Hansenne warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für die Ärmsten ganz zu kappen. Dies könne zu sozialer Unruhe führen. p « o rh •—i C c "S n S 3 «3 £h2 $ oí -O JÜ <*•§ g I Wí¿ C.ïï> S .-.Sä aj - « ^2 J - -o gS » •s 5 S «S 3 JC N O 's"* 2 o H © fa GO S c\i < u H w G s© Os © NBA fi II3VBN s u LU » Lu fa fa O o £ i DEUTSCHLAND OTint)ciur£flßct)imt 02.04.96 02.04.96 32423 MINDEN NW $Ohf¡eíJób^£í&$***&*. USA •' ¿'•' H -.'X ,> '?#''iiJr'i, Arbeitslose in den G-7-Ländern 1995 insgesamt 22,6 Millionen davon in: xramvT 02.04.96 91126 SCHWABACH BA Aufforderung zu Taten Der Arbeits-Gipfel setzt die G-7-Staaten unter Druck V O N ALEXANDER Den Anstoß gab Clinton: Vor zwei Jahren holte er die sieben großen westlichen Industriestaaten nach Detroit, um gemeinsam Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu erörtern. Das Ergebnis war schon damals eher bescheiden. Es wird heute, wenn der zweite Gipfel der G7-Staaten zum Thema „Beschäftigung" im französischen Lille zu Ende geht, noch etwas dürftiger ausfallen. Ohne die Finanzminister Denn diesmal blieben die Finanzminister zu Hause oder fuhren wie der Bonner Ressortchef Theo Waigel lieber in den Urlaub. Noch vor drei Monaten hatte er verkündet, von Lille aus werde man ein „Signal der Hoffnung" aussenden — Arbeitslosigkeit sei „kein unentrinnbf.rss Schicksal", sollte die Bots••vi.'ft lauten. Nun senden die versa Timelten Arbeits- und Wirtscnaftsminister eher' Signale der " etlosigkeit aus: Ohne die Finanzv ¡rwalter, die mit ihrer Steuerpolitik durchaus Impulse für mehr Beschäftigung geben könnten und nach Ansicht der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO) auch sollten, bleibt ihnen während der zwei Konferenztage nur eins: zuhören, wie die anderen Nationen die Arbeitslosigkeit bekämpfen wollen — und voneinander lernen. Das Fernbleiben der Finanzminister sorgt so wohl eher unfreiwillig für einen ehrlicheren Gipfel: Die von Bonn forcierte Absage an eine europäische Beschäftigungspolitik weist die Verantwortung dafür ganz klar den nationalen Regierungen zu. Jedes Land hat seine Hausaufgaben zu machen, lautet die Botschaft von Lille. Und da wird es für die deutsche Politik zusehends peinlich. Die Regierung muß sich eingestehen: -Wir wollen keine EUweite Initiative für mehr Arbeit — doch wir kommen im Alleingang erst recht nicht voran, sondern drehen uns im Kreis; viele Papiere weisen Wege, wie die Beschäftigungskrise wenigstens gebremst werden kann — aber wir wagen nicht einmal die ersten Schritte. Frankreichs Staatschef Chirac hat das Treffen auch deswegen 3UNGKUNZ nach Lille geholt, um sein seit den Winterunruhen ramponiertes Image in Sachen Sozialpolitik zu reparieren. Daher präsentiert er sich mit einer wohlklingenden Vision — dem „dritten Weg": Wenn die USA jede Menge neue Jobs (und zwar nicht bloß zu Hungerlöhnen) schaffen, aber kaum soziale Sicherung bieten; wenn andererseits in Europa kontinuierlich Stellen abgebaut, aber die Erwerbslosen sozial abgefedert werden — warum kann man dann die Vorzüge beider Systeme nicht kombinieren? Eine berechtigte Frage. Doch die Antwort darauf bleibt Chirac schuldig. Dabei hat auch er nur Bekanntes zusammengefaßt: Die Uberregulierung in Europa und vor allem in Deutschland hemmt die Bereitschaft der Unternehmen, Personal einzustellen; der Kündigungsschutz „schützt" oft auch Arbeitslose vor der wenigstens befristeten Einstellung. Und längst wissen die Deutschen: Ein Aufbrechen der Ladenschlußzeiten würde eine Reihe von Jobs gerade im Teilzeitsektor schaffen — und nichts geschieht Bemerkenswert an Chiracs Rede ist vor allem dies: Da pocht ein Konservativer auf sozialen Konsens, der selbst erfahren mußte, was sozialer Konflikt bedeutet — während manche Politiker und Verbandsfunktionäre der Bundesrepublik, also des Ursprungslandes der Sozialen Marktwirtschaft, deren Bedeutung für den inneren Frieden zunehmend geringschätzen. Gefahr für die Demokratie „Der Polizeistaat kommt über die Arbeitslosigkeit" — so beschreibt nun_ selbst ein Liberaler wie Ralf Danrendorf die demokratiegefährdende Sprengkraft anhaltender Erwerbslosigkeit, die naturgemäß begleitet wird von steigender Kriminalität. Der Handlungsbedarf war nach 1945 nie so groß wie heute. Dies vor allem ist die Botschaft aus Lille. Wie viele solcher Gipfel, wie viele neue Arbeitslosenrekorde aber werden noch nötig sein, damit die nationalen Regierungen auch wirklich handeln? INDEX FUNK 3454 Die Zahl der Arbeitslosen in den G-7-Staaten steigt stetig an. Arbeitslosigkeit größtes Problem in G-7-Ländern Rexrodt plädiert für mehr Flexibilität / Vorbild USA Lille (dpa). Vor dem Hintergrund entwicklung dafür aber weniger dysteigender Arbeitslosenzahlen namisch. vor allem in Europa haben die ArBundeswirtschaftsminister Rexbeits- und Wirtschaftsminister der rodt sah sich in Lille in der Auffassieben großen Industriestaaten sung bestätigt, daß die Arbeitsver(G-7) gestern im französischen hältnisse in Deutschland „flexiLille über beschäftigungspoliti- bler" gestaltet werden müßten. sche Strategien beraten. Dabei Dennoch könne der US-Arbeitsregte der französische Staatsprä- markt „in Gänze kein Vorbild" für sident Jacques Chirac die Suche Deutschland sein. „Wir wollen keinach einem „dritten Weg zwi- ne amerikanischen Verhältnisse im schen der Arbeitslosigkeit und un- Sinne des „hire and fire". sicheren Beschäftigungsverhältnissen'' an, die besonders für die ILO will Wachstumsprogramm USA prägend seien. Die Internationale Arbeitsorga- Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen' und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Beschäftigungs- nisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nach.frage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Lärv dem der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf fast 24 Millionen. Bei ihren Beratungen gingen die Minister unter anderem der Frage nach, wie die Arbeitsplätze der Zukunft aussehen könnten, wie besonders mittelständische Betriebe und der Dienstleistungssektor in die Lage versetzt werden könnten, verstärkt in das „menschliche Kapital" zu investieren und technok¿ gisch hochwertige Arbeitsplätze zu schaffen. DEUTSCHLAND U2.04.96 G-7-Staaten suchen nach Freies Wort Strategien für mehr Jobs 8uN 99527 8UHL 02.04.96 TH Chirac fordert „dritten Weg" gegen Arbeitslosigkeit Lille (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten gestern in Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Wirtschaft aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der „Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac und sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung" und „die Tradition des sozialen Dialogs" zu erhalten. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeits- markt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse des ,hire and fire'", sagte Rexrodt vor Journalisten. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer gestern in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende DGB-Vorsitzende Ursula Engelen-Kefer forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf 24 Millionen. Sicacncijcitung 57072 SIEGEN NW 02.04.96 Neue Wege im Kampf gegen Arbeitslosigkeit gesucht Konferenz der G-7-Staaten im nordfranzösischen Lille / Beschäftigungspolitische Strategien beraten dpa L i l l e . Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern und heute im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Der französische Staatspräsident Jacques Chirac regte die Suche nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an. Die zweitägige Ministerkonferenz in ne höher und die soziale Sicherung umfasder nordfranzösischen Stadt sollte heute sender, die Entwicklung von Beschäftizu Ende gehen. Zum Abschluß wollten gung aber weniger dynamisch. Dennoch sich die Minister aus den USA, Kanada, müsse der „Mensch im Mittelpunkt" steJapan, Großbritannien, Italien, Frank- hen, sagte Chirac. reich und Deutschland mit der JugendRexrodt: Arbeit flexibilisieren und Langzeitarbeitslosigkeit auseinanderBundeswirtschaftsminister Rexrodt setzen. sah sich nach eigenen Angaben durch die „Globalisierung bietet Chancen" Diskussion in Lille in der Auffassung beGestern hatte der französische Staats- stätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der chef Chirac die zweitägige Konferenz er- Bundesrepublik „flexibler" gestaltet weröffnet. Dabei hatte er betont, daß die Glo- den müßten. Dennoch könne der US-Arbalisierung der Wirtschaft Chancen biete, beitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für zugleich aber Arbeitslosigkeit, Unsicher- Deutschland sein. „Wir wollen keine ameheit und Armut verschärfe. rikanischen Verhältnisse im Sinne des .hiWährend Nordamerika bei geringeren re and fire' (einstellen und hinauswerSozialleistungen und größeren Ungleich- fen)", sagte Rexrodt vor Journalisten. Das heiten eine stärkere Dynamik der Beschäf- Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als tigung aufweise, seien in Europa die Löh- wichtig, da der „Handlungsdruck" für Eu- ropa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei. Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer gestern in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen. Arbeitsplätze der Zukunft Bei ihren Beratungen gingen die Minister gestern unter anderem der Frage nach, wie die Arbeitsplätze der Zukunft aussehen könnten, wie besonders mittelständische Betriebe und der Dienstleistungssektor in die Lage versetzt werden könnten, verstärkt in das „menschliche Kapital" zu investieren und technologisch hochwertige Arbeitsplätze zu schaffen. J5 s fi < s u s© H P tí fi © 1/3 ON s a z ri o £ ^ M? OD «8 •A a» O •a J c . S ai ••-* : ab a> c C **-* En ^ -15 c S! ï-sg c ä ai OT es vi to JS S eu w 3 •O ai _ K _, o> o • a tm »i •s s ° 2 -O -2 u •ts S r « .Ü ai 3 fe « ti -S. : | < e C i . a — 5 o 'S « - 2 <u pc t.*2 ai c •<- E'iS o J5Ï O» n TS s 3 > a) 3 "SC Ü Vi J3 h > en S! E§* III -S DI U N 01 2 to 3 ü 1>£ÍT3 "S -C ° •00:3 Ï T S -f. M ta {3 t8 Ol Í M oi 5 3 5 - C3 C tfl ai •^^ V fr4 S : 5 C 3 Ü (U = c ai <2 :C0 r-; -*-» w *** ai 3 « M 2: 1 M C 'S c w S) Ü ¿ M O g m 01 3 01 h í (¡¿.¿Si, c* — h¡ a c T3 « c < S c a .Süqan2 2 «ñí ° ai ^ DD s g o •* .E M * c £ « SS a " C c «J ^ =5 .ïï .1 0> CUD'S t-J ai g § W S a> 'C : í . * -t¡ o, c •£ a; S S 5! S 3•o — •S-à c ¿ g o a» »to 3 a 0 Q> M O « S U M •O XI C c » : 3 . - < a) s ,3 | & |gS « 0 C t. u 3 £ »! .2-3 C CD 2 = T3 0 ^ 2 | l | a.s CÄI •s « •a E, :18 * f t - ^ 0> £ 1 en ^.2 ft .5 ïï C T3 ' •Si 3 Oí \ Vi w N c íC m w .Tí •* ai ai ™ c W ni S - .2 «M t 3 ¿ M2 ••= a> o S o u. m > ai ^s •a en r c .oai -o M M S a> II II ai^ . ai . _ ai c x> ll-sl ^% 5 s - te > tn ai m _ - c O J3 T3 B-S* e !.M lf C 1) 3-0 s * « SS SVu S ai ¿¿ -C C>3 t > i E c ^ S Ü "S S'S g E •r" es a» * 3 •S-3 "S ^ "Ñ Q ' a» o *5 oí "O S t í «£ O C Ml (U *" WD CO CU 0 w IH *¡ -3 ; i C « ¡ 3 2 j3 w - ^5 ^ S M t 3.C-E O S-S^-f fcoQ a> ai ai > .2 ^ — >- S ' f i ^ i C 3 ¿ à < Í 82 | S -äB C T3 e to s 01 to c e « c8 fi 3 Q — es M ai C • 3 T 3 . S I an ai i 3i o S2S| . 2 T3 C 3 fi ai to Í 5 - a ai QO C 3 O) - S _, :C0 la3S3 ¡^ * - " g ü !2 ai S •£ ^ -T3 ** l i ^ - O - i i f f l ü - c S ^ ' a c 22. T 3 . - a § ^ o i ( U = - a 3 iS 33 ¿3 ^^ N E 3 T 5 •a c c - g t - £ g f i 'S •« ™ c « f i » S - * s ' B ± 3 CU Ol . t i 2 2 .2 & Ë a 22f io « oí ¿ J T3 <S Ol CQT3>t«i ; 5 OH o) H Ji 2 -3 « .S S ai 'S ¿3 "° w j f •11 CS 7n (O "*"* Ol _í¿ ' Ol ¡il c 212 000 •SS: £2 » E - - § ï «3 5 i» O u . S — °c S -g ~„ c •« a «" 'S ! P « 3* T 3 0 0 3 ti _ S S) * 4 Q ggfe< H S ^o, -C -S II' J « Cd t. 18 C wi-E -g • ai o _ I -« _- 0) m *es 's 13 <a ^ a. Ss « c ai S c 2-S .S fi T3 6 0 Ç 01 ë Ce G n s 3 - a S c « " 0 •12 Ö 'S « .3>.S .§ 2 S ü C Í 3 Q 0 J 3 " e j " 2 c £ .3, o c T3 3 e H• ai w ai . e "> u 1-c IHs S - i8 u ' oi ^ 2 Se T i 2¡o« g " fi £?'"• w M S •s ai ft Oí P 10 3 — 3 J«i CO Kl T> -O £ X ¡ flj **• CÖ C J! •« 'S ai j = :iá .E a» £ m 01 O S « i l » c : N 'S - 2 m 18 A S2 2 T Í W 01 JE t ) »•g O11:3 fc> M _ » c « .2 w CQ C g S£18 < 3 §s S g « .2 g to o> •.S2Q S S c toi" J) g N rÇ-o p S T3 E c o O :« C3 3 . S ¿J 'S 'S .E M w •* -£ O - B A S M ¡F, « M* T3 01 ft 01 J E a." Q •2P<8 „ g g.¿3 o. b, § ^ C :cö ci) «I C « Ü ï à • c « c ai c8 Ä - T i « 5 -S c .£ ' SS c " ^ 3 •e t«aS S c r. ' Sc o Í 3 1C8XÍ S o j ; ai tn t . ai ai •¿c¿^ fi xt - c t8 tUDt¿3 - " oí •a §»§ ¡o ^ ; « Ü oi o » .5 c O a s) ¿ a a» i-Sj.2 ati fc 1 3 T 3 •*-» M g 2' 2i « l e g ' s ¿Ë 3T3J 01 O Ol « ^ S | c S o.S S H ox: 2 2"° o L, J3 <-> T3 01 :t8 II« E? -S? J3 °»T3 si rai í ai m* • " n S IB S " . * « c «.g E-t^¡"w » - c o QJ ? M 3-^ in fi ¡ j « ü Ol O B ' S 3 o JS ai * ; ¡> M .'S T3 ^ e e c -o c • m Sñ*S i Qj 01 ro Ä S e s g .2 5 c ai Utils 1 W ( O " 3 r^ C l m m v 2.2 « . ( Ol faO ¡ 3 C 3 *¡ S Q.E |>23 2 5 t f l g X* a» Mops j ¿ a> i S3 ^ tn t. „, j f j <8 (8 X C u ai c ^ 2 ai «M « a 2 §"7 Ï 5 A « ™ a. = «4-l C H ^ Ë w i e —1/ *^« •—' S •S c S •o •> il h '« 2 ' 3-P'-3 Q 3 oiU y -s S* 3 £ 2 M. i ^ l s a ü = œ i 3 CL, es Ï N O S o C e . 2 . - S - J g >js .a 2Ë eg C « 3 g 2 &S S: M slS>«JS|i| s r f ' S g g «-S 2 2 g J k Ol fi Ol "O J3 . :tS - 18 o J5 ^ .2 ^m ooí ™ 4-> c x 2 .2 b ai ai w S oi C S Sí 'S C c ai •—i S X! •XO! x 18 : > o. C M H w to • « cops ^ ^ c .2 E -2 « xi î ai :Í8 i_ :18 C í8 ^r^¡ '3 DEUTSCHLAND I5AI)IS( MKS TABULAIT 04.04.96 0404 96 78530 BADEN-BADEN BW mdustrienationen hoffen auf einen Stellenaufschwung durch neue Informationstechnologien Suche nach Patentrezepten für den Arbeitsmarkt Von Ingo Bierschwale Lille - Die Bundesrepublik setzt auf Kleinarbeit und will die Zahl der Arbeitslosen mit vielen kleinen „Bündnissen für Arbeit" bis zum Jahr 2000 um die Hälfte reduzieren. In Frankreich, wo die Arbeitslosigkeit ebenfalls weiter wächst, sucht Präsident Jacques Chirac sein Heil in großen Entwürfen: Nach seinem „Memorandum für ein europäisches Sozialmodell", das er der EU-Regierungskonferenz in Turin präsentierte, prägte Chirac auf der Beschäftigungskonferenz der führenden Indu- striestaaten (G-7) in Lille das Schlagwort eines „dritten Weges" in der Arbeitsmarktpolitik. Wie dieser andere Weg - der Flexibilisierung der Arbeit nach dem Vorbild der USA mit möglichst geringen Abstrichen an den traditionell gewachsenen sozialen Standards in Europa konkret aussehen könnte, wurde in Lille noch nicht so recht klar. Zwar versicherte der französische Finanzminister Jean Arthuis, der Vorschlag Chiracs sei von den Teilnehmern der Konferenz „äußerst positiv" aufgenommen worden. Als aber beispielsweise die britische Arbeitsministerin Gillian Shepard vom französischen Fernsehen befragt wurde, wie dieser „dritte Weg" aussehe, wußte sie keine An wort zu geben. Auf der Suche nach Konzepten zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit schielt auch die Bundesregierung eher über den „großen Teich", auf die USA, als auf den europäischen Partner Frankreich. Die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik seien zu starr und müßten „flexibel" werden. Was Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) mit der technokratischen Verschleierungsformel einer notwendigen „stärkeren Lohndifferenzierung nach unten" um- schrieb, führte die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) in einer in Lille vorgelegten Studie offen vor Augen. Der erfolgreiche Abbau der Arbeitslosigkeit in den USA von zehn auf derzeit 5,5 Prozent.der erwerbstätigen Bevölkerung sei mit der Entstehung einer „Unterklasse" von „armen Arbeitern" einhergegangen. Dem hielt die amerikanische Delegation entgegen, daß in den vergangenen Jahren in den USA acht Millionen Arbeitsplätze neu entstanden seien. Die Amerikaner rühmten die neue Dynamik, die von den neuen Informationstechnologien ausgehen werde. Oranienburger Generalanzeiger 03.04.96 16515 ORANIENBURG Allemagne BR 03.04.96 Suche nach dem Konzept gegen die Arbeitslosigkeit G-7-Minister proben Schlagworte / USA als Vorbild? Lille (dpa). Die Bundesrepublik setzt auf Kleinarbeit und will die Zahl der Arbeitslosen mit vielen kleinen „Bündnissen für Arbeit" bis zum Jahr 2 000 um die Hälfte reduzieren. In Frankreich, wo die Arbeitslosigkeit ebenfalls wächst, sucht Präsident Jacques Chirac sein Heil in großen Entwürfen: Nach seinem „Memorandum für ein europäisches Sozialmodell", das er der EU-Regierungskonferenz jn Turin präsentierte, prägte Chirac auf der Beschäftigungskonferenz der sieben führenden Industriestaaten (G*J) in Lille das Schlagwort eines „dritten Weges" in der Arbeitsmarktpolitik. Wie dieser andere Weg - der Flexibilisierung der Arbeit nach dem Vorbild der USA mit möglichst geringen Abstrichen an den traditionellen sozialen Standards in Europa konkret aussehen könnte, wurde in Lille noch nicht so recht klar. Die G-7-Minister wichen der Frage in ihrer Schlußerklärung aus und erhoben Wachstum und Wohlstand für möglichst viele zu gleichrangigen Zielen. Zwar versicherte der französische Finanzminister Jean Arthuis, der Vorschlag Chiracs sei von den Teilnehmern der Konferenz „äußerst positiv" aufgenommen worden. „Flexibel" unter die Armutsgrenze? Als aber beispielsweise die britische Arbeitsministerin Gillian Shepard vom französischen Femsehen befragt wurde, wie dieser „dritte Weg" aussehe, wußte sie keine An wort zu geben. Auf der Suche nach Konzepten zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit schielt auch die Bundesregierung eher über den „großen Teich", auf die USA, als auf den europäischen Partner Frankreich. Die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik seien zu starr und müßten „flexibel" werden. Was Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) mit der technokratischen Verschleierungsformel einer notwendigen „stärkeren Lohndifferenzierung nach unten" umschrieb, führte die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) in einer in Lille vorgelegten Studie offen vor Augen. Der Abbau der Arbeitslosigkeit in den USA von zehn auf derzeit 5,5 Prozent der erwerbstätigen Bevölkerung sei mit der Entstehung einer „Unterklasse" von „armen Arbeitern" einhergegangen. Etwa 18 Prozent aller Vollzeitbeschäftigten in den USA erhielten ein Einkommen unterhalb der Armutsschwelle. In Westeuropa seien dies im Schnitt zehn Prozent. DIERHEINPFALZ Domarsberpr Rundschau 03.04.96 67205 KIRCHHEIMBOLANDEN RP ' Millionen Kinder müssen arbeiten • GEtfF (kna). In vielen Ländern Schwarzafrikas und Südostasiens ist nach einem Bericht der Internationalen Arbeitsorganisation Kinderarbeit nach wie vor weit verbreitet. Weltweit arbeiteten ioo bis 200 Millionen Minderjährige, heißt es in einer gestern veröffentlichten Studie. So arbeite in Indien, Indonesien und Ghana jedes vierte Kind unter 15 Jahren mindestens acht Stunden am Tag. Im Senegal steige der Anteil der arbeitenden Kinder zu bestimmten Jahreszeiten auf über 40 Prozent. Die Arbeitsbedingungen seien in vielen Fällen besorgniserregend. Hauptgründe für die Kinderarbeit sind Armut, fehlende Schulen und Analphabetismus. Der weitaus größte Teil der Jungen arbeite in landwirtschaftlichen Betrieben. Mädchen würden vorwiegend im Haushalt der Eltern zur Arbeit herangezogen. In den Städten werde die Arbeit sehr schlecht entlohnt. Zudem würden die Mädchen in zahlreichen Fällen sexuell belästigt. • LOS SIETE GRANDES PRETENDEN ABRIR ON DEBATE SOBRE SUS EFECTOS EN EL EMPLEO Los ministros del G7 analizan mañana la mundialización de la economía Los ministros de Trabajo del grupo de loe siete países más industrializados (G7) se reunirán en Lille (norte de Francia), el 1 y 2 de abril, para analizar los efectos de la mundialización económica y financiera sobre el empleo. Con la reunión de Lille los siete grandes pretenden abrir el debate sobre los efectos sociales de la internacionalización de los flujos de capitales y del comercio, que según los especialistas podrían ser "perversos" PARÍS. Fernando Linares Esta reunión ha sido concebida por la presidencia francesa del G7 para preparar la cumbre de los países más industrializados, que se celebrará en la ciudad francesa de Lyon durante el próximo mes de junio, Los siete grandes (Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia), admiten que la mundialización de la economía es inevitable, pero mientras unos destacan sus "efectos positivos" otros prefieren poner el acento en los "riesgos" que comporta este proceso. Sobre este aspecto, el ministro francés de Trabajo, Jacques Barrot, expresó su deseo de que en la reunión de Lille pueda nacer "la idea de una especie de cláusula social en los intercambios internacionales", aunque sin enunciarla como tal puesto que, en su opinión, este concepto todavía tiene que "madurar". Cohesión social Por su parte, el ministro francés de Economía, Jean Arthuis, reafirmó la necesidad de sacar el mejor partido posible de la mundialización, sin poner en peligro por ello la cohesión social. Asimismo Arthuis reiteró la necesidad de preparar estas mutaciones para evitar que aumente la marginalización. Tanto Barrot como Arthuis coincidieron en señalar que los siete grandes tienen que trabajar codo con codo para permitir una "aproximación conjunta a los problemas sociales de la mundialización". En este sentido Barrot insistió en la necesidad de "tranquilizar' ' a la opinión pública mundial sobre los efectos de esta evolución. El ministro galo recalcó que había que "recordar" a los trabajadores la necesidad de ' 'evolucionar", en el sentido de la profesionalización, para poder adaptarse a un mercado de trabajo que requerirá mayor movilidad, mayor flexibilidad, una redistribución del tiempo de trabajo y una formación continuada. Umbral de la pobreza "Si no cambia nada, estaremos condenados a movernos entre la deriva de Estados Unidos, donde aumenta la inquietud por el aumento del número de estadounidenses que se hallan en el FOTO DE ARCHIVO DE UNA DE LAS ÚLTIMAS REUNIONES DE LOS SIETE GRANDES Sindicatos y partidos de izquierdas convocan una 'contracumbre' en Lille Paralelamente a esta reunión, las organizaciones sindicales, partidos de izquierda y agrupaciones de desempleados han convocado una "contracumbre sobre el empleo" en Lilla, coincidiendo con la reunión ministerial del G7. Con esta reunión paralela, estos colectivos pretenden denunciar elriesgode que la mundialización haga que los salarios o la protección social se nivelen "por lo bajo". Asimismo, tanto los sindicatos como el resto de las organizaciones temen que en Europa se sigan poniendo en entredicho las conquistas sociales logradas en las últimas décadas. Por su parte, fuentes diplomáticas cercanas a la reunión han confirmado que ni el secretario estadounidense del Tesoro, Robert Rubin, ni los ministros de Finanzas de Japón, Wataru Kubo; Alemania, Theo Waigel; Canadá, Paul Martin; Reino Unido, Kenneth Clarke, e Italia, Lamberto Dini, acompañarán al francés Jean Arthuis en esta reunión de umbral de la pobreza, o el estancamiento europeo en el subempleo crónico y el desempleo", afirmó el ministro francés de Trabajo. En principio, y por expreso deseo del presidente francés, Jacques Chirac, estaba previsto que en la reunión que se cele- los siete grandes sobre el empleo. La presidencia francesa ha atribuido estas ausencias a problemas de "política interior", aunque los especialistas consideran que este hecho demuestra que la segunda reunión del G7 sobre el empleo, tras la celebrada en Detroit en el mes de marzo del año 1994, no es una prioridad para los responsablesfinancierosde los siete países más industrializados. Chicac en ia inauguración Hay que indicar, finalmente, que la reunión de Lille será inaugurada por el presidente de la República francesa, Jacques Chirac. En la primera jomada del encuentro intervendrán, también, el direcMf de la Organización Internacional del Trabajo/UIT), Michel Hansenne, y el secretario generare la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE), Jean Claude Paye. brará la próxima semana en Lille participaran no sólo los ministros de Trabajo de los países del G7, sino también los de Finanzas. La presidencia francesa del G7 esperaba confrontar los puntos de vista de los ministros de Finanzas, conocedores de los mercados, con los de Trabajo, encargados dr las políticas sociales y las relativas al empleo. Pero a úllima hora, según fuentes oficia'cs. los ministros de Finanzas scan sustituidos en la mayoría de los casos por sus secretarios d>.' Estado o ministros delegado:.. ESPAÑA 31.03.96 ESPAÑA MADRID 31.03.96 " «G-7»: el relajamiento del empleo centrará la reunión ministerial qne empieza el limes ESPAÑA Los titulares de Trabajo analizarán los efectos de la mnndialización económica París Los ministros de Trabajo del «G-7» se reúnen en Lille (Francia), el Iones y el martes, para analizar los efectos de la mnndialización economic» sobre el empleo. El encuentro, concebido por la presidencia francesa del Grupo para prepararla «cumbre»» que se celebrará en junio, pretende abrir el debate sobre los efectos sociales de la internacionalizadon de los flujos de capitales y del comercio, que según algunos podrían ser «perversos». Los «Siete Grandes» -EEUU, Japón, Ca- visto que en la reunión del Lille participaran nadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Ita- no sólo los ministros de Trabajo de los países lia-, admiten que la mnndialización de la eco- del «G-7», sino también los de Finanzas. nomía es inevitable, pero unos destacan sus La presidencia francesa del «G-7» esperaba efectos positivos mientras que otros prefie- confrontai' los puntos de vista de los minisren poner el acento en los riesgos que com- tros de Fiíanzas, conocedores de los mercaiX3»ti este proceso, informa F.fe. dos, con :os de Trabajo, encargados de las El ministro francés de Trabajo, Jacques Ba- políticas sxiales y de empleo. rrot, expresó su deseo de que en Lille pueda Pero a última hora, los ministros de Finannacer la idea de una especie de cláusula so- zas serán sustituidos en la mayoría de los cacial en los intercambios internacionales, aun- sos por sus secretarios de Estado o ministros que sin enunciarla como tal, puesto que, en delegados su opinión, este concepto todavía tiene que Fuentes diplomáticas han confirmado que madurar. ni el secretario estadounidense del Tesoro, Por su parte, el ministro francés de Eco- Robert Rubin, ni los ministros de Finanzas de nomía, Jean Arthuis, reafirmó la necesidad Japón, W.itaru Kubo; Alemania, Theo Waide sacar el mejor partido posible de la mun- gel; Canadá, Paul Martin; Reino Unido, Kendialización, sin poner en peligro por ello la co- neth Clarke, e Italia; Lamberto Dini, acomhesión social, y de preparar estas mutaciones pañarán íl francés Jean Arthuis en esta reupara evitar que aumente la marginalización. nión sobre el empleo. Tanto Barrot como Arthuis coincidieron en La presidencia francesa ha atribuido estas señalar que el «G-7» tiene que trabajar «codo ausencias a problemas de política interior, con codo» para permitir una aproximación aunque los especialistas consideran que este conjunta a los problemas sociales de la mun- hecho demuestra que la segunda reunión del dialización. «G-7» sobre el empleo, tras la celebrada en Barrot insistió en la necesidad de tranquili- Detroit eti marzo de 1994, no es una prioridad zar a la opinión pública mundial sobre los para los responsables financieros. efectos de esta evolución, aunque recalcó que La reunión de Lille será inaugurada por el había que recordar a los trabajadores la nece- presidente francés, Jacques Chirac, y en la sidad de evolucionar para poder adaptarse a primera jornada intervendrán el director de un mercado de trabajo querequerirámayor la Organización Internacional del Trabajo movilidad, mayor flexibilidad, una redistri- (OIT), Michel Hansenne, y el secretario genebución del ttempo~de2rabajoy«ina formación raí de la Organización para Ja Cooperación y continuada. '" ~. el Deiarrotip.Econámicos (OCDE), Jean «Si no cambia nada, estaremos condenados Claude Paye. . "" a movernos entre la deriva dé EEUU, donde Organizaciones sindicales, partidos de izaumenta la inquietud por el incremento del quierda y agrupaciones de desempleados han "número de ciudadanos que están en el um- convocado una contracumbre en Lille, coincibral de la pobreza, o el estancamiento euro- diendo con la reunión, para denunciar el peo en el subempleo crónico y el desempleo», riesgo de que la mündialización haga que los . afirmó el ministro francés de Trabajo. salarios o la protección social se nivelen por En principio, y por expreso deseo del presi- lo bajo y de que en Europa se sigan poniendo dente francés, Jacques Chirac, estaba pre- en entredicho las conquistas sociales. 29.03.96 G M K ) | a e E C O Û M Y SOCEDM) ^-IA GACETA •DE LOS NEGOCIOS MADRID •? Tecnología y empleo dejan de ser rivales Hasta ahora, tecnología y empleo habían sidorivales,para algunos, incluso irreconciliables, pero probablemente las nuevas tecnologías puedan convertirse en las grandes generadoras de-puestos de trabajo. Esa es el menos la convicción del máximo responsable de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE), Jean Claude Paye. La OCDE participará como invitada, junto con la Organización Internacional de Trabajo (OJTJen la reunión especial que el Grupo de los Siete (G-7), los más ricos del mundo celebrarán el lunes para buscar soluciones a un problema que afecta sólo en los países de tan selecto club a más de 23 millones de personas. La OCDE aboga además por una mayor,flexibilizacióndel mercado de productos y de trabajo. Para otros, pensar que las fuerzas del mercado resolverán por si mismas el problema del desempleo es una mera ilusión y probablemente muy arriesgada. La presidencia francesa atribueix el fet a problèmes "de política interior" L'absència dels ministres d'Economia desdibuixa la reunió del Grup dels Set Redacció PARÍS El debat sobre l'ocupació que havia de centrar la reunió del Grup dels Set (G-7), que començarà d e ma a Lille, s'ha desdibuixat per l'absència dels ministres d'Economia. Els titulars d'aquesta cartera, que, menys l'amfitrió, serán substitute pels seus secretaris d'Estat o ministres delegats, son consideráis peces fonamentals en aquesta reunió, que començarà demà a la població francesa. La presidencia francesa l'havia concebut com la preparado de la cimera deis paisos mes industrialitzats, que tindrà Hoc a Lió al mes de juny i en la qual es tractarà dels efectes socials de la internacionalització dels fluxos de capitals i del comerç. Malgrat la invitado expressa que va fer la presidencia francesa als ministres de Finances, fonts diplomatiques van confirmar ahir que no ni assistiran el secretan nord-americà del Tresor, Robert Rubin; els ministres de Finances del Japó, Wataru Kubo; d'Alemanya, Theo Waigel; del Ca- nada, Paul Martin; del Regne Unit, Kenneth Clarke, ni el d'Itàlia, Lamberto Dini. De manera que només ni assistirà l'amfitrió, el ministre d'Economia francés, Jean Arthuis. La presidencia francesa ha atribuït aqüestes absències a problèmes de "política interior", encara que els espedalis- tes consideren que aquest fet demostra que la segona reunió del G-7 sobre ocuapció, després de la celebrada a Detroit (EUA), el marc de 1994, no es una prioritat per als responsables financers dels set països mes grans del mon. Els set grans admeten que la mundialitzadó de l'economia es inevitable, pero uns destaquen els seus efectes positius, mentre que uns altres prefereixen posar l'accent en eis riscos que comporta aquest procès. Confrontado Es per aixö que l'objectiu de la re unió era confrontar els punts de vista dels ministres de Finances, coneixedors dels mercats, amb els de Treball, encarregats de les politiques socials i d'ocupació. El ministre francés de Treball, JacEl president francés Jacques Chirac inaugurará \a reunió de demà ques Barrot, va expressar el seu desig que a Lille pugui néixer "la idea d'una especie de clausula social en els intercanvis internacioESPAÑA nals", encara que sense anunciar-la com a tal, atès 31.03.96 que, en la seva opinio, aquest concepte encara ha de "madurar". AVUI BARCELONA A favor de la mundialitzadó Per la seva part, el ministre d'Economia francés, Jean Arthuis, va reafirmar la nécessitât de treure el millor partit possible de la mundialitzadó, ' sense posar en perill la cohesió social, i preparar aqüestes mutacions per evitar que. augment! la marginalització. La reunió de Lille sera inaugurada pel president francés Jacques Chirac i intervindran en la primera jornada el director de l'Organització Internacional del Treball (OTTJ^Michel Hansenne; i el secretari general de l'Organització per a la Cooperció i Desenvolupament Economics (OCDE), Jean Claude Paye. Los miembros del G-7 se reúnen hoy en Lille para dar soluciones al desempleo • Francia y Alemania proponen una cláusula que evite el dumping social Los países miembros del G-7 (Alemania, Canadá, Estados Unidos, Francia, Italia, Japón y el Reino Unido) se van a reunir hoy y mañana en la ciudad fran- cesa de Lille para celebrar una cumbre tor general de'la OIT. Francia y Ale-, por el empleo a nivel de ministros, a la mania quieren incluir una "cláusula soque también han sido invitados el se- rial" en el comercio internacional para cretarío general de la OCDE y el direc- prevenir el dumping social. Gerardo G. Vallejo, LILLE j£fi?ww»a ..ai¿,iY.aii wj_~.i>¿S La explosión del comercio mundial ha tenido como consecuencia no deseada el deterioro del mercado de trabajo en los países ricos. La apertura de las fronteras y la desaparición de los aranceles en virtud del final del ciclo de la Ronda Uruguay y de la creación de la Organización Mundial del Comercio, han obligado a las sociedades más desarrolladas a plantearse el dilema de la reducción del estado del bienestar o la escalada del paro. Desde esta perspectiva, los países miembros del G-7 (Alemania, Canadá, Estados Unidos, Francia, Italia, Japón y el Reino Unido) se van a reunir hoy y mañana en la ciudad francesa de Lille para celebrar una cumbre por el empleo a nivel de ministros de Economía y Trabajo, a la que también han sido invitados el secretario general de la OCDE y el director general de la OIT, y que será presidida por Jacques Chirac. Los trabajos arrancarán esta mañana, después del protocolario discurso de bienvenida del presidente de la República Francesa, con el planteamiento de una pregunta: ¿qué ha pasado desde la cumbre de Detroit en materia de actividad, de empleo y de políticas económicas en los países del G-7? Crecimiento sin empleo Efectivamente, la última vez que los países más industrializados se plantearon estos temas fue en la reunión celebrada en Detroit hace dos años y que, como ésta de Lille, estuvo consagrada al empleo. Desde entonces, el índice medio de paro en estos siete países apenas ha variado, a pesar de la recuperación del crecimiento económico. Sin embargo, el dato es engañoso porque esconde la existencia de dos ff *///vy ^- Fuente: Ote Zelt/Globtu El coste social, a debate Una cuestión que según muchos analistas impide la creación de empleo es el elevado componente de cargas sociales (seguridad social, jubilaciones etc.) en los salarios. El gráfico degrupos: uno en el que el paro ha descendido gracias al recorte de las prestaciones sociales y otro en el que el Estado del bienestar aparece como enemigo de la reducción del número de parados. Estados Unidos y el Reino Unido estarían a la cabeza del primer grupo, con un índice de paro que ha bajado algo más de un punto, frente al otro grupo liderado por Alemania y Francia, con un crecimiento del paro, en el primer caso, de medio punto, y un estancamiento, en el segundo. muestra diferencias importantes entre los países del G-7, con la excepción de Canadá, en el nivel del coste social. En Alemania el 42,1% del coste por trabajador industrial por hora va a parar a las arcas del Estado, sólo el 57,9% del gasto total (44 marcos), está destinado al trabajador (25.5 marcos). En el Reino Unido sólo el 29,9% del gasto va al fisco. El premio Nobel de Economía, Gary Becker, señala como causas de estas diferencias "las intervenciones públicas en los mercados de trabajo, las reglamentaciones de todo tipo y la existencia de salarios mínimos muy elevados". Un conocido diagnóstico liberal que, sin duda, marcará las primeras diferencias en los debates de Lille. Los países continentales, como Francia y Alemania, con el apoyo de la OIT, plantearán la iniciativa de la Unión Europea que pretende incluir una "cláusula social" en el comercio internacional, que prevenga el dumping social. Es decir, aquellos países que se benefician de algún tipo de esclavitud, ya sea abajo la fórmula del trabajo carcelar o del trabajo forzado, así como del empleo de niños. El pasado jueves, el ministro francés de Trabajo, Jacques Barrot, en la presentación de la cumbre, señalaba la necesidad de evitar el riesgo de que la mundialización de la economía ignorara "la dimensión social y el capital humano". ESPAÑA < 5§s§° 01.04.96 MADRID Más ricos, pero más viejos Otro problema que se añade a la globalización en el caso de los países más ricos en relación a la financiación de la seguridad social y las jubilaciones es la demografía. Estos países son los que más han reducido su tasa de fecundidad y más han incrementado su esperanza de vida. En consecuencia, sus po- blaciones han envejecido espectacularmente. Japón presenta el caso más agudo; sus 125 millones de habitantes baten el récord mundial de longevidad y su débil fecundidad (1,5 niños por mujer) no le permite renovar las generaciones. La situación será tan grave que en el año 2025, el 26% de la población tendrá más de 65 años. Contracumbre Como siempre durante las cumbres del G-7, una convocatoria paralela de organizaciones contestatarias se da cita en la misma ciudad. En Lille, el colectivo Otras Voces del Planeta, integrado por asociaciones de parados y organizaciones sindicales y políticas, celebrará una contracumbre por el empleo, con el obje- tivo de denunciar "la ofensiva liberal", los efectos de la globalización de la economía y la precariedad del empleo. Esta tarde, la contracumbre celebrará un debate en el que han anunciado su participación dirigentes de organizaciones alternativas de varios países europeos y africanos. Las Provincias Valencia El G-7 debatirá una "cláusula social" que proteja el empleo de los países ricos PARIS. (COLPISA-AFP.) — La reunión de los siete países más industrializados (G7) en la ciudad francesa de Lille de hoy y mañana, que preparará la cumbre de los jefes de Estado y de gobierno que tendrá lugar en Lyon a finales de junio y pretende abrir el debate sobre las medidas a adoptar para limitar los perjuicios sociales que conlleva la internacionalización de la economía. Entre las propuestas reaparece la iniciativa de que una "cláusula social" proteja el mercado de trabajo de los países ricos ante las ventajas competitivas de aquellas localizaciones que cuentan con t i po de cambio menos rigurosos y diferentes condiciones laborales. Los ministros de Finanzas de Estados Unidos, Japón, Canadá y Alemania declinaron la invitación para participar en esta reunión de los ministros de Economía y Trabajo. Sin embargo, estos responsables económicos acudirán a Lyon, porque en esa cita se abordarán las cuestiones monetarias junto con las conclusiones sociales de Lille, según fuentes autorizadas. A pesar de los efectos perversos de la internacionalización de los flujos de capital y del comercio sobre el empleo en los siete países más industrializados (Estados Unidos, Inglaterra, Canadá, Japón, Alemania, Francia e Italia), que totalizan 23 millones de parados (el 7 % de la población activa conjunta) Lille no será el escenario de un ataque frontal contra la mundialización. Se trata más bien de potenciar la toma de conciencia de la opinión pública "sobre la necesidad de dar una dimensión social a la internacionalización económica", según el ministro francés de Trabajo, Jacques Barrot, coordinador del G7. "La globalización no debe ser únicamente un asunto a tratar por los financieros", explicó Barrot. El presidente francés Jacques Chirac así como Michel Hansenne, director de la Organización Internacional del Trabajo, (OIT), y Jean-Claude Paye, secretario general de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE), plantearán de nuevo en Lille la noción de "cláusula social" en el comercio mundial, para luchar contra las distorsiones de la competencia ocasionadas por los tipos de cambio y las diferentes condiciones de trabajo. Por su parte, el presidente de la Comisión Europea, Jacques Santer, explicará en la reunión del Grupo de los Siete (G-7) de hoy lunes en la ciudad francesa de Lille su "pacto de confianza", un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. El jefe del Ejecutivo comunitario explicará ante los ministros de Finanzas y altos representantes de los siete países más desarrollados, que integran el G-7, su proyecto para crear puestos de trabajo. El plan de Santer, que contempla invertir en las grandes redes transeuropeas los fondos del presupuesto comunitario que no fueron gastados, no recibió hasta el momento el apoyo necesario de los gobiernos de los socios comunitarios. LANZA 2 Me abril/1996 ESPAÑA CIUDAD REAL CHIRAC CONSIDERA EL FOMENTO DEL EMPLEO UNA PRIORIDAD El G7 estudia cómo afrontar la mundialización de la economía Los ministros de Trabajo del Grupo de los Siete países más industrializados del mundo (G7) se encuentran reunidos en Lille (norte de Francia) para estudiar y discutir ios ajustes económicos necesarios para afrontar la progresiva mundialización de la economía. En la reunión de los países más poderosos del mundo, que será clausurada hoy, participan los ministros de Trabajo de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia. En principio, estaba previsto que participa- ran también en esta reunión los ministros de Finanzas, para aunar sus posiciones con los responsables de las políticas de empleo, pero finalmente éstos han delegado su presencia en sus secretarios de Estado o ministros delegados. FERNANDO LINARES Lille (Francia) Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera reunión del G7 sobre el empleo celebrada en Detroit, en 1994, él había querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el debate que comenzó en la ciudad estadounidense. Explicó que este deseo se basa en dos motivos: el primero es que el empleo sigue siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública porque existen 22 millones ae parados en los países del '.•7, y el segundo es por el •?: safio que representa la ,- idialización de la econo' a. Chirac recordó que exis>j i dos modelos en cuanto a s condiciones de funcionaento del mercado de trabajo, ul modelo anglosajón y el modelo de la Europa continental. F.i presidente francés definió el modelo anglosajón como el de la "precariedad", puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de empleo, y el de la Europa continental como el del "desempleo", fomentado por una protección social más extendida y salarios más elevados. El presidente francés subrayó que entre los modelos de la "precariedad" y el "desempleo" hay que buscar una "tercera vía" para responder a los desequilibrios económicos e invitó a los participantes a definir los contornos de esta "tercera Wa". En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión Europea, Jacques Santer, que explicó el llamado "pacto de confianza", un plan para EFE I Jacques Chirac durante su discurso de apertura reinvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje importante que había que transmitir a los ciudadanos y que deberían recoger las conclusiones de la presidencia francesa del G7 es que la globalización y el desarrollo tecnológico no favorecerá sólo a los más cualificados, sino que la mundialización debe conducirnos a "crear verdaderas oprtunidades para todos". Por primera vez en este tipo de reuniones, la presidencia francesa del G7 invitó a intervenir en ¡a reunión a la Organización Internacional del Trabajo (OIT) y a la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE). El director general de la OIT, Michel Hansenne, presentó un documento sobre la dimensión social de la mundialización económica y financiera. La "receta milagrosa" Hansenne consideró que no existe una "receta milagrosa" para evitar que la globalización de la economía tenga una repercusión perversa en el mercado del trabajo, sino que cada país tiene que "constituir su propio plato" sacando provecho de las experiencias propias y ajenas. El secretario general de la OCDE, Jean Claude Paye, recalcó que "no hay alternativas" a este proceso de mundialización, sino una necesidad de adaptación lo más rápida posible a esta globalización de la economía. Paye consideró que si algún país pretende retrasar o protegerse de la mundialización encerrándose en medidas proteccionistas, su economía quedará rezagada. En cuanto a dónde puede hallarse la "tercera vía" que propugna Jacques Chirac, el secretario general de la OCDE subrayó que ésta se encuentra en alguna parte entre el modelo anglosajón y el modelo continental europeo. Organizaciones sindicales, partidos de izquierda y agrupaciones de desempleados han convocado para hoy una manifestación en Lille para denunciar el riesgo de que la mundialización haga que los salarios o la protección social se nivelen "por lo bajo" y de que en Europa se sigan poniendo en entredicho las conquistas sociales. ESPAÑA LEVANTE 02.04.96 VALENCIA La OIT insta a lös siete países más ricos a reducir el paro mundial Chirac invita al G7 a reducir la protección social al desempleo FERNANDO LINARES R E U N I O N DEL G-7 S O B R E EL E M P L E O ULLE (FRANCIA). EFE Los ministros de Trabajo del Grupo de los Siete países más industrializados del mundo (G7) se encuentran reunidos desde ayer en Lille (norte de Francia) para estudiar y discutir los ajustes económicos necesarios para afrontar la progresiva mundialización de la economía. En la reunión, que será clausurada hoy, participan los ministros de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia. En principio estaba previsto que participaran también en esta reunión los titulares de Finanzas, para aunar sus posiciones con los responsables de las políticas de empleo, pero al final éstos han delegado en sus secretarios de Estado u otros representantes. I Los ministros de Trabajo de los siete países más ¡industrializados del mundo estudian en Lille Imedidas de ajuste para hacer frente al problema del paro I Evolución del empleo en los países del G-7 desde 1990 a 1995 (en %) ,. +6.5 -... Alemania (Pert») EEUU. Japón Francia Gran Bretaña Kalla Canadá 1995: G-7 = +2.4 % Unión Europea = -3.2% Fuente: OCDE Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera reunión del G7 sobre el empleo celebrada en Detroit, en 1994, él había querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el debate que comenzó en la ciudad estadounidense. Recordó que existen dos modelos en cuanto a las condiciones de funcionamiento del mercado de trabajo, el modelo anglosajón y el modelo de la Europa continental. El presidente francés definió el modelo anglosajón como el de la «precariedad», puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de empleo, y el de la Europa continental como el del «desemChirac, ayer, al inaugurar la reunión del G7. REUTER-P. ROSSIGNOL pleo», fomentado por una protección social más extendida y Europea, Jacques Santer, expli- Por primera vez en este tipo de salarios más elevados. có el llamado pacto de confianreuniones, la presidencia franza, un plan para reinvertir fon- cesa del G7 invitó a intervenir La «tercera vía» dos comunitarios sobrantes en en la reunión a la Organización El presidente francés subra- la creación de empleo. El jefe Internacional del Trabajo (OIT) yó que entre ambos modelos del Ejecutivo comunitario expli- y a la Organización para la Cocó que el mensaje importante operación y el Desarrollo Ecohay que buscar una tercera vía para responder a los dese- que había que transmitir a los nómicos (OCDE). quilibrios económicos, e invitó ciudadanos y que deberían rePrecisamente, la OIT hizo a los participantes a definir los coger las conclusiones de la ayer público un documento en contornos de esta tercera vía. presidencia francesa del G7 es el que insta a los ministros de En su opinión, debería reducir que la globalización y el desa- Trabajo del G7 a ser capaces las prestaciones sociales que rrollo tecnológico no favorecerá de adoptar medidas «imporprotegen a los desempleados sólo a los más cualificados, sino tantes» en materia de empleo, para fomentar la búsqueda y que la mundialización debe pues de ellas depende el éxito conducimos a «crear verdadecreación de empleo. de la lucha contra el desempleo El presidente de la Comisión ras oportunidades para todos». a nivel mundial. HUELVA INFORMACIÓN ESPANA 02.04.96 INTERNACIONAL Los ministros de Trabajo del G7 buscan medidas en materia de empleo Está Sn juego la lucha contra el paro a nivel mundial, según la OIT La Organización Internacional del Trabajó (OIT) espera que los ministros de Trabajo del G7, reunidos en la ciudad de Lille, norte de Francia, sean capaces de adoptar medidas "importantes" en materia de empleo, pues de ellas depende el éxito de la lucha contra el desempleo a nivel mundial. GINEBRA (SUIZA)ZEFE El G7 (Alemania, Francia, Reino Unido, Italia, Japón y Canadá), con el 14 por ciento de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios, produce la mitad de producen la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40 por ciento de los flujos de inversiones directas. "Esos porcentajes demuestran lo importante que es paca la economía mundial y lógicamente para las perspectivas mundiales de empleo, el comportamiento de esas siete economías", destacó el director general de la OIT, Michel Hansenne, en un informe preparado especialmente para esta reunión de Lille. Según datos de la OIT, de 1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo de los siete países más industrializados del mundo (G7), pasó de 13 a 24 millones. La cifra no incluye los 4 millones de personas que renunciaron a la idea de buscar trabajo ni los 15 millones de trabajadores empleados a tiempo parcial. Paralelamente, el número de trabajadores activos pasó en el conjunto de esos siete países de 273 a 322 millones, según datos de la OCDE recogidos por la OIT, para cuyos expertos no es de extrañar que la incertidumbre reinante en materia de empleo haya suscitado llamamientos al proteccionismo comercial en EEUU y provocado un vasto movimiento de huelgas en Francia. Incluso en Japón, donde el mercado de trabajo ha sido durante mucho tiempo considerado como el más estable de los países industrializados, conoce ahora problemas de empleo. En opinión de la OIT, los problemas de en.pleo en los países industrializados, aunque revisten formas diferentes en EEUU, Japón y Europa occidental, se explican fundamentalmente por el escaso crecimiento económico registrado en los últimos veinte años. "Puede decirse sin miedo a equivocación que la tasa elevada y persistente de desempleo detectada en los países del G7 resulta esencialmente de una demanda global insuficiente asociada a unos índices de crecimiento débiles", recoge el informe de la OIT. Para sus expertos no cabe por tanto la menor duda de que la debilidad del crecimiento económico es en sí misma la causa mayor de ft^.^B EFE El grupo G7 estudia los problemas del paro en el mundo. los problemas estructurales del mercado de trabajo. "Es evidente que las economías de los países del G7 están lejos de funcionar a plena capacidad, pues la demanda es insuficiente, existe un desempleo masivo y la inflación se sitúa en los niveles de los años sesenta", arguye la OIT, para minimizar luego algunas de las causas que suelen atribuirse a los problemas de empleo. Así, la OIT no cree que el desempleo pueda achacarse al aumento de los intercambios comerciales, al progreso tecnológico o al alto nivel de los salarios reales y protección social. La OIT reconoce sin embar- go que los responsables políticos se encuentran a menudo confrontados aun doble desafío: aumentar lo más rápidamente posible la demanda de mano de obra sin provocar inflación y desequilibrios económicos por un lado, y aumentar las, posibilidades de empleo y rein•serción por otro. Para la OIT este doble desafío exige la adopción de. medidas interdependientes a nivel macroeconómico, estructural y sectorial, de ahí la necesidad de que los responsables de las políticas fiscales y monetarias sitúen la promoción del empleo en el centro de su acción nacional e internacional. 5&° ESPANA 02.04.96 MADRID Chirac insta al G-7 a buscar una tercera vía entre el paro y la precariedad laboral Los dirigentes de la OCDE y la OIT discrepan de esa posibilidad La búsqueda de una tercera vía, entre la precariedad laboral y el paro, es el objetivo que Jacques Chirac ha marcado a los ministros de Trabajo del G-7 (Alemania, Canadá, Estados Unidos, Francia, Japón y el Reino Unido) reunidos en Lille para dar soluciones al paro. En el discurso de apertura, el presidente francés se preguntó "¿estamos condenados a elegir entre el paro y la Gerardo G. Vallejo, LUE Países con una tasa de paro baja suelen una fuerte inseguridad de empleo (precariedad laboral). Chirac expresó su convencimiento de que el dilema entre el desempleo y la precariedad laboral es uno entre muchos. Por eso, para el anfitrión de la reunión del G-7, "el reto de esta conferencia es definir los contornos de una tercera vía". Los dos primeros expertos que han intervenido en la "cumbre" han rebajado las expectativas de Chirac. Michel Hansenne, director general de la Organización Internacional del Trabajo (OIT), invitada por primera vez a una reunión del G-7, puso el acento de su intervención en que lo importante es elegir políticas concertadas entre los interlocutores sociales y explicar a la opinión pública las dificultades que plantea el proceso actual de globalización de la economía. Hansenne afirmó que "la teoría de la tercera vía no plantea una alternativa diferente, sino una mezcla de las otras dos". Con palabras diferentes, Jean Claude Paye, secretario general de la OCDE, expresó la misma idea: "El tercer camino se encuentra entre el modelo anglosajón y el europeo continental". Otra de las ideas apuntadas en el discurso presidencial, la advertencia de que las "formas mas o menos disfrazadas de esclavitud de adultos o de niños" que cada vez son mejor conocidas por las opiniones públicas de los países industrializados, "son y serán menos toleradas conforme la com- precariedad del empleo?" , para contestarse a renglón seguido que "la peor de las situaciones sería cambiar un mal por otro. Escoger una fuente de marginación y pobreza por la otra". HJasä tféipáro enfk>s países »del JGp* JJiÜälti 'iSSBfô Enero -Abril Julio 1994 petencia internacional se intensifique", también cayó en saco roto. Michel Hansenne se limitó a preguntarse si se puede establecer un vínculo directo entre el derecho de organización sindical, de negociación colectiva, de trabajo forzado con las normas de comercio internacional". El director general de la OIT se limitó a responder que la decisión le incumbe a la "comunidad internacional en las instancias apropiadas", aña- Octubre j^h|jp|?;^rÄbrii;-- /üJjio^viOctubjej J£$tâûa£âj„+ diendo que "el debate no está cerrado". El Gobierno francés, en el documento inicial, tampoco hace una mención expresa de la "cláusula social", aunque sí indica que "los efectos, por otra parte benéficos del comercio internacional podrían encontrar la oposición de ¡as opiniones públicas en razón de eventuales incumplimientos de los derechos fundamentales de los trabajadores". Por su parte, las delegación japonesa señala que "el 1995= Enero Jt996__j problema del comercio y de las normas sociales no debe ser abordado en esta conferencia ministerial" y recuerda que este tema fue debatido en el seno de la OCDE, donde "las posiciones de los países miembros son tan contradictorias que no han permitido elaborar ninguna conclusión clara hasta la fecha". La delegación estadounidense se manifestó en la misma línea y la alemana, encabezada por Theo Waigel, puso énfasis en el rigor presupuestario. JAÉN ESPAÑA 02.04.96 El Grupo de los Siete estudia cómo afrontar la nuuuüdizadón de la economía O Chirac subraya la necesidad de una "tercera vía"para responder a los desequilibrios económicos O La OIT responsabiliza a los países más industrializados de la lucha contra el desempleo a nivel mundial LILLE/EFE Los ministros de Trabajo del Grupo de los Siete países más industrializados del mundo (G7) se encuentran reunidos en Lille (norte de Francia) para estudiar y discutir los ajustes económicos necesarios para afrontar la progresiva mundialización de la economía. En la reunión, que será clausurada el martes, participan los ministros de Trabajo de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia. En principio, estaba previsto que participaran también en esta reunión los ministros de Finanzas, para aunar sus posiciones con los responsables de las políticas de empleo, pero finalmente éstos han delegado su presencia en sus secretarios de Esta~ do o ministros delegados. Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera reunión del G-7 sobre el empleo celebrada en Detroit, en 1994, él había querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el. debate que comenzó en la ciudad estadounidense. Explicó que este deseo se basa en dos motivos: el primero es que el empleo sigue siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública porque existen 22 millones de parados en los países del G-7, y el segundo es por el desafío que representa la mundialización de la economía. Chirac recordó que existen dos modelos en cuanto a las condiciones de funcionamiento del mercado de trabajo, el modelo anglosajón y el modelo de la Europa continental. El presidente francés definió c! modelo anglosajón como el de la "precariedad", puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de empleo, y el de la Europa continen- MULE ht AYRH W?$ . « * i t ¿rk h?. *> W.U. GERARD CERLES/AH SIETE GRANDES. Jacques Chirac inaugura la reunión celebrada en Lille. tal como el del "desempleo", fomentado por una protección social más extendida y salarios más elevados. "Tercera vía" El presidente francos subrayó que entre los modelos de la "precariedad" y el "desempleo" hay que buscar una "tercera vía" para responder a los desequilibrios económicos e invitó a los participantes a definir los contornos de esta "tercera vía". En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión Europea.'Jacques Santer, que explicó el llamado "pacte de confianza", un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje importante que había que transmitir a los ciudadanos y que deberían recoger las conclusiones de la presidencia francesa del G-7 es que la globalización y el desarrollo tecnológico no favorecerá sólo a los más cualificados, sino que la mundialización debe conducirnos a "crear verdaderas oportunidades para todos". OIT La OrganizacióryTnternacional del Trabajo (OJT) espera que los ministros de Trabajo del G-7. reunidos en la ciudad de Lille, norte de Francia, sean capaces de adoptar medidas "importantes" en materia de empleo, pues de ellas depende el éxito de la lucha contra el desempleo a nivel mundial. El G-7 (Alemania, Francia. Reino Unido, Italia, Japón y Canadá), con el 14 por ciento de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios. produce la mitad de producen la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40 por ciento de los flujos de inversiones directas. "Esos porcentajes demuestran lo importante que es para la economía mundial y lógicamente para las perspectivas mundiales de empleo, el comportamiento de esas siete economías" , destacó el director general de la OIT, Michel Hansenne. IDEAL Granada, ESPANA 02.04.96 Chirac pide la búsqueda de una tercera vía' para responder a los desequilibrios económicos El presidentefrancés inauguró en la ciudad de Lille la cumbre del Grupo de los Siete CÔLPISA-AFP LILLE. El presidente francés, Jacques Chirac, abogó por la búsqueda de una tercera vía' para responder a los desequilibrios económicos, al inaugurar ayer, lunes, en Lille (norte de Francia), la reunión del Grupo de los Siete países más industralizados del mundo (G7) sobre el empleo. En la reunión participan los ministros de Trabajo de los países miembros del G-7, Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Gran Bretaña s Italia. La sugerencia de Francia de incluir ana cláusula social en las relajones comerciales internacionales jrovocó ayer una nueva controversia en la reunión de ministros de [Vabajo y responsables de Econonía de los países del G-7, señalaon fuentes cercanas á la reunión. Tres miembros del G-7 —Gran Jretaña, Japón y Canadá— se nanifestaron por escrito en contra le traer a la mesa del G-7 un «tema ontrovertido que debería ser xcluido». Los derechos sociales básicos ontenidos en esta cláusula social jeron recordados por el presiente francés, Jacques Chirac, en a discurso de apertura de la reuión: «Se trata de la libertad sinical y de negociación colectiva, i abolición del trabajo forzado y la xplotación del trabajo de los iños». «Estos abusos son cada 3z más conocidos por los ciudaanos de nuestros países. Y los izgan, con razón, intolerables», •jo. El orden del día de esta reunión û G-7, dedicado al problema del iro, prevé abordar hoy, martes, el •speto de los derechos fundaeníales de los trabajadores en el jmercio internacional. Para idraig Flynn, comisario europeo : Apuntos Sociales, «no se trata 1 imponer sanciones a los países le no cumplan con esos dereos porque tendría connotaciones oteccionistas», pero una cláuia social serviría para «incentivar os países en desarrollo a mejor las conciones sociales». «Es .a ilusión pensar que la opinión Mea acepte la creciente munüizacion sin el respeto de unos nimos derechos», añadió Flynn, e citó las ventajas del Sistema de RELTTER Jacques Chircac se dirige a los participantes en la cumbre de Lille. Alemania se muestra contraria a medidas que favorezcan nuevas situaciones de proteccionismo Preferencias Generalizadas de la Unión Europea, un mecanismo que podría premiar un buen comportamiento de los socios comerciales delaUE. Oposición Sin embargo, estas ideas recibieron una acogida poco favorable de otros dos señalados participantes. El ministro alemán de Economía, Guenter Rexrodt, señaló que, «si se dice sí a estas peticiones (de una cláusula social), permitiremos el retorno del proteccionismo». Y Jean Claude Paye, secretario general de la OCDE, consideró que «no hay una correlación entre el no respeto de las normas sociales por ciertos países en desarrollo y la mayor competitividad de estos países». La reunión del G-7 abordó extensamente la mundialización del comercio y el impacto de los países industrializados en las exportaciones de zonas emergentes como Asia y América Latina. El proceso de mundialización ha triplicado el comercio en los últimos quince años y que los aranceles se redujeran, y ha puesto a las economías de los países ricos en competencia directa con otros países provocando una revolución del mercado laboral. Chirac defendió una tercera vía entre el modelo norteamericano y europeo para responder al problema del paro. «Esta conferencia debe permitir, dijo, comparar los mercados más flexibles, donde los salarios se ajustan a la baja (me refiero a las economías de América del Norte) y los mercados donde las remuneraciones se preservan mejor, las economías de Europa continental». Entre el paro masivo que afecta a Europa y la precarización de las condiciones del trabajo poco calificados en Estados Unidos, el presidente francés pidió a la conferencia de Lille una tercera vía para responder a estos desequilibrios. El director general de la Organización Internacional de Trabajo (OIT), Michel Hansenne, pidió a los ministros que «uchen contra el desempleo a escala mundial» y afirmó que el desempleo generalizado y la inseguridad del empleo que sufren actualmente las economías de los países más industrializados no son «ni inevitables, ni irreversibles». ' Nuevo pacto social Hansenne cree necesario orientarse hacia «un nuevo pacto social que concilie los imperativos del mercado y el derecho legítimo de los trabajadores a la seguridad y la protección social». Por su parte, el presidente de la Comisión Europea, Jacques Santer, insistió en la necesidad de mantener «políticas macroeconómicas sanas» y dijo que hay que «mantener la cohesión social para evitar que el problema del desempleo no cree mayores dificultades a los trabajadores con problemas para adaptarse, porque la solución no se encontrará en una mayor inseguridad en sus condiciones de vida y de trabajo». EL COMERCIO ESPANA 02.04.96 GIJON Jacques Chirac pide una 'tercera vía' para afrontar el problema del desempleo • El presidente francés defiende en la cumbre de los siete países más desarrollados un sistema entre el modelo norteamericano y el europeo COIPISA ULLE. El presidente francés, Jacques Chirac, defendió ayer en la inauguración de la cumbre del G-7 (grupo de países más industrializados) una tercera vía' entre el modelo norteamericano y el europeo para responder al problema del paro. Chirac manifestó que esta conferencia debe permitir «comparar los mercados másflexibles,donde los salarios se ajustan a la baja (me refiero a las economías de América del Norte) y los mercados donde las remuneraciones se preservan mejor, las economías de Europa continental». Entre el paro masivo que afecta a Europa y la precarización de 'as condiciones del trabajo poco c-almcados en Estados Unidos, el presidente francés pidió a la confer~ncia de Lille una 'tercera vía' p i; a responder a estos desequilite.-.os. Esta dualidad se extiende, continuó el presidente francés, a la seguridad social, menos generosa en Estados Unidos pero donde existe «un crecimiento del empleo más fuerte», y en Europa, donde se encuentra más extendida «pero el empleo es menos dinámico». La conferecía del G-7 dedicada al empleo, que continuará hoy, analizará las condiciones que son necesarias para lograr uñ creci,r-lento económico con fuerte capa•'<•' ' 1e crear empleo, y la flexi.ón del mercado de trabajo, .' acular de la organización ¡3! íiornpo de trabajo, para res, ; o-",c;:'r a las nuevas necesidades ie ¿as empresas. .'.es ministros de Trabajo y 4-untos Sociales del G-7 (Alemalia, Canadá, Estados Unidos, Franca, Gran Bretaña, Italia, y Japón) ' los representantes enviados por EFE Uno de los manifestantes en contra de la cumbre, con una careta del presidente francés. los ministros de Finanzas se ocuparán también de las consecuencias de la mundialización de la economía en el empleo. La idea de introducir una cláu- sula social en los intercambios comerciales entre los países desarrollados y las economías emergentes de Asia y América Latina no cuenta aún con el consenso de Inversiones públicas La Organización Internacional del Trabajo ha instado a los países en desarrollo a dedicar fondos públicos para la creación de empleo. La OIT emitió ayer un comunicado en Ginebra con motivo de la celebración en la localidad francesa de Lille de una conferencia de los ministros de trabajo y economía de los siete países mas ricos sobre desempleo. La organización pide en este documento a los reunidos que concierten un programa para relanzar la demanda y crear puestos de trabajo. La OIT señala que el G-7 debe encabezar la lucha contra el paro, «no solo por su bienestar sino por el de las naciones en todo el mundo». Según la organización, existe margen suficiente para lanzar programas nacionales de crecimiento sin por ello disparar la inflación. todos. La cláusula social contendría, según la propuesta realizada por la Organización Mundial de Trabajo (OIT), el reconocimiento al derecho de negociación colectiva y a la asociación sindical, la eliminación del trabajo forzado y de los niños. Por otro lado, más de un millar de personas se manifestaron ayer por el centro de Lille contra la reu- • nión ministerial sobre el empleo del G-7. Según fuentes policiales, unas 1.300 personas participaron a en el acto convocado por los principales sindicatos franceses, aunque los organizadores calculan el número en 2.500. La marcha se desarrolló sin incidentes y en él podían verse pancartas que decían «G-7, nos hacen falta empleos». A primeras horas de la tarde se celebró un debate público sobre la reducción del tiempo trabajado. LA GACETA REGIONAL Salamanca, ESPAÑA 02.04.96 CUMBRE Chirac pide a los países más industrializados que tengan como prioridad el empleo El G-7 discute los ajustes necesarios para afrontar la mundialización de la economía E! Grupo de los Siete países más industrializados del mundo (G7) se encuentran reunidos en Lille (norte de Francia) para estudiar y discutir los ajustes económicos necesarios para afrontar la progresiva mundialización de la economía. .-F1MPLOI ^ 1 «mu i-* «m »«*. :«w*j«s*"> » v w . -<*«t<5Í»,.«> bä&to LILLE (Francia) (EFE) En la reunión, que será clausurada hoy, participan los ministros de Trabajo de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia. En principio, estaba previsto que participaran también en esta reunión los ministros de Finanzas, para aunar sus posiciones con los responsables de las políticas de empleo, pero finalmente éstos han delegado su presencia en sus secretarios de Estado o ministros delegados. Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera reunión del G7 sobre el empleo celebrada en Detroit, en 1994, él había querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el debate que comenzó en la ciudad estadounidense. Explicó que este deseo se basa en dos motivos: el primero es que el empleo sigue siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública porque existen 22 millones de parados en los países del G7, y el segundo es por el desafío que representa la mundialización de la economía. Chirac recordó que existen tJos modelos en cuanto a las condiciones de funcionamiento del mercado de trabajo, el modelo anglosajón y el modelo de la Europa continental. El presidente francés definió el modelo anglosajón como el de la "precariedad", puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de mt¡¿ '<+' : v-; .*. i ^- i4 l , r — j _ Jacques Chirac, durante la apertura de la cumbre del G-7 en Lille (Francia) La OIT pide que el Grupo actúe mundialmente contra el paro La Organización Internacional del Trabajo (OIT) espera qu^e los ministros de Trabajo del G7, reunidos en la ciudad de Lille, norte de Francia, sean capaces de adoptar medidas "importantes" en m a t e r i a de empleo, pues de ellas depende el éxito de la lucha contra el desempleo en el mundo. El G7, con el 14 por ciento de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios, produce la mitad de producen la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40 por ciento de los flujos de inversiones directas. "Esos porcentajes demuestran lo importante que es para la econo- mía mundial y lógicamente para las perspectivas m u n d i a l e s de empleo, el comportamiento de esas siete economías", destacó el director general de la OIT, Michel Hansenne. De 1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo en el Grupo de los Siete pasó de 13 a 24 millones. empleo, y el de la Europa continental como el del "desempleo", fomentado por una protección social más extendida y salarios más elevados. El presidente francés subrayó que entre los modelos de la "precariedad" y el "desempleo" hay que buscar una "tercera vía" para responder a los desequilibrios económicos e invitó a los participantes a definir ios con tornos de esta "tercera vía". El presidente de la Comisión Europea, Jacques Santer, explicó el llamado "pacto de confianza", un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje importante que había que transmitir a los ciudadanos es que la globalización y el desarrollo tecnológico no favorecerá sólo a ios más cualificados. ESPANA 02.04.96 Las Provincias Valencia Sanier pide a los países del G-7 que coordinen sus políticas de empleo Chirac reclama una vía diferente a la mericana y la europea para generar empleo t¡ presidente francés, Jacques Chirac, defendió ayer una "tercera •:P" entre el modelo norteamericano y europeo para responder al gobierna del paro. Al inaugurar en Lille la cumbre del G7 (grupo de países más industrializados) dedicada al empleo, Chirac dijo que esta conferencia debe permitir "comparar los mercados más flexibles, LILLE (Francia). (Agencias.) — Esta dualidad se extiende, continuó el presidente francés, a la seguridad social, menos generosa en Estados Unidos pero donde existe "un crecimiento del empleo más fuerte", y en Europa, donde se encuentra más extendida "pero el empleo es menos dinártyco". La conferecía del G7 dedicada si empleo analiza durante un día y rnadio las condiciones que son r ?'-e.?arias para lograr un creci. •. t."!to económico con fuerte ca./deidad de crear empleo, y la fi?i biiización del mercado de t e ; i|0, en particular de la orga.-iv.-ción del tiempo de trabajo, Lñ<& responder a las nuevas necesidades de las empresas. Los ministros de Trabajo y Asuntos Sociales del G7 (Alemania, Canadá, Estados Unidos, Francia, Gran Bretaña, Italia, y Japón) y los representantes enviados por los ministros de Finanzas se ocupan también de las consecuencias de la mundialización de la economía en el empleo. La idea de introducir una "cláusula social" en los intercambios comerciales entre los países desarrollados y las economías emergentes de Asia y América Latina no cuenta aún con el consenso. La cláusula social contendría, según la propuesta realizada por la Organización Mundial de Trabajo (OIT), el reconocimiento al derecho de negociación colectiva y a la asociación sindical, la eliminación del trabajo forzado y de los niños. El presidente de la Comisión donde los salarios se ajustan a la baja (me refiero a las economías de América del Norte) y los mercados donde las remuneraciones se preservan mejor, las economías de Europa continental". Entre el paro masivo de Europa y la precarización de Estados Unidos, el presidente francés pidió una "tercera vía" para responder a estos desequilibrios. EMPLOI ^ "V^i ~% '«2 FOTO REUTERS Jacques Chirac durante su intervención ante el G-7, ayer en Lille. Europea, Jacques Santer, explicó el llamado "pacto de confianza", un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje importante que había que transmitir a los ciudadanos y que deberían recoger las conclu- siones de la presidencia francesa que "no hay alternativas" a esfe del G7 es que la globaiización y el proceso de mundialización, sino desarrollo tecnológico no favo- una necesidad de adaptación lo recerá sólo a los más cualificados, más rápida posible a esta globasino que la mundialización debe iización de la economía. Paye dijo conducirnos a "crear verdaderas que si algún país pretende retrasar oportunidades para todos". ' o protegerse de la mundialización El secretario general de la OC- con medidas proteccionistas, DE, Jean Claude Paye, recalcó quedará rezagado. ESPANA C¿Ic¿ecü(fctlle<fo 02.04.96 LA CORUftA Las siete economías más industrializadas influyen a todo el planeta La OIT responsabiliza al G7 del futuro de la lucha contra el paro 1 Jacques Chirac abogó en la inauguración de la reunión en Lille del Grupo de los Siete por una "tercera vía " para resolver a los desequilibrios económicos GINEBRA/LILLE.— La Organización Internacional del Trabajo (OIT) espera que los ministros de Trabajo del G7, reunidos en la ciudad de Lille, norte de Francia, sean capaces de adoptar medidas "importantes" en materia de empleo, pues de ellas depende el éxito de la lucha contra el desempleo a nivel mundial. El G7 (Alemania, Francia, Reino Unido, Italia, Japón y Canadá), con el 14 por ciento de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios, produce la mitad de producen la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40 por ciento de los flujos de inversiones directas. Importancia mundial "Esos porcentajes demuestran lo importante que es para la economía mundial y lógicamente para las perspectivas mundiales de empleo, el comportamiento de esas siete economías", destacó el director general de la OIT, Michel Hansenne, en un informe preparado especialmente para esta reunión de Lille. Según datos de la OIT, de 1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo de los siete países más industrializados del mundo (G7), pasó de 13 a 24 millones. Chirac cree que hay que buscar una vía que no obligue a elegir entre el desempleo y la precariedad PASCAL ROSSIGNOL (REUTER) La cifra no incluye los 4 millones de personas que renunciaron a la idea de buscar trabajo ni los 15 millones de trabajadores empleados a tiempo parcial. Paralelamente, el número de trabajadores activos pasó en el conjunto de esos siete países de 273 a 322 millones, según datos de la OCDE recogidos por la Organización Internacional del Trabajo. Por su parte, el presidente francés, Jacques Chirac, abogó por la búsqueda de una "tercera vía" para responder a los desequilibrios económicos, al inaugurar ayer en Lille la reunión del Grupo de los Siete. Garantías de crecimiento El jefe del Estado francés señaló que frente a la "precariedad" del mercado de trabajo en Norteamérica y el "desempleo" crónico en Europa, hay que buscar una "tercera vía" que garantice las condiciones para un crecimiento "fuerte y sano". "La amenaza, según nos situemos al este o al oeste del Atlántico, tiene por lo tanto dos caras: el desempleo o la precariedad. Aquí, el estatuto del trabajo está protegido, pero el paro es elevado. Allí, el desempleo es más débil, pero la precariedad de las condiciones de trabajo se extiende", opinó. El presidente francés se preguntó si "estamos condenados a elegir entre el desempleo y la precariedad", y subrayó que en Lille se deberían definir los perímetros de esta "tercera vía". ESPANA 02.04.96 BURGOS öLBia it j U h La OIT pide al G-7 inversiones públicas para crear empleo Ginebra (Fax Press). La Organización Internacional del Trabajo ha instado a los países en desarrollo a dedicar fondos públicos para la creación de empleo. La OIT emitió ayer un comunicado en Ginebra con motivo de la celebración en la localidad francesa de Lille de una conferencia de los ministros de trabajo y economía de los siete países mas ricos (G-7) sobre desempleo. La organización pide en este documento a los reunidos que cíWÉSé'r'tdr úrS'prWame'paraTe-' lanzar la demanda y crear puestos de trafcajó. Pertenecen al G-7 EEUU, Japón, Alemania, Francia, Gran Bretaña, Canadá e Italia. El G-7, señala la OIT, "debe encabezar la lucha contra el paro, no solo por su bienestar sino por el de las naciones en todo el mundo". Según la organización, existe margen suficiente para lanzar programas nacionales de crecimiento sin por ello disparar la inflación. Los expertos laborales ginebrinos piden, entre otras co sas, mejorar la coordinación económica yfinanciera,reducir los tipos de interés y adoptar una política presupuestaria que libere recursos destinables a la lucha contra el paro. La OIT también recuerda que los programas deben ser refrendados por las partes sociales -trabajadores, patronos y gobiernoy que se" debe restablecer lai-relíte) ción equilibrada entre salarios y ganancias empresariales. Los expertos de la OIT subrayan que el problema mundial del paro ha tenido su origen en un crecimiento económico lento y escaso, pero en ningún caso ha sido motivado por la innovación tecnológica. La OCDE revisa a la baja las previsiones de crecimiento • LILLE/EFE.-La Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) ha revisado a la baja sus previsiones de crecimiento económico de los países miembros para 1996. Las últimas previsiones indican un crecimiento medio del 1,5% en el primer semestre y del 2,5% en el segundo semestre, según el comisario europeo Yves Thibault de Silguy. El comisario citaba cifras anunciadas ayer por el secretario general de la OCDE, Jean Claude Paye, durante la reunión ministerial del G-7. La OCDE había ' calculado en diciembre pasado un crecimiento del 2,6% (¿n el primer semestre de este año y del 2,9% en el segundo semestre para los países de la zona. Por otro lado la Organización Internacional del Tra- • bajo (OIT) espera de esta reunión que los ministros sean capaces de adoptar medidas «importantes» en materia de empleo, pues de ellas depende el éxito de la lucha contra el desempleo a nivel mundial. El G7 (Alemania, Francia, Reino Unido, Italia, Japón y Canadá), con el 14% de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios, produce la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40% de los flujos de inversiones directas. Sin embargo Según datos de la OIT, de 1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo en los países del G-7 pasó de 13 a 24 millones. «Puede decirse" sin miedo a equivocación que la tasa elevada y persistente de desempleo detectada en los países del G7 resulta esencialmente de una demanda global insuficiente asociada a unos índices de crecimiento débiles», recoge el informe. EL CORREO ESPAflOL BILBAO ESPANA 02.04.96 La OIT pide a los'siete grandes' que lideren la lucha contra el paro EFE LILLE La Organización Internacional del Trabajo (OIT) espera que los ministros de Trabajo del G7, reunidos en la ciudad francesa de Lille sean capaces de adoptar medidas «importantes» en materia de empleo. pues de ellas depende el éxito de la lucha contra el paro a nivel mundial, «lucha que deben liderar». El G-7, con el 14% de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios. produce la mitad de producen la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40% de los flujos de inversiones directas. «Esos porcentajes demuestran lo importante que es para la economía mundial y lógicamente para las perspectivas mundiales de empleo, el comportamiento de esas siete economías», destacó el director general de la OIT, Michel Hansenne, en un informe preparado especialmente para esta reunión de Lille. Según datos de la OIT, de 1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo de los siete países más industrializados del mundo (G-7), pasó de 13 a 24 millones. La cifra no incluye los 4 millones de personas que renunciaron a la idea de buscar trabajo ni los 15 millones de trabajadores empleados a tiempo parcial. Proteccionismo Paralelamente, el número de trabajadores activos pasó en el conjunto de esos siete países de 273 a 322 millones, según datos de la OCDE recogidos por la OIT, para cuyos expertos no es de extrañar que la incertidumbre reinante en materia de empleo haya suscitado llamamientos al proteccionismo. Incluso en Japón, donde el mercado de trabajo ha sido considerado como el más estable de los países industrializados, conoce hoy día problemas de empleo. En opinión de la OIT, los problemas de empleo en los países industrializados, aunque revisten formas diferentes se explican fundamentalmente por el escaso crecimiento económico registrado en los últimos veinte años. «Puede decirse sin miedo a equivocación que la tasa elevada y persistente de desempleo detectada en los países del G-7 resulta esencialmente de una demanda global insuficiente asociada a unos índices de crecimiento débiles». Para sus expertos no cabe la menor duda de que la debilidad del crecimiento es en sí misma la causa mayor de los problemas estructurales del mercado de trabajo. Así, creen que el desempleo no puede achacarse al aumento de los intercambios comerciales, al progreso tecnológico o al alto nivel de los salarios reales y protección social. ESPANA 02.04.96 LA VOZ DE AVILES El azote del paro, la gran batalla de los países ricos Los siete países más industrializados del mundo tienen claro que el proceso actual de globalización económica conlleva la desaparición del empleo tradicional, por lo que hay que combatir esta situación y ofrecer un "mensaje de esperanza" en la soluciones que pueda aportar la economía de mercado. Los ministros de Trabajo del denominado Grupo de los Siete (G-7), se reúnen en la ciudad del norte de Francia. Lille. con el propósito de analizar la cuestión del desempleo, que está tomando caracteres alarmantes incluso en países con un alto grado de desarrollo. El que países como EEUU, Canadá, Gran Bretaña, Japón, Francia, Alemania e Italia, adopten importantes acuerdos de empleo, depende en gran medida el éxito de la lucha contra el desempleo mundial, según ha puesto de manifiesto la Organización Internacional del Trabajo (OIT). Para hacerse una idea de uxrae representan los ministros reunidos en Lille, sólo basta citar que con el 14 por ciento de la población mundial, estos países aportan los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios, produce la mitad de las exportaciones y atrae más del 40 por ciento de las inversiones directas. A pesar de que cada uno de ellos tienen sus propios intereses en determinadas materias, todos sin excepción, reconocen que la situación hay que afrontarla y coinciden en algunas medidas para fomentar la creación de empleo en el actual proceso de mundial ización de la economía. Entre estas medidas, propugnan un abaratamiento del coste del trabajo no cualificado y que los sistemas de ayuda al empleo y la fiscalidad se vuelvan "'activos". También proponen que se exploren sin rigidez y de forma descentralizada las nuevas formas de organización del trabajo, así como una inversión masiva en una formación adaptada a la evolución del mercado del trabajo. AVILES El G-7 destaca la necesidad de permitir a las pequeñas y medianas empresas, principales creadoras de nuevos mercados y empleos, el acceso a los capitales, a la investigación y al comercio internacional. En Londres, el jeque Ahmed Zaki Yamani, ex-ministro de Arabia Saudi, aseguró que la OPEP afronta los serios desafíos del regreso de Irak al mercado, la competencia del gas natural y crudo de los productores externos y el incumplimiento de las cuotas aunque viva temporalmente un período de precios excepcionalmente altos. Según Yamani, la situación actual, con un alza importante en los precios del crudo, recuerda la calma que precede las tormentas tropicales pues existen grandes similitudes con la de 1985 que precedió a la guerra de precios; por lo que habrá una caida. En Luxemburgo, el Consejo de ministros de Agricultura de la Unión Europea (UE) debate las medidas propuestas por Gran Bretaña para paliar la crisis de las llamadas "vacas locas", así como, la ayuda comunitaria para compensar este grave problema ganadero. ESPAÑA CORREO ESPAÑOL BILBAO 02.04.96 Chirac propone al 6-7 la búsqueda de una tercera vía' para crear empleo El modelo estaría entre la precariedad laboral de EE UU y el proteccionismo europeo AGENCIAS LILLE El presidente francés, Jacques Chirac, propuso ayer a los siete países más industrializados del mundo, agrupados en el denominado G-7, la búsqueda de una 'tercera vía' para responder a los desequilibrios económicos y crear empleo. Chirac inauguró, en la ciudad francesa de Lille, la 'cumbre' de los ministros de Trabajo de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, y defendió un modelo intermedio entre el de EE UU, -que genera precarización de las condiciones de trabajo-, y el de protección social europeo, •que provoca paro masivo». El presidente francés, Jacques Chirac, abogó por la búsqueda de una teñera vía pararespondera los desequilibrios económicos, al inaugurar ayer, en Lille (norte de Francia), la reunión del grupo de los siete países más industraüzados del mundo (G-7) sobre el empleo. El jefe del Estado francés señaló que frente a la -precariedad- del mercado de trabajo en Estados Unidos y el •desempleocrónico en Europa, hay que buscar una -tercera vía- que garantice las condiciones para un crecimiento -fuerte y sano-, Chirac dijo que en Estados Unidos las prestaciones sociales son -menos generosas- y el crecimiento de la remuneración del trabajo -más débil y desigual-, pero la progresión de empleo es mayor que en Europa. Por el contrario, señaló, en el Viejo Continente la protección social está -más extendida- y el aumento de las remuneraciones es •más elevado-, pero el empleo es •menos dinámico-, -La amenaza, según nos situemos al este o al oeste del Atlántico, tiene por lo tanto dos caras: el desempleo o la El presidente francés. Jacques Chirac, durante su intervención en la reunión del fi-7 precariedad. Aquí, el estatuto del trabajo está protegido, pero el paro es elevado. Allí, el desempleo es más débil, pero la precariedad de las condiciones de trabajo se extiende-, opinó. El presidente IGNACIO MARCO-GAROOQUI francés se preguntó si •estamos condenados a elegir entre el del hecho de que el G-7 dedique una sesión, bienfijos.En el otro extremo se posiciona EE UU, sempleo y la precariedad-, y a nivel de ministros de Trabajo, al espi- que tienen poco paro, aunque deban de pagar por subrayó que en Lille se deberían noso problema del paro, es una muestra ello un precio elevado compuesto por la poca prodefinir los perímetros de esta -termás de lo generalizada y profunda que es tección, los salarios bajos y la alta precariedad. ceravía-. la preocupación por éste cáncer de las sociedades Como suele ser habitual en tan solmennes modernas, al menos de las occidentales-europeas. Crecimiento sano Lo malo es que, de momento, esta preocupación no ocasiones, a partir de ahí, Chirac se trasladó al soChirac recordó que la primera ha sido capaz de generar ideas novedosas que corrido territorio de las buenas intenciones, y queriendo aunar lo mejor de cada sistema, responreunión del G-7 sobre el empleo ayuden a su solución, en cuantía estimable. sabilizó al G-7 del logro de un crecimiento fuerte y se celebró en Detroit (EE UU). en En la inauguración de las jornadas, el presidente sano, que promueva empleos y, que éstos, sean de 1994, y que él abogó por que esta francés Chirac hizo un análisis certero del momen- calidad. reflexión continuara durante la to actual aunque, desgraciadamente, se quedó baspresidencia francesa del G-7 por tante lejos de avanzar alguna conclusión eficaz. DiEvidentemente, con tan prodigiosa receta todo dos motivos. Primero, porque bujó un mundo desarrollado que, en materia de quedaría arreglado. Lo malo es que la medicina no •con más de 22 millones de desem- empleo, avanza siguiendo un marcado proceso se encuentra en las farmacias y hay quien duda pleados en nuestros siete países, dual. Por un lado está Europa, en donde conviven seriamente de su existencia. Más bien cabe pensar todos nos enfrentamos a los proen perfecta disonancia, unas tasas de inactividad que no existe ése idílico modelo Azores, intermedio blemas del desempleo y pobreza-, enormes y, en casi todos los países crecientes; con entre los que funcionan a ambos lados del Atlány el segundo es el -desafío- que una Seguridad Social protectora y generalizada; sa- tico. y que no hay más remedio que optar por uno supone la globalización de la ecolarios comparativamente elevados y empleos más de ellos. Y cargar con las consecuencias, claro. nomía mundial. La primera responsabilidad del G-7 es, según Chirac, poner en dos una adaptación permanente-. sistemas fiscales y sociales para des para todos-. práctica políticas económicas que Jacques Chirac recalcó que sólo aumentar los salarios de los más Por primera vez en este tipo de garanticen las condiciones de un un -verdadero diálogo social- necesitados. reuniones, la presidencia francrecimiento -fuerte y sano-, y puede conjurar los temores de los cesa del G-7 invitó a intervenir en para ello es necesario -reducir el asalariados frente al reto que re- Políticas coordinadas la reunión a la Organización Indéficit público que debilita la eco- presenta la globalización econó- En la sesión matinal intervino el ternacinal del Trabajo (OIT) y a la nomía y el crecimiento-. Chirac mica yfinanciera,y que los países presidente de la Comisión Euro- Organización para la Cooperación subrayó que la segunda prioridad del G-7 tienen que mejorar la si- pea. Jacques Santer. que pidió a y el Desarrollo Económicos (OCes -promover el empleo- y aseguró tuación de los trabajadores no los ministros de Trabajo de los sie- DE). F.l director general de la que es -históricamente falso- que cualificados para reducir la •frac- te paises más industrializados que OIT. Michel Hanscnnc. consideró las nuevas tecnologías -destruyan turasocial-. coordinen su pollinas de empleo que nu existe una -reata milael empleo-. Para el presidente Para ello, propuso tres orienta- El jefe del Ejecutivo comunitario grosa- para evitar que la globalizafrancés, la tercera exigencia para ciones: reducir el coste del trabajo explicó que el mensaje que había ción de la economía tenga una rehallar esa -tercera vía- es conse- no cualificado, dar privilegios a la que transmitir a los ciudadanos es percusión perversa en el ulereado guir que el crecimiento -sea más utilización de los subsidios para que el desarrollo tecnológico y la del trabajo, sino que cada país tierico en empleos de calidad, lo que subvencionar el empleo en lugar mundialización debe conducirnos ne que -constituir su propia exigirá a las empresas y asalaria- de la inactividad y reorganizar los a -crear verdaderas oportunida- plato-. El modelo Azores E EL $ DIA DEL MUNDO Palma dt Mallorca. ECONOMÍA <v ESPANA 02.04.96 El presidente francés critica las actuales fórmulas de creación de empleo, pero al igual que sus socios de los países ricos no ofrece alternativas — «Cada país debe encontrar su propio camino», asegura el director general de la OIX E W W D Û ESPECIAL IJI.LIZ.— Entre paro y precariedad hay una tercera vía. Esa es la apuesta de Chirac. Definirla es más difícil. Es más, expertos de la talla de los máximos representantes de la O I T y de la O C D E tienen susTJudas'de que exista esta alternativa. El presidente de la República francesa abrió ayer en Lille (norte de Francia) la Conferencia sobre el empleo del G-7, el club de los siete países más ricos de la Tierra. La reunión de ministros de Trabajo debe dar ideas a los dirigentes de Estados U n i d o s , C a n a d á , Japon, Alemania, Gran Bretaña, Francia c Italia que se reunirán en junio en Lyon. El reto consiste en encontrar solución para los problemas que la mundialización de la economía si no ha creado, sí ha agravado. Chirac observó: «la amenaza, según se mire desde el Este o el Oeste del Atlántico, tiene dos caras, el paro y la precariedad del empleo. ¿Estamos condenados a elegir entre uno y otro?» Y luego se respondió: «en realidad, esta elección no es tal. Entre la precariedad y el paro, debemos buscar juntos otra vía. olía manera de responder a los desequilibrios económicos. Este es precisamente el desafío de esta Conferencia. definir los contornos de esta tercera vía». Ahí le duele. Michel llansenne. director general de la Organización Internacional de Trabajadores. le respondió: «no creo que exista alternativa. Habría que buscar la amalgama entre elementos de una y otra políticas» en referencia a las tesis liberales anglosajonas y las ideas protectoras de la Europa continental. «No hay receta común, cada país debe guisarse su propio plato a partir de sus ingredientes culturales c históricos». Era la primera vez que la O l í ' —donde están los sindicatos, los gobiernos y los empresarios— era invitada a una reunión del G-7. Su líder vio en ello un símbolo Chirac dice que hay una tercera vía entre paro y precariedad El Grupo de los Siete abre la cumbre sobre el empleo sin recetas ni soluciones comunes El reino de la precariedad Espato to si último pal* d» la UEsn »I qu* se lntrodu|aren formulas fláxlMas 0a contratación para ahora tripues a la nación con mayor Indica de precariedad Asalariados con relación laboral temporal En% Datos relativos a 1993 32,1 10,7 10,6 10,4 10,4 10.1 10,0 96 g4 6,0 5.7 5,1 ' "i r--'i ïsa ¡rl N i '£• âàzù íMEmm 11 * 1111 ! 11 > f «• o g y pidió que «la reflexión sea no sobre el empleo sino sobre la naturaleza de éste». Hanscnne se pronunció por la reforma de los sistemas de protección social «sin locar a su función esencial que es ofrecer una red de seguridad y asegurar una redistribución equitativa «¿Si Alcatel cierra una fábrica en Francia, despide a 1.000 personas y construye en la India otra fábrica que da trabajo a 3.000 personas, la operación es, desde el punto de vista global, negativa o positiva?» Los ministros de Trabajo de los siete países industrializados, reunidos durante dos días en Lille, se dedicarán a reflexionar sobre estas cuestiones que encierran tantos fantasmas y tantos clichés. Porque la mundialización, fenómeno muy complejo, no es, como suele creerse, un juego de resultado negativo o nulo. Más aún puede beneficiar a lodo el mundo, incluido a los europeos. A condición de que éstos no caigan ni en el repliegue proteccionista ni en la idolatría ingenua del mercado mundial. En el caso de las empresas, a finales de los años 80, las fronteras explotaron bajo la presión de cuatro fenómenos principales: El hundimiento del comunismo hizo bascular a tres mil millones de terrícolas hacia de los ingresos». Desde territorios doctrinales lejanos, Jean Claude Paye —secreiario general de la O C D E — empicó casi los mismos términos. «No existe alternativa —dijo Paye—. El mundo entero está comprometido en la globalización que promete buenas perspectivas para el conjunto de países y. en especial, para los que están en vías de desarrollo. Pero este proceso supone una mayor competitividad que obliga a adaptarse a lodos los países. Y eslo no es fácil». Después de constatar que en los países anglosajones el paro disminuye mientras en las economías de la Europa contincnial aumenta. era lógico que s^uara la dichosa tercera vía «entre los dos modelos pero más cerca del anglosajón». Es de destacar que ambos dirigentes señalaran que los gobiernos de los países del G-7 —y muchos otros— tienen un problema de opinión pública en relación con el fenómeno de la mundialización. El director general dé la O I T fue muy expresivo al comparar gobierni>s y azafatas. Antes, vino a decir, te subías al avión y después de las explicaciones técnicas te decían, «álense los cinturones». Ahora los gobiernos dicen, «álense los cinturones que vamos a ver si el avión vuela». Inasequible a estas pegas. Chirac se planteó varios interrogantes —en el camino de la tercera vía— cuyas respuestas se parecen a las medidas económicas del ejecutivo galo como dos gotas de agua. Así el control del déficit, las reformas del Estad» y la prolección social e incluso las del Ejército y las Telecomunicaciones. Así la atención a la formación continua o la definición de nuevas formas de organización del trabajo. Y la disminución de los costes laborales especialmente de los trabajos de menor cualificución. l'odo ello en un contexto monetario más estahle y equilibrado. A su juicio, la presente reflexión debe confluir en la cumbre de Lyon en «una mayor coordinación de políticas económicas y monetarias». Pero los mensajes que llegan de Japón. Estados Unidos y Gran Bretaña —y, más matizadamente. de Alemania— no van en esa línea. Así que no pasaremos de «un mensaje de esperanza». De hecho, los ministros de Finanzas. que debían acompañar a los titulares de Trabajo, se ahorraron el viaje a Lille. La mundialización económica PASCAL RICHE la economía de mercado; la liberalización total de los movimientos de capitales y de los mercados financieros reforzaron el poder y la agilidad del dinero; Ins acuerdos del G A T T eliminaron casi por completo la mayoría de las barreras comerciales y aceleraron los intercambios (en 1995, avanzaron tres veces más rápidamente que el crecimiento mundial); por último, la revolución de las tecnologías de la información permitió a las empresas intercambiar fácilmente un gran volumen de dalos de una punta a la otra del planeta. Estos cuatro fenómenos atizaron de una manera brutal la competencia y revolucionaron el comercio. Uno de los efectos de la mundialización es que los países en vías de desarrollo, apo- yándose en sus salarios más bajos, se han vuelto más competitivos frente a los países desarrollados. En numerosos países, la mundialización, sinónimo de apertura de mercados de los países ricos es, pues, vivida como un beneficio. En Asía, en Latinoamérica y en la Europa del Este se ven emerger países que antaño estaban sumidos en la miseria y cuyas poblaciones aspiran a alcanzar el nivel de vida occidental. Como es lógico, si el Tercer Mundo se desarrolla y se enriquece, "Occidente pierde automáticamente partes de mercado. ¿Pero esta reducción de las desigualdades entre los países no es, a priori, la mejor de las noticias? Atribuir el paro europeo a la niundin- La OCDE rebaja la previsión de crecimiento La Organización para la Cooperación y Desarrollo Económicos ( O C D E ) ha revisado a la baja sus previsiones de crecimiento económico de los países miembros para 19%. Las últimas previsiones indican un crecimiento medio del 1,5% en el primer semestre del año y del 2,5% en el segundo semestre, según manifestó ayer el comisario europeo Yves Thibault de Silguy en Lille, Francia. El comisario citaba cifras anunciadas ayer p o r el secretario general de la O C D E , Jean Claude Paye, durante la reunión ministerial del grupo de los siete países más industrializados (G-7) sobre el empleo. La O C D E había calculado en diciembre pasado un crecimiento del 2,6% en el primer semestre de este año y del 2.9% en el segundo semestre para los países de la zona. Thibault de Silguy, en una conferencia de prensa, precisó que la O C D E había indicado ayer que preveía un primer semestre «muy lento» en los países del entorno, con un crecimiento del 0.5';; hasta el 1.7%. según los países». Para la O C D E , el segundo semestre de 199o tendrá una actividad más dinámica y los países de la zona crecerán entre un 1.9% y el 2,6%. Estas previsiones son coïncidentes con las que hará el Fondo Monetario Internacional en su reunión de primavera, a mediados de abril. lUación es tan absurdo como el hecho de colocar en su debe la explosión de los gastos de la sanidad. El alza del paro es, ante todo, la consecuencia del déhil crecimiento que Europa experimenta desde hace 20 años. Dicho esto, también hay que señalar que la mundialización ha golpeado duramente a ciertos sectores. En Francia, las industrias que necesitan mucha mano de obra, como los juguetes, el textil o los zapatos se han venido abajo por la competencia de los países pobres. El ultra libe ralis m o avanza, sobre todo, en los países que no se mueven y que no se adaptan a esta mundialización. Es el caso de los países europeos, que no supieron generar un crecimiento suficiente para afrontar en buenas condiciones esta mutación. Y tampoco hicieron el esfuerzo necesario por promover otro nuevo pacto social adaptado a la nueva situación planetaria. Pascal Riche es analista de Liberation. Pamplona, ESPANA 02.04.96 DIARIO DE MAYARBA Economía/Trabajo Martes. 2 de abril de 1996 tolo de familia de los représentantes del Grupo de los Siete reunidos en Lille (Francia). Chirac aboga por una tercera vía «entre precariedad y desempleo» • Los siete grandes debaten los ajustes económicos necesarios para desarrollar una progresiva mundialización de la economía LILLE ( FRANCIA). (Efe. por Fernando Uñares). Los ministros de Trabajo del Grupo de los Siete países más industrializados del mundo (G7) se encuentran reunidos en Lille (norte de Francia) para estudiar y discutir los ajustes e c o n ó m i c o s n e c e s a r i o s para afrontar la progresiva mundializa ción de la economia. En la reunión, que será clausurada hoy. martes, participan los ministros de Trabajo de Estados Unidos. Japón, Cana dá. Alemania. Francia. Reino Uni do e Italia. En principio, estaba previsto que participaran también en esta reunión los ministros de Finanzas. para aunar sus posiciones con los responsables de las políticas de empleo, pero finalmente éstos han delegado su presencia en sus secretarios de Estado o ministros delegados. segundo es por el desafío que representa la mundialización de la economia. Chirac recordó que existen dos modelos en cuanto a las condiciones de funcionamiento del mercado de trabajo, el modelo anglosajón y el modelo de la Europa continental. El presidente francés d e f i n i ó el modelo anglosajón como el de la «precariedad», puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de empleo, y el de la Europa continental como el del «desempleo», fomentado por una protección social más extendida y salarios más elevados. El presidente francés subrayó que entre los modelos de la «precariedad» y el «desempleo» hay que buscar una «tercera vía» para responder a los desequilibrios económicos e invitó a los participantes a definir los contornos de esta «tercera vía». El deseo de Chirac Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera reunión del G7 sobre el empleo celebrada en Detroit, en 1994, él habia querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el debate que comenzó en la ciudad estadounidense. Explicó que este deseo se basa en dos motivos: el primero es que el empleo sigue siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública porque existen 22 millones de parados en los países del G7. y el Santer. OIT, OCDE En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión Europea, Jacques Santer, que explicó el llamado «pacto de confianza». un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje importante que había que transmitir a los ciudadanos y que deberían recoger las conclusiones de la presidencia francesa del G7 es que la globalización y el desa- * LU M AVWl \ W 4 . ' El presidente francés, Jacques Chirac, durante su intervención. rrollo tecnológico no favorecerá sólo a los más cualificados, sino que la mundialización debe conducirnos a «crear verdaderas oportunidades para todos». El director general de la OIT. Michel Hansenne, presentó un documento sobre la dimensión social de la mundialización económica y financiera. Hansenne consideró que no existe una «receta milagrosa» para evitar que la globalización de la economía tenga una repercusión perversa en el mercado del trabajo, sino que cada país tiene que «constituir su propio plato» sacando provecho de las experiencias propias y ajenas. El secretario general de la OCDE, Jean Claude Paye, recalcó que «no hay alternativas» a este proceso de mundialización, sino una necesidad de adaptación lo más rápida posible a esta globalización de la economía. Paye consideró que si algún pais pretende retrasar o protegerse de la mundialización encerrándose en medidas proteccionistas, su economia quedará rezagada. En cuanto a dónde puede hallarse la «tercera via» que propugna Jacques Chirac, el secretario general de la OCDE subrayó que ésta se encuentra en alguna p a r t e e n t r e el m o d e l o anglosajón y el modelo continental europeo. Organizaciones sindicales, partidos de izquierda y agrupaciones de desempleados convocaron para ayer una manifestación en Lille para denunciar el riesgo de que la mundialización haga que los salarios o la protección social se nivelen «por lo bajo» y de que en Europa se sigan poniendo en entredicho las conquistas sociales. Informes • FRANCIA— El docut.lento elaborado por Francia, país que este año desempeña la presidencia del G-7, considera que los fenómenos de subempleo y de extensión de la pobreza que afectan hoy a muchos países industrializados no se solucionarán «frenando» la evolución actual, tanto en lo que se refiere al ritmo del progreso tecnológico como al desarrollo del comercio mundial. Paris considera que ambos fenómenos sólo se superarán progresivamente a través de políticas económicas y sociales que respeten los mecanismos del mercado y presten mayor atención a la inserción social y profesional de los trabajadores más vulnerables. • JAPON— El informe de la delegación japonesa señala que el problema del comercio y de las normas sociales no tendría que ser abordado en esta conferencia ministerial En este sentido, recuerda que esta cuestión se está debatiendo en el seno de la OCDE donde las posiciones de los países miembros «son tan contradictorias que no se ha podido elaborar hasta ahora conclusión alguna». En el terreno macroeconómico. el G7 coincide en subrayar la necesidad de una ortodoxia completa tanto presupuestaria como monetaria. • ALEMANIA— El documento alemán resume en cierta medida el consenso al señalar que para facilitar una inversión generadora de empleo es necesario reducir el endeudamiento público de una forma «determinada» y que es necesario un equilibrio entre la financiación de la Seguridad Social y el resultado económico de conjunto. OAMOHQE tCONORM Y SOCCQM) ESPAÑA 02.04.96 r^Bi'f->i. MUNDO ¿ai DEBATE SOBRE DESEMPŒO EN UilE GACETA •CC LOS MEGOÖOS MADRID La O U solicita un combate contra el paro a escala mundial El director general de la Organización Internacional de Trabajo (OIT), Michel Hansenne, llamó ayer a los países del G-7 a impulsar una lucha contra el desempleo "a escala mundial" tras presentar un informe sobre el paro en Lille. Hansenne señaló que "el paro generalizado y la inseguridad en el desempleo que sufren las economías industrializadas no son ni inevitables ni irreversibles" Para la OIT, "es necesario adaptar las políticas sociales a la mundialización de la economía" teniendo además en cuenta la necesidad de crear "un nuevo pacto social que concilie los imperativos del mercado con el derecho legítimo de los trabajadores a la seguridad y a la protección social". La OIT propugna un amplio acuerdo en cada país entre gobiernos, empresarios y trabajadores para lanzar políticas que favorezcan el empleo y recuerda que entre los años 1979 y 1994 el número de demandantes de empleo ha pasado en el G-7 de 13 a 24 millones, sin tener en cuenta los 4 millones de personas que han renunciado a hallar un puestos laboral ni los 15 millones que trabajan a tiempo parcial a falla de una ocupación mejor. Un amplio foro internacional con presencia de 19 ministros La deserción de seis de los siete ministros de Finanzas del G-7 ha deslucido una cita que. no obstante, cuenta con una notoría representación. Además de los ministros de Trabajo del G-7 se hallan en Lille el presidente de la Comisión, Sanier y tres comisarios (Flynn. De Silguy y Cresson, el director general de la OIT, Michel Hansenne y el secretario general de la OCDE. Por EEUU participan el secretario adjunto del Tesoro de EEUU, Lawrence Summers y los secretarios de Comercio, Ron Brown y de Trabajo, Roben Reich. Francia se halla representado por el presidente Chirac y los ministros de Economía, Jeañ Arthuis y de Trabajo, Jacques Barrot. El Reino Unido acude con la ministra de Educación y Empleo, Gillian Shephard y el titular de Presupuesto, William Waldegrave; Alemania por el ministro de Trabajo, Norbert Bluem y el de Economía, Günter Rexrodt. Japón se .halla representado por el ürular de Trabajo, Takanobu Nagai. llana, por sus ministros de Presupuesto, Marcio Arcelli, y de Trabajo, Tiziano Treu. Canadá envía al ministro de Empleo, Douglas Young y el de Industria, John Manley. O ^ a f l " M "' La OCDE rebaja las previsiones de crecimiento para 1996 El c o m i s a r i o de A s u n t o s Económicos, Yves-Thibault de Silguy, anunció ayer en Lille que las previsiones de crecimiento para la OCDE serán revisadas a la baja. Silguy, que a t ó al secretario general de la organización. Jean-Claude Paye, destacó que la OCDE crecerá así el 1 3 % en el primer semestre y el 2,5% en el segundo, cuando en diciembre se preveía el 2.6% en la primera mitad del ario y el 2,9% para la segunda. Silguy. no obstante, afirmó que el credmiento de la Unión B presidente francés, Jacques Chirac, durante la apertura de la reunión espacial de Lille. Europea "podría ser superior 1996 al 2%", una tasa que la La OCDE ore que d toter camino* debe estar cerca dd modelo flexMean^osajónen propia Comisión anunció en febrero que se vería probablemente obligada a revisar a la baja, después de haberla reoajado ya desde el 2,6%. El comisario indicó que pese a los problemas en el algunos países del G-7. en la Unión Europea se han multiplicado los factores que hacen prever una evoludón optimista de PIB, como el descenso de los tipos de interés, y el relanzamiento del consumo. Silguy, que reclamó El presidente francés, Jacques Chirac, afirmó ayer senda europea de fuertes prestaciones sociales y un mayor esfuerzo contra ios en Lille en la apertura de la cha especial de minis- la de EEUU, más flexible y "menos generosa en défidt, dijo que si Europa logra reducirlos en el 1% liberará tros de Trabajo del Grupo de los Siete (G-7) so- lo social". "Entre precariedad y desempleo cróni60.000 millones de ecus que pobre empleo que la adaptación a la globaUzadón co debemos buscar juntos otro modo de respondrían destinarse a fínandar ineconómica requiere una "tercera vía" entre la der a los desequilibrios económicos", dijo Chirac. versión y el consumo. Chirac propone al G-7 una tercera vía'para crear empleo Consenso para impulsar la globalization sin degradar la cohesión social 1 u e e l e s l a < J o complete con subvenciones ios ingresos de los asalanados m&s pobres. A su vez. el secretar Tras haber defendido en el Conse¡ ° general de la OCDE, jo Europeo de Turin un "meJean-Claude Paye, destacó que esta morándum por un modelo social hipotética tercera vía estaría más cerca europeo", Chirac volvió ayer a desdel actual modelo anglosajón ue e tacar la necesidad de que tanto la 1 ' ^ e Europa continental ya u e eí£ UE como el G-7 conviertan la 3 " isten elementos de proleca o n socia en creación de empleo en prioridad. ' Europa que deben ser El G-7 abrió así su cita de dos días P u e s l o s e n cuestión" y destacó con un debate sobre la idea de conque en aquellos países donde exisciliar los modelos liberales anglosate una mayor flexibilidad laboral el jones con los sistemas de mayor gadesempleo es menos elevado y que rantía social continentales para luen ocasiones un exceso de protecchar contra el paro y la exclusión. ción social desincetiva el empleo. Chirac dijo que en Norteaméri^*aye señaló, además, que este ca las prestaciones sociales son organismo es contrarío a la instaúramenos generosas" y el incremenración de una cláusula social en las to de la remuneración laboral "más reglas del comercio internacional débil y desigual", pero la progrepara sancionar a los países que no sión de empleo es mayor que en respeten las normativas mínimas en mater a Europa. En Europa, por contra, la ' de derecho laboral. protección social está "más exten"Hemos llegado a la conclusión de dida" y el aumento de las remuneque no existe correlation entre enraciones es "más elevada", pero el tie la no observancia de normatiempleo es "menos dinámico". vas sociales por algunos países y el Chirac indicó que la muodialidesarrollo de una competitividad zación'de la economía no ha creacreciente en estos mismas naciodo la "marginación", pero sí la ha nes, por lo que no serían juslifica"agravado" y recalcó que sólo un das esas penalizaciones", dijo. "verdadero diálogo social" puede Al final de la jornada, la PresiEn la cita, que terminará hoy, conjurar los temores de los ásala- dencia francesa del G-7 destacó el G-7 trata de buscar soluciones nados frente al reto que representa que se había logrado consenso en para luchar contra un creciente dela globaUzadón económica y finan- tomo a la idea de la necesidad de sempleo: el paro afecta a 18 milloaera, y que los países del G-7 tie- avanzar en la mundialización sin nes en la UE; a 23 en el G-7 y a 33 nen que mejorar la situación de los "degradar la cohesión social". millones en la OCDE. El encuentrabajadores.no cualificados. Para El secretario de Trabajo de tro servirá, asimismo, para prepa-' ello propuso reducir el coste del EEUU, Robert Reich, defendió el rar la cumbre de jefes de Estado trabajo no cualificado sin erosionar modelo más flexible aunque convi- del G-7 que se celebrará en Lyon. los salarios más modestos (es decir, no en que el próximo desafío será El objetivo no es poner en tela otorgar un complemento por bajo elevar los salarios. "EEUU dispo- de juicio la mundialización de la sueldo), dar privilegios a la utiliza- ne de la distribución salarial más economía, sino tratar de paliar sus ción de los subsidios para subven- desigual del ¿3-7", dijo, para defen- efectos negativas en empleo en Ocdonar el empleo en lugar de la der el prindpio de complemento cidente. En casi todos los países ríinactividad y reorganizar los siste- salarial para los sueldos más bajos. eos, la dura competencia internamas fiscales, además de políticas Canadá indicó que la tercera vía donal presiona para redudr el eosmacroeconómicas sanas. entre paro y precariedad consiste te laboral y la oferta de trabajo. NEQOCIOS u u £ / MADRID ^^^^L_^aaaaaB>aaaF^LaavJ H|^pPH|^H •aVBaWaF^^ *^vL^L^9 •^•3^Kp I^LBM | ^ H | S > C ^ t - ""-•• ' . Í J A T M B B ^ ^ ^ H V 5 7 ^~ vJP^Lfll • • ^ P B B K A¿-3 'f& ^B^m • V ^ ^ ^ H f M s ^ - . , *¿mlKBKi ^ ^ ^ ^ ^ B ^ ^ ' ' 2jSaavfftaanH ^^^^H^**J"''i^^BfB^I5 piBBBBA ^ ^ ^I^^HH BBBBBBB ^Br ^BBBBBBJ BlBBBBB A ^BlBBBfl BBBBBBBM M^k ^BBBBBJ BlBBBBBB B l B •••••• BBBBBBBH • • • ] •••••• BBBBBBBBB^ BBH V ^ M !•••••••• • • • V^B&VJ Bn1BBBBBBBLJBaaK___alBBBm Jean-Ctaude Paye. ^ ^ ••^"•^•••••••"•••"••••í"«"» f¡f P â y g r 6 C I 1 3 Z ä 1 3 — * i d e a d e HlStäUTcir UT13 " ' c l ä U S U l a S O C l ä l ' CD l ä S ;— —; rcläClOIlCS COmßJXiälCS en Sanier exige a los Siete mayor coordinación en sus políticas El presidente de la Comisión Europea. Jacques Sanier, pidió ayer al G-7 que coordinen sus políticas de empleo, subrayando que el desempleo es un "problema global". Sanier recordó que en la reunión del G-7 dedicada al empleo celebrada en 1994 en Detroit (EEUU), se calificó de "tema prioritario ¿c interés común" la coordinación de las políticas macroeconómicas de los países que lo integran. En los países del G-7 (Alemania, Canadá, Estados Unidos, Frauda, Italia, Japón y Reino Unido), la cifra de desempleados alcanza ya 24 millones y, en todo el mundo, asdende a unos 800 millones. Los ministros de Trabajo darán hoy a conocer sus condusiones tras dos días de balance de sus políticas macroeconómicas, de haber estudiado las posibilidades de crear un marco económico estable que favorezca el empleo y haber dado un repaso a los medios de utilizar tas nuevas tecnologías, tos servicios, y los nuevos sectores emergentes para crear trabajo. Se espera también propuestas sobre nuevas formas laborales y de organización (anuaüzación, flexibilidad) y de impulso al rendaje profesional continuo. ESPANA ELOMUNDO 02.04.96 MADRID El presidente francés critica las actuales fórmulas de creación de empleo, peni al igual que sus socios de los países más industrializados no ofrece alternativas — «Cada país debe encontrar su propio camino», indica el director general de la OIT ENVIADO ESPECIAL LILLE.— Entre paro y precariedad hay una tercera vía. Esa es la apuesta de Chirac. Definirla es más difícil. Es más. expertos de la talla de los máximos representantes de la OH" y de la OCDE tienen sus dudas de que exista esta alternativa. El presidente de la República francesa abrió ayer en Lille (norte de Francia) la Conferencia sobre el empico del G-7, el club de los siete países más ricos de la Tierra. La reunión de ministros de Trabajo debe dar ideas a los dirigentes de Estados Unidos, Canadá, Japón, Alemania, Gran Bretaña, Francia e Italia que se reunirán en junio en Lyon. Él reto consiste en encontrar solución para los problemas que la mundialización de la economía si no ha creado, sí ha agravado. Chirac observó: «la amenaza, según se mire desde el Este o el Oeste del Atlántico, tiene dos caras, el paro y la precariedad del empleo. ¿Estamos condenados a elegir entre uno y otro?» Y luego se respondió: «en realidad, esta elección no es tal. Entre la precariedad y el paro, debemos buscar juntos otra vía, otra manera de responder a los desequilibrios económicos. Este es precisamente el desafío de esta Conferencia, definir los contomos de esta tercera vía». Ahí le duele. Michel Hansenne, director general de la Organización Internacional de Trabajadores, le respondió: «no creo que exista alternativa. Habría que buscar la amalgama entre elementos de una y otra políticas» en referencia a las tesis liberales anglosajonas y las ideas protectoras de la Europa continental. «No hay receta común, cada país debe guisarse su propio plato a partir de sus ingredientes culturales e históricos». Era la primera vez que la OIT —donde están los sindicatos, los gobiernos y los empresarios— era invitada a una reunión del G-7. Su líder vio en ello un símbolo Chirac dice que hay una tercera vía entre paro y precariedad El Grupo de los Siete abre la cumbre sobre el empleo sin recetas ni soluciones comunes El reino de la precariedad Espafta fue el último paft da la UE en el que «a Introdujeron formulas flexibles de contratación pero ahora triplica a la nación con mayor Indice da precariedad Asalariados con relación laboral temporal En % y pidió que «la reflexión sea no sobre el empleo sino sobre la naturaleza de éste». Hansenne se pronunció por la reforma de los sistemas de protección social «sin tocar a su función esencia] que es ofrecer una red de seguridad y asegurar una redistribución equitativa «¿Si Alcatel cierra una fábrica en Francia, despide a 1.000 personas y construye en la India otra fábrica que da trabajo a 3.000 personas, la operación es, desde el punto de vista global, negativa o positiva?» Los ministros de Trabajo de los siete países industrializados, reunidos durante dos días en Lille, se dedicarán a reflexionar sobre estas cuestiones que encierran tantos fantasmas y tantos clichés. Porque la mundialización, fenómeno muy complejo, no es, como suele creerse, un juego de resultado negativo o nulo. Más aún puede beneficiar a todo el mundo, incluido a los europeos. A condición de que éstos no caigan ni en el repliegue proteccionista ni en la idolatría ingenua del mercado mundial. En el caso de las empresas, a finales de los años 80, las fronteras explotaron bajo la presión de cuatro fenómenos principales: El hundimiento del comunismo hizo bascular a tres mil millones de terrícolas hacia de los ingresos». Desde territorios doctrinales lejanos, Jean Claude Paye —secretario general de la OCDE— empleó casi los mismos términos. «No existe alternativa —dijo Paye—. El mundo entero está comprometido en la globalización que promete buenas perspectivas para el conjunto de países y, en especial, para los que están en vías de desarrollo. Pero este proceso supone una mayor competitividad que obliga a adaptarse a todos los países. Y esto no es fácil». Después de constatar que en los países anglosajones el paro disminuye mientras en las economías de IJ 1 urnpa continental aumenta, era lógico que situara la dichosa tercera vía «entre los dos modelos pero más cerca del anglosajón». Es de destacar que ambos dirigentes señalaran que los gobiernos de los países del G-7 —y muchos otros— tienen un problema de opinión pública en relación con el fenómeno de la mundialización. El director general de la OIT fue muy expresivo al comparar gobiernos y azafatas. Antes, vino a decir, te subías al avión y después de las explicaciones técnicas te decían, «átense los cinturones». Ahora los gobiernos dicen, «átense los cinturones que vamos a ver si el avión vuela». Inasequible a estas pegas, Chirac se planteó varios interrogantes —en el camino de la tercera vía— cuyas respuestas se parecen a las medidas económicas del ejecutivo galo como dos gotas de agua. Así el control del déficit, las reformas del Estado y la protección social e incluso las del Ejército y las Telecomunicaciones. Así la atención a la formación continua o la definición de nuevas formas de organización del trabajo. Y la disminución de los costes laborales especialmente de los trabajos de menor cualificación. Todo ello en un contexto monetario más estable y equilibrado. A su juicio, la presente reflexión debe confluir en la cumbre de Lyon en «una mayor coordinación de políticas económicas y monetarias». Pero los mensajes que llegan de Japón, Estados Unidos y Gran Bretaña —y, más matizadamente, de Alemania— no van en esa línea. Así que no pasaremos de «un mensaje de esperanza». De hecho, los ministros de Finanzas, que debían acompañar a los titulares de Trabajo, se ahorraron el viaje a Lille. La mundialización económica PASCAL RICHE la economía de mercado; la liberalization total de los movimientos de capitales y de los mercados financieros reforzaron el poder y la agilidad del dinero; los acuerdos del GATT eliminaron casi por completo la mayoría de las barreras comerciales y aceleraron los intercambios (en 1995, avanzaron tres veces más rápidamente que el crecimiento mundial); por último, la revolución de las tecnologías de la información permitió a las empresas intercambiar fácilmente un gran volumen de datos de una punta a la otra del planeta. Estos cuatro fenómenos atizaron de una manera brutal la competencia y revolucionaron el comercio. Uno de los efectos de la mundialización es que los países en vías de desarrollo, apo- yándose en sus salarios más bajos, se han vuelto más competitivos frente a los países desarrollados. En numerosos países, la mundialización, sinónimo de apertura de mercados de los países ricos es, pues, vivida como un beneficio. En Asia, en Latinoamérica y en la Europa del Este se ven emerger países que antaño estaban sumidos en la miseria y cuyas poblaciones aspiran a alcanzar el nivel de vida occidental. Como es lógico, si el Tercer Mundo se desarrolla y se enriquece, Occidente pierde automáticamente partes de mercado. ¿Pero esta reducción de las desigualdades entre los países no es, a priori, la mejor de las noticias? Atribuir el paro europeo a la mundia- La OCDE rebaja la previsión de crecimiento La Organización para la Cooperación y Desarrollo Económicos (OCDE) ha revisado a la baja sus previsiones de crecimiento económico de los países miembros para 19%. Las últimas previsiones indican un crecimiento medio del 1.5% en el primer semestre del año y del 2,5% en el segundo semestre, según manifestó ayer el comisario europeo Yves Thibault de Silguy en Lille, Francia. El comisario citaba cifras anunciadas ayer por el secretario general de la OCDE, Jean Claude Paye, durante la reunión ministerial del grupo de los siete países más industrializados (G-7) sobre el empleo. La OCDE había calculado en diciembre pasado un crecimiento del 2,6% en el primer semestre de este año y del 2,9% en el segundo semestre para los países de la zona. Thibault de Silguy, en una conferencia de prensa, precisó que la OCDE había indicado ayer que preveía un primer semestre «muy lento» en los países del entorno, con un crecimiento del 0,5% hasta el 1,7%, según los países». Para la OCDE, el segundo semestre de 1996 tendrá una actividad más dinámica y los países de la zona crecerán entre un 1,9% y el 2,6%. Estas previsiones son coincidentes con las que hará el Fondo Monetario Internacional en su reunión de primavera, a mediados de abril. lización es tan absurdo como el hecho de colocar en su debe la explosión de los gastos de la sanidad. El alza del paro es, ante todo, la consecuencia del débil crecimieruv ¡jiie Europa experimenta desde hace 20 años. Dicho esto, también hay que señalar que la mundialización ha golpeado duramente a ciertos sectores. En Francia, las industrias que necesitan mucha mano de obra, como los juguetes, el textil o los zapatos se han venido abajo por la competencia de los países pobres. El ultraliberalismo avanza, sobre todo, en los países que no se mueven y que no se adaptan a esta mundialización. Es el caso de los países europeos, que no supieron generar un crecimiento suficiente para afrontar en buenas condiciones esta mutación. Y tampoco hicieron el esfuerzo necesario por promover otro nuevo pacto social adaptado a la nueva situación planetaria. Pascal Riebe es analista de «Liberalion», ESPANA MADRID ECONOMÍA MARTES 2 DE ABRIL DE 1996 i VA "Hay que encontrar algo distinto a los modelos norteamericano o europeo", dijo el presidente francés Jacques Chirac apuesta por una tercera vía para el empleo en la reunión del G-7 El desempleo en los países del Grupo de los Siete supera los 22 millones deparados EFECOM. LILLE. El presídeme francés. Jacques Chirac, abogó por la búsqueda de una "tercera via" para responder a los desequilibrios económicos, al inaugurar ayer en Lille (norte de Francia) la reunión del Grupo de los Siete países más industralizados del mundo (G-7) sobre el empleo. En la reunión, que será clausurada hoy. participan los ministros de Trabajo de los países miembros del G-7, Estados Unidos, Japón. Canadá. Alemania, Francia. Gran Bretaña e Italia. El jefe del Estado francés señala que frente a la "precariedad" del mercado de trabajo en Norteamérica y el "desempleo" crónico en Europa hay que buscar una "tercera vía" que garantice las condiciones para un crecimiento "fuerte y sano". Chirac dijo que en Norteamérica las prestaciones sociales son "menos generosas" y el crecimiento de la remuneración del trabajo "más débil y desigual", pero la progresión de empleo es mayor que en Europa. Por el contrario, señaló. en el Viejo Continente la protección social está "más extendida" y el aumento de las remuneraciones es "más elevado", pero el empleo es "menos dinámico". Faro o precariedad "La amenaza, según nos situemos al este o al oeste del Atlántico, tiene por lo tanto dos caras: el desempleo o la precariedad. Aquí, el estatuto del trabajo está protegido. pero el paro es elevado. Allí, el desempleo es más débil, pero la precariedad de las condiciones de trabajo se extiende", opinó. El presidente francés se preguntó si "estamos condenados a elegir entre el desempleo y la precariedad", y subrayó que en Lille se deberían definir los perímetros de esta "tercera via". Chirac recordó que la primera reunión del G-7 sobre el empleo se celebró en Detroit (EE UU) en 1994, y que él abogó porque esta reflexión continuara durante la presidencia francesa del G-7 por dos motivos. Primero, porque "con más de 22 millones de desempleados en nuestros siete países todos nos enfrentamos a los problemas del desempleo y pobreza", y el se- Santer: "El desempleo es un problema global" El presidente de la Comisión Europea. Jacques Santer. pidió ayer, en Lille, a los ministros de Trabajo de los siete países más industrializados del mundo que coordinen sus políticas de empleo. subrayando que el desempleo es un "problema global". Sanier recordó también que en la reunión del G-7 dedicada al empleo que se celebró en Detroit, en 1994. se calificó de "tema prioritario de interés común" la coordinación de las políticas macroeconómicas de los países que lo integran. Manifestación El presidente francés, Jacques Chirac, ayer, durante su intervención en la reunión del G-7. gundo es el "desafio" que supone la globalización de la economía mundial. "La globalización no es un fenómeno nuevo, pero se acelera bajo el efecto del final de la guerra fría, la emergencia de las nuevas potencias económicas, la unificación del mercado mundial de capitales y el avance de las tecnologías". declaró. Afirmó que la mundialización no ha creado la "marginación", pero sí la ha "agravado", y que en los países industrializados ha hecho crecer "el paro, asi como la precariedad y la pobreza". La primera responsabilidad del G-7 es. según Chirac, poner en práctica políticas económicas que garanticen las condiciones de un crecimiento "fuerte y sano", y para ello es necesario "reducir el déficit público que debilita la economía y el crecimiento". Chirac subrayó que la segunda prioridad es "promover el empleo", y aseguró que es "históricamente falso" que las nuevas tecnologías "destruyan el empleo". "Las nuevas tecnologías hacen desaparecer algunos empleos, los poco cualificados. los de fuerza y los mal remunerados. Pero crean otros muchos más exigentes. pero mejor remunerados. El reto consiste en ayudar a los que ocupan puestos destruidos a recalificarse para asumir nuevas actividades". consideró. Para Chirac, la tercera exigencia para hallar esa "tercera via" es conseguir que el crecimiento "sea más rico en empleos de calidad. lo que exigirá a las empresas y asalariados una adaptación permanente". Más de un millar de personas se manifestaron ayer por el centro de Lille contra la reunión ministerial sobre el empleo del G-7. Según fuentes policiales. unas 1.300 personas participaron en el acto convocado por los sindicatos franceses. aunque los organizadores calculan el número de manifestâmes en 2.500. La marcha se desarrolló sin incidentes y en él podían verse pancartas que decían "G-7. nos hacen falla empleos' y "Ya basta de paro'. A primeras horas de la larde se celebró un debate público, animado por representantes sindicales de lu región. sobre la mundialización y la reducción del tiempo de trabajo. La OIT espera que tomen medidas importantes La Organización Internacional del Trabajo (OIT) espera que los ministros de Trabajo del Grupo de los Siete (G-7). reunidos en la ciudad de Lille, sean capaces de adoptar medidas "importantes" en materia de empleo, pues de ellas depende el éxito de la lucha contra el desempleo a nivel mundial. El G-7. con el 14 por 100 de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios, produce la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40 por 100 de los flujos de inversiones directas. "Esos porcentajes demuestran lo importante que es para la economía mundial y lógicamente para las perspectivas mundiales de empleo. el comportamiento de esas siete economías", destacó el director general de la OIT. Michel Hansenne. en un informe preparado especialmente para esta reunión de Lille. Según la OIT. de 1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo de los países del G-7 pasó de 13 a 24 millones. La cifra no incluye los 4 millones de personas que renunciaron a la idea de buscar trabajo ni a los 15 millones de trabajadores empleados a tiempo parcial. Paralelamente, el número de trabajadores activos pasó en el conjunto de esos siete países de 273 a 322 millones, según datos de la OCDE recogidos por la OIT. para cuyos expertos no es de extrañar que la incertidumbre reinante en materia de empleo haya suscitado llamamientos al proteccionismo comercial en EE UU y provocado un vasto movimiento de huelgas en Francia. Incluso en Japón, donde el mercado de trabajo ha sido durante mucho tiempo considerado como el más estable de los países del G-7. conoce ya problemas de empleo. En opinión de la OIT. las dificultades de empleo en los países industrializados. aunque con formas diferentes. se explican fundamentalmente por el escaso crecimiento económico registrado en los últimos veinte años. AVUI A V U I DIM ARTS 2 D'ABRIL OE 1 9 9 6 BARCELONA. ESPANA • E C O N O M Í A « 02.04.96 g] Per aquest any, l'organització per al desenvolupament pronostica una desacceleració, igual que l'FMI L'OCDE baixa del 2,6% a 11,5% la previsió de creixement per al 1996 minuir els sous "transferint a altres bases imponibles les cotitzacions pagades pels salaris" i utilitzant millor "eis recursos de l'assegurança d'atur". "Decalatge historie" Chirac demana una tercera via a VEstat del benestar Esther Vera CORRESPONSAL LILU L'Organització per a la Cooperado i el Desenvolupament Economics (OCDE) ha révisât a la baixa les sèves previsions de creixement economic dels països membres per a aquest any. Les ultimes previsions indiquen un creixement mitjà de l'1,554 en el primer semestre i del 2.5% en el segon semestre. L'OCDE havia calculât el desembre passât un creixement del 2,6% en el primer semestre d'aquest any i del 2,9 per cent en el segon semestre per als països de la zona. No és la primera organització internacional que corregeix les sèves previsions a la baixa. El Fons Monetari Internacional (FMI) tambe ha retallat les sèves previsions del creixement mundial per aquest any, a causa, sobretot, de l'estancament economic que pateix la Unió Europea. L'FMI va informar aquest cap de setmana que preveu ara que l'economia creixi un 3,9% aquest any, una xifra lleugerement inferior al 4,1% que va predir 1'octubre passât per al 1996. Tanmateix, espera que el creixement es recuperi el 1997finsal 4.3%. "Es tracta només d'una pausa i no esperem que ens aboqui a una crisi". va tranquillitzar una font oficial del Fons Monetari Internacional. Les noves previsions de l'OCDE van ser anunciades ahir per Jean-Claude Paye, secretan general d'aquest organisme internacional, durant la reunió ministerial del grup dels set països mes industrialitzats del món (C-7) sobre l'atur. Aquesta conferencia va ser oberta a Lilla per Jacques Chirac, president de la República francesa. B présidant francas, Jacques Chirac, en un moment del seu diseurs a la reunió del G-7 velocitats". Chirac va insistir que cal "que l'home estigui al centre de les discussions" del G-7 i va veure en el seminan que es clourà avui una "ocasió per a un examen de consciéncia". El president francés va afirmar que quatre responsabilitats afecten actualment eis països industrialitzats. Segons Chirac, les economies mes potents del món han de "reduir els deficits publics" per tal de "garantir un creixement fort i sa" i han de "treure el màxim partit a les possibilitats de les noves tecnologies, especialment a les de la informado", perqué és "histôricament fais" que la tecnología destrueixi llocs de treball i perqué la protecció "dels nostres països industrialitzats son els sectors d'alta tecnología". En tercer Hoc, Chirac va assegurar que per tal "d'aconseguir un creixement que generi mes llocs de treball i de mes qualitat" calen "noves formes d'organització del treball" a mes "d'estimular les professions amb futur". Finalment, el president francés es va mostrar partidari de "baixar eis costos del treball no qualificat" sense dis- Oposició a sancionar els països que vulneren el dret laboral internacional ean-Claude Paye, secretan general de l'Organització per a la Cooperado i el Desenvolupament Economics (OCDE), va anunciar ahir que aquest organisme internacional es pronunciaría implídtament contra la instaurado d'una "clausula social" dins les normes del comerç internacional. Amb la posada en marxa d'aquesta cláusula es pretén sancionar eis països que participen en els intercanvis coDesequilibrls economics Davant deis ministres de merciáis sense respectar les minimes regles en Treball dels Estats Units, el Ja- materia de dret laboral. Un informe de L'OCDE sobre aquesta qüestió pó, Alemanya. Franca, Gran Bretanya. Italia i el Canadá, el sera enviât als ministres d'Economia i Finances cap de l'Estat francés va instar dels 26 països membres de l'OCDE que es reueis représentants del G7 a es- nirán a Paris a finals del mes de maig vinent, tablir "una tercera via" per no segons va anunciar Paye mentre es celebrava a estar "condemnats a triar en- Lilla la conferencia interministerial del G-7. La proposta ¿'instaurar una clausula social, tre l'atur i la precarietat" a l'hora de buscar una estrate- defensada principalment per Franca, "no figura gia que faci front al desequili- en aquest informe", va dir Paye, que confirmava d'aquesta manera la falta de consens a la si dels bri economic. Chirac va assegurar que la països industrialitzats sobre aquesta iniciativa. mundialització de l'economia "Hem arribat a la conclusió que no hi ha cap ofereix "fantastiques oportu- correlació entre el no respecte de normes socials nitats de creixement i desen- per déterminais països en desenvolupament i la volupament". perö va precisar compeutivitat assolida per aquests països". va que cal "prevenir els riscos dir el secretari general de l'OCDE. Des de fa alguns anys, Franca defensa la idea d'exdusió i pobresa que comporta la globalització i que d'instaurar una clausula social en les relacions condueixen a una inaccepta- comerciáis, per tal que els països que particible societat mundial a dues J pen en el comerç internacional es vegin obligate a respectar un conjunt de normes socials minimes. Els EUA també defensen aquesta idea des de la signatura dels acords comerciáis de la Ronda Uruguay al Marroc (1994). l'Indla I Alemanya, en contra En canvi. aquesta iniciativa -pensada, sobretot, per lluitar contra la sobrexplotació dels menors d'edat i els horaris maratonians- ha estât combatuda aferrisssadament pels països en vies de desenvolupament, amb l'fndia al capdavant, a mes de per nombrosos Estats industrialitzats. com Alemanya. Ahir mateix, Günter Rexrodt, ministre alemany d'Economia, va recordar que el seu país s'oposava a mostrar-se hostil al treball dels nens i al treball a les presons. La delegado canadenca va insistir igualment que estava en contra de l'establiment d'un "lligam" entre la participado en eis intercanvis i l'obligació de respectar les minimes normes socials. Paye va declarar que la instaurado d'una clausula social és "poc practicable" i donaría Hoc a protestes i pretensions d'ingeréneia. El secretari general de l'OCDE va subratllar que aixô no significava que calia desinteressar-se de les normes socials. L'OCDE es limitará en el seu informe a fer una crida al respecte de les normes de l'Organització Internacional del Treball. Chirac va afegir que "el salan mínim" no es pot posar en qüestió i en la mateixa línia va defensar que el desenvolupament deis intercanvis comerciáis no suposi un retracés en els progressos socials. El president de Franca va assegurar que "les diferencies de nivell salarial, de protecció social, de legislado de treball, poden ser legítimament considerades com un decalatge historie". Al Harg del diseurs inaugural, Jacques Chirac va afirmar que l'ocupació és "al cor de les nostres prioritats i de les preocupacions de les nostres opinions publiques" per lluitar contra l'augment de l'exclusió. De fet, tot i tocar els set països mes desenvolupats del món d'una manera desigual, l'atur afecta 23 müions de persones, el 7 per cent de la poblado activa dels mes industrialitzats. Chirac va demanar "fer front conjuntament al desafiament de la mundialització de l'economia" i va afegir que, si bé la internacionalització no El president francés tern que la globalització creí encara mes pobresa és creadora de l'exclusió. sí que l'agreuja. La reunió de 19 ministres, majoritariament de Treball i Afers Socials, amb représentants de l'OCDE i l'Organització Internacional del Treball (Oma_Lilla, al nord de Franca. ha quedat clarament desllu'ida per la deserció, un a un, deis ministres d'Economia i Finances dels set, inicialment convocats a la reunió. L'únic present ha estât el titular de Finances del país amfitrió. Jean Arthuis. Mana de protesta Organitzacions sindicáis. partits d'esquerra i agrupacions d'aturats van convocar ahir unes 2.000 persones en una manifestació a Lilla, amb l'objectiu de denunciar el rise que la mundialització de l'economia faci que eis salaris o la protecció social es nivellin "per baix" i que a Europa se segueíxin posant en entredit les conquestes de l'Estat del benestar. La marxa es va desenvolupar sense incidents i s'hi podien veure pancartes que deien "G-7. ens falten mes llocs de treball" i "Prou d'atur". També es va celebrar un debat püölic. animât per représentants sindicáis de la regió, sobre la reduedó del temps de treball. Oviedo, ESPAÑA La Xueva íspaña Manes. 2 de abril de 1996 02.04.96 Internacional El presidente Iraners. Jaiques Chirac, pidió ayer a los niiuislros de Trabajo del (i 7 minidos en Lille para dt-liaiir sobre el empleo, que busquen una tercera vía entre el paro crónico de Europa y la precariedad en el empleo que reina en los países anglosajones. Los documentos previos de la conferencia, de la que no se esperan más que gestos a la galería, hablan de la necesidad de dar un mensaje de esperanza. Japón considera que este no es el lugar adecuado para tratar un asunto que ya se debate en la OCDE con nula capacidad de entendimiento. Chirac pide al G-7 que busque una tercera vía entre el paro crónico y la precariedad El presidente francés inauguró en Lille la conferencia sobre empleo, que estudia los ajustes para afrontar la mundialización de la economía Lille (Francia) El presidente francés, Jacques Chirac, abogó ayer por la búsqueda de una «tercera via» entre la «precariedad» del mercado de trabajo en Norteamérica y el «desempleo» crónico que afecta a Europa. Chirac, inauguró en la localidad francesa de Lille la reunión sobre el empleo de los ministros de Trabajo del G-7, el grupo de los siete países más industrializados del mundo, que estudiarán hasta hoy los ajustes económicos precisos para afrontar la progresiva mundialización de la economía. Chirac definió el modelo anglosajón de empleo como el de la «precariedad», puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de empleo, y el de la Europa continental como el del «desempleo», fomentado por una protección social más extendida y salarios más elevados. En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión Europea. Jacques Sanier, quien El presidente francés, Jacques Chirac, en un momento del discurso inaugural de lareunióndel G-7. aseguró que hay que transmitir a los ciudadanos el mensaje de que mico, el Grupo de los Siete coin- de la Seguridad Social y el resulLa delegación francesa deslaca la globalización y el desarrollo cide en subrayar la necesidad de tado económico de conjunto. en su informe que, según la tecnológico no favorecerá sólo a una ortodoxia completa tanto Los países que integran el G-7 mayoría de los expertos, la comlos más cualificados, sino que presupuestaria como monetaria. rechazan la eventualidad de que petencia de los países emergentes conducirá a «crear verdaderas El documento alemán resume se cuestione la liberalización del sólo ha contribuido en pequeña oportunidades para todos». en cierta medida el consenso al comercio internacional y, en este medida a la degradación de la señalar que para facilitar una sentido, el documento de la dele- situación de los trabajadores poco En los documentos previos presentados por las delegaciones inversión generadora de empleo gación de EE UU afirma que «las cualificados. Del mismo modo, el se afirma que la conferencia es necesario reducir el endeuda- políticas comerciales abiertas documento del Reino Unido aseministerial debe ofrecer un miento público de una forma contribuyen a la presión competi- gura que el cambio tecnológico «mensaje de esperanza» sobre la «determinada» y que es necesario tiva que alimenta el dinamismo modifica las formas de empleo. pero no crea el desempleo. capacidad de la economía de un equilibrio entre la financiación económico». mercado para afrontar la fase actual, caracterizada, por la desaparición del empleo tradicional. Sin embargo los observadores no esperan mucho de esta reunión del G-7. Al igual que ocurrió e) pasado viernes con la cumbre de la UE de Turin, donde la creación de empleo se calificó Lille vas rebajas, advirtieron ayer lucha contra el desempleo a de absoluta prioridad, se consideLa Organización para la fuentes económicas, si no se nivel mundial. ra que estas declaraciones son Cooperación y el Desarrollo endereza el actual ritmo decreSegún datos de la OIT, de más bien señales a la galena proEconómico (OCDE) ha revisa- ciente. 1979 a 1994 el número de pervocadas por el miedo a la desdo a la baja en más de un terEstas cifras fueron anuncia- sonas registradas en las oficicomposición de la paz social en cio sus previsiones de creci- das por el secretario general nas de empleo de los siete paílos países europeos. miento económico de los paí- de la OCDE. Jean Claude ses más industrializados del Japón no quiere discutir ses miembros para el primer Paye, durante la reunión mundo (G7), pasó de 13 a 24 semestre de 1996. ministerial que el G-7 celebra millones. La cifra no incluye De hecho, el documento previo japonés señala que el probleLas últimas previsiones en Lille, a la que fue invitado los 4 millones de personas que ma del comercio y de las normas indican un crecimiento medio al igual que el director general renunciaron a la idea de bussociales no tendría que ser abordel 1,5 por ciento en el primer de la Organización Internacio- car trabajo ni los 15 millones dado en esta conferencia ministesemestre, frente al 2,6 por nal del Trabajo (OIT), Michel de trabajadores empleados a tiempo parcial. Incluso Japón, rial. Japón recuerda que esta ciento calculado el pasado Hansenne. Hansenne manifestó su donde el mercado de trabajo cuestión se está debatiendo en el diciembre. Para el segundo seno de la OCDE, donde las semestre, el crecimiento se esperanza en que los reunidos ha sido durante mucho tiempo posiciones de los países miemcalcula en el 2,5 por ciento. sean capaces de adoptar medi- considerado el más estable de bros «son tan contradictorias que frente al 2.9 estimado anterior- das «importantes» en materia los países industrializados, no se ha podido elaborar hasta mente. La previsión para el de empleo, pues de ellas, afir- conoce hoy en día problemas ahora conclusión alguna». segundo semestre sufrirá nue- mó. depende el éxito de la de empleo. En el terreno macroeconóm- La OCDE rebaja en más de un tercio el crecimiento para 1996 ALERTA ESPANA 02.04.96 SANTANDER I .os ministros di- Trabajo di I (inipn de lus S u i t países más indusiriali/ados di) mundo ( Í . 7 ) se eocui-nlrati reunidos en tille (norte de Francia) para estudiar \ discutir los ajustes económicos necesarios paru afrontar la pro;;rc*ita niuudiali/ación de la economía. I.u la minimi. ipii s*ra clausurada ho\ martes, par- ticipan lus ministros de Trabajo de Estados Inidos. Japón, C anadá. Alemania, Francia, Keino Unido e Italia. Fn pftncipio. estaba previsto que participaran también en esta reunión los ministros de Finanzas, pero finalmente éstos han delegado su presencia en sus secretarios de Fstado o ministros delegados. La OIT responsabiliza al G-7 de la lucha contra el paro a nivel mundial Los 'siete grandes5 estudian cómo afrontar la mundialización de la economía y el desempleo HERNANDO LINARES. Lille (Francia) Al inaugurar la reunión, el precíeme .frunces. Jacques Chirac, subrayó que Iras la primera reunión del G-7 sobre el empleo celebrada en Detroit. en 1994. él había querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el debate que comenzó en la ciudad estadounidense. Explicó que este deseo se basa en dos motivos: el primero es que el empleo sigue siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública porque existen 22 millones de parados en los países del G 7 . y el segundo es por el desafío que representa la mundialización de la economía. calcó que "iw hay alternativas" a este proceso de mundialización. sino una necesidad de adaptación lo más lápida posible a esta glohulización de la economía. *' EMPLOI LILLE 1-2 AVRIL 1996 Chirac recordó que existen dos modelos en cuanto a las condiciones de funcionamiento del mercado de trabajo, el modelo anglosajón y el modelo de la Europa continental. El presidente francés definió el modelo anglosajón como el de la '"precariedad". puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de empleo, y el de la Europa continental como el del "desempleo", fomentado por una protección social más extendida y salarios más elevados. La OIT culpa al G7 Por su parte, la Organización Internacional del Trabajo ( O I T ) espera que los ministros de Trabajo del G 7 . reunidos en la ciudad de Lille, norte de Francia, sean capaces de adoptar medidas "importantes" en materia de empleo. pues de ellas depende el éxito de la lucha contra el desempleo a nivel mundial. El presidente francés subra\ ó que entre los modelos de la "precariedad" y el "desempleo" hay que buscar una "tercera \ ¡a" para responder a los desequilibrios económicos e invitó a los participantes a definir los contornos de esta • "tercera vía". En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión Europea. Jacques Sanier. que explicó el llamado ""pacto de confianza", un plan para retnvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje importante que había que transmitir a los ciudadanos y que deberían recoger las conclusiones de la presidencia francesa del G-7 es que la globalización y el desarrollo tecnológico no favorecerá sólo a los más cualificados, sino que la mundialización debe conducirnos a "crear verdaderas oportunidades para todos"'. Por primera vez en este tipo Paye consideró que si algún país pretende retrasar o protegerse de la mundialización encerrándose en medidas proteccionistas. su economía quedará rezagada. En cuanto a dónde puede hallarse la "tercera vía" que propugna Jacques Chirac, el secretario general de la O C D E subrayó que ésta se encuentra en alguna parte entre el modelo anglosajón y el modelo continental europeo. Organizaciones ' sindícales. partidos de izquierda y agrupaciones de desempleados convocaron ayer una manifestación en Lille para denunciar el riesgo de que la mundialización haga que los salarios o la protección social se nivelen "por lo bajo" y de que en Europa se sigan poniendo en entredicho las conquistas sociales. El presidente Francis, Jacques Chirac, se dirige a la asamblea del G-7. Abajo, el ministro de trabajo japones. {EFE/ALERTA). de reuniones, la presidencia francesa del G-7 invitó a intervenir en la reunión a la Organización Internacional del Trabajo ( O I T ) y a la OrganizaciôiT jjjna la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE). El director general de ia O I T . Michel Hansenne, presentó un documento sobre la dimensión social de la mundialización económica y fi- nanciera. Hansenne consideró que no existe una "receta milagrosa" para evitar que la globalización de la economía tenga una repercusión perversa en el mercado del trabajo, sino que cada país tiene que "constituir su propio plato" sacando provecho de las experiencias propias y ajenas. El secretario general de la O C D E . Jean Claude Paye, re- Según datos de la O I T . de 1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo en Canadá. Francia. Alemania. Italia. Japón. Reino Unido y EE U U . pasó de 13 a 24 millones. Incluso en Japón, donde el mercado de trabajo ha sido durante mucho tiempo considerado como el más estable de los países industrializados. conoce hoy día problemas de empleo. En opinión de la O I T . los problemas de empleo en los países industrializados, aunque revisten formas diferentes en Estados Unidos. Japón y Europa occidental, se explican fundamentalmente por el escaso crecimiento económico registrado en los últimos veinte años. Madrid-Barcelona, ESPAÑA 02.04.96 ECONOMÍA EL PAIS TRABAJO Francia exige la abolición mundial del trabajo infantil en la 'minicumbre' sobre empleo del G-7 Chirac propone una vía entre la precariedad de EE U U y la protección europea para reducir el paro ENRIC GONZÁLEZ. Lille Entre la precariedad y la desprotecdón social que genera el liberalismo y el alto desempleo que sufren los sistemas sodaldemócratas, debe existir una "tercera via". Eso cree el Los ministros de Trabajo de las siete principales potencias industríales, reunidos durante dos días en Lille, se enfrentan por segunda vez en su historia (la primera fue en 1992) a la aparente paradoja que aflige a las economías occidentales: ni el crecimiento, ni el dinero barato, ni la innovación tecnológica consiguen vencer un paro que es ya estructural, especialmente en los sistemas socialdemócratas europeos. El presidente de la Comisión Europea, Jacques Sanier, se unió a las tesis de Chirac. Sanier destacó la necesidad de resolver la "contradicción entre la necesidad de una flexibilidad creciente y la de un mínimo de seguridad en el empleo". El presidente de Francia fue más rotundo que Santer. "La amenaza", dijo, "según se sitúe uno al este o al oeste del océano Atlántico, adquiere dos rostros: el paro o la precariedad". Es decir, o el subempleo en Estados Unidos, o el desempleo en la Unión Europea. 24 millones de parados La primera jomada de la reunión de Lille sirvió, al menos, para cuantificar el problema. Según un informe de la Organización Internacional del Trabajo (OIT 34 millones de personas, un 7/5% del total, están desemplead los países industrializados/Otros IS millones están subempleadas. En los países del G-7 (Estados Unidos, Japón, Alemania, Francia, Reino Unido, Canadá e Italia), el total de parados asciende a 24 millones. La primera jornada también sirvió para saber que de Lille no saldrían soluciones, dada la ausencia de los ministros de Finanzas y de un mínimo consenso entre los países implicados. Jacques Chirac quería repetir la experiencia de Detroit en 1992, cuando Bill Clinton reunió a los ministros de Finanzas y de Trabajo para buscar fórmulas contra el paro. Aunque aquello no sirvió de gran cosa, ya que el paro global del G-7 ha subido desde entonces, Chirac contaba con presionar a los ministros y conseguir al menos un principio de compromiso sobre unas reglas de juego comunes a todo el mundo industrializado. Pero los ministros de Finanzas no vinieron. Ni siquiera el alemán Theo Waigel, quien recordó en vísperas de la reunión que las políticas sociales eran competencia de cada Estado. Y los siete ministros de Trabajo llegaron a Lille, la vieja capital industrial del norte francés, sin ánimo de concesiones. Hasta algo aparentemente obvio, como la condena al trabajo infantil, quedó en principio fuera de las unanimidades. La Unión Europea quiere defenderse de la competencia externa, fundamentalmente asiática, con la inclu- presldente francés, Jacques Chirac, quien afirmó que encontrar esa difícil "tercera via" es la principal misión de la minicumbre sobre empleo del Grupo de los Siete paises más industrializados (G-7), iniciada ayer en Lille. Chirac propugnó también la aplicación de un código social básico en todo el planeta, para acabar con lacras como el trabajo infantil y hacer más justa la competencia internacional. EMPLOI MUS l - í WWII»» • Chirac, durante la minicumbre de LOt. sión de un código social básico en la Organización Mundial de Comercio. El trabajo de los niños seria una de las prohibiciones del código. Pero la delegación japonesa, encabezada por el ministro Takanobu Nagai, recordó discretamente al resto de la asisten- cia que cosas aparentemente aberrantes en Occidente formaban parte de la cultura tradicional asiática. Los participantes en la cita de Lille sólo coincidieron en dogmas ya muy pregonados, como la necesidad de reducir los défi- El futuro del salario mínimo E.G.. Lille Dado que nadie cree que ei paro vaya a dejar de ser elevado en un futuro previsible, la cuestión que se plantean los países industrializados es qué modelo resulta más adecuado para rebajarlo a niveles tolerables. Y aunque el presidente Chirac pregone la necesidad de dotar a la UE de un "contenido social" a través de la reforma de Maastricht, en Europa coexisten las posiciones más extremas. Más paro o más precariedad. O desempleo bien subsidiado, pero sin esperanza o subempleo mal pagado sirviendo hamburguesas. O cohesión social y déficit público o marginación y finanzas saneadas. Entre esos extremos sefijael debate. Y los esquemas liberales y los soaalde- mócratas chocan con especial virulencia en la cuestión del salario mínimo. Los conservadores británicos creen que el salario mínimo destruye empleo, mientras en el continente se considera una conquista irrenunciable y una fórmula beneficiosa para el consumo. "La disminución de los salarios puede permitir en teoría relanzar la demanda de trabajo poco cualificado", reconoció ayer Chirac, "pero entraña el desarrollo de una pobreza inaceptable. Es desplazar los problemas. Se registra menos paro, pero se padecen más problemas de salud pública, de falta de vivienda, de analfabetismo, de inseguridad, de delincuencia". Esa es la disyuntiva. cits y buscar una cierta estabilidad monetaria internacional. Lo demás, la tercera via de Chirac o la "humanización de la mundialización económica" de su ministro Jacques Barrot, quedó en el aire. Los británicos insistieron en su idea de mejorar la formación de los trabajadores, secundados por el informe de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) que se encargó en la reunión de Detroit y se presentó ayer. Los estadounidenses subrayaron las bondades de la innovación tecnológica. Alemania habló de concertación social para alcanzar un alto ritmo de crecimiento. Francia secundó a los alemanes e insistió en la utilidad de los sistemas de protección social europeos, necesitados sin embargo de "una reforma que asegure su viabilidad". Comercio y cláusula social Nadie, sin embargo, quiso mirar el problema de frente, aunque Chirac tocará una cuestión fundamental al señalar la "falta de legitimidad" de un comercio mundial en el que no se respeta otra ley que la del dinero. "Para permitir una mayor libertad de cambios y hacerla legitima, hay que imponer a todos unas reglas esenciales, garantes de la dignidad del hombre en el trabajo, sea cual sea su lugar en el planeta", afirmó Chirac. Según están las cosas, la liberalization de los intercambios comerciales ha devaluado el trabajo. Las políticas monetarias restrictivas han hecho especialmente escaso el dinero. La tecnología es igualmente preciosa. Sólo la mano de obra es un bien abundante y cada vez menos protegido. El secretario general de la OCDE, Jean-Claude Paye, declaró, por su parte, que la organización se pronunciaría contra la inclusión de una cláusula social en las reglas internacionales sobre el comercio. Los ministros de Finanzas de los 26 países miembros, que se reunirán en París a final de mayo, recibirán próximamente un informe elaborado por la OCDE precisamente sobre esta cuestión. El código social. defendido por Francia, "no se propone en el informe", aseguró Paye, quien anadió que esta postura refleja la falta de consenso que existe al respecto entre los paises industrializados. "La cláusula social", añadió, "seria entendida por muchos países como una injerencia". El máximo dirigente de la OCDE instó a Francia y a Alemania y a otros paises de Europa continental a modificar sus sistemas de protección social y adoptar esa "tercera via" que, en su opinión, debe acercarse más a modelo anglosajón que al actual europeo. La OCDE rebaja el crecimiento de los paises desarrollados E. G. Lille La Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) cree que los paises industrializados han tocado fondo en su crisis y están a punto de remontar. No obstante, la desaceleración que se ha registrado en los últimos meses y que se puede prolongar hasta mediados de¡ presente año le ha llevado a revisar a la baja las previsiones de crecimiento para 1996. Asi, según anunció ayer su secretario general, Jean-Claude Paye, en la minicumbre sobre el empleo que celebra el G-7 en Lille, en este año el crecimiento económico medio de sus 26 paises miembros —entre ellos, España— quedará por debajo de las previsiones al situarse en el 1,5% en el primer semestre y en el 2,5% en el segundo semestre. La media de crecimiento que se espera para los quince paises de la Unión Europea oscila entre el 0,5% y el 1.7%, según los países. Este panorama contrasta con el ofrecido hace apenas tres meses. La OCDE había anunciado el pasado mes diciembre un crecimiento medio del 2,6% en el primer semestre de este año y del 2.9% en el segundo semestre. Jean-Claude Paye hizo el comentario a puerta cerrada y no especificó cómo se repartiría la tasa de crecimiento entre los países de la OCDE. En cualquier caso, lodo crecimiento inferior al 3% es, en general, negativo para la creación de empleo en la Unión Europea. La OCDE no es el único organismo que ha revisado a la baja sus perspectivas. Este fin de semana ha trascendido el contenido del informe sobre previsiones que el Fondo Monetario Internacional presenta tradicionalmente en abril. Esta organización reduce también su previsión de crecimiento para este año. El PIB mundial crecerá un 3,9% y no el 4,1% que se vaticinaba en octubre. Manifestaciones Mientras, en el centro de la ciudad de Lille, se manifestaron más de un millar de personas para protestar contra la reunión del Grupo de los Siete. Según fuentes policiales, unas 1.300 personas participaron en un acto convocado por los principales sindicatos franceses, aunque los organizadores cifraron el número de manifestantes en 2.500. La protesta se desarrolló sin incidentes y en la misma se pudieron ver pancartas en las que se leia: ¡G-7: nos hacen falta empleos! y ; Ya basta de paro!. Los asistentes participaron por la tarde en un debate público sobre la mundiatización de la economía y la reducción del tiempo de trabajo. ESPANA 02.04.96 ¿àTtoàiéaiê LÉRIDA La OCDE rebaja en un punto el crecimiento económico del 96 El Grupo de los Siete debate en Lille nuevas fórmulas para potenciar el empleo GINEBRA La Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) ha revisado a la baja sus previsiones de crecimiento económico de los países miembros para 1996. Las últimas previsiones indican un crecimiento medio del 1,5 por ciento en el primer semestre y del 2,5 por ciento en el segundo semestre, según explicó el comisario europeo Yves Thibault de Silguy. El comisario citaba cifras anunciadas ayer, por el secretario general de la organización, Jean Claude Paye, durante la reunión ministerial del grupo de los siete países más industrializados del mundo (G-7) sobre el empleo. La OCDE había calculado en diciembre pasado un crecimiento del 2,6 por ciento en el primer semestre de este año y del 2,9 por ciento en el segundo semestre para los países de la zona. Por su parte, la Organización Internacional del Trabajo (OIT) espera que el 6 - 7 sea capaz de adoptar medidas "importantes" en materia de empleo, pues de ellas depende el éxito * d e la lucha contra el desempleo a nivel mundial. Los ministros de Trabajo del Grupo de los Siete países más > industrializados del mundo (G7) se encuentran reunidos en Lille (norte de Francia) para estudiar y discutir los ajustes económicos necesarios para afrontar la progresiva mundialización de la economía. En la reunión, que será clausurada hoy, participan los ministros de Trabajo de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia. El G-7, con el 14 por ciento de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios, produce la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40 por ciento de los flujos de inversiones directas. "Esos porcentajes demuestran lo importante que es para la economía mundial y lógicamente para las perspectivas mundiales de empleo, el comportamiento de esas siete economías", destacó el director general de la OIT, Michel Hansenne, en un informe preparado especialmente para esta reunion de Lille. Según datos de la OIT, de 1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo de los siete países más industrializados del mundo, pasó de 13 a 24 millones. La cifra no incluye los cuatro millones de personas que renunciaron a la idea de buscar trabajo ni tos 15 millones de trabajadores empleados a tiempo parcial. Paralelamente, el número de trabajadores activos pasó en el conjunto de esos siete países de 273 a 322 millones, según • La Organización Internacional del Trabajo participa por/primeravez en el foro • La economía crecerá un 1,5 por ciento en el primer semestre • Chirac pide un tercer modelo de empleo entre la precariedad y el paro • Santer cree que lamundiaiización de la economía debe "llegar a todos" GERAAOOEIUS&E) francés, Jacques Chirac, abogó por buscar una "tercera via" en et empleo datos de la OCDE recogidos por la OIT, para cuyos expertos no es de extrañar que la ^certidumbre reinante en materia de empleo haya suscitado llamamientos al proteccionismo comercial en EEUU y provocado un vasto movimiento de huelgas en Francia. Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, explicó que este deseo se basa en que el empleo sigue siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública porque existen 22 millones de parados en los países del G-7, y por el desafío que representa la mundializacion de la economía. El presidente francés subrayó que entre los modelos de la "precariedad* y el "desempleo" hay que buscar una "tercera vía" para responder a los desequilibrios económicos e invitó a los participantes a definir los contomos de esta "tercera vía". El presidente de la Comisión Europea, Jacques Santer, explicó el llamado "pacto de confianza", un plan para relnvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. Dijo que el mensaje que había que trasmitir a los ciudadanos es que la globalización y el desarrollo tecnológico favorecerá a todos". ESPANA 02.04.96 LA VANGUARDIA BARCELONA Chirac aboga ante el G-7 por una tercera vía para hacer frente al problema del paro La OCDE prevé una reactivación de las economías del 2,5% en el segundo semestre MANUEL ESTAPÉ Enviudo especial ULLE(FRANCIA).-El presidente francés. Jacques Chirac, aprovechó el eco mediático de la sesión inaugural de la cumbre de ministros de Eeonom ¡a y de Trabajo del grupo de los siete países más ricos del mundo (G-7) para lanzar la idea de "una tercera vía" que evite tanto los males del modelo anglosajón (precariedad, disparidad salarial y nobleza) como del de Europa continental. con una alta protección so- Todavía es pronto para la cláusula social • La postura qu.- • i-clama incluir una cláusula social en los acuerdos comerciales internacionales ha quedado en manos de París después de que Washington haya tirado la toalla. El director de la Organización Internacional del TrabajojTJIT), Michel Hansenne. reifèîo ayer la importancia de que se cumplan estos "derechos fundamentales", pero reconoció también que "la gran mayoría" de países miembros de la Organización Mundial del Comercio es "resueltamente hostil a incluir una cláusula social". La OIT presentó un informe en el que niega que las exportaciones de los países con bajos salarios sean la causa del paro en los países industrializados. En 1993. el comercio del sudeste asiático, incluyendo a China, sólo supuso un 1.5 % del PIB de las 24 economías más desarrolladas. cial cada vez más difícil de financiar y un elevado nivel de paro, especialmente de larga duración. En la primera de las dos jornadas dedicadas a afrontar el problema del paro, que se celebran en Lille, al norte de Francia, el secretario general de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE). Jean Claude Paye, informó a los ministros sobre las previsiones macroeconómicas: tras el parón de este primer semestre ( 1,5 %) el crecimiento volverá a resurgir para situarse en un 2,5 %en la segunda mitad del año, lo que no bastará para reducir el paro. "Un problema que será permanente", según vaticinó, a su vez, el comisario europeo de finanzas, Yves Thibault deSilguy. Chirac hizo coincidir los perfiles de su "tercera vía" con el "modelo social europeo" que defendió el pasado fin de semana en Turin, ante los demás líderes de la Unión Europea (UE). Disimulando el disgusto patente en la delegación francesa por la ausencia de seis ministros de Economía del G-7, Chirac sintetizó las ventajas y desventajas del funcionamiento del mercado de trabajo en las dos orillas del Atlántico. Fiel al voluntarismo político de los gaullistas, propuso "forjar la mundialización de la economía en lugar de sufrirla". Así aludía a uno de los asuntos omnipresentes ayer: la necesidad de que los trabajadores de los países desarrollados comprendan que la globalización de la economía es inevitable y que no deben oponerse a ella por temor a perder sus empleos. Todos los participantes coincidieron en la necesidad de reducir sus déficit fiscales. La delegación norteamericana pudo explicar que. desde 1992, ha reducido su déficit público de 290 millardos de dólares a 140 millardos ( 17.5 billones de pesetas) y ha conseguido al mismo Jacques Chirac inauguró la cumbre del G-7 sobre el empleo tiempo crear ocho millones de empleos y dos millones de pequeñas empresas. El secretario del Tesoro norteamericano apuntó que "es vital para los países industrializados preservar su cohesión social". El comisarioeuropcode finanzas. Yves Thibault de Silguy, puso una nota de optimismo al recordar que, por el mismo motivo que el incremento de tipos en 1994 frenó el crecimiento un año más tarde, las últimas rebajas del precio del dinero estimularán la actividad en la segunda mitad de 1996. más extendida, el aumento de las remuneraciones es mayor, pero el empleo es menos dinámico. ¿Estamos condenados a elegir entre el paro y la precariedad?". Para evitar semejante elección hay que aplicar la "tercera vía", por la cual "nos adaptaremos a los cambios sin sacrificar el modelo social europeo, fundado en una protección social conforme a la dignidad del hombre, una tradición de diálogo social y el papel del Estado como garante de la cohesión social". Chirac exigió también que lasempresas asuman el problema del paro y se impliquen en la formación conModelo social tinua de sus trabajadores, una idea Chirac sintetizó asi la situación: defendida desde hace tiempo por el "En Estados Unidos las prestacio- secretario de Trabajo norteamericanes sociales son menos generosas, el no. Robert Reich, consciente de la crecimiento de las remuneraciones inseguridad creada en su pais por del trabajo es más débil y desigual y los despidos masivos de las grandes el progreso del empleo más fuerte. empresas que siguen registrando En Europa, la protección social está crecientes beneficios. • ESPAÑA 02.04.96 SANTIAGO DE CDMTOSTELA • CHIRAC RECLAMA UNA TERCERA VÍA PARA RESPONDER A LOS DESEQUILIBRIOS ECONÓMICOS El G-7 cree que el actual mercado superará los problemas del subempleo La conferencia del G-7 sobre el empleo debería ofrecer un "mensaje de esperanza" sobre la capacidad de la economía de mercado para afrontar la fase LILLE (FRANCIA). Efe . En la reunión del Grupo de los Siete países más industrializados del mundo (G-7), que será clausurada hoy, participan los ministros de Trabajo de EEUU, Japón, Canadá, Reino Unido, Francia, Alemania e Italia, así como altos funcionarios de los ministerios económicos. El documento elaborado por Francia, país que este año preside el G-7, considera que los fenómenos de subempleo y de extensión de la pobreza no se solucionarán "frenando" la evolución actual. París cree que los problemas sólo se superarán progresivamente a través de políticas económicas y sociales que respeten los mecanismos del mercado y, al mismo tiempo, presten mayor atención a la inserción social y profesional de los trabajadores. El documento no hace alusión alguna a "una cláusula social" pero destaca que los efectos beneficiosos del comercio internacional podrían enfrentarse con la "oposición de la opinión pública debido a los eventuales incumplimientos, por algunos países, de los derechos fundamentales de los trabajadores". . Por su parte, el informe de la delegación japonesa señala que el problema del comercio y de las normas sociales no tendría que ser abordado en esta conferencia. Recuerda que esta cuestión se está debatiendo en el seno de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) donde las posiciones de los países "son tan contradictorias que no se ha podido elaborar hasta ahora conclusión alguna". En el terreno macroeconómico, el G-7 coincide en subrayar la necesidad de una ortodoxia completa tanto presupuestaria como monetaria. El documento alemán resume en cierta medida el consenso al señalar que para facilitar una inversión generadora de empleo es necesario reducir el endeudamiento público y equilibrar la financiación de la actual, caracterizada por la desaparición del empleo tradicional, según los documentos elaborados por las delegaciones. El presidente francés, Jacques Chirac, reclamó una "tercera vía" para responder a los desequilibrios económicos, al inaugurar ayer en Lille la reunión de los siete grandes. Seguridad Social y el resultado económico. Además rechazan la eventualidad de que se cuestione la liberalización del comercio internacional y, en este sentido, el documento de EEUU afirma que "las políticas comerciales abiertas contribuyen a la presión competitiva que alimenta el dinamismo económico". Además coinciden en algunas medidas para fomentar la creación de empleo. Entre éstas, propugnan un abaratamiento del coste del trabajo no cualificado y que los sistemas de ayuda al empleo y la fiscalidad se vuelvan "activos". También proponen que se exploren sin rigidez y de forma descentraliza-. da las nuevas formas de organización del trabajo. El G-7 destaca, por último, la necesidad de permitir a las pequeñas y medianas empresas el acceso a los capitales, a la investigación y al comercio internacional. Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera reunión sobre el empleo celebrada en Detroit había querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el debate. D o s modelos Explicó que este deseo se basa en dos motivos: que el empleo es una prioridad y una preocupación porque existen 22 millones de parados en los países del G-7, y el desafío que representa la mundialización. Chirac recordó que existen dos modelos de funcionamiento del mercado de trabajo (el anglosajón y el de la Europa continental) y subrayó que entre la "precariedad" y el "desempleo " hay que buscar una ' 'tercera vía" para responder a los desequilibrios económicos. En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión Europea, Jacques Sanier, que explicó el llamado 'pacto de confianza', un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en crear empleo. CHIRAC INAUGURÓ AYER LA REUNIÓN DEL G-7 La Organización del Trabajo pide inversiones públicas La Organización Internacional del Trabajo ha instado a los países en .desarrollo a dedicar fondos públicos para la creación de empleo. La OITemitió ayer un comunicado en Ginebra con motivo de la celebración de la conferencia ministerial de los siete grandes en el que seríala que el G-7 "debe encabezar la lucha contra el paro, no solo por su bienestar sino por el de las naciones en todo el mundo". Según la organización, existe margen suficiente para lanzar programas nacionales de crecimiento sin por ello disparar la inflación. La OIT pide, entre otras cosas, mejorar la coordinación económica y financiera, reducir los tipos de interés y adoptar una política presupuestaría que libere recursos destinables a la lucha contra el paro. Por otra parte, más de un millar de personas se manifestaron ayer por el centro de Lille contra la reunión ministerial del G-7. La marcha se desarrolló sin incidentes y en ella podían verse pancartas reivindicando empleo. Por la tarde, se celebro un debate público, animado por representantes sindicales, sobre la mundialización y la reducción del tiempo de trabajo. X.t_i ESPANA • .04.96 I BARCELONA REUTER/PASCAL ROSSIGNOL Jacques Chirac. El presidente francés abrió la cumbre del G-7. Babel en el G-7 sobre el empleo Chirac propone una tercera vía, pero cada país defiende su política laboral la reunión de Lille: la OCDE se opuso rotundamente a ella, y la Organización Internacional del Trabajo (Off) tuvo que inclinarse presidente francés, Jacques ante la falta de consenso sobre este punto. Para Jean Claude Paye, secretario geChirac, invitó ayer al grupo de los siete países más industrializados ne'ral de la OCDE, "la otra vía" que preco(G-7) a buscar "una tercera vía" niza Francia "estará más cerca del moque concilie el modelo norteamericano y las delo anglosajón que del europeo". garantías sociales a la europea para, luchar .Según Paye, "algunos elementos de la protección social europea deberán pocontra el paro y la exclusión. — A los ministros del G-7 (formado por nerse en cuestión". También lamentó "alEEUU, Canadá, Japón, Alemania, Gran Bretaña, Italia y Francia) reunidos en Lille (Francia) para tratar exclusivamente del . "La otra vía estará más cerca gran problema del empleo, el jefe del Estadel modelo anglosajón que del. do francés pidió asimismo que afronten el reto de "la mundlalización de la ecoeuropeo", afirma el secretario nomía" de manera que todos los hombres general de la OCDE se "beneficien del crecimiento mundial". Chirac abrió tos debates con un discurso de carácter eminentemente social estimando que entre el "paro crónico" en Europa y la "precariedad" del mercado de gunos efectos perversos" del sistema fistrabajo norteamericano hay que buscar cal de los países europeos que "desani"otra vía" que garantice las condiciones man" y "penalizan" a las personas que para un crecimiento "fuerte y sano". Tam- vuelven a trabajar. bién defendió la idea de una cláusula social Robert Reich, ministro de Trabajo de para que los Estados respeten las reglas EEUU, afirmó que "es vital para los sociales mínimas en materia de trabajo. países industrializados preservar su coNo obstante, la idea de instaurar una hesión social", principalmente a través de cláusula social en los intercambios comer- un alza de los salarios más bajos, a través ciales quedó prácticamente desterrada en del presupuesto del Estado. MONTSE CAPDEVILA Enviada especial. Lille E Canadá apoyó ésta iniciativa y señaló que la "tercera vía" podría tomar la forma de una subvención estatal para los trabajadores más pobres. Un sistema que ya existe en Estados Unidos y Gran Bretaña. B ministro de Economía alemán, Guenter Rexrodt, dijo que Alemania no necesita adoptar un mercado laboral al estilo norteamericano -"basado en una mentalidad de contratar y despedir libremente"-pese al bajo crecimiento y el récord de desempleo (10,3%) que sufre su país. "Nosotros necesitamos másflexibilidada la baja para los salarios y también la capa-; cidad de dar soluciones individualizadas a sectores particulares, áreas o empresas", afirmó. Por su parte, el director general de la OÍT, Michel Hansenne, invitado por primera vez a este tipo de reunión, reclamó un nuevo "pacto social que concilie los imperativos del mercado y el derecho legítimo detostrabajadores a la seguridad y a la protección social". Asimismo, pidió la "adaptación de las políticas sociales a la mundialización". . Paralelamente a la reunión del G-7, varias organizaciones sindicales, el Partido Comunista Francés y asociaciones de parados organizaron su propia Contracumbfe para el empleo en la que denunciaron "la mundialización de la pobreza". • %J Q. E ai o «3 G cu as o ai as "o O H Í-H e ai O 5* ai !••• E !••• cu TD 13 aï "75 I ••• t-i O _Q ^g -a ai u c ai ru T3 cu eu cu S-l OH o Cti S c IE its u a. 0) S-H a> CO fc S S 2-S a cw^ ¡5 v c ca. ¡Í! t=3 » ° S /-s -o o i/> a» <u r <^ U m CT3'C ¡I ¡-H CU IV c o o. r-o 0J o O <u ai ai •Ä £s 11 ¡¡•ü sJ^ 1 míe nes eu o< •o CJ c O o .3. J= CJ 3 131 i • • • CTS ica o (A 0) 3 TD c o tn E • 3 ^o at O. a> t^ « u a •a rae O o. $ Si c I=c/i £ tv o - § c O c a> j 5 " U tCJ lias- •2 'E «' °- 3 o s^-S T S §• o = "3 2 S .s 3 CX O cr.2 •e ¿ « S 5. lllil. 8 * 1 í ^ 3 *" »5_ s."S §• -2" í 2 c o ^QJ CU — S3-S- c cr cu S u > £ »r -o rt Q) 3 -llf ^3• S «- f ^E Q ¡•a t &2 £¡ re Q, ií * u C := 3 5 g c 2:2-S S IÍT3 ç a g S 3 C íffi11 II w CU +-* ffl W 2 ?• O" QJ « >cy O 3 « -o S. Q.T3 C ifl IU L< CT ' a c o. =H> £ • ¡5 ¡o o - 01 c >a «•2 ç 'Bb Si?s s •* E. O Ett-S E o 05 - ~ 3. J — tt) 5 <56 V S O" « ra " ' a «. sai 3 w S'a 0) Q, c > E .a .a , «'S d j S J 4> '.Eu"0 1 O E 5 vi O*0) - ra <" • k 3 £ S o o <1§J = E 0» O) « .2 <u C o eu T3 C lits ¿=s¿ « U HUELVA INFORMACIÓN ESPAÑA 03.04.96 INTERNACIONAL El G-7 destaca la importancia de reforzar las normas sociales Los siete grandes hacen un llamamiento a la liberalización del comercio La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandaLILLE (FRANCIA)/EFE rización a través de una "cláusula social". En la reunión, que se clausuró ayer, martes, en Lille, participaron los ministros de Trabajo de EE UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia. F f También participaron los secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional'", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes. entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante unacláusula social. La introducción de una "cláusula social" hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía'* entre el modelo laboral norteamericano. 2 S./' i V EMPLOI LILLE 1-2 AVRIL 1996 m EFE Chirac, durante su alocución en la conferencia de Lille. que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en lo social pero menos eficaz de cara a la creación de empleo. "Entre la precariedad (del modelo anglosajón) y el desempleo (del modelo de la Europa continental), debemos buscar juntos otra vía, otro modo de responder a los desequilibrios económicos", señaló el presidente francés, Jacques Chirac, al inaugurar ej lunes, la reunión. El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida". Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la mundialización de la economía es "irreversible" y que para afrontarlo hay que flexibilizar el mercado del trabajo e "invertir en el capital humano". "La inversión en el hombre es tan vital como en capital. Las economías y las sociedades que lograrán mayores éxitos son las que primarán a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de sus trabajadores", dijo. ESPANA Diario de Teruel ECONOMÍA/TRABAJO La reunión de los siete países más industrializados se clausuró ayer en Lille El G-7 destaca la importancia de reforzar las normas sociales en el mercado laboral LILLE (Francia), (Efe).- La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La i n t r o d u c c i ó n de u n a "cláusula social" hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. "Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de C o m e r c i o para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio ( O M C ) , que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera laboral, pero no propugna su estandarización a través de una "cláusula social". En la reunión, que se clausuró ayer, martes, en Lille (norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de EE.UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Un enmascarado con una careta de Jacques Chirac frente al edificio donde estaban reunidos ios ministros del G-7 (Reuter) vía" entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en lo social pero m e n o s eficaz de cara a la creación de empleo. "Entre la precariedad (del modelo anglosajón) y el desempleo (del modelo de la Europa continental), debemos buscar juntos otra vía, otro modo de responder a los desequilibrios económicos", señaló el presidente francés, Jacques Chirac, al inaugurar el lunes, la reunión. El documento señala únicamente al respecto que "no ten e m o s q u e elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que en- contrar de nuevo un crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida". Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la mundialización de la economía es "irreversible" y que para afrontarlo hay que flexibilizar el mercado del trabajo e "invertir en el capital humano". ESPANA 03.04.96 DEIA APARTADO I M • BILBAO El G-7 se opone establecer una «cláusula social» que regule el mercado laboral y aboga por flexibilizarlo LILLE. La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una «cláusula social». En la reunión, que se clausuró ayer en Lille, participaron los ministros de Trabajo de EE.UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los «foros adecuados». «En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la OCDE y la OIT. sobre la dimensión social del •comercio internacional», señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes. entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales Los representantes de los países del G-7 en la reunión de Lille mediante una cláusula social. La introducción de una «cláusula social» hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una «tercera vía» entre el modelo laboral norteamericano que privi- legia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en lo social pero menos eficaz de cara a la creación de empleo. El documento señala únicamente al respecto que «no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento más (Foto AFP) fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida». Los países más industrializados consideran que el fenómeno de la mundialización de la economía es «irreversible» y que para afrontarlo hay que flexibilizar el mercado del trabajo e «invertir en el capital humano». «La inversión en el hombre es tan vital como la inversión en ca pital», dijo Jean Arthuis. VOZ DE ALMERÍA Almería, ESPAÑA 03.04.96 EMPLEO CONFERENCIA DE LOS SIETE PAÍSES MAS INDUSTRIALIZADOS DEL MUNDO El Grupo de los 7 da la espalda a la "cláusula social" Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los m Efe LILLE vínculos entre estas normas y el coLa declaración final de la reunión mercio internacional, pero en los 'Toros ministerial del Grupo de los siete países adecuados". "En consecuencia, esperamás industrializados (G-7) destaca la mos con interés el resultado de los necesidad de reforzar las normas estudios que realizan la Organización sociales en el mercado laboral, pero para la Cooperación y el Desarrollo no propugna su estandarización a Económicos (OCDE) y la Organización través de una "cláusula social". En la Internacional del TrabajoiOIT) sobre reunión, que se clausuró ayer, en Lille la dimensión social déf comercio (norte de Francia), participaron los internacional", señalan las concluministros de Trabajo de EE.UU, Japón, siones de la presidencia francesa del Canadá, Alemania, Francia, Reino G-7. Varias delegaciones participantes, Varias delegaciones se opusieron a aprobar una serie de normas sociales en el mercado laboral, pues su incumplimiento acarreraría sanciones comerciales internacionales LEVANTE entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una "cláusula social" hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. Liberalization comercial Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un Uamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la libera. lización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. Spain 03.04.9(5 VALENCIA Los siete países más ricos tampoco quieren una «cláusula social» El G7 excluye de su documento final sobre el empleo la «tercera vía» de Chirac IEE_ LILLE (FRANCIA) La declaración final de la reunión de los ministros de Trabajo del Grupo de los Siete países más industrializados (G7), que se clausuró ayer en Lille (Francia), no incluye la cláusula social ni menciona la tercera vía propuesta por el presidente francés, Jacques Chirac, quien se decantó por un modelo intermedio entre Europa y Estados Unidos, mediante una reducción de la protección social a los desempleados. El documento final destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una cláusula social. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacbnal, pero en los «foros adecuados». «En consecuencia, esperemos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) soire la dimensión social del conercio internacional», señalar las conclusiones de la presidencia francesa del G7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el ^eino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estanda;izar estas normas sociales medante una cláusula social. La introducción de esa cláusula hubiera implicado que los países que la incumplieran se expusieran a sanciones comerciales internacionales. Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho también un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio, que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final preconiza «reformas de gran amplitud» para adaptarse a la mundialización de la economía y a las nuevas tecnologías, que, reconoce, pueden «ser percibidas como una fuente de inseguridad». ESPANA 03.04.96 ECONOMÍA EL PAIS TRABAJO Francia exige la abolición mundial del trabajo infantil en la •minicumbre, sobre empleo del G-7 Chirac propone una vía entre la precariedad de EE UU y la protección europea para reducir el paro ENRIÓ GONZÁLEZ. Mlle Entre la precariedad y la desprotección social que genera el liberalismo y el alto desempleo que sufren los sistemas sodaldemócratas, debe existir una "tercera vía". Eso cree el presidente francés, Jacques Chirac, quien afirmó que encontrar esa difícil "tercera via" es la principal misión de la mimeumbre sobre empleo del Grupo de los Siete países más industrializados (G-7), iniciada ayer en Lille. Chirac propugnó también la aplicación de un código social básico en todo el planeta, para acabar con lacras como el trabajo infantil y hacer más justa la competencia Internacional. cits y buscar una cierta estabilidad monetaria internacional. Lo demás, la tercera vía de Chirac o la "humanización de la mundialización económica" de su ministro Jacques Bar rot. quedó en el aire. Los británicos insistieron en su idea de mejorar la formación de los trabajadores, secundados por el informe de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) que se encargó en la reunión de Detroit y se presentó ayer. Los estadounidenses subrayaron las bondades de la innovación tecnológica. Alemania habló de concertación social para alcanzar un alto ritmo de crecimfento. Francia secundó a los alemanes e insistió en la utilidad de los sistemas de protección social europeos, necesitados sin embargo de "una reforma que asegure su viabilidad". Los ministros de Trabajo de las siete principales potencias industriales. reunidos durante dos días en Lille, se enfrentan por segunda vez en su historia (la primera fue en 1992) a la aparente paradoja que aflige a las economías occidentales: ni el crecimiento, ni e) dinero barato, ni la innovación tecnológica consiguen vencer un paro que es ya estructural, especialmente en los sistemas socíaldemócratas europeos. El presidente de la Comisión Europea, Jacques San ter. se unió a las tesis de Chirac. Sanier destacó la necesidad de resolver la "contradicción entre la necesidad de una flexibilidad creciente y la de un mínimo de seguridad en el empleo". El presidente de Francia fue más rotundo que Santcr. "La amenaza", dijo, "se.gún se sitúe uno al este o al oeste de) océano Atlántico, adquiere dos rostros: el paro o la precariedad". Es decir, o el subempleo en Estados Unidos, o el desempleo en la Unión Europea. 24 millones de parados La primera jornada de la reunión de Lille sirvió, al menos, para cuantificar el problema. $ejyin_ un informe de la Organización. internacional del I rabajoToiTL 34 miíJoneFcte persönas.'un 7.5% del ^tal^^^dë^cjiuple^daTen jos países industrializados. Otros"" 15 millones están subempieadas. En los países deT G*7 lEsladoS Unidos. Japón. Alemania. Francia, Reino Unido. Canadá e Italia), el total de parados asciende a 24 millones. La primera jornada también sirvió para saber que de Lille no saldrían soluciones, dada la ausencia de los ministros de Finanzas y de un mínimo consenso entre los países implicados. Jacques Chirac quería repetir la experiencia de Detroit en 1992. cuando Bill Clinton reunió a los ministros de Finanzas y de Trabajo para buscar fórmulas contra el paro. Aunque aquello no sirvió de gran cosa, ya que el paro global del G-7 ha subido desde entonces, Chirac contaba con presionar a los ministros y conseguir al menos un principio de compromiso sobre unas reglas de juego comunes a todo el mundo industrializado. Pero los ministros de Finanzas no vinieron. Ni siquiera el alemán Theo Waigel, quien recordó en vísperas de la reunión que las políticas sociales eran competencia de cada Estado. Y los siete ministros de Trabajo llegaron a Lille, la vieja capital industrial del norte francés, sin ánimo de concesiones. Hasta algo aparentemente obvio, como la condena al trabajo infantil. quedó en principio fuera de las unanimidades. La Unión Europea quiere defenderse de la competencia externa, fundamentalmente asiática, con la inclu- Jacques Chirac, durante la mlnicumbn de Lille. sión de un código social básico en la Organización Mundial de Comercio. El trabajo de los niños sería una de las prohibiciones del código. Pero la delegación japonesa. encabezada por el ministro Takanobu Nagai. recordó discretamente al resto de la asisten- cia que cosas aparentemente aberrantes en Occidente formaban parte de la cultura tradicional astática. Los participantes en la cita de Lille sólo coincidieron en dogmas ya muy pregonados, como la necesidad de reducir los défi- £1 futuro del salario mínimo E. G., Lille Dado que nadie cree que el paro vaya a dejar de ser elevado en un futuro previsible, la cuestión que se plantean los paises industrializados es qué modelo resulta más adecuado para rebajarlo a niveles tolerables. Y aunque el presidente Chirac pregone la necesidad de dotar a la UE de un "contenido social" a tnués de la reforma de Maastricht. en Europa coexisten las posiciones más extremas. Más puro o más precariedad. O desempleo bien subsidiado. pero sin esperanza o subempleo mal pagado sirviendo hamburguesas. O cohesión social y déficit público o marginución y finanzas saneadas. Entre esos extremos se fija el debate. Y los esquemas liberales y los socialde- mócratas chocan con especial virulencia en la cuestión del salario mínimo. Los conservadores británicos creen que el salario mínimo destruye empleo, mientras en el continente se considera una conquista irrenunciable y una fórmula beneficiosa para el consumo. "La disminución il-- Im til.t M«»S pu-.*dc penniiii rn lena ir lanzar la demand;) de (iabajo poco cualificado", reconoció a>er Chirac, "pero entraña el desarrollo de una pobic/a inaceptable. Es desplazar los problemas. Se registra menos paro, pero se padecen más problemas de salud pública, de falta de vivienda, de analfabetismo, de inseguridad. de delincuencia". Ésa es la disyuntiva. Comercio y cláusula social Nadie, sin embargo, quiso mirar el problema de frente, aunque Chirac tocará una cuestión fundamental al señalar la "falta de legitimidad" de un comercio mundial en el que no se respeta otra ley que la del dinero. "Para permitir una mayor libertad de cambios y hacerla legitima, hay que imponer a todos unas reglas esenciales, garantes de la dignidad del hombre en el trabajo, sea cual sea su lugar en el planeta". afirmó Chirac. Según están las cosas, la liberalización de los intercambios comerciales ha devaluado el trabajo. Las políticas monetarias restrictivas han hecho especialmente escaso el dinero. La tecnología es igualmente preciosa. Sólo la mano de obra es un bien abundante y cada vez menos protegido. El secretario general de la OCDE. Jean-Claude Paye, declaró, por su parte, que la organización se pronunciaría contra la inclusión de una cláusula social en las reglas internacionales sobre el comercio. Los ministros de Finanzas de los 26 paises miembros, que se reunirán en París a final de mayo, recibirán próximamente un informe elaborado por la OCDE precisamente sobre esta cuestión. El código social. defendido por Francia, "no se propone en el informe", aseguró Paye, quien añadió que esta postura refleia la falta de concento que r*isir al résped" entre I"«; p.it'-rs mdintr i.ih/adi". "I a ilatisiila s.-cial'. añadí", "seria ruten.lula por mucho«; paires c m " una micrencia". PI máximo dirigente tic la OCDE instó a (rancia y a Alemania y a otros países de Europa continental a modificar sus sistemas de protección social y adoptar esa "tercera vía" que. en su opinión, debe acercarse más a modelo anglosajón que al actual europeo. La OCDE rebaja el crecimiento de los paises desarrollados E c. Lille La Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) cree que los paises industrializados han tocado fondo en su crisis y están a punto de remontar. No obstante, la desaceleración que se ha registrado en los últimos meses y que se puede prolongar hasta mediados del presente año le ha llevado a revisar a la baja las previsiones de crecimiento para 1996. Asi. según anunció ayer su secretario general. Jean-Claude Paye, en la minicumhre sobre el empleo que celebra cl G-7 en Lille, en este año el crecimiento económico medio de sus 26 paises miembros —entre ellos. España— quedará por debajo de las previsiones al situarse en el 1,5% en el primer semestre y en el 2.5% en el segundo semestre. La media de crecimiento que se espera para los quince paises de la l'nión Europea oscila entre el 0.5"/!. y el 1.7%. según los paises. Este panorama contrasta con el ofrecido hace apenas tres meses. La OCDE había anunciado el pasado mes diciembre un crecimiento medio del 2.6% en el primer semestre de este año y del 2.9% en el segundo semestre. Jean-Claude Paye hizo el comentario a puerta cerrada y no especificó cómo se repartiría la tasa de crecimiento entre los paises de la OCDE. En cualquier caso, todo crecimiento inferior al 3% es. en general, negativo para la creación de empleo en la Unión Europea. La OCDE no es el único organismo que ha revisado a la baja sus perspectivas. Este fin de semana ha trascendido el contenido del informe sobre previsiones que el Fondo Monetario Internacional presenta tradicionalmente en abril. Esta organización reduce también su previsión de crecimiento para este año. El PIB mundial crecerá un 3.9% y no el 4,1% que se vaticinaba en octubre. Manifestaciones Mientras, en el centro de la ciudad de Lille, se manifestaron más de un millar de personas para protestar contra la reunión del Urupo de los Siete. Según fuentes policiales. unas 1.300 personas participaron en un acto convocado por los principales sindicatos tr.incest's, aunque los organizadores cifraron el número tic manifestantes en 2.500. I.a protesta se desarrolló sin incidentes y en la misma se pudieron ver pancartas en las que se leía: ,-(7-7; nos hat en falta empleos! y ; Ya hasta de paro'. Los asistentes participaron por la tarde en un debate público sobre la mundialización de la economía y la reducción del tiempo de traba io. EL PAIS ESPANA . miércoles 3 de abril de lyyo Representaran del G-7 posan en la foto de lamilla al termino de la reunión »obre el empleo, ayer en Ulle. Los Siete abogan por aliviar las cargas sociales sobre los salarios más bajos El G-7 recomienda dar prioridad a las políticas activas de empleo sobre los subsidios de paro ENRIC GONZÁLEZ, Lille Ea preferible que los Gobiernos ayuden a los parados a encontrar trabajo a que agoten sus recursos en subsidios de desempleo. Ésa fue una de las ideas en que coincidieEn la sesión de apertura, el lunes, el presidente Jacques Chirac habló de una tercera via entre la precariedad y el subempleo generados por el modelo anglosajón y el alto indice de paro que sufre el modelo social preconizado por la Unión Europea. En las conclusiones presentadas ayer por los franceses, como presidentes de la reunión de Lille, no se recogió la idea de Chirac. Sólo se dijo que los países industrializados no debían "elegir entre el agravamiento del paro o el de las desigualdades de ingresos", sino "reencontrar un crecimiento fuerte y procurar que la prosperidad sea bien repartida". Robert Reich, el secretario de Estado de Trabajo estadounidense, se refirió a la teoría de la tercera via como algo a lo que no se oponía si consistía en "más flexibilidad, acompañada de instrumentos sociales". Pero más tarde, en una rueda de prensa, señaló: "No hay primeras vías, ni segundas, ni terceras. Hay una vía que funciona y otras que no". La vía que funciona es, p a r a Reich, la de Estados Unidos. "No es verdad que estemos creando subempleo", dijo el secretario de Estado, "sino al contrario. La gente ve que los nuevos puestos de trabajo proceden del sector servicios, y supone que consisten en servir hamburguesas. Pero no es asi. El 60% de los empleos creados en Estados Unidos durante los últimos tres años se sitúan en las bandas salariales altas y corresponden a banca, productos financieros y servicios informáticos", concluyó Reich. Reich fue sin duda el hombre más influyente en la reunión de Lille, y uno de sus términos más queridos, el de "empleabilidad" de los trabajadores, se convirtió en viga central de las conclusiones finales. Según Reich, hay que ron los representantes de los siete países mas ricos del planeta (G-7) en su reunión de Lille, concluida ayer con las habituales recomendaciones sobre la necesidad de sanear las finanzas públicas, flexibilizar el acabar con las "políticas pasivas'* como arma contra el paro. Las políticas pasivas consisten, básicamente, en el pago de subsidios de desempleo. "Hay que pasar a un nuevo tipo de políticas activas, consistente en dedicar el grueso de los recursos públicos a ayudar al parado a encontrar un nuevo trabajo, a formarle o readaptar sus conocimientos, a darle empleabilidad", explicó ayer el ministro norteamericano. "Y pagar subsidios como último recurso, de acuerdo con criterios individuales y no automáticos", remachó. La presidencia francesa encontró una fórmula más delicada para transmitir la misma idea: "Es particularmente importante establecer vínculos muy estrechos entre los servicios encargados de favorecer la búsqueda de empleo y los [servicios] encargados de pagar la indemnización de desempleo", decía el texto de conclusiones. En otro apartado mercado laboral y eliminar trabas al comercio mundial. La minicumbre sobre empleo demostró que, en muchos aspectos, el modelo liberal anglosajón se impone poco a poco sobre el modelo social europeo. de las conclusiones se señalaba que debían emprenderse las reformas necesarias para que "el trabajo pagara". Eso tenía un doble significado: que las cargas fiscales y sociales sobre los sueldos bajos no fueran tan elevadas que desanimaran al empresario, y que los subsidios no fueran tan generosos como para desincentivar al parado a sustituirlos por un sueldo. Formación profesional El ministro francés de Asuntos Sociales. Jacques Barrot, agregó por su cuenta que resultaba apropiado "dedicar menos dinero a los subsidios y más a la formación profesional" e invertir especialmente en la "readaptación de trabajadores que pierden su empleo hacia el final de su carrera y dejan prematuramente el mercado de trabajo, lo cual supone una desgracia para ellos y un derroche para unas socieda- des que envejecen c o m o las nuestras". Los países del G-7 apoyaron la medida francesa de aliviar las cargas sociales sobre los salarios más bajos para crear empleo. Insistieron en la necesidad de liberalizar todos los mercados y eliminar reglamentaciones. "Para prevenir y combatir la marginación social, debemos tratar simultáneamente la precarización del empleo, de las remuneraciones, de las prestaciones sociales y de las condiciones de vida", se decía en las conclusiones. [En España, los sindicatos criticaron la tercera via defendida por Francia para combatir el paro. CC OO rechazó esta propuesta'porque "es un propósito de enmienda del modelo público de protección social, o. lo que es lo mismo, una declaración de voluntad política para proceder a la liberalización progresiva del modelo social europeo", señaló la central en un comunicado]. Sin condena para el trabajo infantil E.G.. Lille Francia no consiguió del G-7 una condena de prácticas como el trabajo infantil, relativamente frecuentes en Asia. Pero si logró, con el apoyo de Estados Unidos, incluir en las conclusiones una referencia a la necesidad de establecer "normas sociales fundamentales en todo el mundo" como complemento imprescindible a la liberalización del comercio internacional. Los siete se comprometieron a "proseguir con las políticas de apertura de intercambios, ya que contribuyen a acrecentar la prosperidad, el empleo y, sobre todo, los puestos de trabajo mejor remunerados". Para tal fin, instaron a los ministros competentes a "mantener la dinámica de liberalización del comercio dentro del cuadro de la Organización Mundial del Comercio" en la reunión que, en diciembre, se celebrará en Singapur. Pero, acto seguido, los ministros del G-7 subrayaron la importancia de "reforzar las. normas sociales fundamentales a través del mundo y estudiar las relaciones entre esas normas y el comercio internacional", y mostraron su "interés" ante los estudios que sobre esa posible reglamentación social mundial preparan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) y la Orga nización Internacional del Trabajo (OIT). La delegación de Estados Unidos precisó, sin embargo, que en principio se oponía a que "las vulneraciones de los derechos humanos y sociales fundamentales" fueran castigadas con sanciones. "Muchas veces, las sanciones comerciales refuerzan las prácticas condenables y. por el contrario, el incremento del comercio y la riqueza tienden a eliminar lacras como el trabajo infantil, el trabajo forzado o la falta de libertades sindicales", dijo el ministro de Comercio de EE UU. Ron Brown. DIARO DE ALTO ARAGON Huesca, Espagne 03.04.96 Enelmercaóolaboral El G-7 destaca en Lille la importancia del refuerzo de las normas sociales EFE L I L L E ( F R A N C I A ) . - La d e c l a r a c i ó n f i n a l d e la r e u n i ó n m i n i s t e r i a l d e l G r u p o d e los s i e t e p a í s e s m á s i n d u s t r i a l i z a d o s ( G - 7 ) d e s t a c a la n e c e s i d a d d e r e f o r z a r las norm a s s o c i a l e s e n e l m e r c a d o l a b o r a l , p e r o no p r o p u g n a su estandarización a través d e una "cláusula social". Lasconclusionesdelareunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización f Internacional del Trabajo (OIT)./ sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una "cláusula socialnhubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. Los ministros deTrabajo de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. E n la r e u n i ó n , q u e s e c l a u s u r ó e n e l d í a d e a y e r e n la c i u d a d d e Lille ( s i t u a d a a l n o r t e d e F r a n c i a ) , p a r t i c i p a r o n los m i n i s t r o s d e T r a b a j o d e E E . U U , J a p ó n , C a n a d á , A l e m a n i a , F r a n c i a , R e i n o U n i d o e I t a l i a , así c o m o , s e c r e t a r i o s d e E s t a d o y m i n i s t r o s d e l e g a d o s d e los d e p a r t a m e n t o s e c o n ó m i c o s y r e p r e s e n t a n t e s d e la C o m i s i ó n Europea. LILLE 1-2 AVRIL 1996 Jacques Chirac La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía" entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en lo social pero menos eficaz de cara a la creación deempleo. "Entre la precariedad (del modelo anglosajón)yel desempleo (del modelo de la Europa continental), debemos buscar juntos otra vía, otro modo de responder a los desequilibrios económicos",- señaló el presidente francés, Jacques Chirac, al inaugurar el lunes la reunión. El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento másfuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida" Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la mundiali-. zación de la economía es "irreversible'^ que para afrontarlo hay que flexibilizar el mercado del trabajo e "invertir en el capital humano". "La inversión en el hombre es tan vital como la inversión en capital. Las economías y las sociedades que lograrán mayores éxitos son las que primarán a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de sus trabajadores", dijo el ministro francés de Economía, Jean Arthuis. Los países más desarrollados del planeta subrayan también la necesidad de apoyar la creación de empleo a través de determinadas medidas de carácter estructural. ESPANA JUT 03.04.96 MALAGA G. CAMPOS/EFE La iniciativa de la «tercera vía» auspiciada por el presidente francés, Jacques Chirac, no ha sido considerada El G-7 no incluye la clausula social en sus propuestas laborales EFE LILLE« La declaraciónfinal de la reunión ministerial del Grupo de los Siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una «cláusula social». En la reunión, que se clausuró ayer en Lille (norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de EE. UU., Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los «foros adecuados». «En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del cóffiercio internacional», señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. ESTANDARIZAR Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandardizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una «cláusula social» hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una «tercera vía» entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en lo social pero menos eficaz de cara a la creación de empleo. Espagne 03.04.96 EL CORREO ESPAÑOL BILBAO El G-7 destaca la importancia de reforzar las normas sociales en el mercado laboral EFE LILLE La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una cláusula social y apuesta por una mayor flexibilidad para hacer frente a la mundialización de la economía. En la reunión, que se clausuró ayer en Lille (Francia), participaron los ministros de Trabajo de EE UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacio- nal, pero en los «foros adecua- mamiento a los ministros de Codos».«En consecuencia, esperamos mercio para que mantengan la dicon interés el resultado de los es- námica de la liberalización del cotudios que realizan la Organiza- mercio en el marco de la reunión ción para la Cooperación y el De- ministerial de Organización Munsarrollo Económicos (OCDE) y la dial del Comercio (OMC), que se Organización Internacional del celebrará en Singapur el próximo Trabajo (OIT) sobre la dimensión mes de diciembre. social del comercio internacioLa declaración final no hace nal'», señalan las conclusiones de una referencia concreta a la prola presidencia francesa del G-7. puesta del presidente francés de buscar una ercera vía entre el moOposiciones delo laboral norteamericano, que Varias delegaciones participantes, privilegia la creación de empleo entre ellas las de Japón, Estados en detrimento de las prestaciones Unidos y el Reino Unido, se ha- sociales, y el europeo, más genebían opuesto a la idea francesa de roso en lo social pero menos eficaz estandarizar estas normas so- de cara a la creación de empleo. ciales mediante una cláusula soLos países del G-7 consideran cial. La introducción de una cláu- que el fenómeno de la mundialisula social hubiera implicado que zación de la economía es «irreverlos países que la incumpLeran se sible" y que para afrontarlo hay expondrían a sanciones comer- que flexibilizar el mercado del traciales internacionales. bajo e «invertir en el capital huLos ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un lla- Jacques Chirac. capital. Las economías y las sociedades que lograrán mayores éxitos son las que primarán a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de sus trabajamano». «La inversión en el hombre dores», dijo el ministro francés de es tan vital como la inversión en Economía, Jean Arthuis. JAÉN ESPANA 03.04.9fc Los Siete Grandes destacan la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral LILLE/EFE La declaración final deja reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una "cláusula social". En la reunión, que se clausuró ayer, martes, en Lille (norte de Francia), participaron lo? mirnstro« de Trabajo de EE UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado 7 ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (Ocde) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. Paro y precariedad en el empleo Tasa da paro (%) Trabajo temporal (%) 22,4 España C .*: - : \ á32,1 GRAFÍA La introducción ce una "cláusula social" hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a ¡andones comerciales internacionales. Los ministros de Trabajo de los siete grandes luii hecho un llamamiento a los ninistros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en- el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC). que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. Espagne 03.04.96 Las Provincias Valencia Reconocen la importancia de unos niveles sociales mínimos El G7 propugna reformas laborales ante la "mundialización" de la economía La declaración final de la reunión del G7 sobre el empleo difundida ayer afirma que "no hay que frenar el ritmo de la mundialización" sino aplicar un conjunto de políticas y flexibilizar el mercado del trabajo para no tener que optar entre "empleo LILLE (Francia). (ColpisaAFP.) — El proyecto de conclusiones señala: "No debemos elegir entre un empeoramiento del desempleo o la ampliación de las desigualdades de las rentas. Debemos conseguir, a la vez, el crecimiento económico y la prosperidad compartida". "El consenso alcanzado es que la mundialización de la economía es inevitable y es buena, pero, a la vez, reconocer que provoca temores", dijo De Silguy, comisario europeo de Asuntos Económicos y Financieros. Los ministros de Trabajo y Asuntos Sociales reunidos en Lille reconocen "la importancia de promover un mínimo de niveles sociales en todo el mundo y de examinar los vínculos entre el comercio internacional y las condiciones de trabajo en los foros apropiados". El G7 social encarga a sus ministros de Comercio que discutan este tema en el marco de la Organización Mundial de Comercio (OMC), que debe reunirse el próximo mes de diciembre en Singapur, y espera con "interés" los estudios de la OCDE y de la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre las "dimen- y desigualdad de ingresos", según un proyecto de conclusiones. La "tercera vía" entre los modelos sociales anglosajón y europeo defendida por el presidente francés, Jacques Chirac, no aparece mencionada en el proyecto de conclusiones. • "Debemos conseguirla la i vez, el | , ,v .crecimiento y la \ prosperidad". • Hay que examinar los vínculos entre el comercio ' internacional y , las condiciones de trabajo"siones sociales del comercio internacional". La segunda reunión del G7 dedicada al desempleo, tras la celebrada en Detroit, en 1994, alcanzó también un consenso "unánime" sobre la necesidad de continuar con los esfuerzos de saneamiento de las cuentas de los Estados miembros. "La prioridad sigue siendo la reducción de los déficits públicos", continuó, "pero hace falta poner en práctica políticas estructurales, porque el crecimiento económico no basta para reducir el paro". El borrador del comunicado propone aligerar las cargas fiscales, especialmente de los bajos salarios, que desalientan la contratación de trabajadores poco cualificados. El G7 apuesta por otras reformas estructurales del mercado de trabajo, como la "extremadamente importante" modernización del marco de regulaciones laborales, especialmente en el sector de bienes y servicios. Los ministros de Trabajo y Asuntos Sociales y los responsables de Economía del G7 consideran igualmente importante aprovechar la innovación tecnológica como fuente de futuros empleos, garantizar el acceso de las nuevas tecnologías a las pequeñas y medianas empresas, y fomentar la reinserción de jóvenes y parados de larga duración en el trabajo a través una mejor formación profesional. Los asistentes a la reunión deben aún ponerse de acuerdo sobre la periodicidad de próximas reuniones del G7 social. Francia, Estados Unidos y la Comisión Europea están a favor de su "institucionalización" con reuniones frecuentes. Otros miembros son poco partidarios. ESPANA 03.04.96 a DIARIO MONTAÑÉS SANTANDER Economía y Trabajo La «mundialización» debe flexibilizar el mercado de trabajo, según el G-7 Los ministros de Trabajo reunidos en Lille reconocen la importancia de promover «un mínimo de niveles sociales laborales en todo el mundo» • COLPISA/APF LILLE. La declaración final de la reunión del G7 sobre el empleo difundida ayer afirma que «no hay que frenar el ritmo de la mundialización», sino aplicar un conjunto de políticas y flexibilización del mercado del trabajo para no tener que optar entre «empleo y desigualdad de ingresos». La «tercera vía» entre los modelos sociales anglosajón y europeo defendida por el presidente francés, Jacques Chirac, se quedó fuera de la declaración del G-7 social. En las conclusiones se indica que «no debemos elegir entre un empeoramiento del desempleo o la ampliación de las desigualdades de las rentas. Debemos conseguir, a la vez, el crecimiento económico y la prosperidad compartida por todos». «El consenso alcanzado es que la mundialización de la economía es inevitable y es buena, pero, a la vez, reconocer que provoca temores», dijo De Silguy, comisario europeo de Asuntos Económicos y f'inancieros. Los ministros de Trabajo y Asuntos Sociales reunidos en Lille reconocen «la importancia de promover un mínimo de niveles sociales en todo el mundo y de examinar los vínculos entre el comercio internacional y las con- diciones de trabajo en los foros apropiados». El G-7 social encarga a sus ministros de Comercio que discutan este tema en el marco de la Organización Mundial de Comercio, OMC, que debe reunirse el próximo mes de diciembre en Singapur, y espera con «interés» los estudios de la OCDE y de la Organización Internacional del Trabajo, OIT, sobre las «dimensiones sociales del comercio internacional». La segunda reunión del G-7 dedicada al desempleo, tras la celebrada en Detroit, en 1994, alcanzó también un consenso «unánime» sobre la necesidad de continuar con los esfuerzos de saneamiento de las cuentas de los Estados, declaró De Silguy, como forma importante de lucha contra el paro. «La prioridad sigue siendo la reducción de los déficits públicos», continuó, «pero hace falta poner en práctica políticas estructurales, porque el crecimiento económico no basta para reducir el paro». El comunicado propone aligerar las cargas fiscales, especialmente de los bajos salarios, que desalientan la contratación de trabajadores poco cualificados. El G-7 apuesta por otras reformas estructurales del mercado de trabajo, como la «extremada- El ministro de finanzas de la UE, De Silguy. mente importante» modernización del marco de regulaciones laborales, especialmente en el sector de bienes y servicios. También se considera importante aprovechar la innovación tecnológica como fuente de futuros REUTER empleos, garantizar el acceso de las nuevas tecnologías a las pequeñas y medianas empresas, y fomentar la reinserción de jóvenes y parados de larga duración en el trabajo a través una mejor formación profesional. El Grupo de los Siete países más industrializados del mundo (G-7) preconiza "reformas de gran amplitud" para adaptarse a la mundialización de la economía y a las nuevas tecnologías, que abren nuevas perspectivas de futuro. Esta es una de las conclusiones de la declara- ción final, adoptada ayer, martes, por los ministros de Trabajo y altos funcionarios de los departamentos de Economía de Estados Unidos, Canadá, Japón, Francia, Alemania, Reino Unido e Italia, tras dos días de debate en Lille (norte de Francia). Espagne 03.04.96 MlántMta Vtgo El G-7 reclama que se refuercen las normas sociales del mercado laboral D Opinan que la mundialización económica requiere contratos flexibles ¡LA REGIÓN Uto /AGENCIAS/ La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna, su estandarización a través de una "cláusula social". En la reunión, que se clausuró ayer en Lille (norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de EE.UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y. representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. ORENSE Los dirigentes económicos del G-7 posaron para la prensa en Lille. v Rechazo a nuevas "vueltas de tuerca" ''•} • CC.OO. rechazó ayer la tercera vía propuesta por el presidente < ' francés Jacques Chirac para combatir el paro en la "cumbre" sobre ; el empleo del Grupo de los Siete, porque, a su juicio, es "un i' propósito de enmienda del modelo público de protección social, o '•' lo que es lo mismo, una declaración de voluntad política para - - proceder a la liberalización progresiva del modelo social europeo". " Para CC.OO., la propuesta de Chirac de buscar una tercera vía a •• - medio camino entre el paro y la precariedad es "una peligrosa vía de escape para iniciar una auténtica cruzada liberal contra dos * soportes básicos de los trabajadores: el sistema público de protec\- ción social y la estabilidad racional del mercado de trabajo". ; • UGT aseguró ayer que el abaratamiento del despido es "ineficaz" para combatir el paro y contribuye a menoscabar los derechos ,!• de los trabajadores. A su juicio, "los que defienden esta solución pretenden dar una vuelta de tuerca más a la reforza laboral, algo * - que UGT no va a permitir", advierte. Para UGT, el coste del despido * no explica los niveles de paro ni la capacidad para crear empleo. Sin obligación alguna Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una "cláusula social" hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía" entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en lo social pero menos eficaz de cara a la creación de empleo. El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida". Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la mundialización de la economía es "irreversible" y que para afrontarlo hay que flexibilizar el mercado de! trabajo e "invertir en el capital humano". Los países más desarrollados subrayan también la necesidad de apoyar la creación de empleo a través de determinadas medidas estructurales y.consideran que, para responder a los nuevos desafíos, las buenas políticas de empleo no serán suficientes y habrá que articularlas con políticas macroeconómicas. El Grupo de los Siete concluye con una llamada a reforzar las normas sociales LILLE • La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los Siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una "cláusula social". En la reunión, que se clausuró ayer, en Lille (norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de EEUU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". MARIDE GIRONA ESPAÑA 03.04.9*6 "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una "cláusula social" hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. Los reunidos han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión de laOMC. XàTimmA LÉRIDA El Jopó, eis EU A i Regne Unit s'oposen a la «clausula social» francesa El G-7 destaca la importancia de reforçar les normes socials laboráis EFE/DdeG Lilla La declarado final de la reunió ministerial del Grup deis Set països mes industriaíitzats destaca la nécessitât de reforçar les normes socials en el mercat laboral, pero no propugna la seva estandarització a través d'una «cláusula social». Les conclusions de la reunió, que es va clausurar ahir a Lilla, destaquen la importancia de reforçar les normes socials fonamentals a través del món i d'estudiar eis vineles entre tais normes i el comeré internacional, pero en «forums adéquats». «En consequèneia, esperem amb interés el résultat dels estudia que realitzen l'Organització per a la Cooperado i el Desenvolupament Economics i l'Organització Internacional del Treball sobre la dimensió del comeré internacional», destaquen les conclusions de la presidencia francesa del G-7. Diverses delegacions participants, entre elles les del Japó, els Estats Units i Regne Unit, s'havien oposat a la idea francesa d'estandaritzar aqüestes normes socials mitjançant una clausula social. La introducció d'una «clausula social» hauria implicat que eis països que la incomplissin s'exposarien a sancions comerciáis internacionals. La declarado final no fa una referencia concreta a la proposta del president francés de buscar una «tercera via» entre el model laboral nord-americà, que privilegia la creado d'ocupació en detriment de les prestacions socials, i l'europeu, mes generös en afers socials, perö menys eficaç a crear ocupado. El G-7 diu que el fenomen de la mundialització és «irreversible», i que per afrontarlo cal flexïbilitzar el mercat del treball i «invertir en el capital huma». Espagne 03.04.96 EL ADELANTADO DE SEGOHL SEGOVIA El G-7 recomienda la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral Lille (Francia). (Efe).— La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los Siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una "cláusula social". En la reunión, que se clausuró ayer, martes, en Lille (norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de EE.UU., Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una "cláusula social" hubiera implicado que ios países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía" entre el modelo laboral norteamericano y el europeo. La Tribuna £1 G-7 destaca la importancia de reforzar las normas sociales en el mercado laboral LILLE. (Efe).- La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una "cláusula social". En la reunión, que se clausuró ayer en Lille (Norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de EE.UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia del G-7. ESPANA 03.04.96 Conclusión final El G-7 apuesta por reforzar las normas sociales EFECOM, LILLE (Francia). La declaración final de la reunión ministerial del grupo de los siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral. pero no propugna su estandarización a través de una 'cláusula social'. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional. pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios querealizan la OCDE y la OFT sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. La introducción de una 'cláusula social' hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. MADRID Las tercera vía La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía" entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en lo social pero menos eficaz de c a r a a la c r e a c i ó n de empleo. "Entre la precariedad (del modelo anglosajón) y el desempleo (del modelo de la Europa continental) debemos buscar juntos otra vía, otro modo de responder a los desequilibrios económicos", señaló el presidente francés, Jacques Chirac, al inaugurar la reunión. El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida". Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la mundialización de la economía es "irreversible" y que para afrontarlo hay que flexibilizar el mercado del trabajo e "invertir en el capital humano". "La inversión en el hombre es tan vital como la inversión en capital. Espagne 03.04.96 ESPANA 03.04.96 t^)iano El G-7 destaca la importancia de reforzar las normas sociales en el mercado laboral Los Siete grandes consideran que el fenómeno de la mundialización de la economía es irreversible y para afrontarlo hay queflexibilizarel mercado de trabajo y apoyar la creación de empleo UUEEFE La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más Industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una cláusula social. En la reunión, que se clausuró ayer, participaron los ministros de Trabajo de EEUU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, asi como secretarlos de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la CE I.as conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional. pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OfT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una "cláusula social" hubiera implicada que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. COMERCIO Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía" entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, irás generoso en lo social pero menos eficaz de cara a la creacicn de empleo. "Entre la precariedad (del modelo anglosajón) y el desempleo (del modelo de la Europa continental), debemos buscar juntos otra vía. otro modo de responder a los desequilibrios económicos", señaló el presidente francés, Jacques Chirac, al inaugurar el lunes. la reunión. El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida". Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la mundialización de la econo- Jacques Chirac pidió buscar una via para responder a los desequilibrios económicos mía es "irreversible" y que para afrontarlo hay que flexibiolizar el mercado del trabajo e "invertir en el capital humano". "La inversión en el hombre es tan vital como la inversión en capital. Las economías y las sociedades que lograrán mayores éxitos son las que primarán a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de sus trabajadores", dijo el ministro francés de Economía, Jean Artliuis. CREAR EMPLEO Los países más desarrollados del planeta subrayan también la necesidad de apoyar la creación de empleo a través de determinadas medidas estructurales y consideran que, para resi>onder a los nuevos desafíos, las buenas políticas de empleo no serán suficientes. sino que habrá que articularlas con las políticas macroeconómicas. CRECIMIENTO En cuanto a las condiciones para conseguir un crecimiento sostenido yricoen empleos. los países del G-7 propugnan una ortodoxia completa en el terreno presupuestario y monetario, y destacan la prioridad de reducir el endeudamiento público. También destacan la necesidad de apoyar a las pequeñas y medianas empresas para facilitar su acceso a las nuevas tecnologías, al capital y al comercio mundial. La presidencia francesa del Grupo de los Siete no ha logrado tampoco su preten- sión de institucionalizar la celebración anual de una reunión de los siete países más industrializados del planeta sobre el empleo. Sin embargo, Japón ha propuesto acoger una reunión de expertos sobre el empleo, en fecha todavía por oV terminar, que se centraría particularmente en el empleo juvenil, el envejecimiento de la población activa y también la formación continuada a lo largo de la vida. Las conclusiones de la reunión ministerial sobre el empleo serán analizadas por los jefes de Estado o de Gobierno de los países del Grupo de los Siete en la "cumbre" que se celebrará en Lille (Francia) afinalesdel próximo mes de junio. LA GACETA REGIONAL Espagne SALAMANCA 03.04.96 LA CACETA. Miércoles, 3 ahril 19% EXTRANJERO — 29 Paro y precariedad en el empleo Toad«pan(%) Alemania propone inspirarse en EEUU sin copiar su modelo Tnsa|otnipanl(K) El ministro alemán de Economía. Gunter Rexrodt, propuso que Europa se inspire en Estados Unidos en materia de flexibilidad laboral pero sin copiar su modelo, mientras que el representante de Washington estimó necesario conciliar las políticas de crecimiento con la cohesión social. Al término de la reunión ministerial sobre el empleo del grupo de siete países más industrializados del mundo (G-7), clausurada ayer en Lille (norte de Francia), Rexrodt rechazó el sistema de "hire and fire" (contratación y despido) estadounidense pero reconoció que se pueden sacar lecciones de EEUU en materia de flexibilidad. Francia MtdilUI Portugal El presidente francés y anfitrión de la cumbre, Jacques Chirac CUMBRE Los Siete Grandes se comprometen a liberalizar el comercio mundial El G-7 destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral La declaración de la reunión ministerial del Grupo de los 7 países más industrializados destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una "cláusula social". LILLE (Francia) (EFE) En la reunión, que se clausuró ayer en Lille (norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de EEUU, Japón. Canadá, Alemania, Francia. Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional". señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una "cláusula social" hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía" entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en lo social pero menos eficaz de cara a la creación de empleo. "Entre la precariedad (del modelo anglosajón) y el desempleo (del modelo de la Europa continental), debemos buscar juntos otra via, otro modo de responder a los desequilibrios económicos", señaló el presidente francés, Jacques Chirac, al inaugurar la reunión. Además, se declaró en contra de sanciones comerciales para los países que no respeten ios derechos fundamentales de los trabajadores en el mundo. entre ellos la prohibición del trabajo a los menores y la libertad sindical. Rexrodt estimó innecesario celebrar todos los años este tipo de reuniones del G-7 (Estados Unidos, Canadá. Japón. Francia. Alemania, Reino Unido e Italia) aunque reconoció que era importante contrastar las ideas en la materia, punto en el cual coincidió el ministro de Industria Canadiense. John Manley. Por su parte, el secretario de Comercio estadounidense. Ronald Brown, señaló que los países industrializados afrontan dos p r o b l e m a s : "Mejorar nuestro crecimiento y nuestra capacidad de crear empleos de calidad" y hacer "el crecimiento más integrante" socialmente y "compartir los beneficios de forma más amplia". El secretario estadounidense señaló que no hay que contentarse con solucionar un problema en detrimento de otro por lo que el mensaje de la reunión sería proseguir ambas po!:'lica': juntas. Expansión ESPANA 03.04.96 MADRID La declaración final no cita la cláusula social para los trabajadores en los países en vías de desarrollo £1G-7 busca la fórmula de combinar la apertura del comercio con una protección social mínima AGENCIAS. Lille Los siete países más industrializados del mundo buscan la forma de combinar la apertura mundial del comercio y el crecimiento económico con unos niveles mínimos de protección social. La declaraciónfinalque cerró ayer la reunión de dos días que han mantenido los ministros de Economía y Trabajo del G-7 en Lille (Francia) sólo desprende una conclusión clara: no hay una receta única para solucionar el problema de los veintidós millones de parados que tienen en conjunto los siete países más ricos del mundo -EEUU, Japón, Alemania, Francia, el Reino Unido, Italia y Canadá-. El G-7 está de acuerdo en que la apertura mundial del comercio y la incorporación de las nuevas tecnologías "pueden ser percibidas como una fuente de inseguridad" social y laboral. Sin embargo, hacen constar que "no se puede frenar el crecimiento o crear barreras entre nuestras economías" porque, entre otras razones, es una fuente de generación de empleo. Ala 'cumbre' • de Ule asistieron tos ministros de Economía y Trabajo del G-7. bault de Silguy. La declaración no incluyó la denominada cláusula social, que es una vieja reivindicación de Occidente desde el Acuerdo General de Comercio y Aranceles, conócido por sus siglas en inglés GATT, hoy Organización Mundial del Comercio. La cláusula social es un intento de imponer unos niveles mínimos de protección social a los trabajadores en los países en vías de desarrollo, so pena de sanción internacional. Derechos sociales La falta de protección social permite hacer una dura competencia a Occidente. El lunes, Japón ya Liberalization hizo constar en este punto * La declaración trata de que lo que es visto como transmitir el mensaje de una aberración en Occique la liberalización del dente -ausencia de dere% comercio mundial es ine- chos sociales- puede no vitable, pero la gente no ser visto así en otras parte debe temerla. "Tenemos del mundo, por ejemplo que mostrar a la gente que en los pequeños países de vamos a tomar medidas Oriente que invaden el para que la apertura eco- mercado occidental con nómica no aumente sus productos electrónicos o dificultades", explicó el textiles. comisario de Asuntos Al final del debate, los Económicos. Yves-Thi- siete grandes decidieron por el presidente Jacques Chirac, entre el sistema • Rechazo de la discriminación de las personas en proteccionista el mundo del trabajo. europeo, y con ele• No al empleo infantil. vado desempleo, y • Reconocimiento del derecho a la libertad sindical. el modelo america• Flexibilizar y modernizar el mercado de trabajo. no, con menos • Fomentar la inversión en la formación de los paro, pero más tratrabajadores. bajadores preca• Rebajar los costes sociales yfiscalespara estimular rios. Francia tamla creación de empleo, especialmente para las personas poco consiguió de baja cualificación. establecer una reu• Política de apoyo a la pequeña y mediana empresa nión anual del G-7 para facilitar sufinanciación,el accceso a las nuevas específicamente tecnologías y a los mercados internacionales. dedicada al empleo. • Trabajar para que las políticas macroeconómicas Alemania, incluso, faciliten la creación de empleo. la consideró innece• Prohibición de trabajos forzados a los reclusos. saria. Los siete sí estudiar la "dimensión haciendo sobre el proble- coincidieron en la necesidad de mantener unas social del comercio inter- ma. nacional" en la reunión El G-7 no llegó a un finanzas públicas saneaque la Organización Mun- acuerdo sobre el modelo das, con la consiguiente dial del Comercio celebra- de mercado de trabajo reducción del déficit rá en Singapur, el próximo más eficaz para luchar público, para un crecimes de diciembre. Mien- contra el paro. Francia no miento sostenido y no tras tanto, se emplazaron consiguió recoger una cita inflacionista. a conocer los estudios que explícita en la declaración la OCDE y la OIT estna de la tercera vía propuesta LAS RECETAS DE LOS SIETZ GRANDES Espagne 03.04.96 Repretentantet del G-7 potan en la foto de lamilla al término de la reunión sobre el empleo, ayer en Ulle. Los Siete abogan por aliviar las cargas sociales sobre los salarios más bajos .PAIS El G-7 recomienda dar prioridad a las políticas activas de empleo sobre los subsidios de paro MADRID ENRIC GONZALEZ. Lille Es preferible que los Gobiernos ayuden a los parados a encontrar trabajo a que agoten sus recursos en subsidios de desempleo. Esa fue una de las ideas en que coincidieEn la sesión de apertura, el lunes, el presidente Jacques Chirac habló de una tercera via entre la precariedad y el subempleo generados por el modelo anglosajón y el alto índice de paro que sufre el modelo social preconizado por la Unión Europea. En las conclusiones presentadas ayer por los franceses, como presidentes de la reunión de Lille, no se recogió la idea de Chirac. Sólo se dijo que los países industrializados no debían "elegir entre el agravamiento del paro o el de las desigualdades de ingresos", sino "reencontrar un crecimiento fuerte y procurar que la prosperidad sea bien repartida". Robert Reich, el secretario de Estado de Trabajo estadounidense. se refirió a la teoría de la tercera vía como algo a lo que no se oponia si consistía en "más flexibilidad, acompañada de instrumentos sociales". Pero más tarde, en una rueda de prensa. señaló: "No hay primeras vias. ni segundas, ni terceras. Hay una via que funciona y otras que no". La via que funciona es. para Reich, la de Estados Unidos. "No es verdad que estemos creando subempleo". dijo el secretario de Estado, "sino al contrario. La gente ve que los nuevos puestos de trabajo proceden del sector servicios, y supone que consisten en servir hamburguesas. Pero no es asi. El 60% de los empleos creados en Estados Unidos durante los últimos tres años se sitúan en las bandas salariales altas y corresponden a banca, productos financieros y servicios informáticos", concluyó Reich. Reich fue sin duda el hombre más influyente en la reunión de Lille, y uno de sus términos más queridos, el de "emplcabilidad" de los trabajadores, se convirtió en viga central de las conclusiones finales. Según Reich, hay que ron los representantes de los siete países mas ricos del planeta (G-7) en su reunión de Lille, concluida ayer con las habituales recomendaciones sobre la necesidad de sanear las finanzas públicas, flexibilizar el mercado laboral y eliminar trabas al comercio mundial. La minicumbre sobre empleo demostró que, en muchos aspectos, el modelo liberal anglosajón se impone poco a poco sobre el modelo social europeo. acabar con las "políticas pasi- de las conclusiones se señalaba vas" como arma contra el paro. que debían emprenderse las reLas políticas pasivas consisten, formas necesarias para que "el básicamente, en el pago de subsi- trabajo pagara". Eso tenia un dios de desempleo. "Hay que pa- doble significado: que las cargas sar a un nuevo tipo de políticas fiscales y sociales sobre los suelactivas, consistente en dedicar el dos bajos no fueran tan elevadas grueso de los recursos públicos a que desanimaran al empresario, ayudar al parado a encontrar un y que los subsidios no fueran tan nuevo trabajo, a formarle o rea- generosos como para desincentidaptar sus conocimientos, a dar- var al parado a sustituirlos por le empleabilidad", explicó ayer el un sueldo. ministro norteamericano. "Y pagar subsidios como último recurso. de acuerdo con criterios indi- Formación profesional viduales y no automáticos", re- El ministro francés de Asuntos machó. Sociales. Jacques Barrot, agregó La presidencia francesa en- por su cuenta que resultaba contró una fórmula más delica- apropiado "dedicar menos dineda para transmitir la misma idea: ro a los subsidios y más a la for"Es particularmente importante mación profesional" e invertir establecer vínculos muy estre- especialmente en la "readaptachos entre los servicios encarga- ción de trabajadores que pierden dos de favorecer la búsqueda de su empleo hacia elfinalde su caempleo y los [servicios] encarga- rrera y dejan prematuramente el dos de pagar la indemnización mercado de trabajo, lo cual sude desempleo", decía el texto de pone una desgracia para ellos y conclusiones. En otro apartado un derroche para unas socieda- des que envejecen como las nuestras". Los países del G-7 apoyaron la medida francesa de aliviar las cargas sociales sobre los salarios más bajos para crear empleo. Insistieron en la necesidad de liberalizar todos los mercados y eliminar reglamentaciones. "Para prevenir y combatir la marginación social, debemos tratar simultáneamente la precarización del empleo, de las remuneraciones, de las prestaciones sociales y de las condiciones de vida", se decía en las conclusiones [En España, los sindicatos criticaron la tercera vía defendida por Francia para combatir el paro. CC OO rechazó esta propuesta porque "es un proposito de enmienda del modelo público de protección social, o, lo que es lo mismo, una declaración de voluntad política para proceder a la liberalización progresiva del modelo social europeo", señaló la central en un comunicado). Sin condena para el trabajo infantil E.G.. Lille Francia no consiguió del G-7 una condena de prácticas como el trabajo infantil, relativamente frecuentes en Asia. Pero si logró. con el apoyo de Estados Unidos, incluir en las conclusiones una referencia a la necesidad de establecer "normas sociales fundamentales en lodo el m u n d o " como complemento imprescindible a la liherali/ación del comercio internacional. Los siete se comprometieron a "proseguir con las políticas de apertura de intercambios. ya que contribuyen a acrecentar la prosperidad, el empleo y. sobre todo, los puestos de trabajo mejor remunerados". Para tal fin. instaron a los ministros competentes a "mantener la dinámica de liberalización del comercio dentro del c u a d r o de la O r g a n i z a c i ó n Mundial del Comercio" en la reunión que. en diciembre, se celebrará en Singapur. Pero, acto seguido. los nir iiistros del ti-7 Mibr.iy.iion l.i importancia de "relor/ar las normas sociales funilamcnlales a través del mundo y estudia! las relaciones entre esas normas y el comercio internacional", y mostraron su "interés" ante los estudios que sobre esa posible reglamentación social mundial preparan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT). La d e j a c i ó n de Estados Unidos "precisó, sin embargo, que en principio se oponia a que "las vulneraciones de los deicchos humanos y sociales Unit. miéntales" hieran castigada«. *. on sanciones. 'Muchas veces. las sanciones comerciales refuerzan las prácticas coiulenahles y. por el contrario, el incremento del comercio y la riqueza tienden a eliminar lacras como el trabajo infantil, el trabajo forzado o la falta de libertades sindicales", dijo el ministro de Comercio de EE U U . Ron Brown. DIARIO DE JEREZ ESPANA 03.04.9iS ECONOMÍA Miércoles, 3 de abril de 1996 GERARD FOUET/EPA Foto de familia de los ministros de Trabajo de los siete países más ricos del mundo presentes en Lille El G-7 quiere reforzar las normas sociales laborales No incluyó la «cláusula social» en la declaración final La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G-7), que finalizó ayer en Lille (Francia), destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través dé una «cláusula social», que hubiera implicado sanciones a los países que la incumplieran en sus normativas laborales. EFE Lille (Francia) Las conclusiones de la reunión del G-7 destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través de todo el mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los -foros adecuados» para ello. •En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y •la Organización Internacional del Trabajo/{OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional», señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una «cláusula social» hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales. Los ministros de Trabajo de los siete países más ricos del mundo hicieron también un 11a- mamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. El documento señala únicamente al respecto que «no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida». Los países del G-7 consideran La «tercera vía» de Chirac, que el fenómeno de'la mundialisin éxito zación de la economía es «irreLa declaración final no hace versible» y que para afrontarlo una referencia concreta a la pro- hay que flexibilizar el mercado puesta del presidente francés de del trabajo e «invertir en el capibuscar una «tercera vía» entre el tal humano». modelo laboral norteamericano, «La inversión en el hombre es que privilegia la creación de tan vital como la inversión en empleo en detrimento de las capital. Las economías y las prestaciones sociales, y el euro- sociedades que lograrán mayopeo, más generoso en lo social. res éxitos son las que primarán pero menos eficaz de cara a la a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de sus creación de empleo. «Entre la precariedad (del trabajadores», dijo el ministro modelo anglosajón) y el desem- francés de Economía, Jean Artpleo (del modelo de la Europa huis. Las conclusiones de esta reucontinental), debemos buscar juntos otra vía, otro modo de nión ministerial sobre el empleo responder a los desequilibrios serán analizadas por los jefes de económicos», había señalado el Estado o de Gobierno de los paípresidente francés. Jacques Chi- ses del G-7 en la «cumbre- que se rac. al inaugurar el lunes la reu- celebrará también en Lille a finales del próximo mes de junio. nión. Diaria de Espagne 03.04.96 Noticias PAMPLONA £1G7 descarta ampliar la protección social en los mercados laborales La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los Siete H Grupo de bs Siete preconiza grandes reformas -, T 7* 7' '' países más industrializados (G7) p a r a adaptarse a la munawmzacion las normas sociales en el mercado destaca necesidad de reforzar laboral^ lapero no propugna su •* estandarización a través de una cláusula social. En la reunión, que se clausuró ayer en la localidad francesa de Lille, participaron los ministros de Trabajo de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, asi como secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vincules entre estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del T/abajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7. Enfrentamiento Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habian opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social. La introducción de una cláusula social hubiera implicado que los paises que la incumplieran se expondrían a sanciones comercia-' les internacionales. Los ministros de Trabajo de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final no hace una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía" entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generostí en lo social pero menos eficaz de cara a la creación de empleo. El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que clepir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento má« fuerte que permita que la prosr-' ri dad sea ampliamente ciímp:niJ:i". 4 7 T ' de la economía -* INVERTIR EN CAPITAL HUMANO Los paises del G7 consideran que el fenómeno de la mundialización de la economía es "irreversible" y que para afrontarlo hay que Qexibilizar el mercado del trabajo e "invertir en el capital humano". "La inversión en el hombre es tan vital como la inversión en capital. Las economías y las sociedades que lograrán mayores éxitos son las que primarán a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de sus trabajadores", dijo el ministro francés de Economía, Jean Arthuis. Los siete países más industrializados del mundo subrayan también la necesidad de apoyar la creación de empleo a través de determinadas medidas estructurales y consideran que, para responder a los nuevos desafíos, las buenas políticas de empleo no serán suficientes, sino que habrá que articularlas con las políticas macroeconómicas. Los paises del G7 propugnan una ortodoxia completa en el terreno presupuestario y monetario, y destacan la prioridad de reducir el endeudamiento público. UNIÓN Foto de familia de los representantes del Grupo de los Siete. Los niveles de gasto público en la UE son insostenibles para lograr la Unión Monetaria El Instituto Monetario deja claw que no habrá criterios políticos en la selección de los países que accedan a la moneda única EFE Francfort(RFA) Los excesivos deficit públicos, el punto más débil de la convergencia hacia la unión monetaria europea, y las relaciones futuras entre los países de dentro y los de fuera, uno de los problemas más espinosos pendientes en la Unión Europea (UE), dominaron ayer martes la presentación del informe de 1995 del IME. Las finanzas públicas se desequilibraron aun más a finales de 1995 en varios paises miembros de la UE, especialmente en Alemania, que acabó con un déficit del 3,5%, o sea, medio punto por encima del tope del 3% del Producto Interior Bruto (PIB), fijado en el Tratado de Maastricht. La insuficiente consolidación de los presupuestos "constituye claramente un motivo de preocupación" admitió en la rueda de prensa de ayer el presidente del Instituto M une tarie p.tinipeo D i a r i o d e Noticias MIÉRCOLES. 3 DE ABRIL DE 1996 CIME), Alexander Lamfalussy, quien al mismo tiempo declaró que cree que todos los países miembros aumentaron su conciencia de que urge actuar en ese campo. Según Lamfalussy no sólo los gobiernos sino las panes interesadas son más conscientes de que "son claramente insostenibles" los niveles actuales de gasto público, y que no se podrán mantener a la larga los seguros sociales en su forma actual por la presión creciente que ejercen bien sobre los costes del trabajo o, bien, sobre el presupuesto del Estado. Aunque muy preocupado por la creación de las condiciones que habrán de hacer posible la llegada de la moneda única europea, Lamfalussy dijo sentirse "ligeramente menos pesimista por lo que a las intenciones de los paires se refiere" y que cree van por el buen camino. Alexander Lamfalussy. El consejo del IME, del que forman parte los gobernadores europeos de los 15 bancos centrales, aprobó ayer una serie de propuestas con respecto a las relaciones que habrán de establecerse en el futuro entre los paises que se sumen a la unión monetaria, los de dentro v los que --o queden, por .)•- p i «¡M.-, l u : i El proyecto, que Lamfalussy presentará al Ecofin informal que se celebrará a mediadins de este mes en Verona, se refiere a un sistema cambiario que habrá de asegurar, de un lado, el funcionamiento del mercado único y, del otro, mostrar a los de fuera el camino que deben seguir para alcanzar su meta que es la sumarse a la unión monetaria. El presidentedel IME no quiso revelar los planes concretos antes de someterlos a los ministros de * Economía y Hacienda de la UE, pero adelantó que se trata de un asunto espinoso que requerirá el consenso no sólo de los bancos * centrales sino también de los gobiernos, dada la importancia que los tipos de cambio tienen para toda la comunidad. En todo caso. Lamfalussy espera que se llegue a un acuerdo n este respecto dentro de 1 ''"ó. en vista de que la relación cni i e los de dentro y los de fuera atrae tanto más la atención general cuantimás limitado parece el circulo de paise« que se consideran cualifica dov, ;i principios de I (K»s. paia la ti-i..-.';.! M'-ede l:i u n i ó n i:ionei:i! u . Flcinco Wdías MADRID OPINION Espagne 02.05.96 Jueves 2 de mayo de 1996 LA CRÓNICA Globalización económica, cantonalización soci E l Primero de Mayo, expresión histórica del internacionalismo proletario, se ha celebrado en medio de una gran paradoja: son los capitalistas quienes, en nombre de la internacionalización de la economía acosan a los trabajadores en todo el mundo, demoliendo las conquistas sociales. En este final de milenio las banderas tran cambiado decampo: el internacionalismo es invocado por los detentadores del dinero y el auto-proclamado sujeto histórico de la nueva sociedad no es la clase trabajadora sino la empresarial. Los sindicatos no reivindican la lucha de clases (bastante tarea tienen intentando mostrarse razonables, moderados y positivos para que no les culpabilicen del paro y de otros males que no es capaz de evitar la mano invisible); no se podría asegurar, por el contrario, que no se estén tomando una revancha de clase los empresarios. El dogmatismo científico comunista ha sido sustituido por el neoliberalismo única política posible. El internacionalismo de los poderes económicos y de los gobiernos coexiste, sin embargo, con una concepción local de la democracia y los derechos más elementales. Los gobiernos se olvidan de los derechos humanos cuando de por medio hay un buen negocio. El último ejemplo: Chirac recibiendo a Li Peng, principal responsable del brutal ataque a los manifestantes de la plaza de Tiananmen en 1989. En las relaciones comerciales los gobiernos •valoran más la estabilidad que la democracia de sus interlocutores. La reciente minicumbre sobre empleo del Grupo de los Siete (G-7) comenzó debatiendo una ter- José María Zufiaur No se podría asegurar que los empresarios no se estén tomando una revancha de clase. El dogmatismo científico comunista ha sido sustituido por el neoliberalismo única política posible. cera vía en la lucha contra el paro y acabó negando cualquier regulación sobre el trabajo infantil, que afecta a 150 millones de niños en el mundo. Lo cual no es de extrañar dado que EE UU sigue siendo uno de los seis países que todavía no han ratificado el Convenio de la OLT/relativo a la edad mínima de entrada erïel trabajo. Como consecuencia de la mundialización de la economía, los sistemas sociales y los trabajadores entran en concurrencia entre sí. Los países que marcan el umbral de la competencia son aquellos que menos respetan los derechos sociales (China, Malasia, Bangladesh, etc). El establecimiento de cláusulas sociales en el comercio internacional es sistemáticamente rechazado por las fuerzas económicas, mientras que los derechos humanos en el trabajo son gravemente violados. No me refiero a las enormes diferencias en cuanto a condiciones de trabajo o remuneración -que nos recuerdan a las del siglo pasado- sino a casos de violaciones de los más esenciales derechos humanos en el terreno económico y social: el trabajo forzoso, incluido el | trabajo de 15 millones de prisioneros políticos; la explotación, incluida la sexual, del trabajo infantil; la represión sindical: 528 sindicalistas fueron asesinados en 17 países, durante 1994, y 4.300 militantes fueron encarcelados por sus actividades sindicales en América Latina, Asia y África; la discriminación por razones de sexo, raza o religión. Superar el desconcierto creado en las fuerzas de izquierda por la caída del muro de Berlín y la mundialización de la economía requiere, probablemente, recomenzar por lo más elemental. Y lo más elemental son los derechos humanos. También los que afectan al trabajo. No se trata de volver al proteccionismo ni de igualar las condiciones sociales, sino de respetar valores básicos de la persona humana. Empezando por seis de los recogidos en los Convenios de la OIT: prohibición del trabajo forzoso (convenios 29 y 105), respeto de la edad mínima para el acceso al trabajo (convenio 138), prohibición de la discriminación en el empleo (convenio 111), libertad sindical (convenio 87) y derecho de negociación colectiva (convenio 98). Durante los últimos años se ha dado un paso de gigante en el rechazo de la polución ambiental. Es tiempo de que nos preocupemos de la polución social. Una polución que también traspasa las fronteras y que, además, afecta a nuestro sistema democrático y que, además, afecta a nuestro sistema democrático. France LE FIGARO LA VIE ECONOMIQUE MERCREDI 27 MARS 1996 G7 sur l'emploi : le dossier Figaro-Europe 1 Concilier mondialisation du commerce et développement social L'intervention de l'Organisation internationale du travailpermettra d'introduire le débat sur la dimension sociale de la libéralisation des échanges. Mais toute idée de coercition pour lutter contre le dumping social est écartée. La fin du cycle de l'Uruguay round et la création de l'Organisatin mondiale du commerce a concrétisé la mondialisation des ¿chances et l'ouverture du marché à I échelle de la planète. L'abolition des frontières douanières a accompagné l'explosion du commerce mondial dont le volume a été multiplié par trois en quinze ans. Les zones de libre-échange se sont développées tant en Europe qu'en Amérique avec l'accord Alerta ou en Asie. Mais ce « boom » des exportations qui sont passées de 2 000 milliards de dollars en 1980 à près de 5 000 aujourd'hui alors que les droits de douane ont quasiment disaru puisqu'ils s'établissent à ,9 % en moyenne contre 40 % en 1945, a eu des effets très contrastés sur l'emploi. Il y a deux ans, lors du premier G7 consacré à l'emploi, à Detroit, le taux de chômage de Pereonne, du moin* *n paroi**, M r*m*t * n eau** la née**alté d* mettre tin t u travail d * * enfanta *t à l'eeolavtgo la zone OCDE était de 8 %. Fin qu*lqu'*n «oit * • term*, travail carcéral eu travail toreé. Mal* d * * dlfférane** «*nalbl** • • tont del» ouv*rt*m*nt |our *ur I99S. et malgré un retour signil'ob|Mtlf d * traiter d * façon égal* la* femme* * t I * * hommes, la* peye muaulmane tournant la difficulté en évoquant la ficatif de la croissance, il n'a néceeelté d'un traitement • équitable ». (Pnoto Klun/AFP.) guère changé et l'on compte 25 en raison des contraintes légis- n'étant pas à l'ordre du jour, les pays en développement de voir faits par de nombreux pays, millions de chômeurs sur l'en- latives et sociales notamment pays du G7. et pas seulement se mettre en place un néo-pro- qu'ils aient ou non signé les semble des pays de ce groupe. en terme de salaires minimum eux. rélléchissent avec plus ou tectionisme qui les priverait de conventions de l'OIT les y enLa mondialisation a eu et les pays industrialisés se trou- moins de bonheur aux moyens l'atout que constitue le coût gageant. pour effet d'exacerber la vent devant un choix cornélien. d'éviter les délocalisations en peu élevé de leur main-d'œuvre. Face à ces obstacles, l'OIT a concurrence entre les pays in- La poursuite d'une « politique luttant contre ce que l'on apelle tenté de sérier les problèmes et dustrialisés à haut niveau de sans limite de libre-échange. » le « dumping social ». de voir comment un système Adhésion protection sociale dont les sa- dont les conséquences inélucviable pourrait être mis en L'originalité de la réunion volontaire laires sont élevés et les pays en tables seraient « soit une aug- de Lille sera, dans ce contexte, place en recueillant, pour se développement qui utilisent le Certes, personne, du moins faire, l'adhésion volontaire des la participation de l'Organisaprix de leur main-d'œuvre pour mentation considérable des in- tion internationale du travail en paroles, ne remet en cause la pays concernés. Le premier attirer les investissements. égalités sociales, soit un (OIT) dont le directeur, Michel nécessité de mettre fin au tra- message à faire passer en desti« Toute politique de libre- chômage majeur » prophétisait Hansenne. présentera lors de la vail des enfants et à l'esclavage nation des pays en développeéchange systématique dans les l'économiste, et « dans l'un et première journée, l'état de la ré- quelqu'en soit sa forme, travail ment est que chacun est libre de pays développés, si elk est appli- l'autre cas. une explosion socialeflexion du BIT sur « la dimen- carcéral ou travail forcé. Mais fixer son niveau de protection quée. ne peut conduire à terme tôt ou tard inévitable, résultantsion sociale du commerce inter-des différences sensibles se font sociale en fonction de ses possiqui un abaissement relatif d'une situation sociale insuppor-national ». La revendication. déjà ouvertement jour sur l'ob- bilités économiques sans touteconsidérable des rémunérationstée et insupportable ». ancienne, d'une clause sociale jectif de traiter de façon égale fois que cette liberté puisse être des salaries relativement moins dans le système du commerce les femmes et les hommes, les utilisée pour rechercher un qualités ». avertissait fin 1993 le Eviter international s'est au til des dé- pays musulmans tournant la avantage compétitif en le mainprix Nobel d'économie Maudifficulté en évoquant la néces- tenant artificiellement bas. les délocalisations bats avérée impossible à mettre sité rice Allais reçu par une comd'un traitement en oeuvre. Au problème déjà Deuxième problème : commission de l'Assemblée natioL'autre branche de l'alter- épineux soulevé par le mélange « équitable ». Enfin la liberté ment. à partir d'un consensus nale. native. le recours à une poli- des genres, la morale, la poli- d'association et son corollaire. plus ou moins fort sur les droits Mais, constatait-il. cet tique de protection tarifaire ou tique et le commerce, s'ajoute la celle de négocier librement les dits fondamentaux évoqués abaissement n'est pas possible contingentare raisonnable, suspiscion souvent légitime des salaires, est contestée dans les plus haut (travail forcé, liberté ? syndicale et égalité de traitement) trouver un système de sanction. Pour le moment. seule la publicité faite autour des pays qui ne respectent pas ces obligations semble pouvoir être retenue. Enfin, le dernier axe de réflexion concerne les moyens à mettre en œuvre pour encourager parallèlement le progrès économique, la libéralisation des échanges et la réalisation des objectifs de l'OIT. Plusieurs pistes seront explorées, l'idée étant de priviligier les mesures incitatives plutôt qu'une coercition peu praticable. L'Union européenne a d'ailleurs introduit dans son système généralisé de préférences une sorte de clause sociale incitative permettant de faire bénéficier d'avantages douaniers préférentiels ceux des pays qui ont une démarche positive sur les droits sociaux ou au contraire de les pénaliser. Une première plainte est, pour l'instant, dans ce cadre, instruite contre la Birmanie. Sous cette forme, il est évident que les partisans d'une clause sociale, notamment les syndicats, trouveront la démarche par trop prudente. Mais le directeur de l'OIT aura beau jeu de faire remarquer qu'il n'y a pas d'autre chemin. L'hostilité de nombreux Etatsmembres, dont la Grande-Bretagne, à toute mesure perçue comme une entrave à la liberté du commerce, ne donne guère d'autre choix. Mais cette approche pragmatique décevra aussi ceux qui estiment à l'instar de Maunce Allais it au 'on ne saurait fonder une politique raisonnable de développement des pays moins développes sur la ruine des pays développa et sur un développcmnt massif du chômage en leur sein qui ne peut mener finalement qu'à une explosion sociale ». Jean-Uul* VAUDIM LA VOIX DU NORD Lille, France 28.03.96 LA VOIX DE L'AISNE Laon, France 28.03.96 "Conscience sociale" des Nations-Unies OIT : l'invitée surprise L'OIT (Organisation internationale du travail) sera l'invité surprise du G7-emploi, organisé la semaine prochaine à Lille. Cette institution .fondée en 1919 est basée à Genève et son secrétariat est assuré par le Bureau international du Travail (BIT). 169 pays en sont membres. Elle se veut la "conscience sociale" du système des Nations-Unies, dont elle se distingue par son tripartisme. Y siègent en effet des représentants des Etats, mais aussi des organisations patronales et syndicales. Près de 200 conventions internationales du travail ont été signées à son initiative. Son directeur général, Michel Hansenne, ancien mi- nistre belge de l'Emploi, sera entendu lundi matin ar les ministres réunis à ¡Ile, avec le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Jean-Claude Paye. Entre les deux discours, la différence de ton devrait être sensible. L'OIT (ILO en anglais) demandera en effet aux sept pays les plus industrialisés un plan de relance concerté de la croissance économique. Pour l'OIT, le chômage dont souffrent aujourd'hui les pays industrialisés n'est pas causé par l'ouverture des barrières commerciales et la compétition des pays à moindre coûts salariaux, mais par la faiblesse de leur croissance économique. C liiïttKiii. m Œ < Ol 5 a te 1 § 1-1JSSJ ft Plllli il. iilHÜüi in > Jtï?iiU12lï|| 03 I •2 i 8 •Si S O CO •§ CD I o o u «m .5» co 3 ihr 3 H BU aDUBJ^ LYON FIGARO Lyon, France 30.03.96 EMPLOI Chômage : septième mois de hausse en février Depuis août, 120 000 demandeurs d'emploi nouveaux se sont inscrits à i'ANPE. Ils sont 3 031600 en février. Le nombre de chômeurs de longue durée continue de baisser. Comme prévu, le chômage a continué d'augmenter au mois de février. 15 700 demandeurs d'emploi sont venus grossir les rangs de I'ANPE, soit une hausse de 0,5 % en données corrigées des variations saisonnières (CVS). Le nombre total de chômeurs s'élève à 3 031 600. Le taux de chômage, calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT), reste toutefois inchangé, à 11.8 %. Si toutes les catégories de chômeurs sont pénalisées, les hommes, quel que soit leur âge (moins de 25 ans : + 0,8 % ; entre 25 et 49 ans : + 0,9 % ; 50 ans et plus : + 0,5 %), le sont plus encore que les femmes. Les inscriptions à I'ANPE sont principalement liées à des fins de contrats à durée déterminée et de missions d'intérim : respectivement + 18,7 % et + 29,7 % en un an. En revanche, les licenciements pour cause économique augmentent plus faiblement : + 3,9 % sur un an. En outre, le nombre de journées indemnisées au titre du chômage partiel (plus de un million en février) ne cesse de s'accroître : + 30,3 % par rapport au mois de janvier et + 37,7 % en un an. Enfin, le nombre de chômeurs qui quittent I'ANPE parce qu'ils ont retrouvé un emploi est en baisse de 5.7 % en un mois et de Le chômage en France • Demandeurs d'emploi en février 1996 (en millions et variation sur un mois) tuelle amélioration du marché du travail, de l'effort fourni par l'agence, avec succès ces dernières années, pour conquérir de nouvelles parts de marché. CIE Jeune: décret imminent Fév. 93 Source : ministère du Travail 12,6 % en un an (données CVS). A cet égard, un document élaboré par l'Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (Ifrap) associe I'ANPE à un « cimetière pour l'emploi ». Selon lui, en effet, « seules 60 000 personnes ont retrouvé un emploi stable en 1995grâce à l'agence, soit moins de2 %deschômeurs», ce qui serait bien loin des 1,7 million de retours à l'emploi annoncés par I'ANPE. Ce que dément, chiffres à l'appui, l'agence, qui n'apprécie guère cette volée de bois vert : « Sur 2 millions d'offres » récoltées en 1995, « 1,7 million ont trouvé pœnrur. dont U million grâce à une mise en relation directe par l'agence. Sur ce nombre, 447 000 retours à l'emploi se sont faits avec des contrats à durée indéterminée et 280 000 avec des contrats à durée déterminée supérieurs à six mois, soit 55,6% de contrats durables », expiique-t-elle. Dans l'ensemble de ces indicateurs plutôt médiocres pour le mois dernier, la hausse très favorable du nombre des offres d'emploi déposées à I'ANPE (+ 15,8% en un an en CVS, + 20,3 % en données brutes) n'est malheureusement guère significative. De l'aveu même des responsables de l'agence, il est en effet très difficile de différencier une éven- La baisse du nombre des chômeurs de longue durée (- 7,7 % en un an) apparaît donc, une fois de plus, comme la seule nouvelle réellement favorable. Une amélioration qui s'explique largement par le développement continu du contrat initiative emploi (CIE) qui leur est réservé (plus de 240 000 à ce jour). « Le décret permettant de faire bénéficierles jeunes déplus de 18 ans, sortis de l'école sans aucune qualification et sans condition de durée d'inscription à I'ANPE », de ce même CIE. «devrait sortir dans les jours qui viennent », expliquait Anne-Marie Couderc. ministre délégué à l'Emploi, dans une interview accordée hier aux Echos. Une mesure paradoxale, toutefois : le gouvernement précédent avait supprimé l'exo-jeunes - pourtant moitié moins cher par rapport au CIE (100 000 francs environ) - en raison de son coût trop élevé. Marlelle COURT LA TRIBUNE LE PROGRES Saint-Etienne, France 30.03.96 : l'horizon reste sombre Q uelque 15 700 demandeurs d'emploi supplémentaires sont venus grossir les rangs de l'ANPE le mois dernier, portant leur nombre total à 3 031 600, selon les statistiques publiées hier par le ministère du Travail. Parmi eux, 2,3 millions sont indemnisés, selon l'UNEDIC. Au moment où Jacques Barrot, le ministre du Travail, insiste sur la nécessité pour les pays du G7, qui se réunissent lundi et mardi prochains à Lille, d'agir ensemble pour trouver «/es meilleurs moyens de lutte contre le chômage», la France affiche encore un taux de chômage (au sens du BIT) de 11,8%. Il s'agit du chiffre le plus élevé des sept pays avec celui de l'Italie. Dans le détail, le mois de février a été marqué par une hausse importante des «premières entrées« à l'ANPE et des fins de missions d'intérim, selon le ministère du Travail. Le chômage partiel, destiné à aider les entreprises en difficulté à éviter des licenciements, a également enregistré un bond impressionnant de plus de 30% le mois dernier. En revanche, les entrées à l'ANPE à la suite de licenciements économiques, en forte augmentation en janvier, sont restées stables en février. Sur un an, le chômage a certes baissé de 0,3%, mais qu'il s'agisse des derniers chiffres du ministère de l'Economie, qui ne prévoit que 15 000 créations d'emplois en 1996, ou de ceux de l'INSEE, qui table sur un taux de chômage avoisinant encore 12,1% en juin, l'horizon de l'emploi reste sombre. Face à ces sombres perspectives, de plus en plus de voix, à commencer par celle du ministre du Travail, se font entendre, mettant en doute l'effica- cité des quelque 740 mesures d'aide à l'emploi créées depuis 20 ans pour favoriser l'embauche. «On ne peut obtenir de réels effets sur l'emploi si les aides changent en permanence», déclarait récemment Jacques Barrot, en plaidant pour «des dispositifs plus sobres et plus efficaces». Quelques jours auparavant, Philippe Séguin, le président de l'Assemblée nationale, s'était publiquement demandé ce qui se passerait «si, du jour au lendemain, on supprimait toutes les aides à l'embauche». «Est-on vraiment sûr que cela changerait quelque chose ?», avait-il ironiquement demandé. Pas moins de trois commissions travaillent d'ailleurs sur cette question: une commission d'enquête parlementaire présidée par Michel Péricard, une autre du Conseil supérieur de l'emploi, des revenus et des coûts (CSERC) et celle confiée par le Premier ministre à quatre députés chefs d'entreprise. Parmi les multiples aides, Jacques Barrot défend cependant fermement le contrat initiative-emploi (CIE), qui fut au cœur de la campagne présidentielle de Jacques Chirac. Destiné aux chômeurs de longue durée, «/e CIE donne une priorité sociale justifiée aux plus fragilisés», explique-t-il. Le chômage de longue durée (1,04 million de demandeurs d'emploi) a une nouvelle fois baissé en février (-0,7%). Le chômage des jeunes a également très légèrement reculé-le mois dernier, mais il touche toujours plus de 600 000 moins de 25 ans. Hier, le ministre délégué à l'emploi, Anne-Marie Couderc, a annoncé qu'un décret «ouvrant» le CIE aux jeunes sans qualification «devrait sortir dans les jours qui viennent». NORD MATIN Roubaix, France 31.03.96 NORD ECLAIR Roubaix, France 31.03.96 CAILLOT, RENAUD ET ZAPATA Manifestations, débats et un contre-sommet social avec syndicats et chômeurs contre la « mondialisation de la pauvreté ». Manifestations, colloque, tables rondes se succèdent depuis vendredi après-midi et constituent une forme de « contre sommet social » au G7 des ministres de Lille. Outre la manifestation de samedi après-midi, depuis vendredi, à l'initiative du parti communiste, une cinquantaine de représentants des quatre continents échangent et décrivent la situation de l'emploi et du chômage dans leur pays. Parmi eux Margarita Zapata, la petite-fille du « libérateur » du Mexique, aujourd'hui représentante du Front Sandiniste du Nicaragua. Lundi 1 e r avril, les syndicats français CFDT, CFTC, CCT, UNSA, FSU, et belges FCTB, CSC, ABW et ACV organisent un débat public à 13 h à la Maison de l'Education permanente (MEP) suivi d'une manifestation à 16 h 30 boulevard Jean-Baptiste Lebas. Egalement lundi de 18 h à 23 n des organisations syndicales et des associations de chômeurs ont décidé de défier les ministres du C7, en organisant dans la même ville un « contre-sommet pour l'Emploi », afin de dénon- cer la « mondialisation de la pauvreté ». Ce collectif des % ' . Autres voix de la planète» (Agir contre le Chômage, SUD-PTT, FSU, CRCSanté-sociaux, UNEF, Confédération paysanne, LCR, Syndicat national unifié des Impôts, Les Verts, Altervative Rouge et Verte, MRAP, Union des Femmes Françaises...) s'oppose «aux choix faits sur notre dos par les décideurs» des pays riches. On y annonce entre autres participants, sous réserve, Mgr Caillot, le chanteur Renaud, etc.. La fédération anarchiste' fera une parade anti-C7 dimanche matin au marché de Wazemmes et une réunion publique dans son local le mercredi soir. FO organise un débat le 2 avril à 15 h à la bourse du travail de Lille.' L'Union régionale de la CFDT ne s'associe pas au «contre sommet» qui sera suivi cependant par son union lilloise. De son coté la fédération HACUITEX (habillement, confection, textile) de la CFDT publie un document très développé sur les délocalisations et interroge : «nos industries sont-elles condamnées à disparaître ou ont-elles un avenir ? » Ce secteur qui a perdu cent mille emplois en vingt ans dans la région est particulièrement frappé par la mondialisation. La délocalisation est mise en cause : « les capacités de pro- Margarita Zapata duction sont déplacées d'un pays à l'autre, là où les conditions d'utilisation de la main d'œuvrc paraissent relativement favorables au patronat et aux financiers ». Les syndicalistes demandent au G7 d'intégrer les recommandations du Bureau International du Travail qui visent à supprimer l'utilisation de la main d'oeuvre d'inspiration esclavagiste, le travail des enfants, des prisonniers et de favoriser la croissance du marché intérieur des pays en voie de développement ». P.P. ftHTonde France 02.04.96 INTERNATIONAL Flexibilité et coût du travail sont au cœur des travaux, à Lille, du G 7 sur l'emploi La France voudrait imposer à ses partenaires un « modèle social » Les ministres du travail et plusieurs ministres "des finances du G 7 (le groupe des sept pays les plus industrialists du monde) se retrouvent à LILLE de notre envoyé spécial Les pays développés subissent une transformation douloureuse par suite de la mondialisation de la production et des échanges, mais ils n'ont pas de raison de se résigner : c'est sans doute le premier message que voulaient lancer les responsables de l'emploi et de l'économie des sept plus grands pays industrialisés réunis à Lille lundi 1" et mardi 2 avril. En ouvrant les travaux du G 7 comme président en exercice, Jacques Chirac a donné le ton, dans l'esprit de la position qu'il avait énoncée lors du sommet EuropeAsie de Singapour, début mars, et du mémorandum social présenté au conseil européen de Turin, le 29 mars. Si les pays industrialisés doivent s'adapter aux exigences de la mondialisation et des changements technologiques, ceux-ci leur offrent aussi de nouvelles chances, a-t-fl souligné, à condition d'adopter des politiques favorables à l'emploi, d'encourager l'innovation et d'abaisser le coût du travail. Mais cette action est inséparable de mesures en faveur des moins qualifiés, ainsi que du respect par les pays en développement des «normes sociales fondamentales ». Lille, lundi 1« et mardi 2 avril, a l'Initiative du l'emploi dans leur pays. Les Anglo-Saxons inprésident de la République, Jacques Chirac, pour sistent sur la flexibilité de l'emploi. Français et étudier les meilleures façons de développer Allemands sur la réduction du coût du travail. La moulée d'un chômage de niasse vir-pl, rterxv Le chômage concerne maintenant 8,3 millions d'Européens, touchés . parle ralentissement du rythme de la croissance économique., , Plus flexibles a plus précaires, 9 millions d'emplois emtroa ont été eréis aux Etats-Unis depuis la reprise de 199t. marge d'action. Ses conclusions favoriser l'innovation et à valoriser avaient peu de chance d'être enten- les «avantages comparatifs» que dues. peuvent posséder les pays indusPour les dirigeants réunis à Lille, trialisés dans la compétition interles politiques macro-économiques nationale. Il s'agit de modifier le doivent s'accompagner en revanche cadre réglementaire et fiscal de fad'actions plus spécifiques pour -é- çon à faciliter la création d'activités Le président Chirac, qui avait duire le chômage et favoriser l'em • et l'accès des entreprises aux marproposé cette nouvelle réunion sur ploi. Elles touchent à la fois les chés et au crédit Parmi les secteurs l'emploi lors du dernier Sommet conditions d'emploi, l'organisation porteurs figurent à la fois les serdes Sept, à Halifax, en juin 1995, du travail, les conditions d'activité vices aux personnes et aux entreveut apparaître comme le porte-pa- des entreprises et l'utilisation des prises et les nouvelles technologies role d'une dynamique sociale enga- ressources humaines. Les premières de l'information : en Allemagne, on gée par les gouvernements des pays portent sur la « flexibilité » et le évalue à 120000 les emplois créés industrialisés, d'un « modèle so- coOt du travail. En ce domaine, il y par les réseaux câblés. Une attencial », « ouvert sur le monde », et fi- a sans doute accord chez les Sept tion particulière doit aussi être apdèle a une certaine protection des pour encourager une diversification portée aux PME, où se font l'essentravailleurs. Pour développer ou des formes d'emploi, qui semble tiel des créations d'emplois, par des maintenir l'emploi, la première plus prometteuse que la réduction mesures comme les « districts spécondition est évidemment d'accélé- du temps de travail. Le temps par- cialisés» mis en place par les Ita. Wj^OTÎr^ÇfîiÇPWmique. ac- tiel Ät#^fjki»li*reinent développé, , .liens pour.ffigrouper lej|^n,tTeprisesnl .tuellement affaiblie. Sur ce point, aux Etats-Unis, au Japon ou en spécialisées. ,et a connu une , .. Quant à.la «valorisation des res.teijs .•^»¡«.»•¡»..«ndwy5-les ÇrandeîBretagne, véritable ascension en France lors sources humaines », elle nécessite ' stratégies macro-économiques de la dernière décennie. un développement de la formation convergent, même si eues sont apqui doit être rapprochée des bepliquées avec plus ou moins de risoins des entreprises, et s'étendre gueur. Elles vont dans le sens défini LUTTE CONTRE L'EXCLUSION Mais Britanniques et Américains sur l'ensemble de la carrière. Cette par l'OCDE et rappelé lundi matin vont au-delà. Ils estiment néces«formation sur toute la vie » (« lifepar le secrétaire général de l'organisaire de réduire les contraintes pour long education »), souvent évoquée sation, Jean-Claude Paye : elles reles entreprises, à la fois en matière mais peu avancée dans les faits posent sur l'idée d'assurer la stabilid'embauché et de licenciement, de (comme l'a mis en évidence une té pour abaisser les taux d'intérêt. salaire minimum et d'horaires de étude de l'OCDE), implique une Aux Etats-Unis et au Canada travail. Ils veulent laisser la plus participation des entreprises, comme dans les pays européens qui grande liberté au « marché ». A l'in- comme des individus eux-mêmes. doivent se conformer aux critères verse, les pays d'Europe continenUne partie importante des disde la « monnaie unique », la préoctale, de même que les Canadiens, cussions de Lille devait également cupation essentielle est de réduire sont réticents à une telle dérégleles déficits publics. Seul le Japon mentation. Ils cherchent à abaisser pratique une politique de relance le coût du travail en réduisant les par le déficit budgétaire. Le direccotisations sociales et les taxes peteur général du Bureau internatiosant sur les salaires, et en incitant nal du travail (BIT), Michel Hanles partenaires sociaux à modérer senne, a préconise lin soutien de la les hausses de rémunération. C'est croissance par une réduction des le sens du «programme d'action taux concertée entre les Sept, acpour l'emploi » allemand. compagnée de politiques budgéUne deuxième piste consiste à taires coordonnées pour réduire les dettes publiques et les déficits à encourager le développement des moyen terme en conservant une secteurs jugés porteurs d'emplois, à être consacrée aux moyens de lutter contre Y «exclusion». Les approches, sinon les pratiques, sont plus difficiles à concilier. Les Français placent sous ce terme à la fois l'impossibilité de trouver ou de retrouver un travail, la pauvreté sans espoir et l'absence de formation des éléments généralement concomitants. Cette conception est peu familière ailleurs, à l'exception de certains sociologues ou économistes américains, comme le secrétaire d'Etat au travail Robert Reich, dont les Français se sentent proches. Allemands ou Britanniques voient plutôt une série de catégories qu'il faut aider ou de problèmes auxquels il faut répondre : chômeurs de longue durée, familles - notamment monoparentales - sans ressources propres, quartiers en difficulté, toxicomanes... Certaines préoccupations restent néanmoins communes. En premier lieu, il s'agit d'éviter le «piège du chômage», selon l'expression anglaise. On peut accorder des avantages aux employeurs embauchant des chômeurs de longue durée, comme le font les Français ou les Canadiens, ou développer des programmes de formation «ciblés». On peut aussi chercher à inciter les chômeurs à prendre un emploi, en abrégeant les durées d'indemnisation, en rendant celle-ci plus contraignante, comme l'ont fait les Britanniques. On peut enfin modifier impôts et cotisations afin d'éviter que le chômeur, devenu smicard, ne voit son revenu réel diminuer, comme on y songe en France. Outre-Manche et outre-Atlantique, on est allé plus loin, en prévoyant des suppléments de revenu ^apportés par, l ^ t aux.salariés les . plus démunis : earned income tax credit, sorje d'« impôt négatif» aux Etats-Unis, family support pour les familles en Grande-Bretagne. Les Canadiens expérimentent actuellement l'attribution d'un supplément de revenu pendant deux ans aux personnes réintégrant le marché du travail. Autant de formules qui consistent, au lieu de relever le salaire minimum payé par l'employeur, à faire prendre en charge une partie de la rémunération par la collectivité. Guy Herzlich NICE MATIN 02.04.96 m CORSE MATIN Bastia, France 02.04.96 LEVAR Toulon, France 02.04.96 Social Chirac propose une « troisième voie » Le président Jacques Chirac a ouvert hier matin à Lille la réunion du G7 sur l'emploi, en proposant une « troisième voie » entre l'Europe où « la protection sociale est plus étendue mais l'emploi moins dynamique » et « l'Amérique où l'emploi est plus fort au prix de Jacques Chirac s'est fait hier prestations sociales moins au G7 l'avocat d'une « troigénéreuses ». sième voie » entre les Dix-neuf ministres des modèles européen et américain. (AFP) sept pays les plus indus- trialisés sont réunis pour deux jours à Lille, avec des dirigeants de la Commission européenne, de l'OCDE et du Bureau Interna- tional du Travail, pour chercher des remèdes à un mal qui touche près de 24 millions de personnes dans les pays du G7. LES CHEMINS DE TRAVERSE La France défend la « clause sociale » au sein du G7 M. Chirac a déclaré devant le G7 qu'« entre précarité et chômage, nous devons rechercher ensemble une autre voie » et implicitement défendu l'idée d'une clause sociale pour que les Etats respectent des règles sociales minimum en matière de travail. Le défi de la mondialisation « L'emploi est au coeur de nos priorités et des préoccupations de nos opinions publiques, a affirmé le président français (...) Nous sommes tous confrontés aux problèmes du chômage et de la pauvreté. Nous avons tous pour ambition, pour obsession, de créer davantage d'emplois et davantage de bien-être. » M. Chirac a placé les pays industrialisés devant « le défi de la mondialisation de l'économie » qui risque « de laisser au bord du chemin une part croissante de la population ». Pour lui, alors qu'une « expansion mondiale durable est probablement devant nous », il faut « réussir la mondialisation », c'est-à-dire « faire bénéficier tous les hommes des fruits de la croissance mondiale ». Refusant de se laisser enfermer dans un choix « entre la précarité et le chômage », la première étant le lot de l'Amérique où, au prix de « prestations sociales moins généreuses », « la progression de l'emploi est plus forte », le second celui de l'Europe où « la protection sociale est plus étendue mais l'emploi moins dynamique », le président français a préconisé une « troisième voie » avant d'énoncer trois orientations : « mettre en oeuvre des politiques économiques qui garantissent les conditions d'une croissance forte et saine », « tirer tout le parti des possibilités que nous offrent les nouvelles technologies, et notamment celles de l'information », « rendre la croissance plus riche en emplois et en emplois de qualité ». Le Canada a d'ores et déjà estimé que cette « troisième voie » devait être que l'Etat complète par des subventions les revenus des salariés les plus pauvres, un système qui existe déjà aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. L'idée d'une « clause sociale », défendue principalement par les Français, a jusqu'ici peu progressé, la plupart des pays du G7 n'y étant pas favorables. Ainsi les responsables canadiens ont écarté l'idée d'un lien direct entre le commerce et les normes sociales et estimé que c'était au BIT de veiller à ce que chaque pays améliore sa législation du travail. La bonne parole sociale de Jacques Chirac a franchi un nouveau cran. Elle avait été délivrée, à usage national, lors de la campagne présidentielle. Elle a été reformulée dans le contexte européen de la révision du traité de Maastricht Voici qu'elle est à nouveau exposée, à l'échelle du monde riche, et aussi du monde tout entier, à l'occasion du G7, réuni à Lille et consacré à l'emploi. A quelque niveau qu'on le pratique, l'exercice reste, en tout état de cause, difficile. Car, si tout le monde peut s'accorder sur les objectifs, celui d'une croissance justement redistribuée, celui de systèmes sociaux maintenus mais libérés de leurs effets pervers qui font que l'inactivité est plus subventionnée que l'emploi, celui, enfin, d'un retour au travail qui ne soit pas payé de l'extension de la précarité et de la réduction des ressources, si tout cela est souhaité, les difficultés commencent lorsqu'il s'agit de trouver et de mettre en œuvre des solutions. Car, en évoquant l'idée d'une « troisième voie », Jacques Chirac tente de sortir d'un dilemme auquel les sociétés développées semblent condamnées. On constate, en effet, deux phénomènes qui Par Marc CHEVANCHE distinguent, d'une part, les sociétés européennes aux systèmes de protection sociale puissants et, d'autre part, les sociétés américaines et britanniques qui, soit n'ont jamais développé, soit ont sensiblement réduit leur mécanisme d'assistance. Comme les premiers connaissent les taux de chômage les plus élevés et que les seconds remportent, sur ce front, des résultats spectaculaires, l'affaire semble entendue. Pourtant, à y regarder de plus près, le libéralisme anglosaxon n'est pas la panacée puisque, si le chômage est bien contenu, il se paye en retour d'une spectaculaire extension de la pauvreté. Autant dire qu'il faudrait choisir entre le chômage européen et la misère américaine sauf à trouver... une troisième voie. Or, pour emprunter cette troisième voie, il faudrait, d'abord, s'assurer qu'elle existe, il faudrait, ensuite, surmonter les réticences des gouvernements dont l'absence des ministres des Finances au G7 de Lille dit assez le scepticisme, et il faudrait, enfin, et surtout, pouvoir apporter un début de résultat ce que, pour son malheur, Jacques Chirac n'est pas aujourd'hui en mesure d'afficher. LA REUNION DU G 7 Emploi : Chirac à la recherche d'une « troisième voie » Leprésident de la République a réaffirmé devant le Groupe des septpays lesplus industrialisés l'attachement de la France au «modèle social européen ». LE FIGARO France 02.04.96 Enfin, dernier volet, il faut « engager une réflexion sur Jean-Louis VAUDIRE l'aménagement de nos systèmes fiscaux et sociaux » pour « éviter Sommes-nous condamnés àle piège de l'assistance». choisir entre le chômage et la préUne politique qui s'inscrit carité ? » En ouvrant la confe- dans le cadre de l'attachement rence du Groupe des sept pays de la France au « modèle social les plus industrialisés (G 7), hier européen » rappelé en préparaà Lille, le président de la Répu- tion de la Conférence intergoublique a exhorté les participants vemementale (CIG) de Turin et à « definirles contours d'une troi-réitéré hier. Un modèle qui se sième voie » entre les économies fonde « sur une protection sod'Amérique du Nord à faible ciale conforme à la dignité de protection sociale, où les sa- l'homme, une tradition de dialaires s'ajustent à la baisse mais logue sodal, et de négociation et à fort taux de créations d'em- le rôle de l'État comme garant de plois, et celles d'Europe dont les la cohésion sociale ». caractéristiques sont inverses. Autant d'affirmations plus Au secrétaire du Travail proches des conceptions défenaméricain, Robert Reich, qui dues hier par le directeur général déclarait hier au Herald Tribune du Bn_fvoir page IV) que de que « si les États-Unis et l'Eu- rapproche de l'OCDE. «L'exarope avaient à apprendre l'un de men de conscience » auquel l'autre, il serait heureux que lesJacques Chirac a invité les Européens retiennent quelque membres du G 7 a été de fait rechose de la flexibilité de nos mar- fusé par les « grands argentiers » chés tant des produits que du tra- des pays industrialisés qui se vail», Jacques Chirac a opposé sont fait excuser à la réunion, l'expérience française. soulignant ainsi la difficulté de Après avoir réaffirmé que la la démarche voulue par la « France s'est engagée dans uneFrance. politique de redressement des La volonté de Jacques Chicomptes publics », il a défini les rac de mettre « l'homme au « trois orientations qui semblent centre des discussions » du G 7 s'imposer ». D'abord, « il faut en insistant sur la dimension soabaisser le coût du travail non ciale de l'Organisation mondiale qualifié». Mesure tempérée par du commerce (OMQ ne soulève la nécessité de ne pas décourager guère d'enthousiasme. Lorsqu'il les travailleurs et de conduire de se fait l'avocat des normes de fait au développement « d'une l'QtLen se demandant si l'on pauvreté inacceptable». «Onen- « peut admettre dans ce grand registre alors moins de chômage, marché mondial de graves ena lancé le président en faisant al- torses aux règles fondamentales lusion aux modèles anglo- de la démocratie sociale », il saxons, mais on est confronté à heurte les convictions des libéplus de problèmes de santé pu- raux anglo-saxons ou japonais. blique, à plus de personnes sans Volontariste, il a cependant domicile, à plus d'illettrisme, à développé une analyse de la siplus de délinquance». tuation qui refuse l'enfermement. « Certains prétendent enLe rôle de l'État core que les technologies détruisent les emplois. C'est hisLe deuxième volet d'une po- toriquement faux », a-t-il déclaré litique souhaitable est donc de pour réaffirmer que la mondiali« privilégier une politique de sation constitue « une profonde baisse générale du coût du tra vailmutation à la recherche d'un noupeu qualifié, en transférant sur vel équilibre ». Sur les moyens à d'autres assiettes les cotisations mettre en œuvre pour affronter sociales payées sur les seuls sa- cette nouvelle « révolution », les laires », ce qui a pour avantage avis des pays industrialisés resde ne pas remettre en cause le sa- tent éloignés. laire minimum. Jacques Chirac a également rappelé la nécessité J.-L.V. « de mieux utiliser les ressources de l'assurance-chômage » pour qu'elles « subventionnent l'emLire aussi page IV ploiplutôt que l'inactivité ». LILLE : LE FIGARO Paris, France 02.04.96 Le G 7 sur l'emploi BIT-OCDE : deux monologues Lespropos du directeur général de POU ont étéplusproches despréoccupations de Jacques Chirac et le dialogue ne s'estguère amorcé avec l'OCDE. .LILLE: Jaan-LoulaVAUDIRI Le discours de Jacques Chirac a trouvé plus d'écho dans les préoccupations du directeur du Bureau international du travail (BIT) que dans celles du secrélâîregènéral de l'OCDE. Michel Hansenne, au nom de l'OIT qui était, à l'initiative de la présidence française, pour la première fois invitée à contribuer aux travaux du G 7, a certes souligné hier qu''« ilfallait adapter les politiques sociales à la mondialisation ». Mais pour indiquer tout de suite que la «pure -logique du marché» serait inacceptable « d'un point de vue social »carte «poids de l'insécurité deviendrait intolérable pour les travailleurs et les inégalités s'aggraveraient, ce qui serait lourd de menacespour la paix sociale ». Le dirigeant de l'OIT s'est donc prononcé pour un «pacte social » qui permettrait par la négociation entre les employeurs, le gouvernement et les travailleurs, d' « appuyer des politiques et des réformes institutionnelles propres à promouvoir l'emploi». Dans la même optique que le président de la République, il a estimé que «l'on peut et l'on doit réformer les systèmes de protection sociale y compris ¡'assurance-chômage » et quV il est possible d'encourager une évolution négociée vers un aménageaient du temps de travail ». Le Jaan-Clauda Pay« : « Il n'y a paa d'altarnatlv« ». (Photo AFP.) maître-mot restant la négociation, etl'écueil «kècgride tolérance des sociétés face à des mécanismes de deregulation ». OCDE : croissance en baisse De son côté, Jean-Claude Paye a tout juste reconnu que si aucun système « n'était pleinement satisfaisant », la troisième voie proposée le matin par Jacques Chirac ne pouvait se situer que « quelque pan entre les deux modèles et plus prés du modèle anglo-saxon que de l'européen». Pour le dirigeant de l'OCDE, «il n'y a pas d'alternative, le monde est engagé dans la globalisation, ce qui laisse envisager pour la première fois de bonnes perspectives pour l'ensemble des pays du monde à parliàper au courant de l'économie mondiale ». Mais la concurrence -devenant de oe-fait plus-aiguë, toutes les politiques doivent s'orienter dans ce sens, «toutralentissement ou tentative de se protéger ne menant qu'à la construction d'un Jurassic Park dans une économie qui prendrait du retard par rapport au reste du monde.» Jean-Claude Paye, qui a indiqué que l'OCDE prévoit une croissance moyenne dans les pays de la zone OCDE de 1,5 % en moyenne au premier semestre 1996 - en baisse d'un point sur ses prévisions antérieures -, puis de 2,5 % en moyenne au second, a donc suggéré aux pays du G 7 « d'agir sur l'ensemble du front des politiques macro-économiques et structurelles ». Le dialogue, s'il s'est amorcé, relève donc toujours plus du monologue. J.-L.V. NORD ECLAIR NORD MATIN Roubaix, France 02.04.96 Roubaix, France 02.04.96 Clause sociale : L'OCDE oppose une fin de non-recevoir EST quasiment une fin de nonrecevoir qui a été opposée par l'OCDE (organisation de cooperation et de développement économique), en cette première journée du C7 de Lille, à l'idée d'instaurer une dause sociale dans l'organisation du commerce mondial. Certes, Jacques Chirac n'y a pas fait directement référence dans son discours mais cette disposition était fortement, défendue par la France. Ce qui montre bien les -limites de la réunion de Lille. Cette fin de non-recevoir s'étend même à l'idée de la défense du modèle social européen : J.-C. Paye, le secrétaire général de l'OCDE, a estimé que la troisième voie préconisée par le Président français serait plus proche du modèle anglo-saxon que du modèle européen. C f La thèse de la clause sociale, défendue depuis longtemps par la France et le BIT (Bureau International du Travail) est sortie K.O. de cette première journée : toute imposition d'une clause sociale dans les accords de commerce internationaux a été rejetée par Jean-Claude Paye, secrétaire général de l'OCDE, au cours d'une conférence de presse tenue à Lille en marge du C7. Une telle clause aurait permis d'imposer des sanctions commerciales aux pays qui ne respectent pas un minimum de règles sociales (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale). "Nous sommes parvenus, a indiqué M. Paye, à la conclusion qu'il n'y a pas de corrélation entre le nonrespect de normes sociales par certains pays en développement et une compétitivité accrue de ces pays*. M. Barrot : examen de conscience réussi C'est donc une fin de non-recevoir qui est là ainsi opposée. Le BIT qui défendait également cette clause n'a pu que s'incliner devant l'hostilité de la plupart des pays. La réaction de Jean-Claude Paye au discours du Président de la République française est-elle plus encourageante ? Il a estime que la "troisième voie" entre chômage et précarité préconisée par la France "sera demain un peu plus près du modèle anglo-saxon que de celui de l'Europe continentale" qui va devoir "modifier sa protection sociale Les pays anglo-saxons où I économie est "la plus flexible" sont ceux qui créent le plus d'emplois, a-t-il souligné. En revanche, "ceux qui protègent mieux les individus et où l'Etat est très présent sont ceux qui ont le chômage le plus élevé". L'YONNE REPUBLICAINE Auxerre, France 02.04.96 Jacques Barrot, le ministre français, n'a pas voulu se montrer pessimiste. "Il n'y a pas eu d'appel à la grande dérégulation, ni à la libération généralisée des salaires, comme on l'aurait vu les années précédentes, s'est-il félicité au cours d'un point presse. L'approche du C7, y compris de nos collègues américains, est désormais modeste. Nous arriverons à une troisième voie s'inspirant à la fois des modèles européens et anglo-saxons". L'examen de conscience demandé le matin par Jacques Chirac a été réussi : "il n'y a pas de bonne santé économique dans une société malade", ont convenu les ministres américains et le président de la commission européenne, Jacques Santer, s'est félicité M. Barrot. Mais il n'y aura pas de développement de l'emploi sans croissance. Jean Arthuis, le ministre français de l'Economie, a pu se réjouir de l'annonce faite au cours de la réunion de travail de l'après-midi : la reprise est en cours dans tous les pays du C7. Les Américains ont mis d'ailleurs en avant le fait qu'ils avaient créé neuf millions d'emplois depuis trois ans pour estimer ne pas avoir de leçon à recevoir d'un quelconque modèle européen. « « Une responsabilité globale » Michel Hansenne, directeur général du Bureau international du travail (BIT), a estimé hier à Lille que les pays du G7 ont une « responsabilité globale à l'égard de la communauté internationale » dans la recherche de solutions au chômage. Il « incombe » aux sept pays les plus industrialisés (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie) « d'inscrire leurs préoccupations en matière d'emploi dans une perspective de solidarité mondiale, a déclaré M. Hansenne. D faut aussi se préoccuper de la nature de ces emplois et de promouvoir des emplois de qualité et librement choisis », a-t-il insisté. J.R. LORE France 02.04.96 T«LIIJTJLM La Marseillaise Etang de Berre - Pays d'Arles G7 sur l'emploi : une coquille vide Les travaux de la première journée de la réunion, sur le thème de l'emploi, des sept pays les plus industrialisés ont confirmé les choix néo-libéraux. Abaissement du "coût du travail", flexibilisation du marché, déréglementation étaient encore et toujours au menu. Jacques Chirac a tenté de convaincre qu'une "approche humaine".de l'économie était compatible avec la mondialisation. Pour Robert Hue, il y a dans le discours du président "quelque chose de choC\UZnt" .Pages Actuel 4 pages ACTUEL RÉUNION DU G7 A LILLE Le credo libéral licencie remploi LeG7 officiellement consacré à l'emploi s'est ouvert hier matin, à Lille, avec un discours de Jacques Chirac. En proposant une "troisième voie", le chef de l'Etat a tenté de convaincre qu'une "approche humaine" de l'économie était compatible avec l'actuelle mondialisation. Les travaux de la journée ont confirmé les choix néo-libéraux d'abaissement du "coût du travail" et de flexibilisation du marché du travail. La preuve par l'exemple. U NE ombre plane sur le Grand Palais de Lille OD j^st uuvLif nier ma* lin un G7 (1) consacré à l'emploi : celle du mouvement social français de décembre. L'n rapport du Bureau international du travail (BIT), remis hier, résume l'état d'esprit général : "L incertitude qui règne au sujet de l'emploi a suscité des appels au protectionnisme commercial aux Etats-Unis et provoqué un vaste mouvement de grèves en France". Il faut donc rassurer les opinions publiques. C'est ce à quoi l'est attaché Jacques Chirac dans son discours d'ouverture en appelant les participants a "placer l'homme au centre (des) discussions" et en proposant une "troisième voie" (Lire le détail de l'intervention du Président de la République en page 4). Cette dernière aurait suscité, selon Jacques Barrot, le ministre du Travail des Affaires sociales, "une réaction extrêmement sympathique" des partenaires. Au passage, le ministre soulignait que cette "troisième voie", "modèle nouveau à inventer", emprunterait très certainement à "l'esprit de flexibilité nordaméricain". sans oublier des "éléments de cohésion hu- en difficulté qui tente de renouer avec les temps bénis pour lui - de la campagne présidentielle. Ainsi, l'expression "réduire la fracture sociale' a-t-elle résonné hier matin dans le Grand Palais. Les représentants américains ne se trompent d'ailleurs pas tur la nature de cette conférence et parlent d'une réunion purement symbolique. Par ailleurs, on se demande bien ce que peuvent valoir les déclarations d'intentions présidentielles lorsque, dans le même temps, Jacques Chirac accepte la mondialisation telle qu'elle se fait et appelle - une fois de plus - i la réduction du "coût du travail non qualifié". En fait, c'est Michel Hansen«, directeur général du BIT, qui résume le mieux l'eut d'esprit du G7 : la "pure logique du marché" engendrerait des "menaces pour la paix sociale". Et de préconiser, par "sagesse". "un nouveau pacte social" conciliant "les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale". L'objectif est donc de trouver des "soupapes de sécurité" permettant de relâcher, à période régulière, la pression sociale sur le système. "QUELQUE CHOSE DE CHOQUANT* Jacques Chirac en difficulté tente de renouer avec les temps bénis pour lui-de la campagne électorale Un peu plus tard, le même M. Barrot s'émerveillera devant "la capacité des EtatsUnis à accepter les contraintes de l'adaptation" à la mondialisation. Puis vantera les mérites des nouveaux emplois de services, tels que le gardiennage d'enfants. Autant dire que l'on s'éloignait de plus en plus de la question globale de l'emploi. Ce G7 ressemble fort à une "opération communication" d'un Jacques Chirac I NVITE hier, on fin d'après-midi, de ri ums infis, se sacrataira national du PCF a commenté M tonna du G7 à Une : «l'utUtoatton par Jacques Chirac du " s o c i a l " e quelque c h e n a* choquait On O f l o l l f t MS SOfflfflOtS OO t o franco, fa politique sédale qui/ conduit e las e f f e t s qu'en connaît. Sa volonté d'affirmer un certain nombra do "daims «odolet" minimum — ftntardictlon du travail dos enfants, l'interdiction du travail force, l'oflnniuiion de M uberté syndicale - est balayée. L'Allemagne, désignée comme notre principale partenaire, t'oppose fa- rouchement a cet Clauses." Il t'est ensuite refit* ou* declarations de rOCDE oui attend de le France et de l'Allemagne qu'elles modifient Jour protection sociale pour sinstrira dans un modele angle-saxon ou domine la flexibilité. T o u t cele est insupportable'*, e ajouté Robert Huo avant de contester l'existence d'un modèle social européen : Il y a dam un certoin nombre de pays d'Europe dot acquit Important* que fan casse au nom de ce modèle social européen. D'abord, le ne erais pas au modèle. L'Idée qu'il puisse y avoir des modèles quatquo part— on a déjà donne, d'ailleurs." Cette peur d'une "jacquerie sociale " a fait dire à Jean Arthuis, ministre de l'Economie et des Finances, que l'une des conditions de la réussite de la mondialisation consistait en une explication "sans relâche des changements" auprès des opinions publiques. Tousles documents produits hier constituent autant de chapitres du catéchisme néolibéral Quels que soient les bémols sociaux mis ici ou là, les discussions n'ont pas débordé du cadre défini par le "modèle" de soumission aux exigences des marchés financiers et des grands groupes mondiaux. Tous les documents produits hier constituent autant de chapitres du catéchisme néo-libéral. Par exemple, la Commission de Bruxelles y est allé de son couplet sur les "rigidités du marché de l'emploi" et la nécessaire "réduction des charges pesant sur le travail le moins qualifié ". Dans ce contexte, les Etats-unis peuvent bien se permettre d'adresser ce conseil aux pays européens : "Suivez notre direction ". Christophe DEROUBAIX (I) L'OCDE, k Barou tater• atloaal da travail et la Commissi» earopéene pmrnclpeat egalemeet as travail. Ensemble, les syndicats belges et français mobilisent dans les rues de Lille RAPEAUX verts de la CSC ou rouges de la FGTB en tète, des'dèlé* gâtions de salariés belges ont ouvert la manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, hier après-midi, dans les mes de Lille. "Mmr sommes ensemble avec nos collègues français, car confrontés aux mêmes problèmes", dit Michèle Hauzeur militante syndicale d'outre Quièvrain regrettant l'absence de volonté politique des différents gouverne- D ments en matière de création d'emplois. Le vent de la déréglementation et de la chute des emplois publics souffle aussi sur ta Belgique. "L'emploi, un droit universel. Ensemble relevons le défi" Jugez plutôt : 3.000 postes en moins pour les enseignants qui mènent une grève massive depuis plus «e* \*ta\*s49t$tkf* e ^ J V a r * * * * ar H**~tr 0*>9A CGT se félicitent de cette riposte unitaire au moment où, quelques centaines de mètres plus loin, se tiennent les travaux du G7 sur l'emploi. Précédant la manifesta"L'emploi, un droit universel. Ensemble relevons le tion, tous les syndicats s'étaient réunis en un débat défi". commun - une première deLa banderole de tète, si- puis bien longtemps - avec gnée des sigles CGT, CFDT, plusieurs centaines de perCFTC, FSU. et UNSA sonnes. plante d'entrée le décor reJean-Pierre Pages, resvendicatif et unitaire de la ponsable confederal (.'(il manifestation. du département internatioLes responsables syndi- nal note les tres larges caux de la CFDT et de la cpmcr^cnces revendicati- de six semaines, 3.000 réductions d'emplois programmés chez les cheminots d'ici 5 ans et 1.200 à la compagnie aérienne publique Sabéna. 2 ves qui sont ressortent de cette confrontation d'idées et de propositions. "Je veux vivre et travailler au pays où ¡e suis né" Dans le défilé, on note la participation de nombreux demandeurs d'emplois avec leurs comités respectifs de chômeurs, celle de salariés des gtandes entreprises du Nord et du Pas-de-Calais. Rcnault-Douai. la Française de mécanique, les Trois Suisses. "Je veux vivre ft travailler au pays où je suis né" crient ceux de chez Danone à Séclin, en lutte contre 170 licenciements. Refus des délocalisations aussi pour les salaries des Savonneries d'Haubourdain Lever. La direction transfert des productions en Italie et en Espagne et engage un cinquième plan de réduction de 240 emplois. A.R EMPLOh LE PACTE SANS CRAINDRE LE RIDICULE, ¡acPOUR quêt Chine a ouvert hier le sommet du G7 consacré à l'emploi en appe- L'EMPLOI EST lant à une "approche humaine" de MORT OUTRE/'économie qui pourrait se marier à RHIN l'actuelle mondialisation... Hier, E ministre allemand de L'OCDE a revu à la baisse ses persl'Economie Guenter pectives de croissance. Rexrodt a estimé que le L pacte pour l'emploi tel que proposé par le président du syndicat IG Metall Klaus Zwickel était "mon", dans un entretien publié lundi par le quotidien "Bild Zeitung". "Depuis le début, ce plan ne pouvait pas marcher : on ne peut pas créer des emplois sur des décisions venues d'en haut. Nous avons besoin de centaines de pactes pour l'emploi, d'alliances de raison et de discernement entre partenaires salariaux", a expliqué le ministre. L'idée d'un "pacte pour l'emploi" avait été lancée en novembre 1995 par le président d'IG Metall qui proposait d'accepter une modération de la hausse des salaires en échange de la création de 100.000 emplois dés cette année. Le 20 mars, le président de la fédération patronale de la métallurgie Gesamtmetall Werner Stumpfe avait porté un coup sévère au "pacte pour l'emploi" en déclarant que, tel qu'il était proposé par IG Metall, il était "mort". Le 21 mars, le chancelier Helmut Kohi avait considéré que les déclarations de Stumpfe n'étaient "pas acceptables" et rappelé que son gouvernement et les partenaires sociaux s'étaient fixé pour objectif de réduire de moitié d'ici à l'an 2000 le chômage qui touche plus de 4 millions de personnes en Allemagne. Il semble désormais clair que le patronat allemand avec le soutien d'une large partie de la coalition au pouvoir i Bonn veuille en finir avec le consensus dit "Rhénan". Il s'agit de flexibiliser le travail et les salaires sans aucune sorte de compensation. ULE 1-2 AVRIL 1996 1,5 L'OCDE a révisé en baisse ses prévisions de croissance pour les pays de la zone en 1996 et tob/e sur une croissance moyenne de 1.5 % au premier semestre puis de 2,5 % au second semestre. En décembre. l'organisation prévoyait en moyenne 2,6 % au 1er semestre 96 puis 2,9% au second semestre. "Les pays du G7 doivent s'inscrire, en matière d'emploi, dans une perspective de solidarité mondiale. Il ne s'agit pas seulement de développer un volume global d'emplois mais aussi de se préoccuper de la nature de ces emplois et de promouvoir des emplois de qualité et librement choisis " Michel Hansenne, directeur général du Bureau international du travail 3 IM Mmrstslllmlm« - Mmrell 2 mvrll #»*« -EMPLOI ACTUEL QUAND LES AMERICAINS CONSEILLENT L 'EUROPE et les EtatsUnis ont "beaucoup de choses à apprendre l'une de l'autre", a déclaré dimanche le secrétaire américain au Travail, Robert Reich. "Ilfaut espérer que les Européens apprendront quelque chose chez nous quant à la flexibilité du marché du travail et de celui des marchandises et des capitaux", a-t-il immédiatement ajouté. Le ministre américain du Travail a souligné l'importance, a ses yeux, de "la dérégulation et de l'ouverture sur le marché mondial, car il y a une relation directe entre l'emploi et la pression compétitive à laquelle la entreprises sont soumises ". LE DISCOURS D'OUVERTURE Jacques Chirac laboure une "troisième voie" profondément changé sous Le discours du l'effet du développement Président de la spectaculaire de l'électronique, de l'informatique et République a des télécommunications. ouvert le sommet Cette "révolution digidu G7 sur l'emploi. tale" abolit les distances et change en profondeur les Jacques Chirac a rythmes de vie. En un sens, estimé qu'entre "la par rapport aux générations précédentes, nous vivons précarité et le dans un autre monde : chômage, nous monde de l'instant, de la généralisée, et déjà devons rechercher mobilité monde immatériel de la réaensemble une autre lité virtuelle. Dan Terulo, assistant adStimulée par l'ouverture joint pour la politique éco- voie, une autre au commerce international nomique auprès de Clinton, manière de de grandes puissances à fort insiste de son côté : "Nous devons expliquer aux autres répondre aux potentiel démographique, membres du G7 le genre déséquilibres par l'inévitable accès à la d'efforts à effectuer pour consommation de pays aucréer des emplois". Affir- économiques." mant qu'au cours des trois Morceaux choisis dernières années 8,4 millions d'emplois ont été créés des contours de aux Etats-Unis contre aucun en Europe, M. Terulo a cette "troisième déclaré "les Européens peu- voie". jourd'hui non solvable« et par cette nouvelle donne technologique, une expansion durable est probablement devant nous. Mais cette expansion risque, si nous n'y prenons garde, de laisser au bord du chemin une part croissante de la population, c'est i dire ceux qui ne peuvent pas suivre le rythme plus rapide des adaptations nécessaire. -Comment faire bénéficier tous les hommes des fruits de la croissance mondiale V Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, eue l'aggrave (...) Comment réussir la mondialisation ? (...) Comment, en un mot, faire bénéficier tous les hommes des fruits de la croissance mondiale ? Pour le Président de la République, le G7 de Lille "doit nous permettre de comparer les marchés phis flexibles, où les salaires s'ajustent à la baisse - je songe notamment aux économies d'Amérique du Nord -, et les marchés où les rémunérations du travail sont mieux préservées, c'est à dire plutôt les économies d'Europe continentale (...) de l'Océan Atlantique, prend donc deux visages: le chômage ou la précarité". Jacques Chirac dit refuser de choisir l'un ou l'autre : "Entre la précarité et le chômage, nous devons rechercher ensemble une autre voie, une autre manière de répondre aux déséquilibres économiaues." "C'est précisément l'enjeu de cette conférence que de définir les contours de cette "troisième voie". Dans sa conclusion, le chef de l'Etat évoque le dépassement de "la dichotomie actuelle entre l'économique et le social en replaçant l'homme La menace, selon que l'on au coeur du développement se situe à l'Est ou i l'Ouest de nos sociétés" vent tirer leurs propres E Président de la Répuconclusions", oubliant de siblique a ouvert, hier magnaler que, selon les indicatin, les travaux du "C7 tions de l'OCDE, 30 millions de salariés américains emploi'par un discours dont vivent aujourd'hui en des- voici les principaux extraits. sous du seuil de pauvreté "Si j'ai souhaité poursuiLe président des conseil- vre la réflexion sur l'emploi qui a été engagée à Detroit, lers économiques de Bill Clinton, Joseph Sriglitz, a c'est pour deux raisons : cru pouvoir ajouter que .- la première est que l'Europe devrait s'inspirer l'emploi est au coeur de nos de la manière dont les Etats- priorités et des préoccupaUnis ont déréglementé les tions de nos opinions publitélécommunications, "ce qui ques (...) a créé une toute nouvelle in.- (...) Nous devons reledustrie, de nouveaux emplois, comme l'ont fait notre ver ensemble le défi de la mondialisation". ouverture agressive de marchés à l'étranger". Autre"En un sens, par ment dit, il s'agit de Taire rapport aux pression sur les Européens pour accélérer le processus générations de privatisation des télécom afin de permettre la péné- précédentes, tration des capitaux amérinous vivons dans cains. L Michel MÜLLER 30 L'OCDE recense 30 millions d'Américains qui travaillent et sont en dessous du seuil de pauvreté. En Grande-Bretagne où le salaire minimum n'existe pas. les employés à 15 francs de l'heure se comptent par centaines de milliers. La France est la lanterne rouge du chômage et l'Allemagne compte plus de 4 millions de chômeurs. un autre monde" "En 20 ans, le monde a Pour Jacquet Chirac, «la menace, telen que l'en te tltue 1 l'Ett eu i l'Ouest de l'Océan Atlantique, prend denc deux visages : le chômage eu la précarité". Coût du travail : des coups contre la protection sociale M EME vêtus de mots au goût du jour et sous le couvert de priorité à l'emploi, les mêmes dogmes réapparaissent aufildes obsessions présidentielles : réduction des dépenses publiques, baisse généralisée du coût du travail, fiscalisation de la protection sociale au nom de la performance. Jacques Chirac a de nouveau justifié hier matin la politique française qui 'privilégie une politique de baisse générale du coût du travail peu qualifié, en transférant progressivement sur d'autres assiettes les cotisations sociales payées par les seuls salaires." . ¿m Mmrmmittmimm.- **mr*i 2 mwrii 99** C'est là, l'un des piliers sur lequel se fonde le plan Juppé de déstructuration de la protection sociale. L'objectif étant d'étatiser et d'en fiscaliser progressivement tout le financement. Sous prétexte de recouvrement du déficit de la Sécurité sociale, la mise en place de la CSG, puis du RDS ont largement ouvert les pistes. Le RDS imposé aux familles n'égratigne que très légèrement les revenus financiers. En revanche, le poids - 25 milliards de francs par an est considérablement plus lourd pour les ménages. Impôt proportionnel comme la CSG, le RDS frappe non seulement les salariés, mais aussi les chômeurs et différents allocataires, bon minima sociaux. Le coût est particulièrement rude pour les retraités. A la facture du RDS s'ajoutent les hausses des cotisations maladie (1,2 point en 1996 et 1,2 point en 1997). Pressé par cette cette fuite en avant libérale, le gouvernement veut accélérer ce processus de transfert massif de financement de toute la protection sociale, des entreprises ven les ménages par une fiscalisation accrue. Cotisations famille et maladie sont dans le collimateur. Alain Lamassourt, ministre délégué au Budget 4 et porte parole, confirmait le 26 février dernier, la volonté gouvernementale de faire glisser la totalité des cotisations maladie (500 milliards de francs) et l'ensemble des prélèvements sociaux vers les contribuables. Avec la baisse des dépenses publiques, particulièrement des dépenses de santé, cette politique de contraction de la masse salariale (salaires et protection sociale) pour libérer encore plus le capital est, non seulement injuste socialement, mais inefficace pour l'activité économique et l'emploi. Le dispositif d'ensemble mis en oeuvre depuis quinze ans pour réduire It "coût du travail" a revêtu des formes multiples : exonération des cotisations patronales sur les bas salaires, financement public massif pour les emplois aidés comme le Cl£, défiscalisation et exonération totale pour les entreprises dans les nouvelles zones franches. Depuis quinze ans pourtant le chômage ne cesse de progresser. La chute de la consommation et des emplois productifs, qualifiés et rémunérés, le recours permanent aux marchés financiers favorise la fuite en avant vers de nouveaux gâchis. Alain RAYNAL LA MARSEILLAISE DU BERRY Chateauroux, France 02.04.96 L'ECHO DORDOGNE Périgueux, France 02.04.96 L'ECHO DU CENTRE Limoges, France 02.04.96 SOMMET DU G7 A LILLE L'emploi à la sauce libérale Au G7 offideflement consacré à l'emploi. Jacques Chirac propose une « troisième vole ». Mais les travaux de ¡ajournée ont confirmé les choix néo-libéraux d'abaissement du »coût du travail» et deflexWsaftondu marché du travail. U NE ombre plane sur le Grand Palais de Ule où «'est ouvert hier matin un G7 (1) consacré à l'emploi : celle du mouvement social français de décembre. Un rapport du Bureau Intemabonä du traval (BIT), remis Ner, résume l'état d'esprit général: -L'Incertitude qui règne au sujet de remploi a suscité des appals au protaetlonnlam» commandai aux Etats-Unis et provoque un vaste mouvement de grèves en France: Il taut donc rassurer les opinions publiques. rnois sociaux mis loi ou lé, les discussions n'ont pas débordé du cadre défini par le « modèle' de soumission aux exigences des marchés financiers et des grands groupes mondiaux. Catéchisme néo-libéral Tous les documents produits hier constituent autant de chapitres du catéchisme néo-libéral. Par exemple, la Commission de Bruxelles y est allé de son couplet sur les •rigiditésdu marché de l'emploi' et la nécessaire « réduction des charges pesant sur le travail le moins Un beau qualifié ». D a n s ce discours contexte, les Etats-unis C'est ce é quoi s'est attapeuvent bien se permettre ché Jacques Chirac dans d'adresser ce conseil aux son discours d'ouverture en • A quelques Je mètres du G?, quelques-uns des milliers de manifestants qui ont reclamé pays européens : « Suivez appelant les participants à une véritable politique de création d'emplois. notre direction ». • placer l'homme au centre Ainsi, l'expression m réduire conditions de la réussite de lâcher, é période régulière, (des) discussions » et en proposant une - troisième la fracture sociale • a-t-elle la pression sociale sur le la mondialisation consistait en une explication -sans (f) L'OCDE, le Bureau voie ». Cette dernière aurait résonné hier matin dans le système. Cette peur d'une Grand Palais. Les repré'jacquerie socialem a fait relâche des changements • international du travail et la suscité, selon Jacques Barsentants américains ne se auprès des opinions publidire è Jean Arthuls, mirot, le ministre du Travail Commission européenne des Affaires sociales, « une trompent d'ailleurs pas sur nistre de l'Economie et des ques. participent également au Quelques soient les be- travaux. Finances, que l'une des reaction extrêmement sym- la nature de cette confépathique » des partenaires. rence et parlent d'une réunion purement symbolique. Au passage, le ministre soulignait que cette -troiDes soupapes sième vole », - modèle de sécurité nouveau è Inventer; emPar ailleurs, on se deprunterait très certainement mande bien ce que peuvent à «l'esprit de flexibilité nord-américain », sans ou- valoir les déclarations d'Inblier des « éléments de co- tentions présidentielles lorshésion humaine ». Un peu que, dans le même temps, Jacques Chirac accepte la plus tard, le même M. Barmondialisation telle qu'elle rot s'émerveillera devant « la capacité des Etats-Unis se lait et appelle — une à accepter les contraintes fols de plus — à la réde l'adaptation » à la mon- duction du « côut du travail non qualifié ». dialisation. Puis vantera les mérites des nouveaux emEn fait, c'est Michel Hanplois de services, tels que senne, directeur général du le gardiennage d'enfants. BIT, qui résume le mieux Autant dire que l'on s'éloil'état d'esprit du G 7 : la gnait de plus en plus de la • pure logique du marché » question globale de l'emengendrerait des > menaploi. ces pour la paix sociale ». Et de préconiser, par « saRéunion gesse », - un nouveau symbolique pacte social » conciliant Ce G7 ressemble fort é -les Impératifs du marché une • opération communi- et le droit légitime des tracation » tfun Jacques Chi- vailleurs à la sécurité et A rac en difficulté qui tente de la protection sociale ». renouer avec les temps béL'objectif est donc de nis — pour lui — de la trouver des « soupapes de campagne présidentielle. sécurité » permettant de re- Paris. France 02.04.96 LA CORRESPONDANCE ECONOMIQUE F A I T S ET T E N D A N C E S EN MARGE DU G7 SUR L'EMPLOI, L ' O C D E ANNONCE SON REFUS DE CREER UNE "CLAUSE SOCIALE" DANS LES ECHANGES INTERNATIONAUX AU GRAND DAM DE LA FRANCE ET DES ETATS-UNIS QUI SOUTENAIENT CETTE PRO POSITION Après la défection des ministres des Finances des pays du G7 en fin de semaine dernière (cf. C E . du 29 mars), à l'exception bien évidemment de celle de M. Jean ARTHUIS, l'OCDE, en se prononçant contre la mise en place d'une "clause sociale" dans les échanges commerciaux internationaux, a considérablement atténué les rétombées du deuxième G7 sur l'emploi de Lille. Pourtant, fidèle à sa ligne de conduite (cf. C E . du 26 mars), le président français M. Jacques CHIRAC, a plaidé hier à une recherche d'une "troisième voie" conciliant les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. C'est le secrétaire général de l'OCDE, M. Jean-Claude PAYE, qui en marge du G7 sur l'emploi a officialisé hier le refus des pays membres de créer une "clause sociale". Depuis deux ans, les pays riches réfléchissaient à la mise en place de cette "clause sociale", défendue surtout par la France mais également les Etats-Unis. Elle aurait permis d'imposer notamment des sanctions commerciales aux pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ne respectant pas un minimum de règles sociales : "interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale. A cet égard les sept pays industrialisés, notamment, avait demandé à l'OCDE de plancher sur cette question pour cette année. Anticipant sur la remise du rapport adressé fin mai aux ministres des Finances, M. PAYE a annoncé hier que cette proposition n'y figurait pas. "Nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'y a pas de corrélation entre le non-respect de normes sociales par certains pays en développement et une compétitivité accrue de ces pays", a-t-il précisé. En conséquence, "cela ne justifie pas des entraves aux échanges", a assuré M. PAYE qui a estimé qu'une telle clause sociale est "peu praticable" et donnerait "lieu à des constatations et des prétentions d'ingérence". Le directeur général du Bureau international du travail (BIT), M. Michel HANSENNE a lui aussi enterré toute velléité de clause sociale : les travaux de l'Organisation internationale du travail (OIT) ont "clairement confirmé que la grande majorité des pays y est toujours résolument hostile", a-t-il expliqué. Le président Jacques CHIRAC était pourtant revenu implicitement sur le sujet devant le G7 : "peut-on admettre que dans ce grand marché mondial de graves entorses aux règles fondamentales de la démocratie sociale ? Nous devons tous prendre conscience que la libéralisation du commerce et le respect d'un certain nombres de règles universelles sont indissociables", a lancé le président à l'ouverture de la Conférence. Mais la France et les Etats-Unis étaient de plus en plus isolés. L'idée avait suscité la colère des pays en développement et avait été passée sous silence au Sommet Europe-Asie de Bangkok début mars, l'Allemagne notamment, y étant farouchement opposée. Dans ces conditions, il ne restait plus aux pays industrialisés qu'à s'accorder sur le plus petit commun dénominateur, c'est-è-din* laisser chaque pays juge des règles sociales lui convenant, tout en appelant au respect der droits fondamentaux des travailleurs. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi, et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été pourtanjt le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7 pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni et I tal i e ). "Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale", _j^o_tamment par une hausse des salaires les plus bas, ^""affirmé le secrétaire américain aux Affaires sociales, M. Robert REICH, conseiller de Bill CLINTON. La réunion doit trouver des remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président CHIRAC, le G7 doit trouver une voie ' médiane entre une Europe où "la protection sociale est plus étendue mais l'emploi moins dynamique", et une Amérique "où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses". "Entre deux modèles", analysait un délégué européen hier, "qui ont finalement échoué", à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la fois "la maîtrise des grands équilibres macro-économiques" et "la mise en évidence d'un certain nombre de valeurs". Cette "troisième voie" serait proche du "modèle anglo-saxon", avec "certainement """une remise en cause des "éléments de la protection sociale", a affirmé le secrétaire général de l'O.C.D.E. Jean-Claude PAYE. A l'inverse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe sur "le sens de ce message". Sans donner de contenu, le président CHIRAC a indiqué ses préférences : il a défendu, comme à Turin, un "modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme à la dignité de l'homme, à une tradition de dialogue social" et sur un Etat "garant de la cohésion sociale". "Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, elle l'aggrave", a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra "nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels et historiques", en défendant par exemple "le salaire minimum" en France. Le document final de ce G7-emploi, qui doit être prêt aujourd'hui à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues pour les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité ¿"¿"ITtoppër- l'évolution du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics, et d'exploiter les pistes des "emplois du futur" (nouvelles technologies, emplois de services...). L;OCDE REVISE SES PREVISIONS DE CROISSANCE A LA BAISSE L'OCDE a révisé en baisse ses prévisions de croissance pour les pays de la zone en 1996 et table sur une croissance moyenne dans les pays de la zone OCDE de 1,5 % au premier semestre 1996 puis de 2,5 % au second semestre 1996, a indiqué hier à Lille le Commissaire européen Yves-Thibault de SILGUY, citant des chif fres annoncés le matin même par le Secrétaire général de l'OCDE Jean-Claude PAYE lors du G7-emploi. En décembre l'Organisation prévoyait en moyenne 2,6 % au 1er semestre 96 puis 2,9 % au second semestre 96 pour l'ensemble de la zone. M. de SILGUY a précisé que l'OCDE prévoyait un premier semestre "très lent" dans les pays de la zone, avec une croissance "de 0,5 % à 1,7 % selon les pays". Le second semestre serait en revanche plus dynamique avec une croissance "de 1,9% à 2,6 % selon les pays" de la zone OCDE, a ajouté M. de SILGUY. Selon la por te-parole de l'OCDE, M. PAYE a souligné que cette révision n'était "pas signi ficative" et que l'OCDE prévoyait bien une croissance "en accélération" au sec:r.d semestre. Les prévisions détaillées de l'OCDE seront présentées lors de i:.conférence des ministres des Finances des 26 pays membres de l'OCDE les 21 c- '_ 22 mai prochain à Paris, a-t-elle conclu. •<u » • = S — *- "CD c -í qj o tt) C E co!fc >-a> co Uli tîîlll a. c » 2 > CD-» f r ¡O i c o Ï O S » •fc CD *- » ° "5 c c - ¡o:2, c - »,T3 0) £ tt) » -• c. •» '5 m o- -0 s CD •a c: .o •t; 8& iS £» Q.C0 O t D » T5 O • O " 3 » • « B i g fl¡« -S ® * " co c CD ¿ - C 0 ; « 3 2 e» o> 2 C T » " © k. CD < B Ä •» C < 0 C 3 c o gajo Oca ,_ C (O to'O'CÖ es _ 5o°o> co ( 0 - o T J » 0) 5 - S O . ™ 5 ' SE » » c a> *- ' O o S T . 2 — ^ CD 4-* „, — » _ "•5 .£ « c o - ='S'5 " > • « o u u « S -o - — c a o OLO t ° S - E ' H 3 * S É - 1 8 "8E2-S.sïïs E E'=S<¡> UP im 4> «J-O-S? »•O iI II 3 °"3 —"O co . " J ï O 0>-SG H IIÎll I §~ § l ? * i i -J O C mñ i ô = -2-g-o o . E* ,i liPÎlÎlÎl Ä 3 * 8 •^ s s-S 2 l'Mjg? E-S^E •CD 3 » i_ O — .C — n ^ m » - c . - < ; ISslä .-goo CD t .3 3 3 a> •o o •»Vi o « o S Q. <D o == c ,_ » a> « c 2> = .Ea> « • S 3 3 — rc _ o a> O/O > O. CO 3 CD «fl> o * - O-*- £ CD £ * * CD g j u ' Ô Ç 'S 3 T J . 2 . S O T5 s-o.« e » c£co SE C CD !î*iiS lílflíl •S^-rgaE 2 5g CD CD •o «Ä-S •y* ï-! 2 •^ S 5Q«C«D S mu »H¡11'«ill S" 5^8 CD"D "O i ; ^ ü O • = « co . r CD " 5 3 _ ^ " " o » ¡S . t : 2 » • Q - c in * - • - <" O t. » CDU. CO gx w.E-» 3 *- 3 a) e u ^ c •- 0) CD L i n u O > "O CD t - C0 _ Q.ES ¡fi •S E P ®•s S S co — # c o ^- a u " m co CD t ! ¿ £ S ' a u « cs.S CO * » °~z • S c 3 E ¡¿ c _ - 3 ¿ cD.e'co T = P >-CD « 3 "O *~* C ° O co — — 3 « C O ^ ç Ç D x3 g CO C O . S c a> ~ S " " ^ Q . a a-o CD a co x »CD D Cü'p » ¡§S>CE:|J .—» S CL*a ^c-o >t "O c 'cô' •0) CD Q. »ou !|:|SI 'SE o««D-5-og-S c 0) - • » i ? £ : ' C <o « o>°-co c o x : "¡5 3 CD -25 • = E 3 - ' j C CD çcr< a> a"-CD œ_E M15J i CO CO ' c ço ¡0 3 ^_ C wCD —ï . — m CD ^ CO O T 5 C C O W — O) I Wm-« o > a> *<0 CD "O Q. * • S2-D " P— « £ . = -<D ET5 » - » £ CO O ^ "O C <= „ , 3 . 2 , . m CD <D os " ^ co c o ^ : ¡ J2 - . CcC JöCDS ^art » 'co C ^ E _) q ^ " c-o o ° ~ co = g " „ œ co .£m 'S « o = ~ c c _. m ^ a +3 CO c o - » " t S ' S ai u — 0) 10 » !r. 3 t-flj D ' CO CO CO ¿ - <2 C — CD |S^»C? î!l Ç>~ > T S », » <° CB °-:2,c » » s O)C0-» -o » S •EE O <n "S » 'E =c t •5.2 »•s 2 = c j s ÇA a> O_C0T3 CJ C CO CD 3.i= 5 llfî » ™ ^s - r ' » c o - j C C > to <D " ^ -o " 0 . 2 E«^u"g 11 111 • O C CD O o T 3 = -o E LYON MATIN Lyon, France 02.04.96 LA TRIBUNE LE PROGRES Saint Etienne, France 02.04.96 LE JOURNAL DE L'AIN Bourg en Bresse, France 02.04.96 LES DEPECHES Lons le Saulnier, France 02.04.96 JOURNAL DE SAONE ET LOIRE Chalón Sur Saône 02.04.96 LE PROGRES Chassieu, France 02.04.96 G 7 DE LILLE Consensus sur la flexibilité Le G7 ne décide rien. D imagine. Hier, le sommet de Lille sur l'emploi a accouché de quelques solutions convergentes contre le chômage : flexibilité, charges allégées et incitations à la recherche travail commissairede européen pour les Affaires écon sommet sur le chômage, dans U les environs de Lille, les gens n'y nomiques et monétaires. «Nous voulons rencroient pas beaucoup. Ca les ferait forcer la cohésion sociale répondre au manque presque sourire», explique un jeune technicien de confiance», explique Jacques Barrot. du Grand Palais de Lille où le G7 Emploi a été Face à un malaise profond, les recettes ne ouvert hier par Jacques Chirac. Au même moseront pas conjoncturelles, mais structurelles. ment, après une manifestation samedi, un contre La langueur du chômage ne se soigne plus à sommet modeste commençait à quelques cencoup de vitamines. Pas question de relance, par taines de mètres. C'est sûr, pour les chômeurs un pays ou un continent, en jouant sur les monou les exclus du Nord, comme pour les 24 milnaies, en faisant déraper les budgets. Pour Jeanlions de demandeurs d'emplois des pays les Claude Paye, secrétaire général de l'OCDE, l'unaplus industrialisés, les conclusions de la présinimité est sur ce point acquise. Et s'il faut parler dence française présentées cet après-midi n'au«coup de pouce», la Commission européenne ront rien d'une ordonnance. elle-même n'est prête qu'à un effort d'un milPas question de négocier, de se déchirer auliard d'écus (6,5 milliards de francs) pour des protour du chômage. Maastricht n'a pas de critères jets comme le TGV-Est. sociaux de convergence, l'emploi demeure le résultat d'une croissance qui revient partout chez MARCHÉ DU TRAVAIL les Sept, et qu'il ne faut pas contrarier. Sans les imaginer contraignants, Jacques Chirac voulait FLEXIBLE que les débats ne soient pas «abstraits». Libérées de tout objectif technique, les discussions Non, ministres et experts, voient la solution se sont déroulées «dans une bonne ambiance» dans le fonctionnement du marché du travail luiet ont dégagé un consensus apprécié par Jean même. «Il n'est pas question de clause sociale Arthuis, ministre français de l'Economie. qui imposerait des standards sociaux, mais les Personne n'est venu donner de leçons. Chadroits fondamentaux doivent permettre aux tracun était là pour apprendre. Les représentants vailleurs d'avoir accès à des emplois librement des modèles libéraux anglo-saxons n'ont pas choisis», souligne Michel Hansenne, directeur voulu en imposer aux tenants du modèle eurogénéral du BIT. péen. Robert Reich, secrétaire d'Etat américain Imaginé à Lille, le marché de l'emploi serait au Travail, n'a pas présenté comme un succès flexible, les coûts du travail non qualifié moins sans ombres la création de 8,5 millions d'emlourds, les charges moins pénalisantes. Les sysplois aux USA, dont 40% sont peu qualifiés. tèmes d'assurances risquent d'être passés à la « Nous avons remis en marche la machine de loupe pour pousser davantage les chômeurs l'emploi, nous devons maintenant augmenter lesvers des emplois. Tout le monde est d'accord salaires». pour couver les PME employeurs potentiels... Et surtout, les formules de base étant adCOHÉSION SOCIALE mises par tous, les recettes devraient rester nationales. «Nos pays ont un problème qualitatif et MICHEL DEPROST quantitatif», reconnaît Yves-Thibault de Silguy. LA VOIX DU NORD Lille, France 02.04.96 Ils sont contre LA VOIX DE L'AISNE Laon, France 02.04.96 PAROLES DANTI-G7 SLOGANS DE MANIF ... entendues lors du débat public des syndicats, hier à Lille (voir plus haut) :. • « Depuis quelques années, les 500 plus'grandes entré-'" prises mondiales ont licencié 400 000 salariés par an en moyenne... alors qu'elles augmentaient leurs profits ». • « Le plein emploi est victime de ce monde transformé en casino par les institutions financières de toute sorte ». • « 40 % des emplois créés dans la région Nord-Pas-deCalais depuis cinq ans sont des emplois précaires ». • « L'essor des* industries asiatiques coïncide avec la montée du chômage en Europe ». • « Les investissements directs français à l'étranger ont été multipliés par 12 ces dernières années.» • « 95 % de ces investissements sont réalisés dans les pays industrialisés de l'OCDE, rien en Afrique, en dehors du secteur pétrolier ». • « Les clauses sociales du BIT sont un impératif ». • « Le monde économique appartient de plus en plus à ceux qui se projettent dans le long terme et savent anticiper. C'est le secret du dynamisme asiatique ». • « Devant les Japonais, champions des stratégies longues, devant les Américains qui deviennent protectionnistes quand leurs intérêts sont en jeu, les Français et les Européens sont démunis ». • « Un tiers de la population mondiale vit au-dessous du seuil de pauvreté... Un milliard de personnes n'a pas de protection sociale ». • « On a renoncé à gouverner le marché. Il n'y a jamais eu de politique industrielle commune ». • « Il faut cesser de faire des livres de toutes les couleurs et mettre en pratique les politiques de l'emploi dont on parle tant ». • « L'être humain est un capital qu'on peut enrichir. Il faut des moyens pour cela ». • « Il semble qu'il y ait chez nous trop de diplômés ». • « Dix mille enseignants vont être licenciés à la rentrée. En transformant les heures supplémentaires en emplois, on peut faire des économies » • « En Belgique, 25% du travail dans le bâtiment est réalisé au noir ». ... entendus sur le pavé de Lille dans l'après-midi : • « Casseurs, pillards, affameurs du G7, le peuple du Nord vous déclare hors-la-loi ». • « Chômeur, précaire, ne baisse pas la tête, lève le poing ! ». • « A l'intérieur, y'a trop de travail, à l'extérieur, y'a trop de chômeurs. Embauchez ! » PAROLES D'ANTI-G7 (suite) ... entendues lors du contre-sommet en soirée : • « Messieurs du G7, savez-vous ce que c'est que de dormir dehors, de faire la manche pour se nourrir ? Je vous invite à vivre cette expérience et vous comprendrez que nous ne sommes pas des sauvages ». • « C'est aller vite en besogne que d'accuser les pays du tiers-monde du dérèglement social actuel... quand on sait que l'Union européenne ne développe que 14 % de ses échanges avec ces pays ». • « Les libéraux du sommet du G7 sur des critères financiers ont aussi en tête un modèle social, celui qu'on peut déjà voir aux Etats-Unis où la multiplication des petits boulots est présentée comme une solution au chômage ». • « Le G7 nous sort des mesures rétrogrades, sans parler des mesures stupides comme cette dépense de 400 000 F pour une piste de jogging à Lyon pour permettre au président des Etats-Unis de faire du sport »: • « Le G7 n'est pas raciste... puisque, pour lui, les travailleurs de toute couleur sont exploitables de la même façon ». Recueillis par Nadjia BOUZEGHRANE et Yves SMAGUE (photo P. JAMES) 2070. LA MONTAGNE LA MONTAGNE Limoges, France 02.04.96 Clermont Ferrand, France 02.04.96 CLAUSE SOCIALE Proposition louable mais « peu praticable » L 'IDÉE d'instaurer une « clause sociale » dans les échanges commerciaux a pris du plomb dans l'aile au G7 de Lille : l'OCDE s'est clairement prononcée contre, tandis que l'Organisation internationale du travail (OIT) s'inclinait, du moins dans l'immédiat, devant l'absence de consensus des pays industrialisés sur ce point. Depuis deux ans, les pays riches réfléchissaient à l'instauration de cette « clause sociale », défendue surtout par la France. Elle aurait permis d'imposer des sanctions c o m m e r c i a l e s aux pays membres de l'Organisation m o n d i a l e du c o m m e r c e (OMC), qui ne respectent pas un minimum de règles sociales (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale). Les grands pays industrialisés avaient demandé à l'OCDE de plancher sur la question pour cette année. Hier, à Lille, en marge de la conférence ministérielle du G7 sur l'emploi, Jean-Claude Paye, secrétaire général de l'OCDE, a indiqué que les 26 pays membres de l'organisation n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur la création d'une clause sociale. Pas de corrélation Cette proposition ne figure pas dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des Finances des pays membres, a dit Jean-Claude Paye. « Nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'y a pas de corrélation entre le non-respect de normes so- COÛtS SalariaUX : , Zone mark le grand écart Japon (Etats-Unis = base 100) * Reste de l'Union Européenne le respect d ' u n certain nombre de règles universelles sont indissociables », a lancé le président à l'ouverture de la conférence. Mais la France et les EtatsUnis, qui soutenaient aussi cette clause sociale, étaient de plus en plus isolés. L'idée avait suscité la colère des pays en développement et avait été passée sous silence au sommet Europe-Asie de Bangkok début mars, l'Allemagne, notamment, y étant farouchement opposée. « Tout est affaire de dosage » 4 dragons d'Asie (Corée du Sud, Singapour, Taïwan et Hong Kong Amérique Latine — Autres pays d'Asie 93 95 AFP infographie • Laurence Saubadu ciales par certains pays en développement et une compétitivité accrue de ces pays », a-t-il indiqué. En conséquence, « cela ne justifie pas des entraves aux échanges », a poursuivi le secrétaire général de l'OCDE. Instaurer une clause sociale est « peu pratiquable » et donnerait •< lieu à des contestations et des prétentions d'ingérence », a-t-il ajouté. Michel Hansenne, directeur général du Bureau international du travail (BIT), a, lui aussi, implicitement enterré toute velléité de clause so- ciale : les travaux de l'Organisation internationale du travail (OIT) o n t •• c l a i r e m e n t confirmé que la grande majorité des pays y est toujours résolument hostile », a-t-il expliqué. Le président J a c q u e s Chirac était pourtant revenu implicitement, hier, sur le sujet devant le G7 : « Peut-on admettre dans ce grand marché mondial de graves entorses aux règles fondamentales de la démocratie sociale? Nous devons tous prendre conscience que la libéralisation du commerce et Dans ces conditions, ¡¡ r,erestait plus aux pays industrialisés qu'à s'accorder sur le plus petit dénominateur commun, c'est-à-dire laisser chaque pays juge des règles sociales lui convenant, tout en appelant au respect des droits fondamentaux des travailleurs. « Il n'y a pas de plat unique, tout est affaire de dosage », a ainsi déclaré Michel Hansenne, tandis que Jean-Claude Paye indiquait simplement qu'il fallait « respecter » les règles de l'OIT. Des règles auxquelles les pays industrialisés restaient très attachés, a-t-il expliqué. Une fois rejetée la clause sociale, les deux organisations internationales ont plaidé pour que chaque pays ajuste sa politique sociale aux impératifs de la mondialisation, mais en recherchant l'adhésion des organisations patronales et syndicales. I! II Q . CO -eu CO í ¡ < u Q 11 5 E * 1 ei -J CD a. mMU mll! J •M cu u e M U , VO B t tí .2, . -15 2 ÍÜílÍ!» * eu " • ïllillîl f S^SsSe* ll.llï: O u 11111^1=11 S8w W^S 5 ^ 5 eu c J"" CU « eu il 1-2.3.*, H i CO . " = '£S° .* s*»« i .Liill il 4» DO - a ac- 111I c o ^ eu 3 1 SL= S S^ = SB « c/j e eu io s M c •3.-o_ CU O -OT3_o s ¡»S co u ûj CQ O — i GO CU _ w g il-a •a E su IS 111: C ¡Mil IF 111 ! É<§ S i B S 5-8 -58 es- il H« « y r I .= e*-o' < 11 m • ¿ * -CU 3 = . 3 §4 M .= s « » u ""JE = £ <" ~- v co'?a¿¡ "¿•sol 3 CU C 0 _ 3 -S"-0 . - e - a !iî ilpl «3.3 _ C co" cy ¡= -äJ S Ï •cu-e Ei¿»-« s e i\m™\**nm** llo^g IÏÏ JíiJJi üiíS^Í lililí •alls 8 s :8¡*a n ua' . 2 co. <•" —W — = -raw* 3 C s w ^ ; - < fljf^ 73 E ¿2 CD o; Hill var co Ç «'•§ Ï»>' J-Si S G O g p ai » • o co co C T3 ??=a S ÜB . Ü - § o —SS eu S . S s u M ' S - - *a (" c su co •£c — S..5 cu'rt co o o» -•P.C ^^â-a-S^jo 3 5 — M „slIlSâ- <u. - E£ï; SS ï e « x i -•a a <T3,2t-- = J i JS eu - ^ " " O t S " 0 2 fcJS^i s-aE urAi^iui^n ^lililí, ara «i ? • = • = •O fl (0 IU U 01 eu eu . 3 Cw — 3 ISt eu "'g-O 3 F: si ¿¡¿¡a? °S Sg co".2"» g-3 eu M 73 » ™ S bS co 5"^ s'i-ë^"0 o ï «n •a g ¡ U Ä - S a§ | co-a * CO CA 3 — en eu eux) El* VI ! Hl C.2.« II S|i"I* Sej> •o„.ï eu eu g - g »ai ¡r. •*. ^ ï vi _ c _ P.ii^-11 n *«HÎI tfí QJ IUI «II» ?5lsUs <-> feu: CQ El3 — • « 2 5 ' D co E M3 t a m u X> •c — u co « 3'o e s u >. co_. «>' 3 S a Sa = o.S 0.-S«. .a« ••'S c -s -ra > C0"3 C/5 5». 2 s, ^CM-O eu u - 5 x <M. 3 SHSIii W c i Hills «§ C« 3 i= l i « O * - O flj C X j , • .si: 3 — coÇHf««Eeu^ = c ï l = § ¿"° = 1 ÍHÚÍ lUi& • « L'ALSACE Mulhouse, France 02.04.96 C OMME ce fut déjà le cas à Detroit en 1994, deux modèles économiques et so:iaux, l'cnglo-saxon et l'eurooéen, se regardent sans trop se empreñare. Et pourtant, la siuation de l'emploi s'est singuliè•ement détériorée dans les pays es plus industrialisés, qu'il ; agisse du chômage en Europe >u de la précarité outre-Atlan>que. LE PAYS DE FRANCHE COMTE Belfort, France 02.04.96 mie au service de l'homme et non l'inverse, et d'une volonté de recentrage sur la création d'emplois. L'invitation de Jacques Chirac à explorer une «troisième voie» entre rultralibéralisme anglo-sa- responsabilités en matière de lutte contre le chômage. Malgré l'étendue et l'urgence de la tâche, les Etats, jaloux de leurs prérogatives dans le domaine ultrasensible de la politique économique et de l'emploi, persis- M»t Quelle voie? C5!Srj!31K -OLBX.' HÎJÏC 3SFTSBÍX2Í af33Stt ' ü i . >, sait qu'il ne faut pas attendre ri -nid-chose du sommet du G7 à ••. sinon des vœux pieux. Du rxns les Français espèrent-ils ^uJ s'en dégagera un «signe ort » à l'égard de populations en iésespérance et de marchés fiionciers dominateurs par l'affirnation du principe d'une écono- xon, plus dynamique en créations d'emplois, mais conduisant à la précarisation et à l'appauvrissement, et le protectionnisme européen a trouvé le meilleur écho auprès du représentant du Bureau international du travail qui a mis les Sept devant leurs tent à vouloir rester maîtres chez eux. D'ailleurs, la mondialisation de l'économie, qui donne une prime à la compétitivité et favorise le molns-disant social, n'incite guère les pays industrialisés à s'imposer des contraintes dans ce domaine. En l'absence de règles écono-* miques et sociales admises et appliquées par tous, la loi de la jungle risque de prédominer dans une mondialisation débridée. L'absence de consensus des pays de l'OCDE sur l'instauration d'une clause sociale pourtant minimale, puisqu'elle devait concerner entre autres le travail des enfants et le travail forcé, dans les échanges commerciaux, est à cet égard significatif. Entre chômage et précarité, la «troisième voie» n'est pourtant pas pour demain. Sans ascenseur et sans parachute social, les pays riches pourraient bien devenir les nouveaux pays pauvres. Paul FEUERMANN Comment lutter contre l'exclusion LE COURRIER PICARD Amiens, France 02.04.96 Dans sa contribution à la conférence du G7, le Bureau international du Travail (BIT) rappelle l'importance de mesures ciblées «sur les groupes les plus vulnérables » qui, même si la croissance revient, ne pourront immédiatement accéder à l'emploi «compte tenu de l'important chômage à résorber». Bans son rapport, le BIT recommande d'identifier les personnes qui ont le « potentiel » de se réinsérer, et celles « qui ont besoin de la solidarité sociale sous la forme d'un soutien continu du revenu ». Il faut également faire un choix entre « la carotte et le bâton: « Les programmes d'assistance ne doivent pas être consacrés en pure perte à des personnes qui n'en ont pas besoin » ou « qui ne peuvent en tirer parti ». De même, il « ne faut pas non plus imposer des sanctions à ceux qui ne peuvent répondre positivement ». « Un renforcement des critères de choix, la réduction du niveau » ou « d e la durée » des prestations d'assistance sociales « peuvent inciter certains à rechercher activement un emploi », mais « pour d'autres, de telles mesures se réduiront simplement par l'abandon d'un pro- gramme d'assistance pour un autre», explique le rapport du BIT. Programmes ciblés Pour insérer les- plus exclus dans un emploi, « des subventions salariales minimales » de l'Etat « peuvent contribuer, à augmenter le coefficient de main-d'œuvre, mais ne suffiront sans doute pas pour assurer la croissance voulue de l'emploi ». Ces programmes peuvent « néanmoins permettre aux groupes les moins compétitifs d'accéder au marché du travail dans le cadre d'une stratégie bien conçue » de lutte contre l'exclusion. Mais ils « doivent être soigneusement ciblés«, «suivis de près », « associés à des activités de formation et d'aide au placement », et « avoir une durée déterminée » pour « éviter que certaines personnes ne deviennent dépendantes de subventions permanentes ». Enfin, le BIT recommande de réformer l'assurance-chômage, « afin de renforcer l'incitation au travail et à l'embauche'». mais « sans toucher à leur fonction essentielle qui est d'offrir un filet de sécurité, et d'assurer une redistribution équitable des revenus ». LA MAINE LIBRE Le Mans, France 02.04.96 CENTRE PRESSE Poitiers, France 02.04.96 L'ECHO REPUBLICAIN Chartre, France 02.04.96 Edito Casse gueule I t L y a des sommets dangereux. * m* Réunir les pays les plus riches de la planète pour parler de mouvements de capitaux et d'échanges commerciaux semble aller de soi ; les mettre face à face pour traiter des problèmes du chômage et de l'exclusion semble plus risqué : le discours technocratique peut aisément fleurir, les bons sentiments et les vœux pieux aussi. D'ailleurs, s'ils avaient pensé que le G7 était de nature à créer un véritable élan, les ministres des Finances se seraient empressés d'y faire escale. Or, en dehors du représentant français, ils ont décliné l'invitation. Il y avait un espoir, toutefois : tenter, enfin, d'inscrire le social dans l'économique. Jacques Chirac, qui, il y a peu, a dévçloppé.de nombreux arguments qn faveur d'une "Europe sociale", a ainsi proposé, avec la conviction qui le caractérise, une "troisième voie" ent r e les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne. L'idée est intéressante. Encore faut-il rapidement lui donner consistance. Car, en matière de politique, il est bien connu que les "troisièmes voies" se terminent le plus souvent dans les nuages du rêve et de -l'illusion. Mais il fallait provoquer un petit choc intellectuel. Jacques Chirac a En revanche, la France a enregistré hier un inquiétant échec : la "clause sociale", qu'elle défendait depuis longtemps, a pratiquement disparu du paysage ! Le secrétaire général de l'OCDE, mais aussi, implicitement, le directeur général du Bureau international du travail ont rejeté cette mesure globale qui aurait permis d'imposer des sanctions commerciales aux pays qui ne respectent pas un minimum de règles sociales : interdiction du travail des enfants et du travail forcé, respect de la liberté syndicale, notamment. Autrement dit, pour l'heure, le G7, c'est une belle déclaration d'intention et une splendide régression ! Il y a vraiment de quoi être inquiet pour la suite, d'autant que rarement, dans une rencontre internationale, on aura entendu autant de propos vantant le libéralisme pur sucre. Pauvre social ! Qu'on lui fasse le coup d'un sommet pour rien, ce ne serait pas encore trop grave. C'est presque la loi du genre. Mais qu'on profite de sa présence pour l'enfoncer, ce serait un comble. PATRICK BEGUTER osé et c'est tant miewy room Un Belge au sommet LA VOIX DE L'AINE Laon, France 02.04.96 LA VOIX DU NORD Lille, France 02.04.96 Absente du G7, la Belgique prête pourtant une oreille attentive aux débats par haut fonctionnaire interposé puisque le Bureau international du travail (BIT), associé pour la première fois aux échanges, y est représenté par son directeur général, le Wallon Michel Hansenne. Sur le thème omniprésent de la mondialisation de l'économie, Michel Hansenne n'a pu que constater le décalage croissant entre des décideurs plutôt convaincus et des opinions publiques plus sceptiques. En termes prudemment diplomatiques, le patron du BIT s'est bien gardé de livrer des recommandations catégoriques. « Tout est affaire de dosage, il faut tenir compte des spécificités nationales, il n'y a pas une seule bonne recette », a-t-il assuré. La fameuse « troisième voie », entre l'ultra-libéral et le tout-social, tant vantée par Jacques Chirac ne fait donc pas office de plat du jour, plutôt de menu à la carte. L'emploi cherche sa voie Le président Jacques Chirac a ouvert la réunion du G7 sur l'emploi, en proposant une «troisième voie» entre l'Europe où «/a protection sociale est plus étendue mais l'emploi moins dynamique» et «l'Amérique où l'emploi est plus fort au prix de prestations sociales moins généreuses». M. Chirac a lancé le débat en estimant qu' «entre précarité et chômage, nous devons rechercher ensemble une autre voie». Le Bureau International du Travail a rappelé que le nombre des demandeurs d'emploi dans les pays du G7 (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie) atteint près de 24 millions de personnes, sans compter les 4 millions qui ont renoncé à chercher du travail et les 15 millions qui travaillent à temps partiel faute de mieux. Le directeur général du BIT, Michel Hansenne a demandé aux membres du G7 de «mener la lutte contre le chômage à l'échelle mondiale» par I' «adaptation des politiques sociales à la mondialisation de l'économie». Mais il faut aussi, selon lui, «un nouveau pacte social». En marge de ce sommet, l'ancien ministre socialiste du Travail Martine Aubry a «regretté» l'absence des ministres des Finances des Sept, «car il montre que leur intérêt pour l'emploi n'est à l'évidence pas aussi fort que celui qu'ils portent à la monnaie forte». Le G7 sur l'emploi de Lille réunit les sept ministres du Travail des grands pays industrialisés, mais un seul ministre des Finances, le Français Jean Arthuis, ses homologues ayant décliné l'invitation. G 7 Entre les modèles social européen et libéral américain Emploi : les sept Grands cherchent la troisième voie LA DEPECHE DU MIDI Toulouse, France 02.04.96 Les ministres sourient mais la troisième voie est étroite». L e président Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une « troisième voie », qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette première journée de la réunion des dix-neuf ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces sept pays (Etats-Unis, Canada. Japon, Allemagne. France. Royaume-Uni, et Italie). Chirac : * une voie médiane » « Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale », notamment par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé le secrétaire américain aux Affaires sociales, Robert Reich, conseiller de Bill Clinton. La réunion doit trouver des remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président Chirac, le G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où « la protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique » et une Amérique « où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses ». Bataille autour de la protection sociale... Cette « troisième voie » serait proche du « modèle anglosaxon », avec « certainement » une remise en cause des « éléments de la protection sociale », a affirmé le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), Jean-Claude Paye. A l'inverse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe sur « le sens de ce message ». Le président Chirac a, pour sa part, indiqué ses préférences : il a défendu, comme à Turin, un « modèle social européen, fondé sur une protection sociale Un document final orthodoxe L e document final de ce G7-emploi, qui doit être prêt aujourd'hui à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous !» pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage. de créer les conditions d'une croissance riche en emplois. de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des •• emplois du futur » (nouvelles technologies, emplois de services etc). Reste ensuite à appliquer sur le terrain les intentions affichées... conforme à la dignité de l'Homme, à une tradition de dialogue social » et sur un Etat « garant de la cohésion sociale ». « Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, elle l'aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra « nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels et historiques », en défendant par exemple « le salaire minimum » en France. Le directeur général du BIT (Bureau international du travail), Michel Hansenne, qui participait pour la première fois à une réunion du G7, a également appelé de son côté à « un nouveau pacte social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale ». Exit la « clause sociale » En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT et la France est sortie KO de cette première journée : toute imposition d'une « clause sociale » dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pas les nonnes du BIT, mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des Finance- de l'OCDE. l'nc reser\e d'autant plus regrettable que les nonnes •• basiques » du BIT. qui posent apparemment problème à certains des sept Grands (interdiction du travail des enfants, du travail forcé. liberté syndicale), devraient aller de soi au sein de nations qui.' toutes, se réclament de l'humanisme et de la démocratie. L'ALSACE Mulhouse, France 02.04.96 LE PAYS DE FRANCHE COMTE Belfort, France 02.04.96 Le G7 cherche une voie A l'ouverture du sommet sur l'emploi, Jacques Chirac a proposé de concilier les modèles anglo-saxons et européens pour lutter contre le chômage et l'exclusion. L E président Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une « troisième voie» qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7 pays (EtatsUnis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, et Italie). « Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale», notamment par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé le secrétaire américain aux Affaires sociales Robert Reich, conseiller de Bill Clinton. La réunion doit trouver des remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président Chirac, le tions d'une croissance riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des « emplois du futur» (nouvelles technologies, emplois de services etc). Le directeur général du BIT (Bureau international du Travail) Michel Hansenne, qui participait pour la première fois à une réunion du G7, a appelé de son côté à « un nouveau pacte social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale». Manifestation en faveur de l'emploi dans les rues de Lille à l'ouverture du G7. (AFP) G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où «la protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique» et une Amérique «où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses».«Entre deux modèles », analysait un délégué européen, «qui ont finalement échoué» à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la fois « la maîtrise des grands équilibres macro-économiques» et «la mise en évidence d'un certain nombre de valeurs». Cette «troisième voie» serait proche du «modèle anglo-sa- xon», avec «certainement» une remise en cause des « éléments de la protection sociale», a affirmé le secrétaire général de l'OCDE JeanClaude Paye. A l'inverse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe sur «le sens de ce message». LE « MODELE SOCIAL EUROPEEN » Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué ses préférences: il a défendu, comme à Turin, un «modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme à la dignité de l'Homme, à une tradition de dialogue social » et sur un Etat « garant de la cohésion sociale».«Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, elle l'aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra « nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels et historiques », en défendant par exemple « le salaire minimum » en France. Le document final de ce G7-emploi, qui doit être prêt aujourd'hui à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage, de créer les condi- Les travailleurs, a-t-il dit, ne doivent pas considérer «la mondialisation comme une perte mais comme quelque chose de positif».En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT et la France, est sortie K.O. de cette première journée : toute imposition d'une « clause sociale » dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pas les normes du ET (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale), mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des Finances de l'OCDE En fin de compte, ont résumé des responsables canadiens, il reviendra au BIT de veiller à ce que chaque pays amé! ore sa législation du travail. LE PETIT BLEU Agen, France 02.04.96 Lile M Réunion du G7-emploi Quelle voie médiane ? Le G7-emploi en quête d'une « troisième voie » pour s'adapter à la mondialisation. Le président Jacques Chirac a plaidé hier à Lille, pour l'adaptation nécessaire a la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une « troisième voie » qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxone et les garanties sociales á l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale : !:! a été le credo de cette ;. .mière journée de la réu•.' tn des dix-neuf ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces sept pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni et Italie). « n est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale », notamment par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé le secretaire américain aux Affaires sociales, Robert Reich, conseiller de Bill Clinton. La réunion doit trouver des remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du C7, qui totalisent déjà près de vingt-quatre millions de chômeurs, alors que la -noadialisation des échanges cr.d plutôt à réduire la demande de main-d'œuvre et •s niveaux de protection -,->aale. Les travailleurs, a-t-il dit, ne doivent pas considérer «la mondialisation comme une perte mais comme quelque chose de positif». En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT et la France, est sortie K.-O. de cette première journée : toute imposition d'une « clause sociale» dans les accords de commerce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pas les normes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé. liberté syndicale), mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport qui sera remis fin mai, aux ministres des Finances de l'OCDE. En fin de compte, ont résumé des responsables canadiens, il reviendra au BIT de veiller â ce que chaque pays améliore sa législation du travail. Peur ¡ Î président Chirac, le G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où « la protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique» et une Amérique « où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses». «Entre deux modèles», analysait un délégué européen hier, «qui ont finalement échoué » à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de « la mise en évidence d'un certain nombre de valeurs. » Cette « troisième voie » serait proche du «modèle anglo-saxon », avec « certainement» une remise en cause des «éléments de la protection sociale», a affirmé le secrétaire général de l'OCDE, Jean-Claude Paye. A l'inverse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui restécependant perplexe sur « le sens de ce message ». LE « MODÈLE SOCIAL EUROPEEN» Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué ses préférences : il a défendu, comme à Turin, un « modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme a la dignité de l'Homme, á une tradition de dialogue social » et sur un Etat « garant de la cohésion sociale». « Si la mondialisation n'a as créé l'exclusion, elle aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra « nous adapter sans sacrifier nos modeles culturels et historiques », en défendant par exemple « le salaire minimum » en France. F Jacques Chirac m ouvert le deuxiime G7 sur l'emploi. (Photo AFP) Le document final de le G7-emploi, qui doit être prêt aujourd'hui à la mijournée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage, de créer les conditions d'une croissancericheen emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des «emplois du futur» (nouvelle: technologies, emplois de services, etc). Le directeur général du BIT (Bureau international du Travail), Michel Hansenne, qui participait pour la première fois à une réunion du G7, a appelé de son côté à « un nouveau pacte social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale ». DANS LA RUE Mille trois cents personnes ont défilé hier aprèsmidi, dans les rues de Lille, selon une estimation de la police, deux mille cinq cents selon les organisateurs, à l'appel des syndicats fran» çais CFDT, CFTC. CGT. UNSA, FSU et belges FGTB, CSC, ABVV et ACV. Sous des banderoles affichant « G7, il nous faut des emplois », « Chômage, ça suffit », les manifestants ont défilé sous un ciel limpide dans le centre de la capitale des Flandres françaises. L'UNION L'ARDENNAIS Reims, France 02.04.96 Charleville Mézière, France 02,04.96 Mardi 2 awB 1 9 9 6 Emploi : le G7 en quête d'une « troisième voie » Jacques Chirac a invité le G7, hier à Lille, à trouver une voie médiane en matière économique et sociale entre les modèles européen et américain. L E président Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une < Msième voie » qui concilie les móceles libéraux à l'anglosaxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs naftrise des grands équilibres made cohésion sociale : tel a été le cro-économiques » et « la mise en credo de cette première journée de evidence d'un certain nombre de la réunion des 1 9 ministres du vJeurs ». Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces sept pays (EtatsCette 'troisième voie* serait Unis, Canada, Japon, Allemagne, proche du »modèle angosaxon», France, Royaume-Uni, et Italie). ave «certainement» une remise < // est vital pour les pays indus- en cause des »éléments de la trialisés de préserver leur cohésion protection sociale; a affirmé le sociale; notamment par une secrétaire général de l'OCDE Jeanhausse des salaires les plus bas, a Claute Paye. A l'inverse, elle doit affirmé le secrétaire américain aux réaffrmer l'aide de l'Etat aux salaAffaires sociales Robert Reich, riés Its plus pauvres, a souhaité le Canaia, qui reste cependant perconseiller de Bill Clinton. La réunion doit trouver des re- plexe sur «te sens de ce mesmèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du U« modèle sodal G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que européen » la mondialisation des échanges Sans tonner de contenu, le prétend plutôt à réduire la demande sident Chirac a indiqué ses préféde main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. Vole médiane Pour le président Chirac, le G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où «/a protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique » et une Amérique «où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses: »Entre deux modèles*, analysait un délégué européen hier, »qui ont finalement échoué» à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de cfibiner à la fois « la Sous te regañí d'Anne-Marie Couderc, ministre délégué à l'Emploi, Pierre Mauroy recevait hier Jacques Chirac qui ouvrait les travaux du deuxième G7 sur l'emploi. née : toute imposition d'une »clause sociale» dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pas les nonnes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale), mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des Finances La« clause de l'OCDE. sociale » rejetée En fin de compte, ont résumé Une thèse défendue depuis des responsables canadiens, il relongtemps par le Bureau interna- viendra au BIT de veiller à ce que tional du travail et la France, est chaque pays améliore sa législasortie KO de cette première jour- tion du travail. rences : il a défendu, comme à Turin, un »modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme à la dignité de l'Homme, à une tradition de dialogue social » et sur un Etat »garant de la cohésion sociale ». »Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, elle l'aggrave; a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra «nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels et historiques; en défendant par exemple «fesalaire minimum » en France. Manifestation dans les aies de Lille Mille tnis cent personnes ont défilé, hier aprèsmidi, dansles rues de Lille, selon une estimation de la police, 2.500 selon les organisateurs, à l'appel des syndicats tançais CFDT, CFTC, CGT, UNSA, FSU et belges FGB, CSC, ABW et ACV. La CFDT était représentée par l'Union régionale, à l'exclusion de la section lilloi«, dissidente. Sous des banderolles affichant »G7, il nous faut des emplois >, « Chômage, ça suffit », les manifestants ont défilé sois un ciel limpide dans le centre de la capitale des Panares françaises. • Monnaie inique, oui ou fyn : il faut un référen- dum. Aux Français de décider», était un des slogans du Parti communiste français. L'on remarquait notamment la présence de Retraité CGT et de représentants de la section CFDT de la Française de mécanique. En début d'après-midi, quelque 500 personnes ont assisté, à la Maison de l'éducation permanente, à un débat public animé par des représentants syndicaux de la région et un universitaire grenoblois, sur les thèmes de la mondialisation, la délocalisation, la réduction du temps de travail. La dispersion a été ordonnée à 17 h 45. L'ECHO REPUBLICAIN Chartre, France 02.04.96 Lille : le G7-emploi en quête d'une troisième voie La " clause sociale " KO au premier round Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une a troisième voie » qui concilie les modèles libéraux à l'anglosaxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. L E président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7,finjuin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Économie et de l'Industrie de ces 7 pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, et Italie). « Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale », notamment par une hausse des salaires les plus bas, a ai5rmé le secrétaire américain aux Affaires sociales Robin Reich, conseiller de Bill Clinton. La réunion doit trouver des remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président Chirac, le G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où • la protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique • et une Amérique • où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses ». • Entre deux modèles », analysait un délégué européen hier, • qui ont finalement échoué » à prévenir le -homage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la fois a maîtrise des grands équilibres macro-économiques • r «la mise en évidence d'un certain nombre de valeurs». Cette • troisième voie » serait proche du • modèle anglo-saxon », avec • certainement » une remise en cause des • éléments de la protection sociale », a affirmé le secrétaire général de l'OCDE Jean-Claude Paye. Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué •"6 préférences : il a défendu, comme à Turin, un • mode- culturels et historiques », en défendant par exemple • le salaire minimum »en France. Des bonnes résolutions bien limitées Le documentfinalde ce G7-emploi, qui doit être prêt aujourd'hui devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pas .émettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des • emplois du futur » (nouvelles technologies, emplois de services etc). Le directeur général du BIT, Michel Hansenne. qui participait pour la première fois à une réunion du G7, a appelé de son côté à « un nouveau pacte social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale ». Les travailleurs, a-t-il dit, ne doivent pas considérer • la mondialisation comme une perte mais comme quelque chose de positif ». En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT et la France, est sortie K.O. de cette première journée : toute imposition d'une • clause sociale • dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner Jacqnes Chine prononçant son discours. H préconise les pays membres de l'Organisation mondiale du comune troisième voie. merce (OMC), qui ne respectent pas les normes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, lile social européen, fondé sur une protection sociale berté syndicale), mais cette proposition ne figurera pas conforme à la dignité de l'Homme, à une tradition de dia- dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des logue social • et sur un Etat • garant de la cohésion so- Finances de l'OCDE. ciale ». « Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, Enfinde compte, ont résumé des responsables canaelle l'aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que pour la réus- diens, il reviendra au BIT de veiller à ce que chaque pays sir, il faudra > nous adapter sans sacrifier nos modèles améliore sa législation du travail. HÜ 5« 'CO k CD CB CO — CB CO ** CO CD ~ CO m ¡T 'm «^ CO tU w CO OO) CD >- ¿¡.2 co'5 I 0) (A X . S TO Ü S —» £ O a» > CO g ) CO S JO "3 CB CO ' » < O co "> C X o * 5"° E = 'cu OC -a S E 0 5 ~ . O g cu tí X) C . 2 CD CO -03 <o to o to c xi c II cu u ~ > •fe o> g CO HI Q..CD Q tu U co co E — c E » eu <° co So co — oll ^— 3 . co lin a. c co o i S > 525 CO CO O 'CO *0> — 0) 3 O «i ^ X 3 co t ¡ó cu co co — c o c «. co co i — cu m "2 "Si 5E ='=! ~ «— E ! • « s t> > * i ce S ü § o cu ° C/> sQ) CO •—* cu 3 D c JO *- g O "o co c co 05 illi o cu ü LO œ „ Q. - o .S? m CU .C "E" i i ir J *s 'I 3 eu S. S -Si Œ o . « < o >• r--j o k- CO E en o co £C ÇU x i - -<U _ m eu LU S co cu 3 O . CU Q. c CD ^ . - — „ « o73 •a ? ü co — cu o o CD e n ' s g 3 CO o „ w > 0) ° -CD > . = CO II . ¿ 0) <- ¡0 t u CD CD "O JS K U) 3 ,„C •= . ¡Ï X -=i £ -C O CD 3 -o . 2 a ) 2 £ x-u¿D: -O "O "O c c co — CU * * »CU i— c° M cu 8«' 111« JS cu co «- a> , t> Q . O] £ tí -g* 1 ¡5 •<3S.g - S co- E~ |¡| E« «5 é EÄ^> í¡ S-s-E I™ 5 §5. Si cu ™-D $ Soi CO Q) 'S-o E2 C D CO CU C CU t » •CD T3 £» « S O) 3 _ C r- O 3 C co S 2 igt _JU o s guts J . en • £ co cu as Ç0 CD LU co -"S Q. »'S ë ! (0 3 T3 "fi <D <fl MU F"" <D OKD «Siosol Îî-P I¡lit I _ l f ) £ CO CO= £ <D <D „ — <D « O ! ü ' « O « Q.CL c O " F CTjD "<D O > o>a> c — o ë = a> "I fill «if ¡til Uli Mil Ml O O H u3~ tE i!PS)oSs CA tU-l t !»siS! 5S«ë^g| S§sÍ • S Ol ! 5 •> §£-: «ïi«*i -S«.g£o « act LE REPUBLICAIN LORRAIN Metz, France 02.04.96 Emploi : Chirac pour une « 3e voie » Le président Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une « troisième voie » qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. LA NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE-OUEST Tours, France 02.04.96 RÉUNION DU G7 A LILLE LILLE.— Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième C7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7 pays (Etats-Unis. Canada. Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni. et Italie). « Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale », notamment par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé le secrétaire américain aux A la recherche d'une troisième voie Meurs organisations •es tic Lille scandant •lités à l'américaine, non merci ! » sociale » tonde sur une protection sociale conforme à la dignité de l'homme, è une tradition de dialogue social-el phi devrait sans sursurun Etat« garant de la cohésion'... , éjà retenues par les sociale. Si la mondialisation n'a pas urer Va retenues par soles une « clause créé l'exclusion, ele l'aggrave -, a- ciaux ne «TU pas rct-ll ajouté, affirmant que pour ta réussir. Il faudra • nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels t, en effet la nécessite et historiques ; en défendant par e, de créer les condiexemple • * salaire minimum • en mplois. de ne pas reîomiqucs axées sur la France. Le document final de ce G7 sur xploiter tes pistes des l'emploi, qui doit être prêt ce midi, r général du BIT iBudevrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les tel Hansenne a appelé Le président français a appelé les sept pays les plus riches à trouver une " troisième voie " qui concilie les modèles libéraux à l'anglosaxonne et les garanties sociales, à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. groupes de travail. Tous les pays i agréent, en effet, laU nécessité de 0 cial, qui concilie les K * í S A s A t ó *!é,ll.m,d«.r.. J ACQUES CHIRAC a lancé cet appal en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin, à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les experiences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces sept pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne. France, Royaume-Uni, et Italie). • // est vital pour les pays industriaUsés de préserver leur cohésion sociale », notemment par une heusse des salaires les plus bas. a affirmé le secrétaire américain aux ravi Affaires sociales Robert Reich, conseiller de Bill Clinton. Le réunion doit trouver des remedes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main-d'œuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président Chirac, le G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où - la protection so- réaffirmer l'aide de l'Etat aux salaciale est plus étendue, mais l'emriés les plus pauvres, a souhaité le ploi moins dynamique • et une Canada, qui reste cependant perAmérique • où l'emploi est plus plexe sur - le sens de ce mestort, au prix de prestations sociales sage: moins généreuses'. . Cette 'troisième voie' serait Le « modela social proche du • modèle anglo-saxon : européen » avec ' certainement • une remise en cause des - éléments de la proSans donner de contenu, le prétection sociale : a affirmé le secré- sident Chirac a indiqué ses préfétaire général de l'OCDE Jeanrences : il a détendu, comme à TuClaude Paye. A l'inverse, elle doil rin. un « modèle social européen. sanee riche en emplois, de ne pas f r t l o n sociale ». remettre en cause des politiques depuis longtemps par économiques axées sur la réduc- le cette première jourtiondes déficits publics et d'exploi- U 5 e sociale »dans le ter les pistes des • emplois du lu„ ... „ ¡ „ ¿ . _ , , tur. (houvelles technologies, taux a ete rejet« par emplois de services, etc.). ' moins dans I immcLe directeur générai du BIT (Bu- clause sociale aurait C), qui ne respectent reautes international travail) Michel que travailleursdune doivent pas m bres de l'Organisaconsidérer Hanseme, a •déclaré la mondialisation de son coté on - du travail des encomme une perte mais comme cale). quelque chose de positit'. En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT et ta France, a échoué hier : toute imposition d'une -clause socialedanstesaccords de commerce internationaux a été rejetée par rOCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pastesnonnes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale), mais cette proposition ne figurera ias dans le rapport qui sera remis in mai aux ministres des Finances de l'OCDE. f LA NOUVELLE REPUBLIQUE DES PYRENEES G7 "Troisième voie" quel accord? _ • Tarbes, France 02.04.96 Le président Jacques Chirac a plaidé hier au sommet du G7 à Lille pour que les sept pays ' les plus riches trouvent une "troisième voie' qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne fc et les garanties sociales à l'européenne pour lut- * ter contre le chômage et l'exclusion. *Le chef de un - modèle fondé sur une, conforme à l'homme, à un logue social«garant de cíale ». SOMMET DU G7 SUR L'ECLAIR PYRENEES Pau. France 02.04.96 L'EMPLOI A LILLE LA «TROISIEME VOIE» DE CHIRAC Les particip; nistres du Trc mie et de l'In pays (Etats-U pon, Allem Royaume-Uni, vent trouver d montée du et pauvreté dans qui totalisent millions de chi la mondialisât! tend plutôt à Le président mande de mal plaidé hier ft niveaux de pré lion nécessai Jacques Chirac a appelé hier les sept pays les plus riches du monde à trouver une «troisième voie» pour s*adapter à la mondialisation. Le documei consacré à I être prêt au sans surprise talions déjà groupes de pays sont d'à cessité de stof chômage, de lions d une en emplois, de rw cause des po ues axées su elicits publics pistes des (nouvelles te plois de servie 3 tion de l'éco les sept pay trouver une • concilie les l'anglo-saxcH sociales à l'e ter contre le > sion. Le président appel en ouv deuxième G7 les conclusk au sommet < de gouverner ft Lyon. Faire compre tion aux opi les expérienc ves sur l'cmf impératifs de ici a été le mière journft 19 ministre! l'Economie t ces 7 pays (I Japon. All« Royaume-Un «Il est vital dusirialisés d> hésion social une hausse d bas, a affirm« ricain aux Al hen Reich, Clinton. Nord Littoral Mardi 2 avril 1996 NORD LITTORAL SOCIETE G7-EMPLOI DE LILLE Calais, France 02.04.96 En quête d'une «troisième voie» Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour fadaptation nécessaire à la mondialisation de féconomie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une «troisième voie» qui concilie les modèles libéraux à Panglo-saxonne et les garanties sociales à Peuropéenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la mon* réalisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale: tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7 pays (EtatsUnis, Canada, Japon, Allemagne, France, RoyaumeUni, et Italie). «// est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale», notamment par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé ie seùfêT2;r£ SiTirficain aux Affaires sociales Roben Reich, conseiller de Bill Clinton. La réunion doit trouver des remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président Chirac, le G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où »la protection sociale est plus étendue, mais temploi moins dynamique» et une Amérique «où temploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses». «Entre deux modèles», analysait un délégué européen lundi, "qui ont finalement échoué» à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la fois «la maîtrise des grands équilibres macro-économiques» et nia mise en évidence d'un certain nombre de valeurs». Cette «troisième voie» serait proche du «modèle anglo-saxon», avec «certainement» une remise en cause des «éléments de la protection sociale», a affirmé le secrétaire général de l'OCDE Jean-Claude Paye. A l'inverse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a bCuhal-é ls Cenada, qui reste cependant perplexe sur «le sens de ce message». Le »modèle social européen» Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué ses préférences: il a défendu, comme à Turin, un «modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme à la dignité de fHomme, à une tradition de dialogue social» et sur un Etat «garant de la cohésion sociale». »Si la mondialisntmn nn pas créé texclusion, elle f aggrave», a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra «nous adapter sans sacrifier nos modèles culture/s et historiques», en défendant par exemple «le salaire minimum» en France. Le document final de ce G7-emploi, qui doit être prêt ce mardi à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité de stopper révolution du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des «emplois du futur» (nouvelles technologies, emplois de services etc). Le directeur général du BIT (Bureau internationaldu Travail) Michel Hansenne, qui participait pour ¡S première fois à une réunion du G7, a appelé de son côté à «un nouveau pacte social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale». Les travailleurs, a-t-il dit, ne doivent par considérer «la mondialisation comme une perte mais comme quelque chose de positif». En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par In RIT " t tn *",,.;..,»_ o n „ EMPLOI t LILLE 1-2 AVRIL 1996 Le président Jacques Chirac a prononcé hier le discours d'ouverture de ce G7-emploi organisé à Ulla. sortie K.O. de cette première journée: toute imposition d'une «clause sociale» dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pas les normes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale), mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des Finances de l'OCDE. En fin de compte, ont résumé des responsables canadiens, il reviendra au BIT de veiller à ce que chaque pays améliore sa législation du travail. LA REPUBLIQUE DES PYRENEES L i l l e / Le G7-emploi veut s'adapter à la mondialisation 0 2 0'49 6 EN QUÊTE D'UNE < TROISIÈME VOIE » • Les sept pays les plus riches appelés à trouver des solutions contre le chômage et l'exclusion. Le président Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays tes plus riches á trouver une « troisième voie » qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales a l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la morv exemple «le salaire minimum» en France. * Le document final de ce G7-emptoi. qui doit être prêt ce mardi à la mi-journée, devrait sans surprise contenir tes orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pasremettreen cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des « emplois du futur » (nouvelles technologies, Cette « troisième voie » serait proche du «modèle anglo-saxon»,. emplois de services etc). entre une Europe où < la protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique » et une Amérique «où l'emploi est plus tort, au prix de prestations sociales moins généreuses». 'Entre deux modèles », analysait un délégué européen hier, «qui ont finalement échoué » à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la fois « la maîtrise des grands équilibres macro-économiques* et «ta mise en évidence d'un certain nombre de valeurs*. EMPLOI LILLE 1-2 AVRIL 1 9 9 6 Les propositions de M. Chirac : des vœux sans lendemain e G7 : à la recherche d'une 3 voie Le president Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour I adaptation nécessaire à la mondialisation de I économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une troisième vole" qui concilie les modèles libéraux à I anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. Le président trancáis a les pays du G7, qui totalisent taire g é n é r a l d e l'OCDE Jean-Claude Paye. A l'inverse. elle doit réaflirmer l'aide de l'Etat au« salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe sur "le sens de ce message". créer li croissar LIBERATION CHAMPAGNE Ä i Troves, France 3 & ' 02.04.96 les pistes oes empiois ou iutur" (nouvelles technologies, es etc.) néral du BIT Dnal du Traisenne, qui la première >n du G7, a côté à "un social, qui pératifs du oit légitime i ta sécurité les orientations déjà retenues sociale". rs. a-t-il dit, par les groupes de travail. onsidérer "la Tous les pays agréent en effet comme une la nécessité de stopper l'évolu- me quelque G7 : Chirac en faveur d'une troisième voie économique • • m Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une «troisième voie» qui concilie modèles libéraux et garanties sociales pour lutter contre le chômage et ¡'exclusion. tion du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des • emplois du futur» (nouvelles technologies, emplois de services etc). Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclustons seront reprises au som- Jacques Chirac: « S i la mondialisation n'a pas créé met des chefs d'Etat et de l'exclusion, elle l'aggrave». (Photo AFP) gouvernement du C7. fin juin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale: tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7 pays (Etats-Unis. Canada. Japon. Allemagne. France. RoyaumeUni. et Italie). «// est vital pour les pays industrialisés de pré' server leur cohésion sociale», notamment par une hausse ries salaires les plus bas. a affirmé le secrétaire américain dialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président Chirac, le C7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où 'la protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique * et une Amérique «où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses -. « Entre deux modèles», analysait un délégué européen hier, «qui ont finalement échoué- à prévenir le chômage et l'exclusion. il s'agirait tic combiner â la fois *fa maîtrise des grands -.'•J< Affaires sociales Robert macro-économi*- .-ich. conseiller de Bill Cun- équilibres ques • et 'la mise en c\idencc tí. d'un certain nombre <ír valeurs». •ientre deux modèles» Cette »troisième voie- serait La réunion doit trouver des proche du »modèle angloremèdes à la montée du chô- saxon*. avec 'Certainement' mage et de la pauvreté dans une remise en cause des 'éléles pays du G7. qui totalisent ments de la protection sociadéjà près de 24 millions de le -. a affirmé le secrétaire gcchômeurs, alors rjitc la mon' iiñml <!<• l O í ' n r . |r;m n . i i t i l " Paye. A l'inverse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe sur We sens de ce message-. Pas de cdause sociales Le directeur général du BIT (Bureau international du Travail) Michel Hansenne. qui participait pour la première fois à une réunion du G7. a appelé de son côté à -un nouveau pacte social, qui concilie tes impératifs du marche rt le droit légitime t&E"n,éc LE c l s u r u n l l . l l •>/.;.•.mt .li- la infusion S'» ¡.¡Ir • • '-i /,( mondialisation n .i ¡tas ore l'exclusion. cite l'aqi/rave-. .1 l-il ajouté. affirm,nil que pour la réussir, il faudra -nous adapter sans sacrifier nos modeles culturcb* et historiques-. en défendant par exemple -le salaire minimum- en France. I.e document final de ce G7-emploi. qui doit être prêt aujourd'hui à la mi-journéc. devrai! «;nn<; surprise r o n f n i r îtte première ition d'une dans le acerce internaren et ée par eiet T s est indans l'imménsensus. ¡e sociale aumotionner les le l'Organisa- E sattes canaBIT de veiller s améliore sa M. Mauroy : « beaux discours » Lille. 1 * avr (afp) - Le discours du Président Jacques Chirac à l'ouverture de la réunion du G7 sur l'emploi a été empreint d'un "souci humain et social", a déclaré l'ancien premier ministre Pierre Mauroy hier à Lille. "Le problème, avec le président de la République, c'est qu'il fait de beaux discours. mais ce qu'il faut voir, c'est la mise en œuvre", a ajouté le sénateur-maire de Lille, à Tissue d'une rencontre entre M. Chirac et les anciens ministres, parlementaires et principaux élus régionaux à la préfecture de région, à Lille. S DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE Les travailleurs, a-t-il dit. ne doivent pas considérer 'la mondialisation comme une perte mais comme quelque Le «salaire minimum» chose de positif: En revanSans donner de contenu, le che. une thèse défendue deprésident Chirac a indiqué ses puis longtemps par le BIT et la préférences : il a défendu. France, est sortie K.O. de cette comme à Turin, un 'modèle première journée: toute imposocial européen, fondé sur sition d'une »clause sociale* une protection sociale confor- dans le accords de commerce me à la dignité de l'Homme, a internationaux a été rejeter une tradition de dtnltujur MI par I i WT»I:. et !'• IUI s e « ! in cuti- , une thèse s longtemps France, es) ne figurera pas dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des Finances de l'OCDE. En fin de compte, ont résumé des responsables canadiens. il reviendra au BIT de veiller à ce que chaque pays améliore sa législation du travail. I ! 1-1 M l - - - V d IMK d-l' I . e i t r . ! • . . m .. n - - r . I , I "ne telle < Lui«.»- •.«»• I.IV au rail permis de '..in< imnner les p.iv- mrmhres de t urbanisa don mondiale du commerce (OMC). qui ne respectent pas les normes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale). mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des Finances de l'OHH- Strasbourg, France 02.04.96 LA REPUBLIQUE DU CENTRE Fleury Les Aubrais, France 02.04.96 REUNION DU G7 A LILLE Pour Chirac d'abord le social Le président a appelé les sept pays les plus riches à trouver une troisième voie qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion. L E président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7 pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, et Italie). ir n est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale», notamment par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé le secrétaire américain aux Affaires sociales Robert Reich, conseiller de Bill Clinton. La réunion doit trouver des remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs. alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président Chirac, le G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où «la protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique» et une Amérique «où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses ». « Entre deux modèles ». analysait un délégué européen, « qui ont finalement échoué » à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la fois «la maîtrise des grands équilibres macro-économiques »et «la mise en évidence d'un certain nombre de valeurs». Cette « troisième voie » serait proche du «modèle anglosaxon», avec «certainement» une remise en cause des «éléments de la protection sociale », a affirmé le secrétaire général de l'OCDE Jean-Claude Paye. A l'inverse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe sur « le sens de ce message ». Le « modèle social européen » Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué ses préférences : il a défendu, comme à Turin, un «modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme à ¡a dignité de l'Homme, à une tradition de dialogue social» et sur un Etat «garant de la cohésion sociale ». « Si la mondialisation n a pas créé l'exclusion, elle l'aggrave», a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra « nous adapter sans sacriBernos modèles culturels et historiques », en défendant par exemple «le salaire minimum» en France. Le document final de ce G7emploi. qui doit être prêt aujourd'hui à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des «emplois du futur» (nouvelles technologies, emplois de services etc). Le directeur général du BIT (Bureau international du Travail) Michel Hansenne, qui participait pour la première fois à une réunion du G7, a appelé de son côté à « an nouveau pacte social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale ». Les travailleurs, a-t-il dit, ne doivent pas considérer «la mondialisation comme une perte mais comme quelque chose de positif». En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT et la France, est sortie K.O. de cette première journée : toute imposition d'une «clause sociale » dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pas les normes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale), mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport qui sera remisfinmai aux ministres des Finances de LILLE 1-2 AVRIL 1996 n Jacques Chirac a préconisé à Lille une « troisième voie » entre chômage et précarité. l'OCDE. En fin de compte, ont résumé des responsables canadiens. i! reviendra au BIT de veiller à ce que chaque pays améliore sa législation du travail L'EST ECLAIR NORD ECLAIR Troyes, France 02.04.96 France 02.04.96 Réunion du G7 à Lille Emploi : s'adapter à la mondialisation L Le « modèle social européen » R Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué ses préférences : il a défendu, comme a Turin, un «modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme à la dignité de l'Homme, à une tradition de dialogue social » et sur un Etat « garant de la cohésion sociale ». E président Jacques Chirac a plaidé lundi a Lille pour l'adaptation nécessaire a la ipondiaiuation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches a trouver une « troisième voie » qui concilie les modèles libéraux a l'anglo-saxonne et les rarities sodales a l'européenne pour lutter contre le chômage et xdusion. Le Président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième C7 sur l'emploi, dont les conclusions seront . reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du C7, fin juin a Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7 pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, RoyaumeUni, et Italie). « Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale», notamment par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé le secrétaire américain aux Affaires sociales Robert Reich, conseiller de Bill Clinton. La réunion doit trouver des remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les pays du C7, qui totalisent déjà près rie 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'ceuvre et les niveaux de protection sociale. Pour le président Chirac, le C7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où « la protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique » et une Amérique « ou l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses». «Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, elle l'aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra « nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels et historiques», en défendant par exemple « le salaire minimum » en France. « Entre deux modèles », analysait un délégué européen lundi, « qui ont finalement échoué » à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la Le document final de ce G7fois « la maîtrise des grands équiemploi, qui doit être prêt ce libres macro-économiques» et mardi à la mi-joumée, devrait « la mise en évidence d'un cersans surprise contenir les orientatain nombre de valeurs ». Cette tions déjà retenues par les grou« troisième voie » serait proche pes de travail. Tous les pays du « modèle anglo-saxon », avec agréent en effet la nécessité de «certainement» une remise en stopper l'évolution du chômage, cause des « éléments de la prode créer les conditions d'une tection sociale», a affirmé le croissance riche en emplois, de secrétaire général de l'OCDE ne pas remettre en cause des Jean-Claude Paye. A l'inverse, ..politiques économiques axées elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat sur la réduction des déficits aux salariés les plus pauvres, a publics et d'exploiter les pistes souhaité le Canada, qui reste des « emplois du futur » (nouvelles technologies, emplois de sercependant perplexe sur « le sens vices etc). de ce message ». Le directeur général du BIT (Bureau international du Travail) Michel Hansenne, qui participait pour la première fois à une réunion du G7, a appelé de son côté i « un nouveau pacte social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale». Les travailleurs, a-t-il dit, ne doivent pas considérer « la mondialisation comme une perte mais comme quelque chose de positif ». En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT. et la France, est sortie K.O. 3e cette première journée : toute i m p o s i t i o n d ' u n e «clause sociale » dans le accords de com- merce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus. Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pas les normes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale), mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport qui sera remis Fin mai aux minis : tres des Finances de l'OCDE. En fin de compte, ont résumé des responsables canadiens, il reviendra au BIT de veiller à ce que chaque pays améliore sa législation du travail. LE JOURNAL DU CENTRE Nevers, France 02.04.96 LILLE Le G7-emploi en quête d'une « troisième voie » Lille. — La réunion du G7 doit trouver des remides à la montée du chômage et de la pauvreté dans les sept pays développés, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale. «Entre deux modèles», analysait un délégué européen hier, «qui ont finalement échoué» à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner a la fois «la maîtrise des grands équilibres macro-économiques» et «la mise en évidence d'un certain nombre de valeurs». Cette «troisième voie» serait proche du «modèle anglo-saxon», avec «certainement» une remise en cause des «éléments de la protection sociale», a affirmé le secrétaire général de lOCDE, JeanClaude Paye. A Un verse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe sur «le sens de ce message». Le «modèle européen» Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué ses préfé- rences: il a défendu, comme à Turin, un «modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme à la dignité de IHomme. à une tradition de dialogue social» et sur un Etal «garant de la cohésion sociale». «Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, elle l'aggrave», a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra «nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels et historiques», en défendant par exemple «le salaire minimum» en France. Le document final de ce G7-emploi, qui doit être prêt aujourdhui à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des «emplois du futur» (nouvelles technologies, emplois de services etc.). Le directeur général du BIT (Bureau international du Travail) Michel Hansenne. qui participait pour la premiere fois à une réunion du G7. a appelé de son côté à «un nouveau pacte .social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale». Les travailleurs, a-t-il dit. ne doivent pas considérer «la mondialisation comme une perte mais comme quelque chose de positif». En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT et la France, est sortie KO. de cette première journée: toute imposition dune «clause sociale» dans les accords de commerce internationaux a été rejetée par lOCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans 11m médiat, faute de consensus. «Inégalités à l'américaine» Organisations politiques françaises, syndicats et associations de chômeurs ont tenu, hier soir à Lille, leur propre «contre-G7», consacré aux conséquences sociales des politiques libérales, pour y clamer dune seule voix : «les inégalités à l'américaine, non merci !» Ces organisations (Agir contre le chômage. Les Verts. SUD-PTT. Alternative Rouge et Verte. MRAP. SNU1. Union des Femmes Françaises...) ont dénoncé la réunion des dix-neuf ministres des sept pays les plus industrialisés sur l'emploi, hier et aujourdliui a Lille, comme le «sommet de l'exploitation. de la misère, du chômage». «Les dirigeants libéraux, qui n'ont pour credo que la réduction des droits sociaux, ont en tète le modèle des Etats-Unis, avec ses inégalités énormes, sa multitude de petits boulots présentés comme une solution au chômage», mais qui «font vivre des millions d'Américains au-dessous du seuil de pauvreté», ont affirmé les représentants de ces organisations & la tribune de ce contre-G7. réuni dans une salle du centre-ville. «Le capitalisme sauvage» produit «une effroyable misère sociale, un écrasement des faibles par les forts. Cette société qu'on nous dessine, nous n'en voulons pas», ont-ils tranché. «Nous voulons un autre avenir». qui fasse «une place a tous. les individus dans la société», ont-ils ajouté, appelant i «résister» contre «la déréglementation du travail». o» o c 03 u tu 15! ¡i mit ••'"Ml " I Sí <b> § ill!1 fíri O ce LU 3 I! 19$ FORCE OUVRIERE Paris, France 03.04.96 EMELÛI «CONTRE LE CHÔMAGE À L'ÉCHELLE MONDIALE» •"Michel Hansenne, directeur général du Bureau international du travail (BIT), a estimé qu'il incombait aux pays du G7 (groupe des sept pays les plus industrialisés) de «mener la lutte contre le chômage à l'échelle mondiale», dans un rapport remis lundi 1" avril aux ministres du Travail et de l'Economie desdits pays, réunis pendant deux jours à Lille. Pour le directeur du BIT, «il faut adapter les politiques. sociales à la mondialisation de l'économie» mais avec le souci de. «s'orienter vers un nouveau pacte social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale». COMMERCE INTERNATIONAL L'OCDE VA DIRE NON À LA CLAUSE SOCIALE •"L'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) se prononcera contre l'instauration d'une clause sociale dans les règles du commerce international, a indiqué lundi 1" avril à Lille, son Secrétaire général, Jean-Claude Paye. L'OCDE remettra un rapport sur ce sujet aux ministres de ses vingt-six pays membres en mai prochain a indiqué M.Paye. Les pays de l'OCDE, a-t-il ajouté, ont estimé qu'il ne faut pas «entraver les échanges» des pays qui ont des normes sociales très basses. I t TTlonde 04.04.96 France Le G 7 s'oriente vers une politique d'emploi à l'anglo-saxonne « Il faut que les Français acceptent de s'accommoder de plus de flexibilité », déclare Jacques Barrot LILLE Jacques Barrot, ministre des af- vie active ou enfinde carrière. Elle -TUruguty-a été confirmée ; en faires-sociales. Nota devons Itteur,•-intéresse autant les japonais, qui •frtwngfi la* miniTrr- ont demanA chacun sa «troisième voie». expliquer et les preparer à l'assu- redoutent le vieillissement de leur dé à l'OCDE et à l'OlT de pourD'abord décontenancés par la for- mer». Et Jean Arthuis, son col- population active, que les Britan- suivre leurs études. mule lancée par Jacques Chirac à lègue de l'économie et des fi- niques, inquiets de la démotivation Or, si la première n'a pas jusl'ouverture de leuÈxéunion sur nances, ajoutait: «Nous sommes et du faible niveau d'une partie de qu'ici trouvé les effets d'un « duml'emploi, lundi 1" avril, les mi- en économie mondialisée. Il ne faut la jeunesse ouvrière. Une réunion ping social» sur l'économie des nistres des sept pifötes plus indus- pas rêver. Elle s'impose à nous ». Lad'experts sur ces thèmes pourrait pays industrialisés, la seconde trialisés réunis à Lut?avaient réussi « sécurité des chances va remplacer être organisée au Japon. poursuit le mandat déjà confié par mardi après-midi, à la clôture du la sécurité d'emploi », disait de son L'hypothèse tacite est que l'on le « sommet social mondial » de G 7, à se réapproprier un terme qui côté Tiziano Treu. D'autres oppo- parviendra à réduire au minimum Copenhague : assurer la promone recouvrait qu'un refus de prin- saient P«employabilité à vie» à le nombre de personnes qui auront tion des « normes sociales fondacipe du chômage de masse à l'eu- l'emploi à vie. besoin d'un «filetde protection ». mentales à travers le monde » (aboropéenne et de la précarité à Les inquiétudes françaises sur la lition du travail forcé, liberté l'américaine. Les Canadiens affir- L'ACCENT SUR LA FORMATION précarisation ou celles de Robert syndicale, absence de discriminamaient même que cette voie pasMais, pour que le schéma fonc- Reich, le secrétaire américain au tion dans le travail, auxquelles se sait par chez eux, puisque les créa- tionne, il faut en contrepartie qu'il travail, sur les «poor jobs» n'ont rajouterait le travail des enfants). tions . d'emplois étaient y ait vraiment des emplois et que le débouché que sur deux affirma- Le respect de ces normes, que le vigoureuses dans leur pays et la chômage ne soit qu'un bref inter- tions : la nécessité d'«activer» les G 7 souhaite « renforcer », pourrait protection sociale solide... mède. D'où l'acte de foi, le pari systèmes de placement des chô- constituer un test de la volonté de C'est que les ministres avaient pascalien sur les technologies, les meurs, celle de prêter une atten- développement social des pays, en commun des inquiétudes, des activités de services, la promesse tion particulière aux personnes dont on pourrait vérifier régulièreconstats morcelés, plutôt que des de libérer les forces productives, peu qualifiées, en termes de for- ment les progrès, parallèlement au stratégies transposables. « Chacun de faciliter la vie aux PME, de dif- mation et de garantie de revenu, développment de leurs échanges. a sur sa table les ingrédients : la fuser les innovations, et infinede afin que « le travail paie ». Chargées encore d'autres manflexibilité, le dynamisme du libre bien étudier l'ensemble des poliEn revanche, la question la plus . dats d'études (notamment sur l'inmarché, le niveau des rémunéra- tiques budgétaires, fiscales, sala- controversée, celle de la «clause teraction entre politiques éconotions, la protection sociale, etc. Le riales, de sécurité sociale, afin sociale » que certains, surtout en miques et réformes structurelles, problème, c'est le mélange », résu- qu'elles se renforcent mutuelle- France et aux Etats-Unis, souhaite- sur la technologie et l'innovation, mait le ministre italien du travail, ment D'où l'invite, aussi, aux par- raient voir intervenir dans le l'investissement en capital humain, Tiziano Treu. Le directeur général tenaires sociaux à trouver de nou- commerce international, a trouvé la protection des groupes vulnéde l'Organisation internationale du velles formes d'organisation du sa conclusion attendue, passé rables) JïfflLet l'OCDE prennent travail (OIT). Michel Hansenne, travail. l'agacement provoqué par la façon ainsi un nouveau rôle : celui avait le premier exprimé ce relatif D'où surtout l'accent mis sur la un peu voyante dont Jacques d'« experts »économiques et sovisme : « La solution pour chacun formation, « entreprise de toute une Chirac avait relancé un sujet qui ciaux du G 7 dépend de l'équilibre économique et vie », qui apparaît comme la meil- n'était pas à l'ordre du jour de la politique, de la culture, de ce que les leure prévention de l'exclusion du réunion. La libéralisation du Guy Herzlich citoyens peuvent accepter en termes monde du travail à l'entrée de la commerce engagée par le cycle de et Serge Marti de chômage, de restrictions de salaire ou de précarité... » Seuls les Britanniques ont jusqu'au bout réaffirmé sans nuances le dogme de laflexibilitémaximale et de la réglementation minimale: «L'imLE « RELEVÉ de conclusions » tion unique pour résoudre des pro- rations », notamment en direction portant, c'est d'avoir des emplois », approuvé à Lille par les différentes blèmes de nature très différente », des PME et sur « la promotion de affirmait Gillian Shepard, ministre délégations affirme en préambule les pays du G7 se prononcent en l'esprit d'entreprise », soulignant de l'emploi et de l'éducation bri- que « la mondialisation des faveur d'une « croissance plus que « l'investissement dans l'homme tannique. échanges et l'expansion des techno-forte » et d'un partage de la pros- est aussi vital que l'investissement en De la réunion et du relevé de logies de l'in- périté, en donnant un « rôle essen- capital», et donc qu'il faut déveconclusions final émerge néanformation tiel » au secteur privé. lopper la formation professionmoins le sentiment que les pays sont porteuses Cette «croissance vigoureuse, nelle pour tous à tous les âges. européens se dirigent vers plus de de grandes durable et non inflationniste ne Pour prévenir et combattre l'ex«flexibilité» du travail, à la mapromesses et pourra être atteinte que grâce à des clusion, les Sept proposent que les nière anglo-saxonne, et moins de de prospéri- finances publiques saines ». Les réformes fiscales fassent en sorte sécurité qu'aujourd'hui en termes té », mais Sept s'engagent à poursuivre «la que « le travail paie, en particulier d'emploi comme en termes de propeuvent aussi dynamique de libéralisation » du pour les moins favorisés ». De tection sociale ou de niveau de vie, VERBATIM « être perçues commerce mondial, tout en ren- même « dans les pays européens où selon les cas. Pas question de re- comme une source de déstabilisa- forçant « les normes sociales fonda- le coût élevé du coût indirect du tranoncer au credo macro-écono- tion et d'insécurité». «Notre mis- mentales » et en étudiant « les liens vail a fortement contribué à aggramique -!• stabilité monétaire et ré- sion n'est pas d'en freiner le rythme entre ces normes et le commerce in- ver le chômage des moins qualifiés, duction des déficits, jugées ou d'ériger des barrières entre nos ternational», «dans les enceintes les charges sociales pesant sur leurs garantes d'une « croissance saine ». économies, mais au contraire de appropriées», parmi lesquelles fi- emplois devraient être abaissées ». Il Ni de se barricader contre la mon- dessiner le cadre et les politiques qui gure l'Organisation mondiale du faut également songer «à une dialisation. « Ilfaut que les Français permettront de recueillir tous les commerce (OMC). Pour favoriser meilleure efficacité des services puacceptent de desserrer leur ceinturefruits. » Refusant de « choisir entre les «• emplois dufutur », ils insistent blics de l'emploi » et à un meilleur de sécurité et de s'accomoder de l'aggravation du chômage et celle sur la diffusion des technologies «accès des travailleurs les moins plus deflexibilitédes règles du mar-des inégalités de revenus», et ad- nouvelles « qui créent le plus d'em- qualifiés à la formation profession? ché du travail, reconnaissait mettant qu'il n'y a pas « une solu- ploi et offrent les meilleures rémuné-nelle ». Le « relevé de conclusions » de Lille AUTREMENT DIT Lille, France 05.04.96 Michel Hansenne, directeur général du BIT "Il faut adapter les politiques sociales à la mondialisation" Pour la première fois, le Bureau International du Travail (BIT) était invité à collaborer aux travaux du G7. A cette occasion, son directeur, Michel Hansenne, a donné son point de vue sur la mondialisation de l'économie. qui se sont développées après la deuxième guerre mondiale ont eu de plus en plus de mal à faire face à une évolution du marché du travail qui n'avait pas été prévue , notamment à la transformation rapide de la structure de l'emploi et des besoins de qualifications, ainsi qu'à un chômage massif et persistant. Lourdes_sont les conséquences : dégradation des salaires, aggravation des inégalités de revenus, exclusion sociale. "à flux tendus" sans protection vailleurs s'engagent à appuyer ni garantie. D'un point de vue des politiques et des réformes social, ce serait inacceptable. " institutionnelles propres à proMichel Hansenne souhaite plu- mouvoir l'emploi. Il est fondatôt que Kon s'oriente vers un mental que les négociations nouveau pacte social "qui salariales se déroulent de telle concilie les impératifs du mar- manière qu'elles permettent ché et le droit légitime des tra- d'abaisser le niveau d'équilibre vailleurs à la sécurité et à la du chômage sans relancer l'inprotection sociale. (...) si l'en- flation." semble des politiques inspire confiance, et si les employeurs Réforme de la protecet les travailleurs sont acquis à tion sociale l'idée de collaborer, la compétitivité peut être obtenue par la Dans le discours qu'il a tenu coopération et la négociation face au représentants du G7, Pour le directeur du BIT, il plutôt que par le jeu aveugle des Michel Hansenne a affirmé faut relever deux grands défis lois du marché." On sait que que "l'on peut et l'on doit réforsur le plan social. l'idée de ce pacte social n'a mer les systèmes de protection sociale, y compris l'assurance chômage, afin de renforcer l'inf^La mondialisation de l'éco1 citation au travail et à l'emnomie doit-elle être synony- ' " " " H ! — H B UH 'I bauche, sans toucher à leur me de négation des droits fonction essentielle qui est d'offondamentaux des travailleurs frir un filet de sécurité et d'asou, au contraire, doit-elle les surer une redistribution équipromouvoir ?" pose Michel table des revenus. H est possible Hansenne. d'encourager une évolution négociée vers un réaménagement Mondialisation et produ temps de travail : horaires grès technique flexibles, limitation des heures supplémentaires, réduction de la •La mondialisation et le produrée du travail. Il faut imagigrès technique, explique-t-il, ner des mesures incitatives peront, en peu de temps, profonmettant aux entreprises d'emdément transformé le système baucher davantage et d'investir économique. La concurrence plus dans la mise en valeur des •*»• s'est exacerbée, il a fallu proressources humaines. Ces céder à des restructurations mesures, associées à des poliet l'organisation du travail a tiques visant à multiplier les changé, de même que les possibilités deformation permabesoins de qualifications. Or, nente la vie durant, contribuetous ces changements n'ont pas recueilli l'adhésion des "Premièrement, dit-il, il faut ront beaucoup à atténuer le senpas débouché sur une accélé- adapter ¡es politiques sociales à membres du G7. timent d'insécurité des traration de la croissance propre la mondialisation de l'économie. "Pour faire reculer le chômage, vailleurs face aux mutations à assurer la création d'un La pure logique du marché dicte- dit encore le directeur général rapides du marché du travail. " nombre suffisant d'emplois de rait par exemple une flexibilité du BIT, «7 faut que , dans qualité Par ailleurs, les poli- maximale du marché du travail, chaque pays, le gouvernement, tiques sociales et du travail avec une main d'oeuvre utilisées les employeurs et les tra- PARIS-MATCH Paris, France 11.04.96 U ne immense coque de béton recouverte detôlesondulées, coincée entre deux bretelles d'autoroute : c'est dans le bâtiment plutôt sinistre du Palais des congrès de Lille que se sont enfermés pendant deux ¡ours, lundi et mardi, les représentants des sept pays les plus industrialisés au monde pour discuter du douloureux problème de l'emploi. Tout un symbole au cœur d'une région traumatisée par la crise. «Ce G7 du pauvre n'a rien à voir avec les fastes de Versailles a » grands sommets d'antan. Le souffle n'y est pas. C'est seulement une occasion de plus, trouvée par les hauts fonctionnaires, pour se réunir», déplore, déçu, un habitué de ces réunions internationales. Malgré l'importance du sujet traité, les ministres des Finances des Sept ont été les premiers à faire la fine bouche. Les uns après les autres, ils ont poliment décliné l'invitation lancée par Jacques Chirac. Ni l'Allemand Theo Waigel, ni l'Américain Rebort Rubin, ni l'Anajai» Kenneth Clarke, ni l'Italien Lamberto Dini... n'ont fait le voyage de Lille, laissant le grand argentier français, Jean Arthuis, bien seul face à son collègue Jacques Barrot et aux six autres ministres du Travail du G7. PoorJacques Dûment clicipiiré par son conseiller diplomaChirac, ce G7 sur tique Jean -David Levitte, le « sherpa en chef» l'emploi était avant de la conférence de Lille, le président de la tout un «examen de conscience »desRépublique n'a pas voulu relever cette fausse note. Pour Chirac, ce G7 sur l'emploi, dont il a sept Grands. personnellement pris l'initiative, est avant tout un RAR FRANÇOIS IABROUIUERE « examen de conscience ». Il s'agit, pour les sept Grands, de réfléchir sur les effets de b « mondialisation économique » afin de « nourrir les réflexions » du vrai G7 à l'ancienne, celui qui réunira, à Lyon, en juin prochain, les chefs d'Etat et de gouvernement. Les pistes de réflexion n'ont pas manqué, à Lille ! Invité pour la première fois à un G7, Michel Hansenne, le directeur général du B.i.t. (Bureau international du travail), tire la sonnette d'alarme : «De 1979 à 1994, le nombre de chômeurs dans les pays du G7 est passé de 13 à 24 millions, sans compter les 4 millions qui ont renoncé à chercher un emploi et les 15 millions qui travaillent à temps partiel, faute de mieux, s'inquiète-t-il. Les travailleurs les moins rémunérés sont les plus touchés. Il faut une lutte contre le chômage à l'échelle mondiale.» Jean-Claude Paye, secré taire général de l'O.c.d.e. (Organisation de 86 Encore une grand-messe de l'emploi AU G7 DE LILLE, CHIRAC BATAILLE POUR RECONCILIER L'ENTREPRISE ET LE SOCIAL coopération et de développement économiques) est, lui aussi, préoccupé : «La mondialisation est en marche. Aucun pays n'y échappera, assure-t-il. Cela signifie une concurrence de plus en plus aiguë à laquelle les pays industrialisés devront s'adapter. Faute de quoi as deviendront des "Jurassic Parks".» Reste à s'entendre sur les moyens d'action. Faut-il choisir b solution américaine, avec des taux de chômage relativement faibles en contrepartie de prestations sociales peu généreuses et d'une grande précarité de l'emploi ? Ou faut-il se résoudre à b sHuafai européeiine, w ceux qui ont b chance d'avoir un travail demeurent bien protégés par leur statut, au prix d'une explosion du nombre des chômeurs et des exclus ? Chirac ns veut aucun de ces deux modèles. « Sommes-Mu1: rondamnés à choisir enbç U (homage et b précarité?» a-t-il lancé, lundi, aux ministres au G7. Sa préférence va à une « troisième voie», proche de la fameuse « clause sociale » qu'il appelle de ses vœux en Europe, où « l'approche humaine » ferait bon ménage avec b performance économique. Une po- sition qui se rapproche des idées iconoebstes de l'économiste américain Robert Reich, petit par lo taille mais grande vedette du G7 de Lille, actuel ministre du Travail de Bill Clinton. Pour lui, les entreprises ne doivent pas se contenter de réaliser des bénéfices. Elles ont aussi des devoirs envers leur personnel et la communauté. JeanCbude Paye, à l'O.c.d.e., pbide également pour un nouveau «cocktail» plus satisfaisant, mais il pense que la balance penchera plutôt du côté du modèle américain où l'absence de contraintes favorise l'emploi. « La protection sociale coûte trop cher en Europe. Il est à peu près certain qu'elle devra être modifiée », prévient-il. L'O.c.d.e. ne croit pas non plus à la concurrence sauvage des pays en voie de développement. Dans un rapport encore confidentiel, qui sera publié en juin, l'orooiiisme internationa' contredit l'idée selon laquelle les pays asiatiques rafleraient les marchés parce qu'ils n'accordent presque aucune protection sociale. L'O.cd.e. affirme ainsi qu'« il n'y a pas de relation perceptible entre le non-respect des mxTnes socbles dans un pays et une compétitivité anormale de ce pays ». • LE MERIDIONAL Marseille, France 12.04.96 Yvon Chotard, figure emblématique du patronat Resté alerte et vif, Yvon Chotard qui soufflera le mois prochain ses 75 bougies, doit sans doute sa verdeur d'esprit aux nombreuses tâches qu'il continue d'exercer. Celui qui fut pendant près de vingt ans lafigureemblématique du patronat français et qui préside depuis 1990 le conseil d'administration du Bureau international du travail (Bit), a conservé des liens très serrés avec le monde politique. II a d'ailleurs remis, dans la plus grande discrétion, un document de travail au Premier ministre, Alain Juppé, pour préparer le G7 de Lille. Proche de Jacques Chirac, Yvon Chotard ne se fait pourtant guère d'illusion sur son pouvoir de conviction. Son idée d'un "tripartisme à la française", qu'il défend depuis des années, n'est sans doute pas près d'aboutir et il le sait bien. "Il faudra des années pour en arriver là. Mais c'est la régie du jeu. Après coup, il est toujours facile de retracer les évolutions, mais sur le moment même, elles se font si lentement qu'on ne les voit pas toujours arriver". Une sagesse née d'une longue expérience qui lui vaut d'être encore si souvent sollicité. VIR. NIHON KEIZAI SHIMBUN Japan 23.02.95 * v IS SI•Hi IM IC Si m ne S :*: L/ 2« çw ni ;M l.".| re tfÄ »V "^ — IM l£l CO Itt 7 SI TT * I« Y ILO M •y -fe ^ * S si 3 *5 > -lí .«« B ans «s •> till * Ü» S II ILO proposes measures to expand Gf § re« Wim CO economies I " • m « É JE tC ~h SE mu ízm i I 5 árr¿ fifi* lój (Sf Jl/ « O flB *£ j© l'LILLE (ffisao Tonedati) - Mr. Miche f g $ ¡f ^ i | ,f¡ * g ¡ai ti m « W H Hansenne, ILO Director-General, publishes co v¿ aa -s { * . M {£ y> ^- « ESC w. m u * s i, as SE tt ÖD opinion paper prepared for the G| 5> ti an a o as jai ic r Employment Conference to be held i{ g Ä' »g Ç j * * « til na (c A Ä « & « fr"» At V ^ j t j m& T: V> Lille, France, from April 1. The papef g £ g 2 g v Oft argues that inadequate economic growtf g g g j=j g ö n Si tt S£ ÍK -4- f lies at the heart of the employment problems in industrialized countries and proposes to the G7 countries to take expansionary measures of the economy including coordinated lowering of interest rates. Mr. Hansenne will take part in the discussion of the G7 Employment Conference on 1 April. The ILO paper emphasizes that there is room for macroeconomic expansion without a resurgent inflation under the current condition of rather stabilized inflation although unemployment rates are high and investment rates are insufficient. CD á: 7 m m iUi •h te % <0 ill tra tí era * : & 7 — S* K — IC *ois s x « l-il «t fe U si ¿ r « » w -< p j . au» ta /ç « In particular, the paper proposes coordinated lowering of shortterm interest rates and the expansion of expenditures to improve employment problems. However, it states that the financial support should be continued only for the short-term and it is necessary to target the reduction of public debts in the mid-term. The paper suggests that the nominal wages should be increased moderately to secure capital funds and prevent inflation. -p PU iW Sr-í - , o r(,-> i; H > « U ö fiffi Œ ö ffll rsii E: *> w ^ co ta co co ib tu ¡m lh I« ¿z 'kl Tz M r - & &i (à 4ÖC J)ii m m s îa "" m co « fi f •X -m VM rt» i|6 & - . ¿$ Also, ILO published an opinion paper concerning the relationship between the international trade and labour standard in developing countries, which is the main issue in the United States and France. In the paper, the ILO expressed conservative opinion that most ILO member countries are opposed to the idea of imposing the trade sanction to the countries with low level of labour standards through the WTO. ° "3 AÏ te w K- r co J51 NIKKEI Japon 31.03.96 •=ct&8_ ICèA ^ Al-Watan Kuwait Tue. 2 April 1996 J L A (Médlj^JI gil l ' l j j l l_£J j j j jLa_>l J l j «f i l l m J I ¿ulüJlj . ^ j j í j l i j j l ¿Un» »Ijl'«üjdiJ £* j - a L Á ü l J x JsliaJI J ^ l j ¿ jl» J L J j ljj_fcû J-JVI J J J J I t^_i¿jil ^ •* ..'.-• 11 ,-|itft „ t < J * £ j a - j ü j — (/¿Jl ^f-oijJI ^ U l j¿$i\ JUtl JJJ_A ; ' _• ' 7- ¿jjl—U J l (JV-AI J l ^ J y fiA£ <Ul&j * llu ; " bLÂÂj ¿ i l t j j ¿s.yt** J J J ^| ,^-^JLI j l j í i — V I ^ Jlyuîi J L i j .¿jfl 'unII ¿nuil J-AJÜI * l j j j j * j ¿ - » £l2iíl Á-AJS £u.u (J á-tjM^a.1 JJJ ^ ¿um ¿ j_íjU J ^ í ^ ' L)' «f liii'ljjjl « J_Ju ¿-»¿VI Cru ¿ U j L J U U á_usj_i ^ Í_-»LÁj'aUnáJLI ¿ M U A Ü Y I .«¿¿«Jl JJJJI ¿£jAad J i U I ¿>UJI JJJJLI J U <jj±\ • b j j j l j ¿UlLuí ISJMI i+A ¿ft Jo-I— J u i a , ^ J j J l JAÁJI w i ü i ¿I yVuí^^u C ~ ~ " ¿jé * -jl J»LJI ¿as ^ J_1ÍU ¿ U M j l * '«•*- *^"" «« IfJiLÁ Jl > * j J ¡ i—^LJI j l j ¿ J U a J I .« ¿ », mi j ¿*o 1 •! J i 1 ti 1 » I J A I » i'uTi L — J j j j l j L - S ^ l j l z ~" •"'* * j "••••-• Ô—SJj i-JAÜIIj 31 j-> Il In É'IJ . U U i .T il'-ñi U«ai j * * J I J a ¿ ^ i l U o j ¿Y.UU A A I J P U J J ^ I yV U M J J4JÜI j J ' J •'•—' M ¿_JU <Lfcjj«>á J J J j_«*jLA •*• - - j ¿ I V ' I J L I ¿JUJJI L S J M I 4 ^ ! ^ ¿j.-> 111 ¿ t ü Y j - J I ^iñ'i j j J I * • • • • " ÍAjj LúUlj ' '' lu ' j . ' J L*«jj—ij I j J á j ^u Ijjni'i « f i ñ i ^ ' n ¿ H h 1 ! J4JÜI ^ Ji^Ji—V» f Ot ( > ^ ^ yr-í 5 J * L - * I U a f l J ú'-r'hJlj • J ß -• II » I j l * . > ! . * - I "•! - I • ••• ^Xi_¿ j L - a i i l " J U J I J I i ^ * l j j l ¿ju ú j l > j J I ¿ ¿J JS->*I J l j 1 j i •> «-> "J ¿ i — J l -'jJ-T-» / — " j J_ Jl Jljr-i ^-¿-/.¿JUajJI,} J4JÜI «áJLj__t.. j l J_jjo_5 j l Jj—5JI j i ü l JSL-1« » I j j JASS jL-aiîVI JT JJMM <¡L«lil Jx. ¿ l A j 4 llt-nllj ^Uáj J l 1 Yi m 1 i/JJjJ)' ^ L a l ^ l .¿atUia.VI Jijo iLu, -elft'i-> I ü U * ¿ At the Qpeneing Cermnny of G7 Labour and Finance Ministers Meeting Chirac :Globalization of Economy caused Unemployment and Poverty (including parts of Mr. Hansenne's Speach) Mon. 8 April 1996 Al-Watan Jal! JÁ ¿HIIJUJI J J¿ £l£j! : ^ a j Lk \ù J ^ ¿UL Au feliull J¡ all j¿i ¿j_.j_üi ^ á _ j j j j i J*JÜI - _ * Ü Í * j . ! « j»—i ¿i j j . ¿ l rij ö.ia-UI ¿it-iVyîi^ Ó Ü Í U L I I y * ¿SUI y \ A -Juli J - A j * *iUI J ¡ j ù t >-*•-? J»- L $ - » ' iS-^*¿ ¿jjLwaiil O l — l - u . Jl ia.UJI J_SI j - J j ï i l l ¿I i l i L i u ¡jàjt «Ti V j «f Jf I *"i-J VI ¿il ml j m II *—• j j l ^ - i i ¿JLudl J j j - a - f l } ¿ u i V i l l - - j x i J I J * > - S / J I ¿_>_jl_â Jl ¿V^IVI j . » IfJ XdA j - l l £jâ-U » j L i i t L j ¿•km j i y; JA. J > J S J i jS ¿ l í > . i ¿«-->'j-- .iiUaJi i • gl Ig-U) *l_a» il_)J T • • *• ' - • " <Ljlj_U i u i l j j O J A I J j J I y i j U jijï* 4—LLII j / j JUtsVI 6 * OUI '^ J l i M l »Vi* ^*¿*-» j ' j i ^ r 1 *-.}-»-- i U t (j^-ijUi Jj^oaJI j j j -—b ¿b ¿il tlml Lúj i j i U ó j J j ¿ b j u ^ Í J V I oaJI j - i i U I (¡} T • J¿a£ V j J » U J ¿il j U I J * . JjoJI aJA j ¿IAUIJJI ¿illnlnill U.¿a¿ (JJI J,JAÎU JjVI -J-SJU J j ^ l ' ^ ^ V I «J-SÜJI j l &-» J l _ ¿ l j ^^uO.1 ,j¿l¿¿¿l Ç ù U Jl J L J M I i l U t wLwl «¿là jj¿JljlJ^ «jl-'ill'tf jfc-Jtl(jölÜJIjSjJSÚ(¿¡uUI 4_ÀijJI ¿JsLJ.1 Jfc ¿il »IT II ¿-J j > i ¿ J l j t «^(-¿¿j * - -~'j J •'•'-j ¿il ml lin J j-a^*, f J _ t J ~ f • - • " j V JiJI ¿ul-aSyi ¿iLuiLuJI j ltfJJJ ja-; >í' j>B-JI »LJbu j l ¿iJl i_iftUiaIvi J - t l j - a i lj¿S VLJ u-Ui j j t ¡ i j Jl tf jl U. tf j j i l l iitUuaJI Jj'jjl £ ¿J.UJI .Lu^J^ttUI^Aoi^l^^dlBUJI j l yuíl l ü i j&JI »UJVI ¿UlfjJ ç£JJJ jfiSJU j l i J i£j->Ull Jljtl j l «ulijl ¿IOSI U U I J J J C ¿ u t l ¿-£-11 hkliñ'i ai ¿^DJIcíJjiJI «T j f l'unll JjaJI $ JAVÍI j t j j j i . \ r ¿."¿¿jjlj SjçÀïï L-.U. jJLt J ...4 ^11JMÀ. .¿¿>\X\ fkUJI JIslA j ^ I l . T t >aki J M ^ V^ jkU J b U ,J J*l_t ¿¡U^U i j l j_¿>l JJJÄÜI j l SliLi jLyst j ^ J-*V> fHt^iJ-Ü * -jjVi jtLäiJI Jl I j U J J j xJI «J-4 Jl ùjjàÀt J * U j > o i * > « l i $ j i u ü j J * J>*»aJI 01 ¿ii j j l JS J»*U «Ajljxuul <Áj ¿liyí u¿»xl J M Ü I JjJ-ll j l líJXJ j j ' r t j II j-SJj .i_u»jáil o^J I*I -ij'il fJUJI jUÜ» j . ' ü U I ,J \ i > A J fL^Ü ¡ j - J I i i t l l - k l l ¿iu_uáji¿ JI^I J-. ^t-jJi gLäyi ^-ui'-u^ij ^ i • Je.j ifUa-ll J I J m'ill ¿J^IJ ijio'i Js. jj->"ii.i"ij j l _ i d _ l j"ji_¿ j j ¿_ia. j ü J I CiIjUSi-yi (>—• ÜUI J.I>-JJ IjuS V-í ^ V ^JJI ¿ u U û i V I ¿iU-Lu-JI G7 represents 14% of world population and produce two thirds of products and services Badawi : 85% Increase in Unemployment in Industrial Countries during 15 yeard CO I«Bf 0 to CD ^ . w ^ ^ * > P !f —l 0 0 CJ O . fB tu o « « S « • = . * ü o-J.c y •* Ü ts m > , ? E o 00 CA CO _Q CO CO £ CA CO IlSvfe- C U B o -O E Ü P 1> C i « O r¡ " O r=--o « : 2 es ca—> > « O o CO C fe w 5 <F- "D «a a.S2 111 y CO SE S * o g> ö o I_ CO O a ** =_- es •C r C o — U O O U _1 ~ "So l- •5^ - ' S - O u g 5 o« S 3 3 3a C 0> <« t3 3 ou cl g =reO oul dou : > c D ta U E <2 es o u .2 •Sg'" - £y H H - J , 2 <g* S .5 -o # 3 cu u U C C C •O .2 = c U •= Si » - C »• «i ? w: u •= §2 •= «• o ó." S E.S-5 u ta — va V ^ c ej p/1 (fl = 2 -s h u 2 x: ~ " o o «J O > m es w ¡fi — 00 E H la" £. — íl V II 5£ u «•i • íl </; ta § 5 3 O w u2 5 II E.2 c o O E-a — >, ¡¡ g „| s I U SP C a «: 3 « I >. u = ta •8 3 c o- G . • — C3 °E >, n-J 8 o.5 P l =•= (53c *>< *~ 8 E JÍT3 966L'siiddv'Avasani op'— E-o-s ta >>.E-o2J£-g S3UIU#WUU 1IVMÍ1X C D — •iw^ 61 ta • O l"~ l> > <n ¡5 E.E 3SC Sí § O :=5 - h u -O ü _ u TO • •5 O G o K o E u O — 3 O J3 t3 — CI CS is j its falsi LUXEMBURGER WORT Luxemburg 02.04.96 NED. STAATSCOURANT Den Haag, 02.04.96 NEDERLAND G-7 blijft verdeeld over creëren werkgelegenheid l ¿n onze correspondent Brüssel - De geïndustrialiseerde wereld heeft geen eensluidend medicijn om het probleem van de werkgelegenheid aan te pakken. Dat bleek op 1 april weer eens tijdens de eerste dag van het tweedaagse ministerièle G-7-beraad (Duitsland, Frankrijk, Groot-Brittannië, Italie, Canada, Verenigde Staten en Japan) in Lille, waar president Chirac een tussenweg voorstelde tussen het Europese model en het Amerikaarise model. Het eerste model biedt meer sociale zekerheid, maar schept minder bañen, terwijl het Amerikaanse model meer werkgelegenheid creëert, maar minder sociale zekerheid biedt. Voorzitter Michel Hansenne van de Internationale Arbeidsorganisatie (ILO) waarschuwde tegen het te lichtvaardig praten over het afslanken van de sociale structuur, omdat dit gemakkelijk tot 'nieuwe ongelijkheid' kan leiden. President Chirac ¿uggereerde in zijn openingstoespraak eerbiêdiging van een 'sociale clausule' bij de handel met landen in de derde wereld, waar de sociale rechten niet altijd volgens de Westerse opvattingen worden geïnterpreteerd. Chirac vindt dat bijvoorbeeld kinderarbeid rigoreus moet worden afgewezen. Secretaris-generaal Jean-Claude Paye van de Organisatie voor Economische Samenwerking en Ontwikkeling (OESO) verwees naar een Studie van zijn organisatie. Daaruit zou blijken dat zulke factoren geen blijvend concurrentievoordeel opleveren voor derde-wereld-landen. Dé Duitse minister van economische zaken Rexrodt pleitte tenslotte voor het afschaffen van wettelijke minimumlonen. Als dat niet gebeult, is het creëren van nieuwe banen volgens de bewradsman niet meer te financieren. NRC HANDELSBLAD 02O04er96am' N120™-*™ Eindè modellenstrijd op top van G-7 over werkloosheid in Lille Ideologische tegenstellingen vervagen Door ooze rédacteur FERRY VERSTEEG LILLE, 2 APRIL. Wie de toespraken aanhoort en leest die vertegenwoordigers van de G-7-club van grote geïndustrialiseerde landen afsteken tijdens hun 'banentop' in het Franse Lille kan zieh verbazen over het vervagen van veel onderlinge tegenstellingen. Niet lang geleden overheerste nog de polarisatie tussen de voorstanders van het Angelsaksische en het continentaal-Europese of Rijnlandse model. De 'Angelsaksen' gingen prat op hun grote marktvrijheden en de beperkte overheidsrol, wat aanzienlijk minder werkloosheid opleverde dan in West-Europa. Al betekende dat aan de onderkant van de An;elsaksische arbeidsmarkt lagere onen of zelfs armoedelonen. f De 'Rijnlanders' waren trots op hun veel behaaglijker sociale markteconomie en op de omvangrijke sociale vangnetten gespannen door hun actieve overheden. Wat aanzienlijk meer werkloosheid betekende, maar zonder een uitslaand armoedeprobleem, zoals met name in de Verenigde Staten. Deze wederzijdse trots op eigen verrichtingen lijkt vnjwel verdwenen. Dat is niet verbazingwekkend. In de Verenigde Staten zijn Pat Buchanans kansen op de Republikeinse presidentsnominatie nu verkeken. Maar campagnes 'à la Buchanan' die worden gevoed door de woede over de steeds lagere levensstandaard van veel werkende Amerikanen worden alleen maar kansrijker. Tegelijkertijd verbleekt in Europa het superioriteitsgevoel waarmee de sociale verzorgingsstaat lange tijd werd verdedigd. Extreem hoge werkloosheidscijfers, ook in nietrecessieve tijden, dwingen daartoe. „Hier is de status van werk beschermd, maar is de werkloosheid hoog", zei president Jacques Chirac gisteren in zijn openingsrede in Lille. „Aan de andere kant van de Atlantische Oceaan ligt de werkloosheid lager, maar wordt werk onzekerder en minder betaald. Zijn wii veroordeeld te kiezen tussen deze alternatieven?" Volgens de Franse leider is dat een onmogelijke keuze en staan de conferentiegangers in Lille voor een klemmende taak: het definieren van 'een derde weg'. Wat dat laatste betreft zal de Amerikaanse minister van Ar- Verklede vakbondsvertegenwoordigers demonstreerden gisteren tijdens de werkgelegenheidstop in Lille (Foto AP) beid, Robert Reich, het hartgrondig eens zijn met Chirac. De Amerikaanse minister verscheen gisteren in Lille in gezelschap van. zijn handelscollega Ron Brown en van presidentieel adviseur Joseph Stiglitz. Reich gaf op 6 maart in de Financial Times een fraaie schets van zijn opvattingen. De opkomst van nieuwe informatie- en communicatietechnologie en van de globalisering van handel en investeringen, twee Processen die elkaar wederzijds versterken, breken zijns inziens de traditionele sociaal-economische orde open. Het resultaat is niet minder maar meer banen, maar tegelijkertijd 'een breuklijn' in banenland: aan de ene kant beterbetaalde banen die nieuwe informatiekennis vragen en anderzijds slechtbetaalde banen die weinig kennis en bekwaamheden vereisen. Wie niet kan of wil omschakelen/bijscholen enz. komt dus aan de verkeerde kant van deze breuklijn terecht. In Amerika betekent dat meestal wel een baan, maar een lagerbe taalde. NRC HANDELSBLAD G7 Westen beleeft 'verrijkende mutatie' VER voLG van pagina 1 De tweede grote verandering die met de vorige in de pas loopt, is volgens Reich de desintegrare van het impliciete 'sociale contract' volgens welk werkgevers zorgvuldig de belangen afwegen van hun aandeelhouders, werknemers en de gemeenschappen waarin zij werken. Door deregulering, liberalisering en globalisering is de concurrentie nationaal en internationaal zo verhevigd dat werkgevers zieh gedwongen voelen zieh voomamelijk te concentreren op het aandeelhoudersbelang. Doen zij dat niet dan wijken investeerders snel uit naar elders. De cotnbinatie van globalisering en toegenomen informatier technologie biedt daartoe volop mogelijkheden. Robert Reichs oplossing: de overheid moet meer geld steken in training en het opvoeren van ken» nis; en het bedrijfsleven moet via gerichte belastingmaatregelen tot hetzelfde worden gedwongen. „Het zakenleven heeft prikkels nodig om dingen te doen die niet noodzakelijk het belang van de aandeelhouders dienen, maar wel dat van de maatschappij als geheel." President Chirac koerste gisteren vanuit de Europese invalshoek naar een zelfde middenterrein, waarbij hij de volgende prioriteiten stelde: beperk de overheidsuitgaven/tekorten om zo meer ruimte te scheppen voor particulière investeringen en daarmee voor werkgelegenheid; stimuleer waar mogelijk verdere ontwikkeling van informatie- en communicatietechnologie waar onze toekomst aan werkgelegenheid ligt; verhoog voortdurend het kennisniveau van werknemers; en verbeter de situatie van werknemers die om welke reden dan ook ongeschoold blijven. Chirac: ITDat is een gemeenschappelijke zorg voor al onze landen, of zij nu wor, den getroffen door werkloosheid of door onzekere en laag betaalde arbeid." Op dat laatste punt ziet Chirac drie remedies: het vertagen van de arbeidskosten van ongeschoolden, niet door hun minimumlonen aan te tasten maar de sociale bijdragen te verminderen; sociale-zekerheidsbijdragen meer richten op het subsidiëren van werk dan op het niets-doen; het verminderen van de prikkel om werkloos te blijven door. het verschil tussen uitkering en minimumloon te vergroten. Directeur-generaal Michel Hansenne van de Internationale Arbeidsorganisatie (ILO) pleitte gisteren in Lille voor handhaving van fundaméntele werknemersrechten als men tenminste wil dat de spanningen die onvermijdelijk gepaard gaan met de opmars van een geïntegreerde, marktgerichte wereldeconomie door de arbeidende bevolking worden geaeeepteerd. Hij ontkende dat uitbreiding van de handel met de lage-lonenwereld een neerwaartse druk zal uitoefenen op de loonniveaus in de rijke wereld. „De handel met die wereld blijft relatief bescheiden en de gei'ndustrialiseerde landen voeren verreweg de meeste handel met elkaar." Technologische veranderingen wijzigen de struetuur van het werk en vragen aanpassingen maar zijn, volgens Hansenne, evenmin een .jobkiller". „Integendeel, het zijn de locomotieven van toekomstige groei en werkschepping." Jean-Claude Paye, secretaris-generaal van de Organisatie van Eco- nomische Samenwerking en Ontwikkeling (OESO) presenteerde in Lille het rapport 'Techonologie, produktiviteit en werkschepping', dat is vervaardigd op verzoek van de eerste G7-banentop in 1994 in Detroit. De voornaamste aanbeveling van de uit 1994 daterende OESOstudie 'Jobs-study' — het verbeteren van het funetioneren van de arbeidsmarkt — blijft volgens Paye onverkort staan. Maar de belangrijkste aanbeveling in de nieuwe Studie gaat verder, namelijk „het stimuleren van produktiveit en groei door toenemende kennis, intensieve economische activiteiten, met behoud van sociale cohesie." Wat dat laatste betreft wees Paye op „het gevaar van een nieuwe tweedeling tussen info-connected haves en info-excluded havenots, die zou leiden tot sociale uitsluiting van de laatsten. De overheid heeft de verantwoordelijkheid ervoor te zorgen dat zij de basiskennis kunnen verwerven die vereist is voor het vinden van een baan en het genieten van een minimaal benodigde levensstandaard. President Chirac vond het gisteren overigens nodig de conferentiegangers erop te attenderen dat het woord 'crisis' tegenwoordig aan inflatie onderhevig is. „Is dat woord wel van toepassing nu de wereldeconomie twintig jaar lang gemiddeld 2,5 procent per jaar is gegroeid? In feite leven wij in een période van verrijkende mutatie, op zoek naar een nieuw evenwicht. De negentiende eeuw werd getekend door de industríele revolutie. Toen volgden de industríele massaproduktie en de opkomst van de dienstensector die zorgden voor volledige werkgelegenheid in onze landen. Vandaag begint de globalisering. Als wij die tot een succès willen maken, als wij die willen vormen in plaats van eronder te lijden, moeten wij ons aanpassen aan veranderingen zonder onze cultúrele en historische modeilen op te geven." DE VOLKSKRANT Amsterdam, 02.04.96 NEDERLAND ÛINSDAG2rtPRIL1996 Aanpak werkloosheid verdeeltrijkelanden Van onze economische redactie LILLE De geindustrialiseerde wereld moet een middenweg zien te vinden tussen flexibel werken 'op zijn Amerikaans' en de sociale welvaartsstaat, zoals Europa die kent. Met deze oproep opende de Franse president Chirac gisteren in Lille de tweedaagse topconferentie van de zeven grootste industrielanden over de aanhoudende werkloosheid. Volgens Chirac zijn de lidstaten geobsedeerd door de vraag hoe ze hun 22 miljoen werklozen weer aan het werk kunnen krijgen. Daarbij moeten ze zoeken naar een 'mix' van de vrije markteconomie van de Anglo-Amerikaanse landen en het ingrijpen van de overheden in continentaal Europa. De secretaris-generaal van de Organisatie voor economische samenwerking en ontwikkeling (Oeso), Jean-Claude Paye, erkende dat geen van beide modelten ideaal is. Toch ziet hij meer in de Amerikaans-Britse aanpak dan de elders in Europa gevolgde. Dit sterkte de Amerikaanse minister van werkgelegenheid, Ron Brown. De VS hebben de afgelopen drie jaar 8,5 miljoen bañen gecreëerd. De internationale arbeidsorganisatie ILO bestempelde het terugdringen van sociale voorzieningen, die de economieën in Europa zoveel geld kosten, echter als 'gevaarlijk'. ILO-topman Michel Hansenne waarschuwde dat dit kan leiden tot ondraaglijke onzekerheid voor werknemers, dat het de ongelijkheid vergroot en dat het een bron is onmogelijk te betalen, aldus de kan worden van sociale haat. Ook voor Duitsland, waar de éco- minister. Chirac verwacht dat de wereldnomie nog maar heel traag groeit en de werkloosheid op een record is economie blijft groeien. Hij vindt gekomen, vormt een veramerikani- dat iedereen daar de vruchten van sering van de arbeidsmarkt geen op- moet plukken. Zijn voorspellingen lossing. Minister van Economische staan in schril contrast met neerZaken Günther Rexrodt zei dat zijn waartse bijstelling van de groeiraland wel wat kan leren van Ameri- mingen van de Oeso. Volgens Paye ka, maar nooit de mentaliteit zou zijn de bij zijn organisatie aangeslokunnen ovememen waarbij mensen ten 26 industrielanden dit halfjaar op het ene moment worden aange- goed voor 1,5 procent groei en voor nomen en het volgende moment 2,5 procent in de tweede helft van 1995. In december ging hij nog uit kunnen worden ontslagen. Dat neemt niet weg dat Duitsland van respectievelijk 2,6 en 2,9 prowel brood ziet in flexibelere ar- cent groei. De G-7-landen, de VS, Grootbeidsverhoudingen. Rexrodt pleitte voor een discussie over de wortel Brittannie, Japan, Italie, Canada, van het werkloosheidprobleem in Frankrijk en Duitsland, hebben ieplaats van 'gebeuzel' over de Symp- der hun ministers van economische tomen. Hij wil vooral meer flexibele ' zaken of van werkgelegenheid gestuurd naar de top in Lille. Aanvancao's. Rexrodt sprak zieh in tegenstel- kelijk hadden de delegaties echter ling tot Chirac uit voor afschaffing zwaarder zullen zijn. Voor Duitsland stond minister van het minimumloon. Het zonder meer subsidiëren van nieuwe banen van Financien Theo Waigel op de lijst van genodigden. Die bleef echter weg, net als zijn G-7-collega's Uitbuiting van arbeiders loont niet die door Chirac waren uitgenodigd. want machines zijn goedkoper. Hun afwezigheid doet afbreuk aan Dankzij de technologische vooruit- de banentop, waarmee de Franse gang Staat de wereld een tijdperk president het werkloosheidprovan grote economische groei te bleem wilde opwaarderen. 'Dat wachten, denkt Oeso-topman Jean- toont hun minachting voor de werkClaude Paye. Deze groei zal iedereen gelegenheid', sneerde de loco-burten goede komen, ook de kinderen gemeester van Lille, Martine Aubry die in Derde Wereld-Ianden worden die onder wijlen president Mitterultgebuit ten gerieve van de wester- rand minister van Sociale Zaken se consument. De Oeso heeft geen was. relatie kunnen vinden tussen de Twee jaar na de eerste banentop coneurrentiekracht van een land en in Detroit, Staat Lille symbool voor uitbuiting. Daarom zouden handels- van neergang. De Noord-Franse saneties tegen deze landen geen zin stad wordt gekweld door werklooshebben, aldus de Oeso. heid en criminaliteit. SUISSE 29.03.96 JOURNAL DE GENEVE t'l (JilZClK; (le (¿IIISÍNIMC .•-•. it Quorioii« suibsi r iveii K i m i n i n o i t i i Le Conseil d'administration du BIT établit ses priorités Le Bureau international du travail sera présent au Sommet du Gy à Lille. L e Conseil d'administration du BIT (Bureau international du travail) a terminé hier sa session de printemps en adoptant l'essentiel des orientations stratégiques proposées par le groupe gouvernemental. En plus de nombreuses réformes sur les méthodes de travail de l'organisation, dont le processus budgétaire, le Conseil souhaite restructurer son département de l'emploi afin d'étudier, pays par pays, la situation de l'emploi, les réformes possibles, les appuis disponibles. En somme, l'Organisation internationale du travail ferait dans le domaine qui lui est propre ce que l'OCDE fait chaque année en analysant sans complaisance les performances économiques des pays membres. Cette tâche serait conduite en étroite collaboration avec d'autres institutions internationales, telles l'OMC (Organisation mondiale du commerce) qui examine les politiques commerciales nationales. Présent lors de la réunion du Gl cet été à Lille, le BIT y plaide ra pour un «plan de croissance mondiale», demandant aux parte- naires sociaux de «maintenir un équilibre entre les augmentations de salaire et les bénéfices», réduire les taux d'intérêt, diminuer les dettes publiques, dépenser de l'argent pour combattre le chômage. Voilà l'essentiel du message qui sera présenté aux grandes puissances industrielles. D est probable que Jacques Chirac, président de la République française, soit l'hôte d'honneur de la Conférence mondiale du travail à Genève en juin. En décembre, le BIT sera présent à la Conférence ministérielle de Singapour où les pays membres de l'OMC se réuniront pour la première fois depuis la naissance de la nouvelle organisation. C'est lui - et non l'OMC qui présentera le volet social des échanges mondiaux. A cette fin. le Conseil souhaite que le plus grand nombre de pays possible ait alors ratifié les Conventions fondamentales qui se rapportent aux Droits de l'homme. Ceci concerne aussi la Suisse qui tarde à ratifier la Convention 98 sur la négociation collective. P.-E. Dentan I Suisse 30.03.96 G7 TREFFEN ARBEITSLOSIGKEIT VORSCHAU G7 berät über Bekämpfung der Arbeitslosigkeit Schweiz, üepeschenagentur 3001 BERN Vorschau = Lille, 30. März (sda/Reuter) Die Wirtschafts-, Arbeits- und Finanzminister der sieben führenden Industrienationen (G7) wollen am kommenden Montag und Dienstag in der französischen Lille über Massnahmen zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit beraten. Ein Schwerpunkt gilt den Arbeitsplätzen der Zukunft. Ein weiteres zentrales Thema wird die Rolle der Geld-, Fiskalund Strukturpolitik sein. Ausserdem werden die Probleme benachteiligter Gruppen wie der Jugendlichen und Langzeitarbeitslosen besprochen. SA 30 HRZ 1996 0 3 1 «In Lille steht nicht nur die Verbesserung der gesamtwirtschaftlichen Bedingungen für mehr Wachstum zur Diskussion. Es geht vielmehr insbesondere um die strukturellen Ursachen der Arbeitslosigkeit», sagte der Deutsche Wirtschaftsminister, Günther Rexrodt. Ziel ist Erfahrungsaustausch Bereits auf der ersten Beschäftigungskonferenz im Detroit im März 1994 sei deutlich geworden, dass die Ursachen der Arbeitslosigkeit in allen G7-Ländern einander glichen, so Rexrodt. Ziel der Konferenz in Lille ist ein Erfahrungs- und Meinungsaustausch über die seit 1994 betriebene Beschäftigungspolitik sowie die in den G7-Ländern geplanten — Massnahmen. Auf die Konferenz eingeladen sind auch der Generalsekretär der Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (OECD), Jean-Claude Paye, und der Generaldirektor der Internationalen Arbeitsorganisation ÇILO), Michel Hansenne. Der Siebenergruppe gehören die USA, Deutschland, Grossbritannien, Frankreich, Italien, Japan und Kanada an. (SDA-ATS\/ry/int c4fra ecpc ecpt reg) 301220 mar 96 Xjournal Schweitzer Internet zeitung 3860 Meringen, Suisse 02.04.96 BIT-BERICHT ZUM ARBEITSMARKT: Das mangelnde Wirtschaftswachstum in den letzten 20 Jahren ist der Hauptgrund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt in den Industriestaaten. Zu diesem Schluss kommt eine Studie des Internationalen Arbeitsamtes (BIT), die auf die Zusammenkunft der G-7-Länder in Lille hin veröffentlicht worden ist. •8&.g; mes as " á ni — g C ~H .S en ÇJ •3 ? 3 g S iei| 1 S 111; H il Sil S I Suisse 01.04.96 •iMcnoN oí uuMMNc CM or MONTTUT T I I W T IAUMNNI. TIL -on. i n is >• • '«• 01 n m >i n •irwcTiot ot cixtvi pui or L ><>ouiiuu to c * su« i ; n ciNrvc n. - I L -OJI: I Ï : m i* • >ti'0ji> 3>i n n «OtMMItlUTION n *IONN(M|Nf$ CM Of "ONTill* '•• 100' L»US»"««l. I[u 'Oil. «I« 1>M I U 1031' 131 1' I I WRM SUSSE ET ElR0?EE\ ECONOMIE LE NOUVEAU QUOTIDIEN A Lille, les pays industrialisés veulent fixer les regles du jeu de l'économie Le Bureau international du travail, pour la premièrefois convié à une réunion du G7, veut donner un contenu social à l'économie. La tâche sera rude. PIERRE HAZAN L e sommet sur l'emploi qui réunit, aujourd'hui et demain à Lille, les sept pays les plus industrialisés (G7) va tenter de concilier la mondialisation du commerce et le développement social. En l'espace de quinze ans, le commerce mondial a été multiplié par trois, les droits de douane ont été virtuellement éliminés et les zones de libre-échange se sont développées en Amérique et en Europe. A l'initiative de la France, le Bureau international du travail (BIT) a été associé pour la première fois à la préparation de ce sommet. L'événement est significatif. Au moment où l'Europe compte ses 18 millions de chômeurs et que 30 millions d'Américains ont un travail salarié et vivent en dessous du seuil de pauvreté, les pays du G7 veulent esquisser un modèle de capitalisme à visage humain dans le cadre de l'explosion du commerce international. L'intervention du BIT, apôtre depuis un demi-siècle d'une approche tripartite (Etats-patronat-syndicat) de l'économie, doit servir de boite à outils idéologique pour instaurer des règles du jeu minimales afin de contrecarrer «le dumping social» qui favorise les délocalisations d'entreprises et poussent au déman- tèlement de la protection sociale. Jacques Barrot, le ministre français du Travail, explique: «Nous devons donner une dimension sociale au travail.» Mais ce slogan masque la bataille déjà ancienne de l'instauration d'une clause sociale, qui imposerait des normes sociales minimales aux pays en développement. Jusqu'à présent, l'affrontement était stérile entre partisans de la clause sociale et ses adversaires, essentiellement la Chine et les pays du Sud-Est asiatique, qui estiment qu'elle n'est qu'un instrument protectionniste des pays riches qui veulent les priver de l'atout d'une main d'œuvre bon marché. // existe des droits fondamentaux reconnus comme tels et qui ne sont pas négociables «Au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les pays riches ont compris que la clause sociale est morte et enterrée», note un expert. Le gouvernement français, sans doute par l'entremise d'Yvon Chotard, vieux cacique du patronat et président du conseil d'adminis- tration du BIT, s'est rendu compte que l'organisation internationale du travail pouvait servir à ressusciter la clause sociale, de manière moins conflictuelle et sans doute plus efficace. Les Américains ont été séduits et seuls les Britanniques ont traîné des pieds à inviter le BIT à Lille. consisterait à terme à imposer des mécanismes de surveillance, voire de sanctions. Car aux yeux des stratèges du Bureau international du travail, il est possible d'établir le caractère obligatoire de ces droits fondamentaux, même en l'absence de ratification de chacune de ces conventions. En effet, le BIT a concocté une U suffirait de les considérer nouvelle stratégie, dont les grandes lignes ont été énoncées comme faisant partie des obligapar son directeur Michel Han- tions inhérentes à la qualité de senne, à la conférence de Wilton membre du BIT. Du reste, le Park le 6 mars 1996. L'idée de conseil d'administration du BIT base consiste à s'appuyer sur le est en train d'examiner comfait qu'il y a des droits fonda- ment il pourrait étendre les promentaux non négociables et re- cédures liées à la protection de connus comme tels par la com- la liberté syndicale, à la question munauté internationale: l'inter- du travail forcé et de la non-disdiction de l'esclavage, la non- crimination raciale et sexuelle. discrimination raciale et sexuelLa question est de savoir dans le à l'emploi, la liberté syndicale et le droit à la négociation col- quelle mesure, cette stratégie lective, ainsi que l'interdiction sociale du BIT présentée ce mades formes les plus odieuses du tin au G7 par Michel Hansenne va porter ses fruits. Force est de travail des enfants. reconnaître que les Etats-Unis et En tout, cinq droits fondamen- la Grande-Bretagne, qui ont été taux qui forment un consensus le plus loin dans le démantèlede base. «L'étape suivante, ex- ment de la protection sociale, plique un stratège du BIT, est ont réussi à limiter le chômage d'isoler dans le cadre multilaté- (respectivement 5% et 7,9% de ral les pays qui ne respectent chômage dans ces deux pays), pas ces règles du jeu minimales: alors que les modèles français et la Chine surtout, mais aussi cer- allemand marquent le pas. tains pays asiatiques, l'Arabie On le voit, la tâche du sommet Saoudite, les monarchies du Goldu G7 à Lille est loin d'être fe...» simple, si les pays industrialisés Après avoir décidé des règles veulent donner une dimension du jeu, montré du doigt les mau- sociale à l'économie internatiovais éléments, la dernière étape nale, comme Us le proclament, 0 g =3 TS CO £ -4-3 CO 'S CO o o i CO eö O, 1"g ce -o CD C3 CD 'OS -4-9 e o B CD O -2 Ci -a CD .03 C« CD co" CD O C eö £co CD -4-3 'S '£ CD CO Cl Suisse 02.04.96 JOURNAL DE GENEVE el (iazcllcde IÍIIISÍIIIIH;l l t l l l i t l O l l i l H I H I I'tilllllCI L'OCDE écarte l'idée d'une clause sodale En marge de la réunion du G7 sur l'emploi, l'organisation affirme ne pas vouloir sanctionner les pays qui ne respectent pas les normes minimales en matière de droit du travail L % Organisation de coopéra' tion et de développement économiques (OCDE) re' jette l'idée d'une clause sociale dans le commerce international, sanctionnant les pays qui ne respectent pas les normes minimales en matière de droit du travail. L'organisation ne voit aucun rapport entre le non-respect des normes sociales et la compétitivité des pays concernés. L'idée d'une «clause sociale» ne figurera pas dans le rapport que l'OCDE remettra aux ministres des Finances des 26 pays membres de l'organisation internationale qui se réunissent à Paris àfinmai. Comme indiqué lun- di à Lille (France) par Jean-Claude Paye, secrétaire général de l'organisation, en marge des réunions du G7 emploi, l'OCDE se limitera dans son rapport à un plaidoyer pour le «respect» des normes de l'Organisation internationale du travail (OIT). En ouverture des réunions de Lille, le président français Jacques Chirac a également invité les acteurs économiques et financiers des sept pays à explorer une «troisième voie» entre celle de l'Europe et des Etats-Unis. Il a expliqué qu'en Europe, «la protection sociale est plus étendue mais l'emploi moins dynamique». En Amérique en re- vanche, "au prix de «prestations croissance économique oour résociales moins généreuses», «K sorber le nombre'de Chômeurs. progression de l'emploi est plus On en compté actuellement 24 millions dans les pays du G7, seforte». Jean-Claude Paye a estimé que lon leBJX D'après son rapport des éléments dans la protection pubUeTundi, «le taux élevé et persociale de l'Europe continentale sistant du chômage (...) dans les vont certainement être remis en pays du G7 résulte essentiellecause. Le secrétaire général de ment d'une demande globale inl'OCDE a déploré certains «effets suffisante». Le_ BU minimise pervers» dans le système fiscal d'autres canses du chômage, des pays de l'Europe occidentale •^ömme le progrès tprhpiqnp ft qui «découragent» les chômeurs Ta délocalisation. de retravailler. T'est la seconde fois que le D'autres organismes invités, Groupe des Sept se réunit pour comme la Commission euro- parler exclusivement de l'emploi. péenne ou le Bureau internatio- Le premier G7-emploi avait eu nal du travail (BIT), comptent lieu à Detroit (Etats-Unis) en toujours, essentiellement sur la 1994. (Agences) L'OCDE rejette l'idée d'une clause sociale L'organisme ne voit aucun lien entre les normes sociales et la compétitivité. 5 OCDE rejette l'idée d'une . que l'OCDE remettra aux miclause sociale dans le com- nistres des Finances des 2 6 pays merce international, sanc- membres. Comme indiqué hier à tionnant les pays qui ne respec- Lille par Jean-Claude Paye, secrétent pas les normes minimales e n taire général de l'organisation, en matière de droit du travail. L'ormarge des réunions du G7 emploi, ganisation ne voit aucun rapport entre le non-respect des normes l'OCDE se limitera dans son rapsociales et la compétitivité des port à un plaidoyer pour le «respect» des normes de l'Organisapays concernés. L'idée d'une «clause sociale» tion internationale du travail ne figurera p a s dans le rapport (OIT). ATS L LEMmuQuomm CO Cx] ECONOMIE E o c/> 5 § (0 g) s E o </> o c 3 Oí Vi Vi 3 CZ5 ARGUS SUISSE 02.04.96 Teletext Suisse 2501 Biel-Bienne contacts journaliers 66'500 Datum 02.04.1996 210.2 12b CH-TXT/F H2.H4.yb « 7 : 4 2 : b l "CLAUSE SOCIALE": DU PLGÏ1B DAMS L'AILE 1/ i d é e e.îtèr« ¿V la Fr<n>ce e t <mx E t a t s Unis: à' í n s t a u ï ' « : r une " C Ï « H S Î Î ; s o c í <<' í ß " d ¿ n s l e s écíuiiiges c<mRerci..Kí>: a p r i s d<i plomb <iaitiî ä ' a i l e l u n d i à ia r é u n i o n du G? <i« Li l i e . L'OCDE s ' e s t c l a i r e m e n t prononcée c o n t r e , t a n d i s que l ' O r g a n i s a t i o n i n t e r n a t i o n a l e du t r a v a i l (OIT) s ' e s t i n c l i n é e d e v a n t l ' a b s e n c e de c o n s e n s u s d e s pays i n d u s t r i a l i s é s sur ce p o i n t . Les p a r t i c i p a n t s ne s e s o n t f i n a l e m e n t a c c o r d é s <{«e s u r l e p l u s p e t i t dénotai— rt-îi'ten.n"' coromun • l a i s s e r - <r.h<^>:¡\xti písy;-; juytv d e s renies s o c i a l e s l u i c i m y e n a n t datís la r e s p e c t d e s d r o i t s .{'oHiî<j.Ment<tiîJ< d e s tr.íivii i í l e u r s , 126 126 CH-TXT/F 02.04.96 07:35:38 ETRANGER 01.04.96 17:52 "CLAUSE SOCIALE": DU PLOMB DANS L'AILE L'idée chère à la France et aux EtatsUnis d'instaurer une "clause sociale" dans les échanges commerciaux a pris du plomb dans l'aile lundi à la réunion du G7 de Lille. L'OCDE s'est clairement prononcée contre, tandis que l'Organisation internationale du travail (OIT) s'est inclinée devant l'absence de consensus des pays industrialisés sur ce point. Les participants ne se sont finalement accordés que sur le plus petit dénominateur commun: laisser chaque pays juge des règles sociales lui convenant dans le respect des droits fondamentaux des travailleurs. ARGUS der Presse AG - CH-8030 Zürich - Tel. 0 1 / 3 8 8 ' 8 2 ' 0 0 Suisse 02.04.96 1002 LA USA NNF ¡jjljljj ! ECONOMIE i SOMMET DE LILLE 105? LE MONT/LAUSANNE s Chaque pays garde son libre arbitre quant aux règles sociales qu'il applique La clause sociale a pris du plomb dans l'aile L'OCDE s'est clairement prononcée contre tandis que TOIT s'inclinait devant l'absence de consensus des pays industrialisés. et D Rose-Marie Christin* S ai I ha n Buhu via r epuis deux ans. les pays nches réfléchissaient à l'instauration de cette «clause sociale», défendue surtout par la France. Elle aurait permis d'imposer des sanctions commerciales aux pays membres de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui ne respectent pas un minimum de règles sociales | interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale). Les grands pays industrialisés avaient demandé à l'OCDE de plancher sur la question pour cette année. Hier à Lille, en marge de la conférence ministérielle du G7 sur l'emploi, Jean-Claude Paye, secrétaire général de l'OCDE a indiqué que les 26 pays membres de l'organisation n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur la création d'une clause sociale. Cette proposition ne figure pas dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des finances des pays membres, a dit M. Paye. »Nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'y a pas de corrélation entre le non-respect de normes sociales par certains pays en développement et une compétitivité accrue de ces pays», a-t-il indiqué. En conséquence, «cela ne justifie pas des entraves aux échanges» a poursuivi le secrétaire général de l'OCDE. Instaurer une clause sociale est «peu praticable» et donnerait «lieu à des contestations et des prétentions d'ingérence», a-t-il ajouté. Le directeur général du Bureau In- ternational du Travail (BIT) a lui aussi implicitement enterré toute velléité de clause sociale: les travaux de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) ont «clairement confirmé que la grande majorité des pays y est toujours résolument hostile», a-t-il expliqué. Jacques Chirac était pourtant revenu implicitement hier sur le sujet devant le G7: «peut-on admettre que dans ce grand marché mondial de graves entorses aux règles fondamentales de la démocratie sociale? Nous devons tous prendre conscience que la libéralisation du commerce et le respect d'un certain nombres de règles universelles sont indissociables», a lancé le président à l'ouverture de la Conférence. LA FRANCE ET LES ETATS-UNIS ISOLES Mais la France et les Etats-Unis qui soutenaient aussi cette clause sociale, étaient de plus en plus isolés. L'idée avait suscité la colère des pays en développement et avait été passée sous silence au Sommet Europe-Asie de Bangkok début mars. l'Allemagne notamment, y étant farouchement opposée. Dans ces conditions, il ne restait plus aux pays industrialisés qu à s'accorder sur le plus petit commun dénominateur, c'est-à-dire laisser chaque pays juge des règles sociales lui convenant, tout en appelant au respect des droits fondamentaux des travailleurs. «Il n'y a pas de plat unique, tout est aiiaue de dosage», a ainsi déclare Michel Hansenne. tandis que JeanClaude Paye indiquait simplement qu'il fallait «respecter» les règles de l'OÏT. Des règles auxquelles les pays industrialisés restaient très attachés, a-t-il expliqué. Une fois rejetée la clause sociale, les deux organisations internationales ont plaidé pour que chaque L'OCDE révise ses prévisions en baisse • L'OCDE a révisé en baisse ses prévisions de croissance pour les pays de la zone en 1996 et table sur une croissance moyenne dans les pays de la zone OCDE de 1.5% au premier semestre 1996 puis de 2.5% au second semestre 1996. En décembre l'Organisation prévoyait en moyenne 2.6% au premier semestre 96 puis 2,9% au second semestre 96 pour l'ensemble de la zone. La Suisse recule au deuxième rang en termes de PIB par habitant • Le produit intérieur brut (PIB) par habitant varie de un à douze entre le pays le plus riche d'Europe, le Luxembourg, et le plus pauvre, la Moldavie. La Suisse figure au deuxième rang, selon une statistique publiée hier par Eurostat et basée sur une comparaison du pouvoir d'achat pour 1993. Utilisée comme lien dans les comparaisons entre les pays ae l'Est et de l'Ouest, l'Autriche obtient l'indice 100. Le Luxembourg se situe a 143. la Suisse a 120. la France a 98. Traditionnellement en tête de ce classement, la Suisse est dépassée par le Luxembourg. pays ajuste sa politique sociale aux impératifs de la mondialisation. mais en recherchant l'adhésion des organisations patronales et syndicales. Il importe a déclaré M. Hansenne que «les travailleurs de la planète ne considèrent pas la mondialisa- tion comme une perte mais comme quelque chose de positif». Pour l'OCDE, il est probable que les pays de l'Europe continentale, notamment l'Allemagne et la France, devront «modifier» leur protection sociale et aller vers «une troisième voie qui sera plus proche du modèle anglo-saxon que du modèle européen. Dans un prochain rapport, l'OCDE devrait dénoncer les systèmes fiscaux «pervers», qui conduisent à «pénaliser» financièrement certains chômeurs indemnisés lorsqu'ils retrouvent du travail. La mondialisation en question bjet de tous les débats au G7 O de Lille, la mondialisation se résume en quelques chiffres: en bles, us étaient de 40% pendant la ^sociale comparables aux stanSeconde Guerre mondiale. Os se- iyt dards de l'Europe occidentale. A ront de 3,9% en moyenne au dé-- -l'intérieur du G7, l'adaptation à la quinze ans, le commerce mondial but de l'an 2000, le plus bas niveau mondialisation a varié d'un pays à a été multiplié par trois, les droits jamais atteint, A l'issue de l'appli- '¿"l'autre. Les Etats-Unis ou le de douanes ont été réduits à moins cation des derniers accords inter- k• Royaume-Uni ont réussi à limiter de 5%, ouvrant les économies des nationaux (Uruguay Round). Pour^ leur chômage (5% de la populapays riches à la concurrence di- être présentes sur les marchés ex- -Hon active aux Etats-Unis et 7,9% 'Grande-Bretagne) mais sourecte des pays autres nations et teneurs et, dans 'certains cas, ré- ''=en bouleversant la donne sur le mar- duire leurs coûts de production/'1 -vent au détriment de la protection ché du travail. En 1980, les expor- les~entreprises des pays riches ont'"'sociale des plus faibles. tations de marchandises repré- massivement investi A l'étranger-^t^OCDE recense 30 millions qui travaillent et sentaient 2000 milliards de dol- on estimait en 1995 A 2500 mil- : ^'Américains lars. En 1995, l'Organisation Mon- liards-de dolíanles sommes taves- »;:csönten dessous du seuil de paudiale du Commerce les évaluent A ses par les sociétés hors de leurs vreté. En Grande-Bretagne où le près de 4900 milliards de douars. frontières en-1995 (contre-600mil salaire-minimum n'existe-pas, les Les ventes de services A l'étranger liard en 1985). Ajoutées à la baisse employés à 5 francs de l'heure se sont passées de 400 milliards à spectaculaire du coût des trans-^comptent par centaines': de mi]. 1200 milliards. Les échanges se ports de marchandises,^ A InJihfc rrJlen. A l'inverse, la France et l'Aisont développés au moins deux ralis a ti on des" capitaux "(1000 ' "^emagne" ont conservé des fois plus vite, voire trois fois plus milliards de dollars circulent cha-. ^protections sociales plus împorvite certaines années, que la pro- que jour quasi instantanément sur' ' tantes mais la France est la landuction mondiale. Dans le même les réseaux électroniques)', ces'^ terne rouge du chômage dans le temps, les frontières douanières mutations ont des effets considé-. ...-G7"etl'Allemagne compte plus de ont été abolies à l'intérieur de plu- râbles sur la vie de tous. Le travail* " 4' millions de chômeurs. Seul le sieurs continents, notamment au leur de Lyon ou de Francfort se ^íápon semblait pouvoir encore sein de l'Union européenne avec retrouve en concurrence quasidi%" .."concilier les deux, mais'depuis l'instauration en 1993 du marché recte avec celui de.Bulgarieoude^. ¿quelques années, le-chômage a unique. Globalement, les droits de Chme.despaysquinebénéfîcient. ^considérablement progressé dans douane sont devenus négligea- ni de salaire^, ni di'une|pro^ecUpni J'Archipel.-*,^ • •- •'; .ifjrg&f; - - • %A ifc *.J" J Les propositions d D *&&F*^miu#r- iTEconi *<!). UJVIi:' ans sa çonmbuuon ala confé- mande d'id«mmw^-persoññ3|^ «peu-' rence du G7,''pubÜee*íáer:A qulontle «potentiel» de^iémsé-w£íim£ le Lille, .^"Bureau International du rer, er ceUes;«fuiTorrt "besoin de lai-Kcoefficient ^de'-'taain-d'oeuvre. Travail (BIT) rappelle l'impor- solidarité sociale sous la forme mais ne suffironfsarii'doute pas tance de mesures ciblées «sur' d'un soutienlconohu du-revenu» ~»~pour-asittrer4a-croissance voulue groupes les plus vulnérables» quv\ D faut également faire un choix de l'emploi». r ; - ^ ^ même si la croissance revient, ne èntre «la carotttf.çtrle^âton»,»»rCeXpiDg^rmiiesîp^ «néanpourront immédiatement accéder 1 esome-t-il: «tes programmes d'asf.^^gjns^nnJçttre^a^g^yupes les à l'emploi «compte tenu de l'im- distance ní'doivent paV *eT?é^nnoîns compétims d'accéder au portant chômage A résorber». ""*'" ^nsacrései&m^pferteédesrjer-^mar^ le cadre Ces mesures «ne sont pas une al- iknnes^b™ n*íi^t£tó ternative» à une politique globale ils en faveur de la croissance et de * «o^riè'peuvTSt^c^r'p^ : cil'emploi. Elles ne sont ni «une pa- mêmeT'p «itf^t^p^-^on^lülf^äÖrVear>1tre%ffîu|emènt' ! ;i ; «su^*dTprèVi ,''«associés 00 e nacée» ni «un'outil de stratégie uriposerdes sanctions à ceux qul?^6ïés», Ï ^ S ' ï—^ ^ y J;V it& ' ^ ^ P ™ 0~" né peù'venti-ïépondre pbsittve-^**^^'-*^-**-— -"- * principale», a "précisé Michel ment»:* s „•. , «•• .*. ., . "** ^*.oVaidé ^aùyptaÎBi^ Bî ili Hansenne, directeur général du ,w 'une/duréedéterminée» pour «éviBIT lors d'une conférence de «Un renforcèfflenTdêVcrneres"He' läréduction"dû niveau» ou 'ter que certaines personnes ne depresse, «n est difficile au BIT de choix, «dèlad^ée^Sprèstatipnsd'as-^; viennent [dépendantes de dire» aux Etats ce qu'ils peuvent 5utance"sodafes*«peuvënt m^ faire, a-t-il expliqué: ces mesures certains A rechercher activement*''" Fffij?le'BIT¿erommande de résont «compliquées A mettre en un emploi», mais «pour d'autres^^^JJTmhi^asfui^ce^'c^am&gé, oeuvre» et c'est aux Etats de trou- de telles mesures se réduiront simT,,:i î5finjdê renfbTceTftncftation au ,i.t.n«.-«.¿¿.:—c¿~:—*-—" ver les mesures qui correspondent plement par l'abandon d'un pro- travail et A l'embauche», mais le mieux «à leurs-cultures», A leurs gramme d'assistance pour un csans toucher A leur fonction eslégislations nationales et leurs autre», explique-t-il. sentielle qui est d'offrir un filet de pratiques d'assistance sociale». Pour insérer lès plus exclus dans sécurité, et d'assurer une redistriDans son rapport, le BIT recom- un emploi, «des subventions sala- bution équitable des revenus » SUISSE 02.04.96 •o a CLAUSE SOCIALE AU G7A LILLE • M _ _ H 1G01 LAUSANNE ^ M — « — L'emploi sans filet Zes sept grands pays industrialisés planchent sur des scénarios de lutte contre tnaüsés avaient ifemm«^ f idée d'instaurer une du «clausetiers-monde nays y est toujours résolument le chômage. La protection des travailleurs n'en àfaitdespas partie sociale» dans les échanges l'OCDE de plancher sur la question hostile». Le président Jacques Chi- L I flrwnmpmmiT a pris du plomb dans l'aile au sommet du G7 de Lille: l'OCDE s'est clairement prononcée contre, tandis Que l'Organisation internationale du travail (OIT) s'inclinait, du moins dans l'immédiat, devant l'absence de consensus des pays industrialisés sur ce peint Depuis deux ans, les pays riches réfléchissaient à l'instauration de cette «clause sociale», défendue surtout par la France. Elle aurait permis d'imposer des «Tmüm« ffnmitw»ng|pB M I T pays WI*J*IIIIW*M de l'Organisation Trywyfajp du commerce (OMC) qui ne respectent pas un minimum de règles sociales (interdiction dufravaüdes enfants, du travail forcé, liberté syndicale). Les grands pays indus- EMPLOI UUE 1-2 AVRIL 1996 JacquMChkacaUtflpWdêàUk aux râtfss fuwiwiisntilss ds la pis été sntsMlu ds to nsjorits dtt socials»* Malt I ira pays Mustri&lsts. UP pour cette année. Hier à Lille, en marge de la conference ministérielle du G7 sur l'emploi, JeanClaude Paye, secrétaire général de l'OCDE, a indiqué que les 26 pays tnumhnpn fle l <irwniapfy)n n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur la création d'une clause sociale. «Nous sommes parvenus à la coiriusion qu'il n'y a pas de corrélation entre-le non-respect de normes praifitop par.certains payB en développement et une compétitivité accrue de ces pays», a-trü indiqué. Le directeur général du Bureau international du travail (BIT) a, lui aussi, imnticitempnt. enterré toute velléité de clause sociale: les travaux de TOIT ont «clairement confirmé que la grande majorité rac était pourtant revenu implicitement hier sur le sujet: «Peut-on admettre, dans ce grand marché mondial, de graves entorses aux règles fondamentalw de la démocratie sociale? Nous devons tous prendre (wiflrifTOT» que la libéralisation du commerce et le respect d'un certain nombres dérègles universelles sont indissociables», avaitrt-3 lancé à l'ouverture de la Conference du 07. Mais la fiance et les Etats-Unis, qui soutenaient aussi cette clause sociale, étaiert de phis en phis isolés. L'idée avait suscité la colère des pays en développement et avait été iMiMinn sous Miwmp au sommet Europe-Âsie de Bangkok début mars, l'Allemagne notammpitf,, y étant farouchement opposée. — (afp) «La troisième voie»Le travail doit être payant Jacques Chirac a plaidé à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les phis riches à trouver une «troisième voie» qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne, et les garanties sociales à l'européenne pour hitter contre le chômage et l'exclusion. Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon. Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi, et maintenir les impératifs de cohésion sociale: tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces sept pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, et Italie). «0 est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale», notamment par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé de son côté le secrétaire américain aux Affaires sociales, Robert Reich, conseiller de Bill Clinton. — (afp) «Faire en sorte que le Pourtant le ministre de travail paie», pour les tral'Economie Guenter Rexvailleurs peu qualifiés: - rodt s'est déclaré tout à cette notion a recueilli fait opposé aux politiques «un certain consensus»' de complément de revenu des ministres qui participour les bas salaires: «Je pent au G7 et pourrait fi- vous garantis que c'est gurer dans le document une voie totalement errofinal, selon la délégation née», a-t-il déclaré. Globalement, «Les Sept ne peuvent avoir de Cette idée peut recoupolitique concertée pour vrir des démarches diffél'emploi car les situations rentes, a-t-on ajouté de de départ sont très diffë-» même source: un complérentes, a estimé la délégament de revenu, comme tion française, mais ils aux Etats-Unis, et une partagent la même philoréforme des prélèvesophie: que le retour à* ments, en France, évitant l'emploi permette une que le retour au travail réelle hausse des revenus, procure un revenu trop sans pour autant que le peu incitatif, à cause de la coût du travail soit pénaperte d'avantages solisant» — (afp) ciaux. o -.55 g c E IIífl III SSá c tu •5«gS Ü Q..2 O Q.C 1-8 • _ 1 S » tU s-S"° " {Sao Q-OJCBUJ *-* «« r- C\ i m S ï S o " S ! S ?E s c o SS-** g . ® CO fe t <» £ i~ aU É« m . 8 5 S IP III Hi a> fe c a « 0 ¿E S¡1í "SiS O. 3 co u tí -J "5..E S e tu E is W S «2 c/) 1/5 ^ O "33 <S• C/5 O - . CO C 3 i2r^ — o lili ; , C u S 3 t! VI 3 u o « . i c- 5? Vî . ? J5 - 2 u E u -¡S vi S fi * ^ .j " S ^ a u [2 "US' e -u - „,* -tu <u e J s g u g u o 2 B •S E 5 <« «> fi o •— > <eu s >«° ° .2^coq8« 2 S x S 2 S «c • - 2 . c u u c7 c iE ! I» c è u ífi -eu fi^"° 3 U C 2 w S B rac g •g vi fi-O O• 2 S v! g es E I | "3 V, ÇO S ^ T S fi eu 3 — ' .£••£ 8 O en 5 c £?,2 CA ^ ¿ >«M -° « ïïî a=s 3-C5 il eu eu *u Zj-O C 8 5 8. 51 S 3 S U •2 E 2 eu 13 S « III »e.: <CU _ _ VI «s lit ^ iïiii al?I!! V) m co o> • U a eu O « •u a ^ 3 eu ' a < CA M < (A *CU 3 * - 10 a I E w 13 CÖ « _ B fi B PQ CU a asa eu « ttUî Jï tu O 3 T30 s-ic g vi o- 3 ' ô B aeu 2 = co eu E O ra co ^ CA > v> 2 il = ï CA en *"" * * Si x: J Í E o c •D tu «« T « eu en C8 eu u E . 2 § E u •O.- C f~ K1 oí O u CU •«-• : u tn c c « « 2 2P-o? « .il _ u w u. - tu U E u 5S X- O ^^ ••- en-es = ^e> 5 S <u# W 0 0 « B < g ë E « O a <i< E CO (A III .U (A eu > CO CA & -•a •C rai2 E a' eu eu >- •a ;~ •eu'c ». 3 fi eu •f a- E - o S (A III B O f e <A 3 < u xi O (A III = -"" u iol g « 2 c a E «o eu B • - U igtl S« au«' ^S; oa ¿- c« «_, cd a> a) i : * 2 EL« ag.= g= 3E -^ - E<2 g J ~ cu 2 5 « o-•CO tu -tu Ov 00* c | ¡2'P •OS-Ja §. _eu *ü — t í •tU VI j , TT O •eu "U.SP2 5 E J 2 22 e° g U - f i . S i CA C <U ¿> B g S3 J" ua u a- ' a" •S Iu * C uCO t í B t 3 w •= 5c«i= 'Cd _- V") c— «.S1 r- g-=-0 SiSg £2, u - = E O h> M J El S ° « s 2 à.a 1-S tU ~ . S ,CA gai t« 3 £ & •O u tu J2"C! u — ^o •O <U Si 3 * " " . ob SP 3 *£• * - !•. <-f . g 3 eu CU •o 7 3 2 o .vjin I C 5 S•oeueu3 "Oco S.E E2 ? iEg -1 CA g-Sí •= 3 eu T 3 eu to — • o tu — — eu CA CUT: . = eu^á eu 3 W œ vi ^ ¿ m ' -3-2>'.eS"5' o c« O-v» g t •s-s CO eu eu CA v> eu V3 ^ 2 - 3 = ' 2ë -i «jaPiN T3 eu — vo »n c o c ¿ p co eu IUI cu tu co vi 2 I lo !E.2í ¡2 |* 23^L eu eu fi «^ £ tu (0 Ul eu eu U a •eu yi r j """•¿'S e eu eu •2 § . b £ . •° 2 a OÇeu- •2 t u ' B••!•§ E 3 eu ' « . S u C7 t <u * O 3 ^ O CT x °"fi 3 •O-gS eu ' f i eu* B 3 •eu fi •—\ « co 3 'èëT E CA eu, eu x : C 3 E 3 t/i S e u - — o• O vi ™ si E M Ji eu eu .•fi v i S2 r ^ f 5 -çu co — en t/3 •n co eu » CA •:a ^ - V Î - > > ¡ 1 ? — <u 3 •-; 'CO a u J5 -<• B ^ ^ ? • tur<i . ÇU e o i . •° E S fi fe Q. CA eu"-* .2 y «-S • 2 3 w B <u fi ^ B — l e ÄE'o E « "S s§ c >T3 - 0 en . z : •° E o M. 2P 2 c = o 8 .S * eu a g s oa- ai eu a— ÇO < o u 2 S «a v> tu ¡A T 3 fc- 0 11 I1III5I SS8S.: II 3 . Ü eu 3 eu * v i = cgT) C CO m r11 r O C O ¡U3 5-SJ8 CA X hu « — cu eu-p 5 S Si V.Z 5 _çu a ¡•8 E *> > .2 o « J5-Éfâ Ö¡ ¡ Sco -euoo O = ce o , b0 co E-Ë Ëg tu S eu g o a feo*"" — eu - t f i - O u. B u eu CQ O 3 «eu E-o^ c"o 5.E u tu Ë*o O. «A Q. O M > ^ | S vi ' S S>i2 S " ' S U 4> X ! ES E 3 c o ou Si E «A . S •£s £a e C T 3 .23 Fi n'cSa' s u u — E O c SSf^ga B ' 2 co S töc o •Si •» J2 E S — -u 1u3 .ca 2 & « tu .E « E tu •Í3-S "^r « il c > 2 • | 2 cu co e <-> u, 3 ' § 3 c •s 5 Ë « " Ä CS a 0) tn U .£, I il l ar tu E V) a M I« "I > ~ 3 V3 o u *c cu to o o 2? > . CO » co 2 CO co 3 io 5« O Í ¡1 u wm to«u-j; eu eSu ^^j Ï eu J !eu !e-5TT > s CQ CO 3 ¡J ö-s U u. O . tu 00 E Ü V3 ¿ S .2 T3 o S bCU OB r- ^ # = vT « « g -.E S vi^ 3 - a «i c F. CA V) C u o cu c OOC .XZ vi «^ O cy #-" V5 <U v> 2 < " co a> ílilfl »51* lí i¡;I i! C o 3 X 8.3 v. <u •2 c c t o O U u so •8 s ä g g ?a^sî2 3 •sf i Ó ' u St E C'C u •c« vi F O 1) V© 3 O • I * se'' es E = O£ ° « PS Ö tt co 5 cñ Ü L L co > 'co c cu eu • o Cí i °CU \ ¡ 3 -cu co *— tí NH g_i <° ? 2 uxe xcl » S —tu c O) CU p • O CO = S> c co w It« E » | ü CU CD— . . -EÛJ 3 o tu O-1 is (0 o U » b CCO C13 o)-<o c E cu 3 tu ' ü u . _> *> . 2 co . 2 c O CO •O T> k_ co •cu -C CO cu c O C 2r*o tu c cu fe E 5 CO 1 3 -o O •»' •tu o E 3 co _3 ¡ ^ <° S Ptu.£ 3c-S? •D CO S to °"B o = ** C u 7\ « oo t cu u o «o CO C 3 « ?2 i r cu Q.-CU 3 CU «J "O ! ! « 3 O} 3 CO * tu "'S £ 3 CO O CU Ï 0)0 O" CU = S • » • = 5 g C S CO * g CO de e mati nésains — c mtre Pou II111 a) — co ig °"S tu-s «>« ¡= i _ co >— t° " = *<U E c o c * ' CD CO C CO Q . o « tu " O <D O JU < l'i dée d'une nature xdeil'Uru1994. ment com- if* HP £8 si c to 2 «? cu <¡¡ -tu Mai bi5 "o S i - o c « to ' co 3-i<° fen ! ! . 2 ¡o-tu S u j g C CO 3 O — o « 3 Û CO ( O r CT TOO C o "«.E r HI C Ï CD CO auss sQ> s£8 CO — IDIS II! 0> tU ' 3 «0 §-1 st la ca tructure fïirmen CO J , CO CO ( I ) 0 } CO CO a ce < II 'eog-O 8Î5 E« »S s& g eu eu « eu *- . tu eu * ^ u i_ •— •O £ x c 5 tu 3 en eu eu •°-s tu._ T3 .eu eu E P X eu _eu ' ^ 00 » — co ' o co — Sî — tu 2 |2^? E ° - ~ 3 = •2 o"o n ' o¡ 1 c o eu u c ! X _ r^ 3 • « es U - 6 = ^ c Le Quotidien Jurassien SUISSE '2B00OELEMONT 02.04.96 Le social controversé au sommet de Iule L'OCDE ne veut pas de «clause sociale» dans le commerce L'OCDE rejette l'idée d'une clause sociale dans le commerce international, sanctionnant les pays qui ne respectent pas les normes minimales en matière de droit du travail. L'organisation ne voit aucun rapport entre le non-respect des normes sociales et la compétitivité des pays concernés. L'idée d'une «clause sociale» ne figurera pas dans le rapport que l'OCDE remettra aux ministres des Finances des 26 pays membres de l'organisation internationale qui se réunissent à Paris à fin mai. Comme indiqué hier à Lille (France) par Jean-Claude Paye, secrétaire général de l'organisation, en marge des réunions du G7 emploi, l'OCDE se limite-. ra dans son rapport à un plaidoyer pour le «respect» des normes de l'Organisation internationale du travail (OIT). Croissance insuffisante Depuis plusieurs années, la France défend l'idée d'une clause sociale dans les échanges. En ouverture des réunions de Lille, le président français Jacques Chirac a averti que les «avantages comparatifs» de certains pays à bas salaires et à faible protection sociale se- Selon les auteurs d'un rapport du Bureau international du travail (BIT), publié à l'occasion de la réunion de Lille, le taux élevé et persistant du chômage dans les pays du G7 (Etats-Unis, Canada, Allemagne, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) résulte avant tout d'une demande globale insuffisante. «Il semble hors de doute que la faible croissance est la cause majeure des problèmes structurels du marché' de l'emploi», affirment-ils. De 1979 à 1994, le nombre total de chômeurs recensés dans les pays du G7 est passé de 14 à près de 24 millions. S'y ajoutent 4 millions de perLe président Chirac a défendu sonnes qui ont renoncé à cherhier à Lille son « modèle social cher du travail et les 15 mileuropéen ». photo ap lions qui travaillent à temps partiel faute de mieux. Simultanément, le nombre des actifs raient «de moins en moins to- est passé de 273 à 322 millions lérés alors que la concurrence dans ces pays. internationale s'intensifie». Le BIT minimise d'autres Les Etats-Unis avaient aussi défendu l'idée d'une clause so- causes du chômage, comme le ciale lors de la signature des progrès technique et la délocaaccords commerciaux de l'Uru- lisation. Le progrès technique guay Round au Maroc en 1994. exige des efforts d'adaptation, Mais cette idée a été vivement mais il stimule la croissance. combattue par les pays en dé- Les travailleurs doivent receveloppement, l'Inde en tête, et voir une formation adéquate surtout par de nombreux pays pour éviter de rejoindre les industrialisés, dont l'Alle- rangs des chômeurs. magne. afs/afp/reuter/LQJ GAUCHEBDO Suisse 11.04.96 On a bien ri à la réunion sur l'emploi du G7 à Lille. En marge de ce sommet, l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a rejeté toute idée d'introduction d'une clause sociale dans son rapport, qu'elle remettra aux ministres des Finances des 26 pays membres. Pour l'OCDE, il faut davantage de flexibilité. L'organisation sebornera à écrire un plaidoyer pour le respects des normes de l'Organisation internationale du travail (QIT). En clair, les ministères concernés pourront faire ce qu' ils veulent de la paperasse de TOIT. Même l'utiliser comme brouillon pour rédiger des lois antisociales. fljiirpurrÄing H.sonrRAUFNfni) 9?20 RISCIIOFSZF1I. Mehr Fragen als Antworten Die sozialen Auswirkungen der Liberalisierung des Welthandels und einer immer globaleren Ökonomie bilden das zentrale Thema, mit dem sich der Beschäftigungsgipfel der sieben grossen Wirtschaftsmächte gestern und heute im nordfranzösischen Lille auseinandersetzt Eine gemeinsame Strategie zur Überwindung der weltweiten Arbeitslosigkeit darf nicht erwartet werden, doch nutzlos muss das Treffen nicht sein: Wird man sich über die richtigen Fragen einig, lassen sich eher Antworten finden, Von Heinz Ruprecht Wieso haben Produktivitätssprünge, etwa in der Chemieindustrie, keine Neueinstellungen, sondern Personalabbau zur Folge? Wem nützt der internationale Standortwettbewerb, wenn alle Regierungen dasselbe tun? Warum entstehen in den Vereinigten Staaten im Gegensatz etwa zu Europa soviele neue Arbeitsplätze im Dienstleistungsbereich? Welche Folgen hat die Abwanderung von Unternehmen auf den zurückbleibenden Arbeitsmarkt? Gegen Ende des 20. Jahrhunderts kennt die Weltwirtschaft viele Fragen und keine Anworten. Grosse Unterschiede Aber welche Fragen sind wirklich wichtig und zudem richtig gestellt? Nur schon hierauf fällt heute den politischen Führern der grossen Industrienationen die Antwort schwer, zu gross sind die Unterschiede und die sich daraus ergebenden Problemstellungen in den verschiedenen Volkswirtschaften. Fest steht eigentlich nur, dass seit dem ersten Beschäftigungsgipfel vor zwei Jahren in Detroit Arbeitsplätze in den Vereinigten Staaten geschaffen worden sind, während in fast allen andern Ländern der Siebnergruppe die Zahl der Arbeitslosen zunimmt. Neue Fragen Auch die Studie des Internationalen Arbeitsamtes (BIT) erhellt nicht, welche Fragen bezüglich der Arbeitslosigkeit dringend einer Antwort bedürfen. Indem daraufhingewiesen wird, dass der Hauptgrund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt das mangelnde Wirtschaftswachstum in den letzten 20 Jahren sei, provoziert sie im Gegenteil neue Fragen. Welches Mass muss denn ein Wirtschaftswachstum haben, damit sich die Zahl der Arbeitslosen markant verringern lässt? Und wie verträgt sich dieses konjunkturelle Erfordernis mit den Forderungen nach einem nachhaltigen, der Umwelt entsprechenden Wachstum? «Ein Ereignis an sich» In Lille, wo sich die Arbeits- und die Finanzminister treffen, wird diese Frage kaum im Vordergrund stehen. Denn die Antwort, so sich eine finden Hesse, vertrüge sich nicht mit dem angestrebten Ziel, möglichst rasch wirksame Vorkehren gegen die Arbeitslosigkeit zu treffen. Dieses lässt sich zwar noch weniger erreichen, muss aber schon aufgrund innenpolitischer Rücksichten zuoberst auf der Prioritätenliste figurieren. Wie bescheiden jedoch die Erwartungen in Wirklichkeit sind, illustriert treffend ein Satz, den der damalige US-Finanzminister Lloyd Bentsen anlässlich der Konferenz von Detroit vor zwei Jahren gesagt hat: «Die Tatsache, dass die Arbeitsminister erstmals mit ihren für die Finanzen zuständigen Kollegen diskutieren, ist ein Ereignis an sich.» Grundsätzliches Aber es geht doch um mehr, nicht zuletzt auch um verschiedene wirtschaftspolitische Auffassungen: Nachdem offenkundig geworden ist, dass die freie Marktwirtschaft allein keinerlei Garantie für Arbeitsplätze zu leisten imstande ist, geht es wieder vermehrt darum, ob und in welchem Ausmasse staatliche Eingriffe die Wirtschaft anzukurbeln und damit Arbeitsplätze zu schaffen vermögen. Insbesondere der Gegensatz zwischen den USA mit einem flexiblen Arbeitsmarkt und ständig sinkenden Löhnen sowie der Situation in den Ländern Mitteleuropas, wo bei mehr oder weniger gehaltenen Löhnen die Zahl der Arbeitsplätze stark zurückgeht, gibt zu grundsätzlichen Diskussionen Anlass. Suisse 02.04.96 SUISSE 02.04.96 Cljiirfltturr drilling ¿ptjoisjener Leitung HÜOOrRAtlFNFIII) !???() RISCIlOTSZfil Es fehlt am Wachstum Die Ursache der Probleme auf dem Arbeitsmarkt sda. Das mangelnde Wirtschaftswachstum in den letzten 20 Jahren ist der Hauptgrund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt in den Industriestaaten. Zu diesem Schluss kommt eine Studie des Internationalen Arbeitsamtes (BIT), die auf die Zusammenkunft der G-7-Länder in Lille hin veröffentlicht wordeñist Laut dem in Genf vorgestellten Bericht ist die nach wie vor hohe Arbeitslosenquote in den Ländern der G-7 (USA, Kanada, Deutschland, Frankreich, Italien, Grossbritannien und Japan) auf die global ungenügende Nachfrage zurückzuführen. «Es steht ausser Zweifel, dass das schwache Wirtschaftswachstum der Hauptgrund für die strukturellen Probleme auf dem Arbeitsmarkt ist», heisst es unter anderem in der Analyse. Von 1979 bis 1994 ist die Zahl der registrierten Arbeitslosen in den G-7-Ländern von 14 auf 24 Millionen gestiegen. dazu müssen jene 4 Millionen gezählt werden, die es aufgegeben haben, eine Arbeit zu suchen, sowie die 15 Millionen, die nur eine Teilzeitarbeit haben. In der gleichen Zeitspanne ist die Zahl der Erwerbstätigen von 273 auf 322 Millionen angestiegen. Weder unvermeidlich noch unheilbar Die Arbeitslosigkeit und die Unsicherheit des Arbeitsplatzes seien weder unvermeidlich noch unheilbar, hält BIT-Generaldirektor Michel Hansenne fest. Mit einem Anteil von nur gerade 14 Prozent an der Weltbevölkerung bestritten die G7-Länder weltweit zwei Drittel der Produktion von Gütern und Dienstleistungen und mehr als die Hälfte der Exporte. Über 40 Prozent der Direktinvestitionen flössen in diese Länder. Es sei deshalb von ausschlaggebender Bedeutung, wie diese Volkswirtschaften geführt würden, heisst es weiter im Bericht. Als Gründe für die steigende Arbeitslosigkeit will das BIT den technischen Fortschritt sowie die Auslagerung von Unternehmensteilen nur bedingt gelten lassen. Der technische Fortschritt erfordere zwar grosse Anstrengungen bei der Anpassung, stimuliere aber gleichzeitig das Wachstum. Um nicht das Heer der Arbeitslosen zu vergrössern, müssen nach Ansicht des BIT. die Arbeitnehmer entsprechend weitergebildet werden. Die Auslagerung reiche als Teilerklärung auch nicht aus. Dafür nehme sich der Austausch Nord-Süd zu bescheiden aus. Der Anteil der Importe aus den Volkswirtschaften Asiens (inklusive China) am Bruttoinlandprodukt (BIP) der 24 Länder der OECD sei von 1962 bis 1993 lediglich von 0,2 auf 1,5 Prozent gestiegen. Tiefe Löhne Laut dem BIT-Bericht sind in den Industrieländern vor allem die Jungen, die unqualifizierten Arbeitskräfte sowie die Eingewanderten von der Arbeitslosigkeit betroffen. Die Langzeitarbeitslosigkeit habe besonders bei den älteren Arbeitnehmern zugenommen. In Kanada, Italien, Frankreich und Deutschland sei weniger als die Hälfte der 54- bis 65jährigen noch erwerbstätig. In den Vereinigten Staaten war die Arbeitslosenquote zwischen 1979 und 1982 auf 10 Prozent angestiegen, um im Februar 1996 wieder auf 5,5 Prozent zurückzufallen. Parallel dazu habe jedoch die Zahl der schlecht bezahlten Angestellten markant zugenommen. 1993 hätten etwa 18 Prozent G-7-Gipfel: Premier Jaques Chirac propagiert bei der Begrüssung einen Mittelweg zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen. der Vollzeitbeschäftigten in den USA einen Lohn unterhalb der Armutsgrenze erhalten. In Europa waren es etwa 10 Prozent gewesen. Fünf Massnahmen Als Heilmittel schlägt das BIT fünf Massnahmen vor: Verbesserung der internationalen Mechanismen bei der Koordination der Wirtschafts- und Steuerpolitiken, mittel- und langfristige Senkung der Zinsen, mittelfristige Senkung der öffentlichen Verschuldung, Ausarbeitung von inflationsunabhängigen Lohnstrategien sowie eine Budgetpolitik, welche die Bereitstellung der notwendigen Gelder für die Arbeitslosenbekämpfung vorsieht. ¿ 4¿ Vi "*r vi o Sri C/2 O S 3 2 I •o « a e .ts - > S <; u u 3 i S ¡- g * B-S CO cd " S S c -a :== O U u C ' -cj-aÄÄOt« oo * :s £ £ o u la ïs « e ^ S - B S £ S 8 ' :" * à ; U c 3 u .S u o w *Ô ¡•O .g oo-ts iä 'S3 "S S "S 2 P C ^ 118 •Säl-S N s s¡ i.ts S I?. "v TS a s s u, u s e ' •e o s .O e S U « 05 3 i« 33 ' S i» u i« : .ts :o e3 » 4? u U ki S S 2. C b S E'g'fi 'S « D ' s S S-a , "O 73 a-sel -.¡g » 5 •§ -•§3.8 8 3 sac73.«a a P Ü C N „ > vi äo ^ - eco g - t s - SÜD * S 4> -C B $ "0.2 s «.a o B1 ty w s 3 3 i_ - ^ H 0) «CQ. .8-S 10 T3.1S C llíi I^N^'g Set: I CLI — —< BW-S p.Sä § •Mi vsî3 5 "o Í Í 2 B 8 3 ) = Tt S • o5 3 Cfl B-60ÜJ ; s .S « a « ' • f i - i B C <D â .se'-SQ es I »c3 s «a Ç C N > m S < OD S cd c c; <. '•P — sO •3 b S S 1 ao u Ja * a s- •n PQ i S.2c ». 3 2 - ß .Sä . 2 ' S |u ' ^ a « HÜflll •g M & £ g ^ ¿ 'c 5"3cu « S E > :3 w g S j-, sa « § í r 1 * > §2 III * 1 e al-sJä.4! •*-> u es O V- t-1 •s x > S a c b ¿-«« e " ¡.S ^e u S u « 3 ' S « 6Ô>'5 u u * - T 3 CQ ~ cfl H cfl C O es II i " S 8 —2P-fcj •a-«5 S S g îô ¡i ss.îafc: ¡«S ¡gg -s &gSce)s4T15ss-5 u e,; O •4—" I! ¡fil s 13 t o . Si, à2 Ä c -a 2 o " < "-S"33 3 ^ .Sä ? Z c* M .-'S S a g s IS a'S N « '31 -•* 2 ä.SPfi.ä-3 o S li m$n ¡2-gu 1 i gJál iTë .S > u ta > N 3 u SOÛL) JD = S?2lc- S -4—> <L> gjl * o f i i S ^S 1 I £ Si« cd ™ g : 3 "—i • 2^1 JS o CA 53 e -tí "S O e _ * ¿f"1* CO •a cd S b | Ö'l (U CA OJO \r» 'JB-SS 'S § 2£ä c e M Ë T3 u ' ' es « S i—i LU li1=3 1 1 l i f- fe • - < • .- «!•«{?: « c <u i^lccf-ag S2g-5£ffiS5 CA • 3 Œ p 3 CD u u - !3 :g -O ¡2 < ) Ö 3 8 "S .Sä. c« Ä fi ?* :*¿a i^< á-R-S \£ë « 56oâ3 2 - .SCä 12 = c «3 f^ Ü.2 ™ n u s •Si'-S« mm oo.ts ' « Sä J5 o ^ o Suisse 02.04.96 Zürichsee-Zeitung 871?STAETA KUjIBfUlfT M)tw Min 3iiiii1|iff 8fl?0WAEDFNSWIL Greiizpost _.. . , am Zunehsee 8805 RIGHT FRSWII Arbeitslosigkeit wegen ungenügender Nachfrage Genf • Das mangelnde Wirtschaftswachstum in den letzten 20 Jahren ist der Hauptgrund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt in den Industriestaaten. Zu diesem Schluss kommt eine Studie des Internationalen Arbeitsamtes (BIT), die auf die Zusammenkunft der G-7-Länder in Lille hin veröffentlicht worden ist. Laut dem in Genf vorgestellten Bericht ist die nach wie vor hohe Arbeitslosenquote in den Ländern der G-7 (USA, Kanada, Deutschland, Frankreich, Italien, 'Grossbritannien und Japan) auf die global ungenügende Nachfrage zurückzuführen. Von 1979 bis 1994 ist die Zahl der registrierten Arbeitslosen in den G7-Ländern von 14 auf 24 Mio. gestiegen. Dazu müssen jene 4 Mio. gezählt werden, die es aufgegeben haben, eine Arbeit zu suchen, sowie die 15 Mio., die nur eine Teilzeitarbeit haben. In der gleichen Zeitspanne ist die Zahl der Erwerbstä- tigen von 273 auf 322 Mio. ange- nicht das Heer der Arbeitslosen zu stiegen. vergrössern, müssen nach Ansicht Die Arbeitslosigkeit und die Unsi- des BIT die Arbeitnehmer entsprecherheit des Arbeitsplatzes seien chend weitergebildet werden. weder unvermeidlich noch unheil- Die Auslagerung reiche als Teilerbar, hält BIT-Generaldirektor Mi- klärung auch nicht aus.,Dafür nehchel Hansenne fest. Mit einem An- me sich der Austausch Nord-Süd zu teil von nur gerade 14 % an der bescheiden aus. Der Anteil der ImWeltbevölkerung bestritten die G- porte aus den zum Teil boomenden 7-Länder weltweit zwei Drittel der Volkswirtschaften Asiens (inklusive Produktion von Gütern und Dienst- China) am Bruttoinlandprodukt leistungen und mehr als die Hälfte ¿BIP) der 24 Länder der OECD sei der Exporte.íÜbéríit) % der QjrekV - !váa.l9e2 bis 1993 lediglich von 0,2 1,5 % gestiegen. , Investitionen^ flöfefe in diese L ä n - .auf : ; : r;Vi : Als Heilmittel schlägt das BIT fünf den ' yW' ' •' - "-' Es sei deshalb von\pusschlaggeben- Massnahmen vor: Verbesserung der der Bedeutung, wieSdiese Volkswirt- internationalen Mechanismen bei schaften geführt Würden, heisst es der Koordination der Wirtschaftsweiter im Bericht.'¿Als Gründe für und Steuerpolitiken, mittel- und die steigende Arbeitslosigkeit will langfristige Senkung der Zinsen, das BIT den technischen Fortschritt mittelfristige Senkung der öffentlisowie die Auslagerung von Unter- chen Verschuldung, Ausarbeitung nehmensteilen nur bedingt gelten von inflationsunabhängigen Lohnlassen. Der technische Fortschritt strategien sowie eine Budgetpolitik, erfordere zwjr grosse Anstrengun- welche die Bereitstellung der notgen bei der Anpassung, stimuliere wendigen Gelder für die Arbeitslo(sda) aber gleichzeitig das Wachstum. Um senbekämpfung vorsieht. Suisse 02.04.96 Zürichsee -Zeitung Greiizpost-.. . . am Zunchsee 8712STAEFA 8005niciiirn.swii Mmw i l W\û]kt nnpoWARDFNSWII Von Lille bis Bern: Suche nach beschäftigungspolitischen Konzepten Flexibilität als Rezept LILLE/BERN/GENF • In der französischen Stadt Lille, wo seit gestern der Beschäftigungsgipfel der sieben grössten Industriestaaten (G-7) stattfindet, liegt die Jugendarbeitslosigkeit teilweise bei 40 %. Gefragt ist nicht mehr Jobsuche, sondern Leberishilfe. Auch das Internationale Arbeitsamt in Genf und das politische Bern traten gestern mit Analysen und Vorschlägen an die Öffentlichkeit. Gleich zu Beginn des zweitägigen Ministertreffens der G-7-Länder in Lille wurde deutlich, dass die sieben Staaten (USA, Kanada, Grossbritannien, Japan, Frankreich, Italien und Deutschland) in der Beschäftigungspolitik nur schwer auf einen Nenner zu bringen sind. Derzeit sind dort mehr als 23 Millionen Menschen erwerbslos gemeldet, was einer Arbeitslosenrate von 7 Prozent entspricht. Suche nach drittem Weg In seiner Eröffnungsrede vor den 19 versammelten Arbeits-, Wirtschaftsund Handelsministern ging der französische Präsident Jacques Chirac ausführlich auf die wachsende Konkurrenz durch die Globalisierung der Wirtschaftsbeziehungen ein. Dabei drohe die Gefahr, dass ein wachsender Teil der Bevölkerung am Wegrand zurückbleibe. «In Europa ist der Status der Arbeit geschützt, aber die Arbeitslosenrate hoch. In den USA ist die Arbeitslosigkeit niedrig, aber die Arbeitsbedingungen prekär», sagte Chirac. Deshalb müsse ein dritter Weg gesucht werden, der die Vorteile beider Modelle miteinander verbinde. Chirac warb indirekt erneut für das französi- ^^SMA REMPLOI U I U 1-2 AVRIl 1996 Chirac: Dritter Weg gesucht. (epa) sehe Modell einer Sozialklausel, die in den internationalen Wirtschaftsbeziehungen eine Reihe von Mindestnormen zum Beschäftigtenschutz vorschreiben soll. Mangelndes Wachstum als Ursache Das mangelnde Wirtschaftswachstum in den letzten 20 Jahren ist der Haupt- grund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt in den Industriestaaten. Zu diesem Schluss kommt eine Studie des Internationalen Arbeitsamtes, die auf die Zusammenkunft in Lille hin in Genf veröffentlicht worden ist. Umstrittene Revision des Arbeitsgesetzes in der Schweiz Für die Förderung von Teilzeit-Arbeitsmodellen sprach sich gestern in Bern die FDP Schweiz aus. Sie förderten nicht nur eine liberale Gestaltung von Leben und Arbeit, sondern ermöglichten es den Unternehmen - vor allem den kleineren und mittleren -, rascher und flexibler auf Kundenwünsche einzugehen. Voraussetzung dafür sei aber die umstrittene Revision des Arbeitsgesetzes. Bis zum 1. Juli hat die politische Linke Zeit, die erforderlichen 50 000 Unterschriften gegen die Revision des Arbeitsgesetzes zusammenzubringen. Die Grüne Partei Schweiz und der Landesverband freier Schweizer Arbeitnehmer (LFSA) gaben am Montag ihre Unterstützung für das Referendum bekannt. Mit der Veröffentlichung im Bundesblatt vom Dienstag hat die Referendumsfrist zu laufen begonnen. Die Gewerkschaften und die SP wollen das revidierte Arbeitsgesetz vors Volk bringen, weil Nacht- und Sonntagsarbeit nicht kompensiert werden muss. (sda/afp/dpa/zsz) Seiten 2, 5, 9 FDP setzt auf Teilzeit-Arbeitsmodelle Bern • Nicht mit einer generellen Arbeitszeitverkürzung, wohl aber mit Teilzeitarbeit können nach Ansicht der Freisinnigen Arbeitsplätze erhalten und geschaffen werden. Das revidierte Arbeitsgesetz ermögliche entsprechende Modelle, hiess es am Montag an einer Pressekonferenz. Durch eine generelle Verkürzung der Arbeitszeit ohne gleichzeitige Lohnreduktion würde die internationale Wettbewerbsfähigkeit der Schweiz praktisch «stranguliert». Proportionale Lohnkürzungen würden neue Sozialfälle schaffen, die Schwarzarbeit massiv verstärken und den Staat Milliarden kosten. (sda) -v. i7i-"ïÇ«i-••+••: 01 « a oi •d . •o o a-a age : ,, 5 a -"3 *&% c fi to *»-V S "S « i ^ S •*" S § ^ Q,M<« C ai a> S -a ç ,> 2 c E B% a pig* •tf* U!« « ' S O* Ë 0 * J 7 Ï 0) S eo— CmcxOTcr ¡a,o.9iS5<uaE2.2 « 5 8*á!¿¿"fi ~'2 g0 « c fi* «¡"ä! £ 3 ¡ 3 iE^t^aj- S .5? « S S -c "" s M 73 a .i» w T2 Mil's cla I l »S § g o c o « ST O) 0) 3 41 w - 2 (B ai g M S Ë O $ 3 - a ï J U .«g S Ol n © 55 " «iS '•sie i-a 1 i c w •2 C •fi O C 3 "» w (0 CO Ol a.a-o «D 3 5 g fe a « -m•o « a ¿»«s^ g 01 P<- 8 w3 «o CD .=3 • 3»S"«a- S i l KISSili O CZ •a en aj 5. S a ^ . 9*^ S -CD ÇO 75 V¥ 3 1 co | * 0 ) J J O | M | | £ "3 o "g S •§ S §"3 a'C c-«5 8.3 a.S'S C U n so. a n j e e s « - " 0 £ « 9 C S*0 ao> •3 a . ¡a CO CL Q *ûi cy ,23 "» n D. 01 » co fe « 2 g. .ti ° í £ BD a a a S e « S ? ¿ - 3 0> « & -S "¿Sa eo 5 ¿2 D a! à — . * <s * .2 a S¡~» 83 s 8c ~E.jr¡.8 » S= a «•** c M 0) T3 eo et) eo . ) ) £ DI.SU C 4) es ip"liIïllMIÏI oas g * eo 4» Ä.2 S« •o-ogg, C 41 - . -O •Iles s ¿Si S--S "£.•8 _- C aj §8E OS a.-ä I «'S —' O) 41 O «O o> Ol I Û gl A M 3 4-» Hit eo ••* •c - . . es o> 01 ¿ Ol-s e-s fa T3 S N E I 2? eo 2 et) T3 CO CO s* CO Q. tl CD CO CO CD "O I ÇT3 13 TO CO CD to >fe a 1 w C Oi.„ CO Ol ai C 0 0 0 t I. Suisse 03.04.96 NEDftCnON DI LMUttNE. CH. Of MONTfLLV 19. 100T LAUSANNE. TIL IQ1H 13« 3S 3« - »AX I0311 f î t JS 31 «EMCTION DE GENEVE. HUE HE L ABOUHUM 10. C.P. M S I . 1211 QENEVE 11. TEL 10331 121 I I U • f U (033) 331 31 11 AOMMItTRATION CT ABONNEMENTS. CM. DE MONTEUV T». 1007 LAUSANNE, TEL (0211 « • 14 44 • FA« 1031) » • IT I I LE NOUVEAU QUOTIDIEN JOMAL SUISSE H MOFEES ECONOMIE A Lille, la clause sociale a été écartée des débats Les discussions du sommet du G7 se sont classiquement conclues par la nécessité d'une profonde déréglementation du marché du travail. pacité de chacun à passer d'un emploi à l'autre. Entre les Américains et les Britanniques qui affiigne des temps: le social chent des millions d'emplois créés pointe son nez dans ces au détriment des salaires et de la grandes réunions interna- protection sociale, et l'Europe tionales qui, il y a peu, l'igno- continentale socialement protégée raient. Après Detroit, il y a deux mais minée par un chômage masans, le G7 (Etats-Unis, Canada, sif, le G7 n'a pas voulu choisir: Japon, Allemagne, France, «Nous n'avons pas à choisir entre Royaume-Uni, Italie), lundi et l'aggravation du chômage et celle mardi à Lille, s'est exclusive- des inégalités de revenus», note la ment consacré à l'emploi. Mais déclaration finale. les préoccupations sociales, Jacques Chirac n'a donc pas elles, ne furent guère en premiè- obtenu gain de cause, lui qui avait re ligne de débats qui se sont prôné une «troisième voie» méclassiquement conclus par la né- diane entre une Europe où «la cessité d'une profonde dérégle- protection sociale est plus étenmentation du marché du travail. due, mais l'emploi moins dynaSi «l'importance de renforcer mique» et une Amérique «où les normes sociales minimales» l'emploi est plus fort, au prix de de protection des travailleurs a prestations sociales moins généété incluse in extremis dans la reuses». Comme au sommet de résolution finale, la «clause so- Turin, Chirac avait défendu un ciale», défendue par la France modèle social européen, fondé sur et soutenue par les Etats-Unis, une protection sociale conforme à selon laquelle les pays ne res- la dignité de l'homme, à une trapectant pas certaines normes dition de dialogue social et sur un ' (travail des enfants, travail for- Etat «garant de la cohésion sociacé, liberté syndicale...) s'expose- le». «Si la mondialisation n'a pas raient à des sanctions commer- créé l'exclusion, elle aggrave», * ciales, a été écartée du débat. avait déclaré le président fran«L'emploi à vie, c'est fini, il faut çais. que les populations le comprenLa tonalité très «sociale» de nent». ont souligné tous les ministres du Travail et de l'Econo- l'intervention française ne se rer mie. Pour le G7, le marché du tra- trouve guère dans la résolution fivail de demain reposera sur la ca- nale. Les ministres ont ainsi cité en exemple les travaux de l'OCDE JEAN-MARCEL BOUGUEREAU PARIS S ciales, Robert Reich, gourou social de Bill Clinton. Le G7 a souligné la nécessité de développer de nouvelles formes d'organisation du travail (annualisation du temps de travail, horaires flexibles, temps partiel...) pour «concilier les besoins des entreprises et les aspirations des salariés tout en dégageant de nouvelles marges de créations d'emplois». Robert Reich a résumé les débats en soulignant le large consensus sur la nécessité de la Jacques Chirac flexibilité du marché du travail n'a donc pas obtenu pour fournir des emplois. Le rendez-vous social du G7 devrait-il gain de cause désormais- s'institutionnaliser? L'idée d'une concertation sociale régulière n'est pas mûre: non seuEvoquant les salariés poussés lement six des sept ministres des de plus en plus tôt vers la retraite, Finances ont boudé le sommet de le G7 estime qu'il faut faire cesser Lille mais l'accord ne s'est pas fait ce gaspillage de ressources hu- pour rééditer chaque année une maines; La déclaration évoque la telle réunion, alors que les mêmes nécessité de réformes fiscales ministres des Finances, eux, se pour «que le travail paye en parti- réunissent trois fois par an... culier pour les moins favorisés», Le directeur général du BIT et que notamment un chômeur in- (Bureau international du travail) demnisé ne voie pas baisser ses Michel Hansenne, qui participait revenus lorsqu'il retrouve un tra- pour la première fois à une révail. Aucune mention n'est faite union du G7, a appelé à «un noude l'idée d'un complément de re- veau pacte social, qui concilie les venus pour les plus bas salaires, impératifs du marché et le droit rejetée par l'Allemagne mais sou- légitime des travailleurs à la tenue par la France et le secrétai- sécurité et à la protection sociare américain aux Affaires so- le». D qui prône entre autres la suppression du salaire minimum, des barrières aux licenciements, ou encore une intervention minimale de l'Etat dans le droit du travail. Le G7 a visiblement choisi le libéralisme à tout crin, même si les Sept ont introduit dans leur texte une référence rhétorique aux «travailleurs qui restent au bord du chemin». g>.2 g'S SVERIGE Tranâs Tidning 02.04.96 Vetlanda-Posten Chirac pâ G7-möte Visar medelväg för lägre arbetslöshet har mycket att lära av USA om hur man skapar nya jobb. LILLE (TT-AFP) Frankrikes president Jacques Chirac uppmanade pä ett G7-möte i Lille pâ mândagen världens ledare att söka en medelväg mellan ohämmad ekonomisk liberalisering och skydd av arbetarnas rättigheter. Bland andra arbetsmarknadsministrar frân världens sju ledande industriländer samlades i den nordfranska staden for att i tvâ dagar diskutera hur arbetslösheten ska kunna minskas. I G7-länderna - USA, Japan, Kanada, Storbritannien, Frankrike, Tyskland och Italien - finns i dag cirka 23 müjoner registrerade arbetslösa. Nu är det meningen att ministrarna i Lille bade ska ägna sig ât självrannsakan och jämföra politik och résultat i olika lander. President Chirac noterade i sitt inledningsanfbrande att Amerika har mindre generosa välfärdssystem. Dar har antalet arbetstillfällen snabbt skjutit i höjden, men lönerna har inte utvecklats sä snabbt. I Europa lever arbetarna tryggare och dar har lönerna stigit mera - men det har inte skapats lika manga nya jobb. Omöjligt val - Men valet kan inte stâ mellan brist pâ arbetstrygghet och arbetslöshet, fortsatte den franske Presidenten. Man mäste hitta en tredje vag mellan en avreglerad arbetsmarknad av amerikansk modell - som kan leda till "slaveri" - och det traditionella Inte som USA Gjorde utspel. En tredje vag mellan en avreglerad arbetsmarknad och en reglerad vàlfàrdspolitik mäste till for att lösa i-ländernas arbetslöshetsproblem, sade Frankrikes president Jacques Chirac i Lille pà mândagen. välfärdsskyddet av europeiskt snitt. - Det är just det som den här konferensen gäller: att skissera den "tredje vagen", sade Chirac. Han sade att Frankrike är i färd med att reformera och strömlinjeforma ekonomin för att kunna skapa fier jobb, framför allt genom ny teknik. Men samtidigt ska det bli ordning pá de offentliga finanserna, försäkrade han. De offentliga utgifterna mäste bringas under kontroll. Fantasi behövs Chirac ville se Strukturreformer med "fantasi". Somliga företag frestas att ta tili över- tid respektive deltid hellre an att satsa pâ ny arbetsorganisation, noterade han. Chirac ménade att outbildad arbetskraft mäste bli billigare, men han betonade att det varken vore rättvist euer effektivt att lata de lägsta lönerna râka i "fritt fall". Da skulle visserligen arbetslöshetssiffrorna sjunka, men i stallet skulle hälsoproblemen, bostadslösheten och brottsligheten öka, resonerade han. Inte heller Tysklands représentant, ekonomiminister Günter Rexrodt, ville ha en arbetsmarknad av USA-modell, trots bromsad tillväxt och rekordstor arbetslöshet - 10,3 procent - även om Tyskland - Vi behöver större flexibilitet, men vi kan inte ha en arbetsmarknad av USA-modell med.dess "hire and flre"-mentalitet, ansâg den tyske ministem enligt Reuter. Rexrodt betonade att han kommit tili Lille för att försöka forma de övriga G7-medlemmarna att mer diskutera roten tili arbetslösheten an knâpa med Symptomen. Det avgörande är att avtalen Mir merflexibla,ansâg han. - Jag bryr mig inte om ifall vi har branschavtal eller inte. Men om vi har det sä mäste de inbegripa en möjlighet tili individuella lösningar för enskilda sektorer eller omrâden eller företag, tülade han. Den tyske ekonomiministern trodde att regeringen nya 50 punkters "Handlingsplan för investeringar och jobb" kommer att bidra tili ökad flexibilitet pâ den tyska arbetsmarknaden. Skära i välfärden Tyska arbetare hör tili de mest välbetalda i världen sam tidigt som de har kortast ar betstid och längst semester Men regelverket är stell Manga företag har därför an strängt sig att flytta jobb utom lands för att minska kostna derna. Även Internationella arbetsorganisationen ILO:s re présentant pâ mötet i Lille be tonade de risker det innebäi att skära for djupt i välfärden Det skulle medföra en oaccep tabel otrygghet för arbetarna förvärra ojämlikheten och ska pa sociala motsättningar, sadt ILO-chefen Michael Hansenne. SO W Os NM TT « o > <N tí :© c 1 'j¿ I J2 - * I .W T^: I t < «i "55 ¡5 > :i-T« - C ° tí 5; ^ ¡OHou E E ib O H3 ?— «t S> LU U O) ¿ 0) 0Jr= i- 0JO-.Î5 -f?ö»t; ™T S * e > «/>^.<o II g ii t Q) (U 0JT3 = O 111 O t/ï _J O JJ — íu ÎÛ.U 5-°-¡o2 ¡G C C "> w ~ "O ¡O aj *- — 0> ¿ = >¿ <££ S - * • ; ^ - c >•= S J S :C3 l S í E Ú á '-D E :1!<11Í|IH I í : f i M : .ü ü £ á - -Si- £ - - £ X, ••7 • = E - = = - != ' "= ^ ¿ "? = -: - o ig | 2 = ¿ —— b = z = ~ d : ö . - i r- •— ._ :s "O d 2 <r. ü er ü w A / TT ^ ^ • INTERNATIONAL 7/ Guardian United-Kingdom 01.04.96 Leaders split over peace deal after 12-year fight GCHQ staff seek end to union ban Richard Norton-Taylor T HE management-approved staff body at GCHQ has approached Civil Service union leaders to try to reach a compromise ending the 12-year dispute over the union ban at the Government's electronic eavesdropping centre. The Government Communications Staff Federation (GCSF) — set up to replace national unions at the Cheltenham-based centre in 1984 — appears to have been encouraged by ministers to put out feelers following the Cabinet's decision last year to drop the management veto over its activities. The veto had been singled out by the trade union certification officer as the main obstacle to granting the GCSF independent status. Malcolm Rifkind, the Foreign Secretary, announced the ending of the veto after the International Labour Organisation (ILO) threatened to name Britain under a "special paragraph" in a procedure nor- mally reserved for military dictatorships. The Government hopes its concession will be enough to satisfy the ILO, though Mr Rifkind made it clear in December that the GCSF would remain the only recognised negotiating body at the centre. The GCSF has still not been granted a certificate of independence. However, Brian Moore, GCSF chairman, said yesterday he was confident this would be achieved. In a letter to BUI Brett, general secretary of the Institution of Professionals, Managers and Specialists, he has asked Civil Service union leaders to a meeting at GCHQ "without precondition". Civil Service union leaders, who will meet on April 9 to consider the request, are divided over how to respond to an invitation from the GCSF, with which they have been reluctant to associate. The Civil and Public Services Association would like some kind of accommodation, while the Public Services, Tax and Commerce Union is opposed. Civil Service Unions are wary of appearing to be selling the pass before the general election. Labour leaders, including Tony Blair, have repeatedly pledged to restore union rights at GCHQ in full. However, a Blair government is unlikely to agree to a return to the pre-1984 situation without some assurances from the unions involved, including a ban on industrial action. Although bouts of limited action in the 1970s and 1980s did not damage national security, lack of a no-strike agreement could be seized on by the Government in a general election campaign. Some Civil Service union leaders also believe that a Labour government would be unlikely to derecognise the GCSF, which represents about 3,000 of GCHQ's civilian staff which totals about 5,700. • GCHQ management last week offered voluntary redundancies to about 200 staff. The number of civilians working at GCHQ has been reduced by nearly 2,000 since 1984, mainly because of the introduction of new technology. ti » a a> cu o CO O <U i-H ht JO es H h« cu o o* có" cu C <u O S cu Ö O CU Ö O CU a cd o cd co CO O CO i-H cu CO FINANCIAL TIMES Social clauses divide G7 jobs meeting working man, wherever in the world he may be," he said. Mr Chirac added that differDeep divisions at the world employment meeting of the ences in wage levels, social Group of Seven largest indus- security and labour laws would trialised nations emerged last be "less and less tolerated as night over whether social international competition grew clauses protecting porkers in intensity". should be included i» future He added that people in the trade agreements. t industrialised nations were The US government),-which "becoming better and better until recently was itself informed about forms of labour divided on the issue, last night abuse and rightly judge them indicated it would be support- to be intolerable". ing France and the InternaAlthough Mr Chirac's backtional Labour Organisation in ing for a reduction in governdemanding that labour stan- ment deficits and tight control dards be embraced in today's of public spending were welcommunique concluding the comed by the UK government, two-day meeting. ___there was criticism for his However, strong opposition view on social clauses. Mr Wilto the inclusion of social liam Waldegrave, the UK's clauses in trade agreements chief secretary of the treasury, was last night still coming said such a proposal was in from Japan, Germany, the UK, danger of being "protectionism Canada and the Organisation by the back door if we are not for Economic Co-operation and careful", while Mrs Gillian Development. The European Shephard, the country's Commission has still to declare employment and education its position, because of con- minister, said that such an tinuing differences of opinion approach "would not be helpbetween its financial and ful for developing countries". labour experts. However, Mr Padraig Flynn, The G7 comprises the US, EU social affairs commissioner, Japan, Germany, France, Italy, will tell ministers today the social clause issue must be the UK and Canada. Although the social clause faced and discussed. He wants issue is only being discussed to see the proposal on the over today's lunch and not in a agenda at December's Singaformal conference session, it pore World Trade Organisation threatens to disrupt the public meeting. unity of the conference. The Further support for social issue was pushed forcibly to clauses came from Mr Michel the forefront yesterday morn- Hansenne. ILO's director gening by Mr Jacques Chirac, the eral, who said that "if the French president, who reaf- stresses and strains resulting firmed France's support for the from the movement towards an proposal in his opening speech integrated, market-oriented to the conference. world economy was to be He said the liberalisation of accepted by working people, world trade and the develop- some basic assurances that ment of employment could competition was not being pur"not be dissociated" from sued at the price of fundamenrespect for universal labour tal human rights was indisstandards that involved accep- pensable". tance of freedom of trade "Pure market criteria might unions and collective bargain- dictate maviimim labour maring as well ás the abolition of ket flexibility without protecforced labour and exploitation tionist guarantees. But this of child work. would clearly be socially unac"For greater freedom of trade ceptable," he said. "It would to be possible and to legitimise impose an intolerable burden it, a few basic rules must be of insecurity on workers, applied by one and all so as to aggravate inequalities and guarantee the dignity of the breed social resentment." By Robert Taylor in Lille UNITED KINGDOM 02.04.96 Slavery divides G7jobs summit Larry Elliott in Lille RITAIN was at loggerheads with America and France last night over linking trade to international labour standards, as the Group of Seven industrial nations unveiled a three-pronged strategy for tackling unemployment. Britain prevented the final communiqué at the Lille jobs summit from including a call for the World Trade Organisation — the body that polices global trade — to investigate whether some developing countries win markets by using slave or child labour. The Chief Secretary to the Treasury, William Waldegrave, said the WTO was not the right forum to investigate the "social clause" but said Britain was happy for it to be looked at by the International Labour Organisation or me zb-nanon urganisation for Economic Co-operation and Development. Britain's line was backed by the Germans, the Japanese and the Canadians, but Robert Reich, the US labour secretary, said: "Our view is that the WTO is the proper forum for discussing labour standards." The communiqué stressed that further trade liberalisation, together with reduced budget deficits, were the way to achieve one of the summit's three goals — providing conditions for sustainable growth and job creation. The US deputy treasury secretary, Larry Summers, said the G7 had to create sufficient demand and pursue policies "supportive of growth". But he added that macro-economic policy could not shoulder the entire burden for reducing the G7's unemployment total of 22 million. Delegates stressed that the West's biggest economies should embrace new technology and globalisation. They called for the spread of new technologies to smaller companies, scrapping of red tape, and investing in people through better schools and training. A / if ^ ^ m INTERNATIONAL 7 (Guardian United-Kingdom 03.04.96 B Core values in the global village A level playing field requires fair labour as well as fair trade. JACQUES CHIRAC was right to use this week's G7 summit on jobs to point out that developing countries should not compete with Europe by condoning miserable labour standards by employers. The British government replied that this was protectionism. The reaction was as predictable as it was shortsighted, for the French president had made it clear that developing countries were perfectly entitled to compete by lower wages and less extensive social security benefits. The issue is not to try to impose European social standards throughout the world, or set some global minimum wage. What the French government is calling for is a recognition that there are certain core human rights which need to be encouraged and enforced. These are the freedom to join trade unions and the freedom for these unions to bargain collectively, as well as the abolition of forced labour and the exploitation of child labour. They are basic requirements, whatever a country's level of development or average wages are. Most developing countries accepted this when they signed up to the International Labour Organisation and its various conventions. What is needed is more work on how to investigate and enforce compliance with these conventions rather than trying to deflect the issue into a heated argument about free trade versus protectionism. Although it did not spell it out as clearly as it could have, the Group of Seven agreed yesterday that the issue can be put to the World Trade Organisation when it holds its first ministerial meeting in Singapore in December. This is a useful first step though it is important that Britain does not try to block it altogether by claiming it is not a traderelated issue. The WTO is young without much expertise in the field, and it would be helpful if, as the new boy on the Geneva block, it worked closely with the ILO. Globalisation is not just a North/ South issue. Some of the fiercest competition now goes on within the South, as the more advanced Asian tigers like' South Korea and Taiwan find themselves losing jobs to workers in countries such as the Philippines and Malaysia. Behind them lower down on the labour standards scale come China, Vietnam, and Indonesia. Internationally agreed social clauses would help to ensure that competititon is not based on unfair or degrading conditions. By enhancing the role of trade unions, they indirectly provide the mechanism for improving safety standards and eliminating forced labour and child exploitation. It would also be good if the WTO drew up reports on labour standards compliance to go with its country-bycountry trade policy reviews. These could be based on the ILO's examinations. By acting together the two organisations could give a cost-effective impetus to the important link between fair trade and fair labour standards which the Lille meeting has put on ihe international political agenda. UNITED KINGDOM 03.04.96 French foiled over jobs sanction plan By Anne Segall, Economics Correspondent A BITTER row was narrowly His views were echoed by a v e r t e d at the Group of German economics minister. Seven jobs conference in Guenter Rexrodt, who said: Lille, France, yesterday after "if we yield to t h e s e r e p r e s e n t a t i v e s from the demands, we will allow a leading industrial countries return of protectionism". agreed not to use the threat The Japanese issues similar I of trade sanctions to enforce warnings. better working conditions France—with the support worldwide. of America—nevertheless Britain, with the support of succeeded in getting a referGermany, Japan and Can- ence to the issue included in a d a . m a n a g e d to foil a the final communiqué. In a French initiative aimed at key passage, the communiimposing trade restrictions que said that, while the comon countries that condone mitment to free trade would the use of child and forced be upheld, "we also noted labour. the importance of enhancing While condemning such labour standards around the abuses, the British success- world, and examining the fully argued that the issue of links between these stanlabour standards should be dards and international trade examined and enforced by in the appropriate fora". the International Labour The s u m m i t , called to Organisation and not be examine the problem of high linked to trade. unemployment in the indusWilliam W a l d e g r a v e , trial countries, concluded Treasury chief secretary, that unfettered competition told the conference that any was not the answer to the such link would be "protec- jobless problem. tionism by the back door". INDEPENDENT 03.04.96 G7 rebuffs Britain over labour standards DIANE COYLE Economics Editor The Government suffered a setback at the Group of Seven jobs summit which ended in Lille yesterday when other ministers insisted on pursuing the need to improve labour standards in developing countries in order to help cut unemployment in their own. Burlhe Secretary of State for Employment, Gillian Shephard, and the Chief Secretary to the Treasury, William Waldegrave, ,said the British approach of combining sound macro-economic policy with deregulation of the economy had been endorsed by the summit. The British ministers clashed with their American, French and Italian counterparts over the implications of a key section of yesterday's communiqué. It said the G7 "noted the importance of enhancing core labour standards around the world and examining the links between these standards and international trade in appropriate fora". Its inclusion marks a victory for US and French concerns that practices such as child and forced labour make Third World goods unfairly cheap. Mr Waldegrave said the summit had agreed that the Organisation for Economic Cooperation and Development and the International Labour Organisation would undertake further studies. But Britain would oppose any move to take the discussion to the World Trade Organisation, the body which regulates international trade. The Treasury Secretary said: "We are not convinced that using the WTO in this way would not be a route for protectionism by the back door." However Robert Reich, the US Labor Secretary, said it must address the issue. "The WTO is the proper forum for discussing labour standards," he said. The row is certain to continue at further international summits this year. The summit's emphasis on labour standards echoes European concerns about whether Britain's opt out from the EU's Social Chapter gives it an unfair advantage. The EU Monetary Commissioner, Yves-Thiboult de Silguy, said: "Everyone has to be playing the same game. You would not put footballers and rugby players on the same field and ask them to play baseball." The communiqué endorsed French President Jacques Chirac's call for a "third way" combining Anglo Saxon flexibility with European social standards. It said sound macroeconomic policies and structural reforms were both needed. Mrs Shephard said: "There was a very clear acceptance that the most important thing in the field of jobs and employment is the pursuit of a sound economy and a deregulated labour market." Mr Waldegrave downplayed the need for additional measures to promote social cohesion. "The best way of pursuing social cohesion is to end the division between the haves and the have nots in terms of jobs," he said. There were signs that the American team was unhappy \ about the lack of growth in some European countries and would prefer to sec lower interest rates. » s o ex s •o 2 I "O -I < Z O z ce LU h z § III Os Chirac finds 'third path' tough going E VERYBODY. William Waldegrave told this week's meeting in Lille of the G7 industrialised nations, "is anxious to maintain proper civilised society". These were reassuring words for a meeting called to seek ways of reconciling harsh economic imperatives with desired employment growth. They would have been still more reassuring had not Mr Waldegrave's boss, Kenneth Clarke, and five of the other principal finance ministers. decided to give Lille a wide berth. The empty seats exercised a baleful symbolism. The formal purpose of the meeting was to set parameters for the annual G7 summits in June. But the underlying theme was the perception - notably on the part of the current G7 chair. France - of a growing divergence between the economic agenda (driven increasingly by globalisation, and the trade threat from emergent economies) and the social/employment agenda. France articulated that fear in a memo last week to its Ell partners whereupon all the G7 finance ministers. except France's Jean Arthuis, decided not to go tn Lille. We need not cast the French in the role of heroic visionaries in this matter. Others (Germany in particular) share its disquiet, and anyway there is more than a suspicion that President Chirac's concern is primarily domestic rather than international. He faces a rising unemployment rate of nearly 12 per cent, and an electorate which has shown ample willingness to take to the streets at the slightest hint of fiscal stringency. There are political attractions in seeking international legitimacy for his "third path" alternative to the US/British model of bleak deregulation and the continent's costly social provision, to which France is expensively bound. Chirac wants France's budget deficit reduced and its spending curtailed. He needs a way to sell the unpleasant consequences for welfare and workplace protection to a sceptical patrie. Besides. Chirac's diagnosis is clearer than his prescription. He talks of linkage between fiscal and social policy without quite defining what this might involve, beyond the rather fond assertion that intensification of world economic competition must be accompanied by closer alignment of welfare and employment standards. To which end. he wants clauses in future trade agreements to stipulate minimum standards of labour provision - union rights, outlawing of child labour and so forth. It has proved a divisive proposal. Chirac is backed by the International Labour Organisation, the EU social affairs commissioner. Padraig Flynn, and. after much dithering, the Clinton administration. Ranged against him are Japan. Germany. Canada, the Organisation for Economic Co-operation & Development (OECD) and. predictably enough. Britain. Waldegrave called the idea "protectionism by the back door". Even those countries which do not object to it in principle wonder, pertinently, how it might be enforced. Yet Chirac argues, persuasively. that job insecurity in the UK/US, and rising unemployment in socially-benign continental Europe, are two sides of the same coin. Both regimes. he suggests, are becoming increasingly dysfunctional. THE SCOTSMAN United-Kingdom 04.04.96 Keith Aitken on a French plan to foidge the economik/soáal agenda gap It is a view unlikely to be received warmly by WhitchaU, not least because of its source. Britain's unemployment rate, 8 per cent on internationally-compatible statistics, compares well with an EU average of 11 per cent. Yet it is far from clear that this advantage translates into greater popular economic well-being. According to one study this week, 29,000 defence workers have lost their jobs in recent years in Strathclyde alone. Half are back in employment - but mostly in temporary part-time and low-paid posts The cost to the local economy is put at £250 million. That is one kind of policy dysfunction. A flexible labour market makes economic sense, yet other policies weigh against it Never has the average citizen carried such a weight of long-term debt. Little wonder that consumers remain reluctant to relax their recessionary parsimony. There is also a dysfunction between ends and means. Last week's Scottish Council forum at Gleneagles Hotel discussed the admirable proposition that competitiveness for developed economies lies in skills, not skivvying. Can deregulation deliver that? Oxford's Baroness Blackstone. in answer to Campbell Christie. agreed she knew of no evidence that displaced workers spend their time between jobs educating themselves. Harvard's Professor Robert Lawrence. answering the present writer. acknowledged that while UK/US firms cut their training spend come a downturn. Japanesefirms- unable Udump workers - train them instead This is not a partisan point: Tony Blair, reportedly, is busy abandoning Labour's 15-year commitment to n training levy. British ministers an entitled to reject continental remedies. but they are foolish if they imagine Britain immune from the sort of problems Chirac identifies, or excused the need to address them Kenneth Clarke really does won, about maintaining a proper, civilised society, he should have been at Lille. PERSONNEL TODAY UNITED KINGDOM 23.04.96 Warning for the West over skills DEVELOPED WESTERN economies could soon be facing serious skills shortages, a new report by the International Labour Organisation warns. "A combination of technological change and slow economic growth may produce perverse effects, creating a shortage of labour in some top technical occupations" the ILO says. The same factors may mean that many middle-ranking employees' skills become obsolete, according to the ILO's submission to the international jobs summit in Lille earlier this month. To adapt to these changes, employer and trade union organisations should give priority to national macro-economic problems above the specific concerns of their sectors, thc-iLO says. The report recommends that employers and trade unions work with national governments to make targeted interventions in the job market. One such intervention should be the establishment of small, focused training programmes aimed at groups facing only moderate problems in the labour market, the ILO suggests. FINANCIAL TIMES UNITED KINGDOM 15.04.96 Complex labour standards must not thwart trade liberalisation From Prof Bishnodat Persaud. Sir, Martin Wolf, in his well argued case against international labour standards ("Disappointment assured" April 2), is to be commended for his unrelenting efforts in the very worthwhile pursuit of enhancement of the international trade liberalisation process. In his article, he is concerned that the process is not jeopardised by the introduction of issues in the World Trade Organisation such as labour and environmental standards which will encourage restrictions to trade. In this connection, the UK, Japan, Germany and Canada deserve louder praise than they have received for resisting pressures from France and the US at the recent G7 Meeting to call for labour standards to be put on the agenda of the WTO meeting in Singapore in December. Issues such as labour and environmental standards, although largely domestic concerns, are important enough in human rights terms in the case of the former and global damage terms in the case of the latter (use of ozone depleting substances) to deserve international action. But they are complex issues politically and technically, and deserve prior attention in specialised international organisations such as the International Labour Organisation or United Nations Environment Programme or the UN Commission on Sustainable Development. Only when these issues become of great significance globally - for example, ozone depletion - should the question of the use of trade sanctions arise. This would require, however, closer co-operation between the relevant international organisation and the WTO, and not a concentration of concern at the WTO which already has a loaded agenda. The Uruguay Round has cleared the way for an enhanced process of trade liberalisation with arrangements to tackle previously intractable issues such as agriculture, textiles and services. Trade liberalisation is too important an issue for the WTO at this its formative stage to be made confused, cumbersome and over-politicised with matters that deserve prior attention in other places. Bishnodat Persaud, director, centre for environment and development, University of the West Indies, 3 Gibraltar Camp Road, Mona, Kingston 7, Jamaica Leaders Crapple Global Economy At G-7 Summit Pierre-Yves Glass The Associated Press LILLE, France — Searching for remedies to high unemployment, economic officials from the world's richest nations tried Monday to chart a "third path" between unbridled, U.S.style capitalism and Europe's costly welfare cushion. But the Americans, boasting the better record on the jobs front, said they had no plans to change course. "The United States comes to this conference feeling very good about the progress that we make in addressing the problems of economic growth and job creation," said Commerce Secretary Ron Brown. He led the American delegation to the jobs conference of the so-called Group of Seven nations. Brown said the United States had established the right environment for creating jobs by cutting its budget deficit and keeping down inflation. U.S. unemployment is 5.5 percent and falling. In the 15-nation European Union, where overall salaries are higher and welfare benefitsmore generous, the jobless rate is double that. However, U.S. unemployment comes at the price of lower wages, less job security and greater poverty, something Germany wants no part of. "We don't want (the U.S. style of) hire and fire," German Economics Minister Guenther Rexrodt said. Germany and France, concerned about protecting workers' benefits and wage levels, differ sharply with the United States and Britain, which favor less state intervention in the marketplace.Those opposing views all but exclude that a joint job-creating strategy will come out of the twoday meeting. The other G-7 nations are Canada, Italy and Japan. Opening the meeting, host French President Jacques Chirac urged delegates to find a "third path" between the U.S. and European employment models. "The threat, depending on whether one is on the east shore or the west shore of the Atlantic, takes two faces: unemployment or precariousness," he said. Reflecting a main conference theme. Chirac outlined several job- and growth-boosting initiatives. They included reducing budget deficits to lower inflation, overhauling welfare to give recipients more incentives to find work and tailoring vocational training to the job market. The venue of this week's meeting was symbolic. Like Detroit, where the first-ever jobs summit was held in 1994, Lille is the center of a formerly prosperous region mired in industrial decline, high crime and unemployment. The city is about 125 miles north of Paris. "With more than 22 million jobless in our seven countries, we are all confronted with problems of unemployment and poverty," Chirac said. Even economic powerhouses Germany and Japan this year reached their highest unemployment rate since World War II, at 11.1 percent and 3.4 ..percent respectively. There is 12 percent unemployment in Italy, 11.8 percent in France, 9.6 percent in Canada and 7.9 percent in Britain. Michel Hansenne, head of the International Labor Organization, said that whatever the G-7 decides, it must not opt for solutions that sacrifice wages and social safety nets. He warned against trying to lower wages and worker protection measures to American and British levels: "There's no one good recipe. So each should garnish his plate from his own stock — two eggs or three, with or without pepper." U.S.A HORNING NEWS OF NORTHWEST fiRKfiNSPS SPRINGDALE. AR TUESDAY APR 2 1996 journal of (Eommero H I ' l i D I H i l i i , . , | ,< U.S.A 04.04.96 is blamed for high G-7 { M C H T - « I D D l ? l t NEWSPAPERS GENEVA — High unemployment in the industrialized Countries is primarily a result ¿f insufficient demand linked to low growth, the International poor Office said in a repon prepared for this week's Group of 7 employment conference. ! "It seems to be beyond doubt that current high and persistent levels of unemployjnent in the G-7 are, more than ¡¡anything else, a result of insufficient aggregate demand linked ¿with lower rates of growth," the ¡ILO said. "There also appears Ito be no doubt that slow ¡growth in itself has been a maijor cause of the structural ¡problems of the labor market." "he ILO said there was room for some expansion in the G-7 economies without fear of resurgent inflation. Other shocks such as the two oil crises, insufficient adaptation to structural change and short-sighted domestic policies had also played a role. The ILO report downplayed some other suggested causes oí high unemployment, including the expansion of international trade, high levels of real wages and social protection and technological change. An expansion oi trade with low-wage countries, which some believe pressures waged in high-income countries, was not a huge problem because industrialized countries stii! trade mostly among themselves % DAILY REFLECTOR Greenville, NC U.S.A. April 7,1996 7 When giants enter labor market, wages may drop The Associated Press The rapid-fire changes in the global economy in the 1990s could accelerate still further when the "big three" fully enter the free market in labor, says the chief economist of the International labor Organization. Eddy Lee said factory jobs in the world's industrial nations are being eliminated more because of labor-saving technology than because of low-wage competition from developing countries. But that may not continue to be so. "A lot of people are hesitant when looking ahead, because China, India and the former Soviet Union have not come in yet in a big way," the economist said in an interview at the ILO's headquarters in Geneva. If those three regions fully enter the capitalist marketplace, the size of the global labor pool would suddenly double, offering vast new opportunities for underbidding on wage scales and working conditions. "Developing countries are also competing with each other in making concessions in another important area: strike-free conditions for multinational enterprises," Lee said, referring to limits like the partial bans on unions in his homeland, Malaysia. The U.N.-affiüated HX) promotes fair labor practices worldwide, including recognition of labor organizing rights.- •" In a speech March 6 in Britain, the ILO director-general, Michel Hansenne, called for inclusion of "social clauses" in international trade agreements, requiring Third World countries to honor labor rights in exchange for liberalized trade arrangements. Earnings I ¡umsands oj'dollars per year Workers ' wage hierarchies around the globe: $60 (Adjusted to local purchasing power of local currency) 50 40 30 20 Engineer Skilled industrial worker Bus driver Construction *or»or 10 Frankfun Seoul Bogota Budapest J l l a na Bombay Nairobi Sources: U.N., Union Bank ol Switzerland. INTELSAT. World Bank Governments "should not assume that the issue will fade Female unskilled textile worker AP/Tracie Tso away," Hansenne said. "It will not." The Associated Press Computer software writers for U.S.- based Oracle work on a new program in their Bangalore, India office March 11,1996. Many American high-tech companies are taking advantage of India's low labor costs and are expanding production operations in Bangalore.