G 7 - ILO

Transcription

G 7 - ILO
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LILLE (rtr) Frankreichs
Präsident Jacques Chirac
hat zum Auftakt der internationalen Arbeitsmarktkonferenz in Lille dazu
aufgerufen, neue Wege
zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen.
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In seiner Rede stelltederfran-i
zösische Staatschef den US-Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größerer Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Ar-
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Le Bureau international du travail sera présent
au Sommet du G7 à Lille.
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réduire les taux d'intérêt diminuer les denes publiques, dépenser de l'argent pour combattre le
chômage. Voilà l'essennel du
message qui sera presente aux
industrielles.
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LA LIBRE ENTREPRISE
SAMEDI 30 MARS 1996
BELGIQUE
NQUETE
LILLE, MODE D'EMPLOI
Requiem pour le chômage
Pour éviter que la
mondialisation de
l'économie ne laissé
trop d'exclus sur le
bord du chemin, les
ministres des
Finances et du
Travail des sept pays
les plus riches du
monde se réunissent
à l'initiative de la
France, lundi 1 w et
mardi 2 avril à Lille.
Mais sous réserve
d'inventaire, ce
sommet risque
cependant de ne
déboucher sur
aucune annonce
spectaculaire de
nature à apaiser
l'opinion publique
en cette période où
l'Europe compte 18
millions de
chômeurs.
On doit y parler
mondialisation,
clauses sociales,
lutte contre
l'exclusion, emplois
du futur ou encore
politiques
macro-économiques
comme l'impact des
mesures budgétaires
et monétaires. Mais
sans les ministres
des Finances qui se
sont, en majorité,
fait excuser. A
chacun ses priorités.
u n sommet destiné à la création de l'emploi et réunissant
les 7 pays les plus industrialisés de la terre maiB qui
s'amorce sur un pied de nez,
n'augure pas, sous réserve d'inventaire, de résultats probants
et trébuchants. La désaffection
de cinq ministres des Finances
-qui confirme la difficulté d'associer les grands financiers au
délicat triangle budget-mon' naie-emploi- accueillie par Paris avec i une grande sérénité »,
risque en effet d'assigner à
Lille un simple rôle de passage.
Une salle de rencontre -en attendant celle de conciliation-,
confinée entre un passé chargé
de promesses, avec le ' J o b s
S u m m i t - du G7 à Detroit
(1994) et le sommet de Copenhagen (mars 95), et un futur
balisé d'espoirs construit autour de la Table ronde pour
l'emploi de Santer (mai), le G7
annuel (à Lyon en juin) et la
rencontre de l'Organisation
Mondiale du Commerce (OMC)
à SincaBOjir,
plication du commerce mondial
par trois en 15 ans, la libéralisation des capitaux ou encore
les investissements massifs des
entreprises hors de leurs frontières.
La mondialisation apparaitrait-elle comme étant à l'origine de tous les maux? Non,
assène le BIT, chiffres du commerce international h l'appui.
« Ce n'est pas elle qui est responsable des pertes d'emploi dans
les pays développés mai» bien
les politiques
macro-économiques inadaptées face aux
piptris technologiques modifiants les modes de production'.
EN ORDRE OIPERSE
Etats-Unis et Grande-Bretagne ont une situation de l'emploi bien différente de la
France, laquelle a de nouveau
franchi en décembre la barre
des trois millions de chômeurs
(11,7 pc de la population active). En comparaison, le taux
de chômage n'est que de 5,5 pc
aux USA et de 7,9 pc en
Grande-Bretagne où le nombre
de demandeurs d'emploi baisse
depuis deux ans. Mais, les bas
salaires de ces pays sont aussi
extrêmement bas, parfois
même" inférieurs au seuil de
subsistance. L'Allemagne, qui
a franchi le cap dès i millions
de chômeurs - record d'après
guerre - veut aussi réduire ses
coûts salariaux, alors que l'on a
compté dans ce pays 2 milliards
d'heures supplémentaires en
1995.
A Lille, les sept pays vont
ainsi rechercher des pistes
pour que cette période de tran- MENU CROSSES PIECES
sition ne soit • vécue comme un
La réunion de Lille aura trois
chacun pour soi et sauve-quichapitres : les moyens de lutter
peut ». Ces pistes pourraient
contre l'exclusion, les emplois
passer par la mobilité, la flexibilité du travail, l'aménage- ' du futur (nouvelles technologies, emplois de service...) et la
ment de sa durée et la formamacro-économie. Sur ce dernier
tion permanente. Mais l'exerSUS ALA
cice sera difficile car les situapoint, les ministres -insisteMONDIALISATION
tions sont bien différentes d'un
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pays
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l'autre,
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blics ne doit pas entraîner de
reste pas moins de montrer à connaissent des phénomènes
coupes dans les secteurs imporune opinion publique inquiète grandissants de marginalisatants pour l'emploi ».
et dubitative une volonté de tion.
• rendre compatibles la compétitivité et l'emploi, la profitabipotlc OÙ VA
lité et la cohésion sociale », seÇAiJoos FAir
lon les termes du ministre franHEffloX fiOS CflOrlEiJfS
çais des Finances Jean Arthuis.
CM «MKOU..
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'Sans cohésion sociale, a-t-il
affirmé, tous les efforts accomUAWlifííSTRAplis dans le domaine éconoDEQUEUE....
liiert AB6mique et financier
seront
vains ».
'soin pe KAU
Face à la progression du
^CÔOPHoiklS,
nombre de chômeurs dans les
25 pays de la zone OCDE, passant de 24 millions en 1990 à
près de 33 millions aujourd'hui,
la mondialisation de l'économie
et " la gestion de ses effets pervers- alimentera nombre de
débats, notamment portant sur
les « clauses sociales » (voir cicontre). Pour de nombreux
pays industrialisés confrontés
à un dilemme entre réduction
de leur protection Bociale et
montée du chômage, c'est en
effet la suite logique à la multi-
Des clauses sociales qui n'en sont plus
A l'égal de Jean-Claude Paye,
secrétaire général de l'OCDE
qui produira une étude sur les
relations entre la technologie,
la productivité et la création
d'emplois (1), Michel Hansenne, directeur général du Bureau International du Travail
(BIT), éclairera la tenue des
débats du G7 fort de la présentation de deux documents.
Le premier, amené en partie
l'année dernière à Copenhagen,
s'attache aux politiques à
suivre en matière d'emploi, qui
en fin de compte ne débouche
que sur une question de volonté
politique suffisante et de coordination entre les Etats industriels.
LA UBRE ENTREPRISE-PAGE 4 -SAMEDI 30 MARS 1996
Le deuxième document, évoquant lui les «clauses sociales >, devrait permettre de
débloquer ce débat houleux. En
substance, il s'agit d'amener les
Etats à s'expliquer sur la ratification ou la non-ratification
d'une série de conventions dites
fondamentales, en l'occurrence
l'interdiction absolue du travail
forcé, la garantie de la liberté
syndicale, de la négociation collective et de la non-discrimination raciale et sexuelle et, de
façon plus nuancée, la réglementation du travail des enfants. Car ici, en marge de situations inacceptables let donc
à proscrire), la question du développement remonte toujours
à la surface. En schématisant :•
on n'enlève pas des enfants
d'une usine si on n'a pas
construit d'écoles.
L'intérêt d'une telle démarche est de fixer ces principes premiers, non plus dans
le cadre de sanctions commerciales, mais faisant suite à une
promotion • agressive » de
d r o i t s f o n d a m e n t a u x de
l'homme. L'équation prise ainsi
par l'autre bout n'empêche toutefois pas de voir plus tard, les
pays qui jouent le jeu de la
justice sociale et ceux qui s'y
refuse. A charge alors de revenir dans le domaine politique.
T.Bo.
Des solutions pour l'emploi
comme la réduction du temps
de travail, la réduction du coût
du travail devraient être évoquées, ainsi qu'une éventuelle
coopération des agences pour
l'emploi des pays du G7.
Quant à l'exclusion, la
France entend faire savoir qu'il
ne faut pas « aggraver la marginalisation' des moins favorisés : elle ne souhaite pas que
l'on accroisse « ¿a flexibilité du
marché du travail ou que l'on
abaisse le niveau de protection
sociale », mais appellera plutôt
à « des mesures incitatives pour
témoáucne ae personnes non
qualifiées ».
Au total, il serait illusoire
d'attendre un recul des taux de
chômage de ce sommet de Lille
qui sera plutôt un premier pas
vera des réunions sociales du
G7 dont la périodicité pourrait
devenir annuelle.
Mais pour que le social ne
reste pas le traditionnel parent
pauvre des relations internationales et pour raviver la
confiance de l'opinion publique,
les gouvernements devront
quand même faire quelques
avancées concrètes. • II faut »,
demandait une syndicaliste,
« que des signaux tangibles s'allument »
T.Bo.
Contre G 7
L i l l e ne sera pas univoque.
Son cortège médiatique profitera, aussi, à un « contre G7 -,
permettant à ceux que l'on
nomme communément • les
forces progressistes » de dénoncer 1'- offensive libérale », • la
précarisation du travail avec la
mondialisation » ou encore les
inégalités Nord-Sud ».
Qu'attendent-ils de ce G7 ?
«un programme économique
coordonné entre les Etats pour
stimuler la reprise, la croissance et donc l'emploi », relève
Ronald Janssens, de la CSC. Le
croirait-on proche de Chirac?
Plus précisément, la déclaration syndicale attachée à cette
conférence vise 4 points forts :
Q L'assouplissement des politiques monétaires permettant
l'abaissement des taux d'intérêt à court terme, jusqu'à -idéalement- un taux réel de
zéro.
Q La mise en chantier des
promesses du Livre Blanc de
Delors avec entre autres, les
travaux d'infrastructures européennes. Une décision qui induit l'accord des ministres Ecofin quant à leur financement.
Q La réinterprétation (pas la
révision) des critères de convergence à la lumière de la mauvaise conjoncture actuelle.
• Une harmonisation fiscale
(taxe sur le précompte mobilier, impôts sur la fortune et les
sociétés...) qui amènerait leB
fonds nécessaires à une vraiepolitique de l'emploi comme
l'abaissement des coûts salariaux pour les non-qualifiés.
VIE DES AFFAIRES
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BELGIQUE
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NIEUWSBLAD
BELGIQUE
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Zoeken naar
een derde weg
door Peter BOON
Rijsel
Hoe kunnen de toenemende vervlechting van de
economieën en de groei van. de internationale handel
worden verzoend met meer werkgëlegenheid? En biedt
het Amerikaanse model daartoe meer soelaas dan het
Europese? Daarover beraden de ministers van Arbeid
en van Economie van de zeven rijkste landen zieh op
de tweedaagse G7-top in Rijsel.
laten zijn „diepe gehechtheid aan
het Europese model, gebaseerd
op sociale zekerheid en respect
voor het individu" te uiten.
Hij pleitte voor een verlaging
van de arbeidskosten, zonder te
raken aan de Ionen, om vooral de
laaggeschoolden van uitsluiting
te vrijwaren,..
Opdat de internationale handel
zieh harmonieus zou kunnen
De leden van de Groep van Zeven, met name de VS, Canada,
Groot-Brittannië,
Frankrijk,
Duitsland, Italie en Japan, verschillen daarover van mening.
De Franse president' Jacques
Chirac, gastheer van de top,
maande zijn collega's aan niet te
kiezen tussen het Amerikaanse
model — met meer jobgroei maar
minder zekerheid — en het Europese — met meer bescherming
maar hogere werkloosheid —
maar een derde weg te zoeken.
„De Amerikaanse sociale zekerheid is minder vrijgevig, de lonen
zijn lager en ongelijker verdeeld,
maar de jobgroei ligt er hoger. In
Europa wordt werk beter beschermd, maar ligt de werkloosheid gevoelig hoger", zei de Fran-
Een ander geluid was te horen op
de altematieve top van de vakbonden, hier enkele Straten vandaan. Franse en Belgische vakbonden beklemtoonden dat sociale dumping elders wel degelijk
de werkgëlegenheid hier ondermijnt. Zij pleiten voor sociale
clausules
in de internationale
ontwikkelen, moet iedereen zieh
houden aan enkele grondregels, handel.
oordeelde Chirac. Hij waar- Michel Hansenne, directeur-geschuwde de opkomende econo- neraal van de Internationale Armieën de sociale rechten van hun beidsorganisatie die voor het*
werknemers niet te blijven over- eerst uitgenodigd werd de G7 bij
treden. Dat zal leiden tot protec- te wonen, herinnerde eraan dat
tionistische reflexen bij de Wes- de VN-lidstaten vorig jaar op de.
sociale top in Kopenhagen de
terse partners.
fundaméntele rechten van werkAlvast Jean-Claude Paye, secre- nemers, zoals vrije vakorganisataris-generaal van de Oeso die de ties, collectief overleg, verbod op
geïndustrialiseerde landen groe- kinderarbeid, aanvaardden.
G7zoektjobsin
compromis tussen
Europees en VS-model
se president Jacques Chirac tijdens zijn openingstoespraak.
Geen van beide Systemen lijkt te
voldoen.
Chirac maande zijn collega's
daarom aan niet te kiezen tussen
beide modeilen, maar drong aan
op een derde weg. Hij leidde
daarmee de vragen in waarover
de vertegenwoordigers van de zeven rijkste landen zieh gisteren
en vandaag buigen. Nochtans
kon de Franse president het niet
peert, vindt dat onterecht. Uit
een bijna afgeronde Oeso-studie
moet blijken dat zulke overtredingen geen blijvend concurrentievoordeel opleveren. Wat geen
pleidooi mag zijn voor overtredingen, voegde Paye daar aan
toe.
Alteniatieve top
Belgique
03.04.96
GAZET VAN ANTWERPEN
IiE SOIR
BELGIQUE
02.04.96
Déréguler
ou négocier?
GAZET VAN MECHELEN
A
BELGIQUE
02.04.96
67 zoekt antwoorden
op werkloosheid
AFP, DPA, Reuter
Met een pleidooi voor een
middenweg tussen de flexibele arbeidsmarkt op zijn Amerikaans en de sociale welvaartsstaat die Europa kenmerkt, om de aanhoudende
massawerkloosheid aan te
pakken, heeft de Franse president Jacques Chirac maandag in een discreet, maar
doeltreffend beschermd Rijsel, een tweedaagse banentop
geopend, waaraan de zeven
grootste
industrielanden
deelnemen. De Verenigde
Staten, Japan, Canada,
Duitsland, Groot-Brittannië
en Italie hebben ministers gestuurd. Van deze G7-top
worden geen (zeker geen ophefmakende) resultaten verwacht; hetgeen ook ge31ustreerd werd door het wegblijven van de ministers van Financien. In de Noordfranse
stad zijn alleen de ministers
van Arbeid en Tewerkstelling
aanwezig.
Chirac betoogde dat in Europa de sociale bescherming
groter is, maar de arbeidsmarkt minder dynamisch.
Overzee functioneert de arbeidsmarkt beter ten koste
van "minder genereuze sociale voorzieningen". Volgens
de president moeten de kosten voor minder geschoolden
omlaag, maar de laagste inkomens mögen er op achteruitgaan. Het minimumsalaris
moet overeind blijven.
Volgens
Oeso-topman
Paye, aanwezig in Rijsel, zijn
de bij zijn organisatie aangesloten ruim twintig industrie-,
landen dit halfjaar goed voor
1,5 procent groei en voor 2,5,
procent in de tweede helft van
1995. In december ging de
organisatie nog uit van res-'
pectievelijk 2,6 en 2,9 procent groei. Paye ziet meer in
de Amerikaans-Britse aanpak dan de elders in Europa .
gevolgde, maar erkende
evenzeer dat geen van de
twee modellen bevredigend
is. De topman van de internationale
arbeidsorganisatie
ILO, de Belg Michel Hansenne, vindt het terugdringen
van sociale voorzieningen
zelfs "gevaarlijk". Volgens
hem leidt dat tot ondraagujke
onzekerheid voör werknemers, vergroot dat de ongelijkheid en betekent het een
bron van sociale haat.
Het aantal werklozen in de
G7 is opgelopen van 13 miljoen in 1971 tot 24 miljoen in
1994, aldus de VN-organisatie. Daarnaast zijn er 4 miljoen mensen die het zoeken"
naar werk hebben opgegëven, en nog eens 15 mUjoen.
die deeltijds werken maar die
liefst een volledige baan hebben. De ILO vindt daarom
dat er ruimte is voor groei
zonder dat de G7-landen
bang hoeven te zijn voor het
spook van de inflatie.
mbitionnant de tracer ensemble un avenir à l'emploi, les
pays du G7 n'ont qu'un funeste
héritage en partage: un déficit de
croissance. Mais cette carence se
traduit de manière très différente
selon leurs „deux modèles".
Aux Etats-Unis, elle casse les salaires ou ralentit leur hausse. Le
chômage ne touche pas plus que
5% des Américains, mais 30 millions de salariés à temps plein ont
un revenu inférieur au seuil de
pauvreté.
En Europe, elle fait exploser un
chômage persistant, faisant 18
millions de victimes. (...)
Le président Jacques Chirac
tente de sortir de la double impasse
en
présentant
une
„troisième voie entre chômage et
précarité". 0 a entonné le credo de
l'Union européenne: Abaisser le
coût du travail non qualifié, sans,
précise-t-il, remettre en cause le
salaire minimum. (...)
Mais la troisième voie tracée à
Lille fait le funambule entre deux
scénarios, la dérégulation à l'anglo-saxonne ou une réduction volontariste des inégalités.
Selon le secrétaire général de
l'OCDE, Jean-Claude Paye, elle sera proche du modèle anglo-saxon:
des éléments dans la protection
sociale de l'Europe continentale
vont certainement être remis en
cause.
En revanche, le directeur général de l'Organisation internationale du Travail, le belge Michel
HansennéTslnterroge sur le degré
de tolérance des opinions face à la
déréglementation. Pour Michel
Hansenne, il est faux de dire que la
flexibilité accroît l'emploi. Ou que
les hauts niveaux de salaires et de
protection sociale provoquent le
chômage. La mondialisation n'est
pas non plus la cause de nos maux.
Mais elle ne sera, dit-il, acceptée
par les opinions que si elle cesse de
sécréter l'inégalité.
Mais le communiqué final du G7
devrait apporter peu d'espoirs. A
ce sommet qui état censé réconcilier l'économique et le social, les
grands argentiers ont presque tous
fait faux bond. Et la clause sociale
visant à réguler les échanges commericaux a été rejetée.
Bruxelles, le 2 avril
DE MORGEN
Belgique
03.04.96
G7 stoppen sociale
clausules in koelkast
Er zullen wel nooit sociale clausules worden ingeschreven
in internationale handelsovereenkomsten. De zeven groot. ste industrielanden raken het over dit tema niet eens, de
--meeste van hen zijn tegen. Nochtans zijn zij degenen voor
wie sociale clausules het meeste voordeel zöuden kunnen meebrengen.
RUSEL.
IIQEN lEMCHTOBVINQ
e G7 sloten hun tweedaagse
| top over werkgelegenheid af
met een voorspelbare slotver, klaring en zonder engagementen voor
extra geld voor werkgelegenheid.
Veel aandacht ging de laatste dag
, naar het populaire tema van de social e clausules. Vanwege de pers dan
tenminste, bij de ministers van arbeid
-en ekonomie lijkt het tema niet langer
te 'leven'. De idee van sociale clausules leeft al lang. Bedoeling is om
-de landen die hun werknemers
(laten) uitbuiten te straffen. Konkreet zouden handelssankties worden opgelegd aan wie élémentaire
rechten van werknemers schendt.
', De (vooral Aziatische) ontwikke; lingslanden zijn vierkant tegen. Zij
vrezen dat het Westen enkel nieuwe
•vormen van protektionisme op het
oog heeft. Frankrijk en de VS hebben een paar jaar terug een poging
ondemomen om sociale clausules in
, te voeren, maar dit is mislukt. Sinds, dien wordt meer nagedacht in termen
van 'de goeden belonen' in plaats
, van 'de siechten straffen'.
In de slotverklaring van de G7
.over werkgelegenheid schrijven
-.Frankrijk. Je VS. Japan. Duitsland.
Di
Groot-Brittannie, Italie en Canada:
"Wij noteren het belang van het verhogen van essentiële arbeidsnormen
in de wereld en onderzoeken de verbanden tussen deze normen en internationale handel in de gepaste onderhandelingsorganen". Het laatste deel
van deze vage zin was omstreden.
Frankrijk is van de zeven het
meest gewonnen voor sociale clausules. Japan is radikaal tegen. Japan
wil wel praten over respekt voor
sociale normen binnen de Internationale Arbeidsorganizatie (IAO), maar
niet binnen de Wereldhandelsorganizatie. Voor het overige wordt in de
slotverklaring een beleid aanbevolen
van strikt financieel beleid en deregulering. De overheden kunnen geeri
jobs aanbrengen maar kunnen wel
een goed klimaat voor meer werkgelegenheid scheppen door hun tekorten weg te werken, door de markten
open te gooien, door technologie te
verspreiden, door ondememingsgeest te stimuleren, door werknemers op te leiden. Opvallend is het
belang dat Europese landen en Japan
hechten aan een betere toegang tot
risicokapitaal. Zij kijken jaloers naar
de Amerikaanse Nasdaq-beurs voor
groei-ondernemingen.
De VS, Canada en Groot-Brittannië tonen zieh niet geïmeresseerd in
de derde^weg van Frans president
Chirac, tussen het Amerikaanse en
het Europese model in. "Wij hebben
op drie jaar tijd netto 8,5 miljoen
jobs geschapen en ons overheidstekort gehalveerd, doe dat maar na,"
stellen de Amerikanen. Wel geven
ze toe dat ze van Europa kunnen
leren inzake sociale bescherming en
vooral inzake opleiding van werknemers, Ook Canada en Groot-Brittanniëzijn zeer trots op hun verwezenlijkingen. Volgens de Britten moet je
niet naar een derde weg zoeken,
maar moet je eerst liberalizeren en
volgt het sociale vangnet daama vanzelf. Overigens zijn ook de Europese
landen en. Japan ervan overtuigd dat
zij op het goede spoor zitten. Ook zij
vonden het kontakt met andere landen wel interessant.
Japan heeft hier voorgesteld om
over één of twee jaar een nieuwe top
over werkgelegenheid te houden.
Dan zou het enkel met de ministers
van arbeid zijn en hij zou handelen
over jonge werklozen, oudere werknemers en voortdurende scholing.
Tema's die duidelijk vooraan op de
Japanse belangstellingsagenda staan.
Of en hoe die top er komt, moeten de
Staats- en regeringsleiders van de G7
in juni beslissen, op hun halfjaarlijkse vergadering in Lyon. De G7-top
van Lyon zal zieh ook uitspreken
. over de resultaten van deze bijeenkomst in Rijsel.
Ook van die top moet wellicht niet
zoveel verwacht worden. De rijke
zeven zijn tevreden over hun beleid
en zijn optimistisch over de ekonomische groei in de körnende jaren.
(DDW)
De Financieel-Ekonomische Tijd
Echte afruil bestaat tussen rationed of störend gebruik van marktmechanisme
G-7-top ziet enkel schimmige 'derde w
(tijd) - De G-7-top over tewerkatelllng heeft, zoals kon verwacht worden, enkele ronkende verklaringen en hier en
daar zelfs een rake analyse opgeleverd, maar concrete of
praktische aanbevelingen zijn. uitgebleven. Dat er een
structureel tewerkstellingsprobleem is in continental Europa, weten we ondertussen wel al. Dat de VS op dat vtak in
de afgelopen twintig jaar opvallend betere resultaten hebben geboekt, weten we eveneens. Volgens de Franse president Chirac lijkt dat aan te geven dat er een afruil bestaat
tussen tewerkstelling en sociale bescherming. Vanuit die
analyse ligt de conclusie dan voor de hand. Wat minder
van het ene en wat meer van het andere zou de kern van
een betere, maar praktisch gezien nogal schimmige, 'derde weg' in zieh moeten dragen. Daar er tussen droom en
daad meestal nogal wat wetten en praktische bezwaren in
. de weg staan, hebben we de neiging eerst die even te bekijken. De wetten en praktische bezwaren in Europa zijn
immers niet bepaald gericht op tewerkstelling, wel integendeel.
Het Winkt natuurtijk mooi. in de
Verenigde Steten is er een zeer
groteflexibiliteitin de tewerkstelling en verioning. Verschuivingen
in het concurrentlevermogen
worden op die manier snel opgevangen, zll net met een directe
impact op het IndMduele niveau.
In Europa worden de wissetvalligheid van de oonjunctuur en de
verschuivingen op de wereldmarkt vooral • door de overheid
en de ondememfngen gedragen.
De economische risico's zi]n dus
aanzienfijk minder geindhridualrseerd, wat nog niet betekent dat
ze minder groot zouden zijn. Het
verschll In elndresuttaat op het
vtak van de tewerkstelling Is hoe
dan ook opvallend.
In de VS ligt de weridoosheid
momenta»! beneden 5,5 procent
nan fin pntwntUHe hftrrmpshmrntking; In Europa is dat ruimschoots het dubbele, zeker als
men met alle uitstapregellngen
en bijzondere Statuten rekening
houdt. Dat grote verschil is niet
tet resultaat van een grondig
verschillende
demografische
struetuur in beide economische
zones of een opvallend verschilfend économiser! weefsel wat
betraft de produktie van goederen en diensten, of het opleidingsniveau van de bevolking.
Het ligt dus kennelijk aan verschillen in de omkadering.
Individu
Wat is er dan beter? De soms
vrij brutale Impact van de economische risico's in hoge mate tot
op het niveau van net individu laten doordringen of daar een
buffer tussen plaatsen die in hoge mate door de overheid gedragen wordt en tot op zekere
hoogte ook door de bedrijven.
Als tewerkstelling het doel is dat
primordiaal voor alle andere
doeleinden moet nagestreefd
worden, dan kan men moeilijk
aan de conclusie ontsnappen
dat de 'trade-off tussen tewerkstelling en sociale bescherming
waarover Jacques Chirac het
had, effectief bestaat, tenminste
als men de vergelijking enkel beperkt tot het Amerikaanse en Europese 'model'.
Europa troost zieh dan met de
gedachte dat tegenover de niet
optimale tewerkstelling een uitgebretd vangnet Staat van sodalé zekerneid dat onmiskenbaar
•ffecHef geweest is In armoedebestrijding en het afronden van
de scherpe kanten van de economische risico's. Vraag is dan
Ol dat ¡nderdaad echt wel zo is,
niet aJleen als UjdeKike, maar ook
als langdurig houdbare oplossing.
In essentie komt de hogere
werkloosheid in Europa immers
ook neer op een weinig aantrekkelijke vorm van flexibiliteit. In
plaats van verschuivingen in verioning en gepresteerde arbetdsduur voor een groot aantal tewerkgestelden worden de conjuncturele effecten en de gevotgen vanfluetuatiesin het concurrentlevermogen uiteindelijk in
verschuivingen van het procerv
tueel aantal werklozen vertaald.
Men kan moeilijk beweren dat dit
geen enkel effect heeft op de totaal gepresteerde arbeidsduur of
het totale inkomen. Op het niveau van de betrokkenen zal het
alleszlns net zo goed als een indivfdualisertng van de economische risico's aangevoeld worden.
De gevolgen gaan trouwens
nog een stuk vorder. Enkele tientallen miljoenen werklozen in Europa, dat betekent uiteraard een
gigantische verspilling van menselijk potentieel en potentiêle
toegevoegde waarde, om nog
niet te spreken van het zetfrespect en gevoel van eigenwaarde bij de betrokkenen. Dat laatste blijft immers hoe dan ook altijd gelndividualiseerd.
Voor Europa lljken de grote lijnen van de weg die moet ingeslagen worden vanuit deze analyse dus ogenschijnlijk vrij duidelijk. Een wat grotere flexibiliteit in
gepresteerde arbeid en verioning zou een deel van de tewerkstellingseffecten die men in de
VS gezien heeft, zeer waarschijnlijk ook in Europa moeten laten
werken. Er is geen enkele fundaméntele reden waarom dat niet
het geval zou zijn. Het was een
van de meer rechtlijnige concludes die de G-7 top bereikte.
Model
Toch moet met een al te eenvoudige overplanting van de effecten van modeilen opgepast
worden, zeker als men slechts
een aspect overneemt en van de
veronderstelling uitgaat dat alle
andere variabelen dan wel ongewijzigd kunnen blijven. De G-7top vergeleek de resultaten van
het 'Angelsaksische' met het
'continentaal Europese' model
op het vtak van de tewerkstelling. We kunnen met enige zin
voor historische ontwikkelingen
nog wel enkele andere, extremere vergelijkingen bedenken. Absoluut ideaal op het vlak van de
tewerkstelling waren bijvoorbeeld de voormalige communis-
Jacques Chrac op de G-7-top: een afnill
de weg' leiden.
tische regimes. Zij kenden immers een constante situatie van
volledige tewerkstelling. Het waren tegelijk ook regimes die bijzonder ver gingen in een allesomvattende sociale bescherming. Voor Europa, dat tegelijk
een zo groot mogelijke sociale
bescherming samen met een zo
groot mogelijke tewerkstelling wil
nastreven, zou dat objeetiet gezien dus meer het model bij uitstek moeten zijn dan het Amerikaanse of Aziatische.
Een klein probleem is dan wel
dat die gecentraliseerde omkadering met een almachtige centrale overheid bijzonder siecht
presteerde op het vlak van de
groei van de binnenlandsa welvaart, terwijl de kwalitett van de
sociale bescherming eveneens
nogal wat te wensen overilet
Een wat groter probleem was
tewerkatelllng en sociale bescherming kan naar een 'der-
bovendien dat het systeem kennelijk enkel in stand kon worden
gehouden vanuit een rondult repressief regime dat uiteindelijk
zijn eigen aristocratie kweekte
onder de vorm van een käste
van apparatsjiks met opvallende
privileges en welvaart vergeleken
met de gelijkheidsbeginselen die
ze predikte.
Afrull
Nochtans, als men het Amerikaanse en Europese model
naast elkaar legt om er praktische condusles uit te trekken in
verband met de tewerkstelling,
kan men net zo goed de vergelijking maken met nog andere modeilen, zoals het communistfsche er een was. Het is wel vervelend dat uit die vergeUjktng
dan weer andere condusles
(Foto: Reuter)
voortvloeien. Als men de redenering van Jacques Chirac doortrekt, is er op het vtak van de tewerkstelling immers niet alleen
een afrull mogelijk tussen sociale
bescherming en tewerkstelling,
maar net zo goed een afruil tussen de groei van de welvaart en
de tewerkstelling. In de westerse
markteconomieèn is de tewerkstelling de afgelopen twintig jaar,
vooral dan in Europa, ver van
ideaal gebleken, maar is er tegelijkertijd op het vtak van de welvaart toch nog altijd een krachtige toename geweest die niet opvallend verschillend is met de
groei van de refile welvaart in de
VS. In de voormalige communistische wereld was er ogenschijnlijk geen tewerkstellingsprobleem, maar heeft de wetvaait
nUm twintig (aar nagenoeg gestagneerd. Uiteindelijk is dan
De Financieel-Ekonomische Tijd
eg' voor tewerkstelling
trouwens ook nog gebleken dat
d^vwregaande sociale bescherrwngar niet veel meer ging voorststen zonder de ondersteuning
ven een voktoende grote faéname vari de aJgemene welvaart.
of niet. Het rekenkundige gevolg
daarvan is dat eike werkloze een
dubbele impact heeft op de'
overheidsfinanclen. Niet alleen
worden inkomsteh uit personenbeiasting en bijdragen In de sociale zekerheid gederfd, er Staat
een netto kostprijs van een uitkeZouteloos
ring tegenover.
Het is hier dat de nogal schimMathematisch kan dat eenvöumige 'derde weg' die als com- dig lijken. Tewerkstelling tegen
promis in de stotverklaring van de kostprijs van een werkloosde Q-7-top naarvoorgeschoven heidsuitkering zonder heffingen
ward, een wat zoutelóze en futk>- onder de vorm van belastingen
ze conclusie is waar ultelndelijk of bijdragen is voor de overheid
niemand wat aan heeft. Het gaat nog aitijd netto een positieve
utt van de tegenwoordig sterk operatie als voor haar de kosten
verbreide gedachte dat er geen van de uitkering wegvallen.
dutdeiqke opfosslngén zouden Theoretisch Staat het ook nagebestaan en dat geen enkeie keu- noeg vast dat er tegen een derze. alleenzallgmakend zou zljn. gelijke kostprijs wel degelijk heel
Het handige van die gedachten- wat vraag naar arbeid zal ontgang ie dat men er zowat alles staan. Er kan immers nauwelijks
mae kan verantwoorden.
aan getwijfeld worden dat in een
in plaats van op zoek te gaan markteconomie de vraag naar
naar
grote
syntrietiserende arbeid voor een niet te verwaar¡deeen, zoals de Q-7-tbp dat met lozen gedeelte aitijd functie zal
een te verwachten gering succès zijn van de kostprijs. Tot daar de
nog eens overgedaan heeft, Is rekenkunde en de theoretische
het dus mtsschien eerder aange- effecten.
wezen vooral naar praktische, zij
In de praktijk ligt het uiteraard
het partióle oplossingen te zoe- niet zo eenvoudig. Eerst en voorken.
al kan men terecht verwachten
Utteraard is de keuze voor een dat weinigen zieh zullen geroegecentraHseerde
communlsti- pen voelen om arbeidsprestaties
sche 'oplossing' voor hat tewerk- te leveren tegen een inkomen
•teHIngsprobleem in Europa een dat geiijk Staat met een werklachertte. Om nogmaals in de loosheidsuitkering.
Minstens
Chèrac-gedachtengang te blttyen, even belangrijk is echter dat derer bestaat kennelijk ook een dul- gelijke ingrepen onvermijdelijk
dende afrull tussen dictaturen en verstorend zullen zijn voor het
economische voorultgang. Dicta- marktmechanisme. Wie kan van
turen zi|n economisch blijkbaar dergelijke arbeid gebruik martfot bijzonder efficient. Een ken? Als de ene ondernemíng
markteconomie weet dat deel dat kan en de andere niet, zal
van het probleem dan weer aan- die tweede al snei serieuze conzienlijk veel beter op te lossen.
currentieproblemen
ondervinEens men van markteconomie den. Het gevaar is dan niet denkspreekt heeft dat echter ook zo beeidig dat de tewerkstelling die
zijn eigen wetten. Prutsen aan men längs de ene kant creëert
het méchenteme kan allerlei goe- eiders tewerkstelling doet verde bedoelingen hebben en ver- dwijnen.
antwoord zijn; het resultaat Is
Er zijn echter andere oplossinniet zelden een ver van optimale gen denkbaar. Tot het tegendeei
wertdng van de marktkrachten bewezen wordt, gaan we ervan
met als gevotg een ver van opti- uit dat het de ondememingen
male allocatie van middelen en zijn die het economisch draaginspanningen.
Het resultaat vlak vormen waar alle andere irv
daarvan ¡s dan weer de realisatie komensvormen rechtstreeks of
van een ver van optimale econo- onrechtstreeks van afhangen.
mische groei en tewerkstelling.
Voor de tewerkstelling en de toeHet is vooral op dit vlak dat in name van de geprodueeerde
Europa aanzienlijk veel mimte toegevoegde waarde zijn het bij
bestaat voor een reeks van in- de ondememingen dan nog
grepen die, hoe eigenaardig het voomamelijk de bedrijven die
ook mag klinken, de tewerkstel- groeien en winstgevend zijn, die
ling ten goede kunneh komen en de beste garantie vormen voor
de economische groei en wel- stabiliteit en groei van de overige
vaart kunnen ondersteunen, zon- ¡nkomensvormen.
der dat ze noodzakelijkerwijze
de overheidsfinanclen in het ge- Eigenaardig
drang moeten brengen. Dat kan
omdat we in Europa het econoNu houden we het er wat dat
misch leven een zodanig strakke betraft in Belgiê en Europa nogal
omkadering hebben gegeven eigenaardige opvattingen op na.
dat er een nagenoeg eindeloze Via de belastingen op ondernereeks praktische kleine ingrepen mingswinsten en uitgebreide
denkbaar is die niet direct iets subsidiêringsmechanismen
hoeven te kosten, maar waarvan wordt het potentieel van groeiende Impact op het economisch de, winstgevende ondememindraagvtak onevenredig groot kan gen relatief afgeremd en verlieszljn.
latende of krimpende activiteiten
in stand gehouden. De lógica
daarvan
ontgaat ons, maar het
Mathematisch
mag duidelijk zijn dat er een sanIn Belgiê kunnen we het ons tal minder prettige practische gevanult het standpunt van de volgen uit voortvloeien. Het nut
overhetdsflnanciôn bijvoorbeeld van vennootschapsbelastingen
mathematisch veroorloven ar- mag overigens om nog een
beidsplaatsen te creeren tegen reeks andere redenen wel eens
een netto kostprijs die niet eens meer ter discussle gesteld worzo bijzonder veel hoger hoeft te den. De opbrengst in procent
zljn dan de kostprijs van de van het BSP is beperkt tot soms
werkloosheidsuitkertng. m de onbestaande als rekening gehukttge stand van zaken gekit de houden wordt met de tegensociale zeksrheidaparapru kn- stroom van subsidies. Het permers onverkort, of men bijdraagt centage is ook erg laag in verge-
lijking met de belastinginkomsten die voortvloeien uit de geprodueeerde toegevoegde waarde en de personenbelasting van
mensen die in het officiate circuit
tewerkgesteld zijn. Hetzelfdc
geldt voor de bijdragen aan de
sociale zekerheid die hoofdzakelijk op het inkomen uit arbeid geheven worden. Vanuit het standpunt van de overheidsfinanclen
lijkt het dus aangewezen vooral
die activiteiten te stimuleren die
een grotere opbrengst uit belasting op toegevoegde waarde,
personenbelasting en sociale-zekerheidsbijdragen leveren. Dat a
dus bij de winstgevende en
groeiende ondememingen. He!
zijn onvermijdelijk ook die ondernemingen waar het potentieel
voor uitbreiding van de tewerkstelling het grootst is en een belangrijke mathematische hefboom op de overheidsfinanclen
mogelijk is, op voorwaarde dat
men de kans geeft die helboom
ook te laten werken.
Soclaal passlef
Een van de sterkste remmen
voor een ondememing om mee'
mensen In dienst te nemen is he:
feit dat naast de totale leonkosten meteen ook een latent 'sociaal passief opgebouwd wordt.
Dat wordt boekhoudkundig nie;
uitgedrukt, maar heeft wel de
neiging om uitgesproken naar
boven te komen op het ogenblik
dat de ondememing om anders
redenen al met Problemen te
kampen heeft. Bovendien betekent uitbreiding van het perseneel dat men de niet samendrukbare kosten vergroot. Ook dat is
weer allemaal best in orde in
goede jaren, maar kan de onderneming doen kantelen op he'
moment dat een minder voorspoedige période aanbreekt. Do
rekening is dan ook snel gemaakt als het gaat om de vervanging van de escalerende kosten van personeel tegenover automatiseringsprocessen. Kortom,
in de huidige stand van zaken
zijn ondememingen niet direci
geneigd om te investeren in personeel. zelfs niet als ze groeien.
Het belang van de relatievc
kosten in de bedrijfsvoering
geeft min of meer al aan waa:
een oplossing kan gezocht worden. Voor de overheidsinkorrsten betekent elke extra offictee1
tewerkgestelde zowel een belangrijke besparing op transfers
in de sociale zekerheid als extra
inkomsten onder de vorm van
belastingen en bijdragen. Logischerwijze is er dus een aanzierlijke trade-off denkbaar waarbij
voor de ondememing het opnemen van een bijkomend sociaa!
passief gecompenseerd kan
worden via een vermindering va;*
de belastingen op haar operaticnele winsten zonder dat dit de
overheidsinkomsten onder drulc
brengt, wel integendeel. Wat dit
doet is trouwens niets andeir
dan via het marktmechanisme
de allocatie van middelen optimaliserez De echte afruil bestaat dan ook niet uit een verband tussen sociale bescherming en tewerkstelling, maar uii
een afruil tussen störende ingrepen op het marktmechanisme en
tewerkstelling. Luc VAN HECKE
De auteur Is hoofdeconoom
bi¡ Tijd en schriß als analist
ledere week een bijdrage
voor de Zaterdag-Tijd.
Belgium
06.04.96
O futuro do emprego
M i n i o . iiANjtiwi: -
0
7?* universal iu da Otganizaçao
Mundial do i n o a i n o (OIT/, qu«
rnmmnnramo« nesle di» 11 de abril. nos
par««« urn bom mommte para refWlirmus solfie ot grave* problem» de craprtgo que afligcm a maior pane do
mundo. lito foi reconheddo peu CùpuU Mundial sobre Deaenvolvimrtito Social rcallrada ne-an« paliado. Oempre
go e a i condlçOcf l o c l a l i tern se
deteriorado em militas panes do mundo
em drirnvolvrmenio <*• na« nr/momis«
em ti ansiólo, a medid« que Imam com
01 aiutumentot A nova economía «lobai. bmbora algún* dette« países consip n resultado« mtdnoi*«. pnrfa-se especular M iwo nSo •
rnuiias vczes uunseguido a cuna de um
hisio cada vez
maior na distribuíyin de icuda.
A globali/aCaO e
ai mudancaí técnicas eausaram rápidas c ampias Ironsformacôe» no
lístenla económico.
As prtafie* cornpetitivas Um aunan/
Indu c iuivadu IUUdanças na csirutura
industrial, na oreaniiucio do trabalho
c aas exigencias de
capacitacao. Mat.
pelo menoi até ago»
ra. M U « miuiançat
nao Uvurum ao cr»
tiiuctiiu lulal uiaivM
que é exigido para
assegurar urna exp s n s i o adequada
do número de boas
cmprcgoi. A o mcv
mo tempo, ai políticas snr.i.i¡« « traba»
Ihisiac
oui
cvuluiiaiu uas d e u das posteriores
a
Segunda Guerra
Mundial tiro «(lado
sub vi » e c u te leusao, em tace de mudarte*» n i o previitat no mercado da
rnao-da-obn. como as ripidat transfor•njyoes na estrutura do emprego e csigenctas de habilitaçâo e tambera os altos e persistentes niveit de desemprego.
Ai eonsrqüencias fem sido baixot talarioi, erescentet disparidades de rendas e
urna exelusgo social cada vea maior.
lsto eiboca don dcsatioi soeurs dea«ivn« ría nntta ¿poca.
O primeiro c adaptar as políticas social! a nova economía de mercad« global. Ê-uma tárela altamente complexa.
Meros criterio« /U marrarlo. por esempío, poderiom dilor a masima flexihilidiule no inervado de liabaüiu. iugiesso
¡mediato da mio-de-ohra, sem proteçào
mi gurami**. Mas issu. ¿ clara, seria
sociolmento inaceitivcl. Importa um inlulci&»cl Anus de insegurança aos IrabaIhadores, agravarla as desigualdades c
nlimeniaria o ressenttmento social, serio miiitu mai« prurlr.nte forjar um novo
compromisse social bascado no «quilíbiiu du> ¡iii|jcinlivoi do mercado c dos
legítimos dircitos dos operarlos a seguranea e protecio social. Esta n i o e urna
unfit imposcivsl. Com um ambiente
politico que fa*«»rvv« a uonfiouca. juntamente com atltiidcx rtc colahorucao
por part»- rl<* <»mprr>«as r. tmrialhadores.
o eompetitividud« pod« t»r «ttabclecida
mois na base da cuvyciAyân do que unicántenle ñas torcas liberadas du mercado
Importante prc-oondieâo paro n volta
a njvcls mais bai«»» de dcscniuicgu i
desenvolver um claro corapromisso inpartilr nacional para »poiar rWormas
políticas e institucionais qu« promnvam
niveis muís altos do crrsuurculu do cío*
prego. Um elemento chave t urna nepociaejta HÍ» salario« qn* permita urna haisa nao inftuainnária noe nlvtis d«
cquiliuiiu du dc>ciii|iiej(ii. Ajuste* iusütucionais para determinaçâo de salarlos
precisan! se tornar mais sensiveít is
coerçôcs inflacionarias.
rem ou manterem mais operarios e aum«nurem os invrtlimrnlo« r.m riesenvolvimento de recunos humanos. Tais
medidas. acompanhada.< de puliiitas dc
apnio i expansio tie oportunidades para treinamento vitalicio, mnlrihiiir.ifl
sisuiificativamcnle para rcduzir a insc
gurança d o trabalhadnr cm face da
rápida muiacáo dos mercados de máoo« obro.
Estos mudança* e esta « n u ç i o de
imegurunva uâu devem xt subestimadas. Esta sensacáu nao e de forma aiguma irracional Pnricim vr rncnnirailas
.IUIUV^CS que apelem para •>< esclarceidos intéresses piúyiH» de empieeado» c
empregadores. fcst.i tarera se tornara
mai« fácil xc se reconheccr Que elcs tcm
um intereste c o mmit em reduxir u
desemprego, aumentar o crescim«nlo e a c o c t i »
»vvinl. Ma» >i diálogo social nao deve
se transformar cm
prenoto para adiamviili». P. obliga*
can de todos os p;ircririis nu d i á l o c o
mostrar o sentido
de urgencia quo a
siluuvñi1 CSÍKC.
Seria muito mais prudente
forjar um novo compromis»
social bascado no equilibrio
dos imperativa« do mercado
e dos legítimos direitos dos
operarios à segurança e
protcvSu social. Esta nao ¿
uiiiH larefa intpossivel
Da mcvno forma, sisteman <l* proie
C30 social. inclusive scguro-dcsciuuicgo. podem c devem ser relormados tiara
reforexr " ' inrrnrivn* ao trabalho e
eoniroloçSo de mió de obra. s«m ueri.
ficot sun fuiivS» oscncial de proporcionar urna rede de segurança e urna dlstrlhiiiçâo e q u i t a t i v a de renda.
Prvvirltneiac negociadas eom vistas a
acvidus iimi-v llesiveis de tempo de trabalho. limitacocs tic horas extras e meno« horasrir.rrah-lhn devem S«r estiro lltodas. D t » « m *>r d e s e n v o l v i d o «
Incentivos para us cmiwtsn» vinilinin-
Se os csforço* e
tensAet resultantes
<!<> ineluiâvel ntovimentó rumo a urna
economía mutlial
integrada, orientada paru o mercado.
liverem de ser aceito* pela classe irahalhadorn. acretliin
qur t i n indispcnsM•«-. alguinat garanti.t.\ básicas de que a
compctiçio nílo está sendo promovida
à cu«ln dr «rus '•'rcitos fundumen
tais.
Desde a Cdpula
de Copenhague, a
comunidad? intrr•f^\**"f
nacionnl rccoiilte'e'c
que certos crlicrii»
da OIT sâo fundamentáis: as normns
sobre lihtrdad» de attr^ixt. ¿n r o dirpi.
to de organiuclo. nesocinv""1 «:i>Uti«a.
a problÇAo de IIÍM.I¡IIIÍII.IV"'U C n K"IAII-
tía de salario adequado. a abolicáo <lt>
irahalhado forcadn c do Irnhalho infantil. Esisl« urn reconhccimenlo geral de
que estas HUÍ uta» fundamental» d e n m
ser cumpridas por iodos os palsrs. V.
todos concord«m que a comunidHdc internacional. «travée «lu OIT. rlrvc Tn7er
um tiforço mais conjunto par.i promover vua implement«!,""'
lsto siitmiica que pode on t i e « haver
urna liß.icftn direU com o comercio'.'
tile é um acKunto pur» H cmnunidarlc
imcriijcioiial ilclwier nos for».« nprnpnadot. O debate aluda csiA aberio.
Mas ouïras abordaceni poitcm ser con•ideradas. c varia« i'or.im recchidus fa»oro«cimente durante ar. últimas discussacs subie v ttMunto no OIT. A OIT
continua a promover urna efetiva «hordagem multilateral dcsie problema, a
fim de evitar a lenlacao dr adolar nry^«
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prnteclnnlstat que nAo letmiüiii >i Mi|n.rar o« problemas tío emprepo.
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Aufforderung zu Taten
Der Arbeits-Gipfel setzt d i e G-7-Staaten unter Druck
V O N ALEXANDER
JUNGKUNZ
Den Anstoß gab Clinton: Vor zwei nach Lille geholt, um sein seit den
Jahren holte er die sieben großen Winterunruhen
ramponiertes
westlichen Industriestaaten nach Image in Sachen Sozialpolitik zu
Detroit, um gemeinsam Wege zur Be- reparieren. Daher präsentiert er
kämpfung der Arbeitslosigkeit zu sich mit einer wohlklingenden Vierörtern. Das Ergebnis war schon sion — dem „dritten Weg": Wenn die
damals eher bescheiden. Es wird USA jede Menge neue Jobs (und
heute, wenn der zweite Gipfel der G- zwar nicht bloß zu Hungerlöhnen)
7-Staaten zum Thema „Beschäfti- schaffen, aber kaum soziale Sichegung" im französischen Lille zu Ende rung bieten; wenn andererseits in
geht, noch etwas dürftiger ausfallen. Europa kontinuierlich Stellen abgebaut, aber die Erwerbslosen sozial
Ohne die Finanzminister
abgefedert werden — warum kann
Denn diesmal blieben die Finanz- man dann die Vorzüge -beider Syminister zu Hause oder fuhren wie steme nicht kombinieren?
der Bonner Ressortchef Theo WaiEine berechtigte Frage. Doch
gel lieber in den Urlaub. Noch vor die Antwort darauf bleibt Chirac
drei Monaten hatte er verkündet, schuldig. Dabei hat auch er nur
von Lille aus werde man ein „Signal Bekanntes zusammengefaßt: Die
der Hoffnung" aussenden — Ar- Uberregulierung in Europa und
beitslosigkeit sei „kein unentrinn- vor allem in Deutschland hemmt
bares Schicksal", sollte die Bot- die Bereitschaft der Unternehmen,
schaft lauten. Nun senden die ver- Personal einzustellen; der Kündisammelten Arbeits- und Wirt- gungsschutz „schützt" oft auch Arschaftsminister eher Signale der beitslose vor der wenigstens befriRatlosigkeit aus: Ohne die Finanz- steten Einstellung. Und längst
Verwalter, die mit ihrer Steuerpoli- wissen die Deutschen: Ein Auftik durchaus Impulse für mehr Be- brechen der Ladenschlußzeiten
schäftigung geben könnten und würde eine Reihe von Jobs gerade
nach Ansicht der Internationalen im Teilzeitsektor schaffen — und
Arbeitsorganisation (ILO) auch nichts geschieht
sollten, bleibt ihnen während der
Bemerkenswert an Chiracs Rede
zwei Konferenztage nur eins: zuhören, wie die anderen Nationen die ist vor allem dies: Da pocht ein
Arbeitslosigkeit bekämpfen wollen Konservativer auf sozialen Konsens, der selbst erfahren mußte, was
— und voneinander lernen.
sozialer Konflikt bedeutet — wähDas Fernbleiben der Finanzmini- rend manche Politiker und Verster sorgt so wohl eher unfreiwillig bandsfunktionäre der Bundesrepufür einen ehrlicheren Gipfel: Die blik, also des Ursprungslandes der
von Bonn forcierte Absage an eine Sozialen Marktwirtschaft, deren
europäische Beschäftigungspolitik Bedeutung für den inneren Frieden
weist die Verantwortung dafür ganz zunehmend geringschätzen.
klar den nationalen Regierungen
zu. Jedes Land hat seine Hausauf- Gefahr1 für die Demokratie
gaben zu, machen, lautet die Bot„Der Polizeistaat kommt über die
schaft von Lille. Und da wird es für Arbeitslosigkeit" — so beschreibt
die deutsche Politik zusehends nun selbst ein Liberaler wie Ralf
peinlich. Die Regierung muß sich Dahrendorf die demokratiegefähreingestehen: Wir wollen keine EU- dende Sprengkraft anhaltender Erweite Initiative für mehr Arbeit — werbslosigkeit, die naturgemäß bedoch wir kommen im Alleingang gleitet wird von steigender Krimierst recht nicht voran, sondern dre- nalität. Der Handlungsbedarf war
hen uns im Kreis; viele Papiere wei- nach 1945 nie so groß wie heute.
sen Wege, wie die Beschäftigungs- Dies vor allem ist die Botschaft aus
krise wenigstens gebremst werden Lille. Wie viele solcher Gipfel, wie
kann — aber wir wagen nicht ein- viele neue Arbeitslosenrekorde
mal die ersten Schritte.
aber werden noch nötig sein, damit
Frankreichs Staatschef Chirac die nationalen Regierungen auch
hat das Treffen auch deswegen wirklich handeln?
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Chirac ruft auf der G-7-Konferenz zum gemeinsamen Kampf gegen die Arbeitslosigkeit auf
Mittelweg mit Vorteilen beider Systeme
Beschäftigungsdynamik d e r U S A mit sozialer Sicherung verbinden — ILO: Ankurbelung der Nachfrage
LILLE (dpa/rtr) — Der französische
Staatspräsident Jacques Chirac hat
angesichts der knapp 24 Millionen Arbeitslosen in den sieben großen Industriestaaten (G-7) einen „dritten Weg
zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen
wie in den USA" angeregt
Bei der Eröffnung der zweiten Beschäftigungskonferenz der G-7-Staaten nach Detroit vor zwei Jahren sagte
Chirac, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber
zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit
und A r m u t Während Nordamerika bei
geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere
Dynamik der Beschäftigung aufweise,
seien in Europa die Löhne höher und
die soziale Sicherung umfassender, die
Entwicklung von Beschäftigung aber
weniger dynamisch. Ein Mittelweg
müsse gefunden werden, der die Vorteile der beiden Systeme verbinde und
die Nachteile mildere. Dabei will Chirac eine „menschenwürdige soziale Sicherung" und „die Tradition des sozialen Dialogs" in Europa erhalten.
USA .kein Vorbild"
Für Bundeswirtschaftsminister Rexrodt, der zusammen mit Arbeitsminister Norbert Blüm an der zweitägigen
Konferenz neben den Arbeits- und
Wirtschaftsministern aus Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und den USA teilnimmt bestätigte
die Diskussion in Lille seine Auffassung, daß die Arbeitsverhältnisse in
der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Der US-Arbeitsmarkt könne aber „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen
USA
Ohne Jobs
Arbeitslose in den G-7-Ländern
1995 insgesamt 22,6 Millionen
davon in
Arbeitsmarktexperten
fordern bessere internationale Machanismen zur
Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik, Senkung der Zinsen
und eine Haushaltspolitik
auf nationaler Ebene, die
Ausgaben für den Kampf.
gegen die Arbeitslosigkeit
ermöglichen. Auch EUKommissionpräsident
Jacques Santer will die
Währungspolitik besser
abgestimmt sehen. Die
Weltwirtschaft sei von der
Währungspolitik der USA
viel zu abhängig: „Sehen
Sie sich an, welche Auswirkungen die Unsicherheiten der amerikanischen
Haushaltspolitik
auf den Dollarkurs haben." Eine Koordinierung
liege deshalb im Interesse
der G-7.
Die
stellvertretende
Vorsitzende.-' des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu
INDEX PUNK 3454
konkreten Absprachen im
keine amerikanischen Verhältnisse im Kampf gegen die MassenarbeitslosigSinne des Jure and fire' (anheuern und keit auf. Lippenbekenntnisse reichten
nicht aus. Doch konkrete Beschlüsse
feuern)".
Die Internationale Arbeitsorganisa- sind in Lille nicht zu erwarten. Die Fition (ILO) forderte die G-7 auf, ein ab- nanzminister der G-7 hatten ihre Teilgestimmtes Wachstumsprogramm zur nahme kurzfristig abgesagt Allerdings
Ankurbelung der Nachfrage und zur erwartet Präsident Chirac vom WeltSchaffung von Arbeitsplätzen in An- wirtschaftsgipfel in Lyon im Juni klare
griff zu nehmen. Die G-7 müßten eine Aussagen über die engere Zusamn.enführende Rolle bei der Lösung der Be- arbeit in der Wirtschaftspolitik und zur
schäftigungskrise spielen. Die Genfer Bekämpfung der Arbeitslosigkeit
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G-7 suchen
Strategie für
Arbeitsmarkt
Lille (dpa). Vor dem Hintergrund
steigender Arbeitslosenzahlen vor
allem in Europa haben die Arbeitsund Wirtschansminister der sieben
großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille über
beschäftigungspolitische Strategien
beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Chirac die
Suche nach einem „dritten Weg
zwischen der Arbeitslosigkeit und
unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die
USA prägend seien.
Bundeswirtschaftsminister Rexrodt plädierte hingegen für mehr
Flexibilität nach dem Vorbild der
USA. Rexrodt sah sich nach eigenen
Angaben in Lille in der Auffassung
bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt
„in Gänze kein Vorbild" für
Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im
Sinne des ,hire and fire' (einstellen
und hinauswerfen)", sagte Rexrodt.
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur
Ankurbelung der Nachtrage und
Schaffung von Arbeitsplätzen. In
einer Erklärung heißt es, die G-7
müßten eine führende Rolle bei der
Lösung der Beschäftigungskrise
Frankreichs Präsident Chirac plädiert für einen „dritten Weg" zwischen spielen.
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Chirac ruft zu wirtschaftlichem Mittelweg auf
Beschättigungskonferenz der G-7-Staaten in Lille - Rexrodt: Arbeitsverhältnisse flexibler gestalten
Lille. (AP/dpa) Vor dem Hintergrund steigenter Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa najen die Arbeits- und Wirtschaftsminister der
-.ieben großen Industriestaaten (G-7) am Montag
m französischen Lille über beschäftigungspoli:ische Strategien beraten. Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Su:he nach einem „dritten Weg zwischen der Ar>eitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungs/erhältnissen" an, die besonders für die USA
¡ragend seien. Bundeswirtschaftsminister Güner Rexrodt plädierte hingegen für mehr Flexibiität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehöen die USA, Kanada, Japan, Großbritannien,
Frankreich, Italien und Deutschland.
Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnee. sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete
"naneen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigceit. Unsicherheit und Armut. Während Nordimerika bei geringeren Sozialleistungen und
größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik
der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die
Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber
weniger dynamisch. Dennoch müsse der
„Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac
und sprach sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung", „die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des Staates als
Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten.
Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich
nach eigenen Angaben durch die Diskussion in
Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne
der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild"
für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire and
fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt vor Journalisten. Das Treffen von Lille
bezeichnete Rexrodt als wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa und Japan wegen der
steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei.
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO)
forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff
zu nehmen. In einer am Montag in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten
eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Es ist nach Ansicht der ILO
genug Spielraum für volkswirtschaftliche
Wachstumsprogramme vorhanden, ohne Gefahr
zu laufen, die Inflation wieder anzuheizen. So
fordern die Genfer Arbeitsmarktexperten bessere internationale Mechanismen zur Abstimmung
der Wirtschafts- und Finanzpolitik, eine Senkung der Zinsen und staatliche Haushaltspulinken, die Ausgaben für den Kampf gegen die
Arbeitslosigkeit ermöglichen.
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02.04.96
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NW
Chirac: Arbeitslosigkeit bekämpfen
Lille (Reuter). Der französische Präsident
Jacques Chirac hat die sieben wichtigsten
westlichen Industrienationen (G-7) aufgefordert, ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit
zu verstärken. Angesichts von mehr als 22
Millionen Arbeitslosen in den sieben Ländern
müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der Wirtschafte- und der Geldpolitik verstärkt werden, sagte Chirac.gestern
zum Auftakt der zweiten Arbeitsmarkt-Konferenz der G-7 im nordfranzösischen Lille.
Der Präsident forderte einen dritten Weg
zwischen dem amerikanischen und dem europäischen Arbeitsmarktsystem.
Teilnehmer der zweitägigen Konferenz in
Lille sind die Wirtschafts- und die Arbeitsminister der USA, Japans, Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und
Deutschlands. In seiner Rede stellte Chirac
den Arbeitsmarkt der USA mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größerer Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen
System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber, auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich um die zwei
Gesichter des gleichen Problems. Chirac forderte die Konferenz auf, nach neuen Wegen
zur Bekämpfung der Ungleichgewichte am
Arbeitsmarkt zu suchen.
In einer Studie.der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO), die in Lille veröffentlicht wurde, heißt es, die Arbeitslosigkeit
in den Staaten der G-7 sei vor allem durch
einen weltweiten Nachfragemangel verursacht. Die ILO schätzt die Gesamtzahl der
Arbeitslosen in der G-7 auf 24 Millionen.
DEUTSCHLAND
02.04.96
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Wieslocher Nachrichten
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Sinsheimer Nachrichten
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Ausgabe Heidelberg
89117 HEDELBERQ
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02.04.96
Chirac fordert wirtschaftlichen Mittelweg
Industriestaaten Jberaten in Lille über Maßnahmen im Kampf gegen die Arbeitslosigkeit
Lille. (AP/dpa) Für einen àrbeusmarkipoliüschen „dritten Weg" zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen hat sich
der französische Staatspräsident Chirac am
Montag zum Auftakt der G-7-Konferenz in
Lille ausgesprochen. Der Präsident der EUKommission, Santer, forderte die Minister
auf, die Währungspolitik enger aufeinander
abzustimmen. Der Kampf gegen die wachsende Arbeitslosigkeit steht im Mittelpunkt
der zweitägigen Beratungen inder nordfranzcisischen Stadt. Die Ministerkonferenz wird
überschattet von einer Rekordarbeitslosigkeit in Deutschland und Japan.
Chirac regte eine gemischte Wirtschaftsstrategie als Lösung der Arbeitsmarktprobleme an. „Genau das ist unsere Aufgabe auf
dieser Konferenz: diesen Mittelweg zu umreißen", sagte er. Er rief dazu auf, die besonders flexiblen Arbeitsmärkte mit ständig sinkenden Löhnen - Beispiel USA - mit den
Arbeitsmärkten in Kontinentaleuropa, auf
denen sich die Löhne am besten halten, miteinander zu verzahnen. Chirac forderte die
Regierungen unter anderem dazu auf, ihre
Haushaltsdefizite abzubauen und das System
der Sozialabgaben zu reformieren. „Wenn
wir nicht aufpassen, besteht das Risiko, daß
ein wachsender Teil der Bevölkerung am
Wegrand zurückbleibt. "
. Der amerikanische Handelsminister Brown
zeigte sich angesichts einer Arbeitslosenquote in den USA von lediglich 5,5 Prozent zufrieden Er führte diesen Erfolg auf die Reduzierung des amerikanischen Haushaltsdefizits und geringe Inflation zurück. Der deutsche Wirtschaftsminister Rexrodt lehnte dagegen amerikanische Lösungen für den
deutschen Arbeitsmarkt ab: „Wir wollen kein
.Heuern und Feuern'."
In Japan und Deutschland hat die Arbeits-
losenquote den höchsten Stand seit dem
Zweiten Weltkrieg erreicht. Insgesamt sind
in den G-7-Staaten Frankreich, Deutschland,
den USA, Japan, Großbritannien, Kanada
und Italien 22 Millionen Menschen ohne Beschäftigung. Die höchste Arbeitslosenquote
der sieben großen Industriestaaten hat Italien
mit 12 Prozent, gefolgt von Frankreich mit
11,8 Prozent.
Die Internationale
Arbeitsorganisation
(ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes
Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der
Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen
in Angriff zu nehmen. In einer am Montag in
Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die
G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die
stellvertretende Vorsitzende des Deutschen
Gewerkschaftsbundes, Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im
Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf.
DEUTSCHLAND
02.04.96
Harzer Volksstimme
Stendaler \blksstímme
02.04.96
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0204M
Beratungen der Arbeits- und Finanzminister der G-7-Staaten in Lille eröffnet
Die „Großen Sieben" suchen nach
Mitteln gegen Arbeitslosigkeit
Die Arbeits- und Finanzminister der G-7-Staaten haben gestern in der französischen Stadt
Lille Beratungen über Strategien zur Bekämpfung von Arbeitslosigkeit und Armut aufgenommen. Angesichts der unterschiedlichen Probleme in Europa und in den USA forderte der
französische Staatspräsident
Chirac einen dritten Weg zwischen beiden Arbeitsmarktsystemen.
Lille (Reuter/dpa). Frankreichs Präsident Jacques Chirac
hat die sieben wichtigsten westlichen Industrienationen (G-7)
aufgefordert, ihren Kampf gegen
die Arbeitslosigkeit zu verstärken. Angesichts von über 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben
Ländern müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der
Wirtschafts- und der Geldpolitik
verstärkt werden, sagte Chirac
gestern auf der zweiten Arbeitsmarkt-Konferenz der G-7 im
nordfranzösischen Lille.
Teilnehmer der zweitägigen
Konferenz in Lille sind die Wirt-
schafts- und die Arbeitsminister
der USA, Japans, Kanadas,
Großbritanniens, Frankreichs,
Italiens und Deutschlands. Die
Bundesregierung wird durch
Wirtschaftsminister
Günter
Rexrodt und. Arbeitsminister
Norbert Blüm vertreten.
Chirac stellte den amerikanischen Arbeitsmarkt mit seiner
geringeren Arbeitslosigkeit, aber
größerer Unsicherheit für den
Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber
auch die soziale Sicherheit
größer. Es handele sich um die
zwei Gesichter des gleichen Problems. Er forderte einen dritten
Weg zwischen beiden Arbeitsmarktsystemen.
Rexrodt sah sich nach eigenen
Angaben durch die Diskussion
in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik
„flexibler" gestaltet werden
müßten. Dennoch könne der USArbeitsmarkt „in Gänze kein
Vorbild" für Deutschland sein.
„Wir wollen keine amerikani-
Frankreichs Arbeitsminister Jacques Barrot (I.) begrüßt die Minister Norbert Blüm und Günter Rexrodt (r.) auf dem G-7-Treffen. Foto: Reuter
sehen Verhältnisse im Sinne des
,hire and fire" (einstellen und
hinauswerfen)", sagte er.
Der Vorsitzende der Internationalen
Arbeitsorganisation
(ILO), Michael Hansenne, warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für
die Ärmsten ganz zu kappen. In
einer ILO-Studie heißt es, die
Arbeitslosigkeit in den Staaten
der G-7 sei vor allem durch einen weltweiten Nachfragemangel verursacht. Die ILO schätzt
die Gesamtzahl der Arbeitslosen
in der G-7 auf 24 Millionen.
RUHRANZEIGER
45525 HATTINGEN
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02.04.96
DEUTSCHLAND
02.04.96
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AdremíTíiME
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02.04.66
44135 DORTMUND
NW
Chirac will Mittelweg
in Arbeitsmarktpolitik
Gipfel der G-7-lndustrieländer in Lille eröffnet
LILLE (rtr) Frankreichs
Präsident Jacques Chirac
hat zum Auftakt der internationalen Arbeitsmarktkonferenz in Lille dazu
aufgerufen, neue Wege
zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen.
In seiner Rede stellte der französische Staatschef den US-Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größerer Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen Systemgegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber
auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich um die zwei
Gesichter des gleichen Problems.
Die sieben wichtigsten Industrienationen (G 7} müßten einen Mittelweg, sozusagen einen dritten Weg, zwischen dem
amerikanischen und dem europäischen Arbeitsmarktsystem
finden, meinte Chirac.
Die richtigen Rezepte blieben aber zu Beginn der zweitäigigen Konferenz umstritten.
Teilnehmer sind die Wirtschafts- und die Arbeitsminister
der USA, Japans, Kanadas,
Großbritanniens, Frankreichs,
Italiens und Deutschlands.
Chirac setzt sich dafür ein,
die Zusammenarbeit der Siebener-Gruppe in der Wirtschaftsund Geldpolitik zu verstärken.
Angsichts von 22 Millionen Arbeitslose in den 7 teilnehmenden Industrieländern seien
stärkere koordinierende Maßnahmen in der Wirtschaftspolitik unbedingt erforderlich. Dieses Ergebnis erwarte er von diesem G7-Gipfel in Lille.
Frankreichs Präsident Jacques
Chirac eröffnete das Treffen.
Der amerikanische Handelsminister Ron Brown widersprach der Behauptung, bei den
in den vergangenen drei Jahren
in den USA geschaffenen neun
Millionen Arbeitsplätzen handele es sich vor allem um
schlechtbezahlte Jobs etwa in
Hamburger-Restaurants. Für
diese Behauptung gebe es keine
statistischen Beweise.
Viele neue Arbeitsplätze seien in Dienstleistungsbranchen
wie der Computerindustrie und
der Telekommunikation entstanden, sagte Minister Brown.
Die Arbeitslosigkeit in der Europäischen Union (EU) liegt
derzeit bei 11%, in den USA bei
5,5%.
Der Vorsitzende der Internationalen Arbeitsorganisation
(ILO), Michael Hansenne,
warnte davor, bei Reformen der
Sozialsysteme das soziale Netz
für die Ärmsten ganz zu kappen. Dies könne zu sozialer Unruhe führen. In einer Studie seines Verbandes ILO werde vor
allem der weltweite Nachfragemangel für die Arbeitslosigkeit
in den Staaten der G 7 verantwortlich gemacht.
Auch der Präsident der Europäischen Kommission, Santer,
setzte sich auf der Konferenz für
sozialverträgliche Lösungen
ein. Zwar müßten die Arbeitsmärkte modernisiert werden,
dies dürfe aber nicht zu Unsicherheiten bei den Lebens- und
Arbeitsbedingungen derer führen, die den Wandel nur schwer
bewältigen könnten.
Rexrodt erklärte auf der Konferenz, nur flexible Arbeitsmärkte und eine unternehmensorientierte Lohnpolitik
ermöglichten den raschen
Wechsel von Arbeitnehmern
aus schrumpfenden in wachsende
Wirtschaftsbereiche.
Rexrodt setzte sich auch für die
Förderungkleinerer und mittlerer Unternehmen ein.
Der Generalsekretär der^
OECD, Jean-Claude Paye, plä*
dierte für ein enger an das USund britische Modell angelehntes System. Keines sei aber volh
befriedigend.
US- Handelsminister Brown
sagte, bei allen Unterschieden
innerhalb der G-7-Staaten gebe
es doch viele Gemeinsamkeiten. Auch die USA hätten noch
lange nicht alle ihre Probleme
gelöst. Dort gehe es um Einsparungen im Haushalt, ohne Zukunftsinvestitionen einschränken zu müssen.
G-7-Staaten beraten in Lille über Beschäftigung
DEUTSCHLAND
„Dritter Weg" für
mehr Arbeitsplätze
Lille (AP/dpa) - Für einen
arbeitsmarktpolitischen „dritten Weg" zwischen freier
Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen hat sich der
französische Staatspräsident
Jacques Chirac gestern zum
Auftakt der G-7-Konferenz in
Lille ausgesprochen.
Der Präsident der EU-Kommission, Jacques Santer, forderte
die Minister auf, die Währungspolitik enger aufeinander abzustimmen. 'Der Kampf gegen die
wachsende
Arbeitslosigkeit
steht im Mittelpunkt der zweitägigen Beratungen in der nordfranzösischen Stadt. Die Ministerkonferenz der sieben großen
Industriestaaten wird überschattet von einer Rekordarbeitslosigkeit in Deutschland und Japan.
Chirac regte eine gemischte
Wirtschaftsstrategie als Lösung
der Arbeitsmarktprobleme an.
„Genau das ist unsere Aufgabe
auf dieser Konferenz: diesen
Mittelweg zu umreißen", sagte
er. Er rief dazu auf, die besondersflexiblenArbeitsmärkte mit
ständig sinkenden Löhnen Beispiel USA - mit den Arbeitsmärkten in Kontinentaleuropa
zu verzahnen, ?,uf denen r'.ch die
Löhne am besten halten. Chirac
forderte die Regierungen dazu
auf, ihre Haushaltsdefizite abzubauen und das System der So-
zialabgaben zu reformieren:
„Wenn wir nicht aufpassen, besteht das Risiko, daß ein wachsender Teil der Bevölkerung am
Wegrand zurückbleibt."
Wirtschaftsminister Günther
Rexrodt (FDP) sah sich durch
die Diskussion in Lille in der
Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet
werden müßten. Amerikanische
Lösungen für den deutschen Arbeitsmarkt lehnte er aber ab:
„Wir wollen kein .Heuern und
Feuern'."
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die
G-7 auf, 5in "" abgestimmtes
Wachstumsprogramm in Angriff
zu nehmen, um die Nachfrage
anzukurbeln und Arbeitsplätze
zu schaffen. In einer gestern veröffentlichten Erklärung hieß es,
die sieben Nationen müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise
spielen.
Insgesamt sind in den G-7Staaten Frankreich, Deutschland, den USA, Japan, Großbritannien, Kanada und Italien fast
24 Millionen Menschen ohne
Beschäftigung. Die höchste Arbeitslosenquote der Staaten hat
Italien mit 12 Prozent, gefolgt
von Frankreich von 11,8 Prozent.
02.04.96
BADISCHES
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Chirac fordert wirtschaftlichen Mittelweg
Industriestaaten beraten in Lille über Maßnahmen im Kampf gegen die Arbeitslosigkeit
Lille. (AP/dpa) Für einen arbeitsmarktpolitischen „dritten Weg" zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen hat sich
der französische Staatspräsident Chirac am
Montag zum Auftakt der G-7-Konferenz in
Lille ausgesprochen. Der Präsident der EUKommission, Santer, forderte die Minister
auf, die Währungspolitik enger aufeinander
abzustimmen. Der Kampf gegen die wachsende Arbeitslosigkeit steht im Mittelpunkt
der zweitägigen Beratungen in der nordfranzösischen Stadt. Die Ministerkonferenz wird
überschattet von einer Rekordarbeitslosigkeit in Deutschland und Japan.
Chirac regte eine gemischte Wirtschaftsstrategie als Lösung der Arbeitsmarktprobleme an. „Genau das ist unsere Aufgabe auf
dieser Konferenz: diesen Mittelweg zu umreißen", sagte er. Er rief dazu auf, die besonders flexiblen Arbeitsmärkte mit ständig sinkenden Löhnen - Beispiel USA - mit den
Arbeitsmärkten in Kontinentaleuropa, auf
denen sich die Löhne am besten halten, miteinander zu verzahnen. Chirac forderte die
Regierungen unter anderem dazu auf, ihre
Haushaltsdefizite abzubauen und das System
der Sozialabgaben zu reformieren. „Wenn
wir nicht aufpassen, besteht das Risiko, daß
ein wachsender Teil der Bevölkerung am
Wegrand zurückbleibt."
Der amerikanische Handelsminister Brown
zeigte sich angesichts einer Arbeitslosenquote in den USA von lediglich 5,5 Prozent zufrieden. Er führte diesen Erfolg auf die Reduzierung des amerikanischen Haushaltsdefizits und geringe Inflation zurück. Der deutsche Wirtschaftsminister Rexrodt lehnte dagegen amerikanische Lösungen für den
deutschen Arbeitsmarkt ab: „Wir wollen kein
.Heuern und Feuern'. "
In Japan und Deutschland hat die Arbeits-
losenquote den höchsten Stand seit dem
Zweiten Weltkrieg erreicht. Insgesamt sind
in den G-7-Staaten Frankreich, Deutschland,
den USA, Japan, Großbritannien, Kanada
und Italien 22 Millionen Menschen ohne Beschäftigung. Die höchste Arbeitslosenquote
der sieben großen Industriestaaten hat Italien
mit 12 Prozent, gefolgt von Frankreich mit
11,8 Prozent.
Die Internationale Arbeitsorganisation
(ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes
Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der
Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen
in Angriff zu nehmen. In einer am Montag in
Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die
G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die
stellvertretende Vorsitzende des Deutschen
Gewerkschaftsbundes, Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im
Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf.
DEUTSCHLAND
02.04.96
OSTSEEffZEITUNG
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LEIPZIGER VÖLKSZEITUNG
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02.04.96
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G 7 sucht neue Strategien
gegen Arbeitslosigkeit
Chirac fordert auf Treffen in Lille sozialen Dialog
Lille (dpa) Angesichts
steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in EuroOSTSElffZEITUNG
pa haben die ArbeitsQr«v<tonGhlMwrZtg.
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und Wirtschaftsminister
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der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen
Lille über beschäftiOSTSEIMZEITUNG
gungspolitische StrateUMdom-Pesne-Zeltung
gienberaten. Dabei regte
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der französische Staatspräsident Jacques Chirac
die Suche nach einem
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„dritten Weg zwischen
der Arbeitslosigkeit und
Bad Dotaran« Zeitung
02.04.91
unsicheren
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gungsverhältnissen" an,
die besonders für die
USA prägend seien.
OSTSEEffZEITUNG
Bundeswirtschafts mini02.04.96
ster Günter Rexrodt
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(FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität
nach dem Vorbild der
USA. Zur G-7 gehören
OSTSEE!® ZEITUNG
die USA, Kanada, Japan,
02.04.96
Großbritannien, Frank1B439 STRALSUND
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reich,
Italien
und
Deutschland.
Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete
Chancen,
verschärfe
aber zugleich Arbeitslosigkeit,
Unsicherheit
und Armut. Während
Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen
und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung
aufweise, seien in Europa die Löhne höher und
die soziale Sicherung
umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse
Frankreichs Präsident Chirac sprach zur Eröffnung des der „Mensch im MittelG 7-Treffens in Lille.
Foto: dpa punkt" stehen, sagte
EMPLOI
HUE 1 2 AVRIL 1996
Chirac und sprach sich
dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung", „die Tradition
des sozialen Dialogs"
und die „Rolle des Staates als Garanten der nationalen Kohäsion" zu
erhalten.
Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich
nach eigenen Angaben
durch die Diskussion in
Lille in der Auffassung
bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der
Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden
müßten. Dennoch: „WH
wollen keine amerikanischen Verhältnisse im
Sinne des 'hire and fire'
(einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt.
Das Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als
wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa
und Japan wegen der
steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei.
Nach Angaben der Inteinationalen Arbeitsorganisation (ILO) stieg die
Zahl der Arbeitslosen in m
den Ländern der G-7*
1979 bis 1994 von 13 auf
fast 24 Millionen.
Bei ihrem bis heute.
dauernden Treffen beraten die Minister, wie Arbeitsplätze der Zukunft
aussehen könnten, wie
besonders mittelständische Betriebe und Dienstleistungssektor befähigt
werden könnten, verstärkt in „menschliches
Kapital" zu investieren
und technologisch hochwertige Arbeitsplätze zu
schaffen.
DEUTSCHLAND
02.04.96
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02.04.96
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02.04.98
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G-7-Länder suchen den Stein der Weisen
In keinem Land gibt es bisher erfolgreiche Rezepte gegen die Arbeitslosigkeit / US-Erfolge angezweifelt
LILLE (rtr) — Frankreichs Präsident Jacques Chirac hat zum Auftakt
der internationalen Arbeitsmarktkonferenz in Lille dazu aufgerufen,
neue Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen. Chirac sagte gestern, die sieben wichtigsten
Industrienationen (G-7) müßten einen dritten Weg zwischen dem amerikanischen und dem europäischen
Arbeitsmarktsystem finden. Die
richtigen Rezepte blieben aber zunächst umstritten. Der deutsche
Wirtschaftsminister Rexrodt forderte mehr Flexibilität auf dem Arbeitsmarkt, distanzierte sich aber vom
amerikanischen „System des Heuerns und Feuerns". Chirac sagte weiter, die G-7-Industriestaaten müßten
ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit verstärken. Er erwarte vom Lyo-
ner Weltwirtschaftsgipfel im Juni
konkrete Beschlüsse über die engere
Zusammenarbeit in der Wirtschaftspolitik und zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit. Angesichts von über
22 Millionen Arbeitslosen in den sieben Ländern müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der
Wirtschafts- und der Geldpolitik verstärkt werden.
In seiner Rede stellte der neogaullistische Staatschef den amerikanischen Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit, aber größner Unsicherheit für den Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber auch die soziale Sicherheit größer. Es handele sich
um die zwei Gesichter des gleichen
Problems. Teilnehmer der zweitägi-
gen Konferenz in Lille sind die Wirtschafts- und die Arbeitsminister der
USA, Japans, Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und
Deutschlands.
Der amerikanische Handelsminister Ron Brown widersprach der
Behauptung, bei den in den vergangenen drei Jahren in den USA geschaffenen neun Millionen Arbeitsplätzen handele es sich vor allem um
schlechtbezahlte Jobs etwa in Hamburger-Restaurants. Für diese Behauptung gebe es keine statistischen
Beweise. Viele neue Arbeitsplätze
seien in Dienstleistungsbranchen
wie der Computerindustrie und der
Telekommunikation
entstanden.
Die Arbeitslosigkeit in der Europäischen Union (EU) liegt derzeit bei
elf, in den USA bei 5,5 Prozent. Der
Vorsitzende der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO), Hansenne,
warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für die
Ärmsten ganz zu kappen. Dies könne zu sozialer Unruhe führen. In
einer in Lille veröffentlichten Studie
der ILO heißt es. die Arbeitslosigkeit
in den Staaten der G-7 sei vor allem
durch einen weltweiten Nachfragemangel verursacht.
Auch der Präsident der Europäischen Kommission, Jacques Santer.
setzte sich für sozialverträgliche Lösungen ein. Zwar müßten die Arbeitsmärkte modernisiert werden.
dies dürfe aber nicht zu Unsicherheiten bei den Lebens- und Arbeitsbedingungen derer führen, die den
Wandel nur schwer bewältigen
könnten.
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DEUTSCHLAND
02.04.96
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Beratungen der Arbeits- und Finanzminister der C-7-Staaten in Lille eröffnet
Die „Großen Sieben" suchen nach
Mitteln gegen Arbeitslosigkeit
Die Arbeits- und Finanzminister der G-7-Staaten haben gestern in der französischen Stadt
Lille Beratungen über Strategien zur Bekämpfung von Arbeitslosigkeit und Armut aufgenommen. Angesichts der unterschiedlichen Probleme in Europa und in den USA forderte der
franzosische Staatspräsident
Chirac einen dritten Weg zwischen beiden Arbeitsmarktsystemen.
Lille (Reuter/dpa). Frankreichs Präsident Jacques Chirac
hat die sieben wichtigsten westlichen Industrienationen (G-7)
aufgefordert, ihren Kampf gegen
die Arbeitslosigkeit zu verstärken. Angesichts von über 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben
Ländern müsse die Zusammenarbeit der Siebenergruppe in der
Wirtschafts- und der Geldpolitik
verstärkt werden, sagte Chirac
gestern auf der zweiten Arbeitsmarkt-Konferenz der G-7 im
nordfranzösischen Lille.
Teilnehmer der zweitägigen
Konferenz in Lille sind die Wirt-
schafts- und die Arbeitsminister
der USA, Japans, Kanadas,
Großbritanniens, Frankreichs,
Italiens und Deutschlands. Die
Bundesregierung wird durch
Wirtschaftsminister
Günter
Rexrodt und Arbeitsminister
Norbert Blüm vertreten.
Chirac stellte den amerikanischen Arbeitsmarkt mit seiner
geringeren Arbeitslosigkeit, aber
größerer Unsicherheit für den
Einzelnen dem europäischen System gegenüber. Dort sei die Arbeitslosigkeit höher, dafür aber
auch die soziale Sicherheit
größer. Es handele sich um. die
zwei Gesichter des gleichen Problems. Er forderte einen dritten
Weg zwischen beiden Arbeitsmarktsystemen.
Rexrodt sah sich nach eigenen
Angaben durch die Diskussion
in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik
„flexibler" gestaltet werden
müßten. Dennoch könne der USArbeitsmarkt „in Gänze kein
Vorbild" für Deutschland sein.
„Wir wollen keine amerikani-
Frankreichs Arbeitsminister Jacques Barrot (I.) begrüßt die Minister Norbert Blüm und Günter Rexrodt (r.) auf dem G-7-Treffen. Foto: Reuter
sehen Verhältnisse im Sinne des
,hire and fire" (einstellen und
hinauswerfen)", sagte er.
. Der Vorsitzende der Internationalen
Arbeitsorganisation
(ILO), Michael Hansenne, warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale Netz für
die Ärmsten ganz zu kappen. In
einer ILO-Studie heißt es, die
Arbeitslosigkeit in den Staaten
der G-7 sei vor allem durch einen weltweiten Nachfragemangel verursacht. Die ILO. schätzt
die Gesamtzahl der Arbeitslosen
in der G-7 auf 24 Millionen.
DEUTSCHLAND
02.04.96
Wttttrautr Zeitung
Alsfelder Allgemeine
02.04.96
02.04.96
81231 BAD NAUHEIM
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35334 GIESSEN
HE
Giellener Allgemeine
02.04.96
35390 QIESSEN
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»Dritter Weg« gegen Arbeitslosigkeit?
Chirac fordert auf G-7-Glpfel in Lille neue Strategien - Rexrodt: Flexibilität nach Vorbild der USA
L i l l e (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhaben die Arbeits- und Wlrtschaftsminister der sieben großen Indu- hältnissen« an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtstriestaaten (G-7) am Montag im französischen Lille über beschäfti- schaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr
gungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der französische Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA.
Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach einem »dritten Weg Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland.
Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffne- nach eigenen Angaben durch die Diskussion in nehmen. In einer am Montag in Genf veröffentte, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Ar- lichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine
Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosig- beitsverhältnisse in der Bundesrepublik »flexi- führende Rolle bei der Lösung der Beschäftikeit, Unsicherheit und Armut Während Nord- bler« gestaltet werden müßten. Dennoch könne gungskrise spielen. Die stellvertretende Vorsitamerika bei geringeren Sozialleistungen und der US-Arbeitsmarkt »in Gänze kein Vorbild« zende des Deutschen Gewerkschaftsbundes,
größeren Ungleichheiten eine stärkere Dyna- für Deutschland sein. »Wir wollen keine ameri- Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konmik der Beschäftigung aufweise, seien in Euro- kanischen Verhältnisse im Sinne des' ,hire and kreten Absprachen im Kampf gegen die Maspa die Löhne höher und die soziale Sicherung fire' (einstellen und hinauswerfen)«, sagte Rex- senarbeitslosigkeit auf. Lippenbekenntnisse
umfassender, die Entwicklung von Beschäfti- rodt vor Journalisten. Das Treffen von Lille be- reichten nicht aus, sagte sie im Deutschlandgung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse zeichnete Rexrodt als wichtig, da der »Hand- funk. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arder »Mensch im Mittelpunkt« stehen, sagte Chi- lungsdruck« für Europa und Japan wegen der beitslosen in den Ländern der G-7 zwischen
1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen.
rac und sprach sich dafür aus, eine »menschen- steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei.
würdige soziale Sicherung«, »die Tradition des
Die Beschäftigungskonferenz in Lille, die an
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO)
sozialen Dialogs« und die »Rolle des Staates als forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachs- diesem Dienstag mit einer Schlußerklärung der
Garanten der nationalen Kohäsion« zu erhalten. tumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage Minister endet, geht dem G-7-Gipfel der StaatsBundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu und Regierungschefs Ende Juni in Lille voraus.
G-7-GIPFEL - Der französische Staatspräsident Jacques Chirac eröffnete gestern in Lille
den zweitägigen G-7-Gipfel der führenden Industrienationen. Beraten wurde über beschäftigungspolitische Strategien (Bericht unten auf
dieser Seite).
(APJ
DEUTSCHLAND
02.04.96
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02.04.96
38037 FULDA
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02.04.96
363813CHLUECHTERN
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G-7-Staaten beraten in Lille über Arbeitslosigkeit / Rexrodt verweist a u f Erfahrungen in den U S A
Suche nach „drittem Weg"
Lille (dpa)
Vor dem Hintergrund steigender
Arbeitslosenzahlen vor allem in
Europa haben die Arbeits- und
Wirtschaftsminister der sieben
großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille über
beschäftigungspolitische Strategien beraten.
Dabei regte der französische
Staatspräsident Jacques Chirac
die Suche nach einem „dritten
Weg zwischen Arbeitslosigkeit
und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders
für die USA prägend seien. Zur
G-7 gehören die USA, Kanada,
Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland.
Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete
Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der
Beschäftigung aufweise, seien in
Europa die Löhne höher und die.
soziale Sicherung umfassender,
die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch.
Chirac sprach sich dafür aus, eine
„menschenwürdige soziale Siche-
rung", „die Tradition des sozialen
Dialogs" und die „Rolle des Staates als Garanten der nationalen
Kohäsion" zu erhalten.
Bundeswirtschaftsminister
Rexrodt sah sich durch die Diskussion in Lille in der Auffassung
bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik nach
dem Vorbild der USA „flexibler"
gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt
„in Gänze kein Vorbild" für
Deutschland sein. „Wir wollen
keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire'
sagte Rexrodt.
Die Internationale Arbeitsorga-
nisation (ILO) forderte die G-7
auf, ein "abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung
der Nachfrage und Schaffung von
Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. Die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der
Beschäftigungskrise spielen. Die
stellvertretende Vorsitzende des
Deutschen
Gewerkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die
Massenarbeitslosigkeit auf. Nach
ILO-Angaben stieg die Zahl der
Arbeitslosen in den Ländern der
G-7 zwischen 1979 und 1994 von
13 auf nahezu 24 Millionen.
DEUTSCHLAND
(Beueral Anjeiçer
02.04.96
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72764 REUTLINGEN
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Kommentar
SOESTER ANZEIGER
Keine Patentlösung
02.04.06
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NW
Von Georg Spranger
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02.04.96
59557 LIPPSTADT
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ANZEIGER
59065 HAMM
NW
02.04.98
Markt-Real ¡täten
Arbeitslosigkeit ist kein
nationales Problem, sondern ein globales. Das
weltweite Angebot an Arbeitskräften wächst dramatisch. 1995 gab es etwa 2,5 Milliarden Männer
und Frauen im arbeitsfähigen Alter, doppelt soviel
wie 1965, und 2025 werden es schätzungsweise
noch einmal 1,2 Milliarden
mehr sein. Fast der gesamte Zuwachs konzentriert sich auf Länder mit
mittlerem und niedrigem
Einkommen. Der Kampf
um die Arbeitsplätze am
Bau in Deutschland läßt
die Brisanz der Entwicklung erahnen, wenn es
nicht gelingt, die Gewichte
global besser auszubalancieren.
Die G-7-Konferenz in
Lille kann dazu einen Beitrag leisten, aber keine
Patentlösung bieten. Die
gibt es nicht, weder national noch international. So
richtig die Internationale
Arbeitsorganisation ILO
mit ihrer Forderung nach
weitgehender
Abstimmung der Wirtschaftsund Finanzpolitik über na-
tionale Grenzen hinweg
liegt - jedes Land behält
seinen Teil der Gesamtverantwortung. Und
da verweist ein Thesenpapier des Bundesverbandes Deutscher Banken
darauf, daß die Staaten für
sich und ihre Arbeitnehmer die größten Erfolge
erzielten, die sich auf die
Marktkräfte verließen.
Im Umkehrschluß haben Staaten Gestaltungsspielraum in dem Maße
verloren, wie sie die Steuerlast zur Finanzierung sozialer Wohlfahrt erhöhten.
Um die Korrektur vor allem
dieser Fehlentwicklungen
geht es beispielsweise in
Deutschland, das innerhalb der G-7-Gruppe die
meisten Arbeitslosen hat.
Die Beschlüsse von Lille
entlassen kein Land aus
der nationalen Verantwortung; trotz Verzahnung der
Weltwirtschaft. Wer sich
mutig den Realitäten des
Marktes stellt und die
Marktkräfte zur Entfaltung
kommen läßt, wird mit den
Herausforderungen
am
besten fertig werden.
Georg Spranger
Arbeitslosigkeit ist kein nationales
Problem, sondern ein globales. Das
weltweite Angebot an Arbeitskräften
wächst dramatisch. 1995 gab es etwa
2,5 Milliarden Männer und Frauen im
arbeitsfähigen Alter, doppelt soviel wie
1965, und 2025 werden es schätzungsweise noch einmal 1,2 Milliarden mehr
sein. Fast der gesamte Zuwachs konzentriert sich auf Länder mit mittlerem
und niedrigem Einkommen. Der Kampf
um die Arbeitsplätze am Bau in
Deutschland läßt die Brisanz der Entwicklung erahnen, wenn es nicht gelingt, die Gewichte global besser auszubalancieren.
Die G-7-Konferenz in Lille kann dazu einen Beitrag leisten, aber keine Patentlösung bieten. Die gibt es nicht, weder national noch international, Forderungen nach konkreten Absprachen
sind Luftblasen. So richtig die Internationale Arbeitsorganisation ILO mit ihrer Forderung nach weitgehender Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik über nationale Grenzen hinweg
liegt — jedes Land behält seinen Teil
der Gesamtverantwortung. Und da verweist ein Thesenpapier des Bundesverbandes Deutscher Banken darauf, daß
die Staaten für sich und ihre Arbeitnehmer die größten Erfolge erzielten,
die sich auf die Marktkräfte verließen
und auf staatliche Überreglementierung verzichteten.
Im Umkehrschluß haben Staaten Gestaltungsspielraum in dem Maße verloren, uñe sie die Steuerlast zur Finanzierung sozialer Wohlfahrt erhöhten,
begleitet von einer ausufernden Bürokratie. Um die Korrektur vor allem dieser Fehlentwicklungen geht es beispielsweise in Deutschland, das innerhalb der G-7-Gruppe die meisten Arbeitslosen hat. Seinen Part in der Dritten Welt, nämlich die Verbesserung der
Lebensverhaltnisse vor Ort, um möglichst viele Menschen zum Bleiben zu
veranlassen, erfüllt Deutschland dank
einer immer zielgenaueren Entwicklungshilfe mustergültig. Innerhalb seiner eigenen Grenzen jedoch wächst der
Problemberg.
Die Beschlüsse von Lille entlassen
kein Land aus der nationalen Verantwortung; trotz Verzahnung der Weltwirtschaft. Wer sich mutig den Realitäten des Marktes stellt und die Marktkräfte zur Entfaltung kommen läßt,
wird mit den Herausforderungen am
besten fertig werden.
DEUTSCHLAND
02.04.96
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Nachrichten
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02.04.98
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Chirac regt „Suche nach
einem dritten Weg" an
Rexrodt: US-Arbeitsmarkt für Deutschland kein Vorbild
Lille/Genf (dpa)
Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister
der sieben großen Industriestaaten (C-7) am Montag im
französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten.
Dabei regte der französische
Staatspräsident Jacques Chirac
die Suche nach einem „dritten
_Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die
besonders für die USA prägend
seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt plädierte
hingegen für mehr Flexibilität
nach dem Vorbild der USA. Zur
G-7 gehören die USA, Kanada,
Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland.
Chirac, der die zweitägige
Konferenz eröffnete, sagte, die
Globalisierung der Wirtschaft
biete Chancen, verschärfe aber
zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine
stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die
soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der
„Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac und sprach
sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung", „die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des
Staates als Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten.
Rexrodt sah sich nach eigenen Angaben durch die Diskussion in Lille in der Auffassung
bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet
werden müßten. Dennoch
könne der US-Arbeitsmarkt „in
Gänze kein Vorbild" für
Deutschland sein. „Wir wollen
keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des „hire and
fire" (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt vor
Journalisten. Das Treffen von
Lille bezeichnete Rexrodt als
wichtig, da der „Handlungsdruck" für Europa und Japan
wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei.
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die
G-7 auf, ein abgestimmtes
Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und
Schaffung von Arbeitsplätzen
in Angriff zu nehmen. In der
am Montag in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die
G-7 müßten eine führende
Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen.
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02.04.96
G-7-Staaten suchen nach Wegen aus der Arbeitslosigkeit
Rexrodt hält nichts vom
Rezept „Eteuern und Feuern"
Lille (rtr).~- Frankreichs Präsident Chirac hat auf der G-7 Arbeitsmarktkonferenz dazu aufgerufen, neue Wege zur Bekämpfung der
Arbeitslosigkeit zu suchen. Wirtschaftsminister Günter Rexrodt forderte mehr Flexibilität auf dem Arbeitsmarkt, distanzierte sich aber
vom amerikanischen „System des Heuerns und Feuerns".
Chirac sagte zum Auftakt des Treffens, die sieben wichtigsten Industrienationen (G-7) müßten ihren
Kampf gegen die Arbeitslosigkeit
verstarken und einen dritten Weg
zwischen dem amerikanischen und
dem europäischen Arbeitsmarktsystem finden. Er erwarte vom Lyoner
Weltwirtschaftsgipfel im Juni konkrete Beschlüsse über die engere Zusammenarbeit in der Wirtschaftspolitik und zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit angesichts von über 22
Millionen Arbeitslosen in den sieben
Ländern. Der amerikanische Handelsminister Ron Brown widersprach der Behauptung, bei den in
den vergangenen drei Jahren in den
USA geschaffenen neun Millionen
Arbeitsplätzen handele es sich vor
allem um schlechtbezahlte Jobs
etwa in Hamburger-Restaurants.
Für diese Behauptung gebe es keine
Beweise. Viele neue Arbeitsplätze
seien in Dienstleistungsbranchen
wie der Computerindustrie und der
Telekommunikation
entstanden,
sagte Brown. Die Arbeitslosigkeit in
der Europäischen Union (EU) liegt
derzeit bei elf, in den USA bei 5,5
Prozent. In einer Studie der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO)
heißt es, die Arbeitslosigkeit in den
G-7-Staaten sei vor allem durch einen weltweiten Nachfragemangel
verursacht.
Der Vorsitzende der ILO, Michael
Hansenne, warnte davor, bei Reformen der Sozialsysteme das soziale
Netz für die Ärmsten ganz zu kappen. Dies könne zu sozialer Unruhe
führen.
Auch EU-Kommissionspräsident
Jacques Santer setzte sich für sozialverträgliche Lösungen ein. Zwar
müßten die Arbeitsmärkte modernisiert werden, dies dürfe aber nicht zu
Unsicherheiten bei den Lebens- und
Arbeitsbedingungen derer fuhren,
die den Wandel nur schwer bewältigen könnten.
Rexrodt erklärte auf der Konferenz, nurflexibleArbeitsmärkte und
eine unternehmensorientierte Lohnpolitik ermöglichten den raschen
Wechsel von Arbeitnehmern aus
schrumpfenden in wachsende Wirtschaftsbereiche. Rexrodt setzte sich
auch für die Förderung kleinerer
und mittlerer Unternehmen ein.
DEUTSCHLAND
02.04.96
Freies Wort
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02.04.88
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Freies Wort
Bad Satzungen
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Freies Wort
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Freies Wort
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02.04.98
G-7-Staaten suchen nach
Strategien für mehr Jobs
Chirac fordert „dritten Weg" gegen Arbeitslosigkeit
biete Chancen, verschärfe aber
zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während
Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren
Ungleichheiten eine stärkere
Dynamik der Beschäftigung
aufweise, seien in Europa die
Löhne höher und die soziale
Sicherung umfassender, die
Wirtschaft aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der
Dabei regte der französische „Mensch im Mittelpunkt" steStaatspräsident Jacques Chirac hen, sagte Chirac und sprach
die Suche nach einem „dritten sich dafür aus, eine „menschenWeg zwischen der Arbeitslosig- würdige soziale Sicherung" und
keit und unsicheren Beschäfti- „die Tradition des sozialen Diagungsverhältnissen" an, die be- logs" zu erhalten.
sonders für die USA prägend seiBundeswirtschaftsminister
en. Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach eigenen
Günter Rexrodt (FDP) plädierte Angaben durch die Diskussion
hingegen für mehr Flexibilität in Lille in der Auffassung bestänach dem Vorbild der USA.
tigt, daß die Arbeitsverhältnisse
Chirac, der die zweitägige in der Bundesrepublik „flexiKonferenz eröffnete, sagte, die bler" gestaltet werden müßten.
Globalisierung der Wirtschaft Dennoch könne der US-Arbeits-
Lille (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten gestern in Lille
über beschäftigungspolitische Strategien beraten.
markt „in Gänze kein Vorbild"
für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse des ,hire and fire'",
sagte Rexrodt vor Journalisten.
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer gestern in Genf veröffentlichten
Erklärung heißt es, die G-7
müßten eine führende Rolle bei
der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende DGB-Vorsitzende Ursula Engelen-Kefer forderte die G-7 zu
konkreten Absprachen im
Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13
auf 24 Millionen.
DEUTSCHLAND
02.04.96
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Arbeitsbeschaffung durch freien Markt und Staat
Frankreichs Präsident Chirac schlägt einen dritten Weg vor - ILO für künstliche Ankurbelung
Lille (ap/dpa) - Für einen arbeitsmarktpolitischen „dritten Weg" zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen hat sich der französische Staatspräsident Jacques Chirac am Montag
zum Auftakt der G-7-Konferenz in Lille
ausgesprochen. Der Präsident der E U Komission, Jaques Sanier, forderte die
Minister auf, die Währungspolitik enger
aufeinander abzustimmen. Der Kampf
gegen die wachsende Arbeitslosigkeit
steht im Mittelpunkt der zweitägigen
Beratungen in der nordfranzösischen
Stadt. Die Ministerkonferenz wird überschattet von einer Rekordarbeitslosigkeit in Deutschland und Japan.
Chirac regte eine gemischte Wirtschaftsstrategie als Lösung der Arbeitsmarktprobleme an. „Genau das ist unsere Aufgabe auf dieser Konferenz: diesen
Mittelweg zu umreißen", sagte er. Er rief
dazu auf, die besonders flexiblen Arbeitsmärkte mit ständig sinkenden Löhnen - Beispiel U S A - mit den Arbeitsmärkten in Kontinentaleuropa, auf denen sich die Löhne am besten halten,
miteinander zu verzahnen. Chirac forderte die Regierungen unter anderem
dazu auf, ihre Haushaltsdefizite abzubauen und das System der Sozialabgaben zu reformieren. „Wenn wir nicht
aufpassen, besteht das Risiko, daß ein
wachsender Teil der Bevölkerung am
Wegrand zurückbleibt."
Der amerikanische Handelsminister
Ron Brown zeigte sich angesichts einer
Aroeitslosenquote in den USA von le-
diglich 5,5 Prozent zufrieden. Er führte
diesen Erfolg auf die Reduzierung des
amerikanischen Haushaltsdefizits und
geringe Inflation zurück. Der deutsche
Wirtschaftsminister Günther Rexrodt
lehnte dagegen amerikanische Lösungen für den deutschen Arbeitsmarkt ab:
„Wir wollen kein Heuern und Feuern."
EU-Kommissionspräsident Santer erklärte, die Weltwirtschaft sei in zu großem Maße abhängig von der Währungspolitik der USA. „Sehen Sie sich an, welche Auswirkungen die Unsicherheiten
der amerikanischen .Haushaltspolitik
auf den Dollarkurs haben", sagte Santer. „Deshalb ist die makroökonomische
Koordinierung auf der G-7-Ebene eine
Frage des gemeinsamen Interesses."
In Japan und Deutschland hat die Arbeitslosenquote den höchsten Stand seit
dem Zweiten Weltkrieg erreicht. Insgesamt sind in den G-7-Staaten Frankreich, Deutschland, den USA, Japan,
Großbritannien, Kanada und Italien 22
Millionen Menschen ohne Beschäftigung. Die höchste Arbeitslosenquote der
großen sieben Industriestaaten hat Italien mit 12 Prozent, gefolgt von Frankreich von 11,8 Prozent. Großbritannien
verzeichnet mit 7,9 Prozent (oder 8,6
Prozent nach EU-Berechnungen) die
niedrigste Quote seit fünf Jahren.
Mehrere Gewerkschaften kamen in
der Nähe des Tagungsortes zu einem Gegengipfel zusammen. Am Samstag wollen in Lille rund 3 0 0 0 Menschen für mehr
Arbeitsplätze demonstrieren. Vor Kon-
ferenzbeginn in Lille hatte die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) in
Genf die sieben Industrienationen aufgefordert, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der
Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. Es ist nach
Ansicht der ILO genug Spielraum für
volkswirtschaftliche
Wachstumsprogramme vorhanden, ohne Gefahr zu laufen, die Inflation wieder anzuheizen. Die
Genfer Arbeitsmarktexperten fordern
bessere internationale Mechanismen zur
Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik, eine Senkung der Zinsen
und staatliche Haushaltspolitiken, die
Ausgaben für den Kampf gegen die Arbeitslosigkeit ermöglichen. Zudem müsse dies von den Bemühungen der SozialÍ>artnern unterstützt werden, ein stables Verhältnis zwischen Lohnerhöhun§en und Gewinnen herzustellen und zu
ewahren.
Die ILO-Experten unterstrichen, daß
die weltweite Arbeitslosigkeit auf
„langsames und unzulängliches Wachstum" zurückzuführen sei. Technologische Erneuerung sei jedenfalls nicht der
Arbeitsplatz-Vernichter, für den sie allgemein gehalten werde. Es komme nur
darauf an, die Bemühungen für eine Anpassung und Ausbildung der Arbeitnehmer an die geänderten Erfordernisse zu
steigern. Langfristig seien die technologischen Veränderungen „die Lokomotive für zukünftiges Wachstum und Axbeitsplatzbeschaf f ung".
DEUTSCHLAND
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02.04.96
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02.04.96
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Arbeitslosigkeit das
Hauptthema bei G-7
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02.04.98
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LUXE. - vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister
der sieben großen Industriestaaten (G-7) am Montag im
französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Der französische
Staatspräsident Jacques Chirac
sagte in seiner Eröffnungsrede
für die zweitägige Konferenz,
die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und A/mut.
Chirac regte einen „dritten
Weg" zwischen den geringeren
Sozialleistungen und größeren
Ungleichheiten, aber einer stärkeren Beschäftigungsdynamik
in den USA sowie den höheren
Löhnen und die umfassendere
soziale Sicherung in Europa an.
Dabei müsse aber eine menschenwürdige soziale Sicherung und die Tradition des sozialen Dialogs unbedingt erhalten bleiben.
Bundeswirtschaftsminister
Günter Rexrodt plädierte für
mehr Flexibilität nach dem
Vorbild der USA, will aber den
US-Arbeitsmarkt in Gänze
nicht als Vorbild für Deutschland sehen. Er sei gegen amerikanischen Verhältnisse im Sinne von Hire-and-fire (einstellen
und hinauswerfen).
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die
G-7 auf, ein abgestimmtes
Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und
Schaffung von Arbeitsplätzen
in Angriff zu nehmen. Die stellvertretende Vorsitzende des
Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, verlangte konkrete Absprachen im
Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus. Nach
ILO-Angaben stieg die Zahl der
Arbeitslosen in den Ländern
der G-7 zwischen 1979 und
1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen.
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02.04.98
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Konferenz in Lille - Chirac fordert dritten Weg gegen Arbeitslosigkeit:
Auf der Suche nach neuen Strategien
Konferenz eröffnete, meinte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen,
verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während
Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten
eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch.
Dennoch müsse „der Mensch im Mittelpunkt" stehen.
Rexrodt sah sich durch die Diskussion
Bundeswirtschaftsminister
Rexrodt
(FDP) plädierte hingegen für mehr Fle- in Lille in der Auffassung bestätigt, daß
xibilität nach dem Vorbild der USA. Zur die Arbeitsverhältnisse in Deutschland
G 7 gehören die USA, Kanada, Japan, „flexibler" gestaltet werden müßten.
Großbritannien, Frankreich, Italien und Dennoch sei der US-Arbeitsmarkt „in
Deutschland. Chirac, der die zweitägige Gänze kein Vorbild" für Deutschland.
LILLE (dpa). Vor dem Hintergrund
steigender Arbeitslosenzahlen beraten
die Arbeits- und Wirtschaftsminister
der sieben großen Industriestaaten
(G7) im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien. Dabei regte der französische Staatspräsident Chirac die Suche nach einem
„dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders hudle USA prägend seien.
„Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des .hire and fire'
(einstellen und hinauswerfen)". Das
Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt
als wichtig, da der „Handlungsdruck"
für Europa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei.
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G 7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu
nehmen. Die G 7 müßten eine führende
Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die Beschäftigungskonferenz, die heute mit einer
Schlußerklärung endet, geht dem G7-Gipfel der Staats- und Regierungschefs Ende Juni in Lille voraus.
DEUTSCHLAND
02.04.96
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02.04.96
Minister suchen den dritten Weg
Konferenz der Industriestaaten diskutiert Strategien gegen die Arbeitslosigkeit
LILLE.' Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in
Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) im französischen
Lille über beschäftigungspolitische
Strategien beraten.
Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche
nach einem „dritten Weg zwischen der
Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien.
Bundeswirtschaftsminister
Günter
Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für
mehr Flexibilität nach dem Vorbild der
USA. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland.
Chirac, der die zweitägige Konferenz
eröffnete, sagte, die Globalisierung der
Wirtschaft biete Chancen, verschärfe
aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine
stärkere Dynamik der Beschäftigung
aufweise, seien in Europa die Löhne
höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von
Beschäftigung aber weniger dynamisch.
Bundeswirtschaftsminister Rexrodt
sah sich nach eigenen Angaben durch
die Diskussion in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik „ flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in
Gänze kein Vorbild" für Deutschland
sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire
and fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt vor Journalisten.
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G-7 auf, ein ab-
Kiirz hinter dem Gipfel wartet eine böse Überraschung...
gestimmtes Wachstumsprogramm zur
Ankurbelung der Nachfrage und
Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7
müßte eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen.
Die stellvertretende Vorsitzende des
Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula Engelen-Kefer, forderte die G-7
zu konkreten Absprachen im Kampf
gegen die Massenarbeitslosigkeit auf.
Lippenbekenntnisse reichten nicht
aus, sagte sie im Deutschlandfunk.
Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der
Arbeitslosen in den Ländern der G-7
zwischen 1979 und 1994 von 13 auf
nahezu 24 Millionen.
Bei ihren Beratungen gingen die Minister unter anderem der Frage nach,
wie die Arbeitsplätze der Zukunft aussehen könnten und wie besonders mittelständische Betriebe und der Dienstleistungssektor in die Lage versetzt
werden könnten, verstärkt in das
„menschliche Kapital" zu investieren
und technologisch hochwertige Arbeitsplätze zu schaffen.
Die Beschäftigungskonferenz
in
Lille, die heute mit einer Schlußerklärung der Minister endet, geht dem G-7Gipfel der Staats- und Regierungschefs Ende Juni in Lille voraus.
Die erste Beschäftigungskonferenz
hatte vor zwei Jahren auf Initiative der
USA in Detroit stattgefunden.
DEUTSCHLAND
02.04.96
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02.04.98
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Frankreichs Staatspräsident Jacques Chirac eröffnet die C-7-Konferenz über Fragen der Beschäftigungspolitik.
8H
Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt erinnert daran, daß in
den USA Millionen neuer Stellen geschaffen wurden. Fotos: dpa
Rexrodt orientiert sich
an den US-Verhältnissen
Führende Industrienationen suchen Wege aus der Massenarbeitslosigkeit
Genfer Experten fordern
von den G-7-Staaten eine
Senkung der Zinsen zur
A nkurbelung des A rbeitsmarktes.
Lille (afp/dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen haben die Arbeitsund Wirtschaftsminister der
sieben großen Industriestaaten
(G-7) gestern im französischen
Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei
regte Frankreichs Staatspräsident Jacques Chirac die Suche
nach einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und
unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders
für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter
Rexrodt plädierte hingegen für
mehr Flexibilität nach dem
Vorbild der USA.
Chirac, der die zweitägige
Konferenz eröffnete, sagte, die
Globalisierung der Wirtschaft
biete Chancen, verschärfe aber
zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während
Nordamerika bei geringeren
Sozialleistungen und größeren
Ungleichheiten eine stärkere
Dynamik der Beschäftigung
aufweise, seien in Europa die
Löhne höher und die soziale
Sicherung umfassender, die
Entwicklung von Beschäftigung aber weniger dynamisch.
Dennoch müsse der „Mensch
im Mittelpunkt" stehen.
Bundeswirtschaftsminister
Rexrodt sah sich nach eigenen
Angaben in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik
„flexibler" gestaltet werden
müßten. Dennoch könne der
US-Arbeitsmarkt „in Gänze
kein Vorbild" für Deutschland
sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse im Sinne des ,hire and fire'", sagte
Rexrodt. Er forderte eine flexiblere Tarifpolitik und „eine
stärkere Lohndifferenzierung
nach unten."
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) hatte die Industrienationen- aufgefordert,
ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung
der Nachfrage und Schaffung
von Arbeitsplätzen in Angriff
zu nehmen. In einer Stellungnahme heißt es: „Die G-7 hat
eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise
zu spielen."
Es ist nach Ansicht der ILO
genug Spielraum für Wachstumsprogramme vorhanden.
So fordern die Arbeitsmarktexperten bessere internationale
Mechanismen zur Abstimmung der Wirtschafts- und Finanzpolitik, eine Senkung der
Zinsen und staatliche Haushaltspolitiken, die Ausgaben
für den Kampf gegen die Arbeitslosigkeit ermöglichen.
In Niedersachsen platzte indes das „Bündnis für Arbeit"
auf Landesebene. Die Gewerkschaften kündigten die Zusammenarbeit mit der SPD-Landesregierung auf, weil diese sich
weigerte, die Verlängerung der
Arbeitszeit für Beamte auf 40
Wochenstunden zurückzunehmen. In Hessen, RheinlandPfalz und im Saarland nahmen
Arbeitgeber und IG Metall ihre
Verhandlungen wieder auf.
Das zweite Regionalgespräch in
der norddeutschen Metallindustrie wurde abermals vertagt..
DEUTSCHLAND
02.04.96
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Rexrodt: USA kann
kein Vorbild sein
Industriestaaten suchen Ausweg aus Arbeitsproblematik
Lille. Vor dem Hintergrund
steigender Arbeitslosenzahlen in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im
französischen Lille Ober beschäftigungspolitische Strategien beraten.
Dabei regte der französische
Staatspräsident Jacques Chirac
die Suche nach einem „dritten
Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend
seien.
Wirtschaftsminister
Günter Rexrodt (FDP) plädierte
hingegen für mehr Flexibilität
nach dem Vorbild der USA. Zur
G-7 gehören die USA, Kanada,
Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland.
Chirac, der die zweitägige
Konferenz eröffnete, sagte, die
Globalisierung der Wirtschaft
biete Chancen, verschärfe aber
zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während
Nordamerika bei geringeren
Sozialleistungen und größeren
Ungleichheiten eine stärkere
Dynamik der Beschäftigung
aufweise, seien in Europa die
Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die Entwicklung von Beschäftigung
aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der „Mensch im
Mittelpunkt" stehen, so Chirac
und sprach sich dafür aus, eine
„menschenwürdige soziale Sicherung" zu erhalten.
Wirtschaftsminister Rexrodt
sah sich nach eigenen Angaben
durch die Diskussion in Lille in
der Auffassung bestätigt, daß
die Arbeitsverhältnisse in der
Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der US-Arbeitsmarkt „in Gänze kein Vorbild"
für Deutschland sein: „Wir
wollen keine amerikanischen
Verhältnisse im Sinne des „einstellen und hinauswerfen".
Das Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als wichtig,
da der „Handlungsdruck" für
Europa und Japan wegen der
steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei.
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die
G-7 auf, ein "SBgestimmtes
Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und
Schaffung von Arbeitsplätzen
in Angriff zu nehmen.
Die stellvertretende Vorsitzende des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula EngelenKefer, forderte die G-7 wiederUSA
um zu konkreten Absprachen
im Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Lippenbekenntnisse reichten nicht aus.
Nach ILO-Angaben stieg die
Zahl der Arbeitslosen in den
Ländern der G-7 zwischen
1979 und 1994 von 13 auf nahezu 24 Millionen.
Die Beschäftigungskonferenz
in Lille, die heute mit einer
Schlußerklärung der Minister
endet, geht dem G-7-Gipfel der
Staats- und Regierungschefs
Ende Juni in Lille voraus. Die
erste Beschäftigungskonferenz
hatte vor zwei Jahren auf Initiative des US-Präsidenten Bill
Clinton in Detroit stattgefunden.
(dpa)
Ohne Jobs
Arbeitslose in den G-7-Lándern
1995 insgesamt 22,6 Millionen
davon in:
INDEX FUNK 3454
DEUTSCHLAND
02.04.96
LUDWIGSBURGER
KREISZEITUNG
02.04.98
71634 LUDWIGSBURG
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KOMMENTAR
Realitäten
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DER KOMMENTAR
Realitäten des Marktes
Von Georg S p r a n g e r
Arbeitslosigkeit ist kein nationales Problem, sondern ein globales. Das weltweite
Angebot an Arbeitskräften wächst dramatisch. 1995 gab es etwa 2,5 Milliarden
Männer und Frauen im arbeitsfähigen Alter, doppelt soviel wie 1965, und 2025 werden es schätzungsweise noch einmal 1,2
Miliarden mehr sein. Fast der gesamte Zuwachs konzentriert sich auf Länder mit
mittlerem und niedrigem Einkommen. Der
Kampf um die Arbeitsplätze am Bau in
Deutschland läßt die Brisanz der Entwicklung erahnen, wenn es nicht gelingt, die
Gewichte global besser auszubalancieren.
Die G-7-Konferenz in Lille kann dazu einen
Beitrag leisten, aber keine Patentlösung
bieten. Die gibt es nicht, weder national
noch international, Forderungen nach konkreten Absprachen sind Luftblasen. So
richtig die Internationale Arbeitsorganisation Hjp_ mit ihrer Forderung nach weitgehende? Abstimmung der Wirtschafts- und
Finanzpolitik über nationale Grenzen hinweg liegt - jedes Land behält seinen Teil
der Gesamtverantwortung. Und da verweist ein Thesenpapier des Bundesverbandes Deutscher Banken darauf, daß die
Staaten für sich und ihre Arbeitnehmer die
größten Erfolge erzielten, die sich auf die
Marktkräfte verließen und auf staatliche
Überreglementierung verzichteten.
Im Umkehrschluß haben Staaten Gestaltungsspielraum in dem Maße verloren, wie
sie die Steuerlast zur Finanzierung sozialer
Wohlfahrt erhöhten,'begleitet von einer
ausufernden Bürokratie. Um die Korrektur
vor allem dieser Fehlentwicklungen geht es
beispielsweise in Deutschland, das innerhalb der G-7-Gruppe die meisten Arbeitslosen hat. Seinen Part in der Dritten Welt,
nämlich die Verbesserung der Lebensverhältnisse vor Ort, um möglichst viele Menschen zum Bleiben zu veranlassen, erfüllt
Deutschland dank einer immer zielgenaueren Entwicklungshilfe mustergültig. Innerhalb seiner eigenen Grenzen jedoch
wächst der Problemberg.
Die Beschlüsse von Lille entlassen kein
Land aus der nationalen Verantwortung;
trotz Verzahnung der Weltwirtschaft. Wer
sich mutig den Realitäten des Marktes
steift und die Marktkräfte zur Entfaltung
kommen läßt, wird mit den Herausforderungen am besten fertig werden.
rbeitslosigkeit ist kein
nationales Problem, sondern ein globales. Das
weltweite Angebot an Arbeitskräften wächst dramatisch.
1995 gab es etwa 2,5 Milliarden
Männer und Frauen im arbeitsfähigen Alter, doppelt soviel
wie 1965, und 2025 werden es
schätzungsweise noch einmal
1,2 Milliarden mehr sein. Fast
der gesamte Zuwachs konzentriert sich auf Länder mit mittlerem und niedrigem Einkommen. Der Kampf um die Arbeitsplätze am Bau in Deutschland läßt die Brisanz der Entwicklung erahnen,
Die G-7-Konferenz in Lille
kann dazu einen Beitrag leisten, aber keine Patentlösung
bieten. Die gibt es nicht, weder
national noch international,
Forderungen nach konkreten
Absprachen sind Luftblasen.
Sorichtigdie Internationale Arbeitsorganisation ILO mit ihrer
Forderung nach weitgehender
Abstimmung der Wirtschaftsund Finanzpolitik über nationale Grenzen hinweg liegt -jedes
Land behält seinen Teil der Gesamtverantwortung. Un da verweist ein Thesenpapier des
Bundesverbandes Deutscher
Banken darauf, daß die Staaten
für sich und ihre Arbeitnehmer
die größten Erfolge erzielten,
die sich auf die Marktkräfte verließen und auf staatliche Überreglementierung verzichteten.
Im Umkehrschluß haben
Staaten Gestaltungsspielraum
in dem Maße verloren, wie sie
die Steuerlast zur Finanzierung
sozialer Wohlfahrt erhöhten,
begleitet von einer ausufernden
Bürokratie. Um die Korrektur
vor allem dieser Fehlentwicklungen geht es beispielweise in
Deutschland, das innerhalb der
G-7-Gruppe die meisten Arbeitslosen hat. Georg Spranger
DEUTSCHLAND
02.04.96
DIE KITZINGER
B731B KITZINGEN
BA
02.04.96
Präsident Chirac fordert auf G-7-Treffen
„dritten Weg" gegen Arbeitslosigkeit
Wirtschaftsminister Rexrodt plädiert für mehr Flexibilität bei den Arbeitsverhältnissen
Lille. Vor dem Hintergrund
steigender
Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa
haben die Arbeits-und Wirtschaftsminister der sieben
großen Industriestaaten (G7) gestern im französischen
Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten.
Dabei regte der französische Staatspräsident Jacques Chirac die Suche nach
einem „dritten Weg zwischen der Arbeitslosigkeit
und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die
besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen für mehr Flexibilität
nach dem Vorbild der USA.
Zur G-7 gehören die USA,
Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien
und Deutschland.
Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete,
sagte, die Globalisierung
der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen
und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik
der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung umfassender, die
Entwicklung von Beschäfti-
USA
Ohne Jobs
Arbeitslose in den G-7-Lándern
1995 insgesamt 22,6 Millionen
davon in:
INDEX FUNK 3454
Arbeitslosigkeit in den einzelnen G7-Ländern auf einen Blick.
gung aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der
„Mensch im Mittelpunkt"
stehen, sagte Chirac und
sprach sich dafür aus, eine
„menschenwürdige soziale
Sicherung", „die Tradition
des sozialen Dialogs" und
die „Rolle des Staates als
Garanten der nationalen
Kohäsion" zu erhalten.
Bundeswirtschaftsminister Rexrodt sah sich nach
eigenen Angaben durch die
Diskussion in Lille in der
Auffassung bestätigt, daß
die Arbeitsverhältnisse in
der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten. Dennoch könne der USArbeitsmarkt „in Gänze
kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir wollen keine
amerikanischen
Verhältnisse im Sinne des .hire and
fire' (einstellen und hinauswerfen)", sagte Rexrodt vor
Journalisten. Das Treffen
von Lille bezeichnete Rexrodt als wichtig, da der
„Handlungsdruck" für Europa und Japan wegen der
steigenden Arbeitslosigkeit
gewachsen sei.
werkschaftsbundes, Ursula
Engelen-Kefer, forderte die
G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf gegen die
Massenarbeitslosigkeit auf.
Lippenbekenntnisse reichten nicht aus, sagte sie im
Deutschlandfunk.
Nach
ILO-Angaben stieg die Zahl
der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979
und 1994 von 13 auf nahezu
24 Millionen.
Ins „menschliche
Kapital" investieren
Bei ihren Beratungen gingen die Minister unter anderem der Frage nach, wie
die Arbeitsplätze der Zukunft aussehen könnten,
wie besonders mittelständische Betriebe und der
Dienstleistungssektor in die
Lage versetzt werden könnWachstumsprogramm
ten, verstärkt in das
in Angriff nehmen
„menschliche Kapital" zu
Die Internationale Arbeits- investieren und technoloorganisation (ILO) forderte gisch hochwertige Arbeitsdie G-7 auf, ein abgestimm- plätze zu schaffen. Die Betes Wachstumsprogramm schäftigungskonferenz in
zur Ankurbelung der Nach- Lille, die an diesem Diensfrage und Schaffung von tag mit einer SchlußerkläArbeitsplätzen in Angriff zu rung der Minister endet.
nehmen. In einer gestern in geht dem G-7-Gipfel der
Genf veröffentlichten Er- Staats- und Regierungsklärung heißt es, die G-7 chefs Ende Juni in Lille vormüßten eine führende Rolle aus. Die "erste Beschäftibei der Lösung der Be- gungskonferenz hatte vor
schäftigungskrise spielen. zwei Jahren auf Initiative
Die stellvertretende Vorsit- des US-Präsidenten Clinton
zende^des Deutschen Ge- in Detroit stattgefunden.
DEUTSCHLAND
02.04.96
G-7-Treffen: Chirac fordert „dritten Weg" gegen Arbeitslosigkeit
Rexrodt plädiert
für mehr Flexibilität
LILLE (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen vor allem in Europa haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern im französischen Lille über
beschäftigungspolitische Strategien beraten. Dabei regte der
französische
Staatspräsident
Jacques Chirac die Suche nach
einem „dritten Weg zwischen
der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die
USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) plädierte hingegen
für mehr Flexibilität nach dem
Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die USA, Kanada, Japan,
Großbritannien, Frankreich, Italien und Deutschland.
Chirac sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich
Arbeitslosigkeit, Unsicherheit
und Armut. Während Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung aufweise, seien in Europa die Löhne
höher und die soziale Sicherung
umfassender, die Entwicklung
von Beschäftigung aber weniger
dynamisch. Dennoch müsse der
„Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac und sprach
sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung",
„die Tradition des sozialen Dialogs" und die „Rolle des Staates
als Garanten der nationalen Kohäsion" zu erhalten.
Rexrodt sah sich nach eigenen
Angaben durch die Diskussion
in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse
in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten.
Dennoch könne der US-Ar-
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beitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für Deutschland sein. „Wir
wollen keine amerikanischen
Verhältnisse im Sinne des .hire
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Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die
G-7 auf, ein abgestimmtes
Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und
Schaffung von Arbeitsplätzen in
Angriff zu nehmen. In einer gestern in Genf veröffentlichten
Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der
Lösung der Beschäftigungskrise
spielen.
Die stellvertretende Vorsitzende 'des Deutschen Gewerkschaftsbundes, Ursula EngelenKefer, forderte die G-7 zu konkreten Absprachen im Kampf
gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Lippenbekenntnisse
reichten nicht aus, sagte sie.
02.04.96
8H
HOLSTEINISCHER
COURIER
24534 NEUMUENSTER
02.04.98
8H
RHEINISCHE POST
02,04.96
40549 DÜSSELDORF
NW
Industriestaaten suchen Kompromiß zwischen europäischem und amerikanischem Arbeitsmarktsystem
Chirac will „dritten Weg" zu mehr Beschäftigung
LILLE (rtr/dpa/ap). Frankreichs Präsident Chirac hat zum Auftakt der
internationalen Arbeitsmarktkonferenz in Lille dazu aufgerufen, neue
Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu suchen. Chirac sagte, die
sieben wichtigsten Industrienationen
(G-7) müßten einen „dritten Weg"
zwischen dem amerikanischen und
dem europäischen Arbeitsmarktsystem finden. Die richtigen Rezepte
blieben aber zunächst umstritten. Der
deutsche Wirtschaftsminister Rexrodt
(FDP) forderte mehr Flexibilität auf
dem Arbeitsmarkt, distanzierte sich
aber vom amerikanischen „System des
Heuems und Feuerns".
Chirac sagte weiter, die G-7-Industriestaaten müßten ihren Kampf gegen die Arbeitslosigkeit verstärken. Er
erwarte vom Lyoner Weltwirtschaftsgipfel im Juni konkrete Beschlüsse
über die engere Zusammenarbeit in
der Wirtschaftspolitik und zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit. Angesichts von über 22 Millionen Arbeitslosen in den sieben Länden müsse die
Zusammenarbeit der Siebenergruppe
in der Wirtschafts- und der Geldpolitik verstärkt werden.
In seiner Rede stellte der neogaullistische Staatschef den amerikanischen Arbeitsmarkt mit seiner geringeren Arbeitslosigkeit und der größeren Unsicherheit für den Einzelnen
dem europäischen System gegenüber.
Dort sei die Arbeitslosigkeit höher,
dafür aber auch die soziale Sicherheit
größer. Es handele sich um die zwei
Gesichter des gleichen Problems. Teilnehmer der zweitägigen Konferenz in
Lille sind die Wirtschafts- und die
Arbeitsminister der USA, Japans.
Kanadas, Großbritanniens, Frankreichs, Italiens und Deutschlands.
Der amerikanische Handelsminister
Brown widersprach der Behauptung,
bei den in den vergangenen drei
Jahren in den USA geschaffenen neun
Millionen Arbeitsplätzen handele es
sich vor allem um schlechtbezahlte
Jobs etwa in Hamburger-Restaurants.
Für diese Behauptung gebe es keine
statistischen Beweise. Viele neue Arbeitsplätze seien in Dienstleistungsbranchen wie der Computerindustrie
und der Telekommunikation entstanden, sagte Brown. Die Arbeitslosigkeit
in der Europäischen Union liegt
derzeit bei elf, in den USA bei 5,5
Prozent.,
Bei der Arbeitslosenquote ist Italien
mit 11,5 Prozent negativer „Spitzenreiter", gefolgt von Frankreich (11,3
Prozent), Deutschland (11,1 Prozent)
und Kanada (9,6 Prozent). Bundesarbeitsminister Blüm (CDU) teilte in
Lille mit, die Arbeitslosigkeit in
Deutschland sei im März „nochmals
höher" gewesen. Die genauen Zahlen
sollen nächste Woche vorgestellt werden.
Die Internationale Arbeitsorganisation JILO) forderte die G-7 auf, ein
abgestimmtes Wachstumsprogramm
zur Ankurbelung der Nachfrage und
Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. DGB-Vize Ursula
Engelen-Kefer unterstrich, die G-7
müsse zu konkreten Absprachen im
Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit kommen. Lippenbekenntnisse
reichten nicht aus. ILO-Vorsitzender
Hansenne warnte davor, bei Reformen
der Sozialsysteme das soziale Netz für
die Ärmsten ganz zu kappen. Dies
könne zu sozialer Unruhe führen.
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1995 insgesamt 22,6 Millionen
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Aufforderung zu Taten
Der Arbeits-Gipfel setzt die G-7-Staaten unter Druck
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Den Anstoß gab Clinton: Vor zwei
Jahren holte er die sieben großen
westlichen Industriestaaten nach
Detroit, um gemeinsam Wege zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit zu
erörtern. Das Ergebnis war schon
damals eher bescheiden. Es wird
heute, wenn der zweite Gipfel der G7-Staaten zum Thema „Beschäftigung" im französischen Lille zu Ende
geht, noch etwas dürftiger ausfallen.
Ohne die Finanzminister
Denn diesmal blieben die Finanzminister zu Hause oder fuhren wie
der Bonner Ressortchef Theo Waigel lieber in den Urlaub. Noch vor
drei Monaten hatte er verkündet,
von Lille aus werde man ein „Signal
der Hoffnung" aussenden — Arbeitslosigkeit sei „kein unentrinnbf.rss Schicksal", sollte die Bots••vi.'ft lauten. Nun senden die versa Timelten Arbeits- und Wirtscnaftsminister eher' Signale der
" etlosigkeit aus: Ohne die Finanzv ¡rwalter, die mit ihrer Steuerpolitik durchaus Impulse für mehr Beschäftigung geben könnten und
nach Ansicht der Internationalen
Arbeitsorganisation (ILO) auch
sollten, bleibt ihnen während der
zwei Konferenztage nur eins: zuhören, wie die anderen Nationen die
Arbeitslosigkeit bekämpfen wollen
— und voneinander lernen.
Das Fernbleiben der Finanzminister sorgt so wohl eher unfreiwillig
für einen ehrlicheren Gipfel: Die
von Bonn forcierte Absage an eine
europäische Beschäftigungspolitik
weist die Verantwortung dafür ganz
klar den nationalen Regierungen
zu. Jedes Land hat seine Hausaufgaben zu machen, lautet die Botschaft von Lille. Und da wird es für
die deutsche Politik zusehends
peinlich. Die Regierung muß sich
eingestehen: -Wir wollen keine EUweite Initiative für mehr Arbeit —
doch wir kommen im Alleingang
erst recht nicht voran, sondern drehen uns im Kreis; viele Papiere weisen Wege, wie die Beschäftigungskrise wenigstens gebremst werden
kann — aber wir wagen nicht einmal die ersten Schritte.
Frankreichs Staatschef Chirac
hat das Treffen auch deswegen
3UNGKUNZ
nach Lille geholt, um sein seit den
Winterunruhen
ramponiertes
Image in Sachen Sozialpolitik zu
reparieren. Daher präsentiert er
sich mit einer wohlklingenden Vision — dem „dritten Weg": Wenn die
USA jede Menge neue Jobs (und
zwar nicht bloß zu Hungerlöhnen)
schaffen, aber kaum soziale Sicherung bieten; wenn andererseits in
Europa kontinuierlich Stellen abgebaut, aber die Erwerbslosen sozial
abgefedert werden — warum kann
man dann die Vorzüge beider Systeme nicht kombinieren?
Eine berechtigte Frage. Doch
die Antwort darauf bleibt Chirac
schuldig. Dabei hat auch er nur
Bekanntes zusammengefaßt: Die
Uberregulierung in Europa und
vor allem in Deutschland hemmt
die Bereitschaft der Unternehmen,
Personal einzustellen; der Kündigungsschutz „schützt" oft auch Arbeitslose vor der wenigstens befristeten Einstellung. Und längst
wissen die Deutschen: Ein Aufbrechen der Ladenschlußzeiten
würde eine Reihe von Jobs gerade
im Teilzeitsektor schaffen — und
nichts geschieht
Bemerkenswert an Chiracs Rede
ist vor allem dies: Da pocht ein
Konservativer auf sozialen Konsens, der selbst erfahren mußte, was
sozialer Konflikt bedeutet — während manche Politiker und Verbandsfunktionäre der Bundesrepublik, also des Ursprungslandes der
Sozialen Marktwirtschaft, deren
Bedeutung für den inneren Frieden
zunehmend geringschätzen.
Gefahr für die Demokratie
„Der Polizeistaat kommt über die
Arbeitslosigkeit" — so beschreibt
nun_ selbst ein Liberaler wie Ralf
Danrendorf die demokratiegefährdende Sprengkraft anhaltender Erwerbslosigkeit, die naturgemäß begleitet wird von steigender Kriminalität. Der Handlungsbedarf war
nach 1945 nie so groß wie heute.
Dies vor allem ist die Botschaft aus
Lille. Wie viele solcher Gipfel, wie
viele neue Arbeitslosenrekorde
aber werden noch nötig sein, damit
die nationalen Regierungen auch
wirklich handeln?
INDEX FUNK 3454
Die Zahl der Arbeitslosen in den G-7-Staaten steigt stetig an.
Arbeitslosigkeit größtes
Problem in G-7-Ländern
Rexrodt plädiert für mehr Flexibilität / Vorbild USA
Lille (dpa). Vor dem Hintergrund entwicklung dafür aber weniger dysteigender
Arbeitslosenzahlen namisch.
vor allem in Europa haben die ArBundeswirtschaftsminister Rexbeits- und Wirtschaftsminister der rodt sah sich in Lille in der Auffassieben großen Industriestaaten sung bestätigt, daß die Arbeitsver(G-7) gestern im französischen hältnisse in Deutschland „flexiLille über beschäftigungspoliti- bler" gestaltet werden müßten.
sche Strategien beraten. Dabei Dennoch könne der US-Arbeitsregte der französische Staatsprä- markt „in Gänze kein Vorbild" für
sident Jacques Chirac die Suche Deutschland sein. „Wir wollen keinach einem „dritten Weg zwi- ne amerikanischen Verhältnisse im
schen der Arbeitslosigkeit und un- Sinne des „hire and fire".
sicheren Beschäftigungsverhältnissen'' an, die besonders für die ILO will Wachstumsprogramm
USA prägend seien.
Die Internationale Arbeitsorga-
Bundeswirtschaftsminister Günter
Rexrodt (FDP) plädierte hingegen
für mehr Flexibilität nach dem Vorbild der USA. Zur G-7 gehören die
USA, Kanada, Japan, Großbritannien, Frankreich, Italien und
Deutschland.
Chirac, der die zweitägige Konferenz eröffnete, sagte, die Globalisierung der Wirtschaft biete Chancen, verschärfe aber zugleich
Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und
Armut. Während Nordamerika bei
geringeren Sozialleistungen' und
größeren Ungleichheiten eine stärkere Dynamik der Beschäftigung
aufweise, seien in Europa die Löhne höher und die soziale Sicherung
umfassender, die Beschäftigungs-
nisation (ILO) forderte die G-7 auf,
ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nach.frage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen.
Nach ILO-Angaben stieg die
Zahl der Arbeitslosen in den Lärv
dem der G-7 zwischen 1979 und
1994 von 13 auf fast 24 Millionen.
Bei ihren Beratungen gingen die
Minister unter anderem der Frage
nach, wie die Arbeitsplätze der Zukunft aussehen könnten, wie besonders mittelständische Betriebe
und der Dienstleistungssektor in
die Lage versetzt werden könnten,
verstärkt in das „menschliche Kapital" zu investieren und technok¿
gisch hochwertige Arbeitsplätze zu
schaffen.
DEUTSCHLAND
U2.04.96
G-7-Staaten
suchen
nach
Freies Wort
Strategien für mehr Jobs
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99527 8UHL
02.04.96
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Chirac fordert „dritten Weg" gegen Arbeitslosigkeit
Lille (dpa). Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen haben die Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten gestern in Lille
über beschäftigungspolitische Strategien beraten.
Dabei regte der französische
Staatspräsident Jacques Chirac
die Suche nach einem „dritten
Weg zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an, die besonders für die USA prägend seien. Bundeswirtschaftsminister
Günter Rexrodt (FDP) plädierte
hingegen für mehr Flexibilität
nach dem Vorbild der USA.
Chirac, der die zweitägige
Konferenz eröffnete, sagte, die
Globalisierung der Wirtschaft
biete Chancen, verschärfe aber
zugleich Arbeitslosigkeit, Unsicherheit und Armut. Während
Nordamerika bei geringeren Sozialleistungen und größeren
Ungleichheiten eine stärkere
Dynamik der Beschäftigung
aufweise, seien in Europa die
Löhne höher und die soziale
Sicherung umfassender, die
Wirtschaft aber weniger dynamisch. Dennoch müsse der
„Mensch im Mittelpunkt" stehen, sagte Chirac und sprach
sich dafür aus, eine „menschenwürdige soziale Sicherung" und
„die Tradition des sozialen Dialogs" zu erhalten.
Bundeswirtschaftsminister
Rexrodt sah sich nach eigenen
Angaben durch die Diskussion
in Lille in der Auffassung bestätigt, daß die Arbeitsverhältnisse
in der Bundesrepublik „flexibler" gestaltet werden müßten.
Dennoch könne der US-Arbeits-
markt „in Gänze kein Vorbild"
für Deutschland sein. „Wir wollen keine amerikanischen Verhältnisse des ,hire and fire'",
sagte Rexrodt vor Journalisten.
Die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) forderte die G7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer gestern in Genf veröffentlichten
Erklärung heißt es, die G-7
müßten eine führende Rolle bei
der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Die stellvertretende DGB-Vorsitzende Ursula Engelen-Kefer forderte die G-7 zu
konkreten
Absprachen
im
Kampf gegen die Massenarbeitslosigkeit auf. Nach ILO-Angaben stieg die Zahl der Arbeitslosen in den Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994 von 13
auf 24 Millionen.
Sicacncijcitung
57072 SIEGEN
NW
02.04.96
Neue Wege im Kampf gegen Arbeitslosigkeit gesucht
Konferenz der G-7-Staaten im nordfranzösischen Lille / Beschäftigungspolitische Strategien beraten
dpa L i l l e . Vor dem Hintergrund steigender Arbeitslosenzahlen in Europa haben die
Arbeits- und Wirtschaftsminister der sieben großen Industriestaaten (G-7) gestern und
heute im französischen Lille über beschäftigungspolitische Strategien beraten. Der
französische Staatspräsident Jacques Chirac regte die Suche nach einem „dritten Weg
zwischen der Arbeitslosigkeit und unsicheren Beschäftigungsverhältnissen" an.
Die zweitägige Ministerkonferenz in ne höher und die soziale Sicherung umfasder nordfranzösischen Stadt sollte heute sender, die Entwicklung von Beschäftizu Ende gehen. Zum Abschluß wollten gung aber weniger dynamisch. Dennoch
sich die Minister aus den USA, Kanada, müsse der „Mensch im Mittelpunkt" steJapan, Großbritannien, Italien, Frank- hen, sagte Chirac.
reich und Deutschland mit der JugendRexrodt: Arbeit flexibilisieren
und Langzeitarbeitslosigkeit auseinanderBundeswirtschaftsminister
Rexrodt
setzen.
sah sich nach eigenen Angaben durch die
„Globalisierung bietet Chancen"
Diskussion in Lille in der Auffassung beGestern hatte der französische Staats- stätigt, daß die Arbeitsverhältnisse in der
chef Chirac die zweitägige Konferenz er- Bundesrepublik „flexibler" gestaltet weröffnet. Dabei hatte er betont, daß die Glo- den müßten. Dennoch könne der US-Arbalisierung der Wirtschaft Chancen biete, beitsmarkt „in Gänze kein Vorbild" für
zugleich aber Arbeitslosigkeit, Unsicher- Deutschland sein. „Wir wollen keine ameheit und Armut verschärfe.
rikanischen Verhältnisse im Sinne des .hiWährend Nordamerika bei geringeren re and fire' (einstellen und hinauswerSozialleistungen und größeren Ungleich- fen)", sagte Rexrodt vor Journalisten. Das
heiten eine stärkere Dynamik der Beschäf- Treffen von Lille bezeichnete Rexrodt als
tigung aufweise, seien in Europa die Löh- wichtig, da der „Handlungsdruck" für Eu-
ropa und Japan wegen der steigenden Arbeitslosigkeit gewachsen sei.
Die Internationale Arbeitsorganisation
(ILO) forderte die G-7 auf, ein abgestimmtes Wachstumsprogramm zur Ankurbelung der Nachfrage und Schaffung von Arbeitsplätzen in Angriff zu nehmen. In einer gestern in Genf veröffentlichten Erklärung heißt es, die G-7 müßten eine führende Rolle bei der Lösung der Beschäftigungskrise spielen. Nach ILO-Angaben
stieg die Zahl der Arbeitslosen in den
Ländern der G-7 zwischen 1979 und 1994
von 13 auf nahezu 24 Millionen.
Arbeitsplätze der Zukunft
Bei ihren Beratungen gingen die Minister gestern unter anderem der Frage
nach, wie die Arbeitsplätze der Zukunft
aussehen könnten, wie besonders mittelständische Betriebe und der Dienstleistungssektor in die Lage versetzt werden
könnten, verstärkt in das „menschliche
Kapital" zu investieren und technologisch
hochwertige Arbeitsplätze zu schaffen.
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78530 BADEN-BADEN
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mdustrienationen hoffen auf einen Stellenaufschwung durch neue Informationstechnologien
Suche nach Patentrezepten für den Arbeitsmarkt
Von Ingo Bierschwale
Lille - Die Bundesrepublik
setzt auf Kleinarbeit und will
die Zahl der Arbeitslosen mit
vielen kleinen „Bündnissen für
Arbeit" bis zum Jahr 2000 um
die Hälfte reduzieren.
In Frankreich, wo die Arbeitslosigkeit ebenfalls weiter wächst,
sucht Präsident Jacques Chirac
sein Heil in großen Entwürfen:
Nach seinem „Memorandum für
ein europäisches Sozialmodell",
das er der EU-Regierungskonferenz in Turin präsentierte, prägte
Chirac auf der Beschäftigungskonferenz der führenden Indu-
striestaaten (G-7) in Lille das
Schlagwort eines „dritten Weges" in der Arbeitsmarktpolitik.
Wie dieser andere Weg - der
Flexibilisierung der Arbeit nach
dem Vorbild der USA mit möglichst geringen Abstrichen an
den traditionell gewachsenen
sozialen Standards in Europa konkret aussehen könnte, wurde in Lille noch nicht so recht
klar. Zwar versicherte der französische Finanzminister Jean
Arthuis, der Vorschlag Chiracs
sei von den Teilnehmern der
Konferenz „äußerst positiv" aufgenommen worden. Als aber
beispielsweise die britische Arbeitsministerin Gillian Shepard
vom französischen Fernsehen
befragt wurde, wie dieser „dritte
Weg" aussehe, wußte sie keine
An wort zu geben.
Auf der Suche nach Konzepten zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit schielt auch die Bundesregierung eher über den „großen Teich", auf die USA, als auf
den
europäischen
Partner
Frankreich. Die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik seien zu starr und müßten „flexibel" werden. Was Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt
(FDP) mit der technokratischen
Verschleierungsformel
einer
notwendigen „stärkeren Lohndifferenzierung nach unten" um-
schrieb, führte die Internationale Arbeitsorganisation (ILO) in
einer in Lille vorgelegten Studie
offen vor Augen.
Der erfolgreiche Abbau der
Arbeitslosigkeit in den USA von
zehn auf derzeit 5,5 Prozent.der
erwerbstätigen Bevölkerung sei
mit der Entstehung einer „Unterklasse" von „armen Arbeitern" einhergegangen. Dem hielt
die amerikanische Delegation
entgegen, daß in den vergangenen Jahren in den USA acht Millionen Arbeitsplätze neu entstanden seien. Die Amerikaner
rühmten die neue Dynamik, die
von den neuen Informationstechnologien ausgehen werde.
Oranienburger
Generalanzeiger
03.04.96
16515 ORANIENBURG
Allemagne
BR
03.04.96
Suche nach dem Konzept
gegen die Arbeitslosigkeit
G-7-Minister proben Schlagworte / USA als Vorbild?
Lille (dpa). Die Bundesrepublik setzt auf Kleinarbeit und
will die Zahl der Arbeitslosen
mit vielen kleinen „Bündnissen für Arbeit" bis zum Jahr
2 000 um die Hälfte reduzieren. In Frankreich, wo die
Arbeitslosigkeit
ebenfalls
wächst, sucht Präsident Jacques Chirac sein Heil in großen Entwürfen: Nach seinem
„Memorandum für ein europäisches Sozialmodell", das er
der EU-Regierungskonferenz
jn Turin präsentierte, prägte
Chirac auf der Beschäftigungskonferenz der sieben
führenden Industriestaaten (G*J) in Lille das Schlagwort eines „dritten Weges" in der
Arbeitsmarktpolitik.
Wie dieser andere Weg - der
Flexibilisierung der Arbeit
nach dem Vorbild der USA
mit möglichst geringen Abstrichen an den traditionellen
sozialen Standards in Europa konkret aussehen könnte,
wurde in Lille noch nicht so
recht klar. Die G-7-Minister
wichen der Frage in ihrer
Schlußerklärung aus und erhoben Wachstum und Wohlstand für möglichst viele zu
gleichrangigen Zielen.
Zwar versicherte der französische Finanzminister Jean
Arthuis, der Vorschlag Chiracs sei von den Teilnehmern
der Konferenz „äußerst positiv" aufgenommen worden.
„Flexibel" unter die
Armutsgrenze?
Als aber beispielsweise die
britische
Arbeitsministerin
Gillian Shepard vom französischen Femsehen befragt
wurde, wie dieser „dritte
Weg" aussehe, wußte sie keine
An wort zu geben.
Auf der Suche nach Konzepten zur Bekämpfung der
Arbeitslosigkeit schielt auch
die Bundesregierung eher über
den „großen Teich", auf die
USA, als auf den europäischen
Partner Frankreich. Die Arbeitsverhältnisse in der Bundesrepublik seien zu starr und
müßten „flexibel" werden.
Was Bundeswirtschaftsminister Günter Rexrodt (FDP) mit
der technokratischen Verschleierungsformel einer notwendigen „stärkeren Lohndifferenzierung nach unten"
umschrieb, führte die Internationale
Arbeitsorganisation
(ILO) in einer in Lille vorgelegten Studie offen vor Augen.
Der Abbau der Arbeitslosigkeit in den USA von zehn
auf derzeit 5,5 Prozent der erwerbstätigen Bevölkerung sei
mit der Entstehung einer
„Unterklasse" von „armen
Arbeitern" einhergegangen.
Etwa 18 Prozent aller Vollzeitbeschäftigten in den USA
erhielten ein Einkommen unterhalb der Armutsschwelle.
In Westeuropa seien dies im
Schnitt zehn Prozent.
DIERHEINPFALZ
Domarsberpr Rundschau
03.04.96
67205 KIRCHHEIMBOLANDEN RP '
Millionen Kinder
müssen arbeiten
• GEtfF (kna). In vielen Ländern
Schwarzafrikas und Südostasiens ist
nach einem Bericht der Internationalen Arbeitsorganisation Kinderarbeit
nach wie vor weit verbreitet. Weltweit
arbeiteten ioo bis 200 Millionen Minderjährige, heißt es in einer gestern
veröffentlichten Studie. So arbeite in
Indien, Indonesien und Ghana jedes
vierte Kind unter 15 Jahren mindestens
acht Stunden am Tag. Im Senegal steige der Anteil der arbeitenden Kinder
zu bestimmten Jahreszeiten auf über
40 Prozent. Die Arbeitsbedingungen
seien in vielen Fällen besorgniserregend. Hauptgründe für die Kinderarbeit sind Armut, fehlende Schulen und
Analphabetismus. Der weitaus größte
Teil der Jungen arbeite in landwirtschaftlichen Betrieben. Mädchen würden vorwiegend im Haushalt der Eltern zur Arbeit herangezogen. In den
Städten werde die Arbeit sehr schlecht
entlohnt. Zudem würden die Mädchen
in zahlreichen Fällen sexuell belästigt.
• LOS SIETE GRANDES PRETENDEN ABRIR ON DEBATE SOBRE SUS EFECTOS EN EL EMPLEO
Los ministros del G7 analizan mañana
la mundialización de la economía
Los ministros de Trabajo del
grupo de loe siete países más
industrializados (G7) se reunirán en Lille (norte de Francia),
el 1 y 2 de abril, para analizar
los efectos de la mundialización económica y financiera
sobre el empleo. Con la reunión
de Lille los siete grandes pretenden abrir el debate sobre los
efectos sociales de la internacionalización de los flujos de
capitales y del comercio, que
según los especialistas podrían
ser "perversos"
PARÍS. Fernando Linares
Esta reunión ha sido concebida
por la presidencia francesa del
G7 para preparar la cumbre de
los países más industrializados,
que se celebrará en la ciudad
francesa de Lyon durante el
próximo mes de junio,
Los siete grandes (Estados
Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia), admiten que la mundialización de la economía es inevitable, pero mientras unos destacan sus "efectos positivos"
otros prefieren poner el acento
en los "riesgos" que comporta
este proceso.
Sobre este aspecto, el ministro francés de Trabajo, Jacques
Barrot, expresó su deseo de que
en la reunión de Lille pueda nacer "la idea de una especie de
cláusula social en los intercambios internacionales", aunque
sin enunciarla como tal puesto
que, en su opinión, este concepto todavía tiene que "madurar".
Cohesión social
Por su parte, el ministro francés
de Economía, Jean Arthuis, reafirmó la necesidad de sacar el
mejor partido posible de la
mundialización, sin poner en
peligro por ello la cohesión social. Asimismo Arthuis reiteró
la necesidad de preparar estas
mutaciones para evitar que aumente la marginalización.
Tanto Barrot como Arthuis
coincidieron en señalar que los
siete grandes tienen que trabajar
codo con codo para permitir una
"aproximación conjunta a los
problemas sociales de la mundialización".
En este sentido Barrot insistió en la necesidad de "tranquilizar' ' a la opinión pública mundial sobre los efectos de esta
evolución.
El ministro galo recalcó que
había que "recordar" a los trabajadores la necesidad de ' 'evolucionar", en el sentido de la
profesionalización, para poder
adaptarse a un mercado de trabajo que requerirá mayor movilidad, mayor flexibilidad, una
redistribución del tiempo de trabajo y una formación continuada.
Umbral de la pobreza
"Si no cambia nada, estaremos
condenados a movernos entre la
deriva de Estados Unidos, donde aumenta la inquietud por el
aumento del número de estadounidenses que se hallan en el
FOTO DE ARCHIVO DE UNA DE LAS ÚLTIMAS REUNIONES DE LOS SIETE GRANDES
Sindicatos y partidos de izquierdas
convocan una 'contracumbre' en Lille
Paralelamente a esta reunión, las organizaciones
sindicales, partidos de izquierda y agrupaciones de
desempleados han convocado una "contracumbre
sobre el empleo" en Lilla, coincidiendo con la reunión ministerial del G7.
Con esta reunión paralela, estos colectivos pretenden denunciar elriesgode que la mundialización
haga que los salarios o la protección social se nivelen "por lo bajo".
Asimismo, tanto los sindicatos como el resto de
las organizaciones temen que en Europa se sigan
poniendo en entredicho las conquistas sociales logradas en las últimas décadas.
Por su parte, fuentes diplomáticas cercanas a la
reunión han confirmado que ni el secretario estadounidense del Tesoro, Robert Rubin, ni los ministros de Finanzas de Japón, Wataru Kubo; Alemania, Theo Waigel; Canadá, Paul Martin; Reino Unido, Kenneth Clarke, e Italia, Lamberto Dini, acompañarán al francés Jean Arthuis en esta reunión de
umbral de la pobreza, o el estancamiento europeo en el subempleo crónico y el desempleo",
afirmó el ministro francés de
Trabajo.
En principio, y por expreso
deseo del presidente francés,
Jacques Chirac, estaba previsto
que en la reunión que se cele-
los siete grandes sobre el empleo.
La presidencia francesa ha atribuido estas ausencias a problemas de "política interior", aunque
los especialistas consideran que este hecho demuestra que la segunda reunión del G7 sobre el
empleo, tras la celebrada en Detroit en el mes de
marzo del año 1994, no es una prioridad para los
responsablesfinancierosde los siete países más
industrializados.
Chicac en ia inauguración
Hay que indicar, finalmente, que la reunión de Lille
será inaugurada por el presidente de la República
francesa, Jacques Chirac.
En la primera jomada del encuentro intervendrán, también, el direcMf de la Organización Internacional del Trabajo/UIT), Michel Hansenne, y el
secretario generare la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE), Jean
Claude Paye.
brará la próxima semana en Lille participaran no sólo los ministros de Trabajo de los países
del G7, sino también los de Finanzas.
La presidencia francesa del
G7 esperaba confrontar los
puntos de vista de los ministros
de Finanzas, conocedores de los
mercados, con los de Trabajo,
encargados dr las políticas sociales y las relativas al empleo.
Pero a úllima hora, según
fuentes oficia'cs. los ministros
de Finanzas scan sustituidos en
la mayoría de los casos por sus
secretarios d>.' Estado o ministros delegado:..
ESPAÑA
31.03.96
ESPAÑA
MADRID
31.03.96
" «G-7»: el relajamiento del empleo centrará
la reunión ministerial qne empieza el limes
ESPAÑA
Los titulares de Trabajo analizarán los efectos de la mnndialización económica
París
Los ministros de Trabajo del «G-7» se reúnen en Lille (Francia), el Iones y el martes,
para analizar los efectos de la mnndialización economic» sobre el empleo. El encuentro,
concebido por la presidencia francesa del Grupo para prepararla «cumbre»» que se celebrará en junio, pretende abrir el debate sobre los efectos sociales de la internacionalizadon de los flujos de capitales y del comercio, que según algunos podrían ser «perversos».
Los «Siete Grandes» -EEUU, Japón, Ca- visto que en la reunión del Lille participaran
nadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Ita- no sólo los ministros de Trabajo de los países
lia-, admiten que la mnndialización de la eco- del «G-7», sino también los de Finanzas.
nomía es inevitable, pero unos destacan sus
La presidencia francesa del «G-7» esperaba
efectos positivos mientras que otros prefie- confrontai' los puntos de vista de los minisren poner el acento en los riesgos que com- tros de Fiíanzas, conocedores de los mercaiX3»ti este proceso, informa F.fe.
dos, con :os de Trabajo, encargados de las
El ministro francés de Trabajo, Jacques Ba- políticas sxiales y de empleo.
rrot, expresó su deseo de que en Lille pueda
Pero a última hora, los ministros de Finannacer la idea de una especie de cláusula so- zas serán sustituidos en la mayoría de los cacial en los intercambios internacionales, aun- sos por sus secretarios de Estado o ministros
que sin enunciarla como tal, puesto que, en delegados
su opinión, este concepto todavía tiene que
Fuentes diplomáticas han confirmado que
madurar.
ni el secretario estadounidense del Tesoro,
Por su parte, el ministro francés de Eco- Robert Rubin, ni los ministros de Finanzas de
nomía, Jean Arthuis, reafirmó la necesidad Japón, W.itaru Kubo; Alemania, Theo Waide sacar el mejor partido posible de la mun- gel; Canadá, Paul Martin; Reino Unido, Kendialización, sin poner en peligro por ello la co- neth Clarke, e Italia; Lamberto Dini, acomhesión social, y de preparar estas mutaciones pañarán íl francés Jean Arthuis en esta reupara evitar que aumente la marginalización. nión sobre el empleo.
Tanto Barrot como Arthuis coincidieron en
La presidencia francesa ha atribuido estas
señalar que el «G-7» tiene que trabajar «codo ausencias a problemas de política interior,
con codo» para permitir una aproximación aunque los especialistas consideran que este
conjunta a los problemas sociales de la mun- hecho demuestra que la segunda reunión del
dialización.
«G-7» sobre el empleo, tras la celebrada en
Barrot insistió en la necesidad de tranquili- Detroit eti marzo de 1994, no es una prioridad
zar a la opinión pública mundial sobre los para los responsables financieros.
efectos de esta evolución, aunque recalcó que
La reunión de Lille será inaugurada por el
había que recordar a los trabajadores la nece- presidente francés, Jacques Chirac, y en la
sidad de evolucionar para poder adaptarse a primera jornada intervendrán el director de
un mercado de trabajo querequerirámayor la Organización Internacional del Trabajo
movilidad, mayor flexibilidad, una redistri- (OIT), Michel Hansenne, y el secretario genebución del ttempo~de2rabajoy«ina formación raí de la Organización para Ja Cooperación y
continuada.
'" ~.
el Deiarrotip.Econámicos (OCDE), Jean
«Si no cambia nada, estaremos condenados Claude Paye.
. ""
a movernos entre la deriva dé EEUU, donde
Organizaciones sindicales, partidos de izaumenta la inquietud por el incremento del quierda y agrupaciones de desempleados han
"número de ciudadanos que están en el um- convocado una contracumbre en Lille, coincibral de la pobreza, o el estancamiento euro- diendo con la reunión, para denunciar el
peo en el subempleo crónico y el desempleo», riesgo de que la mündialización haga que los
. afirmó el ministro francés de Trabajo.
salarios o la protección social se nivelen por
En principio, y por expreso deseo del presi- lo bajo y de que en Europa se sigan poniendo
dente francés, Jacques Chirac, estaba pre- en entredicho las conquistas sociales.
29.03.96
G M K ) | a e E C O Û M Y SOCEDM)
^-IA
GACETA
•DE LOS NEGOCIOS
MADRID
•?
Tecnología y empleo
dejan de ser rivales
Hasta ahora, tecnología y empleo
habían sidorivales,para algunos,
incluso irreconciliables, pero probablemente las nuevas tecnologías puedan convertirse en las
grandes generadoras de-puestos
de trabajo. Esa es el menos la
convicción del máximo responsable de la Organización para la
Cooperación y el Desarrollo
Económico (OCDE), Jean Claude Paye. La OCDE participará
como invitada, junto con la Organización Internacional de Trabajo (OJTJen la reunión especial
que el Grupo de los Siete (G-7),
los más ricos del mundo celebrarán el lunes para buscar soluciones a un problema que afecta
sólo en los países de tan selecto
club a más de 23 millones de personas. La OCDE aboga además
por una mayor,flexibilizacióndel
mercado de productos y de trabajo. Para otros, pensar que las
fuerzas del mercado resolverán
por si mismas el problema del desempleo es una mera ilusión y
probablemente muy arriesgada.
La presidencia francesa atribueix el fet a problèmes "de política interior"
L'absència dels ministres d'Economia
desdibuixa la reunió del Grup dels Set
Redacció
PARÍS
El debat sobre l'ocupació que havia de
centrar la reunió del
Grup dels Set (G-7),
que començarà d e
ma a Lille, s'ha desdibuixat per l'absència dels ministres d'Economia.
Els titulars d'aquesta cartera, que, menys l'amfitrió, serán substitute pels seus secretaris d'Estat o ministres
delegats, son consideráis peces fonamentals en aquesta
reunió, que començarà demà
a la població francesa. La presidencia francesa l'havia concebut com la preparado de la
cimera deis paisos mes industrialitzats, que tindrà Hoc a
Lió al mes de juny i en la qual
es tractarà dels efectes socials
de la internacionalització dels
fluxos de capitals i del comerç.
Malgrat la invitado expressa que va fer la presidencia
francesa als ministres de Finances, fonts diplomatiques
van confirmar ahir que no ni
assistiran el secretan nord-americà del Tresor, Robert Rubin; els ministres de Finances
del Japó, Wataru Kubo; d'Alemanya, Theo Waigel; del Ca-
nada, Paul Martin; del Regne
Unit, Kenneth Clarke, ni el
d'Itàlia, Lamberto Dini. De
manera que només ni assistirà
l'amfitrió, el ministre d'Economia francés, Jean Arthuis.
La presidencia francesa ha
atribuït aqüestes absències a
problèmes de "política interior", encara que els espedalis-
tes consideren que aquest fet
demostra que la segona reunió del G-7 sobre ocuapció,
després de la celebrada a Detroit (EUA), el marc de 1994,
no es una prioritat per als
responsables financers dels
set països mes grans del mon.
Els set grans admeten que la
mundialitzadó de l'economia
es inevitable, pero
uns destaquen els
seus efectes positius, mentre que
uns altres prefereixen posar l'accent
en eis riscos que
comporta aquest
procès.
Confrontado
Es per aixö que
l'objectiu de la re
unió era confrontar els punts de
vista dels ministres
de Finances, coneixedors dels mercats, amb els de
Treball, encarregats de les politiques socials i d'ocupació.
El ministre francés de Treball, JacEl president francés Jacques Chirac inaugurará \a reunió de demà
ques Barrot, va expressar el seu desig que a Lille
pugui néixer "la idea d'una
especie de clausula social en
els intercanvis internacioESPAÑA
nals", encara que sense
anunciar-la com a tal, atès
31.03.96
que, en la seva opinio, aquest
concepte encara ha de "madurar".
AVUI
BARCELONA
A favor de la mundialitzadó
Per la seva part, el ministre
d'Economia francés, Jean Arthuis, va reafirmar la nécessitât de treure el millor partit
possible de la mundialitzadó, '
sense posar en perill la cohesió social, i preparar aqüestes
mutacions per evitar que.
augment! la marginalització.
La reunió de Lille sera
inaugurada pel president
francés Jacques Chirac i intervindran en la primera jornada el director de l'Organització Internacional del Treball (OTTJ^Michel Hansenne; i
el secretari general de l'Organització per a la Cooperció i
Desenvolupament Economics
(OCDE), Jean Claude Paye.
Los miembros del G-7 se reúnen hoy en
Lille para dar soluciones al desempleo •
Francia y Alemania proponen una cláusula que evite el dumping social
Los países miembros del G-7 (Alemania, Canadá, Estados Unidos, Francia,
Italia, Japón y el Reino Unido) se van a
reunir hoy y mañana en la ciudad fran-
cesa de Lille para celebrar una cumbre tor general de'la OIT. Francia y Ale-,
por el empleo a nivel de ministros, a la mania quieren incluir una "cláusula soque también han sido invitados el se- rial" en el comercio internacional para
cretarío general de la OCDE y el direc- prevenir el dumping social.
Gerardo G. Vallejo, LILLE
j£fi?ww»a ..ai¿,iY.aii wj_~.i>¿S
La explosión del comercio mundial ha tenido como consecuencia no deseada el deterioro del
mercado de trabajo en los países ricos. La apertura de las fronteras y la desaparición de los
aranceles en virtud del final del
ciclo de la Ronda Uruguay y de
la creación de la Organización
Mundial del Comercio, han
obligado a las sociedades más
desarrolladas a plantearse el dilema de la reducción del estado
del bienestar o la escalada del
paro.
Desde esta perspectiva, los
países miembros del G-7 (Alemania, Canadá, Estados Unidos,
Francia, Italia, Japón y el Reino
Unido) se van a reunir hoy y
mañana en la ciudad francesa de
Lille para celebrar una cumbre
por el empleo a nivel de ministros de Economía y Trabajo, a
la que también han sido invitados el secretario general de la
OCDE y el director general de
la OIT, y que será presidida por
Jacques Chirac.
Los trabajos arrancarán esta
mañana, después del protocolario discurso de bienvenida del
presidente de la República Francesa, con el planteamiento de
una pregunta: ¿qué ha pasado
desde la cumbre de Detroit en
materia de actividad, de empleo
y de políticas económicas en los
países del G-7?
Crecimiento sin empleo
Efectivamente, la última vez que
los países más industrializados
se plantearon estos temas fue en
la reunión celebrada en Detroit
hace dos años y que, como ésta
de Lille, estuvo consagrada al
empleo. Desde entonces, el índice medio de paro en estos siete países apenas ha variado, a
pesar de la recuperación del crecimiento económico. Sin embargo, el dato es engañoso porque esconde la existencia de dos
ff
*///vy
^-
Fuente: Ote Zelt/Globtu
El coste social, a debate
Una cuestión que según muchos
analistas impide la creación de
empleo es el elevado componente de cargas sociales (seguridad social, jubilaciones etc.)
en los salarios. El gráfico degrupos: uno en el que el paro ha
descendido gracias al recorte de
las prestaciones sociales y otro
en el que el Estado del bienestar
aparece como enemigo de la reducción del número de parados.
Estados Unidos y el Reino Unido estarían a la cabeza del primer grupo, con un índice de paro que ha bajado algo más de un
punto, frente al otro grupo liderado por Alemania y Francia,
con un crecimiento del paro, en
el primer caso, de medio punto,
y un estancamiento, en el segundo.
muestra diferencias importantes entre los países del G-7, con
la excepción de Canadá, en el
nivel del coste social. En Alemania el 42,1% del coste por
trabajador industrial por hora
va a parar a las arcas del Estado, sólo el 57,9% del gasto total (44 marcos), está destinado
al trabajador (25.5 marcos). En
el Reino Unido sólo el 29,9%
del gasto va al fisco.
El premio Nobel de Economía, Gary Becker, señala como causas de estas diferencias
"las intervenciones públicas en
los mercados de trabajo, las reglamentaciones de todo tipo y
la existencia de salarios mínimos
muy elevados". Un conocido
diagnóstico liberal que, sin duda, marcará las primeras diferencias en los debates de Lille.
Los países continentales, como
Francia y Alemania, con el apoyo de la OIT, plantearán la iniciativa de la Unión Europea que
pretende incluir una "cláusula
social" en el comercio internacional, que prevenga el dumping
social.
Es decir, aquellos países que
se benefician de algún tipo de esclavitud, ya sea abajo la fórmula del trabajo carcelar o del trabajo forzado, así como del empleo de niños. El pasado jueves,
el ministro francés de Trabajo,
Jacques Barrot, en la presentación de la cumbre, señalaba la
necesidad de evitar el riesgo de
que la mundialización de la economía ignorara "la dimensión
social y el capital humano".
ESPAÑA
<
5§s§°
01.04.96
MADRID
Más ricos, pero más viejos
Otro problema que se añade a la globalización en el
caso de los países más ricos
en relación a la financiación
de la seguridad social y las
jubilaciones es la demografía.
Estos países son los que
más han reducido su tasa de
fecundidad y más han incrementado su esperanza de vida. En consecuencia, sus po-
blaciones han envejecido espectacularmente. Japón presenta el caso más agudo; sus
125 millones de habitantes
baten el récord mundial de
longevidad y su débil fecundidad (1,5 niños por mujer)
no le permite renovar las generaciones. La situación será
tan grave que en el año
2025, el 26% de la población tendrá más de 65 años.
Contracumbre
Como siempre durante las
cumbres del G-7, una convocatoria paralela de organizaciones contestatarias se
da cita en la misma ciudad.
En Lille, el colectivo
Otras Voces del Planeta, integrado por asociaciones de
parados y organizaciones
sindicales y políticas, celebrará una contracumbre
por el empleo, con el obje-
tivo de denunciar "la ofensiva liberal", los efectos de
la globalización de la economía y la precariedad del
empleo.
Esta tarde, la contracumbre celebrará un debate en el que han anunciado
su participación dirigentes
de organizaciones alternativas de varios países europeos y africanos.
Las Provincias
Valencia
El G-7 debatirá una
"cláusula social"
que proteja el empleo
de los países ricos
PARIS. (COLPISA-AFP.) — La
reunión de los siete países más
industrializados (G7) en la ciudad
francesa de Lille de hoy y mañana,
que preparará la cumbre de los jefes
de Estado y de gobierno que tendrá
lugar en Lyon a finales de junio y
pretende abrir el debate sobre las
medidas a adoptar para limitar los
perjuicios sociales que conlleva la
internacionalización de la economía. Entre las propuestas reaparece
la iniciativa de que una "cláusula
social" proteja el mercado de trabajo de los países ricos ante las
ventajas competitivas de aquellas
localizaciones que cuentan con t i po de cambio menos rigurosos y
diferentes condiciones laborales.
Los ministros de Finanzas de
Estados Unidos, Japón, Canadá y
Alemania declinaron la invitación
para participar en esta reunión de
los ministros de Economía y Trabajo. Sin embargo, estos responsables económicos acudirán a
Lyon, porque en esa cita se abordarán las cuestiones monetarias
junto con las conclusiones sociales
de Lille, según fuentes autorizadas.
A pesar de los efectos perversos
de la internacionalización de los
flujos de capital y del comercio
sobre el empleo en los siete países
más industrializados
(Estados
Unidos, Inglaterra, Canadá, Japón,
Alemania, Francia e Italia), que
totalizan 23 millones de parados (el
7 % de la población activa conjunta) Lille no será el escenario de
un ataque frontal contra la mundialización.
Se trata más bien de potenciar la
toma de conciencia de la opinión
pública "sobre la necesidad de dar
una dimensión social a la internacionalización económica", según el ministro francés de Trabajo,
Jacques Barrot, coordinador del
G7. "La globalización no debe ser
únicamente un asunto a tratar por
los financieros", explicó Barrot.
El presidente francés Jacques
Chirac así como Michel Hansenne,
director de la Organización Internacional del Trabajo, (OIT), y
Jean-Claude Paye, secretario general de la Organización para la
Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE), plantearán de
nuevo en Lille la noción de "cláusula social" en el comercio mundial, para luchar contra las distorsiones de la competencia ocasionadas por los tipos de cambio y las
diferentes condiciones de trabajo.
Por su parte, el presidente de la
Comisión Europea, Jacques Santer, explicará en la reunión del
Grupo de los Siete (G-7) de hoy
lunes en la ciudad francesa de Lille
su "pacto de confianza", un plan
para reinvertir fondos comunitarios
sobrantes en la creación de empleo.
El jefe del Ejecutivo comunitario
explicará ante los ministros de Finanzas y altos representantes de los
siete países más desarrollados, que
integran el G-7, su proyecto para
crear puestos de trabajo.
El plan de Santer, que contempla
invertir en las grandes redes transeuropeas los fondos del presupuesto comunitario que no fueron
gastados, no recibió hasta el momento el apoyo necesario de los
gobiernos de los socios comunitarios.
LANZA
2 Me abril/1996
ESPAÑA
CIUDAD REAL
CHIRAC CONSIDERA EL FOMENTO DEL EMPLEO UNA PRIORIDAD
El G7 estudia cómo afrontar
la mundialización de la economía
Los ministros de Trabajo del Grupo de los Siete países más industrializados del mundo (G7) se encuentran reunidos en Lille (norte de Francia) para estudiar y discutir ios ajustes económicos necesarios para
afrontar la progresiva mundialización
de la economía. En la reunión de los
países más poderosos del mundo,
que será clausurada hoy, participan
los ministros de Trabajo de Estados
Unidos, Japón, Canadá, Alemania,
Francia, Reino Unido e Italia. En principio, estaba previsto que participa-
ran también en esta reunión los ministros de Finanzas, para aunar sus
posiciones con los responsables de
las políticas de empleo, pero finalmente éstos han delegado su presencia en sus secretarios de Estado o
ministros delegados.
FERNANDO LINARES
Lille (Francia)
Al inaugurar la reunión, el
presidente francés, Jacques
Chirac, subrayó que tras la primera reunión del G7 sobre el
empleo celebrada en Detroit,
en 1994, él había querido que
bajo la presidencia francesa
prosiguiera el debate que comenzó en la ciudad estadounidense. Explicó que este deseo
se basa en dos motivos: el primero es que el empleo sigue
siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública porque existen 22 millones
ae parados en los países del
'.•7, y el segundo es por el
•?: safio que representa la
,- idialización de la econo' a. Chirac recordó que exis>j i dos modelos en cuanto a
s condiciones de funcionaento del mercado de trabajo,
ul modelo anglosajón y el modelo de la Europa continental.
F.i presidente francés definió el
modelo anglosajón como el de
la "precariedad", puesto que
limita las prestaciones sociales
y la remuneración del trabajo
en beneficio de la creación de
empleo, y el de la Europa continental como el del "desempleo", fomentado por una protección social más extendida y
salarios más elevados.
El presidente francés subrayó que entre los modelos de la
"precariedad" y el "desempleo"
hay que buscar una "tercera
vía" para responder a los desequilibrios económicos e invitó
a los participantes a definir los
contornos de esta "tercera
Wa". En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión Europea, Jacques Santer,
que explicó el llamado "pacto
de confianza", un plan para
EFE
I
Jacques Chirac durante su discurso de apertura
reinvertir fondos comunitarios
sobrantes en la creación de
empleo.
El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje
importante que había que
transmitir a los ciudadanos y
que deberían recoger las conclusiones de la presidencia
francesa del G7 es que la globalización y el desarrollo tecnológico no favorecerá sólo a
los más cualificados, sino que
la mundialización debe conducirnos a "crear verdaderas oprtunidades para todos". Por primera vez en este tipo de reuniones, la presidencia francesa del G7 invitó a intervenir en
¡a reunión a la Organización
Internacional del Trabajo (OIT)
y a la Organización para la
Cooperación y el Desarrollo
Económicos (OCDE). El director general de la OIT, Michel
Hansenne, presentó un documento sobre la dimensión social de la mundialización económica y financiera.
La "receta milagrosa"
Hansenne consideró que no
existe una "receta milagrosa"
para evitar que la globalización
de la economía tenga una repercusión perversa en el mercado del trabajo, sino que cada
país tiene que "constituir su
propio plato" sacando provecho de las experiencias propias y ajenas. El secretario
general de la OCDE, Jean
Claude Paye, recalcó que "no
hay alternativas" a este proceso de mundialización, sino una
necesidad de adaptación lo
más rápida posible a esta globalización de la economía.
Paye consideró que si algún
país pretende retrasar o protegerse de la mundialización encerrándose en medidas proteccionistas, su economía quedará rezagada.
En cuanto a dónde puede
hallarse la "tercera vía" que
propugna Jacques Chirac, el
secretario general de la OCDE
subrayó que ésta se encuentra
en alguna parte entre el modelo anglosajón y el modelo continental europeo.
Organizaciones sindicales,
partidos de izquierda y agrupaciones de desempleados han
convocado para hoy una manifestación en Lille para denunciar el riesgo de que la mundialización haga que los salarios o
la protección social se nivelen
"por lo bajo" y de que en Europa se sigan poniendo en entredicho las conquistas sociales.
ESPAÑA
LEVANTE
02.04.96
VALENCIA
La OIT insta a lös siete países más ricos a reducir el paro mundial
Chirac invita al G7 a reducir la
protección social al desempleo
FERNANDO LINARES
R E U N I O N DEL G-7 S O B R E EL E M P L E O
ULLE (FRANCIA). EFE
Los ministros de Trabajo del
Grupo de los Siete países más
industrializados del mundo
(G7) se encuentran reunidos
desde ayer en Lille (norte de
Francia) para estudiar y discutir
los ajustes económicos necesarios para afrontar la progresiva mundialización de la economía. En la reunión, que será
clausurada hoy, participan los
ministros de Estados Unidos,
Japón, Canadá, Alemania,
Francia, Reino Unido e Italia.
En principio estaba previsto
que participaran también en
esta reunión los titulares de Finanzas, para aunar sus posiciones con los responsables de
las políticas de empleo, pero al
final éstos han delegado en sus
secretarios de Estado u otros
representantes.
I Los ministros de Trabajo de los siete países más ¡industrializados del mundo
estudian en Lille Imedidas de ajuste para hacer frente al problema del paro
I Evolución del empleo en los países
del G-7 desde 1990 a 1995 (en %)
,. +6.5 -...
Alemania
(Pert»)
EEUU.
Japón
Francia
Gran
Bretaña
Kalla
Canadá
1995: G-7 = +2.4 %
Unión Europea = -3.2%
Fuente: OCDE
Al inaugurar la reunión, el
presidente francés, Jacques
Chirac, subrayó que tras la primera reunión del G7 sobre el
empleo celebrada en Detroit,
en 1994, él había querido que
bajo la presidencia francesa
prosiguiera el debate que comenzó en la ciudad estadounidense. Recordó que existen
dos modelos en cuanto a las
condiciones de funcionamiento
del mercado de trabajo, el modelo anglosajón y el modelo de
la Europa continental. El presidente francés definió el modelo
anglosajón como el de la «precariedad», puesto que limita las
prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de empleo, y el de la Europa continental como el del «desemChirac, ayer, al inaugurar la reunión del G7.
REUTER-P. ROSSIGNOL
pleo», fomentado por una protección social más extendida y
Europea, Jacques Santer, expli- Por primera vez en este tipo de
salarios más elevados.
có el llamado pacto de confianreuniones, la presidencia franza, un plan para reinvertir fon- cesa del G7 invitó a intervenir
La «tercera vía»
dos comunitarios sobrantes en en la reunión a la Organización
El presidente francés subra- la creación de empleo. El jefe Internacional del Trabajo (OIT)
yó que entre ambos modelos del Ejecutivo comunitario expli- y a la Organización para la Cocó que el mensaje importante operación y el Desarrollo Ecohay que buscar una tercera
vía para responder a los dese- que había que transmitir a los nómicos (OCDE).
quilibrios económicos, e invitó ciudadanos y que deberían rePrecisamente, la OIT hizo
a los participantes a definir los coger las conclusiones de la ayer público un documento en
contornos de esta tercera vía. presidencia francesa del G7 es el que insta a los ministros de
En su opinión, debería reducir que la globalización y el desa- Trabajo del G7 a ser capaces
las prestaciones sociales que rrollo tecnológico no favorecerá de adoptar medidas «imporprotegen a los desempleados sólo a los más cualificados, sino tantes» en materia de empleo,
para fomentar la búsqueda y que la mundialización debe pues de ellas depende el éxito
conducimos a «crear verdadecreación de empleo.
de la lucha contra el desempleo
El presidente de la Comisión ras oportunidades para todos». a nivel mundial.
HUELVA INFORMACIÓN
ESPANA
02.04.96
INTERNACIONAL
Los ministros de Trabajo del G7 buscan
medidas en materia de empleo
Está Sn juego la lucha contra el paro a nivel mundial, según la OIT
La Organización Internacional del Trabajó (OIT) espera que
los ministros de Trabajo del G7, reunidos en la ciudad de
Lille, norte de Francia, sean capaces de adoptar medidas
"importantes" en materia de empleo, pues de ellas depende
el éxito de la lucha contra el desempleo a nivel mundial.
GINEBRA (SUIZA)ZEFE
El G7 (Alemania, Francia, Reino
Unido, Italia, Japón y Canadá), con
el 14 por ciento de la población
mundial, asegura los dos tercios de
la producción mundial de bienes y
servicios, produce la mitad de producen la mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40
por ciento de los flujos de inversiones directas.
"Esos porcentajes demuestran lo
importante que es paca la economía
mundial y lógicamente para las
perspectivas mundiales de empleo,
el comportamiento de esas siete
economías", destacó el director general de la OIT, Michel Hansenne,
en un informe preparado especialmente para esta reunión de Lille.
Según datos de la OIT, de 1979 a
1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo de
los siete países más industrializados
del mundo (G7), pasó de 13 a 24
millones. La cifra no incluye los 4
millones de personas que renunciaron a la idea de buscar trabajo ni
los 15 millones de trabajadores
empleados a tiempo parcial.
Paralelamente, el número de trabajadores activos pasó en el conjunto de esos siete países de 273 a
322 millones, según datos de la
OCDE recogidos por la OIT, para
cuyos expertos no es de extrañar
que la incertidumbre reinante en
materia de empleo haya suscitado
llamamientos al proteccionismo
comercial en EEUU y provocado
un vasto movimiento de huelgas en
Francia. Incluso en Japón, donde el
mercado de trabajo ha sido durante
mucho tiempo considerado como
el más estable de los países industrializados, conoce ahora problemas de empleo.
En opinión de la OIT, los problemas de en.pleo en los países industrializados, aunque revisten
formas diferentes en EEUU, Japón
y Europa occidental, se explican
fundamentalmente por el escaso
crecimiento económico registrado
en los últimos veinte años. "Puede
decirse sin miedo a equivocación
que la tasa elevada y persistente de
desempleo detectada en los países
del G7 resulta esencialmente de
una demanda global insuficiente
asociada a unos índices de crecimiento débiles", recoge el informe
de la OIT.
Para sus expertos no cabe por
tanto la menor duda de que la debilidad del crecimiento económico
es en sí misma la causa mayor de
ft^.^B
EFE
El grupo G7 estudia los problemas del paro en el mundo.
los problemas estructurales del
mercado de trabajo. "Es evidente
que las economías de los países del
G7 están lejos de funcionar a plena
capacidad, pues la demanda es insuficiente, existe un desempleo
masivo y la inflación se sitúa en los
niveles de los años sesenta", arguye la OIT, para minimizar luego
algunas de las causas que suelen
atribuirse a los problemas de empleo.
Así, la OIT no cree que el desempleo pueda achacarse al aumento
de los intercambios comerciales, al
progreso tecnológico o al alto nivel
de los salarios reales y protección
social. La OIT reconoce sin embar-
go que los responsables políticos
se encuentran a menudo confrontados aun doble desafío: aumentar lo
más rápidamente posible la demanda de mano de obra sin provocar
inflación y desequilibrios económicos por un lado, y aumentar las,
posibilidades de empleo y rein•serción por otro. Para la OIT este
doble desafío exige la adopción de.
medidas interdependientes a nivel
macroeconómico, estructural y
sectorial, de ahí la necesidad de
que los responsables de las políticas fiscales y monetarias sitúen la
promoción del empleo en el centro
de su acción nacional e internacional.
5&°
ESPANA
02.04.96
MADRID
Chirac insta al G-7 a buscar una tercera
vía entre el paro y la precariedad laboral
Los dirigentes de la OCDE y la OIT discrepan de esa posibilidad
La búsqueda de una tercera vía, entre
la precariedad laboral y el paro, es el
objetivo que Jacques Chirac ha marcado a los ministros de Trabajo del G-7
(Alemania, Canadá, Estados Unidos,
Francia, Japón y el Reino Unido) reunidos en Lille para dar soluciones al paro. En el discurso de apertura, el presidente francés se preguntó "¿estamos
condenados a elegir entre el paro y la
Gerardo G. Vallejo, LUE
Países con una tasa de paro baja
suelen una fuerte inseguridad de
empleo (precariedad laboral). Chirac expresó su convencimiento de
que el dilema entre el desempleo
y la precariedad laboral es uno entre muchos. Por eso, para el anfitrión de la reunión del G-7, "el reto de esta conferencia es definir
los contornos de una tercera vía".
Los dos primeros expertos que
han intervenido en la "cumbre"
han rebajado las expectativas de
Chirac. Michel Hansenne, director general de la Organización Internacional del Trabajo (OIT), invitada por primera vez a una reunión del G-7, puso el acento de su
intervención en que lo importante es elegir políticas concertadas
entre los interlocutores sociales y
explicar a la opinión pública las
dificultades que plantea el proceso actual de globalización de la
economía.
Hansenne afirmó que "la teoría de la tercera vía no plantea
una alternativa diferente, sino una
mezcla de las otras dos". Con palabras diferentes, Jean Claude Paye, secretario general de la OCDE,
expresó la misma idea: "El tercer
camino se encuentra entre el modelo anglosajón y el europeo continental".
Otra de las ideas apuntadas en
el discurso presidencial, la advertencia de que las "formas mas o
menos disfrazadas de esclavitud
de adultos o de niños" que cada
vez son mejor conocidas por las
opiniones públicas de los países
industrializados, "son y serán menos toleradas conforme la com-
precariedad del empleo?" , para contestarse a renglón seguido que "la peor
de las situaciones sería cambiar un mal
por otro. Escoger una fuente de marginación y pobreza por la otra".
HJasä tféipáro enfk>s países »del JGp*
JJiÜälti 'iSSBfô
Enero -Abril
Julio
1994
petencia internacional se intensifique", también cayó en saco roto.
Michel Hansenne se limitó a
preguntarse si se puede establecer
un vínculo directo entre el derecho de organización sindical, de
negociación colectiva, de trabajo
forzado con las normas de comercio internacional". El director
general de la OIT se limitó a responder que la decisión le incumbe a la "comunidad internacional
en las instancias apropiadas", aña-
Octubre j^h|jp|?;^rÄbrii;-- /üJjio^viOctubjej
J£$tâûa£âj„+
diendo que "el debate no está cerrado".
El Gobierno francés, en el documento inicial, tampoco hace
una mención expresa de la "cláusula social", aunque sí indica que
"los efectos, por otra parte benéficos del comercio internacional
podrían encontrar la oposición de
¡as opiniones públicas en razón de
eventuales incumplimientos de los
derechos fundamentales de los trabajadores". Por su parte, las delegación japonesa señala que "el
1995=
Enero
Jt996__j
problema del comercio y de las
normas sociales no debe ser abordado en esta conferencia ministerial" y recuerda que este tema fue
debatido en el seno de la OCDE,
donde "las posiciones de los países miembros son tan contradictorias que no han permitido elaborar ninguna conclusión clara
hasta la fecha". La delegación estadounidense se manifestó en la
misma línea y la alemana, encabezada por Theo Waigel, puso énfasis en el rigor presupuestario.
JAÉN
ESPAÑA
02.04.96
El Grupo de los Siete estudia cómo
afrontar la nuuuüdizadón de la economía
O Chirac subraya la necesidad de
una "tercera vía"para responder
a los desequilibrios económicos
O La OIT responsabiliza a los países
más industrializados de la lucha
contra el desempleo a nivel mundial
LILLE/EFE
Los ministros de Trabajo del
Grupo de los Siete países más
industrializados del mundo (G7) se encuentran reunidos en Lille (norte de Francia) para estudiar y discutir los ajustes económicos necesarios para afrontar la
progresiva mundialización de la
economía. En la reunión, que
será clausurada el martes, participan los ministros de Trabajo de
Estados Unidos, Japón, Canadá,
Alemania, Francia, Reino Unido
e Italia. En principio, estaba previsto que participaran también
en esta reunión los ministros de
Finanzas, para aunar sus posiciones con los responsables de las
políticas de empleo, pero finalmente éstos han delegado su presencia en sus secretarios de Esta~
do o ministros delegados.
Al inaugurar la reunión, el
presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera
reunión del G-7 sobre el empleo
celebrada en Detroit, en 1994, él
había querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el.
debate que comenzó en la ciudad
estadounidense. Explicó que este
deseo se basa en dos motivos: el
primero es que el empleo sigue
siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública
porque existen 22 millones de
parados en los países del G-7, y el
segundo es por el desafío que representa la mundialización de la
economía. Chirac recordó que
existen dos modelos en cuanto a
las condiciones de funcionamiento del mercado de trabajo, el
modelo anglosajón y el modelo
de la Europa continental.
El presidente francés definió
c! modelo anglosajón como el de
la "precariedad", puesto que limita las prestaciones sociales y la
remuneración del trabajo en beneficio de la creación de empleo, y el de la Europa continen-
MULE ht AYRH W?$
. « * i t ¿rk h?. *> W.U.
GERARD CERLES/AH
SIETE GRANDES. Jacques Chirac inaugura la reunión celebrada en Lille.
tal como el del "desempleo", fomentado por una protección social más extendida y salarios más
elevados.
"Tercera vía"
El presidente francos subrayó
que entre los modelos de la "precariedad" y el "desempleo" hay
que buscar una "tercera vía" para
responder a los desequilibrios
económicos e invitó a los participantes a definir los contornos de
esta "tercera vía".
En la sesión matinal intervino
el presidente de la Comisión Europea.'Jacques Santer, que explicó el llamado "pacte de confianza", un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en la
creación de empleo.
El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje importante que había que transmitir a los ciudadanos y que deberían recoger las conclusiones de
la presidencia francesa del G-7 es
que la globalización y el desarrollo tecnológico no favorecerá
sólo a los más cualificados, sino
que la mundialización debe conducirnos a "crear verdaderas
oportunidades para todos".
OIT
La OrganizacióryTnternacional del Trabajo (OJT) espera que
los ministros de Trabajo del G-7.
reunidos en la ciudad de Lille,
norte de Francia, sean capaces de
adoptar medidas "importantes"
en materia de empleo, pues de
ellas depende el éxito de la lucha
contra el desempleo a nivel mundial. El G-7 (Alemania, Francia.
Reino Unido, Italia, Japón y Canadá), con el 14 por ciento de la
población mundial, asegura los
dos tercios de la producción
mundial de bienes y servicios.
produce la mitad de producen la
mitad de las exportaciones mundiales y atrae más del 40 por ciento de los flujos de inversiones directas. "Esos porcentajes demuestran lo importante que es
para la economía mundial y lógicamente para las perspectivas
mundiales de empleo, el comportamiento de esas siete economías" , destacó el director general de la OIT, Michel Hansenne.
IDEAL
Granada, ESPANA
02.04.96
Chirac pide la búsqueda de una tercera vía'
para responder a los desequilibrios económicos
El presidentefrancés inauguró en la ciudad de Lille la cumbre del Grupo de los Siete
CÔLPISA-AFP
LILLE. El presidente francés,
Jacques Chirac, abogó por la
búsqueda de una tercera vía'
para responder a los desequilibrios económicos, al inaugurar ayer, lunes, en Lille (norte
de Francia), la reunión del Grupo de los Siete países más
industralizados del mundo (G7) sobre el empleo. En la reunión participan los ministros
de Trabajo de los países
miembros del G-7, Estados
Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Gran Bretaña
s Italia.
La sugerencia de Francia de incluir
ana cláusula social en las relajones comerciales internacionales
jrovocó ayer una nueva controversia en la reunión de ministros de
[Vabajo y responsables de Econonía de los países del G-7, señalaon fuentes cercanas á la reunión.
Tres miembros del G-7 —Gran
Jretaña, Japón y Canadá— se
nanifestaron por escrito en contra
le traer a la mesa del G-7 un «tema
ontrovertido que debería ser
xcluido».
Los derechos sociales básicos
ontenidos en esta cláusula social
jeron recordados por el presiente francés, Jacques Chirac, en
a discurso de apertura de la reuión: «Se trata de la libertad sinical y de negociación colectiva,
i abolición del trabajo forzado y la
xplotación del trabajo de los
iños». «Estos abusos son cada
3z más conocidos por los ciudaanos de nuestros países. Y los
izgan, con razón, intolerables»,
•jo.
El orden del día de esta reunión
û G-7, dedicado al problema del
iro, prevé abordar hoy, martes, el
•speto de los derechos fundaeníales de los trabajadores en el
jmercio internacional. Para
idraig Flynn, comisario europeo
: Apuntos Sociales, «no se trata
1
imponer sanciones a los países
le no cumplan con esos dereos porque tendría connotaciones
oteccionistas», pero una cláuia social serviría para «incentivar
os países en desarrollo a mejor las conciones sociales». «Es
.a ilusión pensar que la opinión
Mea acepte la creciente munüizacion sin el respeto de unos
nimos derechos», añadió Flynn,
e citó las ventajas del Sistema de
RELTTER
Jacques Chircac se dirige a los participantes en la cumbre de Lille.
Alemania se muestra
contraria a medidas que
favorezcan nuevas
situaciones de
proteccionismo
Preferencias Generalizadas de la
Unión Europea, un mecanismo que
podría premiar un buen comportamiento de los socios comerciales
delaUE.
Oposición
Sin embargo, estas ideas recibieron
una acogida poco favorable de
otros dos señalados participantes.
El ministro alemán de Economía,
Guenter Rexrodt, señaló que, «si se
dice sí a estas peticiones (de una
cláusula social), permitiremos el
retorno del proteccionismo». Y
Jean Claude Paye, secretario general de la OCDE, consideró que «no
hay una correlación entre el no
respeto de las normas sociales por
ciertos países en desarrollo y la
mayor competitividad de estos países».
La reunión del G-7 abordó extensamente la mundialización del
comercio y el impacto de los países industrializados en las exportaciones de zonas emergentes
como Asia y América Latina. El
proceso de mundialización ha triplicado el comercio en los últimos
quince años y que los aranceles se
redujeran, y ha puesto a las economías de los países ricos en competencia directa con otros países
provocando una revolución del
mercado laboral.
Chirac defendió una tercera vía
entre el modelo norteamericano y
europeo para responder al problema del paro. «Esta conferencia
debe permitir, dijo, comparar los
mercados más flexibles, donde los
salarios se ajustan a la baja (me
refiero a las economías de América del Norte) y los mercados donde las remuneraciones se preservan mejor, las economías de Europa continental».
Entre el paro masivo que afecta
a Europa y la precarización de las
condiciones del trabajo poco calificados en Estados Unidos, el presidente francés pidió a la conferencia de Lille una tercera vía
para responder a estos desequilibrios.
El director general de la Organización Internacional de Trabajo
(OIT), Michel Hansenne, pidió a los
ministros que «uchen contra el
desempleo a escala mundial» y
afirmó que el desempleo generalizado y la inseguridad del empleo
que sufren actualmente las economías de los países más industrializados no son «ni inevitables, ni
irreversibles». '
Nuevo pacto social
Hansenne cree necesario orientarse hacia «un nuevo pacto social
que concilie los imperativos del
mercado y el derecho legítimo de
los trabajadores a la seguridad y la
protección social».
Por su parte, el presidente de la
Comisión Europea, Jacques Santer,
insistió en la necesidad de mantener «políticas macroeconómicas
sanas» y dijo que hay que «mantener la cohesión social para evitar
que el problema del desempleo no
cree mayores dificultades a los trabajadores con problemas para
adaptarse, porque la solución no se
encontrará en una mayor inseguridad en sus condiciones de vida y
de trabajo».
EL COMERCIO
ESPANA
02.04.96
GIJON
Jacques Chirac pide una 'tercera vía'
para afrontar el problema del desempleo
• El presidente francés defiende en la cumbre de los siete países más
desarrollados un sistema entre el modelo norteamericano y el europeo
COIPISA
ULLE. El presidente francés, Jacques Chirac, defendió ayer en la
inauguración de la cumbre del
G-7 (grupo de países más industrializados) una tercera vía' entre
el modelo norteamericano y el
europeo para responder al problema del paro.
Chirac manifestó que esta conferencia debe permitir «comparar
los mercados másflexibles,donde
los salarios se ajustan a la baja (me
refiero a las economías de América del Norte) y los mercados donde las remuneraciones se preservan mejor, las economías de Europa continental».
Entre el paro masivo que afecta a Europa y la precarización de
'as condiciones del trabajo poco
c-almcados en Estados Unidos, el
presidente francés pidió a la confer~ncia de Lille una 'tercera vía'
p i; a responder a estos desequilite.-.os.
Esta dualidad se extiende, continuó el presidente francés, a la
seguridad social, menos generosa
en Estados Unidos pero donde
existe «un crecimiento del empleo
más fuerte», y en Europa, donde se
encuentra más extendida «pero el
empleo es menos dinámico».
La conferecía del G-7 dedicada
al empleo, que continuará hoy,
analizará las condiciones que son
necesarias para lograr uñ creci,r-lento económico con fuerte capa•'<•' ' 1e crear empleo, y la flexi.ón del mercado de trabajo,
.' acular de la organización
¡3! íiornpo de trabajo, para res,
; o-",c;:'r a las nuevas necesidades
ie ¿as empresas.
.'.es ministros de Trabajo y
4-untos Sociales del G-7 (Alemalia, Canadá, Estados Unidos, Franca, Gran Bretaña, Italia, y Japón)
' los representantes enviados por
EFE
Uno de los manifestantes en contra de la cumbre, con una careta del presidente francés.
los ministros de Finanzas se ocuparán también de las consecuencias de la mundialización de la economía en el empleo.
La idea de introducir una cláu-
sula social en los intercambios
comerciales entre los países desarrollados y las economías emergentes de Asia y América Latina no
cuenta aún con el consenso de
Inversiones públicas
La Organización Internacional del Trabajo ha instado a los países
en desarrollo a dedicar fondos públicos para la creación de empleo.
La OIT emitió ayer un comunicado en Ginebra con motivo de la celebración en la localidad francesa de Lille de una conferencia de los
ministros de trabajo y economía de los siete países mas ricos sobre
desempleo. La organización pide en este documento a los reunidos
que concierten un programa para relanzar la demanda y crear
puestos de trabajo. La OIT señala que el G-7 debe encabezar la lucha
contra el paro, «no solo por su bienestar sino por el de las naciones en todo el mundo». Según la organización, existe margen suficiente para lanzar programas nacionales de crecimiento sin por ello
disparar la inflación.
todos. La cláusula social contendría, según la propuesta realizada
por la Organización Mundial de
Trabajo (OIT), el reconocimiento
al derecho de negociación colectiva y a la asociación sindical, la eliminación del trabajo forzado y de
los niños.
Por otro lado, más de un millar
de personas se manifestaron ayer
por el centro de Lille contra la reu- •
nión ministerial sobre el empleo
del G-7. Según fuentes policiales,
unas 1.300 personas participaron a
en el acto convocado por los principales sindicatos franceses, aunque los organizadores calculan el
número en 2.500. La marcha se
desarrolló sin incidentes y en él
podían verse pancartas que decían
«G-7, nos hacen falta empleos». A
primeras horas de la tarde se celebró un debate público sobre la
reducción del tiempo trabajado.
LA GACETA REGIONAL
Salamanca, ESPAÑA
02.04.96
CUMBRE Chirac pide a los países más industrializados que tengan como prioridad el empleo
El G-7 discute los ajustes necesarios para
afrontar la mundialización de la economía
E! Grupo de los Siete
países más industrializados
del mundo (G7) se
encuentran reunidos en
Lille (norte de Francia) para
estudiar y discutir los
ajustes económicos
necesarios para afrontar la
progresiva mundialización
de la economía.
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LILLE (Francia) (EFE)
En la reunión, que será clausurada hoy, participan los ministros de Trabajo de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania,
Francia, Reino Unido e Italia.
En principio, estaba previsto
que participaran también en
esta reunión los ministros de
Finanzas, para aunar sus posiciones con los responsables de
las políticas de empleo, pero
finalmente éstos han delegado
su presencia en sus secretarios
de Estado o ministros delegados.
Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera
reunión del G7 sobre el empleo
celebrada en Detroit, en 1994,
él había querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el
debate que comenzó en la ciudad estadounidense.
Explicó que este deseo se
basa en dos motivos: el primero
es que el empleo sigue siendo
una prioridad y una preocupación de la opinión pública porque existen 22 millones de parados en los países del G7, y el
segundo es por el desafío que
representa la mundialización de
la economía.
Chirac recordó que existen
tJos modelos en cuanto a las
condiciones de funcionamiento
del mercado de trabajo, el
modelo anglosajón y el modelo
de la Europa continental.
El presidente francés definió
el modelo anglosajón como el
de la "precariedad", puesto que
limita las prestaciones sociales
y la remuneración del trabajo en
beneficio de la creación de
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Jacques Chirac, durante la apertura de la cumbre del G-7 en Lille (Francia)
La OIT pide que el Grupo actúe
mundialmente contra el paro
La Organización
Internacional del
Trabajo
(OIT)
espera qu^e los
ministros de Trabajo del G7, reunidos
en la ciudad de
Lille, norte de Francia, sean capaces
de adoptar medidas "importantes"
en m a t e r i a de
empleo, pues de
ellas depende el
éxito de la lucha
contra el desempleo en el mundo.
El G7, con el 14
por ciento de la
población mundial,
asegura los dos
tercios de la producción mundial
de bienes y servicios, produce la
mitad de producen
la mitad de las
exportaciones mundiales y atrae más
del 40 por ciento
de los flujos de
inversiones directas.
"Esos porcentajes demuestran
lo importante que
es para la econo-
mía mundial y
lógicamente para
las perspectivas
m u n d i a l e s de
empleo, el comportamiento de
esas siete economías", destacó el
director general de
la OIT, Michel Hansenne.
De 1979 a 1994
el número de personas registradas
en las oficinas de
empleo en el Grupo de los Siete
pasó de 13 a 24
millones.
empleo, y el de la Europa continental como el del "desempleo", fomentado por una protección social más extendida y
salarios más elevados.
El presidente francés subrayó
que entre los modelos de la
"precariedad" y el "desempleo"
hay que buscar una "tercera vía"
para responder a los desequilibrios económicos e invitó a los
participantes a definir ios con
tornos de esta "tercera vía".
El presidente de la Comisión
Europea, Jacques Santer, explicó el llamado "pacto de confianza", un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en
la creación de empleo.
El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje
importante que había que transmitir a los ciudadanos es que
la globalización y el desarrollo
tecnológico no favorecerá sólo
a ios más cualificados.
ESPANA
02.04.96
Las Provincias
Valencia
Sanier pide a los países del G-7 que coordinen sus políticas de empleo
Chirac reclama una vía diferente a la
mericana y la europea para generar empleo
t¡ presidente francés, Jacques Chirac, defendió ayer una "tercera
•:P" entre el modelo norteamericano y europeo para responder al
gobierna del paro. Al inaugurar en Lille la cumbre del G7 (grupo de
países más industrializados) dedicada al empleo, Chirac dijo que esta
conferencia debe permitir "comparar los mercados más flexibles,
LILLE (Francia). (Agencias.) —
Esta dualidad se extiende, continuó el presidente francés, a la
seguridad social, menos generosa
en Estados Unidos pero donde
existe "un crecimiento del empleo más fuerte", y en Europa,
donde se encuentra más extendida "pero el empleo es menos
dinártyco".
La conferecía del G7 dedicada
si empleo analiza durante un día y
rnadio las condiciones que son
r ?'-e.?arias para lograr un creci. •. t."!to económico con fuerte
ca./deidad de crear empleo, y la
fi?i biiización del mercado de
t e ; i|0, en particular de la orga.-iv.-ción del tiempo de trabajo,
Lñ<& responder a las nuevas necesidades de las empresas.
Los ministros de Trabajo y
Asuntos Sociales del G7 (Alemania, Canadá, Estados Unidos,
Francia, Gran Bretaña, Italia, y
Japón) y los representantes enviados por los ministros de Finanzas se ocupan también de las
consecuencias de la mundialización de la economía en el empleo.
La idea de introducir una
"cláusula social" en los intercambios comerciales entre los
países desarrollados y las economías emergentes de Asia y América Latina no cuenta aún con el
consenso. La cláusula social
contendría, según la propuesta
realizada por la Organización
Mundial de Trabajo (OIT), el reconocimiento al derecho de negociación colectiva y a la asociación sindical, la eliminación del
trabajo forzado y de los niños.
El presidente de la Comisión
donde los salarios se ajustan a la baja (me refiero a las economías
de América del Norte) y los mercados donde las remuneraciones se
preservan mejor, las economías de Europa continental". Entre el paro
masivo de Europa y la precarización de Estados Unidos, el presidente
francés pidió una "tercera vía" para responder a estos desequilibrios.
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FOTO REUTERS
Jacques Chirac durante su intervención ante el G-7, ayer en Lille.
Europea, Jacques Santer, explicó
el llamado "pacto de confianza",
un plan para reinvertir fondos
comunitarios sobrantes en la
creación de empleo. El jefe del
Ejecutivo comunitario explicó que
el mensaje importante que había
que transmitir a los ciudadanos y
que deberían recoger las conclu-
siones de la presidencia francesa que "no hay alternativas" a esfe
del G7 es que la globaiización y el proceso de mundialización, sino
desarrollo tecnológico no favo- una necesidad de adaptación lo
recerá sólo a los más cualificados, más rápida posible a esta globasino que la mundialización debe iización de la economía. Paye dijo
conducirnos a "crear verdaderas que si algún país pretende retrasar
oportunidades para todos".
' o protegerse de la mundialización
El secretario general de la OC- con medidas proteccionistas,
DE, Jean Claude Paye, recalcó quedará rezagado.
ESPANA
C¿Ic¿ecü(fctlle<fo
02.04.96
LA CORUftA
Las siete economías más industrializadas influyen a todo el planeta
La OIT responsabiliza al G7 del
futuro de la lucha contra el paro
1 Jacques Chirac abogó en la inauguración de la reunión en Lille del Grupo de
los Siete por una "tercera vía " para resolver a los desequilibrios
económicos
GINEBRA/LILLE.—
La
Organización Internacional
del Trabajo (OIT) espera que
los ministros de Trabajo del
G7, reunidos en la ciudad de
Lille, norte de Francia, sean
capaces de adoptar medidas
"importantes" en materia de
empleo, pues de ellas depende
el éxito de la lucha contra el
desempleo a nivel mundial.
El G7 (Alemania, Francia,
Reino Unido, Italia, Japón y
Canadá), con el 14 por ciento
de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y
servicios, produce la mitad de
producen la mitad de las
exportaciones mundiales y
atrae más del 40 por ciento de
los flujos de inversiones
directas.
Importancia mundial
"Esos porcentajes demuestran lo importante que es para
la economía mundial y lógicamente para las perspectivas
mundiales de empleo, el comportamiento de esas siete economías", destacó el director
general de la OIT, Michel
Hansenne, en un informe preparado especialmente para
esta reunión de Lille.
Según datos de la OIT, de
1979 a 1994 el número de
personas registradas en las
oficinas de empleo de los
siete países más industrializados del mundo (G7), pasó de
13 a 24 millones.
Chirac cree que hay que buscar una vía que no obligue a elegir entre el desempleo y la precariedad
PASCAL ROSSIGNOL (REUTER)
La cifra no incluye los 4
millones de personas que
renunciaron a la idea de buscar trabajo ni los 15 millones
de trabajadores empleados a
tiempo parcial.
Paralelamente, el número
de trabajadores activos pasó
en el conjunto de esos siete
países de 273 a 322 millones,
según datos de la OCDE recogidos por la Organización
Internacional del Trabajo.
Por su parte, el presidente
francés, Jacques Chirac,
abogó por la búsqueda de una
"tercera vía" para responder a
los desequilibrios económicos, al inaugurar ayer en Lille
la reunión del Grupo de los
Siete.
Garantías de crecimiento
El jefe del Estado francés
señaló que frente a la "precariedad" del mercado de trabajo en Norteamérica y el
"desempleo" crónico en Europa, hay que buscar una "tercera vía" que garantice las condiciones para un crecimiento
"fuerte y sano".
"La amenaza, según nos
situemos al este o al oeste del
Atlántico, tiene por lo tanto
dos caras: el desempleo o la
precariedad. Aquí, el estatuto
del trabajo está protegido,
pero el paro es elevado. Allí,
el desempleo es más débil,
pero la precariedad de las
condiciones de trabajo se
extiende", opinó.
El presidente francés se
preguntó si "estamos condenados a elegir entre el desempleo y la precariedad", y
subrayó que en Lille se deberían definir los perímetros de
esta "tercera vía".
ESPANA
02.04.96
BURGOS
öLBia it j U h
La OIT pide al G-7
inversiones públicas para
crear empleo
Ginebra (Fax Press). La Organización Internacional del
Trabajo ha instado a los países
en desarrollo a dedicar fondos
públicos para la creación de empleo.
La OIT emitió ayer un comunicado en Ginebra con motivo
de la celebración en la localidad
francesa de Lille de una conferencia de los ministros de trabajo y economía de los siete países
mas ricos (G-7) sobre desempleo.
La organización pide en este
documento a los reunidos que
cíWÉSé'r'tdr úrS'prWame'paraTe-'
lanzar la demanda y crear puestos de trafcajó. Pertenecen al G-7
EEUU, Japón, Alemania, Francia, Gran Bretaña, Canadá e Italia.
El G-7, señala la OIT, "debe
encabezar la lucha contra el
paro, no solo por su bienestar
sino por el de las naciones en
todo el mundo".
Según la organización, existe
margen suficiente para lanzar
programas nacionales de crecimiento sin por ello disparar la
inflación. Los expertos laborales
ginebrinos piden, entre otras co
sas, mejorar la coordinación económica yfinanciera,reducir los
tipos de interés y adoptar una
política presupuestaria que libere recursos destinables a la lucha
contra el paro.
La OIT también recuerda que
los programas deben ser refrendados por las partes sociales -trabajadores, patronos y gobiernoy
que se" debe restablecer lai-relíte)
ción equilibrada entre salarios y
ganancias empresariales.
Los expertos de la OIT subrayan que el problema mundial del
paro ha tenido su origen en un
crecimiento económico lento y
escaso, pero en ningún caso ha
sido motivado por la innovación
tecnológica.
La OCDE revisa
a la baja las
previsiones de
crecimiento
• LILLE/EFE.-La Organización para la Cooperación y
el Desarrollo Económico
(OCDE) ha revisado a la baja
sus previsiones de crecimiento económico de los países
miembros para 1996.
Las últimas previsiones
indican un crecimiento
medio del 1,5% en el primer
semestre y del 2,5% en el
segundo semestre, según el
comisario europeo Yves Thibault de Silguy. El comisario
citaba cifras anunciadas ayer
por el secretario general de
la OCDE, Jean Claude Paye,
durante la reunión ministerial del G-7. La OCDE había
' calculado en diciembre pasado un crecimiento del 2,6%
(¿n el primer semestre de este
año y del 2,9% en el segundo
semestre para los países de
la zona.
Por otro lado la Organización Internacional del Tra- •
bajo (OIT) espera de esta
reunión que los ministros
sean capaces de adoptar
medidas «importantes» en
materia de empleo, pues de
ellas depende el éxito de la
lucha contra el desempleo a
nivel mundial. El G7 (Alemania, Francia, Reino Unido, Italia, Japón y Canadá),
con el 14% de la población
mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios,
produce la mitad de las
exportaciones mundiales y
atrae más del 40% de los flujos de inversiones directas.
Sin embargo Según datos de
la OIT, de 1979 a 1994 el
número de personas registradas en las oficinas de empleo
en los países del G-7 pasó
de 13 a 24 millones. «Puede
decirse" sin miedo a equivocación que la tasa elevada
y persistente de desempleo
detectada en los países del
G7 resulta esencialmente de
una demanda global insuficiente asociada a unos índices de crecimiento débiles»,
recoge el informe.
EL CORREO ESPAflOL
BILBAO
ESPANA
02.04.96
La OIT pide a los'siete
grandes' que lideren la
lucha contra el paro
EFE LILLE
La Organización Internacional
del Trabajo (OIT) espera que
los ministros de Trabajo del G7, reunidos en la ciudad francesa de Lille sean capaces de
adoptar medidas «importantes» en materia de empleo.
pues de ellas depende el éxito
de la lucha contra el paro a nivel mundial, «lucha que deben
liderar».
El G-7, con el 14% de la población mundial, asegura los
dos tercios de la producción
mundial de bienes y servicios.
produce la mitad de producen
la mitad de las exportaciones
mundiales y atrae más del 40%
de los flujos de inversiones directas. «Esos porcentajes demuestran lo importante que es
para la economía mundial y
lógicamente para las perspectivas mundiales de empleo, el
comportamiento de esas siete
economías», destacó el director general de la OIT, Michel
Hansenne, en un informe preparado especialmente para esta reunión de Lille.
Según datos de la OIT, de
1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo de los siete países más industrializados del
mundo (G-7), pasó de 13 a 24
millones. La cifra no incluye
los 4 millones de personas que
renunciaron a la idea de buscar trabajo ni los 15 millones
de trabajadores empleados a
tiempo parcial.
Proteccionismo
Paralelamente, el número de
trabajadores activos pasó en el
conjunto de esos siete países
de 273 a 322 millones, según
datos de la OCDE recogidos
por la OIT, para cuyos expertos no es de extrañar que la incertidumbre reinante en materia de empleo haya suscitado
llamamientos al proteccionismo. Incluso en Japón, donde el mercado de trabajo ha sido considerado como el más
estable de los países industrializados, conoce hoy día problemas de empleo.
En opinión de la OIT, los
problemas de empleo en los
países industrializados, aunque revisten formas diferentes
se explican fundamentalmente por el escaso crecimiento económico registrado
en los últimos veinte años.
«Puede decirse sin miedo a
equivocación que la tasa elevada y persistente de desempleo
detectada en los países del G-7
resulta esencialmente de una
demanda global insuficiente
asociada a unos índices de crecimiento débiles».
Para sus expertos no cabe la
menor duda de que la debilidad del crecimiento es en sí
misma la causa mayor de los
problemas estructurales del
mercado de trabajo. Así, creen
que el desempleo no puede
achacarse al aumento de los
intercambios comerciales, al
progreso tecnológico o al alto
nivel de los salarios reales y
protección social.
ESPANA
02.04.96
LA VOZ DE AVILES
El azote del paro,
la gran batalla
de los países ricos
Los siete países más industrializados del mundo tienen claro que
el proceso actual de globalización
económica conlleva la desaparición del empleo tradicional, por lo
que hay que combatir esta situación y ofrecer un "mensaje de esperanza" en la soluciones que
pueda aportar la economía de
mercado. Los ministros de Trabajo del denominado Grupo de los
Siete (G-7), se reúnen en la ciudad del norte de Francia. Lille.
con el propósito de analizar la
cuestión del desempleo, que está
tomando caracteres alarmantes incluso en países con un alto grado
de desarrollo.
El que países como EEUU, Canadá, Gran Bretaña, Japón, Francia, Alemania e Italia, adopten
importantes acuerdos de empleo,
depende en gran medida el éxito
de la lucha contra el desempleo
mundial, según ha puesto de manifiesto la Organización Internacional del Trabajo (OIT). Para
hacerse una idea de uxrae representan los ministros reunidos en
Lille, sólo basta citar que con el
14 por ciento de la población
mundial, estos países aportan los
dos tercios de la producción mundial de bienes y servicios, produce
la mitad de las exportaciones y
atrae más del 40 por ciento de las
inversiones directas.
A pesar de que cada uno de
ellos tienen sus propios intereses
en determinadas materias, todos
sin excepción, reconocen que la
situación hay que afrontarla y
coinciden en algunas medidas para fomentar la creación de empleo
en el actual proceso de mundial ización de la economía. Entre estas
medidas, propugnan un abaratamiento del coste del trabajo no
cualificado y que los sistemas de
ayuda al empleo y la fiscalidad se
vuelvan "'activos". También proponen que se exploren sin rigidez
y de forma descentralizada las
nuevas formas de organización
del trabajo, así como una inversión masiva en una formación
adaptada a la evolución del mercado del trabajo.
AVILES
El G-7 destaca la necesidad de
permitir a las pequeñas y medianas empresas, principales creadoras de nuevos mercados y empleos, el acceso a los capitales, a la
investigación y al comercio internacional. En Londres, el jeque
Ahmed Zaki Yamani, ex-ministro
de Arabia Saudi, aseguró que la
OPEP afronta los serios desafíos
del regreso de Irak al mercado, la
competencia del gas natural y crudo de los productores externos y
el incumplimiento de las cuotas
aunque viva temporalmente un
período de precios excepcionalmente altos.
Según Yamani, la situación actual, con un alza importante en los
precios del crudo, recuerda la calma que precede las tormentas tropicales pues existen grandes similitudes con la de 1985 que
precedió a la guerra de precios;
por lo que habrá una caida. En
Luxemburgo, el Consejo de ministros de Agricultura de la Unión
Europea (UE) debate las medidas
propuestas por Gran Bretaña para
paliar la crisis de las llamadas
"vacas locas", así como, la ayuda
comunitaria para compensar este
grave problema ganadero.
ESPAÑA
CORREO ESPAÑOL
BILBAO
02.04.96
Chirac propone al 6-7 la búsqueda de
una tercera vía' para crear empleo
El modelo estaría entre la precariedad laboral de EE UU y el proteccionismo europeo
AGENCIAS LILLE
El presidente francés, Jacques Chirac, propuso ayer a los siete países más industrializados del mundo, agrupados en el denominado G-7, la búsqueda de una 'tercera
vía' para responder a los desequilibrios económicos y crear empleo. Chirac inauguró,
en la ciudad francesa de Lille, la 'cumbre'
de los ministros de Trabajo de Estados Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia,
Reino Unido e Italia, y defendió un modelo
intermedio entre el de EE UU, -que genera
precarización de las condiciones de trabajo-, y el de protección social europeo,
•que provoca paro masivo».
El presidente francés, Jacques
Chirac, abogó por la búsqueda de
una teñera vía pararespondera
los desequilibrios económicos, al
inaugurar ayer, en Lille (norte de
Francia), la reunión del grupo de
los siete países más industraüzados del mundo (G-7) sobre el
empleo. El jefe del Estado francés
señaló que frente a la -precariedad- del mercado de trabajo en
Estados Unidos y el •desempleocrónico en Europa, hay que buscar una -tercera vía- que garantice las condiciones para un crecimiento -fuerte y sano-, Chirac dijo que en Estados Unidos las
prestaciones sociales son -menos
generosas- y el crecimiento de la
remuneración del trabajo -más
débil y desigual-, pero la progresión de empleo es mayor que en
Europa.
Por el contrario, señaló, en el
Viejo Continente la protección social está -más extendida- y el aumento de las remuneraciones es
•más elevado-, pero el empleo es
•menos dinámico-, -La amenaza,
según nos situemos al este o al
oeste del Atlántico, tiene por lo
tanto dos caras: el desempleo o la El presidente francés. Jacques Chirac, durante su intervención en la reunión del fi-7
precariedad. Aquí, el estatuto del
trabajo está protegido, pero el
paro es elevado. Allí, el desempleo
es más débil, pero la precariedad
de las condiciones de trabajo se
extiende-, opinó. El presidente
IGNACIO MARCO-GAROOQUI
francés se preguntó si •estamos
condenados a elegir entre el del hecho de que el G-7 dedique una sesión, bienfijos.En el otro extremo se posiciona EE UU,
sempleo y la precariedad-, y
a nivel de ministros de Trabajo, al espi- que tienen poco paro, aunque deban de pagar por
subrayó que en Lille se deberían
noso problema del paro, es una muestra ello un precio elevado compuesto por la poca prodefinir los perímetros de esta -termás de lo generalizada y profunda que es tección, los salarios bajos y la alta precariedad.
ceravía-.
la preocupación por éste cáncer de las sociedades
Como suele ser habitual en tan solmennes
modernas, al menos de las occidentales-europeas.
Crecimiento sano
Lo malo es que, de momento, esta preocupación no ocasiones, a partir de ahí, Chirac se trasladó al soChirac recordó que la primera
ha sido capaz de generar ideas novedosas que corrido territorio de las buenas intenciones, y
queriendo aunar lo mejor de cada sistema, responreunión del G-7 sobre el empleo
ayuden a su solución, en cuantía estimable.
sabilizó al G-7 del logro de un crecimiento fuerte y
se celebró en Detroit (EE UU). en
En la inauguración de las jornadas, el presidente sano, que promueva empleos y, que éstos, sean de
1994, y que él abogó por que esta
francés Chirac hizo un análisis certero del momen- calidad.
reflexión continuara durante la
to actual aunque, desgraciadamente, se quedó baspresidencia francesa del G-7 por
tante lejos de avanzar alguna conclusión eficaz. DiEvidentemente, con tan prodigiosa receta todo
dos motivos. Primero, porque
bujó un mundo desarrollado que, en materia de quedaría arreglado. Lo malo es que la medicina no
•con más de 22 millones de desem- empleo, avanza siguiendo un marcado proceso se encuentra en las farmacias y hay quien duda
pleados en nuestros siete países,
dual. Por un lado está Europa, en donde conviven seriamente de su existencia. Más bien cabe pensar
todos nos enfrentamos a los proen perfecta disonancia, unas tasas de inactividad que no existe ése idílico modelo Azores, intermedio
blemas del desempleo y pobreza-,
enormes y, en casi todos los países crecientes; con entre los que funcionan a ambos lados del Atlány el segundo es el -desafío- que
una Seguridad Social protectora y generalizada; sa- tico. y que no hay más remedio que optar por uno
supone la globalización de la ecolarios comparativamente elevados y empleos más de ellos. Y cargar con las consecuencias, claro.
nomía mundial.
La primera responsabilidad del
G-7 es, según Chirac, poner en dos una adaptación permanente-. sistemas fiscales y sociales para des para todos-.
práctica políticas económicas que
Jacques Chirac recalcó que sólo aumentar los salarios de los más
Por primera vez en este tipo de
garanticen las condiciones de un un -verdadero diálogo social- necesitados.
reuniones, la presidencia francrecimiento -fuerte y sano-, y puede conjurar los temores de los
cesa del G-7 invitó a intervenir en
para ello es necesario -reducir el asalariados frente al reto que re- Políticas coordinadas
la reunión a la Organización Indéficit público que debilita la eco- presenta la globalización econó- En la sesión matinal intervino el ternacinal del Trabajo (OIT) y a la
nomía y el crecimiento-. Chirac mica yfinanciera,y que los países presidente de la Comisión Euro- Organización para la Cooperación
subrayó que la segunda prioridad del G-7 tienen que mejorar la si- pea. Jacques Santer. que pidió a y el Desarrollo Económicos (OCes -promover el empleo- y aseguró tuación de los trabajadores no los ministros de Trabajo de los sie- DE). F.l director general de la
que es -históricamente falso- que cualificados para reducir la •frac- te paises más industrializados que OIT. Michel Hanscnnc. consideró
las nuevas tecnologías -destruyan turasocial-.
coordinen su pollinas de empleo que nu existe una -reata milael empleo-. Para el presidente
Para ello, propuso tres orienta- El jefe del Ejecutivo comunitario grosa- para evitar que la globalizafrancés, la tercera exigencia para ciones: reducir el coste del trabajo explicó que el mensaje que había ción de la economía tenga una rehallar esa -tercera vía- es conse- no cualificado, dar privilegios a la que transmitir a los ciudadanos es percusión perversa en el ulereado
guir que el crecimiento -sea más utilización de los subsidios para que el desarrollo tecnológico y la del trabajo, sino que cada país tierico en empleos de calidad, lo que subvencionar el empleo en lugar mundialización debe conducirnos ne que -constituir su propia
exigirá a las empresas y asalaria- de la inactividad y reorganizar los a -crear verdaderas oportunida- plato-.
El modelo Azores
E
EL $ DIA DEL MUNDO
Palma dt Mallorca.
ECONOMÍA
<v
ESPANA
02.04.96
El presidente francés critica las actuales fórmulas de creación de empleo, pero al igual que sus socios de los países ricos
no ofrece alternativas — «Cada país debe encontrar su propio camino», asegura el director general de la OIX
E W W D Û ESPECIAL
IJI.LIZ.— Entre paro y precariedad
hay una tercera vía. Esa es la
apuesta de Chirac. Definirla es
más difícil. Es más, expertos de
la talla de los máximos representantes de la O I T y de la O C D E
tienen susTJudas'de que exista esta
alternativa.
El presidente de la República
francesa abrió ayer en Lille (norte
de Francia) la Conferencia sobre
el empleo del G-7, el club de los
siete países más ricos de la Tierra.
La reunión de ministros de Trabajo debe dar ideas a los dirigentes
de Estados U n i d o s , C a n a d á ,
Japon, Alemania, Gran Bretaña,
Francia c Italia que se reunirán
en junio en Lyon.
El reto consiste en encontrar
solución para los problemas que
la mundialización de la economía
si no ha creado, sí ha agravado.
Chirac observó: «la amenaza,
según se mire desde el Este o el
Oeste del Atlántico, tiene dos
caras, el paro y la precariedad del
empleo. ¿Estamos condenados a
elegir entre uno y otro?»
Y luego se respondió: «en realidad, esta elección no es tal. Entre
la precariedad y el paro, debemos
buscar juntos otra vía. olía manera
de responder a los desequilibrios
económicos. Este es precisamente
el desafío de esta Conferencia.
definir los contornos de esta tercera vía».
Ahí le duele. Michel llansenne.
director general de la Organización Internacional de Trabajadores. le respondió: «no creo que
exista alternativa. Habría que buscar la amalgama entre elementos
de una y otra políticas» en referencia a las tesis liberales anglosajonas y las ideas protectoras de
la Europa continental. «No hay
receta común, cada país debe guisarse su propio plato a partir de
sus ingredientes culturales c históricos».
Era la primera vez que la O l í '
—donde están los sindicatos, los
gobiernos y los empresarios— era
invitada a una reunión del G-7.
Su líder vio en ello un símbolo
Chirac dice que hay
una tercera vía entre
paro y precariedad
El Grupo de los Siete abre
la cumbre sobre el empleo
sin recetas ni soluciones comunes
El reino de la precariedad
Espato to si último pal* d» la UEsn »I qu* se
lntrodu|aren formulas fláxlMas 0a contratación para
ahora tripues a la nación con mayor Indica de precariedad
Asalariados con relación laboral temporal
En%
Datos relativos a 1993
32,1
10,7 10,6 10,4 10,4 10.1 10,0
96
g4
6,0
5.7
5,1
' "i r--'i ïsa ¡rl N i '£•
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11 * 1111 ! 11 > f
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y pidió que «la reflexión sea no
sobre el empleo sino sobre la naturaleza de éste». Hanscnne se pronunció por la reforma de los sistemas de protección social «sin
locar a su función esencial que es
ofrecer una red de seguridad y asegurar una redistribución equitativa
«¿Si Alcatel cierra una fábrica en Francia,
despide a 1.000 personas y construye en la
India otra fábrica que da trabajo a 3.000
personas, la operación es, desde el punto
de vista global, negativa o positiva?»
Los ministros de Trabajo de los siete países industrializados, reunidos durante dos
días en Lille, se dedicarán a reflexionar
sobre estas cuestiones que encierran tantos
fantasmas y tantos clichés. Porque la mundialización, fenómeno muy complejo, no es,
como suele creerse, un juego de resultado
negativo o nulo. Más aún puede beneficiar
a lodo el mundo, incluido a los europeos.
A condición de que éstos no caigan ni en
el repliegue proteccionista ni en la idolatría
ingenua del mercado mundial. En el caso
de las empresas, a finales de los años 80,
las fronteras explotaron bajo la presión de
cuatro fenómenos principales:
El hundimiento del comunismo hizo bascular a tres mil millones de terrícolas hacia
de los ingresos». Desde territorios
doctrinales lejanos, Jean Claude
Paye —secreiario general de la
O C D E — empicó casi los mismos
términos.
«No existe alternativa —dijo
Paye—. El mundo entero está
comprometido en la globalización
que promete buenas perspectivas
para el conjunto de países y. en
especial, para los que están en vías
de desarrollo. Pero este proceso
supone una mayor competitividad
que obliga a adaptarse a lodos los
países. Y eslo no es fácil».
Después de constatar que en los
países anglosajones el paro disminuye mientras en las economías de
la Europa contincnial aumenta.
era lógico que s^uara la dichosa
tercera vía «entre los dos modelos
pero más cerca del anglosajón».
Es de destacar que ambos dirigentes señalaran que los gobiernos
de los países del G-7 —y muchos
otros— tienen un problema de
opinión pública en relación con el
fenómeno de la mundialización. El
director general dé la O I T fue muy
expresivo al comparar gobierni>s y
azafatas. Antes, vino a decir, te
subías al avión y después de las
explicaciones técnicas te decían,
«álense los cinturones». Ahora los
gobiernos dicen, «álense los cinturones que vamos a ver si el avión
vuela».
Inasequible a estas pegas. Chirac se planteó varios interrogantes
—en el camino de la tercera vía—
cuyas respuestas se parecen a las
medidas económicas del ejecutivo
galo como dos gotas de agua. Así
el control del déficit, las reformas
del Estad» y la prolección social
e incluso las del Ejército y las Telecomunicaciones. Así la atención a
la formación continua o la definición de nuevas formas de organización del trabajo. Y la disminución de los costes laborales
especialmente de los trabajos de
menor cualificución. l'odo ello en
un contexto monetario más estahle
y equilibrado.
A su juicio, la presente reflexión
debe confluir en la cumbre de
Lyon en «una mayor coordinación
de políticas económicas y monetarias». Pero los mensajes que llegan de Japón. Estados Unidos y
Gran Bretaña —y, más matizadamente. de Alemania— no van en
esa línea. Así que no pasaremos
de «un mensaje de esperanza». De
hecho, los ministros de Finanzas.
que debían acompañar a los titulares de Trabajo, se ahorraron el
viaje a Lille.
La mundialización económica
PASCAL RICHE
la economía de mercado; la liberalización
total de los movimientos de capitales y de
los mercados financieros reforzaron el poder
y la agilidad del dinero; Ins acuerdos del
G A T T eliminaron casi por completo la
mayoría de las barreras comerciales y aceleraron los intercambios (en 1995, avanzaron
tres veces más rápidamente que el crecimiento mundial); por último, la revolución
de las tecnologías de la información permitió
a las empresas intercambiar fácilmente un
gran volumen de dalos de una punta a la
otra del planeta. Estos cuatro fenómenos
atizaron de una manera brutal la competencia y revolucionaron el comercio.
Uno de los efectos de la mundialización
es que los países en vías de desarrollo, apo-
yándose en sus salarios más bajos, se han
vuelto más competitivos frente a los países
desarrollados. En numerosos países, la mundialización, sinónimo de apertura de mercados de los países ricos es, pues, vivida
como un beneficio.
En Asía, en Latinoamérica y en la Europa
del Este se ven emerger países que antaño
estaban sumidos en la miseria y cuyas poblaciones aspiran a alcanzar el nivel de vida
occidental. Como es lógico, si el Tercer
Mundo se desarrolla y se enriquece, "Occidente pierde automáticamente partes de
mercado. ¿Pero esta reducción de las desigualdades entre los países no es, a priori,
la mejor de las noticias?
Atribuir el paro europeo a la niundin-
La OCDE rebaja la
previsión
de crecimiento
La Organización para la
Cooperación y Desarrollo
Económicos ( O C D E ) ha
revisado a la baja sus previsiones de crecimiento económico de los países miembros para 19%. Las últimas
previsiones indican un crecimiento medio del 1,5% en
el primer semestre del año
y del 2,5% en el segundo
semestre, según manifestó
ayer el comisario europeo
Yves Thibault de Silguy en
Lille, Francia.
El comisario citaba cifras
anunciadas ayer p o r el
secretario general de la
O C D E , Jean Claude Paye,
durante la reunión ministerial del grupo de los siete
países más industrializados
(G-7) sobre el empleo.
La O C D E había calculado en diciembre pasado un
crecimiento del 2,6% en el
primer semestre de este año
y del 2.9% en el segundo
semestre para los países de
la zona.
Thibault de Silguy, en una
conferencia de prensa, precisó que la O C D E había
indicado ayer que preveía
un primer semestre «muy
lento» en los países del
entorno, con un crecimiento
del 0.5';; hasta el 1.7%.
según los países».
Para la O C D E , el segundo semestre de 199o tendrá
una actividad más dinámica
y los países de la zona crecerán entre un 1.9% y el
2,6%.
Estas previsiones son
coïncidentes con las que
hará el Fondo Monetario
Internacional en su reunión
de primavera, a mediados
de abril.
lUación es tan absurdo como el hecho de
colocar en su debe la explosión de los gastos
de la sanidad. El alza del paro es, ante todo,
la consecuencia del déhil crecimiento que
Europa experimenta desde hace 20 años.
Dicho esto, también hay que señalar que
la mundialización ha golpeado duramente
a ciertos sectores. En Francia, las industrias
que necesitan mucha mano de obra, como
los juguetes, el textil o los zapatos se han
venido abajo por la competencia de los países pobres. El ultra libe ralis m o avanza, sobre
todo, en los países que no se mueven y que
no se adaptan a esta mundialización. Es el
caso de los países europeos, que no supieron
generar un crecimiento suficiente para
afrontar en buenas condiciones esta mutación. Y tampoco hicieron el esfuerzo necesario por promover otro nuevo pacto social
adaptado a la nueva situación planetaria.
Pascal Riche es analista de Liberation.
Pamplona, ESPANA
02.04.96
DIARIO DE MAYARBA
Economía/Trabajo
Martes. 2 de abril de 1996
tolo de familia de los représentantes del Grupo de los Siete reunidos en Lille (Francia).
Chirac aboga por una tercera vía
«entre precariedad y desempleo»
• Los siete grandes debaten los ajustes
económicos necesarios para desarrollar una
progresiva mundialización de la economía
LILLE ( FRANCIA). (Efe. por Fernando Uñares). Los ministros de
Trabajo del Grupo de los Siete
países más industrializados del
mundo (G7) se encuentran reunidos en Lille (norte de Francia)
para estudiar y discutir los ajustes
e c o n ó m i c o s n e c e s a r i o s para
afrontar la progresiva mundializa
ción de la economia. En la reunión,
que será clausurada hoy. martes,
participan los ministros de Trabajo
de Estados Unidos. Japón, Cana
dá. Alemania. Francia. Reino Uni
do e Italia.
En principio, estaba previsto
que participaran también en esta
reunión los ministros de Finanzas.
para aunar sus posiciones con los
responsables de las políticas de
empleo, pero finalmente éstos han
delegado su presencia en sus secretarios de Estado o ministros delegados.
segundo es por el desafío que representa la mundialización de la
economia.
Chirac recordó que existen dos
modelos en cuanto a las condiciones de funcionamiento del mercado de trabajo, el modelo anglosajón y el modelo de la Europa
continental. El presidente francés
d e f i n i ó el modelo anglosajón
como el de la «precariedad», puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio de la creación de
empleo, y el de la Europa continental como el del «desempleo»,
fomentado por una protección social más extendida y salarios más
elevados. El presidente francés subrayó que entre los modelos de la
«precariedad» y el «desempleo»
hay que buscar una «tercera vía»
para responder a los desequilibrios
económicos e invitó a los participantes a definir los contornos de
esta «tercera vía».
El deseo de Chirac
Al inaugurar la reunión, el presidente francés, Jacques Chirac, subrayó que tras la primera reunión
del G7 sobre el empleo celebrada
en Detroit, en 1994, él habia querido que bajo la presidencia francesa prosiguiera el debate que comenzó
en
la
ciudad
estadounidense. Explicó que este
deseo se basa en dos motivos: el
primero es que el empleo sigue
siendo una prioridad y una preocupación de la opinión pública
porque existen 22 millones de parados en los países del G7. y el
Santer. OIT, OCDE
En la sesión matinal intervino el
presidente de la Comisión Europea, Jacques Santer, que explicó
el llamado «pacto de confianza».
un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el
mensaje importante que había que
transmitir a los ciudadanos y que
deberían recoger las conclusiones
de la presidencia francesa del G7
es que la globalización y el desa-
*
LU M AVWl \ W 4 . '
El presidente francés, Jacques Chirac, durante su intervención.
rrollo tecnológico no favorecerá
sólo a los más cualificados, sino
que la mundialización debe conducirnos a «crear verdaderas oportunidades para todos».
El director general de la OIT.
Michel Hansenne, presentó un documento sobre la dimensión social
de la mundialización económica y
financiera. Hansenne consideró
que no existe una «receta milagrosa» para evitar que la globalización
de la economía tenga una repercusión perversa en el mercado del
trabajo, sino que cada país tiene
que «constituir su propio plato»
sacando provecho de las experiencias propias y ajenas.
El secretario general de la
OCDE, Jean Claude Paye, recalcó
que «no hay alternativas» a este
proceso de mundialización, sino
una necesidad de adaptación lo
más rápida posible a esta globalización de la economía. Paye consideró que si algún pais pretende
retrasar o protegerse de la mundialización encerrándose en medidas
proteccionistas, su economia quedará rezagada. En cuanto a dónde
puede hallarse la «tercera via» que
propugna Jacques Chirac, el secretario general de la OCDE subrayó que ésta se encuentra en alguna p a r t e e n t r e el m o d e l o
anglosajón y el modelo continental europeo.
Organizaciones sindicales, partidos de izquierda y agrupaciones
de desempleados convocaron para
ayer una manifestación en Lille
para denunciar el riesgo de que la
mundialización haga que los salarios o la protección social se nivelen «por lo bajo» y de que en
Europa se sigan poniendo en entredicho las conquistas sociales.
Informes
• FRANCIA— El docut.lento elaborado por Francia, país
que este año desempeña la
presidencia del G-7, considera que los fenómenos de subempleo y de extensión de la
pobreza que afectan hoy a
muchos países industrializados no se solucionarán «frenando» la evolución actual,
tanto en lo que se refiere al
ritmo del progreso tecnológico como al desarrollo del comercio mundial. Paris considera que ambos fenómenos
sólo se superarán progresivamente a través de políticas
económicas y sociales que
respeten los mecanismos del
mercado y presten mayor
atención a la inserción social
y profesional de los trabajadores más vulnerables.
• JAPON— El informe de
la delegación japonesa señala
que el problema del comercio
y de las normas sociales no
tendría que ser abordado en
esta conferencia ministerial
En este sentido, recuerda que
esta cuestión se está debatiendo en el seno de la OCDE
donde las posiciones de los
países miembros «son tan
contradictorias que no se ha
podido elaborar hasta ahora
conclusión alguna». En el terreno macroeconómico. el G7 coincide en subrayar la necesidad de una ortodoxia
completa tanto presupuestaria como monetaria.
• ALEMANIA—
El documento alemán resume en
cierta medida el consenso al
señalar que para facilitar una
inversión generadora de empleo es necesario reducir el
endeudamiento público de
una forma «determinada» y
que es necesario un equilibrio
entre la financiación de la Seguridad Social y el resultado
económico de conjunto.
OAMOHQE tCONORM Y SOCCQM)
ESPAÑA
02.04.96
r^Bi'f->i.
MUNDO
¿ai DEBATE SOBRE DESEMPŒO EN UilE
GACETA
•CC LOS MEGOÖOS
MADRID
La O U solicita
un combate
contra el paro a
escala mundial
El director general de la Organización Internacional de Trabajo (OIT), Michel Hansenne,
llamó ayer a los países del G-7 a
impulsar una lucha contra el desempleo "a escala mundial" tras
presentar un informe sobre el
paro en Lille.
Hansenne señaló que "el paro generalizado y la inseguridad
en el desempleo que sufren las
economías industrializadas no
son ni inevitables ni irreversibles"
Para la OIT, "es necesario
adaptar las políticas sociales a la
mundialización de la economía"
teniendo además en cuenta la
necesidad de crear "un nuevo
pacto social que concilie los imperativos del mercado con el
derecho legítimo de los trabajadores a la seguridad y a la protección social".
La OIT propugna un amplio
acuerdo en cada país entre gobiernos, empresarios y trabajadores para lanzar políticas que
favorezcan el empleo y recuerda que entre los años 1979 y
1994 el número de demandantes de empleo ha pasado en el
G-7 de 13 a 24 millones, sin tener en cuenta los 4 millones de
personas que han renunciado a
hallar un puestos laboral ni los
15 millones que trabajan a tiempo parcial a falla de una ocupación mejor.
Un amplio foro
internacional
con presencia
de 19 ministros
La deserción de seis de los siete
ministros de Finanzas del G-7
ha deslucido una cita que. no
obstante, cuenta con una notoría representación. Además de
los ministros de Trabajo del G-7
se hallan en Lille el presidente
de la Comisión, Sanier y tres
comisarios (Flynn. De Silguy y
Cresson, el director general de
la OIT, Michel Hansenne y el
secretario general de la OCDE.
Por EEUU participan el secretario adjunto del Tesoro de
EEUU, Lawrence Summers y
los secretarios de Comercio,
Ron Brown y de Trabajo, Roben Reich. Francia se halla representado por el presidente
Chirac y los ministros de Economía, Jeañ Arthuis y de Trabajo, Jacques Barrot. El Reino
Unido acude con la ministra de
Educación y Empleo, Gillian
Shephard y el titular de Presupuesto, William Waldegrave; Alemania por el ministro de Trabajo, Norbert Bluem y el de
Economía, Günter Rexrodt.
Japón se .halla representado por
el ürular de Trabajo, Takanobu
Nagai. llana, por sus ministros
de Presupuesto, Marcio Arcelli,
y de Trabajo, Tiziano Treu. Canadá envía al ministro de Empleo, Douglas Young y el de Industria, John Manley.
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La OCDE rebaja
las previsiones
de crecimiento
para 1996
El c o m i s a r i o de A s u n t o s
Económicos, Yves-Thibault de
Silguy, anunció ayer en Lille
que las previsiones de crecimiento para la OCDE serán revisadas a la baja. Silguy, que
a t ó al secretario general de la
organización. Jean-Claude Paye, destacó que la OCDE crecerá así el 1 3 % en el primer semestre y el 2,5% en el segundo,
cuando en diciembre se preveía
el 2.6% en la primera mitad del
ario y el 2,9% para la segunda.
Silguy. no obstante, afirmó
que el credmiento de la Unión
B presidente francés, Jacques Chirac, durante la apertura de la reunión espacial de Lille.
Europea "podría ser superior
1996 al 2%", una tasa que la
La OCDE ore que d toter camino* debe estar cerca dd modelo flexMean^osajónen
propia Comisión anunció en febrero que se vería probablemente obligada a revisar a la
baja, después de haberla reoajado ya desde el 2,6%.
El comisario indicó que pese
a los problemas en el algunos
países del G-7. en la Unión
Europea se han multiplicado los
factores que hacen prever una
evoludón optimista de PIB, como el descenso de los tipos de
interés, y el relanzamiento del
consumo. Silguy, que reclamó
El presidente francés, Jacques Chirac, afirmó ayer senda europea de fuertes prestaciones sociales y
un mayor esfuerzo contra ios
en Lille en la apertura de la cha especial de minis- la de EEUU, más flexible y "menos generosa en
défidt, dijo que si Europa logra
reducirlos en el 1% liberará
tros de Trabajo del Grupo de los Siete (G-7) so- lo social". "Entre precariedad y desempleo cróni60.000 millones de ecus que pobre empleo que la adaptación a la globaUzadón co debemos buscar juntos otro modo de respondrían destinarse a fínandar ineconómica requiere una "tercera vía" entre la der a los desequilibrios económicos", dijo Chirac.
versión y el consumo.
Chirac propone al G-7 una
tercera vía'para crear empleo
Consenso para impulsar la globalization sin degradar la cohesión social
1 u e e l e s l a < J o complete con subvenciones ios ingresos de los asalanados m&s pobres. A su vez. el secretar
Tras haber defendido en el Conse¡ ° general de la OCDE,
jo Europeo de Turin un "meJean-Claude Paye, destacó que esta
morándum por un modelo social
hipotética tercera vía estaría más
cerca
europeo", Chirac volvió ayer a desdel actual modelo anglosajón
ue e
tacar la necesidad de que tanto la
1
' ^ e Europa continental ya
u e eí£
UE como el G-7 conviertan la
3 " isten elementos de proleca o n socia en
creación de empleo en prioridad.
'
Europa que deben
ser
El G-7 abrió así su cita de dos días
P u e s l o s e n cuestión" y destacó
con un debate sobre la idea de conque en aquellos países donde exisciliar los modelos liberales anglosate una mayor flexibilidad laboral el
jones con los sistemas de mayor gadesempleo es menos elevado y que
rantía social continentales para luen ocasiones un exceso de protecchar contra el paro y la exclusión.
ción social desincetiva el empleo.
Chirac dijo que en Norteaméri^*aye señaló, además, que este
ca las prestaciones sociales son
organismo es contrarío a la instaúramenos generosas" y el incremenración de una cláusula social en las
to de la remuneración laboral "más
reglas del comercio internacional
débil y desigual", pero la progrepara sancionar a los países que no
sión de empleo es mayor que en
respeten las normativas mínimas
en mater a
Europa. En Europa, por contra, la
' de derecho laboral.
protección social está "más exten"Hemos llegado a la conclusión de
dida" y el aumento de las remuneque no existe correlation entre enraciones es "más elevada", pero el
tie la no observancia de normatiempleo es "menos dinámico".
vas sociales por algunos países y el
Chirac indicó que la muodialidesarrollo de una competitividad
zación'de la economía no ha creacreciente en estos mismas naciodo la "marginación", pero sí la ha
nes, por lo que no serían juslifica"agravado" y recalcó que sólo un
das esas penalizaciones", dijo.
"verdadero diálogo social" puede
Al final de la jornada, la PresiEn la cita, que terminará hoy,
conjurar los temores de los ásala- dencia francesa del G-7 destacó el G-7 trata de buscar soluciones
nados frente al reto que representa que se había logrado consenso en para luchar contra un creciente dela globaUzadón económica y finan- tomo a la idea de la necesidad de sempleo: el paro afecta a 18 milloaera, y que los países del G-7 tie- avanzar en la mundialización sin nes en la UE; a 23 en el G-7 y a 33
nen que mejorar la situación de los "degradar la cohesión social".
millones en la OCDE. El encuentrabajadores.no cualificados. Para
El secretario de Trabajo de tro servirá, asimismo, para prepa-'
ello propuso reducir el coste del EEUU, Robert Reich, defendió el rar la cumbre de jefes de Estado
trabajo no cualificado sin erosionar modelo más flexible aunque convi- del G-7 que se celebrará en Lyon.
los salarios más modestos (es decir, no en que el próximo desafío será
El objetivo no es poner en tela
otorgar un complemento por bajo elevar los salarios. "EEUU dispo- de juicio la mundialización de la
sueldo), dar privilegios a la utiliza- ne de la distribución salarial más economía, sino tratar de paliar sus
ción de los subsidios para subven- desigual del ¿3-7", dijo, para defen- efectos negativas en empleo en Ocdonar el empleo en lugar de la der el prindpio de complemento cidente. En casi todos los países ríinactividad y reorganizar los siste- salarial para los sueldos más bajos.
eos, la dura competencia internamas fiscales, además de políticas
Canadá indicó que la tercera vía donal presiona para redudr el eosmacroeconómicas sanas.
entre paro y precariedad consiste te laboral y la oferta de trabajo.
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en
Sanier exige a
los Siete mayor
coordinación en
sus políticas
El presidente de la Comisión
Europea. Jacques Sanier, pidió
ayer al G-7 que coordinen sus
políticas de empleo, subrayando
que el desempleo es un "problema global". Sanier recordó
que en la reunión del G-7 dedicada al empleo celebrada en
1994 en Detroit (EEUU), se calificó de "tema prioritario ¿c interés común" la coordinación
de las políticas macroeconómicas de los países que lo integran. En los países del G-7
(Alemania, Canadá, Estados
Unidos, Frauda, Italia, Japón y
Reino Unido), la cifra de desempleados alcanza ya 24 millones y, en todo el mundo, asdende a unos 800 millones.
Los ministros de Trabajo
darán hoy a conocer sus condusiones tras dos días de balance
de sus políticas macroeconómicas, de haber estudiado las posibilidades de crear un marco
económico estable que favorezca el empleo y haber dado un
repaso a los medios de utilizar
tas nuevas tecnologías, tos servicios, y los nuevos sectores
emergentes para crear trabajo.
Se espera también propuestas
sobre nuevas formas laborales y
de organización (anuaüzación,
flexibilidad) y de impulso al rendaje profesional continuo.
ESPANA
ELOMUNDO
02.04.96
MADRID
El presidente francés critica las actuales fórmulas de creación de empleo, peni al igual que sus socios de los países más
industrializados no ofrece alternativas — «Cada país debe encontrar su propio camino», indica el director general de la OIT
ENVIADO ESPECIAL
LILLE.— Entre paro y precariedad
hay una tercera vía. Esa es la
apuesta de Chirac. Definirla es
más difícil. Es más. expertos de
la talla de los máximos representantes de la OH" y de la OCDE
tienen sus dudas de que exista esta
alternativa.
El presidente de la República
francesa abrió ayer en Lille (norte
de Francia) la Conferencia sobre
el empico del G-7, el club de los
siete países más ricos de la Tierra.
La reunión de ministros de Trabajo debe dar ideas a los dirigentes
de Estados Unidos, Canadá,
Japón, Alemania, Gran Bretaña,
Francia e Italia que se reunirán
en junio en Lyon.
Él reto consiste en encontrar
solución para los problemas que
la mundialización de la economía
si no ha creado, sí ha agravado.
Chirac observó: «la amenaza,
según se mire desde el Este o el
Oeste del Atlántico, tiene dos
caras, el paro y la precariedad del
empleo. ¿Estamos condenados a
elegir entre uno y otro?»
Y luego se respondió: «en realidad, esta elección no es tal. Entre
la precariedad y el paro, debemos
buscar juntos otra vía, otra manera
de responder a los desequilibrios
económicos. Este es precisamente
el desafío de esta Conferencia,
definir los contomos de esta tercera vía».
Ahí le duele. Michel Hansenne,
director general de la Organización Internacional de Trabajadores, le respondió: «no creo que
exista alternativa. Habría que buscar la amalgama entre elementos
de una y otra políticas» en referencia a las tesis liberales anglosajonas y las ideas protectoras de
la Europa continental. «No hay
receta común, cada país debe guisarse su propio plato a partir de
sus ingredientes culturales e históricos».
Era la primera vez que la OIT
—donde están los sindicatos, los
gobiernos y los empresarios— era
invitada a una reunión del G-7.
Su líder vio en ello un símbolo
Chirac dice que hay
una tercera vía entre
paro y precariedad
El Grupo de los Siete abre
la cumbre sobre el empleo
sin recetas ni soluciones comunes
El reino de la precariedad
Espafta fue el último paft da la UE en el que «a
Introdujeron formulas flexibles de contratación pero
ahora triplica a la nación con mayor Indice da precariedad
Asalariados con relación laboral temporal
En %
y pidió que «la reflexión sea no
sobre el empleo sino sobre la naturaleza de éste». Hansenne se pronunció por la reforma de los sistemas de protección social «sin
tocar a su función esencia] que es
ofrecer una red de seguridad y asegurar una redistribución equitativa
«¿Si Alcatel cierra una fábrica en Francia,
despide a 1.000 personas y construye en la
India otra fábrica que da trabajo a 3.000
personas, la operación es, desde el punto
de vista global, negativa o positiva?»
Los ministros de Trabajo de los siete países industrializados, reunidos durante dos
días en Lille, se dedicarán a reflexionar
sobre estas cuestiones que encierran tantos
fantasmas y tantos clichés. Porque la mundialización, fenómeno muy complejo, no es,
como suele creerse, un juego de resultado
negativo o nulo. Más aún puede beneficiar
a todo el mundo, incluido a los europeos.
A condición de que éstos no caigan ni en
el repliegue proteccionista ni en la idolatría
ingenua del mercado mundial. En el caso
de las empresas, a finales de los años 80,
las fronteras explotaron bajo la presión de
cuatro fenómenos principales:
El hundimiento del comunismo hizo bascular a tres mil millones de terrícolas hacia
de los ingresos». Desde territorios
doctrinales lejanos, Jean Claude
Paye —secretario general de la
OCDE— empleó casi los mismos
términos.
«No existe alternativa —dijo
Paye—. El mundo entero está
comprometido en la globalización
que promete buenas perspectivas
para el conjunto de países y, en
especial, para los que están en vías
de desarrollo. Pero este proceso
supone una mayor competitividad
que obliga a adaptarse a todos los
países. Y esto no es fácil».
Después de constatar que en los
países anglosajones el paro disminuye mientras en las economías de
IJ 1 urnpa continental aumenta,
era lógico que situara la dichosa
tercera vía «entre los dos modelos
pero más cerca del anglosajón».
Es de destacar que ambos dirigentes señalaran que los gobiernos
de los países del G-7 —y muchos
otros— tienen un problema de
opinión pública en relación con el
fenómeno de la mundialización. El
director general de la OIT fue muy
expresivo al comparar gobiernos y
azafatas. Antes, vino a decir, te
subías al avión y después de las
explicaciones técnicas te decían,
«átense los cinturones». Ahora los
gobiernos dicen, «átense los cinturones que vamos a ver si el avión
vuela».
Inasequible a estas pegas, Chirac se planteó varios interrogantes
—en el camino de la tercera vía—
cuyas respuestas se parecen a las
medidas económicas del ejecutivo
galo como dos gotas de agua. Así
el control del déficit, las reformas
del Estado y la protección social
e incluso las del Ejército y las Telecomunicaciones. Así la atención a
la formación continua o la definición de nuevas formas de organización del trabajo. Y la disminución de los costes laborales
especialmente de los trabajos de
menor cualificación. Todo ello en
un contexto monetario más estable
y equilibrado.
A su juicio, la presente reflexión
debe confluir en la cumbre de
Lyon en «una mayor coordinación
de políticas económicas y monetarias». Pero los mensajes que llegan de Japón, Estados Unidos y
Gran Bretaña —y, más matizadamente, de Alemania— no van en
esa línea. Así que no pasaremos
de «un mensaje de esperanza». De
hecho, los ministros de Finanzas,
que debían acompañar a los titulares de Trabajo, se ahorraron el
viaje a Lille.
La mundialización económica
PASCAL RICHE
la economía de mercado; la liberalization
total de los movimientos de capitales y de
los mercados financieros reforzaron el poder
y la agilidad del dinero; los acuerdos del
GATT eliminaron casi por completo la
mayoría de las barreras comerciales y aceleraron los intercambios (en 1995, avanzaron
tres veces más rápidamente que el crecimiento mundial); por último, la revolución
de las tecnologías de la información permitió
a las empresas intercambiar fácilmente un
gran volumen de datos de una punta a la
otra del planeta. Estos cuatro fenómenos
atizaron de una manera brutal la competencia y revolucionaron el comercio.
Uno de los efectos de la mundialización
es que los países en vías de desarrollo, apo-
yándose en sus salarios más bajos, se han
vuelto más competitivos frente a los países
desarrollados. En numerosos países, la mundialización, sinónimo de apertura de mercados de los países ricos es, pues, vivida
como un beneficio.
En Asia, en Latinoamérica y en la Europa
del Este se ven emerger países que antaño
estaban sumidos en la miseria y cuyas poblaciones aspiran a alcanzar el nivel de vida
occidental. Como es lógico, si el Tercer
Mundo se desarrolla y se enriquece, Occidente pierde automáticamente partes de
mercado. ¿Pero esta reducción de las desigualdades entre los países no es, a priori,
la mejor de las noticias?
Atribuir el paro europeo a la mundia-
La OCDE rebaja la
previsión
de crecimiento
La Organización para la
Cooperación y Desarrollo
Económicos (OCDE) ha
revisado a la baja sus previsiones de crecimiento económico de los países miembros para 19%. Las últimas
previsiones indican un crecimiento medio del 1.5% en
el primer semestre del año
y del 2,5% en el segundo
semestre, según manifestó
ayer el comisario europeo
Yves Thibault de Silguy en
Lille, Francia.
El comisario citaba cifras
anunciadas ayer por el
secretario general de la
OCDE, Jean Claude Paye,
durante la reunión ministerial del grupo de los siete
países más industrializados
(G-7) sobre el empleo.
La OCDE había calculado en diciembre pasado un
crecimiento del 2,6% en el
primer semestre de este año
y del 2,9% en el segundo
semestre para los países de
la zona.
Thibault de Silguy, en una
conferencia de prensa, precisó que la OCDE había
indicado ayer que preveía
un primer semestre «muy
lento» en los países del
entorno, con un crecimiento
del 0,5% hasta el 1,7%,
según los países».
Para la OCDE, el segundo semestre de 1996 tendrá
una actividad más dinámica
y los países de la zona crecerán entre un 1,9% y el
2,6%.
Estas previsiones son
coincidentes con las que
hará el Fondo Monetario
Internacional en su reunión
de primavera, a mediados
de abril.
lización es tan absurdo como el hecho de
colocar en su debe la explosión de los gastos
de la sanidad. El alza del paro es, ante todo,
la consecuencia del débil crecimieruv ¡jiie
Europa experimenta desde hace 20 años.
Dicho esto, también hay que señalar que
la mundialización ha golpeado duramente
a ciertos sectores. En Francia, las industrias
que necesitan mucha mano de obra, como
los juguetes, el textil o los zapatos se han
venido abajo por la competencia de los países pobres. El ultraliberalismo avanza, sobre
todo, en los países que no se mueven y que
no se adaptan a esta mundialización. Es el
caso de los países europeos, que no supieron
generar un crecimiento suficiente para
afrontar en buenas condiciones esta mutación. Y tampoco hicieron el esfuerzo necesario por promover otro nuevo pacto social
adaptado a la nueva situación planetaria.
Pascal Riebe es analista de «Liberalion»,
ESPANA
MADRID
ECONOMÍA
MARTES 2 DE ABRIL DE 1996 i VA
"Hay que encontrar algo distinto a los modelos norteamericano o europeo", dijo el presidente francés
Jacques Chirac apuesta por una tercera
vía para el empleo en la reunión del G-7
El desempleo en los países del Grupo de los Siete supera los 22 millones deparados
EFECOM. LILLE. El presídeme
francés. Jacques Chirac,
abogó por la búsqueda de
una "tercera via" para responder a los desequilibrios
económicos, al inaugurar
ayer en Lille (norte de Francia) la reunión del Grupo de
los Siete países más industralizados del mundo (G-7)
sobre el empleo.
En la reunión, que será
clausurada hoy. participan
los ministros de Trabajo de
los países miembros del
G-7, Estados Unidos, Japón. Canadá. Alemania,
Francia. Gran Bretaña e
Italia.
El jefe del Estado francés
señala que frente a la "precariedad" del mercado de
trabajo en Norteamérica y
el "desempleo" crónico en
Europa hay que buscar una
"tercera vía" que garantice
las condiciones para un crecimiento "fuerte y sano".
Chirac dijo que en Norteamérica las prestaciones sociales son "menos generosas" y el crecimiento de la
remuneración del trabajo
"más débil y desigual", pero
la progresión de empleo es
mayor que en Europa.
Por el contrario, señaló.
en el Viejo Continente la
protección social está "más
extendida" y el aumento de
las remuneraciones es "más
elevado", pero el empleo es
"menos dinámico".
Faro o precariedad
"La amenaza, según nos situemos al este o al oeste del
Atlántico, tiene por lo tanto
dos caras: el desempleo o la
precariedad. Aquí, el estatuto del trabajo está protegido. pero el paro es elevado.
Allí, el desempleo es más
débil, pero la precariedad de
las condiciones de trabajo se
extiende", opinó.
El presidente francés se
preguntó si "estamos condenados a elegir entre el desempleo y la precariedad", y
subrayó que en Lille se deberían definir los perímetros de esta "tercera via".
Chirac recordó que la primera reunión del G-7 sobre
el empleo se celebró en Detroit (EE UU) en 1994, y
que él abogó porque esta reflexión continuara durante
la presidencia francesa del
G-7 por dos motivos.
Primero, porque "con
más de 22 millones de desempleados en nuestros siete países todos nos enfrentamos a los problemas del desempleo y pobreza", y el se-
Santer: "El
desempleo es
un problema
global"
El presidente de la Comisión Europea. Jacques Santer. pidió ayer, en Lille, a los
ministros de Trabajo de los
siete países más industrializados del mundo que coordinen sus políticas de empleo. subrayando que el desempleo es un "problema
global".
Sanier recordó también
que en la reunión del G-7
dedicada al empleo que se
celebró en Detroit, en 1994.
se calificó de "tema prioritario de interés común" la coordinación de las políticas
macroeconómicas de los
países que lo integran.
Manifestación
El presidente francés, Jacques Chirac, ayer, durante su intervención en la reunión del G-7.
gundo es el "desafio" que
supone la globalización de
la economía mundial.
"La globalización no es
un fenómeno nuevo, pero se
acelera bajo el efecto del final de la guerra fría, la
emergencia de las nuevas
potencias económicas, la
unificación del mercado
mundial de capitales y el
avance de las tecnologías".
declaró.
Afirmó que la mundialización no ha creado la
"marginación", pero sí la ha
"agravado", y que en los
países industrializados ha
hecho crecer "el paro, asi
como la precariedad y la pobreza".
La primera responsabilidad del G-7 es. según Chirac, poner en práctica políticas económicas que garanticen las condiciones de un
crecimiento "fuerte y sano",
y para ello es necesario "reducir el déficit público que
debilita la economía y el
crecimiento".
Chirac subrayó que la segunda prioridad es "promover el empleo", y aseguró
que es "históricamente falso" que las nuevas tecnologías "destruyan el empleo".
"Las nuevas tecnologías
hacen desaparecer algunos
empleos, los poco cualificados. los de fuerza y los mal
remunerados. Pero crean
otros muchos más exigentes.
pero mejor remunerados. El
reto consiste en ayudar a los
que ocupan puestos destruidos a recalificarse para asumir nuevas actividades".
consideró.
Para Chirac, la tercera
exigencia para hallar esa
"tercera via" es conseguir
que el crecimiento "sea más
rico en empleos de calidad.
lo que exigirá a las empresas
y asalariados una adaptación permanente".
Más de un millar de personas se manifestaron ayer
por el centro de Lille contra
la reunión ministerial sobre
el empleo del G-7.
Según fuentes policiales.
unas 1.300 personas participaron en el acto convocado
por los sindicatos franceses.
aunque los organizadores
calculan el número de manifestâmes en 2.500.
La marcha se desarrolló
sin incidentes y en él podían
verse pancartas que decían
"G-7. nos hacen falla empleos' y "Ya basta de paro'.
A primeras horas de la
larde se celebró un debate
público, animado por representantes sindicales de lu región. sobre la mundialización y la reducción del tiempo de trabajo.
La OIT espera que tomen medidas importantes
La Organización Internacional del
Trabajo (OIT) espera que los ministros de Trabajo del Grupo de los
Siete (G-7). reunidos en la ciudad
de Lille, sean capaces de adoptar
medidas "importantes" en materia
de empleo, pues de ellas depende el
éxito de la lucha contra el desempleo a nivel mundial.
El G-7. con el 14 por 100 de la
población mundial, asegura los dos
tercios de la producción mundial de
bienes y servicios, produce la mitad
de las exportaciones mundiales y
atrae más del 40 por 100 de los flujos de inversiones directas.
"Esos porcentajes demuestran lo
importante que es para la economía
mundial y lógicamente para las
perspectivas mundiales de empleo.
el comportamiento de esas siete
economías", destacó el director general de la OIT. Michel Hansenne.
en un informe preparado especialmente para esta reunión de Lille.
Según la OIT. de 1979 a 1994 el
número de personas registradas en
las oficinas de empleo de los países
del G-7 pasó de 13 a 24 millones.
La cifra no incluye los 4 millones
de personas que renunciaron a la
idea de buscar trabajo ni a los 15
millones de trabajadores empleados
a tiempo parcial.
Paralelamente, el número de trabajadores activos pasó en el conjunto de esos siete países de 273 a 322
millones, según datos de la OCDE
recogidos por la OIT. para cuyos
expertos no es de extrañar que la incertidumbre reinante en materia de
empleo haya suscitado llamamientos al proteccionismo comercial en
EE UU y provocado un vasto movimiento de huelgas en Francia.
Incluso en Japón, donde el mercado de trabajo ha sido durante
mucho tiempo considerado como el
más estable de los países del G-7.
conoce ya problemas de empleo. En
opinión de la OIT. las dificultades
de empleo en los países industrializados. aunque con formas diferentes. se explican fundamentalmente
por el escaso crecimiento económico registrado en los últimos veinte
años.
AVUI
A V U I
DIM ARTS
2 D'ABRIL OE 1 9 9 6
BARCELONA.
ESPANA
• E C O N O M Í A «
02.04.96
g]
Per aquest any, l'organització per al desenvolupament pronostica una desacceleració, igual que l'FMI
L'OCDE baixa del 2,6% a 11,5% la
previsió de creixement per al 1996
minuir els sous "transferint a
altres bases imponibles les
cotitzacions pagades pels salaris" i utilitzant millor "eis
recursos de l'assegurança d'atur".
"Decalatge historie"
Chirac demana una tercera via a VEstat del benestar
Esther Vera
CORRESPONSAL
LILU
L'Organització per a la Cooperado i el Desenvolupament
Economics (OCDE) ha révisât a
la baixa les sèves previsions de
creixement economic dels països membres per a aquest
any. Les ultimes previsions
indiquen un creixement mitjà
de l'1,554 en el primer semestre i del 2.5% en el segon semestre.
L'OCDE havia calculât el
desembre passât un creixement del 2,6% en el primer
semestre d'aquest any i del 2,9
per cent en el segon semestre
per als països de la zona. No és
la primera organització internacional que corregeix les sèves previsions a la baixa. El
Fons Monetari Internacional
(FMI) tambe ha retallat les sèves previsions del creixement
mundial per aquest any, a
causa, sobretot, de l'estancament economic que pateix la
Unió Europea.
L'FMI va informar aquest
cap de setmana que preveu
ara que l'economia creixi un
3,9% aquest any, una xifra
lleugerement inferior al 4,1%
que va predir 1'octubre passât
per al 1996. Tanmateix, espera
que el creixement es recuperi
el 1997finsal 4.3%. "Es tracta
només d'una pausa i no esperem que ens aboqui a una crisi". va tranquillitzar una font
oficial del Fons Monetari Internacional.
Les noves previsions de
l'OCDE van ser anunciades
ahir per Jean-Claude Paye, secretan general d'aquest organisme internacional, durant
la reunió ministerial del grup
dels set països mes industrialitzats del món (C-7) sobre l'atur. Aquesta conferencia va
ser oberta a Lilla per Jacques
Chirac, president de la República francesa.
B présidant francas, Jacques Chirac, en un moment del seu diseurs a la reunió del G-7
velocitats". Chirac va insistir
que cal "que l'home estigui al
centre de les discussions" del
G-7 i va veure en el seminan
que es clourà avui una "ocasió
per a un examen de consciéncia". El president francés va
afirmar que quatre responsabilitats afecten actualment eis
països industrialitzats.
Segons Chirac, les economies mes potents del món
han de "reduir els deficits publics" per tal de "garantir un
creixement fort i sa" i han de
"treure el màxim partit a les
possibilitats de les noves tecnologies, especialment a les
de la informado", perqué és
"histôricament fais" que la
tecnología destrueixi llocs de
treball i perqué la protecció
"dels nostres països industrialitzats son els sectors d'alta
tecnología". En tercer Hoc,
Chirac va assegurar que per
tal "d'aconseguir un creixement que generi mes llocs de
treball i de mes qualitat" calen
"noves formes d'organització
del treball" a mes "d'estimular
les professions amb futur".
Finalment, el president
francés es va mostrar partidari
de "baixar eis costos del treball no qualificat" sense dis-
Oposició a sancionar els països que
vulneren el dret laboral internacional
ean-Claude Paye, secretan general de l'Organització per a la Cooperado i el Desenvolupament Economics (OCDE), va anunciar ahir que aquest organisme internacional es
pronunciaría implídtament contra la instaurado d'una "clausula social" dins les normes
del comerç internacional. Amb la posada en
marxa d'aquesta cláusula es pretén sancionar
eis països que participen en els intercanvis coDesequilibrls economics
Davant deis ministres de merciáis sense respectar les minimes regles en
Treball dels Estats Units, el Ja- materia de dret laboral.
Un informe de L'OCDE sobre aquesta qüestió
pó, Alemanya. Franca, Gran
Bretanya. Italia i el Canadá, el sera enviât als ministres d'Economia i Finances
cap de l'Estat francés va instar dels 26 països membres de l'OCDE que es reueis représentants del G7 a es- nirán a Paris a finals del mes de maig vinent,
tablir "una tercera via" per no segons va anunciar Paye mentre es celebrava a
estar "condemnats a triar en- Lilla la conferencia interministerial del G-7.
La proposta ¿'instaurar una clausula social,
tre l'atur i la precarietat" a
l'hora de buscar una estrate- defensada principalment per Franca, "no figura
gia que faci front al desequili- en aquest informe", va dir Paye, que confirmava
d'aquesta manera la falta de consens a la si dels
bri economic.
Chirac va assegurar que la països industrialitzats sobre aquesta iniciativa.
mundialització de l'economia "Hem arribat a la conclusió que no hi ha cap
ofereix "fantastiques oportu- correlació entre el no respecte de normes socials
nitats de creixement i desen- per déterminais països en desenvolupament i la
volupament". perö va precisar compeutivitat assolida per aquests països". va
que cal "prevenir els riscos dir el secretari general de l'OCDE.
Des de fa alguns anys, Franca defensa la idea
d'exdusió i pobresa que comporta la globalització i que d'instaurar una clausula social en les relacions
condueixen a una inaccepta- comerciáis, per tal que els països que particible societat mundial a dues
J
pen en el comerç internacional es vegin obligate a respectar un conjunt de normes socials
minimes. Els EUA també defensen aquesta idea
des de la signatura dels acords comerciáis de la
Ronda Uruguay al Marroc (1994).
l'Indla I Alemanya, en contra
En canvi. aquesta iniciativa -pensada, sobretot, per lluitar contra la sobrexplotació dels
menors d'edat i els horaris maratonians- ha
estât combatuda aferrisssadament pels països
en vies de desenvolupament, amb l'fndia al
capdavant, a mes de per nombrosos Estats industrialitzats. com Alemanya.
Ahir mateix, Günter Rexrodt, ministre alemany d'Economia, va recordar que el seu país
s'oposava a mostrar-se hostil al treball dels
nens i al treball a les presons. La delegado canadenca va insistir igualment que estava en
contra de l'establiment d'un "lligam" entre la
participado en eis intercanvis i l'obligació de
respectar les minimes normes socials.
Paye va declarar que la instaurado d'una
clausula social és "poc practicable" i donaría
Hoc a protestes i pretensions d'ingeréneia. El
secretari general de l'OCDE va subratllar que
aixô no significava que calia desinteressar-se de
les normes socials. L'OCDE es limitará en el seu
informe a fer una crida al respecte de les normes de l'Organització Internacional del Treball.
Chirac va afegir que "el salan mínim" no es pot posar en
qüestió i en la mateixa línia va
defensar que el desenvolupament deis intercanvis comerciáis no suposi un retracés en
els progressos socials. El president de Franca va assegurar
que "les diferencies de nivell
salarial, de protecció social, de
legislado de treball, poden ser
legítimament
considerades
com un decalatge historie".
Al Harg del diseurs inaugural, Jacques Chirac va afirmar
que l'ocupació és "al cor de les
nostres prioritats i de les preocupacions de les nostres opinions publiques" per lluitar
contra l'augment de l'exclusió. De fet, tot i tocar els set
països mes desenvolupats del
món d'una manera desigual,
l'atur afecta 23 müions de
persones, el 7 per cent de la
poblado activa dels mes industrialitzats.
Chirac va demanar "fer
front conjuntament al desafiament de la mundialització de
l'economia" i va afegir que, si
bé la internacionalització no
El president francés
tern que la
globalització creí
encara mes pobresa
és creadora de l'exclusió. sí
que l'agreuja.
La reunió de 19 ministres,
majoritariament de Treball i
Afers Socials, amb représentants de l'OCDE i l'Organització Internacional del Treball
(Oma_Lilla, al nord de Franca.
ha quedat clarament desllu'ida per la deserció, un a un,
deis ministres d'Economia i
Finances dels set, inicialment
convocats a la reunió. L'únic
present ha estât el titular de
Finances del país amfitrió.
Jean Arthuis.
Mana de protesta
Organitzacions sindicáis.
partits d'esquerra i agrupacions d'aturats van convocar
ahir unes 2.000 persones en
una manifestació a Lilla, amb
l'objectiu de denunciar el rise
que la mundialització de l'economia faci que eis salaris o
la protecció social es nivellin
"per baix" i que a Europa se
segueíxin posant en entredit
les conquestes de l'Estat del
benestar.
La marxa es va desenvolupar sense incidents i s'hi podien veure pancartes que deien "G-7. ens falten mes llocs
de treball" i "Prou d'atur".
També es va celebrar un debat
püölic. animât per représentants sindicáis de la regió, sobre la reduedó del temps de
treball.
Oviedo, ESPAÑA
La Xueva íspaña
Manes. 2 de abril de 1996
02.04.96
Internacional
El presidente Iraners. Jaiques
Chirac, pidió ayer a los niiuislros de Trabajo del (i 7 minidos en Lille para dt-liaiir sobre
el empleo, que busquen una tercera vía entre el paro crónico de
Europa y la precariedad en el
empleo que reina en los países
anglosajones. Los documentos
previos de la conferencia, de la
que no se esperan más que gestos a la galería, hablan de la
necesidad de dar un mensaje de
esperanza. Japón considera que
este no es el lugar adecuado
para tratar un asunto que ya se
debate en la OCDE con nula
capacidad de entendimiento.
Chirac pide al G-7 que busque una tercera
vía entre el paro crónico y la precariedad
El presidente francés inauguró en Lille la conferencia sobre empleo,
que estudia los ajustes para afrontar la mundialización de la economía
Lille (Francia)
El presidente francés, Jacques
Chirac, abogó ayer por la búsqueda de una «tercera via» entre
la «precariedad» del mercado de
trabajo en Norteamérica y el
«desempleo» crónico que afecta
a Europa. Chirac, inauguró en la
localidad francesa de Lille la reunión sobre el empleo de los
ministros de Trabajo del G-7, el
grupo de los siete países más
industrializados del mundo, que
estudiarán hasta hoy los ajustes
económicos precisos para afrontar la progresiva mundialización
de la economía.
Chirac definió el modelo
anglosajón de empleo como el de
la «precariedad», puesto que
limita las prestaciones sociales y
la remuneración del trabajo en
beneficio de la creación de
empleo, y el de la Europa continental como el del «desempleo»,
fomentado por una protección
social más extendida y salarios
más elevados.
En la sesión matinal intervino
el presidente de la Comisión
Europea. Jacques Sanier, quien El presidente francés, Jacques Chirac, en un momento del discurso inaugural de lareunióndel G-7.
aseguró que hay que transmitir a
los ciudadanos el mensaje de que mico, el Grupo de los Siete coin- de la Seguridad Social y el resulLa delegación francesa deslaca
la globalización y el desarrollo cide en subrayar la necesidad de tado económico de conjunto.
en su informe que, según la
tecnológico no favorecerá sólo a una ortodoxia completa tanto
Los países que integran el G-7 mayoría de los expertos, la comlos más cualificados, sino que presupuestaria como monetaria.
rechazan la eventualidad de que petencia de los países emergentes
conducirá a «crear verdaderas
El documento alemán resume se cuestione la liberalización del sólo ha contribuido en pequeña
oportunidades para todos».
en cierta medida el consenso al comercio internacional y, en este medida a la degradación de la
señalar
que para facilitar una sentido, el documento de la dele- situación de los trabajadores poco
En los documentos previos
presentados por las delegaciones inversión generadora de empleo gación de EE UU afirma que «las cualificados. Del mismo modo, el
se afirma que la conferencia es necesario reducir el endeuda- políticas comerciales abiertas documento del Reino Unido aseministerial debe ofrecer un miento público de una forma contribuyen a la presión competi- gura que el cambio tecnológico
«mensaje de esperanza» sobre la «determinada» y que es necesario tiva que alimenta el dinamismo modifica las formas de empleo.
pero no crea el desempleo.
capacidad de la economía de un equilibrio entre la financiación económico».
mercado para afrontar la fase
actual, caracterizada, por la desaparición del empleo tradicional.
Sin embargo los observadores
no esperan mucho de esta reunión del G-7. Al igual que ocurrió e) pasado viernes con la
cumbre de la UE de Turin, donde
la creación de empleo se calificó
Lille vas rebajas, advirtieron ayer lucha contra el desempleo a
de absoluta prioridad, se consideLa Organización para la fuentes económicas, si no se nivel mundial.
ra que estas declaraciones son
Cooperación y el Desarrollo endereza el actual ritmo decreSegún datos de la OIT, de
más bien señales a la galena proEconómico (OCDE) ha revisa- ciente.
1979 a 1994 el número de pervocadas por el miedo a la desdo a la baja en más de un terEstas cifras fueron anuncia- sonas registradas en las oficicomposición de la paz social en
cio sus previsiones de creci- das por el secretario general nas de empleo de los siete paílos países europeos.
miento económico de los paí- de la OCDE. Jean Claude ses más industrializados del
Japón no quiere discutir
ses miembros para el primer Paye, durante la reunión mundo (G7), pasó de 13 a 24
semestre de 1996.
ministerial que el G-7 celebra millones. La cifra no incluye
De hecho, el documento previo japonés señala que el probleLas últimas previsiones en Lille, a la que fue invitado los 4 millones de personas que
ma del comercio y de las normas
indican un crecimiento medio al igual que el director general renunciaron a la idea de bussociales no tendría que ser abordel 1,5 por ciento en el primer de la Organización Internacio- car trabajo ni los 15 millones
dado en esta conferencia ministesemestre, frente al 2,6 por nal del Trabajo (OIT), Michel de trabajadores empleados a
tiempo parcial. Incluso Japón,
rial. Japón recuerda que esta
ciento calculado el pasado Hansenne.
Hansenne manifestó su donde el mercado de trabajo
cuestión se está debatiendo en el
diciembre. Para el segundo
seno de la OCDE, donde las
semestre, el crecimiento se esperanza en que los reunidos ha sido durante mucho tiempo
posiciones de los países miemcalcula en el 2,5 por ciento. sean capaces de adoptar medi- considerado el más estable de
bros «son tan contradictorias que
frente al 2.9 estimado anterior- das «importantes» en materia los países industrializados,
no se ha podido elaborar hasta
mente. La previsión para el de empleo, pues de ellas, afir- conoce hoy en día problemas
ahora conclusión alguna».
segundo semestre sufrirá nue- mó. depende el éxito de la de empleo.
En el terreno macroeconóm-
La OCDE rebaja en más de un tercio
el crecimiento para 1996
ALERTA
ESPANA
02.04.96
SANTANDER
I .os ministros di- Trabajo di I (inipn de lus S u i t países más
indusiriali/ados di) mundo ( Í . 7 ) se eocui-nlrati reunidos en tille
(norte de Francia) para estudiar \ discutir los ajustes económicos
necesarios paru afrontar la pro;;rc*ita niuudiali/ación de la
economía. I.u la minimi. ipii s*ra clausurada ho\ martes, par-
ticipan lus ministros de Trabajo de Estados Inidos. Japón,
C anadá. Alemania, Francia, Keino Unido e Italia. Fn pftncipio.
estaba previsto que participaran también en esta reunión los
ministros de Finanzas, pero finalmente éstos han delegado su
presencia en sus secretarios de Fstado o ministros delegados.
La OIT responsabiliza al G-7 de la lucha contra el paro a nivel mundial
Los 'siete grandes5 estudian cómo afrontar la
mundialización de la economía y el desempleo
HERNANDO LINARES. Lille
(Francia)
Al inaugurar la reunión, el
precíeme .frunces. Jacques
Chirac, subrayó que Iras la
primera reunión del G-7 sobre
el empleo celebrada en Detroit. en 1994. él había querido
que bajo la presidencia francesa prosiguiera el debate que
comenzó en la ciudad estadounidense.
Explicó que este deseo se
basa en dos motivos: el primero es que el empleo sigue
siendo una prioridad y una
preocupación de la opinión
pública porque existen 22 millones de parados en los países
del G 7 . y el segundo es por
el desafío que representa la
mundialización de la economía.
calcó que "iw hay alternativas" a este proceso de mundialización. sino una necesidad de adaptación lo más lápida posible a esta glohulización de la economía.
*'
EMPLOI
LILLE 1-2 AVRIL 1996
Chirac recordó que existen
dos modelos en cuanto a las
condiciones de funcionamiento del mercado de trabajo, el
modelo anglosajón y el modelo de la Europa continental.
El presidente francés definió el modelo anglosajón
como el de la '"precariedad".
puesto que limita las prestaciones sociales y la remuneración del trabajo en beneficio
de la creación de empleo, y
el de la Europa continental
como el del "desempleo", fomentado por una protección
social más extendida y salarios
más elevados.
La OIT culpa al G7
Por su parte, la Organización Internacional del Trabajo
( O I T ) espera que los ministros
de Trabajo del G 7 . reunidos
en la ciudad de Lille, norte
de Francia, sean capaces de
adoptar medidas "importantes" en materia de empleo.
pues de ellas depende el éxito
de la lucha contra el desempleo a nivel mundial.
El presidente francés subra\ ó que entre los modelos de
la "precariedad" y el "desempleo" hay que buscar una "tercera \ ¡a" para responder a los
desequilibrios económicos e
invitó a los participantes a definir los contornos de esta •
"tercera vía".
En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión Europea. Jacques Sanier. que explicó el llamado
""pacto de confianza", un plan
para retnvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo.
El jefe del Ejecutivo comunitario explicó que el mensaje
importante que había que
transmitir a los ciudadanos y
que deberían recoger las conclusiones de la presidencia
francesa del G-7 es que la globalización y el desarrollo tecnológico no favorecerá sólo a
los más cualificados, sino que
la mundialización debe conducirnos a "crear verdaderas
oportunidades para todos"'.
Por primera vez en este tipo
Paye consideró que si algún
país pretende retrasar o protegerse de la mundialización
encerrándose en medidas proteccionistas. su economía quedará rezagada.
En cuanto a dónde puede
hallarse la "tercera vía" que
propugna Jacques Chirac, el
secretario general de la O C D E
subrayó que ésta se encuentra
en alguna parte entre el modelo anglosajón y el modelo
continental europeo.
Organizaciones ' sindícales.
partidos de izquierda y agrupaciones de desempleados
convocaron ayer una manifestación en Lille para denunciar
el riesgo de que la mundialización haga que los salarios
o la protección social se nivelen "por lo bajo" y de que
en Europa se sigan poniendo
en entredicho las conquistas
sociales.
El presidente Francis, Jacques Chirac, se dirige a la asamblea del
G-7. Abajo, el ministro de trabajo japones. {EFE/ALERTA).
de reuniones, la presidencia
francesa del G-7 invitó a intervenir en la reunión a la Organización Internacional del
Trabajo ( O I T ) y a la OrganizaciôiT jjjna la Cooperación
y el Desarrollo Económicos
(OCDE).
El director general de ia
O I T . Michel Hansenne, presentó un documento sobre la
dimensión social de la mundialización económica y fi-
nanciera.
Hansenne consideró que no
existe una "receta milagrosa"
para evitar que la globalización de la economía tenga una
repercusión perversa en el
mercado del trabajo, sino que
cada país tiene que "constituir
su propio plato" sacando provecho de las experiencias propias y ajenas.
El secretario general de la
O C D E . Jean Claude Paye, re-
Según datos de la O I T . de
1979 a 1994 el número de
personas registradas en las oficinas de empleo en Canadá.
Francia. Alemania. Italia. Japón. Reino Unido y EE U U .
pasó de 13 a 24 millones.
Incluso en Japón, donde el
mercado de trabajo ha sido
durante mucho tiempo considerado como el más estable
de los países industrializados.
conoce hoy día problemas de
empleo.
En opinión de la O I T . los
problemas de empleo en los
países industrializados, aunque revisten formas diferentes
en Estados Unidos. Japón y
Europa occidental, se explican
fundamentalmente por el escaso crecimiento económico
registrado en los últimos veinte años.
Madrid-Barcelona, ESPAÑA
02.04.96
ECONOMÍA
EL PAIS
TRABAJO
Francia exige la abolición mundial del trabajo infantil en la 'minicumbre' sobre empleo del G-7
Chirac propone una vía entre la precariedad de
EE U U y la protección europea para reducir el paro
ENRIC GONZÁLEZ. Lille
Entre la precariedad y la desprotecdón social que genera el liberalismo y el alto desempleo que sufren los sistemas sodaldemócratas, debe existir una "tercera via". Eso cree el
Los ministros de Trabajo de las
siete principales potencias industríales, reunidos durante dos días
en Lille, se enfrentan por segunda vez en su historia (la primera
fue en 1992) a la aparente paradoja que aflige a las economías
occidentales: ni el crecimiento, ni
el dinero barato, ni la innovación
tecnológica consiguen vencer un
paro que es ya estructural, especialmente en los sistemas socialdemócratas europeos.
El presidente de la Comisión
Europea, Jacques Sanier, se unió
a las tesis de Chirac. Sanier destacó la necesidad de resolver la
"contradicción entre la necesidad de una flexibilidad creciente
y la de un mínimo de seguridad
en el empleo". El presidente de
Francia fue más rotundo que
Santer. "La amenaza", dijo, "según se sitúe uno al este o al oeste
del océano Atlántico, adquiere
dos rostros: el paro o la precariedad". Es decir, o el subempleo en
Estados Unidos, o el desempleo
en la Unión Europea.
24 millones de parados
La primera jomada de la reunión
de Lille sirvió, al menos, para
cuantificar el problema. Según
un informe de la Organización
Internacional del Trabajo (OIT
34 millones de personas, un 7/5%
del total, están desemplead
los países industrializados/Otros
IS millones están subempleadas.
En los países del G-7 (Estados
Unidos, Japón, Alemania, Francia, Reino Unido, Canadá e Italia), el total de parados asciende
a 24 millones. La primera jornada también sirvió para saber que
de Lille no saldrían soluciones,
dada la ausencia de los ministros
de Finanzas y de un mínimo consenso entre los países implicados.
Jacques Chirac quería repetir
la experiencia de Detroit en
1992, cuando Bill Clinton reunió
a los ministros de Finanzas y de
Trabajo para buscar fórmulas
contra el paro. Aunque aquello
no sirvió de gran cosa, ya que el
paro global del G-7 ha subido
desde entonces, Chirac contaba
con presionar a los ministros y
conseguir al menos un principio
de compromiso sobre unas reglas de juego comunes a todo el
mundo industrializado.
Pero los ministros de Finanzas no vinieron. Ni siquiera el
alemán Theo Waigel, quien recordó en vísperas de la reunión
que las políticas sociales eran
competencia de cada Estado. Y
los siete ministros de Trabajo llegaron a Lille, la vieja capital industrial del norte francés, sin
ánimo de concesiones. Hasta
algo aparentemente obvio, como
la condena al trabajo infantil,
quedó en principio fuera de las
unanimidades. La Unión Europea quiere defenderse de la
competencia externa, fundamentalmente asiática, con la inclu-
presldente francés, Jacques Chirac, quien
afirmó que encontrar esa difícil "tercera via"
es la principal misión de la minicumbre sobre
empleo del Grupo de los Siete paises más industrializados (G-7), iniciada ayer en Lille.
Chirac propugnó también la aplicación de
un código social básico en todo el planeta,
para acabar con lacras como el trabajo infantil y hacer más justa la competencia internacional.
EMPLOI
MUS l - í WWII»»
• Chirac, durante la minicumbre de LOt.
sión de un código social básico en
la Organización Mundial de Comercio. El trabajo de los niños
seria una de las prohibiciones del
código. Pero la delegación japonesa, encabezada por el ministro
Takanobu Nagai, recordó discretamente al resto de la asisten-
cia que cosas aparentemente
aberrantes en Occidente formaban parte de la cultura tradicional asiática.
Los participantes en la cita de
Lille sólo coincidieron en dogmas ya muy pregonados, como
la necesidad de reducir los défi-
El futuro del
salario mínimo
E.G.. Lille
Dado que nadie cree que ei paro
vaya a dejar de ser elevado en un
futuro previsible, la cuestión
que se plantean los países industrializados es qué modelo resulta más adecuado para rebajarlo
a niveles tolerables. Y aunque el
presidente Chirac pregone la necesidad de dotar a la UE de un
"contenido social" a través de la
reforma de Maastricht, en
Europa coexisten las posiciones
más extremas.
Más paro o más precariedad.
O desempleo bien subsidiado,
pero sin esperanza o subempleo
mal pagado sirviendo hamburguesas. O cohesión social y déficit público o marginación y finanzas saneadas. Entre esos extremos sefijael debate. Y los esquemas liberales y los soaalde-
mócratas chocan con especial
virulencia en la cuestión del salario mínimo.
Los conservadores británicos
creen que el salario mínimo destruye empleo, mientras en el
continente se considera una
conquista irrenunciable y una
fórmula beneficiosa para el consumo.
"La disminución de los salarios puede permitir en teoría relanzar la demanda de trabajo
poco cualificado", reconoció
ayer Chirac, "pero entraña el
desarrollo de una pobreza inaceptable. Es desplazar los problemas. Se registra menos paro,
pero se padecen más problemas
de salud pública, de falta de vivienda, de analfabetismo, de inseguridad, de delincuencia". Esa
es la disyuntiva.
cits y buscar una cierta estabilidad monetaria internacional. Lo
demás, la tercera via de Chirac o
la "humanización de la mundialización económica" de su ministro Jacques Barrot, quedó en el
aire. Los británicos insistieron en
su idea de mejorar la formación
de los trabajadores, secundados
por el informe de la Organización para la Cooperación y el
Desarrollo Económico (OCDE)
que se encargó en la reunión de
Detroit y se presentó ayer. Los
estadounidenses subrayaron las
bondades de la innovación tecnológica. Alemania habló de
concertación social para alcanzar un alto ritmo de crecimiento.
Francia secundó a los alemanes e
insistió en la utilidad de los sistemas de protección social europeos, necesitados sin embargo
de "una reforma que asegure su
viabilidad".
Comercio y cláusula social
Nadie, sin embargo, quiso mirar
el problema de frente, aunque
Chirac tocará una cuestión fundamental al señalar la "falta de
legitimidad" de un comercio
mundial en el que no se respeta
otra ley que la del dinero. "Para
permitir una mayor libertad de
cambios y hacerla legitima, hay
que imponer a todos unas reglas
esenciales, garantes de la dignidad del hombre en el trabajo, sea
cual sea su lugar en el planeta",
afirmó Chirac. Según están las
cosas, la liberalization de los intercambios comerciales ha devaluado el trabajo. Las políticas
monetarias restrictivas han hecho especialmente escaso el dinero. La tecnología es igualmente
preciosa. Sólo la mano de obra
es un bien abundante y cada vez
menos protegido.
El secretario general de la
OCDE, Jean-Claude Paye, declaró, por su parte, que la organización se pronunciaría contra
la inclusión de una cláusula social en las reglas internacionales
sobre el comercio. Los ministros
de Finanzas de los 26 países
miembros, que se reunirán en
París a final de mayo, recibirán
próximamente un informe elaborado por la OCDE precisamente
sobre esta cuestión. El código social. defendido por Francia, "no
se propone en el informe", aseguró Paye, quien anadió que esta
postura refleja la falta de consenso que existe al respecto entre los
paises industrializados. "La
cláusula social", añadió, "seria
entendida por muchos países
como una injerencia".
El máximo dirigente de la
OCDE instó a Francia y a Alemania y a otros paises de Europa
continental a modificar sus sistemas de protección social y adoptar esa "tercera via" que, en su
opinión, debe acercarse más a
modelo anglosajón que al actual
europeo.
La OCDE rebaja
el crecimiento
de los paises
desarrollados
E. G. Lille
La Organización para la Cooperación y el Desarrollo
Económico (OCDE) cree que
los paises industrializados
han tocado fondo en su crisis
y están a punto de remontar.
No obstante, la desaceleración que se ha registrado en
los últimos meses y que se
puede prolongar hasta mediados de¡ presente año le ha llevado a revisar a la baja las
previsiones de crecimiento
para 1996. Asi, según anunció
ayer su secretario general,
Jean-Claude Paye, en la minicumbre sobre el empleo que
celebra el G-7 en Lille, en este
año el crecimiento económico
medio de sus 26 paises miembros —entre ellos, España—
quedará por debajo de las
previsiones al situarse en el
1,5% en el primer semestre y
en el 2,5% en el segundo semestre. La media de crecimiento que se espera para los
quince paises de la Unión Europea oscila entre el 0,5% y el
1.7%, según los países.
Este panorama contrasta
con el ofrecido hace apenas
tres meses. La OCDE había
anunciado el pasado mes diciembre un crecimiento medio
del 2,6% en el primer semestre
de este año y del 2.9% en el segundo semestre.
Jean-Claude Paye hizo el
comentario a puerta cerrada y
no especificó cómo se repartiría la tasa de crecimiento entre los países de la OCDE. En
cualquier caso, lodo crecimiento inferior al 3% es, en
general, negativo para la creación de empleo en la Unión
Europea.
La OCDE no es el único
organismo que ha revisado a
la baja sus perspectivas. Este
fin de semana ha trascendido
el contenido del informe sobre previsiones que el Fondo
Monetario Internacional presenta tradicionalmente en
abril. Esta organización reduce también su previsión de
crecimiento para este año. El
PIB mundial crecerá un 3,9%
y no el 4,1% que se vaticinaba
en octubre.
Manifestaciones
Mientras, en el centro de la
ciudad de Lille, se manifestaron más de un millar de personas para protestar contra la
reunión del Grupo de los Siete. Según fuentes policiales,
unas 1.300 personas participaron en un acto convocado
por los principales sindicatos
franceses, aunque los organizadores cifraron el número de
manifestantes en 2.500.
La protesta se desarrolló
sin incidentes y en la misma se
pudieron ver pancartas en las
que se leia: ¡G-7: nos hacen
falta empleos! y ; Ya basta de
paro!. Los asistentes participaron por la tarde en un debate público sobre la mundiatización de la economía y la
reducción del tiempo de trabajo.
ESPANA
02.04.96
¿àTtoàiéaiê
LÉRIDA
La OCDE rebaja
en un punto el
crecimiento
económico del 96
El Grupo de los Siete debate en Lille nuevas
fórmulas para potenciar el empleo
GINEBRA
La Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) ha revisado a
la baja sus previsiones de crecimiento económico de los
países miembros para 1996.
Las últimas previsiones indican un crecimiento medio del
1,5 por ciento en el primer semestre y del 2,5 por ciento en
el segundo semestre, según
explicó el comisario europeo
Yves Thibault de Silguy.
El comisario citaba cifras
anunciadas ayer, por el secretario general de la organización, Jean Claude Paye, durante la reunión ministerial del
grupo de los siete países más
industrializados del mundo
(G-7) sobre el empleo.
La OCDE había calculado en
diciembre pasado un crecimiento del 2,6 por ciento en el
primer semestre de este año y
del 2,9 por ciento en el segundo semestre para los países
de la zona.
Por su parte, la Organización
Internacional del Trabajo (OIT)
espera que el 6 - 7 sea capaz
de adoptar medidas "importantes" en materia de empleo,
pues de ellas depende el éxito
* d e la lucha contra el desempleo a nivel mundial.
Los ministros de Trabajo del
Grupo de los Siete países más
> industrializados del mundo
(G7) se encuentran reunidos
en Lille (norte de Francia) para
estudiar y discutir los ajustes
económicos necesarios para
afrontar la progresiva mundialización de la economía.
En la reunión, que será clausurada hoy, participan los ministros de Trabajo de Estados
Unidos, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e
Italia.
El G-7, con el 14 por ciento
de la población mundial, asegura los dos tercios de la producción mundial de bienes y
servicios, produce la mitad de
las exportaciones mundiales y
atrae más del 40 por ciento de
los flujos de inversiones directas.
"Esos porcentajes demuestran lo importante que es para
la economía mundial y lógicamente para las perspectivas
mundiales de empleo, el comportamiento de esas siete
economías", destacó el director general de la OIT, Michel
Hansenne, en un informe preparado especialmente para
esta reunion de Lille.
Según datos de la OIT, de
1979 a 1994 el número de personas registradas en las oficinas de empleo de los siete
países más industrializados
del mundo, pasó de 13 a 24
millones. La cifra no incluye
los cuatro millones de personas que renunciaron a la idea
de buscar trabajo ni tos 15 millones de trabajadores empleados a tiempo parcial. Paralelamente, el número de trabajadores activos pasó en el
conjunto de esos siete países
de 273 a 322 millones, según
• La Organización
Internacional del
Trabajo participa
por/primeravez
en el foro
• La economía
crecerá un 1,5 por
ciento en el
primer semestre
• Chirac pide un
tercer modelo de
empleo entre la
precariedad
y el paro
• Santer cree que
lamundiaiización
de la economía
debe "llegar a
todos"
GERAAOOEIUS&E)
francés, Jacques Chirac, abogó por buscar una "tercera via" en et empleo
datos de la OCDE recogidos
por la OIT, para cuyos expertos no es de extrañar que la
^certidumbre reinante en materia de empleo haya suscitado llamamientos al proteccionismo comercial en EEUU y
provocado un vasto movimiento de huelgas en Francia.
Al inaugurar la reunión, el
presidente francés, Jacques
Chirac, explicó que este deseo se basa en que el empleo
sigue siendo una prioridad y
una preocupación de la opinión pública porque existen
22 millones de parados en los
países del G-7, y por el desafío que representa la mundializacion de la economía.
El presidente francés subrayó que entre los modelos de la
"precariedad* y el "desempleo" hay que buscar una "tercera vía" para responder a los
desequilibrios económicos e
invitó a los participantes a definir los contomos de esta "tercera vía".
El presidente de la Comisión
Europea, Jacques Santer, explicó el llamado "pacto de
confianza", un plan para relnvertir fondos comunitarios sobrantes en la creación de empleo. Dijo que el mensaje que
había que trasmitir a los ciudadanos es que la globalización y el desarrollo tecnológico favorecerá a todos".
ESPANA
02.04.96
LA VANGUARDIA
BARCELONA
Chirac aboga ante el
G-7 por una tercera
vía para hacer frente
al problema del paro
La OCDE prevé una reactivación de las
economías del 2,5% en el segundo semestre
MANUEL ESTAPÉ
Enviudo especial
ULLE(FRANCIA).-El presidente francés. Jacques Chirac, aprovechó el eco mediático de la sesión
inaugural de la cumbre de ministros
de Eeonom ¡a y de Trabajo del grupo
de los siete países más ricos del
mundo (G-7) para lanzar la idea de
"una tercera vía" que evite tanto los
males del modelo anglosajón (precariedad, disparidad salarial y nobleza) como del de Europa continental. con una alta protección so-
Todavía es
pronto para la
cláusula social
• La postura qu.- • i-clama incluir una cláusula social en los
acuerdos comerciales internacionales ha quedado en manos de París después de que
Washington haya tirado la
toalla. El director de la Organización Internacional del
TrabajojTJIT), Michel Hansenne. reifèîo ayer la importancia de que se cumplan estos "derechos fundamentales", pero reconoció también
que "la gran mayoría" de países miembros de la Organización Mundial del Comercio es
"resueltamente hostil a incluir una cláusula social".
La OIT presentó un informe en el que niega que las exportaciones de los países con
bajos salarios sean la causa del
paro en los países industrializados. En 1993. el comercio
del sudeste asiático, incluyendo a China, sólo supuso un
1.5 % del PIB de las 24 economías más desarrolladas.
cial cada vez más difícil de financiar
y un elevado nivel de paro, especialmente de larga duración.
En la primera de las dos jornadas
dedicadas a afrontar el problema
del paro, que se celebran en Lille, al
norte de Francia, el secretario general de la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE). Jean Claude Paye, informó a los ministros sobre las
previsiones macroeconómicas: tras
el parón de este primer semestre
( 1,5 %) el crecimiento volverá a resurgir para situarse en un 2,5 %en la
segunda mitad del año, lo que no
bastará para reducir el paro. "Un
problema que será permanente", según vaticinó, a su vez, el comisario
europeo de finanzas, Yves Thibault
deSilguy.
Chirac hizo coincidir los perfiles
de su "tercera vía" con el "modelo
social europeo" que defendió el pasado fin de semana en Turin, ante
los demás líderes de la Unión Europea (UE). Disimulando el disgusto
patente en la delegación francesa
por la ausencia de seis ministros de
Economía del G-7, Chirac sintetizó
las ventajas y desventajas del funcionamiento del mercado de trabajo en las dos orillas del Atlántico.
Fiel al voluntarismo político de
los gaullistas, propuso "forjar la
mundialización de la economía en
lugar de sufrirla". Así aludía a uno
de los asuntos omnipresentes ayer:
la necesidad de que los trabajadores
de los países desarrollados comprendan que la globalización de la
economía es inevitable y que no deben oponerse a ella por temor a perder sus empleos.
Todos los participantes coincidieron en la necesidad de reducir
sus déficit fiscales. La delegación
norteamericana pudo explicar que.
desde 1992, ha reducido su déficit
público de 290 millardos de dólares
a 140 millardos ( 17.5 billones de pesetas) y ha conseguido al mismo
Jacques Chirac inauguró la cumbre del G-7 sobre el empleo
tiempo crear ocho millones de empleos y dos millones de pequeñas
empresas. El secretario del Tesoro
norteamericano apuntó que "es vital para los países industrializados
preservar su cohesión social".
El comisarioeuropcode finanzas.
Yves Thibault de Silguy, puso una
nota de optimismo al recordar que,
por el mismo motivo que el incremento de tipos en 1994 frenó el crecimiento un año más tarde, las últimas rebajas del precio del dinero estimularán la actividad en la segunda
mitad de 1996.
más extendida, el aumento de las remuneraciones es mayor, pero el empleo es menos dinámico. ¿Estamos
condenados a elegir entre el paro y
la precariedad?". Para evitar semejante elección hay que aplicar la
"tercera vía", por la cual "nos adaptaremos a los cambios sin sacrificar
el modelo social europeo, fundado
en una protección social conforme a
la dignidad del hombre, una tradición de diálogo social y el papel del
Estado como garante de la cohesión
social".
Chirac exigió también que lasempresas asuman el problema del paro
y se impliquen en la formación conModelo social
tinua de sus trabajadores, una idea
Chirac sintetizó asi la situación: defendida desde hace tiempo por el
"En Estados Unidos las prestacio- secretario de Trabajo norteamericanes sociales son menos generosas, el no. Robert Reich, consciente de la
crecimiento de las remuneraciones inseguridad creada en su pais por
del trabajo es más débil y desigual y los despidos masivos de las grandes
el progreso del empleo más fuerte. empresas que siguen registrando
En Europa, la protección social está crecientes beneficios. •
ESPAÑA
02.04.96
SANTIAGO DE CDMTOSTELA
• CHIRAC RECLAMA UNA TERCERA VÍA PARA RESPONDER A LOS DESEQUILIBRIOS ECONÓMICOS
El G-7 cree que el actual mercado
superará los problemas del subempleo
La conferencia del G-7 sobre el
empleo debería ofrecer un
"mensaje de esperanza" sobre
la capacidad de la economía de
mercado para afrontar la fase
LILLE (FRANCIA). Efe .
En la reunión del Grupo de los
Siete países más industrializados del mundo (G-7), que será
clausurada hoy, participan los
ministros de Trabajo de EEUU,
Japón, Canadá, Reino Unido,
Francia, Alemania e Italia, así
como altos funcionarios de los
ministerios económicos.
El documento elaborado por
Francia, país que este año preside el G-7, considera que los fenómenos de subempleo y de extensión de la pobreza no se solucionarán "frenando" la evolución actual. París cree que los
problemas sólo se superarán
progresivamente a través de políticas económicas y sociales
que respeten los mecanismos
del mercado y, al mismo tiempo, presten mayor atención a la
inserción social y profesional
de los trabajadores.
El documento no hace alusión alguna a "una cláusula social" pero destaca que los efectos beneficiosos del comercio
internacional podrían enfrentarse con la "oposición de la
opinión pública debido a los
eventuales
incumplimientos,
por algunos países, de los derechos fundamentales de los trabajadores".
. Por su parte, el informe de la
delegación japonesa señala que
el problema del comercio y de
las normas sociales no tendría
que ser abordado en esta conferencia. Recuerda que esta cuestión se está debatiendo en el seno de la Organización para la
Cooperación y el Desarrollo
Económicos (OCDE) donde las
posiciones de los países "son
tan contradictorias que no se ha
podido elaborar hasta ahora
conclusión alguna".
En el terreno macroeconómico, el G-7 coincide en subrayar
la necesidad de una ortodoxia
completa tanto presupuestaria
como monetaria. El documento
alemán resume en cierta medida
el consenso al señalar que para
facilitar una inversión generadora de empleo es necesario reducir el endeudamiento público
y equilibrar la financiación de la
actual, caracterizada por la
desaparición del empleo tradicional, según los documentos
elaborados por las delegaciones. El presidente
francés,
Jacques Chirac, reclamó una
"tercera vía" para responder a
los desequilibrios económicos,
al inaugurar ayer en Lille la
reunión de los siete grandes.
Seguridad Social y el resultado
económico.
Además rechazan la eventualidad de que se cuestione la liberalización del comercio internacional y, en este sentido, el documento de EEUU afirma que
"las políticas
comerciales
abiertas contribuyen a la presión competitiva que alimenta
el dinamismo económico".
Además coinciden en algunas medidas para fomentar la
creación de empleo. Entre éstas,
propugnan un abaratamiento
del coste del trabajo no cualificado y que los sistemas de ayuda al empleo y la fiscalidad se
vuelvan "activos". También
proponen que se exploren sin rigidez y de forma descentraliza-.
da las nuevas formas de organización del trabajo. El G-7 destaca, por último, la necesidad de
permitir a las pequeñas y medianas empresas el acceso a los capitales, a la investigación y al
comercio internacional.
Al inaugurar la reunión, el
presidente francés, Jacques
Chirac, subrayó que tras la primera reunión sobre el empleo
celebrada en Detroit había querido que bajo la presidencia
francesa prosiguiera el debate.
D o s modelos
Explicó que este deseo se basa
en dos motivos: que el empleo
es una prioridad y una preocupación porque existen 22 millones de parados en los países del
G-7, y el desafío que representa
la mundialización.
Chirac recordó que existen
dos modelos de funcionamiento
del mercado de trabajo (el anglosajón y el de la Europa continental) y subrayó que entre la
"precariedad" y el "desempleo " hay que buscar una ' 'tercera
vía" para responder a los desequilibrios económicos.
En la sesión matinal intervino el presidente de la Comisión
Europea, Jacques Sanier, que
explicó el llamado 'pacto de
confianza', un plan para reinvertir fondos comunitarios sobrantes en crear empleo.
CHIRAC INAUGURÓ AYER LA REUNIÓN DEL G-7
La Organización del Trabajo
pide inversiones públicas
La Organización Internacional del Trabajo ha instado a los países en
.desarrollo a dedicar fondos públicos para la creación de empleo. La
OITemitió ayer un comunicado en Ginebra con motivo de la celebración de la conferencia ministerial de los siete grandes en el que seríala que el G-7 "debe encabezar la lucha contra el paro, no solo por
su bienestar sino por el de las naciones en todo el mundo".
Según la organización, existe margen suficiente para lanzar programas nacionales de crecimiento sin por ello disparar la inflación.
La OIT pide, entre otras cosas, mejorar la coordinación económica y
financiera, reducir los tipos de interés y adoptar una política presupuestaría que libere recursos destinables a la lucha contra el paro.
Por otra parte, más de un millar de personas se manifestaron
ayer por el centro de Lille contra la reunión ministerial del G-7. La
marcha se desarrolló sin incidentes y en ella podían verse pancartas
reivindicando empleo. Por la tarde, se celebro un debate público,
animado por representantes sindicales, sobre la mundialización y la
reducción del tiempo de trabajo.
X.t_i
ESPANA
•
.04.96
I
BARCELONA
REUTER/PASCAL ROSSIGNOL
Jacques Chirac. El presidente francés abrió la cumbre del G-7.
Babel en el G-7 sobre el empleo
Chirac propone una tercera vía, pero cada país defiende su política laboral
la reunión de Lille: la OCDE se opuso rotundamente a ella, y la Organización Internacional del Trabajo (Off) tuvo que inclinarse
presidente francés, Jacques ante la falta de consenso sobre este punto.
Para Jean Claude Paye, secretario geChirac, invitó ayer al grupo de los
siete países más industrializados ne'ral de la OCDE, "la otra vía" que preco(G-7) a buscar "una tercera vía" niza Francia "estará más cerca del moque concilie el modelo norteamericano y las delo anglosajón que del europeo".
garantías sociales a la europea para, luchar .Según Paye, "algunos elementos de la
protección social europea deberán pocontra el paro y la exclusión.
—
A los ministros del G-7 (formado por nerse en cuestión". También lamentó "alEEUU, Canadá, Japón, Alemania, Gran
Bretaña, Italia y Francia) reunidos en Lille
(Francia) para tratar exclusivamente del . "La otra vía estará más cerca
gran problema del empleo, el jefe del Estadel modelo anglosajón que del.
do francés pidió asimismo que afronten el
reto de "la mundlalización de la ecoeuropeo", afirma el secretario
nomía" de manera que todos los hombres
general de la OCDE
se "beneficien del crecimiento mundial".
Chirac abrió tos debates con un discurso de carácter eminentemente social estimando que entre el "paro crónico" en
Europa y la "precariedad" del mercado de gunos efectos perversos" del sistema fistrabajo norteamericano hay que buscar cal de los países europeos que "desani"otra vía" que garantice las condiciones man" y "penalizan" a las personas que
para un crecimiento "fuerte y sano". Tam- vuelven a trabajar.
bién defendió la idea de una cláusula social
Robert Reich, ministro de Trabajo de
para que los Estados respeten las reglas EEUU, afirmó que "es vital para los
sociales mínimas en materia de trabajo.
países industrializados preservar su coNo obstante, la idea de instaurar una hesión social", principalmente a través de
cláusula social en los intercambios comer- un alza de los salarios más bajos, a través
ciales quedó prácticamente desterrada en del presupuesto del Estado.
MONTSE CAPDEVILA
Enviada especial. Lille
E
Canadá apoyó ésta iniciativa y señaló
que la "tercera vía" podría tomar la forma
de una subvención estatal para los trabajadores más pobres. Un sistema que ya existe en Estados Unidos y Gran Bretaña.
B ministro de Economía alemán, Guenter Rexrodt, dijo que Alemania no necesita
adoptar un mercado laboral al estilo norteamericano -"basado en una mentalidad
de contratar y despedir libremente"-pese al bajo crecimiento y el récord de desempleo (10,3%) que sufre su país. "Nosotros necesitamos másflexibilidada la
baja para los salarios y también la capa-;
cidad de dar soluciones individualizadas
a sectores particulares, áreas o empresas", afirmó.
Por su parte, el director general de la
OÍT, Michel Hansenne, invitado por primera
vez a este tipo de reunión, reclamó un nuevo "pacto social que concilie los imperativos del mercado y el derecho legítimo detostrabajadores a la seguridad y
a la protección social". Asimismo, pidió
la "adaptación de las políticas sociales a
la mundialización". .
Paralelamente a la reunión del G-7, varias organizaciones sindicales, el Partido
Comunista Francés y asociaciones de parados organizaron su propia Contracumbfe
para el empleo en la que denunciaron "la
mundialización de la pobreza". •
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HUELVA INFORMACIÓN
ESPAÑA
03.04.96
INTERNACIONAL
El G-7 destaca la importancia de
reforzar las normas sociales
Los siete grandes hacen un llamamiento a la liberalización del comercio
La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más
industrializados (G-7) destaca la necesidad
de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandaLILLE (FRANCIA)/EFE
rización a través de una "cláusula social". En
la reunión, que se clausuró ayer, martes, en
Lille, participaron los ministros de Trabajo
de EE UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia.
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También participaron los secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de
la reunión destacan la importancia
de reforzar las normas sociales
fundamentales a través del mundo
y de estudiar los vínculos entre
estas normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los
estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la
Organización Internacional del
Trabajo (OIT) sobre la dimensión
social del comercio internacional'",
señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7.
Varias delegaciones participantes. entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se
habían opuesto a la idea francesa
de estandarizar estas normas sociales mediante unacláusula social.
La introducción de una "cláusula
social" hubiera implicado que los
países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales
internacionales.
Los ministros de Trabajo de los
siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio
en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del
Comercio (OMC), que se celebrará
en Singapur el próximo mes de
diciembre. La declaración final no
hace una referencia concreta a la
propuesta del presidente francés de
buscar una "tercera vía'* entre el
modelo laboral norteamericano.
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LILLE 1-2 AVRIL 1996
m
EFE
Chirac, durante su alocución en la conferencia de Lille.
que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más
generoso en lo social pero menos
eficaz de cara a la creación de
empleo.
"Entre la precariedad (del modelo
anglosajón) y el desempleo (del
modelo de la Europa continental),
debemos buscar juntos otra vía,
otro modo de responder a los
desequilibrios económicos", señaló el presidente francés, Jacques
Chirac, al inaugurar ej lunes, la
reunión. El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las
desigualdades de ingresos, sino que
hay que encontrar de nuevo un
crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida".
Los países del G-7 consideran
que el fenómeno de la mundialización de la economía es
"irreversible" y que para afrontarlo
hay que flexibilizar el mercado del
trabajo e "invertir en el capital humano". "La inversión en el hombre
es tan vital como en capital. Las
economías y las sociedades que
lograrán mayores éxitos son las
que primarán a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de sus trabajadores", dijo.
ESPANA
Diario de Teruel
ECONOMÍA/TRABAJO
La reunión de los siete países más industrializados se clausuró ayer en Lille
El G-7 destaca la importancia de reforzar
las normas sociales en el mercado laboral
LILLE (Francia), (Efe).- La declaración final de la reunión ministerial del
Grupo de los siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado
Las conclusiones de la reunión destacan la importancia
de reforzar las normas sociales fundamentales a través del
mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el
comercio internacional, pero
en los "foros adecuados".
"En consecuencia, esperamos
con interés el resultado de los
estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el
Desarrollo
Económicos
(OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT)
sobre la dimensión social del
comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7.
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón,
Estados Unidos y el Reino
Unido, se habían opuesto a la
idea francesa de estandarizar
estas normas sociales mediante
una cláusula social.
La i n t r o d u c c i ó n de u n a
"cláusula social" hubiera implicado que los países que la
incumplieran se expondrían a
sanciones comerciales internacionales.
"Los ministros de Trabajo de
los siete grandes han hecho
un llamamiento a los ministros de C o m e r c i o para que
mantengan la dinámica de la
liberalización del comercio en
el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio ( O M C ) ,
que se celebrará en Singapur
el próximo mes de diciembre.
La declaración final no hace
una referencia concreta a la
propuesta del presidente francés de buscar una "tercera
laboral, pero no propugna su estandarización a través de una "cláusula social".
En la reunión, que se clausuró ayer,
martes, en Lille (norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de
EE.UU, Japón, Canadá, Alemania,
Francia, Reino Unido e Italia, así como
secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y
representantes de la Comisión Europea.
Un enmascarado con una careta de Jacques Chirac frente al edificio donde estaban reunidos ios ministros del G-7
(Reuter)
vía" entre el modelo laboral
norteamericano, que privilegia la creación de empleo en
detrimento de las prestaciones
sociales, y el europeo, más
generoso en lo social pero
m e n o s eficaz de cara a la
creación de empleo.
"Entre la precariedad (del
modelo anglosajón) y el desempleo (del modelo de la Europa continental), debemos
buscar juntos otra vía, otro
modo de responder a los desequilibrios económicos", señaló el presidente francés,
Jacques Chirac, al inaugurar
el lunes, la reunión.
El documento señala únicamente al respecto que "no ten e m o s q u e elegir entre el
agravamiento del desempleo
y el de las desigualdades de
ingresos, sino que hay que en-
contrar de nuevo un crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea
ampliamente compartida".
Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la
mundialización de la economía es "irreversible" y que
para afrontarlo hay que flexibilizar el mercado del trabajo
e "invertir en el capital humano".
ESPANA
03.04.96
DEIA
APARTADO I M •
BILBAO
El G-7 se opone establecer una «cláusula social» que
regule el mercado laboral y aboga por flexibilizarlo
LILLE. La declaración final de la
reunión ministerial del Grupo de
los siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de
reforzar las normas sociales en el
mercado laboral, pero no propugna
su estandarización a través de una
«cláusula social». En la reunión,
que se clausuró ayer en Lille, participaron los ministros de Trabajo de
EE.UU, Japón, Canadá, Alemania,
Francia, Reino Unido e Italia, así
como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea.
Las conclusiones de la reunión
destacan la importancia de reforzar
las normas sociales fundamentales
a través del mundo y de estudiar los
vínculos entre estas normas y el comercio internacional, pero en los
«foros adecuados». «En consecuencia, esperamos con interés el
resultado de los estudios que realizan la OCDE y la OIT. sobre la dimensión social del •comercio internacional», señalan las conclusiones
de la presidencia francesa del G-7.
Varias delegaciones participantes. entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea francesa de
estandarizar estas normas sociales
Los representantes de los países del G-7 en la reunión de Lille
mediante una cláusula social. La
introducción de una «cláusula social» hubiera implicado que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales.
La declaración final no hace una
referencia concreta a la propuesta
del presidente francés de buscar
una «tercera vía» entre el modelo
laboral norteamericano que privi-
legia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en
lo social pero menos eficaz de cara
a la creación de empleo.
El documento señala únicamente al respecto que «no tenemos que
elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de
ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento más
(Foto AFP)
fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida».
Los países más industrializados
consideran que el fenómeno de la
mundialización de la economía es
«irreversible» y que para afrontarlo
hay que flexibilizar el mercado del
trabajo e «invertir en el capital humano». «La inversión en el hombre
es tan vital como la inversión en ca
pital», dijo Jean Arthuis.
VOZ DE ALMERÍA
Almería, ESPAÑA
03.04.96
EMPLEO
CONFERENCIA DE LOS SIETE PAÍSES MAS INDUSTRIALIZADOS DEL MUNDO
El Grupo de los 7 da la espalda a la "cláusula social"
Unido e Italia, así como, secretarios
de Estado y ministros delegados de
los departamentos económicos y
representantes de la Comisión Europea.
Las conclusiones de la reunión
destacan la importancia de reforzar
las normas sociales fundamentales
a través del mundo y de estudiar los
m Efe LILLE
vínculos entre estas normas y el coLa declaración final de la reunión mercio internacional, pero en los 'Toros
ministerial del Grupo de los siete países adecuados". "En consecuencia, esperamás industrializados (G-7) destaca la mos con interés el resultado de los
necesidad de reforzar las normas estudios que realizan la Organización
sociales en el mercado laboral, pero para la Cooperación y el Desarrollo
no propugna su estandarización a Económicos (OCDE) y la Organización
través de una "cláusula social". En la Internacional del TrabajoiOIT) sobre
reunión, que se clausuró ayer, en Lille la dimensión social déf comercio
(norte de Francia), participaron los internacional", señalan las concluministros de Trabajo de EE.UU, Japón, siones de la presidencia francesa del
Canadá, Alemania, Francia, Reino G-7. Varias delegaciones participantes,
Varias delegaciones se opusieron
a aprobar una serie de normas
sociales en el mercado laboral,
pues su incumplimiento
acarreraría sanciones
comerciales internacionales
LEVANTE
entre ellas las de Japón, Estados Unidos
y el Reino Unido, se habían opuesto
a la idea francesa de estandarizar estas
normas sociales mediante una cláusula
social. La introducción de una "cláusula
social" hubiera implicado que los países
que la incumplieran se expondrían
a sanciones comerciales internacionales.
Liberalization comercial
Los ministros de Trabajo de los
siete grandes han hecho un Uamamiento a los ministros de Comercio para que
mantengan la dinámica de la libera.
lización del comercio en el marco de
la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC), que
se celebrará en Singapur el próximo
mes de diciembre.
Spain
03.04.9(5
VALENCIA
Los siete países más ricos tampoco quieren una «cláusula social»
El G7 excluye de su documento final
sobre el empleo la «tercera vía» de Chirac
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LILLE (FRANCIA)
La declaración final de la reunión de los ministros de Trabajo
del Grupo de los Siete países
más industrializados (G7), que
se clausuró ayer en Lille (Francia), no incluye la cláusula social ni menciona la tercera vía
propuesta por el presidente francés, Jacques Chirac, quien se
decantó por un modelo intermedio entre Europa y Estados Unidos, mediante una reducción de
la protección social a los desempleados.
El documento final destaca la
necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una
cláusula social. Las conclusiones de la reunión destacan la
importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a
través del mundo y de estudiar
los vínculos entre estas normas
y el comercio internacbnal, pero
en los «foros adecuados». «En
consecuencia, esperemos con
interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el
Desarrollo Económicos (OCDE)
y la Organización Internacional
del Trabajo (OIT) soire la dimensión social del conercio internacional», señalar las conclusiones de la presidencia francesa del G7.
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón,
Estados Unidos y el ^eino Unido, se habían opuesto a la idea
francesa de estanda;izar estas
normas sociales medante una
cláusula social. La introducción
de esa cláusula hubiera implicado que los países que la incumplieran se expusieran a sanciones comerciales internacionales.
Los ministros de Trabajo de
los siete grandes han hecho
también un llamamiento a los
ministros de Comercio para que
mantengan la dinámica de la liberalización del comercio en el
marco de la reunión ministerial
de Organización Mundial del
Comercio, que se celebrará en
Singapur el próximo mes de diciembre. La declaración final
preconiza «reformas de gran
amplitud» para adaptarse a la
mundialización de la economía y
a las nuevas tecnologías, que,
reconoce, pueden «ser percibidas como una fuente de inseguridad».
ESPANA
03.04.96
ECONOMÍA
EL PAIS
TRABAJO
Francia exige la abolición mundial del trabajo infantil en la •minicumbre, sobre empleo del G-7
Chirac propone una vía entre la precariedad de
EE UU y la protección europea para reducir el paro
ENRIÓ GONZÁLEZ. Mlle
Entre la precariedad y la desprotección social que genera el liberalismo y el alto desempleo que sufren los sistemas sodaldemócratas, debe existir una "tercera vía". Eso cree el
presidente francés, Jacques Chirac, quien
afirmó que encontrar esa difícil "tercera via"
es la principal misión de la mimeumbre sobre
empleo del Grupo de los Siete países más industrializados (G-7), iniciada ayer en Lille.
Chirac propugnó también la aplicación de
un código social básico en todo el planeta,
para acabar con lacras como el trabajo infantil y hacer más justa la competencia Internacional.
cits y buscar una cierta estabilidad monetaria internacional. Lo
demás, la tercera vía de Chirac o
la "humanización de la mundialización económica" de su ministro Jacques Bar rot. quedó en el
aire. Los británicos insistieron en
su idea de mejorar la formación
de los trabajadores, secundados
por el informe de la Organización para la Cooperación y el
Desarrollo Económico (OCDE)
que se encargó en la reunión de
Detroit y se presentó ayer. Los
estadounidenses subrayaron las
bondades de la innovación tecnológica. Alemania habló de
concertación social para alcanzar un alto ritmo de crecimfento.
Francia secundó a los alemanes e
insistió en la utilidad de los sistemas de protección social europeos, necesitados sin embargo
de "una reforma que asegure su
viabilidad".
Los ministros de Trabajo de las
siete principales potencias industriales. reunidos durante dos días
en Lille, se enfrentan por segunda vez en su historia (la primera
fue en 1992) a la aparente paradoja que aflige a las economías
occidentales: ni el crecimiento, ni
e) dinero barato, ni la innovación
tecnológica consiguen vencer un
paro que es ya estructural, especialmente en los sistemas socíaldemócratas europeos.
El presidente de la Comisión
Europea, Jacques San ter. se unió
a las tesis de Chirac. Sanier destacó la necesidad de resolver la
"contradicción entre la necesidad de una flexibilidad creciente
y la de un mínimo de seguridad
en el empleo". El presidente de
Francia fue más rotundo que
Santcr. "La amenaza", dijo, "se.gún se sitúe uno al este o al oeste
de) océano Atlántico, adquiere
dos rostros: el paro o la precariedad". Es decir, o el subempleo en
Estados Unidos, o el desempleo
en la Unión Europea.
24 millones de parados
La primera jornada de la reunión
de Lille sirvió, al menos, para
cuantificar el problema. $ejyin_
un informe de la Organización.
internacional del I rabajoToiTL
34 miíJoneFcte persönas.'un 7.5%
del ^tal^^^dë^cjiuple^daTen
jos países industrializados. Otros""
15 millones están subempieadas.
En los países deT G*7 lEsladoS
Unidos. Japón. Alemania. Francia, Reino Unido. Canadá e Italia), el total de parados asciende
a 24 millones. La primera jornada también sirvió para saber que
de Lille no saldrían soluciones,
dada la ausencia de los ministros
de Finanzas y de un mínimo consenso entre los países implicados.
Jacques Chirac quería repetir
la experiencia de Detroit en
1992. cuando Bill Clinton reunió
a los ministros de Finanzas y de
Trabajo para buscar fórmulas
contra el paro. Aunque aquello
no sirvió de gran cosa, ya que el
paro global del G-7 ha subido
desde entonces, Chirac contaba
con presionar a los ministros y
conseguir al menos un principio
de compromiso sobre unas reglas de juego comunes a todo el
mundo industrializado.
Pero los ministros de Finanzas no vinieron. Ni siquiera el
alemán Theo Waigel, quien recordó en vísperas de la reunión
que las políticas sociales eran
competencia de cada Estado. Y
los siete ministros de Trabajo llegaron a Lille, la vieja capital industrial del norte francés, sin
ánimo de concesiones. Hasta
algo aparentemente obvio, como
la condena al trabajo infantil.
quedó en principio fuera de las
unanimidades. La Unión Europea quiere defenderse de la
competencia externa, fundamentalmente asiática, con la inclu-
Jacques Chirac, durante la mlnicumbn de Lille.
sión de un código social básico en
la Organización Mundial de Comercio. El trabajo de los niños
sería una de las prohibiciones del
código. Pero la delegación japonesa. encabezada por el ministro
Takanobu Nagai. recordó discretamente al resto de la asisten-
cia que cosas aparentemente
aberrantes en Occidente formaban parte de la cultura tradicional astática.
Los participantes en la cita de
Lille sólo coincidieron en dogmas ya muy pregonados, como
la necesidad de reducir los défi-
£1 futuro del
salario mínimo
E. G., Lille
Dado que nadie cree que el paro
vaya a dejar de ser elevado en un
futuro previsible, la cuestión
que se plantean los paises industrializados es qué modelo resulta más adecuado para rebajarlo
a niveles tolerables. Y aunque el
presidente Chirac pregone la necesidad de dotar a la UE de un
"contenido social" a tnués de la
reforma de Maastricht. en
Europa coexisten las posiciones
más extremas.
Más puro o más precariedad.
O desempleo bien subsidiado.
pero sin esperanza o subempleo
mal pagado sirviendo hamburguesas. O cohesión social y déficit público o marginución y finanzas saneadas. Entre esos extremos se fija el debate. Y los esquemas liberales y los socialde-
mócratas chocan con especial
virulencia en la cuestión del salario mínimo.
Los conservadores británicos
creen que el salario mínimo destruye empleo, mientras en el
continente se considera una
conquista irrenunciable y una
fórmula beneficiosa para el consumo.
"La disminución il-- Im til.t
M«»S pu-.*dc penniiii rn lena ir
lanzar la demand;) de (iabajo
poco cualificado", reconoció
a>er Chirac, "pero entraña el
desarrollo de una pobic/a inaceptable. Es desplazar los problemas. Se registra menos paro,
pero se padecen más problemas
de salud pública, de falta de vivienda, de analfabetismo, de inseguridad. de delincuencia". Ésa
es la disyuntiva.
Comercio y cláusula social
Nadie, sin embargo, quiso mirar
el problema de frente, aunque
Chirac tocará una cuestión fundamental al señalar la "falta de
legitimidad" de un comercio
mundial en el que no se respeta
otra ley que la del dinero. "Para
permitir una mayor libertad de
cambios y hacerla legitima, hay
que imponer a todos unas reglas
esenciales, garantes de la dignidad del hombre en el trabajo, sea
cual sea su lugar en el planeta".
afirmó Chirac. Según están las
cosas, la liberalización de los intercambios comerciales ha devaluado el trabajo. Las políticas
monetarias restrictivas han hecho especialmente escaso el dinero. La tecnología es igualmente
preciosa. Sólo la mano de obra
es un bien abundante y cada vez
menos protegido.
El secretario general de la
OCDE. Jean-Claude Paye, declaró, por su parte, que la organización se pronunciaría contra
la inclusión de una cláusula social en las reglas internacionales
sobre el comercio. Los ministros
de Finanzas de los 26 paises
miembros, que se reunirán en
París a final de mayo, recibirán
próximamente un informe elaborado por la OCDE precisamente
sobre esta cuestión. El código social. defendido por Francia, "no
se propone en el informe", aseguró Paye, quien añadió que esta
postura refleia la falta de concento que r*isir al résped" entre I"«;
p.it'-rs mdintr i.ih/adi". "I a
ilatisiila s.-cial'. añadí", "seria
ruten.lula por mucho«; paires
c m " una micrencia".
PI máximo dirigente tic la
OCDE instó a (rancia y a Alemania y a otros países de Europa
continental a modificar sus sistemas de protección social y adoptar esa "tercera vía" que. en su
opinión, debe acercarse más a
modelo anglosajón que al actual
europeo.
La OCDE rebaja
el crecimiento
de los paises
desarrollados
E c. Lille
La Organización para la Cooperación y el Desarrollo
Económico (OCDE) cree que
los paises industrializados
han tocado fondo en su crisis
y están a punto de remontar.
No obstante, la desaceleración que se ha registrado en
los últimos meses y que se
puede prolongar hasta mediados del presente año le ha llevado a revisar a la baja las
previsiones de crecimiento
para 1996. Asi. según anunció
ayer su secretario general.
Jean-Claude Paye, en la minicumhre sobre el empleo que
celebra cl G-7 en Lille, en este
año el crecimiento económico
medio de sus 26 paises miembros —entre ellos. España—
quedará por debajo de las
previsiones al situarse en el
1,5% en el primer semestre y
en el 2.5% en el segundo semestre. La media de crecimiento que se espera para los
quince paises de la l'nión Europea oscila entre el 0.5"/!. y el
1.7%. según los paises.
Este panorama contrasta
con el ofrecido hace apenas
tres meses. La OCDE había
anunciado el pasado mes diciembre un crecimiento medio
del 2.6% en el primer semestre
de este año y del 2.9% en el segundo semestre.
Jean-Claude Paye hizo el
comentario a puerta cerrada y
no especificó cómo se repartiría la tasa de crecimiento entre los paises de la OCDE. En
cualquier caso, todo crecimiento inferior al 3% es. en
general, negativo para la creación de empleo en la Unión
Europea.
La OCDE no es el único
organismo que ha revisado a
la baja sus perspectivas. Este
fin de semana ha trascendido
el contenido del informe sobre previsiones que el Fondo
Monetario Internacional presenta tradicionalmente en
abril. Esta organización reduce también su previsión de
crecimiento para este año. El
PIB mundial crecerá un 3.9%
y no el 4,1% que se vaticinaba
en octubre.
Manifestaciones
Mientras, en el centro de la
ciudad de Lille, se manifestaron más de un millar de personas para protestar contra la
reunión del Urupo de los Siete. Según fuentes policiales.
unas 1.300 personas participaron en un acto convocado
por los principales sindicatos
tr.incest's, aunque los organizadores cifraron el número tic
manifestantes en 2.500.
I.a protesta se desarrolló
sin incidentes y en la misma se
pudieron ver pancartas en las
que se leía: ,-(7-7; nos hat en
falta empleos! y ; Ya hasta de
paro'. Los asistentes participaron por la tarde en un debate público sobre la mundialización de la economía y la
reducción del tiempo de traba io.
EL PAIS
ESPANA
. miércoles 3 de abril de lyyo
Representaran del G-7 posan en la foto de lamilla al termino de la reunión »obre el empleo, ayer en Ulle.
Los Siete abogan por aliviar las cargas sociales sobre los salarios más bajos
El G-7 recomienda dar prioridad a las políticas
activas de empleo sobre los subsidios de paro
ENRIC GONZÁLEZ, Lille
Ea preferible que los Gobiernos ayuden a
los parados a encontrar trabajo a que agoten sus recursos en subsidios de desempleo.
Ésa fue una de las ideas en que coincidieEn la sesión de apertura, el lunes,
el presidente Jacques Chirac habló de una tercera via entre la
precariedad y el subempleo generados por el modelo anglosajón y el alto indice de paro que
sufre el modelo social preconizado por la Unión Europea. En las
conclusiones presentadas ayer
por los franceses, como presidentes de la reunión de Lille, no
se recogió la idea de Chirac. Sólo
se dijo que los países industrializados no debían "elegir entre el
agravamiento del paro o el de las
desigualdades de ingresos", sino
"reencontrar un crecimiento
fuerte y procurar que la prosperidad sea bien repartida".
Robert Reich, el secretario de
Estado de Trabajo estadounidense, se refirió a la teoría de la
tercera via como algo a lo que no
se oponía si consistía en "más
flexibilidad, acompañada de instrumentos sociales". Pero más
tarde, en una rueda de prensa,
señaló: "No hay primeras vías,
ni segundas, ni terceras. Hay una
vía que funciona y otras que
no". La vía que funciona es,
p a r a Reich, la de Estados
Unidos.
"No es verdad que estemos
creando subempleo", dijo el secretario de Estado, "sino al contrario. La gente ve que los nuevos puestos de trabajo proceden
del sector servicios, y supone que
consisten en servir hamburguesas. Pero no es asi. El 60% de los
empleos creados en Estados
Unidos durante los últimos tres
años se sitúan en las bandas salariales altas y corresponden a
banca, productos financieros y
servicios informáticos", concluyó Reich.
Reich fue sin duda el hombre
más influyente en la reunión de
Lille, y uno de sus términos más
queridos, el de "empleabilidad"
de los trabajadores, se convirtió
en viga central de las conclusiones finales. Según Reich, hay que
ron los representantes de los siete países
mas ricos del planeta (G-7) en su reunión
de Lille, concluida ayer con las habituales recomendaciones sobre la necesidad de sanear las finanzas públicas, flexibilizar el
acabar con las "políticas pasivas'* como arma contra el paro.
Las políticas pasivas consisten,
básicamente, en el pago de subsidios de desempleo. "Hay que pasar a un nuevo tipo de políticas
activas, consistente en dedicar el
grueso de los recursos públicos a
ayudar al parado a encontrar un
nuevo trabajo, a formarle o readaptar sus conocimientos, a darle empleabilidad", explicó ayer el
ministro norteamericano. "Y pagar subsidios como último recurso, de acuerdo con criterios individuales y no automáticos", remachó.
La presidencia francesa encontró una fórmula más delicada para transmitir la misma idea:
"Es particularmente importante
establecer vínculos muy estrechos entre los servicios encargados de favorecer la búsqueda de
empleo y los [servicios] encargados de pagar la indemnización
de desempleo", decía el texto de
conclusiones. En otro apartado
mercado laboral y eliminar trabas al comercio mundial. La minicumbre sobre empleo demostró que, en muchos aspectos, el
modelo liberal anglosajón se impone poco
a poco sobre el modelo social europeo.
de las conclusiones se señalaba
que debían emprenderse las reformas necesarias para que "el
trabajo pagara". Eso tenía un
doble significado: que las cargas
fiscales y sociales sobre los sueldos bajos no fueran tan elevadas
que desanimaran al empresario,
y que los subsidios no fueran tan
generosos como para desincentivar al parado a sustituirlos por
un sueldo.
Formación profesional
El ministro francés de Asuntos
Sociales. Jacques Barrot, agregó
por su cuenta que resultaba
apropiado "dedicar menos dinero a los subsidios y más a la formación profesional" e invertir
especialmente en la "readaptación de trabajadores que pierden
su empleo hacia el final de su carrera y dejan prematuramente el
mercado de trabajo, lo cual supone una desgracia para ellos y
un derroche para unas socieda-
des que envejecen c o m o las
nuestras".
Los países del G-7 apoyaron
la medida francesa de aliviar las
cargas sociales sobre los salarios
más bajos para crear empleo. Insistieron en la necesidad de liberalizar todos los mercados y eliminar reglamentaciones. "Para
prevenir y combatir la marginación social, debemos tratar simultáneamente la precarización
del empleo, de las remuneraciones, de las prestaciones sociales y
de las condiciones de vida", se
decía en las conclusiones.
[En España, los sindicatos
criticaron la tercera via defendida por Francia para combatir el
paro. CC OO rechazó esta propuesta'porque "es un propósito
de enmienda del modelo público
de protección social, o. lo que es
lo mismo, una declaración de
voluntad política para proceder
a la liberalización progresiva del
modelo social europeo", señaló
la central en un comunicado].
Sin condena para el trabajo infantil
E.G.. Lille
Francia no consiguió del G-7
una condena de prácticas como
el trabajo infantil, relativamente frecuentes en Asia. Pero si logró, con el apoyo de Estados
Unidos, incluir en las conclusiones una referencia a la necesidad de establecer "normas sociales fundamentales en todo el
mundo" como complemento
imprescindible a la liberalización del comercio internacional. Los siete se comprometieron a "proseguir con las políticas de apertura de intercambios, ya que contribuyen a acrecentar la prosperidad, el empleo
y, sobre todo, los puestos de
trabajo mejor remunerados".
Para tal fin, instaron a los ministros competentes a "mantener la dinámica de liberalización del comercio dentro del
cuadro de la Organización
Mundial del Comercio" en la
reunión que, en diciembre, se
celebrará en Singapur.
Pero, acto seguido, los ministros del G-7 subrayaron la
importancia de "reforzar las.
normas sociales fundamentales
a través del mundo y estudiar
las relaciones entre esas normas
y el comercio internacional", y
mostraron su "interés" ante los
estudios que sobre esa posible
reglamentación social mundial
preparan la Organización para
la Cooperación y el Desarrollo
Económico (OCDE) y la Orga
nización Internacional del Trabajo (OIT).
La delegación de Estados
Unidos precisó, sin embargo,
que en principio se oponía a
que "las vulneraciones de los
derechos humanos y sociales
fundamentales" fueran castigadas con sanciones. "Muchas veces, las sanciones comerciales
refuerzan las prácticas condenables y. por el contrario, el incremento del comercio y la riqueza tienden a eliminar lacras
como el trabajo infantil, el trabajo forzado o la falta de libertades sindicales", dijo el ministro de Comercio de EE UU.
Ron Brown.
DIARO DE ALTO ARAGON
Huesca, Espagne
03.04.96
Enelmercaóolaboral
El G-7 destaca en Lille la importancia
del refuerzo de las normas sociales
EFE
L I L L E ( F R A N C I A ) . - La d e c l a r a c i ó n f i n a l d e la r e u n i ó n
m i n i s t e r i a l d e l G r u p o d e los s i e t e p a í s e s m á s i n d u s t r i a l i z a d o s ( G - 7 ) d e s t a c a la n e c e s i d a d d e r e f o r z a r las norm a s s o c i a l e s e n e l m e r c a d o l a b o r a l , p e r o no p r o p u g n a
su estandarización a través d e una "cláusula social".
Lasconclusionesdelareunión
destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de
estudiar los vínculos entre estas
normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados".
"En consecuencia, esperamos con interés el resultado de
los estudios que realizan la
Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización f
Internacional del Trabajo (OIT)./
sobre la dimensión social del
comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7.
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón,
Estados Unidos y el Reino Unido,
se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social.
La introducción de una "cláusula socialnhubiera implicado
que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones
comerciales internacionales.
Los ministros deTrabajo de los
siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de
Comercio para que mantengan la
dinámica de la liberalización del
comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización
Mundial del Comercio (OMC),
que se celebrará en Singapur el
próximo mes de diciembre.
E n la r e u n i ó n , q u e s e c l a u s u r ó e n e l d í a d e a y e r e n la c i u d a d d e Lille ( s i t u a d a a l n o r t e d e F r a n c i a ) , p a r t i c i p a r o n
los m i n i s t r o s d e T r a b a j o d e E E . U U , J a p ó n , C a n a d á , A l e m a n i a , F r a n c i a , R e i n o U n i d o e I t a l i a , así c o m o , s e c r e t a r i o s d e E s t a d o y m i n i s t r o s d e l e g a d o s d e los d e p a r t a m e n t o s e c o n ó m i c o s y r e p r e s e n t a n t e s d e la C o m i s i ó n
Europea.
LILLE 1-2 AVRIL 1996
Jacques Chirac
La declaración final no hace
una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de
buscar una "tercera vía" entre el
modelo laboral norteamericano,
que privilegia la creación de
empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo,
más generoso en lo social pero
menos eficaz de cara a la creación deempleo.
"Entre la precariedad (del
modelo anglosajón)yel desempleo (del modelo de la Europa
continental), debemos buscar
juntos otra vía, otro modo de
responder a los desequilibrios
económicos",- señaló el presidente francés, Jacques Chirac, al
inaugurar el lunes la reunión.
El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de
las desigualdades de ingresos,
sino que hay que encontrar de
nuevo un crecimiento másfuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida"
Los países del G-7 consideran
que el fenómeno de la mundiali-.
zación de la economía es "irreversible'^ que para afrontarlo
hay que flexibilizar el mercado del
trabajo e "invertir en el capital
humano".
"La inversión en el hombre es
tan vital como la inversión en
capital. Las economías y las
sociedades que lograrán mayores éxitos son las que primarán
a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de
sus trabajadores", dijo el ministro francés de Economía, Jean
Arthuis.
Los países más desarrollados
del planeta subrayan también la
necesidad de apoyar la creación
de empleo a través de determinadas medidas de carácter estructural.
ESPANA
JUT
03.04.96
MALAGA
G. CAMPOS/EFE
La iniciativa de la «tercera vía» auspiciada por el presidente francés, Jacques Chirac, no ha sido considerada
El G-7 no incluye la clausula social
en sus propuestas laborales
EFE LILLE« La declaraciónfinal de la reunión ministerial del Grupo de los
Siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar
las normas sociales en el mercado laboral, pero no propugna su
estandarización a través de una «cláusula social».
En la reunión, que se clausuró ayer
en Lille (norte de Francia), participaron los ministros de Trabajo de
EE. UU., Japón, Canadá, Alemania,
Francia, Reino Unido e Italia, así
como, secretarios de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las
conclusiones de la reunión destacan la importancia de reforzar las
normas sociales fundamentales a
través del mundo y de estudiar los
vínculos entre estas normas y el
comercio internacional, pero en los
«foros adecuados».
«En consecuencia, esperamos
con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización
para la Cooperación y el Desarrollo
Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo
(OIT) sobre la dimensión social del
cóffiercio internacional», señalan
las conclusiones de la presidencia
francesa del G-7.
ESTANDARIZAR
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se
habían opuesto a la idea francesa
de estandardizar estas normas sociales mediante una cláusula social.
La introducción de una «cláusula social» hubiera implicado que
los países que la incumplieran se
expondrían a sanciones comerciales internacionales.
Los ministros de Trabajo de los
siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del comercio
en el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del
Comercio (OMC), que se celebrará
en Singapur el próximo mes de diciembre.
La declaración final no hace una
referencia concreta a la propuesta
del presidente francés de buscar
una «tercera vía» entre el modelo
laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, más generoso en
lo social pero menos eficaz de cara
a la creación de empleo.
Espagne
03.04.96
EL CORREO ESPAÑOL
BILBAO
El G-7 destaca la importancia de reforzar
las normas sociales en el mercado laboral
EFE LILLE
La declaración final de la reunión
ministerial del Grupo de los siete
países más industrializados (G-7)
destaca la necesidad de reforzar
las normas sociales en el mercado
laboral, pero no propugna su estandarización a través de una
cláusula social y apuesta por una
mayor flexibilidad para hacer
frente a la mundialización de la
economía. En la reunión, que se
clausuró ayer en Lille (Francia),
participaron los ministros de Trabajo de EE UU, Japón, Canadá,
Alemania, Francia, Reino Unido e
Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los
departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea.
Las conclusiones de la reunión
destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de
estudiar los vínculos entre estas
normas y el comercio internacio-
nal, pero en los «foros adecua- mamiento a los ministros de Codos».«En consecuencia, esperamos mercio para que mantengan la dicon interés el resultado de los es- námica de la liberalización del cotudios que realizan la Organiza- mercio en el marco de la reunión
ción para la Cooperación y el De- ministerial de Organización Munsarrollo Económicos (OCDE) y la dial del Comercio (OMC), que se
Organización Internacional del celebrará en Singapur el próximo
Trabajo (OIT) sobre la dimensión mes de diciembre.
social del comercio internacioLa declaración final no hace
nal'», señalan las conclusiones de
una
referencia concreta a la prola presidencia francesa del G-7.
puesta del presidente francés de
buscar una ercera vía entre el moOposiciones
delo laboral norteamericano, que
Varias delegaciones participantes, privilegia la creación de empleo
entre ellas las de Japón, Estados en detrimento de las prestaciones
Unidos y el Reino Unido, se ha- sociales, y el europeo, más genebían opuesto a la idea francesa de roso en lo social pero menos eficaz
estandarizar estas normas so- de cara a la creación de empleo.
ciales mediante una cláusula soLos países del G-7 consideran
cial. La introducción de una cláu- que el fenómeno de la mundialisula social hubiera implicado que zación de la economía es «irreverlos países que la incumpLeran se sible" y que para afrontarlo hay
expondrían a sanciones comer- que flexibilizar el mercado del traciales internacionales.
bajo e «invertir en el capital huLos ministros de Trabajo de los
siete grandes han hecho un lla-
Jacques Chirac.
capital. Las economías y las sociedades que lograrán mayores éxitos son las que primarán a largo
plazo, invirtiendo vigorosamente
en la formación de sus trabajamano». «La inversión en el hombre dores», dijo el ministro francés de
es tan vital como la inversión en Economía, Jean Arthuis.
JAÉN
ESPANA
03.04.9fc
Los Siete Grandes destacan la necesidad de
reforzar las normas sociales en el mercado laboral
LILLE/EFE
La declaración final deja reunión ministerial del Grupo de
los siete países más industrializados (G7) destaca la necesidad de
reforzar las normas sociales en el
mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través
de una "cláusula social". En la
reunión, que se clausuró ayer,
martes, en Lille (norte de Francia), participaron lo? mirnstro« de
Trabajo de EE UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino
Unido e Italia, así como, secretarios de Estado 7 ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la
Comisión Europea.
Las conclusiones de la reunión
destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de
estudiar los vínculos entre estas
normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados". "En consecuencia, esperamos con interés el resultado de
los estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el
Desarrollo Económicos (Ocde)
y la Organización Internacional
del Trabajo (OIT) sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia francesa
del G7. Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino
Unido, se habían opuesto a la
idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una
cláusula social.
Paro y precariedad
en el empleo
Tasa da paro (%)
Trabajo temporal (%)
22,4
España
C
.*: -
: \
á32,1
GRAFÍA
La introducción ce una "cláusula social" hubiera implicado
que los países que la incumplieran se expondrían a ¡andones comerciales internacionales.
Los ministros de Trabajo de
los siete grandes luii hecho un
llamamiento a los ninistros de
Comercio para que mantengan la
dinámica de la liberalización del
comercio en- el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio
(OMC). que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre.
Espagne
03.04.96
Las Provincias
Valencia
Reconocen la importancia de unos niveles sociales mínimos
El G7 propugna reformas laborales ante
la "mundialización" de la economía
La declaración final de la reunión del G7 sobre
el empleo difundida ayer afirma que "no hay que
frenar el ritmo de la mundialización" sino aplicar
un conjunto de políticas y flexibilizar el mercado
del trabajo para no tener que optar entre "empleo
LILLE (Francia). (ColpisaAFP.) — El proyecto de conclusiones señala: "No debemos
elegir entre un empeoramiento
del desempleo o la ampliación de
las desigualdades de las rentas.
Debemos conseguir, a la vez, el
crecimiento económico y la
prosperidad compartida".
"El consenso alcanzado es
que la mundialización de la
economía es inevitable y es
buena, pero, a la vez, reconocer
que provoca temores", dijo De
Silguy, comisario europeo de
Asuntos Económicos y Financieros.
Los ministros de Trabajo y
Asuntos Sociales reunidos en
Lille reconocen "la importancia
de promover un mínimo de niveles sociales en todo el mundo
y de examinar los vínculos entre
el comercio internacional y las
condiciones de trabajo en los
foros apropiados".
El G7 social encarga a sus ministros de Comercio que discutan
este tema en el marco de la Organización Mundial de Comercio
(OMC), que debe reunirse el
próximo mes de diciembre en
Singapur, y espera con "interés"
los estudios de la OCDE y de la
Organización Internacional del
Trabajo (OIT) sobre las "dimen-
y desigualdad de ingresos", según un proyecto de
conclusiones. La "tercera vía" entre los modelos
sociales anglosajón y europeo defendida por el
presidente francés, Jacques Chirac, no aparece
mencionada en el proyecto de conclusiones.
• "Debemos
conseguirla la
i
vez, el
|
, ,v .crecimiento y la
\ prosperidad".
• Hay que
examinar los
vínculos entre el
comercio '
internacional y
, las condiciones
de trabajo"siones sociales del comercio internacional".
La segunda reunión del G7
dedicada al desempleo, tras la
celebrada en Detroit, en 1994,
alcanzó también un consenso
"unánime" sobre la necesidad de
continuar con los esfuerzos de
saneamiento de las cuentas de los
Estados miembros.
"La prioridad sigue siendo la
reducción de los déficits públicos", continuó, "pero hace falta
poner en práctica políticas estructurales, porque el crecimiento económico no basta para
reducir el paro".
El borrador del comunicado
propone aligerar las cargas fiscales, especialmente de los bajos
salarios, que desalientan la contratación de trabajadores poco
cualificados.
El G7 apuesta por otras reformas estructurales del mercado de
trabajo, como la "extremadamente importante" modernización del marco de regulaciones
laborales, especialmente en el
sector de bienes y servicios.
Los ministros de Trabajo y
Asuntos Sociales y los responsables de Economía del G7 consideran igualmente importante
aprovechar la innovación tecnológica como fuente de futuros
empleos, garantizar el acceso de
las nuevas tecnologías a las pequeñas y medianas empresas, y
fomentar la reinserción de jóvenes y parados de larga duración
en el trabajo a través una mejor
formación profesional.
Los asistentes a la reunión
deben aún ponerse de acuerdo
sobre la periodicidad de próximas
reuniones del G7 social. Francia,
Estados Unidos y la Comisión
Europea están a favor de su "institucionalización" con reuniones
frecuentes. Otros miembros son
poco partidarios.
ESPANA
03.04.96
a DIARIO MONTAÑÉS
SANTANDER
Economía
y Trabajo
La «mundialización» debe flexibilizar
el mercado de trabajo, según el G-7
Los ministros de Trabajo reunidos en Lille reconocen la importancia de
promover «un mínimo de niveles sociales laborales en todo el mundo»
• COLPISA/APF
LILLE. La declaración final de la
reunión del G7 sobre el empleo
difundida ayer afirma que «no
hay que frenar el ritmo de la
mundialización», sino aplicar un
conjunto de políticas y flexibilización del mercado del trabajo
para no tener que optar entre
«empleo y desigualdad de ingresos». La «tercera vía» entre los
modelos sociales anglosajón y
europeo defendida por el presidente francés, Jacques Chirac, se
quedó fuera de la declaración del
G-7 social.
En las conclusiones se indica
que «no debemos elegir entre un
empeoramiento del desempleo o
la ampliación de las desigualdades de las rentas. Debemos conseguir, a la vez, el crecimiento
económico y la prosperidad compartida por todos». «El consenso alcanzado es que la mundialización de la economía es inevitable y es buena, pero, a la vez, reconocer que provoca temores»,
dijo De Silguy, comisario europeo de Asuntos Económicos y
f'inancieros.
Los ministros de Trabajo y
Asuntos Sociales reunidos en Lille reconocen «la importancia de
promover un mínimo de niveles
sociales en todo el mundo y de
examinar los vínculos entre el
comercio internacional y las con-
diciones de trabajo en los foros
apropiados».
El G-7 social encarga a sus ministros de Comercio que discutan este tema en el marco de la
Organización Mundial de Comercio, OMC, que debe reunirse el
próximo mes de diciembre en
Singapur, y espera con «interés»
los estudios de la OCDE y de la
Organización Internacional del
Trabajo, OIT, sobre las «dimensiones sociales del comercio internacional».
La segunda reunión del G-7 dedicada al desempleo, tras la celebrada en Detroit, en 1994, alcanzó también un consenso «unánime» sobre la necesidad de continuar con los esfuerzos de saneamiento de las cuentas de los Estados, declaró De Silguy, como
forma importante de lucha contra el paro.
«La prioridad sigue siendo la
reducción de los déficits públicos», continuó, «pero hace falta
poner en práctica políticas estructurales, porque el crecimiento económico no basta para reducir el paro». El comunicado
propone aligerar las cargas fiscales, especialmente de los bajos
salarios, que desalientan la contratación de trabajadores poco
cualificados.
El G-7 apuesta por otras reformas estructurales del mercado
de trabajo, como la «extremada-
El ministro de finanzas de la UE, De Silguy.
mente importante» modernización del marco de regulaciones
laborales, especialmente en el
sector de bienes y servicios.
También se considera importante aprovechar la innovación tecnológica como fuente de futuros
REUTER
empleos, garantizar el acceso de
las nuevas tecnologías a las pequeñas y medianas empresas, y
fomentar la reinserción de jóvenes y parados de larga duración
en el trabajo a través una mejor
formación profesional.
El Grupo de los Siete países más
industrializados del mundo (G-7)
preconiza "reformas de gran amplitud" para adaptarse a la mundialización de la economía y a las nuevas
tecnologías, que abren nuevas
perspectivas de futuro. Esta es una
de las conclusiones de la declara-
ción final, adoptada ayer, martes,
por los ministros de Trabajo y altos
funcionarios de los departamentos
de Economía de Estados Unidos,
Canadá, Japón, Francia, Alemania, Reino Unido e Italia, tras dos
días de debate en Lille (norte de
Francia).
Espagne
03.04.96
MlántMta
Vtgo
El G-7 reclama que se refuercen las
normas sociales del mercado laboral
D Opinan que la mundialización económica requiere contratos flexibles
¡LA REGIÓN
Uto /AGENCIAS/
La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los
siete países más industrializados
(G-7) destaca la necesidad de
reforzar las normas sociales en el
mercado laboral, pero no propugna, su estandarización a través de una "cláusula social".
En la reunión, que se clausuró
ayer en Lille (norte de Francia),
participaron los ministros de Trabajo de EE.UU, Japón, Canadá,
Alemania, Francia, Reino Unido e
Italia, así como, secretarios de
Estado y ministros delegados de
los departamentos económicos y.
representantes de la Comisión
Europea.
Las conclusiones de la reunión
destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de
estudiar los vínculos entre estas
normas y el comercio internacional, pero en los "foros adecuados".
"En consecuencia, esperamos
con interés el resultado de los
estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el
Desarrollo Económicos (OCDE) y
la Organización Internacional del
Trabajo (OIT) sobre la dimensión
social del comercio internacional", señalan las conclusiones de
la presidencia francesa del G-7.
ORENSE
Los dirigentes económicos del G-7 posaron para la prensa en Lille.
v
Rechazo a nuevas "vueltas de tuerca"
''•} • CC.OO. rechazó ayer la tercera vía propuesta por el presidente
<
' francés Jacques Chirac para combatir el paro en la "cumbre" sobre
; el empleo del Grupo de los Siete, porque, a su juicio, es "un
i' propósito de enmienda del modelo público de protección social, o
'•' lo que es lo mismo, una declaración de voluntad política para
- - proceder a la liberalización progresiva del modelo social europeo".
" Para CC.OO., la propuesta de Chirac de buscar una tercera vía a
•• - medio camino entre el paro y la precariedad es "una peligrosa vía
de escape para iniciar una auténtica cruzada liberal contra dos
* soportes básicos de los trabajadores: el sistema público de protec\- ción social y la estabilidad racional del mercado de trabajo".
; • UGT aseguró ayer que el abaratamiento del despido es "ineficaz" para combatir el paro y contribuye a menoscabar los derechos
,!• de los trabajadores. A su juicio, "los que defienden esta solución
pretenden dar una vuelta de tuerca más a la reforza laboral, algo
* - que UGT no va a permitir", advierte. Para UGT, el coste del despido
* no explica los niveles de paro ni la capacidad para crear empleo.
Sin obligación alguna
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón,
Estados Unidos y el Reino Unido,
se habían opuesto a la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social.
La introducción de una "cláusula social" hubiera implicado
que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones
comerciales internacionales.
Los ministros de Trabajo de los
siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la
dinámica de la liberalización del
comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización
Mundial del Comercio (OMC),
que se celebrará en Singapur el
próximo mes de diciembre.
La declaración final no hace
una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de
buscar una "tercera vía" entre el
modelo laboral norteamericano,
que privilegia la creación de empleo en detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo,
más generoso en lo social pero
menos eficaz de cara a la creación de empleo. El documento
señala únicamente al respecto
que "no tenemos que elegir entre
el agravamiento del desempleo y
el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar
de nuevo un crecimiento más
fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida".
Los países del G-7 consideran
que el fenómeno de la mundialización de la economía es "irreversible" y que para afrontarlo
hay que flexibilizar el mercado
de! trabajo e "invertir en el capital
humano".
Los países más desarrollados
subrayan también la necesidad
de apoyar la creación de empleo
a través de determinadas medidas estructurales y.consideran
que, para responder a los nuevos
desafíos, las buenas políticas de
empleo no serán suficientes y habrá que articularlas con políticas
macroeconómicas.
El Grupo de los
Siete concluye
con una llamada
a reforzar las
normas sociales
LILLE • La declaración final
de la reunión ministerial del
Grupo de los Siete países
más industrializados (G-7)
destaca la necesidad de
reforzar las normas sociales en el mercado laboral,
pero no propugna su estandarización a través de
una "cláusula social".
En la reunión, que se
clausuró ayer, en Lille (norte de Francia), participaron
los ministros de Trabajo de
EEUU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así como, secretarios de Estado y ministros delegados de los
departamentos económicos y representantes de la
Comisión Europea.
Las conclusiones de la
reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de
estudiar los vínculos entre
estas normas y el comercio
internacional, pero en los
"foros adecuados".
MARIDE
GIRONA
ESPAÑA
03.04.9*6
"En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que
realizan la Organización
para la Cooperación y el
Desarrollo Económicos
(OCDE) y la Organización
Internacional del Trabajo
(OIT) sobre la dimensión
social del comercio internacional", señalan las conclusiones de la presidencia
francesa del G-7.
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de
Japón, Estados Unidos y el
Reino Unido, se habían
opuesto a la idea francesa
de estandarizar estas normas sociales mediante una
cláusula social. La introducción de una "cláusula
social" hubiera implicado
que los países que la incumplieran se expondrían
a sanciones comerciales
internacionales.
Los reunidos han hecho
un llamamiento a los ministros de Comercio para que
mantengan la dinámica de
la liberalización del comercio en el marco de la reunión de laOMC.
XàTimmA
LÉRIDA
El Jopó, eis EU A i Regne Unit s'oposen a la «clausula social» francesa
El G-7 destaca la importancia de
reforçar les normes socials laboráis
EFE/DdeG
Lilla
La declarado final de la reunió ministerial del Grup deis
Set països mes industriaíitzats
destaca la nécessitât de reforçar les normes socials en el mercat laboral, pero no propugna la
seva estandarització a través
d'una «cláusula social».
Les conclusions de la reunió,
que es va clausurar ahir a Lilla,
destaquen la importancia de reforçar les normes socials fonamentals a través del món i d'estudiar eis vineles entre tais
normes i el comeré internacional, pero en «forums adéquats».
«En consequèneia, esperem
amb interés el résultat dels estudia que realitzen l'Organització per a la Cooperado i el Desenvolupament Economics i
l'Organització Internacional
del Treball sobre la dimensió
del comeré internacional», destaquen les conclusions de la
presidencia francesa del G-7.
Diverses delegacions participants, entre elles les del Japó,
els Estats Units i Regne Unit,
s'havien oposat a la idea francesa d'estandaritzar aqüestes
normes socials mitjançant una
clausula social.
La introducció d'una «clausula social» hauria implicat
que eis països que la incomplissin s'exposarien a sancions comerciáis internacionals.
La declarado final no fa una
referencia concreta a la proposta del president francés de buscar una «tercera via» entre el
model laboral nord-americà,
que privilegia la creado d'ocupació en detriment de les prestacions socials, i l'europeu, mes
generös en afers socials, perö
menys eficaç a crear ocupado.
El G-7 diu que el fenomen de
la mundialització és «irreversible», i que per afrontarlo cal
flexïbilitzar el mercat del treball i «invertir en el capital
huma».
Espagne
03.04.96
EL ADELANTADO DE SEGOHL
SEGOVIA
El G-7 recomienda la necesidad
de reforzar las normas
sociales en el mercado laboral
Lille (Francia). (Efe).— La
declaración final de la reunión
ministerial del Grupo de los Siete países más industrializados
(G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el
mercado laboral, pero no propugna su estandarización a través de una "cláusula social".
En la reunión, que se clausuró
ayer, martes, en Lille (norte de
Francia), participaron los ministros de Trabajo de EE.UU., Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, así
como, secretarios de Estado y
ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la Comisión Europea. Las conclusiones de la
reunión destacan la importancia
de reforzar las normas sociales
fundamentales a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio
internacional, pero en los "foros
adecuados".
"En consecuencia, esperamos
con interés el resultado de los
estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el
Desarrollo
Económicos
(OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT)
sobre la dimensión social del comercio internacional", señalan
las conclusiones de la presidencia francesa del G-7.
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón,
Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea
francesa de estandarizar estas
normas sociales mediante una
cláusula social. La introducción
de una "cláusula social" hubiera
implicado que ios países que la
incumplieran se expondrían a
sanciones comerciales internacionales.
La declaración final no hace
una referencia concreta a la propuesta del presidente francés de
buscar una "tercera vía" entre el
modelo laboral norteamericano
y el europeo.
La Tribuna
£1 G-7 destaca la
importancia de
reforzar las normas
sociales en el
mercado laboral
LILLE. (Efe).- La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete
países más industrializados (G7) destaca la necesidad de
reforzar las normas sociales en
el mercado laboral, pero no
propugna su estandarización a
través de una "cláusula social".
En la reunión, que se clausuró ayer en Lille (Norte de
Francia), participaron los
ministros de Trabajo de
EE.UU, Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido
e Italia, así como, secretarios
de Estado y ministros delegados de los departamentos económicos y representantes de la
Comisión Europea.
Las conclusiones de la reunión destacan la importancia
de reforzar las normas sociales
fundamentales a través del
mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el
comercio internacional, pero
en los "foros adecuados".
"En consecuencia, esperamos con interés el resultado
de los estudios que realizan la
Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión
social del comercio internacional", señalan las conclusiones
de la presidencia del G-7.
ESPANA
03.04.96
Conclusión final
El G-7 apuesta
por reforzar
las normas
sociales
EFECOM, LILLE (Francia). La declaración final de la reunión
ministerial del grupo de los
siete países más industrializados (G-7) destaca la necesidad de reforzar las normas
sociales en el mercado laboral. pero no propugna su estandarización a través de
una 'cláusula social'.
Las conclusiones de la
reunión destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales
a través del mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el comercio internacional. pero en los "foros adecuados".
"En consecuencia, esperamos con interés el resultado
de los estudios querealizan
la OCDE y la OFT sobre la
dimensión social del comercio internacional", señalan
las conclusiones de la presidencia francesa del G-7.
La introducción de una
'cláusula social' hubiera implicado que los países que la
incumplieran se expondrían
a sanciones comerciales internacionales.
MADRID
Las tercera vía
La declaración final no hace
una referencia concreta a la
propuesta del presidente
francés de buscar una "tercera vía" entre el modelo laboral norteamericano, que
privilegia la creación de empleo en detrimento de las
prestaciones sociales, y el
europeo, más generoso en lo
social pero menos eficaz de
c a r a a la c r e a c i ó n de
empleo.
"Entre la precariedad (del
modelo anglosajón) y el desempleo (del modelo de la
Europa continental) debemos buscar juntos otra vía,
otro modo de responder a
los desequilibrios económicos", señaló el presidente
francés, Jacques Chirac, al
inaugurar la reunión.
El documento señala únicamente al respecto que "no
tenemos que elegir entre el
agravamiento del desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que
hay que encontrar de nuevo
un crecimiento más fuerte
que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida".
Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la
mundialización de la economía es "irreversible" y que
para afrontarlo hay que flexibilizar el mercado del trabajo e "invertir en el capital
humano".
"La inversión en el hombre es tan vital como la inversión en capital.
Espagne
03.04.96
ESPANA
03.04.96
t^)iano
El G-7 destaca la importancia de reforzar
las normas sociales en el mercado laboral
Los Siete grandes consideran que el fenómeno de la mundialización de la economía es irreversible y
para afrontarlo hay queflexibilizarel mercado de trabajo y apoyar la creación de empleo
UUEEFE
La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de
los siete países más Industrializados (G-7) destaca la
necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado
laboral, pero no propugna su estandarización a través de
una cláusula social. En la reunión, que se clausuró ayer,
participaron los ministros de Trabajo de EEUU, Japón,
Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, asi como
secretarlos de Estado y ministros delegados de los
departamentos económicos y representantes de la CE
I.as conclusiones de la
reunión destacan la importancia de reforzar las normas
sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar
los vínculos entre estas normas y el comercio internacional. pero en los "foros
adecuados".
"En consecuencia, esperamos con interés el resultado de los estudios que realizan la Organización para la
Cooperación y el Desarrollo
Económicos (OCDE) y la
Organización Internacional
del Trabajo (OfT) sobre la dimensión social del comercio
internacional", señalan las
conclusiones de la presidencia francesa del G-7.
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a
la idea francesa de estandarizar estas normas sociales mediante una cláusula social.
La introducción de una
"cláusula social" hubiera implicada que los países que la
incumplieran se expondrían a
sanciones comerciales internacionales.
COMERCIO
Los ministros de Trabajo
de los siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que
mantengan la dinámica de la
liberalización del comercio en
el marco de la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio (OMC),
que se celebrará en Singapur
el próximo mes de diciembre.
La declaración final no hace una referencia concreta a la
propuesta del presidente francés de buscar una "tercera
vía" entre el modelo laboral
norteamericano, que privilegia la creación de empleo en
detrimento de las prestaciones sociales, y el europeo, irás
generoso en lo social pero menos eficaz de cara a la creacicn
de empleo.
"Entre la precariedad (del
modelo anglosajón) y el desempleo (del modelo de la Europa continental), debemos
buscar juntos otra vía. otro
modo de responder a los desequilibrios económicos", señaló el presidente francés, Jacques Chirac, al inaugurar el lunes. la reunión.
El documento señala únicamente al respecto que "no tenemos que elegir entre el
agravamiento del desempleo
y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que encontrar de nuevo un crecimiento más fuerte que permita que la prosperidad sea ampliamente compartida".
Los países del G-7 consideran que el fenómeno de la
mundialización de la econo-
Jacques Chirac pidió buscar una via para responder a los desequilibrios económicos
mía es "irreversible" y que
para afrontarlo hay que flexibiolizar el mercado del trabajo e "invertir en el capital
humano". "La inversión en el
hombre es tan vital como la inversión en capital. Las economías y las sociedades que lograrán mayores éxitos son las
que primarán a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la
formación de sus trabajadores", dijo el ministro francés
de Economía, Jean Artliuis.
CREAR EMPLEO
Los países más desarrollados del planeta subrayan también la necesidad de apoyar la
creación de empleo a través
de determinadas medidas estructurales y consideran que,
para resi>onder a los nuevos
desafíos, las buenas políticas
de empleo no serán suficientes. sino que habrá que articularlas con las políticas macroeconómicas.
CRECIMIENTO
En cuanto a las condiciones para conseguir un crecimiento sostenido yricoen empleos. los países del G-7 propugnan una ortodoxia completa en el terreno presupuestario y monetario, y destacan
la prioridad de reducir el endeudamiento público.
También destacan la necesidad de apoyar a las pequeñas y medianas empresas para facilitar su acceso a las nuevas tecnologías, al capital y al
comercio mundial.
La presidencia francesa
del Grupo de los Siete no ha
logrado tampoco su preten-
sión de institucionalizar la celebración anual de una reunión de los siete países más
industrializados del planeta
sobre el empleo.
Sin embargo, Japón ha
propuesto acoger una reunión de expertos sobre el empleo, en fecha todavía por oV
terminar, que se centraría
particularmente en el empleo
juvenil, el envejecimiento de
la población activa y también
la formación continuada a lo
largo de la vida.
Las conclusiones de la reunión ministerial sobre el empleo serán analizadas por los
jefes de Estado o de Gobierno de los países del Grupo de
los Siete en la "cumbre" que
se celebrará en Lille (Francia) afinalesdel próximo mes
de junio.
LA GACETA REGIONAL
Espagne
SALAMANCA
03.04.96
LA CACETA. Miércoles, 3 ahril 19%
EXTRANJERO
—
29 Paro y precariedad
en el empleo
Toad«pan(%)
Alemania
propone
inspirarse en
EEUU sin copiar
su modelo
Tnsa|otnipanl(K)
El ministro alemán de Economía. Gunter Rexrodt, propuso que Europa se inspire en
Estados Unidos en materia de
flexibilidad laboral pero sin
copiar su modelo, mientras que
el representante de Washington estimó necesario conciliar
las políticas de crecimiento con
la cohesión social.
Al término de la reunión
ministerial sobre el empleo del
grupo de siete países más
industrializados del mundo
(G-7), clausurada ayer en Lille
(norte de Francia), Rexrodt
rechazó el sistema de "hire and
fire" (contratación y despido)
estadounidense pero reconoció que se pueden sacar lecciones de EEUU en materia de
flexibilidad.
Francia
MtdilUI
Portugal
El presidente francés y anfitrión de la cumbre, Jacques Chirac
CUMBRE Los Siete Grandes se comprometen a liberalizar el comercio mundial
El G-7 destaca la necesidad de reforzar
las normas sociales en el mercado laboral
La declaración de la
reunión ministerial del
Grupo de los 7 países más
industrializados destaca la
necesidad de reforzar las
normas sociales en el
mercado laboral, pero no
propugna su
estandarización a través
de una "cláusula social".
LILLE (Francia) (EFE)
En la reunión, que se clausuró ayer en Lille (norte de
Francia), participaron los ministros de Trabajo de EEUU,
Japón. Canadá, Alemania,
Francia. Reino Unido e Italia, así
como, secretarios de Estado y
ministros delegados de los
departamentos económicos y
representantes de la Comisión
Europea.
Las conclusiones de la reunión destacan la importancia
de reforzar las normas sociales
fundamentales a través del
mundo y de estudiar los vínculos entre estas normas y el
comercio internacional, pero en
los "foros adecuados".
"En consecuencia, esperamos con interés el resultado
de los estudios que realizan
la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT) sobre la dimensión
social del comercio internacional". señalan las conclusiones de la presidencia francesa
del G-7.
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de
Japón, Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a
la idea francesa de estandarizar
estas normas sociales mediante una cláusula social.
La introducción de una "cláusula social" hubiera implicado
que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones comerciales internacionales.
Los ministros de Trabajo de
los siete grandes han hecho un
llamamiento a los ministros de
Comercio para que mantengan
la dinámica de la liberalización
del comercio en el marco de
la reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio
(OMC), que se celebrará en
Singapur el próximo mes de
diciembre.
La declaración final no hace
una referencia concreta a la
propuesta del presidente francés de buscar una "tercera vía"
entre el modelo laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en detrimento
de las prestaciones sociales, y
el europeo, más generoso en
lo social pero menos eficaz de
cara a la creación de empleo.
"Entre la precariedad (del
modelo anglosajón) y el
desempleo (del modelo de la
Europa continental), debemos buscar juntos otra via,
otro modo de responder a los
desequilibrios económicos",
señaló el presidente francés,
Jacques Chirac, al inaugurar la
reunión.
Además, se declaró en contra de sanciones comerciales
para los países que no respeten
ios derechos fundamentales de
los trabajadores en el mundo.
entre ellos la prohibición del trabajo a los menores y la libertad
sindical.
Rexrodt estimó innecesario
celebrar todos los años este
tipo de reuniones del G-7 (Estados Unidos, Canadá. Japón.
Francia. Alemania, Reino Unido
e Italia) aunque reconoció que
era importante contrastar las
ideas en la materia, punto en
el cual coincidió el ministro de
Industria Canadiense. John
Manley.
Por su parte, el secretario de
Comercio estadounidense.
Ronald Brown, señaló que los
países industrializados afrontan
dos p r o b l e m a s : "Mejorar
nuestro crecimiento y nuestra
capacidad de crear empleos
de calidad" y hacer "el crecimiento más integrante" socialmente y "compartir los beneficios de forma más amplia".
El secretario estadounidense
señaló que no hay que contentarse con solucionar un problema en detrimento de otro por
lo que el mensaje de la reunión
sería proseguir ambas po!:'lica':
juntas.
Expansión
ESPANA
03.04.96
MADRID
La declaración final no cita la cláusula social para los trabajadores en los países en vías de desarrollo
£1G-7 busca la fórmula de combinar la apertura
del comercio con una protección social mínima
AGENCIAS. Lille
Los siete países más industrializados del
mundo buscan la forma de combinar la
apertura mundial del comercio y el crecimiento económico con unos niveles mínimos de protección social.
La declaraciónfinalque
cerró ayer la reunión de
dos días que han mantenido los ministros de Economía y Trabajo del G-7
en Lille (Francia) sólo
desprende una conclusión
clara: no hay una receta
única para solucionar el
problema de los veintidós
millones de parados que
tienen en conjunto los siete países más ricos del
mundo -EEUU, Japón,
Alemania, Francia, el Reino Unido, Italia y Canadá-.
El G-7 está de acuerdo
en que la apertura mundial del comercio y la
incorporación de las nuevas tecnologías "pueden
ser percibidas como una
fuente de inseguridad"
social y laboral. Sin
embargo, hacen constar
que "no se puede frenar
el crecimiento o crear
barreras entre nuestras
economías" porque, entre
otras razones, es una fuente de generación de
empleo.
Ala 'cumbre'
• de Ule asistieron
tos ministros
de Economía
y Trabajo
del G-7.
bault de Silguy.
La declaración
no incluyó la
denominada
cláusula social,
que es una vieja
reivindicación de
Occidente desde
el
Acuerdo
General
de
Comercio y
Aranceles, conócido por sus
siglas en inglés
GATT, hoy Organización
Mundial del Comercio. La
cláusula social es un intento de imponer unos niveles
mínimos de protección
social a los trabajadores
en los países en vías de
desarrollo, so pena de sanción internacional.
Derechos sociales
La falta de protección
social permite hacer una
dura competencia a Occidente.
El lunes, Japón ya
Liberalization hizo constar
en este punto
* La declaración trata de que lo que es visto como
transmitir el mensaje de una aberración en Occique la liberalización del dente -ausencia de dere% comercio mundial es ine- chos sociales- puede no
vitable, pero la gente no ser visto así en otras parte
debe temerla. "Tenemos del mundo, por ejemplo
que mostrar a la gente que en los pequeños países de
vamos a tomar medidas Oriente que invaden el
para que la apertura eco- mercado occidental con
nómica no aumente sus productos electrónicos o
dificultades", explicó el textiles.
comisario de Asuntos
Al final del debate, los
Económicos. Yves-Thi- siete grandes decidieron
por el presidente
Jacques Chirac,
entre el sistema
• Rechazo de la discriminación de las personas en
proteccionista
el mundo del trabajo.
europeo, y con ele• No al empleo infantil.
vado desempleo, y
• Reconocimiento del derecho a la libertad sindical.
el modelo america• Flexibilizar y modernizar el mercado de trabajo.
no, con menos
• Fomentar la inversión en la formación de los
paro, pero más tratrabajadores.
bajadores preca• Rebajar los costes sociales yfiscalespara estimular
rios. Francia tamla creación de empleo, especialmente para las personas
poco consiguió
de baja cualificación.
establecer una reu• Política de apoyo a la pequeña y mediana empresa
nión anual del G-7
para facilitar sufinanciación,el accceso a las nuevas
específicamente
tecnologías y a los mercados internacionales.
dedicada al empleo.
• Trabajar para que las políticas macroeconómicas
Alemania, incluso,
faciliten la creación de empleo.
la consideró innece• Prohibición de trabajos forzados a los reclusos.
saria. Los siete sí
estudiar la "dimensión haciendo sobre el proble- coincidieron en la necesidad de mantener unas
social del comercio inter- ma.
nacional" en la reunión
El G-7 no llegó a un finanzas públicas saneaque la Organización Mun- acuerdo sobre el modelo das, con la consiguiente
dial del Comercio celebra- de mercado de trabajo reducción del déficit
rá en Singapur, el próximo más eficaz para luchar público, para un crecimes de diciembre. Mien- contra el paro. Francia no miento sostenido y no
tras tanto, se emplazaron consiguió recoger una cita inflacionista.
a conocer los estudios que explícita en la declaración
la OCDE y la OIT estna de la tercera vía propuesta
LAS RECETAS DE LOS SIETZ GRANDES
Espagne
03.04.96
Repretentantet del G-7 potan en la foto de lamilla al término de la reunión sobre el empleo, ayer en Ulle.
Los Siete abogan por aliviar las cargas sociales sobre los salarios más bajos
.PAIS
El G-7 recomienda dar prioridad a las políticas
activas de empleo sobre los subsidios de paro
MADRID
ENRIC GONZALEZ. Lille
Es preferible que los Gobiernos ayuden a
los parados a encontrar trabajo a que agoten sus recursos en subsidios de desempleo.
Esa fue una de las ideas en que coincidieEn la sesión de apertura, el lunes,
el presidente Jacques Chirac habló de una tercera via entre la
precariedad y el subempleo generados por el modelo anglosajón y el alto índice de paro que
sufre el modelo social preconizado por la Unión Europea. En las
conclusiones presentadas ayer
por los franceses, como presidentes de la reunión de Lille, no
se recogió la idea de Chirac. Sólo
se dijo que los países industrializados no debían "elegir entre el
agravamiento del paro o el de las
desigualdades de ingresos", sino
"reencontrar un crecimiento
fuerte y procurar que la prosperidad sea bien repartida".
Robert Reich, el secretario de
Estado de Trabajo estadounidense. se refirió a la teoría de la
tercera vía como algo a lo que no
se oponia si consistía en "más
flexibilidad, acompañada de instrumentos sociales". Pero más
tarde, en una rueda de prensa.
señaló: "No hay primeras vias.
ni segundas, ni terceras. Hay una
via que funciona y otras que
no". La via que funciona es.
para Reich, la de Estados
Unidos.
"No es verdad que estemos
creando subempleo". dijo el secretario de Estado, "sino al contrario. La gente ve que los nuevos puestos de trabajo proceden
del sector servicios, y supone que
consisten en servir hamburguesas. Pero no es asi. El 60% de los
empleos creados en Estados
Unidos durante los últimos tres
años se sitúan en las bandas salariales altas y corresponden a
banca, productos financieros y
servicios informáticos", concluyó Reich.
Reich fue sin duda el hombre
más influyente en la reunión de
Lille, y uno de sus términos más
queridos, el de "emplcabilidad"
de los trabajadores, se convirtió
en viga central de las conclusiones finales. Según Reich, hay que
ron los representantes de los siete países
mas ricos del planeta (G-7) en su reunión
de Lille, concluida ayer con las habituales
recomendaciones sobre la necesidad de sanear las finanzas públicas, flexibilizar el
mercado laboral y eliminar trabas al comercio mundial. La minicumbre sobre empleo demostró que, en muchos aspectos, el
modelo liberal anglosajón se impone poco
a poco sobre el modelo social europeo.
acabar con las "políticas pasi- de las conclusiones se señalaba
vas" como arma contra el paro. que debían emprenderse las reLas políticas pasivas consisten, formas necesarias para que "el
básicamente, en el pago de subsi- trabajo pagara". Eso tenia un
dios de desempleo. "Hay que pa- doble significado: que las cargas
sar a un nuevo tipo de políticas fiscales y sociales sobre los suelactivas, consistente en dedicar el dos bajos no fueran tan elevadas
grueso de los recursos públicos a que desanimaran al empresario,
ayudar al parado a encontrar un y que los subsidios no fueran tan
nuevo trabajo, a formarle o rea- generosos como para desincentidaptar sus conocimientos, a dar- var al parado a sustituirlos por
le empleabilidad", explicó ayer el un sueldo.
ministro norteamericano. "Y pagar subsidios como último recurso. de acuerdo con criterios indi- Formación profesional
viduales y no automáticos", re- El ministro francés de Asuntos
machó.
Sociales. Jacques Barrot, agregó
La presidencia francesa en- por su cuenta que resultaba
contró una fórmula más delica- apropiado "dedicar menos dineda para transmitir la misma idea: ro a los subsidios y más a la for"Es particularmente importante mación profesional" e invertir
establecer vínculos muy estre- especialmente en la "readaptachos entre los servicios encarga- ción de trabajadores que pierden
dos de favorecer la búsqueda de su empleo hacia elfinalde su caempleo y los [servicios] encarga- rrera y dejan prematuramente el
dos de pagar la indemnización mercado de trabajo, lo cual sude desempleo", decía el texto de pone una desgracia para ellos y
conclusiones. En otro apartado un derroche para unas socieda-
des que envejecen como las
nuestras".
Los países del G-7 apoyaron
la medida francesa de aliviar las
cargas sociales sobre los salarios
más bajos para crear empleo. Insistieron en la necesidad de liberalizar todos los mercados y eliminar reglamentaciones. "Para
prevenir y combatir la marginación social, debemos tratar simultáneamente la precarización
del empleo, de las remuneraciones, de las prestaciones sociales y
de las condiciones de vida", se
decía en las conclusiones
[En España, los sindicatos
criticaron la tercera vía defendida por Francia para combatir el
paro. CC OO rechazó esta propuesta porque "es un proposito
de enmienda del modelo público
de protección social, o, lo que es
lo mismo, una declaración de
voluntad política para proceder
a la liberalización progresiva del
modelo social europeo", señaló
la central en un comunicado).
Sin condena para el trabajo infantil
E.G.. Lille
Francia no consiguió del G-7
una condena de prácticas como
el trabajo infantil, relativamente frecuentes en Asia. Pero si logró. con el apoyo de Estados
Unidos, incluir en las conclusiones una referencia a la necesidad de establecer "normas sociales fundamentales en lodo el
m u n d o " como complemento
imprescindible a la liherali/ación del comercio internacional. Los siete se comprometieron a "proseguir con las políticas de apertura de intercambios. ya que contribuyen a acrecentar la prosperidad, el empleo
y. sobre todo, los puestos de
trabajo mejor remunerados".
Para tal fin. instaron a los ministros competentes a "mantener la dinámica de liberalización del comercio dentro del
c u a d r o de la O r g a n i z a c i ó n
Mundial del Comercio" en la
reunión que. en diciembre, se
celebrará en Singapur.
Pero, acto seguido. los nir
iiistros del ti-7 Mibr.iy.iion l.i
importancia de "relor/ar las
normas sociales funilamcnlales
a través del mundo y estudia!
las relaciones entre esas normas
y el comercio internacional", y
mostraron su "interés" ante los
estudios que sobre esa posible
reglamentación social mundial
preparan la Organización para
la Cooperación y el Desarrollo
Económico (OCDE) y la Organización Internacional del Trabajo (OIT).
La d e j a c i ó n de Estados
Unidos "precisó, sin embargo,
que en principio se oponia a
que "las vulneraciones de los
deicchos humanos y sociales
Unit. miéntales" hieran castigada«. *. on sanciones. 'Muchas veces. las sanciones comerciales
refuerzan las prácticas coiulenahles y. por el contrario, el incremento del comercio y la riqueza tienden a eliminar lacras
como el trabajo infantil, el trabajo forzado o la falta de libertades sindicales", dijo el ministro de Comercio de EE U U .
Ron Brown.
DIARIO DE JEREZ
ESPANA
03.04.9iS
ECONOMÍA
Miércoles, 3 de abril de 1996
GERARD FOUET/EPA
Foto de familia de los ministros de Trabajo de los siete países más ricos del mundo presentes en Lille
El G-7 quiere reforzar las
normas sociales laborales
No incluyó la «cláusula social» en la declaración final
La declaración final de la reunión ministerial del Grupo de los siete países más industrializados (G-7), que finalizó ayer en Lille (Francia), destaca la necesidad de reforzar las normas sociales en el mercado laboral, pero no
propugna su estandarización a través dé una «cláusula
social», que hubiera implicado sanciones a los países que
la incumplieran en sus normativas laborales.
EFE
Lille (Francia)
Las conclusiones de la reunión del G-7 destacan la importancia de reforzar las normas
sociales fundamentales a través
de todo el mundo y de estudiar
los vínculos entre estas normas
y el comercio internacional, pero
en los -foros adecuados» para
ello.
•En consecuencia, esperamos
con interés el resultado de los
estudios que realizan la Organización para la Cooperación y el
Desarrollo Económicos (OCDE) y
•la Organización Internacional
del Trabajo/{OIT) sobre la
dimensión social del comercio
internacional», señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7.
Varias delegaciones participantes, entre ellas las de Japón,
Estados Unidos y el Reino Unido, se habían opuesto a la idea
francesa de estandarizar estas
normas sociales mediante una
cláusula social.
La introducción de una «cláusula social» hubiera implicado
que los países que la incumplieran se expondrían a sanciones
comerciales internacionales.
Los ministros de Trabajo de
los siete países más ricos del
mundo hicieron también un 11a-
mamiento a los ministros de
Comercio para que mantengan
la dinámica de la liberalización
del comercio en el marco de la
reunión ministerial de Organización Mundial del Comercio
(OMC), que se celebrará en Singapur el próximo mes de diciembre.
El documento señala únicamente al respecto que «no tenemos que elegir entre el agravamiento del desempleo y el de las
desigualdades de ingresos, sino
que hay que encontrar de nuevo
un crecimiento más fuerte que
permita que la prosperidad sea
ampliamente compartida».
Los países del G-7 consideran
La «tercera vía» de Chirac,
que el fenómeno de'la mundialisin éxito
zación de la economía es «irreLa declaración final no hace versible» y que para afrontarlo
una referencia concreta a la pro- hay que flexibilizar el mercado
puesta del presidente francés de del trabajo e «invertir en el capibuscar una «tercera vía» entre el tal humano».
modelo laboral norteamericano,
«La inversión en el hombre es
que privilegia la creación de tan vital como la inversión en
empleo en detrimento de las capital. Las economías y las
prestaciones sociales, y el euro- sociedades que lograrán mayopeo, más generoso en lo social. res éxitos son las que primarán
pero menos eficaz de cara a la a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación de sus
creación de empleo.
«Entre la precariedad (del trabajadores», dijo el ministro
modelo anglosajón) y el desem- francés de Economía, Jean Artpleo (del modelo de la Europa huis.
Las conclusiones de esta reucontinental), debemos buscar
juntos otra vía, otro modo de nión ministerial sobre el empleo
responder a los desequilibrios serán analizadas por los jefes de
económicos», había señalado el Estado o de Gobierno de los paípresidente francés. Jacques Chi- ses del G-7 en la «cumbre- que se
rac. al inaugurar el lunes la reu- celebrará también en Lille a
finales del próximo mes de junio.
nión.
Diaria de
Espagne
03.04.96
Noticias
PAMPLONA
£1G7 descarta ampliar la protección
social en los mercados laborales
La declaración final de la reunión
ministerial del Grupo de los Siete
H Grupo de bs Siete preconiza grandes reformas
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países más industrializados (G7) p a r a adaptarse a la munawmzacion
las normas sociales en el mercado
destaca
necesidad
de reforzar
laboral^ lapero
no propugna
su •*
estandarización a través de una
cláusula social.
En la reunión, que se clausuró
ayer en la localidad francesa de
Lille, participaron los ministros de
Trabajo de Estados Unidos,
Japón, Canadá, Alemania, Francia, Reino Unido e Italia, asi como
secretarios de Estado y ministros
delegados de los departamentos
económicos y representantes de la
Comisión Europea.
Las conclusiones de la reunión
destacan la importancia de reforzar las normas sociales fundamentales a través del mundo y de estudiar los vincules entre estas normas y el comercio internacional,
pero en los "foros adecuados".
"En consecuencia, esperamos con
interés el resultado de los estudios
que realizan la Organización para
la Cooperación y el Desarrollo
Económicos (OCDE) y la Organización Internacional del T/abajo
(OIT) sobre la dimensión social
del comercio internacional",
señalan las conclusiones de la presidencia francesa del G-7.
Enfrentamiento
Varias delegaciones participantes,
entre ellas las de Japón, Estados
Unidos y el Reino Unido, se
habian opuesto a la idea francesa
de estandarizar estas normas
sociales mediante una cláusula
social.
La introducción de una cláusula
social hubiera implicado que los
paises que la incumplieran se
expondrían a sanciones comercia-'
les internacionales.
Los ministros de Trabajo de los
siete grandes han hecho un llamamiento a los ministros de Comercio para que mantengan la dinámica de la liberalización del
comercio en el marco de la reunión ministerial de Organización
Mundial del Comercio (OMC),
que se celebrará en Singapur el
próximo mes de diciembre.
La declaración final no hace una
referencia concreta a la propuesta
del presidente francés de buscar
una "tercera vía" entre el modelo
laboral norteamericano, que privilegia la creación de empleo en
detrimento de las prestaciones
sociales, y el europeo, más generostí en lo social pero menos eficaz
de cara a la creación de empleo.
El documento señala únicamente
al respecto que "no tenemos que
clepir entre el agravamiento del
desempleo y el de las desigualdades de ingresos, sino que hay que
encontrar de nuevo un crecimiento má« fuerte que permita que la
prosr-' ri dad sea ampliamente
ciímp:niJ:i".
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de la economía
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INVERTIR
EN CAPITAL
HUMANO
Los paises del G7 consideran que el fenómeno de la
mundialización de la economía es "irreversible" y
que para afrontarlo hay que
Qexibilizar el mercado del
trabajo e "invertir en el
capital humano".
"La inversión en el hombre
es tan vital como la inversión en capital. Las economías y las sociedades que
lograrán mayores éxitos
son las que primarán a largo plazo, invirtiendo vigorosamente en la formación
de sus trabajadores", dijo el
ministro francés de Economía, Jean Arthuis.
Los siete países más industrializados del mundo
subrayan también la necesidad de apoyar la creación
de empleo a través de determinadas medidas estructurales y consideran que,
para responder a los nuevos
desafíos, las buenas políticas de empleo no serán suficientes, sino que habrá que
articularlas con las políticas macroeconómicas.
Los paises del G7 propugnan una ortodoxia completa en el terreno presupuestario y monetario, y destacan la prioridad de reducir
el endeudamiento público.
UNIÓN Foto de familia de los representantes del Grupo de los Siete.
Los niveles de gasto público en la UE son
insostenibles para lograr la Unión Monetaria
El Instituto Monetario deja claw que no
habrá criterios políticos en la selección de los
países que accedan a la moneda única
EFE Francfort(RFA)
Los excesivos deficit públicos, el
punto más débil de la convergencia hacia la unión monetaria europea, y las relaciones futuras entre
los países de dentro y los de fuera,
uno de los problemas más espinosos pendientes en la Unión Europea (UE), dominaron ayer martes
la presentación del informe de
1995 del IME.
Las finanzas públicas se desequilibraron aun más a finales de
1995 en varios paises miembros
de la UE, especialmente en Alemania, que acabó con un déficit
del 3,5%, o sea, medio punto por
encima del tope del 3% del Producto Interior Bruto (PIB), fijado
en el Tratado de Maastricht.
La insuficiente consolidación
de los presupuestos "constituye
claramente un motivo de preocupación" admitió en la rueda de
prensa de ayer el presidente del
Instituto M une tarie p.tinipeo
D i a r i o d e Noticias MIÉRCOLES. 3 DE ABRIL DE 1996
CIME), Alexander Lamfalussy,
quien al mismo tiempo declaró
que cree que todos los países
miembros aumentaron su conciencia de que urge actuar en ese
campo.
Según Lamfalussy no sólo los
gobiernos sino las panes interesadas son más conscientes de que
"son claramente insostenibles"
los niveles actuales de gasto público, y que no se podrán mantener a
la larga los seguros sociales en su
forma actual por la presión creciente que ejercen bien sobre los
costes del trabajo o, bien, sobre el
presupuesto del Estado.
Aunque muy preocupado por
la creación de las condiciones que
habrán de hacer posible la llegada
de la moneda única europea,
Lamfalussy dijo sentirse "ligeramente menos pesimista por lo que
a las intenciones de los paires se
refiere" y que cree van por el buen
camino.
Alexander Lamfalussy.
El consejo del IME, del que
forman parte los gobernadores
europeos de los 15 bancos centrales, aprobó ayer una serie de propuestas con respecto a las relaciones que habrán de establecerse en
el futuro entre los paises que se
sumen a la unión monetaria, los
de dentro v los que --o queden, por
.)•- p i
«¡M.-, l u
: i
El proyecto, que Lamfalussy
presentará al Ecofin informal que
se celebrará a mediadins de este
mes en Verona, se refiere a un sistema cambiario que habrá de asegurar, de un lado, el funcionamiento del mercado único y, del
otro, mostrar a los de fuera el
camino que deben seguir para
alcanzar su meta que es la sumarse
a la unión monetaria.
El presidentedel IME no quiso
revelar los planes concretos antes
de someterlos a los ministros de *
Economía y Hacienda de la UE,
pero adelantó que se trata de un
asunto espinoso que requerirá el
consenso no sólo de los bancos *
centrales sino también de los
gobiernos, dada la importancia
que los tipos de cambio tienen
para toda la comunidad.
En todo caso. Lamfalussy
espera que se llegue a un acuerdo n
este respecto dentro de 1 ''"ó. en
vista de que la relación cni i e los de
dentro y los de fuera atrae tanto
más la atención general cuantimás limitado parece el circulo de
paise« que se consideran cualifica
dov, ;i principios de I (K»s. paia la
ti-i..-.';.! M'-ede l:i u n i ó n i:ionei:i! u .
Flcinco
Wdías
MADRID
OPINION
Espagne
02.05.96
Jueves 2 de mayo de 1996
LA CRÓNICA
Globalización económica, cantonalización soci
E
l Primero de Mayo, expresión histórica del internacionalismo proletario, se ha celebrado en medio de una
gran paradoja: son los capitalistas quienes, en nombre de la internacionalización
de la economía acosan a los trabajadores
en todo el mundo, demoliendo las conquistas sociales. En este final de milenio
las banderas tran cambiado decampo: el
internacionalismo es invocado por los detentadores del dinero y el auto-proclamado sujeto histórico de la nueva sociedad
no es la clase trabajadora sino la empresarial. Los sindicatos no reivindican la lucha de clases (bastante tarea tienen intentando mostrarse razonables, moderados y
positivos para que no les culpabilicen del
paro y de otros males que no es capaz de
evitar la mano invisible); no se podría asegurar, por el contrario, que no se estén tomando una revancha de clase los empresarios. El dogmatismo científico comunista ha sido sustituido por el neoliberalismo
única política posible.
El internacionalismo de los poderes
económicos y de los gobiernos coexiste, sin
embargo, con una concepción local de la
democracia y los derechos más elementales. Los gobiernos se olvidan de los derechos humanos cuando de por medio hay
un buen negocio. El último ejemplo: Chirac recibiendo a Li Peng, principal responsable del brutal ataque a los manifestantes de la plaza de Tiananmen en 1989.
En las relaciones comerciales los gobiernos
•valoran más la estabilidad que la democracia de sus interlocutores. La reciente minicumbre sobre empleo del Grupo de los
Siete (G-7) comenzó debatiendo una ter-
José María Zufiaur
No se podría asegurar que los empresarios no se
estén tomando una
revancha de clase.
El dogmatismo
científico comunista ha sido sustituido por el neoliberalismo única política posible.
cera vía en la lucha contra el paro y acabó
negando cualquier regulación sobre el trabajo infantil, que afecta a 150 millones de
niños en el mundo. Lo cual no es de extrañar dado que EE UU sigue siendo uno
de los seis países que todavía no han ratificado el Convenio de la OLT/relativo a la
edad mínima de entrada erïel trabajo.
Como consecuencia de la mundialización de la economía, los sistemas sociales
y los trabajadores entran en concurrencia
entre sí. Los países que marcan el umbral
de la competencia son aquellos que menos
respetan los derechos sociales (China, Malasia, Bangladesh, etc). El establecimiento
de cláusulas sociales en el comercio internacional es sistemáticamente rechazado
por las fuerzas económicas, mientras que
los derechos humanos en el trabajo son
gravemente violados. No me refiero a las
enormes diferencias en cuanto a condiciones de trabajo o remuneración -que nos
recuerdan a las del siglo pasado- sino a
casos de violaciones de los más esenciales
derechos humanos en el terreno económico y social: el trabajo forzoso, incluido el |
trabajo de 15 millones de prisioneros políticos; la explotación, incluida la sexual,
del trabajo infantil; la represión sindical:
528 sindicalistas fueron asesinados en 17
países, durante 1994, y 4.300 militantes
fueron encarcelados por sus actividades
sindicales en América Latina, Asia y África; la discriminación por razones de sexo,
raza o religión.
Superar el desconcierto creado en las
fuerzas de izquierda por la caída del muro de Berlín y la mundialización de la economía requiere, probablemente, recomenzar por lo más elemental. Y lo más elemental son los derechos humanos.
También los que afectan al trabajo. No se
trata de volver al proteccionismo ni de
igualar las condiciones sociales, sino de
respetar valores básicos de la persona humana. Empezando por seis de los recogidos en los Convenios de la OIT: prohibición del trabajo forzoso (convenios 29 y
105), respeto de la edad mínima para el
acceso al trabajo (convenio 138), prohibición de la discriminación en el empleo
(convenio 111), libertad sindical (convenio 87) y derecho de negociación colectiva (convenio 98).
Durante los últimos años se ha dado un
paso de gigante en el rechazo de la polución ambiental. Es tiempo de que nos preocupemos de la polución social. Una polución que también traspasa las fronteras
y que, además, afecta a nuestro sistema democrático y que, además, afecta a nuestro
sistema democrático.
France
LE FIGARO
LA VIE
ECONOMIQUE
MERCREDI 27 MARS 1996
G7 sur l'emploi : le dossier Figaro-Europe 1
Concilier mondialisation du commerce
et développement social
L'intervention de l'Organisation internationale du travailpermettra d'introduire le débat sur la dimension sociale de la libéralisation des échanges.
Mais toute idée de coercition pour lutter contre le dumping social est écartée.
La fin du cycle de l'Uruguay
round et la création de l'Organisatin mondiale du commerce
a concrétisé la mondialisation
des ¿chances et l'ouverture du
marché à I échelle de la planète.
L'abolition des frontières
douanières a accompagné l'explosion du commerce mondial
dont le volume a été multiplié
par trois en quinze ans. Les
zones de libre-échange se sont
développées tant en Europe
qu'en Amérique avec l'accord
Alerta ou en Asie.
Mais ce « boom » des exportations qui sont passées de
2 000 milliards de dollars en
1980 à près de 5 000
aujourd'hui alors que les droits
de douane ont quasiment disaru puisqu'ils s'établissent à
,9 % en moyenne contre 40 %
en 1945, a eu des effets très
contrastés sur l'emploi.
Il y a deux ans, lors du premier G7 consacré à l'emploi, à
Detroit, le taux de chômage de
Pereonne, du moin* *n paroi**, M r*m*t * n eau** la née**alté d* mettre tin t u travail d * * enfanta *t à l'eeolavtgo
la zone OCDE était de 8 %. Fin
qu*lqu'*n «oit * • term*, travail carcéral eu travail toreé. Mal* d * * dlfférane** «*nalbl** • • tont del» ouv*rt*m*nt |our *ur
I99S. et malgré un retour signil'ob|Mtlf d * traiter d * façon égal* la* femme* * t I * * hommes, la* peye muaulmane tournant la difficulté en évoquant la
ficatif de la croissance, il n'a
néceeelté d'un traitement • équitable ». (Pnoto Klun/AFP.)
guère changé et l'on compte 25 en raison des contraintes légis- n'étant pas à l'ordre du jour, les pays en développement de voir faits par de nombreux pays,
millions de chômeurs sur l'en- latives et sociales notamment pays du G7. et pas seulement se mettre en place un néo-pro- qu'ils aient ou non signé les
semble des pays de ce groupe.
en terme de salaires minimum eux. rélléchissent avec plus ou tectionisme qui les priverait de conventions de l'OIT les y enLa mondialisation a eu et les pays industrialisés se trou- moins de bonheur aux moyens l'atout que constitue le coût gageant.
pour effet d'exacerber la vent devant un choix cornélien. d'éviter les délocalisations en peu élevé de leur main-d'œuvre.
Face à ces obstacles, l'OIT a
concurrence entre les pays in- La poursuite d'une « politique luttant contre ce que l'on apelle
tenté de sérier les problèmes et
dustrialisés à haut niveau de sans limite de libre-échange. » le « dumping social ».
de
voir
comment un système
Adhésion
protection sociale dont les sa- dont les conséquences inélucviable pourrait être mis en
L'originalité de la réunion
volontaire
laires sont élevés et les pays en tables seraient « soit une aug- de Lille sera, dans ce contexte,
place en recueillant, pour se
développement qui utilisent le
Certes, personne, du moins faire, l'adhésion volontaire des
la participation de l'Organisaprix de leur main-d'œuvre pour mentation considérable des in- tion internationale du travail en paroles, ne remet en cause la pays concernés. Le premier
attirer les investissements. égalités sociales, soit un (OIT) dont le directeur, Michel nécessité de mettre fin au tra- message à faire passer en desti« Toute politique de libre- chômage majeur » prophétisait Hansenne. présentera lors de la vail des enfants et à l'esclavage nation des pays en développeéchange systématique dans les l'économiste, et « dans l'un et première journée, l'état de la ré- quelqu'en soit sa forme, travail ment est que chacun est libre de
pays développés, si elk est appli- l'autre cas. une explosion socialeflexion du BIT sur « la dimen- carcéral ou travail forcé. Mais fixer son niveau de protection
quée. ne peut conduire à terme tôt ou tard inévitable, résultantsion sociale du commerce inter-des différences sensibles se font sociale en fonction de ses possiqui un abaissement relatif d'une situation sociale insuppor-national ». La revendication. déjà ouvertement jour sur l'ob- bilités économiques sans touteconsidérable des rémunérationstée et insupportable ».
ancienne, d'une clause sociale jectif de traiter de façon égale fois que cette liberté puisse être
des salaries relativement moins
dans le système du commerce les femmes et les hommes, les utilisée pour rechercher un
qualités ». avertissait fin 1993 le
Eviter
international s'est au til des dé- pays musulmans tournant la avantage compétitif en le mainprix Nobel d'économie Maudifficulté en évoquant la néces- tenant artificiellement bas.
les délocalisations bats avérée impossible à mettre sité
rice Allais reçu par une comd'un
traitement
en oeuvre. Au problème déjà
Deuxième problème : commission de l'Assemblée natioL'autre branche de l'alter- épineux soulevé par le mélange « équitable ». Enfin la liberté ment. à partir d'un consensus
nale.
native. le recours à une poli- des genres, la morale, la poli- d'association et son corollaire. plus ou moins fort sur les droits
Mais, constatait-il. cet tique de protection tarifaire ou tique et le commerce, s'ajoute la celle de négocier librement les dits fondamentaux évoqués
abaissement n'est pas possible contingentare raisonnable, suspiscion souvent légitime des salaires, est contestée dans les plus haut (travail forcé, liberté
?
syndicale et égalité de traitement) trouver un système de
sanction. Pour le moment.
seule la publicité faite autour
des pays qui ne respectent pas
ces obligations semble pouvoir
être retenue.
Enfin, le dernier axe de réflexion concerne les moyens à
mettre en œuvre pour encourager parallèlement le progrès
économique, la libéralisation
des échanges et la réalisation
des objectifs de l'OIT. Plusieurs
pistes seront explorées, l'idée
étant de priviligier les mesures
incitatives plutôt qu'une coercition peu praticable. L'Union
européenne a d'ailleurs introduit dans son système généralisé de préférences une sorte de
clause sociale incitative permettant de faire bénéficier d'avantages douaniers préférentiels
ceux des pays qui ont une démarche positive sur les droits
sociaux ou au contraire de les
pénaliser. Une première plainte
est, pour l'instant, dans ce
cadre, instruite contre la Birmanie.
Sous cette forme, il est évident que les partisans d'une
clause sociale, notamment les
syndicats, trouveront la démarche par trop prudente.
Mais le directeur de l'OIT aura
beau jeu de faire remarquer
qu'il n'y a pas d'autre chemin.
L'hostilité de nombreux Etatsmembres, dont la Grande-Bretagne, à toute mesure perçue
comme une entrave à la liberté
du commerce, ne donne guère
d'autre choix.
Mais cette approche pragmatique décevra aussi ceux qui
estiment à l'instar de Maunce
Allais it au 'on ne saurait fonder
une politique raisonnable de développement des pays moins développes sur la ruine des pays développa et sur un développcmnt
massif du chômage en leur sein
qui ne peut mener finalement
qu'à une explosion sociale ».
Jean-Uul* VAUDIM
LA VOIX DU NORD
Lille, France
28.03.96
LA VOIX DE L'AISNE
Laon, France
28.03.96
"Conscience sociale" des Nations-Unies
OIT : l'invitée surprise
L'OIT (Organisation internationale du travail) sera
l'invité surprise du G7-emploi, organisé la semaine
prochaine à Lille. Cette institution .fondée en 1919 est
basée à Genève et son secrétariat est assuré par le
Bureau international du Travail (BIT). 169 pays en sont
membres. Elle se veut la
"conscience sociale" du système des Nations-Unies,
dont elle se distingue par
son tripartisme. Y siègent
en effet des représentants
des Etats, mais aussi des organisations patronales et
syndicales. Près de 200 conventions internationales du
travail ont été signées à son
initiative.
Son directeur général, Michel Hansenne, ancien mi-
nistre belge de l'Emploi,
sera entendu lundi matin
ar les ministres réunis à
¡Ile, avec le secrétaire général de l'Organisation de
coopération et de développement
économiques
(OCDE), Jean-Claude Paye.
Entre les deux discours,
la différence de ton devrait
être sensible. L'OIT (ILO en
anglais) demandera en effet
aux sept pays les plus industrialisés un plan de relance concerté de la croissance économique. Pour
l'OIT, le chômage dont souffrent aujourd'hui les pays industrialisés n'est pas causé
par l'ouverture des barrières commerciales et la compétition des pays à moindre
coûts salariaux, mais par la
faiblesse de leur croissance
économique.
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LYON FIGARO
Lyon, France
30.03.96
EMPLOI
Chômage : septième mois
de hausse en février
Depuis août, 120 000 demandeurs d'emploi nouveaux se sont inscrits à i'ANPE. Ils sont
3 031600 en février. Le nombre de chômeurs de longue durée continue de baisser.
Comme prévu, le chômage
a continué d'augmenter au
mois de février. 15 700 demandeurs d'emploi sont venus grossir les rangs de I'ANPE, soit
une hausse de 0,5 % en données
corrigées des variations saisonnières (CVS). Le nombre total
de chômeurs s'élève à
3 031 600. Le taux de chômage,
calculé selon les normes du Bureau international du travail
(BIT), reste toutefois inchangé,
à 11.8 %. Si toutes les catégories
de chômeurs sont pénalisées,
les hommes, quel que soit leur
âge (moins de 25 ans : + 0,8 % ;
entre 25 et 49 ans : + 0,9 % ; 50
ans et plus : + 0,5 %), le sont
plus encore que les femmes.
Les inscriptions à I'ANPE
sont principalement liées à des
fins de contrats à durée déterminée et de missions d'intérim :
respectivement + 18,7 % et
+ 29,7 % en un an. En revanche, les licenciements pour
cause économique augmentent
plus faiblement : + 3,9 % sur un
an. En outre, le nombre de
journées indemnisées au titre
du chômage partiel (plus de un
million en février) ne cesse de
s'accroître : + 30,3 % par rapport au mois de janvier et
+ 37,7 % en un an. Enfin, le
nombre de chômeurs qui quittent I'ANPE parce qu'ils ont retrouvé un emploi est en baisse
de 5.7 % en un mois et de
Le chômage en France
• Demandeurs d'emploi en février 1996
(en millions et variation sur un mois)
tuelle amélioration du marché
du travail, de l'effort fourni par
l'agence, avec succès ces dernières années, pour conquérir
de nouvelles parts de marché.
CIE Jeune: décret
imminent
Fév.
93
Source : ministère du Travail
12,6 % en un an (données
CVS).
A cet égard, un document
élaboré par l'Institut français
pour la recherche sur les administrations publiques (Ifrap) associe I'ANPE à un « cimetière
pour l'emploi ». Selon lui, en effet, « seules 60 000 personnes
ont retrouvé un emploi stable en
1995grâce à l'agence, soit moins
de2 %deschômeurs», ce qui serait bien loin des 1,7 million de
retours à l'emploi annoncés par
I'ANPE.
Ce que dément, chiffres à
l'appui, l'agence, qui n'apprécie
guère cette volée de bois vert :
« Sur 2 millions d'offres » récoltées en 1995, « 1,7 million ont
trouvé pœnrur. dont U million
grâce à une mise en relation directe par l'agence. Sur ce
nombre, 447 000 retours à l'emploi se sont faits avec des
contrats à durée indéterminée et
280 000 avec des contrats à durée déterminée supérieurs à six
mois, soit 55,6% de contrats durables », expiique-t-elle.
Dans l'ensemble de ces indicateurs plutôt médiocres
pour le mois dernier, la hausse
très favorable du nombre des
offres d'emploi déposées à
I'ANPE (+ 15,8% en un an en
CVS, + 20,3 % en données
brutes) n'est malheureusement
guère significative. De l'aveu
même des responsables de
l'agence, il est en effet très difficile de différencier une éven-
La baisse du nombre des
chômeurs de longue durée
(- 7,7 % en un an) apparaît
donc, une fois de plus, comme
la seule nouvelle réellement favorable. Une amélioration qui
s'explique largement par le développement continu du
contrat initiative emploi (CIE)
qui leur est réservé (plus de
240 000 à ce jour). « Le décret
permettant de faire bénéficierles
jeunes déplus de 18 ans, sortis de
l'école sans aucune qualification
et sans condition de durée d'inscription à I'ANPE », de ce
même CIE. «devrait sortir dans
les jours qui viennent », expliquait Anne-Marie Couderc.
ministre délégué à l'Emploi,
dans une interview accordée
hier aux Echos. Une mesure paradoxale, toutefois : le gouvernement précédent avait supprimé l'exo-jeunes - pourtant
moitié moins cher par rapport
au CIE (100 000 francs environ) - en raison de son coût
trop élevé.
Marlelle COURT
LA TRIBUNE LE PROGRES
Saint-Etienne, France
30.03.96
: l'horizon
reste sombre
Q
uelque 15 700 demandeurs d'emploi supplémentaires sont venus grossir les rangs de
l'ANPE le mois dernier, portant leur nombre
total à 3 031 600, selon les statistiques publiées hier
par le ministère du Travail. Parmi eux, 2,3 millions
sont indemnisés, selon l'UNEDIC.
Au moment où Jacques Barrot, le ministre du Travail, insiste sur la nécessité pour les pays du G7, qui
se réunissent lundi et mardi prochains à Lille, d'agir
ensemble pour trouver «/es meilleurs moyens de
lutte contre le chômage», la France affiche encore
un taux de chômage (au sens du BIT) de 11,8%. Il
s'agit du chiffre le plus élevé des sept pays avec celui de l'Italie.
Dans le détail, le mois de février a été marqué
par une hausse importante des «premières entrées«
à l'ANPE et des fins de missions d'intérim, selon le
ministère du Travail. Le chômage partiel, destiné à
aider les entreprises en difficulté à éviter des licenciements, a également enregistré un bond impressionnant de plus de 30% le mois dernier. En revanche, les entrées à l'ANPE à la suite de
licenciements économiques, en forte augmentation
en janvier, sont restées stables en février.
Sur un an, le chômage a certes baissé de 0,3%,
mais qu'il s'agisse des derniers chiffres du ministère
de l'Economie, qui ne prévoit que 15 000 créations
d'emplois en 1996, ou de ceux de l'INSEE, qui table
sur un taux de chômage avoisinant encore 12,1% en
juin, l'horizon de l'emploi reste sombre.
Face à ces sombres perspectives, de plus en
plus de voix, à commencer par celle du ministre du
Travail, se font entendre, mettant en doute l'effica-
cité des quelque 740 mesures d'aide à l'emploi
créées depuis 20 ans pour favoriser l'embauche.
«On ne peut obtenir de réels effets sur l'emploi si
les aides changent en permanence», déclarait récemment Jacques Barrot, en plaidant pour «des
dispositifs plus sobres et plus efficaces». Quelques
jours auparavant, Philippe Séguin, le président de
l'Assemblée nationale, s'était publiquement demandé ce qui se passerait «si, du jour au lendemain, on supprimait toutes les aides à l'embauche».
«Est-on vraiment sûr que cela changerait quelque
chose ?», avait-il ironiquement demandé. Pas moins
de trois commissions travaillent d'ailleurs sur cette
question: une commission d'enquête parlementaire
présidée par Michel Péricard, une autre du Conseil
supérieur de l'emploi, des revenus et des coûts
(CSERC) et celle confiée par le Premier ministre à
quatre députés chefs d'entreprise.
Parmi les multiples aides, Jacques Barrot défend
cependant fermement le contrat initiative-emploi
(CIE), qui fut au cœur de la campagne présidentielle
de Jacques Chirac. Destiné aux chômeurs de longue
durée, «/e CIE donne une priorité sociale justifiée aux
plus fragilisés», explique-t-il. Le chômage de longue
durée (1,04 million de demandeurs d'emploi) a une
nouvelle fois baissé en février (-0,7%).
Le chômage des jeunes a également très légèrement reculé-le mois dernier, mais il touche toujours plus de 600 000 moins de 25 ans. Hier, le ministre délégué à l'emploi, Anne-Marie Couderc, a
annoncé qu'un décret «ouvrant» le CIE aux jeunes
sans qualification «devrait sortir dans les jours qui
viennent».
NORD MATIN
Roubaix, France
31.03.96
NORD ECLAIR
Roubaix, France
31.03.96
CAILLOT, RENAUD ET ZAPATA
Manifestations, débats et un contre-sommet social
avec syndicats et chômeurs
contre la « mondialisation de la pauvreté ».
Manifestations, colloque, tables rondes se succèdent depuis vendredi après-midi et constituent une forme de « contre sommet
social » au G7 des ministres de Lille. Outre la manifestation de
samedi après-midi, depuis vendredi, à l'initiative du parti communiste, une cinquantaine de représentants des quatre continents
échangent et décrivent la situation de l'emploi et du chômage dans
leur pays. Parmi eux Margarita Zapata, la petite-fille du « libérateur » du Mexique, aujourd'hui représentante du Front Sandiniste
du Nicaragua.
Lundi 1 e r avril, les syndicats
français CFDT, CFTC, CCT,
UNSA, FSU, et belges FCTB,
CSC, ABW et ACV organisent un
débat public à 13 h à la Maison
de l'Education permanente
(MEP) suivi d'une manifestation à
16 h 30 boulevard Jean-Baptiste
Lebas.
Egalement lundi de 18 h à
23 n des organisations syndicales
et des associations de chômeurs
ont décidé de défier les ministres
du C7, en organisant dans la
même ville un « contre-sommet
pour l'Emploi », afin de dénon-
cer la « mondialisation de la pauvreté ».
Ce collectif des %
' . Autres voix
de la planète» (Agir contre le
Chômage, SUD-PTT, FSU, CRCSanté-sociaux, UNEF, Confédération paysanne, LCR, Syndicat
national unifié des Impôts, Les
Verts, Altervative Rouge et Verte,
MRAP, Union des Femmes Françaises...) s'oppose «aux choix
faits sur notre dos par les décideurs» des pays riches. On y
annonce entre autres participants, sous réserve, Mgr Caillot,
le chanteur Renaud, etc..
La fédération anarchiste' fera
une parade anti-C7 dimanche
matin au marché de Wazemmes
et une réunion publique dans son
local le mercredi soir. FO organise un débat le 2 avril à 15 h à la
bourse du travail de Lille.'
L'Union régionale de la CFDT ne
s'associe pas au «contre sommet» qui sera suivi cependant
par son union lilloise.
De son coté la fédération
HACUITEX (habillement, confection, textile) de la CFDT publie
un document très développé sur
les délocalisations et interroge :
«nos industries sont-elles
condamnées à disparaître ou
ont-elles un avenir ? » Ce secteur
qui a perdu cent mille emplois en
vingt ans dans la région est particulièrement frappé par la mondialisation.
La délocalisation est mise en
cause : « les capacités de pro-
Margarita Zapata
duction sont déplacées d'un pays
à l'autre, là où les conditions
d'utilisation de la main d'œuvrc
paraissent relativement favorables au patronat et aux financiers ».
Les syndicalistes demandent
au G7 d'intégrer les recommandations du Bureau International
du Travail qui visent à supprimer
l'utilisation de la main d'oeuvre
d'inspiration esclavagiste, le travail des enfants, des prisonniers
et de favoriser la croissance du
marché intérieur des pays en voie
de développement ».
P.P.
ftHTonde
France
02.04.96
INTERNATIONAL
Flexibilité et coût du travail sont au cœur
des travaux, à Lille, du G 7 sur l'emploi
La France voudrait imposer à ses partenaires un « modèle social »
Les ministres du travail et plusieurs ministres
"des finances du G 7 (le groupe des sept pays les
plus industrialists du monde) se retrouvent à
LILLE
de notre envoyé spécial
Les pays développés subissent
une transformation douloureuse
par suite de la mondialisation de la
production et des échanges, mais ils
n'ont pas de raison de se résigner :
c'est sans doute le premier message
que voulaient lancer les responsables de l'emploi et de l'économie
des sept plus grands pays industrialisés réunis à Lille lundi 1" et mardi
2 avril.
En ouvrant les travaux du G 7
comme président en exercice,
Jacques Chirac a donné le ton, dans
l'esprit de la position qu'il avait
énoncée lors du sommet EuropeAsie de Singapour, début mars, et
du mémorandum social présenté
au conseil européen de Turin, le
29 mars. Si les pays industrialisés
doivent s'adapter aux exigences de
la mondialisation et des changements technologiques, ceux-ci leur
offrent aussi de nouvelles chances,
a-t-fl souligné, à condition d'adopter des politiques favorables à l'emploi, d'encourager l'innovation et
d'abaisser le coût du travail. Mais
cette action est inséparable de mesures en faveur des moins qualifiés,
ainsi que du respect par les pays en
développement des «normes sociales fondamentales ».
Lille, lundi 1« et mardi 2 avril, a l'Initiative du l'emploi dans leur pays. Les Anglo-Saxons inprésident de la République, Jacques Chirac, pour sistent sur la flexibilité de l'emploi. Français et
étudier les meilleures façons de développer Allemands sur la réduction du coût du travail.
La moulée d'un chômage de niasse
vir-pl,
rterxv
Le chômage concerne maintenant 8,3 millions d'Européens, touchés .
parle ralentissement du rythme de la croissance économique., ,
Plus flexibles a plus précaires, 9 millions d'emplois emtroa ont été
eréis aux Etats-Unis depuis la reprise de 199t.
marge d'action. Ses conclusions favoriser l'innovation et à valoriser
avaient peu de chance d'être enten- les «avantages comparatifs» que
dues.
peuvent posséder les pays indusPour les dirigeants réunis à Lille, trialisés dans la compétition interles politiques macro-économiques nationale. Il s'agit de modifier le
doivent s'accompagner en revanche cadre réglementaire et fiscal de fad'actions plus spécifiques pour -é- çon à faciliter la création d'activités
Le président Chirac, qui avait duire le chômage et favoriser l'em • et l'accès des entreprises aux marproposé cette nouvelle réunion sur ploi. Elles touchent à la fois les chés et au crédit Parmi les secteurs
l'emploi lors du dernier Sommet conditions d'emploi, l'organisation porteurs figurent à la fois les serdes Sept, à Halifax, en juin 1995, du travail, les conditions d'activité vices aux personnes et aux entreveut apparaître comme le porte-pa- des entreprises et l'utilisation des prises et les nouvelles technologies
role d'une dynamique sociale enga- ressources humaines. Les premières de l'information : en Allemagne, on
gée par les gouvernements des pays portent sur la « flexibilité » et le évalue à 120000 les emplois créés
industrialisés, d'un « modèle so- coOt du travail. En ce domaine, il y par les réseaux câblés. Une attencial », « ouvert sur le monde », et fi- a sans doute accord chez les Sept tion particulière doit aussi être apdèle a une certaine protection des pour encourager une diversification portée aux PME, où se font l'essentravailleurs. Pour développer ou des formes d'emploi, qui semble tiel des créations d'emplois, par des
maintenir l'emploi, la première plus prometteuse que la réduction mesures comme les « districts spécondition est évidemment d'accélé- du temps de travail. Le temps par- cialisés» mis en place par les Ita. Wj^OTÎr^ÇfîiÇPWmique. ac- tiel Ät#^fjki»li*reinent développé, , .liens pour.ffigrouper lej|^n,tTeprisesnl
.tuellement affaiblie. Sur ce point, aux Etats-Unis, au Japon ou en spécialisées.
,et a connu une , .. Quant à.la «valorisation des res.teijs .•^»¡«.»•¡»..«ndwy5-les ÇrandeîBretagne,
véritable ascension en France lors sources humaines », elle nécessite '
stratégies macro-économiques de la dernière décennie.
un développement de la formation
convergent, même si eues sont apqui doit être rapprochée des bepliquées avec plus ou moins de risoins des entreprises, et s'étendre
gueur. Elles vont dans le sens défini LUTTE CONTRE L'EXCLUSION
Mais Britanniques et Américains sur l'ensemble de la carrière. Cette
par l'OCDE et rappelé lundi matin
vont au-delà. Ils estiment néces«formation sur toute la vie » (« lifepar le secrétaire général de l'organisaire de réduire les contraintes pour long education »), souvent évoquée
sation, Jean-Claude Paye : elles reles entreprises, à la fois en matière mais peu avancée dans les faits
posent sur l'idée d'assurer la stabilid'embauché et de licenciement, de (comme l'a mis en évidence une
té pour abaisser les taux d'intérêt.
salaire minimum et d'horaires de étude de l'OCDE), implique une
Aux Etats-Unis et au Canada
travail. Ils veulent laisser la plus participation des entreprises,
comme dans les pays européens qui
grande liberté au « marché ». A l'in- comme des individus eux-mêmes.
doivent se conformer aux critères
verse, les pays d'Europe continenUne partie importante des disde la « monnaie unique », la préoctale, de même que les Canadiens, cussions de Lille devait également
cupation essentielle est de réduire
sont réticents à une telle dérégleles déficits publics. Seul le Japon
mentation. Ils cherchent à abaisser
pratique une politique de relance
le coût du travail en réduisant les
par le déficit budgétaire. Le direccotisations sociales et les taxes peteur général du Bureau internatiosant sur les salaires, et en incitant
nal du travail (BIT), Michel Hanles partenaires sociaux à modérer
senne, a préconise lin soutien de la
les hausses de rémunération. C'est
croissance par une réduction des
le sens du «programme d'action
taux concertée entre les Sept, acpour l'emploi » allemand.
compagnée de politiques budgéUne deuxième piste consiste à
taires coordonnées pour réduire les
dettes publiques et les déficits à encourager le développement des
moyen terme en conservant une secteurs jugés porteurs d'emplois, à
être consacrée aux moyens de lutter contre Y «exclusion». Les approches, sinon les pratiques, sont
plus difficiles à concilier. Les Français placent sous ce terme à la fois
l'impossibilité de trouver ou de retrouver un travail, la pauvreté sans
espoir et l'absence de formation des éléments généralement concomitants. Cette conception est peu
familière ailleurs, à l'exception de
certains sociologues ou économistes américains, comme le secrétaire d'Etat au travail Robert Reich,
dont les Français se sentent
proches. Allemands ou Britanniques voient plutôt une série de
catégories qu'il faut aider ou de
problèmes auxquels il faut répondre : chômeurs de longue durée, familles - notamment monoparentales - sans ressources
propres, quartiers en difficulté,
toxicomanes...
Certaines préoccupations restent
néanmoins communes. En premier
lieu, il s'agit d'éviter le «piège du
chômage», selon l'expression anglaise. On peut accorder des avantages aux employeurs embauchant
des chômeurs de longue durée,
comme le font les Français ou les
Canadiens, ou développer des programmes de formation «ciblés».
On peut aussi chercher à inciter les
chômeurs à prendre un emploi, en
abrégeant les durées d'indemnisation, en rendant celle-ci plus
contraignante, comme l'ont fait les
Britanniques. On peut enfin modifier impôts et cotisations afin d'éviter que le chômeur, devenu smicard, ne voit son revenu réel
diminuer, comme on y songe en
France.
Outre-Manche et outre-Atlantique, on est allé plus loin, en prévoyant des suppléments de revenu
^apportés par, l ^ t aux.salariés les
. plus démunis : earned income tax
credit, sorje d'« impôt négatif» aux
Etats-Unis, family support pour les
familles en Grande-Bretagne. Les
Canadiens expérimentent actuellement l'attribution d'un supplément
de revenu pendant deux ans aux
personnes réintégrant le marché du
travail. Autant de formules qui
consistent, au lieu de relever le salaire minimum payé par l'employeur, à faire prendre en charge
une partie de la rémunération par
la collectivité.
Guy Herzlich
NICE MATIN
02.04.96
m
CORSE MATIN
Bastia, France
02.04.96
LEVAR
Toulon, France
02.04.96
Social Chirac propose
une « troisième voie »
Le président
Jacques
Chirac a ouvert hier matin
à Lille la réunion du G7
sur l'emploi, en proposant
une « troisième
voie »
entre l'Europe où « la protection sociale est plus
étendue
mais
l'emploi
moins
dynamique » et
« l'Amérique où l'emploi
est plus fort au prix de
Jacques Chirac s'est fait hier prestations sociales moins
au G7 l'avocat d'une « troigénéreuses ».
sième voie » entre les
Dix-neuf ministres des
modèles européen et américain.
(AFP)
sept pays les plus indus-
trialisés sont réunis pour
deux jours à Lille, avec des
dirigeants de la Commission européenne, de l'OCDE et du Bureau Interna-
tional
du Travail, pour
chercher des remèdes à un
mal qui touche près de 24
millions de personnes dans
les pays du G7.
LES CHEMINS
DE
TRAVERSE
La France défend la « clause
sociale » au sein du G7
M. Chirac a déclaré devant le
G7 qu'« entre précarité et chômage, nous devons rechercher
ensemble une autre voie » et
implicitement défendu l'idée
d'une clause sociale pour que les
Etats respectent des règles
sociales minimum en matière de
travail.
Le défi
de la mondialisation
« L'emploi est au coeur de nos
priorités et des préoccupations
de nos opinions publiques, a
affirmé le président français (...)
Nous sommes tous confrontés
aux problèmes du chômage et
de la pauvreté. Nous avons tous
pour ambition, pour obsession,
de créer davantage d'emplois et
davantage de bien-être. » M. Chirac a placé les pays industrialisés devant « le défi de la mondialisation de l'économie » qui
risque « de laisser au bord du
chemin une part croissante de la
population ».
Pour lui, alors qu'une « expansion mondiale durable est probablement devant nous », il faut
« réussir la mondialisation »,
c'est-à-dire « faire bénéficier tous
les hommes des fruits de la
croissance mondiale ».
Refusant de se laisser enfermer dans un choix « entre la précarité et le chômage », la première étant le lot de l'Amérique
où, au prix de « prestations
sociales moins généreuses », « la
progression de l'emploi est plus
forte », le second celui de l'Europe où « la protection sociale
est plus étendue mais l'emploi
moins dynamique », le président
français a préconisé une « troisième voie » avant d'énoncer
trois orientations : « mettre en
oeuvre des politiques économiques qui garantissent les
conditions d'une croissance forte
et saine », « tirer tout le parti
des possibilités que nous offrent
les nouvelles technologies, et
notamment celles de l'information », « rendre la croissance
plus riche en emplois et en
emplois de qualité ».
Le Canada a d'ores et déjà
estimé que cette « troisième
voie » devait être que l'Etat complète par des subventions les
revenus des salariés les plus
pauvres, un système qui existe
déjà aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
L'idée d'une « clause sociale »,
défendue principalement par les
Français, a jusqu'ici peu progressé, la plupart des pays du
G7 n'y étant pas favorables.
Ainsi les responsables canadiens
ont écarté l'idée d'un lien direct
entre le commerce et les normes
sociales et estimé que c'était au
BIT de veiller à ce que chaque
pays améliore sa législation du
travail.
La bonne parole sociale de
Jacques Chirac a franchi un
nouveau cran. Elle avait été
délivrée, à usage national, lors
de la campagne présidentielle.
Elle a été reformulée dans le
contexte européen de la révision du traité de Maastricht
Voici qu'elle est à nouveau
exposée, à l'échelle du monde
riche, et aussi du monde tout
entier, à l'occasion du G7,
réuni à Lille et consacré à
l'emploi.
A quelque niveau qu'on le
pratique, l'exercice reste, en
tout état de cause, difficile.
Car, si tout le monde peut s'accorder sur les objectifs, celui
d'une croissance justement
redistribuée, celui de systèmes
sociaux maintenus mais libérés
de leurs effets pervers qui font
que l'inactivité est plus subventionnée que l'emploi, celui,
enfin, d'un retour au travail
qui ne soit pas payé de l'extension de la précarité et de la
réduction des ressources, si
tout cela est souhaité, les difficultés commencent lorsqu'il
s'agit de trouver et de mettre
en œuvre des solutions.
Car, en évoquant l'idée
d'une « troisième voie »,
Jacques Chirac tente de sortir
d'un dilemme auquel les sociétés développées semblent
condamnées. On constate, en
effet, deux phénomènes qui
Par Marc
CHEVANCHE
distinguent, d'une part, les
sociétés européennes aux systèmes de protection sociale
puissants et, d'autre part, les
sociétés américaines et britanniques qui, soit n'ont jamais
développé, soit ont sensiblement réduit leur mécanisme
d'assistance. Comme les premiers connaissent les taux de
chômage les plus élevés et que
les seconds remportent, sur ce
front, des résultats spectaculaires, l'affaire semble entendue.
Pourtant, à y regarder de
plus près, le libéralisme anglosaxon n'est pas la panacée
puisque, si le chômage est bien
contenu, il se paye en retour
d'une spectaculaire extension
de la pauvreté. Autant dire
qu'il faudrait choisir entre le
chômage européen et la misère américaine sauf à trouver...
une troisième voie.
Or, pour emprunter cette
troisième voie, il faudrait,
d'abord, s'assurer qu'elle existe, il faudrait, ensuite, surmonter les réticences des gouvernements dont l'absence des
ministres des Finances au G7
de Lille dit assez le scepticisme, et il faudrait, enfin, et surtout, pouvoir apporter un
début de résultat ce que, pour
son malheur, Jacques Chirac
n'est pas aujourd'hui en mesure d'afficher.
LA REUNION DU G 7
Emploi :
Chirac à la recherche
d'une « troisième voie »
Leprésident de la République a réaffirmé
devant le Groupe des septpays
lesplus industrialisés l'attachement
de la France au «modèle social européen ».
LE FIGARO
France
02.04.96
Enfin, dernier volet, il faut
« engager une réflexion sur
Jean-Louis VAUDIRE
l'aménagement de nos systèmes
fiscaux et sociaux » pour « éviter
Sommes-nous condamnés àle piège de l'assistance».
choisir entre le chômage et la préUne politique qui s'inscrit
carité ? » En ouvrant la confe- dans le cadre de l'attachement
rence du Groupe des sept pays de la France au « modèle social
les plus industrialisés (G 7), hier européen » rappelé en préparaà Lille, le président de la Répu- tion de la Conférence intergoublique a exhorté les participants vemementale (CIG) de Turin et
à « definirles contours d'une troi-réitéré hier. Un modèle qui se
sième voie » entre les économies fonde « sur une protection sod'Amérique du Nord à faible ciale conforme à la dignité de
protection sociale, où les sa- l'homme, une tradition de dialaires s'ajustent à la baisse mais logue sodal, et de négociation et
à fort taux de créations d'em- le rôle de l'État comme garant de
plois, et celles d'Europe dont les la cohésion sociale ».
caractéristiques sont inverses.
Autant d'affirmations plus
Au secrétaire du Travail proches des conceptions défenaméricain, Robert Reich, qui dues hier par le directeur général
déclarait hier au Herald Tribune du Bn_fvoir page IV) que de
que « si les États-Unis et l'Eu- rapproche de l'OCDE. «L'exarope avaient à apprendre l'un de men de conscience » auquel
l'autre, il serait heureux que lesJacques Chirac a invité les
Européens retiennent quelque membres du G 7 a été de fait rechose de la flexibilité de nos mar- fusé par les « grands argentiers »
chés tant des produits que du tra- des pays industrialisés qui se
vail», Jacques Chirac a opposé sont fait excuser à la réunion,
l'expérience française.
soulignant ainsi la difficulté de
Après avoir réaffirmé que la la démarche voulue par la
« France s'est engagée dans uneFrance.
politique de redressement des
La volonté de Jacques Chicomptes publics », il a défini les rac de mettre « l'homme au
« trois orientations qui semblent centre des discussions » du G 7
s'imposer ». D'abord, « il faut en insistant sur la dimension soabaisser le coût du travail non ciale de l'Organisation mondiale
qualifié». Mesure tempérée par du commerce (OMQ ne soulève
la nécessité de ne pas décourager guère d'enthousiasme. Lorsqu'il
les travailleurs et de conduire de se fait l'avocat des normes de
fait au développement « d'une l'QtLen se demandant si l'on
pauvreté inacceptable». «Onen- « peut admettre dans ce grand
registre alors moins de chômage, marché mondial de graves ena lancé le président en faisant al- torses aux règles fondamentales
lusion aux modèles anglo- de la démocratie sociale », il
saxons, mais on est confronté à heurte les convictions des libéplus de problèmes de santé pu- raux anglo-saxons ou japonais.
blique, à plus de personnes sans
Volontariste, il a cependant
domicile, à plus d'illettrisme, à
développé une analyse de la siplus de délinquance».
tuation qui refuse l'enfermement. « Certains prétendent enLe rôle de l'État
core que les technologies
détruisent les emplois. C'est hisLe deuxième volet d'une po- toriquement faux », a-t-il déclaré
litique souhaitable est donc de pour réaffirmer que la mondiali« privilégier une politique de sation constitue « une profonde
baisse générale du coût du tra vailmutation à la recherche d'un noupeu qualifié, en transférant sur vel équilibre ». Sur les moyens à
d'autres assiettes les cotisations mettre en œuvre pour affronter
sociales payées sur les seuls sa- cette nouvelle « révolution », les
laires », ce qui a pour avantage avis des pays industrialisés resde ne pas remettre en cause le sa- tent éloignés.
laire minimum. Jacques Chirac
a également rappelé la nécessité
J.-L.V.
« de mieux utiliser les ressources
de l'assurance-chômage » pour
qu'elles « subventionnent l'emLire aussi page IV
ploiplutôt que l'inactivité ».
LILLE :
LE FIGARO
Paris, France
02.04.96
Le G 7 sur l'emploi
BIT-OCDE : deux monologues
Lespropos du directeur général de POU ont étéplusproches
despréoccupations de Jacques Chirac
et le dialogue ne s'estguère amorcé avec l'OCDE.
.LILLE:
Jaan-LoulaVAUDIRI
Le discours de Jacques Chirac a trouvé plus d'écho dans les
préoccupations du directeur du
Bureau international du travail
(BIT) que dans celles du secrélâîregènéral de l'OCDE. Michel
Hansenne, au nom de l'OIT qui
était, à l'initiative de la présidence française, pour la première fois invitée à contribuer
aux travaux du G 7, a certes
souligné hier qu''« ilfallait adapter les politiques sociales à la
mondialisation ». Mais pour indiquer tout de suite que la «pure
-logique du marché» serait inacceptable « d'un point de vue social »carte «poids de l'insécurité
deviendrait intolérable pour les
travailleurs et les inégalités s'aggraveraient, ce qui serait lourd de
menacespour la paix sociale ».
Le dirigeant de l'OIT s'est
donc prononcé pour un «pacte
social » qui permettrait par la
négociation entre les employeurs, le gouvernement et les
travailleurs, d' « appuyer des politiques et des réformes institutionnelles propres à promouvoir
l'emploi».
Dans la même optique que le
président de la République, il a
estimé que «l'on peut et l'on doit
réformer les systèmes de protection sociale y compris ¡'assurance-chômage » et quV il est
possible d'encourager une évolution négociée vers un aménageaient du temps de travail ». Le
Jaan-Clauda Pay« : « Il n'y a paa d'altarnatlv« ». (Photo AFP.)
maître-mot restant la négociation, etl'écueil «kècgride tolérance des sociétés face à des mécanismes de deregulation ».
OCDE : croissance
en baisse
De son côté, Jean-Claude
Paye a tout juste reconnu que si
aucun système « n'était pleinement satisfaisant », la troisième
voie proposée le matin par
Jacques Chirac ne pouvait se situer que « quelque pan entre les
deux modèles et plus prés du modèle anglo-saxon que de l'européen».
Pour le dirigeant de
l'OCDE, «il n'y a pas d'alternative, le monde est engagé dans la
globalisation, ce qui laisse envisager pour la première fois de
bonnes perspectives pour l'ensemble des pays du monde à parliàper au courant de l'économie
mondiale ». Mais la concurrence
-devenant de oe-fait plus-aiguë,
toutes les politiques doivent
s'orienter dans ce sens, «toutralentissement ou tentative de se
protéger ne menant qu'à la
construction d'un Jurassic Park
dans une économie qui prendrait
du retard par rapport au reste du
monde.»
Jean-Claude Paye, qui a indiqué que l'OCDE prévoit une
croissance moyenne dans les
pays de la zone OCDE de 1,5 %
en moyenne au premier semestre 1996 - en baisse d'un
point sur ses prévisions antérieures -, puis de 2,5 % en
moyenne au second, a donc suggéré aux pays du G 7 « d'agir sur
l'ensemble du front des politiques
macro-économiques et structurelles ». Le dialogue, s'il s'est
amorcé, relève donc toujours
plus du monologue.
J.-L.V.
NORD ECLAIR
NORD MATIN
Roubaix, France
02.04.96
Roubaix, France
02.04.96
Clause sociale :
L'OCDE oppose une fin de non-recevoir
EST quasiment une fin de nonrecevoir qui a été opposée par
l'OCDE (organisation de cooperation et de développement économique), en
cette première journée du C7 de Lille, à l'idée
d'instaurer une dause sociale dans l'organisation du commerce mondial. Certes, Jacques
Chirac n'y a pas fait directement référence
dans son discours mais cette disposition était
fortement, défendue par la France. Ce qui
montre bien les -limites de la réunion de Lille.
Cette fin de non-recevoir s'étend même à
l'idée de la défense du modèle social européen : J.-C. Paye, le secrétaire général de
l'OCDE, a estimé que la troisième voie préconisée par le Président français serait plus proche du modèle anglo-saxon que du modèle
européen.
C
f
La thèse de la clause sociale, défendue
depuis longtemps par la France et le BIT (Bureau
International du Travail) est sortie K.O. de cette
première journée : toute imposition d'une
clause sociale dans les accords de commerce
internationaux a été rejetée par Jean-Claude
Paye, secrétaire général de l'OCDE, au cours
d'une conférence de presse tenue à Lille en
marge du C7. Une telle clause aurait permis
d'imposer des sanctions commerciales aux pays
qui ne respectent pas un minimum de règles
sociales (interdiction du travail des enfants, du
travail forcé, liberté syndicale). "Nous sommes
parvenus, a indiqué M. Paye, à la conclusion
qu'il n'y a pas de corrélation entre le nonrespect de normes sociales par certains pays en
développement et une compétitivité accrue de
ces pays*.
M. Barrot : examen
de conscience réussi
C'est donc une fin de non-recevoir qui est
là ainsi opposée. Le BIT qui défendait également cette clause n'a pu que s'incliner devant
l'hostilité de la plupart des pays. La réaction de
Jean-Claude Paye au discours du Président de la
République française est-elle plus encourageante ? Il a estime que la "troisième voie" entre
chômage et précarité préconisée par la France
"sera demain un peu plus près du modèle
anglo-saxon que de celui de l'Europe continentale" qui va devoir "modifier sa protection
sociale Les pays anglo-saxons où I économie
est "la plus flexible" sont ceux qui créent le plus
d'emplois, a-t-il souligné. En revanche, "ceux
qui protègent mieux les individus et où l'Etat est
très présent sont ceux qui ont le chômage le plus
élevé".
L'YONNE REPUBLICAINE
Auxerre, France
02.04.96
Jacques Barrot, le ministre français, n'a pas
voulu se montrer pessimiste. "Il n'y a pas eu
d'appel à la grande dérégulation, ni à la libération généralisée des salaires, comme on l'aurait
vu les années précédentes, s'est-il félicité au
cours d'un point presse. L'approche du C7, y
compris de nos collègues américains, est désormais modeste. Nous arriverons à une troisième
voie s'inspirant à la fois des modèles européens
et anglo-saxons". L'examen de conscience
demandé le matin par Jacques Chirac a été
réussi : "il n'y a pas de bonne santé économique
dans une société malade", ont convenu les
ministres américains et le président de la commission européenne, Jacques Santer, s'est félicité M. Barrot.
Mais il n'y aura pas de développement de
l'emploi sans croissance. Jean Arthuis, le ministre français de l'Economie, a pu se réjouir de
l'annonce faite au cours de la réunion de travail
de l'après-midi : la reprise est en cours dans
tous les pays du C7. Les Américains ont mis
d'ailleurs en avant le fait qu'ils avaient créé neuf
millions d'emplois depuis trois ans pour estimer
ne pas avoir de leçon à recevoir d'un quelconque modèle européen.
« « Une
responsabilité
globale »
Michel Hansenne, directeur
général du Bureau international
du travail (BIT), a estimé hier à
Lille que les pays du G7 ont une
« responsabilité globale à l'égard
de la communauté
internationale » dans la
recherche de solutions au
chômage. Il « incombe » aux sept
pays les plus industrialisés
(Etats-Unis, Canada, Japon,
Allemagne, France, Royaume-Uni,
Italie) « d'inscrire leurs
préoccupations en matière
d'emploi dans une perspective
de solidarité mondiale, a déclaré
M. Hansenne. D faut aussi se
préoccuper de la nature de ces
emplois et de promouvoir des
emplois de qualité et librement
choisis », a-t-il insisté.
J.R. LORE
France
02.04.96
T«LIIJTJLM
La Marseillaise
Etang de Berre - Pays d'Arles
G7
sur l'emploi :
une coquille
vide
Les travaux de la première journée de la réunion, sur le thème de
l'emploi, des sept pays les plus industrialisés ont confirmé les choix
néo-libéraux. Abaissement du "coût du travail", flexibilisation du
marché, déréglementation étaient encore et toujours au menu. Jacques Chirac a tenté de convaincre qu'une "approche humaine".de
l'économie était compatible avec la mondialisation. Pour Robert
Hue, il y a dans le discours du président "quelque chose de choC\UZnt" .Pages Actuel
4 pages
ACTUEL
RÉUNION DU G7 A LILLE
Le credo libéral
licencie remploi
LeG7
officiellement
consacré à l'emploi
s'est ouvert hier
matin, à Lille, avec
un discours de
Jacques Chirac. En
proposant une
"troisième voie", le
chef de l'Etat a
tenté de convaincre
qu'une "approche
humaine" de
l'économie était
compatible avec
l'actuelle
mondialisation. Les
travaux de la
journée ont
confirmé les choix
néo-libéraux
d'abaissement du
"coût du travail" et
de flexibilisation du
marché du travail.
La preuve par
l'exemple.
U
NE ombre plane sur le
Grand Palais de Lille
OD j^st uuvLif nier ma*
lin un G7 (1) consacré à
l'emploi : celle du mouvement social français de décembre.
L'n rapport du Bureau international du travail (BIT),
remis hier, résume l'état
d'esprit général : "L incertitude qui règne au sujet de
l'emploi a suscité des appels
au protectionnisme commercial aux Etats-Unis et provoqué un vaste mouvement de
grèves en France".
Il faut donc rassurer les
opinions publiques.
C'est ce à quoi l'est attaché Jacques Chirac dans son
discours d'ouverture en appelant les participants a
"placer l'homme au centre
(des) discussions" et en proposant une "troisième voie"
(Lire le détail de l'intervention du Président de la République en page 4).
Cette dernière aurait suscité, selon Jacques Barrot, le
ministre du Travail des Affaires sociales, "une réaction
extrêmement sympathique"
des partenaires.
Au passage, le ministre
soulignait que cette "troisième voie", "modèle nouveau à inventer", emprunterait très certainement à
"l'esprit de flexibilité nordaméricain". sans oublier des
"éléments de cohésion hu-
en difficulté qui tente de renouer avec les temps bénis pour lui - de la campagne
présidentielle. Ainsi, l'expression "réduire la fracture
sociale' a-t-elle résonné hier
matin dans le Grand Palais.
Les représentants américains ne se trompent d'ailleurs pas tur la nature de
cette conférence et parlent
d'une réunion purement
symbolique.
Par ailleurs, on se demande bien ce que peuvent
valoir les déclarations d'intentions présidentielles lorsque, dans le même temps,
Jacques Chirac accepte la
mondialisation telle qu'elle
se fait et appelle - une fois
de plus - i la réduction du
"coût du travail non qualifié".
En fait, c'est Michel Hansen«, directeur général du
BIT, qui résume le mieux
l'eut d'esprit du G7 : la
"pure logique du marché"
engendrerait des "menaces
pour la paix sociale".
Et de préconiser, par "sagesse". "un nouveau pacte
social" conciliant "les impératifs du marché et le droit
légitime des travailleurs à la
sécurité et à la protection sociale".
L'objectif est donc de
trouver des "soupapes de sécurité" permettant de relâcher, à période régulière, la
pression sociale sur le système.
"QUELQUE CHOSE DE CHOQUANT*
Jacques Chirac
en difficulté
tente de
renouer avec les
temps bénis pour lui-de la
campagne
électorale
Un peu plus tard, le même
M. Barrot s'émerveillera devant "la capacité des EtatsUnis à accepter les contraintes de l'adaptation" à la
mondialisation. Puis vantera les mérites des nouveaux emplois de services,
tels que le gardiennage d'enfants.
Autant dire que l'on
s'éloignait de plus en plus
de la question globale de
l'emploi.
Ce G7 ressemble fort à
une "opération communication" d'un Jacques Chirac
I
NVITE hier, on fin
d'après-midi,
de
ri ums infis, se sacrataira national du PCF a
commenté M tonna du
G7 à Une : «l'utUtoatton
par Jacques Chirac du
" s o c i a l " e quelque
c h e n a* choquait On
O f l o l l f t MS SOfflfflOtS OO
t o franco, fa politique sédale qui/ conduit
e las e f f e t s qu'en
connaît. Sa volonté
d'affirmer un certain
nombra do "daims «odolet" minimum — ftntardictlon du travail dos
enfants, l'interdiction
du travail force, l'oflnniuiion de M uberté syndicale - est balayée.
L'Allemagne, désignée
comme notre principale
partenaire, t'oppose fa-
rouchement a cet Clauses."
Il t'est ensuite refit*
ou* declarations
de
rOCDE oui attend de le
France et de l'Allemagne qu'elles modifient
Jour protection sociale
pour sinstrira dans un
modele angle-saxon ou
domine la flexibilité.
T o u t cele est insupportable'*, e ajouté Robert Huo avant de
contester l'existence
d'un modèle social européen : Il y a dam un
certoin nombre de pays
d'Europe dot acquit Important* que fan casse
au nom de ce modèle
social
européen.
D'abord, le ne erais pas
au modèle. L'Idée qu'il
puisse y avoir des modèles quatquo part— on a
déjà donne, d'ailleurs."
Cette peur d'une "jacquerie sociale " a fait dire à Jean
Arthuis, ministre de l'Economie et des Finances, que
l'une des conditions de la
réussite de la mondialisation consistait en une explication "sans relâche des
changements" auprès des
opinions publiques.
Tousles
documents
produits hier
constituent
autant de
chapitres du
catéchisme néolibéral
Quels que soient les bémols sociaux mis ici ou là,
les discussions n'ont pas débordé du cadre défini par le
"modèle" de soumission
aux exigences des marchés
financiers et des grands
groupes mondiaux.
Tous les documents produits hier constituent autant
de chapitres du catéchisme
néo-libéral.
Par exemple, la Commission de Bruxelles y est allé
de son couplet sur les "rigidités du marché de l'emploi"
et la nécessaire "réduction
des charges pesant sur le travail le moins qualifié ".
Dans ce contexte, les
Etats-unis peuvent bien se
permettre d'adresser ce
conseil aux pays européens :
"Suivez notre direction ".
Christophe
DEROUBAIX
(I) L'OCDE, k Barou tater• atloaal da travail et la
Commissi» earopéene pmrnclpeat egalemeet as travail.
Ensemble, les syndicats belges et français
mobilisent dans les rues de Lille
RAPEAUX verts de la
CSC ou rouges de la
FGTB en tète, des'dèlé*
gâtions de salariés belges
ont ouvert la manifestation
qui a rassemblé plusieurs
milliers de personnes, hier
après-midi, dans les mes de
Lille.
"Mmr sommes ensemble
avec nos collègues français,
car confrontés aux mêmes
problèmes", dit Michèle
Hauzeur militante syndicale
d'outre Quièvrain regrettant
l'absence de volonté politique des différents gouverne-
D
ments en matière de création d'emplois.
Le vent de la déréglementation et de la chute des emplois publics souffle aussi
sur ta Belgique.
"L'emploi, un
droit universel.
Ensemble
relevons le défi"
Jugez plutôt : 3.000 postes
en moins pour les enseignants qui mènent une
grève massive depuis plus
«e* \*ta\*s49t$tkf* e ^ J V a r * * * * ar H**~tr 0*>9A
CGT se félicitent de cette riposte unitaire au moment
où, quelques centaines de
mètres plus loin, se tiennent
les travaux du G7 sur l'emploi.
Précédant la manifesta"L'emploi, un droit universel. Ensemble relevons le tion, tous les syndicats
s'étaient réunis en un débat
défi".
commun - une première deLa banderole de tète, si- puis bien longtemps - avec
gnée des sigles CGT, CFDT, plusieurs centaines de perCFTC, FSU. et UNSA sonnes.
plante d'entrée le décor reJean-Pierre Pages, resvendicatif et unitaire de la ponsable confederal (.'(il
manifestation.
du département internatioLes responsables syndi- nal note les tres larges
caux de la CFDT et de la cpmcr^cnces revendicati-
de six semaines, 3.000 réductions d'emplois programmés chez les cheminots
d'ici 5 ans et 1.200 à la
compagnie aérienne publique Sabéna.
2
ves qui sont ressortent de
cette confrontation d'idées
et de propositions.
"Je veux vivre et
travailler au pays
où ¡e suis né"
Dans le défilé, on note la
participation de nombreux
demandeurs d'emplois avec
leurs comités respectifs de
chômeurs, celle de salariés
des gtandes entreprises du
Nord et du Pas-de-Calais.
Rcnault-Douai. la Française
de mécanique, les Trois
Suisses.
"Je veux vivre ft travailler
au pays où je suis né" crient
ceux de chez Danone à Séclin, en lutte contre 170 licenciements.
Refus des délocalisations
aussi pour les salaries des
Savonneries d'Haubourdain
Lever.
La direction transfert des
productions en Italie et en
Espagne et engage un cinquième plan de réduction
de 240 emplois.
A.R
EMPLOh
LE PACTE
SANS CRAINDRE LE RIDICULE, ¡acPOUR
quêt Chine a ouvert hier le sommet
du G7 consacré à l'emploi en appe- L'EMPLOI EST
lant à une "approche humaine" de MORT OUTRE/'économie qui pourrait se marier à
RHIN
l'actuelle mondialisation... Hier,
E ministre allemand de
L'OCDE a revu à la baisse ses persl'Economie Guenter
pectives de croissance.
Rexrodt a estimé que le
L
pacte pour l'emploi tel que
proposé par le président du
syndicat IG Metall Klaus
Zwickel était "mon", dans
un entretien publié lundi
par le quotidien "Bild Zeitung".
"Depuis le début, ce plan
ne pouvait pas marcher : on
ne peut pas créer des emplois
sur des décisions venues d'en
haut. Nous avons besoin de
centaines de pactes pour
l'emploi, d'alliances de raison et de discernement entre
partenaires salariaux", a expliqué le ministre.
L'idée d'un "pacte pour
l'emploi" avait été lancée en
novembre 1995 par le président d'IG Metall qui proposait d'accepter une modération de la hausse des salaires
en échange de la création de
100.000 emplois dés cette
année.
Le 20 mars, le président
de la fédération patronale
de la métallurgie Gesamtmetall Werner Stumpfe
avait porté un coup sévère
au "pacte pour l'emploi" en
déclarant que, tel qu'il était
proposé par IG Metall, il
était "mort".
Le 21 mars, le chancelier
Helmut Kohi avait considéré que les déclarations de
Stumpfe n'étaient "pas acceptables" et rappelé que
son gouvernement et les
partenaires sociaux s'étaient
fixé pour objectif de réduire
de moitié d'ici à l'an 2000 le
chômage qui touche plus de
4 millions de personnes en
Allemagne.
Il semble désormais clair
que le patronat allemand
avec le soutien d'une large
partie de la coalition au
pouvoir i Bonn veuille en
finir avec le consensus dit
"Rhénan". Il s'agit de flexibiliser le travail et les salaires sans aucune sorte de
compensation.
ULE 1-2 AVRIL 1996
1,5
L'OCDE a révisé
en baisse ses prévisions de croissance pour les
pays de la zone
en 1996 et tob/e
sur une croissance moyenne
de 1.5 % au premier semestre
puis de 2,5 % au
second semestre.
En
décembre.
l'organisation
prévoyait
en
moyenne 2,6 %
au 1er semestre
96 puis 2,9% au
second semestre.
"Les pays du G7 doivent s'inscrire, en
matière d'emploi, dans une perspective
de solidarité mondiale. Il ne s'agit pas
seulement de développer un volume
global d'emplois mais aussi de se
préoccuper de la nature de ces emplois
et de promouvoir des emplois de qualité et librement choisis "
Michel Hansenne, directeur général du Bureau international du travail
3
IM Mmrstslllmlm«
- Mmrell 2 mvrll
#»*«
-EMPLOI
ACTUEL
QUAND LES
AMERICAINS
CONSEILLENT
L
'EUROPE et les EtatsUnis ont "beaucoup de
choses à apprendre l'une
de l'autre", a déclaré dimanche le secrétaire américain
au Travail, Robert Reich.
"Ilfaut espérer que les Européens apprendront quelque
chose chez nous quant à la
flexibilité du marché du travail et de celui des marchandises et des capitaux", a-t-il
immédiatement ajouté. Le
ministre américain du Travail a souligné l'importance,
a ses yeux, de "la dérégulation et de l'ouverture sur le
marché mondial, car il y a
une relation directe entre
l'emploi et la pression
compétitive à laquelle la entreprises sont soumises ".
LE DISCOURS D'OUVERTURE
Jacques Chirac laboure
une "troisième voie"
profondément changé sous
Le discours du
l'effet du développement
Président de la
spectaculaire de l'électronique, de l'informatique et
République a
des télécommunications.
ouvert le sommet
Cette "révolution digidu G7 sur l'emploi. tale" abolit les distances et
change en profondeur les
Jacques Chirac a
rythmes de vie. En un sens,
estimé qu'entre "la par rapport aux générations
précédentes, nous vivons
précarité et le
dans un autre monde :
chômage, nous
monde de l'instant, de la
généralisée, et déjà
devons rechercher mobilité
monde immatériel de la réaensemble une autre lité virtuelle.
Dan Terulo, assistant adStimulée par l'ouverture
joint pour la politique éco- voie, une autre
au commerce international
nomique auprès de Clinton, manière de
de grandes puissances à fort
insiste de son côté : "Nous
devons expliquer aux autres répondre aux
potentiel démographique,
membres du G7 le genre déséquilibres
par l'inévitable accès à la
d'efforts à effectuer pour
consommation de pays aucréer des emplois". Affir- économiques."
mant qu'au cours des trois Morceaux choisis
dernières années 8,4 millions d'emplois ont été créés des contours de
aux Etats-Unis contre aucun en Europe, M. Terulo a cette "troisième
déclaré "les Européens peu- voie".
jourd'hui non solvable« et
par cette nouvelle donne
technologique, une expansion durable est probablement devant nous.
Mais cette expansion risque, si nous n'y prenons
garde, de laisser au bord du
chemin une part croissante
de la population, c'est i dire
ceux qui ne peuvent pas suivre le rythme plus rapide
des adaptations nécessaire.
-Comment faire
bénéficier tous
les hommes des
fruits de la
croissance
mondiale V
Si la mondialisation n'a
pas créé l'exclusion, eue
l'aggrave (...)
Comment réussir la mondialisation ? (...) Comment,
en un mot, faire bénéficier
tous les hommes des fruits
de la croissance mondiale ?
Pour le Président de la
République, le G7 de Lille
"doit nous permettre de
comparer les marchés phis
flexibles, où les salaires
s'ajustent à la baisse - je
songe notamment aux économies d'Amérique du
Nord -, et les marchés où
les rémunérations du travail
sont mieux préservées, c'est
à dire plutôt les économies
d'Europe continentale (...)
de l'Océan Atlantique,
prend donc deux visages: le
chômage ou la précarité".
Jacques Chirac dit refuser
de choisir l'un ou l'autre :
"Entre la précarité et le chômage, nous devons rechercher ensemble une autre
voie, une autre manière de
répondre aux déséquilibres
économiaues."
"C'est précisément l'enjeu de cette conférence que
de définir les contours de
cette "troisième voie". Dans
sa conclusion, le chef de
l'Etat évoque le dépassement
de "la dichotomie actuelle
entre l'économique et le social en replaçant l'homme
La menace, selon que l'on au coeur du développement
se situe à l'Est ou i l'Ouest de nos sociétés"
vent tirer leurs propres
E Président de la Répuconclusions", oubliant de siblique a ouvert, hier magnaler que, selon les indicatin, les travaux du "C7
tions de l'OCDE, 30 millions de salariés américains emploi'par un discours dont
vivent aujourd'hui en des- voici les principaux extraits.
sous du seuil de pauvreté
"Si j'ai souhaité poursuiLe président des conseil- vre la réflexion sur l'emploi
qui
a été engagée à Detroit,
lers économiques de Bill
Clinton, Joseph Sriglitz, a c'est pour deux raisons :
cru pouvoir ajouter que
.- la première est que
l'Europe devrait s'inspirer l'emploi est au coeur de nos
de la manière dont les Etats- priorités et des préoccupaUnis ont déréglementé les tions de nos opinions publitélécommunications, "ce qui ques (...)
a créé une toute nouvelle in.- (...) Nous devons reledustrie, de nouveaux emplois, comme l'ont fait notre ver ensemble le défi de la
mondialisation".
ouverture agressive de marchés à l'étranger". Autre"En un sens, par
ment dit, il s'agit de Taire
rapport aux
pression sur les Européens
pour accélérer le processus générations
de privatisation des télécom
afin de permettre la péné- précédentes,
tration des capitaux amérinous vivons dans
cains.
L
Michel
MÜLLER
30
L'OCDE recense
30
millions
d'Américains qui
travaillent et sont
en dessous du
seuil de pauvreté.
En Grande-Bretagne où le salaire
minimum n'existe
pas. les employés
à 15 francs de
l'heure se comptent par centaines de milliers. La
France est la lanterne rouge du
chômage et l'Allemagne compte
plus de 4 millions
de chômeurs.
un autre monde"
"En 20 ans, le monde a
Pour Jacquet Chirac, «la menace, telen que l'en te tltue 1 l'Ett eu i l'Ouest de l'Océan Atlantique, prend denc deux visages : le chômage eu la précarité".
Coût du travail : des coups contre
la protection sociale
M
EME vêtus de mots au
goût du jour et sous le
couvert de priorité à
l'emploi, les mêmes dogmes
réapparaissent aufildes obsessions présidentielles : réduction des dépenses publiques, baisse généralisée du
coût du travail, fiscalisation
de la protection sociale au
nom de la performance. Jacques Chirac a de nouveau
justifié hier matin la politique française qui 'privilégie
une politique de baisse générale du coût du travail peu
qualifié, en transférant progressivement sur d'autres assiettes les cotisations sociales payées par les seuls salaires."
. ¿m Mmrmmittmimm.- **mr*i 2 mwrii
99**
C'est là, l'un des piliers
sur lequel se fonde le plan
Juppé de déstructuration de
la protection sociale. L'objectif étant d'étatiser et d'en
fiscaliser progressivement
tout le financement. Sous
prétexte de recouvrement
du déficit de la Sécurité sociale, la mise en place de la
CSG, puis du RDS ont largement ouvert les pistes. Le
RDS imposé aux familles
n'égratigne que très légèrement les revenus financiers.
En revanche, le poids - 25
milliards de francs par an est considérablement plus
lourd pour les ménages. Impôt proportionnel comme la
CSG, le RDS frappe non
seulement les salariés, mais
aussi les chômeurs et différents allocataires, bon minima sociaux. Le coût est
particulièrement rude pour
les retraités. A la facture du
RDS s'ajoutent les hausses
des cotisations maladie (1,2
point en 1996 et 1,2 point
en 1997).
Pressé par cette cette
fuite en avant libérale, le
gouvernement veut accélérer ce processus de transfert
massif de financement de
toute la protection sociale,
des entreprises ven les ménages par une fiscalisation
accrue. Cotisations famille
et maladie sont dans le collimateur. Alain Lamassourt,
ministre délégué au Budget
4
et porte parole, confirmait
le 26 février dernier, la volonté gouvernementale de
faire glisser la totalité des
cotisations maladie (500
milliards de francs) et l'ensemble des prélèvements sociaux vers les contribuables.
Avec la baisse des dépenses
publiques, particulièrement
des dépenses de santé, cette
politique de contraction de
la masse salariale (salaires et
protection sociale) pour libérer encore plus le capital
est, non seulement injuste
socialement, mais inefficace
pour l'activité économique
et l'emploi.
Le dispositif d'ensemble
mis en oeuvre depuis
quinze ans pour réduire It
"coût du travail" a revêtu
des formes multiples : exonération des cotisations patronales sur les bas salaires,
financement public massif
pour les emplois aidés
comme le Cl£, défiscalisation et exonération totale
pour les entreprises dans les
nouvelles zones franches.
Depuis quinze ans pourtant
le chômage ne cesse de progresser. La chute de la
consommation et des emplois productifs, qualifiés et
rémunérés, le recours permanent aux marchés financiers favorise la fuite en
avant vers de nouveaux gâchis.
Alain
RAYNAL
LA MARSEILLAISE DU BERRY
Chateauroux, France
02.04.96
L'ECHO DORDOGNE
Périgueux, France
02.04.96
L'ECHO DU CENTRE
Limoges, France
02.04.96
SOMMET DU G7 A LILLE
L'emploi à la sauce libérale
Au G7 offideflement consacré à l'emploi. Jacques Chirac propose une « troisième vole ». Mais les travaux de
¡ajournée ont confirmé les choix néo-libéraux d'abaissement du »coût du travail» et deflexWsaftondu marché du travail.
U
NE ombre plane sur
le Grand Palais de
Ule où «'est ouvert
hier matin un G7 (1) consacré à l'emploi : celle du
mouvement social français
de décembre. Un rapport
du Bureau Intemabonä du
traval (BIT), remis Ner, résume l'état d'esprit général: -L'Incertitude qui règne au sujet de remploi a
suscité des appals au protaetlonnlam» commandai
aux Etats-Unis et provoque
un vaste mouvement de
grèves en France: Il taut
donc rassurer les opinions
publiques.
rnois sociaux mis loi ou lé,
les discussions n'ont pas
débordé du cadre défini par
le « modèle' de soumission aux exigences des
marchés financiers et des
grands groupes mondiaux.
Catéchisme
néo-libéral
Tous les documents produits hier constituent autant
de chapitres du catéchisme
néo-libéral. Par exemple, la
Commission de Bruxelles y
est allé de son couplet sur
les •rigiditésdu marché de
l'emploi' et la nécessaire
« réduction des charges pesant sur le travail le moins
Un beau
qualifié
». D a n s ce
discours
contexte, les Etats-unis
C'est ce é quoi s'est attapeuvent
bien
se permettre
ché Jacques Chirac dans
d'adresser ce conseil aux
son discours d'ouverture en
• A quelques Je mètres du G?, quelques-uns des milliers de manifestants qui ont reclamé
pays européens : « Suivez
appelant les participants à
une véritable politique de création d'emplois.
notre direction ».
• placer l'homme au centre
Ainsi,
l'expression
m
réduire
conditions
de
la
réussite
de
lâcher,
é
période
régulière,
(des) discussions » et en
proposant une - troisième la fracture sociale • a-t-elle la pression sociale sur le la mondialisation consistait
en une explication -sans
(f) L'OCDE, le Bureau
voie ». Cette dernière aurait résonné hier matin dans le système. Cette peur d'une
Grand Palais. Les repré'jacquerie socialem a fait relâche des changements • international du travail et la
suscité, selon Jacques Barsentants
américains
ne
se
auprès
des
opinions
publidire
è
Jean
Arthuls,
mirot, le ministre du Travail
Commission européenne
des Affaires sociales, « une trompent d'ailleurs pas sur nistre de l'Economie et des ques.
participent également au
Quelques soient les be- travaux.
Finances, que l'une des
reaction extrêmement sym- la nature de cette confépathique » des partenaires. rence et parlent d'une réunion purement symbolique.
Au passage, le ministre
soulignait que cette -troiDes soupapes
sième vole », - modèle
de sécurité
nouveau è Inventer; emPar ailleurs, on se deprunterait très certainement
mande bien ce que peuvent
à «l'esprit de flexibilité
nord-américain », sans ou- valoir les déclarations d'Inblier des « éléments de co- tentions présidentielles lorshésion humaine ». Un peu que, dans le même temps,
Jacques Chirac accepte la
plus tard, le même M. Barmondialisation telle qu'elle
rot s'émerveillera devant
« la capacité des Etats-Unis se lait et appelle — une
à accepter les contraintes fols de plus — à la réde l'adaptation » à la mon- duction du « côut du travail
non qualifié ».
dialisation. Puis vantera les
mérites des nouveaux emEn fait, c'est Michel Hanplois de services, tels que
senne, directeur général du
le gardiennage d'enfants.
BIT, qui résume le mieux
Autant dire que l'on s'éloil'état d'esprit du G 7 : la
gnait de plus en plus de la
• pure logique du marché »
question globale de l'emengendrerait des > menaploi.
ces pour la paix sociale ».
Et de préconiser, par « saRéunion
gesse », - un nouveau
symbolique
pacte social » conciliant
Ce G7 ressemble fort é
-les Impératifs du marché
une • opération communi- et le droit légitime des tracation » tfun Jacques Chi- vailleurs à la sécurité et A
rac en difficulté qui tente de la protection sociale ».
renouer avec les temps béL'objectif est donc de
nis — pour lui — de la trouver des « soupapes de
campagne présidentielle. sécurité » permettant de re-
Paris. France
02.04.96
LA CORRESPONDANCE
ECONOMIQUE
F A I T S
ET
T E N D A N C E S
EN MARGE DU G7 SUR L'EMPLOI, L ' O C D E
ANNONCE SON REFUS DE CREER UNE "CLAUSE
SOCIALE" DANS LES ECHANGES INTERNATIONAUX AU GRAND DAM DE LA FRANCE ET DES
ETATS-UNIS QUI SOUTENAIENT CETTE PRO POSITION
Après la défection des ministres des Finances des pays du G7 en fin de semaine dernière (cf. C E . du 29 mars), à l'exception bien évidemment de celle de
M. Jean ARTHUIS, l'OCDE, en se prononçant contre la mise en place d'une
"clause sociale" dans les échanges commerciaux internationaux, a considérablement atténué les rétombées du deuxième G7 sur l'emploi de Lille. Pourtant,
fidèle à sa ligne de conduite (cf. C E . du 26 mars), le président français
M. Jacques CHIRAC, a plaidé hier à une recherche d'une "troisième voie" conciliant les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales
à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion.
C'est le secrétaire général de l'OCDE, M. Jean-Claude PAYE, qui en marge du
G7 sur l'emploi a officialisé hier le refus des pays membres de créer une
"clause sociale". Depuis deux ans, les pays riches réfléchissaient à la mise
en place de cette "clause sociale", défendue surtout par la France mais
également les Etats-Unis. Elle aurait permis d'imposer notamment des sanctions commerciales aux pays membres de l'Organisation mondiale du commerce
(OMC) ne respectant pas un minimum de règles sociales : "interdiction du travail des enfants, du travail forcé, liberté syndicale. A cet égard les sept
pays industrialisés, notamment, avait demandé à l'OCDE de plancher sur
cette question pour cette année. Anticipant sur la remise du rapport adressé
fin mai aux ministres des Finances, M. PAYE a annoncé hier que cette proposition n'y figurait pas. "Nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'y
a pas de corrélation entre le non-respect de normes sociales par certains
pays en développement et une compétitivité accrue de ces pays", a-t-il
précisé. En conséquence, "cela ne justifie pas des entraves aux échanges", a
assuré M. PAYE qui a estimé qu'une telle clause sociale est "peu praticable"
et donnerait "lieu à des constatations et des prétentions d'ingérence".
Le directeur général du Bureau international du travail (BIT), M. Michel
HANSENNE a lui aussi enterré toute velléité de clause sociale : les travaux
de l'Organisation internationale du travail (OIT) ont "clairement confirmé
que la grande majorité des pays y est toujours résolument hostile", a-t-il
expliqué. Le président Jacques CHIRAC était pourtant revenu implicitement
sur le sujet devant le G7 : "peut-on admettre que dans ce grand marché mondial de graves entorses aux règles fondamentales de la démocratie sociale ?
Nous devons tous prendre conscience que la libéralisation du commerce et le
respect d'un certain nombres de règles universelles sont indissociables",
a lancé le président à l'ouverture de la Conférence. Mais la France et
les Etats-Unis étaient de plus en plus isolés. L'idée avait suscité la
colère des pays en développement et avait été passée sous silence au Sommet
Europe-Asie de Bangkok début mars, l'Allemagne notamment, y étant farouchement opposée.
Dans ces conditions, il ne restait plus aux pays industrialisés qu'à s'accorder sur le plus petit commun dénominateur, c'est-è-din* laisser chaque
pays juge des règles sociales lui convenant, tout en appelant au respect
der droits fondamentaux des travailleurs.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi, et maintenir les impératifs de cohésion
sociale : tel a été pourtanjt le credo de cette première journée de la
réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de
ces 7 pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni
et I tal i e ). "Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur
cohésion sociale", _j^o_tamment par une hausse des salaires les plus bas,
^""affirmé le secrétaire américain aux Affaires sociales, M. Robert REICH,
conseiller de Bill CLINTON. La réunion doit trouver des remèdes à la montée
du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà
près de 24 millions de chômeurs, alors que la mondialisation des échanges
tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection
sociale.
Pour le président CHIRAC, le G7 doit trouver une voie ' médiane entre une
Europe où "la protection sociale est plus étendue mais l'emploi moins
dynamique", et une Amérique "où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses". "Entre deux modèles", analysait un délégué
européen hier, "qui ont finalement échoué", à prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la fois "la maîtrise des grands équilibres
macro-économiques" et "la mise en évidence d'un certain nombre de valeurs".
Cette "troisième voie" serait proche du "modèle anglo-saxon", avec "certainement """une remise en cause des "éléments de la protection sociale", a affirmé
le secrétaire général de l'O.C.D.E. Jean-Claude PAYE. A l'inverse, elle
doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité
le Canada, qui reste cependant perplexe sur "le sens de ce message". Sans
donner de contenu, le président CHIRAC a indiqué ses préférences : il
a défendu, comme à Turin, un "modèle social européen, fondé sur une protection sociale conforme à la dignité de l'homme, à une tradition de dialogue
social" et sur un Etat "garant de la cohésion sociale".
"Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion, elle l'aggrave", a-t-il
ajouté, affirmant que pour la réussir, il faudra "nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels et historiques", en défendant par exemple "le
salaire minimum" en France.
Le document final de ce G7-emploi, qui doit être prêt aujourd'hui à la
mi-journée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues
pour les groupes de travail. Tous les pays agréent en effet la nécessité
¿"¿"ITtoppër- l'évolution du chômage, de créer les conditions d'une croissance
riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques
axées sur la réduction des déficits publics, et d'exploiter les pistes
des "emplois du futur" (nouvelles technologies, emplois de services...).
L;OCDE REVISE SES PREVISIONS DE CROISSANCE A LA BAISSE
L'OCDE a révisé en baisse ses prévisions de croissance pour les pays de la zone en 1996 et table sur une croissance moyenne dans les pays de la zone OCDE de
1,5 % au premier semestre 1996 puis de 2,5 % au second semestre 1996, a indiqué
hier à Lille le Commissaire européen Yves-Thibault de SILGUY, citant des chif fres annoncés le matin même par le Secrétaire général de l'OCDE Jean-Claude PAYE
lors du G7-emploi. En décembre l'Organisation prévoyait en moyenne 2,6 % au 1er
semestre 96 puis 2,9 % au second semestre 96 pour l'ensemble de la zone.
M. de SILGUY a précisé que l'OCDE prévoyait un premier semestre "très lent" dans
les pays de la zone, avec une croissance "de 0,5 % à 1,7 % selon les pays". Le
second semestre serait en revanche plus dynamique avec une croissance "de 1,9%
à 2,6 % selon les pays" de la zone OCDE, a ajouté M. de SILGUY. Selon la por te-parole de l'OCDE, M. PAYE a souligné que cette révision n'était "pas signi ficative" et que l'OCDE prévoyait bien une croissance "en accélération" au sec:r.d semestre. Les prévisions détaillées de l'OCDE seront présentées lors de i:.conférence des ministres des Finances des 26 pays membres de l'OCDE les 21 c- '_
22 mai prochain à Paris, a-t-elle conclu.
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LYON MATIN
Lyon, France
02.04.96
LA TRIBUNE LE PROGRES
Saint Etienne, France
02.04.96
LE JOURNAL DE L'AIN
Bourg en Bresse, France
02.04.96
LES DEPECHES
Lons le Saulnier, France
02.04.96
JOURNAL DE SAONE ET LOIRE
Chalón Sur Saône
02.04.96
LE PROGRES
Chassieu, France
02.04.96
G 7 DE LILLE
Consensus
sur la flexibilité
Le G7 ne décide rien. D imagine. Hier, le sommet de Lille
sur l'emploi a accouché de quelques solutions convergentes
contre le chômage : flexibilité, charges allégées
et incitations à la recherche
travail
commissairede
européen
pour les Affaires écon sommet sur le chômage, dans
U
les environs de Lille, les gens n'y nomiques et monétaires. «Nous voulons rencroient pas beaucoup. Ca les ferait forcer la cohésion sociale répondre au manque
presque sourire», explique un jeune technicien
de confiance», explique Jacques Barrot.
du Grand Palais de Lille où le G7 Emploi a été
Face à un malaise profond, les recettes ne
ouvert hier par Jacques Chirac. Au même moseront pas conjoncturelles, mais structurelles.
ment, après une manifestation samedi, un contre
La langueur du chômage ne se soigne plus à
sommet modeste commençait à quelques cencoup de vitamines. Pas question de relance, par
taines de mètres. C'est sûr, pour les chômeurs
un pays ou un continent, en jouant sur les monou les exclus du Nord, comme pour les 24 milnaies, en faisant déraper les budgets. Pour Jeanlions de demandeurs d'emplois des pays les
Claude Paye, secrétaire général de l'OCDE, l'unaplus industrialisés, les conclusions de la présinimité est sur ce point acquise. Et s'il faut parler
dence française présentées cet après-midi n'au«coup de pouce», la Commission européenne
ront rien d'une ordonnance.
elle-même n'est prête qu'à un effort d'un milPas question de négocier, de se déchirer auliard d'écus (6,5 milliards de francs) pour des protour du chômage. Maastricht n'a pas de critères
jets comme le TGV-Est.
sociaux de convergence, l'emploi demeure le résultat d'une croissance qui revient partout chez
MARCHÉ DU TRAVAIL
les Sept, et qu'il ne faut pas contrarier. Sans les
imaginer contraignants, Jacques Chirac voulait
FLEXIBLE
que les débats ne soient pas «abstraits». Libérées de tout objectif technique, les discussions
Non, ministres et experts, voient la solution
se sont déroulées «dans une bonne ambiance» dans le fonctionnement du marché du travail luiet ont dégagé un consensus apprécié par Jean
même. «Il n'est pas question de clause sociale
Arthuis, ministre français de l'Economie.
qui imposerait des standards sociaux, mais les
Personne n'est venu donner de leçons. Chadroits fondamentaux doivent permettre aux tracun était là pour apprendre. Les représentants
vailleurs d'avoir accès à des emplois librement
des modèles libéraux anglo-saxons n'ont pas
choisis», souligne Michel Hansenne, directeur
voulu en imposer aux tenants du modèle eurogénéral du BIT.
péen. Robert Reich, secrétaire d'Etat américain
Imaginé à Lille, le marché de l'emploi serait
au Travail, n'a pas présenté comme un succès
flexible, les coûts du travail non qualifié moins
sans ombres la création de 8,5 millions d'emlourds, les charges moins pénalisantes. Les sysplois aux USA, dont 40% sont peu qualifiés.
tèmes d'assurances risquent d'être passés à la
« Nous avons remis en marche la machine de
loupe pour pousser davantage les chômeurs
l'emploi, nous devons maintenant augmenter lesvers des emplois. Tout le monde est d'accord
salaires».
pour couver les PME employeurs potentiels...
Et surtout, les formules de base étant adCOHÉSION SOCIALE
mises par tous, les recettes devraient rester
nationales.
«Nos pays ont un problème qualitatif et
MICHEL DEPROST
quantitatif», reconnaît Yves-Thibault de Silguy.
LA VOIX DU NORD
Lille, France
02.04.96
Ils sont contre
LA VOIX DE L'AISNE
Laon, France
02.04.96
PAROLES DANTI-G7
SLOGANS DE MANIF
... entendues lors du débat public des syndicats, hier à
Lille (voir plus haut) :.
• « Depuis quelques années, les 500 plus'grandes entré-'"
prises mondiales ont licencié 400 000 salariés par an en
moyenne... alors qu'elles augmentaient leurs profits ».
• « Le plein emploi est victime de ce monde transformé
en casino par les institutions financières de toute sorte ».
• « 40 % des emplois créés dans la région Nord-Pas-deCalais depuis cinq ans sont des emplois précaires ».
• « L'essor des* industries asiatiques coïncide avec la
montée du chômage en Europe ».
• « Les investissements directs français à l'étranger ont
été multipliés par 12 ces dernières années.»
• « 95 % de ces investissements sont réalisés dans les
pays industrialisés de l'OCDE, rien en Afrique, en dehors
du secteur pétrolier ».
• « Les clauses sociales du BIT sont un impératif ».
• « Le monde économique appartient de plus en plus à
ceux qui se projettent dans le long terme et savent anticiper. C'est le secret du dynamisme asiatique ».
• « Devant les Japonais, champions des stratégies longues, devant les Américains qui deviennent protectionnistes quand leurs intérêts sont en jeu, les Français et les
Européens sont démunis ».
• « Un tiers de la population mondiale vit au-dessous du
seuil de pauvreté... Un milliard de personnes n'a pas de
protection sociale ».
• « On a renoncé à gouverner le marché. Il n'y a jamais
eu de politique industrielle commune ».
• « Il faut cesser de faire des livres de toutes les couleurs
et mettre en pratique les politiques de l'emploi dont on
parle tant ».
• « L'être humain est un capital qu'on peut enrichir. Il
faut des moyens pour cela ».
• « Il semble qu'il y ait chez nous trop de diplômés ».
• « Dix mille enseignants vont être licenciés à la rentrée.
En transformant les heures supplémentaires en emplois,
on peut faire des économies »
• « En Belgique, 25% du travail dans le bâtiment est réalisé au noir ».
... entendus sur le pavé de Lille dans l'après-midi :
• « Casseurs, pillards, affameurs du G7, le peuple du
Nord vous déclare hors-la-loi ».
• « Chômeur, précaire, ne baisse pas la tête, lève le
poing ! ».
• « A l'intérieur, y'a trop de travail, à l'extérieur, y'a trop
de chômeurs. Embauchez ! »
PAROLES D'ANTI-G7 (suite)
... entendues lors du contre-sommet en soirée :
• « Messieurs du G7, savez-vous ce que c'est que de
dormir dehors, de faire la manche pour se nourrir ? Je
vous invite à vivre cette expérience et vous comprendrez que nous ne sommes pas des sauvages ».
• « C'est aller vite en besogne que d'accuser les pays du
tiers-monde du dérèglement social actuel... quand on
sait que l'Union européenne ne développe que 14 % de
ses échanges avec ces pays ».
• « Les libéraux du sommet du G7 sur des critères financiers ont aussi en tête un modèle social, celui qu'on peut
déjà voir aux Etats-Unis où la multiplication des petits
boulots est présentée comme une solution au chômage ».
• « Le G7 nous sort des mesures rétrogrades, sans parler des mesures stupides comme cette dépense de
400 000 F pour une piste de jogging à Lyon pour permettre au président des Etats-Unis de faire du sport »:
• « Le G7 n'est pas raciste... puisque, pour lui, les travailleurs de toute couleur sont exploitables de la même
façon ».
Recueillis par Nadjia BOUZEGHRANE et Yves SMAGUE
(photo P. JAMES)
2070.
LA MONTAGNE
LA MONTAGNE
Limoges, France
02.04.96
Clermont Ferrand, France
02.04.96
CLAUSE SOCIALE
Proposition louable
mais « peu praticable »
L
'IDÉE d'instaurer une
« clause sociale » dans
les échanges commerciaux a
pris du plomb dans l'aile au
G7 de Lille : l'OCDE s'est
clairement prononcée contre,
tandis que l'Organisation internationale du travail (OIT)
s'inclinait, du moins dans
l'immédiat, devant l'absence
de consensus des pays industrialisés sur ce point.
Depuis deux ans, les pays
riches réfléchissaient à l'instauration de cette « clause
sociale », défendue surtout
par la France. Elle aurait permis d'imposer des sanctions
c o m m e r c i a l e s aux pays
membres de l'Organisation
m o n d i a l e du c o m m e r c e
(OMC), qui ne respectent pas
un minimum de règles sociales (interdiction du travail
des enfants, du travail forcé,
liberté syndicale).
Les grands pays industrialisés avaient demandé à
l'OCDE de plancher sur la
question pour cette année.
Hier, à Lille, en marge de la
conférence ministérielle du
G7 sur l'emploi, Jean-Claude
Paye, secrétaire général de
l'OCDE, a indiqué que les
26 pays membres de l'organisation n'avaient pas réussi à
se mettre d'accord sur la
création d'une clause sociale.
Pas de corrélation
Cette proposition ne figure
pas dans le rapport qui sera
remis fin mai aux ministres
des Finances des pays
membres, a dit Jean-Claude
Paye. « Nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'y a
pas de corrélation entre le
non-respect de normes so-
COÛtS SalariaUX
:
, Zone mark
le grand écart
Japon
(Etats-Unis = base 100)
*
Reste de l'Union
Européenne
le respect d ' u n certain
nombre de règles universelles
sont indissociables », a lancé
le président à l'ouverture de
la conférence.
Mais la France et les EtatsUnis, qui soutenaient aussi
cette clause sociale, étaient
de plus en plus isolés. L'idée
avait suscité la colère des
pays en développement et
avait été passée sous silence
au sommet Europe-Asie de
Bangkok début mars, l'Allemagne, notamment, y étant
farouchement opposée.
« Tout est affaire
de dosage »
4 dragons d'Asie
(Corée du Sud,
Singapour, Taïwan
et Hong Kong
Amérique Latine
— Autres pays d'Asie
93 95
AFP infographie • Laurence Saubadu
ciales par certains pays en
développement et une compétitivité accrue de ces
pays », a-t-il indiqué.
En conséquence, « cela ne
justifie pas des entraves aux
échanges », a poursuivi le secrétaire général de l'OCDE.
Instaurer une clause sociale
est « peu pratiquable » et
donnerait •< lieu à des contestations et des prétentions
d'ingérence », a-t-il ajouté.
Michel Hansenne, directeur
général du Bureau international du travail (BIT), a, lui
aussi, implicitement enterré
toute velléité de clause so-
ciale : les travaux de l'Organisation internationale du travail
(OIT) o n t •• c l a i r e m e n t
confirmé que la grande majorité des pays y est toujours
résolument hostile », a-t-il expliqué.
Le président J a c q u e s
Chirac était pourtant revenu
implicitement, hier, sur le sujet devant le G7 : « Peut-on
admettre dans ce grand
marché mondial de graves
entorses aux règles fondamentales de la démocratie
sociale? Nous devons tous
prendre conscience que la libéralisation du commerce et
Dans ces conditions, ¡¡ r,erestait plus aux pays industrialisés qu'à s'accorder sur le
plus petit dénominateur commun, c'est-à-dire laisser
chaque pays juge des règles
sociales lui convenant, tout
en appelant au respect des
droits fondamentaux des travailleurs.
« Il n'y a pas de plat
unique, tout est affaire de
dosage », a ainsi déclaré Michel Hansenne, tandis que
Jean-Claude Paye indiquait
simplement qu'il fallait « respecter » les règles de l'OIT.
Des règles auxquelles les
pays industrialisés restaient
très attachés, a-t-il expliqué.
Une fois rejetée la clause
sociale, les deux organisations internationales ont
plaidé pour que chaque pays
ajuste sa politique sociale aux
impératifs de la mondialisation, mais en recherchant
l'adhésion des organisations
patronales et syndicales.
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L'ALSACE
Mulhouse, France
02.04.96
C
OMME ce fut déjà le cas à
Detroit en 1994, deux modèles économiques et so:iaux, l'cnglo-saxon et l'eurooéen, se regardent sans trop se
empreñare. Et pourtant, la siuation de l'emploi s'est singuliè•ement détériorée dans les pays
es plus industrialisés, qu'il
; agisse du chômage en Europe
>u de la précarité outre-Atlan>que.
LE PAYS DE FRANCHE COMTE
Belfort, France
02.04.96
mie au service de l'homme et
non l'inverse, et d'une volonté de
recentrage sur la création d'emplois.
L'invitation de Jacques Chirac à
explorer une «troisième voie»
entre rultralibéralisme anglo-sa-
responsabilités en matière de
lutte contre le chômage. Malgré
l'étendue et l'urgence de la
tâche, les Etats, jaloux de leurs
prérogatives dans le domaine
ultrasensible de la politique économique et de l'emploi, persis-
M»t Quelle voie?
C5!Srj!31K -OLBX.' HÎJÏC 3SFTSBÍX2Í af33Stt ' ü i .
>, sait qu'il ne faut pas attendre
ri -nid-chose du sommet du G7 à
••. sinon des vœux pieux. Du
rxns les Français espèrent-ils
^uJ s'en dégagera un «signe
ort » à l'égard de populations en
iésespérance et de marchés fiionciers dominateurs par l'affirnation du principe d'une écono-
xon, plus dynamique en créations d'emplois, mais conduisant
à la précarisation et à l'appauvrissement, et le protectionnisme
européen a trouvé le meilleur
écho auprès du représentant du
Bureau international du travail
qui a mis les Sept devant leurs
tent à vouloir rester maîtres chez
eux. D'ailleurs, la mondialisation
de l'économie, qui donne une
prime à la compétitivité et favorise le molns-disant social, n'incite guère les pays industrialisés
à s'imposer des contraintes dans
ce domaine.
En l'absence de règles écono-*
miques et sociales admises et
appliquées par tous, la loi de la
jungle risque de prédominer
dans une mondialisation débridée. L'absence de consensus des
pays de l'OCDE sur l'instauration
d'une clause sociale pourtant minimale, puisqu'elle devait
concerner entre autres le travail
des enfants et le travail forcé,
dans les échanges commerciaux, est à cet égard significatif.
Entre chômage et précarité, la
«troisième voie» n'est pourtant
pas pour demain. Sans ascenseur et sans parachute social, les
pays riches pourraient bien devenir les nouveaux pays
pauvres.
Paul FEUERMANN
Comment lutter contre l'exclusion
LE COURRIER PICARD
Amiens, France
02.04.96
Dans sa contribution à la
conférence du G7, le Bureau
international du Travail (BIT)
rappelle l'importance de
mesures ciblées «sur les
groupes les plus vulnérables » qui, même si la croissance revient, ne pourront
immédiatement accéder à
l'emploi «compte tenu de
l'important chômage à résorber».
Bans son rapport, le BIT
recommande d'identifier les
personnes qui ont le « potentiel » de se réinsérer, et celles « qui ont besoin de la solidarité sociale sous la forme
d'un soutien continu du
revenu ».
Il faut également faire un
choix entre « la carotte et le
bâton: « Les programmes
d'assistance ne doivent pas
être consacrés en pure perte
à des personnes qui n'en ont
pas besoin » ou « qui ne peuvent en tirer parti ». De
même, il « ne faut pas non
plus imposer des sanctions à
ceux qui ne peuvent répondre positivement ».
« Un renforcement des critères de choix, la réduction
du niveau » ou « d e la
durée » des prestations d'assistance sociales « peuvent
inciter certains à rechercher
activement un emploi », mais
« pour d'autres, de telles
mesures se réduiront simplement par l'abandon d'un pro-
gramme d'assistance pour un
autre», explique le rapport
du BIT.
Programmes ciblés
Pour insérer les- plus
exclus dans un emploi, « des
subventions salariales minimales » de l'Etat « peuvent
contribuer, à augmenter le
coefficient de main-d'œuvre,
mais ne suffiront sans doute
pas pour assurer la croissance voulue de l'emploi ».
Ces programmes peuvent
« néanmoins permettre aux
groupes les moins compétitifs d'accéder au marché du
travail dans le cadre d'une
stratégie bien conçue » de
lutte contre l'exclusion.
Mais ils « doivent être soigneusement ciblés«, «suivis
de près », « associés à des
activités de formation et
d'aide au placement », et
« avoir une durée déterminée » pour « éviter que certaines personnes ne deviennent dépendantes de subventions permanentes ».
Enfin, le BIT recommande
de réformer l'assurance-chômage, « afin de renforcer l'incitation au travail et à l'embauche'». mais « sans toucher
à leur fonction essentielle qui
est d'offrir un filet de sécurité, et d'assurer une redistribution équitable des revenus ».
LA MAINE LIBRE
Le Mans, France
02.04.96
CENTRE PRESSE
Poitiers, France
02.04.96
L'ECHO REPUBLICAIN
Chartre, France
02.04.96
Edito
Casse gueule
I
t
L y a des sommets dangereux.
* m*
Réunir les pays les plus riches de la planète
pour parler de mouvements de capitaux et
d'échanges commerciaux semble aller de soi ; les
mettre face à face pour traiter des problèmes du chômage et de l'exclusion semble plus risqué : le discours
technocratique peut aisément fleurir, les bons sentiments et les vœux pieux aussi. D'ailleurs, s'ils
avaient pensé que le G7 était de nature à créer un véritable élan, les ministres des Finances se seraient
empressés d'y faire escale. Or, en dehors du représentant français, ils ont décliné l'invitation.
Il y avait un espoir, toutefois : tenter, enfin, d'inscrire le social dans l'économique. Jacques Chirac, qui,
il y a peu, a dévçloppé.de nombreux arguments qn faveur d'une "Europe sociale", a ainsi proposé, avec la
conviction qui le caractérise, une "troisième voie" ent r e les modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne. L'idée est intéressante. Encore faut-il rapidement lui donner consistance.
Car, en matière de politique, il est bien connu que les
"troisièmes voies" se terminent le plus souvent dans
les nuages du rêve et de -l'illusion. Mais il fallait provoquer un petit choc intellectuel. Jacques Chirac a
En revanche, la France a enregistré hier un inquiétant échec : la "clause sociale", qu'elle défendait depuis longtemps, a pratiquement disparu du paysage !
Le secrétaire général de l'OCDE, mais aussi, implicitement, le directeur général du Bureau international
du travail ont rejeté cette mesure globale qui aurait
permis d'imposer des sanctions commerciales aux
pays qui ne respectent pas un minimum de règles sociales : interdiction du travail des enfants et du travail forcé, respect de la liberté syndicale, notamment.
Autrement dit, pour l'heure, le G7, c'est une belle déclaration d'intention et une splendide régression !
Il y a vraiment de quoi être inquiet pour la suite,
d'autant que rarement, dans une rencontre internationale, on aura entendu autant de propos vantant le
libéralisme pur sucre. Pauvre social ! Qu'on lui fasse
le coup d'un sommet pour rien, ce ne serait pas encore trop grave. C'est presque la loi du genre. Mais
qu'on profite de sa présence pour l'enfoncer, ce serait
un comble.
PATRICK BEGUTER
osé et c'est tant miewy
room
Un Belge au sommet
LA VOIX DE L'AINE
Laon, France
02.04.96
LA VOIX DU NORD
Lille, France
02.04.96
Absente du G7, la Belgique prête pourtant une oreille attentive aux débats par haut fonctionnaire interposé
puisque le Bureau international du travail (BIT), associé
pour la première fois aux échanges, y est représenté par
son directeur général, le Wallon Michel Hansenne.
Sur le thème omniprésent de la mondialisation de l'économie, Michel Hansenne n'a pu que constater le décalage croissant entre des décideurs plutôt convaincus et
des opinions publiques plus sceptiques.
En termes prudemment diplomatiques, le patron du BIT
s'est bien gardé de livrer des recommandations catégoriques. « Tout est affaire de dosage, il faut tenir compte
des spécificités nationales, il n'y a pas une seule bonne
recette », a-t-il assuré. La fameuse « troisième voie »,
entre l'ultra-libéral et le tout-social, tant vantée par Jacques Chirac ne fait donc pas office de plat du jour, plutôt
de menu à la carte.
L'emploi
cherche sa voie
Le président Jacques
Chirac a ouvert la réunion
du G7 sur l'emploi, en proposant une «troisième
voie» entre l'Europe où «/a
protection sociale est plus
étendue mais l'emploi
moins dynamique» et
«l'Amérique où l'emploi
est plus fort au prix de prestations sociales moins généreuses».
M. Chirac a lancé le débat
en estimant qu' «entre précarité et chômage, nous
devons rechercher ensemble une autre voie».
Le Bureau International
du Travail a rappelé que le
nombre des demandeurs
d'emploi dans les pays du
G7 (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France,
Royaume-Uni, Italie) atteint près de 24 millions de
personnes, sans compter
les 4 millions qui ont renoncé à chercher du travail
et les 15 millions qui travaillent à temps partiel faute de mieux.
Le directeur général du
BIT, Michel Hansenne a demandé aux membres du
G7 de «mener la lutte
contre le chômage à
l'échelle mondiale» par I'
«adaptation des politiques
sociales à la mondialisation de l'économie».
Mais il faut aussi, selon
lui, «un nouveau pacte social».
En marge de ce sommet,
l'ancien ministre socialiste
du Travail Martine Aubry a
«regretté» l'absence des
ministres des Finances des
Sept, «car il montre que
leur intérêt pour l'emploi
n'est à l'évidence pas aussi
fort que celui qu'ils portent
à la monnaie forte».
Le G7 sur l'emploi de Lille réunit les sept ministres
du Travail des grands pays
industrialisés, mais un seul
ministre des Finances, le
Français Jean Arthuis, ses
homologues ayant décliné
l'invitation.
G 7
Entre les modèles social européen et libéral américain
Emploi : les sept Grands
cherchent la troisième voie
LA DEPECHE DU MIDI
Toulouse, France
02.04.96
Les ministres sourient mais la troisième voie est étroite».
L
e président Jacques Chirac a
plaidé hier à Lille pour
l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une « troisième
voie », qui concilie les modèles
libéraux à l'anglo-saxonne et les
garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage
et l'exclusion. Le président français a lancé cet appel en ouvrant
les travaux du deuxième G7 sur
l'emploi, dont les conclusions
seront reprises au sommet des
chefs d'Etat et de gouvernement
du G7, fin juin à Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir
les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette première journée de la réunion des
dix-neuf ministres du Travail, de
l'Economie et de l'Industrie de
ces sept pays (Etats-Unis, Canada. Japon, Allemagne. France.
Royaume-Uni, et Italie).
Chirac : * une voie
médiane »
« Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale », notamment par
une hausse des salaires les plus
bas, a affirmé le secrétaire américain aux Affaires sociales, Robert Reich, conseiller de Bill
Clinton.
La réunion doit trouver des
remèdes à la montée du chômage
et de la pauvreté dans les pays du
G7, qui totalisent déjà près de
24 millions de chômeurs, alors
que la mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale.
Pour le président Chirac, le
G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où « la protection sociale est plus étendue,
mais l'emploi moins dynamique » et une Amérique « où
l'emploi est plus fort, au prix de
prestations sociales moins généreuses ».
Bataille autour de
la protection sociale...
Cette « troisième voie » serait
proche du « modèle anglosaxon », avec « certainement »
une remise en cause des « éléments de la protection sociale »,
a affirmé le secrétaire général de
l'Organisation de coopération et
de développement économique
(OCDE), Jean-Claude Paye. A
l'inverse, elle doit réaffirmer
l'aide de l'Etat aux salariés les
plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe
sur « le sens de ce message ».
Le président Chirac a, pour sa
part, indiqué ses préférences : il
a défendu, comme à Turin, un
« modèle social européen, fondé
sur une protection sociale
Un document final orthodoxe
L
e document final de ce G7-emploi, qui doit être prêt aujourd'hui à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les
orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous !»
pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage. de créer les conditions d'une croissance riche en emplois.
de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées
sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des
•• emplois du futur » (nouvelles technologies, emplois de services etc). Reste ensuite à appliquer sur le terrain les intentions
affichées...
conforme à la dignité de l'Homme, à une tradition de dialogue
social » et sur un Etat « garant de
la cohésion sociale ».
« Si la mondialisation n'a pas
créé l'exclusion, elle l'aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que
pour la réussir, il faudra « nous
adapter sans sacrifier nos modèles culturels et historiques », en
défendant par exemple « le salaire minimum » en France.
Le directeur général du BIT
(Bureau international du travail), Michel Hansenne, qui participait pour la première fois à
une réunion du G7, a également
appelé de son côté à « un nouveau pacte social, qui concilie
les impératifs du marché et le
droit légitime des travailleurs à
la sécurité et à la protection sociale ».
Exit la « clause
sociale »
En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT
et la France est sortie KO de cette
première journée : toute imposition d'une « clause sociale »
dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par
l'OCDE, et le BIT s'est incliné,
du moins dans l'immédiat, faute
de consensus.
Une telle clause sociale aurait
permis de sanctionner les pays
membres de l'Organisation
mondiale du commerce (OMC),
qui ne respectent pas les nonnes
du BIT, mais cette proposition
ne figurera pas dans le rapport
qui sera remis fin mai aux ministres des Finance- de l'OCDE.
l'nc reser\e d'autant plus regrettable que les nonnes •• basiques » du BIT. qui posent apparemment problème à certains des
sept Grands (interdiction du travail des enfants, du travail forcé.
liberté syndicale), devraient aller de soi au sein de nations qui.'
toutes, se réclament de l'humanisme et de la démocratie.
L'ALSACE
Mulhouse, France
02.04.96
LE PAYS DE FRANCHE COMTE
Belfort, France
02.04.96
Le G7 cherche une voie
A l'ouverture du sommet sur l'emploi, Jacques Chirac
a proposé de concilier les modèles anglo-saxons et européens
pour lutter contre le chômage et l'exclusion.
L
E président Jacques
Chirac a plaidé hier à
Lille pour l'adaptation nécessaire à la
mondialisation de l'économie,
en appelant les sept pays les
plus riches à trouver une « troisième voie» qui concilie les
modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales
à l'européenne pour lutter
contre le chômage et l'exclusion.
Le président français a lancé
cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au sommet des
chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin juin à Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus
positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion
sociale : tel a été le credo de
cette première journée de la
réunion des 19 ministres du
Travail, de l'Economie et de
l'Industrie de ces 7 pays (EtatsUnis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni,
et Italie).
« Il est vital pour les pays industrialisés de préserver leur
cohésion sociale», notamment
par une hausse des salaires les
plus bas, a affirmé le secrétaire
américain aux Affaires sociales
Robert Reich, conseiller de Bill
Clinton.
La réunion doit trouver des
remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans
les pays du G7, qui totalisent
déjà près de 24 millions de
chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend
plutôt à réduire la demande de
main d'oeuvre et les niveaux
de protection sociale.
Pour le président Chirac, le
tions d'une croissance riche en
emplois, de ne pas remettre en
cause des politiques économiques axées sur la réduction
des déficits publics et d'exploiter les pistes des « emplois du
futur» (nouvelles technologies,
emplois de services etc).
Le directeur général du BIT
(Bureau international du Travail) Michel Hansenne, qui participait pour la première fois à
une réunion du G7, a appelé de
son côté à « un nouveau pacte
social, qui concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale».
Manifestation en faveur de l'emploi dans les rues de Lille à l'ouverture du G7.
(AFP)
G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où
«la protection sociale est
plus étendue, mais l'emploi
moins dynamique» et une
Amérique «où l'emploi est
plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses».«Entre deux modèles », analysait un délégué
européen, «qui ont finalement échoué» à prévenir le
chômage et l'exclusion, il
s'agirait de combiner à la
fois « la maîtrise des grands
équilibres macro-économiques» et «la mise en évidence d'un certain nombre
de valeurs».
Cette «troisième voie» serait
proche du «modèle anglo-sa-
xon», avec «certainement»
une remise en cause des « éléments de la protection sociale», a affirmé le secrétaire
général de l'OCDE JeanClaude Paye. A l'inverse, elle
doit réaffirmer l'aide de l'Etat
aux salariés les plus pauvres, a
souhaité le Canada, qui reste
cependant perplexe sur «le
sens de ce message».
LE « MODELE SOCIAL
EUROPEEN »
Sans donner de contenu, le
président Chirac a indiqué ses
préférences: il a défendu,
comme à Turin, un «modèle
social européen, fondé sur une
protection sociale conforme à
la dignité de l'Homme, à une
tradition de dialogue social » et
sur un Etat « garant de la cohésion sociale».«Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion,
elle l'aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il
faudra « nous adapter sans sacrifier nos modèles culturels et
historiques », en défendant par
exemple « le salaire minimum »
en France.
Le document final de ce
G7-emploi, qui doit être prêt
aujourd'hui à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les
orientations déjà retenues par
les groupes de travail. Tous les
pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du
chômage, de créer les condi-
Les travailleurs, a-t-il dit, ne
doivent pas considérer «la
mondialisation comme une
perte mais comme quelque
chose de positif».En revanche, une thèse défendue
depuis longtemps par le BIT
et la France, est sortie K.O.
de cette première journée :
toute imposition d'une
« clause sociale » dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par
l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus.
Une telle clause sociale aurait
permis de sanctionner les pays
membres de l'Organisation
mondiale du commerce (OMC),
qui ne respectent pas les
normes du ET (interdiction du
travail des enfants, du travail
forcé, liberté syndicale), mais
cette proposition ne figurera
pas dans le rapport qui sera
remis fin mai aux ministres des
Finances de l'OCDE
En fin de compte, ont résumé
des responsables canadiens, il
reviendra au BIT de veiller à ce
que chaque pays amé! ore sa
législation du travail.
LE PETIT BLEU
Agen, France
02.04.96
Lile M Réunion du G7-emploi
Quelle voie médiane ?
Le G7-emploi en quête d'une « troisième voie » pour s'adapter à la mondialisation.
Le président Jacques Chirac a plaidé hier à Lille,
pour l'adaptation nécessaire
a la mondialisation de l'économie, en appelant les sept
pays les plus riches à trouver
une « troisième voie » qui
concilie les modèles libéraux
à l'anglo-saxone et les garanties sociales á l'européenne pour lutter contre le
chômage et l'exclusion.
Le président français a
lancé cet appel en ouvrant
les travaux du deuxième G7
sur l'emploi, dont les
conclusions seront reprises
au sommet des chefs d'Etat
et de gouvernement du G7,
fin juin à Lyon.
Faire comprendre la
mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur
l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale :
!:! a été le credo de cette
;. .mière journée de la réu•.' tn des dix-neuf ministres
du Travail, de l'Economie et
de l'Industrie de ces sept
pays (Etats-Unis, Canada,
Japon, Allemagne, France,
Royaume-Uni et Italie).
« n est vital pour les pays
industrialisés de préserver
leur cohésion sociale », notamment par une hausse des
salaires les plus bas, a affirmé le secretaire américain
aux Affaires sociales, Robert Reich, conseiller de Bill
Clinton.
La réunion doit trouver
des remèdes à la montée du
chômage et de la pauvreté
dans les pays du C7, qui
totalisent déjà près de
vingt-quatre millions de
chômeurs, alors que la
-noadialisation des échanges
cr.d plutôt à réduire la demande de main-d'œuvre et
•s niveaux de protection
-,->aale.
Les travailleurs, a-t-il dit,
ne doivent pas considérer
«la mondialisation comme
une perte mais comme quelque chose de positif».
En revanche, une thèse
défendue depuis longtemps
par le BIT et la France, est
sortie K.-O. de cette première journée : toute imposition d'une « clause sociale» dans les accords de
commerce internationaux a
été rejetée par l'OCDE, et le
BIT s'est incliné, du moins
dans l'immédiat, faute de
consensus.
Une telle clause sociale
aurait permis de sanctionner
les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne respectent pas les normes du
BIT (interdiction du travail
des enfants, du travail forcé.
liberté syndicale), mais cette
proposition ne figurera pas
dans le rapport qui sera remis fin mai, aux ministres
des Finances de l'OCDE.
En fin de compte, ont
résumé des responsables canadiens, il reviendra au BIT
de veiller â ce que chaque
pays améliore sa législation
du travail.
Peur ¡ Î président Chirac,
le G7 doit trouver une voie
médiane entre une Europe
où « la protection sociale est
plus étendue, mais l'emploi
moins dynamique» et une
Amérique « où l'emploi est
plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses».
«Entre deux modèles»,
analysait un délégué européen hier, «qui ont finalement échoué » à prévenir le
chômage et l'exclusion, il
s'agirait de « la mise en évidence d'un certain nombre
de valeurs. »
Cette « troisième voie »
serait proche du «modèle
anglo-saxon », avec « certainement» une remise en
cause des «éléments de la
protection sociale», a affirmé le secrétaire général de
l'OCDE, Jean-Claude Paye.
A l'inverse, elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le Canada, qui restécependant perplexe sur « le
sens de ce message ».
LE « MODÈLE SOCIAL
EUROPEEN»
Sans donner de contenu,
le président Chirac a indiqué
ses préférences : il a défendu, comme à Turin, un
« modèle social européen,
fondé sur une protection
sociale conforme a la dignité
de l'Homme, á une tradition
de dialogue social » et sur un
Etat « garant de la cohésion
sociale».
« Si la mondialisation n'a
as créé l'exclusion, elle
aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir,
il faudra « nous adapter
sans sacrifier nos modeles
culturels et historiques », en
défendant par exemple « le
salaire minimum » en
France.
F
Jacques Chirac m ouvert le deuxiime G7 sur l'emploi.
(Photo AFP)
Le document final de le
G7-emploi, qui doit être
prêt aujourd'hui à la mijournée, devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les
groupes de travail. Tous les
pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du chômage, de créer
les conditions d'une croissancericheen emplois, de ne
pas remettre en cause des
politiques économiques
axées sur la réduction des
déficits publics et d'exploiter
les pistes des «emplois du
futur» (nouvelle: technologies, emplois de services,
etc).
Le directeur général du
BIT (Bureau international
du Travail), Michel Hansenne, qui participait pour
la première fois à une réunion du G7, a appelé de son
côté à « un nouveau pacte
social, qui concilie les impératifs du marché et le droit
légitime des travailleurs à la
sécurité et à la protection
sociale ».
DANS LA RUE
Mille trois cents personnes ont défilé hier aprèsmidi, dans les rues de Lille,
selon une estimation de la
police, deux mille cinq cents
selon les organisateurs, à
l'appel des syndicats fran»
çais CFDT, CFTC. CGT.
UNSA, FSU et belges
FGTB, CSC, ABVV et
ACV.
Sous des banderoles affichant « G7, il nous faut des
emplois », « Chômage, ça
suffit », les manifestants ont
défilé sous un ciel limpide
dans le centre de la capitale
des Flandres françaises.
L'UNION
L'ARDENNAIS
Reims, France
02.04.96
Charleville Mézière, France
02,04.96
Mardi 2 awB 1 9 9 6
Emploi : le G7 en quête
d'une « troisième voie »
Jacques Chirac a invité le G7, hier à Lille, à trouver une voie médiane
en matière économique et sociale entre les modèles européen et américain.
L
E président Jacques Chirac
a plaidé hier à Lille pour
l'adaptation nécessaire à
la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays
les plus riches à trouver une < Msième voie » qui concilie les móceles libéraux à l'anglosaxonne et les
garanties sociales à l'européenne
pour lutter contre le chômage et
l'exclusion.
Le président français a lancé cet
appel en ouvrant les travaux du
deuxième G7 sur l'emploi, dont les
conclusions seront reprises au
sommet des chefs d'Etat et de
gouvernement du G7, fin juin à
Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les
expériences les plus positives sur
l'emploi et maintenir les impératifs naftrise des grands équilibres made cohésion sociale : tel a été le cro-économiques » et « la mise en
credo de cette première journée de evidence d'un certain nombre de
la réunion des 1 9 ministres du vJeurs ».
Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces sept pays (EtatsCette 'troisième voie* serait
Unis, Canada, Japon, Allemagne, proche du »modèle angosaxon»,
France, Royaume-Uni, et Italie).
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trialisés de préserver leur cohésion protection sociale; a affirmé le
sociale; notamment par une secrétaire général de l'OCDE Jeanhausse des salaires les plus bas, a Claute Paye. A l'inverse, elle doit
affirmé le secrétaire américain aux réaffrmer l'aide de l'Etat aux salaAffaires sociales Robert Reich, riés Its plus pauvres, a souhaité le
Canaia, qui reste cependant perconseiller de Bill Clinton.
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de la pauvreté dans les pays du U« modèle sodal
G7, qui totalisent déjà près de
24 millions de chômeurs, alors que
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la mondialisation des échanges
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Pour le président Chirac, le G7
doit trouver une voie médiane entre une Europe où «/a protection
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l'emploi moins dynamique » et une
Amérique «où l'emploi est plus
fort, au prix de prestations sociales
moins généreuses:
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»qui ont finalement échoué» à
prévenir le chômage et l'exclusion,
il s'agirait de cfibiner à la fois « la
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ministre délégué
à l'Emploi,
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recevait hier
Jacques Chirac
qui ouvrait les
travaux du
deuxième G7 sur
l'emploi.
née : toute imposition d'une
»clause sociale» dans le accords
de commerce internationaux a été
rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est
incliné, du moins dans l'immédiat,
faute de consensus.
Une telle clause sociale aurait
permis de sanctionner les pays
membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne
respectent pas les nonnes du BIT
(interdiction du travail des enfants,
du travail forcé, liberté syndicale),
mais cette proposition ne figurera
pas dans le rapport qui sera remis
fin mai aux ministres des Finances
La« clause
de l'OCDE.
sociale » rejetée
En fin de compte, ont résumé
Une thèse défendue depuis des responsables canadiens, il relongtemps par le Bureau interna- viendra au BIT de veiller à ce que
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rences : il a défendu, comme à
Turin, un »modèle social européen, fondé sur une protection
sociale conforme à la dignité de
l'Homme, à une tradition de dialogue social » et sur un Etat »garant
de la cohésion sociale ».
»Si la mondialisation n'a pas
créé l'exclusion, elle l'aggrave;
a-t-il ajouté, affirmant que pour la
réussir, il faudra «nous adapter
sans sacrifier nos modèles culturels et historiques; en défendant
par exemple «fesalaire minimum »
en France.
Manifestation dans les aies de Lille
Mille tnis cent personnes ont défilé, hier aprèsmidi, dansles rues de Lille, selon une estimation de la
police, 2.500 selon les organisateurs, à l'appel des
syndicats tançais CFDT, CFTC, CGT, UNSA, FSU et
belges FGB, CSC, ABW et ACV. La CFDT était
représentée par l'Union régionale, à l'exclusion de la
section lilloi«, dissidente.
Sous des banderolles affichant »G7, il nous faut
des emplois >, « Chômage, ça suffit », les manifestants
ont défilé sois un ciel limpide dans le centre de la
capitale des Panares françaises.
• Monnaie inique, oui ou fyn : il faut un référen-
dum. Aux Français de décider», était un des slogans
du Parti communiste français.
L'on remarquait notamment la présence de Retraité
CGT et de représentants de la section CFDT de la
Française de mécanique.
En début d'après-midi, quelque 500 personnes ont
assisté, à la Maison de l'éducation permanente, à un
débat public animé par des représentants syndicaux
de la région et un universitaire grenoblois, sur les
thèmes de la mondialisation, la délocalisation, la
réduction du temps de travail.
La dispersion a été ordonnée à 17 h 45.
L'ECHO REPUBLICAIN
Chartre, France
02.04.96
Lille : le G7-emploi en quête d'une troisième voie
La " clause sociale "
KO au premier round
Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver une a troisième voie » qui concilie les modèles libéraux à l'anglosaxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion.
L
E président français a lancé cet appel en ouvrant
les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les
conclusions seront reprises au sommet des chefs
d'Etat et de gouvernement du G7,finjuin à Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en
exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi
et maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été
le credo de cette première journée de la réunion des 19
ministres du Travail, de l'Économie et de l'Industrie de
ces 7 pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne,
France, Royaume-Uni, et Italie). « Il est vital pour les
pays industrialisés de préserver leur cohésion sociale »,
notamment par une hausse des salaires les plus bas, a
ai5rmé le secrétaire américain aux Affaires sociales Robin Reich, conseiller de Bill Clinton.
La réunion doit trouver des remèdes à la montée du
chômage et de la pauvreté dans les pays du G7, qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la
mondialisation des échanges tend plutôt à réduire la demande de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale.
Pour le président Chirac, le G7 doit trouver une voie
médiane entre une Europe où • la protection sociale est
plus étendue, mais l'emploi moins dynamique • et une
Amérique • où l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses ».
• Entre deux modèles », analysait un délégué européen hier, • qui ont finalement échoué » à prévenir le
-homage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la fois
a maîtrise des grands équilibres macro-économiques •
r «la mise en évidence d'un certain nombre de valeurs».
Cette • troisième voie » serait proche du • modèle anglo-saxon », avec • certainement » une remise en cause
des • éléments de la protection sociale », a affirmé le secrétaire général de l'OCDE Jean-Claude Paye.
Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué
•"6 préférences : il a défendu, comme à Turin, un • mode-
culturels et historiques », en défendant par exemple • le
salaire minimum »en France.
Des bonnes résolutions
bien limitées
Le documentfinalde ce G7-emploi, qui doit être prêt
aujourd'hui devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les
pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution
du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pas .émettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction des déficits publics et d'exploiter les pistes des • emplois du futur »
(nouvelles technologies, emplois de services etc).
Le directeur général du BIT, Michel Hansenne. qui
participait pour la première fois à une réunion du G7, a
appelé de son côté à « un nouveau pacte social, qui
concilie les impératifs du marché et le droit légitime des
travailleurs à la sécurité et à la protection sociale ».
Les travailleurs, a-t-il dit, ne doivent pas considérer
• la mondialisation comme une perte mais comme quelque chose de positif ».
En revanche, une thèse défendue depuis longtemps
par le BIT et la France, est sortie K.O. de cette première
journée : toute imposition d'une • clause sociale • dans
le accords de commerce internationaux a été rejetée par
l'OCDE, et le BIT s'est incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus.
Une telle clause sociale aurait permis de sanctionner
Jacqnes Chine prononçant son discours. H préconise les pays membres de l'Organisation mondiale du comune troisième voie.
merce (OMC), qui ne respectent pas les normes du BIT
(interdiction du travail des enfants, du travail forcé, lile social européen, fondé sur une protection sociale berté syndicale), mais cette proposition ne figurera pas
conforme à la dignité de l'Homme, à une tradition de dia- dans le rapport qui sera remis fin mai aux ministres des
logue social • et sur un Etat • garant de la cohésion so- Finances de l'OCDE.
ciale ». « Si la mondialisation n'a pas créé l'exclusion,
Enfinde compte, ont résumé des responsables canaelle l'aggrave », a-t-il ajouté, affirmant que pour la réus- diens, il reviendra au BIT de veiller à ce que chaque pays
sir, il faudra > nous adapter sans sacrifier nos modèles améliore sa législation du travail.
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LE REPUBLICAIN LORRAIN
Metz, France
02.04.96
Emploi : Chirac
pour une « 3e voie »
Le président Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour l'adaptation nécessaire
à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches à trouver
une « troisième voie » qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne
et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre
le chômage et l'exclusion.
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
DU CENTRE-OUEST
Tours, France
02.04.96
RÉUNION DU G7 A LILLE
LILLE.— Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième C7 sur l'emploi, dont les
conclusions seront reprises au sommet des chefs d'Etat et
de gouvernement du G7, fin juin à Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et
maintenir les impératifs de cohésion sociale : tel a été le
credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7
pays (Etats-Unis. Canada. Japon, Allemagne, France,
Royaume-Uni. et Italie).
« Il est vital pour les pays industrialisés de préserver
leur cohésion sociale », notamment par une hausse des
salaires les plus bas, a affirmé le secrétaire américain aux
A la recherche d'une troisième voie
Meurs organisations
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sans sacrifier nos modèles culturels t, en effet la nécessite
et historiques ; en défendant par e, de créer les condiexemple • * salaire minimum • en mplois. de ne pas reîomiqucs axées sur la
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d'Etat et de gouvernement du G7,
fin juin, à Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les
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l'emploi et maintenir les impératifs
de cohésion sociale : tel a été le
credo de cette première journée de
la réunion des 19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie
de ces sept pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne. France,
Royaume-Uni, et Italie).
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sociale », notemment par une
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Affaires sociales Robert Reich,
conseiller de Bill Clinton.
Le réunion doit trouver des remedes à la montée du chômage et
de la pauvreté dans les pays du G7,
qui totalisent déjà près de 24 millions de chômeurs, alors que la
mondialisation des échanges tend
plutôt à réduire la demande de
main-d'œuvre et les niveaux de
protection sociale.
Pour le président Chirac, le G7
doit trouver une voie médiane entre
une Europe où - la protection so- réaffirmer l'aide de l'Etat aux salaciale est plus étendue, mais l'emriés les plus pauvres, a souhaité le
ploi moins dynamique • et une Canada, qui reste cependant perAmérique • où l'emploi est plus
plexe sur - le sens de ce mestort, au prix de prestations sociales sage:
moins généreuses'.
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Le « modela social
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européen »
avec ' certainement • une remise
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rOCDE, et le BIT s'est incliné, du
moins dans l'immédiat, faute de
consensus.
Une telle clause sociale aurait
permis de sanctionner les pays
membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui ne
respectent pastesnonnes du BIT
(interdiction du travail des enfants,
du travail forcé, liberté syndicale),
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LA NOUVELLE REPUBLIQUE
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02.04.96
Le président Jacques Chirac a plaidé hier
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Mardi 2 avril 1996
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02.04.96
En quête d'une «troisième voie»
Jacques Chirac a plaidé hier à Lille pour fadaptation nécessaire à la mondialisation de féconomie,
en appelant les sept pays les plus riches à trouver une «troisième voie» qui concilie les modèles libéraux
à Panglo-saxonne et les garanties sociales à Peuropéenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion.
Le président français a
lancé cet appel en ouvrant
les travaux du deuxième G7
sur l'emploi, dont les conclusions seront reprises au
sommet des chefs d'Etat et
de gouvernement du G7, fin
juin à Lyon.
Faire comprendre la mon*
réalisation aux opinions, en
exploiter les expériences
les plus positives sur l'emploi et maintenir les impératifs de cohésion sociale: tel
a été le credo de cette première journée de la réunion
des 19 ministres du Travail,
de l'Economie et de l'Industrie de ces 7 pays (EtatsUnis, Canada, Japon, Allemagne, France, RoyaumeUni, et Italie).
«// est vital pour les pays
industrialisés de préserver
leur cohésion sociale», notamment par une hausse
des salaires les plus bas, a
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Bill Clinton.
La réunion doit trouver
des remèdes à la montée
du chômage et de la pauvreté dans les pays du G7,
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24 millions de chômeurs,
alors que la mondialisation
des échanges tend plutôt à
réduire la demande de main
d'oeuvre et les niveaux de
protection sociale.
Pour le président Chirac,
le G7 doit trouver une voie
médiane entre une Europe
où »la protection sociale est
plus étendue, mais temploi
moins dynamique» et une
Amérique «où temploi est
plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses».
«Entre deux
modèles»,
analysait un délégué européen lundi, "qui ont finalement échoué» à prévenir le
chômage et l'exclusion, il
s'agirait de combiner à la
fois «la maîtrise des grands
équilibres
macro-économiques» et nia mise en évidence d'un certain nombre
de valeurs».
Cette «troisième voie» serait proche du
«modèle
anglo-saxon», avec «certainement»
une remise en
cause des «éléments de la
protection
sociale», a affirmé le secrétaire général
de
l'OCDE
Jean-Claude
Paye. A l'inverse, elle doit
réaffirmer l'aide de l'Etat aux
salariés les plus pauvres, a
bCuhal-é ls Cenada, qui
reste cependant perplexe
sur «le sens de ce message».
Le »modèle social
européen»
Sans donner de contenu,
le président Chirac a indiqué ses préférences: il a défendu, comme à Turin, un
«modèle social
européen,
fondé sur une protection sociale conforme à la dignité
de fHomme, à une tradition
de dialogue social» et sur
un Etat «garant de la cohésion sociale».
»Si la mondialisntmn
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pas créé texclusion,
elle
f aggrave», a-t-il ajouté, affirmant que pour la réussir, il
faudra «nous adapter sans
sacrifier nos modèles culture/s et historiques», en défendant par exemple «le salaire minimum» en France.
Le document final de ce
G7-emploi, qui doit être prêt
ce mardi à la mi-journée,
devrait sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes de travail. Tous les pays agréent
en effet la nécessité de
stopper révolution du chômage, de créer les conditions d'une croissance riche
en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées
sur la réduction des déficits
publics et d'exploiter les pistes des «emplois du futur»
(nouvelles
technologies,
emplois de services etc).
Le directeur général du
BIT (Bureau internationaldu
Travail) Michel Hansenne,
qui participait pour ¡S première fois à une réunion du
G7, a appelé de son côté à
«un nouveau pacte social,
qui concilie les impératifs
du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale».
Les travailleurs, a-t-il dit,
ne doivent par considérer
«la mondialisation
comme
une perte mais
comme
quelque chose de positif».
En revanche, une thèse
défendue depuis longtemps
par In RIT " t tn *",,.;..,»_ o n
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LILLE 1-2 AVRIL 1996
Le président Jacques Chirac a prononcé hier le discours
d'ouverture de ce G7-emploi organisé à Ulla.
sortie K.O. de cette première journée: toute imposition d'une «clause sociale» dans le accords de
commerce internationaux a
été rejetée par l'OCDE, et le
BIT s'est incliné, du moins
dans l'immédiat, faute de
consensus.
Une telle clause sociale
aurait permis de sanctionner les pays membres de
l'Organisation mondiale du
commerce (OMC), qui ne
respectent pas les normes
du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail
forcé, liberté syndicale),
mais cette proposition ne figurera pas dans le rapport
qui sera remis fin mai aux
ministres des Finances de
l'OCDE.
En fin de compte, ont résumé des responsables canadiens, il reviendra au BIT
de veiller à ce que chaque
pays améliore sa législation
du travail.
LA REPUBLIQUE DES PYRENEES
L i l l e / Le G7-emploi veut s'adapter à la mondialisation
0 2 0'49 6
EN QUÊTE D'UNE < TROISIÈME VOIE
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• Les sept pays les plus riches appelés à trouver des
solutions contre le chômage et l'exclusion.
Le président Jacques Chirac a
plaidé hier à Lille pour l'adaptation
nécessaire à la mondialisation de
l'économie, en appelant les sept
pays tes plus riches á trouver une
« troisième voie » qui concilie les
modèles libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales a
l'européenne pour lutter contre le
chômage et l'exclusion.
Le président français a lancé cet
appel en ouvrant les travaux du
deuxième G7 sur l'emploi, dont les
conclusions seront reprises au
sommet des chefs d'Etat et de
gouvernement du G7, fin juin à
Lyon. Faire comprendre la morv
exemple «le salaire minimum»
en France.
*
Le document final de ce G7-emptoi. qui doit être prêt ce mardi à la
mi-journée, devrait sans surprise
contenir tes orientations déjà retenues par les groupes de travail.
Tous les pays agréent en effet la
nécessité de stopper l'évolution du
chômage, de créer les conditions
d'une croissance riche en emplois,
de ne pasremettreen cause des
politiques économiques axées sur
la réduction des déficits publics et
d'exploiter les pistes des « emplois
du
futur » (nouvelles technologies,
Cette « troisième voie » serait proche du «modèle anglo-saxon»,. emplois de services etc).
entre une Europe où < la protection sociale est plus étendue, mais
l'emploi moins dynamique » et une
Amérique «où l'emploi est plus
tort, au prix de prestations sociales moins généreuses». 'Entre
deux modèles », analysait un délégué européen hier, «qui ont
finalement échoué » à prévenir le
chômage et l'exclusion, il s'agirait
de combiner à la fois « la maîtrise
des grands équilibres macro-économiques* et «ta mise en évidence d'un certain nombre de
valeurs*.
EMPLOI
LILLE 1-2 AVRIL 1 9 9 6
Les propositions de M. Chirac : des vœux sans lendemain
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G7 : à la recherche d'une 3 voie
Le president Jacques Chirac a plaidé hier à Lille
pour I adaptation nécessaire à la mondialisation de
I économie, en appelant les sept pays les plus riches à
trouver une troisième vole" qui concilie les modèles libéraux à I anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion.
Le président trancáis a
les pays du G7, qui totalisent
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Jean-Claude Paye. A l'inverse. elle doit réaflirmer
l'aide de l'Etat au« salariés
les plus pauvres, a souhaité
le Canada, qui reste cependant perplexe sur "le sens de
ce message".
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LIBERATION CHAMPAGNE
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Tous les pays agréent en effet comme une
la nécessité de stopper l'évolu- me quelque
G7 : Chirac en faveur d'une
troisième voie économique
• • m Jacques Chirac a
plaidé hier à Lille pour
l'adaptation nécessaire à
la
mondialisation de
l'économie, en appelant
les sept pays les plus riches à trouver une «troisième voie» qui concilie
modèles libéraux et garanties sociales pour lutter contre le chômage et
¡'exclusion.
tion du chômage, de créer les
conditions d'une croissance riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques
économiques axées sur la réduction des déficits publics et
d'exploiter les pistes des • emplois du futur» (nouvelles
technologies, emplois de services etc).
Le président français
a lancé cet appel en ouvrant
les travaux du deuxième G7
sur l'emploi, dont les conclustons seront reprises au som- Jacques Chirac: « S i la mondialisation n'a pas créé
met des chefs d'Etat et de l'exclusion, elle l'aggrave».
(Photo AFP)
gouvernement du C7. fin juin
à Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en
exploiter les expériences les
plus positives sur l'emploi et
maintenir les impératifs de cohésion sociale: tel a été le credo de cette première journée
de la réunion des 19 ministres
du Travail, de l'Economie et
de l'Industrie de ces 7 pays
(Etats-Unis. Canada. Japon. Allemagne. France. RoyaumeUni. et Italie). «// est vital pour
les pays industrialisés de pré'
server leur cohésion sociale»,
notamment par une hausse
ries salaires les plus bas. a affirmé le secrétaire américain
dialisation des échanges tend
plutôt à réduire la demande
de main d'oeuvre et les niveaux de protection sociale.
Pour le président Chirac, le
C7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où 'la
protection sociale est plus
étendue, mais l'emploi moins
dynamique * et une Amérique
«où l'emploi est plus fort, au
prix de prestations sociales
moins généreuses -. « Entre
deux modèles», analysait un
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ont finalement échoué- à prévenir le chômage et l'exclusion. il s'agirait tic combiner â
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Cette »troisième voie- serait
La réunion doit trouver des proche du »modèle angloremèdes à la montée du chô- saxon*. avec 'Certainement'
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M. Mauroy :
« beaux discours »
Lille. 1 * avr (afp) - Le discours du Président Jacques
Chirac à l'ouverture de la
réunion du G7 sur l'emploi a
été empreint d'un "souci humain et social", a déclaré
l'ancien premier ministre
Pierre Mauroy hier à Lille.
"Le problème, avec le président de la République, c'est
qu'il fait de beaux discours.
mais ce qu'il faut voir, c'est la
mise en œuvre", a ajouté le
sénateur-maire de Lille, à Tissue d'une rencontre entre
M. Chirac et les anciens ministres, parlementaires et
principaux élus régionaux à
la préfecture de région, à
Lille.
S DERNIERES NOUVELLES
D'ALSACE
Les travailleurs, a-t-il dit. ne
doivent pas considérer 'la
mondialisation comme une
perte mais comme quelque
Le «salaire minimum»
chose de positif: En revanSans donner de contenu, le che. une thèse défendue deprésident Chirac a indiqué ses puis longtemps par le BIT et la
préférences : il a défendu. France, est sortie K.O. de cette
comme à Turin, un 'modèle première journée: toute imposocial européen, fondé sur sition d'une »clause sociale*
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ne figurera pas dans le rapport qui sera remis fin mai
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de l'OCDE.
En fin de compte, ont résumé des responsables canadiens. il reviendra au BIT
de veiller à ce que chaque
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du travail.
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Strasbourg, France
02.04.96
LA REPUBLIQUE DU CENTRE
Fleury Les Aubrais, France
02.04.96
REUNION DU G7 A LILLE
Pour Chirac d'abord le social
Le président a appelé les sept pays les plus riches à trouver une troisième voie qui concilie les modèles
libéraux à l'anglo-saxonne et les garanties sociales à l'européenne pour lutter contre le chômage et l'exclusion.
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E président français a lancé
cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi, dont les conclusions seront
reprises au sommet des chefs
d'Etat et de gouvernement du
G7, fin juin à Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi et maintenir
les impératifs de cohésion sociale : tel a été le credo de cette
première journée de la réunion
des 19 ministres du Travail, de
l'Economie et de l'Industrie de
ces 7 pays (Etats-Unis, Canada,
Japon, Allemagne, France,
Royaume-Uni, et Italie).
ir n est vital pour les pays industrialisés de préserver leur
cohésion sociale», notamment
par une hausse des salaires les
plus bas, a affirmé le secrétaire
américain aux Affaires sociales
Robert Reich, conseiller de Bill
Clinton.
La réunion doit trouver des
remèdes à la montée du chômage et de la pauvreté dans les
pays du G7, qui totalisent déjà
près de 24 millions de chômeurs. alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à
réduire la demande de main
d'oeuvre et les niveaux de protection sociale.
Pour le président Chirac, le
G7 doit trouver une voie médiane entre une Europe où «la
protection sociale est plus étendue, mais l'emploi moins dynamique» et une Amérique «où
l'emploi est plus fort, au prix de
prestations sociales moins généreuses ».
« Entre deux modèles ». analysait un délégué européen,
« qui ont finalement échoué » à
prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la
fois «la maîtrise des grands
équilibres
macro-économiques »et «la mise en évidence
d'un certain nombre de valeurs».
Cette « troisième voie » serait
proche du «modèle anglosaxon», avec «certainement»
une remise en cause des «éléments de la protection sociale »,
a affirmé le secrétaire général
de l'OCDE Jean-Claude Paye. A
l'inverse, elle doit réaffirmer
l'aide de l'Etat aux salariés les
plus pauvres, a souhaité le Canada, qui reste cependant perplexe sur « le sens de ce message ».
Le « modèle social
européen »
Sans donner de contenu, le
président Chirac a indiqué ses
préférences : il a défendu,
comme à Turin, un «modèle social européen, fondé sur une
protection sociale conforme à ¡a
dignité de l'Homme, à une tradition de dialogue social» et sur
un Etat «garant de la cohésion
sociale ».
« Si la mondialisation n a pas
créé l'exclusion, elle l'aggrave», a-t-il ajouté, affirmant
que pour la réussir, il faudra
« nous adapter sans sacriBernos
modèles culturels et historiques », en défendant par exemple «le salaire minimum» en
France.
Le document final de ce G7emploi. qui doit être prêt aujourd'hui à la mi-journée, devrait sans surprise contenir les
orientations déjà retenues par
les groupes de travail. Tous les
pays agréent en effet la nécessité de stopper l'évolution du
chômage, de créer les conditions d'une croissance riche en
emplois, de ne pas remettre en
cause des politiques économiques axées sur la réduction des
déficits publics et d'exploiter
les pistes des «emplois du futur» (nouvelles technologies,
emplois de services etc).
Le directeur général du BIT
(Bureau international du Travail)
Michel Hansenne, qui participait
pour la première fois à une réunion du G7, a appelé de son côté
à « an nouveau pacte social, qui
concilie les impératifs du marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la
protection sociale ».
Les travailleurs, a-t-il dit, ne
doivent pas considérer «la
mondialisation comme une
perte mais comme quelque
chose de positif».
En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT
et la France, est sortie K.O. de
cette première journée : toute
imposition d'une «clause sociale » dans le accords de commerce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est
incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus.
Une telle clause sociale aurait
permis de sanctionner les pays
membres de l'Organisation
mondiale du commerce (OMC),
qui ne respectent pas les normes du BIT (interdiction du travail des enfants, du travail forcé,
liberté syndicale), mais cette
proposition ne figurera pas dans
le rapport qui sera remisfinmai
aux ministres des Finances de
LILLE 1-2 AVRIL 1996
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Jacques Chirac a préconisé à Lille une « troisième voie » entre
chômage et précarité.
l'OCDE.
En fin de compte, ont résumé
des responsables canadiens. i!
reviendra au BIT de veiller à ce
que chaque pays améliore sa législation du travail
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Troyes, France
02.04.96
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02.04.96
Réunion du G7 à Lille
Emploi : s'adapter à la mondialisation
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Le « modèle social
européen »
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Sans donner de contenu, le
président Chirac a indiqué ses
préférences : il a défendu,
comme a Turin, un «modèle
social européen, fondé sur une
protection sociale conforme à la
dignité de l'Homme, à une tradition de dialogue social » et sur un
Etat « garant de la cohésion
sociale ».
E président Jacques Chirac a plaidé lundi a Lille pour l'adaptation nécessaire a la ipondiaiuation de l'économie, en appelant les sept pays les plus riches a trouver une « troisième
voie » qui concilie les modèles libéraux a l'anglo-saxonne et les
rarities sodales a l'européenne pour lutter contre le chômage et
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travaux du deuxième C7 sur l'emploi, dont les conclusions seront
. reprises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du C7, fin
juin a Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter
les expériences les plus positives
sur l'emploi et maintenir les
impératifs de cohésion sociale :
tel a été le credo de cette première journée de la réunion des
19 ministres du Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces 7
pays (Etats-Unis, Canada, Japon,
Allemagne, France, RoyaumeUni, et Italie). « Il est vital pour les
pays industrialisés de préserver
leur cohésion sociale», notamment par une hausse des salaires
les plus bas, a affirmé le secrétaire américain aux Affaires
sociales Robert Reich, conseiller
de Bill Clinton.
La réunion doit trouver des
remèdes à la montée du
chômage et de la pauvreté dans
les pays du C7, qui totalisent déjà
près rie 24 millions de chômeurs,
alors que la mondialisation des
échanges tend plutôt à réduire la
demande de main d'ceuvre et les
niveaux de protection sociale.
Pour le président Chirac, le C7
doit trouver une voie médiane
entre une Europe où « la protection sociale est plus étendue,
mais l'emploi moins dynamique » et une Amérique « ou l'emploi est plus fort, au prix de prestations sociales moins généreuses».
«Si la mondialisation n'a pas
créé l'exclusion, elle l'aggrave »,
a-t-il ajouté, affirmant que pour
la réussir, il faudra « nous adapter
sans sacrifier nos modèles
culturels et historiques», en
défendant par exemple « le
salaire minimum » en France.
« Entre deux modèles », analysait un délégué européen lundi,
« qui ont finalement échoué » à
prévenir le chômage et l'exclusion, il s'agirait de combiner à la
Le document final de ce G7fois « la maîtrise des grands équiemploi, qui doit être prêt ce
libres macro-économiques» et
mardi à la mi-joumée, devrait
« la mise en évidence d'un cersans surprise contenir les orientatain nombre de valeurs ». Cette
tions déjà retenues par les grou« troisième voie » serait proche
pes de travail. Tous les pays
du « modèle anglo-saxon », avec
agréent en effet la nécessité de
«certainement» une remise en
stopper l'évolution du chômage,
cause des « éléments de la prode créer les conditions d'une
tection sociale», a affirmé le
croissance riche en emplois, de
secrétaire général de l'OCDE
ne pas remettre en cause des
Jean-Claude Paye. A l'inverse, ..politiques économiques axées
elle doit réaffirmer l'aide de l'Etat
sur la réduction des déficits
aux salariés les plus pauvres, a
publics et d'exploiter les pistes
souhaité le Canada, qui reste
des « emplois du futur » (nouvelles technologies, emplois de sercependant perplexe sur « le sens
vices etc).
de ce message ».
Le directeur général du BIT
(Bureau international du Travail)
Michel Hansenne, qui participait
pour la première fois à une réunion du G7, a appelé de son côté
i « un nouveau pacte social, qui
concilie les impératifs du marché
et le droit légitime des travailleurs
à la sécurité et à la protection
sociale». Les travailleurs, a-t-il
dit, ne doivent pas considérer « la
mondialisation comme une perte
mais comme quelque chose de
positif ».
En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT.
et la France, est sortie K.O. 3e
cette première journée : toute
i m p o s i t i o n d ' u n e «clause
sociale » dans le accords de com-
merce internationaux a été rejetée par l'OCDE, et le BIT s'est
incliné, du moins dans l'immédiat, faute de consensus.
Une telle clause sociale aurait
permis de sanctionner les pays
membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui
ne respectent pas les normes du
BIT (interdiction du travail des
enfants, du travail forcé, liberté
syndicale), mais cette proposition
ne figurera pas dans le rapport
qui sera remis Fin mai aux minis :
tres des Finances de l'OCDE. En
fin de compte, ont résumé des
responsables canadiens, il
reviendra au BIT de veiller à ce
que chaque pays améliore sa
législation du travail.
LE JOURNAL DU CENTRE
Nevers, France
02.04.96
LILLE
Le G7-emploi en quête
d'une « troisième voie »
Lille. — La réunion du G7 doit
trouver des remides à la montée
du chômage et de la pauvreté dans
les sept pays développés, qui totalisent déjà près de 24 millions de
chômeurs, alors que la mondialisation des échanges tend plutôt à
réduire la demande de main
d'oeuvre et les niveaux de protection sociale.
«Entre deux modèles», analysait
un délégué européen hier, «qui ont
finalement échoué» à prévenir le
chômage et l'exclusion, il s'agirait
de combiner a la fois «la maîtrise
des grands équilibres macro-économiques» et «la mise en évidence
d'un certain nombre de valeurs».
Cette «troisième voie» serait
proche du «modèle anglo-saxon»,
avec «certainement» une remise en
cause des «éléments de la protection sociale», a affirmé le secrétaire général de lOCDE, JeanClaude Paye. A Un verse, elle doit
réaffirmer l'aide de l'Etat aux salariés les plus pauvres, a souhaité le
Canada, qui reste cependant perplexe sur «le sens de ce message».
Le «modèle européen»
Sans donner de contenu, le président Chirac a indiqué ses préfé-
rences: il a défendu, comme à
Turin, un «modèle social européen, fondé sur une protection
sociale conforme à la dignité de
IHomme. à une tradition de dialogue social» et sur un Etal «garant
de la cohésion sociale».
«Si la mondialisation n'a pas
créé l'exclusion, elle l'aggrave»,
a-t-il ajouté, affirmant que pour la
réussir, il faudra «nous adapter
sans sacrifier nos modèles culturels et historiques», en défendant
par exemple «le salaire minimum»
en France.
Le document final de ce
G7-emploi, qui doit être prêt
aujourdhui à la mi-journée, devrait
sans surprise contenir les orientations déjà retenues par les groupes
de travail. Tous les pays agréent
en effet la nécessité de stopper
l'évolution du chômage, de créer
les conditions d'une croissance
riche en emplois, de ne pas remettre en cause des politiques économiques axées sur la réduction
des déficits publics et d'exploiter
les pistes des «emplois du futur»
(nouvelles technologies, emplois
de services etc.).
Le directeur général du BIT
(Bureau international du Travail)
Michel Hansenne. qui participait
pour la premiere fois à une réunion
du G7. a appelé de son côté à «un
nouveau pacte .social, qui concilie
les impératifs du marché et le droit
légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale».
Les travailleurs, a-t-il dit. ne
doivent pas considérer «la mondialisation comme une perte mais
comme quelque chose de positif».
En revanche, une thèse défendue depuis longtemps par le BIT et
la France, est sortie KO. de cette
première journée: toute imposition
dune «clause sociale» dans les
accords de commerce internationaux a été rejetée par lOCDE, et
le BIT s'est incliné, du moins dans
11m médiat, faute de consensus.
«Inégalités
à l'américaine»
Organisations politiques françaises, syndicats et associations de
chômeurs ont tenu, hier soir à
Lille, leur propre «contre-G7»,
consacré aux conséquences sociales des politiques libérales, pour
y clamer dune seule voix : «les
inégalités à l'américaine, non
merci !»
Ces organisations (Agir contre
le chômage. Les Verts. SUD-PTT.
Alternative Rouge et Verte.
MRAP. SNU1. Union des Femmes
Françaises...) ont dénoncé la réunion des dix-neuf ministres des
sept pays les plus industrialisés sur
l'emploi, hier et aujourdliui a
Lille, comme le «sommet de l'exploitation. de la misère, du chômage».
«Les dirigeants libéraux, qui
n'ont pour credo que la réduction
des droits sociaux, ont en tète le
modèle des Etats-Unis, avec ses
inégalités énormes, sa multitude de
petits boulots présentés comme
une solution au chômage», mais
qui «font vivre des millions
d'Américains au-dessous du seuil
de pauvreté», ont affirmé les représentants de ces organisations &
la tribune de ce contre-G7. réuni
dans une salle du centre-ville.
«Le capitalisme sauvage» produit «une effroyable misère sociale, un écrasement des faibles
par les forts. Cette société qu'on
nous dessine, nous n'en voulons
pas», ont-ils tranché.
«Nous voulons un autre avenir».
qui fasse «une place a tous. les
individus dans la société», ont-ils
ajouté, appelant i «résister» contre
«la déréglementation du travail».
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Paris, France
03.04.96
EMELÛI
«CONTRE LE CHÔMAGE
À L'ÉCHELLE
MONDIALE»
•"Michel Hansenne, directeur général du Bureau international du
travail (BIT), a estimé qu'il incombait aux pays du G7 (groupe des
sept pays les plus industrialisés) de
«mener la lutte contre le chômage à
l'échelle mondiale», dans un rapport remis lundi 1" avril aux ministres du Travail et de l'Economie
desdits pays, réunis pendant deux
jours à Lille. Pour le directeur du
BIT, «il faut adapter les politiques.
sociales à la mondialisation de l'économie» mais avec le souci de.
«s'orienter vers un nouveau pacte
social, qui concilie les impératifs du
marché et le droit légitime des travailleurs à la sécurité et à la protection sociale».
COMMERCE
INTERNATIONAL
L'OCDE VA DIRE NON
À LA CLAUSE SOCIALE
•"L'Organisation de coopération et
de développement économique (OCDE) se prononcera contre l'instauration d'une clause sociale dans les
règles du commerce international, a
indiqué lundi 1" avril à Lille, son
Secrétaire général, Jean-Claude
Paye. L'OCDE remettra un rapport
sur ce sujet aux ministres de ses
vingt-six pays membres en mai prochain a indiqué M.Paye. Les pays
de l'OCDE, a-t-il ajouté, ont estimé
qu'il ne faut pas «entraver les
échanges» des pays qui ont des
normes sociales très basses.
I t TTlonde
04.04.96
France
Le G 7 s'oriente vers une politique d'emploi à l'anglo-saxonne
« Il faut que les Français acceptent de s'accommoder de plus de flexibilité », déclare Jacques Barrot
LILLE
Jacques Barrot, ministre des af- vie active ou enfinde carrière. Elle -TUruguty-a été confirmée ; en
faires-sociales. Nota devons Itteur,•-intéresse autant les japonais, qui •frtwngfi la* miniTrr- ont demanA chacun sa «troisième voie». expliquer et les preparer à l'assu- redoutent le vieillissement de leur dé à l'OCDE et à l'OlT de pourD'abord décontenancés par la for- mer». Et Jean Arthuis, son col- population active, que les Britan- suivre leurs études.
mule lancée par Jacques Chirac à lègue de l'économie et des fi- niques, inquiets de la démotivation
Or, si la première n'a pas jusl'ouverture de leuÈxéunion sur nances, ajoutait: «Nous sommes et du faible niveau d'une partie de qu'ici trouvé les effets d'un « duml'emploi, lundi 1" avril, les mi- en économie mondialisée. Il ne faut la jeunesse ouvrière. Une réunion ping social» sur l'économie des
nistres des sept pifötes plus indus- pas rêver. Elle s'impose à nous ». Lad'experts sur ces thèmes pourrait pays industrialisés, la seconde
trialisés réunis à Lut?avaient réussi « sécurité des chances va remplacer être organisée au Japon.
poursuit le mandat déjà confié par
mardi après-midi, à la clôture du la sécurité d'emploi », disait de son L'hypothèse tacite est que l'on le « sommet social mondial » de
G 7, à se réapproprier un terme qui côté Tiziano Treu. D'autres oppo- parviendra à réduire au minimum Copenhague : assurer la promone recouvrait qu'un refus de prin- saient P«employabilité à vie» à le nombre de personnes qui auront tion des « normes sociales fondacipe du chômage de masse à l'eu- l'emploi à vie.
besoin d'un «filetde protection ». mentales à travers le monde » (aboropéenne et de la précarité à
Les inquiétudes françaises sur la lition du travail forcé, liberté
l'américaine. Les Canadiens affir- L'ACCENT SUR LA FORMATION
précarisation ou celles de Robert syndicale, absence de discriminamaient même que cette voie pasMais, pour que le schéma fonc- Reich, le secrétaire américain au tion dans le travail, auxquelles se
sait par chez eux, puisque les créa- tionne, il faut en contrepartie qu'il travail, sur les «poor jobs» n'ont rajouterait le travail des enfants).
tions . d'emplois
étaient y ait vraiment des emplois et que le débouché que sur deux affirma- Le respect de ces normes, que le
vigoureuses dans leur pays et la chômage ne soit qu'un bref inter- tions : la nécessité d'«activer» les G 7 souhaite « renforcer », pourrait
protection sociale solide...
mède. D'où l'acte de foi, le pari systèmes de placement des chô- constituer un test de la volonté de
C'est que les ministres avaient pascalien sur les technologies, les meurs, celle de prêter une atten- développement social des pays,
en commun des inquiétudes, des activités de services, la promesse tion particulière aux personnes dont on pourrait vérifier régulièreconstats morcelés, plutôt que des de libérer les forces productives, peu qualifiées, en termes de for- ment les progrès, parallèlement au
stratégies transposables. « Chacun de faciliter la vie aux PME, de dif- mation et de garantie de revenu, développment de leurs échanges.
a sur sa table les ingrédients : la fuser les innovations, et infinede afin que « le travail paie ».
Chargées encore d'autres manflexibilité, le dynamisme du libre bien étudier l'ensemble des poliEn revanche, la question la plus . dats d'études (notamment sur l'inmarché, le niveau des rémunéra- tiques budgétaires, fiscales, sala- controversée, celle de la «clause teraction entre politiques éconotions, la protection sociale, etc. Le riales, de sécurité sociale, afin sociale » que certains, surtout en miques et réformes structurelles,
problème, c'est le mélange », résu- qu'elles se renforcent mutuelle- France et aux Etats-Unis, souhaite- sur la technologie et l'innovation,
mait le ministre italien du travail, ment D'où l'invite, aussi, aux par- raient voir intervenir dans le l'investissement en capital humain,
Tiziano Treu. Le directeur général tenaires sociaux à trouver de nou- commerce international, a trouvé la protection des groupes vulnéde l'Organisation internationale du velles formes d'organisation du sa conclusion attendue, passé rables) JïfflLet l'OCDE prennent
travail (OIT). Michel Hansenne, travail.
l'agacement provoqué par la façon ainsi un nouveau rôle : celui
avait le premier exprimé ce relatif
D'où surtout l'accent mis sur la un peu voyante dont Jacques d'« experts »économiques et sovisme : « La solution pour chacun formation, « entreprise de toute une Chirac avait relancé un sujet qui ciaux du G 7
dépend de l'équilibre économique et vie », qui apparaît comme la meil- n'était pas à l'ordre du jour de la
politique, de la culture, de ce que les leure prévention de l'exclusion du réunion. La libéralisation du
Guy Herzlich
citoyens peuvent accepter en termes monde du travail à l'entrée de la commerce engagée par le cycle de
et Serge Marti
de chômage, de restrictions de salaire ou de précarité... » Seuls les
Britanniques ont jusqu'au bout
réaffirmé sans nuances le dogme
de laflexibilitémaximale et de la
réglementation minimale: «L'imLE « RELEVÉ de conclusions » tion unique pour résoudre des pro- rations », notamment en direction
portant, c'est d'avoir des emplois », approuvé à Lille par les différentes blèmes de nature très différente », des PME et sur « la promotion de
affirmait Gillian Shepard, ministre délégations affirme en préambule les pays du G7 se prononcent en l'esprit d'entreprise », soulignant
de l'emploi et de l'éducation bri- que « la mondialisation des faveur d'une « croissance plus que « l'investissement dans l'homme
tannique.
échanges et l'expansion des techno-forte » et d'un partage de la pros- est aussi vital que l'investissement en
De la réunion et du relevé de
logies de l'in- périté, en donnant un « rôle essen- capital», et donc qu'il faut déveconclusions final émerge néanformation
tiel » au secteur privé.
lopper la formation professionmoins le sentiment que les pays
sont porteuses
Cette «croissance vigoureuse, nelle pour tous à tous les âges.
européens se dirigent vers plus de
de grandes durable et non inflationniste ne
Pour prévenir et combattre l'ex«flexibilité» du travail, à la mapromesses et pourra être atteinte que grâce à des clusion, les Sept proposent que les
nière anglo-saxonne, et moins de
de prospéri- finances publiques saines ». Les réformes fiscales fassent en sorte
sécurité qu'aujourd'hui en termes
té »,
mais Sept s'engagent à poursuivre «la que « le travail paie, en particulier
d'emploi comme en termes de propeuvent aussi dynamique de libéralisation » du pour les moins favorisés ». De
tection sociale ou de niveau de vie,
VERBATIM
« être perçues commerce mondial, tout en ren- même « dans les pays européens où
selon les cas. Pas question de re- comme une source de déstabilisa- forçant « les normes sociales fonda- le coût élevé du coût indirect du tranoncer au credo macro-écono- tion et d'insécurité». «Notre mis- mentales » et en étudiant « les liens vail a fortement contribué à aggramique -!• stabilité monétaire et ré- sion n'est pas d'en freiner le rythme entre ces normes et le commerce in- ver le chômage des moins qualifiés,
duction des déficits, jugées ou d'ériger des barrières entre nos ternational», «dans les enceintes les charges sociales pesant sur leurs
garantes d'une « croissance saine ». économies, mais au contraire de appropriées», parmi lesquelles fi- emplois devraient être abaissées ». Il
Ni de se barricader contre la mon- dessiner le cadre et les politiques qui gure l'Organisation mondiale du faut également songer «à une
dialisation. « Ilfaut que les Français permettront de recueillir tous les commerce (OMC). Pour favoriser meilleure efficacité des services puacceptent de desserrer leur ceinturefruits. » Refusant de « choisir entre les «• emplois dufutur », ils insistent blics de l'emploi » et à un meilleur
de sécurité et de s'accomoder de l'aggravation du chômage et celle sur la diffusion des technologies «accès des travailleurs les moins
plus deflexibilitédes règles du mar-des inégalités de revenus», et ad- nouvelles « qui créent le plus d'em- qualifiés à la formation profession?
ché du travail, reconnaissait mettant qu'il n'y a pas « une solu- ploi et offrent les meilleures rémuné-nelle ».
Le « relevé de conclusions » de Lille
AUTREMENT DIT
Lille, France
05.04.96
Michel Hansenne, directeur général du BIT
"Il faut adapter les politiques sociales
à la mondialisation"
Pour la première
fois, le Bureau
International du
Travail (BIT) était
invité à collaborer
aux travaux du G7.
A cette occasion,
son directeur,
Michel Hansenne, a
donné son point de
vue sur la mondialisation de l'économie.
qui se sont développées après
la deuxième guerre mondiale
ont eu de plus en plus de mal à
faire face à une évolution du
marché du travail qui n'avait
pas été prévue , notamment à
la transformation rapide de la
structure de l'emploi et des
besoins de qualifications, ainsi
qu'à un chômage massif et
persistant. Lourdes_sont les
conséquences : dégradation
des salaires, aggravation des
inégalités de revenus, exclusion sociale.
"à flux tendus" sans protection vailleurs s'engagent à appuyer
ni garantie. D'un point de vue des politiques et des réformes
social, ce serait inacceptable. " institutionnelles propres à proMichel Hansenne souhaite plu- mouvoir l'emploi. Il est fondatôt que Kon s'oriente vers un mental que les négociations
nouveau pacte social "qui salariales se déroulent de telle
concilie les impératifs du mar- manière qu'elles permettent
ché et le droit légitime des tra- d'abaisser le niveau d'équilibre
vailleurs à la sécurité et à la du chômage sans relancer l'inprotection sociale. (...) si l'en- flation."
semble des politiques inspire
confiance, et si les employeurs Réforme de la protecet les travailleurs sont acquis à tion sociale
l'idée de collaborer, la compétitivité peut être obtenue par la Dans le discours qu'il a tenu
coopération et la négociation face au représentants du G7,
Pour le directeur du BIT, il plutôt que par le jeu aveugle des Michel Hansenne a affirmé
faut relever deux grands défis lois du marché." On sait que que "l'on peut et l'on doit réforsur
le
plan
social. l'idée de ce pacte social n'a mer les systèmes de protection
sociale, y compris l'assurance
chômage, afin de renforcer l'inf^La mondialisation de l'éco1
citation au travail et à l'emnomie doit-elle être synony- ' " " " H ! — H B UH 'I
bauche, sans toucher à leur
me de négation des droits
fonction essentielle qui est d'offondamentaux des travailleurs
frir un filet de sécurité et d'asou, au contraire, doit-elle les
surer une redistribution équipromouvoir ?" pose Michel
table des revenus. H est possible
Hansenne.
d'encourager une évolution
négociée vers un réaménagement
Mondialisation et produ temps de travail : horaires
grès technique
flexibles, limitation des heures
supplémentaires, réduction de la
•La mondialisation et le produrée du travail. Il faut imagigrès technique, explique-t-il,
ner des mesures incitatives peront, en peu de temps, profonmettant aux entreprises d'emdément transformé le système
baucher davantage et d'investir
économique. La concurrence
plus
dans la mise en valeur des
•*»•
s'est exacerbée, il a fallu proressources
humaines. Ces
céder à des restructurations
mesures,
associées
à des poliet l'organisation du travail a
tiques visant à multiplier les
changé, de même que les
possibilités deformation permabesoins de qualifications. Or,
nente la vie durant, contribuetous ces changements n'ont
pas
recueilli
l'adhésion
des
"Premièrement, dit-il, il faut
ront beaucoup à atténuer le senpas débouché sur une accélé- adapter ¡es politiques sociales à membres du G7.
timent d'insécurité des traration de la croissance propre la mondialisation de l'économie. "Pour faire reculer le chômage, vailleurs face aux mutations
à assurer la création d'un La pure logique du marché dicte- dit encore le directeur général rapides du marché du travail. "
nombre suffisant d'emplois de rait par exemple une flexibilité du BIT, «7 faut que , dans
qualité Par ailleurs, les poli- maximale du marché du travail, chaque pays, le gouvernement,
tiques sociales et du travail avec une main d'oeuvre utilisées les employeurs et les tra-
PARIS-MATCH
Paris, France
11.04.96
U
ne immense coque de béton recouverte detôlesondulées, coincée entre
deux bretelles d'autoroute : c'est dans
le bâtiment plutôt sinistre du Palais des
congrès de Lille que se sont enfermés pendant
deux ¡ours, lundi et mardi, les représentants des
sept pays les plus industrialisés au monde pour
discuter du douloureux problème de l'emploi.
Tout un symbole au cœur d'une région traumatisée par la crise. «Ce G7 du pauvre n'a rien
à voir avec les fastes de Versailles a » grands sommets d'antan. Le souffle n'y est pas. C'est seulement une occasion de plus, trouvée par les
hauts fonctionnaires, pour se réunir», déplore, déçu, un habitué de ces réunions internationales. Malgré l'importance du sujet
traité, les ministres des
Finances des Sept ont
été les premiers à
faire la fine bouche.
Les uns après les
autres, ils ont poliment
décliné l'invitation lancée par Jacques Chirac.
Ni l'Allemand Theo
Waigel, ni l'Américain
Rebort Rubin, ni l'Anajai» Kenneth Clarke, ni
l'Italien Lamberto Dini...
n'ont fait le voyage de
Lille, laissant le grand
argentier français,
Jean Arthuis, bien
seul face à son collègue Jacques Barrot
et aux six autres ministres du Travail du G7.
PoorJacques
Dûment clicipiiré par son conseiller diplomaChirac, ce G7 sur
tique Jean -David Levitte, le « sherpa en chef»
l'emploi était avant
de la conférence de Lille, le président de la
tout un «examen
de conscience »desRépublique n'a pas voulu relever cette fausse
note. Pour Chirac, ce G7 sur l'emploi, dont il a
sept Grands.
personnellement pris l'initiative, est avant tout un
RAR FRANÇOIS
IABROUIUERE
« examen de conscience ». Il s'agit, pour les sept
Grands, de réfléchir sur les effets de b « mondialisation économique » afin de « nourrir les réflexions » du vrai G7 à l'ancienne, celui qui réunira, à Lyon, en juin prochain, les chefs
d'Etat et de gouvernement. Les pistes de réflexion n'ont pas manqué, à Lille ! Invité pour
la première fois à un G7, Michel Hansenne, le
directeur général du B.i.t. (Bureau international
du travail), tire la sonnette d'alarme : «De
1979 à 1994, le nombre de chômeurs dans les
pays du G7 est passé de 13 à 24 millions, sans
compter les 4 millions qui ont renoncé à chercher
un emploi et les 15 millions qui travaillent à temps
partiel, faute de mieux, s'inquiète-t-il. Les travailleurs les moins rémunérés sont les plus touchés. Il faut une lutte contre le chômage à
l'échelle mondiale.» Jean-Claude Paye, secré
taire général de l'O.c.d.e. (Organisation de
86
Encore une
grand-messe de l'emploi
AU G7 DE LILLE, CHIRAC BATAILLE POUR RECONCILIER
L'ENTREPRISE ET LE SOCIAL
coopération et de développement économiques) est, lui aussi, préoccupé : «La mondialisation est en marche. Aucun pays n'y échappera, assure-t-il. Cela signifie une
concurrence de plus en plus aiguë à laquelle
les pays industrialisés devront s'adapter. Faute de
quoi as deviendront des "Jurassic Parks".» Reste
à s'entendre sur les moyens d'action. Faut-il
choisir b solution américaine, avec des taux de
chômage relativement faibles en contrepartie de
prestations sociales peu généreuses et d'une
grande précarité de l'emploi ? Ou faut-il se résoudre à b sHuafai européeiine, w ceux qui ont
b chance d'avoir un travail demeurent bien protégés par leur statut, au prix d'une explosion
du nombre des chômeurs et des exclus ? Chirac ns veut aucun de ces deux modèles.
« Sommes-Mu1: rondamnés à choisir enbç U (homage et b précarité?» a-t-il lancé, lundi, aux
ministres au G7. Sa préférence va à une « troisième voie», proche de la fameuse « clause
sociale » qu'il appelle de ses vœux en Europe, où « l'approche humaine » ferait bon ménage avec b performance économique. Une po-
sition qui se rapproche des idées iconoebstes de
l'économiste américain Robert Reich, petit par lo
taille mais grande vedette du G7 de Lille, actuel ministre du Travail de Bill Clinton. Pour lui, les
entreprises ne doivent pas se contenter de réaliser des bénéfices. Elles ont aussi des devoirs envers leur personnel et la communauté. JeanCbude Paye, à l'O.c.d.e., pbide également pour
un nouveau «cocktail» plus satisfaisant, mais il
pense que la balance penchera plutôt du
côté du modèle américain où l'absence de
contraintes favorise l'emploi. « La protection sociale coûte trop cher en Europe. Il est à peu près
certain qu'elle devra être modifiée », prévient-il.
L'O.c.d.e. ne croit pas non plus à la concurrence sauvage des pays en voie de développement. Dans un rapport encore confidentiel, qui
sera publié en juin, l'orooiiisme internationa'
contredit l'idée selon laquelle les pays asiatiques rafleraient les marchés parce qu'ils
n'accordent presque aucune protection sociale. L'O.cd.e. affirme ainsi qu'« il n'y a pas de
relation perceptible entre le non-respect des
mxTnes socbles dans un pays et une compétitivité
anormale de ce pays ». •
LE MERIDIONAL
Marseille, France
12.04.96
Yvon Chotard, figure
emblématique du patronat
Resté alerte et vif, Yvon Chotard qui soufflera le mois prochain
ses 75 bougies, doit sans doute sa verdeur d'esprit aux nombreuses
tâches qu'il continue d'exercer. Celui qui fut pendant près de
vingt ans lafigureemblématique du patronat français et qui préside depuis 1990 le conseil d'administration du Bureau international du travail (Bit), a conservé des liens très serrés avec le
monde politique. II a d'ailleurs remis, dans la plus grande discrétion, un document de travail au Premier ministre, Alain Juppé,
pour préparer le G7 de Lille.
Proche de Jacques Chirac, Yvon Chotard ne se fait pourtant
guère d'illusion sur son pouvoir de conviction. Son idée d'un "tripartisme à la française", qu'il défend depuis des années, n'est sans
doute pas près d'aboutir et il le sait bien. "Il faudra des années
pour en arriver là. Mais c'est la régie du jeu. Après coup, il est
toujours facile de retracer les évolutions, mais sur le moment même, elles se font si lentement qu'on ne les voit pas toujours arriver".
Une sagesse née d'une longue expérience qui lui vaut d'être encore si souvent sollicité.
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NIHON KEIZAI SHIMBUN
Japan
23.02.95
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problems in industrialized countries and proposes to the G7
countries to take expansionary measures of the economy
including coordinated lowering of interest rates.
Mr. Hansenne will take part in the discussion of the G7
Employment Conference on 1 April. The ILO paper emphasizes
that there is room for macroeconomic expansion without a
resurgent inflation under the current condition of rather stabilized
inflation although unemployment rates are high and investment
rates are insufficient.
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In particular, the paper proposes coordinated lowering of shortterm interest rates and the expansion of expenditures to improve
employment problems. However, it states that the financial
support should be continued only for the short-term and it is
necessary to target the reduction of public debts in the mid-term.
The paper suggests that the nominal wages should be increased
moderately to secure capital funds and prevent inflation.
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Also, ILO published an opinion paper concerning the relationship
between the international trade and labour standard in developing
countries, which is the main issue in the United States and
France.
In the paper, the ILO expressed conservative opinion that most
ILO member countries are opposed to the idea of imposing the
trade sanction to the countries with low level of labour standards
through the WTO.
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At the Qpeneing Cermnny of G7 Labour and Finance Ministers Meeting
Chirac :Globalization of Economy caused Unemployment and Poverty
(including parts of Mr. Hansenne's Speach)
Mon. 8 April 1996
Al-Watan
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G7 represents 14% of world population and produce two thirds of products and services
Badawi : 85% Increase in Unemployment in Industrial Countries
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NEDERLAND
G-7 blijft verdeeld over
creëren werkgelegenheid
l ¿n onze correspondent
Brüssel - De geïndustrialiseerde wereld heeft geen eensluidend medicijn
om het probleem van de werkgelegenheid aan te pakken. Dat bleek op
1 april weer eens tijdens de eerste dag van het tweedaagse ministerièle
G-7-beraad (Duitsland, Frankrijk, Groot-Brittannië, Italie, Canada,
Verenigde Staten en Japan) in Lille, waar president Chirac een tussenweg voorstelde tussen het Europese model en het Amerikaarise model.
Het eerste model biedt meer sociale
zekerheid, maar schept minder bañen,
terwijl het Amerikaanse model meer
werkgelegenheid creëert, maar minder
sociale zekerheid biedt. Voorzitter
Michel Hansenne van de Internationale
Arbeidsorganisatie (ILO) waarschuwde
tegen het te lichtvaardig praten over
het afslanken van de sociale structuur,
omdat dit gemakkelijk tot 'nieuwe
ongelijkheid' kan leiden.
President Chirac ¿uggereerde in zijn
openingstoespraak eerbiêdiging van een
'sociale clausule' bij de handel met landen in de derde wereld, waar de sociale
rechten niet altijd volgens de Westerse
opvattingen worden geïnterpreteerd.
Chirac vindt dat bijvoorbeeld kinderarbeid rigoreus moet worden afgewezen.
Secretaris-generaal Jean-Claude Paye
van de Organisatie voor Economische
Samenwerking en Ontwikkeling (OESO)
verwees naar een Studie van zijn organisatie. Daaruit zou blijken dat zulke factoren geen blijvend concurrentievoordeel
opleveren voor derde-wereld-landen. Dé
Duitse minister van economische zaken
Rexrodt pleitte tenslotte voor het
afschaffen van wettelijke minimumlonen.
Als dat niet gebeult, is het creëren van
nieuwe banen volgens de bewradsman
niet meer te financieren.
NRC HANDELSBLAD
02O04er96am'
N120™-*™
Eindè modellenstrijd op top van G-7 over werkloosheid in Lille
Ideologische tegenstellingen vervagen
Door ooze rédacteur
FERRY VERSTEEG
LILLE, 2 APRIL. Wie de toespraken aanhoort en leest die vertegenwoordigers van de G-7-club
van grote geïndustrialiseerde landen afsteken tijdens hun 'banentop' in het Franse Lille kan zieh
verbazen over het vervagen van
veel onderlinge tegenstellingen.
Niet lang geleden overheerste
nog de polarisatie tussen de voorstanders van het Angelsaksische
en het continentaal-Europese of
Rijnlandse model. De 'Angelsaksen' gingen prat op hun grote
marktvrijheden en de beperkte
overheidsrol, wat aanzienlijk minder werkloosheid opleverde dan
in West-Europa. Al betekende
dat aan de onderkant van de An;elsaksische arbeidsmarkt lagere
onen of zelfs armoedelonen.
f
De 'Rijnlanders' waren trots op
hun veel behaaglijker sociale
markteconomie en op de omvangrijke sociale vangnetten gespannen door hun actieve overheden.
Wat aanzienlijk meer werkloosheid betekende, maar zonder een
uitslaand armoedeprobleem, zoals
met name in de Verenigde Staten.
Deze wederzijdse trots op eigen verrichtingen lijkt vnjwel
verdwenen. Dat is niet verbazingwekkend. In de Verenigde Staten
zijn Pat Buchanans kansen op de
Republikeinse presidentsnominatie nu verkeken. Maar campagnes
'à la Buchanan' die worden gevoed door de woede over de
steeds lagere levensstandaard van
veel werkende Amerikanen worden alleen maar kansrijker. Tegelijkertijd verbleekt in Europa het
superioriteitsgevoel waarmee de
sociale verzorgingsstaat lange tijd
werd verdedigd. Extreem hoge
werkloosheidscijfers, ook in nietrecessieve tijden, dwingen daartoe.
„Hier is de status van werk beschermd, maar is de werkloosheid
hoog", zei president Jacques Chirac gisteren in zijn openingsrede
in Lille. „Aan de andere kant van
de Atlantische Oceaan ligt de
werkloosheid lager, maar wordt
werk onzekerder en minder betaald. Zijn wii veroordeeld te kiezen tussen deze alternatieven?"
Volgens de Franse leider is dat
een onmogelijke keuze en staan
de conferentiegangers in Lille
voor een klemmende taak: het definieren van 'een derde weg'.
Wat dat laatste betreft zal de
Amerikaanse minister van Ar-
Verklede vakbondsvertegenwoordigers demonstreerden gisteren tijdens de werkgelegenheidstop in Lille (Foto AP)
beid, Robert Reich, het hartgrondig eens zijn met Chirac. De
Amerikaanse minister verscheen
gisteren in Lille in gezelschap van.
zijn handelscollega Ron Brown en
van presidentieel adviseur Joseph
Stiglitz.
Reich gaf op 6 maart in de Financial Times een fraaie schets
van zijn opvattingen. De opkomst
van nieuwe informatie- en communicatietechnologie en van de
globalisering van handel en investeringen, twee Processen die elkaar wederzijds versterken, breken zijns inziens de traditionele
sociaal-economische orde open.
Het resultaat is niet minder maar
meer banen, maar tegelijkertijd
'een breuklijn' in banenland: aan
de ene kant beterbetaalde banen
die nieuwe informatiekennis vragen en anderzijds slechtbetaalde
banen die weinig kennis en bekwaamheden vereisen. Wie niet
kan of wil omschakelen/bijscholen enz. komt dus aan de verkeerde kant van deze breuklijn terecht. In Amerika betekent dat
meestal wel een baan, maar een
lagerbe taalde.
NRC HANDELSBLAD
G7
Westen beleeft 'verrijkende mutatie'
VER voLG van pagina 1
De tweede grote verandering die
met de vorige in de pas loopt, is volgens Reich de desintegrare van het
impliciete 'sociale contract' volgens welk werkgevers zorgvuldig de
belangen afwegen van hun aandeelhouders, werknemers en de gemeenschappen waarin zij werken.
Door deregulering, liberalisering
en globalisering is de concurrentie
nationaal en internationaal zo verhevigd dat werkgevers zieh gedwongen voelen zieh voomamelijk
te concentreren op het aandeelhoudersbelang. Doen zij dat niet dan
wijken investeerders snel uit naar
elders. De cotnbinatie van globalisering en toegenomen informatier
technologie biedt daartoe volop
mogelijkheden.
Robert Reichs oplossing: de
overheid moet meer geld steken in
training en het opvoeren van ken»
nis; en het bedrijfsleven moet via
gerichte belastingmaatregelen tot
hetzelfde worden gedwongen. „Het
zakenleven heeft prikkels nodig om
dingen te doen die niet noodzakelijk het belang van de aandeelhouders dienen, maar wel dat van de
maatschappij als geheel."
President Chirac koerste gisteren vanuit de Europese invalshoek
naar een zelfde middenterrein,
waarbij hij de volgende prioriteiten
stelde: beperk de overheidsuitgaven/tekorten om zo meer ruimte te
scheppen voor particulière investeringen en daarmee voor werkgelegenheid; stimuleer waar mogelijk
verdere ontwikkeling van informatie- en communicatietechnologie
waar onze toekomst aan werkgelegenheid ligt; verhoog voortdurend
het kennisniveau van werknemers;
en verbeter de situatie van werknemers die om welke reden dan ook
ongeschoold blijven. Chirac: ITDat
is een gemeenschappelijke zorg
voor al onze landen, of zij nu wor, den getroffen door werkloosheid of
door onzekere en laag betaalde arbeid."
Op dat laatste punt ziet Chirac
drie remedies: het vertagen van de
arbeidskosten van ongeschoolden,
niet door hun minimumlonen aan
te tasten maar de sociale bijdragen
te verminderen; sociale-zekerheidsbijdragen meer richten op het
subsidiëren van werk dan op het
niets-doen; het verminderen van de
prikkel om werkloos te blijven door.
het verschil tussen uitkering en minimumloon te vergroten.
Directeur-generaal
Michel
Hansenne van de Internationale
Arbeidsorganisatie (ILO) pleitte
gisteren in Lille voor handhaving
van fundaméntele werknemersrechten als men tenminste wil dat
de spanningen die onvermijdelijk
gepaard gaan met de opmars van
een geïntegreerde, marktgerichte
wereldeconomie door de arbeidende bevolking worden geaeeepteerd.
Hij ontkende dat uitbreiding van de
handel met de lage-lonenwereld
een neerwaartse druk zal uitoefenen op de loonniveaus in de rijke
wereld. „De handel met die wereld
blijft relatief bescheiden en de gei'ndustrialiseerde landen voeren verreweg de meeste handel met elkaar." Technologische veranderingen wijzigen de struetuur van het
werk en vragen aanpassingen maar
zijn, volgens Hansenne, evenmin
een .jobkiller". „Integendeel, het
zijn de locomotieven van toekomstige groei en werkschepping."
Jean-Claude Paye, secretaris-generaal van de Organisatie van Eco-
nomische Samenwerking en Ontwikkeling (OESO) presenteerde in
Lille het rapport 'Techonologie,
produktiviteit en werkschepping',
dat is vervaardigd op verzoek van
de eerste G7-banentop in 1994 in
Detroit.
De voornaamste aanbeveling
van de uit 1994 daterende OESOstudie 'Jobs-study' — het verbeteren van het funetioneren van de arbeidsmarkt — blijft volgens Paye
onverkort staan. Maar de belangrijkste aanbeveling in de nieuwe
Studie gaat verder, namelijk „het
stimuleren van produktiveit en
groei door toenemende kennis, intensieve economische activiteiten,
met behoud van sociale cohesie."
Wat dat laatste betreft wees Paye
op „het gevaar van een nieuwe
tweedeling tussen info-connected
haves en info-excluded havenots, die
zou leiden tot sociale uitsluiting
van de laatsten. De overheid heeft
de verantwoordelijkheid ervoor te
zorgen dat zij de basiskennis kunnen verwerven die vereist is voor
het vinden van een baan en het genieten van een minimaal benodigde
levensstandaard.
President Chirac vond het gisteren overigens nodig de conferentiegangers erop te attenderen dat het
woord 'crisis' tegenwoordig aan inflatie onderhevig is. „Is dat woord
wel van toepassing nu de wereldeconomie twintig jaar lang gemiddeld 2,5 procent per jaar is gegroeid? In feite leven wij in een période van verrijkende mutatie, op
zoek naar een nieuw evenwicht. De
negentiende eeuw werd getekend
door de industríele revolutie. Toen
volgden de industríele massaproduktie en de opkomst van de dienstensector die zorgden voor volledige werkgelegenheid in onze landen. Vandaag begint de globalisering. Als wij die tot een succès willen maken, als wij die willen vormen in plaats van eronder te lijden,
moeten wij ons aanpassen aan veranderingen zonder onze cultúrele
en historische modeilen op te geven."
DE VOLKSKRANT
Amsterdam,
02.04.96
NEDERLAND
ÛINSDAG2rtPRIL1996
Aanpak werkloosheid
verdeeltrijkelanden
Van onze economische redactie
LILLE
De geindustrialiseerde wereld moet
een middenweg zien te vinden tussen flexibel werken 'op zijn Amerikaans' en de sociale welvaartsstaat,
zoals Europa die kent. Met deze
oproep opende de Franse president
Chirac gisteren in Lille de tweedaagse topconferentie van de zeven
grootste industrielanden over de
aanhoudende werkloosheid.
Volgens Chirac zijn de lidstaten
geobsedeerd door de vraag hoe ze
hun 22 miljoen werklozen weer aan
het werk kunnen krijgen. Daarbij
moeten ze zoeken naar een 'mix'
van de vrije markteconomie van de
Anglo-Amerikaanse landen en het
ingrijpen van de overheden in continentaal Europa.
De secretaris-generaal van de Organisatie voor economische samenwerking en ontwikkeling (Oeso),
Jean-Claude Paye, erkende dat geen
van beide modelten ideaal is. Toch
ziet hij meer in de Amerikaans-Britse aanpak dan de elders in Europa
gevolgde. Dit sterkte de Amerikaanse minister van werkgelegenheid, Ron Brown. De VS hebben de
afgelopen drie jaar 8,5 miljoen bañen gecreëerd.
De internationale arbeidsorganisatie ILO bestempelde het terugdringen van sociale voorzieningen,
die de economieën in Europa zoveel
geld kosten, echter als 'gevaarlijk'.
ILO-topman Michel Hansenne
waarschuwde dat dit kan leiden tot
ondraaglijke onzekerheid voor
werknemers, dat het de ongelijkheid vergroot en dat het een bron
is onmogelijk te betalen, aldus de
kan worden van sociale haat.
Ook voor Duitsland, waar de éco- minister.
Chirac verwacht dat de wereldnomie nog maar heel traag groeit en
de werkloosheid op een record is economie blijft groeien. Hij vindt
gekomen, vormt een veramerikani- dat iedereen daar de vruchten van
sering van de arbeidsmarkt geen op- moet plukken. Zijn voorspellingen
lossing. Minister van Economische staan in schril contrast met neerZaken Günther Rexrodt zei dat zijn waartse bijstelling van de groeiraland wel wat kan leren van Ameri- mingen van de Oeso. Volgens Paye
ka, maar nooit de mentaliteit zou zijn de bij zijn organisatie aangeslokunnen ovememen waarbij mensen ten 26 industrielanden dit halfjaar
op het ene moment worden aange- goed voor 1,5 procent groei en voor
nomen en het volgende moment 2,5 procent in de tweede helft van
1995. In december ging hij nog uit
kunnen worden ontslagen.
Dat neemt niet weg dat Duitsland van respectievelijk 2,6 en 2,9 prowel brood ziet in flexibelere ar- cent groei.
De G-7-landen, de VS, Grootbeidsverhoudingen. Rexrodt pleitte
voor een discussie over de wortel Brittannie, Japan, Italie, Canada,
van het werkloosheidprobleem in Frankrijk en Duitsland, hebben ieplaats van 'gebeuzel' over de Symp- der hun ministers van economische
tomen. Hij wil vooral meer flexibele ' zaken of van werkgelegenheid gestuurd naar de top in Lille. Aanvancao's.
Rexrodt sprak zieh in tegenstel- kelijk hadden de delegaties echter
ling tot Chirac uit voor afschaffing zwaarder zullen zijn.
Voor Duitsland stond minister
van het minimumloon. Het zonder
meer subsidiëren van nieuwe banen van Financien Theo Waigel op de
lijst van genodigden. Die bleef echter weg, net als zijn G-7-collega's
Uitbuiting van arbeiders loont niet die door Chirac waren uitgenodigd.
want machines zijn goedkoper. Hun afwezigheid doet afbreuk aan
Dankzij de technologische vooruit- de banentop, waarmee de Franse
gang Staat de wereld een tijdperk president het werkloosheidprovan grote economische groei te bleem wilde opwaarderen. 'Dat
wachten, denkt Oeso-topman Jean- toont hun minachting voor de werkClaude Paye. Deze groei zal iedereen gelegenheid', sneerde de loco-burten goede komen, ook de kinderen gemeester van Lille, Martine Aubry
die in Derde Wereld-Ianden worden die onder wijlen president Mitterultgebuit ten gerieve van de wester- rand minister van Sociale Zaken
se consument. De Oeso heeft geen was.
relatie kunnen vinden tussen de
Twee jaar na de eerste banentop
coneurrentiekracht van een land en in Detroit, Staat Lille symbool voor
uitbuiting. Daarom zouden handels- van neergang. De Noord-Franse
saneties tegen deze landen geen zin stad wordt gekweld door werklooshebben, aldus de Oeso.
heid en criminaliteit.
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29.03.96
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Le Conseil d'administration
du BIT établit ses priorités
Le Bureau international du travail sera présent
au Sommet du Gy à Lille.
L
e Conseil d'administration
du BIT (Bureau international du travail) a terminé
hier sa session de printemps en adoptant l'essentiel des
orientations stratégiques proposées par le groupe gouvernemental. En plus de nombreuses réformes sur les méthodes de travail de l'organisation, dont le processus budgétaire, le Conseil
souhaite restructurer son département de l'emploi afin d'étudier,
pays par pays, la situation de
l'emploi, les réformes possibles,
les appuis disponibles. En somme, l'Organisation internationale
du travail ferait dans le domaine
qui lui est propre ce que l'OCDE
fait chaque année en analysant
sans complaisance les performances économiques des pays
membres. Cette tâche serait
conduite en étroite collaboration
avec d'autres institutions internationales, telles l'OMC (Organisation mondiale du commerce) qui
examine les politiques commerciales nationales.
Présent lors de la réunion du
Gl cet été à Lille, le BIT y plaide
ra pour un «plan de croissance
mondiale», demandant aux parte-
naires sociaux de «maintenir un
équilibre entre les augmentations de salaire et les bénéfices»,
réduire les taux d'intérêt, diminuer les dettes publiques, dépenser de l'argent pour combattre le
chômage. Voilà l'essentiel du
message qui sera présenté aux
grandes puissances industrielles.
D est probable que Jacques
Chirac, président de la République française, soit l'hôte
d'honneur de la Conférence
mondiale du travail à Genève en
juin. En décembre, le BIT sera
présent à la Conférence ministérielle de Singapour où les pays
membres de l'OMC se réuniront
pour la première fois depuis la
naissance de la nouvelle organisation. C'est lui - et non l'OMC qui présentera le volet social des
échanges mondiaux. A cette fin.
le Conseil souhaite que le plus
grand nombre de pays possible
ait alors ratifié les Conventions
fondamentales qui se rapportent
aux Droits de l'homme. Ceci
concerne aussi la Suisse qui tarde à ratifier la Convention 98 sur
la négociation collective.
P.-E. Dentan
I
Suisse
30.03.96
G7 TREFFEN ARBEITSLOSIGKEIT VORSCHAU
G7 berät über Bekämpfung der Arbeitslosigkeit
Schweiz, üepeschenagentur
3001 BERN
Vorschau =
Lille, 30. März (sda/Reuter) Die Wirtschafts-, Arbeits- und
Finanzminister der sieben führenden Industrienationen (G7) wollen
am kommenden Montag und Dienstag in der französischen Lille über
Massnahmen zur Bekämpfung der Arbeitslosigkeit beraten. Ein
Schwerpunkt gilt den Arbeitsplätzen der Zukunft.
Ein weiteres zentrales Thema wird die Rolle der Geld-, Fiskalund Strukturpolitik sein. Ausserdem werden die Probleme
benachteiligter Gruppen wie der Jugendlichen und
Langzeitarbeitslosen besprochen.
SA 30 HRZ 1996 0 3 1
«In Lille steht nicht nur die Verbesserung der
gesamtwirtschaftlichen Bedingungen für mehr Wachstum zur
Diskussion. Es geht vielmehr insbesondere um die strukturellen
Ursachen der Arbeitslosigkeit», sagte der Deutsche
Wirtschaftsminister, Günther Rexrodt.
Ziel ist Erfahrungsaustausch
Bereits auf der ersten Beschäftigungskonferenz im Detroit im
März 1994 sei deutlich geworden, dass die Ursachen der
Arbeitslosigkeit in allen G7-Ländern einander glichen, so Rexrodt.
Ziel der Konferenz in Lille ist ein Erfahrungs- und
Meinungsaustausch über die seit 1994 betriebene
Beschäftigungspolitik sowie die in den G7-Ländern geplanten
—
Massnahmen.
Auf die Konferenz eingeladen sind auch der Generalsekretär der
Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung
(OECD), Jean-Claude Paye, und der Generaldirektor der
Internationalen Arbeitsorganisation ÇILO), Michel Hansenne. Der
Siebenergruppe gehören die USA, Deutschland, Grossbritannien,
Frankreich, Italien, Japan und Kanada an.
(SDA-ATS\/ry/int c4fra ecpc ecpt reg)
301220 mar 96
Xjournal
Schweitzer Internet zeitung
3860 Meringen, Suisse
02.04.96
BIT-BERICHT ZUM ARBEITSMARKT: Das mangelnde Wirtschaftswachstum in den
letzten 20 Jahren ist der Hauptgrund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt in den
Industriestaaten. Zu diesem Schluss kommt eine Studie des Internationalen Arbeitsamtes
(BIT), die auf die Zusammenkunft der G-7-Länder in Lille hin veröffentlicht worden ist.
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WRM SUSSE ET ElR0?EE\
ECONOMIE
LE NOUVEAU QUOTIDIEN
A Lille, les pays industrialisés veulent
fixer les regles du jeu de l'économie
Le Bureau international du travail, pour la premièrefois convié à une réunion du G7,
veut donner un contenu social à l'économie. La tâche sera rude.
PIERRE HAZAN
L
e sommet sur l'emploi qui
réunit, aujourd'hui et demain à Lille, les sept pays
les plus industrialisés (G7) va
tenter de concilier la mondialisation du commerce et le développement social. En l'espace de
quinze ans, le commerce mondial a été multiplié par trois, les
droits de douane ont été virtuellement éliminés et les zones de
libre-échange se sont développées en Amérique et en Europe.
A l'initiative de la France, le Bureau international du travail
(BIT) a été associé pour la première fois à la préparation de ce
sommet.
L'événement est significatif.
Au moment où l'Europe compte
ses 18 millions de chômeurs et
que 30 millions d'Américains
ont un travail salarié et vivent
en dessous du seuil de pauvreté,
les pays du G7 veulent esquisser
un modèle de capitalisme à visage humain dans le cadre de l'explosion du commerce international.
L'intervention du BIT, apôtre
depuis un demi-siècle d'une approche tripartite (Etats-patronat-syndicat) de l'économie, doit
servir de boite à outils idéologique pour instaurer des règles
du jeu minimales afin de contrecarrer «le dumping social» qui
favorise les délocalisations d'entreprises et poussent au déman-
tèlement de la protection sociale. Jacques Barrot, le ministre
français du Travail, explique:
«Nous devons donner une dimension sociale au travail.»
Mais ce slogan masque la bataille déjà ancienne de l'instauration d'une clause sociale, qui
imposerait des normes sociales
minimales aux pays en développement.
Jusqu'à présent, l'affrontement était stérile entre partisans
de la clause sociale et ses adversaires, essentiellement la Chine
et les pays du Sud-Est asiatique,
qui estiment qu'elle n'est qu'un
instrument protectionniste des
pays riches qui veulent les priver de l'atout d'une main
d'œuvre bon marché.
// existe des droits
fondamentaux
reconnus comme tels
et qui ne sont pas
négociables
«Au sein de l'Organisation
mondiale du commerce (OMC),
les pays riches ont compris que
la clause sociale est morte et enterrée», note un expert. Le gouvernement français, sans doute
par l'entremise d'Yvon Chotard,
vieux cacique du patronat et
président du conseil d'adminis-
tration du BIT, s'est rendu
compte que l'organisation internationale du travail pouvait servir à ressusciter la clause sociale, de manière moins conflictuelle et sans doute plus efficace.
Les Américains ont été séduits et
seuls les Britanniques ont traîné
des pieds à inviter le BIT à Lille.
consisterait à terme à imposer
des mécanismes de surveillance,
voire de sanctions. Car aux yeux
des stratèges du Bureau international du travail, il est possible
d'établir le caractère obligatoire
de ces droits fondamentaux,
même en l'absence de ratification de chacune de ces conventions.
En effet, le BIT a concocté une
U suffirait de les considérer
nouvelle stratégie, dont les
grandes lignes ont été énoncées comme faisant partie des obligapar son directeur Michel Han- tions inhérentes à la qualité de
senne, à la conférence de Wilton membre du BIT. Du reste, le
Park le 6 mars 1996. L'idée de conseil d'administration du BIT
base consiste à s'appuyer sur le est en train d'examiner comfait qu'il y a des droits fonda- ment il pourrait étendre les promentaux non négociables et re- cédures liées à la protection de
connus comme tels par la com- la liberté syndicale, à la question
munauté internationale: l'inter- du travail forcé et de la non-disdiction de l'esclavage, la non- crimination raciale et sexuelle.
discrimination raciale et sexuelLa question est de savoir dans
le à l'emploi, la liberté syndicale
et le droit à la négociation col- quelle mesure, cette stratégie
lective, ainsi que l'interdiction sociale du BIT présentée ce mades formes les plus odieuses du tin au G7 par Michel Hansenne
va porter ses fruits. Force est de
travail des enfants.
reconnaître que les Etats-Unis et
En tout, cinq droits fondamen- la Grande-Bretagne, qui ont été
taux qui forment un consensus le plus loin dans le démantèlede base. «L'étape suivante, ex- ment de la protection sociale,
plique un stratège du BIT, est ont réussi à limiter le chômage
d'isoler dans le cadre multilaté- (respectivement 5% et 7,9% de
ral les pays qui ne respectent chômage dans ces deux pays),
pas ces règles du jeu minimales: alors que les modèles français et
la Chine surtout, mais aussi cer- allemand marquent le pas.
tains pays asiatiques, l'Arabie
On le voit, la tâche du sommet
Saoudite, les monarchies du Goldu G7 à Lille est loin d'être
fe...»
simple, si les pays industrialisés
Après avoir décidé des règles veulent donner une dimension
du jeu, montré du doigt les mau- sociale à l'économie internatiovais éléments, la dernière étape nale, comme Us le proclament, 0
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02.04.96
JOURNAL DE GENEVE
el (iazcllcde
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I'tilllllCI
L'OCDE écarte l'idée d'une clause sodale
En marge de la réunion du G7 sur l'emploi, l'organisation affirme ne pas vouloir sanctionner les pays
qui ne respectent pas les normes minimales en matière de droit du travail
L
% Organisation de coopéra' tion et de développement
économiques (OCDE) re' jette l'idée d'une clause
sociale dans le commerce international, sanctionnant les pays
qui ne respectent pas les normes
minimales en matière de droit du
travail. L'organisation ne voit aucun rapport entre le non-respect
des normes sociales et la compétitivité des pays concernés.
L'idée d'une «clause sociale»
ne figurera pas dans le rapport
que l'OCDE remettra aux ministres des Finances des 26 pays
membres de l'organisation internationale qui se réunissent à Paris àfinmai. Comme indiqué lun-
di à Lille (France) par Jean-Claude Paye, secrétaire général de
l'organisation, en marge des réunions du G7 emploi, l'OCDE se
limitera dans son rapport à un
plaidoyer pour le «respect» des
normes de l'Organisation internationale du travail (OIT).
En ouverture des réunions de
Lille, le président français
Jacques Chirac a également invité les acteurs économiques et financiers des sept pays à explorer
une «troisième voie» entre celle
de l'Europe et des Etats-Unis. Il a
expliqué qu'en Europe, «la protection sociale est plus étendue
mais l'emploi moins dynamique». En Amérique en re-
vanche, "au prix de «prestations croissance économique oour résociales moins généreuses», «K sorber le nombre'de Chômeurs.
progression de l'emploi est plus On en compté actuellement 24
millions dans les pays du G7, seforte».
Jean-Claude Paye a estimé que lon leBJX D'après son rapport
des éléments dans la protection pubUeTundi, «le taux élevé et persociale de l'Europe continentale sistant du chômage (...) dans les
vont certainement être remis en pays du G7 résulte essentiellecause. Le secrétaire général de ment d'une demande globale inl'OCDE a déploré certains «effets suffisante». Le_ BU minimise
pervers» dans le système fiscal d'autres canses du chômage,
des pays de l'Europe occidentale •^ömme le progrès tprhpiqnp ft
qui «découragent» les chômeurs Ta délocalisation.
de retravailler.
T'est la seconde fois que le
D'autres organismes invités, Groupe des Sept se réunit pour
comme la Commission euro- parler exclusivement de l'emploi.
péenne ou le Bureau internatio- Le premier G7-emploi avait eu
nal du travail (BIT), comptent lieu à Detroit (Etats-Unis) en
toujours, essentiellement sur la 1994. (Agences)
L'OCDE rejette l'idée
d'une clause sociale
L'organisme ne voit aucun lien entre les normes
sociales et la compétitivité.
5 OCDE rejette l'idée d'une . que l'OCDE remettra aux miclause sociale dans le com- nistres des Finances des 2 6 pays
merce international, sanc- membres. Comme indiqué hier à
tionnant les pays qui ne respec- Lille par Jean-Claude Paye, secrétent pas les normes minimales e n taire général de l'organisation, en
matière de droit du travail. L'ormarge des réunions du G7 emploi,
ganisation ne voit aucun rapport
entre le non-respect des normes l'OCDE se limitera dans son rapsociales et la compétitivité des port à un plaidoyer pour le «respect» des normes de l'Organisapays concernés.
L'idée d'une «clause sociale» tion internationale du travail
ne figurera p a s dans le rapport (OIT).
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2501 Biel-Bienne
contacts journaliers 66'500
Datum 02.04.1996
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CH-TXT/F
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"CLAUSE SOCIALE": DU PLGÏ1B DAMS L'AILE
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d ¿ n s l e s écíuiiiges c<mRerci..Kí>: a p r i s d<i
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G? <i« Li l i e .
L'OCDE s ' e s t c l a i r e m e n t prononcée c o n t r e , t a n d i s que l ' O r g a n i s a t i o n i n t e r n a t i o n a l e du t r a v a i l (OIT) s ' e s t i n c l i n é e
d e v a n t l ' a b s e n c e de c o n s e n s u s d e s pays
i n d u s t r i a l i s é s sur ce p o i n t .
Les p a r t i c i p a n t s ne s e s o n t f i n a l e m e n t
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126 CH-TXT/F 02.04.96 07:35:38
ETRANGER
01.04.96 17:52
"CLAUSE SOCIALE": DU PLOMB DANS L'AILE
L'idée chère à la France et aux EtatsUnis d'instaurer une "clause sociale"
dans les échanges commerciaux a pris du
plomb dans l'aile lundi à la réunion du
G7 de Lille.
L'OCDE s'est clairement prononcée contre, tandis que l'Organisation internationale du travail (OIT) s'est inclinée
devant l'absence de consensus des pays
industrialisés sur ce point.
Les participants ne se sont finalement
accordés que sur le plus petit dénominateur commun: laisser chaque pays juge
des règles sociales lui convenant dans
le respect des droits fondamentaux des
travailleurs.
ARGUS der Presse AG - CH-8030 Zürich - Tel. 0 1 / 3 8 8 ' 8 2 ' 0 0
Suisse
02.04.96
1002 LA USA NNF
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! ECONOMIE i
SOMMET DE LILLE
105? LE MONT/LAUSANNE
s
Chaque pays garde son libre arbitre quant aux règles sociales qu'il applique
La clause sociale a pris du plomb dans l'aile
L'OCDE s'est clairement
prononcée contre tandis
que TOIT s'inclinait devant
l'absence de consensus
des pays industrialisés.
et
D
Rose-Marie
Christin*
S ai I ha n
Buhu via r
epuis deux ans. les pays nches
réfléchissaient à l'instauration
de cette «clause sociale», défendue
surtout par la France. Elle aurait
permis d'imposer des sanctions
commerciales aux pays membres
de l'Organisation Mondiale du
Commerce (OMC) qui ne respectent pas un minimum de règles sociales | interdiction du travail des
enfants, du travail forcé, liberté
syndicale).
Les grands pays industrialisés
avaient demandé à l'OCDE de
plancher sur la question pour cette
année. Hier à Lille, en marge de la
conférence ministérielle du G7 sur
l'emploi, Jean-Claude Paye, secrétaire général de l'OCDE a indiqué
que les 26 pays membres de l'organisation n'avaient pas réussi à se
mettre d'accord sur la création
d'une clause sociale.
Cette proposition ne figure pas
dans le rapport qui sera remis fin
mai aux ministres des finances des
pays membres, a dit M. Paye.
»Nous sommes parvenus à la
conclusion qu'il n'y a pas de corrélation entre le non-respect de
normes sociales par certains pays
en développement et une compétitivité accrue de ces pays», a-t-il indiqué.
En conséquence, «cela ne justifie
pas des entraves aux échanges» a
poursuivi le secrétaire général de
l'OCDE. Instaurer une clause sociale est «peu praticable» et donnerait «lieu à des contestations et des
prétentions d'ingérence», a-t-il
ajouté.
Le directeur général du Bureau In-
ternational du Travail (BIT) a lui
aussi implicitement enterré toute
velléité de clause sociale: les travaux de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) ont
«clairement confirmé que la
grande majorité des pays y est toujours résolument hostile», a-t-il expliqué. Jacques Chirac était
pourtant revenu implicitement hier
sur le sujet devant le G7: «peut-on
admettre que dans ce grand marché mondial de graves entorses aux
règles fondamentales de la démocratie sociale? Nous devons tous
prendre conscience que la libéralisation du commerce et le respect
d'un certain nombres de règles universelles sont indissociables», a
lancé le président à l'ouverture de
la Conférence.
LA FRANCE
ET LES ETATS-UNIS ISOLES
Mais la France et les Etats-Unis qui
soutenaient aussi cette clause sociale, étaient de plus en plus isolés.
L'idée avait suscité la colère des
pays en développement et avait été
passée sous silence au Sommet Europe-Asie de Bangkok début mars.
l'Allemagne notamment, y étant farouchement opposée.
Dans ces conditions, il ne restait
plus aux pays industrialisés qu à
s'accorder sur le plus petit commun
dénominateur, c'est-à-dire laisser
chaque pays juge des règles sociales lui convenant, tout en appelant au respect des droits
fondamentaux des travailleurs.
«Il n'y a pas de plat unique, tout est
aiiaue de dosage», a ainsi déclare
Michel Hansenne. tandis que JeanClaude Paye indiquait simplement
qu'il fallait «respecter» les règles
de l'OÏT. Des règles auxquelles les
pays industrialisés restaient très attachés, a-t-il expliqué.
Une fois rejetée la clause sociale,
les deux organisations internationales ont plaidé pour que chaque
L'OCDE révise ses prévisions en baisse
• L'OCDE a révisé en baisse ses prévisions de croissance pour les pays
de la zone en 1996 et table sur une croissance moyenne dans les pays
de la zone OCDE de 1.5% au premier semestre 1996 puis de 2.5% au
second semestre 1996. En décembre l'Organisation prévoyait en
moyenne 2.6% au premier semestre 96 puis 2,9% au second semestre
96 pour l'ensemble de la zone.
La Suisse recule au deuxième rang
en termes de PIB par habitant
• Le produit intérieur brut (PIB) par habitant varie de un à douze entre
le pays le plus riche d'Europe, le Luxembourg, et le plus pauvre, la
Moldavie. La Suisse figure au deuxième rang, selon une statistique
publiée hier par Eurostat et basée sur une comparaison du pouvoir
d'achat pour 1993. Utilisée comme lien dans les comparaisons entre les
pays ae l'Est et de l'Ouest, l'Autriche obtient l'indice 100. Le Luxembourg se situe a 143. la Suisse a 120. la France a 98. Traditionnellement
en tête de ce classement, la Suisse est dépassée par le Luxembourg.
pays ajuste sa politique sociale aux
impératifs de la mondialisation.
mais en recherchant l'adhésion des
organisations patronales et syndicales.
Il importe a déclaré M. Hansenne
que «les travailleurs de la planète
ne considèrent pas la mondialisa-
tion comme une perte mais comme
quelque chose de positif».
Pour l'OCDE, il est probable que
les pays de l'Europe continentale,
notamment l'Allemagne et la
France, devront «modifier» leur
protection sociale et aller vers «une
troisième voie qui sera plus proche
du modèle anglo-saxon que du modèle européen. Dans un prochain
rapport, l'OCDE devrait dénoncer
les systèmes fiscaux «pervers», qui
conduisent à «pénaliser» financièrement certains chômeurs indemnisés lorsqu'ils retrouvent du
travail.
La mondialisation en question
bjet de tous les débats au G7
O
de Lille, la mondialisation se
résume en quelques chiffres: en
bles, us étaient de 40% pendant la ^sociale comparables aux stanSeconde Guerre mondiale. Os se- iyt dards de l'Europe occidentale. A
ront de 3,9% en moyenne au dé-- -l'intérieur du G7, l'adaptation à la
quinze ans, le commerce mondial but de l'an 2000, le plus bas niveau mondialisation a varié d'un pays à
a été multiplié par trois, les droits jamais atteint, A l'issue de l'appli- '¿"l'autre. Les Etats-Unis ou le
de douanes ont été réduits à moins cation des derniers accords inter- k• Royaume-Uni ont réussi à limiter
de 5%, ouvrant les économies des nationaux (Uruguay Round). Pour^ leur chômage (5% de la populapays riches à la concurrence di- être présentes sur les marchés ex- -Hon active aux Etats-Unis et 7,9%
'Grande-Bretagne) mais sourecte des pays autres nations et teneurs et, dans 'certains cas, ré- ''=en
bouleversant la donne sur le mar- duire leurs coûts de production/'1 -vent au détriment de la protection
ché du travail. En 1980, les expor- les~entreprises des pays riches ont'"'sociale des plus faibles.
tations de marchandises repré- massivement investi A l'étranger-^t^OCDE recense 30 millions
qui travaillent et
sentaient 2000 milliards de dol- on estimait en 1995 A 2500 mil- : ^'Américains
lars. En 1995, l'Organisation Mon- liards-de dolíanles sommes taves- »;:csönten dessous du seuil de paudiale du Commerce les évaluent A ses par les sociétés hors de leurs vreté. En Grande-Bretagne où le
près de 4900 milliards de douars. frontières en-1995 (contre-600mil
salaire-minimum n'existe-pas, les
Les ventes de services A l'étranger liard en 1985). Ajoutées à la baisse employés à 5 francs de l'heure se
sont passées de 400 milliards à spectaculaire du coût des trans-^comptent par centaines': de mi].
1200 milliards. Les échanges se ports de marchandises,^ A InJihfc rrJlen. A l'inverse, la France et l'Aisont développés au moins deux ralis a ti on des" capitaux "(1000 ' "^emagne" ont conservé des
fois plus vite, voire trois fois plus milliards de dollars circulent cha-. ^protections sociales plus împorvite certaines années, que la pro- que jour quasi instantanément sur' ' tantes mais la France est la landuction mondiale. Dans le même les réseaux électroniques)', ces'^ terne rouge du chômage dans le
temps, les frontières douanières mutations ont des effets considé-. ...-G7"etl'Allemagne compte plus de
ont été abolies à l'intérieur de plu- râbles sur la vie de tous. Le travail* " 4' millions de chômeurs. Seul le
sieurs continents, notamment au leur de Lyon ou de Francfort se ^íápon semblait pouvoir encore
sein de l'Union européenne avec retrouve en concurrence quasidi%" .."concilier les deux, mais'depuis
l'instauration en 1993 du marché recte avec celui de.Bulgarieoude^. ¿quelques années, le-chômage a
unique. Globalement, les droits de Chme.despaysquinebénéfîcient. ^considérablement progressé dans
douane sont devenus négligea- ni de salaire^, ni di'une|pro^ecUpni J'Archipel.-*,^ • •- •'; .ifjrg&f; - - •
%A ifc
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Les propositions d
D
*&&F*^miu#r-
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ans sa çonmbuuon ala confé- mande d'id«mmw^-persoññ3|^
«peu-'
rence du G7,''pubÜee*íáer:A qulontle «potentiel» de^iémsé-w£íim£
le
Lille, .^"Bureau International du rer, er ceUes;«fuiTorrt "besoin de lai-Kcoefficient ^de'-'taain-d'oeuvre.
Travail (BIT) rappelle l'impor- solidarité sociale sous la forme mais ne suffironfsarii'doute pas
tance de mesures ciblées «sur'
d'un soutienlconohu du-revenu» ~»~pour-asittrer4a-croissance voulue
groupes les plus vulnérables» quv\ D faut également faire un choix de l'emploi». r ; - ^ ^
même si la croissance revient, ne èntre «la carotttf.çtrle^âton»,»»rCeXpiDg^rmiiesîp^
«néanpourront immédiatement accéder 1 esome-t-il: «tes programmes d'asf.^^gjns^nnJçttre^a^g^yupes les
à l'emploi «compte tenu de l'im- distance ní'doivent paV *eT?é^nnoîns compétims d'accéder au
portant chômage A résorber». ""*'" ^nsacrései&m^pferteédesrjer-^mar^
le cadre
Ces mesures «ne sont pas une al- iknnes^b™ n*íi^t£tó
ternative» à une politique globale
ils
en faveur de la croissance et de * «o^riè'peuvTSt^c^r'p^
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cil'emploi. Elles ne sont ni «une pa- mêmeT'p «itf^t^p^-^on^lülf^äÖrVear>1tre%ffîu|emènt'
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läréduction"dû niveau» ou 'ter que certaines personnes ne depresse, «n est difficile au BIT de choix,
«dèlad^ée^Sprèstatipnsd'as-^; viennent [dépendantes de
dire» aux Etats ce qu'ils peuvent 5utance"sodafes*«peuvënt m^
faire, a-t-il expliqué: ces mesures certains A rechercher activement*''" Fffij?le'BIT¿erommande de résont «compliquées A mettre en un emploi», mais «pour d'autres^^^JJTmhi^asfui^ce^'c^am&gé,
oeuvre» et c'est aux Etats de trou- de
telles mesures se réduiront simT,,:i î5finjdê renfbTceTftncftation au
,i.t.n«.-«.¿¿.:—c¿~:—*-—"
ver les mesures qui correspondent plement par l'abandon d'un pro- travail et A l'embauche», mais
le mieux «à leurs-cultures», A leurs gramme d'assistance pour un csans toucher A leur fonction eslégislations nationales et leurs autre», explique-t-il.
sentielle qui est d'offrir un filet de
pratiques d'assistance sociale».
Pour insérer lès plus exclus dans sécurité, et d'assurer une redistriDans son rapport, le BIT recom- un emploi, «des subventions sala- bution équitable des revenus »
SUISSE
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CLAUSE SOCIALE AU G7A LILLE
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L'emploi sans filet
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toujours résolument
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n'en àfaitdespas
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sociale» dans les échanges
l'OCDE de plancher sur la question hostile». Le président Jacques Chi-
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plomb dans l'aile au sommet du G7
de Lille: l'OCDE s'est clairement
prononcée contre, tandis Que l'Organisation internationale du travail (OIT) s'inclinait, du moins
dans l'immédiat, devant l'absence
de consensus des pays industrialisés sur ce peint
Depuis deux ans, les pays riches
réfléchissaient à l'instauration de
cette «clause sociale», défendue
surtout par la France. Elle aurait
permis d'imposer des «Tmüm«
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l'OCDE, a indiqué que les 26 pays
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payB en développement et une compétitivité accrue de ces pays», a-trü
indiqué.
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international du travail (BIT) a, lui
aussi, imnticitempnt. enterré toute
velléité de clause sociale: les travaux de TOIT ont «clairement
confirmé que la grande majorité
rac était pourtant revenu implicitement hier sur le sujet: «Peut-on admettre, dans ce grand marché
mondial, de graves entorses aux
règles fondamentalw de la démocratie sociale? Nous devons tous
prendre (wiflrifTOT» que la libéralisation du commerce et le respect
d'un certain nombres dérègles universelles sont indissociables»,
avaitrt-3 lancé à l'ouverture de la
Conference du 07.
Mais la fiance et les Etats-Unis,
qui soutenaient aussi cette clause
sociale, étaiert de phis en phis isolés. L'idée avait suscité la colère des
pays en développement et avait été
iMiMinn sous Miwmp au sommet Europe-Âsie de Bangkok début mars,
l'Allemagne notammpitf,, y étant
farouchement opposée. — (afp)
«La troisième voie»Le travail
doit être payant
Jacques Chirac a plaidé à Lille pour l'adaptation nécessaire à la mondialisation de l'économie, en appelant les sept pays les phis riches à
trouver une «troisième voie» qui concilie les modèles libéraux à l'anglo-saxonne, et les garanties
sociales à l'européenne pour hitter contre le chômage et l'exclusion.
Le président français a lancé cet appel en ouvrant les travaux du deuxième G7 sur l'emploi,
dont les conclusions seront reprises au sommet
des chefs d'Etat et de gouvernement du G7, fin
juin à Lyon.
Faire comprendre la mondialisation aux opinions, en exploiter les expériences les plus positives sur l'emploi, et maintenir les impératifs de
cohésion sociale: tel a été le credo de cette première journée de la réunion des 19 ministres du
Travail, de l'Economie et de l'Industrie de ces
sept pays (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, et Italie).
«0 est vital pour les pays industrialisés de
préserver leur cohésion sociale», notamment
par une hausse des salaires les plus bas, a affirmé de son côté le secrétaire américain aux Affaires sociales, Robert Reich, conseiller de Bill
Clinton. — (afp)
«Faire en sorte que le
Pourtant le ministre de
travail paie», pour les tral'Economie Guenter Rexvailleurs peu qualifiés: - rodt s'est déclaré tout à
cette notion a recueilli
fait opposé aux politiques
«un certain consensus»' de complément de revenu
des ministres qui participour les bas salaires: «Je
pent au G7 et pourrait fi- vous garantis que c'est
gurer dans le document
une voie totalement errofinal, selon la délégation
née», a-t-il déclaré.
Globalement,
«Les
Sept ne peuvent avoir de
Cette idée peut recoupolitique concertée pour
vrir des démarches diffél'emploi car les situations
rentes, a-t-on ajouté de
de départ sont très diffë-»
même source: un complérentes,
a estimé la délégament de revenu, comme
tion française, mais ils
aux Etats-Unis, et une
partagent la même philoréforme des prélèvesophie: que le retour à*
ments, en France, évitant
l'emploi permette une
que le retour au travail
réelle hausse des revenus,
procure un revenu trop
sans pour autant que le
peu incitatif, à cause de la
coût du travail soit pénaperte d'avantages solisant» — (afp)
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Quotidien Jurassien
SUISSE
'2B00OELEMONT
02.04.96
Le social controversé
au sommet de Iule
L'OCDE ne veut pas de «clause sociale» dans le commerce
L'OCDE rejette l'idée d'une
clause sociale dans le commerce international, sanctionnant les pays qui ne respectent pas les normes minimales
en matière de droit du travail.
L'organisation ne voit aucun
rapport entre le non-respect
des normes sociales et la compétitivité des pays concernés.
L'idée d'une «clause sociale» ne figurera pas dans le
rapport que l'OCDE remettra
aux ministres des Finances des
26 pays membres de l'organisation internationale qui se
réunissent à Paris à fin mai.
Comme indiqué hier à Lille
(France) par Jean-Claude Paye,
secrétaire général de l'organisation, en marge des réunions
du G7 emploi, l'OCDE se limite-.
ra dans son rapport à un plaidoyer pour le «respect» des
normes de l'Organisation internationale du travail (OIT).
Croissance
insuffisante
Depuis plusieurs années, la
France défend l'idée d'une
clause sociale dans les échanges. En ouverture des réunions
de Lille, le président français
Jacques Chirac a averti que les
«avantages comparatifs» de
certains pays à bas salaires et à
faible protection sociale se-
Selon les auteurs d'un rapport du Bureau international
du travail (BIT), publié à l'occasion de la réunion de Lille, le
taux élevé et persistant du chômage dans les pays du G7
(Etats-Unis, Canada, Allemagne, France, Italie, Japon,
Royaume-Uni) résulte avant
tout d'une demande globale insuffisante. «Il semble hors de
doute que la faible croissance
est la cause majeure des problèmes structurels du marché'
de l'emploi», affirment-ils.
De 1979 à 1994, le nombre
total de chômeurs recensés
dans les pays du G7 est passé
de 14 à près de 24 millions. S'y
ajoutent 4 millions de perLe président Chirac a défendu
sonnes qui ont renoncé à cherhier à Lille son « modèle social
cher du travail et les 15 mileuropéen ».
photo ap lions qui travaillent à temps
partiel faute de mieux. Simultanément, le nombre des actifs
raient «de moins en moins to- est passé de 273 à 322 millions
lérés alors que la concurrence dans ces pays.
internationale s'intensifie».
Le BIT minimise d'autres
Les Etats-Unis avaient aussi
défendu l'idée d'une clause so- causes du chômage, comme le
ciale lors de la signature des progrès technique et la délocaaccords commerciaux de l'Uru- lisation. Le progrès technique
guay Round au Maroc en 1994. exige des efforts d'adaptation,
Mais cette idée a été vivement mais il stimule la croissance.
combattue par les pays en dé- Les travailleurs doivent receveloppement, l'Inde en tête, et voir une formation adéquate
surtout par de nombreux pays pour éviter de rejoindre les
industrialisés, dont l'Alle- rangs des chômeurs.
magne.
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GAUCHEBDO
Suisse
11.04.96
On a bien ri à la réunion sur l'emploi du G7 à
Lille. En marge de ce sommet, l'Organisation de
coopération et de développement économique
(OCDE) a rejeté toute idée d'introduction d'une
clause sociale dans son rapport, qu'elle remettra
aux ministres des Finances des 26 pays membres.
Pour l'OCDE, il faut davantage de flexibilité.
L'organisation sebornera à écrire un plaidoyer
pour le respects des normes de l'Organisation
internationale du travail (QIT). En clair, les ministères concernés pourront faire ce qu' ils veulent
de la paperasse de TOIT. Même l'utiliser comme
brouillon pour rédiger des lois antisociales.
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H.sonrRAUFNfni)
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Mehr Fragen als
Antworten
Die sozialen Auswirkungen der Liberalisierung des Welthandels und einer
immer globaleren Ökonomie bilden
das zentrale Thema, mit dem sich der
Beschäftigungsgipfel der sieben grossen Wirtschaftsmächte gestern und
heute im nordfranzösischen Lille auseinandersetzt Eine gemeinsame Strategie zur Überwindung der weltweiten
Arbeitslosigkeit darf nicht erwartet
werden, doch nutzlos muss das Treffen
nicht sein: Wird man sich über die
richtigen Fragen einig, lassen sich eher
Antworten finden,
Von Heinz Ruprecht
Wieso haben Produktivitätssprünge, etwa
in der Chemieindustrie, keine Neueinstellungen, sondern Personalabbau zur
Folge? Wem nützt der internationale
Standortwettbewerb, wenn alle Regierungen dasselbe tun? Warum entstehen in
den Vereinigten Staaten im Gegensatz
etwa zu Europa soviele neue Arbeitsplätze im Dienstleistungsbereich? Welche
Folgen hat die Abwanderung von Unternehmen auf den zurückbleibenden Arbeitsmarkt? Gegen Ende des 20. Jahrhunderts kennt die Weltwirtschaft viele Fragen und keine Anworten.
Grosse Unterschiede
Aber welche Fragen sind wirklich
wichtig und zudem richtig gestellt? Nur
schon hierauf fällt heute den politischen
Führern der grossen Industrienationen
die Antwort schwer, zu gross sind die Unterschiede und die sich daraus ergebenden Problemstellungen in den verschiedenen Volkswirtschaften. Fest steht eigentlich nur, dass seit dem ersten Beschäftigungsgipfel vor zwei Jahren in Detroit Arbeitsplätze in den Vereinigten
Staaten geschaffen worden sind, während
in fast allen andern Ländern der Siebnergruppe die Zahl der Arbeitslosen zunimmt.
Neue Fragen
Auch die Studie des Internationalen
Arbeitsamtes (BIT) erhellt nicht, welche
Fragen bezüglich der Arbeitslosigkeit
dringend einer Antwort bedürfen. Indem
daraufhingewiesen wird, dass der Hauptgrund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt das mangelnde Wirtschaftswachstum in den letzten 20 Jahren sei, provoziert sie im Gegenteil neue Fragen. Welches Mass muss denn ein Wirtschaftswachstum haben, damit sich die Zahl der
Arbeitslosen markant verringern lässt?
Und wie verträgt sich dieses konjunkturelle Erfordernis mit den Forderungen
nach einem nachhaltigen, der Umwelt
entsprechenden Wachstum?
«Ein Ereignis an sich»
In Lille, wo sich die Arbeits- und die
Finanzminister treffen, wird diese Frage
kaum im Vordergrund stehen. Denn die
Antwort, so sich eine finden Hesse, vertrüge sich nicht mit dem angestrebten
Ziel, möglichst rasch wirksame Vorkehren gegen die Arbeitslosigkeit zu treffen.
Dieses lässt sich zwar noch weniger erreichen, muss aber schon aufgrund innenpolitischer Rücksichten zuoberst auf
der Prioritätenliste figurieren. Wie bescheiden jedoch die Erwartungen in
Wirklichkeit sind, illustriert treffend ein
Satz, den der damalige US-Finanzminister Lloyd Bentsen anlässlich der Konferenz von Detroit vor zwei Jahren gesagt
hat: «Die Tatsache, dass die Arbeitsminister erstmals mit ihren für die Finanzen
zuständigen Kollegen diskutieren, ist ein
Ereignis an sich.»
Grundsätzliches
Aber es geht doch um mehr, nicht zuletzt auch um verschiedene wirtschaftspolitische Auffassungen: Nachdem offenkundig geworden ist, dass die freie
Marktwirtschaft allein keinerlei Garantie
für Arbeitsplätze zu leisten imstande ist,
geht es wieder vermehrt darum, ob und in
welchem Ausmasse staatliche Eingriffe
die Wirtschaft anzukurbeln und damit
Arbeitsplätze zu schaffen vermögen. Insbesondere der Gegensatz zwischen den
USA mit einem flexiblen Arbeitsmarkt
und ständig sinkenden Löhnen sowie der
Situation in den Ländern Mitteleuropas,
wo bei mehr oder weniger gehaltenen
Löhnen die Zahl der Arbeitsplätze stark
zurückgeht, gibt zu grundsätzlichen Diskussionen Anlass.
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Es fehlt am Wachstum
Die Ursache der Probleme auf dem Arbeitsmarkt
sda. Das mangelnde Wirtschaftswachstum in den letzten 20 Jahren ist der Hauptgrund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt in den Industriestaaten. Zu diesem
Schluss kommt eine Studie des Internationalen Arbeitsamtes (BIT), die auf die
Zusammenkunft der G-7-Länder in Lille hin veröffentlicht wordeñist
Laut dem in Genf vorgestellten Bericht
ist die nach wie vor hohe Arbeitslosenquote in den Ländern der G-7 (USA, Kanada, Deutschland, Frankreich, Italien,
Grossbritannien und Japan) auf die global ungenügende Nachfrage zurückzuführen. «Es steht ausser Zweifel, dass das
schwache Wirtschaftswachstum der
Hauptgrund für die strukturellen Probleme auf dem Arbeitsmarkt ist», heisst es
unter anderem in der Analyse.
Von 1979 bis 1994 ist die Zahl der registrierten Arbeitslosen in den G-7-Ländern von 14 auf 24 Millionen gestiegen.
dazu müssen jene 4 Millionen gezählt
werden, die es aufgegeben haben, eine
Arbeit zu suchen, sowie die 15 Millionen,
die nur eine Teilzeitarbeit haben. In der
gleichen Zeitspanne ist die Zahl der Erwerbstätigen von 273 auf 322 Millionen
angestiegen.
Weder unvermeidlich noch unheilbar
Die Arbeitslosigkeit und die Unsicherheit des Arbeitsplatzes seien weder unvermeidlich noch unheilbar, hält BIT-Generaldirektor Michel Hansenne fest. Mit
einem Anteil von nur gerade 14 Prozent
an der Weltbevölkerung bestritten die G7-Länder weltweit zwei Drittel der Produktion von Gütern und Dienstleistungen
und mehr als die Hälfte der Exporte. Über
40 Prozent der Direktinvestitionen flössen in diese Länder. Es sei deshalb von
ausschlaggebender Bedeutung, wie diese
Volkswirtschaften geführt würden, heisst
es weiter im Bericht. Als Gründe für die
steigende Arbeitslosigkeit will das BIT
den technischen Fortschritt sowie die
Auslagerung von Unternehmensteilen
nur bedingt gelten lassen. Der technische
Fortschritt erfordere zwar grosse Anstrengungen bei der Anpassung, stimuliere aber gleichzeitig das Wachstum. Um
nicht das Heer der Arbeitslosen zu vergrössern, müssen nach Ansicht des BIT.
die Arbeitnehmer entsprechend weitergebildet werden.
Die Auslagerung reiche als Teilerklärung auch nicht aus. Dafür nehme sich
der Austausch Nord-Süd zu bescheiden
aus. Der Anteil der Importe aus den
Volkswirtschaften Asiens (inklusive China) am Bruttoinlandprodukt (BIP) der 24
Länder der OECD sei von 1962 bis 1993
lediglich von 0,2 auf 1,5 Prozent gestiegen.
Tiefe Löhne
Laut dem BIT-Bericht sind in den Industrieländern vor allem die Jungen, die
unqualifizierten Arbeitskräfte sowie die
Eingewanderten von der Arbeitslosigkeit
betroffen. Die Langzeitarbeitslosigkeit
habe besonders bei den älteren Arbeitnehmern zugenommen. In Kanada, Italien, Frankreich und Deutschland sei weniger als die Hälfte der 54- bis 65jährigen
noch erwerbstätig. In den Vereinigten
Staaten war die Arbeitslosenquote zwischen 1979 und 1982 auf 10 Prozent angestiegen, um im Februar 1996 wieder
auf 5,5 Prozent zurückzufallen. Parallel
dazu habe jedoch die Zahl der schlecht
bezahlten Angestellten markant zugenommen. 1993 hätten etwa 18 Prozent
G-7-Gipfel: Premier Jaques Chirac propagiert bei der Begrüssung einen Mittelweg zwischen freier Marktwirtschaft und staatlichen Eingriffen.
der Vollzeitbeschäftigten in den USA einen Lohn unterhalb der Armutsgrenze erhalten. In Europa waren es etwa 10 Prozent gewesen.
Fünf Massnahmen
Als Heilmittel schlägt das BIT fünf
Massnahmen vor: Verbesserung der internationalen Mechanismen bei der Koordination der Wirtschafts- und Steuerpolitiken, mittel- und langfristige Senkung der Zinsen, mittelfristige Senkung
der öffentlichen Verschuldung, Ausarbeitung von inflationsunabhängigen Lohnstrategien sowie eine Budgetpolitik, welche die Bereitstellung der notwendigen
Gelder für die Arbeitslosenbekämpfung
vorsieht.
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Arbeitslosigkeit wegen ungenügender Nachfrage
Genf • Das mangelnde Wirtschaftswachstum in den letzten 20 Jahren
ist der Hauptgrund für die Probleme
auf dem Arbeitsmarkt in den Industriestaaten. Zu diesem Schluss
kommt eine Studie des Internationalen Arbeitsamtes (BIT), die auf
die Zusammenkunft der G-7-Länder in Lille hin veröffentlicht worden ist.
Laut dem in Genf vorgestellten Bericht ist die nach wie vor hohe Arbeitslosenquote in den Ländern der
G-7 (USA, Kanada, Deutschland,
Frankreich, Italien, 'Grossbritannien und Japan) auf die global ungenügende Nachfrage zurückzuführen.
Von 1979 bis 1994 ist die Zahl der
registrierten Arbeitslosen in den G7-Ländern von 14 auf 24 Mio. gestiegen. Dazu müssen jene 4 Mio.
gezählt werden, die es aufgegeben
haben, eine Arbeit zu suchen, sowie
die 15 Mio., die nur eine Teilzeitarbeit haben. In der gleichen Zeitspanne ist die Zahl der Erwerbstä-
tigen von 273 auf 322 Mio. ange- nicht das Heer der Arbeitslosen zu
stiegen.
vergrössern, müssen nach Ansicht
Die Arbeitslosigkeit und die Unsi- des BIT die Arbeitnehmer entsprecherheit des Arbeitsplatzes seien chend weitergebildet werden.
weder unvermeidlich noch unheil- Die Auslagerung reiche als Teilerbar, hält BIT-Generaldirektor Mi- klärung auch nicht aus.,Dafür nehchel Hansenne fest. Mit einem An- me sich der Austausch Nord-Süd zu
teil von nur gerade 14 % an der bescheiden aus. Der Anteil der ImWeltbevölkerung bestritten die G- porte aus den zum Teil boomenden
7-Länder weltweit zwei Drittel der Volkswirtschaften Asiens (inklusive
Produktion von Gütern und Dienst- China) am Bruttoinlandprodukt
leistungen und mehr als die Hälfte ¿BIP) der 24 Länder der OECD sei
der Exporte.íÜbéríit) % der QjrekV - !váa.l9e2 bis 1993 lediglich von 0,2
1,5 % gestiegen.
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Es sei deshalb von\pusschlaggeben- Massnahmen vor: Verbesserung der
der Bedeutung, wieSdiese Volkswirt- internationalen Mechanismen bei
schaften geführt Würden, heisst es der Koordination der Wirtschaftsweiter im Bericht.'¿Als Gründe für und Steuerpolitiken, mittel- und
die steigende Arbeitslosigkeit will langfristige Senkung der Zinsen,
das BIT den technischen Fortschritt mittelfristige Senkung der öffentlisowie die Auslagerung von Unter- chen Verschuldung, Ausarbeitung
nehmensteilen nur bedingt gelten von inflationsunabhängigen Lohnlassen. Der technische Fortschritt strategien sowie eine Budgetpolitik,
erfordere zwjr grosse Anstrengun- welche die Bereitstellung der notgen bei der Anpassung, stimuliere wendigen Gelder für die Arbeitslo(sda)
aber gleichzeitig das Wachstum. Um senbekämpfung vorsieht.
Suisse
02.04.96
Zürichsee -Zeitung
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Von Lille bis Bern: Suche nach beschäftigungspolitischen
Konzepten
Flexibilität als Rezept
LILLE/BERN/GENF • In der
französischen Stadt Lille, wo
seit gestern der Beschäftigungsgipfel der sieben grössten
Industriestaaten (G-7) stattfindet, liegt die Jugendarbeitslosigkeit teilweise bei 40 %. Gefragt ist nicht mehr Jobsuche,
sondern Leberishilfe. Auch das
Internationale Arbeitsamt in
Genf und das politische Bern
traten gestern mit Analysen
und Vorschlägen an die Öffentlichkeit.
Gleich zu Beginn des zweitägigen Ministertreffens der G-7-Länder in Lille
wurde deutlich, dass die sieben Staaten (USA, Kanada, Grossbritannien,
Japan, Frankreich, Italien
und
Deutschland) in der Beschäftigungspolitik nur schwer auf einen Nenner
zu bringen sind. Derzeit sind dort
mehr als 23 Millionen Menschen erwerbslos gemeldet, was einer Arbeitslosenrate von 7 Prozent entspricht.
Suche nach drittem Weg
In seiner Eröffnungsrede vor den 19
versammelten Arbeits-, Wirtschaftsund Handelsministern ging der französische Präsident Jacques Chirac
ausführlich auf die wachsende Konkurrenz durch die Globalisierung der
Wirtschaftsbeziehungen ein. Dabei
drohe die Gefahr, dass ein wachsender
Teil der Bevölkerung am Wegrand
zurückbleibe. «In Europa ist der Status der Arbeit geschützt, aber die Arbeitslosenrate hoch. In den USA ist die
Arbeitslosigkeit niedrig, aber die Arbeitsbedingungen prekär», sagte Chirac. Deshalb müsse ein dritter Weg gesucht werden, der die Vorteile beider
Modelle miteinander verbinde. Chirac
warb indirekt erneut für das französi-
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REMPLOI
U I U 1-2 AVRIl 1996
Chirac: Dritter Weg gesucht.
(epa)
sehe Modell einer Sozialklausel, die in
den internationalen Wirtschaftsbeziehungen eine Reihe von Mindestnormen zum Beschäftigtenschutz vorschreiben soll.
Mangelndes Wachstum als Ursache
Das mangelnde Wirtschaftswachstum
in den letzten 20 Jahren ist der Haupt-
grund für die Probleme auf dem Arbeitsmarkt in den Industriestaaten. Zu
diesem Schluss kommt eine Studie des
Internationalen Arbeitsamtes, die auf
die Zusammenkunft in Lille hin in
Genf veröffentlicht worden ist.
Umstrittene Revision des
Arbeitsgesetzes in der Schweiz
Für die Förderung von Teilzeit-Arbeitsmodellen sprach sich gestern in
Bern die FDP Schweiz aus. Sie förderten nicht nur eine liberale Gestaltung
von Leben und Arbeit, sondern ermöglichten es den Unternehmen - vor allem den kleineren und mittleren -, rascher und flexibler auf Kundenwünsche einzugehen. Voraussetzung dafür
sei aber die umstrittene Revision des
Arbeitsgesetzes.
Bis zum 1. Juli hat die politische Linke Zeit, die erforderlichen 50 000 Unterschriften gegen die Revision des Arbeitsgesetzes
zusammenzubringen.
Die Grüne Partei Schweiz und der
Landesverband freier Schweizer Arbeitnehmer (LFSA) gaben am Montag
ihre Unterstützung für das Referendum bekannt. Mit der Veröffentlichung im Bundesblatt vom Dienstag
hat die Referendumsfrist zu laufen begonnen. Die Gewerkschaften und die
SP wollen das revidierte Arbeitsgesetz
vors Volk bringen, weil Nacht- und
Sonntagsarbeit nicht kompensiert
werden muss.
(sda/afp/dpa/zsz)
Seiten 2, 5, 9
FDP setzt auf Teilzeit-Arbeitsmodelle
Bern • Nicht mit einer generellen
Arbeitszeitverkürzung, wohl aber
mit Teilzeitarbeit können nach Ansicht der Freisinnigen Arbeitsplätze erhalten und geschaffen werden.
Das revidierte Arbeitsgesetz ermögliche entsprechende Modelle,
hiess es am Montag an einer Pressekonferenz. Durch eine generelle
Verkürzung der Arbeitszeit ohne
gleichzeitige Lohnreduktion würde
die internationale Wettbewerbsfähigkeit der Schweiz praktisch
«stranguliert».
Proportionale
Lohnkürzungen würden neue Sozialfälle schaffen, die Schwarzarbeit
massiv verstärken und den Staat
Milliarden kosten.
(sda)
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«EMCTION DE GENEVE. HUE HE L ABOUHUM 10. C.P. M S I . 1211 QENEVE 11. TEL 10331 121 I I U • f U (033) 331 31 11
AOMMItTRATION CT ABONNEMENTS. CM. DE MONTEUV T». 1007 LAUSANNE, TEL (0211 « • 14 44 • FA« 1031) » • IT I I
LE NOUVEAU QUOTIDIEN
JOMAL SUISSE H MOFEES
ECONOMIE
A Lille, la clause sociale
a été écartée des débats
Les discussions du sommet du G7 se sont classiquement conclues par la nécessité
d'une profonde déréglementation du marché du travail.
pacité de chacun à passer d'un
emploi à l'autre. Entre les Américains et les Britanniques qui affiigne des temps: le social chent des millions d'emplois créés
pointe son nez dans ces au détriment des salaires et de la
grandes réunions interna- protection sociale, et l'Europe
tionales qui, il y a peu, l'igno- continentale socialement protégée
raient. Après Detroit, il y a deux mais minée par un chômage masans, le G7 (Etats-Unis, Canada, sif, le G7 n'a pas voulu choisir:
Japon, Allemagne,
France, «Nous n'avons pas à choisir entre
Royaume-Uni, Italie), lundi et l'aggravation du chômage et celle
mardi à Lille, s'est exclusive- des inégalités de revenus», note la
ment consacré à l'emploi. Mais déclaration finale.
les préoccupations sociales,
Jacques Chirac n'a donc pas
elles, ne furent guère en premiè- obtenu gain de cause, lui qui avait
re ligne de débats qui se sont prôné une «troisième voie» méclassiquement conclus par la né- diane entre une Europe où «la
cessité d'une profonde dérégle- protection sociale est plus étenmentation du marché du travail. due, mais l'emploi moins dynaSi «l'importance de renforcer mique» et une Amérique «où
les normes sociales minimales» l'emploi est plus fort, au prix de
de protection des travailleurs a prestations sociales moins généété incluse in extremis dans la reuses». Comme au sommet de
résolution finale, la «clause so- Turin, Chirac avait défendu un
ciale», défendue par la France modèle social européen, fondé sur
et soutenue par les Etats-Unis, une protection sociale conforme à
selon laquelle les pays ne res- la dignité de l'homme, à une trapectant pas certaines normes dition de dialogue social et sur un
' (travail des enfants, travail for- Etat «garant de la cohésion sociacé, liberté syndicale...) s'expose- le». «Si la mondialisation n'a pas
raient à des sanctions commer- créé l'exclusion, elle aggrave»,
* ciales, a été écartée du débat.
avait déclaré le président fran«L'emploi à vie, c'est fini, il faut çais.
que les populations le comprenLa tonalité très «sociale» de
nent». ont souligné tous les ministres du Travail et de l'Econo- l'intervention française ne se rer
mie. Pour le G7, le marché du tra- trouve guère dans la résolution fivail de demain reposera sur la ca- nale. Les ministres ont ainsi cité
en exemple les travaux de l'OCDE
JEAN-MARCEL BOUGUEREAU
PARIS
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ciales, Robert Reich, gourou social
de Bill Clinton.
Le G7 a souligné la nécessité de
développer de nouvelles formes
d'organisation du travail (annualisation du temps de travail, horaires flexibles, temps partiel...)
pour «concilier les besoins des entreprises et les aspirations des salariés tout en dégageant de nouvelles marges de créations d'emplois».
Robert Reich a résumé les débats en soulignant le large
consensus sur la nécessité de la
Jacques Chirac
flexibilité du marché du travail
n'a donc pas obtenu pour fournir des emplois. Le rendez-vous social du G7 devrait-il
gain de cause
désormais- s'institutionnaliser?
L'idée d'une concertation sociale
régulière n'est pas mûre: non seuEvoquant les salariés poussés lement six des sept ministres des
de plus en plus tôt vers la retraite, Finances ont boudé le sommet de
le G7 estime qu'il faut faire cesser Lille mais l'accord ne s'est pas fait
ce gaspillage de ressources hu- pour rééditer chaque année une
maines; La déclaration évoque la telle réunion, alors que les mêmes
nécessité de réformes fiscales ministres des Finances, eux, se
pour «que le travail paye en parti- réunissent trois fois par an...
culier pour les moins favorisés»,
Le directeur général du BIT
et que notamment un chômeur in- (Bureau international du travail)
demnisé ne voie pas baisser ses Michel Hansenne, qui participait
revenus lorsqu'il retrouve un tra- pour la première fois à une révail. Aucune mention n'est faite union du G7, a appelé à «un noude l'idée d'un complément de re- veau pacte social, qui concilie les
venus pour les plus bas salaires, impératifs du marché et le droit
rejetée par l'Allemagne mais sou- légitime des travailleurs à la
tenue par la France et le secrétai- sécurité et à la protection sociare américain aux Affaires so- le».
D
qui prône entre autres la suppression du salaire minimum, des barrières aux licenciements, ou encore une intervention minimale de
l'Etat dans le droit du travail. Le
G7 a visiblement choisi le libéralisme à tout crin, même si les Sept
ont introduit dans leur texte une
référence rhétorique aux «travailleurs qui restent au bord du
chemin».
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SVERIGE
Tranâs Tidning
02.04.96
Vetlanda-Posten
Chirac pâ G7-möte
Visar medelväg för
lägre arbetslöshet
har mycket att lära av USA om
hur man skapar nya jobb.
LILLE (TT-AFP)
Frankrikes
president
Jacques Chirac uppmanade pä ett G7-möte i
Lille pâ mândagen världens ledare att söka en
medelväg mellan ohämmad ekonomisk liberalisering och skydd av arbetarnas rättigheter.
Bland andra arbetsmarknadsministrar frân världens
sju ledande industriländer
samlades i den nordfranska
staden for att i tvâ dagar diskutera hur arbetslösheten ska
kunna minskas.
I G7-länderna - USA, Japan,
Kanada,
Storbritannien,
Frankrike, Tyskland och Italien - finns i dag cirka 23 müjoner registrerade arbetslösa.
Nu är det meningen att ministrarna i Lille bade ska ägna
sig ât självrannsakan och jämföra politik och résultat i olika
lander.
President Chirac noterade i
sitt inledningsanfbrande att
Amerika har mindre generosa
välfärdssystem.
Dar har antalet arbetstillfällen snabbt skjutit i höjden,
men lönerna har inte utvecklats sä snabbt. I Europa lever
arbetarna tryggare och dar
har lönerna stigit mera - men
det har inte skapats lika
manga nya jobb.
Omöjligt val
- Men valet kan inte stâ mellan brist pâ arbetstrygghet och
arbetslöshet, fortsatte den
franske Presidenten.
Man mäste hitta en tredje
vag mellan en avreglerad arbetsmarknad av amerikansk
modell - som kan leda till "slaveri" - och det traditionella
Inte som USA
Gjorde utspel. En tredje vag mellan en avreglerad arbetsmarknad och
en reglerad vàlfàrdspolitik mäste till for att lösa i-ländernas arbetslöshetsproblem, sade Frankrikes president Jacques Chirac i Lille pà mândagen.
välfärdsskyddet av europeiskt
snitt.
- Det är just det som den här
konferensen gäller: att skissera den "tredje vagen", sade
Chirac.
Han sade att Frankrike är i
färd med att reformera och
strömlinjeforma ekonomin för
att kunna skapa fier jobb,
framför allt genom ny teknik.
Men samtidigt ska det bli ordning pá de offentliga finanserna, försäkrade han. De offentliga utgifterna mäste bringas
under kontroll.
Fantasi behövs
Chirac ville se Strukturreformer med "fantasi". Somliga
företag frestas att ta tili över-
tid respektive deltid hellre an
att satsa pâ ny arbetsorganisation, noterade han.
Chirac ménade att outbildad
arbetskraft mäste bli billigare,
men han betonade att det varken vore rättvist euer effektivt
att lata de lägsta lönerna râka i
"fritt fall". Da skulle visserligen
arbetslöshetssiffrorna
sjunka, men i stallet skulle
hälsoproblemen, bostadslösheten och brottsligheten öka, resonerade han.
Inte heller Tysklands représentant,
ekonomiminister
Günter Rexrodt, ville ha en arbetsmarknad av USA-modell,
trots bromsad tillväxt och rekordstor arbetslöshet - 10,3
procent - även om Tyskland
- Vi behöver större flexibilitet, men vi kan inte ha en arbetsmarknad av USA-modell
med.dess "hire and flre"-mentalitet, ansâg den tyske ministem enligt Reuter.
Rexrodt betonade att han
kommit tili Lille för att försöka forma de övriga G7-medlemmarna att mer diskutera
roten tili arbetslösheten an
knâpa med Symptomen. Det
avgörande är att avtalen Mir
merflexibla,ansâg han.
- Jag bryr mig inte om ifall
vi har branschavtal eller inte.
Men om vi har det sä mäste de
inbegripa en möjlighet tili individuella lösningar för enskilda sektorer eller omrâden
eller företag, tülade han.
Den tyske ekonomiministern trodde att regeringen nya
50 punkters "Handlingsplan
för investeringar och jobb"
kommer att bidra tili ökad
flexibilitet pâ den tyska arbetsmarknaden.
Skära i välfärden
Tyska arbetare hör tili de
mest välbetalda i världen sam
tidigt som de har kortast ar
betstid och längst semester
Men regelverket är stell
Manga företag har därför an
strängt sig att flytta jobb utom
lands för att minska kostna
derna. Även Internationella
arbetsorganisationen ILO:s re
présentant pâ mötet i Lille be
tonade de risker det innebäi
att skära for djupt i välfärden
Det skulle medföra en oaccep
tabel otrygghet för arbetarna
förvärra ojämlikheten och ska
pa sociala motsättningar, sadt
ILO-chefen Michael Hansenne.
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INTERNATIONAL
7/ Guardian
United-Kingdom
01.04.96
Leaders split over peace deal after 12-year fight
GCHQ staff seek
end to union ban
Richard Norton-Taylor
T
HE management-approved staff body at
GCHQ
has
approached Civil Service union leaders to try to
reach a compromise ending
the 12-year dispute over the
union ban at the Government's electronic eavesdropping centre.
The Government Communications Staff Federation
(GCSF) — set up to replace
national unions at the Cheltenham-based centre in 1984
— appears to have been encouraged by ministers to put
out feelers following the Cabinet's decision last year to
drop the management veto
over its activities.
The veto had been singled
out by the trade union certification officer as the main obstacle to granting the GCSF
independent status. Malcolm
Rifkind, the Foreign Secretary, announced the ending of
the veto after the International Labour Organisation
(ILO) threatened to name
Britain under a "special paragraph" in a procedure nor-
mally reserved for military
dictatorships.
The Government hopes its
concession will be enough to
satisfy the ILO, though Mr
Rifkind made it clear in December that the GCSF would
remain the only recognised
negotiating body at the centre. The GCSF has still not
been granted a certificate of
independence.
However, Brian Moore,
GCSF chairman, said yesterday he was confident this
would be achieved. In a letter
to BUI Brett, general secretary of the Institution of Professionals, Managers and
Specialists, he has asked Civil
Service union leaders to a
meeting at GCHQ "without
precondition".
Civil Service union leaders,
who will meet on April 9 to
consider the request, are divided over how to respond to
an invitation from the GCSF,
with which they have been
reluctant to associate.
The Civil and Public Services Association would like
some kind of accommodation,
while the Public Services,
Tax and Commerce Union is
opposed.
Civil Service Unions are
wary of appearing to be selling the pass before the general election. Labour leaders,
including Tony Blair, have
repeatedly pledged to restore
union rights at GCHQ in full.
However, a Blair government is unlikely to agree to a
return to the pre-1984 situation without some assurances
from the unions involved, including a ban on industrial
action. Although bouts of limited action in the 1970s and
1980s did not damage national
security, lack of a no-strike
agreement could be seized on
by the Government in a general election campaign.
Some Civil Service union
leaders also believe that a
Labour government would be
unlikely to derecognise the
GCSF, which represents
about 3,000 of GCHQ's civilian
staff which totals about 5,700.
• GCHQ management last
week offered voluntary
redundancies to about 200
staff.
The number of civilians
working at GCHQ has been
reduced by nearly 2,000 since
1984, mainly because of the introduction of new technology.
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FINANCIAL TIMES
Social clauses
divide G7
jobs meeting
working man, wherever in the
world he may be," he said.
Mr Chirac added that differDeep divisions at the world
employment meeting of the ences in wage levels, social
Group of Seven largest indus- security and labour laws would
trialised nations emerged last be "less and less tolerated as
night over whether social international competition grew
clauses protecting porkers in intensity".
should be included i» future
He added that people in the
trade agreements.
t
industrialised nations were
The US government),-which "becoming better and better
until recently was itself informed about forms of labour
divided on the issue, last night abuse and rightly judge them
indicated it would be support- to be intolerable".
ing France and the InternaAlthough Mr Chirac's backtional Labour Organisation in ing for a reduction in governdemanding that labour stan- ment deficits and tight control
dards be embraced in today's of public spending were welcommunique concluding the comed by the UK government,
two-day meeting. ___there was criticism for his
However, strong opposition view on social clauses. Mr Wilto the inclusion of social liam Waldegrave, the UK's
clauses in trade agreements chief secretary of the treasury,
was last night still coming said such a proposal was in
from Japan, Germany, the UK, danger of being "protectionism
Canada and the Organisation by the back door if we are not
for Economic Co-operation and careful", while Mrs Gillian
Development. The European Shephard, the country's
Commission has still to declare employment and education
its position, because of con- minister, said that such an
tinuing differences of opinion approach "would not be helpbetween its financial and ful for developing countries".
labour experts.
However, Mr Padraig Flynn,
The G7 comprises the US, EU social affairs commissioner,
Japan, Germany, France, Italy, will tell ministers today the
social clause issue must be
the UK and Canada.
Although the social clause faced and discussed. He wants
issue is only being discussed to see the proposal on the
over today's lunch and not in a agenda at December's Singaformal conference session, it pore World Trade Organisation
threatens to disrupt the public meeting.
unity of the conference. The
Further support for social
issue was pushed forcibly to clauses came from Mr Michel
the forefront yesterday morn- Hansenne. ILO's director gening by Mr Jacques Chirac, the eral, who said that "if the
French president, who reaf- stresses and strains resulting
firmed France's support for the from the movement towards an
proposal in his opening speech integrated, market-oriented
to the conference.
world economy was to be
He said the liberalisation of accepted by working people,
world trade and the develop- some basic assurances that
ment of employment could competition was not being pur"not be dissociated" from sued at the price of fundamenrespect for universal labour tal human rights was indisstandards that involved accep- pensable".
tance of freedom of trade
"Pure market criteria might
unions and collective bargain- dictate maviimim labour maring as well ás the abolition of ket flexibility without protecforced labour and exploitation tionist guarantees. But this
of child work.
would clearly be socially unac"For greater freedom of trade ceptable," he said. "It would
to be possible and to legitimise impose an intolerable burden
it, a few basic rules must be of insecurity on workers,
applied by one and all so as to aggravate inequalities and
guarantee the dignity of the breed social resentment."
By Robert Taylor in Lille
UNITED KINGDOM
02.04.96
Slavery
divides
G7jobs
summit
Larry Elliott in Lille
RITAIN was at loggerheads with America
and France last night
over linking trade to international labour standards,
as the Group of Seven industrial nations unveiled a
three-pronged strategy for
tackling unemployment.
Britain prevented the
final communiqué at the
Lille jobs summit from including a call for the World
Trade Organisation — the
body that polices global
trade — to investigate
whether some developing
countries win markets by
using slave or child labour.
The Chief Secretary to
the Treasury, William Waldegrave, said the WTO was
not the right forum to investigate the "social
clause" but said Britain
was happy for it to be
looked at by the International Labour Organisation
or me zb-nanon urganisation for Economic Co-operation and Development.
Britain's line was backed
by the Germans, the Japanese and the Canadians,
but Robert Reich, the US
labour secretary, said:
"Our view is that the WTO
is the proper forum for discussing labour standards."
The
communiqué
stressed that further trade
liberalisation, together
with reduced budget deficits, were the way to
achieve one of the summit's
three goals — providing
conditions for sustainable
growth and job creation.
The US deputy treasury
secretary, Larry Summers,
said the G7 had to create
sufficient demand and pursue policies "supportive of
growth". But he added that
macro-economic policy
could not shoulder the entire burden for reducing
the G7's unemployment
total of 22 million.
Delegates stressed that
the West's biggest economies should embrace new
technology and globalisation. They called for the
spread of new technologies
to smaller companies,
scrapping of red tape, and
investing in people through
better schools and training.
A /
if
^ ^
m INTERNATIONAL
7 (Guardian
United-Kingdom
03.04.96
B
Core values in the global village
A level playing field requires fair labour as well as fair trade.
JACQUES CHIRAC was right to use
this week's G7 summit on jobs to point
out that developing countries should
not compete with Europe by condoning
miserable labour standards by employers. The British government replied
that this was protectionism. The reaction was as predictable as it was shortsighted, for the French president had
made it clear that developing countries
were perfectly entitled to compete by
lower wages and less extensive social
security benefits. The issue is not to try
to impose European social standards
throughout the world, or set some
global minimum wage. What the
French government is calling for is a
recognition that there are certain core
human rights which need to be encouraged and enforced. These are the freedom to join trade unions and the freedom for these unions to bargain
collectively, as well as the abolition of
forced labour and the exploitation of
child labour. They are basic requirements, whatever a country's level of
development or average wages are.
Most developing countries accepted
this when they signed up to the International Labour Organisation and its various conventions. What is needed is
more work on how to investigate and
enforce compliance with these conventions rather than trying to deflect the
issue into a heated argument about free
trade versus protectionism. Although it
did not spell it out as clearly as it could
have, the Group of Seven agreed yesterday that the issue can be put to the
World Trade Organisation when it
holds its first ministerial meeting in
Singapore in December. This is a useful
first step though it is important that
Britain does not try to block it altogether by claiming it is not a traderelated issue. The WTO is young without much expertise in the field, and it
would be helpful if, as the new boy on
the Geneva block, it worked closely
with the ILO.
Globalisation is not just a North/
South issue. Some of the fiercest competition now goes on within the South, as
the more advanced Asian tigers like'
South Korea and Taiwan find themselves losing jobs to workers in
countries such as the Philippines and
Malaysia. Behind them lower down on
the labour standards scale come China,
Vietnam, and Indonesia. Internationally agreed social clauses would help to
ensure that competititon is not based
on unfair or degrading conditions. By
enhancing the role of trade unions, they
indirectly provide the mechanism for
improving safety standards and eliminating forced labour and child exploitation. It would also be good if the WTO
drew up reports on labour standards
compliance to go with its country-bycountry trade policy reviews. These
could be based on the ILO's examinations. By acting together the two
organisations could give a cost-effective
impetus to the important link between
fair trade and fair labour standards
which the Lille meeting has put on ihe
international political agenda.
UNITED KINGDOM
03.04.96
French foiled over
jobs sanction plan
By Anne Segall, Economics Correspondent
A BITTER row was narrowly
His views were echoed by
a v e r t e d at the Group of German economics minister.
Seven jobs conference in Guenter Rexrodt, who said:
Lille, France, yesterday after "if we yield to t h e s e
r e p r e s e n t a t i v e s from the demands, we will allow a
leading industrial countries return of protectionism".
agreed not to use the threat The Japanese issues similar I
of trade sanctions to enforce warnings.
better working conditions
France—with the support
worldwide.
of America—nevertheless
Britain, with the support of succeeded in getting a referGermany, Japan and Can- ence to the issue included in
a d a . m a n a g e d to foil a the final communiqué. In a
French initiative aimed at key passage, the communiimposing trade restrictions que said that, while the comon countries that condone mitment to free trade would
the use of child and forced be upheld, "we also noted
labour.
the importance of enhancing
While condemning such labour standards around the
abuses, the British success- world, and examining the
fully argued that the issue of links between these stanlabour standards should be dards and international trade
examined and enforced by in the appropriate fora".
the International Labour
The s u m m i t , called to
Organisation and not be examine the problem of high
linked to trade.
unemployment in the indusWilliam
W a l d e g r a v e , trial countries, concluded
Treasury chief secretary, that unfettered competition
told the conference that any was not the answer to the
such link would be "protec- jobless problem.
tionism by the back door".
INDEPENDENT
03.04.96
G7 rebuffs Britain over labour standards
DIANE COYLE
Economics Editor
The Government suffered a
setback at the Group of Seven
jobs summit which ended in
Lille yesterday when other ministers insisted on pursuing the
need to improve labour standards in developing countries in
order to help cut unemployment
in their own.
Burlhe Secretary of State for
Employment, Gillian Shephard,
and the Chief Secretary to the
Treasury, William Waldegrave,
,said the British approach of
combining sound macro-economic policy with deregulation
of the economy had been endorsed by the summit.
The British ministers clashed
with their American, French
and Italian counterparts over
the implications of a key section
of yesterday's communiqué.
It said the G7 "noted the importance of enhancing core
labour standards around the
world and examining the links
between these standards and
international trade in appropriate fora".
Its inclusion marks a victory
for US and French concerns
that practices such as child and
forced labour make Third
World goods unfairly cheap.
Mr Waldegrave said the summit had agreed that the
Organisation for Economic Cooperation and Development
and the International Labour
Organisation would undertake
further studies. But Britain
would oppose any move to take
the discussion to the World
Trade Organisation, the body
which regulates international
trade. The Treasury Secretary
said: "We are not convinced that
using the WTO in this way
would not be a route for protectionism by the back door."
However Robert Reich, the
US Labor Secretary, said it
must address the issue. "The
WTO is the proper forum for
discussing labour standards," he
said. The row is certain to continue at further international
summits this year.
The summit's emphasis on
labour standards echoes European concerns about whether
Britain's opt out from the EU's
Social Chapter gives it an unfair
advantage. The EU Monetary
Commissioner, Yves-Thiboult
de Silguy, said: "Everyone has
to be playing the same game.
You would not put footballers
and rugby players on the same
field and ask them to play
baseball."
The communiqué endorsed
French President Jacques
Chirac's call for a "third way"
combining Anglo Saxon flexibility with European social
standards. It said sound macroeconomic policies and structural reforms were both
needed.
Mrs Shephard said: "There
was a very clear acceptance
that the most important thing
in the field of jobs and employment is the pursuit of a
sound economy and a deregulated labour market."
Mr Waldegrave downplayed
the need for additional measures to promote social cohesion. "The best way of pursuing
social cohesion is to end the division between the haves and
the have nots in terms of jobs,"
he said.
There were signs that the
American team was unhappy \
about the lack of growth in some
European countries and would
prefer to sec lower interest
rates.
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Chirac finds
'third path'
tough going
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VERYBODY. William Waldegrave told this week's meeting
in Lille of the G7 industrialised nations, "is anxious to maintain proper civilised society". These
were reassuring words for a meeting
called to seek ways of reconciling
harsh economic imperatives with
desired employment growth. They
would have been still more reassuring had not Mr Waldegrave's
boss, Kenneth Clarke, and five of the
other principal finance ministers.
decided to give Lille a wide berth.
The empty seats exercised a baleful symbolism. The formal purpose
of the meeting was to set parameters
for the annual G7 summits in June.
But the underlying theme was the
perception - notably on the part of
the current G7 chair. France - of a
growing divergence between the
economic agenda (driven increasingly by globalisation, and the trade
threat from emergent economies)
and the social/employment agenda.
France articulated that fear in a
memo last week to its Ell partners whereupon all the G7 finance ministers. except France's Jean Arthuis,
decided not to go tn Lille.
We need not cast the French in the
role of heroic visionaries in this matter. Others (Germany in particular)
share its disquiet, and anyway there
is more than a suspicion that President Chirac's concern is primarily
domestic rather than international.
He faces a rising unemployment rate
of nearly 12 per cent, and an electorate which has shown ample willingness to take to the streets at the
slightest hint of fiscal stringency.
There are political attractions in
seeking international legitimacy for
his "third path" alternative to the
US/British model of bleak deregulation and the continent's costly social
provision, to which France is expensively bound. Chirac wants
France's budget deficit reduced and
its spending curtailed. He needs a
way to sell the unpleasant consequences for welfare and workplace
protection to a sceptical patrie.
Besides. Chirac's diagnosis is
clearer than his prescription. He talks
of linkage between fiscal and social
policy without quite defining what
this might involve, beyond the rather
fond assertion that intensification of
world economic competition must be
accompanied by closer alignment of
welfare and employment standards.
To which end. he wants clauses in
future trade agreements to stipulate
minimum standards of labour provision - union rights, outlawing of
child labour and so forth. It has
proved a divisive proposal. Chirac is
backed by the International Labour
Organisation, the EU social affairs
commissioner. Padraig Flynn, and.
after much dithering, the Clinton administration.
Ranged against him are Japan.
Germany. Canada, the Organisation
for Economic Co-operation &
Development (OECD) and. predictably enough. Britain. Waldegrave
called the idea "protectionism by the
back door". Even those countries
which do not object to it in principle
wonder, pertinently, how it might be
enforced.
Yet Chirac argues, persuasively.
that job insecurity in the UK/US, and
rising unemployment in socially-benign continental Europe, are two
sides of the same coin. Both regimes.
he suggests, are becoming increasingly dysfunctional.
THE SCOTSMAN
United-Kingdom
04.04.96
Keith Aitken
on a French plan
to foidge the
economik/soáal
agenda gap
It is a view unlikely to be received
warmly by WhitchaU, not least because of its source. Britain's unemployment rate, 8 per cent on internationally-compatible statistics,
compares well with an EU average of
11 per cent. Yet it is far from clear
that this advantage translates into
greater popular economic well-being. According to one study this
week, 29,000 defence workers have
lost their jobs in recent years in
Strathclyde alone. Half are back in
employment - but mostly in temporary part-time and low-paid posts
The cost to the local economy is put
at £250 million.
That is one kind of policy dysfunction. A flexible labour market
makes economic sense, yet other policies weigh against it Never has the
average citizen carried such a weight
of long-term debt. Little wonder that
consumers remain reluctant to relax
their recessionary parsimony.
There is also a dysfunction between ends and means. Last week's
Scottish Council forum at Gleneagles
Hotel discussed the admirable proposition that competitiveness for developed economies lies in skills, not
skivvying. Can deregulation deliver
that? Oxford's Baroness Blackstone.
in answer to Campbell Christie.
agreed she knew of no evidence that
displaced workers spend their time
between jobs educating themselves.
Harvard's Professor Robert Lawrence. answering the present writer.
acknowledged that while UK/US
firms cut their training spend come a
downturn. Japanesefirms- unable Udump workers - train them instead
This is not a partisan point: Tony
Blair, reportedly, is busy abandoning
Labour's 15-year commitment to n
training levy. British ministers an
entitled to reject continental remedies. but they are foolish if they imagine Britain immune from the sort of
problems Chirac identifies, or excused the need to address them
Kenneth Clarke really does won,
about maintaining a proper, civilised
society, he should have been at Lille.
PERSONNEL TODAY
UNITED KINGDOM
23.04.96
Warning for
the West
over skills
DEVELOPED WESTERN economies could
soon be facing serious skills shortages,
a new report by the International
Labour Organisation warns.
"A combination of technological
change and slow economic growth
may produce perverse effects, creating a shortage of labour in some top
technical occupations" the ILO says.
The same factors may mean that
many middle-ranking employees' skills
become obsolete, according to the
ILO's submission to the international
jobs summit in Lille earlier this month.
To adapt to these changes, employer
and trade union organisations should
give priority to national macro-economic problems above the specific
concerns of their sectors, thc-iLO says.
The report recommends that
employers and trade unions work with
national governments to make targeted interventions in the job market.
One such intervention should be the
establishment of small, focused training programmes aimed at groups facing only moderate problems in the
labour market, the ILO suggests.
FINANCIAL TIMES
UNITED KINGDOM
15.04.96
Complex labour standards must not thwart trade liberalisation
From Prof Bishnodat Persaud.
Sir, Martin Wolf, in his well
argued case against
international labour standards
("Disappointment assured"
April 2), is to be commended
for his unrelenting efforts in
the very worthwhile pursuit of
enhancement of the
international trade
liberalisation process.
In his article, he is
concerned that the process is
not jeopardised by the
introduction of issues in the
World Trade Organisation such
as labour and environmental
standards which will
encourage restrictions to trade.
In this connection, the UK,
Japan, Germany and Canada
deserve louder praise than
they have received for
resisting pressures from
France and the US at the
recent G7 Meeting to call for
labour standards to be put on
the agenda of the WTO
meeting in Singapore in
December.
Issues such as labour and
environmental standards,
although largely domestic
concerns, are important
enough in human rights terms
in the case of the former and
global damage terms in the
case of the latter (use of ozone
depleting substances) to
deserve international action.
But they are complex issues
politically and technically, and
deserve prior attention in
specialised international
organisations such as the
International Labour
Organisation or United Nations
Environment Programme or
the UN Commission on
Sustainable Development.
Only when these issues
become of great significance
globally - for example, ozone
depletion - should the
question of the use of trade
sanctions arise. This would
require, however, closer
co-operation between the
relevant international
organisation and the WTO, and
not a concentration of concern
at the WTO which already has
a loaded agenda.
The Uruguay Round has
cleared the way for an
enhanced process of trade
liberalisation with
arrangements to tackle
previously intractable issues
such as agriculture, textiles
and services.
Trade liberalisation is too
important an issue for the
WTO at this its formative stage
to be made confused,
cumbersome and
over-politicised with matters
that deserve prior attention in
other places.
Bishnodat Persaud,
director,
centre for environment
and development,
University of the West Indies,
3 Gibraltar Camp Road,
Mona, Kingston 7,
Jamaica
Leaders Crapple
Global Economy
At G-7 Summit
Pierre-Yves Glass
The Associated Press
LILLE, France — Searching for
remedies to high unemployment, economic officials from the world's richest nations tried Monday to chart a
"third path" between unbridled, U.S.style capitalism and Europe's costly
welfare cushion.
But the Americans, boasting the
better record on the jobs front, said
they had no plans to change course.
"The United States comes to this
conference feeling very good about
the progress that we make in addressing the problems of economic growth
and job creation," said Commerce
Secretary Ron Brown. He led the
American delegation to the jobs conference of the so-called Group of
Seven nations.
Brown said the United States had
established the right environment for
creating jobs by cutting its budget
deficit and keeping down inflation.
U.S. unemployment is 5.5 percent
and falling. In the 15-nation European
Union, where overall salaries are
higher and welfare benefitsmore generous, the jobless rate is double that.
However, U.S. unemployment
comes at the price of lower wages,
less job security and greater poverty,
something Germany wants no part of.
"We don't want (the U.S. style of)
hire and fire," German Economics
Minister Guenther Rexrodt said.
Germany and France, concerned
about protecting workers' benefits
and wage levels, differ sharply with
the United States and Britain, which
favor less state intervention in the
marketplace.Those opposing views
all but exclude that a joint job-creating strategy will come out of the twoday meeting. The other G-7 nations
are Canada, Italy and Japan.
Opening the meeting, host French
President Jacques Chirac urged delegates to find a "third path" between
the U.S. and European employment
models. "The threat, depending on
whether one is on the east shore or the
west shore of the Atlantic, takes two
faces: unemployment or precariousness," he said.
Reflecting a main conference
theme. Chirac outlined several job-
and growth-boosting initiatives. They
included reducing budget deficits to
lower inflation, overhauling welfare
to give recipients more incentives to
find work and tailoring vocational
training to the job market.
The venue of this week's meeting
was symbolic. Like Detroit, where the
first-ever jobs summit was held in
1994, Lille is the center of a formerly
prosperous region mired in industrial
decline, high crime and unemployment. The city is about 125 miles
north of Paris.
"With more than 22 million jobless in our seven countries, we are all
confronted with problems of unemployment and poverty," Chirac said.
Even economic powerhouses Germany and Japan this year reached
their highest unemployment rate since
World War II, at 11.1 percent and 3.4
..percent respectively. There is 12 percent unemployment in Italy, 11.8 percent in France, 9.6 percent in Canada
and 7.9 percent in Britain.
Michel Hansenne, head of the
International Labor Organization,
said that whatever the G-7 decides, it
must not opt for solutions that sacrifice wages and social safety nets.
He warned against trying to lower
wages and worker protection measures to American and British levels:
"There's no one good recipe. So each
should garnish his plate from his own
stock — two eggs or three, with or
without pepper."
U.S.A
HORNING NEWS OF
NORTHWEST fiRKfiNSPS
SPRINGDALE. AR
TUESDAY
APR 2 1996
journal of (Eommero
H I ' l i D I H i l i i , . ,
| ,<
U.S.A
04.04.96
is blamed
for high G-7
{ M C H T - « I D D l ? l t NEWSPAPERS
GENEVA — High unemployment in the industrialized
Countries is primarily a result
¿f insufficient demand linked
to low growth, the International
poor Office said in a repon
prepared for this week's Group
of 7 employment conference.
! "It seems to be beyond
doubt that current high and
persistent levels of unemployjnent in the G-7 are, more than
¡¡anything else, a result of insufficient aggregate demand linked
¿with lower rates of growth," the
¡ILO said. "There also appears
Ito be no doubt that slow
¡growth in itself has been a maijor cause of the structural
¡problems of the labor market."
"he ILO said there was room
for some expansion in the G-7
economies without fear of resurgent inflation.
Other shocks such as the
two oil crises, insufficient adaptation to structural change and
short-sighted domestic policies
had also played a role.
The ILO report downplayed
some other suggested causes oí
high unemployment, including
the expansion of international
trade, high levels of real wages
and social protection and technological change.
An expansion oi trade with
low-wage countries, which
some believe pressures waged
in high-income countries, was
not a huge problem because
industrialized countries stii!
trade mostly among themselves
%
DAILY REFLECTOR
Greenville, NC
U.S.A.
April 7,1996
7
When giants enter labor market, wages may drop
The Associated Press
The rapid-fire changes in the
global economy in the 1990s could
accelerate still further when the
"big three" fully enter the free
market in labor, says the chief
economist of the International
labor Organization.
Eddy Lee said factory jobs in
the world's industrial nations are
being eliminated more because of
labor-saving technology than
because of low-wage competition
from developing countries. But
that may not continue to be so.
"A lot of people are hesitant
when looking ahead, because China, India and the former Soviet
Union have not come in yet in a
big way," the economist said in an
interview at the ILO's headquarters in Geneva.
If those three regions fully enter
the capitalist marketplace, the size
of the global labor pool would suddenly double, offering vast new
opportunities for underbidding on
wage scales and working conditions.
"Developing countries are also
competing with each other in making concessions in another important area: strike-free conditions for
multinational enterprises," Lee
said, referring to limits like the
partial bans on unions in his
homeland, Malaysia.
The U.N.-affiüated HX) promotes fair labor practices worldwide, including recognition of
labor organizing rights.- •"
In a speech March 6 in Britain,
the ILO director-general, Michel
Hansenne, called for inclusion of
"social clauses" in international
trade agreements, requiring Third
World countries to honor labor
rights in exchange for liberalized
trade arrangements.
Earnings
I ¡umsands oj'dollars
per year
Workers ' wage hierarchies
around the globe:
$60
(Adjusted to local
purchasing power
of local currency)
50
40
30
20
Engineer
Skilled industrial
worker
Bus driver
Construction *or»or
10
Frankfun
Seoul
Bogota Budapest
J l l a na
Bombay
Nairobi
Sources: U.N., Union Bank ol Switzerland. INTELSAT. World Bank
Governments "should not assume that the issue will fade
Female unskilled
textile worker
AP/Tracie Tso
away," Hansenne said. "It will
not."
The Associated Press
Computer software writers for U.S.- based Oracle work on a new program in their Bangalore, India office March 11,1996. Many American high-tech companies are taking advantage of India's low labor
costs and are expanding production operations in Bangalore.

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