PROGRAMME DU CONGRÈS «STRUCTURE» IMEC
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PROGRAMME DU CONGRÈS «STRUCTURE» IMEC
PROGRAMME DU CONGRÈS «STRUCTURE» IMEC-CAEN 10,11 ET12 MARS 2016 JEUDI 10 MARS 2016 VENDREDI 11 MARS 2016 SAMEDI 12 MARS 2016 Conférences plénières - Grange aux dîmes 9:30 : Accueil 10:00 Introduction par Nathalie LEGER, Directrice Générale de l’IMEC et JeanClaude QUENTEL responsable scientifique du congrès. 10:30 – 11:30/ Carlos LOBO, Philosophe, Collège International de Philosophie : « Analyse, réflexion, structure : les réquisits d’une mathématisation dans les sciences sociales». 11 :30 – 12:30/ Charles ALUNNI, Philosophe, ENS : « De la structure mathématique ». 9:15 – 10:15/ Jean-Yves URIEN, Linguiste, Université Rennes 2 : « Structure, dialectique, et dissociations, l'anthropologie de Jean Gagnepain. Le cas du "langage" ». 10:15 – 11:15/ Jean-Claude SCHOTTE, Psychanalyste, Université du Luxembourg : « Réflexions sur la structure de l'Œdipe: un Œdipe ou deux Œdipes ? » Pause 11:15 – 11:45 11:45 – 12:45/ Pierre CARTIER, Mathématicien, IHES : « Prises et méprises sur les structures mathématiques » 9:15 – 10:15/ Régnier PIRARD, Psychanalyste et philosophe, Université de Nantes : « Structure et négativité dans la clinique psychanalytique» 10:15 – 11:15/ Patrick LEGROS, Sociologue, Université de Tours : « Le « structuralisme » figuratif de Gilbert Durand : éléments et perspectives ». Pause 11:15 – 11:45 11:45 – 12:45/ Maurice GODELIER, Anthropologue, EHESS, Paris : « L’imaginaire et le symbolique ». 12:45 – 14:00 Déjeuner au Farinier - réfectoire de l’Abbaye Conférences plénières - Grange aux dîmes 14:00 – 15:00 / Pierre DEMEULENAERE, Sociologue, Université Paris-Sorbonne : « L'individualisme structural » 15:00 – 16:00/ Gilles FERREOL, Sociologue, Université Franche-Comté. : « Objectivation des connaissances et dynamique de la recherche en sciences sociales » Pause 16:00 –16:15 16:15 - 17:15/ Robert DELORME, Économiste, Université de Versailles SaintQuentin : « Structure et complexité en sciences sociales ». 14:00 – 15:00/ François CUSSET, Historien, Université Paris 10 : « Violence cognitive, violence sociale, violence systémique » 15:00 – 16:00/ Alain BADIOU, Philosophe, ENS, Paris : « Philosophie des structures ». Pause 16:00 –16:15 16:15 - 17:15/ Jean-Pierre LEBRUN, Psychiatre et psychanalyste, Namur : « Quelle articulation entre singulier et collectif ?». 14h00-15h30/ Restitution des ateliers, programmation, et clôture « Quelle nouvelle épistémologie pour les SHS ? », Modérateurs : Jean-Yves DARTIGUENAVE, Université Rennes 2, Jean-Louis PERRAULT, Université de Rennes 1 et JeanClaude QUENTEL, Université Rennes 2. Ateliers - Boulangerie et Pressoir 17:30 – 19:00 Boulangerie - « Structures, pouvoirs et relations inter-firmes », Coordinateurs Pascale BUENO M ERINO, EM-Normandie, Pascal GLEMAIN, Université Rennes 2 et Samuel GRANDVAL, Université du Havre. Pressoir - « Structure et déconstruction : les objets des SH», Coordinatrice Laurence BEAUD, Université Rennes 2. 17:30 – 19:00 Pressoir – « Structure(s) et analyse(s) de la conscience », Coordinateur Carlos LOBO, CIPh- Université de Caen Boulangerie - « Structure et innovation : questionnement autour des sciences participatives ou citoyennes», Coordinatrice Annie GOUZIEN, Université Rennes 2. 19:30 / Dîner au Farinier de l’Abbaye Visite des archives IMEC Navette vers les hôtels 20:30 : Edgar M ORIN, EHESS : « Structure et complexité », animé par: François BORDES, IMEC. 1 CONGRÈS «STRUCTURE» - LES ATELIERS JEUDI 10 MARS 2016 VENDREDI 11 MARS 2016 17:30 – 19:00 17:30 – 19:00 « Structures, pouvoirs et relations inter-firmes » « Structure(s) et analyse(s) de la conscience » Coordinateur : Carlos LOBO (CIPh- Université de Caen). Coordinateur : Pascal GLEMAIN (CIAPHS - Université Rennes 2). Participants : Pascale BUENO MERINO (EM-Normandie), Samuel Participants : Rudolf BERNET (UK-Louvain), Piergiorgo QUADRANTI (CREALP), Benoît TIMMERMANS (ULB), et alii. GRANDVAL (NIMEC - Université du Havre) et alii. Lieu : « Boulangerie » Résumé : La discussion partira du lien entre la confiance et le pouvoir qui a été peu étudiée dans le cadre de la relation inter-firmes. Pourtant, la confiance inter-organisationnelle implique intrinsèquement la dépendance et la vulnérabilité. Le pouvoir est une variable critique dans la confiance et les deux variables sont liées entre elles, mais leur relation est complexe. Par exemple, les organisations de faible pouvoir ont tendance à accorder plus d'attention aux informations relatives à la fiabilité que les organisations aux pouvoirs importants. Mais l'inverse ne se vérifie pas. L’hypothèse généralement mise en avant est que les acteurs aux pouvoirs importants peuvent se permettre plus de risques, ils sont plus enclins à faire confiance à des acteurs aux faibles pouvoirs. Comment les différences de pouvoir affectent-elles la dynamique de la confiance ? Une ouverture de la recherche à des organisations à but non lucratif peut-elle nous aider à mieux appréhender encore la structure des organisations fondées sur la confiance et les croyances ? Lieu : « Pressoir » Résumé : La discussion partira du débat entre Husserl et Spinoza : le premier ne conteste pas le projet du second mais sa réalisation. Cette théorie du parallélisme prenant pour prototype le modèle causal-inductif de la physique moderne opère sa transposition pure et simple dans le domaine psychique, « dont la forme structurelle et ontologique ainsi que la forme légale seraient absolument identiques ». Or « correctement examiné, cela est tout simplement absurde » pour la raison que « les âmes n'ont pas d'espace psychique propre qui aurait sa géométrie psychique ». Cela n'empêchera pas Husserl de saluer Spinoza pour avoir affirmé contre le funeste dualisme (qui conduit à abandonner la physique aux physiciens comme si elle était un système complet et la psychologie aux psychologues) l'exigence d'un « système rationnel total de l'étant ». Ce postulat méthodologique affirme, par-delà le naturalisme, le physicalisme et le dualisme, le caractère rationnel de toute réalité effective, qui pose le caractère abstrait et unilatérale de la physique mathématique et de la psychologie qui se construit en parallèle. « Structure et déconstruction : la question des objets des Sciences Humaines » « Structure et innovation : la question des sciences participatives ou citoyennes » Coordinatrice : Laurence BEAUD (CIAPHS- Université Rennes 2). Coordinatrice : Annie GOUZIEN (CIAPHS - Université Rennes 2). Participants : Jean-Yves DARTIGUENAVE, Jean-Claude QUENTEL Participants : Yves BONNY (ESO - Université Rennes 2), Pascale MERIOT (CIAPHS - Université Rennes 2), et alii. (CIAPHS – Université de Rennes 1), Michel RENAULT (CREM - Université de Rennes 1), et alii. Lieu : « Boulangerie » Lieu : « Pressoir » Résumé : La discussion partira de l'idée que la structure ne se réduit ni Résumé : La discussion abordera les questionnements suivants : à un courant ni à une coercition sociale. Elle renvoie à une faculté humaine d'analyse incorporée et implicite de toute réalité vécue, observable ou imaginable. Cette structuration nous rend capable de langage, de technique, de socialité, de désir et les sciences humaines cherchent à rendre compte ce qui particularise et autonomise chacune de ces capacités dans ce qui la fonde, sans pour autant occulter leur combinatoire. C'est donc à la question fondamentale de l'objet que cet atelier entend revenir et renouveler en précisant les moyens possibles de lutter contre toutes les formes de réductionnismes. La méthodologie que constitue l'anthropologie clinique sera mise au service de cette recherche de précision qui concernera donc et en particulier les notions d'interdisciplinarité, de spécificité et généricité, d'expérimentation. - Quel degré de continuité ou de rupture théorique et épistémologique existe-t-il entre ces notions que l’on tend à opposer, de structures et de structuration versus création, innovation ? Au-delà des référentiels mobilisés qui tendent davantage à mettre l’accent sur la polarisation dialectique entre ces notions, d’autres référentiels, comme la sociologie du sujet, introduisent-ils une rupture plus franche ? - Quels apports des autres sciences sociales sur cette question de la polarité structure /innovation en rapport avec les notions de savoir et de pouvoir ? - Quels apports des recherches empiriques et/ ou des pratiques participatives, coopératives ou collaboratives de la recherche (recherche-action, recherche coopérative, démarche participative) à l’analyse et aux orientations des process concrets de la vie sociale ? - En quoi cette porosité accrue des collaborations, coopérations entre chercheurs professionnels et acteurs sociaux transforme-t-elle les référentiels classiques de la méthodologie en sciences sociales et notamment l’idée de rupture épistémologique par rapport au sens commun ? 1 2