Le petit dictionnaire de la cheminée - Tondeur Editions
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Le petit dictionnaire de la cheminée - Tondeur Editions
TECHNIQUE Le petit dictionnaire de la cheminée Un lexique pour tout savoir sur la cheminée, sa structure et les différents aspects de son fonctionnement. Voilà un outil bien utile pour vous aider à y voir clair dans un jargon professionnel parfois hermétique, certes, mais essentiel pour comprendre et s'aventurer dans le domaine de la cheminée. • Anthracite, coke, lignite … se présente sous forme de morceaux calibrés, en vrac, boulets agglomérés ou briquettes. • Pouvoir calorifique supérieur à celui du bois. • Combustion excellente même humide. • Deux principes de combustion: “à travers la masse” (combustion à travers toute la quantité de combustible) ou “en couche mince” (combustion par le bas; le charbon descend vers le foyer de combustion à mesure qu’il brûle). – Le gaz: • Gaz naturel (méthane) ou liquéfié (butane, propane). • Pouvoir calorifique excellent (comparable aux meilleurs charbons). • Souplesse et facilité d’utilisation; pas de stockage en cas de raccordement à la distribution. – Le mazout: • Pouvoir calorifique le plus élevé. • Grande facilité et confort d’utilisation. Rem.: Les astérisques (*) présents dans le texte renvoient aux termes correspondants dans le lexique. Atre: voir Foyer. Avaloir (ou trémie ou fumivore): pièce maçonnée, métallique ou en béton en forme d’entonnoir renversé, dissimulée sous le manteau* et destinée à absorber les fumées. Sa partie supérieure est rétrécie afin d’accélérer le passage des gaz de combustion et est équipée d’un registre de tirage*. Bûcher: niche aménagée dans certaines cheminées, souvent sous le foyer, dans le but d’y stocker une petite réserve de bûches bien sèches. Carneau: partie du conduit qui relie le foyer au conduit d’évacuation de la cheminée. Catalyseur: intégré à un poêle à bois, ce dispositif est destiné à diminuer l’émission de gaz polluants et de poussières dans l’atmosphère, en favorisant la combustion* des gaz non encore brûlés. Il a aussi pour avantage d’augmenter le rendement calorifique, de réduire la consommation de combustible* et la formation de créosote*. Cendrier (ou tiroir, bac à cendres): récipient amovible logé sous la grille* de combustion et destiné à récolter les cendres du feu. Chaleur: la chaleur est une notion toute relative. On distingue trois systèmes de propagation de la chaleur: – par conduction = chaleur propagée par contact direct avec un corps solide (marcher pieds nus sur des pierres chaudes, par exemple). On dit ainsi de certains matériaux qu’ils sont conducteurs (la fonte, le fer ou le verre par exemple) et d’autres, au contraire, isolants (comme le bois). – par rayonnement (ou radiation) = chaleur diffusée directement de la surface d’un corps à un autre sans que l’air qui se trouve entre les deux ne soit Cette cheminée de style classique offre à un intérieur raffiné la rigueur de ses lignes droites, mais aussi l’agrément de ses jambages, de ses consoles et de son linteau richement sculptés, autant d’éléments emblématiques du style Louis XVI. Elle est réalisée en marbre rose avec une finition polie. Cette cheminée abrite un foyer ouvert à gaz Salamander (modèle "Rosella") Modèle "44" de GIJSEN affecté, à la manière des rayons du soleil. La chaleur produite notamment par les flammes du feu ouvert, les poêles en faïence* ou en pierre stéatite* est une chaleur rayonnante. – par convection (ou circulation) = propagation de la chaleur par l’air. Celui-ci se réchauffe au contact d’une surface plus chaude, un radiateur par exemple, ou mieux un convecteur. Comme l’air chaud est moins dense que l’air froid, il s’élève, s’éloigne, et cède la place à de l’air plus froid, qui se réchauffe à son tour. C’est ainsi que tout le volume d’une pièce se réchauffe. Les feux ouverts ou les cassettes munis d’un système de récupération de chaleur fonctionnent selon ce principe de mise en mouvement d’air réchauffé. Combustibles: corps solides (bois, houille ou charbon, tourbes…), liquides (essence, mazout…) ou gazeux (gaz naturel ou méthane, gaz liquide butane et propane…) produisant de l’énergie par combustion. En matière de poêles et cheminées, les plus utilisés sont le bois, la houille (charbon), le gaz et le mazout, dont voici les principales caractéristiques: – Le bois: • Chauffage d’ambiance par excellence (chaleur et odeur particulière, crépitements, couleur et danse des flammes…). • Chaque essence possède ses propres caractéristiques (rendement énergétique, odeur, vitesse de combustion, type de flammes, dégagement de suie). • Degré d’humidité idéal = moins de 20% d’humidité (1 à 2 ans de séchage). • Se présente sous forme de bûches classiques, briquettes ou granulés de bois condensés (env. 3 mm de diamètre). – Le charbon: Chenêts: supports métalliques, souvent à motifs décoratifs, placés sur la dalle de foyer* perpendiculairement au fond et destinés à surélever les bûches afin de créer un espace aéré propice à la combustion. 81 Combustion: ce mot désigne la transformation d’un corps combustible (bois, charbon…) en énergie (lumière et chaleur) par l’apport d’oxygène (oxydation), avec rejet de gaz carbonique (dioxyde de carbone ou CO2) dans l’atmosphère. La combustion représente en fait le processus inverse de la photosynthèse (= production d’oxygène par combinaison de l’énergie solaire et du CO2). De l’efficacité de la combustion (déterminée à la fois par la qualité du combustible et par l’aération ou oxygénation) dépend en partie le rendement calorifique du foyer. Conduit: désigne le canal reliant la cheminée à la souche*, permettant l’évacuation des fumées et des gaz de combustion. Il doit être résistant à la chaleur et à l’humidité. Il est réalisé en maçonnerie, en éléments préfabriqués (boisseaux) ou en tubes (simple ou double parois) d’acier inox . De ses dimensions et de sa disposition dépend son efficacité. Console (ou corbeau): pièce généralement moulurée, posée en saillie au-dessus des jambages* de certaines cheminées (surtout rustiques et à l’ancienne) et destinée à supporter le linteau*. Contre-feu (ou plaque foyère): plaque métallique, généralement en fonte et éventuellement ornée, placée au fond du foyer devant le contrecœur* dans le but de rayonner la chaleur vers l’intérieur de la pièce à chauffer. Le contre-feu est en quelque sorte un récupérateur de chaleur élémentaire. Dans les grandes cheminées ornant les vieilles demeures historiques, le contrefeu était souvent orné de riches motifs ou des armoiries du maître des lieux. Contrecœur (ou cœur): désigne la paroi verticale située au fond du foyer, souvent protégée par un contre-feu*. Couronnement: section supérieure de la souche* souvent en saillie. Créosote (ou suie): substance goudronnée liquide et brunâtre (solide après évaporation) dégagée par la combustion incomplète du bois et qui se dépose sur les parois du conduit de cheminée. La présence de créosote en quantité peut être responsable d’un incendie de cheminée, d’où la nécessité de ramoner le conduit régulièrement (voir Ramonage*). On notera que la formation de créosote est toujours plus importante à feu doux qu’à feu intense. Dalle de foyer (ou foyère ou plateau de combustion): désigne la base de l’âtre sur laquelle on fait le feu. On considère généralement qu’un feu de bois (contrairement à un feu de charbon) est meilleur sur une dalle que sur une grille (voir Grille de combustion*) car le bois se consume mieux lorsqu’il brûle dans ses cendres et ses braises. Dévoiement: déviation du conduit de cheminée. idéalement le dévoiement ne doit pas dépasser un certain angle d’inclinaison par rapport à la verticale (entre 20 et 45° selon la nature du conduit). Diffuseur de chaleur: ouverture, généralement grillagée, pratiquée dans le manteau* de la cheminée afin de restituer dans la pièce l’air chaud provenant d’un système de récupération de chaleur*. Ebrasement: désigne l’encadrement biseauté de la baie de certains feux ouverts. Echangeur de chaleur: système installé à l’intérieur d’un foyer à double paroi, constitué d’un tuyau en fonte ou d’un serpentin rempli d’air ou d’eau. Suivant le principe selon lequel une matière d’une température plus froide absorbe les calories d’une matière plus chaude avec laquelle elle est en contact, ce système “récupère” une partie de l’énergie calorifique du feu pour la restituer ensuite dans la pièce et augmenter ainsi le rendement du foyer. Extracteur de fumée: dispositif éolien (mis en mouvement par le vent) ou électrique, posé sur la souche* et destiné à améliorer l’aspiration de la fumée hors du conduit. Faïence: en provenance d’Europe centrale où il est utilisé depuis plusieurs siècles, le poêle en faïence fonctionne selon le principe de Quand le feu occupe l’espace de cette manière, il devient créateur d’atmosphère, voire œuvre d’art à part entière, dans un style résolument minimaliste. La forme et les dimensions du foyer au gaz permettent d’admirer ce ruban de l’accumulation de chaleur. Les matériaux de construction, une fois chauffés conservent longtemps la chaleur et la restituent par rayonnement (voir Chaleur par rayonnement*). On distingue le poêle en faïence massif (composé exclusivement de pierres réfractaires recouvertes de céramique ou faïence. Le poêle en pierre stéatite fait partie de cette famille) dont la durée de rayonnement est très longue (de 12 à 18h.) et le poêle en faïence constitué d’une structure en fonte habillée extérieurement de faïence (durée de rayonnement plus courte). Flancs d’âtre (ou tableau): désigne les deux parois latérales, perpendiculaires au contrecœur*, à l’intérieur du foyer*. Foyer (ou âtre): désigne généralement la partie de la cheminée dans laquelle on fait le feu. Le foyer peut être ouvert d’un seul côté (le plus souvent), mais également de deux, trois, voire quatre côtés dans le cas d’un foyer ouvert central. Il existe aujourd’hui un grand nombre de systèmes de foyers, que l’on peut classer selon deux grandes catégories: – Foyers ouverts (feux ouverts): • cheminée (généralement à bois, mais aussi au gaz) dépourvue de système de fermeture. – Foyers fermés: • insert ou foyer encastrable (à bois, flamme long de deux mètres intégré dans une simple paroi maçonnée qui se confond avec le mur. Seul le socle est réalisé en pierre blanche de France. Actionné par télécommande, le foyer fonctionne avec système de récupération de chaleur et peut faire gaz ou charbon) • foyer-chaudière. Les foyers fermés sont en général équipés d’un système de récupération de chaleur qui permet même de chauffer plusieurs pièces. Ils sont munis d’une porte pivotante et/ou coulissante (escamotable) qui permet de les utiliser aussi en foyers ouverts. Grille de combustion: désigne la grille située au pied de certains foyers et sur laquelle on dépose le combustible solide. La grille sépare l’âtre du cendrier et a pour fonction de “tamiser” les braises pour récupérer les cendres et donc faciliter l’entretien. On notera par ailleurs que la combustion dans un poêle à bois se fait normalement sans grille, ni cendrier car cela refroidit les braises et entraîne une perte de rendement. En revanche, la combustion du charbon ne peut se faire sans une grille mobile permettant de secouer les cendres de manière à évacuer les scories et les cendres. Hotte: voir Manteau. Insert (ou foyer intégré ou encastrable ou cassette): foyer fermé monobloc équipé d’une porte vitrée et qui s’encastre dans l’âtre d’une cheminée. Il existe aussi des inserts à double face. On peut trouver des inserts pour tous types de combustibles et même à l’électricité. 82 office de chauffage d’appoint. Foyer BOLEY installé dans le Restaurant "Hostellerie Saint-Nicolas" Réalisation : DE PLANCKE Jambage (ou montant ou piédroit): montant vertical en façade d’une baie de cheminée, flanqué d’une console* et surmonté du linteau*. Lanterne (ou bonnet ou capote): dispositif ajouré situé à l’extrémité supérieure de la souche* et qui coiffe le conduit*. Larmier: partie en saillie du couronnement de la souche*, destinée à dévier l’écoulement de l’eau de pluie. Linteau (ou fronton ou entablement): pièce horizontale, posée sur les jambages* ou montants, formant la partie supérieure de la baie d’une cheminée et supportant la tablette*. Le linteau peut être en bois, en pierre ou, plus rarement, en métal. Manteau (ou hotte, ou parement, parure): partie de la cheminée ou habillage en saillie au-dessus du foyer, ou suspendue au plafond (dans le cas d’une cheminée centrale). Le manteau est une surface décorative (en métal, brique, verre, etc.) destinée à dissimuler l’avaloir*, la gorge* et le conduit* d’évacuation. Mitre (ou abat-vent): coiffe triangulaire qui surmonte l’extrémité de la cheminée (section extérieure) pour protéger le conduit* de la pluie et du vent. Mitron: section tubulaire généralement en terre cuite couronnant le conduit* extérieur de la cheminée. Pare-feu (ou pare-étincelles): écran à mailles métalliques ou vitré, placé devant la cheminée afin d’éviter la projection de braises ou de tisons enflammés hors du foyer. Poêle: appareil de chauffage fermé indépendant, généralement en fonte ou en acier. A bois ou multi-combustible, le poêle peut soit être habillé de faïences ou de pierre stéatite, soit être émaillé. Polycombustible: type d’insert ou de poêle mixte conçu pour fonctionner avec plusieurs sortes de combustibles, en général du bois et du charbon. Postcombustion: lors de la combustion, le combustible est imparfaitement consommé et rejette des gaz non brûlés. La postcombustion est le procédé par lequel ces gaz sont “rebrûlés“ afin d’optimiser la combustion et donc le rendement du combustible. Le catalyseur* favorise la postcombustion. Puissance calorifique: la puissance calorifique, à ne pas confondre avec le rendement calorifique*, est la quantité de chaleur dégagée par la combustion*; elle est exprimée en calories ou en watts (1kW = la production d’1 kcal en 1 heure). Pour obtenir un système de chauffage efficace, il faut, par le choix d’un modèle de foyer adéquat, adapter sa puissance à l’espace devant être chauffé, tout en tenant compte de certains paramètres tels que son isolation. On considère qu’une puissance moyenne de 50 W par m3 est nécessaire (pour une température extérieure de 0° C). Ainsi, par exemple, une pièce de 100 m3 (8 x 4 x 2,5 m) nécessite une puissance de 5000 W (100 x 50 W), soit 5 kW. Cette puissance calorifique dépend également du mode de propagation de la chaleur (convection ou rayonnement). Rabat (ou fronton réfractaire ou tablette anti-refoulement): pièce horizontale située sous le linteau*, destinée à empêcher le refoulement de fumée dans l’habitation sous l’action de l’air frais s’introduisant par le conduit*. Ramonage: opération consistant à nettoyer le conduit intérieur de la cheminée dans le but d’en extraire la suie (ou créosote) accumulée sur les parois, laquelle peut être responsable d’un incendie de cheminée. Il est généralement conseillé, voire obligatoire, de ramoner au moins une fois l’an en cas d’utilisation occasionnelle du foyer (chauffage d’appoint) et même deux fois l’an en cas d’utilisation intensive. Récupération de chaleur: le rendement d’un chauffage est conditionné par le type de système employé. Afin d’optimiser la production de chaleur d’un foyer ouvert ou fermé, il existe deux systèmes de récupération de la chaleur: – récupérateur à air: système qui aspire l’air ambiant par le bas, le réchauffe à travers la double paroi du foyer (voir Echangeur de chaleur*) et restitue la chaleur ainsi emmagazinée en l’injectant dans la pièce ou vers d’autres pièces aux travers de diffuseurs* latéraux ou frontaux. Cet air chaud peut être diffusé par convection naturelle (voir Chaleur par convection*) ou forcée (advection), c’est-à-dire mis en mouvement par un ventilateur ou une turbine électrique. – récupérateur à eau: de l’eau circulant dans un circuit placé dans la double paroi du foyer est chauffée et réinjectée dans le circuit du chauffage central ou directement dans la chaudière. Ce système nécessite une installation complexe qui requiert l’intervention d’un chauffagiste. destiné à régler le tirage* dans la cheminée. Ce volet doit être en position fermée lorsqu’on ne fait pas de feu, afin d’éviter tout courant d’air et toute déperdition calorifique de la pièce vers l’extérieur. Souche: maçonnerie de toiture de la cheminée. C’est la partie de cheminée qui émerge du toit. Idéalement, la souche doit dépasser de 50 cm le faîte du toit (ou plus si elle est masquée par un obstacle: toit, arbre,…). Rendement calorifique: le rendement calorifique (exprimé en %) est la portion de chaleur produite réellement utile, c’est-à-dire dont on a déduit toutes les pertes de chaleur inévitables. On a pu établir une échelle moyenne de rendement en fonction des types de chauffage: environ 10% pour un foyer ouvert normal; 20 à 30% pour un foyer ouvert avec système de récupération de chaleur; 50 à 60% pour un foyer fermé ou insert; 60 à 80% pour un bon poêle à bois ou au charbon; 80 à 90% pour un poêle en faïence (ou en pierre stéatite). Toutes ces valeurs sont purement indicatives. Il est évident que ce rendement sera apprécié différemment selon la fonction que l’on attribue au feu. Dans le cas d’un foyer ouvert utilisé occasionnellement, ce n’est pas tant le rendement que le confort visuel et l’agrément qui est recherché. Stéatite: La stéatite est une pierre d’origine finlandaise (silicate de magnésium) qui a une texture très douce (pierre de talc). Elle est facile à tailler, résistante, hydrofuge et surtout, elle offre de remarquables performances thermiques. Les poêles en pierre stéatite accumulent la chaleur mieux et plus rapidement que tout autre matériau, et, à la manière des poêles en faïence, la restituent progressivement et très longuement (env. 20 heures). Socle: soubassement en plateforme de la cheminée, permettant de surélever le foyer et de l’isoler du sol environnant. Registre de tirage (ou clapet de réglage): petit volet mobile et réglable situé entre le foyer* et le conduit*, Tablette: désigne la surface plane horizontale qui repose sur le linteau* ou le socle*. La tablette sert souvent de support à certains éléments décoratifs. Tirage: Le tirage, c’est-à-dire le mouvement de l’air de l’intérieur de la pièce vers l’extérieur de la cheminée, assure l’indispensable aération du foyer. Une bonne aération est en effet nécessaire pour assurer la combustion (apport d’oxygène) et l’évacuation des gaz et des fumées (appel d’air). Le tirage sera optimal si le foyer est bien alimenté en air frais ou air primaire (de préférence d’origine extérieure), si le conduit d’évacuation est bien isolé mais aussi adapté aux dimensions de la cheminée, et enfin si la souche est bien orientée par rapport au vent. Tisonnier: tige en métal terminée par un manche isolant, destiné à remuer la cendre et les braises d’un feu. Trumeau: panneau décoratif, éventuellement orné d’un miroir ou d’une peinture, situé au-dessus du linteau* d’une cheminée. Ventouse (ou arrivée d’air): ouverture pratiquée dans une ou plusieurs parois du foyer (dalle*, contrecœur* ou flancs*) dans le but d’amener de l’air frais (air primaire) directement à la source de la combustion*. La cheminée est un élément décoratif à part entière et peut même devenir une authentique œuvre artistique ou architecturale comme en témoigne cette réalisation éminemment contemporaine. Le feu ouvert en angle y prend place dans un grand manteau blanc maçonné et plafonné comme un simple mur. Ce manteau est traversé par une épaisse tablette ou plateau suspendu en pierre naturelle. Il s’agit ici d’un élément massif en pierre bleue à finition flammée. Ce foyer, conçu pour la combustion du 83 bois, est habillé intérieurement de lamelles en fonte et il est équipé de deux conduits flexibles destinés à redistribuer la chaleur récupérée vers une grille de convection installée sur la face latérale de l’ouvrage. Le foyer est en outre équipé d’une porte entièrement escamotable vers le haut, fabriquée dans un grillage métallique finement tressé à cadre invisible. Foyer Metalfire 1300 Réalisation : DE PUYDT Vitrocéramique: type de verre, fabriqué à base de sable et de minerai de fer, et qui présente la caractéristique d’être un très bon conducteur de chaleur tout en résistant à des températures très élevées. Le développement de cette technique a ouvert la voie à un nouveau type de foyer, le foyer fermé ou l’insert*, dont la porte vitrée est en vitrocéramique et qui allie les performances thermiques du “bon vieux“ poêle fermé et l’agrément visuel du feu ouvert.