plaquette - Les topos de Taty

Transcription

plaquette - Les topos de Taty
Pour contrer l’hypoglycémie
Avec des menus et des recettes pratiques
pour une cure Décrochez-des-Sucres
Quantité de mangeurs aujourd’hui sont victimes de glycémie instable
(aussi appelée « hypoglycémie », parfois insulinorésistance). Pas
étonnant quand on pense à ce qu’est devenue l’alimentation occidentale
moderne avec ses débauches de sucres dans un environnement
lipidophobe. De quoi faire exploser l’insuline... depuis le sucre ajouté
à tout ce qui se mange et les orgies de farineux, depuis l’innocent petit
biscuit que l’on grignote à tout bout de champ jusqu’au pain, annoncé
comme « bon » sucre lent.
LES TOPOS
2è édition
Révision
fondamentale
TATY LAUWERS
Collection LES TOPOS
Un regard latéral sur la diététique et l’alternutrition
TATY LAUWERS
CINGLÉS DE
SUCRES
15.50 €
éditions Aladdin
www.cuisinenature.com
D2013/10532/07
éd. Aladdin
Dans Cinglés de Sucres, comme dans tous
les autres opus de la série Les Topos, Taty
Lauwers s’adresse à la fois aux profanes et aux
professionnels : les premiers sont des mangeurs
troublés qui voudraient profiter d’un regard
latéral sur le flux de conseils disponibles à propos
des sucres; les seconds sont des praticiens qui
sont susceptibles de guider les premiers dans une
démarche thérapeutique.
Et mon tout, c’est un topo sur ce poison des
temps modernes qu’est l’excès de glucides.
Cinglés de sucres
Comment procéder si, victime de glycémie instable, vous souhaitez guérir
plutôt que simplement tamponner ce désordre, présenté comme anodin
et qu’il ne faudrait pas prendre à la légère ? Comment se libérer des envies
de grignotage incontrôlables, ces compulsions alimentaires dont les bienportants n’imaginent pas l’acuité ? Comment adapter à son propre état
organique les régimes classiques quand tout n’y est pas bon à prendre ?
« Décrochezdes-sucres »
pour vaincre
la glycémie
instable
www.lestoposdetaty.com
DISTRIBUTION
magasins bio et portails d’achat sécurisés
comme www.greenshop.be
Infos chez Aladdin, 11 allée du Mont Cheval, BE-1400 Nivelles
[email protected]
Aquarelle de couverture : Jacques Faton
© Taty Lauwers 2009-2013 version 13/09.30
D2013-10532 07 EAN 9782875320001
Dessins, maquette, mise en page : Aladdin
Gabarit de couverture : Dojo Design
Tous droits de reproduction, par quelque procédé que ce soit,
d’adaptation ou de traduction, sont réservés pour tous pays. Le
photocopillage tue le livre.
Autres livres du même auteur chez Aladdin : voir www.cuisinenature.
com et www.lestoposdetaty.com ou le catalogue (p. 127).
Les informations et les techniques
transmises dans cet ouvrage ne
remplacent pas un diagnostic médical
précis. Elles ne peuvent pas servir de
base à une forme d’automédication.
La démarche décrite ici doit être
accompagnée par un thérapeute averti de
cette approche.
ITINÉRAIRE
POUR
ANTOINETTE
Zoé est victime d’hypoglycémie fonctionnelle
depuis longtemps. Elle a déjà beaucoup lu
en diététique classique et en alternutrition.
Elle connaît le sujet et veut passer tout
de suite aux détails pratiques. Direction
la grille de base de la cure
Décrochez-des-Sucres (p. 60).
LA DISTRAITE
Jules, diagnostiqué victime de « syndrome
métabolique » par son allopathe, veut
comprendre les principes de cette
approche alimentaire (p. 37).
Table des matières
(p. 4)
Index de
recherche (p. 125)
Jean est coach en nutrition.
ll connaît les bases de l’audit nutritionnel
selon mes topos. Jean utilise surtout
le chapitre « La Cure en tableaux »
(p. 55). Il adapte les menus (p. 99)
selon les profils.
Jeanne, maman d’un enfant
borderline, voudrait soutenir
la psychothérapie par une
approche naturelle alimentaire. Elle a
découvert ce qu’est la glycémie instable
(p. 13). Sa fille étant très sensible à
l’insuline, elle découvrira ici comment
surveiller les doses de sucres sans devoir
les éliminer totalement (p. 81).
Rendez-vous sur le blog du livre (via www.lestoposdetaty.com/sucres), où l’on
trouvera des mises à jour du présent livre, des corrections et des échanges
de courriels avec les lecteurs sur le sujet de la glycémie instable.
pour une lecture transversale rapide sont indiqués
“ Lesen encarts
couleur. Les encadrés grisés permettent aussi de parcourir
l’ouvrage en diagonale.
INTRODUCTION
Vous êtes souvent nerveux lorsque vous n’avez pas mangé. Ça se
calme après un repas, mais après, vous avez souvent envie de siester.
La dent sucrée, ça vous connaît : pas de repas sans finir par un « petit
goût doux ». On peut vous proposer de vous priver de légumes, mais
pas de dessert. Ou bien vous êtes victime du syndrome métabolique
(combinaison de triglycérides élevés, taux de cholestérol douteux,
insulinorésistance, hypertension artérielle, surpoids). Le poids est mal
réparti chez vous : vous offrez de jolies poignées d’amour alors que le
reste du corps est proportionnellement moins touché. Ou encore, vous
êtes catalogué « cas psychique » à cause de vos sautes d’humeur sans
raisons.
Si vous correspondez à l’un ou l’autre de ces profils, parfois à
tous ces paramètres, il est probable que vous soyiez victime d’une
forme de déséquilibre hormonal qu’on qualifie d’hypoglycémie ou
glycémie instable. En français de cuisine, cela se traduit par une forme
d’intolérance aux sucres.
Vous surréagissez donc à l’ingestion de sucres rapides (bonbons,
pâtisseries, etc.) plus fort que d’autres mangeurs, qui ne comprennent
pas bien vos réactions. Chez certains hypoglycémiques, les sucres
mêmes complexes ou lents (le pain, le riz & Cie, même complets, parfois
même les fruits) sont traités comme du sucre simple. Votre mode
Cinglés de sucres – introduction l 7
alimentaire ne peut donc être le même que celui du mangeur lambda,
ou même que celui de nos arrière-grands-parents, que j’utilise comme
modèles dans Nourritures Vraies.
La glycémie instable est une forme de délire insulinique, la marque
d’un pancréas et de surrénales malades. Outre le stress mal géré, la
source en est une alimentation inadaptée, car déviante par rapport à
ce que l’humain fragile peut assimiler. Pas étonnant que nous soyons
si nombreux à en être atteints, au regard de l’alimentation occidentale
moderne : des tombereaux de fouets à insuline, comme le sucre bien
sûr, mais aussi les farineux de tout genre depuis le « tout bête » biscuit
jusqu’au « bon » pain. Les plus jeunes sont particulièrement touchés.
Les enfants hyperactifs, hyperkinétiques et borderline sont souvent
hypoglycémiques.
C’est aussi le cas des multirécidivistes de régimes dont les régimes
hypocaloriques en cascade et l’aberrante lipidophobie* ont engendré des
réactions d’hypoglycémie.
Chez ces personnes, l’ingestion de sucreries et de sucres en général,
sans être nécessairement un poison, entretient les états inflammatoires
et les troubles nerveux. Ils mettent de l’huile sur le feu des déséquilibres
organiques qui sont déjà présents.
On étudiera ici comment faire pour atténuer ce phénomène,
sachant que beaucoup de mangeurs sont déjà « accros » aux sucreries,
en particulier parmi les enfants.
Le parent qui se préoccupe du pilier de santé de la
Les astérisques famille voudrait agir sans le masque de Gargamel qui
terroriserait les petits schtroumpfs par des injonctions
renvoient
au glossaire
trop dures, éteignant toute velléité de convivialité en
(p. 121).
famille. À l’inverse de mes camarades bien-pensants
8 l
www.lestoposdetaty.com
de l’alternutrition — peu pragmatiques, à mon avis — qui appliqueraient
à la lettre la meilleure nutrition qui soit sur le papier, c’est-à-dire : zéro
sucre ; je ne pense pas qu’il soit judicieux, ni même efficace, de se
focaliser sur un arrêt total des sucres sans autre compensation.
Nous vivons dans une société où tant de tentations sucrées flattent
le goût, les yeux, l’esprit des enfants autant que des adultes qu’il est
virtuellement impossible de suivre les excellents conseils des naturos
puristes. Mes propositions sont basées sur un fondement de Realpolitik
en famille. Il n’est pas possible d’arrêter les sucres sans éliminer
simultanément la plupart des additifs, des arômes et des inventions
récentes de l’industrie alimentaire ni sans augmenter de manière
significative les doses de graisses originelles*. C’est à ce prix que l’on
rétablit un équilibre naturel et que la désaccoutumance des sucres se
fait presque toute seule.
Dans certains cas, la volonté n’est pas suffisante. Les ressorts de
l’addiction sucrée sont bien plus profonds. En vieille routarde des
psychothérapies plus diverses et variées les unes que les autres, je n’oublie
pas la part psychique des compulsions alimentaires qui découlent aussi
de la matière pure : la physiologie des deux cerveaux, celui du crâne et
celui des intestins. Ce sont souvent des carences en neuromédiateurs*
qui sont à l’origine des envies de grignotage incontrôlables, ces
compulsions alimentaires que les bien portants ne peuvent comprendre.
Ces carences se soignent, elles ne se contrôlent pas.
Je ne suis ni nutritionniste ni diététicienne ni même reliée de
quelconque manière aux praticiens de santé, à part comme cliente
intensive par la force, ou par la grâce, de multiples épreuves de santé
depuis mon plus jeune âge. C’est du haut de mon état de « prédiabétique »
que j’échangerai ici quelques réflexions sur la gestion des sucres et les
excès de sucreries.
Cinglés de sucres – introduction l 9
« Prédiabétique » était le diagnostic établi à l’époque, tout au moins,
dès mes onze ans. Je serais un enfant de onze ans aujourd’hui, l’on m’aurait
plutôt cataloguée « hyperkinétique ». J’ai pu définir, par tâtonnements,
qu’en fait je devais être un « canari de la modernité » en avance sur mon
temps. Cette curieuse biochimie est souvent accompagnée de signes qui
peuvent être confondus avec l’hypoglycémie fonctionnelle, devenue avec
le temps un diagnostic fourre-tout en Naturoland. Ce livre-ci s’adresse
aux « vrais » hypoglycémiques fonctionnels.
Ce programme n’a de sens que si vous êtes suivi par un praticien de
santé. Nous ne sommes pas dans le même contexte que celui de ma Cure
Antifatigue, que tout un chacun peut entamer au changement de saison
pour un effet de cure de drainage régulière. Nous sommes ici confrontés
à des cas de franc déséquilibre hormonal, c’est du ressort d’un thérapeute.
Victimes de glycémie instable, vous êtes souvent « accro » aux sucres.
« Décrochez-des-Sucres » est votre cure si la source de vos soucis
est la glycémie instable. Cette cure est presque incontournable
chez tous les multirécidivistes de régime, qui se sont déglingué
l’organisme à force de suivre des conseils ineptes. Elle permet entre
autres d’inhiber l’assuétude aux sucres et aux farineux qui fait que
vous n’arrivez pas à sortir du cercle vicieux. Amorçons un cercle
vertueux !
Il est parfois trop difficile de pratiquer seul le programme qui suit.
Faites-vous accompagner les premiers jours dans une chambre d’hôte
ouverte aux cures résidentielles, qui pourrait adapter les menus selon
nos critères.
J’envisage ici d’aider à guérir les victimes de glycémie instable plutôt
que de simplement tamponner ce désordre. Je proposerai un autre
régime que ceux qui sont communément pratiqués en Naturoland.
Aucun argument n’a jamais convaincu personne; les faits : oui ! Je
vous convie à tester pendant quinze jours la cure Décrochez-desSucres (p. 85) : un plan alimentaire pauvre en glucide, mais riche
en protéines* et graisses, ce que l’on appelle succinctement en anglais
low-carb-high-fat ou LCHF — pardon pour cette barbarie de langage,
mais cela fait vraiment plus court que d’écrire à chaque fois « pauvre en
glucides et riches en graisses ».
Les mêmes données sont exposées en tableaux plus synthétiques
(p. 55).
Si ce programme a l’heur de vous réussir pendant cette quinzaine,
vous repasserez sagement ensuite à une Plate-forme de croisière
(p. 81). Entre-temps, vous aurez pris conscience, par la pratique, de
la nécessité de doser les sucres. Après quelques mois, le déséquilibre
devrait s’être stabilisé. Vous pourrez vous limiter alors à la Cuisine
Nature ou à l’Assiette Ressourçante.
Si vous êtes en épuisement chronique ou en début d’icelui —
ce qu’on appelle le préburn-out — la cure « Décrochez-dessucres » ne représente qu’une petite partie de votre programme
de ressourcement. Les trois autres formes de repos sont aussi
essentielles les unes que les autres : le repos mental, le repos
électro-magnétique et le repos physiologique couché, tel que je
l’expose dans le topo sur le sujet : « Quand j’étais Vieille ».
10 l
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Cinglés de sucres – introduction l 11
COMPRENDRE
SLOW
BOOKS
Certains restaurants sont rattachés au label « slow-food », créé il y a
une vingtaine d’années en Italie : un service de qualité, des produits de
première fraîcheur et de source garantie saine, de la musique douce,
un cadre raffiné. La démarche que je vous propose ici s’apparente à
ce label « slow food » et se démarque aussi de la chanson du moment :
F.R.I.C., soit Facilité, Rapidité, Immédiateté, Confort.
acile. Ce n’est pas facile, car les changements alimentaires
dans les repas de tous les jours demandent de l’investissement en
énergie et concentration, ainsi que la mise à niveau des savoirs et des
techniques culinaires.
F
R
I
apide. Ce n’est pas rapide, car il ne suff it pas d’avaler un
comprimé.
mmédiat. Mon approche n’est pas immédiate, car les résultats
que vous souhaitez pour votre bien-être et la croissance en harmonie
de vos enfants ne seront pas immédiats. Il faudra des semaines, si pas
des mois, avant que des résultats probants ne se manifestent.
C
onfor t a b l e . Ce n’e s t pa s confor t a b l e pa r ce q u e vou s
pratiquez une démarche un peu différente des autres mangeurs
et que vous allez à contre-courant de vos propres croyances. Je vous
convie activement à l’entreprendre, en vous fiant aux innombrables
cas vécus qui démontrent qu’il est possible d’équilibrer l’alimentation
de tous les jours sans y perdre sa santé nerveuse.
“
12 l
J’annonce fabriquer des « slow books ». Je revendique me démarquer des
« fast books » qui flattent l’esprit mais qui lui laissent un goût de trop peu.
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Glycémie instable
ou hypoglycémie
LA GLYCÉMIE INSTABLE
E
n Naturoland, terre de sauvegarde des
oubliés de la médecine classique, il existe
de nombreux désordres organiques aux libellés
flous. Normal ! C’est la raison pour laquelle ces
oubliés sont rejetés de la médecine généraliste
qui entend cerner clairement chaque maladie.
Si vous ne répondez pas à tous les critères de la
maladie X : « Ah ! Vous devez être un simulateur.
Allez voir à côté... ».
J’ai déjà proposé quelques illustrations de
ces désordres trop vagues pour être ciblés de
manière classique dans les autres tomes de la
collection (Du Gaz dans les Neurones, Gloutons
de Gluten, etc.). L’un de ces désordres organiques
a pour nom hypoglycémie en Naturoland — que
je requalifie plutôt glycémie instable dans ce
topo. On parlera aussi d’insulinorésistance en
diététique classique.
Il s’agit ici d’un véritable trouble sucré, pas
du petit coup de pompe de onze heures de
celui qui a oublié de manger le matin. Le sujet
hypoglycémique pâtit d’un dérèglement de
la gestion du glucose dans le sang. C’est une
injustice génétique et historique individuelle.
Je privilégie le terme de glycémie instable au cours de ces
pages. Son synonyme, l’hypoglycémie, est peut-être, avec
la « candidose », le terme le plus vague en matière de santé
alternative actuellement. Si vous en êtes victime, considérez que
vous vivez un déficit de la gestion des glucides, souvent dû à un
épuisement du pancréas et des glandes surrénales.
Cinglés de sucres – comprendre l 13
Certains sont plus sensibles que d’autres
à ces variations. Là où un mangeur peut
assumer la charge de sucres considérée
comme normale à l’heure actuelle, même en
Naturoland, son voisin ne pourra ingérer que
l’équivalent de quarante grammes de glucides
par jour. À dépasser cette dose, il montrera
déjà des signes de réactivité. La régulation de
la glycémie dans le sang sera désordonnée.
Il va marquer une réaction exagérée après la
consommation de sucres rapides en excès. Il
vivra un pic d’hyperglycémie suivi d’un nadir
d’hypoglycémie.
C’est un trouble hormonal, qui demande de
ne pas être pris à la légère mais qui néanmoins
n’exige pas d’ajouts d’hormones, puisque la
solution se trouve dans notre assiette et dans
nos pieds (le sport ou le yoga).
Faute de réponse sur le plan alimentaire, des
troubles tant physiques que psychiques peuvent
apparaître à la longue.
Comment ça
marche ?
A
près la consommation de sucres, chez un
sujet sain, les hormones se renvoient la
balle pour rétablir le taux de sucre dans le sang
à un niveau stable. Chez un hypoglycémique,
les glandes ne parviennent plus à gérer la
situation. Trop ou pas assez d’hormones : ce
n’est jamais la bonne dose.
S’il est fragilisé depuis longtemps, le sujet se
retrouve alors en quasi-permanence dans l’état
où vous vous trouvez, sujets sains, en sortant
de la Tour Infernale d’un parc d’attractions ou
après avoir échappé de justesse à un accident :
le cœur palpite, les jambes tremblent, la vision
est troublée, des sueurs excessives apparaissent.
Le corps s’épuise à force de réagir avec des
ressources épuisées. Seul quelqu’un qui l’a vécu
peut compatir avec le calvaire quotidien des
hypoglycémiques sévères.
Chez une personne normale, la glycémie
augmente un peu, pour se stabiliser au
taux normal après quelque temps. Chez
un hypoglycémique, la
Pour un profil de glycémie
consommation d’un biscuit seul
instable, que les sucres soient
ou d’un repas mal conçu fait
rapides ou lents, complexes ou simples,
augmenter considérablement la
bio ou non, s’ils sont des sucres au plan
glycémie qui, pour se stabiliser,
chimique, tous les sucres se valent et font fait ensuite un plongeon sous la
le même effet. En forme de boutade, les
barre critique. C’est à cet endroit
sucres des céréales complètes ou des fruits que les jambes flanchent, que
valent le chocolat... J’utilise à dessein, la
l’appel du glucose devient
majorité du temps, ce terme plutôt que
capital. C’est votre moment
« glucides » qui fait trop sérieux et qui
« tour infernale ».
“
tend à faire oublier la part « sucrée » des
aliments glucidiques.
14 l
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Cinglés de sucres – comprendre l 15
L’hypoglycémie
en images
L
a littérature naturo présente souvent la
glycémie instable sous la forme d’un
tableau graphique de pics d’hyperglycémie et
d’hypoglycémie suivant la consommation d’un
aliment ou repas sucré.
Je propose ci-après une image alternative
pour décrire le même phénomène. On
comprendra pourquoi le sujet victime de
glycémie instable cherche avec avidité l’aliment
(sucré) qui entretient la flambée organique,
cette curieuse réaction qui ne semble pas
comprise par les gens « normaux », parents et
soignants en tête. Le même mécanisme a cours
après l’ingestion d’additifs, par parenthèses.
Prenons l’exemple d’un enfant nerveux et
illustrons en deux parties : ce que nous voyons
d’une part et ce que son corps vit, d’autre part :
les coulisses de l’exploit.
LA
1. Le petit semble fatigué,
il est geignard, nerveux...
5. Et on est reparti
pour un tour.
3. Coup de fouet ou accalmie, bienêtre soudain. Le mieux-être perdure
une heure ou deux
20 l
GLYCÉMIE INSTABLE VUE EN COULISSE
GLYCÉMIE INSTABLE DANS LES FAITS (ENFANT)
Votre enfant serait-il hypoglycémique ? On pourrait se poser la
question si l’enfant se lève fatigué, mais se sent beaucoup mieux
après le petit déjeuner, s’il transpire même par temps froid ou la
nuit, s’il a des rages de sucre ou de sel, s’il devient nerveux avant les
repas, s’il a tendance à l’embonpoint, s’il passe pour « agité, infernal,
incontrôlable, brusque » tout en vivant des crises d’apathie ou de
distraction profonde, s’il est émotif à outrance (pleurs irraisonnés,
angoisses, cauchemars), mais n’est pourtant pas diagnostiqué
hyperactif ou hyperkinésique. Ces troubles, sans être spécifiques,
sont typiques de la glycémie instable. Tous ces signes sont adoucis
chez des enfants vivant au calme dans une famille aimante et dans
un environnement harmonieux. Bien sûr, ils seront aggravés dans la
situation inverse ou en période de stress.
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2. Vîîîte ! Un
bout de chocolat,
un biscuit...
4. Les jérémiades et les
jeux de mains-jeux de
vilain recommencent de
plus belle
LA
LA
GLYCÉMIE INSTABLE EN FAÇADE
5. Le corps panique et
on boucle la boucle.
4. Adrénaline et
cortisol entrent dans
la danse, violemment,
pour compenser le
déséquilibre.
1. Le taux de sucre dans
le sang est trop bas.
Le cerveau, affamé de
glucose, crie alerte.
2. Le taux de sucre
dans le sang remonte,
parfois même trop
brusquement.
3. La glycémie redescend trop vite,
grâce à l’insuline sécrétée par le
pancréas pour équilibrer la situation.
Le taux de sucre plonge.
Cinglés de sucres – comprendre l 21
LES
PRINCIPES DE LA CURE
Un plan LCHF * serait le meilleur des programmes pour calmer la
glycémie instable, si les manifestations sont bien liées à une mauvaise
gestion de l’insuline. La cure « Décrochez-des-Sucres » est fondée sur
ce principe.
Régimes pauvres
en glucides ou
« low carb »
L
es régimes low-carb ne sont pas une mode.
Ils sont médiatisés avec succès depuis
1863, date à laquelle un profane, William
Banting, a exposé ce programme dans son livre
Letter on Corpulence Addressed to the Public.
En anglophonie, pratiquer le low-carb se dit
d’ailleurs « to bant ».
Le praticien récent le mieux connu dans
le domaine est le docteur Atkins, voué aux
gémonies par la diététique classique, malgré
de superbes résultats sur la stabilisation
de l’humeur, sur le taux de cholestérol et
les triglycérides — résultats confirmés par
toutes les études cliniques. Quel sociologue
étudiera les raisons pour lesquelles ce pan de
la diététique a si mauvaise presse ?
Le régime low-carb diminue la charge
glycémique globale sur la journée, en éliminant
tout à fait les aliments apportant le plus de
glucides (le sucre, les farineux, les fruits) et en
dosant au minimum l’apport des plus légers
(noix, légumes secs, laitages, etc.).
L’alimentation consiste alors en protéines*
animales (œufs, poissons, volaille, viande,
Cinglés de sucres – principes de la cure l 37
Regard
latéral sur les
programmes lowcarb
“
Googlez sur
« low carbhigh fat » pour de
plus justes idées
lipidiques*. Si vous êtes
sûr d’être de profil
végé, remplacez les
viandes et fromages
des programmes lowcarb par des graines
germées.
42 l
www.lestoposdetaty.com
P
assons en revue les principes de base des
programmes low-carb et voyons en quoi
Décrochez-des-Sucres en diffère.
* Les calories ne sont pas prises en compte,
dans la limite du bon sens.
* Les protéines* sont consommées à volonté,
sauf dans les cas des fromages qui sont
limités, car ils sont un apport minime en
glucides.
* Les glucides de tout type sont limités à 50 g
par jour (soit 5 U.S. selon notre mode de
calcul). Selon les méthodes, ils sont répartis
en un maximum de 15 g par repas ou
consommés surtout le soir.
* Le mangeur peut consommer ad libitum
des légumes faibles en glucides (asperges,
aubergines, brocoli, céleri, champignons,
choux (tous), concombre, cornichons,
courges, cresson, endives, épinards, fenouil,
germes de soja, haricots (tous), laitue (toutes
variétés), navet, oignons jeunes, olives,
poivrons, pousses de bambou, radis, persil,
basilic, coriandre.
* Les légumes à consommer en très petite
quantité, selon eux : oignons, ail, tomates,
courge spaghetti.
* Les légumes souvent interdits (pas toujours)
car ils sont trop riches en glucides sont les
suivants : carotte, panais, pommes de terre,
patate douce, maïs, betteraves, petits pois.
* Les aliments les plus riches en glucides étant
les pains, les viennoiseries, les pâtes, les
céréales, le riz, les craquottes, les biscottes,
“
Les conseilleurs
low-carb sont
souvent frileux sur les
graisses. Ne suivez pas
leurs conseils plus de
quinze jours, ils vous
rendraient malades, à
la fin, quoi ! Augmentez
les doses de graisses par
rapport à leurs recettes.
Cela fera baisser l’impact
des sucres.
etc., ils sont à éviter radicalement, au même
titre que les sauces prêtes à l’emploi, qui sont
toutes enrichies en sucre (ketchup, sauces
barbecue, etc.).
* Les oléagineux* sont limités à un maximum
125 g de noix par jour.
* Les légumineuses* sont omises, sauf chez
certains pratiquants bio/végé qui autorisent
125 g par jour.
* Le petit déjeuner doit être protéiné*.
Jusque là, ça va, mais...
Dans toutes les méthodes, le mangeur doit
surboire sans soif, parfois jusqu’à quatre litres
de liquide par jour. Aïe !
Dans la plupart des méthodes, les sodas sont
autorisés s’ils sont hypocaloriques, les desserts
sont autorisés s’ils sont réalisés avec des
édulcorants de type aspartame ou sucralose.
Et re-aïe !
Chez les pratiquants du low-carb-low-fat,
la version la plus dangereuse, les viandes
doivent être maigres et les doses de matières
grasses sont limitées. Chez certains végétos, les
matières grasses sont exclusivement des huiles
végétales mono- et poly-insaturées*. Et là, on
va vers la débâcle....
Ces prescriptions sont le fait de rédacteurs
de régimes minceur ou de culturistes. Ils ont
rarement un objectif de santé.
Les trois derniers paragraphes poseraient
problème sur ce plan.
1. Les édulcorants artificiels entretiennent
la sensation de faim permanente, leurrent
le cerveau et fatiguent l’axe rate-pancréas.
Cinglés de sucres – principes de la cure l 43
ALIMENTS
DE DÉPANNAGE, DE SOUTIEN OU RESSOURÇANTS
Dans mon livre « Nourritures Vraies », j’ai catalogué sous
le libellé d’aliments de DÉPANNAGE tous les aliments de confort,
inventions récentes (après 1970, en gros), riches en additifs divers,
en graisses surcuites, en acides gras trans*. La plastibouffe, quoi.
J’appelle aliments de SOUTIEN tous les aliments qui sont propres
à nourrir l’homme à condition qu’il soit en bonne santé, mais
dont il n’est néanmoins pas possible de démontrer qu’ils peuvent
dynamiser, drainer, construire. En gros, ils datent de la moitié du
vingtième siècle : le lait UHT, les laits végétaux, entre autres.
Je qualifie d’aliments RESSOURÇANTS tous les aliments riches de
vertus thérapeutiques : ce sont les aliments que les sociétés
ancestrales ont eu la bonté de tester pour nous sur des milliers
d’années. Ils sont indispensables pour les personnes les plus
fragilisées. En général, les aliments ressourçants sont exempts de
résidus et d’additifs — à la source (y compris dans l’alimentation
animale) ou lors de la transformation.
• L’Assiette Ressourçante est une alimentation constituée à quatre
vingt pour cent d’aliments choisis dans la catégorie ressourçante
ou « remèdes », telle que je la définis dans le catalogue de mon
topo « Nourritures Vraies ».
• On n’élimine aucune catégorie d’aliment.
• On alterne les sources alimentaires, tant au plan des protéines
que des farineux, par un système de rotation. C’est grâce à cette
astuce nutritionnelle que l’on peut contourner l’éviction radicale
de l’une ou l’autre catégorie, éviction devenue presqu’un système
en Naturoland depuis peu.
52 l
www.lestoposdetaty.com
Au quotidien, l’Assiette Ressourçante se résume en deux consignes
essentielles. Cela semble trop simple à première vue. Et pourtant,
cela représente presque cinquante pour cent du mieux-être à venir !
1. Choisissez des aliments frais, nus et crus, non manufacturés,
non transformés et sans résidus à la production (restes de pesticides
pour les plantes ou de médicaments pour les animaux, par exemple),
exempts d’additifs, d’amidons modifiés et d’enzymes manipulés
génétiquement. Ils seront riches en nutriments et dépourvus
d’agents stressants. Cuisez-les au travers de cuissons ressourçantes
(douces, c’est-à-dire excluant le micro-ondes, l’autocuiseur). Cela
semble simple à écrire, mais cela demande une fameuse organisation
pratique. Celle-ci est illustrée dans mes livres par le « planning du
jour P », de Jeanne ou de Jules (p. 112).
2. Ne sous-estimez pas l’effet délétère sur la santé des additifs de
fabrication, des nanoparticules, des résidus de production intensive,
des virus et des bactéries contenus dans les viandes d’animaux de
batterie malades. Évitez les préparations industrielles ou artisanales,
ce qui revient à préparer soi-même les plats. Vous éliminerez par la
même occasion les excès de sucres et de mauvaises graisses qui sont
trop souvent l’apanage des produits industriels et qui sont des freins
au mieux-être général.
LA CURE
EN TABLEAUX
Vous êtes prêt à pratiquer une petite cure de test ou de recalibrage ?
Je vous propose plusieurs formules. Faites votre choix en fonction de
votre tempérament, des circonstances et de la vitesse du vent.
Une formule simple : adaptez votre assiette pendant quinze jours
selon la Liste positive d’aliments autorisés (p. 58). Une page seulement,
à afficher sur le réfrigérateur, vous rappellera la liste des aliments
autorisés. Point à la ligne. Vous ne devrez même pas lire de bout en
bout le livre pour l’appliquer !
Accessoirement, calez votre quotidien sur la Grille de base (p. 60)
pour avoir quelques repères de quantités. Inspirez-vous des idées de
Petit déjeuner (p. 62). Adaptez selon vos goûts et vos habitudes les
menus et les recettes (p. 99).
Plan B : pratiquez une cure de quinze jours, guidée en détail sous
la forme de menus (p. 99) et de recettes (p. 105). Ils sont suggérés
pour quinze jours de cure et conçus en une série de cinq jours que l’on
reproduit trois fois à l’identique. Je gage que vous ne les suivrez pas à
la lettre, mais une lecture en diagonale de ces menus donnera une idée
très illustrée de ce que peuvent être vos journées en cure.
Curieux des détails ? Rendez-vous au chapitre (p. 85) où je
commente une liste précise des aliments autorisés/déconseillés, classés
par catégories
Cinglés de sucres – tableaux l 55
Option dolce vita. Préparez-vous à tenir la cure durant quinze
jours, grâce à une Entrée en cure en six semaines (p. 69). Celle-ci
permet de prendre le temps de s’organiser au quotidien, plutôt que de
se lancer tout à trac dans une révolution alimentaire. Vous prendrez
calmement le temps de dénicher les nouveaux produits, de vous
habituer à de nouveaux rythmes, d’organiser les courses et le planning
en cuisine.
Je propose dans ce tome d’adapter vos habitudes culinaires à moins
de glucides, pour un total de 6 Unités Sucres par jour selon la Liste des
Unités Sucres (p. 74) — et ce, sans limiter les graisses (au contraire !)
et sans avoir faim ni envie de grignoter.
Le plan ci-dessous peut être pratiqué au restau ou à la cantine
(p. 66), même s’il est difficile d’y trouver des aliments ressourçants.
Tant pis, l’essentiel étant de calmer l’inflammation grondant en souscouche. Vous y suivrez aussi les principes de Rotation des menus
(p. 67).
J’ai prévu le cas du planning du Jules pressé. Les Jules ? Ceux qui ne
veulent pas, qui ne peuvent pas ou qui ne savent pas cuisiner et qui,
souvent, pratiquent la cure en soliste (p. 101).
Tenez un Carnet d’évolution (p. 83). Il sera plus aisé de décrypter
les effets de la cure.
Au sortir de la cure, vous vous orienterez vers la Plate-forme
(p. 81) ou vers une simple Assiette Ressourçante (p. 52), pour
quelques mois.
56 l
www.lestoposdetaty.com
“ Je propose ici le régime qui peut aider au mieux un organisme à se
débarrasser des compulsions alimentaires et à sortir du cercle vicieux de la
glycémie instable. Quelle que soit votre porte d’entrée (plate-forme, entrée en cure
ou cure pure et dure), je vous engage à observer finement l’effet sur vous-même.
La mécanique humaine est si complexe qu’il n’existe pas de méthode unique
pour tous, mais seulement des pistes à explorer. Aucun régime n’est efficace
dans cent pour cent des cas. Il se peut que vous ne supportiez pas bien l’un ou
l’autre aliment pourtant autorisé. Évitez-le alors. Vous chercherez de l’aide auprès
d’un thérapeute qui vous aidera à mettre en place une stratégie d’approche
individualisée. Ce régime n’est que l’annexe à une stratégie globale, car vous
n’êtes pas malade d’avoir mal mangé, mais parce que, chez vous, la malbouffe a
entretenu un désordre organique profond.
S’approprier
l’assiette
A
vant de commencer cette cure, rédigez
sur fond de la grille de base (p. 60) et
de la liste positive (p. 58) un menu détaillé
personnel sur sept jours typiques, avec trois
repas par jour. Je propose des menus et des
recettes (p. 105) mais cela doit rester du dépannage. À suivre mon plan à la lettre, comment
rentreriez-vous dans l’action à long terme ? Ce
serait l’équivalent de porter les vêtements de
votre sœur parce qu’ils lui vont si bien...
Prévoyez trois cas imprévus :
* que faire lors d’un dîner chez des amis ou
au restau,
* que faire si vous faites un long trajet sur
autoroute et si vous avez oublié de prévoir,
* que faire quand vous rentrez vanné du
bureau, sans réserves au frais.
Pendant la cure, tenez un carnet d’évolution
selon le modèle décrit ci-après.
Cinglés de sucres – tableaux l 57
GRILLE
DE BASE
Comment s’organiser pour une journée équilibrée ? Je suggère ci-après une
grille que vous adapterez selon vos fragilités, telles que le thérapeute les
aura déterminées avec vous. Ce sera à évaluer finement, en fonction de
l’avancement des travaux dans votre biotope intérieur. Les choix de petits
déjeuners et de collations sont exposés dans les pages suivantes.
MIDI
• 150 à 300 g de légumes (équivaut à une louche)
crus ou cuits, entiers ou en mousse, en jus ou en potages maison; quels
qu’ils soient (tout sucrés qu’ils soient, carottes et petits pois sont les
bienvenus); doses exactes selon goût et appétit
• 100 g minimum de protéines* (équivaut à un paquet de cartes à jouer) :
viande rouge ou blanche, volaille, œufs, laitages, poisson ou crustacés/
mollusques à volonté; graines germées pour les pur végétariens; pas de
maximum, le temps de la cure
• 2 cuill. s. de farineux : céréales complètes ou semi-complètes, bio, avec
ou sans gluten, sous forme entière ou en préparation : pain, farines,
pâtes, tartes, galettes, crêpes, que ce soit de blé, de riz, de quinoa, de
pommes de terre, etc.
• et 2 cuill. s. au minimum de l’une des graisses originelles (p. 89);
doses : pas de maximum pendant la cure
SOIR
• 300 g de légumes crus ou cuits, en jus frais, en potages maison; doses
exactes selon goût et appétit
• 2 cuill. s. de farineux céréales complètes et bio, sans gluten, sous forme
entière ou en préparation : riz, quinoa, pommes de terre, etc. ou tartes
ou galettes à base de ces céréales;
• 1 cuill. s. au minimum de l’une des graisses originelles (p. 89)
• et soit en omnivore : 60 g de protéines* animales (voir le midi, 60 g
= environ la valeur d’un œuf), soit en végé : 2 cuill. s. d’oléagineuses*
(pignons, etc.) ou de légumineuses* cuites (lentilles, etc.)
60 l
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MATIN
Au lever ou en brunch, dans un délai de trois heures après le lever,
consommez un petit déjeuner protéiné-salé, peu sucré, selon les idées de
la page suivante .
COLLATIONS
Pendant la cure de quinze jours, si vous êtes très fragilisé, le coach
proposera probablement des multiprises alimentaires. Prévoyez en
collation de 10 h 30 et de 16 h 30 l’une des options des pages suivantes. En
plate-forme, laissez passer quatre à cinq heures entre chaque repas.
QUALITÉ INTRINSÈQUE. Je rappelle pour la bonne forme que ce programme
sera d’autant plus efficace que les aliments sont tous ressourçants
(p. 52). C’est parfois trop difficile à suivre, on se limite alors à la
« Cuisine Nature » (p. 51).
ROTATIONS. J‘indique dans les menus (p. 99) un régime d’alternance
alimentaire : jeudi-viande-rouge, vendredi-poisson, etc. Ce principe
rotationnel prévient les possibles allergies* cachées (p. 67). Il n’est bien
entendu pas indispensable pour tous les mangeurs. C’est un principe de
précaution pour les plus fragilisés. Certains mangeurs préféreront se
limiter à alterner volaille, laitages, œufs et fruits de mer.
Vous pourrez intercaler un jour par semaine de monodiète ou de jeûne
hydrique. C’est un repos organique extra.
GRAINES GERMÉES. Mon livre sur le sujet « Germes de Gourmand » sera
votre livre de chevet si vous êtes de type végé et si vous devez passer par
la cure « Décrochez-des-Sucres ». Si vous êtes de type plus carné, votre
livre sera « Mes Recettes Antifatigue ».
Cinglés de sucres – tableaux l 61
DEUX
SEMAINES DE CURE
La cure a été présentée en tableaux au chapitre précédent (p. 55).
Je vous invite ici à une visite guidée, par catégorie d’aliments
privilégiés ou interdits pendant les quinze jours de cure ou les mois
de plate-forme de croisière au plus long cours (p. 81). Je rappelle
en particulier le détail des graisses (p. 88), des protéines* animales
(p. 90), des laitages (p. 91) et des protéines végétales (p. 93).
Cinglés de sucres – deux semaines l 85
CHRONONUTRITION
À l’heure de la faim, mais dans les deux heures
qui suivent le lever, mangez sans limite de quantité
un petit déjeuner protéiné, dont des exemples sont
proposés plus avant (p. 62) : des œufs à la coque,
brouillés, etc.; du poisson fumé, du jambon de
qualité, du fromage (vache, chèvre, brebis, mais
toujours fermier et/ou bio), du Hoummous avec
autant de graisses que souhaité (huile VPPF, beurre
fermier, purée d’amande ou tahin), mais très peu de
farineux. Avec ou sans légumes, crus ou cuits, mais sans fruits.
Les collations classiques sont presque toujours de nature glucidique,
ce qui est désolant pour un hypoglycémique car, entraînant un tropplein d’insuline, elles produiront après deux heures une « panne » de
glucides. Et hop, la boucle est bouclée, puisque vous allez replonger
la tête dans les sucres. Vos collations pendant cette cure seront donc
exclusivement salées et protéinées (p. 63). Exit l’idée de biscuit, sauf
exceptionnellement, à titre d’écart, vers 17 h, si vraiment cela vous
tenaille.
En cure, il vous faudra manger plus souvent qu’en plan de croisière,
où l’on pourrait se limiter à deux repas par jour. Habituez-vous
momentanément à une très légère collation de dix heures et la même
chose à quatre heures même si vous n’avez pas faim. Dès la fin de
la cure, en plate-forme de croisière, il sera impératif de revenir à la
normale et de laisser quatre à cinq
Pratiquez pendant la
heures d’intervalle entre chaque
cure
les prises alimentaires
prise alimentaire, sinon vous désémultiples,
même
légères : 8 h-10 h 30quilibrez dans le sens opposé votre
12
h
30-15
h-18
h
30 (à la limite
subtil mobile énergétique.
“
aussi 21 h 30). Ce sont deux repas
substantiels par jour et deux
collations intermèdes en plus du petit
déjeuner.
LÉGUMES
FRAIS
Tous les légumes sont autorisés, même ceux qui
sont réputés à haut index* glycémique. Réalisez
les potages maison à base de légumes frais, sans
liant farineux. La moitié de la dose pourrait être
consommée sous forme crue. Si vous n’aimez pas
ou ne digérez pas les légumes crus, consommez
des jus fraîchement pressés, idéaux en cure du
Jules Pressé, car ils sont pratiques et digestes.
Doses
Consommez chaque jour de 400 g à 600 g de légumes frais.
Sources
asperges
cresson
persil
aubergines
échalotes
petits pois
betteraves rouges
épinards
pissenlit
bettes/blettes
fanes de légumes-racines
(carottes
poireaux
capucines (fleurs et
feuilles)
fenouils
potimarrons
fèves
potirons
carottes
haricots verts
pousses de bambou
céleri en branches
laitues
pousses de soja
champignons
laitues iceberg
radis
chicorée
romaine
choux de Bruxelles
mâche (ou doucette ou
salade de blé)
choux (tous)
maïs
citrouilles
navets
cœurs de palmier
oignons
concombres
orties
courgettes et toute la
famille des courges
oseille
brocolis
panais
poivrons
roquette
salsifis
scaroles
scorsonères
topinambours
tomates
1.
86 l
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Cinglés de sucres – deux semaines l 87
MENUS
DU JULES SOLISTE
RECETTES « DÉCROCHEZ-DES-SUCRES »
JOURS 1, 6 & 11
13 h
à la cantine :
potage du jour
poulet grillé et légumes du
jour, sauce crémeuse
un dé de pain
19 h
Jus de légumes frais
Filet Mignon en hypocuisson
(cuire trois fois trop)
Crudités d’hiver
chatoyantes
JOURS 2, 7 & 12
13 h
19 h
Potage de verdure Bieler
(cuire trois fois trop, congeler
un tiers)
Restes de soupe de midi
casse-croûte : salade avec
Filet Mignon en tranches,
Vinaigrette, restes de crudités
d’hier soir,
½ pomme de
terre
Pavé de saumon au four doux
Sauce Hollandaise
2 pommes de
terre
J’envisage que le cuisinier ait déjà fait son premier apprentissage, le cas
échéant par Je Débute en Cuisine Nature. La plupart des recettes (p. 99)
sont extraites de mes livres pratiques :
*
Cuisine Nature... à Toute Vapeur;
*
Mes Recettes Antifatigue.
Les recettes sont résumées dans les pages qui suivent.
JOURS 3, 8 & 13
13 h
à la cantine :
potage du jour
steak beurre maître d’hôtel
5 frites...
19 h
Jus de légumes frais ou en
bouteilles
Scampis sauce Satay
Tomates provençales
riz
La toute dernière édition de ce dernier opus (automne 2013) a été
réécrite pour les Jules*. Les recettes y sont détaillées pas à pas.
JOURS 4, 9 & 14
13 h
Jus frais
casse-croûte avec Filet Mignon
en tranches, mayonnaise
maison, crudités et cuidités
quelques croûtons
aillés faits maison
19 h
Potage de potimarron au
curry (cuire trois fois trop,
congeler une partie)
Œuf cocotte à la tomate et à
la crème, restes de Tomates
provençales
un peu de pain
JOURS 5, 10 & 15
13 h
prévoir potage d’hier soir en
bouteille thermos
Casse-croûte: œufs durs,
Jardinière de légumes vapeur
cuite la veille au soir
Vinaigrette et
1 cuill. s. de
quinoa
19 h
Soupe miso et oignons de
printemps
Steak tartare maison, grande
laitue, haricots verts
et quinoa
104 l
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Ces ouvrages contiennent le minimum minimorum pour les Jules
fâchés avec les casseroles, mais contraints par la vie de s’y intéresser...
Plats principaux (p. 106)
Potages (p. 111)
Légumes (p. 113)
Sauces (p. 116)
Tartinades (p. 118)
Cinglés de sucres – menus & recettes l 105
MENUS
ET RECETTES
Je propose ci-après des menus pour quinze jours, en trois séries de
cinq jours : chaque premier, sixième et onzième jour, par exemple, on
mange les mêmes plats. Technique pratique pour l’organisation, pour
l’apprentissage et pour la rapidité. Les potages peuvent être cuits en
triple dose lors des cinq premiers jours et congelés pour la suite de la
cure.
Les menus sont un tremplin pour trouver de nouvelles idées de
recettes et se représenter plus facilement un nouveau mode alimentaire.
Vous pourriez aussi suivre vos recettes classiques en les adaptant selon
les règles définies au chapitre IV (p. 55).
Dans la mesure du possible, j’ai tâché de ne pas utiliser les mêmes
plats que dans les cures des autres topos, histoire de varier.
L’un des menus est décliné pour des « repas en soliste » (p. 104).
Qu’est-ce qu’un « soliste » ? J’imagine les cas de mangeurs qui, s’ils sont
prêts à donner un peu d’énergie dans leurs achats, ne disposent pas de
“ Dans les pages qui suivent, j’expose un menu sur base de mes propres
recettes. Elles sont toujours conçues pour les débutants pressés. Je les
résume dans le chapitre ad hoc (p. 105), alors que dans les livres de recettes,
elles sont longuement détaillées dans cet esprit. Ce sont mes recettes perso. Il
serait bien miraculeux que vous ayez pile poil les mêmes goûts que moi. Vous
vous en inspirerez en fonction de vos goûts et de vos habitudes tout autant
que de vos fragilités. Observez-vous avec attention. Il se peut que vous ne
supportiez pas bien l’un ou l’autre aliment pourtant autorisé. Évitez-le alors. La
mécanique humaine est si complexe qu’il n’existe pas de méthode unique pour
tous, mais seulement des pistes d’ouverture.
Cinglés de sucres – menus & recettes l 99
GLOSSAIRE
Allergies retardées – cachées. Hyperréactivité alimentaire,
dérivant d’une dysbiose intestinale. Phénomène différent des
allergies réelles. Se dit aussi « intolérance alimentaire ». Le sujet fait
l’objet du topo Gloutons de Gluten.
Canaris de la modernité. Ma terminologie perso. Regroupe les
sujets dont le foie n’arrive pas ou plus à utiliser à bon escient les
voies de détoxification, de naissance ou par acquis historique.
Les canaris sont presque systématiquement victimes de glycémie
instable, mais cette dernière n’est pas la source de leurs soucis. Ce
régime-ci les aidera, mais ne les guérira pas.
Compulsions alimentaires. Ce sont plus que des envies, ce sont
des attirances incoercibles, dues à des carences chimiques dans le
cerveau et dans les intestins.
Dysbiose intestinale. Désordre proche de la colopathie, où la
paroi intestinale du sujet est endommagée, ce qui entraîne une
malabsorption des nutriments. Cette faiblesse marche de conserve
avec une diminution du taux de bactéries bénéfiques au profit
de micro-organismes pathogènes. Le tout dérègle l’ensemble du
métabolisme, depuis le système nerveux jusqu’à la peau. Le sujet
fait l’objet du topo Du Gaz dans les Neurones.
Hypocuits, hypocuisson. Cuisson à basse température au four
à 85°C. Convient surtout pour les viandes, les volailles et les
poissons. Merveilleux mode de cuisson pour les débutants.
Index glycémique. L’index glycémique n’est pas basé sur la teneur
en hydrates de carbone d’un aliment, mais il rend compte de la
capacité de cet aliment à élever le sucre sanguin. Cette théorie a
eu son temps. Elle a de multiples défauts, dont l’un est de mettre
au pinacle des produits qui sont des quasi-poisons pour l’humain,
comme le sirop d’agave. Les résultats des études sur le terrain
sont d’ailleurs si peu probants que les spécialistes développent
Cinglés de sucres – annexes l 121
maintenant la notion d’index insulinémique ou de compte
glucidique réel, en valorisant la teneur en fibres par rapport à
l’index. Cela complique sérieusement la donne, les profanes ne s’y
retrouvent plus.
Intolérance alimentaire. Voir allergie retardée.
LCHF. Abréviation de low-carb-high-fat, qui signifie un plan
alimentaire « pauvre en glucides et riches en graisses »
Légumes secs ou légumineuses. Lentilles & Cie . Voir liste
(p. 93).
Lipides. Contenus dans les matières grasses au principal. Les
sources principales de lipides sont les huiles et les beurres. Les
aliments gras ont aussi des apports lipidiques. La lipidophobie,
phénomène assez récent en Occident (quarante ans), consiste
à manger maigre. La saturophobie est plus récente (voir
« saturées »). Deux pratiques irrationnelles (p. 88).
Originelles (graisses et protéines). Forme « nue et crue »
des matières grasses et des viandes, où la transformation après
culture est minime. Huiles VPPF, beurre fermier de lait cru,
pièces de viandes entières, reconnaissables (et non en hachis ou
en charcuteries), etc. Voir « Graisses originelles » (p. 89).
Monoinsaturées. Voir « saturées ».
Neuromédiateurs, neurotransmetteurs. Éléments chimiques
essentiels à l’équilibre nerveux et cognitif, qui sont produits
naturellement par l’organisme, mais qui font défaut chez certaines
personnes, en particulier les victimes de régimes à répétition et
les victimes de burn-out. La carence en neuromédiateurs peut
s’’évaluer par un questionnaire. Les troubles du comportement
alimentaire sont directement liés à ce désordre organique.
Oléagineuses. Noix & Cie. Voir liste (p. 93).
Polyinsaturées. Catégorie de matières grasses qui apportent des
acides gras essentiels, ceux que l’organisme ne peut créer. L’huile
de tournesol et de carthame en sont, tout comme l’huile de lin.
Les amandes et les noix en sont aussi un apport. Voir « saturées ».
122 l
www.lestoposdetaty.com
Protéines. Catégorie d’éléments nutritifs essentiels, que l’on retrouve
en source animale dans les viandes, les œufs, les laitages, les
volailles, les poissons et les insectes ; et en source végétale au
principal dans les légumineuses, accessoirement dans les algues,
dans les noix & Cie et dans les céréales complètes. Voir liste
(p. 58).
Quasi charcuteries. Ma technique de Jules pressé et fauché pour
disposer de charcuteries de qualité. Des exemples de quasicharcuteries dans tous les livres pratiques en version spéciale
Jules, comme Je Débute en Cuisine Nature ou dans Mes Recettes
Antifatigue.
Ressourçant. Ma classification perso pour le versant « remède » des
aliments. Choisir une assiette ressourçante lorsqu’on suit une cure
la rend plus efficace. Les résultats en sont plus probants et plus
rapides. Voir critères de l’Assiette ressourçante » (p. 52).
Saturées. Les matières grasses sont classifiées en saturées, monoinsaturées et poly-insaturées. Classification désuète et peu
rigoureuse dans la mesure où chacune est un mélange (le beurre,
classé en « saturées », contient des mono et des poly-insaturées),
mais que je reprends plus avant malgré tout.
TRANS ou acides gras TRANS. Produits lors de la cuisson à haute
température sous pression d’huiles végétales, ce qui est le cas
des margarines, des corn-flakes et des autres céréales précuites,
des frites et autres fritures, des mélanges pour pâtisseries et
des pâtisseries préparées, des pâtes à tartiner, des potages en
sachet, des barres chocolatées, des viennoiseries, des biscuits et
confiseries, des pizzas et la plupart des plats préparés
Vapeur douce. Mode de cuisson en couscoussière. On cuit dans
une marguerite ou dans des paniers de bambou (solutions du
début), dans un cuit-vapeur à feu (l’idéal) ou dans un cuit-vapeur
électrique.
VPPF. Aussi V.P.P.F. Vierges Première Pression à Froid
Cinglés de sucres – annexes l 123
INDEX
J
A
ail (recette) 116
Aïoli vapeur 106
anchois 116
approprier 57
Assiette Ressourçante 52
Atkins 48
ayurveda 34
B
Beurre d’ail aux Noix 116
boissons - détail 97
boissons (liste U. S.) 76
Bouillon de poule 111
Bouillon de poule amélioré 111
C
calories vides 73
carences en neuromédiateurs 37
carnet d’évolution 83
Carpender 24
Catalogue 127
Caviar de Lentilles 118
c’est dur de diminuer les sucres
et le pain 34
cétogénique 17
chèvre 119
Chèvre chaud sur pommes aux
épices 106
chrononutrition - détail 86
ciboulette 116
124 l
collations 63
compléments - détail 97
Crème de basilic ou de
cresson 116
Crème de carottes aux
cerfeuil 111
cresson 116 119
crevettes roses 110
Crudités d’hiver chatoyantes 113
cuidités 40
Cuisine Nature - les bases 51
Cure Décrochez-des-Sucres 55
cure en soliste 101
cure - le détail par catégorie 85
curry 108
fat fast d’Atkins 48
Fibres 88
Filet Mignon en hypocuisson 107
fruits frais et secs - détail 88
fruits (liste U. S.) 78
endorphines 35
entrée en cure 69
épileptiques 17
F
H
hormonal 16
Hoummous d’azukis au beurre de
curry 118
hypoglycémie en images 20
I
faim en permanence 32
Farineux - cure 94
farineux - détail 94
farineux (liste U. S.) 75
www.lestoposdetaty.com
index glycémique 121
Kousmine 49
Kwasniewski 47
L
laitages - détail 91
laitages (liste U. S.) 77
légumes frais - détail 87
légumes (liste U. S.) 79
légumes - recettes 113
légumes secs 93
Lentilles en salade 107
leptine 32
liste des Unités Sucres 74
liste positive d’aliments
autorisés 58
low-carb 40 80
Lutz 72
oeufs au plat 108
oeufs brouillés 107
oeufs cocotte 108
oléagineuses 93
Optimal Nutrition 47
S
P
pancréas - exemple d’une
journée 30
petit déjeuner 62
planning spécial Jules 102
plate-forme de croisière 81
plus de glucides du tout,
alors ? 27
Potage de potimarron au
curry 112
Potage de verdure Bieler 112
Potages 111
Poulet en salade aux légumes
mi-crus mi-cuits 108
protéines animales 90
protéines végétales 93
Purée de carottes et pommes de
terre 113
Q
M
Magret de canard 107
matières grasses - détail 88
Médart 25
menus 99
menus du Jules soliste 104
Régime des Glucides
Spécifiques 46
repérer la glycémie instable 19
ressourçants 52
RGS 46
Riz pilaf 114
roquefort 119
Rosbif au four doux 109
rotation des menus 67
O
K
G
Gandhi 40
glossaire 121
glucides spécifiques 46
gluten (sources) 94
glycémie instable ou
hypoglycémie 13
Gottschall 46
graisses - cure 88
graisses originelles 89
D
grille de base 60
Grillparzer Marion 39
dépannage 52
groupe sanguin 29
Dérèglement hormonal 16
diminuer les sucres et le pain 34 Guacamole d’avocat 118
E
Jardinière de légumes
vapeur 113
Jules 56
Jules: la cure 101
Jules: planning 102
Jules Pressé 87
Jus de légumes frais 111
menus familiaux sans chichi en
cuisine 103
Quinoa 114
R
Ratatouille niçoise 114
Recettes résumées 105
Salade de crudités d’hiver 114
Salade folle de crudités d’été 115
Salades de laitue et pissenlit et
noix de Grenoble 115
Sauce Aïoli 116
Sauce au curry Quasi Crue 116
Sauce Hollandaise 116
Sauce Satay 117
Sauce Sésamine 117
Saumon au four doux 109
Saumon et brocolis sur lit de
cresson 109
Scampis au four doux 110
Scampis poêlés 110
signes avant-coureurs 16
soja & Cie - détail 93
soliste: la cure en 101
soliste: menus 104
Soupe bruxelloise 112
Soupe miso et oignons de
printemps 112
Steak tartare 110
sucreries (liste U. S.) 74
sucres - détail 95
sucres - doser au quotidien 73
Cinglés de sucres – annexes l 125
CUISINE
NATURE CHEZ
ALADDIN
CATALOGUE LES
Tous les livres sont signés Taty
Lauwers. Mi 2016-début 2017
paraissent les topos experts associés
aux topos profanes. Les topos
La cuisson vapeur pour les
personnes pressées
Des jus frais et des
caviars végétaux pour
un fast-food nature
TOPOS
experts sont signalés d’un rond
grisé. Les dates de parution des
prochaines éditions sont précisées
sur le site www.taty.be.
De l’équilibre et du peps grâce
à des nourritures vraies bien
choisies. Des recettes pour
tous les goûts, tous les profils
biochimiques
dans la collection de recettes pratiques Spécial Jules
COLOPATHIE ET DYSBIOSE
INTESTINALE
Contient la cure
“Nouvelle flore”
équivalente à RGS/
GAPS™.
L’introduction pour
le Jules qui n’a
jamais cuisiné
Remise à niveau en
paléonutrition
Pour le Jules qui
tend vers
le végé léger
Topo expert :
quand, pour
qui, pourquoi
recommander cette
cure
LES INTOLÉRANCES
ALIMENTAIRES
Contient la cure Détox’
Flash, équivalente au
Kitchiri des Indiens.
Topo expert
pour dissiper les
malentendus (à
paraître)
Pour le Jules qui
continue
en pur végé
Un Jules ? C’est celui qui ne sait pas cuisiner, qui n’a jamais appris, voire qui a peur de
commencer. C’est aussi le mangeur qui ne veut pas cuisiner : pas le temps, c’est ringard. Et enfin,
on pense ici à celui qui ne peut pas cuisiner : il est en burn-out ou perclus de douleurs articulaires.
GLYCÉMIE INSTABLE
Contient la cure
“décrochez des sucres”,
équivalente au régime
Lutz ou low-carb.
Pour des enfants
atypiques (les
«canaris»)
Pour explorer le
mode protéiné, en
cuissons douces
www.cuisinenature.com/pains
Topo expert: quels
paramètres pour
accompagner la cure
(à paraître)
BURN-OUT
Une stratégie pour
ressusciter.
Le topo expert
a paru mi-2015:
Stratégies naturo
douces pour
requinquer un
épuisé chronique
Pour découvrir
les basiques en
cuisine autonome
Annexes l
119

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