Slim`Nice - Pays Dolois

Transcription

Slim`Nice - Pays Dolois
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N°154
Novembre 2013
Pays Dolois
Un vrai journal GRATUIT d’informations
Municipales 2014
Les hostilités sont lancées !
Hors-série
novembre
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Le maire de Dole Jean-Claude Wambst a annoncé officiellement le mois dernier sa candidature pour les municipales 2014 à Dole. Son principal opposant,
Jean-Marie Sermier, s’est déclaré quant à lui il y a déjà plusieurs mois. Le
p. 2
Front National de son côté aiguise ses premiers arguments.
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2 l’essentiel de l’info
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
Les élections municipales se dérouleront en mars 2014. La bataille se prépare à Dole. Le candidat Jean-Marie
Sermier a déjà annoncé sa candidature il y a plusieurs mois (voir Pays Dolois mai 2013 n°149*) et mènera une
liste “ouverte”. Il devra se confronter à l’embuscade du FN qui compte bien créer la surprise. Jean-Claude
Wambst, de son côté, dans un climat national peu propice au parti socialiste, fera-t-il aussi bien qu’en 2008 ?
Municipales 2014
*http://www.paysdolois.fr/archives/
Jean-Claude Wambst : “Mon intention : ne pas augmenter les impôts”
1
Sans réelle surprise,
l’actuel maire de Dole
Jean-Claude Wambst a
annoncé officiellement
le mois dernier sa candidature pour les prochaines municipales à
Dole. L’unique candidat
à l’investiture PS revient
sur son premier mandat
et ses priorités pour la
ville de Dole.
Jean-Claude Wambst, quel bilan tirez-vous
de ce premier mandat ?
J’ai un regard satisfait. Un certain nombre de mes objectifs
annoncés en 2008 ont été tenus. Aujourd’hui, Dole a changé,
dans son ouverture et son attractivité. Nous avons sorti Dole de
son isolement. Les solidarités sont aussi une de mes satisfactions :
nous avons pris en compte les plus fragiles, avec l’épicerie solidaire,
l’hébergement des SDF, le travail avec l’OPH, le réaménagement
des Mesnils Pasteur… La gestion des services publics est aussi une
satisfaction avec notamment le passage en régie publique de la
restauration collective. Enfin, chaque décision a été prise avec une
méthode démocratique et une mise en débat, et avec une attention particulière portée sur l’avenir de la planète, avec entre autres
la nouvelle chaufferie bois, le développement des transports en
commun…
La dispersion de l’électorat de gauche ne risque pas
de faire le jeu du FN ?
Oui, c’est une composante à ne pas négliger.
Quels seront les enjeux de ce prochain mandat
si vous êtes réélu ?
Le sentiment d’insécurité sera un des enjeux, et notamment l’insécurité routière. Le passage à 30 km / h sur presque tout le centreville sera une des mesures. Les autres priorités concerneront l’emploi,
les solidarités, les énergies et la rigueur de la gestion.
Augmenterez-vous les impôts pour financer
vos mesures ?
Le pôle d’échange multimodal de la gare réorganisera intelligemment la mobilité pour les vingt années à venir. Les premiers
travaux débuteront pendant la campagne, et j’ai bien l’intention
de continuer à porter ce projet. La question sportive est également importante, et il faudra aller au bout du projet de couverture de l’Aquaparc. Toujours en matière sportive, le projet de Barberousse est très important car il nous manque des salles, et
nous réfléchirons à comment abriter du sport en extérieur et en
intérieur. Enfin, l’économie touristique reste à développer.
Ça serait la dernière des solutions. La pression fiscale est déjà
forte, je ne compte pas développer des projets en comptant sur
une augmentation des impôts.
Marine aura un accueil très favorable”
Vous êtes un élu attaché au non-cumul des mandats, si
vous êtes réélu, laisserez-vous à nouveau la présidence du
Grand Dole ?
Oui, elle sera laissée. Claude Chalon a fait un travail formidable,
il aura la priorité s’il est partant !
Propos recueillis par C.G.
2
même. Pour bon nombre de citoyens, nous incarnons la seule vraie opposition.
Alors oui la liste Dole Bleu Marine aura un accueil très favorable !
Pouvez-vous revenir sur votre parcours professionnel
et votre engagement politique ?
Depuis quand êtes-vous adhérente au FN ?
Je suis née en 1962 à Belfort. De formation BAC +2, je suis collaboratrice
d’agence dans le domaine de l’assurance. En 2007, je fus suppléante aux législatives pour la 2e circonscription du Jura, en 2008, candidate aux cantonales à
Bletterans, en 2010 candidate sur la liste des régionales dans le Doubs, en 2011,
candidate aux cantonales à Arinthod, en 2012 : candidate aux législatives pour
la 3e circonscription, puis en 2013, chargée de mission FN39. Je suis adhérente
au Front National depuis 2006.
Qu’est-ce qui a motivé votre candidature pour la liste Front National
à Dole ?
Ma candidature pour la liste Dole Bleu Marine s’inscrit dans la suite logique
des législatives de 2012 et dans un besoin de représentation des habitants de
Dole. Le Front National a un ancrage très solide dans le pays dolois et il est tout
à fait normal que les citoyens, comme dans toute démocratie, retrouvent leurs
représentants au sein du conseil municipal.
Une candidate FN vient d’être suspendue par le parti pour des
propos racistes comparant Christine Taubira à un singe. On parle
de dédiabolisation du FN, mais en même temps, de plus en plus
de candidats et adhérents du FN montrent leur vrai visage.
Que pensez-vous de ces propos ?
Je réprouve bien évidemment ces propos, ils ne sont pas admissibles et non
conformes à notre ligne politique. Dans le même registre, je me permets de
rappeler les propos de Monsieur Jean Bourdeau (PS) à l’encontre de notre
député Marion Maréchal Le Pen, propos largement moins médiatisés et non
sanctionnés. Les électeurs ne sont pas dupes et apprécieront.
Si vous êtes élue, quelles seront vos priorités pour la ville de Dole ?
Si on parle de la percée du FN dans certains territoires de français,
il en est encore beaucoup où le Front National est totalement absent
et où il peine à boucler ses listes. Pensez-vous avoir une chance à Dole ?
Si je suis élue, je m’attacherai au respect de mon programme qui sera dévoilé
au cours de ma campagne, l’axe principal étant de redonner aux Dolois la
parole tout au long du mandat. Le bilan de l’actuelle majorité est calamiteux.
Les commerces disparaissent les uns après les autres, l’emploi se raréfie, l’endettement devient insupportable, l’insécurité intolérable. Les dépenses sont exorbitantes. Les projets sont démesurés et fantaisistes. Les élus sont déconnectés
de la réalité.
Le FN perce partout en France. La politique menée par l’UMP et le PS est la
Propos recueillis par Céline Garrigues
Régie publicitaire
Il faudra renouveler la moitié de la liste, et 18 personnes repartiront. Concernant les alliances, l’ouverture est là, notamment
avec Europe Ecologie Les Verts. Le Front de Gauche ne souhaite
pas d’alliance : ce n’est pas de mon fait, j’ai reformulé à plusieurs
reprises mon souhait.
Quels sont les dossiers qui en revanche n’ont pu arriver
à terme en raison du manque de temps ?
Ghislaine Fraisse : “La liste Dole Bleu
Pays Dolois : Zone des Epenottes - BP 212 - 39102 DOLE
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Rédaction : [email protected] - Imprimé en France
Votre liste est-elle bouclée, et quelles seront les alliances ?
Ghislaine Fraisse, a déjà annoncé sa candidature depuis plusieurs semaines.
Adhérente au Front National depuis
2006, puis chargée de mission FN39 en
2013, elle a été désignée tête de liste par
son parti.
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Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
3
4 l’essentiel de l’info
ILS L’ONT DIT
ÉCHOS DE LA BLOGOSPHÈRE
ET TWITTOSPHÈRE LOCALES
GÉRARD PIARD,
BLOG “QUOI DE NEUF DANS LE JURA”
“NE NOUS RÉJOUISSONS PAS DES
DÉBOIRES DE L’AÉROPORT DE DIJON”
“L’aéroport de Dijon-Bourgogne traverse une
grande zone de turbulences. Avec le
désengagement financier du Conseil général de
Côte-d’Or et les menaces qui pèsent sur la base
aérienne de Longvic, les Bourguignons sont dans
une mauvaise passe. Nous aurions grand tort de
nous en réjouir”.
JEAN-PHILIPPE LEFÈVRE,
BLOG“DOLE-LA PROMESSE DE L’AUBE”
3
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
L’Eurovéloroute
est inaugurée
Après plus d’un an de travaux, la portion doloise de l’Eurovéloroute 6 a été
inaugurée le 15 octobre dernier. Course à pied, marche, roller, vélo… tous les
modes de déplacement doux auront désormais leur site propre en plein cœur
de ville. Un paramètre essentiel pour le maire de Dole Jean­Claude Wambst :
“Il fallait faire passer la véloroute dans le cœur de ville car le tourisme pourrait
être une composante de l’économie future de Dole”. Trois ouvrages ont été
réalisés pour permettre le passage de l’Eurovélo : une passerelle parallèle au
Pont Jean Jaurès, un ponton sous le pont Jean Jaurès et une estacade le long
du Doubs. Le long du canal, le parcours offre une magnifique perspective sur
la ville. Le Conseil général du Jura a financé l’opération (1,71 million d’euros)
avec l’aide du Conseil régional de Franche­Comté (0,43 million d’euros).
Christophe Perny, président du Conseil général du Jura, inaugurait le 15 octobre dernier la
portion doloise de l’Eurovéloroute 6 aux côtés de Jean-Claude Wambst maire de Dole.
“LE SPECTACLE VIVANT EN FRANCHECOMTÉ EST ORPHELIN D’UN PÈRE”
5
“Yves Deschamps, Président d’honneur des
Scènes du Jura nous a quittés (..). Les souvenirs
se bousculent. J’en garde un : nous sommes fin
août 1995 à Aurillac au festival du théâtre de rue,
il est rayonnant, impérial souriant… Il me
“chaperonne” une bouteille de champagne à la
main… des verres dans l’autre… Il est alors le
“pape” du théâtre de rue au ministère de la
culture ; moi j’ai 31 ans et j’ai le sentiment d’être
aux côtés d’une star ni plus ni moins… mais bien
plus qu’une étoile, Yves Deschamps a été pour
beaucoup d’entre nous un soleil auprès duquel
nous venions chercher la chaleur du réconfort et
de l’apaisement”.
une surprise pour personne. En revanche, son
autosatisfaction a de quoi laisser pantois les
Doloises et Dolois. Chaque jour en effet, ils
peuvent constater par eux-mêmes qu’au
contraire, la ville se meurt et se dégrade. Et ce
n’est pas les travaux entrepris pour des raisons
électorales à six mois des élections qui suffiront à
faire croire le contraire ! Nous sommes hélas très
loin des promesses non tenues qu’il avait fait
miroiter. Aujourd’hui, la municipalité sortante
veut refaire aux Dolois le coup de 2008 : une
concertation sans lendemain, des paroles sans
réalisation, vite oubliées grâce à une
communication dispendieuse, et un chèque en
blanc signé “faites-moi confiance”.
NPA DU PAYS DOLOIS
CONCERNANT LES ELECTIONS
MUNICIPALES
“Notre démarche suppose une totale
indépendance vis-à-vis des listes du Parti
Socialiste et de ses alliés au 1er comme au 2e tour
du scrutin. En ce qui concerne Dole (...), fidèles à
nos valeurs, des listes communes ne peuvent être
réalisables que sur des bases clairement
anticapitalistes proposant une politique en
rupture avec les politiques d’austérité et avec les
partis gouvernementaux qui les mettent en place
localement ou nationalement”.
JEAN-CLAUDE WAMBST
“BONS REPAS, PEU DE DÉCHETS…”
“Quand les déchets parlent… France : 40 % - La
grande tablée à Dole : 6 % ! A Dole, nous avons
opté pour une recette simple : de bons repas variés
et bien dosés ! Les résultats sont clairs et nets”.
4
ouvre ses portes
A l’initiative de deux professionnels du bâtiment, la nouvelle galerie marchande de Mont-sous-Vaudrey sera inaugurée le 15 novembre prochain.
JEAN-PASCAL FICHÈRE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE
L’OPPOSITION MUNICIPALE DOLOISE
“La candidature de Jean-Claude Wambst n’est
Bans “L’Espace Grévy”
L’Espace
Grévy de
Pascal Protet
(ici a
gauche) et
Luis Dias
accueille
entre autres
un magasin
de prêt-àporter.
Grand Dole Des ateliers
pour découvrir les tablettes
Un atelier “Les tablettes s’installent” est proposé
dans les médiathèques du Grand Dole, afin de se
familiariser avec les tablettes numériques.
Parce que l’utilisation d’une tablette numérique est loin d’être une évidence pour
tous, le réseau de lecture publique du Grand Dole a eu l’idée de mettre en place
des ateliers de découverte de ces outils digitaux. Romaric Nussbaum, agent
bibliothécaire, repartira en novembre, après une première session d’ateliers le
mois dernier. Muni de sept tablettes mises à disposition des personnes intéres­
sées, il expliquera l’étendue des possibilités d’utilisation de ces appareils. “Les
personnes la manipuleront elles­mêmes pendant une heure afin de s’y familiari­
ser. Des applications proposant du contenu culturel sont installées : ressources
musicales, littéraires, d’actualité…”. Il pourra aussi le cas échéant répondre aux
questionnements liés à un futur achat : quel modèle, quelle évolution… D’autres
utilisateurs, déjà familiarisés avec les smartphones, participent aux ateliers pour
découvrir de nouvelles applications gratuites. “Il en existe des milliers” reprend
Romaric Nussbaum. “On peut donner des idées, des pistes, toujours en lien avec
un contenu culturel”.
Atelier “Les tablettes s’installent” : 22 et 29 novembre de 15 à 18 h à la bibliothèque de
Foucherans, les 8, 15 et 22 janvier de 15 à 18 h à la médiathèque Albert-Camus de Dole ; les
4 et 11 avril de 15 à 18 h à la médiathèque de l’hôtel-Dieu. Renseignements : 03 84 69 01 50
Avec un emplacement idéal à deux
encablures du giratoire de Bans où
transitent de nombreux automobi­
listes, et la proximité du Super U et
ses 7 000 entrées par semaine, ce
projet avait tout pour séduire Pascal
Protet et Luis Diaz, deux profession­
nels du bâtiment déjà propriétaires
d’un petit parc immobilier. Tout
s’est fait rapidement puisque les tra­
vaux de la galerie marchande, nom­
mée Espace Grévy, débutaient en
avril 2013, et les premières cellules
étaient livrées le 28 août. “Le foncier
appartenait à la Communauté de
communes du Val d’Amour, nous
avons acheté 70 ares” explique Pas­
cal Protet. “Ils comprennent un
espace client avec un bâtiment de
1 800 m2, et un espace livraison der­
rière”. Les deux investisseurs ont
assuré le coup en commercialisant
la quasi­totalité des cellules avant le
début des travaux. “Avec un empla­
cement idéal, un projet sur plans et
des loyers attractifs, il n’a pas été
difficile de trouver des personnes
intéressées” reprend l’artisan de
Mont­sous­Vaudrey. Le bâtiment,
séparé en une partie commerces et
une partie services, accueille(ra) un
restaurant­grill avec terrasse, une
fromagerie, un magasin de chaus­
sures, un fleuriste, un magasin de
vêtements, une boucherie, les
bureaux d’un maçon, un opticien,
un infirmier, un médecin et une
Maison d’assistantes maternelles
(MAM) dont les locaux ont été ache­
tés par le Val d’Amour. Sur la tota­
lité des 13 cellules, deux sont
encore disponibles à ce jour. La
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Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
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6 l’essentiel de l’info
EXPRESS
BILAN 2012 DES SERVICES DE L’ETAT
L’INSÉCURITÉ ROUTIÈRE EN BAISSE
Le mois dernier, le préfet du Jura Jacques Quastana
présentait le rapport 2012 des activités des services de
l’Etat dans le Jura. L’année 2012 confirme que le Jura
reste un département préservé des lourds
phénomènes nationaux de délinquance. Malgré la
légère hausse de certains indicateurs, les faits de
délinquance restent inférieurs à la moyenne nationale.
L’accidentalité sur les routes du Jura est en baisse par
rapport à 2011 (-9,5 % d’accidents, -6,5 % de tués et 10,5 % de blessés). L’alcool, à l’origine de 45 % des
accidents mortels, et la vitesse excessive, sont les deux
causes principales des accidents mortels.
6
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
Open Data du Jura
Plus de transparence pour
les Jurassiens
La mise à disposition gratuite des données publiques peine à se
développer en France. Son objectif : plus de démocratie et de
transparence. Le premier Open Data du Jura vient de voir le jour.
Alain Pernot,
alias le
Dindon
Enchaîné,
vient de
lancer le
premier Open
Data du Jura.
AGRICULTURE LES CUMA SE REGROUPENT
POUR L’ACHAT DU MATÉRIEL AGRICOLE
Le mois dernier, un partenariat était signé entre la
Fédération départementale des coopératives
d’utilisation du matériel agricole (FDCuma) et le Conseil
général du Jura. Dans le cadre de son “Pacte agriculture
Jura 2013-2015”, l’organe exécutif du département a
attribué une subvention de 38 000 euros à la FDCuma
pour la mise en œuvre en 2013 de l’action “Pour une
mécanisation raisonnée, partagée et respectueuse
de l’environnement”. Cette action permettra aux
1 600 agriculteurs réunis dans les 86 Cuma du Jura de
mutualiser leurs achats de matériel agricole. Un triple
intérêt souligné par Christophe Perny, président du
Conseil général : “Cette rationalisation des coûts a un
intérêt économique, mais aussi environnemental et
social”. Et comme le note Patrick Mougeot, président de
la FDCuma “Les agriculteurs peuvent ainsi acquérir des
machines de haute précision qui effectuent par exemple
un épandage bien plus respectueux des sols, une
moisson plus efficace…”.
URBANISME
LE VAL D’AMOUR EXPLIQUE SON PLUI
Le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) de la
communauté de communes du Val d’Amour a été lancé
officiellement par le démarrage des études le 8 avril
2013. Afin de présenter la démarche aux habitants,
deux réunions publiques seront organisées le
4 novembre prochain à 18 h à la salle des fêtes de
Mont-sous-Vaudrey et à 20 h 30 à la salle des fêtes de
Villers-Farlay.
C’est un particulier, que beaucoup connaissent déjà
pour son journal satirique jurassien, qui est l’initia­
tive de cette démarche. Le “Dindon Enchaîné” a
déjà mis en ligne plus de 12 00O documents sur le
premier Open Data du Jura (et de Franche­Comté)
lancé le mois dernier. Ce terme désigne la mise à
disposition gratuite des documents publics (délibé­
rations, données budgétaires…) à destination de
tous les citoyens. “L’idée est de mettre un maximum
de données qui ne sont pas la propriété des élus”
explique Alain Pernot, alias le Dindon Enchaîné. Si la
marche de la libération des données publiques reste
lente en France, Alain Pernot note une améliora­
tion : “Il y a eu des progrès en dix ans. Certaines
municipalités ou intercommunalités jurassiennes
font des efforts et publient déjà sur leur site l’inté­
gralité de leurs délibérations et de leur budget. Mais
il y a encore du chemin. Nos élus n’ont pas cette
culture de la transparence. Ils oublient un peu trop
facilement qu’ils ont des comptes à rendre !”. Les
données publiques, un secret d’alcôve ? On pourrait
le croire, au vu des réticences manifestées par cer­
taines collectivités. A plus de 70 reprises, Alain Per­
not a dû saisir la Commission d’accès aux docu­
ments administratifs (CADA). Pour l’heure, le site
héberge certains documents que l’on ne trouvera
plus aujourd’hui (des délibérations antérieures à
2003 du Conseil général du Jura), mais aussi une
pléthore d’autres informations : comptes rendus de
réunions, données budgétaires, subventions, résul­
tats d’élections, professions de foi, comptes de
campagne pour les villes jurassiennes importantes…
Alain Pernot est en train d’envoyer une série de
courriers à toutes les collectivités et syndicats
mixtes du Jura. “Les plus grosses carences concer­
nent les syndicats des eaux dans le Jura et le traite­
ment des ordures ménagères : il y a un gros travail
à faire !”. Le Dindon Enchaîné souhaite par la même
occasion lancer un message à tous les élus souhai­
tant jouer le jeu : le site est à leur disposition. Quel
que soit le besoin – ou non – des Jurassiens quant
à ces données, “l’important est le droit de regard et
la possibilité de les consulter” souligne­t­il. A terme,
un usage économique pour les entreprises pourrait
être complémentaire de l’usage citoyen.
Céline Garrigues
E-Tourisme Le
CDT du Jura forme…
au numérique
7
Dans le cadre de ses missions de formation
aux nouveaux métiers du numérique, le
Comité départemental du tourisme (CDT) du
Jura vient de lancer un nouveau module des­
tiné aux offices de tourisme de toute la région.
Cette formation d’Animateur numérique de
territoire (ANT) avait été lancée en 2012, et se
déploie aujourd’hui dans toute la Franche­
Comté. “L’objectif est de professionnaliser les
offices de tourisme en développant le numé­
rique afin de répondre aux nouvelles attentes
des touristes” explique Adeline Jeunot, char­
gée de développement territorial au CDT du
Jura. En effet, aujourd’hui, 40 % des touristes
utilisent leur smartphone pour organiser leur
séjour, et 80 % des réservations se font en
ligne. Un virage numérique à ne pas rater pour
les OT. A la fin de la session, quinze ANT seront
formés, dont sept dans le Jura (Lons­le­Sau­
nier, CDT du Jura, Arbois, Salins­les­Bains,
Dole, Jura Mont Rivières et Saint­Claude). Ils
accompagneront les OT dans le développe­
ment des outils numériques : site Internet,
visibilité, référencement, mobilité et m­tou­
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l’essentiel de l’info 7
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
Le 9 octobre dernier a été signée la convention de partenariat officialisant l’ouver­
ture du centre pilote “La main à la pâte” à l’Atelier Pasteur de Dole. Cette création
s’inscrit dans le cadre du pôle pédagogique “Terre de Louis Pasteur” voulu par les
communes d’Arbois et de Dole, et soutenu par le Conseil général du Jura. La
Semaine de la Science semblait toute désignée pour cet évènement. “La main à la
pâte” a pour mission de contribuer à améliorer la qualité de l’enseignement de la
science et de la technologie à l’école primaire et au collège tout en complétant la
formation des enseignants. La concrétisation d’un centre pilote permettra de
développer des dispositifs innovants afin de rénover l’enseignement des sciences
dans les écoles, notamment celles situées en zone d’éducation prioritaire. Des
objectifs rappelés par Pierre Léna, président de “La main à la pâte” lors de la signa­
ture : “A travers ce centre, la fondation souhaite former les jeunes à comprendre
mieux la science et à être des citoyens qui comprennent les enjeux scientifiques”.
8
CE PARTENARIAT LANCE LA PREMIÈRE ÉTAPE
DE “TERRE DE LOUIS PASTEUR”.
Sciences
L’Atelier Pasteur met
“la main à la pâte”
9
Le docteur Gérard Nicolet, spécialiste
de la médecine du sport et seul
praticien du centre hospitalier habilité
dans l’usage du VO2 max.
Un projet dont l’objectif sera la création d’un établissement public à caractère cul­
turel à dominance scientifique. “Terre de Louis Pasteur” s’inscrit dans une politique
de préservation et de développement du patrimoine jurassien autour du scienti­
fique, comme l’expliquait Bernard Amiens, maire d’Arbois : “Le pôle pédagogique
est un axe fort qui va donner une vraie dimension autour de l’action sur Louis Pas­
teur qui ne demandait qu’à être stimulée”.
Claire Jacquesson
Renseignements : http://www.atelier-pasteur.com/ et http://www.fondation-lamap.org/
PRÉCARITÉ
Energie Logis :
300 familles
accompagnées
10
Santé L’hôpital dolois à la pointe du sport
Depuis octobre, l’hôpital Louis Pasteur de Dole est doté d’un nouvel
appareil : le VO2 max. Mis en place dans le cadre du renouvelle­
ment de l’ancienne version, cet équipement est utilisé dans la pré­
vention des problèmes cardiaques chez l’être humain et plus spécia­
lement chez les sportifs. Une acquisition rendue possible par le
soutien du Grand Dole. Ce dernier a voté à l’unanimité la sub­
vention financière du VO2 max. Le matériel, d’une valeur de
25 000 euros, a été financé à hauteur de 16 745 euros par la com­
munauté d’agglomération. Rencontre avec le docteur Gérard Nico­
let, spécialiste de la médecine du sport et seul praticien du centre
hospitalier habilité dans l’usage du VO2 max.
Comment travaillait l’hôpital de Dole avant l’arrivée du VO2 max ?
Ce n’est pas une nouveauté, le centre hospitalier de Dole pratiquait déjà
les examens du VO2 max avant, mais disons que le VO2 max est en
remplacement de l’ancienne machine qui était arrivée à bout de course.
À qui est destiné ce matériel ?
Il y a plusieurs populations qui sont destinataires : les sportifs de haut
niveau qui sont sur des listes et qui ont une obligation de suivi médical
régulier. Ensuite il y a ceux qui veulent étudier leur entraînement, ceux
qui ont des pathologies supposées que l’appareil pourra mettre en
lumière. Enfin il y a les gens qui ont des problèmes vrais mais qui veulent faire du sport appelé sport-santé. C’est le cas des diabétiques.
Dans quels cas le VO2 max est utilisé ?
Dans le cadre du suivi. À certains moments, on a besoin de faire une
épreuve bioénergétique : c’est le suivi médico-sportif. Il faut faire plusieurs examens : cardiaque, métabolique, respiratoire. Il faut donc que
les trois choses soient faites. Cet appareil permet de faire la partie respiratoire. Le VO2 max est en complément du plateau technique de cardiologie pour permettre la totalité d’un examen sur un sportif de haut
niveau.
Claire Jacquesson
Le président du Conseil général, Chris­
tophe Perny, et le directeur d’EDF col­
lectivités grand Est, Denis Violle, vien­
nent de faire un premier bilan positif
de leur partenariat.
FIN 2012, ILS AVAIENT PRIS L’INITIATIVE
DE LANCER LE DISPOSITIF
“ENERGIE LOGIS ; MIEUX VIVRE DANS
UN LOGEMENT SAIN ET ÉCONOME”.
D’ici la fin de cette année, quelque 300
familles en situation de précarité
auront ainsi bénéficié d’un accompa­
gnement personnalisé afin de leur per­
mettre de mieux maîtriser leur
consommation d’énergie. 56 foyers
ont déjà été accompagnés individuelle­
ment et 150 ont participé à des ateliers
pour s’approprier notamment les
“éco­gestes”. “Certains locataires ont
pris conscience de la nécessité d’évo­
luer”, explique Christophe Perny. Ainsi,
un locataire a quitté son logement très
énergivore. Un autre a monté un dos­
sier d’aides afin d’acquérir un poêle à
bois pour son logement chauffé initia­
lement à l’électricité. EDF a également
remis un kit énergie solidarité aux 206
foyers déjà soutenus. De son côté, le
Conseil général a choisi d’en acheter
500 supplémentaires et de les distri­
buer à des foyers jurassiens également
bien ciblés. La collectivité et EDF n’en­
tendent pas s’en tenir là et réfléchis­
sent déjà à d’autres actions. Une
réunion d’information destinée aux
bailleurs privés est en cours d’organi­
sation sur le thème de la fiscalité et
des aides à la rénovation thermique.
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8 Un groupe
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
des hommes & des femmes
Le 26 décembre 1863, les deux frères Ernest et Alfred Solvay fondèrent leur société
“Solvay & Cie” sous la forme d’une commandite par actions. Soutenus et aidés financièrement,
par quelques membres de leur famille et un groupe d’amis, pensaient-ils que 150 années plus
tard, ils auraient fourni du travail à des milliers de personnes à travers le monde ? C’est peu
probable ! En 1967, la transformation en “Société Anonyme” donnait un nouvel élan. La vente
en 2009 de l’important secteur pharmaceutique à L’Américain Abbott, suivie en 2011 du rachat
du groupe chimique Rhodia, furent les prémices d’un profond bouleversement qui se concrétise
aujourd’hui avec la constitution, à l’échelle de l’Europe, d’une coentreprise à parts égales avec
l’Anglais Ineos pour les activités chlore et PVC.
Les “SOLVAY”
une histoire belge de 150 années
136 000 francs le 26 décembre 1863. La décision de
construire une usine est prise. Le 1er janvier 1864, ils
quittent Schaerbeek et l’année suivante, une installation
industrielle démarre à Couillet. 210 personnes sont
employées et Alfred en est le directeur. Les incidents
techniques se succèdent. L’éclatement du carbonateur
en octobre 1865 remet tout en question. Une impor­
tante réunion a lieu le 29 octobre 1865 dans la maison
familiale. La faillite est évoquée puis rejetée. Le père,
Alexandre Solvay empruntera les sommes nécessaires…
La motivation revenue, il faut cependant attendre l’an­
née 1867 pour que l’usine de Couillet enregistre ses pre­
miers bénéfices importants. En juillet 1869, l’invention
et la mise en service d’une colonne verticale constituera
l’élément décisif du succès. Les conditions de la réaction
Première usine Solvay à Couillet en Belgique
taines applications industrielles est rare à l’état naturel.
Depuis les années 1830, il est fabriqué selon un procédé
découvert par le Français Nicolas Leblanc.
Malheureusement, l’invention du jeune Solvay n’inté­
resse pas les industriels. A vrai dire, cette découverte
n’en est pas une ! La fameuse réaction avait déjà été
réalisée par Augustin Fresnel en 1811, et elle n’a jamais
inquiété le procédé Leblanc. Ernest, qui s’est entouré
des services de son frère Alfred, géomètre de deux ans
son cadet, ne se décourage pas. Tous deux sont persua­
dés que ce procédé permettra de produire de la soude
beaucoup moins chère. En 1863, ils construisent une
station d’essai à Schaerbeek, commune voisine de la
capitale belge. Soutenus par leurs parents et la famille,
ils ont déjà investi 35 000 francs, mais fondent néan­
moins la société Solvay & Cie au capital de
Des débuts difficiles
Au milieu de 19e siècle, la Belgique est un pays déjà très
industrialisé. Alors collégien, le jeune Ernest Solvay né le
16 avril 1838 dans le petit village de Rebecq­Rognon
(province belge du Brabant­wallon) affichait déjà son
intérêt pour la science, notamment la chimie. Hélas, une
grave pleurésie l’obligea à renoncer à des études univer­
sitaires. Cependant, son enthousiasme l’emporta. Trans­
formant sa chambre en laboratoire, il passa ses nuits à
étudier et à effectuer des expériences. En 1859, son
oncle Semet l’embauche dans sa petite usine à gaz de
Saint­Josse­lez­Bruxelles. Ernest y apportera diverses
améliorations, tout en effectuant maintes expériences.
C’est ainsi qu’en 1861, il découvrit un nouveau procédé
permettant de produire du carbonate de soude à partir
de sel et de calcaire. Ce produit indispensable dans cer­
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Le monument dedié
à Ernest Solvay (1838-1922)
à Bruxelles
chimique sont considérablement améliorées. Très vite,
Ernest s’emploie à repérer les endroits sur la planète où
il peut, au coût le meilleur, disposer des matières pre­
mières requises pour ses fabrications. C’est ainsi qu’en
octobre 1874 démarre la seconde usine Solvay à Dom­
basle­sur­Meurthe dans l’est de la France. Solvay & Cie
devient rapidement l’une des premières grandes entre­
prises multinationales au monde.
GUÉRINO GASPÉRIN “Le démarrage
de l’usine de Tavaux ? J’y étais !”
Né en 1916 en Italie, Guérino Gaspérin entrait à l’usine de Tavaux le 4 mars 1929, âgé de 13 ans. “Mon père
était arrivé de Maxéville pour travailler à la carrière en décembre 1928. Ils m’ont embauché comme mousse
alors que les constructions étaient en cours. Six mois plus tard, on m’envoya à la chaudronnerie.” Licencié en
janvier 1934 suite à la crise économique…, et parce qu’il ne jouait pas au football, il était réintégré en août
1936 comme conducteur de locotracteur. “En 1929, toutes les cités avaient déjà l’eau sur l’évier !” se souvientil encore très sensible au paternalisme de l’époque : “Solvay, c’était quelque chose ; eux au moins, ils pensaient à leur personnel ! Il n’y avait pas longtemps qu’Ernest était mort et on parlait encore de lui dans
l’usine”. Seul témoin aujourd’hui du démarrage de l’électrolyse en septembre 1930, il est encore capable de
retracer toute sa carrière : “Lorsque, durant l’occupation, les locos ont été transformés en gazogènes, on en
prenait plein la pipe, à tel point que je suis tombé malade. Le docteur Rethel, premier médecin de l’usine,
m’avait conduit à Dijon avec sa 4 CV pour passer des examens. Là-bas, on m’a dit qu’il fallait arrêter la cigarette alors que je ne fumais pas ! C’est la fumée du gazo qui m’avait encrassé les poumons ! Je suis allé un
mois à Paris pour me refaire une santé. Si je suis là aujourd’hui, c’est grâce à ce médecin ! En 1956, on m’a
nommé chef d’équipe”. En 1958, la famille quittait la cité Solvay de Damparis pour s’installer à Tavaux, dans
une autre cité, dont il deviendra propriétaire en 1976, lors de son départ en retraite.
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un groupe, des hommes et des femmes 9
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
De gauche à droite. Ernest Solvay (1838-1922). Alfred Solvay (1840-1894).
Maison natale des frères Solvay en Belgique
Le siège de la Société Solvay installé en 1883
rue du Prince Albert à Bruxelles
Ci-dessous. Le buste d’Alfred Solvay à Couillet
L’empire Solvay
La persévérance des deux frères et le soutien familial
s’avéreront être des facteurs déterminants. Ernest Sol­
vay l’inventeur, montrera
rapidement des qualités
d’industriel clairvoyant
et d’avant­garde. Son
rapprochement en
1872 avec l’Anglais
Ludwig Mond,
lequel est à la
tête de plusieurs
soudières exploi­
tées selon le pro­
cédé Leblanc, allait lui ouvrir les portes d’outre
Manche. Des usines sont créées en Allemagne (1880),
en Russie (1883), en Autriche (1883) et aux Etats­Unis
(1884). En 1883, Solvay se dote d’une Administration
Centrale digne de ce nom à Bruxelles. Un immeuble
de standing conçu par les architectes Bosmans et Van­
develd est construit. Ernest y installe son bureau et un
laboratoire. Sarralbe sera la seconde usine française
en 1885, suivie de Salin de Giraud dans le sud de la
France en 1896. En 1894, la mort d’Alfred plonge
Ernest dans un profond désespoir. “Réponds, pour­
quoi m’as­tu abandonné ?” balbutie­t­il effondré en
secouant le corps sans vie.
Alfred a ruiné sa santé au travail. Ernest comprend et
consent qu’il doit se reposer. Il part pour une station
thermale lointaine. Ce qui n’empêche pas l’empire
Solvay de s’étendre, d’autant plus que la société se
lance dans la production de chlore. En 1898, une élec­
trolyse à mercure est construite à Jemeppe­sur­
Sambre en Belgique. Le début du 20e siècle voit
d’autres sites se créer en Pologne (1901), en Espagne
(1904), en Tchécoslovaquie (1905), en Yougoslavie
(1908) et en Roumanie (1911). La première guerre
mondiale freine les ardeurs du puissant industriel qui
reprendra son expansion à la signature de l’armistice.
D’autres pays se dotent d’une usine Solvay : l’Italie
(1918) et la Suisse (1921). Ce seront les dernières ini­
tiées par Ernest qui meurt le 26 mai 1922 à Bruxelles.
Son fils Armand poursuit le travail. La guerre 14/18
incite à éloigner les usines de la frontière allemande.
Ainsi naît Tavaux qui, le 8 avril 1926, voit arriver Ray­
mond Lerognon, premier “Solvay”, afin de recruter du
personnel pour effectuer des sondages à la carrière et
organiser la construction de l’usine, laquelle entrera
en production en septembre 1930. Solvay arrive éga­
lement au Portugal (1934), aux Pays­Bas (1938), en
Grèce (1939), au Brésil (1948)… Le dernier quart de
siècle sera marqué par une expansion en Asie (Japon,
Corée du Sud, Inde et Thaïlande), avec un bureau de
représentation à Singapour.
Le paternalisme Solvay
Solvay fut un modèle social pour le monde entier.
Dès 1880, les deux frères créaient une caisse d’allo­
cations de retraite pour les employés et, en 1889,
une caisse de pensions pour les ouvriers. Les soins
médicaux et chirurgicaux du personnel et de leur
famille étaient, pour une part, pris en charge par l’en­
treprise. L’ouvrier malade recevait un tiers de son
salaire. En 1897, Ernest instituait déjà la journée de
travail de 8 heures et, en 1913 chaque employé
bénéficiait d’une semaine de congés payés. En
France, il fallut attendre le Front Populaire de 1936 !
Durant longtemps, l’implantation d’usines s’accom­
pagnait de constructions de logements pour le per­
sonnel et des infrastructures nécessaires. L’ouvrage
“Solvay Tavaux, une usine et des Hommes” édité en
2005 par DmoDmo à l’occasion du 75e anniversaire
de l’usine, montre combien le personnel fut dévoué
et attaché à son employeur. La grande marche vers la
mondialisation, la constitution d’une Europe écono­
mique déséquilibrée, la progression des techniques,
la modernisation industrielle et bien d’autres facteurs
ont fini par avoir raison du paternalisme exemplaire
et tellement envié de Solvay.
Vers de nouveaux challenges
En mai 2012, l’assemblée générale des actionnaires
du groupe devait marquer la fin d’une époque. Aloïs
Michielsen, président du Conseil d’Administration
depuis 2006 faisait ses adieux, la larme à l’œil. Il était
suivi par Christian Jourquin qui,
submergé par l’émotion, aban­
donnait sa fonction de président
du Comité Exécutif. Le Français
Jean­Pierre Clamadieu, ancien
président du groupe Rhodia lui
succédait. Pour la dernière fois,
cette assemblée avait lieu dans
le bâtiment historique de la rue
du prince Albert à Bruxelles,
lequel, construit en 1883 et
agrandi à plusieurs reprises (45 000 m² sur 2 ha de
terrain répartis en 5 immeubles) est vendu pour
devenir des bureaux et résidences. Le nouveau siège
est transféré à Neder­Over­Hembeek (banlieue
bruxelloise), où se trouve un important laboratoire
de recherche. D’autre part, pour la première fois, le
Groupe ne sera pas dirigé par un Belge. Le 7 mai
2013, le nouveau dirigeant annonçait la signature
d’une lettre d’attention avec le groupe Inéos. Elle
définissait les lignes d’un accord pour le lancement
d’un projet de constitution d’une co­entreprise à part
égale concernant le périmètre des activités indus­
trielles de la BU Chlor­Chemichals Europe et de Sol­
vin. L’usine de Tavaux se trouve très impactée par cet
accord, même si ce projet vise la création d’une
entité plus performante et mieux armée pour faire
face aux enjeux du marché du PVC. De plus, dans un
délai de quelques années, Inéos pourrait devenir seul
propriétaire.
En attendant, 150 ans, ça se fête ! 70 Tavellois sont
allés à Bruxelles en octobre. Les salariés et leur famille
viennent d’aller visiter un laboratoire géant à la halle
Tony Garnier de Lyon. Une journée VIP a eu lieu à Arc­
et­Senans. Chacun enfin a reçu un livre et un DVD
“Une entreprise au cœur de l’histoire Solvay”, œuvre
de Kenneth Bertrams.
Le 150e anniversaire de la société est ainsi célébré
dans un contexte particulier. Répond­il au souhait du
fondateur qui disait : “Je voudrais que tous s’unissent
dans le désir du bien général” ? Tavaux, perdra son
prestige de plus importante usine, voire de “navire
amiral”. Et la Belgique, berceau du groupe ? A défaut
d’usines Solvay, elle conservera néanmoins les statues
du visionnaire Ernest à Bruxelles et de l’infatigable
Alfred à Couillet… Espérons que l’avion Solar Impulse
qui vole au­dessus de la planète, et pour lequel Solvay
est partenaire, n’entraînera pas les usines d’Europe
vers d’autres terres lointaines…
Jacques Tétu
ALESSANDRO MALVALDI : “Tavaux
restera une plateforme performante”
Directeur de l’usine de Tavaux depuis juin 2007, Alessandro Malvaldi est entré chez Solvay en 1977.
Italie, Belgique et France l’ont accueilli. “J’avais succédé à Jean-Pierre Bailly comme directeur de Sarralbe, avant de prendre la direction de l’usine de Rosignano, puis de celle de Tavaux”. L’année 2014
sera celle de la retraite et c’est en parfait connaisseur du Groupe qu’il nous livre son sentiment sur
son avenir : “Afin de s’adapter au monde, l’industrie est en perpétuelle évolution. Certes, le changement de structure auquel nous assistons peut être de nature à surprendre, mais de tout temps, Solvay a enregistré des évolutions. La vente de l’usine de Sarralbe à BP puis à Inéos, l’extension puis la
vente de la branche pharmacie ont été des moments forts, mais Tavaux demeurait en dehors de ces
décisions stratégiques. Jusqu’à maintenant, seuls des arrêts de fabrications (soudière, peroxydés, compounds) avaient été enregistrés. Aujourd’hui, notre usine se trouve très concernée par les récents événements. Cependant, ce changement ne doit pas être vu comme une fragilisation. Au contraire, il
s’agit d’une consolidation. Inéos est beaucoup plus solide dans l’approvisionnement en éthylène,
synonyme de garantie. Quant à Solvay, il bénéficie d’un actionnariat fidèle à sa tradition industrielle
et continuera à investir dans la chimie”.
Les Présidents successifs
du Comité Exécutif Solvay
1863­1922 : Ernest Solvay
1922­1930 : Armand Solvay (fils de
L’ancien bureau d’Ernest Solvay devenu
Ernest)
salle de réunion du Comité exécutif
1931­1947 : Louis Solvay (fils de Alfred)
1947­1963 : Ernest­John Solvay (fils de Armand)
1964­1971 : Baron René Boël (gendre de Armand)
1971­1986 : Jacques Solvay (fils de Ernest­John)
1986­1998 : Baron Daniel Janssen (arrière petit­fils de Jeanne
Solvay, fille de Ernest)
1998­2006 : Aloïs Michielsen (Belge étranger à la famille Solvay)
2006­2012 : Christian Jourquin (Belge étranger à la famille Solvay)
2012 ­
: Jean­Pierre Clamadieu (Français étranger à la famille Solvay. Ex PDG de Rhodia)
vivre ici 11
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
Droits et libertés - Le défenseur des
droits vous accueille dans le Jura
Depuis 2011, les trois organismes indépendants – la
HALDE, le Défenseur des droits et le Médiateur de la
République – se sont regroupés en un guichet
unique : le Défenseur des droits. Cette haute autorité
vous épaule à Dole et à Lons-le-Saunier.
Arlette Lassout, déléguée départementale du Défenseur des droits,
accueille le public à Dole et Lons.
20
“Nous sommes plus qu’une association,
nous sommes une haute autorité : nous
pouvons demander aux parties mises en
cause de s’expliquer” explique Arlette Las­
sout, déléguée départementale du Défen­
seur des droits. Ils sont 440 à exercer cette
mission en France, dont deux dans le Jura.
Plus de 13O personnes sont reçues chaque
année par Arlette Lassout et Michel Caillon
à Dole et Lons­le­Saunier, pour des pro­
blèmes de discrimination, où lorsqu’elles
butent face à l’administration. Une nouvelle
permanence vient d’être installée à Dole à
la sous­préfecture. “Nous accueillons le
public quel que soit le problème” reprend
Arlette Lassout. “Il existe 18 critères de dis­
criminations, plus un 19e qu’est le harcèle­
ment (voir ci­contre). Les discriminations
peuvent porter sur le logement, l’accès aux
services et aux loisirs, à l’éducation, dans le
domaine professionnel…”. Tout citoyen peut
ainsi saisir le Défenseur des droits, en cas de
conflit avec une administration, si les droits
d’un mineur ne sont pas respectés, s’il est
victime d’une discrimination… “En en par­
lant, les victimes ont souvent peur que ça
s’amplifie, peur de perdre leur emploi… Mais
elles restent maîtres de leur dossier : elles
peuvent dire STOP à tout moment. Généra­
lement, quand les gens viennent nous voir,
c’est qu’ils veulent s’en sortir. Pour beau­
coup, nous sommes le dernier recours. Nous
intervenons quand tout a été essayé”.
Lorsque les actes discriminatoires sont
inconscients, une médiation peut suffire à
régler les différents. Mais lorsque les faits
sont plus graves, un dossier peut être trans­
mis aux juristes de la haute autorité à Paris.
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famille, la grossesse, l’apparence
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santé, le handicap, les caractéristiques
génétiques, les mœurs, l’orientation
sexuelle, l’âge, les opinions politiques,
les activités syndicales, l’appartenance
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supposée, à une ethnie, une nation,
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POUR LA SEMAINE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE
La Semaine de la solidarité internationale est un rendez-vous annuel initié au niveau national par le Centre
de recherche et d’information pour le développement. A Dole, la plateforme des associations ASI prend le
relai et proposera diverses animations du 14 au 16 novembre. “L’objectif de cet évènement est de faire prendre
conscience au public que la solidarité doit se déployer en France mais aussi dans le monde entier. Nous essayons
de faire tourner les regards vers l’extérieur” explique François Dubuc, coordinateur à Dole de la Semaine de la
solidarité internationale. Depuis douze ans, vingt associations doloises engagées en faveur des solidarités
internationales se sont regroupées au sein de cette plateforme ASI. “Nous essayons de nous regrouper pour
mutualiser nos forces, et être plus efficaces que chacun dans notre coin” reprend François Dubuc. Le thème
2013 de la Semaine, “Les droits à l’essentiel”, rappellera que les droits essentiels pour vivre, tels que la
nourriture, l’eau… doivent être les
mêmes pour tous. Pour cette édition, la
plateforme a travaillé en collaboration
avec des associations maghrébines afin
de faire le point sur le printemps arabe.
Programme : 14 novembre à 20 h 30 à la MJC :
le film El Gusto, Buena Vista Social Club
algérien. 15 novembre à 20 h 15 salle Edgar
Faure : conférence et débat “Le Printemps
Arabe … Qu’en est-il aujourd’hui ?” avec
Karima Souid, députée tunisienne, et Christophe
Aguitton, membre du mouvement ATTAC.
16 novembre au Manège de Brack à partir
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ouvrage, Véronique et Alain se
penchent sur la descendance des
grands écrivains : plus de 60 % des
écrivains étudiés dans les
programmes scolaires n’ont pas eu
de descendance reconnue. De là naît
une singulière question qui fait
l’objet du livre : l’acte d’écrire
pourrait-il occulter, entraver, voire
empêcher, celui, plus largement
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doses conseillées, de veiller à avoir une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain. Tenir hors de
portée des jeunes enfants. Voir conseils et précautions d’emploi sur emballages.
Ouvert du lundi de 14 h à 19 h - mardi au vendredi de 9 h 30 à 19 h - Samedi de 9 h 30 à 18 h
Réponse Nature - 65, avenue Eisenhower - 39100 DOLE - 03 84 82 11 29
12 vivre ici
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
DOLE-POLIGNY
TROIS FILMS POUR LE FESTIVAL
ALIMENTERRE
Comment notre
cerveau réagit-il aux
illusions d’optique ?
Chaque année, un grand nombre d’élèves
participe à la fête de la science. Cette année,
nous sommes allés à la Saline Royale d’Arc
et Senans pour découvrir l’exposition de
maquettes de théâtre virtuelles.
Certaines maquettes étaient faites à la main et d’autres au laser. Nous
devions répondre à un questionnaire, c’était un petit cahier très amusant
mais parfois compliqué. Ce qui nous a surpris et qui nous surprend toujours
en histoire, c’est qu’autrefois, certains hommes avaient énormément d’ima­
gination. Ces maquettes étaient superbes.
Ce qui a le plus marqué nos esprits et troublé notre vue, c’est l’atelier des
illusions d’optique :
­ Tout d’abord, le moniteur de l’atelier a projeté des images hallucinantes sur
un tableau numérique. Nous avons alors appris que notre cerveau nous
Dans le cadre du festival Alimenterre, l’association Le
Serpolet, en partenariat avec le Centre Social
Interface, le Collectif Forum Social de Dole et InPACT
Jura, organise à Dole et Poligny trois projections de
films. Trois soirées pour réfléchir et échanger sur des
sujets de société, en partageant des images et des
mots sur les désordres alimentaires du monde.
- “Cultures en transition”, le jeudi 24 novembre à
20 h 30, à la salle St Roch à Poligny.
- “LoveMEATender”, le jeudi 5 novembre, à 20 h 30, à la
salle des fêtes G. Brassens des Mesnils Pasteur à Dole.
- “Cultures en transition”, le jeudi 12 novembre à 20 h,
au Manège de Brack à Dole.
Participation libre.
jouait des tours c’est à dire qu’il ne peut pas absorber un trop grand nombre
de mouvements à la fois si les images défilent trop rapidement donc notre
cerveau n’analyse pas correctement les informations qui lui parviennent et
parfois, il perçoit un mouvement lorsqu’il n’y en a pas.
­ Ensuite, nous avons testé les différents ateliers, nous avons adoré celui qui
nous permettait de voir notre propre visage à travers la chevelure d’un
camarade.
C’était un très bel après­midi. Nous avons eu l’idée de prolonger ces expé­
riences en construisant des illusions d’optique en arts visuels, enfin, nous
allons essayer !
Clara : “C’était super !”
Kylian : “On pourrait construire des illusions d’optique en arts, je me sou­
viens qu’il y avait toujours du blanc et du noir sur les images.”
AUTHUME
LES BÉBÉS LECTEURS AUTOUR DU “LOUP”
Pour la deuxième année consécutive, la communauté d’agglomération du
Grand Dole reconduit son opération “Petit Lit”. Son objectif est d’éveiller les
tout-petits de trois mois à trois ans à la lecture, bien avant son apprentissage
à l’école. Jusqu’à juin 2014, les médiathèques du Grand Dole proposeront des
séances de bébés lecteurs pour écouter des histoires, manipuler les livres ou
encore chanter des comptines. Accompagnés d’un adulte (parent, assistante
maternelle…), les tout-petits découvriront la lecture plaisir. Le 20 novembre à
10 h à Authume, l’animation tournera autour du “Loup”.
Programme complet : http://www.grand-dole.fr/-petit-lit-rentree-2013-v2.pdf
PETIT-NOIR
UN REGROUPEMENT DES
PROFESSIONNELS DE SANTÉ
EN PROJET
Suite à la sollicitation des médecins de Petit-Noir de
disposer de locaux fonctionnels pour travailler
ensemble, la communauté de communes de la Plaine
Jurassienne a décidé l’aménagement d’un
regroupement médical à Petit-Noir. La commune,
propriétaire des terrains, devrait accorder un bail de
longue durée à l’intercommunalité. Cette dernière est
pour l’heure dans la phase d’études et de
consultations.
DOLE - ECHANGES DE BONNES PRATIQUES ENTRE
LES ÉTUDIANTS EN TOURISME ET LES PROFESSIONNELS
Le mois dernier, une convention a été signée entre le BTS Tourisme du lycée Charles
Nodier, le Grand Dole, la Ville de Dole et l’office de tourisme du pays de Dole. Objectif :
pérenniser le partenariat entre les quatre acteurs, afin d’avoir un échange de pratiques
et de compétences. “Les étudiants se forment auprès des professionnels du tourisme des
trois structures, et en échange, ces professionnels bénéficient de l’expertise des étudiants
en leur confiant des tâches” explique Frédéric Schwalm, proviseur du lycée dolois
Charles Nodier. Ces pratiques existaient déjà depuis longtemps, mais la convention
officialise et développera cette synergie. A noter que le lycée Charles Nodier accueille
78 étudiants en BTS Tourisme sur les deux années.
E TAT C I V I L
NAISSANCES
Gaspard de Pierrick MAIGNAN et de
Cécile DIDIER, Amange
Théo de Sébastien BIANCHETTI et de
Laétitia JOLY, Amange
Hugo de Bertrand CHAZELLE et de
Magali FIDON, Audelange
Maëline de Jérémy PIGUET et de
Angélique BOURREAU, Aumur
Lola de Allan HERMETEY et de Fanny
PERNOT, Baverans
Nelya de Joël PHILIPPS et de Sarah
BOTTEMER, Champvans
Louison de Jérôme FAGOT et de Anne­
Lise BOUGUER, Chaussin
Julien de Arnaud DESMARE et de Elen
LEDET, Crissey
Timéo de Benjamin BEAUCAIRE et de
Christie CIFELLI, Damparis
Samia de Christelle ADOLPHE, Dole
Elif de Romain CUNEY et de Fatma
ÇAKIR, Dole
Zied de Zakaria LARHMANN et de
Caroline GAUBY, Dole
Elsa de Romain PAGET et de Isabelle
BARDET, Dole
Mathéo de Philippe GRANDMAISON et
de Nadège RÉVEILLON, Dole
Nolan de Bakary DIAKITE et de Annie
BOYER, Dole
Imran de Mustapha LAZAAR et de Sonia
CORNE, Dole
Timéo de Clément BEY et de Stéphanie
GUIBOUX, Dole
Maureen de Grégory CONCHON et de
Sabrina JOLY, Dole
Abderrahmane de Laissaoui RENIF et
de Amel DJELLAL, Dole
Lucie de Patrick BEUZON et de Marlène
LAMBERT, Dole
Doha de Khalid KLILI et de Ghizlane EL
GHOUJDAMI, Dole
Séléna de Frédéric TROUSSELOT et de
Corinne RICHARDOT, Dole
Kloé de Jacques POMBO NKOBONGO et
de Sandralina MUNZILA NKATUKULA,
Dole
Maëlia de Jordan MERMOZ et de
Adeline REGAD, Gevry
Valentina de Alain MERUCCI et de
Anaïs BONIN, Jouhe
Laura de Frédéric JACOB et de Nadège
BERTRAND, Jouhe
Mya de Nicolas SAINTHOT et de
Ludivine POLLIEN, La Loye
Hugo de Pierre MEYER et de Élise DUTT,
Le Deschaux
Nolan de Stéphane BRASDEFER et de
Sandrine MERCET, Monnières
Noëllie de Julien COLIN et de Mathilde
LIMAT, Vadans
Lydie GEORGET épouse NOEL, Damparis,
71 ans
Dominique KOLZUT, Dole, 61 ans
DÉCÈS
Jean GRUET, Dole, 93 ans
Paulette PIERRAT veuve SAUDÉ,
Gérard COLIN, Dole, 64 ans
Abergement la Ronce, 85 ans
Gilberte BOULET épouse KRATTINGER,
Roger BAILLY, Arbois, 74 ans
Dole, 92 ans
Louis SICLET, Authume, 84 ans
Daniel HOLTZER, Dole, 78 ans
Mireille SIMERAY veuve KAUFMANN,
Marie ARNOUX, Dole, 101 ans
Chaussin, 65 ans
Eliane
PLAS épouse GOGUILLOT, Dole ,
Henri DUGOIS, Chissey sur Loue , 77 ans
Léa PANNAUX veuve PANNAUX, Crissey, 78 ans
Jacqueline GRADOUX veuve CITERNE,
89 ans
Marie­France BUTAVANT veuve BOITET, Dole , 89 ans
Damparis, 68 ans
Daniel DUCHET, Dole, 84 ans
Renée BERTRAND épouse LAMBERTHOD,
Dole, 75 ans
Maurice LESCALIER, Dole, 63 ans
Marie­Thérèse MURTIN veuve
CARMANTRAND, Gevry, 79 ans
Jean CHAUDAT, Longwy sur le Doubs,
59 ans
Odette JEANNEAUX veuve CLAVIER,
Longwy sur le Doubs, 84 ans
Renée LACHAUX veuve MARTIN,
Moissey, 92 ans
Yves GURY, Montmirey la Ville, 72 ans
Henri SAINTE­BARBE, Petit­Noir, 88 ans
Dominique RECEVEUR, Rans, 50 ans
POMPES FUNÈBRES TANIER
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POUR UNE AUTRE APPROCHE
DU RECUEILLEMENT ET DES OBSÈQUES
Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute avec une assistance 7j/7j et 24h/24h
Funérariums
ARBOIS
03 84 37 50 89
Loris de Nicolas GUIGNARD et de
Edwige GRANDVALET, Parcey
Elyna de Christophe PEREIRA et Charline
CUSIN, Petit­Noir
Julian de Philippe GENEVRE et de
Audrey GOYET, Rouffange
Lison de Maxime LECOMTE et de
Margaux MARION, Saint­Loup
Zoëlie de Julien ZOMINY et de Cécile
CATHENOZ, Sampans
Hannah de Fabrice SALIGNY et de
Magali COURTOIS, Tavaux
Margaux de Mickaël LOUIS et de Anne­
Sophie LOICHET, Tavaux
DOLE
03 84 71 71 71
POLIGNY
03 84 37 14 94
TAVAUX
03 84 80 06 05
ASNANS
03 84 81 79 11
Mont s/s VAUDREY
03 84 81 50 21
vivre ici 13
Pays Dolois n°153 - Oct. 2013
GRAND DOLE - LES MÉTIERS DE LA SANTÉ ET DES
SERVICES À LA PERSONNE ONT LEUR PÔLE D’EXCELLENCE
Pays Dolois
Régie Commerciale
La communauté d’agglomération du Grand Dole lançait officiellement le 17 octobre dernier son
premier “pôle d’excellence des métiers de la santé et des services à la personne”. Dans un
contexte de vieillissement de la population (avec 10 000 personnes de plus de 75 ans dans le
bassin dolois à l’horizon 2020, et un indice de vieillissement pour le Jura plus élevé que la
moyenne régionale), l’enjeu pour le Grand Dole est d’accompagner et valoriser les acteurs de ce
secteur. “Il est important de rendre visible ces métiers de la santé et des services à la personne,
puisque le tissu est très éclaté et n’a pas d’espace physique”, expliquait Claude Chalon, président
du Grand Dole. L’objectif du pôle sera ainsi de favoriser les interactions et partenariats entre les
acteurs, de structurer la filière, mais aussi d’enrichir l’offre. Le pôle est installé dans les locaux du
CCAS, avenue Pompidou, et des permanences sont mises en place. A terme, il sera au second
étage du CCAS. Les choses devraient évoluer dans les mois à venir, avec des missions
d’animation, de promotion et de développement. De même, la dénomination définitive du Pôle,
ses outils de communication (charte graphique, site internet...) sont en cours de définition.
06 13 04 60 19
service à la personne
Rochefort-sur-Nenon : la nouvelle maison
de retraite inaugurée
La résidence médicalisée
Courcelles du groupe
ModusVi a été inaugurée
le mois dernier à Rochefortsur-Nenon. L’établissement,
qui a ouvert le 2 janvier
dernier, a une capacité
d’accueil de 66 chambres.
La “canithérapie” est une des animations thérapeutiques proposées par la résidence Courcelles.
Architecture contemporaine, vue panoramique
sur le village de Rochefort­sur­Nenon, vastes
espaces de vie ouverts sur l’extérieur, balnéo­
thérapie, salon de coiffure… : la nouvelle mai­
son de retraite de Rochefort­sur­Nenon est un
peu le palace des EHPAD ! A l’initiative de la
commune, le projet a mis plus de vingt années
avant de voir le jour, et les élus ont dû batailler
pour le voir aboutir, comme le soulignait
Gérard Fernoux­Coutenet, le maire de Roche­
fort­sur­Nenon, lors de l’inauguration : “On y
réfléchissait déjà il y a vingt ans, au regard des
besoins de notre population vieillissante. Il y a
eu beaucoup d’obstacles administratifs, poli­
tiques, financiers, mais nous avons toujours eu
la volonté de continuer”. Avec un indice de
vieillissement supérieur à la moyenne régio­
nale et des personnes âgées de plus de 75 ans
très représentés dans le Jura, le département a
su prévoir le vieillissement de sa population
avec un taux d’équipement en EHPAD
(121 pour 1 000 habitants en 2013) supérieur à
la moyenne nationale (97,7 pour 1 000 habi­
tants). Celui de Rochefort­sur­Nenon, géré par
un groupe privé, DomusVi, dispose d’une capa­
cité d’accueil de 66 résidents, dont une unité
protégée de 14 places, réservée à l’accueil de
personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
ou de troubles apparentés. 16 chambres sont
également dédiées à l’hébergement tempo­
raire. Un accueil de jour de quatre places a
ouvert le 2 septembre dernier. L’hébergement
permanent est à ce jour rempli à 100 %. De
nombreuses animations et ateliers thérapeu­
tiques sont proposés aux résidents : art floral,
modelage “socio­esthétiques”, gym douce avec
l’association Siel Bleu et canithérapie avec le
chien visiteur Ginger.
Carole VACELET
48, rue de Besançon
39100 DOLE
Tél. 03 84 72 48 73
Courriel : [email protected]
14 éco et commerces
EXPRESS
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
Michel Vernet, un
inventeur
touche-àtout !
INVESTISSEMENT
BPIFRANCE INSTALLÉE
EN FRANCHE-COMTÉ
Groupe public d’investissement
et de financement pour les
entreprises, la banque publique
Bpifrance a été lancée le mois
dernier en Franche-Comté. Une
équipe de 13 personnes à
Besançon aura pour mission
d’accompagner les entreprises
franc-comtoises dans leur
financement. Reprenant
l’ensemble des activités
d’OSEO, ce pôle sera dédié au
financement de l’innovation,
au cofinancement bancaire et
à la garantie de prêts.
SALON DE L’OPTIQUE
LES ENTREPRISES
JURASSIENNES PRIMÉES
Organisé lors du salon Silmo de
l’optique et de la lunetterie à
Paris, le Silmo d’Or récompense
la créativité et l’esprit inventif
de la profession. Le
26 septembre dernier, la société
Julbo à Longchaumois a
remporté un Silmo d’or avec le
produit “Tensing Flight” dans la
catégorie lunettes de sport.
Vuillet-Vega à Morez s’est vu
également décerner 4 Trophées
dont le 1er prix Classement
Général par la Centrale des
Opticiens.
MÉTIERS DE
L’INDUSTRIE
LE PRO PULSION TOUR
DE PASSAGE À DOLE
Initié en octobre 2011 par
l’UIMM (Union des Industries et
Métiers de la Métallurgie) en
partenariat avec le Ministère de
l’Education nationale, le Pro
Pulsion Tour a pour objectif de
sensibiliser les jeunes aux
métiers des industries
technologiques et aux
opportunités dans l’industrie. Le
Pro Pulsion Tour 2013 ira à la
rencontre des jeunes dans les
établissements scolaires
(collèges et lycées) et au cœur
de 17 villes de France pour leur
faire vivre une expérience
innovante autour des métiers
de l’industrie. Il sera de passage
à Dole le 7 novembre au collège
Claude Nicolas Ledoux de 9 h à
17 h, le 8 novembre au lycée
Jacques Duhamel de 9 h à 17 h
et le 9 novembre, avenue de
Lahr, pour une action auprès du
grand public (inauguration à
11 h 30).
ASNANS BEAUVOISIN
INTERMARCHÉ DEVIENT
POINT RELAIS
Mondial Relay, spécialiste de la
livraison aux particuliers, voit
son réseau de Points Relais
s’agrandir avec l’arrivée
d’Intermarché, situé sur la route
de Longwy à Asnans
Beauvoisin.
AEROPORT DOLE JURA
LE GRAND BESANÇON
VOTE UNE SUBVENTION
DE 50 000 EUROS
La communauté
d’agglomération du Grand
Besançon a décidé d’allouer une
subvention de 50 000 euros à
l’aéroport de Dole Jura afin de
renforcer l’accessibilité de son
territoire.
Rivoire-Jacquemin
De l’art d’avoir des bonnes idées et de la
créativité... Des perches de natation aux
violons multicolores en passant par des
lasers pour façades de maison, le Dolois
Michel Vernet est un inventeur des temps
modernes ! “Je fais du marketing à l’en­
vers” s’amuse­t­il. “Je pars de ce dont j’ai
besoin, sans savoir si cela marchera !”. Et
force est de constater que le Jurassien a vu
juste puisque certaines de ses innovations ont déjà rencontré un certain succès. Le site Internet Tenrev.com (anacycle de
Vernet) commercialise les trouvailles de l’as des bidouilleurs : de pures inventions made in Jura, ou des objets existants mais
“customisés” ou améliorés. Tout commençait en 2005 lorsque ce passionné de sport et de triathlon réfléchissait à un sys­
tème pour nager sur place dans sa piscine hors sol. Les solutions existantes (nage à contre courant ou à l’aide d’un élastique)
ne convenant pas, il invente une solution accessible au grand public : une perche rigide fixée à un mur. “Je ne voulais pas
d’un instrument de torture comme l’élastique destiné aux sportifs de haut niveau : avec ma perche, le nageur est porté et peut
nager sur place sans s’épuiser !”. En 2007, Michel Vernet dépose le brevet, et un an plus tard, il est primé au concours Lépine !
“Le marché croit d’année en année. J’en vends aujourd’hui environ 200 par an !”. Depuis, le Géo Trouvetou a commercialisé
des innovations plus inattendues les unes que les autres, à l’image de ses sapins gonflables de Noël, ou encore des projec­
teurs d’images de Noël pour façades de maison. Sa dernière idée : customiser des violons à l’aide de teinture végétale, et les
personnaliser aux goûts de ses clients. L’activité a débuté lorsque sa fille s’est initiée à cet instrument, en même temps que
son père. “L’idée est de rendre ces violons fabriqués en Chine plus français. Je les reçois bruts et non vernis, et je les teinte
avec des plantes et des fleurs” explique­t­il. Coquelicots, menthe, noix ou encore iris apportent ainsi une touche “écolo” et
originale à l’instrument.
Le chef d’entreprise commercialise aujourd’hui plus de 300 produits sur son site, à une clientèle française, mais aussi de Bel­
gique, du Canada et de Suisse.
Céline Garrigues
5
JOURNALISTES
ANGLAIS EN VISITE
DANS LE JURA
Afin de promouvoir la ligne aérienne Ryannair
Dole-Londres Stansted, représentant pour le Jura
un fort potentiel de développement touristique
et économique, le CDT du Jura, la CCI, l’aéroport
Dole Jura et l’office de tourisme dolois
organisaient un voyage de presse dans le Jura
avec cinq journalistes anglais le mois dernier.
Un séjour de cinq jours avec pour objectif de faire
découvrir les sites phares et les spécialités
gastronomiques du Jura et de la Bourgogne.
A l’occasion de la mise en service de la nouvelle
ligne aérienne Dole-Londres, un séjour tout
compris a été créé, appelé “Jura-Burgundy :
discovering great wines !”. Il propose au grand
public, en particulier anglais, de découvrir le Jura
et la Bourgogne en 4 jours / 3 nuits (de 259 euros
à 399 euros par personne, selon la formule
choisie, vol non compris).
Nouvelle
cave
d’affinage
Visite guidée
avec Jacques
Subileau,
directeur
général de
RivoireJacquemin
Le mois dernier, l’affineur jurassien Rivoire­Jacquemin inaugurait en grande
pompe sa nouvelle cave d’affinage. D’une superficie de 1 700 m2, sur huit
mètres de hauteur, la construction a su répondre à des contraintes tech­
niques, avec 17 000 m3 de terre déblayés pour le terrassement, et esthé­
tique, avec une voûte en mélèze magnifique. Avec 4 600 tonnes de comté
affinées par an, Rivoire­Jacquemin est le quatrième affineur de Franche­
Comté. Un des objectifs de l’opération était de centraliser la totalité de l’ac­
tivité sur le site de Montmorot. “Nous progressons en terme de tonnage
vendu, avec une demande plus importante pour les vieux comtés. Nous
avions besoin de plus d’espace pour affiner plus de meules, et plus long­
temps” explique Jacques Subileau, Directeur général du site. “De plus, nous
avions un stockage extérieur, mais nous avions besoin de tout regrouper au
même endroit”. Avec ce nouveau bâtiment, la capacité totale de stockage de
la société est aujourd’hui de 120 000 meules, soit 30 000 meules supplémen­
taires. Les travaux ont débuté en avril 2012, et les premiers fromages étaient
dorlotés dès février 2013. “Avec cette cave voûtée, l’air circule mieux, per­
mettant une meilleure ventilation” assure Jacques Subileau. Trois millions
d’euros ont été nécessaires pour la construction de la cave, qui est aujour­
d’hui déjà remplie.
C.G.
AGRICULTURE DOSSIERS INELIGIBLES AU PMBE : “UN VRAI PROBLÈME”
Les exploitants agricoles souhaitant réaliser des travaux afin de moderniser leur bâtiment d’élevage peuvent bénéficier d’une subvention de l’Etat.
Ce Plan de modernisation des bâtiments d’élevage (PMBE) doit être utilisé uniquement pour la construction d’un nouveau bâtiment, en
remplacement d’un plus vétuste. Depuis septembre, 71 dossiers ont été déposés en Franche-Comté, représentant plus de 20 millions d’euros de
travaux. Seulement, les agriculteurs francs-comtois viennent d’apprendre que seules 22 demandes seront prises en charge par l’Etat, avec une
moyenne de 25 000 euros d’aides par dossier. Seize dossiers ont été considérés comme inéligibles, consécutivement au renforcement des critères
d’éligibilité. “Et les 33 autres dossiers sont éligibles mais risquent de ne pas bénéficier des aides car les enveloppes sont vides !” s’exclame Etienne
Rougeaux, directeur de la FDSEA du Jura.“En Allemagne, les Länder accompagnent bien plus que chez nous les modernisations de bâtiments. Les
régions devront aussi jouer ce rôle à terme. Soutenir l’investissement est une politique de long terme : les agriculteurs resteront plus longtemps sur le
territoire, et ils font fonctionner l’économie locale en faisant appel aux artisans. Tant que les accords de subventions ne sont pas donnés, les agriculteurs
C.G.
ne peuvent commencer les travaux : tout est décalé, c’est un vrai problème !”.
FONDS FRANCHE-COMTÉ DÉFIS 2
PREMIER INVESTISSEMENT POUR UNE ENTREPRISE JURASSIENNE
“Fonds Franche-Comté défis 2” est le nom du nouveau fonds dédié aux entreprises franc-comtoises, géré par Invest PME. Cette filiale investit
depuis plus de quinze ans dans l’économie franc-comtoise pour créer et développer les entreprises régionales. Après “Franche-Comté PME Défis
2010”, Franche-Comté défis 2 a pour vocation d’investir dans les sociétés franc-comtoises saines, mais ayant subi des difficultés essentiellement
liées à la crise. Des incidents conjoncturels, tels que des problèmes de trésorerie, baisse temporaire du chiffre d’affaires, chute des commandes…
“Nous estimons que ces entreprises en phase de rebond sont viables, si la trésorerie est consolidée” explique Patrick Blasselle, président du directoire
d’Invest PME. L’apport financier est compris entre 150 000 et 400 000 euros. “Un investissement plutôt risqué pour des entreprises qui n’intéressent
pas les investisseurs car elles ont connu des difficultés” conçoit Patrick Blasselle. “Mais ces sociétés ont réellement rebondi après la crise et ont connu
une nouvelle phase de croissance : l’histoire montre que cela peut être efficace !”.
Située à Saint Laurent en Grandvaux, la société LDS (Lunetterie David Seiller) emploie 47 personnes et est spécialisée dans la finition et le
traitement de surface de montures de lunettes. Le Fonds Franche-Comté Défis 2 a investi 150 000 euros au capital de cette PME. “Elle avait un
problème conjoncturel lié à ses deux sites de production qu’il fallait réunir sur le même site. Les banques ont dit qu’il fallait une augmentation de
capitale pour suivre. C’est ce qu’on a fait”. Grâce à cette aide, LDS a pu mobiliser plus d’un million d’euros de financements complémentaires.
C.G.
MADE IN JURA “ESPRIT D’ENTREPRENDRE”
CHALLENGE DES UNIONS COMMERCIALES
A RÉUNI LES ENTREPRISES JURASSIENNES
1er PRIX POUR BLETTERANS ET SALINS-LES-BAINS
Créé en 2003 par le Conseil général
du Jura, le concept “Made in Jura” avait
pour objectif de fédérer les entreprises
jurassiennes dans un réseau de plus de
700 entreprises. En 2011, après l’arrivée
de la nouvelle majorité départementale
et son président Christophe Perny, le
dispositif a évolué : si les salons Made in
Jura n’ont pas été réitérés, de nouvelles
initiatives ont vu le jour, tel que le récent
évènement Esprit d’entreprendre, les 3 et
4 octobre derniers. Lors de ces deux
journées dédiées à l’économie jurassienne, chefs d’entreprises, décideurs économiques et jeunes
entreprises ont pu se rencontrer, échanger, témoigner. Une quarantaine d’entreprises avaient fait le
déplacement. Cinq ambassadeurs économiques du Jura ont également été mis à l’honneur pour leur
développement et leurs innovations : Oxibis group, SCIT, Baud Industries, Jean-Charles Arnaud
(Fromagerie Arnaud) et le Groupe Lacroix. “L’objectif de l’évènement est atteint” assure Christophe Perny,
président du Conseil général du Jura. “Les entreprises ont échangé, et il y a eu des témoignages d’entreprises
extérieures au département, montrant une volonté d’ouverture. Si certains regrettent le salon Made in Jura,
aujourd’hui, c’est un outil de valorisation de l’économie jurassienne à l’extérieur. Nous allons continuer ainsi”.
Plusieurs initiatives internationales pourraient ainsi voir le jour en 2014, et notamment en Russie.
© Jean-Marc Baudet
Le 14 octobre dernier, le second chalenge des unions commerciales du Jura, organisé par la
Chambre de commerce et d’industrie, investissait Juraparc. Afin de valoriser ces unions, de
soutenir et crédibiliser leurs diverses initiatives, les prix et récompenses étaient remis à la fin
de la cérémonie. Douze unions commerciales étaient en lice. Les structures distinguées sont les
suivantes : 1er prix de la catégorie “UC installées dans des communes de moins de
2 500 habitants” : UC Industrielle et Artisanale de Bletterans (1 000 euros). 1er prix de la catégorie
“UC installées dans des communes de plus de 2 500 habitants” : UC et Artisanale Salinoise de
Salins-les-Bains (1 000 euros). Prix “Coup de cœur” du jury : UC de Tavaux (1 000 euros). Prix
“Mention spéciale” du jury : LEDOPOLE (500 euros).
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
15
16 Sports
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
Rugby
SUIVEZ VOS ÉQUIPES !
FOOTBALL
LR2
05/10/13 Jura Nord-Triangle
dʼOr 2-2
06/10/13 Jura Dolois-Morbier
0-1,
19/10/13 Pontarlier (3)-Jura
Dolois 2-1
20/10/13 Morbier-Jura Nord 5-2
26/10/13 Jura Nord-Pontarlier
(3) 1-1
27/10/13 Jura Dolois-Saint Vit
0-2
Classement au 27/10/13
1.4 Rivières 70 (18pts) - 2. St
Vit (17pts) - 3. Morbier (15pts)
- 4. Coteaux de Seille (14pts) 5. Triangle dʼOr (12pts) - 6.
Jura Lacs (12pts) - 7. Jura
Dolois (11pts) - 8. Dannemarie
(11pts) - 9. Jura Nord (10pts) 10. Pontarlier (3) (10pts) - 11.
Chatillon/Devecey (8pts) - 12.
Clémenceau (7pts).
1re Division de District
06/10/13 Chaussin-Montmorot
(réserve), FoucheransAiglepierre 3-1, Trois MontArinthod 1-1
05/10/13 Jura Lacs (2)Damparis 1-1
12/10/13 Poligny/Grimont (2)Damparis 2-6, Jura Lacs (2)Foucherans 0-4
19/10/13 DamparisFoucherans 0-0, Poligny
Grimont-Trois Monts 0-3,
20/10/13 Aiglepierre-Chaussin
0-0
26/10/13 Vaux St ClaudeDamparis 0-0
27/10/13 ChaussinFoucherans 1-5, Trois MontMontmorot 2-1
Classement au 27/10/13
1.Foucherans 26pts - 2. Jura
Lacs (2) (20pts) - 3. Vaux St
Claude (16pts) - 4. Damparis
(15pts) - 5. Trois Monts
(15pts) - 6. Arinthod (14pts) 7. Montmorot (12pts) - 8.
Triangle dʼOr (2) (11pts) - 9.
Aiglepierre 9pts - 10. Chaussin
(9pts) - 11. St Laurent (8pts) 12. Poligny Grimont (2) (7pts).
2e Division de District
05/10/13 Coteaux de Seille
(2)-Jura Nord (2) 2-3, Triangle
dʼOr (3)-Molay 3-1
06/10/13 Saint Claude-PSDC
10-1, La Joux-Foucherans (2)
4-1, Mont/Vaudrey-Jura Dolois
(2) 3-2, Andelot-Saint Aubin 2-0
13/10/13 PSDC-Triangle dʼOr
(3) 4-1, La Joux-Mont/Vaudrey
1-1, Saint Claude-St Aubin 2-0
19/10/13 Jura Dolois (B)PSDC (non joué), Jura Nord
(2)-Mont/Vaudrey 0-2,
20/10/13 Foucherans (2)Andelot 0-2, Molay-La Joux 02, Saint Aubin-Coteaux de
Seille 1-2
26/10/13 Triangle dʼOr (3)-Jura
Dolois (2) 2-4
27/10/13 PSDC-Jura Nord (2)
2-1, Foucherans-St Aubin 2-0,
Andelot-Molay 1-0,
Mont/Vaudrey-Coteaux de
Seille 1-2
Classement au 27/10/13
1.Andelot (29pts) - 2. Jura
Dolois (2) (22pts) - 3. La Joux
(21pts) - 4. St Claude (21pts) 5. Mont/Vaudrey (19pts) - 6.
Foucherans (2) 19pts - 7.
Molay (18pts) - 8. Jura Nord
(2) (17pts) - 9. Coteaux de
Seille (2) (17pts) - 10. PSDC
(13pts) - 11. Triangle dʼOr
(13pts) - 12. Saint Aubin
(12pts).
3e Division de district
06/10/13 Damparis (2)Abergement 6-1, FinoiseArchelange 2-2, Gevry-Jura
Nord (3) 7-0, Mont/VaudreyRochefort/Amange 0-0, Petit
Noir-3 Monts (2) 1-0, Saint
Aubin (2)-Mouchard (2) 1-4
20/10/13 AbergementMont/Vaudrey (2) 1-4,
Archelange-Gevry 2-2, Jura
Nord (3)-Damparis (2) 1-2,
Rochefort/Amange-Petit Noir
1-2, Trois Monts (2)-St Aubin
(2) 6-4
27/10/13 Petit NoirAbergement 1-0, Damparis
(2)-Archelange 2-0, GevryMouchard (2) 4-0,
Mont/Vaudrey (2)-Jura Nord
(3) 6-0, Rochefort/AmangeTrois Monts 0-1, Finoise-Saint
Aubin (2) 2-0
Tavaux s’envole,
Dole rame...
Classement au 27/10/13
1.Gevry (27pts) - 2.
Archelange (25pts) - 3. Petit
Noir (25pts) - 4. Damparis (2)
(22pts) - 5. Trois Monts (20pts)
- 6. Mouchard (2) (18pts) - 7.
Rochefort/Amange (18pts) - 8.
Finoise (17pts) - 9.
Mont/Vaudrey (2) (11pts) - 10
Saint Aubin (15pts) - 11. Jura
Nord (3) (12pts) - 12.
Abergement (8pts).
BASKET
Les saisons de Fédérale 3 se suivent et se ressemblent
pour les deux formations de Fédérale 3 du bassin dolois,
l’US Tavaux Damparis Abergement et l’US Dole.
L’USTDA, l’équipe du président Denis Jeannaux, conti­
nue son ascension vers la première place de la poule,
tandis que les Dolois de François Mittaine et Fabien
Guillot se retrouvent lanterne rouge de Fédérale 3,
après leur défaite face à Couches.
Après leur défaite lors de la première journée, les Tavel­
lois viennent de signer un cinquième succès consécutif,
et qui plus est à Belleville. Ce dernier les place en
seconde position au général. “Nous sommes au tiers du
championnat, la poule se décante, les favoris se déta­
chent, nous nous installons dans le trio de tête après
cette belle victoire à Belleville. Nous avons réalisé un
gros match. Nous montons en puissance, notre effectif
prend la pleine mesure de ce championnat. Ce qui est
réconfortant c’est que nous gagnons dimanche dernier à
Belleville (dimanche 27 octobre) en l’absence de trois
pièces maîtresses de l’équipe, que l’on retrouvera contre
Villars­les­Dombes, le match au sommet de la poule 7”.
Les Dolois quant à eux n’y arrivent pas après le départ de
leur entraîneur Lionel Humblot et de trois joueurs. La
situation de l’US Dole ne s’arrange pas puisque depuis le
27 octobre dernier l’équipe de Mathieu Marcelli occupe
la dernière place de la poule. Fabien Guillot veut rassurer
pour la suite de la saison : “Ce début de saison est com­
pliqué car nous ne trouvons pas de solutions. Pourtant
nous avons effectué un gros recrutement de 14 joueurs.
Sur le papier on avait une belle équipe, mais je pense
qu’on s’est reposé trop vite sur nos lauriers. Nous avons
rattrapé le retard au niveau recrutement, mais nous ne
trouvons pas la cohésion du fait du faible recrutement des
années précédentes. Nous allons remettre tout à plat,
repartir sur un jeu plus simple. Il faut que les joueurs conti­
nuent à y croire, nous devons nous en sortir”.
Nationale 3 poule K
05/10/13 Jura Dolois-Auxerre
58-50
12/10/13 Jura Dolois-Saint
Priest 71-79
19/10/13 Besançon Avenir
Comtois-Jura Dolois 103-60
26/10/13 Jura Dolois-Lons 70-79
Classement au 27/10/13
1.DA Dijon 21 (11pts) - 2. Lons
(11pts) - 3. St Priest (11pts) 4. Pfastatt (10pts) - 5.
Besançon Avenir Comtois
(10pts) - 6. Pierre Bénite (9pts)
- 7. Tarare (9pts)- 8. Auxerre
(8pts) - 9. Rixheim (8pts) - 10.
St Apollinaire (8pts) - 11. Jura
Dolois Basket (7pts) - 12.
Montmorot (6pts).
RUGBY
Fédérale 3 poule 7
06/10/13 US Dole-Montchanin
16-12,
13/10/13 Couches-Tavaux 10-24
20/10/13 Colmar US Dole 2515, USTDA-Nuits 33-5
27/10/13 US Dole-Couches
10-12, Belleville-USTDA 20-23
10 et semi de Dole
L’équipe du mois : US Tavaux Damparis
L’équipe est invaincue en octobre.
Le sportif du mois :
Classement au 27/10/13
1. Rugby Club de la Dombes
(25pts) - 3. USTDA (24pts) - 3.
Olympique Besançon (21pts) 4. Belleville (16pts) - 5. Saint
Claude (14pts) - 6. Colmar
(12pts) - 7. Nuits 10pts, 8.
Couches (7pts) - 9.
Montchanin (7pts) - 10. US
Dole (5pts).
Justin Bournier
Le 20 octobre dernier à Saran, le dolois
Justin Bournier a décroché la médaille d’or
du 30 minutes Marche Minime avec 6 388m.
HANDBALL
891
N3F poule 6
12/10/13 Auxois-Dole 26-26
26/10/13 Dole-Ascap 22-25
Classement au 27/10/13
coureurs aux 10 et
20km de Dole le
13 octobre dernier,
organisé par le
Dole AC.
1.Montigny les Metz (12pts) 2. Maiche (10pts) - 3. Longvic
(10pts) - 4. ASCAP (10) - 5.
Dole (9pts) - 6. Lure (9pts) - 7.
Chaumont (8pts) - 8. Flavigny
(8pts) - 9. Beaune (6pts) - 10.
Lyon (5pts) - 11. Auxois (5pts)
- 12. Tassin (4pts).
Prénationale
06/10/13 Palente-Dole 36-42,
Marsannay-Chaussin 30-27
12/10/13 Dole-Pontarlier 3126, Chaussin/Tavaux-Doubs
Central 36-28
19/10/13 Macon-Dole 29-27,
Charitoise-Chaussin/Tavaux
20-30
Classement au 20/10/13
1 . Marsannay (13pts) - 2.
Dole (13pts) - 3. Chaussin
(13pts) - 4. Talant (13pts - 5.
Nuits (11pts) - 6. Pontarlier
(11pts) - 7. BEEX (11pts) - 8.
Fontaine (10pts) - 9. Longvic
(9pts) - 10. Doubs Central
(8pts) - 11. Jura Sud (8pts) 12. Palente (7pts) - 13. Macon
(7pts) - 14. Charitoise (6pts).
Près de 900 concurrents, de l’école d’athlétisme aux vétérans, se sont donné rendezvous dimanche 13 octobre pour la 23e édition du 10 km et du semi-marathon de Dole
organisée par le DAC. Sur le 10 km, ils étaient 424 à prendre le départ, avec Stéphane
Choulet et Pierre Barrand, les deux favoris. Stéphane Choulet n’a laissé à personne le
soin de mener la course et de s’emparer de la première place. Sur le semi-marathon,
296 se sont retrouvés sur l’avenue de Lahr, dont une dizaine de coureurs allemands
venus de Lahr. C’est un coureur bressan, Sylvain Marlot (1h15’49) qui a remporté la
course.
Handball
Le DH rentre dans le rang !
Cette saison, une seule équipe évolue en Nationale, l’équipe féminine entraînée par Anne­Julie
Chaniet. Cette formation a bien débuté sa saison puisqu’après quatre rencontres, l’équipe
doloise se situe dans le ventre mou de ce championnat.
Après leur mauvaise saison 2012­2013, les garçons évoluent en Prénationale. Ils ont retrouvé
sur leur chemin Chaussin/Tavaux. Lors du match de coupe de France à Tavaux ce dernier week­
end, les joueurs de la Plaine Jurassienne ont pris la mesure sur l’équipe d’Antoine Lugand. Guy
Cortat dresse un petit bilan de ce début de saison : “Nous avions réussi un très bon début de
saison, aussi bien chez les filles que les garçons, nous rentrons dans le rang après les dernières
rencontres. Pour la Nationale 3 F je suis très confiant car nous avons une équipe très jeune qui
ne demande qu’à évoluer”.
Les prochains matchs de N3F : le 09 novembre : Tassin-Dole,
le 16 novembre : Montigny/Metz-Dole, le 23 novembre : Dole-Beaune.
Corrida de Chaussin
Après ses blessures et petits pépins du printemps, Stéphane Choulet s’est ressourcé
et il n’arrête plus d’enchaîner les victoires. Après Dole le dimanche 13 octobre, il
remportait haut la main la corrida de Chaussin, devant Pierre Barrand, le vainqueur
de l’édition 2012. Chez les dames la victoire est revenue à Céline Cazaud.
Sports 17
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
Stage d’Aïkido
La Poil aux Pattes
Cyril Viennot à Hawaï
Début octobre, l’Aikido Club de Dole a organisé un stage d’aïkido avec Jean-Marc
Martin, 6e dan d’Aïkido. Une vingtaine de pratiquants de cet art martial se sont
déplacés de Haute-Saône, du Doubs, de Suisse… pour parfaire leur
condition. Pendant les deux demi-journées, les stagiaires ont découvert différentes
techniques qu’ils n’ont pas l’habitude de pratiquer dans leur club respectif.
La “Poil aux Pattes” clôture la saison de cyclisme du Vélo Club Dolois. Cette année, le
VC Dole avait mis les petits plats dans les grands pour cette manifestation puisque
sur l’aire de départ devant le gymnase du collège Ledoux on pouvait remarquer le
champion de France 2013, Arthur Vichot (FDJ), et le sociétaire de la Sojasun, Alexis
Vuillermoz.
Le dolois Cyril Viennot, actuellement licencié au club Beauvais, a participé pour la
3e fois consécutive à l’Ironman d’Hawaï (8h33’12). Bonne pioche pour le triathlète
jurassien qui a décroché une belle 12e place, et fut le premier français sur la ligne
d’arrivée.
Equitation
Cross de Tavaux
Pendant trois journées, la Société des Sports hippiques de Dole a organisé au Centre
équestre de Dole le traditionnel concours de saut d’obstacles d’automne. Cette
compétition de fin d’année à connu un franc succès puisque ce sont près de 700
cavaliers qui se sont croisés sur la carrière doloise.
Le samedi 28 novembre la Société des Sports Hippiques fêtera ses 60 ans. A cette
occasion, une plaque à la mémoire d’Eric Lamarre, président décédé en 2011, sera
dévoilée. En soirée tous les membres qui ont œuvré à la SSHD se retrouveront au
manège de Brack pour fêter l’évènement.
Le dimanche 24 novembre, le DAC, l’OMS de Tavaux et le TAC organisent au Bois des
Vernaux le cross de Tavaux. Cette épreuve est ouverte de la catégorie Baby aux
Vétérans. L’inscription, gratuite, peut s’effectuer par courrier, e-mail ou sur place le
jour de la course.
Début de la première course à 13 h pour les benjamins, 14 h 15 pour les seniors,
course populaire sans classement et chrono à 13 h 40, et dernière course des babys à
16 h 30.
Faites du Rugby
Mercredi 15 octobre, plus de 400 jeunes rugbymen des collèges et lycées de FrancheComté ont participé à la journée “Faites du rugby” sur les stades du Pasquier. Cette
compétition UNSS organisée par les professeurs d’éducation physique de Dole a vu
l’équipe filles du lycée Pasteur Mont-Roland et l’équipe garçons du collège MontRoland décrocher la première place de la compétition.
Récompenses aux sportifs dolois
190 sportifs et 43 équipes se sont retrouvés le mois dernier aux Manège De Brack pour
la traditionnelle remise de récompenses, en présence des deux ambassadeurs du Grand
Dole, Jihane Samlal et Ludovic Michelet. Lors de cette remise des prix, 13 bénévoles ont
été également récompensés pour le travail exemplaire réalisé dans leur club.
J U R A D O LO I S F O OT
U15 : objectif maintien
Basket Nationale 3
Rien ne va plus
au Jura Dolois
Basket !
Thomas Malanda
Cinq défaites, une seule
victoire : le bilan de Jura
Dolois Basket reste
maigre pour ce début
de saison 2013-2014.
Rien ne va plus du côté de la salle Belvoye au Jura
Dolois Basket. L’équipe de Jean­Louis Cuisant est
avant­dernière de la poule K, une situation
inquiétante pour la suite de la saison 2013­2014.
Le président tente d’expliquer comment sa for­
mation va essayer de se sortir de cette situation.
Une impasse que personne n’imaginait au début
du mois de septembre dernier. “Samedi
26 octobre face à Lons, nous avons fait le match,
il nous a manqué de la réussite au shoot pour
gagner. Nous jouons avec les mêmes joueurs que
l’année dernière et notre meilleur joueur est
blessé depuis le début de la saison. Nous essayons
de le remplacer mais c’est très difficile de trouver
quelqu’un maintenant que la saison est commen­
cée” explique Jean­Louis Cuisant.
Un match de coupe de France le 9 novembre per­
mettra à Jura Dolois de se ressourcer avant de
recevoir à deux reprises à Damparis Pierre Bénite
et Tarare, deux formations qui devraient per­
mettre à l’équipe de Jonathan Ruiz de retrouver
un nouvel élan dans ce championnat.
Les prochains matchs
Le 2 novembre : Pfastatt-Jura Dolois, le 16 novembre
à 20 h à Damparis : Jura Dolois-Pierre Bénite, le
23 novembre à Damparis à 20 h : Jura Dolois-Tarare
Grâce à une excellente saison 2012-2013, et un titre de champion de Franche-Comté Honneur, les U15 du Jura
Dolois Football ont retrouvé la compétition inter-ligues. Dans celle-ci, on retrouve les meilleures équipes de la
catégorie de Bourgogne et de Franche-Comté. Kébir Tahraoui, responsable U15 et son équipe, se sont fixé l’objectif
du maintien qui ne sera atteint que si le JDF laisse derrière lui, au classement final, au moins une formation comtoise. Après les 6 premières rencontres de cette difficile compétition, le JDF occupe la 9e place avec 1 victoire,
2 nuls et 3 défaites. L’équipe s’appuie sur une défense assez solide avec 7 buts encaissés mais souffre d’une efficacité insuffisante avec seulement 4 buts marqués. Elle devance actuellement Belfort, Pontarlier et Vesoul tandis
que, hormis le FC Sochaux, les Bourguignons occupent le haut du tableau grâce à un mode d’accès à cette compétition totalement différent puisqu’il privilégie les meilleurs U14 de la saison précédente. A ce stade du championnat, le maintien pour la saison prochaine est totalement accessible. Il faut signaler que la seconde équipe U15
du JDF dispute le championnat honneur de Franche-Comté, la compétition la plus relevée au niveau régional,
avec une formation essentiellement composée de joueurs 1re année. Elle fait de son mieux pour y obtenir les
meilleurs résultats sous la houlette d’Olivier Gardet mais doit souvent lutter pour compenser un déficit physique
bien compréhensif.
18 culture et loisirs
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
> SPECTACLES, MUSIQUE ET THÉÂTRE
“INCONNU À CETTE ADRESSE” :
LHERMITTE ET TIMSIT RÉUNIS SUR LES PLANCHES
Crédit Photo Victor Toneli
“Les neuf visages de Peau d’Ane” :
une adaptation feerique en neuf robes
Partenaires au cinéma de longue date, Thierry
Lhermitte et Patrick Timsit sont réunis pour la
première fois sur les planches autour du chef
d’œuvre de K. Taylor qui met en scène deux amis
à travers les lettres qu’ils échangent entre 1932 et
1934, à l’heure de la montée du Nazisme. Max est
juif américain, Martin est allemand et retourne
vivre à Munich. Qui est le bon, qui est le
méchant ? Qu’aurions-nous fait à leur place ? Un
texte magistral, essentiel et bouleversant.
17 novembre à La Commanderie. 30 à 38 euros
LE CASSE-NOISETTE DE SAINT-PETERSBOURG
REPART POUR UNE DEUXIÈME SAISON
Le Saint-Petersbourg Ballet Théâtre,
compagnie russe renommée, et de retour
pour la deuxième saison de cette fabuleuse
histoire dans la célèbre confiserie Abrikossov.
La musique de Tchaïkovski, les décors somptueux,
les costumes extraordinaires et l’orchestre de
trente musiciens, les soixante danseurs russes
de la célèbre Académie de danse de Vaganova :
pour toute la famille, un chef-d’œuvre du ballet
classique.
Un an de travail a été nécessaire à Juliette et Albert pour venir à bout de leur projet.
“Les Neuf Visages de Peau d’Âne” rassemble les univers de deux passionnés de couture : la mode
entre les mains d’Albert, et le costume de scène dans celles de Juliette. Dans cette libre adaptation du
conte de Perrault, une conteuse, un musicien et un coiffeur accompagnent sur scène neuf jeunes
filles, incarnant tour à tour Peau d’Âne dans son voyage à travers neuf royaumes. Cette belle aventure
est partie d’une rencontre entre Juliette Flambard, couturière costumière doloise de 23 ans, et Albert
Bouveret, jeune garçon de 12 ans passionné de couture, et qui n’est autre que le petit-fils de Catherine
Chandon de la Compagnie Chickadee. “C’est en visionnant le film de Jacques Demy que l’idée est
venue” explique Juliette Flambard. “Albert était partant, et nous avons voulu partir de neuf robes. L’idée
était de mêler un défilé et un spectacle théâtral”. Car la singularité de cette adaptation est d’avoir été
construite autour des dix tenues : neuf robes, la peau d’âne. La création des costumes est au centre du
projet. Chaque robe a d’abord été imaginée, dessinée à deux par Albert et Juliette. Ce n’est que plus
tard que texte, décor et mise en scène ont été inventés avec l’appui de la Compagnie Chickadee pour
mettre en valeur les costumes, fabriqués sur-mesure pour neuf personnes différentes. Un an de travail
aura été nécessaire pour permettre à ce projet de voir le jour. “C’est une autre histoire, pour la même
finalité” reprend la jeune fille. “Les neuf robes représentent des secondes peaux, comme un nouveau
visage. C’est le symbole de la quête, de la progression, du chemin initiatique. Dans chaque nouveau
monde, elle découvre une nouvelle part d’elle-même”.
Le 22 novembre à La Commanderie. De 25 à 53 euros.
THÉÂTRE MUNICIPAL : PLATANOV MAIS...
Alexis Armengol adapte la pièce de Tchekhov avec
sept personnages, les fils et les filles. Platanov est
plus que jamais électrique, violente, secouée par
l’humour, emportée par l’énergie de la fête et
soumise à la chaleur de l’été, dont tous les personnages oscillent entre une vie nouvelle ou une mort
certaine. Dans tous ces personnages se manifestent le désir, l’amour, l’ennui, l’ivresse, l’enlisement,
la provocation, mais surtout cette volonté de
changement et le refus de tout changement.
Samedi 30 novembre : salle des fêtes, Damparis, 20 h 30, 5 euros. Dimanche 1er décembre : la Rive Mont-Roland, Dole,
16 h, 8 et 5 euros. Réservations : 03 84 79 74 74. Mercredi 4 décembre : rencontre avec les créateurs, médiathèque de
Dole, entre 15 h et 17 h.
26 novembre au théâtre municipal. De 11 à 21 euros.
Rencontre avec la compagnie Théâtre à cru à l’issue de la
représentation.
PORT-LESNEY : FEST’HIVER AU PROFIT DU TÉLÉTHON
LA SOIRÉE MYTREMPLIN, C’EST LE 9 NOVEMBRE !
Le chanteur jurassien Franck Moulin organise pour la 3e année consécutive le festival Fest’hiver en
partenariat avec la commune de Port-Lesney. Une quinzaine d’artistes de France et de Suisse se
relaieront sur la scène de la salle des fêtes de Port-Lesney le 7 décembre à partir de 15 h 30.
Le dispositif Mytremplin, porté par le Conseil général du Jura, aide, chaque année, la création
artistique d’une dizaine de groupes locaux. Le 9 novembre, deux groupes jurassiens, Nehlo et
The Blandest, sélectionnés par un jury local officieront en première partie du concert d’Olivia Ruiz.
Akselbé, Stella, C-h Monley, Jonathan Derrar, Minoritaire, Chloé M, Vince, Marina Claire...
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Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
VERDI DÉBARQUE A TAVAUX LE 9 NOVEMBRE !
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Compagnie Alter Ego et c’est
à Tavaux que le maestro va
poser sa baguette en l’église
Sainte Anne des Cités à 20 h30.
Ses superbers voûtes en forme
de vaisseau retourné vont
résonner des choeurs
(90 choristes) de l’orchestre
symphonique de Champagnole
sous la direction de Pierre
Trefeil et des sopranos et ténor
pour des extraits des airs les
plus connus du maître de
l’opéra populaire.
Durant deux heures, la
Traviata, Nabucco, Rigoletto,
Otello.., et en fil conducteur,
la Force du Destin seront
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déclinée par Verdi lui-même
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Violetta (Florence Forgeot)
POLIGNY
"LE POÈTE COMME BOXEUR"
Ce “théâtre-musique” atypique met en scène des textes du poète algérien Kateb Yacine, avec sur scène Azeddine Benamara et
Larbi Bestam. À partir de plusieurs textes, de 1945 à la mort du poète en 1989, le spectacle fait découvrir l’amplitude de l’œuvre de
Kateb Yacine et son intensité. Même mort, sa vie comme son œuvre restent inclassables et incontournables.Travailler sur les
textes du poète algérien, faire entendre la voix de celui pour qui la résignation à la réalité officiellement admise et établie fut
toujours impossible, venir questionner le rapport que nous entretenons avec lui en ce début de vingt-et-unième siècle, semblent
être des enjeux.
Que dirait Kateb de la France et de l’Algérie d’aujourd’hui ? Des relations toujours complexes et tendues qui unissent ces deux
pays ? De l’Histoire qui ne se digère pas ? Kateb le poète, Kateb l’homme de lettres, Kateb le communiste révolutionnaire,
l’internationaliste sans parti fixe, le militant sans étiquette. Car l’œuvre cogne, ne se satisfait jamais d’elle-même, généreuse,
insoumise, solaire, injuste parfois, donnant des raisons de poursuivre la route belle
mais aride de l’art théâtral, encore à inventer, toujours à naître, de la politique et de
la poésie, de ce qui fait l’Homme parfois plus grand que lui-même.
Jeudi 7 novembre à 20 h 30, Cave Théâtre de Poligny.
“JE T’AIME”,
AU-DELÀ DES
PRÉJUGÉS,
UNE HISTOIRE
D’AMOUR
UNIVERSELLE
> LIVRES
PORTRAITS DE PRÊTRES JURASSIENS
Réalisé dans le cadre de l’Année de la foi, l’ouvrage “Vincent, Arthur, Marc et les autres
– Portraits de prêtres du Jura” de 168 pages présente douze prêtres du Jura : André,
Armand, Arthur, Grégoire, Henri, Laurent, Marc, Maurice, Patrick, Raymond, Roland et
Vincent. Le 13e chapitre est consacré à la messe chrismale. Plus de 100 photos en noir et
blanc d’Yves Régaldi illustrent le livre, dont certaines ont fait la couverture de Newsweek.
L’ouvrage, préfacé par Monseigneur Jordy, évêque de Saint-Claude, et écrit par Philippe
Aubert, de l’Observatoire diocésain Foi et Culture est un livre d’art tout autant qu’un
témoignage sur la vie des prêtres du Jura.
© Yves Regaldi
Pour commander : chretiens.eglisejura.com
30 euros. Le livre sera disponible pendant le week-end des 16 et 17 novembre
dans plusieurs lieux du diocèse.
VINCENT BIDAULT LANCE UN FINANCEMENT
© Vincent Bidault
PARTICIPATIF POUR ÉDITER SON LIVRE
Photographe depuis l’âge de 15 ans et
réalisateur de documentaires, Vincent
Bidault s’attache à mettre en valeur ceux
qu’on ne voit pas. Après avoir suivi deux
clowns dans les couloirs de l’hôpital de
Lons-le-Saunier avec sa caméra en 2012,
puis photographié la vie dans cinq hôpitaux
du Jura durant l’année 2013, il a réalisé une
exposition itinérante de 39 photos à l’issue
de cette aventure. Il souhaite aujourd’hui
éditer un livre avec une sélection de ces
photos afin de permettre au public de
découvrir une autre facette de l’hôpital,
“les coulisses”, la présence qui se dégage
des personnes photographiées.“Éditez
un livre photo coûte cher ! Votre soutien
va me permettre de lancer l’impression plus
sereinement financièrement” explique-t-il
sur sa page Ulule, site de financement
participatif. Le projet ne sera financé que si
au moins 500 euros sont collectés avant le
21 novembre. L’ouvrage se présentera sous un
format 20X20 cm, en quadrichromie, et sera
envoyé avant Noël si le projet voit le jour.
http://fr.ulule.com/chambre-39/
Jeune Dolois exilé à Paris pour raisons professionnelles, Clément
Gavand publie nationalement son premier roman “Je t’aime” (éd.
Baudelaire). Dans ce livre, le contre-ténor du conservatoire régional
de la Seine-Saint-Denis parle de l’homosexualité, mais surtout de
l’amour et de la passion. Comment être surpris que des personnes
de même sexe puissent s’aimer ? C’est la question que pose Clément
Gavand. “Je t’aime” parle des experiences amoureuses d’un jeune
homme ordinaire, aussi naturelles que complexes.
Vous êtes à la base chanteur lyrique de formation. Comment passe-t-on
de l’expression de la voix à celle des mots ? Pourquoi cette envie d’écrire
un roman ?
Ecrire est devenu un besoin pour moi au fil du temps. Par la musique, la voix,
j’extériorise bien évidemment mes sentiments, mon ressenti, mais jamais je ne
posais vraiment de mots sur tout ça. C’est pourquoi j’ai dû passer à l’écriture,
dans un premier temps pour moi, pour me retrouver dans mes pensées, comprendre ma façon de fonctionner dans le domaine sentimental et sexuel que
je traite dans “Je t’aime”.
Quelle est la part d’autobiographie dans votre roman ?
Quel message souhaitez-vous faire passer ?
Quand j’ai reçu des contrats d’éditions, le contenu étant complètement autobiographique, je ne comprenais pas ce qui pouvait sincèrement intéresser un public
au sujet de ma vie. C’est en discutant de cela avec la directrice des éditions Baudelaire que j’ai compris que mon parcours était intéressant dans le sens où il
pouvait être partagé par beaucoup, peu importe l’orientation sexuelle puisque
ce qu’il en ressortait était un récit universel au sujet de l’amour.
Vous publiez votre livre peu après les débats en France sur le mariage pour
tous. Votre idée est de montrer que derrière ces débats ultra-médiatisés,
l’amour doit retrouver sa place central, car il est intemporel, universel, et
asexué ?
Ce roman permettait aussi de donner une autre image de l’homosexualité
que celle affichée dans tous les médias durant les débats sur la question du
mariage et de l’adoption pour tous. C’est donc ce qui m’a amené à publier ce
roman, en me disant que si mon chemin de vie pouvait faire évoluer certains
esprits et en réconforter d’autres il ne serait pas inintéressant de le faire.
Propos recueillis par C.G.
Clément Gavand, “Je t’aime”. Edition Baudelaire. Prix public 13 euros
20 loisirs
Pays Dolois n°154 - Novembre 2013
Archives départementales :
Une exposition sur la protection des
monuments historiques dans le Jura
Elle a été réalisée par le
personnel des Archives
départementales. Visible jusqu’à
la fin du mois, elle permet
des découvertes surprenantes
pour le public. Cette année,
la thématique retenue pour
la 30e édition des Journées
européennes du patrimoine
était la célébration du
centenaire de la loi fondatrice
sur les monuments historiques
du 31 décembre 1913. Cette loi
a su poser les fondations d’un
système particulièrement riche
de dispositifs de protection du patrimoine monumental, artistique, urbain et paysager en France. La loi
de 1913 et ses compléments successifs ont ainsi permis de garantir la continuité des sites et objets
patrimoniaux et, par extension, du tissu culturel et touristique de chaque région. A cette occasion, les
agents des Archives départementales ont souhaité réaliser une exposition sur la protection des
monuments historiques dans le Jura depuis la loi de 1913. Cette exposition montre, documents à l’appui, la
démarche de protection dans son histoire et son évolution. Tous ceux qui l’ont vue ont souligné la qualité
du travail réalisé, le fait qu’elle soit extrêmement bien documentée et bien présentée.
En la visitant, vous apprendrez peut-être que le premier édifice classé monument historique dans le Jura
est l’église de Chissey-sur-Loue (1843). L’église de Chaussin est, quant à elle, un des derniers édifices religieux
classés (25 octobre 2012). Un panneau sur les objets d’art précise que le Jura est un des départements de
Franche-Comté comptant le plus grand nombre d’objets protégés. On découvre encore que notre
département est un des tout premiers à avoir débuté le recensement de son patrimoine industriel.
D’autres panneaux sont dédiés aux châteaux, ouvrages d’art, fontaines... Le Conseil général a prêté la
maquette originale en plâtre du projet de la statue de Rouget-de-Lisle par Frédéric Auguste Bartholdi.
Jusqu’au 30 novembre aux Archives, impasse des Archives, à Montmorot. Du lundi au vendredi de 8 h
à 12 h et de 13 h 15 à 17 h 15. Entrée libre. Possiblité de visite guidée sur inscription pour les particuliers
le lundi 4 novembre à 16 h 30 et le vendredi 22 novembre à 16 h 45.
ET CHEZ NOS VOISINS
BESANÇON
Pulse et le
philharmonique
de Prague : tribute
to Pink Floyd !
Le jeudi 5 décembre prochain, Pulse, groupe de
reprises des Pink Floyd, sera accompagné par
l’orchestre philharmonique de Prague pour un
concert unique où les titres les plus connus
seront repris. Le 6 décembre, le philharmonique se produira seul pour reprendre son répertoire des musiques de films.
Jeudi 5 décembre. Renseignements : 03 81 41 08 09. Tarif de 39 € à 29 €
La Rodia : Lumières d’Afrique avec Samuel Wandji
Rasta blond franco-camerounais, pétri de cultures africaines et de groove moderne, Manuel Wandji a le métissage
chevillé à l’âme et au rythme. Compositeur et musicien accompli, Manuel Wandji est doué pour tout et surtout
pour les percussions atomisantes, festives et complètement transcendantes… Il nous entraîne vers le groove sans
que vous puissiez contrôler les pulsations de votre corps ! Mix original de sons urbains et d’influences ethniques, sa
musique a aussi inspiré de nombreux chorégraphes du monde entier. Mais c’est en live qu’il est le plus impressionnant avec ses danseurs qui participeront à une soirée unique à la Rodia avec Merlin Nyakam (danse africaine) Bruce
Ykanji (hip-hop) et Ryveh Leby avec la troupe d’Artkdanse (new style).
Samedi 16 novembre à 20 h 30
DIJON
Beaux-arts : François et Sophie Rude
Samedi 9 Novembre
Samedi 23 Novembre
Repas campagnard - Gaudes
Loto de Spor’attitude
Saint-Aubin
Organisé par l’Association du Patrimoine, au
Foyer Rural à midi. Le prix de 15 € comprend l’apéritif, les gaudes, du jambon au Savagnin avec gratin dauphinois, fromages, pâtisserie et café (repas
enfant à 6 €). Les tickets repas sont en vente uniquement à la boulangerie Vernerey.
Chaussin
A 20 h à la salle des fêtes.
Dimanche 10 Novembre
Organisé par le Jura Dolois Basket au Centre
Gérard Philipe.
Tavaux
Organisé par l’APE Joliot Curie à la salle Gérard
Philipe de 8 h à 16 h 3 € la table Réservation :
Clotilde 06.83.16.63.72 ou
[email protected]
Lundi 11 Novembre
Dimanche 24 Novembre
Loto du CAC Chaussin
Loto Tavaux
A 14 h à la Salle des fêtes
Organisé par l’association des Accidentés de la
Vie au centre Gérard Philipe à 14h.
Le bénéfice de cette manifestation a pour but
d’améliorer le fonctionnement financier et juridique de notre section. Contact : Max Rollin
06.31.72.88.81 - [email protected]
Loto Tavaux
Vendredi 15 et Samedi 16 Novembre
Friperie du Secours Catholique Dole
L’équipe de Dole du Secours Catholique en collaboration avec Interfringue organise une grande
friperie de 9 h à 17 h au temple, 19 rue des
Arènes. Venez pour vous vêtir à petit prix,
soutenir l’action du Secours Catholique à Dole
auprès de personnes en grande précarité.
Soirée choucroute
Chaussin
Organisée par GV Chaussin à 19 h 30 à la salle
J. Guillemot (adulte : 15 € ; enfant : 8 €)
Bourse aux vêtements et jouets
Cross country Tavaux
A partir de 13 h au bois des vernaux, organisé
conjointement par le TAC et le DAC. Tout renseignement sur www.dole-ac.fr
Du 15 au 17 Novembre
et les 22 et 23 Novembre
Mercredi 27 Novembre
Soirées théâtrales Pleure
A la salle Gérard Philipe. Animé par Brigitte.
Début des jeux à 14h
Pièce “Toc toc” de Laurent Baffie Les 15,
16 novembre à 20h30 et le 17 novembre à 15h.
Entrée : 6 € pour les adultes et 3 € seulement
pour les enfants scolarisés en école primaire
Réservation conseillée 03.84.81.47.72 ou
03.84.81.48.00 après 18h30
Dimanche 17 Novembre
Loto de l’Ecurie du Val d’Orain
Chaussin
A 14 h à la salle des fêtes.
Exposition artisanale
Peseux
Salle polyvalente. Entrée gratuite de 10h à 18h
Bourse de puériculture
Tavaux
Organisée par l’association des Parents d’élèves
de l’école Pergaud de 7 h à 13 h au centre Gérard
Philipe. Rens. au 06 82 48 18 50
Vendredi 22 Novembre
Loto Tavaux
Organisé par l’association des Parents d’Eleves de
l’Ecole Joliot Curie au centre Gérard Philipe.
Contact : Gaelle Vadant
Loto du JDF Tavaux
Vendredi 29 Novembre
Concert Groupe Eclip’s Champvans
Salle des fêtes à 21 h 30. Tarif : 8 €
Venez danser sur les années 70 et 80
Loto des Jeunes Agriculteurs Chaussin
A 20h à la salle des fêtes.
Samedi 30 Novembre
Concert de la Sainte Cécile Tavaux
La Fraternelle en spectacle, l’harmonie fête la
patronne des musiciens au Centre Gérard Philipe.
Dimanche 1 er Décembre
1° Molière du Téléthon Champvans
A 14h30 à la salle des fêtes. Tarif : 5 €
11 troupes de théâtre vont s’affronter amicalement dans un concours de sketchs écrit par euxmêmes sur 3 thèmes imposés : vieillir ensemble,
l’école et les nouvelles technologies. Renseignements : 03.84.72.44.78
Grand loto au profit du téléthon
Romain
A 14h. Vente des cartes à partir de 13h30.
Trois lieux : musée des beaux-arts / musée Rude / la nef. De 10 h à 17 h. 5 et 3 €.
Concert : The Lost Fingers
Trio basé à Québec, les Lost Fingers interprètent les classiques du répertoire jazz manouche (à la Django Reinhardt)
ainsi que leurs ré-arrangements dans ce style de grands succès des années 80. Dans l’album à venir, The Lost Fingers
revisitent des standards du métal. let’s rock ! let’s groove !
Mercredi 27 novembre, à 20 h 30 au Théâtre des Feuillants. Tarifs : 23 € / 20 € .
Renseignements & Location : Pyrprod 32 bd Carnot Dijon – Tél. 03.80.667.666 - www.pyrprod.fr et points de vente habituels
Revivez la Magie des années 80 en Concert !
Préparez-vous à chanter, à danser
Prolongation ! Avec en Live Jean-Luc Lahaye, Emile et Images, Sabrina, Patrick Hernandez, Début de Soirée, François
Feldman, Joniece Jamison, Jean-Pierre Mader, Cookie Dingler, Caroline Loeb, Jean Schultheis, Laroche Valmont.
Présenté par Laurent Petitguillaume
Mercredi 13 novembre au Zenith à 20 h. Tarifs : De 56 € à 36 €
Renseignements & Location : Pyrprod 32 bd Carnot Dijon – Tél. 03.80.667.666 - www.pyrprod.fr et points de vente habituels
CHALON-SUR-SAÔNE
Le Circus Opéra Pop avec Calogero
“Circus”, c’est avant tout l’envie
initiale pour Calogero de raconter
une histoire en chansons, comme
l’ont fait ses idoles les Who, avec
Tomy ou Quadrophonia ! Il a ainsi
réuni un groupe de copains autour
d’une histoire originale écrite
spécialement pour eux par Marie
Bastide, une jeune auteure qui les
connaît bien. “Circus Opéra Pop” est
un spectacle musical racontant
l’histoire extraordinaire de deux amis
saltimbanques, Dedo le funambule
(Calogero) et Vlad le Magicien
(Stanislas) qui sont invités à Rome par Victor Monte (Philippe Uminski) pour participer au Concours du Meilleur
Numéro du Monde. Avec leur troupe et Rosa la violoniste (Karen Brunon), les deux hommes vont tenter de dévoiler au
monde un numéro secret transmis de générations en générations. L’arrivée inattendue d’une inconnue (Elsa Fourlon)
va bouleverser la donne…
© Best Images
LA ROUTE DES VILLAGES…
Le musée des beaux-arts de Dijon rend hommage au couple d’artistes d’origine dijonnaise : le sculpteur François
Rude (1784-1855) et sa femme peintre, Sophie Rude (1797-1867), longtemps restée dans l’ombre de son époux. L’exposition s’appuie sur les recherches les plus récentes qui ont profondément renouvelé les connaissances sur ces deux
artistes et sur les riches collections du musée des beaux-arts et du musée Rude de Dijon. Elle a été reconnue exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture. Une centaine d’œuvres sont présentées au musée des beauxarts, et les moulages monumentaux, dont La Marseillaise, au musée Rude. Jacques Perreaut, artiste bourguignon,
propose un contrepoint contemporain autour de La Marseillaise à la Nef.
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Apprendre à gérer son stress
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vous envoie ses signaux d’alarme qui empoisonnent votre quotidien.
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Bien-être
Hors-série novembre 2013 -
le sport ?
les a mis ?
Ces petits riens
qui font du bien
à votre quotidien
les factures,
le courrier
le travail ? les réunions ?
2. Savoir déconnecter…
Les yogis le savent depuis des millénaires. Les scientifiques le démontrent
aujourd’hui : pour gagner la paix du corps et du cœur, il n’y a qu’à… respirer
! En profondeur, lentement, et en toute conscience. Donc en y mettant tout
de même un peu du sien !
Lâcher prise et apprendre à vivre le moment présent sans culpabiliser. Pas
toujours facile mais pourtant essentiel pour se ressourcer.
Pour Catherine Ternaux, auteur de “Respirer la vie”, il est important de ne
pas changer du tout au tout sa respiration du jour au lendemain. “Mieux
vaut d’abord prendre bien conscience de la façon dont on respire. Pour cela,
on s’allonge sur le dos et on essaie de sentir le mouvement de piston du dia­
phragme, ce muscle qui s’abaisse pour libérer la partie supérieure de l’abdo­
men et permettre aux poumons de “faire le plein”. En prendre conscience,
c’est sentir que, pendant l’inspiration, le ventre se gonfle, les côtes s’écartent,
le bas des poumons se remplit d’air ; puis le niveau de l’air monte dans les
poumons, entraînant le soulèvement de la cage thoracique jusqu’au niveau
claviculaire. A l’expiration, le diaphragme remonte, donc le ventre s’aplatit ;
et les poumons se vidant d’air, la cage thoracique s’abaisse.”
Une bonne respiration mérite qu’on lui consacre quelques minutes par jour.
Entraînez­vous trois minutes matin, midi et soir. Cela n’a pas seulement le
pouvoir de réguler nos émotions et de chasser le stress, elle agit directement
sur notre santé.
les courses ?
le médecin ?
Comment se manifeste votre stress ? Pour certains, un battement
de cœur qui s’accélère ou un léger sentiment de malaise suffisent
à leur faire savoir qu’ils commencent à être angoissés ou dépassés.
Quelques petits conseils simples pour reprendre le contrôle.
1. Apprendre à respirer
Inspirez, expirez… mais pas trop vite
Pays dolois
qui fait le buzz... Un bon éclat de rire est une bonne technique de relaxation.
“Les rires augmentent le volume d’air riche en oxygène que vous ingérez, sti­
mulent votre cœur, vos poumons, et vos muscles, et augmentent les endor­
phines qui sont relâchées par le cerveau”, explique le site Mayo Clinic.
Sérieusement, éteignez votre téléphone
Nouvelles technologies et vieilles angoisses
Arrêter de penser en boucle, d’enchaîner les gestes automatiques, de faire
plusieurs choses à la fois, cela s’appelle déconnecter. Et si l’exercice est moins
simple qu’il en a l’air, il est rendu encore plus difficile par l’invasion des nou­
velles technologies. “Téléphones portables et connexions Internet nous cou­
pent en deux : nous sommes ici et ailleurs, seul et avec quelqu’un d’autre”,
constate Béatrice Millêtre. Selon la psychologue et psychothérapeute, ces
outils censés nous faciliter le quotidien sont tout sauf propices à notre bien­
être mental. En nous maintenant sur le qui­vive, dans l’inquiétude de man­
quer une personne ou une opportunité, ils réactivent nos vieilles angoisses :
exclusion, vide, solitude… Et nous privent d’un vrai remède : vivre pleine­
ment le moment présent. Faites le test : réussirez­vous à vous déconnecter
au moins une heure avant le coucher.
Et si vous ne réussissez pas à quitter votre ordinateur…
Une autre solution s’offre à vous : des programmes de gestion de stress en
ligne, comme la méditation guidée, diminuent les niveaux de stress et aug­
mentent les résultats de bien­être émotionnel. Ou encore regardez une vidéo
Ce sont surtout les smartphones qui sont liés à une augmentation du stress,
puisque les gens se sentent de plus en plus obligés de répondre aux mes­
sages à tout moment.
3. Gérer son temps
Du temps, on a toujours l’impression d’en manquer. Concilier projet
d’études, responsabilités professionnelles et vie personnelle, c’est du sport !
Encore plus quand s’ajoutent à tout cela des responsabilités familiales.
Typiquement, la personne stressée tombe malade pendant les vacances et
souffre de migraine le week­end. Pourtant, il suffit d’une bonne organisation
et de quelques règles pour y arriver.
Etablir des priorités
La clé : établir des listes des choses que vous devez gérer en fonction de leur
importance et ne pas vous éparpiller dans vos activités.
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Pays dolois - Hors-série novembre 2013
Rappelez­vous, nous n’aurons jamais le temps de tout faire. Nous n’avons donc pas le choix, nous devons apprendre
à sacrifier certaines activités même si cela peut sembler difficile au début et choisir ce qui est prioritaire.
Il faut donc se fixer des objectifs réalisables.
Anticipez
les fêtes !
Optimiser son efficacité
Vous devez savoir à quel moment de la journée, vous êtes le plus efficace ; les rendez­vous essentiels devront alors
être programmés à ce moment­là. L’efficacité est naturellement importante pour gérer son temps.
Être efficace permet de ne pas perdre de temps et de pouvoir accomplir plus de choses et aux vues des statistiques,
ce n’est pas un mal, car 60 % d’entre vous se sentent très occupés.
Êtes-vous en surpoids ?
Pour se défouler, se vider la tête ou s’évader, le sport c’est vraiment parfait. Il permet d’évacuer les tensions et de
canaliser l’énergie. En cela, il est une arme parfaite contre le stress.
Durant un exercice physique, des hormones du bien être, les endorphines, sont libérées. Vous vous sentez mieux,
votre degré d’anxiété s’en trouve diminué et votre sommeil apaisé.
Sport antistress : Dès 30 minutes par jour à raison de cinq fois par semaine, les vertus du sport sont avérées. (Source
: Pr Martine Duclos, service de médecine du sport et des explorations fonctionnelles, CHU Clermont Ferrand)
5. Positiver
“Contrairement aux insatisfaits chroniques, les personnes optimistes intègrent le stress dans leur vie. Elles savent que
leur parcours peut être semé d’obstacles, mais elles l’acceptent mieux”, observe Silvia André dans son ouvrage “J’arrête
de stresser”. En théorie : Regarder la partie pleine du verre et pas toujours la partie vide.
Renforcer positivement les autres
Nous nous comportons souvent comme ces parents qui reçoivent le bulletin de leur enfant et qui passent en diagonal
les notes pour fondre sur l’échec en oubliant la série de notes convenables voire excellentes et qui le signent sans
félicitation !
Ou encore, à force de vivre ou d’être en contact avec quelqu’un, il arrive que ses qualités s’estompent et qu’on finisse
par ne plus voir que ses défauts. Et à chaque constatation, nous nous en énervons davantage : “il ne changera jamais !”
Les défauts sont irritants, mais à force de ne plus voir que ceux­ci, nous risquons fort de râler en permanence.
Or râler est la meilleure façon d’entretenir notre stress. Après un peu d’entraînement, les sourires remplaceront bien­
tôt les jérémiades.
Optimisme : on jouit des petits bonheurs
À trop courir, on en oublie tous les moments de joie qui s’offrent à nous au quotidien. Le sourire d’un commerçant,
un soleil matinal, une nouvelle pousse sur une plante… autant de petits événements susceptibles d’insuffler des
ondes positives dans notre vie. Le soir venu, repenser à 2 ou 3 choses plaisantes de la journée aide à prendre
conscience de l’importance de ces détails. Et quoi de mieux que de s’endormir avec des pensées agréables et de se
réveiller avec des pensées positives ?
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lisé par la diététicienne elle­même définit un plan
diététique. Chacun peut déjà avoir une idée de
son indice de masse corporelle (IMC) en ouvrant
le site internet www.naturhouse.fr. Notons aussi
que des professionnels de santé (médecins généra­
listes, kinésithérapeutes…) n’hésitent pas à
recommander la méthode Naturhouse.
Elodie PINGUET, diététicienne
Un plan diététique personnalisé
Le but de la méthode est d’atteindre son poids
idéal sans restriction et sans frustration qui entraî­
nent fatigue et carences alimentaires. Elle se
décline ainsi :
§ Le plan diététique est défini en fonction de la
personne.
§ Le suivi hebdomadaire est gratuit.
§ Un véritable accompagnement destiné à maintenir
la motivation afin que la réussite soit totale.
§ Prescription de compléments alimentaires Natu­
Sans contrainte…
Que vous soyez femme ou homme, vous avez
quelques kilos en trop, vous pouvez les perdre
sans contrainte grâce à la méthode exclusive pro­
posée par Naturhouse, laquelle repose simple­
ment sur une alimentation équilibrée. Ce concept
créé en 1995 a déjà permis de satisfaire plus de
quatre millions de personnes grâce à la prise en
charge par une diététicienne diplômée qui, après
un bilan complet, met en place votre plan diété­
tique personnalisé. Travailler sur un rééquilibrage
alimentaire permet d’affirmer au client qu’il
entame sa dernière démarche de perte de poids.
rhouse à base de plantes, selon l’évolution de la
perte de poids, chacun ayant une action spécifique
qui correspond à un objectif précis (ceinture
abdominale, cellulite, digestion…).
§ Stabilisation du poids : cette phase marque la fin
du plan diététique.
§ Entretien du poids destiné à préserver les résultats
obtenus et à prendre en main, grâce aux effets
bénéfiques des plantes, le bon fonctionnement de
votre organisme.
Dans ce suivi personnalisé, les consultations sont
La stabilisation, une étape primordiale
gratuites. Seuls les compléments alimentaires qui
Beaucoup pourront en témoigner : le plus difficile
ne sont en aucun cas des substituts de repas ou
n’est pas de perdre du poids, mais de stabiliser le
des coupe­faim, sont à la charge du client.
résultat obtenu. La phase de stabilisation est donc
une étape essentielle pour parvenir à votre objec­
tif et le pérenniser. C'est pour cette raison que
Naturhouse accorde une attention toute particu­
lière au suivi de ses clients(e)s. Après la première
phase de rééquilibrage, une période de deux mois
de stabilisation prendra le relais, pendant laquelle
la personne sera accompagnée à raison d’une
séance toutes les deux semaines. Conseillé par la
diététicienne, vous saurez comment réintégrer
les aliments “plaisir” : quelle quantité, à quel
moment, quelle fréquence… Après ces deux mois,
une nouvelle phase d’entretien de six mois per­
mettra de faire le point mensuellement sur votre
poids, et sur vos nouvelles habitudes alimentaires.
Grâce à ce suivi personnalisé, les kilos perdus ne
réapparaîtront pas dans le cadre d'une alimenta­
tion équilibrée. Mais surtout, en appliquant ces
conseils, votre confiance en vous sera reboostée :
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votre poids idéal se maintiendra de façon durable.
Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n°154
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4 Bien-être
Anti-stress
Hors-série novembre 2013 -
Pays dolois
Ces plantes qui vous font du bien
Plutôt que dʼabuser dʼantidépresseurs ou de caféine selon les cas, faites
confiance aux vertus des plantes. Le stress nʼest pas une fatalité, et les plantes
peuvent sʼavérer efficaces pour apaiser la nervosité, lʼanxiété, les angoisses,
les tensions, lʼirritabilité et les insomnies. Contrairement aux médicaments
chimiques, elles ne créent pas de dépendance ni dʼaccoutumance.
Ses vertus
Apaisante : l’huile essentielle de camomille romaine est
l’anti­stress par excellence, à diluer dans une huile végé­
tale pour un massage.
Détente : diluée dans le bain dans un dispersant, l’huile
essentielle de camomille romaine favorise la relaxation.
Calmante : idéale pour apaiser l’épiderme, à appliquer
aussi en soin du visage.
Équilibrante : quelques gouttes d’huile essentielle de
camomille romaine dans un diffuseur permettent d’équi­
librer l’humeur.
liore la mémoire et la concentration, fortifie les convales­
cents et combat les effets du stress et de la fatigue.
Le thym ou farigoulette
Base du bouquet garni, le thym a des propriétés antisep­
tiques, antitussives, révulsives. Son infusion après un
repas copieux est une boisson très digestive. Apprenez à
déguster vos tisanes de thym sans sucre.
Comment faire une boisson anti­déprime ?
Ingrédients :
1 goutte d’Huile essentielle de Thym thujanol
1 goutte d’Huile essentielle de Romarin
1 cuillère à café de Miel
Versez les huiles essentielles dans la cuillère miel et
remuez dans une tasse d’eau chaude. Vous boirez cette
tisane 2 à 3 fois par jour pendant une quinzaine de jours.
L’huile essentielle de thym thujanol harmonise les affec­
tions nerveuses. L’huile essentielle de romarin est un bon
anti­stress qui lutte également contre la fatigue intellec­
tuelle.
Le romarin ou rosée de mer
Quoi de meilleur qu’une bonne tisane avant de se cou­
cher? Ce sont ses feuilles que l’on fait infuser pour leurs
propriétés antiseptiques, antispamodiques, stimulantes
et toniques : le romarin soulage les maux de tête, amé­
Infusion
Infuser, pendant 10 minutes, 2 g de romarin séché dans
150 ml d’eau bouillante; prendre de 2 à 3 tasses par jour.
La sauge officinale
Ce n’est pas pour rien, si on l’appelle “herbe sacrée”,
puisqu’en latin salvare veut dire guérir. Ne dit­on pas :
“Qui a de la sauge dans son jardin, ne connaît pas le
médecin”.
La lavande officinale ou le lavandin
La lavande a une action tonifiante sur le système nerveux
et soulage la dépression. Elle apaise les maux de tête,
favorise le sommeil et calme les spasmes digestifs.
La solution anti­stress
La lavande possède des senteurs apaisantes. Si vous res­
sentez l’angoisse ou la colère monter en vous, sortez
votre flacon d’huile essentielle de lavande. Faites tomber
quelques gouttes sur un mouchoir et respirez. Quelques
gouttes sur les tempes, respirez profondément, fermez
les yeux…
En cas de rhume psychologique dû au stress, déposez
quelques gouttes d’huile essentielle sur votre thorax,
massez… Vous respirez déjà mieux !
Les plantes médicinales
La camomille
Comment se déstresser avec de la sauge ?
Faites bouillir un litre d’eau dans une casserole. Mettez­
y ensuite les feuilles de sauge. Laissez infuser pendant
environ 15 minutes puis conserver la dans une bouteille
en verre. Buvez un verre par jour de cette décoction tous
les matins ou avant de dormir.
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sité et éloigner l’insomnie que cet “énervement” pour­
rait engendrer. Rajoutez avec plaisir du miel.
L’huile essentielle de camomille romaine est idéale pour
apaiser et prendre soin de sa peau au quotidien. Très
douce, elle peut être utilisée pour ses différentes vertus.
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Relaxation, méditation, yoga et autres...
Apprendre à gérer son stress
Méditation et Yoga
La méditation, c’est à la base le fait de “méditer”, donc
simplement de réfléchir. Mais aujourd’hui, avec les
approches orientales, ce terme désigne les techniques
pour se vider la tête, pour retrouver la quiétude.
Il n’existe pas une mais plusieurs techniques de médita­
tion. Chacune repose à peu près sur les mêmes bases.
Parmi toutes les méthodes, il y a le yoga, qui n’est pas
bien sûr uniquement une méthode de méditation. Bien
que le yoga soit une discipline qui remonte à plus de
5 000 ans, nous commençons à peine à en découvrir les
bienfaits. En plus de tonifier et de renforcer le corps, il
contribue à faire baisser la pression artérielle et à soula­
ger la dépression.
Le stress est souvent à l’origine d’anxiété, d’insomnie,
voire de dépression ou de maladies psychosomatiques.
C’est un mal d’aujourd’hui. Nous voulons en faire toujours
plus : il faut donc aller encore plus vite. Autour de nous, les
facteurs de stress sont nombreux et comme il est difficile
d’y échapper, autant apprendre à les gérer.
5
Bien-être
Pays dolois - Hors-série novembre 2013
Des exercices faciles
Si vous ne voulez pas vous engager dans un apprentis­
sage des véritables techniques de méditation, vous pou­
vez faire quelques exercices simples :
– D’abord, installez­vous dans un endroit calme, où
vous ne serez pas dérangé ;
– Essayez de mettre une lumière douce (bougies) ;
– Installez­vous confortablement, assis (pas forcément
en tailleur !) ;
– Fermez les yeux et, détendez­vous, écoutez votre res­
piration ;
– Essayez de visualiser une image ou pourquoi pas,
regardez une reproduction de tableau qui vous parle ;
– D’autres techniques proposent de visualiser chaque
partie de son corps, d’en prendre conscience les unes
après les autres, en partant des pieds ;
– Les techniques de relaxation peuvent vous compléter
la méditation, pour vous aider à vous détendre. L’idée et
de ne pas penser au travail, aux contrariétés ou à des
choses de votre quotidien.
– Essayer de rester dans cet état de calme un quart
d’heure, chaque jour !
Relaxation et massage pour gérer son stress
Les massages sont un excellent moyen pour se détendre
et lutter contre les tensions liées au stress. En effet, le
stress est souvent marqué par des muscles tendus qui pro­
voquent des maux de dos, de la tête ou d’autres douleurs.
Le massage permet de se détendre, de relâcher les mus­
cles et ainsi de supprimer ces douleurs insupportables.
De plus, lors du massage, quelqu’un d’autre s’occupe de
vous, vous pouvez alors complètement vous relâcher,
laisser faire, ne penser à rien ou même dormir. Profitez
de ce moment de bien­être qui est un véritable moyen
efficace de recharger ses batteries. Il existe une multi­
tude de méthode de massages : massage Shiatsu, mas­
sage thaïlandais, massage avec des pierres… mais ils ont
tous le même but : la détente des muscles.
Gestion du stress : les autres traitements
En plus d’une psychothérapie, de la relaxation ou des
autres traitements, vous pouvez utiliser d’autres solutions
alternatives ou complémentaires pour vous détendre.
n L’homéopathie. C’est une médecine individualisée. A
partir d’un entretien durant lequel le médecin va lier vos
symptômes physiques avec votre bien­être psychique, il
vous proposera des médicaments homéopathiques
adaptés à votre corps et à votre psychisme.
n L’acupuncture. L’acupuncteur va mettre en lien vos
symptômes physiques avec vos émotions et chercher la
cause du stress. L’acupuncture permet de refaire circuler
l’énergie dans le corps et l’esprit.
n Le sauna, le hammam. Profitez d’un moment de calme
dans une ambiance chaleureuse. Fermez les yeux et lais­
sez votre corps se reposer.
n Les vacances. La réponse est un peu facile mais de
bonnes vacances loin de votre téléphone peuvent être
la seule solution évidente pour en finir avec votre stress.
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entrer dans un cocon et figer le temps afin que chacun
puisse se recentrer sur soi. La nature qui entoure l’institut lui
confère calme et quiétude sous l’ombre bienveillante d’un
ginkgo biloba centenaire et d’un jardin japonais. “Je souhaite
que les clients s’y sentent bien, qu’ils aient un lien d’exclusi­
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Ils ressentent ce petit plus d’attention, cette différence qui
fait que chacun bénéficie de prestations personnalisées”.
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vos tensions ainsi qu’une gamme de produits dédiés au
bien­être du corps. Chaque soin dure entre une heure et
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• Bien que tout le monde connaisse LA RÉFLEXOLOGIE
PLANTAIRE, peu de gens l’ont testée et connaissent le
potentiel de cette méthode. Elle est basée sur le principe
suivant : le pied est la représentation miniaturisée du corps
humain. À chaque “zone réflexe” correspond un organe,
une glande ou une partie du corps. Un toucher spécifique
appliqué sur ces zones permet ainsi de localiser les ten­
sions, de rétablir l’équilibre du corps.
• LE SHIATSU, 100 % manuel consiste en des pressions pré­
cises exercées sur les méridiens du corps. Tous les bienfaits
de ce soin ancestral japonais pour vous détendre et vous
tonifier. Il permet de rééquilibrer les énergies et aider votre
organisme à faire rempart contre les agressions extérieures.
• LE DRAINAGE MANUEL est une technique de modelage
doux destiné à stimuler la circulation de la lymphe et à
détoxiquer l’organisme, tout en renforçant le système
immunitaire et favoriser la circulation dite de “retour”.
Sur un simple rendez­vous, pour un tarif
à la portée de chacun, venez retrouver
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fêtes, à l’aube de la période hivernale,
toujours une bonne idée cadeau
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midable sensation de récupération en libérant les tensions
nerveuses et musculaires.
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menés, stressés ou fatigués… “Ma satisfaction, c’est de lire
le sourire et percevoir la sensation de bien­être intérieur
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de la clientèle, Alexandra ne répond pas
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