Valérian Hughes, la Haute Couture à l`international (pdf
Transcription
Valérian Hughes, la Haute Couture à l`international (pdf
Date : 31/12/2015 Heure : 16:43:49 Journaliste : Raphaël Hudry www.lereveilnormand.fr Pays : France Dynamisme : 13 Page 1/3 Visualiser l'article Luxe : Valerian Hughes, la haute couture à l'international Couturier de luxe à Paris, Valerian Hughes habite Verneuil depuis 5 ans. Période à laquelle il a lancé sa propre marque de vêtements et accessoires féminins, qui s'exporte à l'étranger. Ici, en mai dernier Valerian Hughes organise souvent des défilés ou des shooting photos. Entre deux rendez-vous, tout en donnant des directives par téléphone pour une robe à refaire, Valerian Hughes avale en quelques minutes son petit-déjeuner dans un café à deux pas de sa boutique parisienne. Un petit espace situé dans le 7e arrondissement, à proximité de la Tour Eiffel. Son ton très calme contraste avec son mode de vie de chef d’entreprise. Et pas dans n’importe quel domaine : Valerian Hughes, 42 ans, est un créateur de haute couture qui commence à se tisser un nom. « J’ai eu de la chance, j’ai rencontré les bonnes personnes », explique-t-il modestement. Le mentor Yves Saint Laurent Après deux ans passés aux beaux-arts et trois à l’école de mode Esmod à Paris, Valerian Hughes travaille pour le créateur belge Dries Van Noten. Ce dernier vend ses créations à travers plus de 500 magasins dans le monde. Deux années plus tard seulement, Valerian passe sous la bannière de grandes maisons comme Christian Lacroix, Paco Rabanne et surtout Yves Saint Laurent, qu’il considère comme son mentor, pour lequel il crée la ligne rive droite durant trois saisons. Valerian souhaite ensuite s’émanciper. Le jeune créateur monte un atelier aux portes de Paris, à LevalloisPerret (Hauts-de-Seine), et un showroom en 2010. En même temps que sa propre marque, baptisée Valerian Hughes. C’est aussi à cette époque qu’il achète une maison à Verneuil-sur-Avre principalement pour le repos. « J’avais besoin de vert », sourit le couturier toujours de bonne humeur. L’homme avait par ailleurs pour projet d’installer son atelier de confection haut de gamme à Verneuil. Malheureusement, faute de trouver des couturières qualifiées, le projet est mis entre parenthèses. Même s’il n’est pas encore définitivement enterré. Tous droits réservés à l'éditeur ESMOD 266605399 Date : 31/12/2015 Heure : 16:43:49 Journaliste : Raphaël Hudry www.lereveilnormand.fr Pays : France Dynamisme : 13 Page 2/3 Visualiser l'article Dans sa boutique parisienne, ouverte en avril dernier Ce goût prononcé pour l’esthétique et les vêtements, il le tient de ses origines brésiliennes et antillaises. Né sur l’île de Saint-Barthélemy, proche de la Guadeloupe, il se souvient : « Aux Antilles, on s’endimanche pour aller à la messe. Je voyais ma grand-mère se préparer, mettre des robes, des chapeaux, des bijoux, du parfum… ». Ce qui explique peut-être que ses doigts de fée ne travaillent, pour l’instant, que pour les femmes. « Chez la femme il y a plus de folie, les hommes sont plus classiques », glisse-t-il. Deux lignes Ses créations se distinguent en deux domaines. Une ligne de prêt-à-porter haut de gamme, avec un style qu’il décrit de « chic sobre, intemporel, pour une femme indépendante qui s’assume », et une ligne de couture sur-mesure. Ce qu’il affectionne particulièrement, « les grandes robes brodées, la dentelle, le mélange des matières ». Il habille les femmes de diplomates Valerian Hughes a finalement ouvert une boutique à son nom à Paris en avril dernier. Lui qui a participé à plusieurs fashion weeks, a vendu sa marque au Japon, en Chine, à Hong-Kong, à Dubaï ou encore à Saint-Barthélemy, et qui habille les femmes de diplomates et ambassadeurs internationaux via l’association Bienvenue en France, espère un jour être distribué dans d’autres commerces que le sien. Il se murmure des projets à Courchevel et aux Etats-Unis… Séverine Brigeot) Extrait du shooting photo au Musée de l'énergie à Chandai (photo : Plus proche de la Normandie, on a pu l’apercevoir à Chandai il y a quelques mois. Accompagné de la photographe Séverine Brigeot, Valerian a « réservé » le Musée de l’énergie pour y prendre les clichés officiels Tous droits réservés à l'éditeur ESMOD 266605399 Date : 31/12/2015 Heure : 16:43:49 Journaliste : Raphaël Hudry www.lereveilnormand.fr Pays : France Dynamisme : 13 Page 3/3 Visualiser l'article de sa nouvelle collection. « Je cherchais un décor fort, pour casser le côté classique, mélanger la douceur de la matière avec des machines brutes ». Vu le résultat, le pari est gagné. Boutique : 6 rue de l’Exposition, 75007 Paris. www.valerianhughes.com 00000 Verneuil-sur-Avre Tous droits réservés à l'éditeur ESMOD 266605399