Dossier de presse - Abbaye de Noirlac

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Dossier de presse - Abbaye de Noirlac
Dossier
de
presse
Contacts Presse :
Abbaye de Noirlac
Karine Poussard : 02 48 96 79 80
Maison de la Culture de Bourges
Catherine Bouzitat : 02 48 67 74 78
UNE NUIT À L’ABBAYE
Doucement l’automne s’installe et l’on retrouve pour la troisième année, ce
rendez-vous avec l’abbaye, la nuit. Un moment particulier avec le monument
qui se découvre autrement. Le public s’y retrouve, à la fois mis en appétit par
les promesses artistiques et confiant comme un initié. Et la magie opère.
L’abbaye s’embrase. Le geste musical et théâtral investit l’espace. Place au
mystère…
A vingt heures, l’abbatiale devient un théâtre de lumières. Elles suivent un
violon en chevauchant des gammes frénétiques. Puis, des flûtes virtuoses se
mêlent aux nappes sonores électroniques et ouvrent des images virtuelles,
volutes, fleurs géantes et calligraphies, dans une apothéose générée à l’infini.
A vingt et une heures, le public est guidé vers trois destinations : un dîner dans
le chauffoir ; une création mise en lumière dans le dortoir des convers où un
ensemble déflore les premières pages d’un projet musical en devenir ; un
cinéma-concert dans le réfectoire des moines. Là, les facéties de Georges
Méliès s’inventent une bande son avec un accordéon.
Au dehors, toute l’abbaye se visite, l’installation La Ruche à sons, et sur les
murs du cloître, une féerie lumineuse qui transforme la pierre en tableaux
fantastiques.
A minuit dans l’abbatiale, le rêve devient réalité. Pianos et toy piano jouent
Erik Satie et John Cage, deux musiciens poètes. Flottant au-dessus du pianiste,
une lune géante reçoit les reflets et les images d’une lanterne magique
d’aujourd’hui. Les graphismes étranges, les sons balinais sortis d’un piano
préparé, les ritournelles décalées… accentuent le mystère de cette nuit
singulière passée à Noirlac.
Charlotte Latigrat
DEROULEMENT
A PARTIR DE 20H
Création musique et lumières / Régis Huby (violon) et Richard Couton (lumières)
Sound gardens / Concert-performance de François Daudin-Clavaud (flûtes), Antoine
Villeret (Sound design), Miguel Chevalier (création visuelle), Nicolas Gaudelet
(Régie images)
L'association du TRIO D'ARGENT est soutenue pour ce concert par la SACEM et la SPEDIDAM. Avec le soutien de la DIrection Régionale
des Affaires Culturelles d'Ile-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication. Les musiciens du TRIO D'ARGENT jouent les
flûtes piccolos, en do, en sol et basses YAMAHA.
21H30
Répartition du public en trois groupes qui dînent et assistent à deux propositions artistiques
-
Dîner / Angèle Satche, traiteur bio
Ciné-concert / Des films muets prennent vie au son de l’accordéon de Pascal
Contet
-
Séfarad’s / Chants et musiques séfarades revisités par l’Ensemble Variances, Gaëlle
Méchaly (soprano), Thierry Pécou (composition), Stephan Grögler (mise en espace)
Une coproduction avec l’Opéra de Reims
00H30
This is not A Dream - Lanterne magique pour Satie/Cage
Les projections d’une lanterne magique dialoguent avec les pianos d’Erik Satie et de John
Cage. Louise Moaty (mise en scène, conception, projection avec lanterne magique) et
Alexeï Lubimov (piano, piano préparé, toy piano)
Production déléguée : Fondation Royaumont / Coproduction : Théâtre de l’Incrédule, Cité de la musique, Théâtre de Caen, Institut
Mémoire de l’Edition Européenne, Abbaye d’Ardenne (CCR), Maison de la Musique de Nanterre, Prieuré de La Charité - Cité du Mot
(CCR). Résidences : Abbaye de Royaumont, Abbaye de Noirlac (CCR), Institut Mémoire de l’Edition Européenne Abbaye d’Ardenne
(CCR), Scène Nationale d’Orléans, Arcal.La lanterne magique a été conçue avec le précieux concours de la compagnie des
Rémouleurs et Olivier de Logivière.L’écran a été réalisé par l’équipe technique du Théâtre de Caen. Les mécanismes tournants ont
été réalisés par les étudiants de l’école d’horlogerie et de micro-techniques CEJEF-FormaTTec Porrentruy, Suisse. Les plaques ont
été réalisées par Louise Moaty avec l’aide d’Eric Andriant, Mathilde Moaty et Elena Moaty. Spectacle réalisé en collaboration avec
Christophe Naillet (suivi technique de production), Eric Andriant (régie générale et construction) et avec le regard complice de
Gudrun Skamletz. Remerciements à Delphine Thibault (Association Graines de chimistes) et Laurent Barotte (CEJEF). Avec le soutien
de Jean Monville, membre du Cercle Saint Louis de la Fondation Royaumont. Avec le soutien de la Région Haute-Normandie.
ET TOUTE LA NUIT,
Projection d’images numériques, en collaboration avec le Centre AudioVisuel du CCR des
Dominicains de Haute-Alsace, Anne Sadovska-Stephant (designer visuel), Marc-Antoine
Blumenroeder (créateur graphique 3D)
LES ARTISTES
Régis Huby (violon),
Régis Huby est un violoniste, improvisateur, compositeur et
producteur qui refuse les cloisonnements stylistiques et cherche
à développer une parole musicale authentique à travers trois
axes : "Trouver le moyen de savoir qui l'on est, se forger un
vocabulaire,
aller
vers
une
certaine
spontanéité".
Après un cursus au conservatoire de Rennes dans la classe de Catherine Luquin, une formation au
CNSM de Paris, un parcours au coeur de la musique traditionnelle et des rencontres importantes au
travers de Dominique Pifarely et Louis Sclavis, Régis Huby se consacre pleinement à l'improvisation.
Impossible de rentrer dans le détail des rencontres et compagnonnages même si elles s'avèrent
déterminantes. On peut citer par exemple, la rencontre avec le violoncelliste Vincent Courtois avec
qui il forme un duo, mais aussi, celle de Guillaume Roy, avec lequel il co-fonde le Quatuor IXI et avec
lequel Joachim Künh enregistrera. Directeur musical et arrangeur du spectacle de Lambert Wilson,
"Nuit Américaine", hommage à la musique américaine du vingtième siècle ou encore leader du
groupe "Simple Sound", Régis Huby est un artiste accompli et l'un des violonistes les plus prisés de la
scène improvisée. ”.
Richard Couton (lumières), a composé les éclairages de nombreuses
créations avec différentes compagnies de théâtre (Compagnie Interlope,
Compagnie du Théâtre K….). Il a parallèlement au théâtre, engagé une
collaboration avec divers musiciens (Camille Bazbaz, Chat, Arnaud
Méthivier, …) et assure la régie lumière de concerts, expositions et festivals.
Depuis 2006, il intervient à l’Abbaye de Noirlac comme régisseur lumière et
a co-créé les éclairages des « Nocturnes ». Depuis 2009, il est formateur
« Logiciel de modélisation » pour le Centre de Formation Professionnelle
aux Techniques du Spectacle (CFPTS) auprès de régisseurs, scénographes
de l’Opéra Bastille, de la Comédie Française, du Théâtre de la Colline etc.
François Daudin-Clavaud (flûtes),
François Daudin Clavaud est flûtiste et compositeur français, né en 1959 à
Lille. Il a écrit de nombreuses pièces pour le Trio d'Argent dont il est membre.
Ces dernières sont jouées régulièrement dans le monde entier par cet
ensemble: Deseo de Sol, D’Ici et d’Ailleurs, Freestyler…
Avec ses nombreux voyages et tournées, ses compositions sont très souvent
influencées par d’autres modes et rythmes : Transafrica (1998), Miroir (1997),
Praia da Bahia et Mambo (2005). Il aime également y insérer des
“photographies sonores” enregistrées lors de ses tournées : Shanghai’s Bund (1997). Sa
connaissance de la flûte lui inspire de nombreuses pièces pour cet instrument : Altérité pour flûte
seule (1990), Gaïa pour dix flûtes (1990) et High Way pour six flûtes et violoncelle solo (2006). C’est
en 1992 qu’il donne une nouvelle direction à son travail en s’appuyant sur le texte et le mot. Il
compose ainsi La Muse de Sang (1992), commande de l’Institut Français de Naples, d’après un
recueil de poèmes écrits à Verdun pendant la guerre. La même année, il compose L’ombre de l’aile
où il insère un texte de la dessinatrice et écrivain Jeanne Gatard. Cette première création les conduit
à élaborer ensemble Paroles de Pas, un opéra de chambre qui sera créé en 2010 à l'Arc de Rezé (44).
En 2002, il écrit sa première pièce orchestrale, Carillon, commande de l’harmonie de Harnes (Pas de
Calais). En 2006, il compose pour cette même harmonie une adaptation de sa pièce Freestyler.
La musique de scène l’inspire également. En 2005, il écrit dix séquences de sons traités et mémorisés
pour le spectacle La Grande Gigue, texte de Jeanne Gatard et en 2006, un ensemble de pièces
évoquant l’ombre, la lumière et les cinq sens pour le spectacle Shadow Blues créé dans le palais des
ducs de Bourgogne à Dijon par la compagnie Arto. Une académie à l’Ircam l’amène à s’intéresser
tout particulièrement à la synthèse du son et au temps réel. En 2004, il travaille avec le compositeur
Leon Milo pour la réalisation de séquences interactives pour le spectacle “El Horizonte” du Trio
d'Argent. À l’issue de cette expérience en commun, ils décident de créer tous deux, Interact-Son, un
concept d’improvisation assistée par ordinateur. Toujours soucieux de transmettre sa passion pour
la musique aux jeunes musiciens, il a, à de nombreuses occasions, animé des ateliers et
masterclasses comme interprète du Trio d'Argent ou comme compositeur dans des conservatoires
en France et à l’étranger.
Antoine Villeret (Sound design),
Après des études de trombone, de composition en musique électro-acoustique
et de préparation au métier du son au conservatoire de Chalon-sur-Saône (71,
FRANCE), j'ai obtenu en 2009 un diplôme d'ingénieur du son à l'École Nationale
Supérieure Louis Lumière. Puis j'ai rejoint de 2009 à 2013 le cycle de recherche
EnsadLab de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. C'est au
cours de mes études au conservatoire de musique que je m'intéresse à la
programmation informatique pour créer les outils que je n'avais pas à disposition. Plusieurs années
plus tard, lors de mes études à Louis Lumière, je collabore avec le plasticien et chercheur Frédéric
Mathevet. Je transforme alors un tambour en écran tactile, utilisé dans deux performances. Puis je
collabore avec la compagnie de cirque Les Choses de Rien et développe avec Cyrille Henry et Annie
Leuridan un dispositif de mapping vidéo interactif pour le spectacle les Fuyantes. Mon passage à
l'École Nationale des Arts Décoratifs, m'a permis d'approcher le monde des installations interactives
et l'art numérique. Mon site internet présente quelques-uns des projets sur lesquels j'ai travaillé ainsi
que mes réalisations personnelles : http://antoine.villeret.free.fr. Dans mon travail personnel, le
rapport quotidien à la technologie est une source d'inspiration. De la vidéo surveillance aux écrans
tactiles, je m'intéresse à toutes les technologies et les détourne pour créer des installations
poétiques. Une sorte de revanche sur la dictature que cette technologie nous fait subir.
Miguel Chevalier (création visuelle),
Né en 1959 à Mexico, Mexique. Vit et travaille à Paris où il est installé depuis
1985. Depuis 1978, Miguel Chevalier utilise exclusivement pour langage
plastique les nouveaux moyens que la machine informatique lui autorise. Il
s'inscrit dès lors dans une avant-garde internationale, comme un pionnier de
l'art virtuel et du numérique : défricheur de territoires nouveaux, il s'est peu à
peu imposé comme l'un des artistes les plus marquants de la scène artistique
contemporaine. L'œuvre de Miguel Chevalier se révèle expérimentale et
pluridisciplinaire, prenant ses sources dans l'histoire de l'art et s'articulant autour de thématiques
récurrentes comme la nature et l'artifice, les flux et les réseaux, les villes virtuelles et les arabesques.
Dans les années 80, Miguel Chevalier aborde les problématiques de l'image hybride, générative et
interactive.
Nicolas Gaudelet (Régie images)
Nicolas Gaudelet est un ingénieur technique spécialisé dans les installations de réalité virtuelle
interactives. Il s'occupe de la conception de dispositifs de projections et d'interfaces interactives à la
demande des artistes utilisant les nouvelles technologies.
Pascal Contet (accordéon)
A cinq ans, Pascal Contet écoute avec grand plaisir sa tante jouer des airs à la
mode de l'époque (Dalida, R. Zaraï, Sardou...) ; c'est décidé, il veut "faire
accordéoniste" ! A dix ans, il aura enfin son instrument. Alors, à lui les
expérimentations, les apprentissages pour jouer les musiques de variété et de
musette. Mais, il s'éloigne, à l'adolescence, de ce style et s'oriente vers une
culture classique. Concours, récompenses, voyages d'études musicales en
Allemagne (Musikhochschule de Hanovre), Danemark (Conservatoire Royal de
Copenhague), Suisse,Autriche... Retour en France, en 1992, où il est distingué
par les fondations Menuhin, Cziffra, Marcel Bleustein. Il se tourne vers un
répertoire contemporain écrit pour l'accordéon : B. Cavanna, J. Rebotier, JP. Drouet... Il collabore à
des créations pour la danse contemporaine : O. Duboc,A. Preljocaj, J.C. Gallotta, Shangaï dance
theater... Il est invité à jouer avec des formations variées, aussi bien en France qu'à l'étranger. P.
Boulez, J.C Casadesus, D. Masson le dirigeront ; l'Asie (Japon, Corée, Chine), les USA, Canada et
l'Europe (nombreux pays, du Portugal à l'Ouzbékistan) le recevront sur les plus grandes scènes.
Il garde la volonté de transmettre sa passion, en menant des actions pédagogiques, ou en réalisant
une exposition avec sa collection d'accordéons.
Il a été le directeur du festival "Mon bel accordéon" de 2002 à 2005 (Malakoff). Il a une nombreuse
production discographique (Radio-France, Harmonia Mundi, Night and Day, Naïve).
"Mon accordéon, c'est du hors-piste... J'aime l'enlacer''. Il inspire les compositeurs et expire ses
humeurs..." (P. Contet/2001) Ainsi va la passion de ce musicien pour "sa muse à soufflets" ,"le piano à
bretelles».
L’Ensemble Variances
L’Ensemble Variances est un ensemble de musique
d’aujourd’hui qui se situe au confluent d’esthétiques et
d’univers artistiques différents. Autour du compositeur
et pianiste Thierry Pécou, l’ensemble est forgé de
solistes et chambristes du plus haut niveau, tous
disponibles à la rencontre, l’expérience de l’inattendu.
Les musiciens qui dialoguent avec le compositeur se
laissent emporter par son toucher jubilatoire et son
influx rythmique : une énergie de la transe et du
partage. Créant des programmes où l’espace, le mouvement et la musique s’entrelacent, l’ensemble
propose des programmes d’effectifs variables et invite des personnalités, interprètes (Frédéric
Vaysse-Knitter, piano, Noa Frenkel, contralto, Ensemble Resonanz de Hambourg, Percussions
Claviers de Lyon), compositeurs (Moritz Eggert, Allemagne, Lisa Bielawa, USA, Gabriela Ortiz,
Mexico, Marc Patch, Canada) et metteurs en scène (Stephan Grögler, Suisse, Christine Mananzar,
France). L’Ensemble Variances est en résidence à l’Arsenal de Metz. Il s’est produit au French May
Festival à Hong Kong, au Festival Internacional Cervantino (Mexique), à l’Auditorium de Lyon, au
Gasteig de Munich, à l’Arsenal de Metz, au Grand Théâtre d’Aix-en-Provence, à l’Opéra de Reims, à
l’Opéra de Rouen Haute-Normandie, à l’Opéra de Saint-Etienne et aux Détours de Babel de
Grenoble. Son CD Tremendum (harmonia mundi) composé d’œuvres de chambre de Thierry Pécou a
reçu un Diapason d’or (octobre 2012). Ces prochaines saisons l’Ensemble Variances est invité à la
Cité de la Musique Paris, au Festival Présences de Radio France, aux Opéras de Dijon, Reims et
Rouen, au Volcan au Havre, au Festival « das neue Werk » du Norddeutscher Rundfunk (NDR)
Hambourg, au Huddersfield Festival, UK, etc.
Gaëlle Méchaly (soprano),
Gaëlle Méchaly, élève de Pierre Barbizet, se destinait à une carrière de
pianiste. Passionnée par le chant, elle est lauréate de plusieurs concours et
c’est des mains de Pierre Bergé et du compositeur Manuel Rosenthal qu’elle
reçu le Grand Prix Henry Sauguet / Prix Yves Saint-Laurent. Elle débute
ensuite une carrière internationale avec des engagements entre autres à la
Scala de Milan (dirigée par Riccardo Muti), la Fenice de Venise, l’Opéra de
Paris, avec une aisance hors du commun à passer du répertoire baroque à l’Opéra Comique, et de la
Comédie Musicale à la Musique Contemporaine.
Suite à un récital au Festival Lyrique International d’Aix en Provence, William Christie l’invite à
chanter dans plusieurs productions avec Les Arts Florissants (Beaune, Ambronay, Versailles,
Amsterdam, Cologne). Elle sera nominée à ses côtés aux Grammy Awards 2004 pour son
interprétation d’Amélite du Zoroastre de Rameau (CD-ERATO). Elle créé régulièrement des œuvres
de compositeurs tels que Kaija Saariaho, Thiery Pécou, et travaille avec des compositeurs de
musique de films (Gabriel Yared, Bruno Coulais, Nicolas Piovani). Gaëlle Méchaly se produit en
récital-spectacle (Les Siècles à Lille, Acropolis à Nice, à Paris, Marseille, au festival de Lapaz,
Argentine) qui regroupent des mélodies autour de sujets originaux tout en associant voix, musique
instrumentale, images et atmosphères pour créer un univers artistique singulier. Elle a été
particulièrement remarquée cette saison dans le rôle de l’Enfant, dans l’œuvre de Ravel L’Enfant et
les sortilèges à l’Opéra National de Paris.
Parmi ses projets, la création de l’Opéra-slam d’Alexandros Markeas et Eli Commins 80 millions de
vues [Eighty Million Views], dans le cadre de Marseille 2013 Capitale Européenne de la Culture, puis
en tournée dans toute la France. Elle chantera le rôle titre de La Petite Renarde rusée de L. Janacek,
dans la mise en scène de Stephan Grögler et avec le concours du sculpteur Arne Quinze. À paraître
prochainement : son dernier CD, un récital de mélodie française enregistré sous la direction
artistique exceptionnelle de Natalie Dessay.
Thierry Pécou (composition),
Né en 1965. Premiers Prix de composition et d’orchestration au CNSM de
Paris. Pensionnaire à la Casa de Velázquez à Madrid, lauréat du Prix VillaMédicis Hors les Murs. Récompensé par de nombreux prix (Tribune
Internationale des compositeurs de l’UNESCO, Prix Georges Enesco et des
jeunes compositeurs de la SACEM, Prix Musique de la SACD, Prix Pierre
Cardin de l’Académie des Beaux-arts), Grand Prix de Composition Musicale
de la Fondation Simone et Cino del Duca décerné par l’Académie des BeauxArts en 2010, Prix de la Meilleure Création Musicale 2010, décerné par le
Syndicat de la Critique Théâtre, Musique et Danse pour l’ opéra L’Amour
coupable, Grand Prix 2010 de l’Académie Charles Cros pour l’enregistrement
de la Symphonie du Jaguar.
Ses œuvres ont été commandées et interprétées par des interprètes renommés comme le Kronos
Quartet, Alexandre Tharaud, le Quatuor Debussy, dans des lieux tels que les festivals Présences à
Radio-France, la Gaudeamus Music-Week à Amsterdam, l’Automne de Moscou, les New Music
Concerts à Toronto, le Foro Internacional de Musica Nueva de Mexico, Automne en Normandie, le
Festival d’Ambronay, Bath Music Festival en Angleterre, Tampere Choir Festival en Finlande,
Shanghai Spring Music Festival, ainsi qu’au Tokyo Opera City Concert Hall et au Izumi Hall Osaka au
Japon, à l’Arsenal de Metz, à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie, à la Salle Pleyel et aux Théâtre de
la Ville et Théâtre des Champs-Élysées à Paris.
Il interprète fréquemment ses propres œuvres au piano, en tant que soliste et chambriste (Les
Machines désirantes, concertino pour piano avec l’Ensemble Variances, Tremendum avec le BBC
Symphony). Acclamé comme pianiste aux côtés de l’Orchestre Colonne sous la direction de Laurent
Petitgirard avec Tremendum, Concerto-carnaval à la Salle Pleyel à Paris en avril 2010.
Parmi ses compositions récentes : Symphonie du Jaguar (2003, Festival Présences de Radio France),
L’Oiseau innumérable, concerto pour piano et orchestre (2006, Ensemble Orchestral de Paris,
Alexandre Tharaud, piano), l’opéra Les Sacrifiées (2008) suivi de L’Amour coupable, livret d’Eugène
Green (avril 2010), Orquoy pour grand orchestre (avril 2013 et mai 2014, co-commande de l’ArsenalMetz en Scène, de l’Orchestre National de Lorraine et la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken
Kaiserslautern), Le Visage, le Cœur, concerto pour piano et chœur (juillet 2013, Festival de le Roque
d’Anthéron et Festival de Lanaudière, Canada, Chœur de chambre Les Élements, Alexandre
Tharaud, piano).
Sortie de disque de la Symphonie du Jaguar en janvier 2010 (harmonia mundi), récompensé par le
Diapason d’or de l’année. Parution du disque Tremendum (œuvres de musique de chambre) en août
2012 qui a également reçu un Diapason d’or.
Parmi ses créations à venir : Un rêve de carnaval en mode andalou, postlude à La Verbena de la
Paloma de Tomás Breton (décembre 2013, Opéra de Reims), création pour grand ensemble (février
2014, Ensemble Resonanz et Ensemble Variances).
Stephan Grögler (mise en espace)
Récemment Stephan Grögler met en scène la Trilogie de Beaumarchais :
Barbiere di Seviglia, Nozze di Figaro, L’Amour coupable à l’opéra de Rouen et à
l’opéra de Versailles.
Né à Berne en 1966, Stephan Grögler poursuit des études musicales (violon)
avant de rejoindre la « Hochschule » de Vienne pour étudier la mise en scène.
Rapidement il signe ses propres mises en scènes dont il fait aussi les décors.
Puis il est nommé metteur en scène en résidence à l’Opéra National de Lyon de
1995-98.
Il réalise entre autre : La Sonnambula avec Nathalie Dessay pour le Festival de Santa Fe (USA), repris
ensuite au Teatro Comunale di Bologna (cette fois-ci avec Patrizia Ciofi et Michele Pertusi) / Samson
et Dalila à Lecce, Cendrillon (Massenet) à la Monnaie de Bruxelles qui sera par la suite repris au Grand
Théâtre du Luxembourg / La Bohème à Bienne (Suisse) / Blaubart (Bartok) et Der Zwerg (Zemlinsky)
à l’Opéra de Berne / La Traviata à l’Opéra de Dublin / Tancredi (Rossini) à l’Opéra de Marseille / La
Cenerentola à Lausanne, Nantes, Jerez et à l’opéra National de Nancy / Viva la Mamma (Donizetti) à
l’Opéra de Montpellier et Caen / Don Pasquale pour St. Gallen en Suisse / L’Anima del Filosofo
(Haydn) à l’Opéra de Lausanne / Le Nozze di Figaro à Nantes et Angers / The Beggar’s Opera (Britten)
à Caen et Rouen / The Rape of Lucretia (Britten) à l’Opéra de Caen, puis Lausanne et Rennes / Der
Kaiser von Atlantis (Ullmann) à l’Opéra Comique de Paris / The Turn of The Screw (B. Britten) à Caen,
Rennes, Rouen, l’Opéra Comique de Paris et l’Opéra National de Lyon / et à Lausanne la production
très remarquée de Roland de Lully avec Christophe Rousset.
Son engagement pour la musique contemporaine l’amène à créer des opéras de Bernd Alois
Zimmermann, Gracianne Finzi, Peter Maxwell Davies, José Evangelista, Pascal Dusapin, Thierry
Pécou… En collaboration avec Yannis Kokkos, il travaille dans des opéras comme La Monnaie de
Bruxelles, Tristan / La Staatsoper de Vienne, Boris Godunow / Bayerische Staatsoper, Nabucco.
Il fonde en 2010 OperAct, une structure autonome qui a pour vocation la production de spectacles
vivants où il collabore avec des artistes d’autres disciplines, afin d’élargir le champ d’expression et,
ainsi, « réoxygéner » la production de spectacles musicaux. En adoptant une démarche qui relève de
la synesthésie, en investissant et métamorphosant des lieux de représentation inattendus (musées
d’art contemporain, friches urbaines, espaces publics, etc.), Stephan Grögler veut drainer un
nouveau public, venu de tous les horizons, curieux, même s’il n’est pas nécessairement initié.
Parmi ces projets citons : La Veuve Joyeuse (Lehar), Opera National à Nancy / Die Weisse Rose
(Zimmermann), La Chaux de Fonds / Orphée aux Enfers pour Genève / La petite renarde rusée
(Janacek) / Pierrot Lunaire avec Julia Migenes / Cambiale di Matrimonio (Rossini) pour le Festival Aixen-Provence et Ambronay.
Louise Moaty (metteure en scène, interprète,
conception de lanternes magiques)
En 2012-2013 elle met en scène Venus and Adonis de John
Blow pour le Théâtre de Caen, l'Opéra de Lille, le Grand
Théâtre du Luxembourg, la MC2 Grenoble, l'Opéra Comique,
les Opéras d'Angers et de Nantes (avec les Musiciens du
Paradis, direction musicale B. Cuiller).
De 2009 à 2012, elle crée puis tourne Rina/do de Haendel (avec Collegium 1704, direction V. Luks)
mis en scène au Théâtre National de Prague, tournée au Théâtre de Caen, à l'Opéra de Rennes, au
Grand Théâtre du Luxembourg, reprises à l'Opéra Royal de Versailles et à l'Opéra de Lausanne (ici
avec l'Orchestre de Chambre dirigé par D. Fasolis), dernières représentations à Prague au printemps
dernier.
Passionnée par les rapports musique-théâtre, elle crée également en 2011 Mille et Une Nuits, qu'elle
joue, adapte et met en scène aux côtés de l'ensemble la Rêveuse (Quimper, Caen, Eu, Royaumont ,
Pontoise, Levallois, Aix, Sablé, Institut du Monde Arabe à Paris) et en 2010 La Lanterne magique de
M. Couperin avec Bertrand Cuiller, dialogue rêveur entre clavecin et lanterne magique (spectacle
produit par le Théâtre de Cornouaille, représentations notamment à la Roque d'Antheron , Théâtre
de Caen, Opéra de Bordeaux. Théâtre National de Toulouse, Opéra Comique, Festival d'Utrecht,
Concertgebouw Bruges, SEMF Stockholm, Bozar Bruxelles...).
Depuis 2011, elle joue avec Jordi Saval sur les programmes Jeanne d'Arc et L'Eloge de la Folie, qu'elle
a enregistrés pour Alia Vox. Cette même année elle a joué l'Hôtesse dans le film Aéroport de Clément
Postee, et Thisbé dans Les amours tragiques de Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau au Théâtre de
l'Athénée notamment, dans la mise en scène de Benjamin Lazar auprès de qui elle collabore
régulièrement : Le Bourgeois Gentilhomme où elle joue Lucile et Cadmus et Hermione avec Le Poème
Harmonique (V. Dumestre), Cendrillon de Massenet avec les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Il
Sant'Aiessio avec Les Arts Florissants (W. Christie), L'Autre Monde ou les Etats et empires de la Lune
avec La Rêveuse (B. Perrot, F. Bolton), Comment Wang-Fô fut sauvé avec le Quatuor Habanera, La la
la, Opéra en chansons avec Les Cris de Paris (G. Jourdain) dans lequel elle joue la Blonde, Ma Mère
Musicienne... La fraternité théâtrale de Louise Moaty et Benjamin Lazar les conduira prochainement
à la création du Dybbukde Shalom An-Ski, où elle interprétera le rôle de Leah.
En 2014 : Der Kaiser von Atlantis, magnifique opéra de chambre de Viktor Ullmann et Petr Kien, écrit
à Theresienstadt en 1943, avec l'Arca et le Théâtre de l'Athénée, et une nouvelle Lanterne Magique
autour de Satie et Cage, aux côtés du pianiste Alexeï Lubimov.
Alexeï Lubimov (Pianiste et claveciniste russe - Moscou 1944)
Dès sa jeunesse Alexeï Lubimov, élève de Heinrich Neuhaus au
Conservatoire de Moscou, abordait la musique sous toutes ses
facettes. Il travaillait le répertoire pianistique traditionnel tout en
côtoyant les compositeurs d'avant-garde russes ; Denisov,
Schnittke, Volkonsky. Avec ce dernier, il explorait la beauté des
œuvres de Machaut ou Ockeghem... Effet du destin, le
compositeur Denisov avait invité Alexeï Lubimov à Bruxelles en
1968 (il avait alors 24 ans) comme interprète des compositeurs
russes d'avant-garde ; il y rencontre les frères Kuijken qu'il devait retrouver 20 ans plus tard dans le
monde baroque.
Clavecin
Le premier contact d'Alexeï Lubimov avec un clavecin fut sur un clavecin Ruckers en kit fait par
Zuckerman/Ducornet au début des années 80... " Puni par le régime pour avoir soutenu la musique
d'avant-garde , les voyages à l'étranger lui étant interdits, il décida alors de circuler dans toute
l'URSS auprès de ses amis compositeurs à Tbilissi , Erevan, Riga, Tallinn... pour y jouer du Bach et de
la musique baroque sur ce clavecin en kit avec Tatyana Grindenko, violon, Anatoly Grindenko viole
de gambe, Oleg Khudyakov, traverse (Moscow Baroque quartet) Ensuite, au gré des rencontres et
des disques trouvés ici et là, il notait scrupuleusement les lieux et les instruments des musées inscrits
sur les pochettes de disques sur lesquels Gustav Leonhardt enregistrait ses disques...
Pianoforte
Il n'y en avait pas en URSS... il fallut attendre la chute du mur pour en trouver des jouables et de
qualité. L'invitation d'Erato en 1991 permit à Alexei Lubimov de s'installer en France et d'enregistrer
l'intégrale des sonates de W.A. Mozart sur des pianofortes de Christopher Clarke... et depuis la
recherche de la perle rare obsède Alexei Lubimov. C'est finalement chez Edwin Beunk à Enschede
aux Pays-Bas qu'il découvre ses perles.
Culture russe et musique classique viennoise
Cette culture pianistique russe héritée de Heinrich Neuhaus dont il fut un des derniers élèves éblouit
par la virtuosité bien sûr et aussi par l'âme, le cœur qui vous donne la chair de poule ou vous prend
aux tripes. De plus, Alexeï Lubimov apporte son expérience des pianos historiques, sa connaissance
de leur fonctionnement et fabrication et la rencontre de ces deux cultures est un choc esthétique !
Classe de " claviers modernes et historiques » au Conservatoire de Moscou
Alexeï Lubimov y est actuellement professeur et prépare une nouvelle génération de pianistes qui
aborde tous les répertoires.
Alexei Lubimov poursuit sa double carrière « moderne et « historique », il joue avec de nombreux
chefs à travers le monde (Vladimir Ashkenazy, Neeme Jârvi, Esa-Pekka Salonen, Marek Janowski,
Christopher Hogwood, Sir Roger Norrington, Frans Brüggen, David Robertson, Andrey Boreyko,
Ivan Fischer, Yan Pascal Tortelier...et bien d'autres) et avec des artistes de premiers plans tels
Natalia Gutman, Christian Tetzlaff, et Andreas Staier.
Le Centre AudioVisuel du CCR des
Dominicains de Haute-Alsace, Anne
Sadovska-Stephant
(designer
visuel),
Marc-Antoine
Blumenroeder
(créateur graphique 3D)
Créé en 2011, le Centre AudioVisuel (CAV) est
l’espace de création artistique des Dominicains
où la musique et les arts numériques se
rejoignent. Le CAV est devenu spécialisé sur la
technique du mapping vidéo. Le travail
effectué aboutit à des œuvres immersives qui mettent en valeur le patrimoine et changent la
perception traditionnelle du concert. Ainsi, le Centre AudioVisuel s’attache à défricher les nouvelles
formes d’écoute en associant le fond et la forme et permet ainsi de faire évoluer les codes du
spectacle musical d’aujourd’hui.
Le travail de recherche est intimement lié à la résidence d’artistes, sonores ou numériques. Ces
résidences sont généralement associées à des productions qui sont présentées au public, sous forme
de spectacle ou sous forme de « work in progress ». Les Nuits 3D, un couvent numérique, est un
moment particulier de la programmation des Dominicains où installations numériques et mapping
3D sont associées à des concerts nocturnes sur transat et matelas en été.
Le CAV a été invité à présenter son travail à la Biennale des Arts Numériques de Montréal en mai
2012, et les projets s'exportent hors des frontières.
Tout d'abord en Belgique pour le festival du Pont d’Oye sur le château d'Amélie Nothomb, puis
sur l’Abbaye de Neumünster, Centre Culturel de Rencontre en septembre 2013. Ce dernier un « son
et lumières » fait intervenir musiciens acoustiques et musique électronique dans le cadre d’un
mapping vidéo pour les 1050 du Grand Duché du Luxembourg.
En avril 2014, le Centre AudioVisuel signera une création au Konzerthaus de Freiburg. D’autres
projets sont en cours de réalisation dont une création numérique dans le cadre d’un spectacle jeune
public, en coproduction avec la Filature, scène nationale de Mulhouse.
RESTAURATION
Angèle Satche, traiteur bio
Œuvrant au cœur d'un bassin de producteurs bio toujours plus nombreux, dynamiques et
diversifiés, mon approvisionnement est en grande partie local. Des légumes récoltés à maturité, un
boulanger qui connaît les particularités des céréales bio, un vigneron qui suit en permanence ses vins
afin d'éviter les produits de correction, des animaux élevés avec respect, et un traiteur installé dans
son laboratoire au milieu des champs, qui met en valeur ces récoltes de qualité, et qui présente les
visages des producteurs.
T : 02 48 96 34 49 / P : 06 76 15 93 55
LES PARTENAIRES ET SOUTIENS
Avec le soutien de l’association Jubiluz
LES COPRODUCTEURS DE L’EVENEMENT :
La Maison de la Culture de Bourges, Scène Nationale - Centre de création et l’abbaye de
Noirlac – Centre culturel de rencontre, deux services publics majeurs du département du
Cher coproduisent cet événement. Ce partenariat permet de créer du lien entre le nord et le
sud du territoire, il est le reflet d’une collaboration pérenne entre ces deux structures
culturelles.
Maison de la Culture de Bourges
Scène nationale, centre de création
À travers une programmation où se mêlent théâtre, musique
classique, danse mais aussi chanson, cirque, jazz ou opéra, la Maison
de la Culture de Bourges propose chaque année plus de 30 spectacles,
en près de 100 représentations.
Par ailleurs, elle développe une importante activité de création et de production. Avec
plusieurs spectacles produits chaque saison, la création théâtrale, musicale ou
chorégraphique est au cœur de la mission de service public de la Maison de la Culture. Elle
organise également chaque année deux tournées en décentralisation dans le département
du Cher.
L’abbaye de Noirlac
Centre culturel de rencontre
L’abbaye cistercienne de Noirlac, propriété du Conseil général du
Cher et labellisée depuis 2008 Centre culturel de rencontre par le
Ministère de la culture, propose dans son architecture de lumière une
saison de rendez-vous artistiques d’avril à octobre. Accueil d’artistes
en résidence, formations et sessions de recherche, créations et
représentations publiques jalonnent l’année artistique de l’abbaye. Un programme
ambitieux d’investissement financé conjointement par l’Europe, la Région, l’Etat et le
Département permet d’installer progressivement à Noirlac un lieu de production et de
diffusion artistique qualifiant pour le territoire.
PRATIQUE
Forfait soirée incluant le dîner : plein tarif : 45 € / tarif réduit : 38 €
Réservation
Maison de la Culture de Bourges
02 48 67 74 70, du mardi au vendredi de 13h30 à 17h
Abbaye de Noirlac
02 48 96 17 16, du mercredi au samedi, de 10h à 12h et de 14h à 17h30
Buvette BioBerry de 21h30 à 0h30
Transport A/R en bus depuis Bourges 6€ / 3€. Réservation : 02 48 67 74 70

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