Stomathérapie, adoucir le quotidien

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Le journal de tous ceux qui font le groupe B. Braun en France N° 63 – Décembre 2011
France
Boulogne · Chasseneuil · Chaumont · Ludres · Nogent-le-Rotrou · Saint-Jean-de-Luz
Initiatives p. 2
Chasseneuil (86)
Améliorer les postures
par l’ergonomie
Stomathérapie,
adoucir le quotidien
À lire en pages 4-5
Ressources p. 6
Chargé de clientèle
La satisfaction client
en ligne de mire
Côté client p. 8
Questions à…
Carole Miller, présidente de
la Fédération des Stomisés
de France
PERSPECTIVES
Par Thierry Bresson, directeur
marketing – Direction Ville et Industrie
L’innovation B. Braun
au service du patient
à domicile
L
a stomie, temporaire ou définitive,
change la vie des patients. D’un point
de vue médical puisqu’elle nécessite des
soins réguliers et un apprentissage des gestes,
mais également social et psychologique, tant
elle a un impact fort sur la qualité de vie et
le quotidien. Activité professionnelle, physique, vie familiale et de couple, le tabou lié
au port d’une poche
reste très présent et les
inquiétudes des patients
persistent. Il est donc
essentiel que les appareillages soient à la
hauteur de ces défis. Pour répondre aux
besoins des patients, B. Braun innove et développe de nouvelles solutions. Vous découvrirez dans ce numéro la gamme Flexima®
Active, disposant de la nouvelle technologie
SkinTech®, pour apporter plus de confiance
et de bien-être aux patients.
Initiatives
■ Émilie et Marinette.
■ Jocelyne et Sylvie.
■ Michelle, Nelly et Yannick.
■ William et Annette
Nogent-le-Rotrou (28)
Mise en œuvre du « tutorat » de
collaborateurs en situation
de handicap
I
ntégrer les personnes en situation de handicap lors de leur
arrivée dans l’entreprise, pour B. Braun c’est un gage de succès pour de futures embauches. Pour assurer cette mission, cinq
tutrices œuvrent sur le site de Nogent-le-Rotrou1. « Créer du
lien, un réseau autour de la personne » c’est ce qu’ont réalisé
Michelle et Nelly autour de Yannick, déficient auditif. Pour Marinette : « accompagner, c’est soutenir et motiver en restant dans
le cadre des compétences ». Enfin pour Annette et Jocelyne : « Il
ne s’agit pas d’un soutien psychologique, mais d’aider à
résoudre les difficultés au quotidien dans l’entreprise, au-delà
du poste de travail. » Annette a, par exemple, accompagné
William dans la prise en main de son poste de travail informatique, adapté à sa déficience visuelle. Amener la personne
vers l’autonomie, adapter son organisation, intégrer le handicap au sein de l’entreprise, les missions de ces tuteurs
volontaires se sont concrétisées par la signature de deux CDI.
■ Agnès Jourdheuil
1. Spécialisé dans la conception et la fabrication de produits dans le domaine
de l'urologie et de la perfusion.
Ludres (54)
Le site qui se chauffe plus « vert »
Certifié ISO 14 0011 depuis 2 ans, le site de Ludres2 a entrepris en 2011, dans le cadre
de l’amélioration continue de ses pratiques et de son engagement environnemental,
d’importants travaux de rénovation : isolation des infrastructures avec remplacement
d'une porte à levée rapide par une à fort rendement thermique, fenêtres anciennes
remplacées par des modèles « iso- énergétique. » Au cœur de ce projet, la réhabilitation de
la machinerie de chauffe s’est traduite par la mise en place d’un nouveau système à haut
rendement énergétique, combiné à des brûleurs gaz à très basse émission d’oxydes d’azote.
Après un mois de fonctionnement, les premiers résultats présagent de solides économies
énergétiques sans oublier une forte diminution de nos rejets gazeux.
■ Un nouveau système de chaudière
aux normes environnementales.
2
Séverine Bomme
1. La certification ISO 14 001 atteste le système de management environnemental. / 2. Site logistique et de services.
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Initiatives
Chasseneuil (86)
Améliorer les postures
par l’ergonomie
E
ntreprise responsable, B. Braun travaille à l’amélioration des conditions de
travail afin de concourir à l’épanouissement et la motivation de ses collaborateurs.
Le projet « Ergonomie et postures au travail »
a ainsi été lancé sur le site de Chasseneuil1.
Valérie Courtel, technicien sécurité environnement, membre du groupe de travail sur ce
projet, témoigne : « Il s’agit d’une analyse
ergonomique des postes de travail visant à
réduire l’apparition de TMS2. Une enquête
auprès des collaborateurs nous a permis de
recueillir et définir des pistes de préconisations. » L’affichage sur les postures au travail,
le port de semelles antifatigue pour les stations debout, une formation sur les gestes et
postures, des actions pour limiter le bruit…
sont quelques exemples de mesures déjà
mises en œuvre. Le développement de nouvelles actions se poursuivra courant 2012,
y compris pour les postes administratifs,
faisant actuellement l’objet de tests pilotes.
■ Martine Talbot
1. Spécialisé dans le domaine des filtres à veine cave
et des chambres implantables.
2. Troubles musculo squelettiques.
■ Poste ergonomique avec utilisation
du repose- pieds, port de bouchons d'oreilles
et inclinaison du poste de travail.
Saint-Jean-de-Luz (64)
Chaumont (52)
Le préfet de
Haute-Marne
visite Aesculap
Chaumont
Accompagné de son directeur
de cabinet, Claude Morel, préfet
de la Haute-Marne, a découvert
notre usine de Chaumont1.
Claude Rauscher, directeur du
site, leur a présenté l’entreprise,
sa haute technologie et les
produits développés et fabriqués
par ses équipes. Le Préfet s’est
intéressé à l’évolution du site
des dernières années et a été
impressionné par l’organisation
des ateliers. Un reportage
a depuis été réalisé dans
le magazine du ministère
de l'Intérieur, de l'Outre-mer,
des Collectivités territoriales et
de l'Immigration, afin de faire
partager notre savoir-faire
à d’autres entreprises,
en cohérence avec notre
philosophie de « Sharing
Expertise ».
Aude Mouzon
1. Spécialisée dans la production
de prothèses de genou et de
leur instrumentation de pose.
■ Visite de l'atelier implants.
CoE1
Le
déploie le B. Braun
Performance System (BPS)
Le système de management de l’amélioration continue, plus connu sous l’appellation
de « lean management », est déployé chez B. Braun sous le nom de BPS. Mickaël Pelé,
responsable de production du site a lancé les premiers chantiers en 2010, et a créé
récemment le poste d'ingénieur BPS, dont Émilie Maujean a la charge. Ses objectifs sont
clairs : « J’interviens à plusieurs niveaux afin d’améliorer nos flux de production : analyse
de nos rejets de gomme, implémentation de fiches de suivi adaptées à chaque machine,
animation de groupes de travail... C'est une mission passionnante. » Avec un diplôme
d'ingénieur Systèmes industriels et son expérience
dans l'agroalimentaire, Émilie a les atouts pour
relever le challenge de l'amélioration de
la performance industrielle du site.
Isabelle Manier
■ Émilie devant les tableaux de suivi.
1. CoE : Centre d’excellence pour la conception et la
fabrication de poches de stomie (abouchement temporaire
ou définitif de l’urètre à la peau de l’abdomen pour permettre
l’élimination artificielle des urines dans une poche).
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Enjeux
Plus de 100 000 personnes1
en France, et près de
2 millions dans le monde,
sont stomisées. Le port
d'une poche pour ces
patients est une épreuve.
Aujourd'hui, les appareillages
sont de plus en plus
pratiques et fiables, et
permettent d'améliorer
la qualité de vie
des patients.
Stomathérapie,
adoucir le quotidien
O
n regroupe sous le nom de
stomie (du grec stoma,
bouche) l'abouchement sur
la peau de l'abdomen de l'intestin (colon ou iléon) ou des
uretères dans le but d'assurer l'évacuation
des selles ou des urines lorsqu’elle ne peut
plus se faire par les voies naturelles, en
raison d’une malformation ou d’une
pathologie. Créée à la suite d’une opération chirurgicale, une stomie peut être
définitive ou temporaire. Dans les deux
4
cas, elle nécessite pour le patient le port
d'une poche de recueil sur le ventre, afin
d’éliminer les déchets naturels.
Des causes et des formes
variées
Parmi les personnes stomisées en France,
dans 80 % des cas il s’agit d’une stomie
digestive1. On parle de colostomie dans
le cas du côlon et d’iléostomie pour
l’iléon (partie terminale de l’intestin
grêle). Elles font principalement suite à
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des actes de chirurgie lors d’un cancer,
ou chez des patients atteints de pathologies inflammatoires comme la maladie
de Crohn, la rectocolite hémorragique...
Les 20 % de patients urostomisés ont,
eux, soit un cancer de la vessie, soit une
malformation congénitale, ou encore
ont subi un accident touchant la moelle
épinière2.
Dans le cas d’un cancer du côlon, par
exemple, après avoir enlevé la portion
atteinte par la tumeur, le chirurgien pro-
Enjeux
transit naturel. Les stomies digestives
définitives ont tendance à diminuer au
profit des stomies temporaires, afin de
préserver au maximum la qualité de vie
des patients. Si la prévention de plus en
plus précoce et efficace des cancers colorectaux fait baisser le nombre de patients
colostomisés, le nombre des iléo-stomisés
et des urostomisés, en revanche, croît
régulièrement, conséquence de pathologies encore mal maîtrisées ou d’accidents
de la vie imprévisibles.
“B. Braun développe
des gammes diversifiées
de dispositifs de
stomathérapie pour
répondre aux attentes
de tous les patients.“
Une prise en charge
spécifique
cède habituellement au raccordement des
deux portions de côlon non atteintes pour
rétablir la continuité intestinale. Dans
certains cas, il est nécessaire de mettre le
côlon au repos pour favoriser sa cicatrisation. Une colostomie est alors pratiquée
de façon temporaire, pendant 3 à 6 mois.
On parle aussi de colostomie de protection. Une fois le côlon cicatrisé, une
nouvelle intervention est programmée
pour refermer la stomie et rétablir le
■ Poche de recueil de la gamme Softima® Key.
La réalisation d’une stomie, digestive ou
urinaire, entraîne la perte de la continence. Elle a donc des conséquences
fortes sur la vie sociale du patient. Des
activités professionnelles, domestiques,
physiques à la vie familiale et de couple,
la stomie pose de nombreuses questions.
Pour y répondre, les patients sont pris en
charge après l’acte chirurgical par des
infirmières stomathérapeutes, afin de
choisir l’appareillage, d’apprendre à vivre
avec, à adopter de nouveaux repères, à
gagner en assurance et en autonomie
pour reprendre le cours de leur vie. En
effet, si la technique de soin est toujours
la même, le matériel utilisé doit être
adapté à la stomie et confortable pour le
patient. Dans la grande majorité des cas,
il réalisera lui-même ses soins, après
observation du geste effectué par le soignant et s’être essayé au changement de
sa poche une ou deux fois sous son
contrôle.
Des dispositifs fiables
et confortables
Les objectifs d'un appareillage sont de
permettre aux stomisés de garder un
quotidien le plus « normal » possible, de
préserver leur qualité de vie psychologique, physique et émotionnelle en
luttant efficacement contre les possibles
fuites et odeurs, principaux désagréments et sources d’inquiétude pour les
patients. Le dispositif doit également
respecter l'état de la peau péristomiale.
Un appareillage de stomie de qualité se
doit donc d'être d'une parfaite adhésivité, discret, sûr, confortable et d'une
■ Protecteur cutané.
manipulation aisée. C’est dans cette
optique que B. Braun développe des
gammes diversifiées de dispositifs de
stomathérapie pour répondre aux
attentes de tous les patients : système
deux pièces souple (Flexima® Key) ou
une pièce (Flexima®), fermetures variées
adaptées aux utilisateurs, à leur dextérité et à leur quotidien…
Avec pour volonté l’amélioration
constante de la qualité de vie du patient,
B. Braun vient ainsi de concevoir une nouvelle gamme, Flexima® Active, disposant
de la technologie exclusive SkinTech®.
La formulation du protecteur cutané
assure ainsi un juste équilibre entre cohésion – évitant les résidus sur la peau lors
du retrait de la poche – et souplesse, pour
un effet seconde peau, accompagnant les
mouvements naturels.
■ Cécile Gillet-Giraud
1. Enquête nationale sur les appareillages
de stomie – Soins, septembre 2011
2. Association française d’EntéroStomathérapeutes (AFET) – www.afet.asso.fr
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Ressources
Chargé de clientèle - pôle spécialités, Boulogne
La satisfaction client
en ligne de mire
Le service clients de B. Braun est composé de plusieurs entités :
Produits Ville, Produits Hospitaliers consommables, Produits
Hospitaliers spécialités, Produits Hospitaliers implantables, Prêts,
et enfin clients DOM-TOM. Maria Medved, chargée de clientèle
chez B. Braun depuis 2008 au sein du pôle Spécialités, en charge
de la zone Sud-Est, nous explique les tenants et aboutissants
de sa fonction.
En quoi consiste le métier
de chargé de clientèle ?
Maria Medved : Comme l’intitulé de notre
fonction le suggère, nous gérons au quotidien les relations avec les clients de
B. Braun. Chaque jour, nous recevons et
rédigeons des devis, saisissons des commandes afin qu’elles soient préparées et
livrées dans les délais demandés. Nous
répondons également à toutes les demandes
d’information, qu’elles proviennent des
clients directement ou des commerciaux
sur le terrain : information sur les produits,
modification de devis, délai de livraison…
Y a-t-il des particularités propres
au pôle dont vous faites partie ?
Chaque pôle a des contraintes différentes
liées aux produits dont il a la charge. Notre
pôle travaille sur les produits de spécialité,
Ils en
parlent
Réactivité, rigueur
et qualité du
relationnel sont
les atouts
indispensables
pour garantir
la satisfaction
du client.
6
c'est-à-dire l’instrumentation chirurgicale,
les containers et les moteurs pour les blocs
opératoires, et la perfusion automatisée. Nous
fonctionnons de plus en plus en mode « projet » car chaque client a des demandes qui
lui sont propres, chaque commande est faite
sur mesure. Nos collègues allemands, en
charge pour l’essentiel de l’expédition de ces
produits, sont en lien permanent avec nous
afin que la préparation des commandes, le
gravage du matériel et l’emballage correspondent bien à la demande du client.
Quels sont les impératifs de votre
mission ?
Les chargés de clientèle sont en première
ligne lorsqu’un client a une question ou
une réclamation. La qualité et la rapidité
des réponses que nous apportons sont la
garantie de l’image de B. Braun auprès de
Peter Platzer, coordinateur de
projet au sein de la Supply Chain
à Tuttlingen (Allemagne)
nos clients. Il est impératif d’être polyvalents pour passer d’un sujet à l’autre tout
en étant rigoureux, et savoir prioriser afin
d’apporter un service de qualité à chacun
de nos interlocuteurs.
Quelle est votre plus grande
satisfaction dans votre métier ?
Chaque fois que je solutionne un problème
qui va permettre à un client d’être livré
dans les temps, par exemple, ou lorsque
je renseigne un commercial et qu’il peut
aller rencontrer son client sereinement, je
suis évidemment contente de bien faire
mon métier. Rien n’est plus agréable
professionnellement qu’un client qui
nous communique sa satisfaction, directement ou auprès du commercial.
Céline Daval-Issad, chef de projet
Investissement Instrumentation/
Containers/Dentaire, région Sud-Est
« Améliorer en permanence « Un pilier pour le suivi
la qualité du service
du client »
rendu aux clients »
Au quotidien, je suis en relation
Nous travaillons avec
le service clients
Spécialités en amont
de la phase de
production et de
préparation des produits, afin que
chaque commande réponde exactement
à la demande du client. Nous nous
apportons mutuellement des conseils
afin d’améliorer en permanence la
qualité du service rendu aux clients.
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permanente avec Maria pour obtenir
des informations sur les clients que
je rencontre, de la demande de devis
au suivi de la commande. Le chargé
de clientèle est l’homologue du
commercial mais en sédentaire.
Il fait partie
intégrante de notre
contact avec
le client.
■ Propos recueillis par Cécile Gillet-Giraud
Hakima Belala, Comptable,
service comptabilité clients
à Boulogne-Billancourt
« Travailler en temps
réel »
Le chargé de
clientèle est
le pivot au sein
de l’entreprise
pour garantir
la satisfaction client. Nous
travaillons ensemble en temps
réel pour solutionner les litiges
comptables des clients, afin de
répondre au mieux à ses
attentes.
Ressources
Lancement du nouveau
site internet bbraun.fr
B
. Braun lance son nouveau site internet en France, entièrement
refondu pour mieux répondre aux attentes des professionnels
de santé et affirmer son image d’entreprise citoyenne. Le nouveau
site, plus orienté « business », offre dès la page d’accueil, un accès par
domaine d’activité à plus de 370 produits. Le plus : un système
de recherche intuitif par nom de produits et une rubrique « Services »
destinée aux clients et aux patients. Le site internet s’adresse également
aux futurs collaborateurs avec une rubrique donnant accès à un portail de carrières à l’international. Un espace destiné aux journalistes
permet de télécharger les derniers communiqués et dossiers
de presse par thématique ainsi que les visuels
associés grâce à une médiathèque. Enfin,
B. Braun en France affirme son positionnement en développement durable
au sein de sa rubrique « Entreprise citoyenne », le tout dans
un design plus moderne. Plus qu’un fournisseur de produits, B. Braun se positionne ainsi sur la toile comme un véritable acteur dynamique et multispécialiste pour améliorer
durablement la qualité de vie du patient. À découvrir !
■ Page d'accueil
du nouveau site internet
www.bbraun.fr
www.bbraun.fr
Sidonie Abrantes
Remise du Prix 2011 « Soin et
Bientraitance » : l'autobiographie primée
Pour sa deuxième édition, la Fondation d’entreprise B. Braun a
remis le prix « Soin et Bientraitance » à l’Association d’étude
et de recherche appliquée en oncologie (AERO) du CHR
de Chartres, pour son projet « Passeur de mots, Passeur
d’histoires », le 1er décembre 2011. Le jury,
présidé par le Pr Reiffers1, a choisi ce projet
parmi 42 candidats, pour son originalité et
sa forte dimension de bientraitance du
patient. Les lauréats ont reçu, des mains
de Michel Cymes et Patrice Romedenne,
membres du conseil d’administration,
le prix de 25 000 euros. « Au sein
du service d’onco-hématologie,
nous utilisons l’autobiographie
comme soin de support pour
les personnes gravement malades, depuis 2007. À l’issue
de plusieurs entretiens avec un patient en fin de vie, sa
biographie lui est remise comme un cadeau qu’il pourra laisser à
sa famille. Grâce au Prix de la Fondation B. Braun,
nous allons mener une étude qualitative pour
rechercher en quoi l’autobiographie permet
d’accompagner le patient et son entourage, et
de soulager leur souffrance, dans un objectif
de reproduction de cette démarche
dans d’autres hôpitaux en France »
témoigne Valéria Milewski,
biographe et porteuse du projet.
Sidonie Abrantes
1. Directeur général de l'Institut
Bergonié (CLCC) à Bordeaux.
■ Valérie Milewski, biographe
et le Dr David Solub du CHR
de Chartres, les laureats 2011
du Prix « Soin et Bientraitance ».
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Le saviez-vous ?
Côté client
Questions à…
Carole Miller
Présidente de la Fédération
des Stomisés de France
et de l’ILCO 91
Pouvez-vous nous parler
de votre parcours ?
Hospitalisée en 2002
pour une intervention
qui n’avait a priori pas
de lien avec le système
digestif, le chirurgien
qui m’opérait a dû
réaliser une colostomie,
qui n’était absolument
pas prévue. J’ai donc été
une patiente stomisée,
temporairement, pendant
3 - 4 mois. J’ai alors
intégré l’association
des patients stomisés
de l’Essonne, l’ILCO 91,
pour apporter mon
témoignage. J’en ai pris
la présidence afin d’aller
plus loin dans mon
engagement, puis
j’ai intégré le conseil
d’administration de la
Fédération des Stomisés
de France (FSF) en 2008.
J’en suis devenue
présidente en juin 2010.
Quelles sont les missions
principales de la FSF ?
La FSF regroupe
4 500 adhérents à travers
une cinquantaine
d’associations régionales
sur le territoire
métropolitain.
Elles œuvrent de façon
autonome mais toutes
avec les mêmes
objectifs : favoriser
l’insertion sociale
des patients stomisés,
leur apporter
l’accompagnement
psychologique
nécessaire, encourager
la formation médicale et
paramédicale, soutenir et
promouvoir la recherche.
Votre satisfaction
principale dans l’exercice
de votre fonction ?
La vie avec une stomie
peut être assimilée
à un handicap.
Dans le cadre des
programmes d’éducation
thérapeutique du patient
mis en place par la HAS
(haute autorité de santé),
nous formons, en
partenariat avec l’école
de stomathérapie de
Nîmes, des « patients
experts ». Ils rendent
visite sur demande à des
patients stomisés avant,
pendant ou après leur
hospitalisation pour les
aider à retrouver une vie
« normale ». Lorsque l’on
apporte à un patient les
bons conseils et que l’on
fait tomber les tabous
pour qu’il retrouve
le plaisir de manger
normalement, de se
baigner, de faire du
sport… c’est évidemment
une grande source de
satisfaction car c’est le
cœur de notre mission.
Qu’attendez-vous
des industriels tels que
B. Braun ?
En tant qu’association
de patients, nous
essayons de fédérer
tous les acteurs de la
stomathérapie, médecins,
soignants, institutionnels
et industriels, pour faire
avancer la prise en
charge des patients.
Nous avons besoin de
partenaires tels que
B. Braun pour faire
progresser les dispositifs
de stomathérapie, en
fonction des retours que
font les patients sur les
difficultés rencontrées
avec leur appareillage.
Nous avons également
besoin du soutien
des industriels pour
communiquer largement
sur les pathologies et nos
associations afin que les
patients qui ont besoin
de soutien osent faire
appel à nous.
■ Cécile Gillet-Giraud
1re Semaine de la sécurité
des patients
Du 21 au 25 novembre 2011,
la Semaine de la sécurité des patients
s’est déroulée dans toute la France.
La direction générale de l’offre de soins
(DGOS), à l’initiative de cette première
édition, a souhaité créer une dynamique
associant patients, usagers et
professionnels de santé, pour une
meilleure communication autour des
soins et de leur sécurité. Ainsi, le
ministère chargé de la santé agit pour
que chacun prenne mieux conscience de
son rôle dans le domaine de la sécurité
des soins, s’informe et communique sur
le sujet en privilégiant le retour
d’expérience. Trois thématiques ont été
retenues pour cette édition 2011 :
- « Bien utiliser les médicaments »
- « Comprendre les indicateurs qualité »
- « Agir sur les situations à risques »
Source : ministère en charge de la Santé,
www.sante.gouv.fr, 17 novembre 2011.
Chiffres clés
88
% des Français
font confiance à leurs
professionnels de santé
Ce taux de confiance est élevé mais en
recul. Dans le détail, 90 % des personnes
interrogées disent faire confiance
aux médecins généralistes, 89 %
aux spécialistes, 87 % aux praticiens
hospitaliers et 86 % aux dentistes et aux
pharmaciens. En revanche, la répartition
des généralistes sur le territoire et
le nombre insuffisant d'infirmières sont
dénoncés par respectivement 63 %
et 67 % des sondés.
Source : Ministère en charge de la santé,
www.sante.gouv.fr, 17 novembre 2011.
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Rédaction en chef adjoint : Cécile Gillet-Giraud, tél. : 01 41 10 53 89 Comité de rédaction : Réseaux communication sites et marketing Conception et réalisation :
Impression : Delagneau Conseil Photos : Fotolia.com - WavebreakMediaMicro, FSF, D. R., correspondants communication. Dépôt légal à parution. © 2011 – Tous droits
réservés. Interdiction de reproduction – Documents et informations non contractuels.
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