A63/A64 Un raccordement nécessaire et comPLeXe

magazine d’information de l’autoroute Aménagement de l’A63 entre Ondres et Biriatou
n° 5 - novembre 2011
A63/A64
Un raccordement
nécessaire ET COMPLEXE
tre
n
o
enc eux
R vec d eurs
a
ort
sp e 18
n
a
r
t
Pag
sur le terrain
dernière année
de travaux
Pages 8 et 9
éditorial
Bientôt NOUS
circulerONS sur 3 voies
Nous sommes entrés dans la 3e et dernière saison de chantier
d’aménagement sur les 18 km entre Ondres et Biarritz.
L’objectif ambitieux de réaliser cet élargissement en trois saisons,
au lieu de quatre comme prévu initialement, est en passe d’être
réussi grâce à un travail collectif et à l’implication de chacun.
Le chantier s’est métamorphosé progressivement pour laisser
place au nouvel aménagement de l’A63, maintenant visible partout
et de tous, concrétisé par la mise en service du nouveau viaduc
Adour, du nœud autoroutier A63/A64 qui améliore la circulation
dans ce secteur avec la disparition du giratoire de Mousserolles,
la mise en place des murs antibruit appréciable pour les riverains.
Ces prochains mois seront notamment rythmés par la création
de la troisième voie entre Biarritz et Bayonne sud, la rénovation
de l’ancien viaduc Adour, la fin du pont de Tarnos et l’élargissement
des viaducs de la Nive, des Barthes, du pont de Maignon et
l’achèvement de l’aménagement urbain de l’avenue du Labourd
mené en parfaite concertation avec la municipalité de Saint Pierre
d’Irube. Nous poursuivrons aussi les protections acoustiques et les
aménagements paysagers déjà engagés sur certains secteurs.
Bien sur, la sécurité reste notre préoccupation permanente dans
la conduite de ce chantier avec maintenant des ateliers mobiles
entre les deux sens de circulation. Nous faisons tout pour concilier
cet impératif avec notre volonté de minimiser la gêne occasionnée
à nos clients en leur garantissant de bonnes conditions de
circulation. Nous les remercions pour leur compréhension.
Tous, en tant qu’automobilistes et conducteurs de poids-lourds,
nous devons rester prudents et très respectueux de la
signalisation.
SOMMAIRE
À la Une
Le nouveau viaduc de l'Adour
en service……………………………………………………………………………………… 3
l
Un raccordement nécessaire
et complexe ………………………………………………………………………………… 4
l
Sur le terrain
l Dernière année de travaux
pour la partie Nord !…………………………………………………………… 8
Une modernisation
au service de la fluidité………………………………………………… 10
l
Environnement
Nouvelle ère pour les aires
de Saubion et d'Urrugne……………………………………………… 13
l
Environnement :
une surveillance accrue ……………………………………………… 14
l
Un respect de l’environnement certifié……… 16
l
Rencontres
l "Une formidable aventure humaine" …………… 17
"Une belle maîtrise de la part d'ASF" …………… 18
l
sur le réseau
ASF, partenaire de l'aménagement
des territoires ………………………………………………………………………… 19
l
Il faut également remercier les services de l’Etat, les collectivités
locales avec lesquels nous travaillons en étroite collaboration ainsi
que les bureaux d’études, les entreprises et leurs personnels qui
œuvrent à nos côtés chaque jour.
Bonne lecture de ce numéro d’Objectif A63.
Gilles Riondy,
Directeur d’opérations
2
Objectif A63 Responsable de la publication : Gilles Riondy –
Responsable de la rédaction : Laurence Brassac – Rédaction : Samuel
Au-Duong, Sophie Lethuin-Farge, Frédéric Filali, Marc Obadia
– Photos : Balloïde-photo, photothèque ASF, Sylvie Curty, Frédéric Filali –
Réalisation : Valeurs du Sud – Dépôt légal : 1er trimestre 2009 – ISSN : 1289-608
ASF, direction opérationnelle de l’infrastructure Ouest – Europarc –
22, avenue Léonard-de-Vinci – 33608 Pessac Cedex – Tél. : 05 57 89 00 10
Autoroutes du Sud de la France – Société anonyme au capital de
29 343 641 euros – 9, place de l’Europe – 92851 Rueil-Malmaison Cedex –
www.asf.fr
objectif A63 – n° 5 – novembre 2011
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le NOUVEAU VIADUC
DE L'ADOUR EN SERVICE
Chantier phare des travaux d’élargissement, le nouveau viaduc de
l’Adour, long de 470 mètres, a été inauguré le 16 mai dernier. Un ouvrage jugé
unanimement nécessaire et réussi.
Construction emblématique
de l’élargissement de l’A63,
le nouveau viaduc de l’Adour
a été inauguré le 16 mai
dernier. « Ce nouvel ouvrage
de 470 mètres de long et 14,60
mètres de large a été construit
en doublement du viaduc
actuel, pour porter trois voies
de circulation avec une bande
d’arrêt d’urgence dans le sens
France-Espagne » a expliqué
devant plusieurs centaines
de personnes, le Présidentdirecteur général d’ASF, Pierre
Coppey lors de la cérémonie
d'inauguration.
« Normes de
construction
innovantes »
ASF a investi plus de 26
millions d’euros pour la
construction qui a été
assurée par le groupement
d'entreprises Demathieu &
Bard, Eiffel, Valérian et EMCC.
« Nous avons suivi avec beaucoup
d’admiration ce qui s’est fait ici,
a souligné le député-maire
de Bayonne, Jean Grenet. La
conception de ces travaux nous
rend admiratifs. Quand on voit
l’ampleur de la tâche, on peut être
fier de voir des gens capables à la
Photo : Le nouveau et l'ancien viaduc "côte à côte".
fois de concevoir et de réaliser des
travaux aussi complexes. »
Le sous-préfet de Bayonne
Laurent Nuñez a salué un
« ouvrage remarquable qui répond
à des normes techniques et de
construction tout à fait
innovantes. » Le nouveau viaduc
est constitué d’une structure
métallique composée de deux
poutres supportant une dalle
supérieure en béton armé.
« Mettre en service un tel ouvrage,
a rappelé Pierre Coppey, c’est à
la fois la fin d’un long processus
et l’aboutissement du travail de
centaines de nos collaborateurs
qui ont donné beaucoup
d’eux-mêmes. C’est un véritable
exploit qu’ont réalisé les
entreprises pour construire les
huit piles de l’ouvrage, dont trois
sont dans le lit de la rivière, puis
procéder au poussage
spectaculaire de la charpente
métallique depuis la rive droite
vers la rive gauche, avant de
réaliser le tablier en béton. »
Pour l’attractivité
du territoire
Cette nouvelle étape du
chantier d’élargissement doit
permettre aux clients de
l’autoroute, de bénéficier à
terme, de trois voies de
circulation dans chaque sens
lors du franchissement de
l’Adour. « Je crois sincèrement
que cela était devenu
indispensable compte tenu de la
fréquentation de l’A63, mais
aussi de l’arrivée prochaine du
centre commercial Ikea et de ses
millions de visiteurs qui
arriveront par l’A63 ou l’A64 » a
insisté Jean Grenet.
Symbole de la modernisation
du réseau autoroutier d’ASF, le
nouveau viaduc va
naturellement contribuer au
développement économique
du Pays basque et du
département. Comme l’a
souligné le président du
Conseil général Georges
Labazée, « sans ces liaisons, sans
ces connexions, il n’y a pas
d’attractivité pour notre
territoire ; bravo donc aux
personnes qui ont travaillé sur le
chantier et au groupement
d’entreprises qui lui a permis de
se dérouler en 28 mois ; ce viaduc
était nécessaire, ce chantier est
une réussite ! » n
Photo : De gauche à droite :
J.J. Lasserre, G.Calas, A. Jarraud-Vergolle,
L. Fary, G. Labazée, J. Grenet, A. Iriart,
L. Nunez, B. Aguerre, P. Coppey,
M. Hiriart, D. Poulou, M. Eyharts,
C. Martin.
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A63/A64
Un raccordement
nécessaire et complexe
Pierre-Yves Pascoat, conducteur d’opérations ASF, revient sur l’emblématique
chantier de raccordement entre l’A63 et l’A64, ses enjeux, ses contraintes et ses
différentes phases.
Pourquoi le raccordement
entre l’A63 et l’A64 était-il
nécessaire ?
Cette bifurcation A63/A64,
est assurée par la route
départementale n°1. Son
extrémité ouest se terminait
initialement sur un carrefour
giratoire, le rond-point
d'Ametzondo, assurant les
échanges entre l'A63 et l'A64
via la RD1, mais aussi en
direction des communes de
4
Bayonne et Mouguerre au
nord et Saint-Pierre-d'Irube
et Villefranque au sud, et
ce, au travers de la RD 635
et de la RD 636. Ce point
de convergence créait des
ralentissements, lesquels
"remontaient" parfois jusqu'à
l'A63, impactant la fluidité et
la sécurité du trafic.
Plusieurs types de trafic s'y
retrouvent : l’international,
composé essentiellement
de poids lourds effectuant
des trajets nord-sud, le
régional, placé au cœur du
Pays basque et assurant
la desserte de l'activité
économique, vers le centre
européen de frêt à Mouguerre
par exemple, et touristique,
et le local, car implanté à la
périphérie de Bayonne et
de l'agglomération, et donc
directement influencé par les
trajets domicile-travail.
A cette multitude de réseaux
routiers, la création engagée
par IKEA d'un projet de
pôle commercial implanté
à proximité n'aurait fait
qu'augmenter la fréquence
des perturbations.
Quelles ont été les
différentes phases de
travaux ?
Pour l'échangeur
d'Ametzondo, les travaux ont
objectif A63 – n° 5 – novembre 2011
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Photo 1 : Déploiement des écrans
acoustiques, aux abords de la
bifurcation A63/A64. Au 1er plan la
bretelle Pau/Espagne et au 2nd la
bretelle Bordeaux/Pau.
Photo 2 : Vue du raccordement
et des bretelles de liaison.
consisté à préparer et monter
des remblais compressibles
au niveau des aménagements
du viaduc d'Ametzondo, à
construire cet ouvrage
au-dessus de l'axe RD1/A64
pour relier deux giratoires,
assurant les échanges
du RD1/A64, vers le nord
(Bayonne-Resplandy/
Mouguerre), vers le sud
(Saint-Pierre-d'Irube).
Pour la bifurcation A63/A64
(ex-échangeur n°5.1 de
Bayonne-Mousserolles), il a
fallu construire deux ouvrages
neufs qui assurent le passage
d'A64 vers A63 en direction
de l'Espagne, prolonger
deux ouvrages existants. Ces
ouvrages sont complétés par
des protections acoustiques,
et sont encadrés au nord par
les viaducs de l'Adour et au
sud par la tranchée couverte
de Saint-Pierre-d'Irube.
Une des grandes étapes a été
de réaliser une déviation des
deux voies du sens FranceEspagne de l'autoroute A63
afin de laisser aux équipes
la possibilité de raccorder
les différents ouvrages entre
eux. Cette configuration a
permis la mise en service
des différents axes : le viaduc
d’Ametzondo et les deux
giratoires associés à la fin de
l'été 2010, la bretelle A64/A63
venant de Pau en direction de
Bordeaux, la bretelle A64/A63
venant de Pau vers l'Espagne,
l'effacement du giratoire
d'Ametzondo, et la mise en
service juste avant l'été 2011
des raccordements d'A63 sur
A64, dans les 2 sens, orientés
vers l'Espagne.
2
Où en est actuellement le
chantier et quels travaux
restent à réaliser ?
La nouvelle bifurcation a
été mise en service dans sa
configuration quasi définitive
juste avant la période estivale.
Désormais, la majeure partie
du travail va se concentrer
de part et d'autre de ce
raccordement afin de relier
d’ici juin 2012 toutes ces
bretelles sur une autoroute à
2 fois 3 voies.
Côté nord, la construction
d'un nouveau viaduc sur
l'Adour et la réhabilitation
de l'ancien viennent de
commencer et nécessitent un
changement de l'axe puisque
chaque tablier sera dédié à un
seul sens de circulation. Cette
étape durera 7 mois et se
déroulera dans un espace très
réduit imposant des phasages
très particuliers.
Côté sud, les équipes
terminent l'aménagement
à 2 fois 3 voies pour
lequel les ouvrages de la
tranchée couverte et de
franchissement du ruisseau
le Hillans, constituent des
"points durs" à terminer avant
de poursuivre l'élargissement
de l'autoroute.
Pourquoi ces différents
aménagements sont-ils si
complexes ?
ASF a élaboré avec les
entreprises chargées des
travaux, un ordonnancement
précis et détaillé des tâches
prenant en compte les
différents types de trafic et en
maintenant des conditions
de circulation acceptables.
Les fermetures d'autoroutes
sont limitées en nombre et en
durée (de 20h à 7h), afin que
les déviations aient un impact
limité sur l'environnement
extérieur fortement urbanisé.
Néanmoins, pour des
opérations très particulières
et délicates, nous avons
engagé une concertation avec
les collectivités locales qui
nous a permis d'aboutir sur
quelques dérogations.
J'en profite pour les
en remercier.
" Le cumul des
trafics a conduit
ASF à fixer des
contraintes
spécifiques aux
entreprises
et à ses maîtres
d'œuvre. "
Pierre-Yves Pascoat, ASF
conducteur d’opérations à la direction
d'opérations A63.
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Quels sont justement les
rapports qu’entretient ASF
avec les collectivités locales
impactées ?
Avant tout des rapports de
confiance ! Les agents des
collectivités territoriales
nous permettent de faire
avancer notre chantier.
Je crois avant tout que ce
qui nous rapproche, c’est
que nous faisons le même
métier. Les problématiques
sont identiques : gérer des
chantiers, respecter les
plannings, minimiser la
gêne aux clients, assurer
leur sécurité et celle des
compagnons.
Nous connaissons leurs
difficultés, ils connaissent
les nôtres. Cela facilite
grandement les échanges.
Il est indispensable de les
associer plus étroitement
sur certaines parties du
projet. Ce fut le cas sur le
giratoire d'Ametzondo et
c'est actuellement le cas
sur l'aménagement d'un
parking de covoiturage avec
la commune de Bayonne,
l'aménagement des avenues
du Labourd et de BasseNavarre avec la commune
de Saint-Pierre-d'Irube, ou
bien encore la rue de Burruntz
à Bidart. n
Photo : Vue du raccordement A63/A64 en provenance de la RD1/A64.
« Chacun comprend l’intérêt de l’autre »
ASF travaille en étroite
collaboration avec le Conseil
général lors des fermetures
nocturnes de l’A63.
Yves Vignau est technicien à l’agence
technique du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, basée à Saint-Jean-deLuz. Il est l’interlocuteur privilégié d’ASF
pour le délestage de la circulation sur le
réseau secondaire lors des fermetures
nocturnes de l’A63.
« ASF nous propose des dates d’intervention pour les fermetures nocturnes de
l’autoroute. Nous évaluons alors si ces
dates nous conviennent ou non, en vérifiant si nous avons déjà des travaux sur les
itinéraires de délestage, qui sont en général des routes départementales, placées
sous la responsabilité du Conseil général.
Dans le cas où nous n’avons pas de tra-
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vaux, nous donnons un avis favorable.
C’est alors à ASF de mettre les itinéraires
en place, que nous avons au préalable validés. Ces itinéraires de substitution, dits
"S", sur fond jaune, sont déjà préétablis.
Notre impératif principal consiste à perturber le moins possible le trafic sur nos
chaussées. Ces itinéraires ne doivent pas
présenter de dangerosité pour notre voirie et pour leurs utilisateurs.
Nous accordons également des
permissions de voirie à ASF à des
fins d’utilisation de notre
réseau. Nous délivrons ce que
nous appelons des AOT, des
Autorisations d’Occupation Temporaire, qui lui permettent
d’accéder directement,
depuis les routes départementales, à ses
chantiers. Ces demandes sont faites
auprès de notre
agence et un arrêté
est établi par notre
ingénieur en chef.
Nous avons de bonnes relations, quasi
quotidiennes, avec ASF. Nous avons
désormais l’habitude de travailler ensemble. Chacun comprend l’intérêt de
l’autre. ASF est là pour travailler et
nous ne sommes pas là pour gêner
ses chantiers mais pour veiller
à ce que notre trafic ne soit pas
pénalisé. » n
Photo : Yves Vignau : « Notre
impératif principal consiste à
perturber le moins possible le trafic
sur nos chaussées. »
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Photo : Les hommes en jaune lors d'une intervention sur l'autoroute.
« Un exercice que nous maîtrisons »
Conductrice de travaux ASF au district d'Anglet, Sylvia Aebi évoque les opérations
de fermeture d'autoroute dans le cadre du chantier.
Comment se prépare une
fermeture de l'A63 ?
Dès que la date est définie par
l’entreprise, nous adressons
des demandes auprès de
la Préfecture pour obtenir
des arrêtés de fermeture. La
demande est faite en fonction
des itinéraires de déviation qui
nécessitent l’accord éventuel
des communes traversées.
L’autorisation officielle,
symbolisée par l’arrêté
préfectoral, est le point de
départ.
Et sur le terrain, quels sont les
moyens mis en place ?
Avant tout, il faut mettre
en place les itinéraires de
déviation à l’extérieur de
l’autoroute. Ensuite, nous
déployons de l’information
auprès de nos clients, via
les panneaux à messages
variables. Nos équipes
travaillent en poste « décalé »
du soir, soit deux personnes,
pour la mise en place des
balisages. Le matin, une
nouvelle équipe de deux
ouvriers autoroutiers vient
pour « débaliser ». Si les deux
sens de l'autoroute sont
fermés en même temps,
cela peut nécessiter le
renforcement des équipes.
Rappelons qu’une fermeture
impose une sortie obligatoire
au niveau d’un échangeur.
Le principe de balisage, c’est
dans un premier temps, la
neutralisation de la voie de
gauche, jusqu’à l’échangeur
suivant. Puis, en collaboration
avec la gendarmerie, nous
ralentissons le flux de
circulation. L’équipe située à
l’échangeur, peut alors installer
un « biseau de cônes », qui
coupe la voie de droite et
amène toute la circulation
sur la bretelle de sortie de
l’échangeur. Une fois que la
sortie obligatoire est en place,
l’autoroute est complètement
fermée. Il est alors 20h ou 21h
selon la saison. C’est là qu’il
faut s’assurer qu’il n’y ait plus
personne, ni aucun véhicule
Sylvia Aebi, ASF
conductrice de travaux
au district d'Anglet.
sur la zone de chantier.
Pour cela, le conducteur de
travaux effectue un repérage et
donne le feu vert à l’entreprise,
en charge des travaux.
Ensuite, quelles sont les
étapes préalables à la
réouverture ?
Cette fois, c’est l’équipe du
matin qui prend le relais pour
le débalisage. Un point est
fait avec le responsable de
l’entreprise, qui a travaillé toute
la nuit. Il vérifie si l’ensemble
de son personnel a bien quitté
l’autoroute et nous donne le
« top » pour la réouverture. Le
conducteur de travaux est le
dernier à passer sur la zone
de chantier, avant de remettre
l’autoroute en circulation dans
des conditions normales de
sécurité. Une fois le biseau
ramassé, nous « relâchons »
la circulation. De la même
façon, au niveau de l’entrée,
une équipe rouvre l’accès,
tandis qu’une autre équipe
« ramasse » la signalisation
de voie rapide. L’autoroute
est à nouveau ouverte. Ces
fermetures sont un exercice
toujours délicat mais bien
rodé et que nous maitrisons :
nous venons d’entamer la
troisième saison du chantier
d’élargissement. n
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sur le terrain
2
1
Dernière année de travaux
pour la partie nord !
Au terme de la troisième saison(1) du chantier d’élargissement de l’A63,
ASF livrera en juin prochain une autoroute à deux fois trois voies entre Ondres et
Biarritz. Tour d’horizon des travaux qui restent à mener.
Après sa traditionnelle trêve
estivale, le chantier de l’A63 a
redémarré le 12 septembre
dernier. Cette troisième
saison de travaux constitue
une étape décisive : avec une
année d’avance sur le
calendrier initial, ASF livrera
en juin 2012 une autoroute à
deux fois trois voies sur la
section de 18 kilomètres
entre la barrière de péage de
Biarritz et l’échangeur
d’Ondres.
ASF a procédé à l’installation
des dispositifs de sécurité. Il
s’agissait de remettre en
place les séparateurs
modulaires de voies, enlevés
pendant l’été, isolant la
circulation de la zone de
chantier. Le marquage jaune
au sol et la limitation de la
vitesse à 90 km/h ont
également fait leur
réapparition. Tous ces
dispositifs répondent à un
objectif majeur double :
8
minimiser la gêne
occasionnée aux clients en
leur garantissant de bonnes
conditions de circulation et
de sécurité ainsi qu'aux
collaborateurs du chantier.
Au rythme
des trois sections
La nature des travaux engagés
se révèle différente sur les
trois sections entre Biarritz et
Ondres. Sur la première,
longue de 4,5 km entre
Biarritz et Bayonne sud, le
chantier consiste à créer la
troisième voie de circulation,
par l’extérieur de la chaussée,
dans le sens Espagne-France
– elle a été réalisée la saison
dernière dans l’autre sens. Les
terrassements, les travaux
d’assainissement, de création
de bassins et la réfection
intégrale de la chaussée, ainsi
que la réalisation d’écrans
acoustiques, se poursuivront
jusqu’au mois de juin 2012.
Jusqu’en février prochain, sur
la seconde section, entre
Bayonne sud et Bayonne
nord, ASF procéde au clavage
des viaducs de la Nive et des
Barthes dans le sens
Espagne-France, c’est-à-dire
au raccordement des tabliers
en béton. Il s’agit d’assurer la
liaison « physique » entre les
nouveaux et anciens viaducs.
Ces opérations nécessitent
un basculement de la
circulation du sens EspagneFrance sur le sens FranceEspagne et donc une
restriction de circulation sur
environ 3 km, avec voies
réduites et une limitation de
la vitesse à 90 km/h.
L’ancien viaduc
de l’Adour renforcé
Un autre viaduc, celui sur
l’Adour, va également
connaître d’importants
aménagements. Le nouvel
ouvrage supportera les deux
sens de circulation. Là aussi
sur deux fois deux voies,
réduites à 3,20 m sur une
portion de 600 m de long et
avec une vitesse limitée à 90
km/h. Dans le même temps,
jusqu’en mai prochain,
l’ancien viaduc verra son
tablier renforcé et certaines
de ses fondations confortées,
avant la mise en place des
nouveaux dispositifs de
sécurité et d’une nouvelle
chaussée.
Au sud du viaduc, les quatre
bretelles de la bifurcation
A63/A64, seront
définitivement achevées. A
quelques mètres de là, ASF
poursuit l’aménagement de la
tranchée couverte de Saint
Pierre d’Irube, de l’avenue du
Labourd qui enjambent l’A63.
Des aménagements de voirie,
de circulation pour les piétons
et les vélos, mais aussi des
équipements urbains, sont au
programme. Tout comme la
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sur le terrain
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3
réalisation des espaces verts
à proximité de la tranchée,
afin qu’elle s’intègre
idéalement dans la traversée
de la commune.
Travaux dans
le terre-plein central(2)
Sur la troisième et dernière
section, entre Bayonne nord
et Ondres, la voie
supplémentaire de circulation
dans chaque sens a déjà été
réalisée lors des deux
premières saisons du
chantier. Les travaux portent
désormais sur le terre-plein
central. Il faut remplacer
l’ancien dispositif de sécurité,
composé de glissières
métalliques ou d’une file de
séparateurs en béton. Ce sont
cette fois deux files de
séparateurs en béton,
espacées de 50 cm, qui vont
être construites. Le tout sera
doté d’un nouveau système
d’assainissement. L’accès au
chantier par les engins se
faisant par la gauche dans
chaque sens, un balisage
spécifique et une
signalisation complémentaire
sont mis en place, avec une
vitesse limitée à 90 km/h. Sur
cette section, ASF a
également procédé au
poussage du tablier du
nouveau pont de la RD 181
sur la commune de Tarnos.
L’opération, couplée avec
l’implantation des réseaux, la
réalisation de la nouvelle
chaussée et la mise en place
des dispositifs de sécurité, est
programmée jusqu’à février
prochain. Elle sera suivie de la
démolition de l’ancien pont
par moyens mécaniques et de
travaux d’élargissement au
niveau des appuis de l’ancien
ouvrage.
nouvelle chaussée
au printemps
Lorsque l’ensemble de ces
travaux sera effectué et les
18 km dotés de deux fois trois
voies, il sera alors temps pour
ASF de réaliser la nouvelle
couche de roulement et le
marquage au sol, d’avril à juin
2012. C’est un béton
bitumineux drainant, limitant
les projections d’eau et les
nuisances sonores qui va être
appliqué. Ces aménagements,
réalisés de nuit et sur la
pleine largeur d’un sens de
l’autoroute, entraîneront la
déviation de la circulation sur
le sens opposé.
Parallèlement, ASF va
poursuivre son programme de
protections acoustiques sur
l’ensemble de la section.
Des travaux déjà bien avancés
puisque 60 % des écrans
et 85 % des merlons ont
déjà été installés. n
(1) On parle de saison du 15 juin
au 15 septembre. Compte tenu du trafic,
les travaux sont suspendus sur l'autoroute
pendant l'été.
(2) Le terre-plein central est la partie située
au milieu de l'autoroute qui sépare les deux sens
de circulation.
Photo 1 : Les travaux d'assainissement
ont débuté dans le terre-plein central
entre Bayonne Nord et Ondres.
Photo 2 : Opération de raccordement
sur le viaduc des Barthes.
Photo 3 : Les terrassements
de la 3ème voie ont démarré entre
Biarritz et Bayonne Sud.
Photo 4 : Le nouveau pont de la RD181
à Tarnos en cours de mise en place.
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sur le terrain
Une modernisation
au service de la fluidité
Etapes importantes du chantier d’élargissement, la mise en
service de la nouvelle barrière de péage de Bénesse-Maremne et l’extension
de celle de Biarritz-La Négresse ont apporté un gain de confort et de sécurité
aux clients de l’A63 et au personnel d’ASF.
Tout a commencé à Biriatou…
C’était en mai 2009 : au
terme d’un chantier de seize
mois placé sous le signe de
la prouesse technique, la
nouvelle barrière de péage
était mise en service. « Une
nouvelle gare plus grande, plus
moderne, plus sûre et mieux
adaptée au trafic transfrontalier »
soulignait alors le Présidentdirecteur général d’ASF
Pierre Coppey lors de son
inauguration en décembre
2009. Déplacée de 300 mètres
par rapport à l’ancienne gare,
la nouvelle offre 7 couloirs
supplémentaires, passant
à 20 voies (10 dans chaque
sens), et un environnement
sécurisé et spacieux pour le
personnel d’ASF.
Eric Corrocher, ASF
directeur technique à la direction
régionale Sud-Atlantique Pyrénées.
10
Un peu moins de deux ans
plus tard, et quelques dizaines
de kilomètres plus au nord,
la barrière de péage pleine
voie de Bénesse-Maremne,
véritable jumelle de celle de
Biriatou, a été mise en service
le 30 mars dernier. Quant à
celle de Biarritz-La Négresse,
elle a subi des travaux
d’extension.
« Les barrières de péage de l’A63
se devaient d’accompagner
le chantier d’élargissement et
donc s’adapter à la capacité
de l'infrastructure, indique
Eric Corrocher, directeur
technique. Elles devaient
également répondre aux
standards d’aujourd’hui en
termes de modernité, de confort
et de sécurité. »
Un défi technique
La gare landaise, construite
il y a plus de 30 ans, et sa
cousine basque, n’avaient
plus la capacité d'écouler
dans les meilleures
conditions un trafic toujours
plus dense sur l’A63. Les
chantiers des deux gares
ont été à la hauteur du défi
technique qu’imposait la
reconstruction des deux
barrières sous circulation.
« Les travaux ont été effectués
en impliquant tous les métiers
d’ASF, ajoute Daniel Blangy,
conducteur d'opérations ASF
à la direction opérationnelle
de l'infrastructure ouest
à Pessac, mais aussi ceux
de la construction et des
équipements, du génie civil,
du bâtiment, du terrassement,
des chaussées… Nous étions en
outre contraints en termes de
délai, avec une mise en service
programmée avant le week-end
pascal. »
Bâtie sur le modèle de celle
de Biriatou, la nouvelle
barrière de péage de
Bénesse-Maremne a été
Daniel Blangy, ASF
conducteur d’opérations
à la direction opérationnelle
de l'infrastructure ouest à Pessac.
Photo : Le péage de Biarritz La Négresse, dans le sens Espagne-France.
objectif A63 – n° 5 – novembre 2011
sur le terrain
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Rapidité et gain de temps
Effectuant des trajets réguliers entre les Landes, où elle réside, et Bayonne, Céline Lassale
est abonnée au télépéage. Elle a accueilli avec satisfaction la mise en service de la nouvelle
barrière de péage de Bénesse-Maremne. « J’étais quasiment toujours bloquée à l’ancien
péage, explique-t-elle. En été par exemple, je perdais une vingtaine de minutes dans les
bouchons en direction de Bayonne, voire plus aux heures de pointe. Désormais, grâce aux
deux voies pour le télépéage à 30 km/h situées de part et d’autre du péage, il n’y a pas d’arrêt
et je passe de suite. C’est vraiment un plus en termes de rapidité et de gain de temps. » ■
Photo : La nouvelle barrière de Bénesse-Maremne.
11
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sur le terrain
construite en moins d’un
an et demi à 250 mètres
au sud de l’ancienne. Cette
construction, réalisée en
dehors du trafic, a nécessité la
mise en place d’une déviation
de la circulation par deux
bretelles situées de part et
d’autre du chantier. Dotée d’un
auvent de 110 mètres et d’une
galerie piétonne souterraine
et sécurisée destinée au
personnel d’ASF, la gare offre
désormais 20 couloirs de
circulation. Les îlots de péage
ont été élargis et sécurisés,
bénéficiant de bordures de
délimitation plus hautes, mais
aussi de cheminements et de
garde-corps pour le personnel.
Chaque sens de circulation
est désormais équipé de
10 voies, dont deux pour le
télépéage à 30 km/h situées de
part et d’autre de la gare, et 7
machines acceptant tout type
de paiement et toute catégorie
de véhicules. Permettant
d’augmenter le débit des
véhicules, ces nouveautés
techniques proposées aux
clients ont d’ores et déjà porté
leurs fruits en matière de
fluidité, entraînant par exemple
une diminution considérable
des bouchons estivaux.
Si la gare de BénesseMaremne a déjà trouvé son
rythme de croisière, des
aménagements importants
restent à réaliser par ASF dans
son proche entourage. L’ancien
bâtiment de surveillance sera
par exemple détruit d’ici la
fin de l’année. Le péage de
Capbreton, sera reconstruit,
passant de 6 à 10 couloirs d’ici
2013. Ceux des échangeurs
d'Ondres, Bayonne Sud et
Biarritz, seront eux aussi
modernisés.
Après six mois de travaux
d’agrandissement réalisés
sous circulation, l'extension
de la nouvelle barrière de
péage de Biarritz-La Négresse
a été mise en service en
février dernier, avec 4 couloirs
supplémentaires, portant
leur nombre à 22 (11 dans
chaque sens), dont deux pour
le télépéage à 30 km/h dans
chaque sens, mais aussi une
galerie piétonne sécurisant
le cheminement des salariés
d’ASF hors voies de circulation.
Le chantier a nécessité des
aménagements de chaussée
au nord de la gare, dictés
par les contraintes liées à
l’élargissement de l’A63. Ainsi,
le passage inférieur présent
sur la bretelle d’entrée vers
Bordeaux - actuellement
déviée - sera élargi avant la fin
de l’année.
Plus modernes, plus fluides,
plus sures, mieux équipées,
les trois nouvelles barrières
de péage de l’A63
accompagnent le passage
de l’autoroute à deux fois trois
voies en proposant, au total,
19 couloirs supplémentaires
à ses clients. n
Photo : La barrière de péage de Biriatou.
12
objectif A63 – n° 5 – novembre 2011
environnement
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Photo : Les conteneurs et la nouvelle signalétique VINCI Autoroutes en place sur l'aire d'Urrugne.
Nouvelle ère pour les aires
de Saubion et d’Urrugne
Tri sélectif, sanitaires flambant neufs, aménagements pour les personnes
à mobilité réduite… un vaste programme d’éco-rénovation sur l'A63.
ASF a entrepris un important
programme d’éco-rénovation
de ses aires de repos et de
services. Cela concerne les
sept sites recensés sur l’A63. A
l’image de celle d’Urrugne, les
deux aires de Saubion se sont
ainsi vues dotées d'un
dispositif de tri sélectif : les
bacs poubelle gris ont été
remplacés par deux
conteneurs semi-enterrés de
plus grande capacité, le
premier de couleur noire pour
les ordures ménagères, le
second, jaune, pour les
produits d’emballage (1). Afin
d’aider ses clients au respect
de l’environnement, ASF a mis
en place une signalétique
spécifique en trois langues
(français, espagnol et anglais).
Pour répondre à plus de
confort et de modernité, les
sanitaires ont été entièrement
rénovés. Les toilettes à la
turque ont été remplacées par
des cuvettes à l’anglaise, les
chasses d’eau, les lave-mains
et les sèche-mains ont été
automatisés. Au sol et sur les
murs, le nouveau carrelage
bénéficie d’un procédé
chimique innovant qui renforce
la propreté. Et les clients
peuvent désormais écouter
Radio VINCI Autoroutes Sud et
Ouest dans les nouveaux
sanitaires !
Cheminement
pour les PMR
A l’extérieur du bâtiment, de
nombreux aménagements ont
été réalisés pour les personnes
à mobilité réduite (PMR). Un
cheminement dédié a été
installé depuis le parking, avec
un contraste visuel pour se
repérer, une ligne de guidage
au sol, une pente très douce… Il
mène à deux places de parking
réservées aux PMR, et
lorsqu'un véhicule s’y gare de
nuit, l’intensité de l’éclairage
augmente automatiquement
grâce à un système à boucle de
présence.
Les PMR bénéficient en outre
d’une esplanade de piquenique spécialement dédiée.
La longueur des bancs a été
raccourcie par rapport aux
modèles standards afin de
permettre le positionnement
d’un fauteuil roulant.
Parmi les nouveaux services
destinés aux chauffeurs de
poids lourds cette fois, un
nouveau sanitaire est proposé
sur le parking à Saubion ouest
(sens France-Espagne). La
nouvelle charte visuelle de
VINCI Autoroutes a été
déployée sur les aires de l'A63
comme sur l'ensemble du
réseau de la société. La
nouvelle signalétique
comprend des panneaux
« totem », de signalisation
directionnelle
et une carte du réseau
autoroutier. n
(1) Sur les aires de services - deux à
Bidart et deux à Labenne.
I
Places supplémentaires pour les poids lourds
En parallèle, ASF procède à l’extension des parkings réservés aux
poids lourds. Au total, ce sont 175 places supplémentaires qui sont
proposées sur les sept aires de services et de repos. D’ici le début
2012, après avoir traité la dernière aire, celle de Labenne est, ASF
aura doublé sa capacité d’accueil des poids lourds sur les aires de
l’A63. ■
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environnement
Environnement :
une surveillance accrue
L’impact environnemental du chantier d'aménagement de l’A63
constitue une préoccupation majeure d’ASF. La protection de la ressource en eau
figure notamment parmi les priorités.
Pendant les travaux, l’une
des missions d’ASF vise à
préserver la biodiversité.
De nombreuses actions sont
ainsi menées pour protéger
l’environnement aux abords
du chantier et respecter les
territoires traversés.
« En matière d’impact
environnemental, ASF procède
par anticipation, à une analyse
des risques. Chaque entreprise
qui intervient sur le chantier doit
connaître la nature des risques
afin de mettre en œuvre des
mesures préventives dans
l’organisation technique,
1
scientifique et réglementaire » ,
indique Patrice Lebrun d'ASF.
Par leur rôle de réserves
de la biodiversité, les masses
d’eau, qui concentrent 60 %
à 70 % des risques récurrents
rencontrés, sont
particulièrement surveillées.
Elles font ainsi l’objet
d’échanges entre le maître
d’ouvrage, ASF, les maîtres
d’œuvre et les administrations
compétentes, comme
l’Onema (Office national de
l’eau et des milieux
aquatiques) et la Direction
départementale des
territoires et de la mer.
« Le réseau hydrographique est
sensible. Nous devons faire en
sorte que l’intervention des
entreprises sur le chantier ne
génère pas de risques.
Le génie civil s’accompagne
ainsi de génie écologique.
On ne doit pas porter atteinte au
milieu dès lors que ce n’est pas
absolument nécessaire pour les
travaux. Par exemple, on ne doit
pas modifier la forme d’un cours
d’eau, sa pente, sa morphologie,
ses berges, sauf si on en a
absolument besoin pour nos
travaux. »
Une lutte quotidienne
Sur le tracé de l’A63, les cours
d’eau qui franchissent
l’infrastructure sont
omniprésents. Les engins de
chantier remuant
naturellement de la terre, la
pluie, abondante au Pays
basque, entraine un
important ruissellement sur
cette terre mise à nue. Toutes
ces eaux de ruissellement
doivent donc être recueillies,
puis traitées afin de ne pas
rejeter de matières en
suspension. « Il s’agit d’une
lutte quotidienne. Nous
2
14
objectif A63 – n° 5 – novembre 2011
environnement
réalisons donc des bassins
pendant toute la durée du
chantier. Il existe une centaine
d’ouvrages de ce type sur le
tracé. Chaque micro-bassin
versant est traité avec un
système de recueil en point bas,
qui oriente l’eau vers des bassins
pour stopper sa vitesse et la faire
décanter. Les particules fines
sont isolées grâce à des filtres à
paille, des filtres en géotextile ou
en fibres coco. » Cet
assainissement provisoire
laissera place ensuite à
l'assainissement définitif qui
décantera toutes les eaux de
ruissellement provenant des
chaussées avant rejet dans le
milieu naturel.
Outre ce vaste travail sur la
protection de la ressource en
eau, ASF met également ses
compétences au service de la
protection de la faune et de la
flore aux différents stades des
travaux. Par exemple, les
interventions nécessaires au
dégagement des emprises
des zones de travaux dans les
" Une analyse
des risques par
anticipation. "
Patrice Lebrun, ASF
conducteur d’opérations en charge
de l’environnement sur l’A63.
espaces sensibles sont
réalisées selon une
méthodologie intégrant les
recommandations
naturalistes des spécialistes
de chaque espèce présente,
qu'elle soit animale ou
végétale. En partenariat avec
le Conservatoire Botanique
National Sud Atlantique et le
Conservatoire des Espaces
Naturels d'Aquitaine, mais
aussi les associations
botaniques locales, des
stations botaniques
protégées, sont déplacées et
voient le jour sur de
nouveaux espaces sous l’œil
de l’autorité de contrôle, la
Direction Régionale de
l’Environnement, de
l’Aménagement et du
Logement (DREAL).
Dans des secteurs sensibles,
notamment à proximité des
zones humides boisées qui
abritent des amphibiens, des
reptiles, voire des visons et
des loutres, ASF doit restituer
des zones écologiquement
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fonctionnelles de manière à
permettre le retour des
espèces protégées dans ces
espaces fraîchement
remaniés. Par ailleurs, des
aménagements spécifiques,
comme des franchissements
sous l’autoroute, sont réalisés
pour le passage de la faune.
Les loutres et les visons
bénéficient par exemple de
petits tunnels ! n
Photo 1 : Marais ouverts,
Barthes de l'Adour, habitat à visons.
Photos 2 et 3 : Déplacement du grémil,
espèce végétale protégée.
3
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environnement
Un respect de
l’environnement certifié
Alors que la démarche est en cours à la direction régionale Sud-Atlantique
Pyrénées, la direction d’opérations de l’A63 bénéficie déjà de la certification ISO 14001.
« L’environnement constitue
l’une de nos principales
préoccupations. Nous mettons
donc en place un système
organisé avec des documents
à produire et à vérifier
systématiquement pour nous
permettre de limiter les risques. »
Spécialiste du dossier,
Jérôme Wattenhoffer, chef
du département qualité à la
direction technique ASF à
Avignon, suit de près toute la
démarche de certification ISO
14001.
Sur son chantier
d’élargissement de l’A63
et sur l’ensemble de son
réseau, ASF fait le choix d’une
construction respectueuse
de l’environnement. Au-delà
de la réglementation, la
Direction de la Construction
et de la Maintenance de
l’Infrastructure (DCMI) met
en application pour toutes
ses unités de construction
un système de management
environnemental certifié
ISO 14001 depuis octobre
2010. Cette norme permet
aux entreprises d’évaluer
leurs activités au regard de
critères environnementaux.
La certification s’inscrit
donc dans une démarche
d’amélioration continue de la
qualité environnementale des
aménagements autoroutiers,
et de prévention des
nuisances et pollutions.
Avis très favorable
En mai dernier, un audit
de suivi a été réalisé, par
un organisme extérieur
16
" L'auditeur
a constaté
la qualité de
gestion
des dossiers et
de leur suivi. "
Jérôme Wattenhoffer, ASF
chef du département qualité à la
direction technique ASF à Avignon.
spécialisé, à la Direction
Opérationnelle de
l’Infrastructure Ouest (DOIO)
de Pessac et à la Direction
d’Opérations (DO) de l’A63.
A cette occasion, un avis
très favorable a été émis,
soulignant un certain nombre
de points forts. « L’auditeur,
précise Jérôme Wattenhoffer, a
salué la capacité des personnes
à maîtriser les processus, par
exemple la communication
et le foncier, et à décrire la
méthode pour livrer l’opération.
Il a aussi constaté la qualité de
gestion des dossiers et de leur
suivi à travers notamment les
plannings établis pour piloter
les études et les opérations. Le
système de communication
interne et externe des DO pour
accompagner les opérations a
également été mis en avant ».
La branche exploitation d’ASF
n’est pas en reste. Economie
de papier, d’électricité, tri
et gestion des déchets,
amélioration des unités
opérationnelles et des centres
d’entretien, etc : les groupes
de travail planchent sur les
pratiques responsables en
matière d’environnement.
Après les directions
régionales d’exploitation
de Brive, Valence, Orange
et Agen, c’est au tour de
celles de Biarritz, Niort et
Narbonne de se lancer dans
la démarche de certification
ISO 14001. Après un dernier
audit programmé au
premier trimestre 2012, elle
devrait intervenir avant l’été
prochain. n
objectif A63 – n° 5 – novembre 2011
Rencontres
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« Une formidable
aventure humaine »
Quel regard porte la direction régionale d’ASF sur le chantier
d’élargissement ? Réponse avec son directeur Jean-Luc Pau.
Que représente le chantier
de l’A63 pour la direction
régionale d’ASF ?
C’est un chantier d’envergure
qui mobilise sur une longue
période les équipes ASF
de la Direction Régionale
d’Exploitation Sud-Atlantique
Pyrénées (DRE SAP) et plus
particulièrement celles du
district d’Anglet, qui gère au
quotidien l’axe A63. Avant tout,
c’est un chantier qui nécessite
un travail de coordination
pointu avec pour objectif de
minimiser la gêne pour nos
clients.
Une amélioration incontestable
pour la sécurité de tous, dont
on voit déjà les premiers
résultats positifs avec la quasi
disparition des bouchons sur
la RD1 en entrée de Bayonne,
et une diminution importante
des ralentissements aux
trois barrières de péage
depuis leur extension ou leur
reconstruction.
C’est aussi une formidable
aventure humaine pour tous
ceux qui sont impliqués de
près ou de loin et qui vivent
au quotidien l’avancée pas
à pas de cette gigantesque
opération. Je dirais que ce
chantier est au final une
réalisation destinée à tous nos
clients, qu’ils soient en voiture
ou en camion. Ils vont pouvoir
mesurer la qualité de cette
nouvelle infrastructure qui
offrira plus de confort, plus de
sécurité et plus de fluidité sur
le réseau de l’A63.
Nouvelles barrières de
péage, nouvelles voies...
Quel bilan dressez-vous des
nouveautés proposées cet
été ?
Le bilan est très positif, nous
avons vu la fluidité augmenter
fortement aux barrières de
péage, notamment avec la
mise en service du télépéage
à 30 km/h fin juin. Nous
avons d’emblée constaté
la bonne compréhension
et l’appropriation par nos
clients détenteurs de
badges télépéage de ces
nouvelles voies. Dès cet été,
le raccordement A63 et A64
a joué pleinement son rôle
de séparateur des flux locaux
et autoroutiers avec pour
conséquence une fluidité du
trafic, qui a été très appréciée
par tous.
Le chantier d’élargissement
entame une troisième saison
décisive. Quels en sont les
enjeux ?
Le principal enjeu est de
mettre en circulation à 2 x 3
voies dès l’été 2012 la section
Ondres-Biarritz.
Pour cela, il reste de
nombreux travaux à réaliser et
cette saison sera encore bien
remplie.
Mais au delà du chantier, je
veux ici souligner surtout
l’enjeu humain, sans lequel
rien n’est possible. Et quel
enjeu que celui de réunir
autour d’un tel projet les
équipes d’exploitation
et de construction d’ASF,
les entreprises et tous
leurs collaborateurs, nos
partenaires extérieurs qui
travaillent sans relâche pour
atteindre les objectifs fixés
dans les délais impartis.
Qu’ils en soient ici remerciés
par avance pour le travail
accompli avec compétence et
dévouement.
Quelques informations sur
le lancement de la démarche
ISO 14001 à la Direction
Régionale d'Exploitation
Sud-Atlantique Pyrénées ?
C'est un enjeu majeur
que d'associer ce volet
environnemental dans nos
métiers d'exploitant de la
route tant en termes d'image
de société responsable que de
société respectueuse de ses
engagements.
Pour la DRE SAP, c’est un défi
de plus à relever dans un délai
très court puisque nous avons
la volonté d’être certifiés
avant l’été 2012.
Pour cela, nous avons
lancé une démarche qui
s’appuie sur les actions
suivantes : chaque salarié
a reçu individuellement un
questionnaire à compléter,
permettant d’identifier, dans
son environnement de travail,
des actions à déployer. Ces
documents seront analysés
par les responsables ISO
14001 de la DRE.
Une présentation de la
démarche à l’ensemble des
équipes d’encadrement s’est
tenue le 21 septembre, alliant
théorie et exercice pratique.
Début octobre, un audit sur
notre environnement de
travail a été effectué par un
cabinet extérieur qui a dressé
« un état des lieux ».
Et courant octobre,
quatre groupes de travail
(maintenance exploitation
– viabilité sécurité – service
client commercial et
communication – activités
administratives et support)
ont été créés pour proposer
des actions à conduire en
vue de l’obtention de la
certification. A l'image des
autres DRE certifiées, je suis
confiant sur l'obtention de la
certification ISO 14001 pour
la DRE SAP, car je sais pouvoir
compter sur l'engagement
de l'ensemble des équipes.
Nos salariés auront à coeur de
relever un défi aussi important
que celui de l'amélioration
environnementale dans nos
métiers. n
Jean-Luc Pau,
directeur régional ASF.
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rencontres
« Une belle maîtrise de la part d’ASF »
Deux professionnels du transport routier, Bernard Lataste et Jean-Bernard
Azpeitia, jugent le chantier d’élargissement et ses aménagements.
Chaque jour, 9 000 poids
lourds empruntent l’A63.
Ce chiffre peut franchir la
barre des 10 000 à certaines
périodes de l'année. On
estime ainsi que plus de 3
millions de camions circulent
chaque année entre Bayonne
nord et Biriatou. La profession
scrute donc avec attention
l’évolution du chantier
d’élargissement. C’est par
exemple le cas de JeanBernard Azpeitia, responsable
d’exploitation de la société
familiale Transports Azpeitia,
basée à Bénesse-Maremne,
dont la flotte compte une
" il faut
accepter le
déroulement
des travaux
au nom d’une
meilleure
fluidité. "
Bernard Lataste,
Président de l'OTRE.
18
quarantaine de poids lourds.
« Bien qu’assez contraignant
pour nous, ce chantier était
indispensable pour la sécurité
des usagers car l’autoroute
s’avère souvent surchargée,
souligne-t-il. Nous attendons
avec impatience la mise en
service de l’A63 à deux fois trois
voies. Au final, les voitures nous
gêneront moins. La troisième
voie nous apportera donc plus de
gain par rapport à ce qu’elle nous
coûte pendant les travaux. »
Bernard Lataste est un
autre observateur avisé du
chantier de l’A63. Président
de l’Organisation des
Transporteurs Routiers
Européens (OTRE) et
du groupement des
transporteurs routiers de
Bayonne Pays Basque, il dirige
les Transports Lataste, une
société forte de 120 poids
lourds. « Techniquement parlant,
je constate une belle maîtrise de
la part de l’entreprise qui réalise
les travaux. ASF fait preuve de
professionnalisme aussi bien
en matière de propreté des
voies qu’en termes de délais de
fermetures consécutives aux
travaux de nuit. Sur la question
des perturbations liées aux
travaux, je suis pragmatique : il
faut les accepter au nom d’une
meilleure fluidité. Ces travaux,
effectués par tranches, ne font
pas perdre trop de temps aux
poids lourds. Le dérangement
pour les clients de l’autoroute est
faible. »
Gain de temps
pour nos camions
Au chapitre des ouvrages de
l’A63, les deux professionnels
saluent en chœur la mise
en service des nouveaux
péages (Bénesse-Maremne
et Biarritz), après celui de
Biriatou en 2009. « Il y a
beaucoup moins de bouchons,
donc beaucoup plus de fluidité et
les péages sont mieux franchis »
note Bernard Lataste. « Cela
entraine un gain de temps
pour nos camions » ajoute
Jean-Bernard Azpeitia.
Un autre aménagement fait
également l’unanimité dans
le monde des transporteurs
routiers : le raccordement A63
et A64. « Il a considérablement
fluidifié le trafic et a supprimé un
point noir très accidentogène,
souligne le président
des Transports Lataste.
Auparavant, « victimes de
virages et de dévers présents
sur place, des camions se
couchaient parfois sur la voie de
gauche. Cela a heureusement été
supprimé au profit de bretelles
aux courbes plus douces. »
Dans ce secteur, Jean-Bernard
Azpeitia pointe l’intérêt du
viaduc d’Ametzondo et de ses
giratoires, « qui rendent plus
agréables et plus sûrs » l’accès
au Centre Européen de Fret
(CEF) de Mouguerre.
« La fluidité est synonyme
de meilleure productivité,
d’économie de temps et de
carburant et donc de diminution
des émissions de CO2, conclut
" Nous
attendons avec
impatience la
mise en service
de l’A63 à deux
fois trois voies. "
Jean-Bernard Azpeitia,
responsable exploitation.
Bernard Lataste. J’espère que
la réalisation de ces travaux,
dotant de deux fois trois voies le
goulet final de notre grand axe
européen qu’est l’A63, prouvera
à nos hommes politiques que
la fluidité et la sécurité sont à
nouveau au rendez-vous sur
ce tronçon. Cet exemple devra
leur donner l’idée de continuer
à améliorer notre outil de
mobilité. » n
objectif A63 – n° 5 – novembre 2011
Sur le réseau
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ASF, partenaire de l’aménagement
DES TERRITOIRES
Rocade de MONTAUBAN :
mises aux normes autoroutières
Le nouveau viaduc sur La Loire
A87, Rocade est d'angers :
un nouveau viaduc
sur la loire
Dans le cadre de l’aménagement de l’A87, rocade
Est d’Angers, ASF a construit un nouveau viaduc audessus de la Loire entre les échangeurs des Pontde-Cé (n°21) et de Haute-Perche/Brissac-Quincé
(n°22). Cet ouvrage permettra à nos clients de
bénéficier, à terme, de trois voies de circulation dans
chaque sens pour franchir la Loire. Livré vingt-quatre
mois après le début des travaux, lancés en mai 2009,
ce nouveau viaduc a été bâti dans un délai record. Il a
été construit en parfaite harmonie à côté de l’ancien
ouvrage. Il est composé de 9 piles dans les lits de la
Loire et du Louet et a nécessité pas moins de 15 000
m3 de béton pour les appuis en rivière et 2 200 tonnes
d’acier pour le tablier.
Il répond également aux standards environnementaux
les plus récents dans les domaines du bruit et de
l’eau. Il a été inauguré le 14 juin dernier en présence
de Pierre Coppey, Président de VINCI Autoroutes et
Président-directeur général d’ASF, de Richard Samuel,
Préfet de Maine et Loire, et de Jean-Claude Antonini,
Président d’Angers Loire Métropole et Maire d’Angers.
Mis en service à la mi-août 2011, cet ouvrage
accueille dans un premier temps la circulation à 2X2
voies durant la période de réhabilitation de l’ancien
viaduc sur la Loire. Ce nouveau viaduc représente pour
ASF un investissement de 33.4 millions d’euros et
s’intègre à l’aménagement des 13.5 km d’A87, rocade
Est d’Angers dont l’investissement total est de 120
millions d’euros. n
Début 2007, l’Etat a décidé d’intégrer
le contournement de Montauban à
la concession d’ASF avec la volonté
de mettre en cohérence le réseau
autoroutier. Après une période de
passage de relais entre les équipes
de la DDE 82 et d’ASF, l’exploitation
du contournement de Montauban
par ASF a débuté le 1er juin 2007. ASF
poursuit les travaux de mise aux normes
autoroutières engagés par l’Etat et les
collectivités locales pour la section Nord
de la rocade de Montauban. Le projet
d’aménagement et de modernisation
de cette section de la rocade, construite
en 1987, a fait l’objet d’une déclaration
d’utilité publique (D.U.P.) en 2005.
Au terme du programme d’aménagement
de 27 millions d’euros, à l’automne 2011,
ASF aura investi pour :
- offrir aux utilisateurs de la rocade de
nouveaux équipements de sécurité
(caméras, stations de comptage, stations
météo) et d’information (panneaux
à messages variables, Radio VINCI
Autoroutes Sud et Ouest),
- renforcer la protection des cours d’eau
à proximité de la rocade avec la création
de 7 bassins de rétention,
- réduire les nuisances sonores du trafic
de la rocade par la construction d’écrans
antibruit et buttes de terre dans les zones
les plus exposées,
- aménager une piste dédiée aux piétons
et cycles parallèle à la rocade,
- améliorer la fluidité du trafic par la
restructuration des échangeurs de
Sapiac (n°64), Beausoleil (n°63), Les
Chaumes (n°62) et ZI Nord (n°61).Ces
derniers seront, à terme, reliés au réseau
autoroutier grâce à des carrefours
giratoires.
Les travaux d’infrastructure de la rocade
de Montauban sont engagés depuis
avril 2010 et s’achèveront avant la fin de
l’année 2011. n
L'échangeur Les Chaumes (n°62)
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