dossier pédagogique

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dossier pédagogique
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
KATASTROPHE - MA 13 DÉC 14H15 et 19H30 — ME 14 DÉC 10H
Agrupación Señor Serrano
© Agrupación Señor Serrano
Dossier réalisé par Anne Pommeray, professeur relais du jumelage
+ d’info >
Magalie Gheraieb - [email protected]
04 76 90 94 24
www.theatre-hexagone.eu - http://entractes.theatre-hexagone.eu
KATASTROPHE
DÉC
MA 13 14H15
19H30
ME 14 10H
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À PARTIR DE 8 ANS
DURÉE 1H
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PERFORMANCE - VIDÉO
Agrupación Señor Serrano
Idée originale Àlex Serrano et Pau Palacios — Créateurs - performers Diego Anido, Martí SanchezFibla, Àlex Serrano et Pau Palacios — Chargée de production et assistante à la mise en scène
Barbara Bloin — Application interactive de vidéo Martí Sánchez-Fibla — Réalisation vidéos Josep
Maria Marimon — Construction des masques Silvia Delagneau — Conseiller Lumières Alex Aviñoa
Conseillère scientifique Irene Lapuente (la Mandarina de Newton) — Musique Roger Costa (titres
Gummies, Spaces et Metals) — Chanteuse Susanna Abellán (Gummies) — Conseiller du projet
Víctor Molina — Management Iva Horvat / Agente129 — Diffusion en France Florence Chérel / MYND
Productions.
© E. Gleisner
© Agrupacion Señor Serrano
Quatre performeurs, onze maquettes et des centaines d’oursons en gélatine forment le
monde où se déroule Katastrophe : une fable sur la civilisation humaine, au ton enfantin, qui nous raconte l’histoire d’une vallée et de son occupation par diverses tribus. Le
fil conducteur de cette histoire nous montre l’évolution de ces tribus qui vivent de la
chasse et de la cueillette vers une société complexe et industrielle, et les relations qui
s’établissent entre elles et la nature. Grâce à la manipulation d’oursons et de maquettes
disposés sur l’espace scénique, Katastrophe propose de réfléchir à la différence entre les
catastrophes naturelles et les catastrophes humaines, en d’autres termes, de questionner
la différence entre celles provoquées par un tsunami, par une fuite radioactive ou celles
produites par une bombe atomique.
Katastrophe se nourrit d’un langage scénique riche (danse, théâtre, vidéo et technologie
interactive) qui définit Agrupación Señor Serrano, compagnie de théâtre catalane dont les
spectacles originaux se nourrissent de l’actualité et des enjeux internationaux. Les outils
numériques occupent une place importante dans la démarche artistique de la compagnie,
ce qui lui permet de travailler sur différentes échelles, notamment par le procédé de la vidéo
effectuée en direct sur le plateau. Rappelez-vous de A house in Asia présenté sur la scène
de l’Hexagone en 2015 avec son langage théâtral si singulier. Nous retrouverons la même
approche scénique avec ce spectacle.
© Agrupacion Señor Serrano
© Agrupacion Señor Serrano
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Rencontre avec les artistes à l’issue de la représentation — MA 13
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Coproduction Agrupación Señor Serrano et Festival Hybrides de Montpellier. Avec la collaboration du CoNCA (Consell Nacional
de la Cultura i de les Arts de la Generalitat de Catalunya) et de l’INAEM (Instituto Nacional para las Artes Escénicas y de la Música,
Ministerio de la Cultura). Soutiens Centre national des écritures du spectacle (La Chartreuse, Villeneuve-lez-Avignon), Stalker
Teatro (Turin), Programme Odyssée – ACCR (ministère de la Culture et de la Communication) et la Sala Beckett. Avec le soutien
de l’Institut Ramon Llull. Prix spécial du jury du Festival Banialuka 2012, Bielsko Biala. Prix Wojciech Olejnik et prix du jury au
spectacle le plus créatif du festival PIHT 2013, Varsovie.
© Gigi Piana
SOMMAIRE
I. Présentation de la Cie artistique
II. Le processus
III. Le propos
IV. Sens et évolution du mot « Catastrophe »
V. Pistes pédagogiques
© E. Gleisner
I. Présentation de la Cie artistique
Agrupación Señor Serrano
Fondée en 2006 à Barcelone, par Àlex Serrano, l’Agrupación Señor Serrano est une compagnie de théâtre
espagnole dont les spectacles originaux, basés sur des histoires surgies du monde contemporain, se
nourrissent de l’actualité et des préoccupations internationales. Les productions de Señor Serrano mêlent
performance, texte, vidéo, son et maquette, pour mettre en scène des histoires en relation avec des
aspects discordants de l’humanité. Le numérique occupe une place importante dans la démarche artistique de la compagnie, ce qui lui permet également de travailler sur différentes échelles, micros et macros,
notamment par le procédé de la vidéo effectuée en direct sur le plateau. La compagnie exploite la richesse
de ressources à la fois innovantes et vintages et se teinte également au contact des artistes-interprètes,
qui sont passés par elle. Les différentes productions de la compagnie tournent dans le monde entier.
À noter qu’elle a été récompensée en 2015, par le Lion d’Argent à la Biennale de Venise et par le prix FAD
Sebastià Gasch.
II Le processus
Un spectacle d’une heure qui réunit : théâtre, danse, performance, vidéo et technologie interactive.
Quatre performers, onze maquettes, un écran et des centaines d’oursons en gélatine (si on vous dit « les
oursons Haribo » ce sont eux) forment le cadre étrange et chimique où a lieu Katastrophe.
Il s’agit d’une fable ironique sur la civilisation humaine et les tragédies qu’elle subit ou qu’elle engendre.
Les bonbons-ours vivront tout à tour tremblements de terre, tsunamis, éruptions volcaniques, marées
noires, fuites radioactives, guerres et exterminations. Tantôt « oursons-artisans «, tantôt « oursonsvictimes », les performers orchestrent en direct les expériences chimiques et la vidéo. Le grand écran
entraîne le spectateur dans la vision et les désastres d’un monde chaotique au design pop.
Sous l’apparence d’une fable aux allures enfantine, Katastrophe questionne, dans un langage scénique
particulier, les mécanismes de la perception humaine, thématique chère à la compagnie « Agrupación
Señor Serrano « compagnie basée à Barcelone. Ce spectacle interroge sur les différences entre catastrophes naturelles et catastrophes humaines. Peut-on rapprocher Auschwitz et Pompéi ?
Grâce à la manipulation des oursons et des maquettes disposées sur tout l’espace scénique, Katastrophe
propose de parcourir l’incidence des catastrophes sur l’Histoire humaine et la relation qui s’est établie au
fil du temps entre « violence naturelle » et « violence humaine ». Ainsi, la pièce suit un fil conducteur qui
part de la Nature s’exprimant contre elle-même, jusqu’à l’homme s’exprimant contre lui-même : qu’est-ce
qui pousse une communauté à poursuivre et exterminer une autre ?
Le processus va de la première glaciation aux camps de concentration du XXe siècle, Katastrophe montre :
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†
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les visages des hommes (des oursons…) qui ont subi les actions de la Nature
comment ces mêmes hommes la manipulent
comment cette nature manipulée se retourne contre son manipulateur.
Le but est de poser la grande question de la pièce : L’indifférence des actions de la nature envers
les hommes justifie-t-elle ou explique-t’elle l’indifférence des actions des hommes envers d’autres
hommes ?
III. Le propos
Katastrophe nous raconte l’histoire d’une vallée et son occupation par diverses tribus et nous montre
l’évolution de ces tribus, vivant de la chasse et la cueillette, vers une société complexe et industrielle,
nous découvrons les relations qui s’établissent entre elles et la Nature.
Toute la pièce évolue sur 3 niveaux : « le micro», «le macro» et l’humain.
- La «micro échelle» se concrétise par une série de maquettes, qui reproduisent l’évolution de la vallée et
dans laquelle vivent des centaines de petits ours Haribo qui représentent les Êtres humains. Plusieurs effets basés sur des réactions chimiques à petite échelle reproduisent en direct une série de catastrophes
d’origines naturelles ou humaines. Grâce à ces petites expériences, le spectateur assiste à des éruptions
volcaniques, des glaciations, des inondations et des génocides et voit comment les oursons réagissent
face à ces catastrophes.
- L’échelle humaine est celle des performers. D’un côté, ils jouent le rôle de créateurs, en manipulant
la réalité des oursons et des miniatures. D’un autre côté ils se transforment eux-mêmes en avatars des
oursons, reflétant à l’échelle humaine les expériences vécues par les oursons qui sont parfois victimes,
parfois à l’origine de la violence qui se génère sur les maquettes.
- La « macro échelle » se matérialise en trois grandes surfaces de projection qui entourent la scène et
l’action. Le spectateur suit les péripéties de la vallée et des oursons mais pas d’une façon plane, comme
s’il s’agissait d’un simple film : les images que captent les caméras sont transformées de façon à ce que
la projection qui en résulte acquiert un nouveau sens. De même, la juxtaposition des différentes images
qu’offrent les trois projections aide à créer des significations nouvelles et enrichissantes.
IV. Sens et évolution du mot «Catastrophe»
SENS :
Le mot catastrophe vient du grec katastrophê qui signifie : « bouleversement, fin, dénouement ».
Au XVIe siècle, ce mot ne désignait que le dénouement d’une pièce de théâtre.
La catastrophe est d’abord indifféremment appliquée à la comédie et à la tragédie mais à partir du XVIIe
siècle, elle ne concerne plus que la tragédie : elle est alors synonyme de la fatalité qui s’abat sur le héros,
irrémédiable et qui clôt le destin mis en scène.
Si la catastrophe est donc d’abord intime et individuelle, la tragédie et sa fonction cathartique la destinent
à une signification plus générale, plus collective, plus universelle.
L’acception actuelle de l’Académie française la définissent comme :
« Évènement soudain qui, bouleversant le cours des choses, amène la destruction, la ruine, la mort, le
désespoir ».
EMPLOIS :
La catastrophe concerne ainsi indifféremment les sphères intimes ou collectives. Cependant, on l’emploie
généralement pour désigner un désastre survenant à grande échelle. L’aspect funeste de la catastrophe
semble devoir s’appliquer à un assez grand nombre d’êtres humains pour qu’elle se distingue d’un
événement tragique, malheureux. Elle s’appréhende et se subit ainsi collectivement, chaque individu
s’y trouvant soumis.
Réflexion intéressante : dans l’expérience de la catastrophe, le général peut se profiler derrière le particulier et inversement, des relations peuvent se tisser entre l’intime et le collectif.
ASPECT ANTHROPOLOGIQUE :
L’aspect « collectif » du pathos de la catastrophe est largement exploité par les médias, qui y trouvent
l’occasion d’une surenchère du spectaculaire, d’une variété d’images choc (soudaineté, aspect extrême de
ses manifestations, diversité des points d’impact de la catastrophe) qui peut faire réfléchir sur la place de
l’individu et de l’expérience individuelle et intime.
Voici ce que suggère l’anthropologue Francine Saillant, analysant le traitement médiatique du tsunami de
2004 : « Les médias ont montré et répété ad nauseam les images des cimetières à ciel ouvert, des corps de
la multitude, de la souffrance des anonymes, de l’accumulation des morts et de leur décompte. Le « combien ? » dans ces circonstances paraît plus important que le « qui ? » ? Le pluriel de la catastrophe peut-il se
mêler au singulier de sa réception ? L’occulte-t-il ? La singularisation qui échappe à l’événement est celle
des vies réelles […]. Nous nommons ici la possibilité de la vie unique que sape l’événement humanitaire qui
fonctionne selon la logique des nombres, des décomptes et de l’anonymat » [1]
Il est intéressant également de s’interroger sur le rôle, la position de l’observateur face à un tel traitement, médiatique notamment, de la catastrophe. Comme en témoigne le nombre de visionnages de vidéos
amateurs réalisées en direct, pendant la catastrophe, le spectacle de la catastrophe entraîne toujours
une certaine fascination. Au-delà des motivations précédant à de tels visionnages (voyeurisme, empathie,
fascination...), une marge est-elle laissée à un ressenti intime, individuel, à une implication personnelle
dans la catastrophe ?
ASPECT LINGUISTIQUE :
La catastrophe s’envisage également d’un point de vue linguistique. On peut être en effet face à une
certaine familiarité voire banalisation du mot. On pense notamment à la généralisation de l’emploi du mot
« tsunami » pour désigner les « raz-de-marée » survenus dans le sud-est asiatique en 2004 et au Japon en
2011. Comment s’explique ce choix ? Cela revient-il à rendre la catastrophe naturelle plus exotique, ou plus
terrifiante ? Au-delà de cet exemple, l’ensemble des mots choisis et utilisés dans les récits – médiatiques
ou autres – pourrait faire l’objet d’une analyse.
Cette fracture entre collectif et singulier est également rendue visible par le traitement de la catastrophe
par certains états. Ainsi, le recours à un état d’exception pour pouvoir gérer les conséquences d’une catastrophe naturelle est fréquent, impliquant notamment une suspension des garanties des droits et libertés,
certes justifiée par une nécessité pragmatique, mais interrogeant cependant le maintien de l’État de droit.
La catastrophe, qu’elle soit naturelle ou humaine, engage toujours une organisation de la société, une réponse des pouvoirs publics, de la société civile, etc... Elle ramène ainsi tout individu à son implication dans
la société, qu’il soit directement concerné par la catastrophe ou spectateur lointain, pris d’empathie (qu’il
s’agisse d’une simple réaction émotionnelle ou d’une action en faveur des victimes). « Grand moment de
générosité, de solidarité », ainsi que le répètent les médias, la catastrophe n’est-elle qu’un point de cristallisation passager d’un sentiment d’une communauté humaine, ou, rupture d’une normalité aussi bien
sociale qu’intime, personnelle, peut-elle être aussi l’opportunité d’une reconfiguration du social, l’éclosion
d’une nouvelle communauté...
Dans sa généralité, la catastrophe est-elle appréhensible ? Qu’en est-il des représentations de la catastrophe qu’on pourrait a priori considérer comme « anonymes », ne renvoyant pas à une singularité, à une
intimité identifiée ?
[1]« Humanitaire, médias, événement », L’événement en anthropologie, Concepts et terrains, sous la direction de
Ignace Olazabal et Joseph J. Lévy, Québec, Presses de l’université de Laval, 2006, pp. 115-131, p.124
QUELQUES EXEMPLES :
On peut prendre l’exemple du musée juif de Berlin. L’architecte Daniel Libeskind y a intégré des espaces,
comme le jardin de l’exil et la tour de l’holocauste, qui possèdent un fort pouvoir évocateur : sol incertain,
décalage de perspective posant le promeneur dans une situation de déracinement par rapport à ses repères
familiers dans le jardin, enfermement dans une tour en acier, percée seulement par un rayon de lumière
naturelle lointain, dont la porte ne peut être ouverte de l’intérieur, dans la salle de l’holocauste. Ces espaces semblent ainsi évoquer sur un mode symbolique et métaphorique la catastrophe de la Shoah dans
sa généralité.
La représentation de la catastrophe dans son sens large parcourt la réflexion sur les arts et la littérature de
manière prégnante et cruciale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et s’interroge sur l’articulation
entre général et particulier, collectif et intime.
On peut penser par exemple au film d’animation Le tombeau des lucioles, de Isao Takahata (1996) qui aborde
la catastrophe d’Hiroshima par le biais du récit de l’enfance de deux protagonistes.
RÉFLEXIONS :
Faut-il donner un « visage humain », donc singulier, pour pouvoir appréhender la catastrophe ? On peut se
demander si la représentation artistique est propice à rendre l’intimité de la rupture opérée dans une vie
particulière par la catastrophe.
Une analyse de la catastrophe du point de vue des arts du spectacle peut permettre de questionner ces
pratiques affectant l’individu et le groupe, le particulier et le général, le général et le particulier. Comment
la dimension sensible des arts vivants permet-elle de faire ressortir cette articulation entre général et
particulier ?
A l’inverse, dans les arts narratifs, l’impossible expression d’une simultanéité du fait de la linéarité du récit,
tout comme la nécessité d’une certaine focalisation sur des personnages, condamne-t-elle par avance
l’expression de la généralité de l’expérience collective ?
V. Pistes pédagogiques, à adapter en fonction du niveau de la classe
Avant la représentation :
On pourra sensibiliser les élèves au fait qu’un spectacle peut se passer de mots, des repères traditionnels du
théâtre (costumes, dialogues...) et être un belle expérience de «spectacle vivant » qui passe par la notion de
performance : expériences réalisées en direct, connivence avec le public, masques et place de l’humour...
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Établir Le champ sémantique et le champ lexical du mot « catastrophe ».
Quels sont les types de catastrophes que vous connaissez ? Pouvez-vous donner des exemples ?
Avec quels mots (adjectifs, noms, périphrases...) pourriez-vous qualifier des catastrophes ?
Représenter dans un dessin ou une esquisse votre vision d’une catastrophe.
Connaissez-vous des fictions cinématographiques qui racontent une catastrophe ?
Quel rôle joue la nature dans votre vie ?
Êtes-vous gourmand ?! Précisez ?
Après la représentation :
Pour faire un retour sur l’expérience de ce spectacle, il pourra être intéressant de demander aux élèves de
prononcer (ou d’écrire) un mot pour la qualifier. On pourra commencer par un adjectif, puis par un groupe nominal. Chaque élève peut également par écrit se souvenir d’un moment précis du spectacle qui est resté dans
sa mémoire (qui a provoqué chez lui, réaction ou émotion...)
Je vous propose quelques autres pistes d’activités à adapter en fonction de l’âge et qui peuvent faire écho à
ce qui a été dit avant la représentation.
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Des expériences au cours du spectacle sont inspirées de faits réels : demander aux élèves d’identifier ces
événements liés à l’actualité.
Comment les «catastrophes» sont-elles visualisées et présentées ? Avec des mots ? Avec d’autres
moyens ? Explosions, tremblements de terre, inondations, marée noire, irruption volcanique, attentat du
11 septembre. Le public peut voir l’utilisation de produits chimiques, d’encre noire, d’éprouvette, de bol
rotatif ...
Quels personnages historiques avez-vous reconnus ?
En quoi cet apport historique à la fable permet-il de comprendre la différence entre une catastrophe
«naturelle» et une catastrophe provoquée par l’homme... ?
Quelle place la nature prend-elle dans la vie humaine ?
Alors, gourmand ?! Expliquez.
Références bibliographiques :
Ecoles primaire et collèges : Céleste, ma planète de Timothée de Fombelle. Quand une histoire d’amour se fait
combat écologique.. Une réflexion sur l’environnement et l’avenir de la planète, où l’on retrouve toute la poésie
de Timorée de Fombelle. Prix du festival du livre jeunesse d’Annemasse.
Lycées : Village Toxique de Grégory Jarry et Otto T. Réflexion autour de l’énergie nucléaire.