Les nouvelles solutions de financement du développement coopératif

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Les nouvelles solutions de financement du développement coopératif
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)Dossier(
Les nouvelles solutions
de financement du
développement coopératif
Outils anciens, nouveaux outils, la panoplie des modes de
financement s’étoffe pour les coopératives.
Participer fait le point avec le Mouvement Scop, les partenaires et
spécialistes du financement.
F
«
Le Mouvement
a développé au fil des années
les outils nécessaires
à la naissance et à la croissance
de ses adhérents.
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aciliter le continuum » : non, il ne s’agit
pas d’un voyage dans le temps dans un film
de science-fiction ! Au contraire, il s’agit
bien d’économie réelle, même si c’est le jargon des experts pour signifier que les entreprises ont besoin de trouver des solutions
de financement qui s’adaptent de façon
continue à chaque étape de leur existence.
Comme les autres PME ou entreprises de
taille intermédiaire, les Scop et les Scic sont
confrontées à cet enjeu de continuité, avec
les spécificités qui sont les leurs.
Plusieurs familles de financeurs peuvent assurer ce continuum. D’abord et avant tout, il
y a les outils propres au Mouvement Scop.
Il y a ensuite ceux des partenaires proches,
qui sont dans la galaxie coopérative et de
l’économie sociale, comme le Crédit Coopératif, l’Institut de développement de l’économie sociale (Ides) ou France Active. Enfin, il y
a les outils des acteurs en émergence, qu’ils
soient institutionnels, comme Bpifrance, ou
citoyens, comme les plateformes de finance
participative.
Côté Scop, le Mouvement a développé au fil
des années les outils nécessaires à la naissance et à la croissance de ses adhérents.
« Il y a 50 ans, au moment de la création de
Socoden, il est indéniable que les Scop pouvaient rencontrer des problèmes pour accéder
aux financements bancaires, explique Thierry
Perrin, directeur des engagements financiers à la CG Scop. Depuis, l’acculturation
des banques aux coopératives est largement
acquise et au contraire même, les banques apprécient maintenant de travailler avec des entreprises qui, par nature, consacrent une part
importante de leurs résultats à consolider leurs
fonds propres ». Socoden et Scopinvest permettent d’amorcer les tours de table, tant
dans des projets de création, de développement ou en cas de difficultés ; ensuite, les
banques et les autres financeurs complètent
le tour de table ou prennent le relais.
Mieux connaître les outils financiers
du Mouvement
Aujourd’hui, Socoden, Scopinvest et Sofiscop travaillent d’ailleurs avec seulement
10 à 15 % des coopératives. Pour Christian
Simon, président du directoire de Socoden, « C’est à la fois le signe que les acteurs
financiers traditionnels font bien leur travail
auprès des Scop et des Scic, mais c’est le signe
aussi que nos outils sont insuffisamment
connus d’elles, alors que leurs besoins en
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fonds propres demeurent incontournables ».
Parmi les Scop, qui ont compris cet intérêt
des instruments financiers coopératifs et
affinitaires, Ethiquable, Scop de commerce
équitable de Fleurance (Gers), a fait appel
à l’ensemble de la gamme des produits du
Mouvement. Au début des années 2000,
les trois fondateurs ont encore pu constater que les banques ne savaient pas bien
s’y prendre avec leur projet. Qu’à cela ne
tienne ! L’UR Scop les a aiguillés sur la panoplie des outils nécessaires à leur plan de
financement de 350 000 euros.
« La première à nous suivre a été la coopérative de capital solidaire IES, sous forme de
titres participatifs, indique Stéphane Comar,
un des trois co-gérants. Puis, nous avons
présenté notre entreprise à un comité de crédit
régional pour être aidés par Socoden (en prêt
sur 5 ans) et par Scopinvest (Spot à l’époque)
en titres participatifs. Sofiscop est également
intervenu en garanties. Avec nos apports personnels, la constitution de ces fonds propres
nous a permis d’être crédibles pour emprunter
auprès des banques, la Nef et le Crédit Coopératif. » Ces bases solides ont donné de l’assurance à Ethiquable, qui a ensuite réalisé
trois tours de table, incluant de nouveaux
partenaires, comme l’Ides, mais aussi des
fonds salariaux d’épargne solidaire (Natixis
solidaire, Ecofi) et dernièrement deux
plate-formes de crowdfunding, autrement
dit du financement participatif généré par
internet : Blue Bees et Wiseed.
L’équipe d’Ethiquable
Le rôle de Socoden est également important
en cas de reprise d’entreprise, en particulier
après une liquidation judiciaire. L’idée que
les Scop se soutiennent les unes et les autres
au travers d’un fonds mutualisé prend alors
tout son sens. Faute de soutien de ses deux
principaux actionnaires après une baisse
d’activité, l’imprimerie Reprotechnique de
Colombes (Hauts-de-Seine) a été contrainte
au dépôt de bilan. Pour sauver l’entreprise,
l’équipe des cadres a choisi la solution Scop,
avec de forts enjeux de financement. « Avec
Les outils financiers du Mouvement Scop
Christian Simon,
président de Socoden
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Socoden fête ses cinquante ans en
2015 ! Né en 1965 sous le nom de FEC,
Fonds d’expansion coopérative, il a été
ensuite rebaptisé Socoden, Société coopérative et d’entraide, pour bien marquer
la vocation de mutualisation et de solidarité entre les Scop, qu’elles soient petites
ou grandes, en développement ou en difficulté. Abondé par le tiers des cotisations
confédérales, Socoden intervient en prêt
(bas de bilan) et en apportant la première
pierre au financement d’un projet, facilite
l’accès des coopératives aux financements
bancaires. Socoden propose des prêts participatifs de 3 à 7 ans, pour soutenir la trésorerie. Les prêts peuvent actuellement aller de 6 000 à 600 000 euros pour toutes
les coopératives adhérentes de la CG Scop ;
la prise de participation est toujours minoritaire. Socoden effectue une centaine
d’opérations tous les ans et compte aujourd’hui 350 prêts dans son portefeuille.
Socoden a élargi sa gamme aux prêts bonifiés. Ce prêt s’adresse aux coopératives
dont la note Banque de France est de 3 ou
4. Son montant n’est pas lié au nombre de
salariés et contracté en partenariat avec la
banque de la coopérative au taux d‘intérêt de la banque. Ce nouveau prêt vise à
encourager le développement des coopératives de plus de 5 ans, adhérentes depuis
plus de 3 ans.
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prêt d’honneur de 200 000 euros du Conseil
régional. Puis l’apport de Socoden de 100 000
euros nous a permis d’accéder plus facilement
aux financements du Crédit Coopératif, mais
aussi aux autres financeurs comme France
Active et d’autres collectivités locales. Le prêt
de Socoden, avec des intérêts classiques, est
déjà remboursé à moitié. » Dans ce montage,
pour Olivier Crus, l’UR Scop a été un « angegardien ».
Les conseils de l’Union régionale d’Aquitaine
ont été également précieux pour la Scic Arrainetik, de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) qui cherche de nouveaux débouchés pour les pêcheurs du Pays Basque. Les
besoins en fonds propres de la Scic, créée
l’an dernier, ont été assurés par Scopinvest
et par Herrikoa, une société de capital solidaire régional. « Avec l’idée de créer un atelier
sur le port pour la transformation des produits
de la pêche, l’ensemble du projet nécessitait
plus de 700 000 euros, indique Patrick Garcia, gérant d’Arrainetik. Avec 100 000 euros
apportés par les collectivités locales intéressées
plus 120 000 euros de titres participatifs, nous
avons pu lever 400 000 euros d’emprunts
auprès du Crédit Coopératif et de la Banque
Pouyanne, une banque de proximité. »
66 salariés qui souhaitaient poursuivre et des
clients qui nous étaient fidèles, notre budget
dépassait les 7 millions, avec un besoin en
capital d’un million d’euros, détaille Olivier
Crus, PDG de Reprotechnique. Les sociétaires
ont mis 70 000 euros, ce qui a enclenché un
Scopinvest est un outil de haut de bilan
pour consolider la structure financière des
coopératives. L’intervention de Scopinvest
se fait sous forme de titres participatifs ou
d’obligations d’une durée supérieure à sept
ans. Leur montant peut aller de 25 000 à
200 000 euros, avec une rémunération indexée sur la performance de la coopérative.
Scopinvest compte 65 coopératives dans
son portefeuille.
Sofiscop a été imaginé dans les années
1980. C’est un outil de garantie destiné à
se substituer aux cautions personnelles des
dirigeants. Sofiscop est un établissement associé au Crédit Coopératif par une convention d’association et géré en partenariat
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Financer les dossiers importants
en haut de bilan
Inscrites dans leur territoire, les Scop font
souvent appel à des établissements locaux,
comme la banque Marze à Aubenas (Ar-
avec la CG Scop. Le taux de garantie est de
25 ou 50 % du montant des emprunts ; elle
peut compléter les garanties de Bpifrance.
Sofiscop concerne toutes les Scop. L’extension aux Scic et aux coopératives 47 est à
l’étude. Sur les mêmes principes, les coopératives de la Région Rhône-Alpes et Paca
peuvent faire appel à Sofiscop Sud-Est, via
leur union régionale. Sofiscop et Sofiscop
Sud-Est ont accordé plus de 150 garanties
en 2014.
Les outils financiers régionaux
Transméa est un outil financier pour les
entreprises reprises par leurs salariés dans
la Région Rhône-Alpes. Il est abondé en
partie par Socoden, mais aussi par d’autres
dèche) pour la Scop Menuiserie Gero. « En
2011, comme nous avions une démarche de
transmission saine, rappelle Sophie Hézard,
responsable administrative de la Scop, les
banques ont eu confiance dans notre projet.
Nous avons aussi été appuyés par le fonds
Transméa sous forme de titres participatifs.
Notre seul bémol est la mise en place de titres
participatifs, dont les intérêts sont plus élevés
que ceux des emprunts que nous pourrions
avoir en ce moment… ». Ces titres participatifs sont proposés de fait à des taux d’intérêts plus élevés que pour des emprunts.
Mais d’une part, il s’agit d’outils de haut
de bilan et non de prêts. Autrement dit, ce
sont des fonds accordés sur le long terme,
au moins 7 ans. D’autre part, la rémunération se compose d’une partie fixe et d’une
part variable liée aux résultats de l’entreprise. Enfin, le remboursement est à la
seule initiative de l’entreprise bénéficiaire.
Il est essentiel de comprendre qu’avec
des parts sociales remboursées à la valeur
nominale, une coopérative est a priori peu
attractive pour un investisseur en haut de
bilan. D’où nécessité de trouver des solutions attractives pour les coopératives ayant
besoin de renforcer leurs fonds propres en
plus de leurs réserves impartageables. Le
titre participatif est l’une de ces solutions,
avantageux pour la coopérative quant à sa
durée, sa souplesse de remboursement et
l’absence de droit de vote de l’investisseur,
qui y trouve néanmoins son avantage avec
partenaires financiers, comme le Crédit
Coopératif ou la Région Rhône-Alpes. Les
interventions se font en titres participatifs
ou en capital, sur des seuils de 10 000 à
300 000 euros.
Sur un modèle similaire, Pargest est l’outil
financier des Sociétés coopératives et participatives en Région Provence-Alpes-Côte
d’Azur. Il intervient en capital, titres participatifs, prêts participatifs ou garanties.
Son maximum d’intervention s’élève à
2 000 euros par salarié.
Capital Scop est un outil du Conseil régional
des Pays de la Loire pour les Scop et les
Scic. Capital Scop propose des subventions
entre 1 000 et 5 000 euros par salarié, en
fonction de l’apport au sociétariat.
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Des entreprises artisanales peuvent bénéficier d’un appui financier, comme ça a été le cas de la Menuiserie Géro en Ardèche
une meilleure rémunération qu’avec des
prêts ou titres obligataires traditionnels.
Quelques kilomètres plus au Sud, à Tarascon (Bouches-du-Rhône), la Scop Usis
a, elle, été aidée par le fonds régional
Pargest, qui est intervenu dans le capital de
la société aux côtés de Socoden et de Sofiscop. « Même avec des années de pertes, précise Patrick Hugues, directeur d’Usis, nous
avons pu compter sur l’appui du Mouvement
Scop, pour le refinancement de nos activités. »
Dans les modèles de plans de financement
ou les budgets prévisionnels, on a déjà
croisé plusieurs fois les noms du Crédit
Coopératif ou de l’Ides géré par Esfin Gestion. Aucune surprise ! Ce sont des partenaires privilégiés des coopératives au
même titre que la société d’investissement
France Active. « 65 % des coopératives sont
clientes du Crédit Coopératif, révèle Valérie
Sevennec,directricedesEntreprisesetValérie
Duhommet-Jacquin, responsable de marché. Nous sommes habitués à leur démarche.
Une Charte de partenariat entre le Crédit
Coopératif et la CG Scop a réaffirmé notre
engagement dès 1997, puis à nouveau en
2008. »
Esfin Gestion, qui gère l’Ides créée il y a
trente ans et qui a accompagné plus de
450 projets, est au cœur, dès ce mois-ci,
d’une innovation majeure destinée aux
coopératives en croissance ayant les plus
gros besoins en financement et pour celles
transmises dans de bonnes conditions. Esfin Gestion lance en effet Impact coopératif,
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un nouveau fonds de 100 millions d’euros,
auquel participent notamment Bpifrance,
le Crédit Coopératif et le Mouvement Scop.
Les investissements du fonds se feront
en titres participatifs pour des montants
de 1 à 7 millions d’euros. « L’objectif est de
permettre aux entreprises coopératives et en
particulier aux Scop de changer d’échelle en
leur apportant les fonds propres nécessaires
au financement de leur développement »,
indiquent les trois co-gérants d’Impact coopératif Dominique de Margerie, Pascal Trideau et Thierry Lopez.
L’essor du financement
participatif par Internet
Enfin, si certains experts annoncent la disparition future des banques, du moins sous
leur forme physique, la finance participative (ou crowdfunding) a de son côté le vent
en poupe. De plus en plus nombreuses sont
les plateformes Internet qui proposent du
financement aux entreprises (dons, prêts
ou capital) et certaines ont même ciblé les
coopératives. Pour Nicolas Dabbaghian,
PDG de Spear, une coopérative financière
qui fait des prêts, « le financement participatif est l’avenir écrit du financement des entreprises. Comme les Scop sont participatives
dans leur essence, elles ne devraient pas avoir
de réticences à y recourir. » Spear, comme la
plateforme d’investissement Wiseed, développent ce printemps leur plateforme pour
accueillir plus particulièrement les coopératives. « Internet est un endroit où les entre-
preneurs peuvent trouver de l’argent peu cher,
affirme Michel Kaluszynski, responsable
du financement des coopératives pour
Wiseed. Les plateformes en France, régies par
l’ordonnance du 30 mai 2014, donnent de la
sécurité et de la confiance aux souscripteurs.
Nous leur permettons d’investir en direct pour
les projets de leur choix. Nous visons principalement la cible de l’amorçage* pour les PME
coopératives. »
Il y a trois ans, la Scop Cultures Trafic de
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) s’est
lancée dans une première expérience de
crowdfunding, avec le site de dons Ulule.
« La formule nous a semblé un peu compliquée pour une demande de 3 000 euros,
évoque Emmanuelle Peronne, une des cogérantes. Nous avions besoin d’amorcer des
ressources pour la création d’Epicentre, un
espace de co-working. Mais, au-delà de l’aspect financier, cela nous a permis de mobiliser
notre réseau et d’acquérir de la notoriété. Par
ailleurs, Ulule est venue dans nos locaux cette
année, pour expliquer à des créateurs d’entreprise l’intérêt du crowdfunding. »
Du plus ancien (la collecte de dons, même
si elle se fait désormais sur Internet) au
plus moderne (les nouveaux outils financiers), du spécifique (les outils dédiés) au
droit commun (les outils de Bpifrance), la
multiplication des canaux de financement
doit être aussi un moyen d’assumer le
« choc coopératif ». Le plus souvent intégrées dans des logiques de cofinancement,
les Sociétés coopératives et participatives
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Trois questions à Guillaume Mortelier,
directeur de la stratégie et du développement de Bpifrance
Comment Bpifrance parvient-elle à financer les Scop et les Scic ?
Un des objectifs de la loi du 31 décembre 2012 qui a créé Bpifrance est le soutien
à l’ESS. Dès juin 2013, nous avons mis en place un plan pour renforcer nos actions
auprès des structures de l’ESS ; nous nous inscrivons ainsi dans la continuité
d’Oséo, un des opérateurs financiers qui a intégré Bpifrance. Les Scop et Scic ont
accès à nos dispositifs généraux en bas de bilan : les prêts de développement
qui financent l’immatériel ; les dispositifs pour l’export, le court terme. Depuis
début 2015, un prêt de développement dédié spécifiquement aux entreprises de
l’économie sociale et solidaire a été mis en place, en lien avec le gouvernement.
Il s’agit d’un prêt sur 5 ans, avec un an de différé, sans garanties, pour 20 000 à
50 000 euros (et jusqu’à 100 000 euros, avec une intervention régionale). Nous
arrivons en co-financement d’autres partenaires, dans un rapport d’un euro pour
un euro.
Pour la partie qui concerne l’investissement, que peut apporter Bpifrance
aux Scop et aux Scic ?
Jusqu’à maintenant, on ne pouvait que difficilement investir dans les Scop, même
si nous l’avons fait dans le passé, comme pour le développement de Scopelec.
Mais il y avait un besoin de changement d’échelle pour certaines Scop. Aux côtés
d’Esfin Gestion, du Crédit Coopératif et de la CG Scop, Bpifrance va abonder le
nouveau fonds Impact coopératif avec pour objectif de réunir un tour de table
de 50 à 100 millions d’euros. Cela permettra au fonds d’investir dans les Scop en
titres participatifs. Un Fiso (Fonds d’innovation sociale) sera mis en place, à titre
d’expérimentation, dans neuf régions. Les projets locaux porteurs d’innovation
sociale pourront, en cas d’accord, recevoir des aides sous forme d’avances
récupérables.
Où les Scop peuvent-elles se renseigner sur ces pistes de financement et
d’investissement ?
On peut accompagner les Scop sur de nombreux projets ! Il faut qu’elles se
renseignent auprès des référents ESS, qui ont été installés auprès des 42 directions
régionales de Bpifrance. Elles y trouveront les informations pour connaître tous
les financements auxquels elles peuvent prétendre. Comme nous intervenons
en co-financements, les coopératives peuvent aussi être aiguillées vers nous, au
travers de leurs financeurs habituels, que ce soient des banques, des financeurs
solidaires ou des collectivités locales.
Guillaume Mortelier
« On peut
accompagner
les Scop sur de
nombreux projets »
constatent avec plaisir, qu’il n’est plus forcément nécessaire de constituer un dossier financier spécifique pour chacun des
financeurs et qu’il devient possible de fournir les mêmes informations et documents
comptables aux différents organismes qui,
en se concertant et en coordonnant leur
action, harmonisent aussi les modalités du
cahier des charges qu’elles demandent aux
entreprises qui les sollicitent… Eric Larpin
*Amorçage : fonds d’appui au lancement de
l’entreprise en vue de sa création ou aux premiers moments de sa création
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L’équipe de Reprotechnique, reprise en Scop avec le soutien de Socoden
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