Espía a una mujEr quE sE mata

Transcription

Espía a una mujEr quE sE mata
dossier
saison 2008:09 // novembre/décembre 08
Espía a
una mujer
que se mata
Anton Tchekhov
Daniel Veronese
du 30 novembre
au 7 décembre 2008
théâtre / reprise // salle Christian Bourgois
Espía a
una mujer
que se mata
tchekhov
© DR
d’après oncle vania d’anton
adaptation, mise en scène, scénographie
daniel veronese
felicitas luna
travail graphique gonzalo martinez
traduction de l’argentin françoise thanas
assistante
Mara Bestelli, Maria Figueras,
Fernando Llosa, Marta Lubos, Osmar Nuñez,
Silvina Sabater, Marcelo Subiotto
avec
production sebastiàn blutrach
en partenariat avec avance producciones, espàna
promotion en france linea directa
production déléguée en france la rose des vents – scène
lille métropole à villeneuve d’ascq
avec le soutien de l’onda
Spectacle en espagnol surtitré
du 30 novembre
au 7 décembre 2008
salle Christian Bourgois
du lundi au samedi à 20 h 30
dimanche à 15 h 30
relâche mercredi 3 décembre
Autour du spectacle
À lire ou à relire
Anton Tchekhov, Oncle Vania, Babel
Lecture
La nuit dévore ses enfants
de et mise en espace par Daniel Veronese
avec la participation du Jeune Théâtre National
Samedi 6 décembre 2008 à 17 h 30
salle Christian Bourgois
nationale
Daniel Veronese
Auteur, metteur en scène, acteur et marionnettiste, il réalise
aussi ses propres productions musicales et scénographiques.
Il est membre fondateur du groupe de théâtre « El Periférico
de Objetos », créé en 1989 et dont on a pu voir plusieurs
spectacles en France notamment au festival d’Avignon et au
festival Scènes étrangères à Villeneuve d’Ascq.
Il est auteur de plus de vingt textes publiés. Il est traduit en
italien, en allemand, en français et en portugais.
Il a mis en scène plus d’une douzaine de pièces et a obtenu
une trentaine de prix pour son travail théâtral. Ses spectacles
ont été produits et accueillis dans différents festivals et
théâtres internationaux : Theatre der Welt, Festival d’Avignon,
Kunsten Festival des Arts, Hebbel Theatre, Holland Festival,
Fabbrica Europa, Festival riocenacontemporânea.
De 1999 à 2005, il est conseiller artistique du Festival
international de Buenos Aires.
En 2005, il met en scène à Madrid son texte Mujeres soñaron
caballos, avec une distribution espagnole et présente au
Lincoln Center Festival de New-York son spectacle Un hombre
que se ahoga d’après Les trois sœurs d’Anton Tchekhov. Cette
première adaptation de Tchekhov a depuis été jouée au théâtre
Maria Guerrero à Madrid, au théâtre Lliure à Barcelone et au
Festival international de Tokyo.
Il crée El Método Gronholm de Jordi Galcerán qui restera à
l’affiche du théâtre Paseo La Plaza à Buenos Aires pendant
trois saisons puis, en 2007, Gorda de Neil Labute.
Espía a una mujer que se mata, l’adaptation de Oncle Vania,
est le deuxième volet de son travail sur Tchekhov qui tourne
en 2007 et 2008 dans de nombreux festivals et théâtres en
Espagne, en France, en Italie, en Corée, au Mexique, au Brésil
et en Allemagne.
En 2008 il met en scène à Buenos Aires La noche canta
sus canciones de Jon Fosse, qui est présenté au Festival
international de Porto Alegre au Brésil.
Il prépare actuellement deux versions de Maison de poupées et
de Hedda Gabbler de Ibsen qui seront créées en mai 2009 à
Buenos Aires.
La même année, il réalisera également à Buenos Aires la mise
en scène de La forma de las cosas de Neil Labute, en janvier,
puis il créera à Mexico Mujeres soñaron caballos, en mars,
et mettra en scène Glenngary Glenrose de David Mamet au
Théâtre Español de Madrid, en décembre 2009.
« Il n’y aura pas de costumes de théâtre, ni de mélodies bucoliques dans les salons familiaux. Aucune trace
qui rappelle un temps champêtre. L’action se déroulera dans la scénographie vieille et cabossée de l’un de mes
précédents spectacles Mujeres Soñaron Caballos. Dénudée pour arriver à l’expression minimum, Espía a una mujer
que se mata est une adaptation d’Oncle Vania qui pose petit à petit quelques questions d’ordre universel : l’alcool,
l’amour de la nature, les animaux sauvages et la recherche de la vérité à travers l’art. Dieu, Stanislavski et Genet. »
Daniel Veronese
Pour Daniel Veronese, le théâtre ne sera jamais le lieu du souvenir où l’on conserve les œuvres dans le formol
pour qu’elles se reproduisent indéfiniment dans des formes figées à tout jamais. Le théâtre est le lieu du présent,
du monde d’aujourd’hui, éclairé par les lumières du passé et en l’occurrence celles de cette Russie en crise où
se débattent ceux dont les espérances ont été dévorées par les habitudes, la lâcheté, l’hypocrisie et le temps qui
passe… La crise de 2001 en Argentine a frappé de manière si profonde l’ensemble de la société que s’est imposée
à Daniel Veronese la comparaison avec les descriptions du marasme russe un siècle auparavant chez Tchekhov.
Comme le Vania de Tchekhov, qui fomente sa petite révolution avant de battre finalement en retraite pour laisser
les choses en l’état, l’Argentine a reculé devant la nécessité de réformes fondamentales.
C’est un univers réduit à la dimension d’une minuscule pièce de séjour, salon-salle à manger, où tous les personnages
s’entassent, se frôlent, s’affrontent en buvant, en jouant, en se menaçant, en se mentant souvent à eux-mêmes.
S’interrogeant à la fois sur le monde et sur le théâtre, Daniel Veronese est à la fois d’une grande fidélité à l’œuvre
tchekhovienne et d’une liberté réjouissante quand il s’agit de faire entendre la parole de Jean Genet dans quelques
extraits des Bonnes.
Véritable machine à jouer, cette mise en scène est servie par des acteurs dont l’énergie explose de toute part,
entraînant le spectateur dans ce voyage au cœur du théâtre d’art, de ce théâtre qui s’ouvre au présent, qui prend le
risque de la proximité, qui s’offre généreusement à ses interlocuteurs, qui questionne et provoque, qui se partage
dans l’instant même de sa représentation… à l’heure où le lien social, en Argentine et ailleurs, semble en voie de
désagrégation, cette adaptation d’Oncle Vania prend des allures subversives et nous rappelle, si besoin était, que
« Tchekhov semble être d’une effroyable actualité… ».
Jean-François Perrier
Espía a una mujer que se mata reprise
Espía a una mujer que se mata a été déjà programmé
à la MC93 lors du Festival Le Standard idéal 2008.
La force du spectacle, cette rare authenticité, la
puissance des acteurs, l’enthousiasme du public et
des critiques… ont été tels que nous avons souhaité
le reprendre.
Ce spectacle, couronné de prix internationaux, tant
pour la mise en scène que pour l’interprétation
tourne en Europe, en Asie… partout.
« Un Oncle Vania dans un état d’incandescence
permanente … Les acteurs vont directement aux
nerfs, à la chair vive. » El Pais
« Une force extraordinaire. On est subjugué
par la puissance de la manière dont ici, en
reprenant l’immense Tchekhov d’Oncle Vania,
sept comédiens sur un plateau grand comme
une estrade d’instituteur réussissent ce prodige
de poésie dramatique qui vous arrache rires et
larmes. C’est du très grand théâtre, intelligent,
inoubliable. » Le Figaro
« C’est moins la pièce que son écho que l’on
te propose d’entendre, sa façon d’entrer en
résonance avec notre quotidien, le nôtre. Veronese
se réapproprie la pièce, en fait une histoire
personnelle. Oncle Vania, c’est lui, comme
Madame Bovary, c’est Flaubert. » Rue 89
« Ce bon vieux Tchekhov n’est plus tout à
fait le même quand c’est Daniel Veronese qui
s’en empare … Une version aussi dépouillée
qu’originale, d’une sobre beauté. »
Les Inrockuptibles
mC93 PRATIQUE
RÉSERVATIONS
01 41 60 72 72
du lundi au samedi de 11 h à 19 h
www.mc93.com (paiement sécurisé)
01 41 60 72 78
Réservations relais, Mercedes Planas
Magasins Fnac - 0 892 68 36 22 - www.fnac.com
tarifs
Tarif plein 25 €
Tarifs réduits de 9 à 17 €
En ce début de saison, abonnez vous !
Carte 3 spectacles de 27 à 42 €
Carnet MC93 : 10 places à 140 €
MC93 Bobigny
www.mc93.com
1 boulevard Lénine 93000 Bobigny
BP 71 - 93002 Bobigny Cedex
Métro Bobigny - Pablo Picasso
Parking gratuit
RENSEIGNEMENTS / ACCUEIL
Communication
Valérie Dardenne
01 41 60 72 70, [email protected]
Contacts presse
Marie-Hélène Arbour
01 64 59 64 18 / 06 85 91 70 99, [email protected]
Marlène Burgy
assistante communication-presse
01 41 60 72 69, [email protected]
Relations publiques
Gaëlle Brynhole 01 41 60 72 74
Florence Montagne 01 41 60 72 60
Adeline Préaud 01 41 60 72 75
Mercedes Planas 01 41 60 72 78
Alcide Lebreton 01 41 60 72 79
la maison de la culture de la seine-saint-denis est subventionnée par la direction régionale des affaires culturelles d’ île de france - ministère de la culture
et de la communication, le conseil général de la seine-saint-denis et la ville de bobigny / licences 931665-66-67
photos © Elena Consuegra