Interventions de printemps Ravageurs Blé tendre - ARVALIS
Transcription
Interventions de printemps Ravageurs Blé tendre - ARVALIS
Ravageurs de printemps AR VA LI S -I ns tit ut du vé gé ta l Période d'activité et de traitement en végétation 37 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin Cécidomyies orange Un ravageur sporadique Présentation et cycle de développement de la cécidomyie orange Cécidomyies orange des fleurs du blé (Sitodiplosis mosellana) Espèces attaquées Blé tendre et blé dur. Dégâts et nuisibilité Adultes femelles (2-3 mm) 1 larve par épi ≈ -1q/ha Facteurs favorables aux attaques - gé ta l (Dessins ACTA, 1981) Stade : entre épiaison et floraison. Climat en soirée : vent < 7km/h, températures > 15°C, temps lourd. vé Larves (face ventrale) (2 mm) larves au niveau du grain, d'où l'absence totale de dégâts. L’historique de la parcelle : les parcelles ayant déjà connu des dégâts de cécidomyies orange sont plus à risque car elle présente un stock de cocons dans le sol. Ceux-ci sont formés à la fin du développement des larves dans les épis, lorsqu’elles tombent au sol pour hiverner jusqu’au printemps suivant. La fréquence de retour du blé dans la rotation : les cécidomyies orange se reproduisant dans le blé, le stock de cocons du sol s’enrichit après cette culture. Plus il y aura de blé dans la rotation, plus le risque sera important. A l’inverse, deux ans sans céréales permettent de limiter la population larvaire de la parcelle. Le type de sol : les sols argileux sont plus sensibles que les autres. En retenant mieux l’eau, les conditions d’humidité du sol indispensables à la pupaison sont plus régulièrement atteintes. Les sols crayeux de Champagne sont aussi plus sensibles et classés avec les sols argileux. Le travail du sol : si le labour n’a aucun effet sur le nombre de cécidomyies qui vont émerger, il provoque un étalement des émergences dans le temps. La date de semis : les semis précoces augmentent le risque, très certainement par un effet de coïncidence entre la phase sensible du blé et la phase de ponte des femelles. du Localisée uniquement dans certains secteurs géographiques, la présence de cécidomyies orange dans le blé est très liée à la parcelle et aux conditions climatiques de l’année. -I ns tit ut - Dans nos régions, le ravageur est très régulièrement signalé au nord de la Loire, principalement dans l’Eureet-Loir, le Loir-et-Cher, le Loiret et, dans une moindre mesure en Ile-de-France. En dehors de ces espaces, l’insecte n’est que très rarement observé, ou alors dans des proportions qui n’engendrent qu’exceptionnellement des dégâts significatifs. LI S - VA Etant donné le caractère sporadique des attaques de cécidomyies orange, il est important de pouvoir évaluer le niveau de risque potentiel d’une parcelle en début de campagne. - AR Une grille agronomique d’évaluation du risque Cette grille s’appuie sur des données collectées en France issues de l’épidémio-surveillance enregistrées sous Vigicultures, ou d’expérimentations réalisées par ARVALIS et ses partenaires. Une analyse statistique a permis de confirmer l’impact de six facteurs de risque : - - La sensibilité variétale : les variétés résistantes n'empêchent pas les adultes de voler et de pondre dans les épis, mais inhibent le développement des - 38 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin Grille agronomique d'évaluation du risque cécidomyies orange Historique de la parcelle Sensibilité variétale Rotation sur la parcelle Dominante du type de sol Variété résistante (*) Rotation sans Blé/Blé Historique sans cécidomyies Rotation avec Blé/Blé Variété sensible Rotation sans Blé/Blé Historique avec cécidomyies gé ta l Rotation avec Blé/Blé Sableux Limoneux Argileux (+ craie) Sableux Limoneux Argileux (+ craie) Sableux Limoneux Argileux (+ craie) Sableux Limoneux Argileux (+ craie) RISQUE 0 1 1 2 3 3 4 5 5 6 7 7 8 ARVALIS - Institut du végétal, 2012 vé (*) Résistance aux cécidomyies orange. Attention, une autre cécidomyie existe : la jaune (Contarinia tritici), qui peut ponctuellement être présente et occasionner des dégâts, même sur les variétés résistantes aux cécidomyies orange. NB1: Un semis précoce (avant le 10 octobre) augmente le risque de cécidomyies. NB2 : Le labour provoque un étalement des émergences dans le temps rendant plus difficile leur contrôle. du Préconisations suivant la note de risque : 0 : Parcelle ne présentant aucun risque. Ne pas traiter. Rappel : les variétés résistantes n'empêchent pas les adultes de voler, mais -I ns tit ut inhibent le développement des larves au niveau du grain, d'où l'absence de dégâts. 1 à 4 : Parcelle présentant un risque faible, la pose d'un piège est tout de même conseillée afin de surveiller les populations. 5 et 6 : Parcelle à risque. La pose de cuvettes jaunes doit être effectuée afin de surveiller si un traitement est nécessaire (seuil = 10 cécidomyies/piège/24h). 7 et 8 : Parcelles à fort risque d'attaque. Une observation toutes les 48h, voire journalière, à l'aide de cuvettes jaunes est préconisée afin de déclencher le traitement à la bonne date. Le semis d'une variété résistante est conseillé. Remarques : VA LI S - Si un traitement est déclenché, le faire seulement lorsque les cécidomyies sont en plein vol (au crépuscule et par temps calme). En effet, aucun produit insecticide n'a d'effet ovicide. - Une attaque de cécidomyies provoquera des dégâts seulement si elle a lieu pendant la période sensible du blé (début épiaison - fin floraison) ; la pose de pièges en dehors de cette période n'est pas nécessaire. - Le risque cécidomyies orange est fortement dépendant de la météo. S'il n'y a pas de pluie (ou irrigation) importante associée à des températures chaudes en Avril-Mai, alors les émergences sont plus faibles. AR Caractéristiques des cécidomyies orange et jaunes 39 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin LES MOYENS DE LUTTE privilégier notamment dans les parcelles ayant subi des attaques par le passé ou limitrophes de parcelles touchées (les cécidomyies orange ne se déplacent pas sur de grandes distances mais peuvent, en se laissant porter par les vents, parcourir plusieurs centaines de mètres). Résistance variétale : une solution à privilégier Dans les situations à forte infestation par les cécidomyies orange, l’utilisation de variétés tolérantes est de loin la solution la plus efficace. Elle est à Les variétés résistantes : LYRIK MEETING NEMO OREGRAIN OXEBO PHILEAS POPEYE RECIPROC RENAN RUBISKO SHERLOCK TOBAK gé ta l BOREGAR FAIRPLAY GRANAMAX HYGUARDO (hyb) KORELI KUNDERA LEAR AIGLE ALLEZ Y ALTIGO AUCKLAND AZZERTI BAROK BELEPI Variété confirmée résistante en 2015 vé Remarques : Les cécidomyies peuvent voler et pondre sur une variété résistante mais la plante produit une toxine qui inhibe le développement des jeunes larves. -I ns tit ut du Le caractère résistant de ces variétés ne présage pas de leur comportement face à l’autre cécidomyie du blé : la cécidomyie jaune (Contarinia tritici). - Relever les cuvettes tous les 2 jours, le matin (ou le soir), jusqu’à l’apparition des cécidomyies. - Dès l’apparition des 1ères captures, effectuer un relevé journalier le matin (ou le soir). - Seuil d’intervention : 10 captures / cuvette jaune / 24H ou 20 / 48H Lutte chimique : Piéger pour décider LI S Pour les variétés sensibles, la lutte chimique est possible mais compliquée à mettre en place car elle nécessite un positionnement dans le temps très précis et les efficacités sont souvent décevantes. La décision d’une intervention doit se baser sur l’observation de la présence du ravageur dans la parcelle et de son activité de ponte. Pour cela, il est possible de suivre l’activité de vol, et donc de ponte probable de la cécidomyie orange, en piégeant les adultes à l’aide de cuvettes jaunes. Le piégeage est représentatif de la population : s’il y a beaucoup de captures un soir, l’activité est importante ce soir-là. Chaque soirée de captures est indépendante de la précédente. Le seuil d’intervention est basé sur un nombre de captures dans le temps (10 par cuvette en 24h, ou 20 en 48h). Lorsqu’il est atteint, que les conditions climatiques en soirée sont favorables aux cécidomyies (temps orageux, chaud, vent faible) et que des adultes en position de ponte (ou plus de 10 cécidomyies en vol dans le champ) sont observés, le traitement pourra être déclenché (efficacité par contact). Ce raisonnement pourra être renouvelé en cas de vols répétés. AR VA Remarque : dans l’état actuel de nos connaissances, l’utilisation de pièges à phéromones n’est pas recommandée pour le déclenchement d’un traitement insecticide. Le seuil de 240 captures de cécidomyies/48 h défini en Angleterre n’est pas fiable. Il est donc préférable d’utiliser des cuvettes jaunes. Les mécanismes de la lutte chimique : bien les comprendre pour la réussir Même lorsque les conditions sont optimales, les insecticides de contact ne permettent pas d’apporter une protection satisfaisante en une application. Leur persistance d’action est bien inférieure à la durée de vol des cécidomyies qui peut s’étaler sur une quinzaine de jours. Bien comprendre le fonctionnement de ces produits pour les positionner au mieux permettra néanmoins de maximiser les chances de réussite : Utilisation des cuvettes jaunes : - L’adulte ne consomme pas le végétal, il n’y a donc pas d’efficacité insecticide par ingestion. - Les œufs et les larves, à l’intérieur des épis, ne sont pas accessibles à l’insecticide. - L’efficacité est moyenne à bonne lorsque l’insecticide, qui a une action de contact, est appliqué - Placer 2 cuvettes par parcelle entre le stade gaine éclatée et floraison. - Positionner le bord de la cuvette à hauteur de la base des épis et la remplir avec un fond d’eau savonneuse et du gros sel. 40 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin - L’efficacité est nulle lorsque l’insecticide est appliqué après le vol. le soir sur les adultes en activité de ponte (l’insecte reçoit de l’insecticide). - L’efficacité est faible à nulle selon la persistance du produit lorsque l’insecticide est appliqué avant le vol car, dans ce cas, l’action de contact se fait essentiellement par les pattes de l’insecte. L’insecte s’intoxique éventuellement en se posant et/ou en se déplaçant sur le végétal traité. Les périodes d’intervention possibles pour obtenir une bonne efficacité de ces matières actives sont donc restreintes. Sans compter que les conditions climatiques propices au vol des femelles lors des pontes doivent être réunies. Insecticides en végétation autorisés sur cécidomyies des fleurs du blé Source : dépliant ARVALIS - Institut du végétal - juillet 2015 (réactualisé en octobre 2015) (4) (5) vé Dose g/ha 6.3 6.3 6.3 15 10 7.5 7.5 Syngenta Agro 0.075 Lambda-cyhalothrine 100 g/l 7.5 FMC Adama Phyteurop BASF Agro Adama 0.075 0.063 0.075 0.1 0.15 Bayer CropScience 0.625 Lambda-cyhalothrine Deltaméthrine Lambda-cyhalothrine Alphaméthrine Tau-fluvalinate Thiaclopride + deltaméthrine 100 g/l 100 g/l 100 g/l 15 % 240 g/l 100 g/l + 10 g/l 7.5 6.3 7.5 15 36 62.5 + 6.25 LI S PROTEUS du (1) DECIS EXPERT (1) DECIS PROTECH DECLINE 1.5 EW FASTAC FURY 10 EW, MINUET 10 EW, SATEL (2) GALWAY (2) (6) KARATE XPRESS KARATE ZEON, KARATE (2) XFLOW, KUSTI (2) KARIS 10 CS KESHET (2) LAMDASTAR MAGEOS MD, CLAMEUR (3) MAVRIK FLO, TALITA -I ns tit ut Nom SUBSTANCE ACTIVE Dose Concentration Firme Nom homologuée g/l ou % l ou kg/ha Bayer CropScience 0.063 Deltaméthrine 100 g/l Bayer CropScience 0.42 Deltaméthrine 15 g/l FMC 0.42 Deltaméthrine 15 g/l BASF Agro 0.3 Alphaméthrine 50 g/l Belchim Crop 0.1 Zétacyperméthrine 100 g/l Protection Adama 0.15 Lambda-cyhalothrine 5% Syngenta Agro 0.15 Lambda-cyhalothrine 5% gé ta l SPECIALITE COMMERCIALE Efficacité moyenne ou irrégulière pour tous les produits (1) AR VA Pour chaque formulation de DECIS, deux autres noms : PEARL et SPLIT (ex : DECIS EXPERT= PEARL EXPERT = SPLIT EXPERT ; DECIS PROTECH = PEARL PROTECH = SPLIT PROTECH) (2) autorisé sur blé, orge, seigle ; autorisé sur avoine jusqu'au stade BBCH 12, 1 seule application (3) 3 applications dont 1 maximum sur cécidomyie (4) autorisé sur avoine, blé et triticale, non autorisé sur seigle et orge (5) ne pas appliquer sur une culture ayant déjà reçu un traitement de semences avec une préparation contenant de l'imidaclopride (6) fin de commercialisation pour Syngenta à partir du 1/06/2015 41 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin Lutte contre les autres ravageurs de printemps TORDEUSES DES CEREALES (CNEPHASIA) Présentation du ravageur Tordeuses des céréales (Cnephasia pumicana) Espèces attaquées Dégâts et nuisibilité Céréales à paille. La chenille de ce papillon sectionne l’épi après la floraison provoquant son échaudage complet ou consomme les épillets. Les dégâts sont proportionnels au nombre d’épis touchés. Les dégâts élevés sont peu fréquents. A l’échelle de la parcelle, les attaques sont généralement hétérogènes, souvent concentrées à proximité des bois. La lutte chimique est rarement nécessaire. Le déclenchement du traitement se fait en évaluant la densité de chenilles en fin de montaison, par comptage des feuilles pincées (phénomène lié à la présence des chenilles). Seuil d’intervention : en fin montaison, déclenchement lorsque l’on voit les premières feuilles pincées (seuil minimum de 1.5 chenille/10 pieds sur blé). Lutte chimique -I ns tit ut Stade Papillon du vé Stade chenille Climat : période sèche courant montaison (par temps pluvieux, les chenilles sont plaquées au sol). Proximité d’une zone boisée car le papillon pond ses œufs sur les écorces des arbres. gé ta l Facteurs favorables aux attaques Insecticides en végétation autorisés sur tordeuses des céréales AR VA LI S Source : dépliant ARVALIS - Institut du végétal - juillet 2015 (réactualisé en octobre 2015) SPECIALITE COMMERCIALE SUBSTANCE ACTIVE Dose Concentration Dose Nom Firme homologuée Nom g/l ou % g/ha l ou kg/ha COPMETHRINE Phyteurop 0.05 Cyperméthrine 500 g/l 25 CYPLAN Phyteurop 0.25 Cyperméthrine 100 g/l 25 CYTHRINE L Agriphar France 0.25 Cyperméthrine 100 g/l 25 CYTHRINE MAX Agriphar France 0.05 Cyperméthrine 500 g/l 25 (1) DECIS EXPERT Bayer CropScience 0.075 Deltaméthrine 100 g/l 7.5 (1) DECIS PROTECH Bayer CropScience 0.5 Deltaméthrine 15 g/l 7.5 DECLINE 1.5 EW FMC 0.5 Deltaméthrine 15 g/l 7.5 FASTAC BASF Agro 0.2 Alphaméthrine 50 g/l 10 (2) GALWAY Adama 0.125 Lambda-cyhalothrine 5% 6.25 Lambda-cyhalothrine 6.25 KARATE K, OKAPI Liquide, OPEN Syngenta Agro 1.25 5g/l + 100g/l + pyrimicarbe + 125 (2) KARATE XPRESS Syngenta Agro 0.125 Lambda-cyhalothrine 5% 6.25 KARATE ZEON, KARATE XFLOW, Syngenta Agro 0.0625 Lambda-cyhalothrine 100 g/l 6.25 (2) KUSTI (2) KARIS 10CS FMC 0.0625 Lambda-cyhalothrine 100 g/l 6.25 KESHET Adama 0.075 Deltaméthrine 100g/l 75 (2) LAMBDASTAR Phyteurop 0.063 Lambda-cyhalothrine 100 g/l 6.25 MAGEOS MD, CLAMEUR BASF Agro 0.07 Alphaméthrine 15% 7.5 MANDARIN PRO, JUDOKA Philagro 0.15 Esfenvalérate 50 g/l 7.5 SUMI - ALPHA, GORKI Philagro 0.3 Esfenvalérate 25 g/l 7.5 Bonne efficacité pour tous les produits. (1) Pour chaque formulation de DECIS, deux autres noms : PEARL et SPLIT (ex : DECIS EXPERT = PEARL EXPERT = SPLIT EXPERT ; DECIS PROTECH = PEARL PROTECH = SPLIT PROTECH) (2) autorisé sur blé, orge, seigle; autorisé sur avoine jusqu'au stade BBCH 12, 1 seule application 42 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin PUCERONS DES EPIS (SITOBION AVENAE) Présentation du ravageur Pucerons des épis (Sitobion avenae) Facteurs favorables aux attaques Espèces attaquées Hiver doux (conservation d’adultes sur les repousses). Printemps frais qui limite le développement des auxiliaires. Pic de chaleur après épiaison. Blé tendre principalement. Attaques par foyers Dégâts et nuisibilité gé ta l Aptère (2-3 mm) Colonisation des épis Ponction des grains par les pucerons Affaiblissement de la plante Perte de PMG Diminution du nombre de grains par épi en cas de fortes attaques Dépôt de fumagine sur les épis Chute de rendement pouvant atteindre les 30 q/ha vé Insecticides entre épiaison et grain pâteux. Seuil de traitement : 1 épi sur 2 colonisé par au moins 1 puceron. Dessins : ACTA 1984 -I ns tit ut Ailé (3-4 mm) Un traitement au seuil est efficace avec la plupart des produits (pyréthrinoïdes). Un traitement au-delà du seuil nécessite d’utiliser un produit à action de choc. Si le seuil est à nouveau dépassé par la suite, un nouveau traitement s’impose. Attention aux DAR (Délais Avant Récolte) (variables entre produits) avec les traitements tardifs ! du Lutte chimique Lutte culturale D’une façon globale, les attaques tardives sont les moins nuisibles mais c’est surtout le nombre maximum de pucerons par épis qui détermine la gravité de l’attaque. AR VA LI S Remarques Limiter éventuellement les repousses mais les facteurs climatiques sont prépondérants. 43 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin Insecticides en végétation autorisés sur pucerons sur épis AR VA LI S -I ns tit ut du vé gé ta l Source : dépliant ARVALIS - Institut du végétal - juillet 2015 (réactualisé en octobre 2015) SPECIALITE COMMERCIALE SUBSTANCE ACTIVE Dose Concentration Dose Nom Firme Nom homologuée g/l ou % g/ha l ou kg/ha (1) APHICAR SBM Développement 0.25 Cyperméthrine 100 g/l 25 (1) APHICAR 100 EW SBM Développement 0.25 Cyperméthrine 100 g/l 25 COPMETHRINE Phyteurop 0.05 Cyperméthrine 500 g/l 25 (1) CYPERFOR 100 EW De Sangosse 0.25 Cyperméthrine 100 g/l 25 CYPLAN Phyteurop 0.25 Cyperméthrine 100 g/l 25 CYTHRINE L Agriphar France 0.25 Cyperméthrine 100 g/l 25 CYTHRINE MAX Agriphar France 0.05 Cyperméthrine 500 g/l 25 chlorpyriphos-éthyl + 400g/l + 250 + DASKOR 440 Dow AgroScience 0.625 cyperméthrine 40g/l 25 (2) DECIS EXPERT Bayer CropScience 0.063 Deltaméthrine 100 g/l 6.3 (2) DECIS PROTECH Bayer CropScience 0.42 Deltaméthrine 15 g/l 6.3 DECLINE 1.5 EW FMC 0.42 Deltaméthrine 15 g/l 6.3 FASTAC BASF Agro 0.3 Alphaméthrine 50 g/l 15 FURY 10 EW, MINUET 10 Belchim Crop Protection 0.15 Zétacyperméthrine 100 g/l 15 EW, SATEL (4) GALWAY Adama 0.125 Lambda-cyhalothrine 5% 6.25 chlorpyriphos-éthyl + 500g/l + 250 + (3) GEOTHION XL Phyteurop 0.5 cyperméthrine 50g/l 25 5g/l 5 Lambda-cyhalothrine KARATE K, OKAPI Liquide, Syngenta Agro 1 + pyrimicarbe OPEN + 100g/l + 100 (4) KARATE XPRESS Syngenta Agro 0.125 Lambda-cyhalothrine 5% 6.25 KARATE ZEON, KARATE Syngenta Agro 0.0625 Lambda-cyhalothrine 100 g/l 6.25 (4) XFLOW, KUSTI (4) KARIS 10 CS FMC 0.063 Lambda-cyhalothrine 100 g/l 6.25 KESHET Adama 0.063 Deltaméthrine 100g/l 6.3 LAMBDASTAR Phyteurop 0.063 Lambda-cyhalothrine 100 g/l 6.25 MAGEOS MD, CLAMEUR BASF Agro 0.1 Alphaméthrine 15% 15 MANDARIN PRO, JUDOKA Philagro 0.15 Esfenvalérate 50 g/l 7.5 MAVRIK FLO, TALITA Adama 0.15 Tau - fluvalinate 240 g/l 36 NEXIDE, ARCHER De Sangosse 0.063 gamma-cyhalothrine 60 g/l 3.78 chlorpyriphos-éthyl + 500g/l + 250 + (3) NURELLE D 550 Agriphar France 0.5 cyperméthrine 50g/l 25 PIRIMOR G Certis 0.25 Pyrimicarbe 50% 125 thiaclopride + 100g/l + 62.5 + PROTEUS (5) (6) Bayer CropScience 0.625 deltaméthrine 10g/l 6.25 (1) SHERPA 100 EW Nufarm 0.25 Cyperméthrine 100 g/l 25 SUMI - ALPHA, GORKI Philagro 0.3 Esfenvalérate 25 g/l 7.5 TEPPEKI Belchim Crop Protection 0.14 Flonicamide 500g/kg 70 Bonne efficacité pour tous les produits (1) Usage autorisé sur blé, seigle et triticale, non autorisé sur orge et avoine Pour chaque formulation de DECIS, deux autres noms : PEARL et SPLIT (ex : DECIS EXPERT = PEARL EXPERT = SPLIT EXPERT ; DECIS PROTECH = PEARL PROTECH = SPLIT PROTECH) (3) Usage non autorisé sur avoine (4) autorisé sur blé, orge, seigle; autorisé sur avoine jusqu'au stade BBCH 12, 1 seule application (5) PROTEUS autorisé sur avoine, blé et triticale, non autorisé sur seigle et orge (6) ne pas appliquer sur une culture ayant déjà reçu un traitement de semences avec une préparation contenant de l'imidaclopride. (2) 44 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin MOUCHES MINEUSES (AGROMYZA) Présentation du ravageur Mouches mineuses (Agromyza) Espèces attaquées L’orge de printemps est plus attaquée que le blé Courant montaison : Lutte chimique Attaque de larve sur feuille de blé gé ta l Dégâts et nuisibilité Piqûres blanches disposées en lignes régulières sur le bord de la feuille (nutrition de l’adulte) La feuille présente des plages de décoloration blanches (galeries creusées par les larves). Des larves peuvent être visibles par transparence sous le parenchyme. En cas d’attaques, les gains de rendements après traitement insecticide sont faibles. La lutte chimique est rarement nécessaire. Le seuil d’intervention est de 80% des feuilles supérieures (F1 et F2) avec symptômes. Ne pas confondre : vé Mouche mineuse : une partie ou l’ensemble du limbe est décoloré(e) Lémas (criocères) : feuilles consommées entre les nervures du Remarques -I ns tit ut Insecticides en végétation autorisés sur mouches mineuses (Source : dépliant ARVALIS - Institut du végétal - juillet 2015 (réactualisé en octobre 2015) SPECIALITE COMMERCIALE Nom (1) 6.3 6.3 6.3 10 6.25 6.25 + 125 6.25 Syngenta Agro 0.0625 Lambda-cyhalothrine 100 g/l 6.25 Cheminova Adama Phyteurop BASF Agro 0.063 0.063 0.063 0.07 Bayer CropScience 0.625 Lambda-cyhalothrine Deltaméthrine Lambda-cyhalothrine Alphaméthrine thiaclopride + deltaméthrine 100 g/l 100g/l 100 g/l 15% 100g/l + 10g/l 6.25 6.3 6.25 10.5 62.5 + 6.25 AR VA LI S DECIS EXPERT (1) DECIS PROTECH DECLINE 1.5 EW FASTAC (2) GALWAY KARATE K, OKAPI Liquide, OPEN (2) KARATE XPRESS KARATE ZEON , KARATE (2) XFLOW, KUSTI (2) KARIS 10 CS KESHET (2) LAMBDASTAR MAGEOS MD, CLAMEUR SUBSTANCE ACTIVE Dose Concentration Firme Nom homologuée g/l ou % l ou kg/ha Bayer CropScience 0.063 Deltaméthrine 100 g/l Bayer CropScience 0.42 Deltaméthrine 15 g/l FMC 0.42 Deltaméthrine 15 g/l BASF Agro 0.2 Alphaméthrine 50 g/l Adama 0.125 Lambda-cyhalothrine 5% Lambda-cyhalothrine 5g/l Syngenta Agro 1.25 + pyrimicarbe + 100g/l Syngenta Agro 0.125 Lambda-cyhalothrine 5% PROTEUS (3) (4) Dose g/ha Bonne efficacité pour tous les produits. (1) Pour chaque formulation de DECIS, deux autres noms : PEARL et SPLIT (ex : DECIS EXPERT = PEARL EXPERT = SPLIT EXPERT ; DECIS PROTECH = PEARL PROTECH = SPLIT PROTECH) (2) autorisé sur blé, orge, seigle; autorisé sur avoine jusqu'au stade BBCH 12, 1 seule application (3) PROTEUS autorisé sur avoine, blé et triticale, non autorisé sur seigle et orge (4) ne pas appliquer sur une culture ayant déjà reçu un traitement de semences avec une préparation contenant de l'imidaclopride. 45 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin CRIOCERES SUR CEREALES (LEMA) Présentation du ravageur Criocères sur céréales (Lema) Céréales à paille Dégâts et nuisibilité A partir du mois d’avril et par beau temps, les adultes sont bien visibles sur les feuilles. Ils sont souvent accouplés. Les larves consomment les feuilles entre les nervures en respectant l’épiderme inférieur. Les dégâts bien que spectaculaires n’affectent généralement pas le rendement. Les céréales de printemps sont plus sensibles que celles d’hiver. La lutte est donc rarement nécessaire. Aucune perte de rendement n’a été mise en évidence sur blé tendre pour des dégâts n’excédant pas 20% de la surface de la F1 (feuille supérieure). Lutte chimique Les larves présentent un corps mou, bombé, de couleur jaune et recouvert d’une substance visqueuse et d’excréments noirs. du Remarques Seuil d’intervention établi à 2.5 larves/tige à l’épiaison. vé Larve de Criocères (Lema) et dégâts sur feuille de blé tendre gé ta l Espèces attaquées -I ns tit ut Insecticides en végétation autorisés sur criocères (Lema) Source : dépliant ARVALIS - Institut du végétal - juillet 2015 SPECIALITE COMMERCIALE Nom Firme Nom Concentration g/l ou % Dose g/ha 0.1 Zétacyperméthrine 100 g/l 10 0.5 thiaclopride + deltaméthrine 100g/l + 10g/l 62.5 + 6.25 LI S FURY 10 EW, MINUET 10 EW, Belchim Crop SATEL Protection (1) (2) Bayer CropScience VA PROTEUS SUBSTANCE ACTIVE Dose homologuée l ou kg/ha (1) AR Bonne efficacité selon résultats de la société. PROTEUS autorisé sur avoine, blé et triticale, non autorisé sur seigle et orge. ne pas appliquer sur une culture ayant déjà reçu un traitement de semences avec une préparation contenant de l'imidaclopride. (2) Les seuils de déclenchement des interventions sont donnés à titre indicatif, les conditions propres à chaque parcelle (météorologie, vigueur de la culture, …) étant de nature à interagir fortement avec le niveau de nuisibilité. 46 Interventions de printemps 2015 – 2016 Centre – Ile de France – Auvergne - Limousin