NOUVEAUTÉS DE LA BIBLIOTHÈQUE CULTURELLE Novembre

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NOUVEAUTÉS DE LA BIBLIOTHÈQUE CULTURELLE Novembre
NOUVEAUTÉS DE LA BIBLIOTHÈQUE CULTURELLE
Novembre 2013
ROMANS
L’homme qui ne comptait pas les jours. Alberto Cavanna. 853 CAV
« Voici l'histoire intemporelle d'une amitié entre un vieil Italien et un
jeune immigré tunisien, originaires de deux mondes différents mais unis par la même mer. Les
deux marins, naufragés de la vie, vont associer leurs forces pour construire un bateau et redonner
ainsi un sens à leur existence. Cette fable moderne est un hymne à l'humanité retrouvée. »
Ladivine. Marie Ndiaye. 843 NDI
«Ladivine nous entraîne dans le flux d'un récit ample et teinté de
fantastique. Comme dans Trois femmes puissantes, Marie NDiaye déploie son écriture fluide et
élégante, riche d'une infinité de ressources qui s'offrent au lecteur avec une fascinante
simplicité. »
Le problème Spinoza. Irvin Yalom. 823 YAL
«La force d'une conviction est sans rapport avec sa véracité.»
Le 10 mai 1940, les troupes nazies d'Hitler envahissent les Pays-Bas. Dès février 1941, à la tête
du corps expéditionnaire chargé du pillage, le Reichsleiter Rosenberg se rue à Amsterdam et
confisque la bibliothèque de Spinoza conservée dans la maison de Rijnsburg.
Quelle fascination Spinoza peut-il exercer, trois siècles plus tard, sur l'idéologue nazi Rosenberg
L'oeuvre du philosophe juif met-elle en péril ses convictions antisémites ? Qui était donc cet
homme excommunié en 1656 par la communauté juive d'Amsterdam et banni de sa propre
famille ? Nourri de son expérience de psychothérapeute, Irvin Yalom explore la vie intérieure de
Spinoza, dont on connaît si peu, ce philosophe au destin solitaire qui inventa une éthique de la
joie, influençant ainsi des générations de penseurs. Parallèlement, l'écrivain cherche à
comprendre quel fut le développement personnel d'Alfred Rosenberg qui joua, aux côtés d'Hitler,
un rôle décisif dans l'extermination des juifs d'Europe. Le Dr Yalom aurait-il pu psychanalyser
Spinoza ? ou Rosenberg ? Le cours de l'histoire en aurait-il été changé ? Dans la lignée de son
bestseller Et Nietzsche a pleuré, ce nouveau roman d'Irvin Yalom, à la fois incisif et palpitant,
nous tient en haleine face à ce qui fut de tout temps "Le problème Spinoza".
Un verger au Pakistan. Peter Hobbs. 823 HOB
« Dans les contreforts montagneux du nord du Pakistan, un adolescent
mène une vie simple et heureuse, entouré de ses parents et de ses soeurs. Il aide son père au
verger, descend à la ville vendre les fruits récoltés, se baigne à la cascade en été. Un jour, au
marché, il est subjugué par la beauté lumineuse d’une jeune fille à qui il offre timidement une
grenade. Mais cette brève idylle enfantine sera durement sanctionnée, car Saba est la fille d’un
puissant politicien pour qui l’ordre du monde n’a que faire des passions amoureuses et doit obéir
à une stricte hiérarchie sociale. Pour prix de son impudence, le jeune garçon sera jeté dans une
prison sordide où il croupira pendant quinze années, oublié de tous, malade, affamé, torturé. Seul
le souvenir de sa bien-aimée lui permet de tenir et d’échapper à la folie. Il s’y accroche comme à
une bouée de sauvetage ; elle est la dernière lueur d’humanité dans un univers de brutalité et de
barbarie, en plus des hirondelles qu’il aperçoit furtivement par la lucarne de sa cellule, symboles
de liberté et de la vie qui continue dehors. A sa libération, c’est un homme brisé, physiquement et
mentalement. Recueilli par Abbas, un poète érudit qui le découvre à moitié mort dans un fossé, il
va passer chez lui de longs mois de convalescence durant lesquels il va réapprendre à vivre, à
travers des plaisirs aussi anodins que l’odeur des roses dans le jardin, la lumière dorée de l’aube
sur la cime des montagnes, la caresse du soleil dans son dos, le goût d’une grenade mûre cueillie
à même la branche. Mais il va aussi devoir se familiariser avec un monde qu’il ne reconnaît plus.
Car si ses années de détention l’ont profondément transformé, en quinze ans le pays aussi a
changé. La guerre est passée par-là, les mentalités se sont endurcies, la peur des étrangers a
désormais remplacé les valeurs traditionnelles d’hospitalité. Au village, les habitants préfèrent
éviter son regard. Sa famille a disparu, la maison de son enfance a été vendue et le verger est à
l’abandon. La seule chose qui soit restée intacte est son amour pour Saba, à la fois cause de son
malheur et lumière de sa vie, dont il espère à tout prix retrouver la trace. C’est à elle que
s’adresse le narrateur du livre, sous la forme d’une lettre à la première personne rédigée dans une
prose d’une pureté fulgurante. Récit poignant d’un retour à la vie, ce roman est avant tout une
grande histoire d’amour intemporelle imprégnée de la sagesse et de la poésie des contes
orientaux. »
Dans le silence du vent. Louise Erdrich. 823 GAN
« Couronné en 2012 par le National Book Award,
le plus prestigieux prix littéraire des Etats-Unis .Classé parmi les dix meilleurs livres de l année
2012 par l’ensemble de la presse américaine.
Un dimanche de printemps, une femme est agressée sexuellement sur une réserve indienne du
Dakota du Nord. Traumatisée, Geraldine Coutts n est pas en mesure de révéler ce qui s est passé à
la police, ni d en parler à son mari ou à son fils de treize ans, Joe. En une seule journée, la vie de
ce dernier est bouleversée. Il essaie d aider sa mère mais elle reste alitée et s enfonce peu à peu
dans le mutisme et la solitude.
Tandis que son père, qui est juge, confie la situation à la justice et à la loi, Joe perd patience face
à une enquête qui piétine et il décide avec ses copains de chercher les réponses de son côté. Leur
quête les mène tout d abord dans un lieu sacré, à proximité duquel la mère de Joe a été violée...
Dans ce livre magnifique, comme dans le reste de son oeuvre, Louise Erdrich parvient à mêler la
tragédie, l humour, la poésie et la grâce, pour restituer les sentiments et les émotions de ses
personnages face à la violence dont tant de femmes sont toujours aujourd’hui victimes. »
Le promeneur de la presqu’île. Jean Luc Nativelle. 843 NAT
« Antoine Desprez fait sa promenade quotidienne dans les rues du
village où il a vécu depuis vingt-cinq ans avec sa femme et son fils. Mais ce soir il la fait «à
l'envers», et son humeur est sombre. Tandis que, l'un après l'autre, certains habitants nous livrent
leurs points de vue sur l'événement qui a eu lieu trois jours plus tôt dans la presqu'île, son histoire
se dévoile au fil de ses pas : les souvenirs se mêlent aux émotions et aux sentiments, tout au long
d'un parcours qui est aussi celui d'une vie avec ses projets et ses renoncements, avec ses échecs et
ses réussites. L'homme qui marche ne sait pas très bien ce qu'il cherche, sinon la paix avec luimême, peut-être, au terme de son voyage. Une langue magnifique, portée par une phrase sinueuse
à l'image de la déambulation du promeneur et des méandres de sa pensée. Un roman subtil sur
notre rapport à l'absence. Une réflexion profonde et belle sur nos paysages familiers, qui nous
habitent autant que nous les habitons.
Jean-Luc Nativelle est né en 1963 à Condé-sur-Vire, dans la Manche. Marié et père de deux
enfants, il est l'auteur de plusieurs essais et de deux autres romans, dont Par humanité, remarqué
par Amnesty International. Il vit à Nantes. »
Le Turquetto. Metin Arditi. 843 ARD
« Se pourrait-il qu'un tableau célèbre - dont la signature présente une
anomalie chromatique - soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la
Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait "le Turquetto" (le
petit Turc) ? Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce
fils d'un employé du marché aux esclaves s'exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer
son art. Sous une identité d'emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de
donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de
calligraphie ottomane et d'art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'une liaison le
dévoile et l'amène à comparaître devant les tribunaux de Venise... Rythmé, coloré, tout en
tableaux miniature, le roman de Metin Arditi convoque les thèmes de la filiation, des rapports de
l'art avec le pouvoir, et de la synthèse des influences religieuses qui est la marque particulière du
Turquetto. »
Prison avec piscine. Luigi Carletti. 853 CAR
»Une piscine tranquille, au coeur d'une sage résidence romaine.
Une piscine vers laquelle convergent tous les regards, parfois indiscrets. Une piscine où Filippo
consent à descendre de temps à autre sur son fauteuil roulant, accompagné de
"l'Indispensable", le fidèle Péruvien au service de sa famille depuis des lustres. Villa Magnolia est
semblable à un petit bourg, tout le monde s'y connaît... Mais lors d'une chaude
matinée d'été, survient un inconnu, un nouveau locataire. Au bord du bassin, l'homme exhibe son
dos traversé par trois horribles cicatrices. Quelques jours plus tard il intervient manu
militari pour défendre une résidente agressée par deux voyous que l'on retrouvera par la suite
carbonisés dans leur voiture... Mais qui est cet énigmatique individu? Et pourquoi devient-il
peu à peu nécessaire à tous? Avec ce roman brillant, Luigi Carletti nous entraîne dans une
comédie à l'italienne qui flirte avec le polar. »
La disparition de Jim Sullivan. Tanguy Viel. 843 VIE
« Du jour où j'ai décidé d'écrire un roman américain, il fut très vite clair
que beaucoup de choses se passeraient à Detroit, Michigan, au volant d'une vieille Dodge, sur les
rives des grands lacs. Il fut clair aussi que le personnage principal s'appellerait Dwayne Koster,
qu'il enseignerait à l'université, qu'il aurait cinquante ans, qu'il serait divorcé et que Susan, son
ex-femme, aurait pour amant un type qu'il détestait. »
Une part de ciel. Claudie Gallay. 843 GAL
« Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans
le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa
soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de
baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes.
Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques
mois, et élève une fille qui n'est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam,
pourvoyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie
serveuse...Dans le gîte qu'elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la
vie de Christo, l'artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui
pourraient lui permettre de renouer, avec Philippe et Gaby un lien qui n'a rien d'évident : Gaby et
Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de
questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d'enfance
et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s'écoule, le froid s'installe, la neige
arrive... Curtil sera-t-il là pour Noël ?
Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien
familial et éclaire la part d'absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux
comme un soleil d'hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman
d'atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de
possibles futurs.
Née en 1961, Claudie Gallay vit dans le Vaucluse. Elle est l'auteur de huit romans, parmi lesquels
Seule Venise (Le Rouergue, 2004, prix Folies d'encre et prix du salon d'Ambronay), Les
Déferlantes (Le Rouergue, 2008, grand prix des lectrices de Elle,) et L'amour est une île (Actes
Sud, 2010). »
En ville. Christian Oster. 843 OST
« «Georges est arrivé avec un gros gâteau. Il est entré dans la pièce,
précédé de Paul, qui était allé lui ouvrir, et a posé le carton sur la table où les verres étaient
disposés pour l'apéritif. C'est après qu'il nous a salués, William et moi, une fois débarrassé de son
carton qu'il avait tenu devant lui à deux mains, comme si, de la pâtisserie où il l'avait acheté
jusqu'à l'appartement, il l'avait déplacé tel quel, à seule fin de le poser sur la table.»
Quelques jours après le dîner au cours duquel cinq amis ont fixé la destination de leurs vacances
d'été, des événements parfois ambigus viennent perturber leur existence : Georges (qui vient
d'être quitté) tombe amoureux, William (qui habite en face d'un hôpital) fait une embolie
pulmonaire, Paul et Louise envisagent de se séparer (mais pas avant la fin des vacances) et Jean
apprend qu'il attend un enfant (d'une femme qu'il n'aime pas). Le projet de départ n'en est pas
moins maintenu, auquel on n'ose plus trop faire allusion.
Le désordre semble être le moteur de ce roman où le passage du temps inquiète, où la mort et
l'humour rôdent, où ce qui advient oblige à des glissements, à des aménagements, à des choix
opérés dans l'urgence. Christian Oster saisit ses personnages à l'instant précis où leur vie bascule
et les précipite face à eux-mêmes.
Christian Oster a publié quinze romans, dont Mon grand appartement (prix Médicis 1999), Une
femme de ménage (2001, porté à l'écran par Claude Berri), Dans la cathédrale (2010), parus aux
Éditions de Minuit, et Rouler (2011), paru aux Éditions de l'Olivier. »
Billie. Anna Gavalda. 843 GAN
« Franck, il s'appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère
adoraient Frank Alamo (Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si,
ça existe...) et moi, je m'appelle Billie parce que ma mère était jolie de Michael Jackson (Billie
Jean is not my lover / She's just a girl etc.). Autant dire qu'on ne partait pas avec les mêmes
marraines dans la vie et qu'on n'était pas programmés pour se fréquenter un jour...
Non seulement Franck et Billie n'étaient pas programmés pour fredonner les mêmes refrains,
mais en plus, ils avaient tout ce qu'il faut en magasin pour se farcir une bonne grosse vie de
merde bien ficelée dans la misère - misère physique, misère morale et misère intellectuelle.
Vraiment tout. Et puis voilà qu'un beau jour (leur premier), ils se rencontrent.
Ils se rencontrent grâce à la pièce On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset. Billie a été
tirée au sort pour jouer Camille et Franck, Perdican.
A un moment, dans cette scène qu'ils doivent apprendre par coeur et déclamer devant les autres
élèves de leur classe, Camille lance à Franck : Lève la tête, Perdican ! et à un autre, un peu plus
loin, Perdican finit par avouer à Billie : Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s'animent ! eh
bien voilà, tout est là et tout est dit : ce livre ne raconte rien d'autre qu'une immense histoire
d'amour entre deux vilains petits canards, lesquels, à force de s'obliger mutuellement à lever la
tête et à se rappeler l'un l'autre qu'ils sont beaux, finissent par devenir de grands cygnes
majestueux. En fait, on dirait du Cyrulnik, mais en moins raffiné. Là où Boris aurait employé les
mots «gouffre» ou «résilience», Billie, quand elle est heureuse, lâche en ricanant : Et tac. Encore
niquêe, la vie. Bah... À chacun, ses maux et sa façon de les écrire... A. G.
Billie est le sixième ouvrage d'Anna Gavalda paru aux éditions Le Dilettante »
Réanimation. Cécile Guilbert. 843 GUI
« Blaise vient de fêter ses cinquante printemps. Quelque chose en lui refuse-til de naître ? De céder ? De s ouvrir ? Une délivrance ? Une douleur ? Un remords ? Peut-être.
Car soudain tonne le canon qui abat tout, renverse tout, démolit tout. » La narratrice et Blaise,
mariés, vivent comme des adolescents, des Robinson parisiens, artistes accrochés l un à l autre,
insouciants. Jusqu au jour où Blaise est atteint d une maladie rare, la « cellulite cervicale », forme
de nécrose parfois mortelle des tissus du cou. Hospitalisé d urgence à Lariboisière, Blaise se mue
du jour au lendemain en « homme-machine » plongé dans le coma. Alors la peur s'installe. De le
perdre. De voir le bonheur disparaître. S'installe aussi la curiosité fascinée de la narratrice pour ce
service spécial la « réa » tandis que son existence se détraque et se ranime elle aussi... Récit
intelligent et sensible, exercice de mise à distance du malheur, méditation d'une grande douceur
sur le temps et l'espérance, les pouvoirs de l'art et de la médecine, les pièges de l'image et les
sortilèges de l'imagination, le livre de Cécile Guilbert, traversé de mythes et de contes, et aussi
surtout ? une lettre d'amour à Blaise. »
Idiopathie : un roman d’amour, de narcissisme et de vaches en
souffrance. Sam Byers. 823 BYEI
« Idiopathie [idjopati] n f : Maladie ou état qui apparaît spontanément
ou dont la cause est inconnue. Qui va mal dans le roman de Sam Byers ? Tout le monde, à
commencer par Katherine, qui n’aime rien ni personne, et surtout pas elle-même. La trentaine,
coincée dans un job minable, enchainant les déceptions amoureuses, elle se demande s’il n’est
pas temps de tirer un trait sur les hommes, et sur le bonheur en général. Ou bien Daniel, son ex,
qui semble avoir tout pour lui : il vit confortablement avec Angelica, sa nouvelle petite amie, et
occupe un poste important dans une unité de recherche biologique. La vie en rose, peut-être, mais
sous la perfection des apparences, quelque chose cloche sérieusement. Ou encore Nathan, qui fut
leur ami proche, et qui se remet d’un séjour en hôpital psychiatrique, épisode douloureux dont sa
mère s’est emparée sans scrupule pour écrire un témoignage en passe de devenir un bestseller.
Avant, Katherine, Daniel et Nathan étaient heureux — c’est-à-dire malheureux, mais au moins,
ils l’étaient ensemble. Lorsque Nathan réapparaît après une longue absence, il provoque des
retrouvailles forcées, une soirée à trois qui ne peut que mal finir tant il y a de comptes à régler. Et
les vaches dans tout ça ? Elles vont mal elles aussi, succombant à une étrange épidémie dont les
symptômes, tels que tristesse et éloignement du troupeau, ne sont autres qu’une métaphore du
malaise général. Idiopathie est une comédie cinglante qui dresse le portrait d’une génération —
les trentenaires des années 2000 — et d’une société — la leur, la nôtre — à la dérive. Styliste
hors pair et maître dans l’art de l’autodérision, Sam Byers dissèque les failles d’une époque qui se
laisse aller à la mélancolie, même si ce n’était guère mieux avant. »
ROMANS POLICIERS
L’exil des anges. Gilles Legardinier. RP LEG
»Ils ne se connaissent pas, mais un même rêve leur a donné rendez-vous
dans une mystérieuse, chapelle des Highlands en Écosse. Valeria Peter et Stefan ignorent qu'ils sont la
preuve vivante d'une découverte révolutionnaire sur les arcanes de la mémoire faite vingt ans plus tôt
par deux scientifiques disparus. Une découverte que beaucoup voudraient s'approprier - à n'importe
quel prix. Pour échapper à ceux qui les traquent, ils n'ont pas d'autre choix que de remonter à l'origine
du secret dont ils sont les ultimes gardiens. Leurs souvenirs sont des sanctuaires. A eux d'en trouver les
clés...«Un thriller palpitant qui, après sa lecture, vous hante : impossible de ne pas repenser à l'intrigue
si brillamment construite.» C. Mainardi-Begnis - Le Magazine des Livres Cet ouvrage a reçu le prix
SNCF du polar français. »
Le gardien de phare. Camilla Läckberg. RP LAC
Dans ce septième volet de la série qui lui est consacrée, Erica est sur
tous les fronts. Non contente de s occuper de ses bébés jumeaux, elle enquête sur l île de Gräskar
dans l archipel de Fjällbacka, et s efforce de soutenir sa s ur Anna, victime, à la fin de La Sirène,
d un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques. Avec Le Gardien du phare,
Camilla Läckberg poursuit avec brio la série policière la plus attachante du moment. C’est l’une
des plus grandioses œuvres de la littérature
BANDES DESSINEES
Aya de Yopougon. Marguerite Abouet. BD ABO. Tome 4
Les histoires de Yopougon s'exportent quand Inno, "coiffeur pour dame
stylées", débarque à Paris et lance une mode de la coupe Grace Jones dans un foyer malien.
Pendant ce temps en Côte d'Ivoire, Aya est harcelée par un prof de fac, le père de Félicité surgit
de nulle part pour récupérer sa fille devenue mannequin et Mamoudou subvient aux besoins de sa
petite famille en faisant le gigolo.
Aya de Yopougon. Marguerite Abouet. BD ABO. Tome 5
Il y a autant d'embrouilles autour d'Aya que de moustiques à
Abidjan. Mamadou fait le génito pour la femme du prof de biologie tandis que Félicité,
soupçonnée d'être riche, est séquestrée au village par son père. De son côté, Grégoire, le gars
moisi, a été recruté par l'Église réformée de Dieu «aucun malade». Et les Sissoko sont à la
recherche de leur fils Moussa, qui a disparu dans la savane avec l'argent de la famille. Pendant ce
temps à Paris, Innocent, l'aventureux coiffeur, découvre que l'homosexualité n'est peut-être pas
aussi bien acceptée en France qu'il l'espérait.
Aya de Yopougon. Marguerite Abouet. BD ABO. Tome 6
À Yopougon, comme à Paris, les histoires se dénouent, les vérités
éclatent et chacun va devoir faire face à son destin. À commencer par Aya, qui a toujours un
compte à régler avec son prof de biologie, le harceleur. Mais toutes les vérités sont-elles bonnes à
dire et les histoires toutes réglées ?
Palmer en Bretagne. Pétillon. BD PET
« Après un séjour en Corse et une plongée dans un paradis fiscal proche
du Liechtenstein, on retrouve Jack Palmer en Bretagne, engagé comme garde du corps auprès
d'un milliardaire collectionneur d'art contemporain. Tout pourrait être idyllique dans cette région
magnifique. Hélas ! les algues vertes, la cupidité, un crime mystérieux et la légendaire maladresse
du détective vont transformer ce séjour breton en un réjouissant désordre, dans lequel René
Pétillon déploie son humour ravageur et sa connaissance intime des particularismes locaux. »
AUTRES
Les sirènes du Transsibérien : voyage à Vladivostok. Hervé Bellec. 914
BEL
«La taïga sibérienne est de loin la plus grande forêt du monde puisqu
'elle représente le tiers de la surface boisée de la planète et par là même demeure une des
principales réserves d'oxygène de la biosphère. En Sibérie, elle occupe une bande de 1000 km de
large sur 5 000 km de long. Les pins, les mélèzes, les cèdres et les bouleaux se succèdent
inlassablement et quand on regarde à travers la vitre du train, on a parfois l'impression de voir
défiler le plus long code-barre du monde. C'est à mourir d'ennui et bizarrement, on n'en meurt
pas.»
On dit que le Transsibérien est un train de légende. À mon sens, c'est plutôt un train de réalités,
passées ou présentes, avec une histoire faite de sang et de larmes, avec des voyageurs en chair et
en os. De Brest à Vladivostok, c'est-à-dire des deux points les plus opposés de l'Eurasie, via
Moscou, la ville aux mille surprises, mon périple n'aura duré qu'une quinzaine de jours. Quinze
jours à travers la Sibérie au coeur de l'hiver le plus cinglant. À mourir de froid et pourtant, je n'en
ai ramené que de la chaleur.
La pauvreté en héritage. Martin Hirsch. 362 HIR
En France, deux millions d'enfants vivent aujourd'hui dans la pauvreté. Que saiton véritablement de leur vie quotidienne, de leurs inquiétudes, des blessures causées par le regard
des autres, de leurs rêves déjà occultés ? Que sait-on de leur manque d'enfance ? Comment les
familles survivent-elles, confrontées à l'accumulation de difficultés ? Pourquoi notre si beau
modèle social laisse-t-il tant d'espoirs se briser ? Les échéances politiques de l'année 2007 aurontelles une influence sur leur sort ? Seront-ils les oubliés des programmes présidentiels ? Ou bien
notre pays sera-t-il capable de lancer un véritable plan destiné à vaincre la pauvreté des enfants ?
Des pistes existent pour stopper la progression de la misère. Elles ont été élaborées par des
responsables d'associations, des syndicalistes, des élus, des chercheurs qui sont tous persuadés
qu'il est possible de réduire la pauvreté des enfants dans un pays riche comme le nôtre. Elles sont
présentées ici, à partir de récits qui illustrent les innombrables obstacles auxquels se heurtent les
familles confrontées à la pauvreté. Emploi, éducation, logement, accueil des jeunes enfants santé,
nutrition, surendettement, revenu de solidarité active : loin des théories et des généralités, ce livre
montre comment une volonté politique forte pourrait faire reculer la pauvreté.
Le rêve brisé des working girls. Comment éviter les pièges. Claire Léost.
H/F LEOS
» Faut-il négocier son premier salaire ? Comment vivre sa grossesse au
bureau ? Faut-il être belle pour réussir ? Travailler à temps partiel, est-ce la solution pour tout concilier
quand on a des enfants ? Claire Léost répond, d’une plume nerveuse et sans concession, à toutes les
questions que se posent les femmes aujourd’hui. Depuis trente ans, les filles ont plus d’atouts que les
garçons à l’école, plus de diplômes et donc plus de chances sur la ligne de départ, et pourtant elles
peinent à faire évoluer les statistiques. Pourquoi l’écart de salaire entre hommes et femmes, à poste
équivalent, reste-t-il de 30 % chez les cadres supérieurs ? Comment échapper à ce qui ressemble à une
fatalité ? À travers le parcours de dix jeunes femmes talentueuses, diplômées de grandes écoles, ce
livre apporte un éclairage sur les principaux pièges qui attendent les working girls tout au long de leur
carrière. Il donne des pistes pour les déjouer et permettre aux femmes de prendre toute leur place : à
côté des hommes, et pas en dessous. Diplômée de Sciences Po et de HEC, Claire Léost est éditrice de
magazines dans un grand groupe de presse. »
Je suis tzigane et je le reste : Des camps de réfugiés Roms jusqu’à la
Sorbonne. Anina. H/F ANIN
» Je m’appelle Anina, j’ai 22 ans et je suis Rom. J’ai connu la misère,
les insultes, les camps sordides. En France je n’ai pas toujours mangé à ma faim, j’ai même dû faire la
manche dans la rue pour survivre. J’en suis humiliée à jamais. Mais je voudrais aussi vous raconter
mon autre histoire. J’ai appris le français avant d’obtenir mon bac et j’étudie à l’université de la
Sorbonne pour devenir magistrat. Quand on a surmonté ce que j’ai connu, c’est que l’on a la rage de
réussir, de prendre une revanche sur la vie… Je n’ai jamais oublié d’où je viens et, à travers mon
histoire, je voudrais faire comprendre qui nous sommes vraiment. Bien sûr il y a des problèmes, des
drames, mais les Roms ne sont pas seulement des « voleurs de poules ». C’est une communauté qui a
une culture et une histoire fortes. Il ne faut pas en avoir peur, mais essayer de nous donner une chance.
Comme celle que j’ai eue en France… Le parcours d’une jeune Rom, un récit émouvant au-delà des
préjugés. »
Ainsi soit Olympe de Gouges : la déclaration des droits de la femme et
autres textes politiques. Benoîte Groult. H/F GROU
"Parce qu'elle a été la première en France en 1791 à formuler une
'Déclaration des Droits de la Femme' qui pose dans toutes ses conséquences le principe de l'égalité des
deux sexes. Parce qu'elle a osé revendiquer toutes les libertés, y compris sexuelle ; réclamer le droit au
divorce et à l'union libre ; défendre les filles-mères et les enfants bâtards, comprenant que la conquête
des droits civiques ne serait qu'un leurre si l'on ne s'attaquait pas en même temps au droit patriarcal.
Parce qu'elle a payé de sa vie sa fidélité à un idéal."Olympe de Gouges demeure une figure fondatrice
du combat contemporain pour l'égalité des sexes. Après le beau succès du roman graphique de Catel
paru l'an dernier, Benoîte Groult rend un nouvel hommage à cette pionnière. »
Mes chères études : étudiante, 19 ans, job alimentaire, prostituée. Laura
D. H/F LAUR
"Je m'appelle Laura, j'ai 19 ans. Je suis étudiante en langues vivantes et
je suis obligée de me prostituer pour payer mes études. " Issue d'un milieu modeste, Laura part faire
ses études dans une grande ville française. La vie est chère, les aides sociales difficiles - sinon
impossibles - à obtenir, et les horaires des petits boulots s'accordent bien mal à ceux de l'université. Le
cercle de la précarité se resserre, Laura ne semble plus avoir d'autre choix que d'abandonner ses études.
Un soir, surfant sur Internet, elle découvre un type d'annonces très particulier : les " rencontres vénales
". Poussée par un besoin impératif d'argent, elle répond à une offre... En un clic, sa vie bascule dans le
monde infernal de la relation tarifée. Laura n'est pas seule à se battre avec cette sombre réalité. Des
milliers d'étudiantes sont enfermées dans une vie qu'elles n'ont pas choisie. En osant dévoiler son
histoire, Laura espère lever l'un des grands tabous de notre société. »
Ne le dis pas à maman : l’abus d’un père, la trahison d’une mère. Toni
Maguire. H/F MAGU
L’islam contre l’islam. Antoine Sfeir. 297 SFE
« Rien ne serait plus périlleux, aujourd'hui, que de décrypter les
tumultes qui secouent le monde arabe par le prisme de l'opposition entre démocratie et dictature. Ce
sont là des catégories qui, sans être dépourvues de pertinence, ne rendent pas compte d'une réalité
fondamentale : l'antagonisme immémorial des sunnites et des chiites. C'est pourquoi, dans cet ouvrage,
Antoine Sfeir a choisi de remonter aux sources historiques et théologiques de cette guerre de «l'islam
contre l'islam», afin d'en mieux saisir les implications géopolitiques. De l'Iran à l'Egypte, du Qatar à la
Syrie, du Maghreb à «l'Orient compliqué» – et, surtout, du prophète Mahomet aux luttes de succession
ouvertes par sa mort –, il brosse une fresque magistrale du monde arabe tel qu'il est, de ses
«printemps» à ses éventuels automnes. Une exploration minutieuse et pédagogique qui, en brassant un
immense passé, éclaire singulièrement notre présent.? »
Une lame m’a sauvée. Angèle Lieby. 362 LIE
«Transportée aux urgences de l’hôpital de Strasbourg pour un malaise,
Angèle Lieby commence à avoir des difficultés à s’exprimer, puis perd connaissance. On la plonge
dans un coma artificiel pour l’intuber. Le quatrième jour, elle ne se réveille pas. Or Angèle est
consciente et souffre sans pouvoir réagir. Pour le personnel médical, elle est très vite considérée
comme morte. Le miracle : une larme. Le 25 juillet, jour de l’anniversaire de son mariage, sa fille
aperçoit une larme au coin de son œil. Elle avertit le personnel médical qui rétorque que c’est
impossible. Puis Angèle bouge le petit doigt. Commence alors une longue période de rééducation qui
va durer presque un an. Un cas exceptionnel pour la science. La maladie d’Angèle est le syndrome de
Bickerstaff. Il peut se déclencher après une infection aussi commune qu’une rhinopharyngite… Son
histoire fait aujourd'hui l’objet de présentations dans divers congrès de médecine et de recherches.
Cruelle est la terre des frontières. Michel Jan. 947 JAN
« L'histoire passionnante que nous raconte Michel jan remonte à 1971.
Déjà grand arpenteur de l'Asie centrale et orientale, il se heurte, lors d'un bref séjour aux confins
soviétiques de la Chine, à un double mystère : celui d'un homme, Vladimir Klepikov, et celui de
la cité dont celui-ci finit par lui confier qu'il est originaire, Harbin, la ville chinoise la plus
septentrionale, fondée en 1898 par les sujets du tsar pour construire le chemin de fer reliant
Moscou à Vladivostok. C'est avec émotion et pudeur que Michel Jan retrace ce destin, somme
toute ordinaire, d'un Russe du XXe siècle. Mais il profite de ce devoir d'amitié pour reconstituer
le tableau, jusqu'à aujourd'hui largement ignoré, d'une orageuse coexistence frontalière de deux
empires ". (Jacques Amalric, Libération). " Un tissage remarquable entre récit, histoire et coup de
projecteur sur un " Far Est " absolument inconnu et extraordinaire. " (Trek Magazine). »
Ne me libère pas, je m’en charge. Plaidoyers pour l’émancipation des
femmes. Clémentine Autain. H/F AUTA
« Marie de Gournay à Nancy Fraser, nombreux sont les auteurs,
hommes et femmes, qui s'indignent, à chaque époque, des injustices faites aux femmes et militent pour
leur émancipation. Pluriel, le mouvement féministe se nourrit de courants idéologiques et culturels
variés, parfois divergents. Convaincue que l'oppression patriarcale est liée à l'oppression capitaliste.
Clémentine Autain propose une sélection personnelle de textes fondateurs. Cette anthologie fait
apparaître la complexité du féminisme et l'actualité d'un combat encore en train de s'écrire. »
Moi Nojoud, 10 ans, divorcée. Nojoud Ali. H/F ALI
«Ce témoignage inédit est coécrit par Delphine Minoui. Grand reporter,
spécialiste du Moyen-Orient, elle a couvert pour le compte de grands médias francophones les
événements qui ont marqué cette région au cours de ces douze dernières années. En 2006, elle a reçu le
prix Albert Londres pour une série de reportages en Iran et en Irak. »
Guide du potager bio en Bretagne. Marianne Wroblewski. 635 WRO
Les spécificités géoclimatiques de la Bretagne peuvent rendre difficile
la conduite d'un potager : sols appauvris en matière organique, parfois acides, souvent gorgés d'eau ;
climat humide et peu ensoleillé, sauf sur la frange maritime... Cependant, en suivant les conseils des
auteures de ce livre, il devient aisé d'entretenir un potager productif et riche en biodiversité.

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