Table des matières - Performances Group

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Table des matières - Performances Group
Semaine 43 – du 25 au 31 octobre 2010
N° 145
Table des matières
Jeuneafrique.com - Le bal des prétendants autour du port de Malabo
3
Air-journal.fr - Compagnies aériennes: l’explosion des charges additionnelles
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Air-journal.fr - Kenya Airways s’envole pour Rome
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Air-journal.fr - Air Seychelles vole au secours de LAM-Air Mozambique
5
Air-journal.fr - Madagascar réfléchit à l’ouverture d’un second aéroport international
6
Africanmanager.com - L'OACI entame un audit sur la sûreté des aéroports en
Mauritanie
7
Africanmanager.com - Validation d'un plan pour améliorer les transports aériens dans la
CEMAC
7
Lexpansion.com - Voitures Hybrides et électriques : tous les systèmes ne se valent pas! 8
Lexpansion.com - Toyota rappelle 1,5 million de voitures
Air-journal.fr - Nigeria : 15 blessés lors de l’atterrissage d’urgence d’un avion d’Aero
10
Contractor
10
Reussirbusiness.com - L’aviation en plein essor
11
Fr.allafrica.com - Aéroport de Ziguinchor - Les animaux menacent la sécurité
13
Fr.allafrica.com - Etude d'impact environnemental et social de l'Aidb
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Maersk sees Africa trade outpacing mature markets
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KLM launches service to Kigali and strengthens position in Africa
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Aramex to Make Africa Acquisitions by End of Year, Chief Executive Says
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Validation d'un plan pour améliorer les transports aériens dans la CEMAC
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L'Afrique du Sud va changer les règles pour attirer plus de compagnies
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REUSSIR- L’aviation en plein essor
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Jeuneafrique.com - Le bal des prétendants autour du port de Malabo
Les candidats à la concession du port se pressent, alors que la dernière tranche
ne sera livrée qu’à la fin de l’année et que l’appel d’offres n’est toujours pas
bouclé. Pour l’instant, les Marocains tiennent la corde.
Les 11 et 12 octobre, la Guinée équatoriale a inauguré sur l’île d’Annobon (au
sud de São Tomé e Príncipe) un port et un aéroport, livrés par la Société maghrébine de génie civil (Somagec, Maroc). Le port permettra notamment de recevoir
des car-ferries transportant passagers et marchandises, ainsi que des bateaux de
commerce pouvant charger jusqu’à 8 000 tonnes de marchandises. Une nouvelle étape pour le pays, qui souhaite se diversifier dans les infrastructures de services afin de devenir un hub régional, alors que la manne pétrolière demeure sa
principale ressource.
Annobon est cependant un chantier modeste en comparaison de celui qui se
termine dans la capitale. La Somagec, encore elle, livrera la dernière tranche du
port de Malabo (un quai de 400 m en eau profonde) d’ici à la fin de l’année.
Idéalement situé sur la façade atlantique, sur l’île de Bioko, il devrait pouvoir recevoir des navires chargés de 11 000 conteneurs et d’un tirant d’eau de 16 m,
ce qui devrait permettre d’augmenter significativement le trafic (300 000 t par
an aujourd’hui).
Les quelque 80 ha ainsi gagnés sur la mer feront de Malabo le principal port en
eau profonde d’Afrique centrale. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’il attise les
convoitises. Et les prétendants à la concession s’activent déjà en coulisses, malgré l’absence, pour l’heure, d’appel d’offres.
Bolloré à l'affût
Parmi les premiers à se manifester, le dubaïote DP World, qui a transmis une proposition il y a quelques mois déjà. La filiale du holding Dubai World – qui recherche actuellement des fonds après les dégâts provoqués par la crise financière –, présente au Sénégal, en Algérie, au Mozambique et à Djibouti, a vu
cette fois sa proposition retoquée par le président équato-guinéen, Teodoro
Obiang Nguema. Selon une source proche du dossier, certaines clauses présentées par la compagnie dubaïote ont été jugées léonines : absence de bonus
d’entrée, concession de cinquante ans, niveau de redevance par conteneur ridiculement bas.
Autre acteur à la manœuvre, Bolloré. Depuis six mois, des émissaires du groupe
français rendraient régulièrement des visites de courtoisie aux autorités de Malabo ainsi qu’aux entreprises, à la recherche de détails sur les quais, les profondeurs, les surfaces gagnées sur la mer. Cependant, rien ne s’est encore concrétisé. Le gestionnaire, présent dans 42 pays, dont une dizaine de ports africains, affirme, par la voix de sa porte-parole Dalila Berritane, qu’« il est trop tôt pour
communiquer sur Malabo » et que « le groupe Bolloré s’intéresse à la Guinée
équatoriale comme il s’intéresse à tous les pays du continent ». Il tenterait néanPerformances Veille
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moins d’obtenir un accord avec des entreprises marocaines proches du président Obiang Nguema. Un accord entre Bolloré et la Somagec a même été annoncé par la presse. « Totalement imaginaire », assure la société marocaine.
Le groupe français est face à un front commun du royaume chérifien. Un accord
signé en avril 2009 entre le roi Mohammed VI et le président Obiang favorise les
échanges entre les entreprises marocaines et la Guinée équatoriale. C’est ainsi
que TMSA – actuellement gestionnaire du port de Tanger Med – accompagne et
conseille Malabo pour structurer son projet de développement portuaire. Il intervient notamment dans l’élaboration d’un appel d’offres pour la mise en concession des quais. Marsa, en tant qu’opérateur marocain, aurait ainsi toutes les
chances de l’emporter s’il décidait de se lancer dans la course. Réponse début
2011.
Air-journal.fr - Compagnies aériennes: l’explosion
des charges additionnelles
Les compagnies aériennes prélèveront quelques 18,4 milliards d’euros cette année en frais additionnels tels que les bagages enregistrés, l’utilisation de carte de
crédit ou l’enregistrement prioritaire.
Ce montant, révélé par une étude d’Amadeus et de la société de consultants
IdeaWorks, représente une augmentation de plus de 7,3 milliards d’euros par
rapport à l’année précédente. Et les champions des charges additionnelles sont
– sans surprise – les low cost Flybe, Ryanair, Tiger Airways (Singapour) et les américaines Allegiant et Spirit Air, avec en moyenne 20% de leur revenu global provenant de ces frais.
Les résultats sont cependant à nuancer: dans l’ensemble, les compagnies low
cost tirent 5,4% de leur revenu de ces charges, comme par exemple AirArabia,
Air Berlin, SpiceJet, Spring Airlines, Virgin America ou WestJet. Ce qu’il faut comparer aux compagnies américaines traditionnelles comme Delta, United ou American, dont le score monte à 7,2%, principalement dû aux frais sur les bagages et
sur les billets des voyageurs fréquents.
Les compagnies traditionnelles du reste du monde, de British Airways à Egyptair
en passant par LAN et SAS, font état de plus de retenue avec une moyenne à
2,9%, principalement en excès de bagage et charges sur les programmes de
voyageurs fréquents.
L’étude détaille par ailleurs certaines pratiques, qui ne vont pas toutes contre
l’intérêt des voyageurs: easyJet offre pendant 12 mois un embarquement privilégié aux possesseurs de la carte easyJet Plus, Ryanair vend une valise aux dimensions idéales pour éviter les surtaxes, Vueling encourage l’utilisation des ses points
fidélités pour la réservation d’hôtels sur son site, et KLM va tester sur des vols longcourriers la réservation payante de repas à la carte…
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Philippe Chérèque, vice-président d’Amadeus, pointe cependant sur une complexité de plus en plus grande pour les passagers à comprendre l’offre, et pour
les compagnies à gérer cette offre en cas de problème comme les annulations
de vol. Mais il rappelle en même temps que les 18,4 milliards d’euros, chiffre impressionnant en soi, doivent être comparés au revenu global de l’industrie, estimé à 386 milliards.
Les choses ne vont malheureusement pas s’arranger pour les voyageurs: l’étude
montre que toutes les compagnies, partout dans le monde, commencent à
prendre à leur compte les pratiques financières des low cost, allant de surtaxes
sur les bagages à la suppression des repas. L’un des dirigeants de l’étude affirme
même que ces revenus pourraient quadrupler dans les années à venir. Une aubaine économique pour les compagnies, mais pas pour les passagers…
Air-journal.fr - Kenya Airways s’envole pour Rome
Kenya Airways prévoit d’étendre son réseau de routes en Europe après avoir obtenu les droits d’atterrir à Rome. Le parcours sera exploité sur un accord de partage de code avec la compagnie italienne Alitalia son partenaire chez SkyTeam.
Après Amsterdam, Londres et Paris, Kenya Airways ouvre avec Rome sa quatrième desserte européenne. La ligne Rome-Nairobi sera effectuée trois fois par
semaine –les lundis, jeudis et samedis-, à partir du 13 décembre 2010, à bord d’un
Boeing 767-300.
Grâce à cette nouvelle ligne, la compagnie kenyane espère attirer les vacanciers italiens, qui occupent le troisième rang parmi les touristes qui se rendent au
Kenya, selon le directeur d’exploitation de la compagnie, Bram Steller. C’est
pourquoi, Kenya Airlines a également décidé la reprise de ses vols à destination
de Malindi, ville côtière au nord du pays, très prisée des touristes. A partir du 6
décembre prochain, Kenya Airways reliera Nairobi à Malindi à raison de six fois
par semaine à bord d’un jet Embraer 170. Le transporteur avait pourtant suspendu cette desserte en 2008 invoquant des difficultés à l’atterrissage et le mauvais
état de la piste.
Air-journal.fr - Air Seychelles vole au secours de
LAM-Air Mozambique
Selon le quotidien seychellois, Seychelles Nation, Air Seychelles et LAM-Air Mozambique ont signé, mi-octobre, un accord de coopération. La compagnie aérienne seychelloise effectuera deux vols hebdomadaires entre Maputo (Mozambique) et Lisbonne (Portugal) pour le compte de la compagnie aérienne mozambicaine, à partir d’avril 2011.
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Pour la première de son histoire, LAM va effectuer des vols internationaux à
longue distance. Mais ne disposant pas d’assez d’appareils pour assurer ces dessertes, elle a fait appel à Air Seychelles pour qu’elle mette à sa disposition un appareil long courrier et les compétences techniques qui lui font défaut.
Air Seychelles fournira donc un Boeing 767-300 pour des vols charter MaputoLisbonne. Selon les termes de cet accord valable pour une période de deux ans,
l’appareil effectuera le trajet Maputo-Lisbonne sous le nom d’un vol de LAM
avec une équipe technique d’Air Seychelles et les membres d’équipage de la
cabine proviendront des deux compagnies.
Avec une flottille de cinq Boeing (trois B767-300 et deux B767-200), Air Seychelles
est l’une des plus petites compagnies aériennes internationales, mais a déjà une
expérience de 25 ans dans le vol long courrier.
Air-journal.fr - Madagascar réfléchit à l’ouverture
d’un second aéroport international
Mercredi 27 octobre, le ministre des Transports malgache, Rolland Ranjatoelina, a
annoncé que le gouvernement réfléchit à la possibilité d’exploiter un second aéroport international. Le site choisi se trouve à quelques kilomètres d’Antsiranana,
la plus grande ville au nord du pays.
L’idée n’est pas de construire un aéroport tout neuf, mais de réhabiliter et moderniser l’ancien aérodrome militaire d’Andrakaka ayant servi à l’armée française. Cet aéroport présente de nombreux avantages. A moins de neuf heures
de vol de Paris –contre plus de dix, à partir de l’actuel aéroport international
d’Ivato-Tananarive-, une heure des Seychelles et de l’île Maurice, il se situe sur
l’axe des principales voies aériennes empruntées par les grandes compagnies
étrangères.
De plus, il dispose déjà d’une piste d’atterrissage de 2.400 mètres de longueur et
de 44 mètres de largeur ainsi qu’un parking pour aéronefs de 5 hectares. Ainsi, il
pourra accueillir les vols long-courriers des compagnies internationales qui, aujourd’hui, ne peuvent atterrir qu’à Ivato.
S’il arrive à terme, ce projet offrira à la région nord de Madagascar une opportunité économique importante, notamment touristique. En effet, cet aéroport éviterait les désagréments causés aux touristes qui sont souvent obligés de passer
par Antananarivo avant de joindre leur destination de villégiature dans cette
partie nord du pays.
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Africanmanager.com - L'OACI entame un audit
sur la sûreté des aéroports en Mauritanie
Une équipe de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), a entamé
dimanche un processus d'audit de la sûreté des aéroports en Mauritanie, a appris
lundi la PANA de sources proches de l'Agence nationale de l'aviation civile
(ANAC).
Ce travail, prévu pour durer 7 jours, implique plusieurs acteurs, organismes publics
et privés nationaux ainsi que des compagnies aériennes étrangères usagères de
la plate-forme aéroportuaire de Nouakchott.
Cet audit, qui vise "à évaluer les capacités de supervision et de mise en oeuvre
des normes et réglements de sûreté de l'Aviation civile internationale" fera l'objet
d'un rapport établi à l'issue des investigations de sûreté et de sécurité.
Ce rapport est de nature à influencer la confiance des compagnies aériennes et
la police d'assurance, qui elle-même aura une incidence sur le prix des titres de
transport.
On rappelle que la Mauritanie avait fait l'objet d'un audit de sûreté en 2005 et
2007 à la suite duquel le gouvernement avait adopté un Plan national de sûreté
de l'Aviation civile (PNSAC) au mois de mai 2010.
Africanmanager.com - Validation d'un plan pour
améliorer les transports aériens dans la CEMAC
Les pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ont validé un plan d'action détaillé pour l'amélioration des transports aériens dans la région, à l'issue d'une réunion des ministres concernés à
Brazzaville.
Cette réunion a notamment permis de valider le nouveau chronogramme 20102015 et d'examiner le nouveau projet du Code communautaire de l'aviation civile, élaboré par la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale
(CEMAC).
Le Commissaire en charge des infrastructures et du développement durable à la
Commission de la CEMAC, Bernard Zoba, a indiqué que cette réunion «constituait un événement majeur dans la dynamique de développement d'un transport aérien fiable, efficace et à coûts abordables dans notre région».
Avec la validation de ce plan d'action, la CEMAC s'est engagée, en partenariat
avec la CEEAC, à mettre en ?uvre les actions nécessaires à l'avènement d'un
transport aérien de qualité, au service de l'intégration de la région.
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Le manque des voies de communication en Afrique centrale constitue un frein
au processus d'intégration régionale.
Le secrétaire général de la CEEAC, Louis Sylvain Goma, a indiqué qu'en Afrique
centrale la situation des réseaux de communication incitait à privilégier, dans la
phase actuelle, le transport aérien, sans oublier les autres modes de transport.
Pour sa part, le ministre congolais des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande, Isidore Mvouba a relevé que le transport aérien était confronté
à des difficultés liées au non respect des normes et pratiques édictées par l'Organisation internationale de l'aviation civile (OACI) ; aux coûts élevés d'exploitation et des services et à la faiblesse des administrations de gestion de l'aviation
civile.
Lexpansion.com - Voitures Hybrides et électriques
: tous les systèmes ne se valent pas!
Au dernier Mondial de l’auto, il y avait de l’électricité dans l’air… e-power, zéro
émission et surtout hybride. Ce dernier terme, marketing oblige, est en train,
comme le bio dans l’alimentaire, de se conjuguer à… toutes les sauces !
Pour bien évaluer chaque modèle, rappelons qu'il existe au moins quatre types
d'hybridations, de valeurs bien inégales :
- Le « stop and start », très répandu et qui selon les critères retenus permet une
économie de carburant pouvant atteindre 4%. Il ne s'agit pas d'un hybride puisqu'un tel système ne contribue pas plus à la propulsion du véhicule qu'un vulgaire
démarreur. Cela n'empêche nullement les constructeurs de qualifier d'hybrides
les véhicules doté de cette technologie.
- Le « Mild Hybrid », choisi à la suite de Honda par de nombreux constructeurs. Ici
aussi il ne s'agit pas d'offrir la possibilité de rouler en tout électrique mais seulement d'assister le moteur thermique par un moteur électrique de faible puissance
(autour d'une dizaine de Kilowatt) lors des phases de démarrage ou d'accélération, celles qui sont les plus gourmandes en carburant. L'économie de carburant
peu atteindre quelques 15%.
- Le « full Hybride ». Ici le moteur électrique (au moins 35 Kilowatts) permet seul de
propulser la voiture. Deux familles technologiques s'affrontent, l'hybridation parallèle et l'hybridation série.
L'hybride parallèle qui permet d'associer la puissance du moteur thermique à celui du moteur électrique. C'est la formule retenue par Toyota qui, au salon, était
encore seul sur ce marché et par Peugeot qui devrait, pour la fin 2011, proposer
une astucieuse version hybride-diesel de son 3008.
L'hybride série est une véritable voiture électrique dont les batteries sont rechargées par un moteur thermique ne participant pas à sa propulsion. C'est la forPerformances Veille
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mule retenue par Chevrolet pour sa « Volt » et pour sa cousine l'Opel Ampéra
(commercialisation fin 2011). Cette forme d'hybridation, mécaniquement plus
simple, nous semble appelée à un grand avenir.
- L'hybride rechargeable ou « plug-in ». Ce qui différencie ces voitures des « full
hybrides » c'est essentiellement la capacité des batteries embarquées qui leur
permet de parcourir en tout électrique entre 20 Km (Prius plug-in, disponible courant 2011) et 60 Km (Chevrolet Volt). Le trajet moyen journalier d'un automobiliste
étant très inférieur à 50 Km on admettra sans peine que l'essentiel des parcours
effectués par des hybrides rechargeables se feront sans rejeter de CO2.
Les 100% électriques
Examinons maintenant les multiples stands ou l'on présentait des voitures « Zéro
pollution », c'est à dire 100 % électrique.
Chez les grands constructeurs, Renault est de beaucoup le plus engagé. Il
semble bien être le seul à proposer, d'ici 2012, une gamme complète de voitures
électriques, conçues comme telles. Certes PSA, qui paraissait en retrait dans ce
domaine, a semblé lui avoir grillé la politesse. En fait ce constructeur n'a fait que
labelliser des voitures produites au Japon, des Mitsubishi Miev. Tous les autres
constructeurs se sont contentés de présenter des versions électrifiées de leurs
modèles classiques, en se gardant bien d'annoncer des dates de livraison.
Pour surmonter le handicap constitué par les (encore) médiocres performances
des batteries et leur prix (d'aucuns estiment qu'il pourrait être divisé par deux d'ici
à 2015) la piste de la location semble privilégiée. Chez Peugeot elle se traduit par
l'adjonction d'un ensemble de services complémentaires (Mu by Peugeot) à un
classique contrat de location. Chez Renault, plus subtilement, on s'oriente vers la
location des batteries. Le contrat de location couvrirait le service et la maintenance de la batterie, son remplacement en cas de défaillance et son recyclage
en fin de vie. Compte tenu du faible coût de l'électricité et du nombre de cycles
de charges-décharges qu'autorisent les batteries lithium le prix de revient location plus électricité ramené au kilomètre sera du même ordre que celui des carburants achetés la pompe (entre 75€ et 100€ par mois). Cette formule permettra
en outre à Renault de proposer des voitures électriques à un prix similaire à celui
d'une voiture classique de même catégorie.
L'innovation des "petits"
Au niveau de petits constructeurs la créativité nous a semblé particulièrement
forte. Tesla l'américain en proposant des voitures ayant des performances dignes
des Porsches ou des Ferraris, Venturi le monégasque en battant à 525 Kmh le record mondial de vitesse pour voitures électriques ont définitivement démontré
que la propulsion électrique pouvait être « fun ». De leur côté les constructeurs de
mini voitures électriques (sans permis ou utilitaires), rivalisent d'imagination pour se
positionner sur de prometteurs marchés de « niches » (transports urbains, voitures
en libre service, espaces verts, loisirs, etc.).
En conclusion il nous semble que ce mondial 2010 aura marqué, après un siècle
de désaveu, le retour de l'électricité dans l'automobile. Les voitures 100% élecPerformances Veille
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triques vont, notamment à travers des flottes spécialisées, conquérir les villes où
les infrastructures de recharges seront denses. Parallèlement les hybrides rechargeables vont se tailler une belle place sur le marché des voitures « polyvalentes »
en attendant que les progrès des infrastructures de recharge et des batteries
permettent la généralisation des voitures purement électriques.
Lexpansion.com - Toyota rappelle 1,5 million de
voitures
La série noire continue pour le constructeur d'automobiles japonais, qui évoque
une fuite possible du liquide de freinage chez plusieurs modèles, notamment les
véhicules de marque Lexus RX330, GS300, IS250 et IS350.
Le constructeur d'automobiles japonais Toyota a annoncé jeudi le rappel d'environ 1,5 million de voitures dans le monde, notamment aux Etats-Unis et au Japon,
en raison d'une fuite possible du liquide de freinage.
Le constructeur va rappeler 750.000 véhicules aux Etats-Unis, 582.000 au Japon,
60.000 en Chine, 50.000 dans les autres pays asiatiques, 50.000 en Europe et
30.000 en Australie.
Plusieurs modèles sont concernés, notamment les
véhicules de marque Lexus RX330, GS300, IS250 et IS350, et, parmi les modèles de
marque Toyota proprement dit, les berlines Avalon et Reiz, le mini-van Alphard et
le 4X4 Highlander.
"Une petite quantité de liquide de frein peut fuir doucement, ce qui provoque
l'allumage du témoin indiquant un dysfonctionnement du système", a expliqué le
premier constructeur mondial dans un communiqué. "Dans le pire des cas, une
légère perte d'efficacité du freinage peut être constatée", a précisé un porteparole à l'AFP, ajoutant qu'aucun accident n'avait été déploré à cause de ce
problème.
Air-journal.fr - Nigeria : 15 blessés lors de
l’atterrissage d’urgence d’un avion d’Aero Contractor
Dimanche 24 octobre, une quinzaine de personnes auraient été blessées au
cours l’atterrissage d’urgence d’un avion de la compagnie Aero Contractors à
Lagos, au Nigeria. Pris de panique suite à l’apparition de fumée dans le cokpit,
les passagers auraient provoqué une bousculade.
L’avion de la compagnie Aero Contractors, un Boeing 737-500, avec 84 passagers à bord, avait décollé de Port-Harcourt, chef-lieu de l’Etat de Rivers. Aux environs de 18h30 (heure locale), alors que l’avion s’apprêtait à atterrir à l’aéroport
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international de Lagos, de la fumée se serait échappé du cokpit, puis aurait envahi la cabine.
Sitôt l’appareil posé, l’équipage a ordonné l’évacuation de la cabine qui s’est
déroulée dans une grande confusion, provoquant une quinzaine de blessés, légers, lorsque les passagers se sont bousculés pour quitter la cabine. Les équipes
de secours ont aussitôt pris en charge les blessés pendant que les équipes incendie sécurisaient l’appareil.
Aucune information n’a été donnée sur les raisons exactes de ce dégagement
de fumée. Une enquête a été ouverte pour déterminer la cause de l’accident.
Aero Contractor est compagnie nigérienne, basée à Lagos. Sa flotte est composée de sept Boeing 737 et 2 Bombardier Dash 8. Elle dessert une dizaine de villes
au Nigeria et l’aéroport d’Accra au Ghana.
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La multiplication des arrivées de visiteurs et les nouveaux liens établis avec
l’Europe montrent que le secteur de l’aviation marocain, qui bénéficie des initiatives gouvernementales en matière d’expansion des aéroports et de négociation
de régime de « ciel ouvert », est bel et bien en période de croissance.
Le flux des voyageurs pour les mois estivaux de mai, juin et juillet a crû en
moyenne de 13 points de pourcentage par rapport à l’année précédente, selon
les données publiées par l’Office national des aéroports. Ainsi, les aéroports du
royaume ont vu transiter 1.59 million de passagers en juillet seulement.
Casablanca demeure toutefois la plate-forme principale, dans la mesure où elle
a accueilli 49% du flux des passagers depuis le début de l’exercice financier. Cela étant, si Tanger (37.3%) et Nador (21.8%) ont tous les deux connu une croissance du nombre de passagers à deux chiffres au cours des sept premiers mois
de 2010, Fès a également vu ses arrivées augmenter de 39.2%.
Globalement, l’année a été mauvaise pour l’aviation internationale. En effet, le
nuage de cendres volcaniques provenant d’Islande a perturbé les vols pendant
des semaines et a même forcé la fermeture pendant une journée de huit aéroports marocains au cours du mois de mai. Cette perturbation, qui a entraîné
l’annulation de centaines de vols, s’est ajoutée à la baisse de 3.5% de la demande mondiale des voyageurs en 2009, selon l’Association internationale du
transport aérien (IATA).
Le Maroc est toutefois une exception à la morosité générale, dans la mesure où
le nombre de ses arrivées touristiques n’a cessé d’augmenter depuis 2007. Les initiatives gouvernementales visant à développer l’infrastructure liée à l’aviation et
à augmenter le nombre de visiteurs ont beaucoup contribué à cette tendance
positive.
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En effet, entre 2005 et 2008 le gouvernement a investi 670 millions d’euros dans le
cadre d’une stratégie ayant pour but la modernisation et l’expansion de la plupart des 12 aéroports du pays. Parmi les travaux entrepris, on compte la rénovation, d’une valeur de 173 millions d’euros, de l’Aéroport Mohammed V de Casablanca, qui a vu sa capacité annuelle doubler pour passer à huit millions de passagers, ainsi que l’amélioration des terminaux et l’extension des pistes des aéroports de Tanger, d’Al Hoceima, d’Essaouira, d’Errachidia, de Dakhla et de Marrakech.
L’Office national des aéroports a lancé un avis de présélection, auquel les entreprises doivent répondre avant le 30 septembre, pour, d’une part, la construction
d’un énorme nouveau terminal à l’Aéroport de Marrakech qui doublera sa capacité et, d’autre part, un projet de 56 millions d’euros pour la rénovation de
l’Aéroport de Fès-Saïss. Les deux projets seront financés par des prêts de la
Banque africaine de développement.
L’accord signé entre le Maroc et l’Union européenne (UE) en 2006 est un autre
élément qui a contribué à la croissance du secteur. En effet, l’accord de « ciel
ouvert » qui élimine toutes les entraves aux liaisons aériennes est la première entente du genre signée entre l’UE et un pays non membre de l’Union.
L’accord permet à un nombre illimité de compagnies aériennes de l’UE et du
Maroc de voler entre n’importe quelle ville européenne et n’importe quelle ville
marocaine et vice-versa, et ce, sans restrictions importantes en termes de capacité, de fréquence ou de prix.
La signature de cette entente a entraîné l’entrée sur le marché marocain d’une
série de nouvelles compagnies aériennes au cours des trois dernières années.
Ainsi, en février 2010, Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise à bas prix, a annoncé une nouvelle liaison entre Edimbourg et Marrakech à partir de mai 2010.
Cette annonce a été suivie par celle de la compagnie aérienne à bas prix basée
au Royaume-Uni, Easyjet, qui prévoit d’établir une nouvelle liaison entre Fès et Paris en novembre 2010, alors que l’entreprise assure déjà des vols vers Casablanca,
Marrakech, Tanger et Agadir. Air Arabia Maroc, une compagnie aérienne à bas
prix, coentreprise entre plusieurs investisseurs marocains et Air Arabia de Sharjah,
a également été créée fin 2009.
Les compagnies aériennes et les aéroports ne sont pas les seuls à avoir bénéficié
des efforts du gouvernement visant à améliorer la position du pays dans le secteur de l’aviation. En effet, le Maroc est devenu depuis quelques années une
base de sous-traitance industrielle pour les entreprises contractantes européennes du domaine de l’aéronautique et de l’espace. Le secteur emploie actuellement 7 000 personnes dans 90 sociétés, dont la valeur du volume des exportations s’élève à 520 millions d’euros.
Le pays a également mis en place des mesures incitatives supplémentaires pour
attirer les entreprises aéronautiques. En effet, le gouvernement s’est engagé
d’abord à leur offrir une exonération totale de l’impôt sur les sociétés pour une
période de cinq ans, ensuite, à assumer partiellement les coûts de la formation
technique du personnel et, finalement, à créer ou à agrandir de nouvelles zones
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industrielles aéronautiques spéciales comme Nouasseur, près de l’Aéroport international de Casablanca.
« Nous voulons créer 15 000 emplois supplémentaires dans le secteur de
l’aviation et nous voulons que ce dernier contribue à hauteur de 360 millions
d’euros au produit intérieur brut (PIB) entre 2009 et 2015 », a déclaré, en janvier,
un représentant du gouvernement au Morocco Board News Service, une agence
de presse nationale. Plus tôt cette année, le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies ainsi que le ministère de l’Economie et des
Finances ont signé un contrat de 12 millions d’euros avec Zodiac Aerospace Maroc pour la recherche sur les équipements aéronautiques et leur production.
Par ailleurs, la Caisse de dépôt et de gestion, un fonds d’investissement public, a
annoncé en septembre dernier qu’elle investirait un milliard d’euros dans les projets touristiques au cours des cinq prochaines années, ce qui a de bonnes
chances d’augmenter encore l’arrivée des touristes. De plus, cette mesure
s’ajoute à l’impressionnant Plan Azur, un programme ambitieux, appuyé par le
gouvernement et lancé en 2002, qui vise à faire passer le nombre de visiteurs par
année à 10 millions.
Si le Maroc continue d’investir dans le tourisme et le transport comme il l’a fait au
cours des dernières années, la courbe de croissance de ces secteurs a de
bonnes chances de garder la même tendance.
Fr.allafrica.com - Aéroport de Ziguinchor - Les
animaux menacent la sécurité
C'est un secret de polichinelle de dire que la divagation des animaux, au-delà
des difficultés structurantes, demeure une préoccupation dans les régions du Sénégal. Elle est encore plus criarde dans les aéroports de Kolda, Ziguinchor et
Tambacounda, où elle commence à prendre des proportions inquiétantes en
dépit de la vigilance des aiguilleurs et autres agents de sécurité.
La croisière effectuée à bord du vol 6VAIE de « Senegalair » lors de la tournée du
Président du conseil d'administration de la Caisse nationale de sécurité sociale,
M. Mamadou Racine Sy, dans les régions de Tambacounda, Ziguinchor et Kolda
a permis de constater de visu l'ampleur de ce phénomène sur le terrain.
C'est un véritable casse-tête et un danger permanent le long des routes et particulièrement dans les aéroports de cette partie du Sénégal. On frôle toujours le
pire, souligne d'emblée un aiguilleur à l'aérodrome de Kolda.
Si à Ziguinchor ce sont les cultivateurs de champs aux alentours de l'aéroport qui
constituent le danger, à Kolda par contre, les engins hippomobiles, les usagers de
charrettes à dos d'âne, le bétail, attirent l'attention du visiteur dans le périmètre
aéroportuaire et, en particulier, sur la piste d'atterrissage.
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Le passage fréquent du bétail sur la piste et son état cahoteux ont fini d'accentuer la problématique de la sécurité dans ces aéroports. Kolda ne dispose pas
jusqu'ici d'un balisage pouvant permettre aux avions d'atterrir et de décoller à
tout instant. C'est un terrain d'atterrissage qui sert d'aéroport dans cette région,
selon un pompier rencontré dans les lieux.
En dépit de la retouche qu'elle a subie dans le cadre du programme spécial Indépendance à Kolda, la piste d'atterrissage de l'aéroport Saré Bidji demeure encore un véritable danger pour les avions.
Elle est ainsi quotidiennement fermée avant le crépuscule et en cas de perturbations atmosphériques. L'inexistence de clôture tout autour du périmètre aéroportuaire et la proximité du village de Saré Bidji sont autant de facteurs de dangers
quand on évoque la situation des aéroports de l'intérieur.
En sus de ces facteurs, il y a également la sempiternelle équation de la longueur
des pistes à Kolda et à Tambacounda. Ce qui rend difficile les manoeuvres lors
des atterrissages dans ces aéroports. Elles se font de façon brutale avec tout ce
que cela comporte comme risques.
Fr.allafrica.com - Etude d'impact environnemental
et social de l'Aidb
L'aéroport international Blaise Diagne, implanté dans le village de Diass (dans la
région administrative de Thiès), à 45 km de Dakar, a fait l'objet d'une évaluation
environnementale et sociale qui a été réalisée conformément aux procédures et
aux politiques opérationnelles de la Banque mondiale.
Dans cette étude d'impact environnemental et social, conduite dans le cadre
de la réalisation de l'Aéroport international Blaise Diagne au Sénégal, la société
Aibd présente, outre un plan de réinstallation des populations, les principales
conclusions de cette évaluation environnementale et sociale et les principales
actions à mener dans le cadre du Plan de gestion environnemental et social de
ce projet.
La construction de cet aéroport considéré comme un hub régional qui favorisera
le développement économique et touristique du Sénégal est motivée par la nécessité de construire un nouvel aéroport au Sénégal liée aux fortes contraintes
techniques et anomalies environnementales induites par l'emplacement actuel
de l'Aéroport international Léopold Sédar Senghor (Ailss), situé à 9 km du centre
de la capitale, Dakar. « Le Soleil », qui a pu avoir une copie de ce document, en
dresse ici une synthèse.
Impacts cumulés et initiatives complémentaires
A l'échelle globale du développement économique au Sénégal, la fermeture de
l'Aéroport international Léopold Sédar Senghor (Ailss) peut mener au déclin des
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emplois et aux perspectives de développement dans la région de Dakar où l'aéroport est actuellement situé, surtout à court terme.
A moyen et long termes, on prévoit que ceux-ci seront contrebalancés par de
nouveaux développement proposés pour le site à être libéré (zone Franche, Propriété industrielle, etc.). Alors que les impacts sociaux et économiques de la construction de l'exploitation de l'Aibd sont considérés potentiellement importants.
Même s'il n'y aura pas de changement fondamental et négatif des systèmes
économiques et sociaux des communautés affectées perçu comme inévitable.
En effet, sous certains scénarios, il est possible d'envisager des communautés
économiquement plus fortes appliquant des systèmes de production agricole
modifiés et plus intense sur le moyen terme.
Toutefois, les changements introduits par l'application des développements régionaux planifiés dans la zone de Diass, en particulier la Zone économique spéciale intégrée de Diass (Zesid), peuvent avoir des impacts plus importants.
Les perceptions d'injustice seraient extrêmement élevées, en particulier dans le
cas où d'autres personnes/communautés bénéficient directement du projet ou
quand d'autres personnes/communautés participent dans l'augmentation des
problèmes encourus par les communautés locales en monétarisant l'économie et
en introduisant des pressions inflationnistes pour les biens et services, laissant les
membres incapables à s'offrir des biens et services de base dans leur propre
communauté.
Des initiatives complémentaires visant le développement économique et le développement socioculturel des communautés affectées existent pour le projet.
Ces initiatives comprennent le Plan d'action sociale de l'Aibd qui inclut la construction des équipements sociaux de base (cases de santé, écoles, etc.) ; l'élaboration d'une étude de diversification économique ;
la considération d'un schéma directeur d'urbanisme pour l'organisation de l'espace et de l'aménagement du territoire dans la zone dans le site de réinstallation
; et un partenariat entre l'Aibd. Sa et l'Agence nationale pour le retour vers l'agriculture (Anreva) qui encadrera les groupements de producteurs qui le souhaitent
dans l'agriculture, et notamment les cultures d'exportation.
Environ 1,3 million de personnes habitent dans la zone d'impact de l'aéroport
dans la région de Thiès. En tenant compte des potentialités économiques et le
poids accordé à la région dans le plan national, il s'avère que Thiès est considéré
comme un pôle attracteur de la population de l'avenir, et pourrait franchir1,7 millions d'habitants d'ici à l'an 2015.
Les deux communautés rurales (Diass et Keur Mousa) affectées par le projet de
l'aéroport comptent environ 38.000 habitants. Les populations affectées par le
projet sont : les personnes à déplacer (les localités de Kessoukhate-Centre, Mbadate et Kathialite dans le village de Kessoukhate) qui représentent 343 ménages
soit 2.661 personnes ; les populations de village d'accueil (Lene, Landou, Touly et
Soune) ; les populations des villages de Kirène et Diass (qui ont perdu des parcelles agricoles).
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La population féminine dans les villages recensés représente 48,7 %. Les résultats
de l'enquête socio-économique indiquent clairement l'existence d'une population jeune, ce qui va exercer une forte pression sur les ressources des communautés, principalement en termes d'eau, de terres agricoles et d'emplois. Les
hommes sont majoritairement des chefs de ménages.
On note aussi un phénomène d'exode rural journalier vers les grands centres urbains à la recherche d'emploi dans le secteur agricole et les secteurs secondaire
et tertiaire. Dans les cinq dernières années, la population de la Cr de Keur Moussa
a augmenté à un taux de 3,7 %.
Selon la hiérarchie des centres humains, Diass est le village le plus affecté par le
projet. Son développement est lié principalement aux activités des centres urbains.
En dépit de son importance, on note une pénurie des services fournis aux populations dans les secteurs de santé, les services hydrauliques et les infrastructures
éducatives.
L'Aibd soutient les populations locales en matière d'accès d'eau, d'éducation et
de services de santé.La population locale travaille majoritairement dans le secteur agricole qui compte plus de 20 % des personnes occupées.
L'agriculture consiste en une culture vivrière entreprise à proximité dans les petits
champs des villages. La zone a connu un rétrécissement notable des terres agricoles exploitées localement, dû principalement au projet de l'aéroport.
L'élevage extensif est aussi menacé par le projet qui a engendré un manque de
pâturage et l'absence de parcours pour le bétail causant des conflits entre éleveurs et agriculteurs.
Les activités du secteur de la construction (la vente des blocs de bétons et de
briques et les travaux dans les chantiers de construction) se sont concentrées autour des carrières et des cimenteries.
Les activités commerciales sont caractérisées par une présence importante des
marchands ambulants dans les grandes villes et les centres urbains. Dans le milieu
rural, le commerce concerne surtout les femmes, au niveau des routes nationales.
Les activités de services collectifs, sociaux et personnels sont également notables
dans les villages. L'économie des villages affectés n'est ni diversifiée ni suffisamment développée pour assurer le gagne-pain des populations rurales.
A cause de l'incertitude liée au travail, qui est pour la plupart à temps partiel, les
populations locales sont très vulnérables dans leurs moyens d'existence et sont
très susceptibles d'être affectées par les moyens de la région.
D'après un aperçu de la situation actuelle, il s'avère que la région se heurte à de
nombreuses contraintes socio-économiques dont une forte urbanisation et une
population majoritaire en âge de travailler, des opportunités très limitées de créaPerformances Veille
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tion d'emplois, un haut niveau de pauvreté dans le secteur rural, des ressources
limitées à exploiter en milieu rural, des contraintes significatives dans les secteurs
principaux liées aux facteurs géographiques (enclavement des villages, pénurie
des ressources, perte des terrains agricoles, etc.), manque d'accès au crédit et
insuffisance en approvisionnement en électricité, en eau potable et assainissement et pauvreté du réseau de transport.
Cependant, la région vante des atouts liés à sa localisation, une main d'oeuvre
expérimentée, des infrastructures sociales et des réseaux de transport déjà en
place.
L'essor économique de la région dépend des projets de grand travaux (Aibd, Disez, Zones touristiques, autoroutes et routes d'accès, etc.), et à la fois des projets
encadrés dans le Ptip (Programme triennal d'investissement régionaux) et Prdi
(Plans régionaux des développement intégré).
Le potentiel économique de la région de Thiès devra subir une relance à travers
de grands projets planifiés dans l'infrastructure et les secteurs sociaux dans le
cadre des Plans régionaux de développement intégré (Prdi), ainsi que le Programme triennal d'investissements régionaux (Ptir).
L'Aibd et la Zes sont les deux plus grands projets qui risquent de générer l'impact
potentiel le plus grand. Les autres projets visent à améliorer l'accès régional et
fournissent les moyens d'exploiter ces ressources.
Maersk sees Africa trade outpacing mature markets
By Peter Levring
COPENHAGEN (Reuters) - The world's biggest container shipping company,
Maersk Line, expects volume on African routes to grow faster than shipping in mature markets, though underperform other emerging markets such as Brazil and
China.
Maersk Line, a unit of Danish shipping and oil group A.P. Moller-Maersk, operates
about 100 of its 550-vessel fleet in African trades and has a bigger slice of the
market there than its 15 percent share of global boxship capacity.
"I'll be surprised if Africa does not continue to outpace non-emerging markets,
though it's coming off a very low starting point," Anders Boenaes, Maersk Line's
vice-president for Africa trades, told Reuters in an interview in Copenhagen.
Containerised imports, driven by consumer goods and machinery, continue to
top exports by three to one, he said.
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Boxed goods imports to Africa are largely funded by Africans wiring money back
from Europe, the Middle East and elsewhere, which has helped sustain demand
in the past despite the many armed conflicts that have ravaged the continent.
Improved political stability and rule of law are helping boost container imports after several armed conflicts in Africa ended in recent years, Boenaes said, adding
political unrest continues to have a dramatic impact on demand.
"We still see the biggest slump in volumes prior to elections. Nobody wants to
have a large stock of something that may be looted if events turn into unrest,"
Boenaes said.
REGIONAL ROUTES
The Danish shipper and South African subsidiary Safmarine want to retain their historically strong market share in Sub-Saharan Africa, though annual African container trade volume barely matches the weekly throughput on the world's biggest
trade routes between Asia and Europe.
The Maersk group's port arm, APM Terminals, this month said it signed a deal to
run the port of Monrovia in Liberia for 25 years, which it said reflected its positive
view of the region's potential in freight.
And Maersk Line's chief executive said last month that it was looking increasingly
to serve Africa and Latin America with ships sailing directly from Asia.
Boenaes said Maersk Line needed smaller vessels to serve African ports which are
shallower than those in Asia and Europe. Maersk will take delivery of 22 small and
mid-size container ships to replace time charters before 2013.
"Growth in African exports is in the hands of international, particularly Asian, hunger for commodities," Boenaes said.
Maersk expects boxship exports from Africa to continue to lag imports until valueboosting processing industries emerge in Sub-Saharan Africa outside South Africa
and Kenya.
"We don't expect that to happen until the longer term," Boenaes said.
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KLM launches service to Kigali and strengthens
position in Africa
Amstelveen, Netherlands, Oct 31, 2010 (Thomson Reuters ONE via COMTEX) -Amstelveen, 31 October 2010 - KLM Royal Dutch Airlines will operate its first flight
to Kigali in Rwanda today. Five flights a week will be offered to Kigali with an intermediate stopover in Entebbe. The new service will be operated using Airbus
A330-200 equipment, offering seats for 243 passengers: 30 in World Business Class
and 213 in Economy Class.
In cooperation with Air France, KLM will offer new destinations and more frequencies in Africa with effect from commencement of its new winter schedule today.
Cooperation with partner Kenya Airways will also be expanded. KLM and Air
France's capacity has been raised by more than 4% this winter in comparison with
last year. This winter, the AIR FRANCE KLM Group will be serving 43 African destinations at a frequency of more than 200 flights a week. As such, KLM will be
strengthening its position in Africa.
Four new destinations
In addition to KLM initiating scheduled service to Kigali, Air France will also offer
twice-weekly service to Bata in Equatorial Guinea with effect from the same
date.
In addition to KLM's existing services, flights to Tripoli (Libya) will also be operated
five times a week by Air France from the start of the summer schedule on 27
March 2011. Additionally, passengers will be able to fly via Paris with Air France to
and from Freetown in Sierra Leone (twice weekly) and to and from Monrovia in
Liberia (thrice weekly).
More frequencies
Throughout the winter period, KLM will offer daily flights to and from Dar es Salaam and Kilimanjaro in Tanzania.
In summer 2011, the frequency of KLM's scheduled services to Tripoli will be raised
from six to seven flights a week. Additionally, KLM will increase its weekly flights
toAbuja/Kano from three to four and to Entebbe/Kigali from five to six.
Pointe Noire (Congo) and Libreville (Gabon) will be served five instead of four
times a week by Air France effective 13 December 2010. However, the flights to
Libreville are subject to obtaining landing rights from the authorities in Gabon.
With effect from September 2010, Air France will also operate daily service to Malabo in Equatorial Guinea.
Partnership with Kenya Airways
Cooperation with Kenya Airways will also make it possible for KLM to offer a more
extensive network with even more destinations and higher frequencies in East
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Africa. Operating from the its Nairobi hub, Kenya Airways offers flights to destinations including Ndola, Harare, Mombassa, Lusaka, Lilongwe, Bujumbura and Zanzibar. In cooperation with Kenya Airways, Air France also offers flights to destinations including Dzaoudzi and Moroni via Nairobi.
Modern fleet
On its routes to Africa, KLM largely operates flights with modernAirbus A330-200
andBoeing 777-200 aircraft, aged 4.7 years on average. All of the aircraft offer
passengers the latest personal inflight entertainment systems. KLM has also introduced an Economy Comfort zone for greater comfort during the flight.
KLM Club Africa
To make doing business in Africa easier, KLM also offers Club Africa. The useful
contacts provided through this online platform facilitate successful, targeted business operations in Africa. Members of Air France and KLM's frequent flyer loyalty
programme have access to this service.
For further information:
KLM Media Relations, tel: +31(0)20-6494545.
HUG#1457323
Press Release (PDF) - http://hugin.info/130669/R/1457323/397034.pdf
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Source: KLM via Thomson Reuters ONE - Source: KLM via Thomson Reuters ONE
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Aramex to Make Africa Acquisitions by End of
Year, Chief Executive Says
By Massoud A Derhally
Aramex PJSC, the Middle East’s biggest courier company, will carry out a number
of acquisitions by the end of this year as part of its expansion plans, Chief Executive Officer Fadi Ghandour said.
“We are continuing in our acquisition strategy in Africa and Asia,” Ghandour said
in an interview today by phone from India. “We will before the end of the year
announce a couple of acquisitions in Africa. They will be our entry into key markets over there.”
The courier, which is based in the United Arab Emirates, has a presence in Europe,
India, Singapore and Hong Kong, and competes with international logistics and
courier companies such as Atlanta-based United Parcel Service Inc. and Memphis, Tennessee-based FedEx Corp. The company’s stock price is up 49.3 percent
since the beginning of the year.
Aramex’s overall profit for the year will be “double digits and we will continue in
line with our results of the first three quarters of the year,” Ghandour said.
The company’s third-quarter profit increased 12 percent to 46.7 million dirhams
($12.7 million) from 41.7 million dirhams in the year-earlier period.
Aramex, founded by Ghandour in 1982, became the first Arab- based company
to trade on the Nasdaq Stock Market in 1997. It was later taken private by Abraaj
Capital Ltd., and then went public again in 2005, with its shares trading on the
Dubai Financial Market.
To contact the reporter on this story: Massoud A. Derhally in Beirut, Lebanon at [email protected].
To contact the editor responsible for this story: Peter Hirschberg at [email protected]
Validation d'un plan pour améliorer les transports
aériens dans la CEMAC
Brazzaville, Congo (PANA) - Les pays membres de la Communauté économique
des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et
monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ont validé un plan d'action détaillé
pour l'amélioration des transports aériens dans la région, à l'issue d'une réunion
des ministres concernés à Brazzaville.
Cette réunion a notamment permis de valider le nouveau chronogramme 20102015 et d'examiner le nouveau projet du Code communautaire de l'Aviation ci-
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vile, élaboré par la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale
(CEMAC).
Le commissaire en charge des Infrastructures et du Développement durable à la
Commission de la CEMAC, Bernard Zoba, a indiqué que cette réunion «constituait un événement majeur dans la dynamique de développement d'un transport aérien fiable, efficace et à coûts abordables dans notre région».
Avec la validation de ce plan d'action, la CEMAC s'est engagée, en partenariat
avec la CEEAC, à mettre en œuvre les actions nécessaires à l'avènement d'un
transport aérien de qualité, au service de l'intégration de la région.
Le manque des voies de communication en Afrique centrale constitue un frein
au processus d'intégration régionale.
Le Secrétaire général de la CEEAC, Louis Sylvain Goma, a indiqué qu'en Afrique
centrale la situation des réseaux de communication incitait à privilégier, dans la
phase actuelle, le transport aérien, sans oublier les autres modes de transport.
Pour sa part, le ministre congolais des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande, Isidore Mvouba a relevé que le transport aérien était confronté
à des difficultés liées au non respect des normes et pratiques édictées par l'Organisation internationale de l'Aviation civile (OACI); aux coûts élevés d'exploitation et des services et à la faiblesse des administrations de gestion de l'Aviation
civile.
L'Afrique du Sud va changer les règles pour attirer
plus de compagnies
JOHANNESBURG -- Pour encourager les compagnies sud-africaines à étendre
leurs opérations et celles étrangères à établir leur sièges en Afrique du Sud, les
autorités ont besoin de réformer les lois pertinentes, a indiqué mercredi le ministre
des Finances Pravin Gordhan.
S'exprimant lors du dépôt de sa déclaration de principe sur le Budget à moyenterme (MTBPS) au Parlement situé au Cap, M. Gordhan a indiqué que le gouvernement obtient beaucoup de signaux de la part des investisseurs souhaitant utiliser l'Afrique du Sud comme sièges à partir duquel elles peuvent étendre leurs activités en Afrique.
L'agence de presse sud-africaine (SAPA) a cité les propos du ministre indiquant
que les réformes sur le contrôle des échanges visent à "renforcer les opportunités
des compagnies sud-africaines peuvent avoir pour faire avancer leurs opérations
à l'intérieur de l'Afrique et dans d'autres parties du monde".
Elles pourraient aussi aider les étrangers à utiliser l'Afrique du Sud comme base.
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Il a annoncé que le nouveau régime sud-africain de contrôle des échanges entrera en vigueur le 1er janvier.
Sous les nouvelles lois, la limite des investissements offshore pour les individus sera
revue à la hausse et la taxe sur la sortie des avoirs des émigrants sera retirée.
La limite actuelle de toute une vie de 4 millions de rands (571. 000 dollars américains) sera revue à la hausse. L'indemnité discrétionnaire unique passera de
750.000 rands (107.000 dollars) à 1 millon de rands (143.000 dollars).
Les Sud-Africains qui émigrent sont actuellement autorisés à verser 8 millions de
rands de capital offshore à leur départ du pays, pendant que le reste de leurs
avoirs n'est libéré que s'ils payent 10% d'impôt sur la sortie.
© Copyright Xinhuanet
REUSSIR- L’aviation en plein essor
La multiplication des arrivées de visiteurs et les nouveaux liens établis avec
l’Europe montrent que le secteur de l’aviation marocain, qui bénéficie des initiatives gouvernementales en matière d’expansion des aéroports et de négociation
de régime de « ciel ouvert », est bel et bien en période de croissance.
Le flux des voyageurs pour les mois estivaux de mai, juin et juillet a crû en
moyenne de 13 points de pourcentage par rapport à l’année précédente, selon
les données publiées par l’Office national des aéroports. Ainsi, les aéroports du
royaume ont vu transiter 1.59 million de passagers en juillet seulement.
Casablanca demeure toutefois la plate-forme principale, dans la mesure où elle
a accueilli 49% du flux des passagers depuis le début de l’exercice financier. Cela étant, si Tanger (37.3%) et Nador (21.8%) ont tous les deux connu une croissance du nombre de passagers à deux chiffres au cours des sept premiers mois
de 2010, Fès a également vu ses arrivées augmenter de 39.2%.
Globalement, l’année a été mauvaise pour l’aviation internationale. En effet, le
nuage de cendres volcaniques provenant d’Islande a perturbé les vols pendant
des semaines et a même forcé la fermeture pendant une journée de huit aéroports marocains au cours du mois de mai. Cette perturbation, qui a entraîné
l’annulation de centaines de vols, s’est ajoutée à la baisse de 3.5% de la demande mondiale des voyageurs en 2009, selon l’Association internationale du
transport aérien (IATA).
Le Maroc est toutefois une exception à la morosité générale, dans la mesure où
le nombre de ses arrivées touristiques n’a cessé d’augmenter depuis 2007. Les initiatives gouvernementales visant à développer l’infrastructure liée à l’aviation et
à augmenter le nombre de visiteurs ont beaucoup contribué à cette tendance
positive.
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En effet, entre 2005 et 2008 le gouvernement a investi 670 millions d’euros dans le
cadre d’une stratégie ayant pour but la modernisation et l’expansion de la plupart des 12 aéroports du pays. Parmi les travaux entrepris, on compte la rénovation, d’une valeur de 173 millions d’euros, de l’Aéroport Mohammed V de Casablanca, qui a vu sa capacité annuelle doubler pour passer à huit millions de passagers, ainsi que l’amélioration des terminaux et l’extension des pistes des aéroports de Tanger, d’Al Hoceima, d’Essaouira, d’Errachidia, de Dakhla et de Marrakech.
L’Office national des aéroports a lancé un avis de présélection, auquel les entreprises doivent répondre avant le 30 septembre, pour, d’une part, la construction
d’un énorme nouveau terminal à l’Aéroport de Marrakech qui doublera sa capacité et, d’autre part, un projet de 56 millions d’euros pour la rénovation de
l’Aéroport de Fès-Saïss. Les deux projets seront financés par des prêts de la
Banque africaine de développement.
L’accord signé entre le Maroc et l’Union européenne (UE) en 2006 est un autre
élément qui a contribué à la croissance du secteur. En effet, l’accord de « ciel
ouvert » qui élimine toutes les entraves aux liaisons aériennes est la première entente du genre signée entre l’UE et un pays non membre de l’Union.
L’accord permet à un nombre illimité de compagnies aériennes de l’UE et du
Maroc de voler entre n’importe quelle ville européenne et n’importe quelle ville
marocaine et vice-versa, et ce, sans restrictions importantes en termes de capacité, de fréquence ou de prix.
La signature de cette entente a entraîné l’entrée sur le marché marocain d’une
série de nouvelles compagnies aériennes au cours des trois dernières années.
Ainsi, en février 2010, Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise à bas prix, a annoncé une nouvelle liaison entre Edimbourg et Marrakech à partir de mai 2010.
Cette annonce a été suivie par celle de la compagnie aérienne à bas prix basée
au Royaume-Uni, Easyjet, qui prévoit d’établir une nouvelle liaison entre Fès et Paris en novembre 2010, alors que l’entreprise assure déjà des vols vers Casablanca,
Marrakech, Tanger et Agadir. Air Arabia Maroc, une compagnie aérienne à bas
prix, coentreprise entre plusieurs investisseurs marocains et Air Arabia de Sharjah,
a également été créée fin 2009.
Les compagnies aériennes et les aéroports ne sont pas les seuls à avoir bénéficié
des efforts du gouvernement visant à améliorer la position du pays dans le secteur de l’aviation. En effet, le Maroc est devenu depuis quelques années une
base de sous-traitance industrielle pour les entreprises contractantes européennes du domaine de l’aéronautique et de l’espace. Le secteur emploie actuellement 7 000 personnes dans 90 sociétés, dont la valeur du volume des exportations s’élève à 520 millions d’euros.
Le pays a également mis en place des mesures incitatives supplémentaires pour
attirer les entreprises aéronautiques. En effet, le gouvernement s’est engagé
d’abord à leur offrir une exonération totale de l’impôt sur les sociétés pour une
période de cinq ans, ensuite, à assumer partiellement les coûts de la formation
technique du personnel et, finalement, à créer ou à agrandir de nouvelles zones
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industrielles aéronautiques spéciales comme Nouasseur, près de l’Aéroport international de Casablanca.
« Nous voulons créer 15 000 emplois supplémentaires dans le secteur de l’aviation
et nous voulons que ce dernier contribue à hauteur de 360 millions d’euros au
produit intérieur brut (PIB) entre 2009 et 2015 », a déclaré, en janvier, un représentant du gouvernement au Morocco Board News Service, une agence de presse
nationale. Plus tôt cette année, le ministère de l’Industrie, du Commerce et des
Nouvelles technologies ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances ont
signé un contrat de 12 millions d’euros avec Zodiac Aerospace Maroc pour la
recherche sur les équipements aéronautiques et leur production.
Par ailleurs, la Caisse de dépôt et de gestion, un fonds d’investissement public, a
annoncé en septembre dernier qu’elle investirait un milliard d’euros dans les projets touristiques au cours des cinq prochaines années, ce qui a de bonnes
chances d’augmenter encore l’arrivée des touristes. De plus, cette mesure
s’ajoute à l’impressionnant Plan Azur, un programme ambitieux, appuyé par le
gouvernement et lancé en 2002, qui vise à faire passer le nombre de visiteurs par
année à 10 millions.
Si le Maroc continue d’investir dans le tourisme et le transport comme il l’a fait au
cours des dernières années, la courbe de croissance de ces secteurs a de
bonnes chances de garder la même tendance.
La Rédaction (Source : Oxford Business Group)
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