préparation à l`agrégation externe d`anglais

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préparation à l`agrégation externe d`anglais
UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
UFR D’ETUDES ANGLOPHONES
PRÉPARATION À L’AGRÉGATION EXTERNE D’ANGLAIS
ANNÉE UNIVERSITAIRE 2013-2014
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AGREGATION D’ANGLAIS 2014
Reprise des cours : lundi 16 septembre 2013
Les bibliographies des œuvres et sujets au programme de l'Agrégation 2014 sont en ligne sur le site de
la SAES. Aller dans la rubrique "Concours" => onglet "Bibliographies" => "Bibliographie Agrégation
2013-2014". Page accessible aussi depuis la page d'accueil, dans les "documents récents".
Lien direct vers la page:
http://sha.univ-poitiers.fr/saesfrance/spip.php?article361
Les bibliographies sont au format pdf et peuvent donc être téléchargées ou lues directement sur la
page.
PROGRAMME 2014
Écrit : tronc commun
I - Littérature
1. William Shakespeare, Measure for Measure, J.W. Lever, ed. London : Arden Shakespeare
(Cengage Learning), 2008 (1965, 2nd rev.ed. 1967). Même edition pour l’écrit et pour l’oral.
2. Frances Burney. Evelina or the History of a Young Lady’s Entranceinto theWorld [1778]. Edward
A. Bloom, ed.; with an introduction and notes by Vivien Jones. Oxford : Oxford University Press
(Oxford World’s Classics), 2008 (2002).
3. Charles Dickens. A Tale of Two Cities [1859]. Andrew Sanders, ed. Oxford : Oxford University
Press (Oxford World’s Classics), 2008 (1988)
4. Edith Wharton. The House of Mirth [1905]. Elisabeth Ammons, ed. New York : W.W. Norton
Critical Edition, 1990, et le film de Terence Davies. The House of Mirth, 2000.
5. H.D. (Hilda Doolittle). Trilogy [1944-1946, O.U.P.]. Aliki Barnstone, ed. New York : New
Directions, 1998 (1973).
II - Civilisation
1. La décolonisation britannique (1919-1984)
2. Les années Roosevelt aux Etats-Unis (1932-1945)
III - Linguistique
1. Phonologie
Bibliographie :
D. Jones, (P. Roach, J. Setter & J. Hartman, eds.) English Pronouncing Dictionary. Cambridge :
Cambridge University Press, 2006, 27ème édition.
J. C. Wells. Longman Pronunciation Dictionary. Longman , 2008, 3e édition.
2. Grammaire
Les questions ne s’appuient pas sur un programme.
Cotte P., L’Explication grammaticale de textes anglais, Paris, Presses Universitaires de France.
Cotte P., Grammaire linguistique, Paris, Didier Erudition-CNED 1997.
Khalifa, J.C., Syntaxe de l’anglais, théories et pratique de l’énoncé complexe aux concours, Paris,
Ophrys, 2004.
Rotgé, W et Lapaire J.R, Réussir le commentaire grammatical de textes, Paris, Ellipses, 2004.
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IV – Thème et version
Oral
I – Tronc commun
1. EHP (Lors de la préparation de l’épreuve hors programme en anglais, les candidats auront à leur
disposition :
-Dictionnaires unilingues anglais et américain.
-The Encyclopaedia Britannica
2. Compréhension-restitution
3. Cours de préparation à tous les oraux : communication orale (effective speaking)
II - Épreuves à option
Le programme des options A et B est constitué par le programme des épreuves d’admissibilité auquel
s’ajoute, pour chaque candidat, le programme ci-dessous correspondant à l’option A, B ou C qu’il a
choisie au moment de l’inscription : http://www.education.gouv.fr/cid5486/inscriptions-aux-
concours-de-personnels-de-l-enseignement-du-second-degre.html
A - Littérature
1. Ben Okri, The Famished Road [1991]. London : Vintage Books, 2003.
2. Textes médiévaux
The Middle English Breton Lays. Ed. Anne Laskaya and Eve Salisbury. TEAMS Middle English
Texts. Kalamazoo (Mich.) : Western Michigan University, 1995
Lais qui seront pris dans ce recueil et étudiés : Sir Orfeo ; lay Le Freine ; Sir Degaré ; Sir Launfal.
The Franklin’s Prologue and Tale. Geoffrey Chaucer. A.C. Spearing, ed. Cambridge : Cambridge
University Press, 1994 (2e edition).
B – Civilisation
Frederick Law Olmsted (1822-1903) et le park movement américain
C - Linguistique
1. Commentaire de texte : épreuve hors programme.
Dans son commentaire, le candidat devra traiter un sujet choisi par le jury et il pourra aussi, s’il le
souhaite, consacrer une partie de son exposé à tout phénomène linguistique représenté dans le texte.
2. Leçon :
Dans le cadre du programme ci-dessous, il est demandé au candidat de répondre à une question
d’ordre théorique ou de discuter une ou plusieurs affirmations de linguistes tout en illustrant son
argumentation à l’aide d’exemples tirés d’un corpus d’anglais contemporain qui lui sera fourni lors de
la remise du sujet. Des connaissances théoriques sont attendues.
L’expression du degré.
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Bibliographies sélectives et conseils
LITTERATURE TRONC COMMUN
WILLIAM SHAKESPEARE, Measure for Measure
Cours de Pierre Iselin
L'édition de référence pour l'écrit, qui date un peu, est celle de J. W. Lever (Arden, 1965). On ne
saurait donc trop recommander de consulter en outre, et très attentivement, l'édition plus récente de N.
W. Bawcutt (Oxford’s World Classics), ou celle de G. Ioppolo (Norton Critical edition) dont
l’introduction rend mieux compte des orientations critiques des dernières décennies. Car si la notion
de « problem play » est élucidée l’édition de référence, toute la critique historiciste en est absente.
Il est également important de bien connaître le texte de la nouvelle dont Shakespeare s'est largement
inspiré pour composer sa pièce, Promos and Cassandra (1578), de George Whetstone (1550-1587),
elle-même inspirée des Hecatommithi (Cent Contes), de Giambattista Giraldi (Cinthio) (1504-1573)
Il serait bon d'avoir lu une ou deux autres « problem plays » de Shakespeare, comme All’s Well that
ends Well (thématique du mariage-punition) ou Troilus and Cressida (thématique de la dépravation, de
l’exploitation des femmes, de la sexualité illicite).
Le bibliographie élaborée par Denis Lagae-Devoldère est accessible sur le site de la SAES. Plusieurs
publications, nécessairement inégales, verront le jour dans les mois prochains. Il paraît cependant plus
urgent, en tout cas dans un premier temps, de se consacrer au texte de la pièce et à son élucidation,
souvent ambigu, et de réfléchir à quelques notions centrales comme le genre dramatique, la lettre et de
l’esprit de la loi, le déguisement, secret, surveillance et gouvernement, l’autorité, la sexualité licite et
illicite, etc.
Quelques conseils de lecture :
-Adelman, Janet. “Bed Tricks: On Marriage as the End of Comedy in All’s Well that ends Well and
Measure for Measure. » Shakespeare’s Personality. Ed. Norman H. Holland, Sydney Homan, and
Bernard J. Paris. Berkeley: University of California Press, 1989, 151-74.
-Baines, Barbara. « Assaying the power of Chastity in Measure for Measure.» Studies in English
Literature 30 (1990) : 284-98.
-Bloom, Harold, ed. William Shakespeare’s « Measure for Measure » (Anthologie d’essais critiques),
New York : Chelsea House, 1988.
-Dollimore, Jonathan. « Transgression and Surveillance in Measure for Measure. » Political
Shakespeare : New Essays in Cultural Materialism. Manchester : Manchester University Press, 1985,
72-87.
Knight, G. Wilson. « Measure for Measure and the Gospels. » The Wheel of Fire : Essays in
Interpretation of Shakespeare’s Somber Tragedies. London : Oxford University Press, 1930, 80-106.
-Wheeler, Richard. Shakespeare’s Development in the Problem Comedies : Turn and Counter-Turn.
Berkeley : University of California Press, 1981, 1-33, 92-153.
FRANCES BURNEY, Evelina or the History of a Young Lady’s Entrance into the World
Cours de Laurent Folliot
Publié en 1778, alors que le roman anglais traversait une phase de relative stagnation, Evelina est le
premier ouvrage d’une jeune femme introduite dès son enfance dans les milieux culturels les plus
autorisés ; mais il fut écrit à l’insu de son père, dans une frénésie d’écriture que Burney ne partagea
qu’avec ses sœurs. Cette genèse singulière permet d’appréhender la complexité d’un jalon majeur de
la littérature féminine, qui ouvrit la voie à plusieurs romancières de renom dont Jane Austen : Evelina
oscille constamment entre le public et l’intime, la satire et le sentiment, l’observation sociale et
l’analyse psychologique, la vertu traditionnelle et le stimulus de la nouveauté, l’itération de la norme
et l’aspiration à l’autonomie. Mais l’analyse devra également faire sa part au contexte d’une œuvre
hautement représentative de la fin du XVIIIe siècle : la comédie d’Evelina, sans cesse travaillée par les
dilemmes de la distinction qu’occasionne alors une fluidité sociale accrue, se nourrit du conflit des
identités de classe, d’un cosmopolitisme souvent contradictoire, ainsi que des questions de goût posées
par l’essor de la sphère culturelle publique.
Lectures recommandées (des indications supplémentaires seront fournies à la rentrée):
DOODY, Margaret, Frances Burney : The Life in the Works, New Brunswick, NJ : Rutgers UP 1988.
SPENCER, Jane, The Rise of the Woman Novelist, from Aphra Behn to Jane Austen, Oxford : Blackwell, 1986.
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CHARLES DICKENS. A Tale of Two Cities [1859].
Frédéric Regard (CM)
Charlotte Ribeyrol (TD)
Ce roman est atypique en ce qu’il ne se situe pas durant l’ère victorienne, mais en partie en France, à
la fin du XVIIIe siècle. Il faudra donc s’interroger à la fois sur le genre du roman historique tel que le
renouvelle Dickens ainsi que sur l’historiographie victorienne de la Révolution française. Il est
conseillé aux étudiants d’avoir au moins consulté la principale source de Dickens en la matière : The
French Revolution de Thomas Carlyle.
BLOOM, Harold, ed., Charles Dickens’s A Tale of Two Cities, Modern Critical Interpretations, New
York: Chelsea House, 1987. (Introduction by Bloom + eight essays)
Bibliographie :
BRATTIN, Joel J., “Sydney Carton’s Other Doubles”, Dickens and the New Millennium, Cahiers
Victoriens et Edouardiens, Hors-série (février 2012): 209-223.
BROOKS, Chris, “‘Recalled to Life’: The Christian Myth of A Tale of Two Cities”, in Signs for the
Times: Symbolic Realism in the Mid-Victorian World, London: George Allen & Unwin, 1984.
BROWN, James M., “A Tale of Two Cities – Revolutionary Madness and Moral Rebirth”, in Dickens:
Novelist in the Market-Place, Totowa, NJ: Barnes and Noble, 1982.
FRIEDMAN, Barton R., “Antihistory : Dickens’ A Tale of Two Cities”, in Fabricating History:
English Writers on the French Revolution, Princeton, NJ: Princeton University Press, 1988.
HERBERT, Christopher, “The Infernal Kingdom of A Tale of Two Cities”, in War of No Pity: The
Indian Mutiny and Victorian Trauma, Princeton and Oxford: Princeton University Press, 2008.
HERST, Beth F., The Dickens Hero: Selfhood and Alienation in the Dickens World, London:
Weidenfeld & Nicolson, 1990.
HUTTER, Albert D., “Nation and Generation in A Tale of Two Cities”, PMLA 93 (1978): 448-462.
(JSTOR)
JONES, Colin, McDONAGH, Josephine, and MEE, Jon, eds, Charles Dickens, A Tale of Two Cities,
and the French Revolution, Palgrave Studies in Nineteenth-Century Writing and Culture, Houndmills,
Basingstoke: Palgrave Macmillan, 2009.
JOHN, Juliet, “Unmasking Melodrama: Sydney Carton and Eugene Wrayburn”, in Dickens’s Villains.
Melodrama, Character, Popular Culture, Oxford: OUP, 2001.
MANHEIM, Leonard, “A Tale of Two Characters: A Study in Multiple Projection”, Dickens Studies
Annual, vol. 1 (1970): 225-237.
MONOD, Sylvère, “Dickens’s Attitudes in A Tale of Two Cities”, Nineteenth-Century Fiction 24
(March 1970): 488-505. (JSTOR)
STOEHR, Taylor, Dickens: The Dreamer’s Stance. Ithaca: Cornell UP, 1965.
6
EDITH WHARTON. The House of Mirth (1905). Elizabeth Ammons ed. New York: Norton
Critical Edition, 1990 & le film de Terence Davies, The House of Mirth (2000).
Cours de Marc Amfreville
L’édition exigée au concours comporte un appareil critique et une biographie sommaire de
l’auteur qui constitueront la base des lectures. Il est également recommandé de lire au moins
un autre roman d’Edith Wharton, The Custom of the Country (1913), The Age of Innocence
(1920)…, ainsi que son indispensable essai : The Writing of Fiction (New York ; Touchstone,
1997). Sont également recommandés le recueil d’articles dirigé par Carol J. Spingley (Edith
Wharton, The House of Mirth. A Casebook. New York : Oxford U. Press, 2003).
Pour la partie cinéma, on pourra se procurer : Laurent Mellet et Shannon Wells-Lassagne,
Etudier l’adaptation filmique (Rennes : PUR, 2010) qui comprend outre des outils d’analyse
cinématographique un glossaire du vocabulaire spécialisé.
H.D. (HILDA DOOLITTLE)
Trilogy
Cours de Nicholas Manning (CM et TD)
In the half-century since her death in 1961, Hilda Doolittle’s Trilogy has emerged as a fundamental
work of Anglo-American poetic modernity, and a crucial challenge and counterpoint to canonical texts
such as Ezra Pound’s Cantos or T.S. Eliot’s The Waste Land. Through its exploration of theology and
myth (Egyptian, Greek, Christian), sign and symbol, gender, genre (lyric versus epic modes), and the
atavistic integration of modernity and antiquity, Trilogy represents a profound interrogation of the role
of poetic language in the face of historical violence.
Centred on giving students a deeper analytic understanding of Trilogy, this course will also provide
crucial context of the dynamic evolution of H.D.’s poetics, from her beginnings in the Imagiste
movement in London in 1913, through the composition of Trilogy during World War II, and
culminating in the late epic modes of Helen in Egypt in the early 1960s. Students are encouraged to
read widely in H.D.s poetry both before and after Trilogy, making use of the New Directions’ edition
of the Collected Poems, and familiarizing themselves with such post-war texts as Helen in Egypt.
A study by N. Manning and C. Oudart, providing detailed context and analysis of Trilogy, is
forthcoming from Éditions Fahrenheit, Paris. A complete bibliography will be distributed in class.
Selected Bibliography
Set text
H.D., Trilogy, ed. by Aliki Barnstone, New York, New Directions, 1998.
Poetry by H.D.
H.D., Collected Poems, 1912-1944, ed. Louis L. Martz, New York, New Directions, 1986.
——, Helen in Egypt, New York, New Directions, 1961.
Prose by H.D.
H.D., Bid Me to Live: A Madrigal, ed. by C. Zilboorg, Gainesville, Univ. Press of Florida, 2011.
——, End to Torment: a Memoir of Ezra Pound, New York, New Directions, 1979.
——, Notes on Thought and Vision, San Francisco, City Lights, 1982.
——, The Gift, ed. by J. Augustine, Gainesville, University Press of Florida, 1998.
——, Tribute to Freud, New York, New Directions, 2012.
Criticism
BOUGHN, Michael, H.D.: A Bibliography, 1905-1990, Charlottesville, Univ. Press of Virginia, 1993.
BURNETT, Gary Dean, H.D. Between Image and Epic, Ann Arbor, Univ. of Michigan Press, 1990.
CHRISTODOULIDES, Nephie, MACKAY, Polina, eds., The Cambridge Companion to H.D.,
Cambridge, Cambridge Univ. Press, 2011.
COLLECOTT, Diana, H.D. and Sapphic Modernism, 1910-1950, Cambridge, Cambridge Univ. Press,
1999.
CONNOR, Rachel, H.D. and the Image, Manchester, Manchester Univ. Press, 2004.
DUNCAN, Robert The H.D. Book, Berkeley, Univ. of California Press, 2011.
7
DUPLESSIS, Rachel Blau, H.D.: The Career of That Struggle, Bloomington, Indiana Univ. Press,
1986.
FRIEDMAN, Susan Stanford, DUPLESSIS, Rachel Blau., ed., Signets. Reading H.D., Wisconsin,
Univ. of Wisconsin Press, 1990.
FRIEDMAN, Susan Stanford, Psyche Reborn: The Emergence of H.D, Bloomington, Indiana
Univeristy Press, 1981.
GREGORY, Eileen. H.D. and Hellenism: Classic Lines, Cambridge, Cambridge Univ. Press, 1998.
GUEST, Barbara, Herself Defined: H.D. and Her World, Tucson, Schaffner Press, 2003.
KING, Michael, ed. H.D.: Woman and Poet, Orono, National Poetry Foundation, 1986.
KREIS-SCHINCK, Annette, We Are Voyagers, Discoverers: H.D.’s Trilogy and Modern Religious
Poetry, Heidelberg, Winter Verlag, 1990.
KROLIK HOLLENBERG, Donna, ed., H.D. And Poets After, Iowa, Univ. of Iowa Press, 2000.
LAITY, Cassandra, H.D. and the Victorian Fin de Siècle. Gender, Modernism, Decadence,
Cambridge, Cambridge Univ. Press, 1996.
MORRIS, Adalaide, How To Live/What To Do: H.D.’s Cultural Poetics, Chicago, Univ. of Illinois
Press, 2003.
OUDART, Clément, Les Métamorphoses du modernisme, de H.D. à Robert Duncan, Paris, Presses de
la Sorbonne Nouvelle, 2011.
TAYLOR, Georgina, H.D. and the Public Sphere of Modernist Women Writers, 1913-1946, Oxford,
Clarendon Press, 2001.
CIVILISATION TRONC COMMUN
La décolonisation britannique (1919-1984)
Cours de Fabrice Bensimon ([email protected])
Ce cours sera dispensé le jeudi de 14h à 16h au premier semestre. Vous trouverez ci-dessous quelques
titres recommandés. Une bibliographie (18 pages) et un texte de cadrage de la question (5 p.), rédigés
par Mélanie Torrent (université Paris-Diderot), figurent sur le site de la SAES (rubrique Concours).
L’Empire
John Darwin, The Empire Project: The Rise and Fall of the British World-System. 1830-1970,
Cambridge, Cambridge University Press, 2009, 800 p. [Si toute la première partie traite de l’avant1914, les 300 dernières pages concernent directement la période au programme]
Niall Ferguson, Empire: How Britain Made the Modern World, London, Allen Lane, 2003 [Bestseller, très lisible, mais engagé].
Porter, Bernard, The Lion’s Share, A Short History of British Imperialism, 1850-2004, Harlow,
Pearson/Longman, 2004 [le manuel classique sur le sujet].
Stockwell, Sarah (ed.), The British Empire, Themes and Perspectives, Oxford, Blackwell, 2008 [très
bon ouvrage collectif, cf. ch. 12 en particulier].
Ronald Hyam, Understanding the British Empire, Cambridge, Cambridge University Press, 2010
[Recueil d’articles d’un des spécialistes de l’histoire de l’Empire britannique].
La décolonisation
Richard Davis, Trevor Harris et Philippe Vervaecke, La décolonisation britannique. Perspectives sur
la fin d’un Empire. 1919-1984, Paris, Fahrenheit, 2012
Mélanie Torrent, British decolonisation (1919-1984). The politics of power, liberation and influence.
Paris, PUF / CNED, 2012.
Par ailleurs :
John Darwin, Britain and Decolonisation: The Retreat from Empire in the Post-War World, London,
Palgrave Macmillan, 1988, 383 p. [Ouvrage classique et solide, un peu daté, mais qui fait le tour de la
question.]
Ronald Hyam, Britain’s Declining Empire: The Road to Decolonization, 1918-1968, Cambridge,
Cambridge University Press, 2006, 460 p. [Classique et solide]
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John Darwin, The End of the British Empire: the Historical Debate, Blackwell, 1991, 128 p. [Cette
synthèse est plus tournée vers l’analyse et évoque les principaux débats sur la question].
Lawrence J. Butler, Britain and Empire: Adjusting to a Post-Imperial World, London, I.B. Tauris,
2002.
Wm Roger Louis & Judith Brown (eds.), The Oxford History of the British Empire (The Twentieth
Century), Oxford, Oxford University Press, 1999. [Cette somme, qui constitue un des cinq volumes de
la série, est composée de remarquables synthèses, par ex. Wm Roger Louis, « The dissolution of the
British Empire », pp. 329-356]
Robin Winks (ed.), The Oxford History of the British Empire (Historiography), Oxford, Oxford
University Press, 1999 [cf., par exemple, John Darwin, “Decolonization and the End of Empire”, pp.
541-557, ainsi que les nombreuses synthèses régionales].
Atlas
Nigel Dalziel, The Penguin Historical Atlas of the British Empire, London, Penguin, 2006, 144 p.
[Très bon atlas, relativement bon marché. La dernière partie (“Climax and decolonization, 19011997”) comprend une douzaine de cartes très utiles.]
Les années Roosevelt aux États-Unis (1932-1945)
Cours d’Andrew Diamond ([email protected])
Ce cours sera dispensé le mercredi de 13h à 15h au deuxieme semestre de l’année 2013-2014. La
première partie du cours consistera en une série de cours magistraux qui doteront les étudiants d’une
vue complète des principaux aspects des années Roosevelt ; la deuxième partie consistera à entraîner
les étudiants à mettre en pratique leurs connaissances pour savoir identifier et analyser les enjeux
essentiels dans une série de sources primaires et de sujets de dissertation.
On trouvera ci-dessous quelques titres recommandés pour l’été. Une bibliographie et un texte de
cadrage de la question figurent sur le site de la SAES (rubrique Concours).
Bibliographie de base
Bordo, Michael D., Claudia Goldin, and Eugene N. White (dir.). The Defining Moment: The Great
Depression and the American Economy in the Twentieth Century, Chicago, University of Chicago
Press, 1998.
Brinkley, Alan. The End of Reform, New Deal Liberalism in Recession and War, New York, Vintage
Books, 1996.
Fraser Steve et Gary Gerstle (dir.). The Rise and Fall of the New Deal Order, 1930-1980, Princeton,
Princeton University Press, 1989.
Kennedy, David M. Freedom From Fear: The American People in Depression and War, 1929-1945,
New York, Oxford University Press, 1999.
Leuchtenberg, William E. Franklin D. Roosevelt and the New Deal, 1932-1949, New York, Harper
Perennial, 2009 [1963].
Lichtenstein, Nelson N. Labor’s War at Home: The CIO in World War II, Philadelphia, Temple
University Press, 2003.
Polenberg, Richard. War and Society: The United States, 1941-1945, New York, Harlow: Longman
Higher Education, 1990.
Ware, Susan. Beyond Suffrage: Women in the New Deal, Cambridge, Harvard University Press, 1987.
Ouvrages dédiés au sujet d'agrégation:
À paraître :
Coste, Françoise. Les années Roosevelt aux États-Unis (1932-1945), Paris, CNED / PUF.
Diamond, Andrew, Romain Huret, Vincent Michelot et Jean-Christian Vinel. Les années Roosevelt
aux États-Unis (1932-1945), Paris, Editions Fahrenheit, 2013. [http://editions-fahrenheit.fr/]
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EPREUVES DE TRADUCTION
THEME et VERSION
J. Oltarzewska (S1) et Susan Pickford (S2)/E. Angel-Perez et D. Lagae
Bibliographie de base pour remise à niveau : 1989. Hélène Chuquet et Michel Paillard, Approche
linguistique des problèmes de traduction, anglais / français, Ophrys
1985. Julien Green. Le Langage et son double. Fayard. (Green/Grellet intervertis)
1985. Françoise Grellet, The Word Against the Word, Hachette Supérieur
The Mirrored Image¸ Initiation au theme anglais¸ Hachette Supérieur
1983. Jacqueline Guillemin-Flescher, Syntaxe comparée du français et de l’anglais, Ophrys
2004. Jean Szlamowicz, Outils pour le commentaire de traduction, Ophrys
1958. J-P Vinay et J Darbelnet, Stylistique comparée du français et de l’anglais, Didier
Recommandations :
Lire très attentivement le rapport du jury d’agrégation externe 2012, disponible sur le site de la SAES,
rubrique Concours → Rapports de Jurys :
http://cache.media.education.gouv.fr/file/agreg_ext/97/6/anglais_239976.pdf
notamment la section 4.2 concernant la traduction (thème) à partir de la page 74.
Etudier le sujet et son corrigé.
Il y a un lien précieux sur le site de la SAES, toujours rubrique Concours → rapports de jurys, vers un
site du ministère : « page générale de rapports de jurys » dont voici le lien :
http://www.education.gouv.fr/cid4927/rapports-de-jurys-et-sujets-des-epreuves-d-admissibilite.html
Les étudiants y trouveront des rapports et des sujets qui remontent jusqu’à 2003. Lire attentivement les
rapports, les anciens sujets et leurs corrigés.
Les étudiants peuvent aussi s’entraîner à partir des sujets d’agrégation présents sur le site de la SAES,
rubrique Concours → Annales
EPREUVE HORS PROGRAMME (EHP) – conseils de préparation
J-Y.Pellegrin (S1) / J. Vatain (S2)
Il importe avant tout de lire le rapport du jury pour bien comprendre le fonctionnement de l’épreuve
(rapport disponible sur le site de la saes http://www.saesfrance.org, accompagné d’archives de sujets).
Le travail consiste ensuite, d’une part, à enrichir sa culture visuelle et à s’habituer à la lecture et à
l’analyse de documents iconographiques, et d’autre part, dès le début de la préparation en classe, à
s’entraîner régulièrement à cet exercice de problématisation et de synthèse à partir de trois documents
différents. Seule la pratique régulière à partir de dossiers variés permet d’acquérir une maîtrise
suffisante de la méthodologie requise pour une mise en relation fine et détaillée des trois documents :
cette épreuve d’oral se prépare donc, en classe et en colles, tout au long de l’année.
Pour ce qui est de la pratique de l’image, les étudiants sont encouragés à saisir toutes les occasions de
s’exercer : musées, expositions de tableaux ou de photographies, ou encore, à distance, sites internet
de musées britanniques (National Gallery, National Portrait Gallery, Tate Britain, Tate Modern) ou
américains (Metropolitan Museum of Art, MoMa, Guggenheim NY, certaines galeries du
Smithsonian). Les expositions organisées par les grands musées, en particulier, sont en général
accompagnées de notices particulièrement éclairantes sur tel ou tel mouvement esthétique, qui sont en
général disponibles en ligne et agréables à consulter. Attention cependant : il ne s’agit pas d’amasser
une foule de connaissances – l’érudition visuelle n’étant pas le but de l’épreuve – mais d’acquérir une
aisance face à l’image, en s’entraînant à en interroger la structure et le formalisme (composition,
motifs, intentions, couleurs, incidence de telle ou telle image par rapport au contexte artistique dont
elle émerge, etc.).
- Deux ouvrages de référence sur l’épreuve elle-même :
Gadoin Isabelle, Préparer le commentaire de document iconographique à l'épreuve orale de synthèse.
Paris : Editions du Temps, 2001.
10
Moulinoux Nicole, Marie-Madeleine Martinet et Marc Porée, L’épreuve de synthèse aux concours du
Capes et de l’Agrégation. Rennes : PUR, 2001.
- Deux exemples (parmi beaucoup d’autres) d’ouvrage utiles pour acquérir des repères sur l’art
américain et britannique :
Baigell Matthew, A Concise History of American Painting and Sculpture (revised edition). Westview
Press Inc., 1996.
Wilton A., Five Centuries of British Painting. London : Thames & Hudson Ltd, 2011.
EPREUVE ORALE DE COMPREHENSION-RESTITUTION
Cours de Monica Michlin au S1 et Andrew Gallix au S2
Pour comprendre un extrait d’entretien ou de débat en anglais (durée maximale 3 minutes) et pour le
restituer, lors de la deuxième écoute, par segments de 45 secondes environ, en un français correct,
voire élégant, il faut déjà que la phase « compréhension » pose le moins possible de difficultés. Cela
implique à la fois une bonne connaissance des différents accents du monde anglophone, mais aussi,
une culture générale solide, le sujet pouvant porter autant sur les nouvelles technologies (Facebook,
Twitter, le piratage ou les nouvelles tablettes numériques) que sur les sciences (la conquête de
l’espace, la recherche médicale, le clonage, les épidémies ou épizooties récentes…), l’environnement
(le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles), les sujets de société et l’actualité sociale
(Occupy Wall Street, la fin de Don’t Ask Don’t Tell), que sur le monde de la culture (littérature,
cinéma, musique, etc.). N’oubliez pas que le monde anglophone ne se résume pas aux Etats-Unis et au
Royaume-Uni, et que des élections en Australie, les Jeux du Commonwealth en Inde, ou la lutte contre
le SIDA au Kenya doivent aussi retenir votre attention.
Il faut donc vous entraîner toute l'année à écouter des sujets aussi divers que possible ; idéalement, un
journal télévisé ou radiophonique (en alternant entre BBC World et CNN, par exemple), tout en lisant
des journaux comme The Guardian et The Washington Post en ligne. Plus vous aurez été assidus dans
votre écoute des medias anglophones au cours de l'année, plus vous serez capables d'éviter des
contresens « culturels » ou politiques, et les blocages dus au vocabulaire.
Le meilleur entraînement est le plus régulier. Exercez-vous d’emblée à la prise de notes, aspect
difficile de l’exercice, la focalisation nécessaire sur certaines données « factuelles » (les noms propres,
dates, statistiques) ne devant pas vous faire perdre le fil du raisonnement, de la conversation ou de la
discussion. Comme il est impossible, y compris avec un bon système d’abréviations, de noter au-delà
de quelques noms, verbes et nombres, l’exercice joue sur votre rapidité et votre capacité à mobiliser
votre mémoire immédiate, ce qui suppose un entraînement tout au long de l’année.
La fluidité de votre restitution et l'élégance de votre français seront évidemment fonction de votre
vocabulaire en français sur tous les sujets possibles. Il n'y a pas d'autre moyen d'assurer un tel
vocabulaire que de se tenir au courant de l'actualité dans les médias français (tant écrits qu’audiovisuels).
Dites-vous que vous faites là ce que font les interprètes en « traduction consécutive »… avec la petite
nuance que vous traduisez à la troisième personne (sans vous substituer aux locuteurs), ce qui ajoute la
difficulté des concordances de temps et des verbes d’expression. (« Le sénateur Bernard Sanders
réfute cette logique : les politiques d’austérité ne peuvent qu’aggraver la récession, et non y mettre un
terme… » ; « Alors, reprend la journaliste, pourquoi le président Obama n’a-t-il pas lancé un nouveau
« New Deal » ?)
Vous verrez, c’est un exercice très stimulant, qui vous permettra de vous « évader » un peu des
programmes, en ouvrant une fenêtre sur les aspects les plus contemporains du monde anglophone …
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COMMUNICATION ORALE
Cours de Jagna Oltarzewska
Class objectives :
To work towards precise, fluent and effective oral presentation, and with this in view:
•
•
•
to ensure students’ English is clear and accurate
to work on phrasing, intonation and punctuation, as well as posture and delivery
to promote self-criticism, self-awareness and self-improvement through active listening, peer
correction and collective viewing/ discussion of individual performance
Weeks 1 – 6
The fundamentals have to be in place before the finer points of presentation can be addressed: the
initial goal is thus to make each student aware of his/her shortcomings in the area of pronunciation
and phrasing. To this end, we will begin with short reading/ listening exercises. Students will be
encouraged to listen and correct one another. Peer correction has at least four beneficial aspects: it
develops the group’s ear for inaccuracies, making individual students more conscious of their own; it
provides valuable practice for the future teacher as he/she formulates constructive criticism; it involves
the student who becomes an active listener, rather than an onlooker; it provides the examined student
with an informal “jury”, useful preparation for the concours. Once each student is made aware of the
basics - phonetic weaknesses/ inaccurate stress - we will move on to short ‘colles’, where students
may bring material they have already presented orally in a different context: students are encouraged
to attend and listen to each other, with a view, again, to promoting self-awareness and selfcorrection.
Live readings will allow the following problem areas to be addressed and worked on:
•
•
•
•
•
Pitch – too low (males: below threshold of audibility) / uncomfortably high (females: stressrelated and stress-inducing).
Delivery – too rapid (stress-related, causing stumbling and jeopardizing sense)
Volume – too loud (aggressive), too faint (inaudible)
Intonation – rising (uncertainty), falling (boredom)
Phrasing – underrated but crucial to the overall success/ failure of communication. We will
work on indiscriminate/ illogical stress. Highlighting the correct words in a given phrase or
sentence is not always instinctive – it can be an acquired art.
As we work on these areas, it will be emphasized that the subliminal messages one
communicates through excessive speed, disconcerting intonation etc are at least as important
as the ‘overt’ content of one’s presentation. Weaknesses in more than one of the areas listed
above can effectively sabotage a performance. Students will be encouraged to present their
own work in class as soon as possible.
Weeks 7-12
Students present extracts from an oral presentation prepared on the basis of existing EHP dossiers.
A rota is established so that each student can be showcased for a longer period (10mins, with 5
mins feedback, or 15/5 depending on uptake). In this “mini-colle” attention will be paid to
parasitical reflexes of speech or gesture that can impede flow and hamper sense. Longer
presentations will also allow a critical assessment of the coherence and strengths (structural) of the
presentation as a whole, as well as foregrounding those habits that may adversely affect a
student’s speech patterns over a period of time.
Weeks 12 – 20
Longer and more substantial EHP presentations will be required as time goes on. Depending
on the level of uptake, there may be time to film students as they present their work before
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class. The ideal would be to film an entire presentation from beginning to end but I doubt
whether there will, in practice, be time for this. Passing from an aural support to a visual one
will promote awareness of the physicality of the act of speech and the necessity of using
one’s body to project sound and communicate meaning. Students tend to fetishize the
informational tenor of their text and abstract their physical selves from the labour of
communication.
The idea throughout this course is to give students a sense of the areas they have to work on, so that
they can usefully take their colleagues’ – and my own – feedback away with them and integrate it into
their preparation over the course of the year.
In May/ June, there will be group classes as well as “colles”, to address problem areas in the area of
stress (particularly collocations ie “civil war”, and proper nouns)
OPTION A : LITTERATURE
BEN OKRI
The Famished Road (1991)
Cours de Kerry-Jane Wallart
The Famished Road est une oeuvre longue, complexe et surtout très déconcertante de prime abord mais même une première lecture vous permettra de dégager des grandes lignes pour l'interprétation. Si
le roman puise dans un fonds culturel yoruba très riche, que je vous exposerai en cours et qui ne doit
pas (toujours) être confondu avec ce qu'il est convenu d'appeler réalisme magique, plus apte à décrire
(en langue anglaise) les littératures de la Caraïbe ou de l'Inde, une grande partie de cette complexité est
aussi due à son dispositif narratologique, qu'il vous faudra mettre au jour, ainsi qu'à une utilisation très
post-moderne des grands récits européens, roman picaresque en tête. Il faut donc ne pas se décourager.
Le plus urgent est de lire le roman et de vous l'approprier au mieux. Il est fait de grandes séquences
non visibles immédiatement, qu'il faut passer une lecture entière à distinguer, éventuellement en les
nommant, à votre guise, et en annotant copieusement votre édition. Cela vous permettra de naviguer
dans un roman touffu, à la chronologie hasardeuse et vertigineuse, et de repérer les répétitions
(explorations de la forêt, scènes de combat, fêtes, incursions au marché, etc.). Une connaissance intime
de ce roman sera indispensable pour que les premiers cours ne soient pas perdus en grande partie.
The Famished Road est le premier volet d'une trilogie (également intitulée The Famished Road) qu'il
serait judicieux, sinon indispensable, de lire intégralement. Il serait surtout souhaitable, dans toute la
mesure du possible, de lire au moins un des romans de Chinua Achebe, romancier nigérian de la
génération précédente, qui a marqué l'oeuvre d'Okri de manière très nette.
Après une lecture rapprochée du texte, on pourra lire cette bibliographie succinte, regroupant les
ouvrages, articles ou chapitres qui sont sans doute les plus utiles pour commencer (classés ici dans un
ordre qui serait d'importance décroissante) :
Quayson, Ato. Strategic Transformations in Nigerian Writing, Orality and History in the Work of Rev.
Samuel Johnson, Amos Tutuola, Wole Soyinka and Ben Okri (Oxford, Bloomington and Indianapolis:
James Currey / Indiana Press University, 1997. (chap. 6, "Harvesting the Folkloric Intuition: The
Famished Road", pp. 121-156).
Cooper Brenda, " 'Out of the centre of my forehead, an eye opened': Ben Okri's The Famished Road",
in Magical Realism in West African Fiction: Seeing with a Third Eye, London: Routledge, 1998, pp.
67-114.
Fernandez Vazquez, Jose Santiago, 'Recharting the Geography of Genre: Ben Okri's The Famished
Road as a Postcolonial Bildungsroman', Journal of Commonwealth Literature 37:2 (2002), pp. 85-107.
Vanessa Guignery, ed. The Famished Road: Ben Okri’s Imaginary Homelands. Newcastle-upon-Tyne:
Cambridge Scholars Publishing, 2013.
Devrait par ailleurs paraître au cours de l'été 2013 le dernier numéro de la revue Commonwealth
(35.2), consacré entièrement à The Famished Road et coordonné par Claire Omhovère et Fiona
McCann. Il sera disponible à la Boutique des Cahiers, 8 rue de la Sorbonne.
Une bibliographie plus complète sera distribuée en cours - celle qui précède est volontairement courte
car, encore une fois, le texte est long et dense, et vous occupera beaucoup à lui seul.
Les étudiants qui auraient déjà une bonne connaissance du texte pourraient se familiariser d'emblée
avec les problématiques principales de la critique littéraire post-coloniale et lire, pour tout ou partie,
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l'excellent et fondamental Elleke Boehmer, Colonial and Post-colonial Literature: Migrant Metaphors
(Oxford, 2005).
TEXTES MEDIEVAUX (les lais bretons)
Cours de Leo CARRUTHERS (CM)
Tatjana SILEC (TD)
Tous les textes au programme, une sélection de « lais bretons », datent du 14e siècle et les éditions
reproduisent donc la langue médiévale. Celle-ci ne présente pas de difficulté majeure, d’autant qu’une
bonne traduction française (récente) peut porter secours en cas de problèmes de compréhension.
The Middle English Breton Lays, ed. Anne LASKAYA and Eve SALISBURY. TEAMS Middle English
Texts Series, Medieval Institute Publications, Kalamazoo, Michigan, 1995, 2001. A collection of nine
lays, of which four have been selected for study: Sir Orfeo, Lay Le Freine, Sir Degaré, Sir Launfal.
The full text of this book is available on line, free of charge, at the University of Rochester website,
under TEAMS. See www.lib.rochester.edu/camelot/salisbur.htm.
Geoffrey CHAUCER. The Franklin’s Prologue and Tale, ed. A.C. SPEARING, Cambridge University
Press, 1994. This Breton Lay is one of Chaucer’s Canterbury Tales, which are available in full in The
Riverside Chaucer, ed. Larry D. BENSON, Oxford: Oxford University Press, 1988, a complete edition
of his works. Other editions of The Canterbury Tales may also be used (e.g. Norton Critical Edition).
Les lais bretons moyen-anglais, dir. Colette STEVANOVITCH et Anne MATHIEU, Brepols (Turnhout,
Belgique), 2010. Ce livre utile contient la traduction française de tous les lais du programme, y
compris le Conte du Franklin de Chaucer, ce qui peut faciliter la compréhension du texte moyenanglais.
The Breton Lays raise questions of genre, sources, and cross-Channel culture. What exactly is a lay,
and how does it relate to the wider field of medieval romances, tales and songs? These poems also
open a window on cultural and literary relations between England and France in the late medieval
period. Many of the Middle English poems have Old French sources, some of them being translated
from the Lais of Marie de France, which were composed in French (but in England) in the late 12th
century. While the Middle English texts all date from the 14th century, they are not all the same but
show literary evolution and a growth in self-awareness. How do the later lays, especially Chaucer’s
Franklin’s Tale, relate to those of the earlier period (i.e. those in the Laskaya-Salisbury edition)?
Critical works (a brief selection):
BARRON W.R.B. English Medieval Romance, London, Longman, 1987.
DONOVAN Mortimer J. The Breton Lay: a guide to varieties, University of Notre Dame Press, 1969.
MEHL Dieter. The Middle English Romances of the Thirteenth and Fourteenth Centuries, London,
Routledge & Kegan Paul, 1968.
RADULECU Raluca L., Cory James RUSHTON, eds. A Companion to Medieval Popular Romance,
Cambridge: D. S. Brewer, 2009.
RIKHARDSDOTTIR Sif. Medieval Translations and Cultural Discourse: the movement of texts in
England, France and Scandinavia, Cambridge; Rochester, NY: D.S. Brewer, 2012.
See further the extensive bibliography by Claire VIAL on the SAES-France website (saes.org, under
“concours”).
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OPTION B : CIVILISATION
FREDERICK LAW OLMSTED (1822-1903) et le park movement américain
Cours d’Yves Figueiredo et Thibaut Clément
Cette question suppose d’étudier l’œuvre d’Olmsted au sens large : les parcs qu’il a créés mais aussi la
pensée politique, sociale et esthétique dont ils procèdent. Cette étude sera articulée avec celle du park
movement américain, qui dépasse Olmsted à la fois dans le temps et dans son ampleur, mais a été
considérablement et durablement influencé par lui. Il sera donc utile d’avoir un point de vue général
sur l’histoire de ce mouvement et, au-delà, sur l’histoire de la préservation et des rapports américains à
la nature au XIXe siècle. En revanche, certains aspects de la vie d’Olmsted n’ont eu que peu ou pas
d’impact sur le park movement et n’entrent donc pas dans le cadre de cette question : il en est ainsi
notamment de son engagement dans la Sanitary Commission (future Croix Rouge) ou celui pour la
cause abolitionniste.
Cette question ne repose sur l’étude d’aucun corpus précis : Olmsted a apporté sa contribution à
presque 500 projets et il a été l’auteur de plus de 300 textes (articles, rapports, ouvrages divers). Faire
un choix serait hasardeux et limiterait inutilement la compréhension que l’on peut avoir de son œuvre.
Le cours abordera la question en suivant trois axes majeurs :
* analyser la pensée complexe d’Olmsted dans ses dimensions sociale, politique, philosophique, ainsi
que ses articulations avec l’esthétique. On insistera notamment sur l’idée fondamentale qu’il existe un
lien intime entre un paysage et l’ordre social (voire économique) du peuple ou de la communauté qui
fréquentent ou habitent ce paysage ;
* retracer le fil directeur de sa carrière très diversifiée et en faire apparaître la cohérence interne ;
* analyser son outil (le parc) comme moyen de réforme sociale.
Bibliographie sommaire :
Olmsted, Frederick Law, Walks and Talks of an American Farmer in England, (1852), Amherst:
University of Massachusetts Press, 2002.
Olmsted, Frederick Law, Yosemite and the Mariposa Grove: A Preliminary Report, (1865), Yosemite
National Park: Yosemite Association, 1995.
Vol. 1, Charles E. Beveridge, Carolyn F. Hoffman, Writings on Public Parks, Parkways and Park
Systems, 1997
Olmsted, Frederick Law, Essential Texts, Robert Twombly (ed.), New York: Norton, 2010
Olmsted, Frederick Law, Civilizing American Cities: A Selection of Frederick Law Olmsted’s Writings
on City Landscapes, S. B. Sutton, (ed.), Cambridge, MA: The MIT Press, 1997 [1971].
Martin, Justin, Genius of Place, The Life of Frederick Law Olmsted, Cambridge, MA: Da Capo Press,
2011.
Rybczynski, Witold, A Clearing in the Distance: Frederick Law Olmsted and America in the
Nineteenth Century, New York: Scribner, 1999.
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OPTION C : LINGUISTIQUE
Cours de Pierre Cotte
Commentaire
L’épreuve, en anglais, est sans programme et porte sur une question de grammaire. Il est conseillé
d’étudier dans The Cambridge Grammar of the English Language les chapitres sur le nom, le verbe,
la proposition, la phrase complexe et composée. On prendra connaissance d’analyses en anglais,
accessibles et faisant autorité dans le monde anglophone, que le cours nuancera et enrichira.
Leçon
L’expression du degré
Le degré se définit comme intensité relative ou comme point sur une échelle d’intensité croissante. La
question au programme porte sur l’expression du degré en discours par des formes spécialisées
(certains adverbes) ou non spécialisées (la répétition). Elle concerne aussi la nature du degré et ce qui
le distingue en particulier des différents types de quantification.
Les phénomènes centraux retenus par le jury sont :
1) La gradabilité. Le domaine du gradable : ce qui est gradable, ce qui ne l’est pas, ce qui peut le
devenir. La gradabilité et les parties du discours : la gradabilité est une propriété typique des
références adjectivales et adverbiales ; les adjectifs, les adverbes, les verbes gradables ou non
(sémantique et morphologie), ; la gradabilité de certaines prépositions et de certains noms. Les
différences syntaxiques et sémantiques entre les fonctionnement gradable et non-gradable des
lexèmes.
2) L’opération du degré ; le degré absolu (sans comparaison). Ce degré est implicite dans nombre
d’adjectifs (tall, happy, brave). S’il est explicite il est objet d’une évaluation ; les marques du
degré signifient l’approximation, le degré insuffisant, passable ou haut (nearly, hardly, fairly,
quite, very, highly, extremely). De nombreuses formes signifient l’intensification ; ce sont des
adverbes, des locutions adverbiales, des adjectifs (great, pure, sheer, utter), des mots
exclamatifs ( so, such, how, what) ; une répétition peut aussi intensifier ( an old, old man ;
very, very good ; he talked and talked ; from catastrophe to catastrophe).
On étudiera la relation entre le degré et la manière, parfois dits par le même mot (badly), le
degré et la quantité, en particulier la quantification universelle et existentielle, ainsi que les
interactions entre ces catégories : many people signifie la grande quantité, too many people
rapporte cette quantité à une échelle et signifie aussi le degré (degré excessif), too big signifie
l’excès (degré), much too big quantifie ce degré. On étudiera aussi la spécialisation des
formes : la distribution des adjectifs de haut degré (à quels noms sheer s’applique-t-il ?), celle
des adverbes ( very et highly ne sont pas toujours interchangeable). Cette spécialisation
conduit à la question du sens : en quoi diffèrent sémantiquement nearly et almost, hardly et
barely , very et so (very big, so big) ? plus généralement, peut- on faire une typologie du degré
absolu ? D’autres questions concernent le degré et l’existence des procès ou les rapports
entre négation et degré (certaines doubles négations signifient un degré moyen : He made
some not unintelligent remarks) .
3) L’opération du degré ; le degré relatif (avec comparaison). Les comparaisons scalaires_ à
distinguer des non-scalaires, qui sont qualitatives_ déterminent le degré d’une qualité de façon
relative. Les adjectifs, les adverbes et quelques quantifieurs peuvent porter des marques de
degré relatif parfois réalisées par un suffixe. Pour un adjectif on distingue classiquement une
forme positive (absolue) sans marque de degré relatif ou autre, et deux degrés relatifs : le
comparatif et le superlatif (comparatif d’égalité, de supériorité et d’infériorité ; superlatif des
deux derniers degrés). Il conviendra de connaître les différentes sortes de comparaison : le
degré de la qualité objet de comparaison est égal ou différent simplement ; il est égal,
supérieur ou inférieur au degré de cette qualité dans une autre entité, dans la même entité à un
autre instant ( more and more) ; il est rapproché du degré d’une autre qualité de la même entité
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ou d’une autre, etc. On prendra en compte aussi les comparaisons implicites (They didn’t
arrive early enough to help, They arrived too late to help). On étudiera le sens des marques
figurant dans les différentes comparaisons : as, so, more,most, less, the (dans the more…the
more…) les démonstratifs (dans not that difficult), same, equal, different, etc. On s’intéressera
aussi au fonctionnement des phrases comparatives et aux opérations sémantiques associées
au comparatif et au superlatif.
Pour se préparer il est conseillé de faire les lectures suivantes :
R. Quirk et al. A Comprehensive Grammar of the English Language, Longman, 1985
(se reporter dans l’index aux notions Degree et Gradability, ainsi qu’au notions associées)
R. Huddleston and G. Pullum et al The Cambridge Grammar of the English Language
Cambridge University Press, 2002
(mêmes indications)
D. Bolinger Degree Words, Mouton, 1972.