Numéro 26 - 04/2016

Transcription

Numéro 26 - 04/2016
magazine UBS
L’essentiel
en sécurité
UBS Safe : le coffre-fort digital
Navigue entre le
monde réel et
l’univers digital :
Joël Luc Cachelin,
non-conformiste.
NUMÉRIQUE. Protéger son ego virtuel.
Enregistrer ses documents et mots de passe de manière sécurisée dans UBS Safe via UBS e-banking.
UBS Digital Banking – le futur, c’est aujourd’hui. ubs.com/safe
© UBS 2016. Tous droits réservés.
ab
ab
Collectez des points
et profitez-en
Octobre 2016
L’avenir, c’est maintenant
Martin Blessing
President
UBS Switzerland
Lukas Gähwiler
2 Éditorial
4 Trois fêtes avec Topsy
5 Coffre-fort numérique
5 Le pouls de la prévoyance
5 Ça se chiffre !
Ordre du jour
6 Sois connecté !
11 Joël Luc Cachelin et l’argent
12 Hors et en ligne
14 Archéologues du futur
15 Compagnon 2023
Engagement
16 La vie 2.0 :
Joachim Schoss
16 Pour l’intégration
Argent
6 Le tout numérique : Joël Luc Cachelin,
patron d’un think tank, explique ce
dont nous aurons besoin pour survivre.
8 Révolution en 40 bytes
1
20 Popularité des paiements
mobiles
21 Questions de lecteurs,
réponses d’experts
Chez soi
22 Un rêve par imprimante 3D
23 BIM
Balade
4 Ombles, kirsch et Bitcoin
2
24 Plus que le commerce
25 Belle Suisse
UBS KeyClub
Photos : Dominik Hodel; Données cartographiques © 2016 Google
Lukas Gähwiler
Chairman
UBS Switzerland
Jamais encore, une évolution t­ echnologique n’avait
eu un impact aussi rapide et profond sur notre
­quotidien que la révolution n
­ umérique. Les achats, ­­
la communication et les r­ elations bancaires ne
­ressemblent en rien à ceux d’il y a 20 ans.
Les véhicules autonomes, les conseillers
robotisés et les Bitcoins annoncent un nouveau
­paradigme – la quatrième révolution industrielle. Le
cycle ­d’innovation étant de plus en plus court, ces
avancées devraient être intégrées à notre quotidien
d’ici quelques années. À l’affût des tendances,
UBS ­développe des solutions d’avant-garde dans son
­laboratoire d’innovation, pour vous faire bénéficier
de prestations financières porteuses d’avenir.
De mon côté, la situation a quelque peu
changé depuis septembre 2016 : pendant plus de six
ans, j’ai dirigé les affaires d’UBS en Suisse et permis
à la banque de renouer avec le succès, au côté d’une
équipe formidable. Il est donc temps pour moi de
­remettre le flambeau à mon successeur. Je reste
fidèle à la banque et me réjouis de lui rester attaché
par mes nouvelles fonctions de Chairman UBS Suisse.
Martin Blessing, qui prend ma succession, est un
­spécialiste chevronné du secteur bancaire.
Il poursuivra la voie que nous avons engagée – au
­service des clientes et des clients.
Merci et bonne lecture.
Bienvenue
28 Sherpa Outdoor
30 Bongénie Grieder
32 Pfister
42 Collectez des points !
Avide de conseils financiers ?
Si oui, consultez le magazine en
ligne ubs.com/insights-fr
24 À la découverte de la cryptovallée
­zougoise : Une tourte au kirsch contre
0,01 Bitcoins, s.v.p. !
3
Trois fêtes avec Topsy
Ces trois photos
ont été primées
dans le cadre du
grand concours
Topsy. Félicitations !
Coffre-fort
numérique
Cet été, dès que le soleil était de la partie, Topsy sortait son matelas pneumatique pour glisser sur l’eau. Et il n’était pas le seul. Des journées baignade ont
eu lieu dans près d’une centaine de piscines en Suisse. L’occasion pour de
nombreux enfants de se voir offrir un matelas pneumatique et de participer à
un concours associé à un défi : prendre la photo la plus originale du (ou avec
le) matelas Topsy. À la clé, l’opportunité de gagner une fête d’anniversaire.
Ce rêve est devenu réalité pour trois photographes en herbe. Ils
attendent leur prochain anniversaire avec impatience. Chacun pourra inviter
onze amis à sa grande fête. Et bien sûr, Topsy sera aussi de la partie !
Les calendriers de l’avent sont prêts !
Les enfants qui n’ont rien gagné peuvent se consoler, car Topsy leur
réserve toujours de nouvelles surprises. Ainsi, il a créé un calendrier de l’avent
coloré pour ses jeunes amis. Il suffit d’avoir ou d’ouvrir un compte d’épargne
jeunesse ou un fonds de placement UBS pour pouvoir retirer gratuitement ce
calendrier dans une agence UBS. Et pour ne rien manquer sur Topsy, cela vaut
le coup de consulter régulièrement son site Web et de s’abonner à la newsletter. Topsy propose sans cesse de nouveaux jeux, des idées de bricolage et
des excursions originales sur son site.
Où ai-je mis ma carte d’assurance ?
Où se trouve mon carnet de
­vaccination ? Et quel est donc le mot
de passe que j’utilise pour réserver
mes vols ? Que vous soyez en
Suisse ou à l’étranger, le nouvel
UBS Safe vous permet d’avoir sous
la main les papiers nécessaires. UBS
Safe est un coffre-fort numérique
sûr pour les clients domiciliés en
Suisse. Il s’active via UBS e-banking.
En complément, il existe également
une app UBS Safe.
Dans l’UBS Safe, vous pouvez
gérer vos documents importants –
contrats, pièces d’identité,
­documents bancaires … Il permet
également d’enregistrer les mots de
passe. Déposez tout ce qui vous
est important dans votre coffre-fort
numérique via l’e-banking ou
l’app. De quoi mettre de l’ordre et
gagner en sécurité. Le niveau de
protection peut être défini pour
chaque dossier. Et pour finir, l’UBS
Safe accroît ­également votre sécurité
sur Internet : il contrôle le degré
de sécurité de vos mots de passe et
vous aide à en générer de bons.
•
ubs.com/safe
•
ubs.com/topsy
Documents de voyage, cartes d’assurance, mots de passe ... en sécurité
dans un seul endroit : l’UBS Safe.
4 Bienvenue
Le pouls
de la
prévoyance
1
0,5
Ça se chiffre !
Toutes les 4,3 minutes.
La fréquence à
laquelle les 75 % des
18 à 24 ans consultent
leur smartphone au
quotidien.
0
–0,5
–1
2005
2016
Le nouvel indice UBS de la prévoyance
reflète l’état de santé du système de
prévoyance suisse.
Nombre de ­slogans alarmistes font
la une des journaux. Notre système
de ­prévoyance va-t-il si mal ? Afin de
pouvoir en discuter sereinement,
UBS a mis en place l’indice UBS de la
­prévoyance en Suisse. ­Calculé tous
les trimestres, il reflète la stabilité du
système de ­prévoyance.
Sur dix ans, cet indicateur
affiche actuellement une valeur de
–0,6, sachant que le deuxième
semestre 2015 a marqué un
­tournant. Pour la première fois, plus
de personnes ont atteint l’âge de la
retraite que l’âge de 20 ans. La
société a donc vieilli. Le Tessin et le
Jura vont, au cours des trente
­prochaines années, devoir faire face
aux plus grands défis liés à l’âge.
La suppression du taux
­plancher euro / franc a eu des effets
négatifs sur le système de prévoyance. Même si l’indice UBS de
la prévoyance remonte, il souligne
l’importance croissante de la
­prévoyance privée.
Année 2008
Pour la première fois,
la planète compte
plus d’appareils
­connectés à Internet
que ­d’humains.
1re IA de direction
Deep Knowledge
­Ventures, à Hong
Kong, est la première
entreprise à faire
­appel à une « intelligence artificielle »
dans sa direction : ses
décisions sont prises
selon un algorithme.
15 années
C’est le temps
­nécessaire pour
­visionner toutes les
vidéos téléchargées
sur YouTube en une
journée.
•
ubs.com/forumprevoyance
5
Sois
connecté !
Internet bouleverse
nos vies. Au point de
­ressembler à une religion,
estime Joël Luc Cachelin,
fondateur du think
tank Wissensfabrik.
Stephan Lehmann-Maldonado (texte)
et Dominik Hodel (photos)
6 Agenda
Humain 2.0
« Je pense, donc je suis » :
l’homme est le seul à
réfléchir à sa propre
place. Mais il entretient
un rapport de plus
en plus intense avec les
machines, oscillant
entre deux mondes : le
numérique et le réel.
Où est votre smartphone ?
Là, je l’ai toujours avec moi. Sinon,
j’ai l’impression qu’il me manque
quelque chose. Mon smartphone
fait partie de moi, presque comme
mes membres.
Pourquoi ?
C’est la porte d’entrée de mon
­univers numérique. Il me relie à mes
amis, à mes contacts professionnels,
aux réseaux sociaux, au savoir
et à l’actualité du monde. Et il a de
plus en plus d’usages : billetterie,
banque en ligne, appareil photo
et bientôt porte-monnaie.
La qualité de vie s’en
trouve-t-elle améliorée ?
La numérisation simplifie bien des
choses, comme le contact avec
les entreprises ou l’administration.
Si j’ai mon billet d’avion et mon
­passeport sur mon portable, mon
sac sera plus léger et mon esprit
aussi. De plus, le numérique
rend la vie plus intense. Toutes les
opportunités offertes par la société
multioptionnelle sont à portée
de clic. Je rencontre des gens et des
situations que je n’aurais jamais
connus autrefois.
Presque sans interruption, le Web
nous suggère « Cela pourrait
vous intéresser ». Sommes-nous
gouvernés par les algorithmes ?
Ils nous influencent chaque jour.
Les algorithmes régissent les apps
qui nous proposent un logement, un
article de journal, un partenaire.
Cela pose deux problèmes. D’abord,
nous ne savons pas ce que les
­algorithmes sont censés optimiser.
Ensuite, tout ce qui arrive à nous
est filtré. Nous sommes comme
enfermés dans une bulle où nous ne
8 Agenda
découvrons que ce que nous
connaissons déjà. Cela réduit notre
mobilité sociale et notre aptitude
à comprendre d’autres mentalités.
Des études ont montré que les
applications de rencontre comme
Tinder mettaient en relation des
­personnes du même milieu.
Sommes-nous conscients
des risques numériques ?
On en revient toujours à la question
du pouvoir : qui gouverne qui ?
Mais contrairement à autrefois, les
instruments de pouvoir et leurs
risques sont cachés. Je ne sais pas
qui m’observe ni quand. Et je ne
sais pas ce qu’il advient de mes
­données ni selon quels critères mon
comportement est orienté. Cela
dit, ce sont encore des humains qui
programment les apps.
Pionnier
­numérique
Joël Luc Cachelin (35)
a étudié la gestion
d’entreprise à l’Université de Saint-Gall
où il a passé son
­doctorat avant de
­travailler dans deux
de ses instituts. Il a
fondé le think tank
Wissensfabrik en
2009. Depuis, il aide
les entreprises dans
leur processus de
transformation
­numérique. Joël Luc
Cachelin a publié
­plusieurs livres sur la
révolution numérique,
récemment « Update!
Warum die digitale
Gesellschaft ein
neues Betriebssystem
braucht ».
Allons-nous vers l’Humain 2.0 ?
Oui. La numérisation a entraîné
une mutation anthropologique.
À l’horizon se profile la symbiose
entre homme et machine. Je pense
moins à l’implantation de puces
ou aux interfaces électroniques qu’à
la coexistence avec des intelligences
artificielles dans différents organismes. À l’avenir, nous travaillerons
davantage avec les machines, nous
nous lierons d’amitié avec elles,
peut-être même en tomberons-nous
amoureux. Si tout se passe bien,
l’Humain 2.0 sera mieux informé,
mais également plus attentif,
­paisible et écologique.
Mentalité du copier-coller
Il y a presque un côté religieux.
J’y pense beaucoup en ce moment.
Je crois qu’Internet consacre un
nouveau type de religion. Il est doué
de propriétés quasi divines : il est
partout, il voit tout et il sait tout. Ses
Comment aménager cette pièce ?
Que faire à manger ? Comment fêter
un anniversaire ? De plus en plus
­souvent, nous ne pensons pas par
nous-mêmes, mais en cherchant des
idées sur Internet. Un vrai frein
à la créativité !
9
Le smartphone, nouveau cerveau
Tout le savoir est accessible sur
­Internet. Le smartphone reflète de
plus en plus les structures du cerveau
humain. Que doivent apprendre
les élèves quand les faits perdent en
importance ? La lecture, l’écriture
et le calcul restent indispensables.
algorithmes façonnent notre destin.
De nouvelles formes de vie éternelle
émergent. Tout cela fait resurgir
de vieilles questions métaphysiques :
en quoi croyons-nous ? Qui conduit
le monde ? Qu’advient-il après
la mort ? La nouvelle métaphysique
crée des églises, des prophètes et
des règles de vie. Mais qui pardonne
et qui absout dans un monde
­numérique régi par l’économie ?
Le Web ne pardonne même pas
les péchés de jeunesse.
D’où la popularité de services
comme Snapchat ou Threema qui
effacent les données. Le but est
d’éviter que des photos de nous peu
avantageuses réapparaissent.
Mais je crois que le mal véritable est
plus profond : nous vivons dans
un monde où l’on refuse la fragilité.
La moitié du monde vit hors
du numérique. Allons-nous vers
une société à deux vitesses ?
L’état de droit est face à un
double péril : celui du marché et de
­l’autojustice. Cette évolution
est d
­ angereuse et se dessine dans
le monde entier, y compris en
Suisse. Certains auront sans doute
un mode de vie hautement
­numérique assorti de privilèges.
Car la révo­lution numérique
­renforce ceux qui l’accueillent à
bras ouverts. Mais ceux qui la
refusent ou n’ont pas accès aux
réseaux seront exclus.
La technologie évolue à toute
vitesse. Quelles compétences
­faudra-t-il demain ?
Le cerveau de l’Humain 2.0 est
­calqué sur le smartphone. Nous
n’avons plus à apprendre des
­données par cœur, mais nous
10 Agenda
devons nous exprimer précisément.
Savoir compter, lire et écrire reste
indispensable. Les connaissances
informatiques sont également
importantes. Mais ce qui comptera
vraiment à l’avenir, c’est la
capacité de réflexion personnelle,
le rapport à la pluralité et la faculté
de penser en réseaux.
Dans quel domaine devançons-­
nous encore l’ordinateur ?
Les machines ne peuvent pas
poser de question ni avoir un
regard ­critique. Dans le domaine
de la ­créativité, nous restons les
plus forts, même si les robots
­commencent à produire de l’art
ou à composer de la musique.
Les humains sont sensibles aux
ambiances et aux sentiments.
Mais là encore, les machines nous
rattrapent, avec des capteurs
que nous porterons sur nous.
Aussi devons-nous renforcer les
compétences qui nous distinguent
des machines.
Joël Luc Cachelin
et l’argent
Premier salaire
Lycéen, je travaillais
au kiosque le jeudi
soir et le samedi.
Meilleur
­investissement
Mes études à
­l’Université de ­Saint-­
Gall HSG et mon
­chez-moi numérique,
wissensfabrik.ch.
Ma banque
Devenons-nous moins créatifs
à force de lancer Google au lieu
de réfléchir ?
J’entends souvent cet argument
sans trop y croire. La créativité
résulte de la capacité à combiner et
à interpréter l’existant. Je trouverais
cela inquiétant si une minorité
contribuait activement à Internet
tandis qu’une majorité se contentait
de consommer. Mais cette tendance
pourrait se renforcer puisqu’on
­pilotera bientôt les ordinateurs par
les gestes et le regard.
… gérera également
mes données et mon
empreinte écologique
à l’avenir.
Quels seront les métiers
de demain ?
Plutôt que de métiers, parlons de
faisceaux de compétences. Demain,
11
nous exercerons peut-être cinq
métiers pour des employeurs
­spécifiques.
Quelles activités finiront par
­disparaître ?
Les tâches répétitives, même fort
qualifiées. Bon nombre d’experts
perdront leur statut, à l’image
des médecins. Le savoir médical fera
sans doute partie d’une intelligence
artificielle que nous aurons dans
notre poche. Quand les réseaux
­supplantent les hiérarchies, les
hommes s’organisent davantage
par eux-mêmes. Ils n’ont plus
besoin de managers pour distribuer
et contrôler le travail. À l’ère
des ­plateformes, le cadre moyen
est amené à disparaître.
La Suisse aura-t-elle encore
des emplois ?
La Suisse a beaucoup d’atouts
dans des secteurs en fin de cycle.
Il nous faut investir de nouvelles
branches si nous entendons nous
imposer dans une économie
­numérique mondialisée. Je pense à
la sécurisation des données et à
la formation du management. Et je
souhaite que le recyclage s’impose
comme secteur économique à part
entière. Il faut pour cela de grandes
réformes : dans la formation, les
infrastructures et l’administration.
Avec quelles conséquences pour
les banques ?
La plupart des opérations bancaires
se feront en ligne. La banque va
perdre en lustre et en glamour. Le
crowd lending et le crowd investing
(voir ci-contre) vont changer son
rôle. Les algorithmes assumeront de
plus en plus de tâches. En parallèle,
la numérisation va créer de
12 Agenda
­ ouvelles monnaies. Les banques
n
­pourraient ainsi gérer nos données,
nos identités ou notre empreinte
écologique.
Pour certains, le bien-être
­économique passera
par ­l’économie du partage.
Il s’agit d’un type d’économie
où l’on partage tout : surtout
des ­voitures ou des chambres
­d’hôtel jusqu’à présent. Mais nous
­pourrions aller beaucoup plus
loin en partageant nos tondeuses,
nos connaissances, nos idées.
À terme, la conséquence naturelle
de cette logique est la disparition
du brevet et du secret d’entreprise.
Mais cela ne plaît pas à tous
ceux qui vont perdre du pouvoir.
Les plateformes ont elles aussi
du pouvoir.
Oui, il existe un capitalisme de
­plateforme. Des superintermédiaires
remplacent les intermédiaires
­existants. Mais qui dit réseau ne
dit pas vide du pouvoir. Sans oublier
qu’il n’y a pas que du mauvais
dans la centralisation, qui simplifie
les standards. Il existe des solutions
pour limiter le pouvoir, à l’image
du principe dit de coopérative, de
­l’autogestion et de la transparence
mutuelle.
Comment réagissez-vous face
à la course du progrès ?
Je suis fasciné par l’évolution.
­Moi-même, je n’arrive pas toujours
à trouver le bon équilibre entre
vie en ligne et vie hors ligne. Le soir,
j’aime lire un livre. Il m’arrive
même de laisser mon smartphone
à la maison quand je sors me
­promener.
•
Hors et en ligne
1.Introspection
Observez-vous :
qu’est-ce qui vous
fait du bien ou du
mal ? Ayez le courage
de poser votre
­smartphone.
2.Aides
Utilisez des apps qui
vous aident à vous
organiser et des outils
pour effacer vos traces
sur Internet et la
publicité.
3.Échanges
Informez-­vous sur les
opportunités et les
risques du numérique
et discutez-en avec
votre entourage.
4.Lieux hors ligne
Recherchez des
lieux sans Internet :
librairies, cafés,
nature.
5.Autodiscipline
Apprenez à ne
pas laisser les
mails, Facebook et
WhatsApp dicter
votre quotidien.
Crowd lending
Sur certains sites, on
peut réunir de
l’argent de différentes
personnes pour un
projet.
Crowd investing
Les start-up
recherchent souvent
des investisseurs sur
Internet. Avec un
­rendement aussi élevé
que le risque.
Déconnecté, un luxe
Les messages
­numériques nous
tiennent en haleine.
De la même façon
qu’il faut distinguer
entre nourriture
saine et malsaine, il
faut savoir quand
trop d’électronique
nous est nocif. Il faut
du courage pour
se déconnecter – et
c’est un luxe.
13
Archéologues du futur
Le think tank UBS Y invite
de jeunes scientifiques à
penser la banque de demain.
Marc Lustenberger (texte) et Esther Michel (photos)
Qui sommes-nous ? Que pouvons-nous espérer ? Que devons-nous faire ?
Dans l’Antiquité, les penseurs se réunissaient sous un arbre et dessinaient
dans le sable pour tenter de comprendre le monde.
Les penseurs contemporains se retrouvent dans un bureau de banlieue,
surfent sur Internet, lisent des blogs et griffonnent leurs pensées sur des Post-it
de couleur. « En 2040, nous serons 9 milliards sur terre. Le niveau des océans
monte. Et la révolution numérique supprime des emplois. » Dans la salle de
réunion, Markus Iofcea, t-shirt noir et jean, explique ce qu’il fait. Il n’est pas
un chantre de l’apocalypse. Au contraire : il dirige UBS Y, un think
tank censé apporter de nouvelles idées à la banque.
« Nous ne pouvons pas prédire l’avenir, mais nous pouvons
y réfléchir », explique l’ingénieur informaticien. En dehors du
­responsable, l’équipe se compose d’une anthropologue, d’un
économiste au bénéfice d’une formation de base en sciences
humaines, d’une designer et d’un concepteur designer en
­communication, tous originaires de pays différents. Leur mission :
comprendre les besoins de la société du XXIe siècle dans une
perspective mondialisée.
À Schwamendingen, le futur est encore balbutiant. À 11 h, tous les
collaborateurs d’UBS Y sont assis devant leur écran. Personne pour jouer au
ping-pong ou faire le poirier dans un coin ? C’est donc cela l’avenir du travail ?
« Nos horaires sont traditionnels, mais pas notre environnement. Nous allons
à la bibliothèque, à l’université ou à l’aéroport pour trouver l’inspiration. » Les
premiers think tanks sont apparus aux USA au début du XXe siècle. Déjà à
cette époque il s’agissait de développer une pensée originale hors du cadre
classique de l’entreprise. « Notre mission n’est pas de traiter des modèles
­d’affaires, mais de montrer dans quel sens les choses tendent à évoluer»,
insiste Markus Iofcea. Après tout, il a bien fallu du temps aux penseurs de
l’Antiquité pour qu’une idée donne naissance à une technologie.
•
Compagnon 2023
Nous pourrions
­bientôt disposer d’un
­compagnon
­numérique à nos
côtés. « Nous croyons
à un moi virtuel qui
est en f­ ormation.
Il accompagnera notre
vie et gérera nos
­données personnelles.
Il sera conseiller
et auxiliaire dans le
­cyberespace »,
­théorise Markus
­Iofcea. La banque
pourrait s’occuper de
ce compagnon.
Presque comme chez Google
Tous travaillent dans les locaux de BlueLion, une pépinière
pour start-up installée à Zurich Schwamendingen. « Nous pensons en réseaux et nous essayons d’insuffler de nouvelles idées
dans le monde de la banque », explique Markus Iofcea. Pour cela,
il faut un environnement adéquat. Les locaux de ­l’ancienne
concession auto rappellent le désordre créatif de ­Google. On y
trouve des cabines de réunion et des espaces de tranquillité. Les murs sont
recouverts de Post-it et de posters. Depuis sa création il y a deux ans, le think
tank planche sur le sujet du travail. « Nous sommes comme des archéologues
du futur », résume Markus Iofcea. De cette réflexion naissent des visions, des
concepts, des blogs et une publication idoine. Ils expliquent ­pourquoi, à l’avenir, les gens travailleront plus souvent en tant que free-lance et ­pourquoi la
créativité et le design seront déterminants pour l’économie.
14 Agenda
Retour vers le futur : Markus
­Iofcea, Anna De Mezzo,
Kevin Kohler et Kostas Viskanta
(de g. à d.) fabriquent des
objets qui seront utiles demain.
15
La vie 2.0
Le pionnier du Web Joachim
Schoss se bat pour les
­personnes handicapées.
La famille et les amis plutôt
que la carrière et l’argent : depuis
son a
­ ccident, Joachim Schoss,
­entrepreneur du Net, a d’autres
priorités.
Laura Barchi (texte) et Dominik Hodel (photo)
Pour l’intégration
La Fondation UBS
pour le domaine
social et la formation
soutient MyHandicap.
La fondation soutient
des initiatives et des
projets promouvant
la formation de
base et continue
ainsi que la création
d’emplois et de
sources de revenus.
ubs.com/engagement
Ce qui est arrivé à Joachim Schoss peut sans autre nous arriver. Au guidon
de sa moto en Afrique du Sud, il est renversé par un automobiliste éméché.
Fondateur d’un centre d’appel et de la plateforme en ligne Scout24, il doit
alors livrer un dur combat contre la mort. Joachim Schoss perd son bras droit
et sa jambe droite. Durant sa rééducation, il peine à trouver de quoi intéresser
les handicapés sur Internet. En revanche, son hôpital regorge d’informations
imprimées, regroupées dans une foule de classeurs. Il décide de réagir : en
2004, il crée la fondation MyHandicap et, à travers elle, un portail Internet
pour les personnes handicapées, sorte d’armoire à classeurs numérique.
MyHandicap entend aider les personnes handicapées à construire la vie
qu’ils imaginent. Le site Internet fait office de plateforme d’accès. La mobilité
est l’un de ses sujets phare. Quelle prothèse utiliser ? Quel fauteuil roulant
choisir ? Comment voyager ? « Des années après mon accident, je me suis
demandé comment refaire du vélo ou du snowboard », raconte Joachim
Schoss. « J’ai trouvé la réponse dans le forum. Un technicien orthopédiste,
moniteur de snowboard à ses heures, m’y a prodigué ses conseils. »
L’espoir de la numérisation
Les outils numériques sont une bénédiction pour les personnes atteintes
d’un handicap moteur mais également pour de nombreux employeurs. Les
personnes handicapées constituent un précieux vivier de collaborateurs
­qualifiés. « Pour certaines tâches, avoir un handicap peut se révéler utile.
Ainsi, les non-voyants ont une ouïe fort développée. Ils font merveille dans les
centres d’appel », précise Joachim Schoss. L’important toutefois, c’est que les
entreprises adaptent les postes de travail.
Les entreprises sont-elles assez nombreuses à engager des personnes
handicapées ? L’intégration a besoin d’arguments. C’est la raison pour laquelle
en 2009, avec sa fondation MyHandicap, Joachim Schoss a fondé le « Center
for Disability and Integration » à l’Université de Saint-Gall. Cette institution a
fait depuis une découverte surprenante : « Selon une étude d’un constructeur
automobile, les équipes intégrant des personnes handicapées produisent
30 % d’idées en plus. » Et si le chef et l’équipe se montrent bien intentionnés,
le chiffre grimpe à 80 %. Joachim Schoss est aux anges.
•
16 Engagement
17
1023 – La dynastie
Song en Chine
imprime des billets
de banque, faute
de cuivre.
1887 – L’auteur de
science-fiction Edward
Bellamy imagine une
« carte de ­crédit ».
1981 – American
­Airlines lance un
­système de miles. La
fidélité a une valeur.
2009 – La création de
50 Bitcoins marque
l’émergence d’un
­système de paiement
décentralisé mondial.
2020 – La Suède
­abandonne l’argent
liquide.
2050 – Les monnaies
sociales dominent, la
réputation prime sur
l’argent.
Révolution en 40 bytes
Blockchain est encore rare.
Même si tout le monde peut
­utiliser cette technologie.
Lukas Hadorn (texte) et Eboy (illustration)
« Blockchain pourrait être aux banques, aux assurances ou aux cadastres
ce que Wikipédia a été aux encyclopédies », explique Reto Gadient, fondateur de B.ACADEMY et initiateur du premier Crypto Summit 2.0 à Zurich. « Il
s’agit d’un moyen extrêmement bon marché et sûr de spécifier des valeurs
comme l’argent ou les biens fonciers, mais également les identités, brevets
ou droits d’image, de les valider et de les traiter en toute confiance. » L’idée
de lier des transactions à des conditions par des « contrats intelligents » est
très prometteuse. Ainsi, la voiture de location ne démarrera que si le leasing
a été payé.
D’abord dans les pays émergents
Vous avez certainement déjà entendu parler de la cryptomonnaie Bitcoin.
Une monnaie numérique qui n’est ni imprimée par une banque centrale ni
distribuée par les établissements financiers, mais créée et gérée de façon
autonome. En revanche, la technologie qu’elle utilise est moins connue.
­Baptisée Blockchain, elle permet de créer des monnaies numériques servant
à payer dans le monde entier sans qu’une banque entre en jeu. Mais ­comment
cela fonctionne-t-il ?
Il faut imaginer Blockchain comme un gigantesque livre de comptes,
une base de données où les transactions sont consignées et consultables.
Par tous. Car Blockchain n’est pas un système centralisé appartenant à une
société ou une organisation. Chacun peut inscrire une information, p. ex. un
paiement Bitcoin, dans la chaîne de blocs. Les informations sont con­caténées
en blocs de données de 40 bytes. D’où « Blockchain » (chaîne de blocs).
Prenant cette évolution très au sérieux, les banques se sont rassemblées
au sein d’un consortium baptisé R3 en vue d’examiner les opportunités de
cette technologie. « Pour les clients suisses, le contact direct avec leur banque
ne changera pas dans un premier temps », tempère Reto Gadient. « Block­
chain devrait d’abord s’imposer là où les besoins en infrastructures fonctionnelles sont les plus grands, c’est-à-dire dans les pays en développement. »
C’est pourquoi l’ONU et plusieurs organisations non gouvernementales
­s’intéressent à cette technologie.
Pour Reto Gadient, il est impossible de savoir à quelle vitesse et dans
quel domaine Blockchain s’implantera. « Les infrastructures sont là, mais il y a
encore des obstacles réglementaires, organisationnels et culturels à franchir. »
Cela n’est pas sans rappeler les années 1980. « On savait alors qu’Internet
allait changer les choses. Mais on n’imaginait pas à quel point. »
UBS pionnière
UBS joue un rôle de
­précurseur en ce qui
concerne Block­chain.
Elle a mis en place
un laboratoire d’innovation FinTech dans
­l’accélérateur de
start-up Level39 à
Londres. Une équipe
sous la direction
de Veronica Lange
y explore des technologies ­disruptives
comme Blockchain.
Le but est d’évaluer
leur potentiel et les
applications possibles
dans le domaine
­financier.
•
Transparent de bout en bout
La transparence et l’exactitude de la chaîne de blocs sont garanties
par la nature décentralisée et cryptographique du processus, qui contrôle les
informations avant de les stocker. Ce processus est visible de tous et toujours
validé par plusieurs parties afin d’éviter toute manipulation.
1981
1023
18 Argent
1887
2009
2020
2050
Banking
Tout en un, c’est moins cher
Comptes, cartes, pilier 3a, banking
­numérique : comment puis-je gérer tout
ce qui m’est nécessaire ?
Renzo C., Lugano
C’est pour cette raison que
nous avons créé des paquets
bancaires. Vous y trouverez
les prestations usuelles ainsi
que de nombreux extras.
Le paquet bancaire est
­gratuit la ­première année. Les années suivantes,
il vous sera facturé à un prix forfaitaire particulièrement intéressant. Les personnes domiciliées
en Suisse peuvent demander leur paquet
en ligne. Confortablement, depuis leur canapé.
À cet effet, téléchargez l’app « Ouverture
de compte UBS ». Pour en savoir plus, consultez
le site ubs.com/paquets-bancaires.
Christoph Frei, responsable gestion des
ventes et des segments clients privés UBS
20 %
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Prévoyance
Économiser des impôts
70 %
Les transactions numériques progressent dans les deux pays,
mais le numéraire reste le moyen de paiement numéro un.
20 Argent
Photo : Enea Toldo, portrait (illustration) : Gregory Gilbert-Lodge
des Ké
nyans
paient
via leu
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grâce a notamment
u systè
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M-Pesa
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succès
à l’exp
ortatio
n.
Mes revenus suffisent à peine à faire vivre
ma famille. Dois-je quand même cotiser dans
le pilier 3a ?
Kurt H., Saint-Gall
Oui, il est recommandé de
cotiser dans le pilier 3a, si
vos finances le permettent.
Car ce que vous versez dans
le pilier 3a, vous pouvez le
déduire de votre revenu
imposable. Les économies annuelles peuvent
être significatives, même pour les familles aux
revenus modestes. D’ici à la fin 2016, vous
avez la possibilité de verser au plus 6768 francs
par an (montant maximal pour les personnes
actives affiliées à une caisse de pension) dans
le pilier 3a.
Évaluez votre situation financière sous ­
ubs.com/calculateurs-de-prevoyance. Nos
­calculateurs de prévoyance vous permettront
de déterminer les économies réalisées avec le
pilier 3a et combien vous pouvez économiser
avec des versements réguliers. Vos données
ne sont pas sauvegardées. À moins que vous
ne souhaitiez les mettre à disposition d’un
­conseiller clientèle d’UBS. Vous obtiendrez
alors un conseil personnalisé.
Nils Aggett, responsable UBS Pension
­Services
Cartes de crédit
Prévenir les abus
Une collaboratrice d’UBS m’a demandé si
j’avais effectué une transaction par carte de
crédit. Les abus sont-ils si fréquents ?
Janine G., Payerne
Non, les dommages réels
sont très rares. Les cartes de
crédit sont un moyen de
paiement sûr. Si vous perdez
du liquide, c’est fini. En
revanche, vous pouvez faire
bloquer votre carte de crédit, par téléphone
ou UBS Mobile Banking. Certains criminels
tentent cependant de voler des cartes ou les
données de cartes de crédit. Une ­tentative
­souvent vouée à l’échec. Notre système
d’alerte ­précoce Falcon™ signale et empêche
les dommages financiers avant qu’ils ne
­surviennent. Si une transaction nous paraît
­suspecte, nous appelons le propriétaire de la
carte ou lui envoyons un SMS. Vous pouvez
contribuer à la sécurité. Ne révélez jamais
vos données lorsqu’on vous le demande par
e-mail (phishing). Et ne choisissez pas pour
votre NIP de chiffres trop évidents. Conseil :
enregistrez le numéro de l’UBS Card Center
sur votre smartphone (044 828 31 35).
Marcel Drescher, responsable du service des
fraudes UBS Card Center
En cas de question : [email protected]
21
Un rêve par imprimante
Imprimer, découper et
­coller. La maison du futur ?
Edith Arnold (texte) et Matt Murphy (illustration)
Une maison construite en 24 heures ? C’est possible avec l’imprimante 3D
de la société WinSun de Shanghai. Elle produit du ciment sur demande. Peu
à peu, des maisonnettes apparaissent, des bungalows, une première villa. Des
prototypes encore fort rudimentaires. Au contraire de ces bureaux futuristes
à Dubaï : imprimés à la verticale, leurs modules vitrés reposent dans le sable
du désert. À Amsterdam, les architectes de DUS ­travaillent sur le projet de
construction de la Canal House. Piloté par un l­aptop, le «KamerMaker»
matérialise des éléments pour 13 pièces. Enrico Dini, un visionnaire italien,
va encore plus loin. Sa « D-Shape » imprime des formes géantes – à l’Expo de
Milan 2015 notamment – ainsi que des récifs coralliens réalisés avec du sable
pour protéger des vagues. Pour le plus grand plaisir des poissons !
Une cathédrale imprimée
Où en est la Suisse? Depuis 2015, la cathédrale de poche « Digital
­Grotesque » suscite de la curiosité loin à la ronde. L’œuvre algorithmique de
Michael Hansmeyer et Benjamin Dillenburger a été réalisée avec du sable
et des liants. Un modèle est exposé à l’EPFZ. « Les technologies d’impression
3D révolutionnent la fabrication », explique Benjamin Dillenburger, chercheur
principal de « NFS Digitale Fabrikation ». Des questions se posent : comment
réaliser efficacement de l’architecture sur mesure ? Comment l­’architecture
va-t-elle évoluer si un élément de construction complexe ne coûte finalement
pas plus cher ? « L’un de nos objectifs est de construire, malgré tout, des
­éléments aussi compacts, élégants et précis que ceux d’une montre suisse. »
Dans quelle maison notre interlocuteur souhaiterait-il vivre un jour ?
« Une maison qui serait lumineuse et transparente par un emploi judicieux
des matériaux. Une maison intégrant une multitude de formes avant-­gardiste,
tout en suscitant la curiosité et se montrant porteuse de sens. » Pour autant,
les visites ne sont pas pour demain. La technique nécessaire à la réalisation
des éléments ne sera prête que dans six ans.
buildup, une spin-off de l’EPFZ, occupe le bureau voisin. « L’impression
est une technique au visuel attrayant », explique son CIO, Paul Curschellas,
architecte. Mais il est déjà possible de coller ces éléments et de les découper,
au laser notamment. Le processus menant de l’ordinateur à la production est
vital. Ce qui l’intéresse, c’est la numérisation de la branche de la construction
et de ses 7500 PME. « Peu importe où en est la Suisse en 2016, ce qui compte,
c’est de savoir où elle en sera demain. Le BIM (ci-contre) sera alors la norme. »
La numérisation implique une centralisation des informations et une
décentralisation des processus de travail. Daniela Tenger, coauteure de
l’étude du GDI « Smart Home 2030 », voit dans les lignes de production des
entreprises un tremplin idéal. Elle doute que les maisons imprimées puissent
répondre à nos exigences d’ici ces dix prochaines années. En revanche, la voie
est ouverte pour les éléments imprimés, les préfabrications robotiques et les
productions ad hoc. Aujourd’hui déjà, les modules imprimés multifacettes,
voire écologiques intéressent le secteur privé de la construction. Les chantiers
entièrement automatisés restent de la science-fiction. Enrico Dini n’en
planche pas moins, pour le compte de l’ESA, sur un projet de station lunaire
imprimée à partir de matériaux « autochtones ».
BIM
« Avec le BIM ­(Building
Information Modelling), une m
­ aison se
construit à double :
en ­numérique, puis en
réel », lance Paul
­Curschellas. On entre
les données du
­bâtiment et on réalise
un modèle. Paul
­Curschellas : ­­­« Plus de
gens travaillent sur le
bâtiment et apportent
leur contribution.
On réduit ainsi les
erreurs de conception
au minimum. »
SwissBIMLibrary
La construction
­numérique a besoin
d’un langage commun. La plateforme
buildup encourage
le transfert de
connaissances. La
SwissBIMLibrary,
­initiative nationale,
rassemble les produits
et services offerts.
•
22 Chez soi
23
Ombles, kirsch et Bitcoin
Plus que le
­commerce
Zoug est un centre
du commerce de
matières premières
majeur et le siège
de nombreuses
­holdings. Mais le
­premier employeur
est l’industrie avec
­Siemens Gebäudetechnik ou le fabricant
d’appareils ménagers
V-ZUG (Metall Zug).
Landis+Gyr, un des
fournisseurs majeurs
de systèmes de
­gestion énergétique,
a ramené son siège
à Zoug.
marketing ? « C’est bien plus que cela », insiste Dolfi Müller, maire. « Pour
rester attractifs, nous devons anticiper l’avenir. Nous ­souhaitons attirer à
Zoug les entreprises qui travaillent avec la technologie prometteuse
Blockchain. En acceptant les Bitcoins, nous envoyons un signal d’une grande
force symbolique. »
Zoug entend être la capitale
mondiale du FinTech. Sans
­renoncer à ses traditions.
Crypto Valley dans la Baarerstrasse
Signal reçu cinq sur cinq. Entre Zoug et Baar se sont installées une
v­ ingtaine de start-up susceptibles de lancer une véritable révolution tech­
nologique dans le secteur financier et au-delà : Bitcoin Suisse, Bitfinitum,
­Sapphire Innovation, Blockchain Source, Ethereum, Monetas et une ­douzaine
d’autres développeurs et distributeurs de technologies d’avenir basées sur
Blockchain. En référence à la Silicon Valley californienne, on parle déjà de
« Crypto Valley Zug ».
Johann Gevers est un farouche défenseur du site. Il y a trois ans, ce
Sud-Africain a transféré sa start-up Monetas de Vancouver à Zoug. Depuis,
il attire d’autres pionniers dans la région. « Pour être pris au sérieux, nous
devons faire de cet endroit un haut lieu du FinTech », explique Vitus Ammann,
responsable marketing. Ce nouveau secteur est presque invisible dans le
­paysage urbain. Ses produits sont trop virtuels et souvent encore au stade de
la conception.
Caspar Heer (texte)
Depuis le sommet du Guggi, on admire, sur la gauche, la vieille ville de Zoug.
Sur la droite, la ville moderne étale ses immeubles de bureaux jusqu’à la
­commune voisine de Baar. Une petite ville entre tradition et modernité. En
contrebas, la Zytturm, près du Fischmarkt, s’élève au-dessus des toits de la
ville. Sa grande horloge rythmait la vie des bateliers et des pêcheurs. Zoug
reste une ville lacustre, même si elle ne compte plus qu’un seul pêcheur
­professionnel. En novembre, Emil Speck pêchera de nouveau l’omble chevalier. Cette spécialité zougoise est rare et prisée pour ses qualités gustatives.
Au Moyen Âge, ce poisson noble servait même de monnaie régionale. Il faut
dire qu’à Zoug, les monnaies originales ont une longue tradition.
Belle Suisse
Presque aucun
autre pays ne compte
autant de curiosités
au kilomètre carré
que la Suisse. C’est
pourquoi UBS
­entretient depuis des
années un partenariat
stratégique avec
Suisse Tourisme.
Le Bitcoin fait les grands titres
24 Balade
Photo: Données cartographiques © 2016 Google
Au Moyen Âge, on payait
en ombles chevaliers
à Zoug. Aujourd’hui, le
contrôle des habitants
accepte les Bitcoins.
Photo: Données cartographiques © 2016 Google
À la mairie, à quelques mètres du Fischmarkt, on ne va plus pêcher
l’argent au lac, mais sur Internet. Le contrôle des habitants, sis à la Kolinplatz,
est la première institution publique au monde à accepter la cryptomonnaie
Bitcoin. La petite ville s’est ainsi propulsée à la une des journaux. Un coup
25
Le contraste entre
tradition et rythme
trépidant est plus
marqué qu’ailleurs.
Collectez des points et profitez-en
Même Audrey Hepburn ne sut y résister
Pourtant, la plateforme numérique de Monetas fonctionne déjà : Vitus
Ammann brandit son portable et paie son café et sa tourte au kirsch chez
« Bistro Monsieur Baguette » par cryptopaiement. Même à Zoug, cela reste
l’exception, alors qu’une partie du personnel des start-up se fait verser son
salaire en cryptomonnaie. Les magasins qui misent sur ces technologies
d’avant-garde se comptent encore sur les doigts de la main.
La légendaire tourte au kirsch s’achète habituellement en espèces sonnantes, comme à la pâtisserie Treichler. C’est ici que le confiseur Heiri Höhn
a inventé ce gâteau de luxe il y a un siècle. Audrey Hepburn elle-même y
succomba lorsqu’elle habitait au Bürgenstock. Des années durant, la star
hollywoodienne fut la cliente la plus élégante du café de la Bundesplatz.
KeyClub-Specials :
Toys.ch et
Teemondo.ch
Tout pour
Noël
Zoug est une ville captivante, où le contraste entre tradition et rythme
trépidant est plus marqué qu’ailleurs. Ce n’est pas pour déplaire aux nouveaux arrivants, dont on entend les multiples langues sur la promenade du
lac. Zoug passe pour être la petite ville la plus cosmopolite au monde, avec
des habitants en provenance de plus de 120 pays. Cela fonctionne plutôt
bien, même si les autochtones et les nouveaux venus vivent dans différentes
sphères, comme l’observe Vitus Ammann.
« Pour nous, le kirsch est aussi important que les Bitcoins », rassure
le maire. On est très attaché aux traditions telles que le « Stieremärt ». Début
septembre, des agriculteurs de toute la Suisse se retrouvent sur le parc des
expositions, en s’y mêlant aux curieux, anciens ou nouveaux Zougois. Et les
banquiers peuvent croiser de vrais taureaux. Mais quand il faut faire affaire,
les paysans l’emportent sur les représentants du secteur financier. Et pourtant,
à 4000 francs pièce, un joli taureau est une aubaine, comparé à une Porsche.
Pour autant, pas question encore de payer les bêtes à cornes en Bitcoins.
•
26
Balade
Photo: Données cartographiques © 2016 Google
Quand un banquier croise un vrai taureau
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à l’aide de vos points KeyClub. Bien sûr, vous
pouvez aussi utiliser vos points dans les 5
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qui invitent à se reconnecter à la nature.
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28 KeyClub
29
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33
Migros
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Migros. Le solde peut être réglé par carte de crédit.
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Validité
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34 KeyClub
Coop
Faites toujours le
bon choix avec une
carte-cadeau
Vos avantages
Pour répondre à toutes les envies : échangez vos points
électroniques KeyClub contre des cartes-cadeaux Coop.
Le solde peut être réglé par carte de crédit.
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vous-même ou pour un proche dans le KeyClub eStore.
Trois montants possibles : 20, 50 ou 100 francs.
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Jusqu’à nouvel ordre, ubs.com/keyclubestore
35
Spengler Cup
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l’aide de points électroniques, règlement du solde par
carte de crédit.
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36 KeyClub
Avec le soutien
d’UBS depuis
plus de
30 ans
37
Journaliste et animatrice TV,
Andrea Jansen blogue sous
anyworkingmom.com
My Cup of Tea
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Assortiment de thés Teemondo.ch
– 6 variétés, 20 % de rabais
Photos : Martina Strul, Raffinerie
Le thé, c’est simple, non ?
Non ! « Les Suisses ne
savent pas préparer le
thé ! » constate mon amie
­britannique Nina. L’ordre
n’est même pas respecté.
Il faut d’abord placer les
feuilles ou le sachet dans une
théière de qualité, puis
verser l’eau bouillante. Une
fois que le thé a infusé, il faut
presser le sachet pour en
­extraire le goût. La quantité
de lait ­utilisé en dit long sur le
­buveur : les ouvriers ne
prennent qu’une goutte de
lait – «a builder’s mug». Les
dames dégustent leur « cup
of tea » sous forme d’un
beige ­crémeux dans une tasse
de porcelaine. Quant à un
partenaire potentiel qui
­boirait son thé blanc ou
presque, les ­Britanniques y
­regarderaient à deux fois
avant de faire ­affaire.
Personnellement, je bois
mon thé avec du citron.
Mais je n’ai jamais osé le dire
à mon amie.
Vos avantages
Recevez 6 variétés de thé (tous bios : Blue Earl Grey, Sorgenfrei
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Le solde peut être réglé par carte de crédit.
Validité
Jusqu’au 31 janvier 2017
38 KeyClub
39
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ubs.com/keyclubestore
Validité
Jusqu’au 31 décembre 2016
UBS Optimus
Foundation
Donnez un avenir aux
enfants – maintenant
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vous
40 KeyClub
Vos avantages
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de l’UBS Optimus Foundation.
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Avec vos chèques papier : téléchargez et remplissez le
talon sous ubs.com/keyclub-offres
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ubs.com/keyclubestore › optimus
Validité
Les points KeyClub peuvent être utilisés à tout moment
pour des dons à la UBS Optimus Foundation – jusqu’à
3 mois après la date d’expiration.
41
Collectez des points !
Voici vos partenaires
Que vous ayez des points électroniques ou
des chèques papier : faites vos achats chez ces
partenaires.
Points électroniques
Partenaires : Apple Premium Reseller Ingenodata, buch.ch, CFF, Confiserie
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Starbucks, SWISS International Air Lines, SWISS avec Miles & More, Swisscom,
Touring Club Suisse, UBS Optimus Foundation, Zalando
KeyClub-Specials à durée limitée : Teemondo.ch, Toys.ch
Chèques papier
Utilisez les services d’UBS, participez au programme
de bonus KeyClub – et collectez des points.
1 point = 1 franc.
Collecter des points
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Platinum et Excellence 9 points par 1000 francs
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vos chèques KeyClub ou vos points éléctroniques
trimestriellement.
Avec UBS Individual ou UBS Family
Montant encaissé : 5 points par semestre
pour un minimum mensuel de 4000 francs
sur le compte privé
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Montant encaissé : 15 points par semestre
pour un minimum mensuel de 2000 francs
sur le compte privé
42 KeyClub
Payer avec des points
Vous pouvez utiliser vos chèques papier
KeyClub comme du liquide dans les
­boutiques de nos partenaires.
Vous pouvez échanger vos points
­électroniques dans le KeyClub eStore.
Pour toutes les offres, il vous faut verser un
acompte à l’aide de points KeyClub.
Partenaires : Alpamare, Ballenberg Musée suisse en plein air, Bon Suisse du Livre,
Bongénie Grieder, buch.ch, Dipl. Ing. Fust, Europa-Park, Europcar, H&M, Intersport,
Kindercity, Le Musée Olympique, LeShop.ch, Loeb, Manor, MemberShop, Mövenpick Vins,
Musée Suisse des Transports, Opéra de Zurich, Orell Füssli, Payot, Pfister, ProCinema,
Sherpa Outdoor, SWISS avec Miles & More, UBS Optimus Foundation
Utilisez vos points sans tarder !
Les points KeyClub sont valables environ deux ans. N’oubliez donc pas d’utiliser vos points qui
­expireront au 31 décembre 2016. Cela concerne les points que vous avez gagnés en 2015.
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­R ichard Saxer, Karin Wagner-Hohl
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Traduction : SprachWeberei SA
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Prépresse : Detail AG
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en italien et en anglais.
N° 83409F-1604
Éditeur : UBS Switzerland AG,
case postale, 8098 Zurich
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