Alfortville La clinique ferme son bloc opératoire

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Alfortville La clinique ferme son bloc opératoire
La clinique ferme son bloc opératoire - 13/11/2009 - leParisien.fr
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Alfortville
La clinique ferme son bloc opératoire
On ne pourra plus se faire opérer ni accoucher à Alfortville. La raison ? Pas
assez d’actes pratiqués. Les sages-femmes ont été reçues hier au ministère de
la Santé.
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Christine Mateus | 13.11.2009, 07h00
« Le 13 novembre au matin, il n’y aura plus rien : ni naissance ni opération chirurgicale
d’aucune sorte à Alfortville », tempête Samira, sage-femme à la polyclinique de la
Concorde. La direction de cet établissement hospitalier privé a pris la décision de fermer
les blocs opératoires et obstétriques à partir d’aujourd’hui.
La polyclinique restera un centre de consultation et continuera d’assurer un suivi périnatal,
mais plus d’opération chirurgicale. Et plus d’accouchement non plus. La direction invoque
une baisse régulière des naissances et des interventions chirurgicales à la Concorde, ce qui
pose des problèmes de sécurité et aggrave la mauvaise situation financière. Les autorités de
tutelle (comme l’Agence régionale de l’hospitalisation) avaient laissé jusqu’au 1er janvier
2010 pour maintenir l’activité, mais la direction a avancé cette échéance.
De nouveaux postes créés
« Nous avons appris cette décision par une note de service en date du 27 octobre. Celle-ci a
été confirmée par la direction sans avoir au préalable informé le comité d’entreprise, lors
d’une assemblée générale deux jours plus tard. C’est extrêmement brutal et méprisant à
l’égard des patients et des personnels », dénonce la sage-femme. Loin de se laisser abattre,
le collectif pour le maintien de la maternité, constitué notamment de salariés, a été reçu
hier matin au ministère de la Santé. Objectif : organiser la riposte et transmettre à la
ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, un dossier prouvant la viabilité des offres de soins
à Alfortville. Une tentative vouée à l’échec, à en croire la directrice de l’établissement,
Annie Bourdil : « Le nombre d’actes pratiqués va passer sous les 5 000 en 2009. Nous
sommes un groupe privé, nous n’avons aucune subvention de l’Etat. Si on perd trop
d’argent, on n’a plus qu’à mettre la clef sous la porte. » La direction assure qu’il y aura
autant de postes supprimés que créés. Les six sages-femmes en poste se verront proposer
des postes dans les hôpitaux voisins, notamment à Bicêtre et l’intercommunal de Créteil.
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