Air Côte d`Ivoire rattrapée par le fantôme d`Air Côte d`Ivoire.
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Air Côte d`Ivoire rattrapée par le fantôme d`Air Côte d`Ivoire.
r .... . Air Côte d'ivoire rattrapée par le fantôme d' Air .Ivoire ' A i r Ivoire, l'ancêtre de la nouvelle compagnie Air Côte d'ivoire, a été liquidée depuis 5 ans. Ses dirigeants n'ont pas songé à payer le solde de tout compte aux 8 salariés gabonais que cette entreprise employait à Libreville. L'ancien directeur de l'agence de Libreville d'air Ivoire, Bernard Tossou, également l'actuel directeur d'Air Côte d'ivoire à Libreville, trouve tous les artifices du monde pour gagner du temps et ne jamais payer les anciens salariés de son ancien agence. Tantôt il mêle l' ambassadeur de Côte d'ivoire à la gestion de cette crise, alors que ce diplomate, don~ la fonction est de défendre les intérêts de l'Etat ivoirien, ne doit pas se substituer à un entrepreneur défaillant, incapable de faire face à ses responsabilités civiles, fût-il ivoirien, et pilotant une société à capitaux publics ivoiriens. Bernard Tossou doit être le seul à répondre de ces faits qui relèvent de l'application du Code du travail au Gabon. Il doit expliquer pourquoi avant de se déclarée en faillite, cette société a opportunément soustrait 200 millions de FCFA de son compte logé dans une banque de Libreville, pour les rapatrier à Abidjan. Alors qu'il était logique que cet argent soit d'abord utilisé pour apurer les dettes sociales et salariales de cette agence, lors de la liquidation qui allait suivre. Le juge du travail peut trouver là matière à démontrer l'organisation d'une faillite. Ce qui en droit des affaires est un délit. L'inspection du travail qui avait été saisie de cette affaire, doit être à nouveau interpellée. Selon nos informations, Bernard Tossou s'était engagé devant l'inspecteur du travail à trouver une sotution à !'amiable, ·en intelligence avec sa maison mère d'Abidjan. A ce jour, il n'a rien réglé et essaye d'user de l'influence de certaines personnalités locales qu'il dit connaitre, pour ne jamais assumer sa responsabilité. L'homme est resté indifférent à touti<s les tentatives de la rédaction pour le joindre afin d'avoir sa version du dossier. Ali Bongo Ondimba, le nouveau chantre de l'égalité des chances, doit agir pour que ces· salariés abusés rentrent dans leurs droits. Surtout que l'un d'eux est décédé il y a trois mois sans avoir pu bénéficier du solde de tout compte dû par la défunte Air Ivoire.