Les résidences secondaires en Rhône-Alpes

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Cahier n°21 Avril 2007
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Les résidences secondaires
RHONE-ALPES
Les Résidences secondaire en Rhône-Alpes – Observatoire Régional du Tourisme / MITRA – Page 1/22
MISSION INGENIERIE TOURISTIQUE RHONE-ALPES
Observatoire Régional du Tourisme / MITRA
Sommaire
Introduction
I – Le parc des résidences secondaires en Rhône-Alpes
Evolution départementale
Evolution par zone touristique
II – La fréquentation par la clientèle française
Répartition annuelle
Répartition saisonnière
Répartition mensuelle
Poids des résidences secondaires selon les espaces
III Les résidences secondaires détenues par les étrangers en Rhône-Alpes
Avec 335 000 résidences secondaires recensées en 1999, date du dernier Recensement Général de
Population, Rhône-Alpes se plaçait deuxième rang des régions françaises, derrière Provence-Alpes-Côted’Azur (414 700). Ce parc représentait environ 13 % de l’ensemble des résidences secondaires françaises.
Ces résidences se concentraient sur 3 départements en Rhône-Alpes : la Savoie (29% de la capacité
régionale), la Haute-Savoie (29%) et l’Isère (14%), soit un total de 71%.
Les résidences secondaires représentaient 1,7 million de lits touristiques en Rhône-Alpes (ratio national de 5 lits
par résidences). Entre les deux recensements de 1990 à 1999, le nombre de résidences secondaires a
augmenté de +7%, soit 110 000 lits touristiques.
En termes d’évolution la situation diffère également selon les départements. Ainsi la Haute-Savoie (+15% entre
1990 et 1999), l’Ardèche (+13%), la Savoie (+10%) et la Drôme (+6,5%) sont-ils en pleine croissance. L’analyse
montrera qu’à travers ces départements, certaines zones touristiques comme les stations de sports d’hiver, ou
la partie méridionale de la région connaissent une croissance exponentielle (Partie I).
Dans la partie II, nous abordons la fréquentation de ces résidences secondaires par leurs propriétaires français
avec différentes clés d’entrée : positionnement régional, activité saisonnière et mensuelle, répartition sur les
espaces …
Autre phénomène nouveau, l’achat de ces résidences par la clientèle étrangère : plus de 600 millions d’euros
ont été investis par des non résidents sur le territoire Rhônalpin en 2005. Cette tendance récente est en pleine
croissance : on note une progression de +10% ces 2 dernières années (Partie III).
© Rhône-Alpes Tourisme – Aline Perier (photos 1 & 2).
I - Les résidences secondaires en Rhône-Alpes : Entre 1990 et 1999
En 1999, Rhône-Alpes comptait 335 400 résidences secondaires ce qui représentait 1,7 million de lits
touristiques. 71% d’entre elles étaient situées sur les 3 départements alpins. Rhône-Alpes se trouvait alors
placée en 2ème position derrière PACA.
Entre 1990 et 1999, le nombre de résidences secondaires a progressé de +6,9% (9,6 % en France), soit +21 600
résidences supplémentaires et environ + 110 000 lits. Cette croissance se concentre sur les quatre
départements : la Haute-Savoie (+15,3%), l’Ardèche (+13.1%), la Savoie (+10.0%) et la Drôme (+6.5%).
Evolution départementale
Ain
Ardèche
Drôme
Isère
Loire
Rhône
Savoie
Haute
Savoie
RhôneAlpes
Nb de rés. 90
17 418
27 351
14 950
48 095
19 772
15 301
88 206
82 949
312 772
Nb de rés. 99
16 350
30 946
15 928
47 020
18 701
14 220
96 884
95 253
335 165
Evolution
-6,1%
13,1%
6,5%
-2,2%
-5,4%
-7,1%
9,8%
15,0%
6,9%
% dépts
5%
9%
5%
14%
6%
4%
29%
28%
100%
Source : INSEE - Recensement Général de Population 99
Evolution par zone touristique
Nombre
Rhône-Alpes hors zones touristiques hivernales
Espace urbain :
Evolution 1990-1999
1990
1999
en
nombre
en %
147 586
146 854
-732
-0,5
66 271
62 768
-3 503
-5,0
Dont Pôles urbains
30 087
30 275
188
0,6
Dont Communes périurbaines
36 184
32 493
-3 691
-10,2
81 315
84 086
2 771
3,4
Zones touristiques hivernales *
166 186
188 558
22 372
13,5
RHONE-ALPES
313 772
335 412
21 640
6,9
Espace rural
Source : INSEE - Recensement Général de Population 99
*13 zones touristiques hivernales : le Vercors, l’Oisans, la Maurienne, Belledonne, la Chartreuse, la Tarentaise, le BeaufortinVal d’Arly, les Bauges, le Pays du Mont Blanc, les Aravis Bornes, le Giffre Grand Massif, la Vallée Verte-les Brasses et le Haut
Chablais.
Si dans les pôles urbains le nombre de résidences secondaires n’évoluent pas, 3 types d’espaces se
distinguent par leur évolution :
(Source : la Lettre n°71- INSEE Rhône-Alpes)
Les zones touristiques hivernales : +13,5% entre 1990 et 1999
Le développement du tourisme, et en particulier des sports d’hiver, a engendré un essor des résidences
secondaires dans les treize zones touristiques du nord-est de la région qui se caractérisent par une forte
activité en saison d’hiver. Ces zones totalisent 190 000 résidences, soit plus de la moitié du parc de la région.
Les résidences secondaires se situent très souvent dans des immeubles et ce sont des constructions plutôt
récentes. Dans ces zones touristiques hivernales, près de 80 % des résidences sont des appartements contre
seulement 20 % pour le reste des résidences secondaires. Environ 65 % ont été construites après 1975. Si l’on
estime à cinq le nombre de personnes par logement, la capacité d’accueil de cette zone des Alpes du Nord
approche le million de vacanciers.
Au cours des années 90, le nombre des résidences secondaires de ces zones touristiques d’hiver a progressé
de 22 400, soit une croissance de près de 14 %, en net retrait par rapport aux années 80.
Dans ces treize zones, vingt-cinq communes offrent une capacité d’au moins 2 000 logements secondaires.
Ce sont les grandes stations de sport d’hiver. Leur capacité d’accueil en résidences secondaires a continué à
se développer au cours des années 90, au même rythme que les autres communes.
Entièrement voué au tourisme hivernal, l’habitat de ces communes se compose aux trois quarts de résidences
secondaires. A leur tête arrive, tout comme en 1990, la commune de Saint-Martin-de-Belleville, où sont
implantées les stations des Menuires et de Val-Thorens, avec 9 600 résidences, soit 1 300 de plus en neuf ans
(1990-1999). Suivent avec un parc de résidences de plus de 6 000 les communes de Chamonix-Mont-Blanc,
Megève, Morzine, Mâcot-la-Plagne et Bourg-Saint-Maurice.
Les communes péri-urbaines : -10,2%
Dans les communes périurbaines, les résidences secondaires se transforment en résidences principales.
L’extension de l’urbanisation autour des grandes agglomérations a engendré une demande importante de
résidences principales. Certains logements, autrefois résidences secondaires, sont ainsi devenus des
résidences principales. Le moindre intérêt à posséder une résidence secondaire dans une zone gagnée par
l’urbanisation venant s’ajouter, les résidences secondaires ont fortement diminué dans l’espace périurbain.
La transformation de nombreuses résidences secondaires en résidences principales apparaît dans deux
mouvements opposés .Parmi l’ensemble des logements construits avant 1990 dans les communes
périurbaines, le nombre de résidences secondaires a chuté deux fois plus vite qu’ailleurs (- 8 %) tandis que le
nombre de résidences principales a augmenté (+ 0,9 %). Il n’y a que dans cet espace situé autour des
agglomérations que ce phénomène se produit. Un constat similaire avait été fait au cours des années 80 ; les
années 1990 marquent simplement la poursuite du mouvement sur un périmètre plus large.
Si la couronne située autour de l’agglomération lyonnaise est particulièrement concernée, la région
stéphanoise et le couloir Lyon-Chambéry-Grenoble le sont également. L’extension urbaine explique en
grande partie ce phénomène.
La région lyonnaise illustre bien cette transformation de résidences secondaires en résidences principales.
Dans un rayon de 50 kilomètres autour de Lyon, le nombre de résidences secondaires a diminué de 19 % entre
1990 et 1999 (hors pôles urbains), soit une diminution de 3 950 résidences. Dans le même temps, les résidences
principales datant d’avant 90 ont augmenté de 3 300 (+1,7 %).
La baisse des résidences secondaires est marquée particulièrement dans les monts du Lyonnais, autour du
bassin stéphanois et le long de l’axe Lyon-Grenoble.Jusqu’à 20 kilomètres de Lyon, l’urbanisation était déjà
très présente et par conséquent les transformations de résidences principales en secondaires sont peu
nombreuses. C’est entre 20 et 50 kilomètres que la plupart des reconversions se sont produites : les communes
périurbaines sont celles qui se sont le plus modifiées mais le phénomène a aussi gagné l’espace rural. Le
nombre de résidences secondaires baisse de 24 % dans les communes périurbaines et de 14 % en milieu rural.
En revanche, au-delà de 50 kilomètres, la baisse des résidences secondaires est beaucoup moins forte et le
nombre de résidences principales datant d’avant 1990 n’a pas augmenté. En effet, deux phénomènes se
conjuguent : le logement qui était autrefois une résidence secondaire est devenu résidence principale, plus
souvent la résidence secondaire conserve sa fonction première, pied à terre calme pour le week-end et les
vacances. Le Beaujolais et le Bugey sont de ce point de vue deux régions particulièrement attractives.
L’espace rural : +3,4%
A l’inverse, au sud de la région, les résidences secondaires sont en plein essor, tout comme la population.
L’ensemble formé par les trois zones touristiques Cévenne et Ardèche méridionale, Drôme provençale et
Vallée de la Drôme concentre 30 % des résidences secondaires de l’espace rural et représente 45 % des
constructions de résidences secondaires entre 1990 et 1999. Peu urbanisé et avec un climat déjà favorable, il
est très attractif. Les résidences secondaires ont fortement augmenté (+ 17 %), de même que les résidences
principales (+ 15 %). Dans un contexte de croissance de la population résidente de 7 %, le parc de logements
existants ne pouvant répondre à l’accroissement de la demande, les trois quarts de l’évolution des résidences
secondaires sont réalisées par des constructions neuves.
En revanche, dans les zones touristiques de l’Ardèche Verte et du Plateau ardéchois, au nord du
département de l’Ardèche, les communes rurales ont tendance à perdre leurs résidents permanants tandis
que le nombre de résidences secondaires augmente. La population étant âgée (près du tiers des habitants a
plus de 60 ans), des maisons qui étaient autrefois résidences principales se retrouvent inoccupées et se
transforment en résidences secondaires pour les descendants ou, à la suite d’un rachat, par de nouveaux
propriétaires. Ainsi les résidences principales construites avant 1990 ont diminué de près de 5 %, soit un millier
de résidences en moins. Dans le même temps, les résidences secondaires ont progressé de plus de 12 %, dont
5 % au titre de logements existants déjà en 1990 (soit 550 résidences). Le même phénomène s’observe sur le
pourtour ouest du département de la Loire dans les Monts de la Madeleine et du Forez.
II - La fréquentation par la clientèle française en 2005
Source : Suivi de la Demande Touristique Française.
Cette étude a été réalisée par le cabinet d’études TNS SOFRES auprès de la population française âgée de
quinze ans et plus. Les résultats donnés ci-après concernent l’année 2005.
Les données ci-après concernent le tourisme d’agrément, soit 97% des nuitées effectuées par les français de
plus de 15 ans en Rhône-Alpes, les 3% restants ayant pour origine le tourisme pour motif professionnel.
En part de marché Rhône-Alpes se place en 4ème position des régions françaises pour la clientèle française
derrière par ordre décroissant d’importance : la région PACA, le Languedoc Roussillon et la Bretagne.
Sur les 97 millions de nuitées réalisées par les résidents de plus de 15 ans en séjours d’agrément en RhôneAlpes, 15,9% sont effectuées dans les résidences secondaires. Cela représente 15,4 millions de nuitées.
La résidence secondaire est le 2eme mode d’hébergement choisi, après le logement chez la famille.
Cette moyenne varie suivant les saisons : elle s’établit à 12% en hiver (de décembre à avril) et 16% en été (de
mai à septembre).
ALERTE METHODOLOGIQUE
Ces 15,4 millions de nuitées ne prennent en compte que l’occupation du propriétaire dans sa résidence et
non les personnes qu’il a pu recevoir. Ces dernières lorsqu’elles sont invitées, se déclarent dans la rubrique
« Famille » ou « Amis ».
Année 2005
En % nuitées
REGION
FRANCE
Famille
32,3%
37,9%
Résidence secondaire
15,9%
17,3%
Location
14,4%
9,0%
Amis
8,6%
8,3%
Camping
5,8%
9,6%
Hôtel
5,4%
5,4%
Club et village vacances
4,6%
3,3%
Gîte rural, chambre d'hôte
3,9%
3,5%
Auberge de jeunesse, refuge, gîte d'étape
1,4%
0,6%
Autres (résidences de tourisme, péniches, …)
7,7%
5,1%
Hiver 2005
Eté 2005
Chez quelqu'un de la famille
30%
33%
Résidence secondaire du foyer
12%
16%
Camping
ns
6%
Location
22%
9%
Chez des amis
9%
8%
Club ou villages de vacances
7%
7%
2%
6%
Hôtel
5%
6%
Résidence de tourisme
9%
4%
Autres
4%
5%
Hébergement marchand
49%
43%
Hébergement non marchand
51%
57%
Source : TNS SOFRES 2005 – Traitement ORT / MITRA
Répartition saisonnière
% nuitées
Répartition mensuelle de la clientèle résidente en France
Nombre de nuitées réalisées par mois
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Répartition en % des nuitées sur l’année
8,3%
7,0%
11,0%
3,5%
4,9%
Source : TNS Sofres – Traitement ORT / MITRA
Juin
3,5%
Juillet
Août
10,7%
20,9%
Septembre
10,2%
Octobre
4,1%
Novembre
Décembre
12,5%
3,4%
En répartition mensuelle du nombre de nuitées réalisées par les propriétaires français dans leurs résidences
secondaires Rhônalpines, 1 pic apparaît : Le mois d’août avec 21% des nuitées annuelles effectuées sur ce
mois. Un second groupe suit : les mois de mars, juillet, septembre et novembre (Toussaint) qui représentent
chacun entre 10 et 12% de la fréquentation dans les résidences secondaires. Pour rappel le mois de mars 2005
s’était caractérisé par des températures particulièrement clémentes après des vacances de février peu
favorables en termes de météo.
Cette fréquentation se démarque ainsi du comportement de l’ensemble des touristes sur le territoire.
Par l’ « étude Flux » portant sur l’ensemble de nos clientèles, françaises et étrangères et tous types
d’hébergements confondus, nous savons que le mois d’août représente 20% des nuitées soit un niveau
équivalent à celui observé pour les propriétaires de résidences secondaires.
Les mois de mars et juillet se différencient peu : 9% pour la fréquentation totale en mars contre 11% pour les
résidences secondaires et 14% pour le mois de juillet contre 11% dans les résidences secondaires.
En revanche le mois de novembre passe de 2% pour l’ensemble de la fréquentation à 12% pour l’activité dans
les résidences secondaires et le mois de septembre de 6% pour la fréquentation totale passe à 10% pour la
fréquentation des résidences secondaires par leurs propriétaires. La fréquentation des résidences secondaires
est un facteur positif pour un meilleur étalement de la saison touristique.
Saison été 2005 : résultats mensuels : Répartition des nuitées françaises dans les hébergements
% des nuitées des résidents
Mai 05
Juin 05
Juillet 05
Août 05
Septembre 05
Eté 05
41%
35%
31%
33%
28%
33%
16%
14%
13%
16%
26%
16%
Camping
4%
6%
7%
5%
4%
6%
Location
6%
3%
10%
10%
11%
9%
Chez des amis
12%
11%
9%
7%
6%
8%
Club de vacances ou villages de vacances
2%
8%
6%
7%
8%
7%
3%
6%
6%
7%
3%
6%
Hôtel
8%
11%
5%
5%
7%
6%
1%
4%
4%
4%
4%
4%
Autres
7%
3%
9%
4%
2%
5%
31%
41%
48%
43%
40%
43%
69%
59%
52%
57%
60%
57%
C’est au mois de septembre que la part du logement en résidence secondaire atteint son pic : 26% des
nuitées françaises, contre 14% de moyenne sur le reste de la saison estivale.
Saison hiver 2005 : résultats mensuels : Répartition des nuitées françaises dans les hébergements
% des nuitées des résidents
Janvier
Février
Mars
Avril
Décembre
Hiver 2005
29%
22%
23%
35%
56%
30%
Location
16%
34%
23%
16%
9%
22%
15%
10%
17%
9%
9%
12%
11%
7%
9%
10%
7%
9%
Chez des amis
10%
11%
8%
7%
6%
9%
Club de vacances ou villages
8%
6%
8%
8%
4%
7%
Hôtel
5%
3%
7%
6%
6%
5%
2%
3%
2%
3%
0%
2%
Autre
2%
2%
2%
4%
0%
2%
Auberge de jeunesse
1%
1%
0%
0%
1%
1%
Refuge, gîte d'étape
1%
1%
0%
2%
1%
1%
47%
58%
52%
49%
28%
49%
53%
42%
48%
50%
72%
51%
L’intersaison est la période la plus favorable, les mois de janvier et de mars rassemblent respectivement 15% et
17% des nuitées françaises en résidences secondaires. Cela s’explique en partie par le moindre poids de la
location hors vacances scolaires.
Zoom sur la fréquentation par espace : Année 2001
Note méthodologique
En 2003, l’ORT/MITRA a demandé une extraction du SDT à l’Institut TNS Sofres, afin de permettre un certain nombre
d’observations sur la typologie et le comportement des touristes français par espace et par saison pour l’année 2001.
Certains espaces sont plus propices au logement en résidences secondaires. Ainsi en Rhône-Alpes pendant
l’année 2001, la proportion des nuitées effectuées dans la résidence secondaire du foyer était de 4,6% en
ville, 12,7% en bords de lacs, 15,2% en montagne et atteignait son maximum en campagne avec 24,5% des
nuitées effectuées.
La campagne est l’espace qui favorise le plus l’hébergement non marchand. Dans cet espace, en 2001, 92%
des nuitées hivernale et 70% des nuitées estivales ne donnaient pas lieu à une transaction commerciale. Sur
ces proportions on note une part de 15% des nuitées en hiver et 25% en été pour l’occupation de la résidence
secondaire, par ses propriétaires. Ce pourcentage ne tient pas compte de l’occupation du logement par les
parents et amis ce qui sous évalue considérablement le poids de ce logement.
La ville est également le territoire qui soutient le plus l’hébergement non marchand. Mais ainsi que le
Recensement Général le prouve plus haut, c’est un espace peu propice à l’installation de résidences
secondaires. C’est ainsi que hiver comme été, sa part est de 11 points inférieurs à ce qui est observé en
territoire rural.
La montagne, avantage l’hébergement marchand (entre 58% et 60% des nuitées suivant les saisons). Elle n’en
est pas moins un lieu de villégiature très apprécié pour la résidence secondaire : 13,5% des nuitées pendant la
saison hiver et 16% en été. Etant donné le poids de cet espace dans les nuitées (66% des nuitées en moyenne
annuelle, contre 24% en campagne), le nombre de nuitées effectuées dans les résidences secondaires par
leurs propriétaires de montagne est près de 3 fois plus important qu’en campagne.
Hiver : Type d’hébergement par espace
Unité : % de nuitées
Montagne
Campagne
Ville
Total
21,0
67,8
65,7
34,1
Location
29,3
1,7
7,4
21,8
13,5
14,7
3,9
12,2
Club ou village de vacances
10,6
1,3
0,6
8,1
Chez des amis
5,8
9,4
12,0
7,4
Hôtel
7,3
1,4
7,4
6,6
5,9
0,3
0,6
4,4
2,6
2,3
0,4
2,1
Autre
2,2
0,4
1,6
1,8
59,7
8,1
18,3
46,3
40,3
91,9
81,7
53,7
Source : SOFRES – Suivi de la Demande Touristique Française 2001
Eté : Type d’hébergement par espace
Unité : % de nuitées
Montagne
Campagne
Lac
Ville
Total
19,2
39,0
28,7
52,4
30,3
16,1
25,1
14,0
5,1
16,1
Location
18,0
4,4
11,1
5,6
12,2
Chez des amis
6,9
5,5
7,6
12,2
8,0
Camping
6,4
10,3
11,4
3,8
7,1
Club ou village vacances
9,3
2,4
4,6
3,0
6,2
Hôtel
6,4
2,8
9,7
10,2
5,9
5,0
4,7
2,2
0,2
4,4
6,4
0
2,2
3,9
4,1
57,8
30,4
49,7
30,3
45,6
42,2
69,6
50,3
69,7
54,4
Source : SOFRES – Suivi de la Demande Touristique Française 2001
III Les résidences secondaires détenues par les étrangers en Rhône-Alpes
En Rhône-Alpes, une résidence sur dix appartient à un résident étranger, soit une proportion plus élevée que
la moyenne française. Ce phénomène se trouve renforcé par une progression de +10% en l’espace de 2 ans,
de 2003 à 2005.
Le caractère attractif de Rhône-Alpes est ainsi renforcé d’année en année. La région se place en 3ème
position des régions françaises, et compte pas moins de 32 nationalités différentes.
Les Européens rassemblent à 96% les nationalités propriétaires de résidences secondaires au sein de RhôneAlpes.
Parmi les plus présentes, signalons par ordre décroissant d’importance les Suisses (34%), les Britanniques (23%)
et les Belges (10%), ils représentent à eux trois les 2/3 des nationalités étrangères présentes sur le territoire.
Positionnement national en 2003
En 2003, la France comptait 3 millions de résidences secondaires.
223 000 propriétaires n’étaient pas résidents français1.
Avec 27 800 propriétaires étrangers, soit 12,5% du total national, Rhône-Alpes se plaçait en 3ème position
derrière PACA (69 100) et le Languedoc Roussillon (28 000).
Cela signifie qu’en 2003, 8,5% des résidences secondaires de Rhône-Alpes sont détenues par un propriétaire
résidant à l’étranger.
Le montant des Investissements en 2005
En France, la progression du volume investi en immobilier résidentiel par les non-résidents (notamment intracommunautaires) constitue un fait indéniable. Le montant des investissements étrangers aurait ainsi
représenté, en 2005, quelque 6 milliards d’euros contre une moyenne annuelle de 2 milliards d’euros entre
1994 et 20002, soit 14 milliards d’euros investis sur 7 ans.
L’extension de ce segment de marché résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs d’ordre démographique
(accroissement progressif du nombre de retraités), financier (préparation financière à la retraite, par
exemple), immobilier (attractivité de la France en terme de compétitivité-prix et de cadre de vie ;
développement du marché des résidences secondaires) et monétaire. L’essentiel des flux investis en France
provient de l’Union Européenne, les Britanniques, Suisses, Italiens, Allemands et Belges constituant les
principaux intervenants.
La dynamique des flux est historiquement très favorable à certaines régions périphériques ou frontalières.
Ainsi en 2005, avec un plus de 600 millions d’euros investis par les étrangers dans l’immobilier résidentiel,
Rhône-Alpes se place en 4ème position derrière, par ordre décroissant d’importance, PACA, l’Ile de France et
l’Aquitaine.
1
2
Source : METATM – FILACOM d’après la DGI in « Envie de France » Gilles Arnaud
Source : SESDO et notaires
Nationalités présentes en Rhône-Alpes en 2005
En 2005, Rhône-Alpes compte 30 640 propriétaires étrangers de résidences secondaires, soit une progression
de +10% en l’espace de 2 ans (2003 = 27 800 propriétaires).
32 pays ont au moins une douzaine de résidences secondaires en Rhône-Alpes.
DANEMARK
1%
Autres
LUXEMBOURG
8%
1%
ETATS-UNIS
1%
ALLEMAGNE
5%
SUISSE
35%
ITALIE
8%
PAYS-BAS
8%
BELGIQUE
10%
ROYAUME-UNI
23%
Répartition départementale
Le diagramme ci-dessous met en exergue le poids des départements alpins : la Haute-Savoie concentre 57%
des propriétaires étrangers de résidences secondaires en Rhône-Alpes, elle est suivie par la Savoie avec 18%.
La partie méridionale de la région arrive en 2ème position avec l’Ardèche (9%) et la Drôme (6%).
18 000
16 000
14 000
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
Ain
Ardèche
Drôme
Isère
Loire
Rhône
Savoie
Haute-Savoie
Tableau détaillé
Nom du pays
Ain
Ardèche
Drôme
Isère
Loire
Rhône
Savoie
HauteSavoie
ALLEMAGNE
41
415
239
41
23
14
227
557
1557
ARABIE SAOUDITE
55
-
-
-
-
-
-
70
125
AUSTRALIE
-
-
-
-
-
-
11
17
28
BAHREIN
-
-
-
-
-
-
-
17
17
BELGIQUE
27
712
553
196
-
20
920
714
3143
CANADA
-
14
12
11
-
-
16
35
88
CHINE
-
-
-
-
-
-
-
17
17
COTE D'IVOIRE
-
-
-
-
-
-
11
-
11
DANEMARK
-
31
45
-
-
-
70
105
250
EGYPTE
-
-
-
-
-
-
-
17
17
EMIRATS ARABES UNIS
-
-
-
-
-
-
-
35
35
ESPAGNE
-
-
-
14
-
12
49
70
144
ETATS-UNIS
19
31
45
35
-
13
70
192
405
FINLANDE
-
-
-
-
-
-
-
17
17
GRECE
16
-
-
-
-
-
-
35
51
HONG-KONG
-
-
-
-
-
-
-
17
17
Inconnu
33
28
35
20
-
-
141
192
448
IRLANDE, ou EIRE
-
-
-
16
-
-
43
87
146
ITALIE
16
-
-
188
-
17
341
1934
2495
JAPON
-
-
-
-
-
-
-
17
17
KOWEIT
52
-
-
-
-
-
-
52
104
LUXEMBOURG
-
36
21
13
-
-
130
87
287
MAROC
-
-
-
13
-
-
11
35
58
NORVEGE
-
-
-
-
-
-
-
17
17
PAYS-BAS
27
712
291
76
32
32
406
976
2552
PORTUGAL
-
-
-
-
-
-
-
17
17
ROYAUME-UNI
72
227
241
256
37
31
2375
3902
SENEGAL
-
-
-
-
-
-
-
17
17
SINGAPOUR
-
-
-
-
-
-
-
17
17
SUEDE
-
-
-
-
-
-
22
87
109
SUISSE
1122
491
383
69
41
43
368
7857
VENEZUELA
-
-
-
-
-
-
11
-
11
ND (< 12 occurrences)
89
104
78
94
43
93
184
244
928
TOTAL ETRANGER
1 567
2 804
1 942
1 044
176
275
5 411
17 421
30 640
96%
92%
96%
96%
Part Europe
91%
97%
100%
93%
95%
Source : Direction Générale des Impôts
RhôneAlpes
7142
10373
Principales nationalités en Rhône-Alpes
Rhône-Alpes
% total étrangers
10 373
34%
ROYAUME-UNI
7 142
23%
BELGIQUE
3 143
10%
PAYS-BAS
2 552
8%
ITALIE
2 495
8%
ALLEMAGNE
1 557
5%
Autres
3 378
11%
30 640
100%
Nom du pays
SUISSE
Total
Poids des départements pour les principales nationalités
12000
Haute-Savoie
Savoie
Rhône
10000
Loire
Isère
Drôme
Ardèche
Ain
8000
6000
4000
2000
0
SUISSE
ROYAUME-UNI
BELGIQUE
PAYS-BAS
ITALIE
ALLEMAGNE
Résultats par département
Ain
Ain
Autres
¾
17%
¾
¾
KOWEIT
3%
¾
La proximité du pays frontalier explique
pour beaucoup ce quasi monopole de la
clientèle suisse dans le département, soit
71% des propriétaires étrangers.
Autre spécificité du département, la
présence de la clientèle du Koweit et de
l’Arabie Saoudite, sur les bords du Léman
qui s’explique aisément par sa proximité
avec la Confédération Helvétique (Pays de
Gex).
C’est ainsi que les étrangers qui ont choisi
de s’établir dans le département sont
européens à 91% et 9% autres, soit 5 points
de plus que la moyenne régionale.
ARABIE
SAOUDITE
4%
ROYAUMEUNI
5%
Nombre
de
résidences
secondaires
détenues par des étrangers : 1 567
% d’européens dans le total des étrangers :
91%
Nombre
de
nationalités
étrangères
présentes sur le département* : 10
Place dans le total Rhône-Alpes : 5ème
SUISSE
71%
Ardèche
ROYAUMEUNI
Autres
9%
¾
Ardèche
¾
BELGIQUE
8%
25%
¾
¾
ALLEMAGNE
15%
PAYS-BAS
SUISSE
18%
25%
Nombre
de
résidences
secondaires
97%
Nombre
de
nationalités
étrangères
Les Belges et les Néerlandais représentent
chacun 25% des résidents étrangers du
département. Ce sont également les
populations les plus présentes dans les
hébergements
marchands
du
département. Les Néerlandais fréquentant
majoritairement les campings, tandis que
les Belges choisissent les hôtels.
Plus généralement nous sommes en
présence d’une clientèle d’agrément
d’Europe du Nord, qui après avoir visité, le
département choisi de s’y installer.
Sans compter les ND : données non-diffusables car inférieures au seuil de sécurité statistique qui est de 11 occurrences et
qui est imposé par la Direction Générale des Impôts
*
Drôme
¾
Drôme
Autres
12%
¾
BELGIQUE
29%
ALLEMAGNE
¾
¾
12%
Nombre
de
résidences
secondaires
96%
Nombre
de
nationalités
étrangères
Les touristes belges et suisses constituent la
moitié de la présence étrangère dans les
résidences secondaires du département.
Celles-ci
sont
géographiquement
concentrées dans le sud du département :
80% des résidences secondaires détenues
par des étrangers sont localisées en Drôme
Provençale.
ROYAUMEUNI
SUISSE
12%
20%
PAYS-BAS
15%
Isère
Autres
Isère
17%
¾
ROYAUME-
ETATS-UNIS
UNI
3%
25%
¾
¾
¾
ALLEMAGNE
4%
SUISSE
7%
PAYS-BAS
7%
BELGIQUE
ITALIE
Nombre
de
résidences
secondaires
92%
Nombre
de
nationalités
étrangères
Entre ville et montagne, le département
bénéficie d’attraits pour la clientèle
étrangère
essentiellement
britannique
(25%), belge (19%) et italienne (18%).
Si pour la plupart des départements, les
attraits touristiques sont essentiels à
l’installation de clientèles étrangères en
résidences
secondaires,
pour
le
département de l’Isère sa vallée de haute
technologie s’ajoute à cette attractivité.
19%
18%
*
Loire
Loire
¾
SUISSE
¾
23%
Autres
¾
25%
¾
Nombre
de
résidences
secondaires
détenues par des étrangers : 176
100%
Nombre
de
nationalités
étrangères
Malgré un nombre total de résidences
secondaires non négligeable : près de
19 000, la part détenue par les étrangers est
assez faible. Ces propriétaires sont
européens à 100%.
ALLEMAGNE
13%
ROYAUMEUNI
21%
PAYS-BAS
18%
Rhône
¾
Rhône
SUISSE
¾
16%
Autres
PAYS-BAS
34%
12%
ROYAUMEUNI
ESPAGNE
11%
BELGIQUE
4%
ETATS-UNIS
5%
ALLEMAGNE
5%
ITALIE
7%
¾
¾
Nombre
de
résidences
secondaires
détenues par des étrangers : 275
93%
Nombre
de
nationalités
étrangères
Le département du Rhône compte peu de
résidences secondaires : 14 200 au total,
soit le nombre le plus faible de la région.
Nombre de touristes ont la possibilité de se
loger chez parents et amis, rendant inutile
la propriété d’une seconde résidence.
L’implantation de la résidence secondaire
que ce soit pour les étrangers ou les
français s’établit en priorité en montagne
ou en campagne, ce qui favorise moins ce
département à forte connotation urbaine.
6%
*
Savoie
Autres
14%
Savoie
¾
¾
ALLEMAGNE
¾
4%
ROYAUMEITALIE
UNI
6%
44%
SUISSE
7%
PAYS-BAS
¾
Nombre
de
résidences
secondaires
95%
Nombre
de
nationalités
étrangères
La forte présence des Britanniques (44%
des résidences secondaires étrangères)
illustre le grand intérêt de cette clientèle
pour le ski, notamment sur le massif de la
Tarentaise. Loin derrière, en 2ème position,
les Belges (17%), suivis par les Néerlandais,
les Suisses et les Italiens qui rassemblent
chacun entre 6 et 8% des propriétaires
étrangers de résidences secondaires.
8% BELGIQUE
17%
Haute-Savoie
Autres
ALLEMAGNE
9%
Haute Savoie
¾
3%
¾
BELGIQUE
¾
4%
¾
PAYS-BAS
SUISSE
6%
45%
ITALIE
11%
ROYAUMEUNI
Nombre de résidences secondaires
96%
Nombre de nationalités étrangères
Place dans le total Rhône-Alpes : 1ère
La Haute-Savoie est le département qui
compte le plus de résidences secondaires
détenues par des clientèles étrangères
dans la région et la plus grande diversité
de populations étrangères : pas moins de
29 nationalités sont implantées.
Signalons plus particulièrement les Suisses
(45%), suivis par les Britanniques (22%) et les
Italiens (11%), soit près de 80% du total à
eux trois.
22%
*
Résultats pour les principales nationalités
Nationalités ayant au moins 1 000 résidences secondaires en Rhône-Alpes et présentées par ordre décroissant
d’importance
SUISSE
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
A in
¾
¾
¾
¾
A rdè c he
D rô m e
Is è re
Lo ire
R hô ne
S a v o ie
H a ut e S a v o ie
Nombre de résidences secondaires en Rhône-Alpes : 10 373
Part dans le total des propriétaires étrangers : 34%
Place dans le total des nationalités ayant une résidence secondaire en Rhône-alpes : 1ere
Principaux départements de résidence : Haute-Savoie, Ain, Ardèche, Drôme et Savoie
Les Suisses ne s’éloignent pas de leurs frontières : leur implantation en Haute-Savoie (76% de leurs résidences
secondaires en Rhône-Alpes) ou dans l’Ain (11%) en témoignent.
C’est une clientèle de proximité qui en une heure, voire une heure et demi peut ainsi facilement passer ces
week-ends dans la région.
ROYAUME-UNI
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
A in
¾
¾
¾
¾
A rdè c he
D rô m e
Is è re
Lo ire
R hô ne
S a v o ie
H a ut e S a v o ie
Place dans le total des nationalités ayant une résidence secondaire en Rhône-alpes : 2 ème
Principaux départements de résidence : Haute-Savoie, Savoie, Isère, Drôme et Ardèche
Les Britanniques viennent en Rhône-Alpes pour la pratique du ski. Si l’on additionne la part de la Haute-Savoie
(55%), à celle de la Savoie (33%) et de l’Isère (4%), on obtient ainsi une concentration alpine : 92%.
BELGIQUE
1000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
A in
¾
¾
¾
¾
A rdè c he
D rô m e
Is è re
Lo ire
R hô ne
S a v o ie
H a ut e S a v o ie
Principaux départements de résidence : Savoie, Haute-Savoie, Ardèche, Drôme et Isère.
Répartis sur de nombreux départements en Rhône-Alpes, les touristes belges apprécient autant la montagne
que la partie méridionale : la Savoie et la Haute-Savoie rassemblent 52% des résidences secondaires belges
en Rhône-Alpes, la Drôme et l’Ardèche 41%.
PAYS-BAS
1200
1000
800
600
400
200
0
A in
¾
¾
¾
¾
A rdè c he
D rô m e
Is è re
Lo ire
R hô ne
S a v o ie
H a ut e S a v o ie
Principaux départements de résidence : Haute-Savoie, Ardèche, Savoie et Drôme.
Les Néerlandais ont privilégié 2 départements : la Haute-Savoie (38%) et l’Ardèche (28%), deux départements
également connus pour leur capacité et leur fréquentation campings.
A un séjour en hôtellerie de plein air, a donc succédé une installation plus longue sur ces territoires.
ITALIE
2500
2000
1500
1000
500
0
A in
¾
¾
¾
¾
A rdè c he
D rô m e
Is è re
Lo ire
R hô ne
S a v o ie
H a ut e S a v o ie
Principaux départements de résidence : Haute-Savoie, Savoie et Isère.
Les italiens par histoire et par affinités, ont une présence sur les territoires Alpins de la région, notamment sur la
Haute-Savoie (77% de leurs résidences secondaires en Rhône-Alpes).
Leurs résidences sont implantées à 99% sur des territoires de montagne.
On les retrouve beaucoup dans les stations haut de gamme, avec une pratique assidue du shopping et de
l’après ski.
ALLEMAGNE
600
500
400
300
200
100
0
A in
¾
¾
¾
¾
A rdè c he
D rô m e
Is è re
Lo ire
R hô ne
S a v o ie
H a ut e S a v o ie
Principaux départements de résidence : Haute-Savoie, Ardèche, Drôme et Savoie.
Leur répartition est très proche des néerlandais, on les retrouve essentiellement sur 4 départements, listés par
ordre décroissant d’importance : la Haute-Savoie (36%), l’Ardèche (27%), la Drôme et la Savoie (15% pour
chacun de ces départements).
Ce qu’il faut retenir
Le parc
Avec 335 000 résidences secondaires recensées en 1999, date du dernier Recensement Général de
Population, Rhône-Alpes se plaçait au deuxième rang des régions françaises, derrière Provence-Alpes-Côted’Azur (414 700). Ce parc représentait environ 13 % de l’ensemble des résidences secondaires françaises.
Ces résidences se concentraient sur 3 départements en Rhône-Alpes : la Savoie (29% de la capacité
régionale), la Haute-Savoie (29%) et l’Isère (14%), soit un total de 71%.
Entre les deux recensements de 1990 à 1999, le nombre de résidences secondaires avait augmenté de +7%,
représentant 1,7 million de lits touristiques en Rhône-Alpes (ratio national de 5 lits par résidence).
En termes d’évolution la situation diffèrait également selon les départements, ainsi la Haute-Savoie (+15%
entre 1990 et 1999), l’Ardèche (+13%), la Savoie (+10%) et la Drôme (+6,5%) sont-ils en pleine croissance. A
l’intérieur de ces départements certaines zones se distinguaient : ainsi les zones de sport d’hiver concentraientelles la moitié des résidences secondaires de la région, essentiellement des appartements. Dans le sud de la
région on notait plus particulièrement l’importance de 3 zones : Cévennes, Ardèche méridionale et Drôme
Provençale, qui représentaient à elles trois, 30% des résidences secondaires de l’espace rural.
La fréquentation par les propriétaires français
En part de marché, en 2005, Rhône-Alpes se plaçait en 4ème position des régions françaises pour la clientèle
française derrière par ordre décroissant d’importance : la région PACA, le Languedoc Roussillon et la
Bretagne.
Sur les 97 millions de nuitées réalisées par les résidents de plus de 15 ans en séjours d’agrément en RhôneAlpes, 15,9% ont été effectuées dans les résidences secondaires. Cela représentait 15,4 millions de nuitées.
La résidence secondaire est le 2eme mode d’hébergement choisi, après le logement chez la famille.
Les résidences secondaires détenues par les étrangers en Rhône-Alpes
Autre phénomène nouveau, l’achat de ces résidences par la clientèle étrangère : en 2005, 30 640 résidences
secondaires appartiennent à des propriétaires étrangers. L’investissement en 2005 représente plus de 600
millions d’euros. Ce phénomène récent est en pleine croissance : on note une progression de +10% entre 2003
et 2005.
32 pays ont au moins une douzaine de résidences secondaires en Rhône-Alpes. Citons par ordre décroissant
d’importance : la Suisse, le Royaume Uni et la Belgique qui représentent ensemble 67% des propriétaires
étrangers en Rhône-Alpes.
La répartition départementale de ces résidences détenues par des propriétaires étrangers met en exergue le
poids des départements alpins : la Haute-Savoie concentre 57% des propriétaires étrangers de résidences
secondaires en Rhône-Alpes, elle est suivie par la Savoie avec 18%.
La partie méridionale de la région arrive en 2ème position avec l’Ardèche (9%) et la Drôme (6%).
COMITE REGIONAL DU TOURISME RHONE-ALPES
MITRA – Mission d’Ingénierie Touristique en Rhône-Alpes
Observatoire Régional Du Tourisme Rhône-Alpes
104 route de Paris - 69260 CHARBONNIERES LES BAINS
Tél : 04.72.59.21.59 - Fax : 04.72.59.21.91
Site Internet : www.crt-mitra.com/ Email : [email protected]
Directeurs de publication :
Jean MATHIS (Délégué Régional au Tourisme Rhône-Alpes)– Hugues BEESAU (Directeur de la MITRA) Comité de rédaction : Gérard OCTROY – Rédactrice : Christelle LEPOUTRE

Les résidences secondaires en Rhône-Alpes

Transcription

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