Activité physique des enfants de 3 à 12 ans : qu`en

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Activité physique des enfants de 3 à 12 ans : qu`en
Communiqué de presse – 17 septembre 2014
Activité physique des enfants
de 3 à 12 ans :
qu’en pensent les parents ?
Sondage Opinion Way pour le Groupe Prévoir*
Le Groupe Prévoir, spécialiste de l’assurance de personnes depuis plus de 100 ans, s’est
donné pour mission de protéger le capital santé de ses clients dès le plus jeune âge. Face à
l’augmentation de la sédentarité chez les enfants et des pathologies associées (diabète,
obésité…), l’assureur souhaite participer à la construction d’une santé durable pour les
personnes. Le Groupe Prévoir et l’INSEP ont donc interrogé des parents pour mieux
comprendre leur rôle et leur perception concernant le choix de l’activité physique de leurs
enfants : Comment se fait le choix de pratiquer une activité physique ? Quelle activité
physique choisir ? En fonction de quels critères : personnalité, âge, sexe… ?
« Faire du sport dès le plus jeune âge permet d’accroître les capacités du corps qui
augmentent jusqu’à environ 25-30 ans. Les bénéfices acquis tout au long de la vie, par
l’exercice physique, réduisent les risques de mortalité et augmentent l’espérance de vie
en bonne santé.» explique le Pr Jean-François Toussaint, Directeur de l’IRMES, Institut
de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport, à l’INSEP.
2 parents sur 3 ont des enfants pratiquant une activité physique extrascolaire
67% des parents déclarent que leurs enfants pratiquent une activité physique
extrascolaire (73% chez les plus aisés versus 62% chez les plus modestes).
 Ce chiffre diminue à 59% chez les parents ayant au moins un enfant âgé de 3 à 6 ans.
Plus de 3 parents sur 4 pensent que leur enfant a une activité physique suffisante.
 Ils sont 59% à déclarer que les activités physiques ou sportives de leurs enfants dans le
cadre scolaire sont suffisantes pour le développement de ceux-ci. Et plus de la moitié (55%)
des parents dont les enfants ne font pas de sport en dehors du cadre scolaire pensent qu’ils
ont une activité suffisante.
« L’école ne peut atteindre à elle seule les recommandations minimales de pratiquer 60
minutes d’activité physique par jour. A l’école, le temps de l’exercice physique effectif
est réduit par le temps de préparation, le temps d’aller-retour au gymnase ou à la
piscine… Les enfants doivent avoir une activité physique extra-scolaire. Ils sont souvent
trop enfermés dans les villes. Le risque c’est l’immobilisation autour de l’attracteur
neuronal représenté par l’écran (les tablettes, l’ordinateur, la console, le portable…). Il
prend une place de plus en plus importante dans le quotidien et est terriblement
sédentarisant. Il faut donner aux enfants les moyens de dépenser leur énergie… »
souligne le Pr Toussaint.
77% des enfants de 3 à 12 ans pratiquent une activité physique à un rythme
hebdomadaire.
 Ce qui place celle-ci au même niveau que les jeux à l’extérieur, les jeux à la maison et
légèrement devant le jeu sur ordinateur, console ou smartphone (68%). Les deux activités les
plus souvent pratiquées sont de loin le visionnage de la télévision (91%) et la lecture (87%).
La fréquence de la pratique sportive semble être corrélée avec l’origine sociale des
parents.
 Les enfants de familles aisées sont 85% à faire du sport au moins une fois par semaine
contre 72% chez les parents socialement plus modestes.
L’activité physique pour se sentir bien dans son corps et son esprit
La pratique d’un sport est vue comme un facteur majeur de protection de santé
physique.
 Pour 97% des parents, elle permet à l’enfant de se sentir bien dans son corps.
Pour 90%, il s’agit d’apprendre à avoir une bonne hygiène de vie. Et enfin pour 75% elle
permet d’éviter d’avoir des problèmes de santé par la suite.
Les parents considèrent le sport comme moyen de prévention santé contre l’obésité
(97%), le stress (91%) et les maladies cardiovasculaires (89%).
Mais le sport semble, pour les parents, apporter des bienfaits d’ordre psychologique.
 Il permet ainsi, selon eux, de favoriser l’épanouissement personnel et de développer la
confiance en soi (97%), mais également d’élargir les centres d’intérêts (96%) tout en
favorisant la concentration (91%).
Si pour plus d’1 parent sur 2 (55%) pratiquer une activité physique n’expose pas à un
risque de blessure, ils sont tout de même 54% à considérer que le sport fatigue
l’enfant.
 Cependant, ce sont les parents dont les enfants ne pratiquent pas d’activité sportive
extrascolaire qui ont le plus de craintes (respectivement 66% et 56% contre 48% et 40% pour
les autres).
Selon, le Pr Toussaint, « le sport est essentiel dans la vie des enfants dès le plus jeune
âge. Il les sociabilise et les aide à se construire. Au-delà d’être un excellent moyen de
se dépenser, c’est une façon d’être confrontés aux victoires, aux défaites, à la maîtrise
de soi et surtout une occasion de se faire des amis. »
2 parents sur 3 considèrent tout de même contraignant la pratique d’une
activité physique hors du cadre scolaire
Pour 63% de parents, il est contraignant qu’un enfant pratique une activité physique hors du cadre
scolaire. 3 parents sur 5 (61%) citent le coût comme frein principal à la pratique d’une activité
physique (55% chez les plus aisés versus 66% chez les moins aisés) suivi par le manque de temps
(51%) et d’accessibilité (42%).
« Le contexte économique actuel pousse les familles à faire des choix. Les choix qu’ils
soient nutritionnels ou sportifs vont impacter le quotidien. Il faut s’y préparer. Par
exemple, préférer le vélo ou la marche à pied pour aller à l’école, c’est à la fois
écologique, économique et bon pour sa santé personnelle. Il est aussi possible de
bouger en famille comme jouer au ping-pong, courir, faire du tennis, de la marche…»,
précise le Pr Toussaint.
Le caractère de l’enfant, 1er critère de choix de l’activité
Pour un parent sur deux, le souhait de l’enfant est le 1er critère dans le choix de lui faire
pratiquer une activité physique.
 Loin devant l’épanouissement personnel (28%) et les bienfaits pour sa santé (15%). La
sociabilisation n’est citée comme critère que par 7% des parents.
2 parents sur 3 (67%) évoquent le caractère de l’enfant comme le critère principal de choix
de l’activité.
 Suivi des capacités psycho-motrices (57%). Les critères physiques ne sont pas cités en
premier dans le choix de l’activité.
Le choix est fait par l’enfant pour 41% des parents ayant au moins un enfant de 3 à 6
ans, et pour 62% de ceux ayant au moins un enfant de 10 à 12 ans.
 Si le choix est fait par l’enfant, les parents sont persuadés que ce sont eux-mêmes ou la
famille qui ont avant tout donné le goût pour les activités pratiquées (74%) loin devant les
copains (15%), l’école (7%) ou encore des reportages ou articles (4%).
Les parents sont conscients que l’initiation de leur enfant à une activité physique ou
sportive fait partie intégrante de leur devoir et que l’école ne peut se substituer à eux.
 De fait, 50% disent que l’initiation des enfants est autant le rôle des parents que de l’école,
44% que c’est avant tout leur rôle. Ils ne sont que 6% à penser que l’école doit assumer ce
rôle.
Pour le Pr Toussaint, « il faut proposer à l’enfant la pratique de différents sports et lui
laisser le choix. L’activité physique ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais
doit avant toute chose être un plaisir. ».
Le Groupe Prévoir, Partenaire sport et santé de l’INSEP
En s’associant à l’INSEP, établissement public placé sous la tutelle du Ministère en charge des
Sports, le Groupe Prévoir souhaite promouvoir les bienfaits du sport auprès des plus jeunes dans le
cadre de son projet « Bien Grandir », en s’appuyant notamment sur l’IRMES (département de
l’INSEP spécialisé dans l’épidémiologie du sport) et son équipe de plus de 300 personnes mobilisées
dans la recherche médicale et la formation, ainsi que sur les infrastructures modernes de l’INSEP.
Nouveau !
l’application web « Nos Petits Héros »
Quel sport pour quel enfant ?
Par ce partenariat, le Groupe Prévoir a ainsi confié à l’IRMES, un programme de recherche sur la
pratique de l’activité physique et sportive chez les enfants. Ces données ont permis ainsi de déployer
une application Web « Nos Petits Héros » facilitant l’identification des sports les plus adaptés à
chaque type d’enfant.
L’application est directement accessible sur le site internet http://www.lesherosdusport.com/.
INSEP, Terre de champions
Objectif : Jeux Olympiques et paralympiques
L’IRMES, l’Institut de recherche médicale de l’INSEP,
dédié au sport
L’INSEP a pour ambition d’organiser l’accès durable de la
France au top 5 des nations olympiques et au top 10 des
nations paralympiques. Il accueille 27 Pôles France et 1 Pôle
France Sport Adapté, soit 600 sportifs au total et 150
entraîneurs. Depuis plusieurs générations, de très grands
champions sont formés à l’INSEP (Jean Galfione, Tony
Parker, Marie-José Pérec…). Plus de la moitié des médaillés
français aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 (51%) et de
Londres (56%) en 2012 se sont entraînés à l’INSEP.
Créé en 2006, l’IRMES, Institut de Recherche bioMédicale
et d’Epidémiologie du Sport de l’INSEP, répond à la volonté
de donner une nouvelle dynamique au développement de
connaissances « de pointe » en matière de recherche
médicale appliquée au sport. Il développe un programme
d’études, national et international, ciblant à titre prioritaire
trois champs d’investigation : l’épidémiologie de la
performance, la physiopathologie du sport de haut niveau et
les bénéfices sanitaires de l'activité physique ou sportive.
* Etude réalisée en ligne à partir d’un échantillon de 1004 personnes, représentatif de la population des parents d’enfants de 3 à 12 ans
entre le 30 juin et le 7 juillet 2014. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères d’âge, de catégorie
socioprofessionnelle du chef de famille et de région de résidence.
Contacts presse :
Alexia Diez-Soto
Gaëlle Ryouq
Tél. : 01 46 34 60 60
Fax : 01 46 34 05 29
A propos de Prévoir
Prévoir est un Groupe d’assurance privé et indépendant créé en 1910,
spécialiste de l’assurance de personnes. Il propose des contrats d’assurance
vie et de prévoyance à une clientèle de particuliers et de Travailleurs NonSalariés. Il commercialise également une offre de santé collective destinée
aux TPE.
Structure de taille intermédiaire, il emploie 1610 salariés, dont 260 à
l’international, il gère 3,7 milliards d’euros d’actifs, il détient plus d’1 million de
contrats en portefeuille. En 2013, son chiffre d’affaires est de 514 millions
d’euros et il a versé plus de 339 millions d’euros de prestations.
Le Groupe est composé d’une holding, la Société Centrale Prévoir, de 2
sociétés d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers, d’une société de
gestion d’actifs (Société de Gestion Prévoir) et de 4 implantations à
l’international : Portugal, Pologne, Vietnam et Cambodge. C’est une
entreprise indépendante et non cotée, dont le capital est détenu à 70 % par
les descendants des familles fondatrices et à 30 % par les salariés et les
retraités.

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