disques, dvd, livres

MICHEL POLNAREFF
Polnarévolution
Polydor 378-084-4
A l’automne 1972, Dynastie Crisis
est contacté par Michel Polnareff
pour l’accompagner, après l’échec
d’un groupe de filles suédoises, plus
agréables à voir qu’à écouter. Ils
l’ont connu du temps des Rockers à
la Locomotive fin 1966. Jacques
Mercier (guitare), Philippe Lhommet (claviers), Jacky Chalard (basse)
et Geza Fenzl (batterie) acceptent à
condition de passer aussi en pre-
MITÉ
Son : ambiance salle
mière partie de ses concerts. Mais
cela n’est pas le cas, du 16 au 22
octobre 1972, dans son spectacle
Polnarévolution à l’Olympia. Début
1973, l’album en public sort chez
AZ sans même qu’ils soient cités sur
la pochette ! Une erreur ici rectifiée. La jaquette se déplie, comme
dans le LP d’origine, pour révéler la
fameuse affiche interdite de Michel
Polnareff montrant ses fesses. Le
répertoire est excellent mais, comme souvent avec lui, bien trop
court, trois quarts d’heure, ce qui,
en 1972, fait un peu cheap malgré
le public qui hurle à la fin une autre,
une autre, Michel ne revenant pas !
Dès « Le Bal Des Laze », il installe
l’ambiance. « Tous Les Bateaux, Tous
Les Oiseaux » est encore présent
(depuis banni pour de sombres histoires avec le compositeur Paul de
Senneville). « Je Cherche Un Job »
bouge bien. Hommage à Lucien
Morisse avec « Qui A Tué GrandMaman ? ». Les tubes s’enchaînent,
« La Mouche », « Ame Câline », « Dans
La Maison Vide », « Ça N’Arrive
Qu’Aux Autres » (thème du film du
même nom), « Gloria », son nouveau succès « On Ira Tous Au Paradis ». Pour « La Trompette », Polnareff réalise un exercice hors du
commun en jouant de cet instrument uniquement avec sa voix.
« Love Me, Please Love Me » et un
rapide « Boogie Woogie » au piano
et le show est bouclé. Triomphe
mais frustration. En novembre, il
s’ensuit une tournée d’une semaine
au Japon passant à Tokyo, au
Budokan, où une autre captation
live de Michel Polnareff avec Dynastie Crisis est réalisée pour un 33
tours sur le marché japonais. Du 22
mars au 29 avril 1973, Michel
remet ça à l’Olympia pour Polnarêve.
Cette fois, Dynastie Crisis effectue
la première partie, avec les ballets
d’Arthur Plasschaert, mais faute
d’un nouveau répertoire plus étoffé,
cela marche moins bien. L’exil américain approche...
Jacques LEBLANC
BLONDIE
Blondie 4(0) Ever
Ghosts Of Download +
Greatest Hits Deluxe Redux
En juin 2013 sortait « A Rose By
Any Name », première nouveauté
de Blondie depuis « Panic Of Girls »
(mai 2011). Le simple, chanté par
Debbie Harry en duo avec Beth Ditto de Gossip, annonce l’arrivée d’un
nouvel album. La date de publication en est repoussée plusieurs fois
mais le voici, couplé à une sélection
de titres anciens réenregistrés pour
célébrer les 40 ans du groupe.
« Ghosts Of Downloads » a été travaillé à Mercy Sound, New York.
Chris Stein (guitare, claviers, composition) en est le principal architecte, aidé par Jeff Saltman (production). Comme par le passé, Blondie
s’ouvre à diverses influences. Placé
en ouverture, « Sugar On The Side »
sonne latino avec la participation de
Systema Solar (des Colombiens).
Les autres invités sont Miss Buy
(« Rave »), Los Rakas (« I Screwed Up »).
Pour des raisons techniques, la
reprise de « Relax » (Frankie Goes
To Hollywood) ne figure pas dans
l’édition en vinyle. Joint au nouvel
album sous le titre commun de
« Blondie 4(0) Ever », « Greatest Hits
Deluxe Redux » propose de retrouver des versions assez fidèles de
« Dreaming », « Sunday Girl », « Hanging On The Telephone », « Rip Her
To Shreds », etc. Cela n’apporte pas
grand chose à l’auditeur, mais permet au groupe une rappropriation
de répertoire. Blondie appuie cette
double sortie par un clip de « Sugar
On The Side » et une tournée.
Jean-William THOURY
REVEREND ROBERT
WILKINS
Prodigal Son
Bear Family BCD 16629
Le bluesman de Memphis Robert
Wilkins, né en 1896, enregistre de
furieux blues entre 1928 et 1935
puis disparaît. Le collectionneur
anthropologue Dick Spottswood le
retrouve en 1964 et lui offre une
seconde carrière. Doté d’un chant
râpeux gorgé d’émotion et d’un jeu
de guitare à la fois pêchu et technique, il n’a rien perdu de sa superbe. Seule différence, il est devenu
prêcheur et ne veut plus enregistrer
de musique païenne comme avant
la guerre ! Il délivre donc des chansons gospel avec le même feu et la
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Extrait du film « D’où viens-tu Johnny ? »
HEY ! BABY
PLEIN COEUR
« D’ou viens-tu Johnny »
(J Leiber/M Stoller/M Emer)
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(2:00)
(G Garvarentz/C Aznavour)
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(2:11)
Emission « A vos souhaits »
Rue de la Gaité »
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Licence Philippe Jacques
Couleur: 01 - N&B: 02 à 35 - PAL
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