Edito Un directeur serein Aujourd`hui Ours Jeux Le FIMU sur des
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Edito Un directeur serein Aujourd`hui Ours Jeux Le FIMU sur des
I Gazette du FIMU n°1 - Samedi 22 mai 2010 I Aujourd’hui La Harpe celtique, symbole de l’Irlande est à l’honneur pour la 24eme édition du FIMU. Les bretons sont là pour présenter cet instrument culturel. Ainsi, un Fest’Noz, fête traditionnelle bretonne, sera organisé pour l’évènement. Musique et danse bretonne seront au rendez-vous. La Badag des sonneurs du Lion, les belfortains les plus bretons, seront accompagnés de Telenn Band et d’autres formations bretonnes. Venez nombreux au Kiosque à Musique à partir de 21h jusqu’à tard dans la nuit. Cette édition du FIMU est basée sur la Harpe. Ainsi Enzo Vacca, harpiste italien de renommée, jouera cet après midi à 14h à la chambre de commerce. Il viendra pour présenter la harpe celtique, aujourd’hui à 15h, au même endroit lors d’une conférence. N’hésitez pas de venir nombreux pour connaître mieux cette instrument. Ours Rédaction en chef Nicolas Grénié Rédaction Julien Mottez Bruno Ronzani Valentin Janiaut Feifei Wang Kexin Yu Photos Thibaut Despoulain PAO & relecture Nicolas Grenié Journal du FIMU 2010 Première édition Réalisé avec le soutien de la Cellule des Festivals, Com’Et et l’Association des Etudiants de l’UTBM. Géré par l’équipe de la Bohème, le Journal des Etudiants de l’UTBM. Tiré à 2000 exemplaires. Le FIMU sur des échasses Vous êtes un enfant ? Vous êtes trop petit pour voir la scène ? Votre papa ne veut plus vous porter sur ces épaules ? Faites comme capucine que nous avons aperçu à la scène de l’Arsenal Vendredi soir : montez sur des échasses ! Ainsi perché à 2 mètres, vous pourrez voir parfaitement la scène. Par contre, entrainezvous bien avant, même si Capucine nous a affirmé que ce n’était pas difficile ! Le FIMU des enfants Le FIMU ce n’est pas seulement des concerts c’est aussi plein d’animations autour de la musique. Et pendant ce festival on pense à tout le monde, les enfants ne sont pas oublié avec le «FIMU des enfants» qui propose chaque jour à 14h30, 16h et 17h30 des ateliers pour les bambins de 6 à 10 ans. Retrouvez dans l’édition de demain un article sur les premières séances de cette animation. Le saviez-vous ? Étant donné que le FIMU c’est une grosse machinerie les chiffres sont toujours impressionnant en voici quelques-uns sur la boutique des créateurs. 500 coffrets numérotés avec certificat des figurines du FIMU (il n’en reste déjà plus que 300 !), 250 tshirt femme, 250 tshirt homme, 3 modèles, 5 tailles, 200 casquettes, 40 polos et encore des sous-bock, cartes postales, affiches. Jeux gazette du Edito Thor le dieu du tonnerre a entendu la complainte de tous les festivaliers, le beau temps est là !! Bien aimable à lui d’être clément pour le week-end, à ne pas en douter c’est certainement un mélomane. Le FIMU peut donc commencer sereinement. Mais j’y pense ça a déjà commencé, hier soir vous êtiez déjà très nombreux pour la première soirée du festival. Le Kiosque comme l’Atria et le Granit ou la mythique scène de l’Arsenal étaient survoltés ! Vous avez vibré aux sons de la pipa de l’orchestre de WuXi ou encore sur les rythmes du rock américain de Lost State of Franklin. Et vous vibrerez encore toute la journée et ce week-end Profitez-en ca ne dure que trois jours, chaque minute compte ! Pour parler un peu de nous : vous tenez dans vos mains le premier numéro du journal de la 25ème édition du FIMU. Après quelques années d’absence nous revoilà pour vous livrer interviews, conseils et indiscrétions sur notre Festival adoré Une petite équipe d’étudiants va s’activer tout au long du week-end pour vous offrir un journal digne de ce nom. Nous attendons évidemment vos articles, commentaires ou suggestions sur la boîte mail du journal ([email protected]). Plus qu’un Festival le FIMU est devenu au fil des ans une véritable institution. Grâce à vous le public, aux artistes, et à l’équipe d’organisation le FIMU garde ce même esprit de partage, d’échange et d’égalité :) Au plaisir de vous retrouver sur les scènes. Bon FIMU ! 4 numéro Un directeur serein 1 Alors que la 24éme édition du FIMU était sur le point de commencer, nous avons réussi à interpeller Richard Gorrieri (directeur du FIMU), entre deux coups de téléphone, pour avoir un peu son sentiment sur ces trois jours qui s’annoncent à nouveau riches en musique ! Nous nous attendions à rencontrer un homme pressé et inquiet par les 2700 musiciens et 70 000 visiteurs qui sont attendus. Bien au contraire, il nous a assuré qu’il était «très serein» à quelques heures de la cérémonie d’ouverture... Comment sentez-vous cette 24éme édition du FIMU ? Très honnêtement, je suis très serein, en effet je suis toujours ébloui par la performance des étudiants, leur capacité à faire tout de suite les choses sans avoir à leur expliquer plusieurs fois. Grâce à eux, ça roule tout seul. Lorsque l’on est directeur d’un festival comme ça on est très heureux. Ces étudiants arrivent seulement mi-février, et avec seulement 200 étudiants environ, on peut faire tourner la machine. Donc maintenant, il ne me reste plus rien à faire. J’ai travaillé avant, surtout en Janvier, février, mais maintenant, il ne me reste plus qu’à gérer les problèmes qui peuvent survenir. En parlant du calendrier, le FIMU ce n’est pas juste trois jours de festival. Est-ce que vous pouvez nous donner un peu les dates clés pour l’organisation ? Alors l’année n-1, c’est juillet, là actuellement en juillet on va envoyer les bouteilles à la mer pour 2011, on envoit des bouteilles un peu partout en disant : «voilà il y a un FIMU, si vous voulez venir contactez nous». On envoie ce message à environ 2500 adresses dans le monde entier. Après on attend jusqu’en Janvier, on classe alors les inscriptions et ensuite on organise les sélections en février. On va prendre un peu plus de groupe que ce que l’on peut vraiment accueillir. Mais entre temps un certain nombre de groupes ne vont plus avoir envie de venir. Après cela, il faut un peu s’inquiéter si on en a toujours trop. Et alors c’est quoi la formule pour un bon FIMU ? C’est la gratuité, il y a des musiciens qui viennent jouer gratuitement, mais le public aussi vient jouer gratuitement, et bien sûr les étudiant qui font cela bénévolement. Le public plus les musiciens plus les organisateurs ça fait une alchimie qui est géniale, plus personne ne doit quoi que ce soit à qui que ce soit et on leur doit tout pendant le FIMU. Il y a des musiciens qui jouent juste pour le plaisir de jouer, pas pour un cachet. Comment vous expliquer que des gens viennent du monde entier pour jouer gratuitement au FIMU ? Je crois que c’est lié à la qualité et l’enthousiasme de l’accueil grâce aux étudiants, et à tous les bénévoles. Ce n’est pas un spectacle professionnel ici. Je crois que si l’on avait à faire à un festival professionnel on serait tous blasé, on n’attendrait rien. Mais au FIMU, c’est des gens peut-être un peu moins bon, mais on a quand même des pointures. C’est parfois dur de croire que nous avons des amateurs. 1 I Gazette du FIMU n°1 - Samedi 22 mai 2010 I Un directeur serein (suite) Vous parlez beaucoup des musiciens, mais le FIMU c’est aussi l’accueil du public... Ah oui, c’est quelque chose de surprenant. Au départ le FIMU, c’est un fête entre étudiants, il n’y avait rien qui était fait pour le public il y a 24 ans. Mais des gens sont venus par curiosité, et ils ont accroché. Finalement, le festival à gagné, au bout de 6, 7ans c’était installé et on ne pouvait plus y toucher. Pour finir, est-ce que vous pensez que le FIMU va encore durer longtemps ? Ad libitum ! Tant qu’on ne change pas la formule, tant qu’on garde le même esprit. Il faut qu’on continue à résister à la tentation de la communication. Le FIMU doit rester un lieu de plaisir avant tout. Retour sur l’Arsenal Le FIMU est de retour, chaque année, ce festival est de plus en plus grand, avec plus d’artistes, plus de séances. Hier, nous avons pu voir les prémisses d’un grand festival. La séance de l’Arsenal fut remplie, la ville de Belfort a répondue présente pour cet événement. Pour commencer nous avons eu le groupe Hongrois The Walrus. Ce son rock a pu chauffer et mettre en appétit les festivaliers. Ce fut suivi de Lost State of Franklin, ce groupe country a mis une ambiance de fou sur la scène. C’est un bon son qui vient des USA. Chapeau de cow-boy, Santiag au pied et cravate texane, ce groupe apporte un vent venant d’ailleurs. Ils sont déjà venu les années passées à ce festival et cela fait plaisir de les revoir. Leur musique entrainante nous a permi de bouger et de danser jusqu’à la fin de leur prestation. Voila, ma première soirée du FIMU se termine avec les jambes lourdes du fait d’avoir sauté de partout. Ce FIMU m’a l’air très prometteur, j’ai hate de commencer la journée d’aujourd’hui. The Walrus joue aujourd’hui à 20h30 et lundi à 19h30. Quand à Lost State of Franklin, il se produira encore sur l’Arsenal aujourd’hui à 20h, ainsi que demain à 17h. FIMU on Belfort Il est 5 heures, Belfort s’éveille... après une hibernation de près de 360 jours. Le Lion a froid aux pieds, et la langue (cherchez-là) encore pâteuse. D’un grognement expressif, il sonne le début des 3 jours du FIMU 2010. Quelques portes s’ouvrent timidement. Quelques quidams osent affronter les lueurs douceâtres du jour, et bientôt celles plus acidulées de la nuit. Ils seront ensuite quelques milliers, grouillant ça et là, entre deux scènes, s’entrechoquant, parlant fort et riant. Vivants. Certains, fraichement arrivés (disons depuis septembre) n’en croient pas leurs yeux. La ville fantôme, métamorphosée en lieu d’échanges : musicaux, culturels, cosmiques, et, osons-le, culinaires (autour d’un stand tartiflette par exemple). On aperçoit des gens dans les bars, même aux terrasses ! Les flics, certes cent fois plus nombreux, ne contrôlent plus, comme avant, le moindre inconnu qui déambule après minuit dans des rues désertes (ce qui semble le reste de l’année être anormal). Que notre 2 ministre de l’immigration (de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire) se rassure : si Belfort explose son quotat de visiteurs en trois jours (mettons de côté les Eurockéennes), reconnaissons aussi une majorité de belfortains. Ceux-là même qui, après lundi, retourneront se reposer, pour un an au moins ; enfermés à double tour dans leur cage dorée. Ils ne sortiront que par nécessité, la tête basse et l’air absent, durant ces longs mois d’été, puis d’automne, puis d’hiver... Avant de retrouver cette brève bouffée d’air qui pendant ces précieuses journées souffle sur la ville. I Gazette du FIMU n°1 - Samedi 22 mai 2010 I Synergia Sweet home Alabama Voici ma première discution avec ce groupe originaire de Mexico City. Ce groupe compte 5 membres : Il sont composés d’un guitariste, d’un bassiste et d’un batteur accompagné de 2 saxophones. Ils se définissent comme groupe du Free Jazz, ils se concentrent sur des improvisions Jazz. Chaque musicien improvise à son tour et enchaine les performances musicales. C’est leur premier FIMU. Sweet home Alabama. Johnny Cash (et même June Carter !) en direct de la scène de l’Arsenal. Johnny joue parfois de la trompette, et June s’occupe de la batterie, mais on s’y croirait quand même. Les cowboys de Lost State of Franklin (c’est le nom du groupe) ont la country dans le sang. Going to Jackson avec un détour par Belfort-City ne semble leur pas incohérent. Retrouvez-les samedi à 20:00 et dimanche à 17:00 à l’Arsenal, dimanche à 20h scène de la République. Walk the line. Ils ont traversé des océans pour venir jouer à Belfort, donc n’hésitez pas à venir les voir ce soir au Chapiteau Jazz à partir de 23h30. Il joueront aussi lundi au même endroit Lundi à 19h. L’une des grandes particularités du FIMU est de proposer une très grande diversité de musique. C’est ainsi que l’on peut passer du rock bon enfant du groupe «The Walrus» à la musique traditionnelle chinoise avec l’Orchestre de la ville de Wu-Xi. En rentrant dans la salle du Granit et dès les premières notes qui s’échappent des cinq «erhu» (une sorte de violon chinois), j’ai eu un peu peur de m’ennuyer pour les 55 minutes restantes. Mais la très souriante troupe chinoise a plus d’un tour dans son sac, et au fil du concert ils nous font faire des grands écarts entre la danse, le chant et la musique. Passant sans hésiter d’un solo de Jazz au saxophone, aux chansons traditionnelles chinoises. Tout un programme pour rester réveillé et en prendre plein les oreilles et les yeux. On regrettera tout de même l’utilisation d’une bande son pour surcharger un peu l’espace musical, pratique courante en Chine d’après la responsable du groupe, mais qui gâche un peu le talent des artistes sur scène. La Chine au FIMU À noter cependant, que la troupe a promis de jouer un répertoire plus instrumental et d’essayer de se passer de l’artifice d’un fond sonore pour ses prochaines représentations. La spécificité de cet «orchestre» est d’être composé essentiellement par des jeunes Chinois(es) (entre 11 et 13 ans) et de leurs professeurs. Et je dois dire que je suis resté fasciné par la maîtrise technique de ces apprentis musiciens. Ils semblaient juste très heureux de jouer ici, à Belfort. Yao DAI, une jeune chanteuse de 12 ans, me confiait après la représentation avoir l’habitude des concerts et ne pas avoir le trac, bien que c’était la première fois qu’elle venait en France. Une performance plutôt surprenante, et qui mérite donc un petit détour Samedi à 20h00 et Dimanche à 23h00 au Granit pour un voyage à travers les chansons traditionnelles chinoises. Soyez in, portez FIMU ! Pour les collectionneurs et les amoureux du FIMU la boutique cette année vous proposera des tshirts et autres goodies COLLECTOR. Vous avez bien lu, ces objets seront collector. Il n’y en aura pas pour tout le monde. Et à en parler avec les responsables de la boutique : c’est le but. Vous vous sentirez unique dans ces tshirts en arborant l’instrument de 2010 : la harpe. Que vous soyez harpe lyrique ou harpe rock’n’roll vous trouverez votre bonheur. Vous aurez remarquez que ce n’est pas une simple boutique de festival mais LA boutique DES créateurs. Eh oui, car derrière ces par- rures aux couleurs extravagantes c’est une équipe de 6 personnes originaires de Valdoie qui donne vie aux mascottes du FIMU. Basé sur les figurines d’Alexandre Wimmer, il s’agit ensuite de les transposer dans le nouveau style FIMU et de jouer avec le logo. Pour le graphiste des tshirts c’est avant tout «s’amuser avec l’existant». N’hésitez plus, affichez les couleurs du FIMU ! Particularité de cette année, vous retrouvez les figurines dans un coffret COLLECTOR, ainsi que des tshirts taille enfant. 3