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Fé est un garçon adopté. Il est né en Bosnie.
Fé dessine, il dessine des oiseaux, toujours
des oiseaux. C'est comme ça qu'il rencontre
Maud au parc. Elle lui pose des questions qui le
poussent à réfléchir et à agir. Pourquoi sa
mère biologique, sa mère Zéro comme il
l'appelle, l'a-t-elle abandonné ? Malgré sa
peur, Fé part à sa recherche.
Quel est l'itinéraire d'un bébé abandonné en France ?
Les parents peuvent-ils exprimer leurs souhaits
concernant l'enfant attendu ? Pour adopter un enfant
à l'étranger, par quels intermédiaires les postulants
français doivent-ils passer ? Comment se passe
l'adoption au plan légal ? Quelle est la démarche à
suivre pour consulter son dossier lorsque l'on a été
adopté en France ?...
Très original dans sa conception, ce livre accessible et
vivant est rythmé par les questions que tout parent
ayant le projet d'adopter peut se poser.
Les réponses très précises d'une responsable d'un
service d'adoption départemental et les témoignages
d'une quinzaine de professionnels (famille d'accueil,
président de conseil de famille, correspondant
d'organisation d'aide à l'adoption à l'étranger,
psychiatre...) apportent une information complète et
actuelle, nourrie d'exemples et de cas concrets.
Tous les aspects psychologiques, médicaux ou
administratifs sont abordés, de l'abandon à l'adoption,
jusqu'aux conséquences de l'adoption dans la vie
d'adulte, avec le souci constant de placer l'enfant au
coeur de ce projet familial à construire.
Tout commence par l'âge qui vient : alors qu'il
atteint la cinquantaine, le narrateur apprend qu'il
est stérile. Il s'aperçoit, en même temps, qu'il ne
désire rien de plus qu'être père. Mais si le corps
refuse ? Tout recommence au Togo, quelques mois
plus tard, lorsqu'il rencontre une petite fille de
sept ans, Amaal, et qu'il décide de l'adopter.
Mais là encore, comment fait-on quand on est un
homme célibataire pour devenir père ?
Des laboratoires parisiens où il découvre son
azoospermie aux terres de l'Afrique fertile où
l'espoir
renaît,
des
labyrinthes
de
l'administration au vol Lomé-Paris qui ramènera
enfin sa fille chez eux, Olivier Poivre d'Arvor
nous raconte le chemin initiatique de deux ans qui
a changé sa vie. Pour la première fois, cet homme
pudique lève le voile sur un sujet tabou.
« J'ai rencontré ma mère pour la première fois
à... vingt-neuf ans. Une rencontre imprévisible,
bouleversante et réparatrice qui a marqué ma vie
et mon être au plus profond. J'ai rencontré mon
présent et mon avenir. J'ai eu besoin de raconter
mon histoire, celle qui a fait de moi celle que je
suis aujourd'hui. Ecrire aussi pour ceux qui ont
peur d'aller jusqu'au bout, pour ceux qui ne
savent pas, pour ceux qui ont besoin de savoir
pour vivre, pour ceux qui en ont assez de survivre
et pour ceux qui ont besoin de se reconnaître »
Tout sauf black, ce n'est pas politiquement
correct, c'est pourtant ce que je me disais
avant d'adopter. Je n'avais pas prévu ce cas
de figure, pas imaginé former une "famille en
noir et blanc". Ce livre est le récit d'une
adoption particulière, une histoire qui fait la
peau aux préjugés et un pied de nez à la bienpensance. Une histoire qui n'a pas peur d'aller
gratter sous le vernis des apparences pour
voir ce qui s'y cache.
Si l'enfant doit évoluer sur le chemin menant de
l'abandon à l'inscription au sein d'une famille, les
parents adoptants doivent tout autant suivre un
parcours qui constitue un utile temps de «grossesse
psychique». Ce cheminement est-il différent de celui
effectué par des parents biologiques ? Quelles
spécificités la filiation et la parentalité adoptives
présentent-elles ? Que peut nous apprendre une
réflexion sur l'adoption, et singulièrement sur
l'écart que cette dernière introduit au regard des
situations «ordinaires», à propos des rapports de
parenté et des processus de filiation ? Comment le
débat actuel autour d'un primat à donner à l'un des
registres de la filiation - biologique, juridique,
psychique - ravive-t-il l'interrogation sur les origines
? Mais aussi quelles seraient les conditions
favorables à ce que parents et enfant puissent tisser
ensemble la trame commune dans laquelle se
réalisera l'ancrage généalogique ? Cet ouvrage se
propose de baliser quelques-uns des enjeux de
l'adoption, dans des registres tant sociétaux que
culturels et psychiques.
A 45 ans, Carole Weisweiller réalise qu'elle n'est
plus en âge d'avoir un enfant et se dirige vers
l'adoption. Né dans mon coeur relate un long
périple qui débute à Paris, où l'agrément de la
DDASS lui est refusé comme mère célibataire, et
qui après enquête et interrogatoires aboutira
finalement à un agrément pour une adoption à
l'étranger.
Après
plusieurs
démarches
infructueuses dans de nombreux pays, également
opposés à l'adoption par une mère célibataire,
Carole part pour le Mexique où elle rencontrera
dans une Casa por los Ninos (sorte d'orphelinat
privé) un magnifique bébé aux yeux noirs ourlés
de cils bruns : Arturo, alors âgé de 6 mois, qui
deviendra, après beaucoup de difficultés
administratives, son fils bien-aimé, "né dans son
coeur".
Carole Weisweiller raconte non seulement avec
tendresse et humanité la merveilleuse aventure
de l'adoption mais aussi sa découverte du
Mexique, de ces hommes et de ces femmes qui
sont devenus ses amis pour la vie.
Sur le chemin semé d’embûches de l’adoption, la
dimension
psychologique,
tant
affective
qu’éducative, est essentielle : celle du passage
difficile d’une filiation à une autre, de la quête
des origines, d’un tissage des liens qui ne
s’effectue pas. Bien des parents adoptifs
souffrent de ne pas être compris de leur enfant
malgré leur engagement. Trop d’enfants
adoptés souffrent de ne pouvoir se faire
entendre de leurs parents. Paradoxalement, il
est parfois difficile de porter un regard
bientraitant sur le vécu de l’autre.
Après plus de trente ans auprès de couples qui
souhaitent devenir parents par le biais de
l’adoption, d’enfants adoptés en France ou à
l’étranger, de jeunes femmes qui confient leur
enfant en vue d’adoption, Patricia Chalon livre
ici le fruit de son expérience.
C’est un passeport d’empathie réciproque qui
nous est ici offert. Que ressent une femme qui
se sait incapable d’accueillir l’enfant qu’elle
porte ? Et l’homme qui n’a pas voulu devenir
père ? Comment saisir ce qui trouble l’enfant
soumis aux choix contradictoires des adultes ?
Comment faire et dire autrement pour combler
ses besoins fondamentaux ? Comment l’aimer,
l’accepter pour lui-même ? Saura-t-il à son tour
devenir parent sachant que les siens n’ont pas
su le garder, grâce à la bientraitance des
parents qui l’ont accueilli ?
Autant de questions pour lesquelles l’auteur
propose des actions innovantes en vue d’un
renouvellement des pratiques personnelles et
professionnelles.
L'adoption est un phénomène répandu en France,
avec plus de 4000 adoptions par an. Le nombre de
candidats à l'adoption dépasse de loin le nombre
d'enfants adoptables. Parallèlement, de nombreux
enfants attendent longtemps, et souvent en vain, de
trouver une famille ; parmi eux, des enfants déjà plus
grands ou en fratrie. Beaucoup de candidats hésitent
à accueillir ces enfants. Par crainte qu'un enfant
déjà grand ne s'attache pas à se nouveaux parents ;
en raison du grand désir de pouponner un tout petit ;
ou encore parce qu'ils ne se sentent pas aptes à
adopter plusieurs enfants à la fois.
Pourtant, l'accueil des enfants plus grands et en
fratrie devient une réalité de plus en plus fréquente,
surtout au niveau de l'adoption internationale, et
chaque candidat devrait envisager cette question.
Jean et Martina Hotzwarth ont osé se lancer, au
printemps 2010, dans l'aventure d'adopter une telle
fratrie trois soeurs venant de Russie, âgées de neuf,
sept et presque quatre ans au moment de leur
arrivée.
Aujourd'hui, ils forment, tous les cinq, une famille
unie et heureuse. Mais avant ce " happy end ", les
parents durent mener un long combat avec les
autorités en France qui jugeaient leur projet
irréaliste et irréalisable. Dans cet ouvrage, Martina
Holzwarth décrit avec une grande sincérité et
toujours un brin d'humeur comment sa famille a
réussi à se construire, tout en respectant certaines
particularité.
Quelle place pour le pays, pour la famille d'origine ?
Comment intégrer la vie antérieure ? Comment
dessiner sa vie, sans fissures ? Le livre témoigne
également que l'adoption d'une fratrie peut être un
cadeau, car les enfants s'épaulent et partagent leurs
souvenirs. Et grâce à la maturité des enfants,
l'adoption devient un processus mutuel.
Toute vérité n'est pas bonne à dire, dit-on, et
pourtant faut-il se taire sur les difficultés plus
ou moins graves rencontrées par les adoptés et
les adoptants ? Nous ne le pensons pas et nous
prenons le risque d'entendre et d'exposer des
souffrances cachées, masquées, indicibles jusqu'à
ce jour. Ce livre n'est pas une dénonciation de
l'adoption qui reste un moyen privilégié pour
créer une famille ou l'agrandir, mais il ouvre un
débat sur les souffrances de certaines
trajectoires brisées, sur des symptômes
d'enfants difficiles à contenir, sur la solitude de
certains parents, et les difficultés rencontrées
par les professionnels pour répondre à ces
nouveaux besoins d'aide et d'accompagnement.
L'adoption n'est pas seulement la rencontre
magique des désirs, elle reste une aventure
complexe parfois semée d'aléas qu'il nous
appartient de comprendre. Loin d'être fataliste,
ce livre ouvre une porte, celle de l'espoir de
travailler ensemble au devenir des enfants
adoptés. Le lecteur y trouvera des témoignages
de parents, d'enfants, des analyses de situations,
des pistes pour intervenir et se former. C'est
aujourd'hui que se prépare l'avenir de nombreux
enfants adoptés, dont nous sommes tous
solidairement responsables.
Journaliste, écrivain et militant gay, Dan Savage est
l’auteur de la chronique à l’humour décapant « Savage
Love », lue chaque semaine par quatre millions de
personnes. The Kid, une histoire d’adoption, est son
premier ouvrage publié en France. Il y raconte son
parcours du combattant avec Terry Miller, qu’il a
épousé depuis, pour adopter un enfant. Dan Savage
partage aussi ses vues sur le fait d’être gay et
d’élever un enfant dans le monde d’aujourd’hui. En
cours de route, il évoque avec autodérision des
thèmes comme grandir en tant qu’homosexuel ou
s’engager auprès d’un homme plus jeune, s’intéressant
au passage aux gays de gauche et aux religieux de
droite, à l’homophobie, à l’amour, au fait de grossir,
de se marier, de vieillir… et au désir très humain de
fonder une famille.
The Kid a reçu, lors de sa publication américaine, en
2000, le PEN West Award for Creative Nonfiction et
a fait l’objet d’une adaptation en comédie musicale.
Un film est également en préparation.
Aucun livre-témoignage de ce type n’existe en
France, qui accuse un retard certain en ce qui
concerne les droits des homosexuels. L’adoption par
des couples homosexuels est d’ailleurs l’un des
thèmes de la campagne pour l’élection présidentielle
Youmi, petite fille adoptée, a trouvé un singe en
peluche sur le trottoir. Mokiko est son premier
doudou et Youmi l'emmène partout. Tant pis si à
l'école on la traite de bébé. Sauf qu'un jour,
une fille pointe le doigt sur elle en s'écriant :
«Mais c'est Trompette!» Catastrophe! Mokiko a
déjà une maman...
Les Indiens du Guatemala qualifient de "huaca"
tout ce qui n'est pas du cours ordinaire de la
nature. Si une femme accouche de jumeaux, ils
prennent cela pour une merveille et appellent Huaca
la mère et ses deux enfants. Ce récit pourrait
commencer comme la plus banale des histoires : "II
était une fois Bruno et Yanka, un couple qui ne
pouvait pas avoir d'enfant". Lors du grand
tremblement de terre du Guatemala, on leur confie
deux bébés, des jumelles. Ils choisissent de les
prénommer Agélie et Zélia, " comme ça, elles
seront nos filles de A à Z ". Elles grandissent
heureuses et choyées dans un milieu privilégié,
jusqu'à l'annonce tardive de leur adoption et
surtout jusqu'à ce que certains propos tenus en
public par Bruno ouvrent devant elles un abîme. Dès
lors, unies contre vents et marées, toutes les deux
se mettent à quête de leurs origines et doivent
s'accommoder de vivre sans un monde double...

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