Génériques : Paris tenu
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Génériques : Paris tenu
n o i t u l o v E D E D E M r le Contrefaçons en L’EFPIA met le paquet Plus question de transiger avec les contrefacteurs. Les industriels du médicament membres, de l’EFPIA, en appellent à des mesures sans faille à leur égard. «L es pénalités prises à l’encontre des sociétés et individus qui se livrent au commerce de médicaments contrefaits ne sont ni suffisantes, ni dissuasives », a plaidé JeanFrançois Dehecq, président de Sanofi-Aventis, en charge de la lutte anti-contrefaçon au sein de la Fédération européenne des industries et associations du médicament (EFPIA), qui tenait son 30ème Congrès fin juin à Paris. Car ce ne sont pas moins de quatre milliards de boîtes de médicaments qui ont été saisis aux frontières de l’Union européenne en 2007, rapporte ce dernier. C’est dire l’ampleur de la menace sanitaire qui pèse désormais sur tous les pays de l’UE. Comme plus largement sur le monde entier, la facture de la contrefaçon médicamenteuse étant estimée à quelque 45 milliards de dollars. Face à ce qui relève du crime mafieux et organisé à l’échelon international, des mesures énergiques s’imposent, plaide le patron de Sanofi-Aventis. Aussi, l’EFPIA propose-t-elle à la Commission européenne de faire adopter une nouvelle législation qui puisse empêcher toute forme de reconditionnement des produits pharmaceutiques. Car selon la législation actuelle, les médicaments peuvent être repackagés, les comprimés ôtés de leur blister et reconditionnés. Cette pratique répandue dans les rangs des sociétés d’importation parallèle constitue aussi une porte d’entrée des contrefaçons, a souligné Jean-François Dehecq. A ce préalable, l’EFPIA suggère d’associer un système d’identification des médicaments harmonisé et étendu à toute l’UE. L’organisation suggère l’application d’un système de codification standardisé et unique – le Datamatrix – pour tous les médicaments distribués en Europe. Dans cet objectif, une première expérience pilote sera mise en place à l’échelle d’un pays, l’Allemagne, dès le début de l’année prochaine. Les responsabilités doivent être clairement définies pour toutes les parties prenantes de la chaîne de distribution des médicaments, incluant les courtiers, traders et autres agents. De même, les pénalités devront être renforcées à l’encontre des contrefacteurs qui menacent ouvertement la santé publique. Enfin, l’EFPIA suggère d’améliorer l’information des consommateurs sur les dangers de l’achat de médicament sur Internet. Car un médicament sur deux acheté sur la toile est une contrefaçon. n Jean-Jacques Cristofari u uête s L'enq 2008 en e c Fran ION UCAT AL ED MEDIC à la soirée Med Ed “ Participez pour obtenir des réponses à 4 questions qui font débat aujourd’hui… ” • Peut-on tirer des enseignements pour la France de l’expérience US ? • Le Med Ed en France : mouvement de fond ou phénomène de mode ? • Avoir son agence de Med Ed à côté de son agence de Pub : mythe ou réalité ? • L’éducation thérapeutique des patients : opportunisme ou stratégie long terme ? Dr Philippe Girault, Président RE-IMAGINE Health Agency [email protected] 01 70 71 24 70 D E La M D E Soirée ION UCAT AL ED MEDIC Actualités, débat & convivialité… Mardi 8 juillet 2008 à 20h00 précises Chalet des Iles Bois de Boulogne EN AVANT-PREMIÈRE vous seront présentés au cours de la soirée les résultats de l’enquête “MED ED Evolution”, un partenariat RÉSERVATION OBLIGATOIRE Pour participer à la soirée il vous suffit d’appartenir à l’industrie 17 : pharmaceutique et de vous inscrire avant le 3 juillet à l’adresse [email protected] ou par tél au : 01 70 71 24 70 JUIN/JUILLET 2008 - PHARMACEUTIQUES