Programme Final
Transcription
Programme Final
Société Européenne de Neurologie Pédiatrique 8 ème Congrès 30 mars - 2 avril 2006 Programme Final Symposium Troubles du Développement et des Apprentissages 30 mars Sheraton Hotel and Towers Bruxelles, Belgique O S G i s p r o u d t o p r e s e n t B r a i nR T, the new family of products for the clinical neurophysiology and sleep departments, on the SENP congress. It offers a modern user interface with time synchronized windows and real-time signal analyses like pre-analyses of sleep parameters, seizure and spike detection, CFM, BSI, spectral edge, etc. B r a i nR T is available for short registrations such as digital EEG and long-term registrations in the sleep laboratories and IC units where the emphasis lays on monitoring of the signals and the video. Shell+ organizes the workflow, archive and appointments of B r a i nR T, BrainlaB and other electrophysiological measurements. Digital video, compressed to WmV or MPEG2 format, uses different inputs such as analogue, DV and IP cameras. Eight hours of video recording is saved in 1 Gigabyte. Digital video is shown live as well as in playback mode during the recording and review. OSG BVBA, Bussestraat 17, 2840 Rumst – Belgium Email: [email protected] Tel.: +32-(0)15 32 13 73 Fax: +32-(0)15 32 13 93 www.osg.be, www.brainrt.com Contennu Contents SENP- Société Européenne de Neurologie Pédiatrique 4 Accreditation 4 Message de Bienvenue du président du congrès 5 Commité d’Organisation Bureau de la SENP Secrétariat d’Organisation 6 Symposium Troubles du Développement et des Apprentisages 8 Programme Scientifique vendredi 31 Mars 9 Programme Scientifique samedi 1 Avril 13 Programme Scientifique dimanche 2 Avril 18 Résumés des communications des orateurs invités 19 Sponsors et Exposants 41 Programme Social 45 Information générale 46 Programme at a glance 47 Sponsor Principal Sponsor Congrès 3 www.senp-neuropediatrie.org SENP— Société Européenne de Neurologie Pédiatrique La Société Européenne de Neurologie Pédiatrique (SENP) a été fondée en 1976. Il s’agit d’une association ouverte aux médecins spécialisés ou en cours de spécialisation en neurologie pédiatrique de Belgique, d’Espagne, de France, d’Italie, du Luxembourg, du Portugal et de Suisse. Le premier objectif de la SENP est de promouvoir l’étude et le traitement des pathologies du système nerveux chez l’enfant et de veiller à la diffusion des connaissances en neurologie pédiatrique. Dans cette optique, la SENP organise chaque année une réunion scientifique sur des thèmes de neurologie pédiatrique, habituellement restreinte et réservée aux membres de la Société et à quelques invités, mais aussi, tous les 4 ans, un congrès international d’enseignement et d’information ouvert aux pédiatres et neurologues des pays membres, et à des médecins non spécialisés en neurologie pédiatrique. Accreditation EACCME The 8th SENP Congress is accredited by the European Accreditation Council for Continuing Medical Education (EACCME) to provide the following CME activity for medical specialists. The EACCME is an institution of the European Union of Medical Specialists (UEMS), www.uems.net. The 8th SENP Congress is designated for a maximum of 18 hours of European external CME credits. Each medical specialist should claim only those hours of credit that he/she actually spent in the education activity. EACCME credits are recognized by the American medical Association towards the Physician’s Recognition Award (PRA). To convert EACCME credit to AMA PRA category 1 credit, contact the AMA. INAMI ( seulement pour les délégués Belges) Le 8ème Congrès de la SENP a été accrédité par l’INAMI et s’est vu attribuer 150 unités de formation continue (UFC) pour 3 jours de Congrès. Un certificat sera distribué à partir de Samedi après-midi. Veuillez ne pas oublier de signer tous les jours la liste de présence, afin de prouver votre participation. A certificate of attendance can be obtained at the registration desk as of Saturday afternoon. Please don’t forget to sign the accreditation file every day in order to prove your attendance. 4 SENP— Société Européenne de Neurologie Pédiatrique Chers collègues et amis, Le comité d’organisation du 8ème congrès de la Société Européenne de Neurologie Pédiatrique est heureux de vous accueilir à Bruxelles. Nous avons voulu placer ce congrès sous le signe de l’échange entre neuropédiatres, pédiatres et neurologues en proposant un programme varié, couvrant entre autres des sujets neuropédiatriques généraux comme les céphalées, les pathologies du sommeil et ses liens avec l’épilepsie, ou les séquelles neurologiques de la prématurité, et des sujets plus pointus comme les microcéphalies, les dystrophies musculaires congénitales et certaines pathologies inflammatoires cérébrales. Le thème de la plasticité cérébrale, et plus précisément les potentialités de plasticité par rapport au stade de développement cérébral et à un dysfonctionnement cérébral lié à l’épilepsie, sera particulièrement mis à l’honneur. Ces différents thèmes seront abordés principalement par des cliniciens, tous experts dans leur domaine, mais également par des chercheurs fondamentaux de renommée internationale. Une grande place sera réservée aux communications en rapport ou non avec les thèmes principaux, sous forme de posters ou de communications orales. Le congrès se tiendra en plein centre de Bruxelles, à proximité de la célèbre grand-place, la plus belle place du monde comme l’écrivit Victor Hugo. Mais Bruxelles renferme d’autres joyaux architecturaux, issus notamment de l’école art nouveau d’un autre Victor, Horta celui-là, que nous nous efforcerons de vous faire découvrir par le biais de la bande dessinée, une autre spécialité bien belge. Nous comptons sur vous pour perpétuer la tradition de convivialité, d’échange et de qualité scientifique qui fait le succès des congrès de la Société Européenne de Neurologie Pédiatrique depuis bientôt 30 ans. Patrick Van Bogaert, Président du comité d’organisation. 5 www.senp-neuropediatrie.org SENP— Société Européenne de Neurologie Pédiatrique Comité d’Organisation Patrick Van Bogaert (Président) Henri Szliwowski Catherine Wetzburger Jeannie Bormans Marie-Cécile Nassogne Christine Bonnier Jean-Paul Misson Patricia Leroy Paul Casaer Bureau de la SENP Alexis Arzimanoglou (Paris) - président Marie-Laure Moutard (Paris) - secrétaire Giuseppe Gobbi (Bologna) - trésorier Maria Teresa Ferrando-Lucas (Madrid) Jean-Paul Misson (Liège) Teresa Temudo (Porto) Secrétariat d’organisation MCI Avenue de Tervueren 300 B – 1150 Bruxelles Belgique Tel.: +32 - 2 - 7402221 Fax: +32 - 2 - 7431584 E-mail: [email protected] Website: www.mci-group.com 6 Programme Scientifique Jeudi, 30 mars 2006 Symposium Troubles du Développement et des Apprentissages Chairman: Henri Szliwowski, Bruxelles Programme Scientifique 14:00-17:30 SALLE DES N A T I O N S 14:00-14:30 Dépistage précoce et prise en charge des troubles du développement du langage Juan Narbona Garcia. Pamplona 14:30-15:00 Troubles du développement du langage Pascal Zesiger, Genève (voir page 20) 15:00-15:30 L’enfant hyperactif Catherine Wetzburger, Bruxelles (voir page 20) 15:30-16:00 Pause 16:00-16:30 Evaluation des fonctions exécutives Patrick Fery, Bruxelles (voir page 21) 16:30-17:00 La dyslexie : de la physiopathologie à la rééducation Jean-François Démonet, Toulouse. (voir page 22) 17:00-17:30 Troubles d’apprentissage du calcul Marie-Pascal Noël, Bruxelles 8 Vendredi, 31 mars 2006 8ème Congrès SENP 08:20-08:30 Patrick Van Bogaert: Accueil SALLE DES N A T I O N S 8:30-10:30 SALLE DES N A T I O N S 08:30-09:00 Séquelles neurologiques de la grande prématurité Chair: Jean-Paul Misson, Liège, Marie-Laure Moutard, Paris Prise en charge de la grande prématurité: évolution au cours des 20 dernières années Paul Casaer, Leuven 09:00-09:30 Apport de l'imagerie Caroline Menache, Genève (voir page 22) 09:30-10:00 Apport de la neuropathologie Elvio Della Giustina, Reggio Emilia 10:00-10:30 (voir page 23) Long term neurodevelopmental outcome and consequences of children born with IUGR: A 10-year follow-up study Saul Harel, Tel Aviv (voir page 24) 10:30-11:00 Pause 11:00-12:20 Manifestations paroxystiques au cours du sommeil SALLE DES N A T I O N S 11:00-11:20 Chair: Giovanni Battista Cavazutti, Modena, Jean-Marie Dubru, Liège Non epileptic events during sleep in children Oliviero Bruni, Roma 11:20-11:40 Sémiologie des crises d’épilepsie morphéiques de l’enfant Perrine Plouin, Paris 11:40-12:00 (voir page 24) (voir page 26) Indications de l’EEG de sommeil chez l’enfant épileptique Giuseppe Gobbi, Bologna 12:00-12:20 Physiopathologie des troubles cognitifs associés aux décharges épileptiformes intercritiques du sommeil Patrick Van Bogaert, Bruxelles (voir page 26) 9 www.senp-neuropediatrie.org Vendredi, 31 mars 2006 12:20-13:10 SALLE DES N A T I O N S 12:20-12:45 Symposium satellite cerebral palsy Ce symposium a été réalisé avec le soutien d’Allergan et Medtronic Chair: Catherine Wetzburger, Bruxelles Toulouse experience on the treatment of spastic CP children with intrathecal baclofen Véronique Bourg, Toulouse 12:45-13:10 Up Date – Botulinum Toxin A in children with cerebral palsy Volker Mall, Freiburg 13:10-14:00 Dejeuner 14:00-14:30 Posters session P1 Voir Revista di Neurologia WATTEAU (2 È M E ) 14:30-16:30 SALLE DES N A T I O N S 1 14:30-15:00 Maladies inflammatoires du SNC chez l’enfant Chair: Diana Rodriguez, Paris, Patricia Leroy, Liège Vasculite cérébrale et maladies systémiques Gérard Ponsot, Paris 15:00-15:30 Auteurs présents P1-47 >> P1-61 (voir page 27) Vasculite isolée du SNC Sylvain Lanthier, Montréal (voir page 29) 15:30-16:00 Encéphalites aiguës disséminées Jaume Campistol, Barcelona 16:00-16:30 Multiple sclerosis Monica Marta, Porto 14:30-16:30 SALLE DES N A T I O N S 2 14:30-14:45 (voir page 30) Communications thème Prématurité Chair: Paul Casaer, Leuven, Maria Teresa Ferrando-Lucas, Madrid Imagerie du tenseur de diffusion pédiatrique : référence normale & observation de la maturation de la substance blanche Laurent Hermoye, Saint-Martin C., Nassogne M.C., Mori S. 10 Vendredi, 31 mars 2006 14:45-15:00 Développement psychomoteur d’une cohorte de nouveau-nés à très bas poids de naissance Ana C.Braga, Soares P, Veiga E 15:00-15:15 Neurodevelopment and cognitive outcomes of extremely low birth weight infant admitted to the NICU of Modena University Hospital Giovanni B. Cavazzuti, Pugliese M., Roversi M.F., Gallo C., Bertoncelli N., Guerra M.P., Gargano G., Ferrari F. 15:15-15:30 Suivi neurodéveloppemental des prématurissimes nés à l’Hôpital Erasme entre 1994 et 2003 Vanessa Wermenbol, V. Müller MF, Aeby A, Pardou A, Van Bogaert P, Franco P, Vermeylen D. 15:30-15:45 The neurological and psychomotor development of very low birth weight (VLBW) new borns : a twenty-four months survey Alfonso Romano, Romano A, Mansi G, Papadopoulos ., De Maio C, Macca M, Capasso L, Raimondi F, Paludetto R. 15:45-16:00 Neurological outcome of monochorionic twins after prenatal laser treatment Barbara Scelsa, Introvini P., Bova S, Rustico, Fiocchi I, Valli B, Lista G, Nicolini V., 16:00-16:15 Mental and motor outcome of children following laser coagulation for twin-totwin transfusion syndrome Els L. Ortibus, Lewi L. 16:15-16:30 Signes IRM de nécrose laminaire corticale secondaire à une anoxie cérébrale : à propos de 3 enfants Jamil El Nachar, Hamida M, Cuvelier P, Rubinsztajn R,Carlier R, Pinard JM. 14:30-16:30 Communications thème sommeil/divers PERMEKE Chair: Francisco San Marti, Barcelona, Louis Vallée, Lille 14:30-14:45 Enregistrement polygraphique nocturne dans les troubles spécifiques des apprentissages Zarha Elomari, Cheliout-Heraut F. , Zeinaddeen G., Shlumberger E., Pinard JM., Picard A. 14:45-15:00 Arousal, subtle seizure of parasomnia Y. Geerts, van Emde Boas W. 15:00-15:15 Clinical and EEG features in six children with pseudo-Lennox syndrome Nebojsa Jovic 15:15-15:30 Tolérance et efficacité du sulthiame (Ospolot*) dans les épilepsies partielles évoluant vers des syndromes de pointes-ondes continues du sommeil Jean-Michel Pedespan, Husson M., Espil C. , Rebola M. 11 www.senp-neuropediatrie.org Vendredi, 31 mars 2006 15:30-15:45 Temps de réaction et résistance aux distracteurs dans le TDA/H: de la physiopathologie à la clinique Patrick Berquin, Querné L, Barathon M, Bourgueil T, Boucart M. 15:45-16:00 Effet du méthylphénidate à longue durée d’action sur les fonctions exécutives et attentionnelles chez l’enfant atteint de déficit d’attention avec hyperactivité Denis Verheulpen, Slama H, Fery P, Vanzeveren N, Van Bogaert P 16:00-16:15 Alternating hemiplegia (AH): are mental retardation and speech disorder independent of the course of paretic episodes ? Juan Narbona, J. Arbizu, R. Sánchez-Carpintero, E. Schlumberger 16:15-16:30 Réévaluation du rôle de l’électroencéphalogramme et corrélations électrocliniques chez les patients phénylcétonurique Eleni Panagiotakaki, Delanoë C, Maës E, Zaccaria I, Ogier H, Arzimanoglou A 16:30-17:00 Pause 17:00-17:30 Posters session P2 Voir Revista di Neurologia TINTORETTO (2 È M E ) 17:30-19:00 SALLE DES N A T I O N S 12 Assemblée générale SENP I Auteurs présents P2-62 >> P2-77 Samedi, 1 avril 2006 08:15-08:45 TURNER Posters session P3 Voir Revista di Neurologia (3 È M E ) Cerebral plasticity 08:45-10:15 SALLE DES N A T I O N S 08:45-09:15 I Chair: Eliane Roulet, Lausanne, Anne de Volder, Bruxelles Molecular mechanisms of brain development implicated in cerebral plasticity Pierre Vanderhaeghen, Bruxelles 09:15-09:45 (voir page 31) Implications of serotoninergic neurotransmission in development and plasticity Patricia Gaspar, Paris 09:45-10:15 Auteurs présents P3-78 >> P3-92 (voir page 31) Evidences about cortical plasticity from MEG studies Christo Pantev, Münster 08:45-10:15 Dystrophies musculaires congénitales SALLE DES N A T I O N S II Chair: Nathalie Goemans, Leuven, Pierre-Yves Jeannet, Lausanne 08:45-09:15 Neuropathologie des dystrophies musculaires congénitales Peter Van Den Bergh, Bruxelles 09:15-09:45 (voir page 32) Corrélations clinico-biologiques et nouveaux syndromes Isabelle Desguerre, Paris (voir page 32) 09:45-10:15 At teinte de la substance blanche dans les dystrophies musculaires congénitales Diana Rodriguez, Paris 08:45-10:15 PERMEKE 08:45-09:15 (voir page 33) Céphalées et migraines Chair: Charles-Antoine Haenggeli, Genève, Livia Rossi, Milano Hypertension intracrânienne bénigne Jean-Paul Misson, Liège 09:15-09:45 Physiopathologie de la migraine Jean Schoenen, Liège 09:45-10:15 (voir page 34) Traitement de la migraine chez l’enfant Philippe Evrard, Paris 13 www.senp-neuropediatrie.org Samedi, 1 avril 2006 10:15-10:45 Pause 10:45-12:15 Cerebral plasticity and epilepsy Chair: Giuseppe Gobbi, Bologna, Patrick Van Bogaert, Bruxelles SALLE DES N A T I O N S 10:45-11:15 Cerebral plasticity, brain development and epilepsy Yehezkel Ben-Ari, Marseille (voir page 34) 11:15-11:45 Epilepsy surgery should be performed as early as possible Alexis Arzimanoglou, Paris (voir page 35) 11:45-12:15 Brain plasticity is still possible after epilepsy surgery performed in late childhood Faraneh Vargha-Khadem, London (voir page 36) Satellite Symposium: Myclonic epilepsies 12:20-13:10 UCB Ce symposium a été réalisé avec le soutien d’U Chair: Alexis Arzimanoglou, Paris SALLE DES N A T I O N S 12:20-12:45 Semiology and classification of myoclonic epilepsies Edouard Hirsch, Strasbourg 12:45-13:10 Myoclonic epilepsy in children: current treatment options Lieven Lagae, Leuven 13:10-14:00 Dejeuner 14:00-14:30 Posters session P4 Voir Revista di Neurologia HOLBEIN (3 ÈME ) Approche anténatale et postnatale des microcéphalies 14:30-16:00 SALLE DES NATIONS 14:30-15:00 I Chair: Josette Mancini, Marseille, Catherine Donner, Bruxelles Attitude devant une microcéphalie de découverte anténatale Marie-Laure Moutard, Paris 14 Auteurs présents P4-93 >> P4-109 (voir page 36) Samedi, 1 avril 2006 15:00-15:30 Value of magnetic resonance imaging Paolo Tortori-Donati, Genova 15:30-16:00 Genetics of microcephaly Marc Abramowicz, Brussels (voir page 37) 14:30-16:00 S A L L E DES N A T I O N S 14:30-14:45 Communications thème pathologies inflammatoires/ divers II Chair: Jaume Campistol, Barcelona, Henri Szliwowski, Bruxelles Etude rétrospective sur 10 sujets avec sclérose en plaque à début précoce (early onset multiple sclerosis) Roberta Epifanio, Cortesi C, Malucelli A, Uggetti C, Bergamaschi R,Veggiotti P. 14:45-15:00 La sclérose en plaques de l’enfant et de l’adolescent Neziha Gouider-Khouja, N. Ammar, F. Hentati 15:00-15:15 Parkinsonisme aigu relevant une encéphalite isolée de la substance noire Alec Aeby, De Tiège X , Delpierre I , Abramowicz B , Fricx C, Van Bogaert P. 15:15-15:30 Effect of levo-sulpiride, trazodone and combined treatment in dyskinetic cerebral palsy Paola Allori, Pasquinelli A, Melli S, Papini M 15:30-15:45 Le profil psychométrique des enfants traités pour une tumeur du cervelet : impact de différents facteurs de risque Nathalie Khann, Gonzalez S., Pagnier A., Lyard G., Massoubre C., Grosselin A., Exbrayat C., Frappaz D., Plantaz D., Berger C. 15:45-16:00 Caractéristiques neurophtalmologiques des déficiences visuelles d’origine centrale liées aux malformations du développement cortical Stefania M. Bova, Fazzi, E, Signorini, S, Giovenzana, A, La Piana, R, Olivieri I, Uggetti C, Bianchi P.E. 14:30-16:00 PERMEKE 14:30-14:45 Communications thème neuro-musculaire Chair: Jean-Michel Pedespan, Bordeaux, Marie-Claude Belpaire, Bruxelles The use of corticosteroids in Duchenne muscular dystrophy : the fear versus the facts Nathalie Goemans 14:45-15:00 Long-term follow-up of functional performance in children with Duchenne muscular dystrophy treated with Deflazacort Simona Orcesi, Berardinelli A, Gorni K, Balduzzi A, Pini A, Fazzi E 15 www.senp-neuropediatrie.org Samedi, 1 avril 2006 15:00-15:15 Dystrophie musculaire congénitale avec faiblesse sévère de la nuque, un nouveau phénotype d’alpha-dystroglycanopathie ? Pierre-Yves Jeannet, Lobrinus JA., Richard P. , Leturcq F., Rivolta CM., Roulet-Perez E. 15:15-15:30 Déficit en pyruvate déhydrogenase : présentation clinique, radiologique et génotypique à propos de 26 patients Christine Barnerias, Touati G. , de Lonlay P., O. Dulac, Marsac C., Brivet M., Saudubray J.M., Ponsot G., Desguerre I. 15:30-15:45 Chronic inflammatory demyelinating neuropathy (CIDP) in childhood. Followup of three patients Claudia Ferraz, Barbosa C, Santos M, Gomes R 15:45-16:00 Atypical paediatric presentation of tomacular neuropathy in two families Nicolas Deconinck, Dachy B, Dan B, Sekhara T 16:00-16:30 Pause 16:30-18:30 Traumatismes crâniens chez l’enfant S A L L E DES N A T I O N S 16:30-17:00 I Chair: Jean-Marc Pinard, Paris, Christine Bonnier, Bruxelles Apport de la neuro-imagerie pour le diagnostic et le pronostic Christine Saint-Martin, Bruxelles 17:00-17:30 (voir page 38) Traumatismes crâniens et neuroprotection Pierre Gressens, Paris 17:30-18:00 Conséquences neuropsychologiques des traumatismes crâniens de l'enfant Anne Laurent-Vannier, Paris (voir page 39 ) 18:00-18:15 Neurodevelopmental outcome after severe traumatic brain injury in very young children : role for sub-cortical lesions Christine Bonnier, Marque P., Vanhout A., Potelle D. 18:15-18:30 Trauma infant neurological score (TINS) is superior to children’s coma scores in evaluating head injured infants younger than 2 years Liana Beni-Adani, Asher D., Beni S., Constantini S. 16:30-18:30 S A L L E DES N A T I O N S 16:30-16:45 Communications thème maladies métaboliques et de surcharge II Chair: Jeannie Bormans, Bruxelles, Thierry Billette, Paris Les premiers signes d’appel de la maladie de Refsum infantile : à propos de trois cas Laurent Servais 16 Samedi, 1 avril 2006 16:45-17:00 Oral miglustat in Niemann-Pick type C (NPC) disease Marc C. Patterson, Vecchio D., Prady H., Abel, L., Ait N., Aissa N. , Wraith E. 17:45-17:15 Enzyme replacement therapy for MPS II (Hunter syndrome) – Results of a phase II/III clinical trial Ed. J. Wraith, Muenzer J, Beck M, Giugliani R, Harmatz P, Eng C.M, Vellodi A, Martin R, Ramaswami U, Calikoglu M, Vijayaraghavan S, Puga A, Ulbrich B, Shinawi M, Cleary M, Wendt S 17:15-17:30 L’hyperprolinémie de type I : à propos de 3 cas pédiatriques Alexandra Afenjar, A.Guët, ML.Moutard, D.Campion, E.Thioulouse, D.Rabier, T. Billette de Villemeur, G. Ponsot, D. Rodriguez 17:30-17:45 Manifestations musculaires du déficit en transporteur de la créatine : à propos de 3 garçons Fredj Hassen, Desguerre I, Cuvelier P, Quijano-Roy S, Carlier R,Pinard JM 17:45-18:00 Aspects neuropsychologiques du déficit en transporteur de créatine : présentation de deux enfants Marie-Cécile Nassogne, Thomas N, Barket O, Saint-Martin C, Jakobs C, Salomon G 18:00-18:15 Leucoencéphalopathie avec ichtyose et hypoplasie du corps calleux : à propos de 6 cas Fatma Feki Kamoun, A. Chaabène, C. Triki, P. Landrieu, C. Mhiri 18:15-18:30 Glycosilation studies of the membrane-bound glucose transporter protein glut1 in congenital disorder of glycosilation type 1A Alexander Metz, Voit T, Klepper J. 16:30-18:30 PERMEKE 16:30-16:45 Communications thème épilepsie Chair: Marc Boel, Celia Barbosa, Porto Prenatal unilateral brain infarcts and early development: the negative role of epilepsy Eliane Roulet, Maeder-Ingvar M, Lanz G, Kallay C, Mayor Dubois C 16:45-17:00 Chirurgie de l’épilepsie temporale de l’enfant: résultats histologiques et corrélations avec la clinique Elisa Lopez, Fohlen M., Lellouch - Tubiana A., Jalin C., Bulteau C., Dorfmuller G., Delalande O. 17:00-17:15 Evolution des fonctions cognitives dans une série d’enfants épileptiques après traitement chirurgical avant l’âge scolaire Domenica Battaglia, Lettori D, Chieffo D, Sacco A, De Rose P, Martinelli D, Vasco G,Tamburrini G, Massimi L, Di Rocco C, Guzzetta F 17 www.senp-neuropediatrie.org Samedi, 1 avril 2006 17:15-17:30 Tuberous sclerosis complex: results of surgery in 22 patients with refractory epilepsy Florence Renaldo, Kahane P., Bourgeois M., Perone V., Chiron C., Landré E., Chassoux F., Motte J., Echenne B., Arzimanoglou A. 17:30-17:45 EFHC1, a protein mutated in juvenile myoclonic epilepsy, associates with mitotic spindle Thierry Grisar, de Nijs L, Lakaye B., Coumans B, Ikeda T., Delgado-Escueta A., Chanas G. 17:45-18:00 Inflammation prior to status epilepticus exacerbates both acute and long term consequences in the rat developing brain Stéphane Auvin, Don S, Mazarati A, Vallée L, Sankar R. 18:00-18:15 Impaired recognition of facial emotions in children with temporal lobe epilepsy Nathalie Golouboff, Fiori N., Fohlen M., Delalande O.,Jambaqué I., 18:15-18:30 Attention span, planning, memory and visuo-spatial organization in gener alised idiopathic epilepsy; a case-control study Piernanda Vigliano, Bagnasco I., Sanfilippo S., Perino A., Jarre L. Dimanche, 2 avril 2006 09:00-10:00 S A L L E DES N A T I O N S Highlights Poster session Comité de selection des posters: Charles-Antoine Haenggeli, Suisse, Teresa Temudo, Portugal, MT Ferrando Lucas, Espagne, Eliane Roulet, Suisse, Josette Mancini, France, Pierrangelo Veggiotti, Italie, Patricia Leroy, Belgique 10:00-10:30 Pause 10:30-12:00 Visual impairment: implications for the pediatric neurologist S A L L E DES N A T I O N S 10:30-11:00 Chair: Marie-Cecile Nassogne (Bruxelles), Monique Cordonnier (Bruxelles) Functional consequences of visual deprivation on the developing brain Anne de Volder, Bruxelles, Pavia 11:00-11:30 Visual dysfunction associated to prematurity Elisa Fazzi, Pavia 11:30-12:00 (voir page 40) (voir page 40) The eye as a window to cerebral and metabolic diseases Bwee Tien Poll-The, Utrecht 12:00-12:15 18 Conclusions et fin du congrès Résumés des communications des orateurs invités JEUDI Les troubles du développement du langage Pascal Zesiger , Genève Cet exposé a pour but de présenter les perspectives actuelles sur les troubles spécifiques du développement du langage (TSDL) chez l’enfant. Deux critères principaux sont généralement évoqués pour définir les TSDL: (1) des performances à des tests de langage inférieures à celles attendues en fonction de l’âge et du niveau intellectuel de l’enfant, et (2) l’absence de toute atteinte sensorielle, neurologique ou psychiatrique susceptible d’expliquer les difficultés de langage. Ces troubles ont une prévalence qui varie entre 1.5% et 7.5% selon les études et concernent environ 3 fois plus de garçons que de filles. Ils affectent généralement divers niveaux langagiers (phonologie, lexique, grammaire, discours et pragmatique) en production. La compréhension n’est pas nécessairement touchée ; elle n’est cependant pas toujours évaluée de manière adéquate. Il existe une forte variabilité dans le profil linguistique de ces enfants, variabilité qui a donné lieu à diverses tentatives de classification en sous-groupes. L’identification de sous-groupes est toutefois délicate compte tenu du caractère évolutif des troubles, dont les caractéristiques dominantes changent avec l’âge, à l’instar de ce qu’on observe dans d’autres troubles développementaux. Ainsi, on observe initialement un retard d’apparition du babillage, des premiers mots et des premières combinaisons de mots. Chez l’enfant d’âge pré-scolaire, les troubles phonologiques sont souvent au premier plan, mais tendent à se résorber progressivement. Les déficits grammaticaux et discursifs observés à l’âge scolaire sont en général plus tenaces et peuvent persister à l’adolescence voire à l’âge adulte. Ces troubles du langage oral ont parfois des conséquences importantes sur l’apprentissage du langage écrit, qui peut être affecté de diverses manières comme nous tenterons de le montrer, ou sur d’autres apprentissages (des mathématiques en particulier). En outre, les enfants avec TSDL sont susceptibles de développer d’autres troubles secondaires affectant l’estime de soi et l’intégration sociale. Ces déficits secondaires sont à différencier des troubles co-morbides qui sont fréquemment associés aux TSDL, comme les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité et les troubles de la coordination motrice. Les causes de ces co-morbidités sont encore mal connues à l’heure actuelle. Divers travaux récents ont confirmé la forte présomption d’un facteur génétique dans cette condition. Par ailleurs, des travaux portant sur l’imagerie cérébrale structurelle et fonctionnelle suggèrent l’existence d’un développement cérébral atypique chez ces enfants. De nombreux modèles ont été élaborés pour tenter de rendre compte de ces troubles. Certains d’entre eux postulent l’existence d’un déficit affectant les connaissances linguistiques elles-mêmes (cécité aux traits grammaticaux, déficit syntaxique, etc.). D’autres mettent en avant des déficits affectant des mécanismes cognitifs plus ou moins généraux (vitesse ou capacités de traitement) ou spécifiques (processus de traitement temporel, phonologie, mémoire de travail verbale). Enfin, un modèle a très récemment été développé autour de la notion d’un apprentissage procédural déficitaire. A l’heure actuelle cependant, aucun de ces modèles ne permet de rendre compte de manière exhaustive des diverses facettes des TSDL. Nous terminerons notre présentation en abordant les apports de ces données récentes pour la prévention, l’évaluation et la prise en charge de ces déficits. L’enfant hyperactif Catherine Wetzburger, Bruxelles L'hyperactivité chez l'enfant est un symptôme dérangeant pour l'entourage familial et scolaire mais aussi pour l'enfant lui-même. Il s'agit d'un symptôme dont l'appréciation est subjective et soumise au degré de tolérance de l'environnement. 20 Une approche clinique anamnestique et d'évaluation différenciée est indispensable sous peine de médicaliser des enfants normaux mais turbulents, de ne pas traiter des enfants en souffrance ou de ne pas différencier des pathologies diverses s'exprimant par l'hyperactivité. Un diagnostic différentiel s'impose notamment avec les enfants-rois tout puissants, les enfants anxieux insécurisés, voire déprimés, des enfants déficients mentaux. Seule une évaluation clinique complète mettra en évidence un sous-groupe de sujets qui présentent un trouble développemental probablement d'origine génétique, dû à une anomalie de la neurotransmission dans les régions fronto-striées. Ce trouble du déficit d'attention avec et sans hyperactivité fait l'objet de nombreuses publications dont les données seront résumées. La co-morbidité en est étendue avec les troubles du comportement, les troubles thymiques, les troubles d'apprentissage. L'approche diagnostique mais aussi thérapeutique doit être multidisciplinaire et adaptée à chaque enfant en tenant compte de son milieu familial et scolaire. Différentes thérapeutiques sont à disposition. Une guidance des parents et des enseignants est indispensable. Les jeunes enfants bénéficieront d'un encadrement éducatif structuré, les plus âgés de thérapies comportementales et cognitives. Certains sujets nécessiteront une approche thérapeutique plus interprétative, d'un soutien pédagogique. Différents traitements médicamenteux s'avèrent très efficaces quoique peu spécifiques et sont d'un apport indéniable. L'évaluation et les différents traitements seront détaillés dans la présentation Evaluation des fonctions exécutives Patrick Fery, Bruxelles Contrairement à une première conception « dysexécutive » de l’enfant, il est actuellement admis que ce dernier, même en âge préscolaire, est capable de contrôle exécutif. Par ailleurs, plusieurs pathologies acquises (par exemple le traumatisme crânien) ou développementales (par exemple le trouble de l’attention / hyperactivité) peuvent s’accompagner d’une altération des fonctions exécutives (FE). Leur examen fait donc actuellement partie de l’évaluation cognitive de l’enfant. Dans l’approche cognitive de l’évaluation neuropsychologique, l’examen d’une fonction cognitive donnée s’effectue à la lumière d’un modèle qui précise les composants de traitement qui sous-tendent la réalisation de la fonction en question. Or, il faut bien reconnaître qu’à l’heure actuelle, ces modèles demeurent très peu explicites quant aux opérations qui sous-tendent les FE. Dans la plupart des cas, ils proposent un inventaire des situations (tâches) dans lesquelles les FE interviennent mais sans rendre explicites les opérations impliquées. Par ailleurs, à notre connaissance, les modèles n’envisagent guère les FE dans une perspective développementale. Une voie d’approche possible (sous certaines réserves) est d’aborder l’évaluation des FE chez l’enfant en partant des modèles actuellement disponibles chez l’adulte. Parmi ceux-ci, les plus répandus sont le modèle de sélection de l’action de Shallice et le modèle de mémoire de travail de Baddeley. Initialement, ces deux modèles ont placé la sélection volontaire de l’action sous la dépendance d’un composant unique : un système attentionnel de supervision pour l’un, un administrateur central pour l’autre. Dans leur présentation récente, ces deux modèles envisagent plutôt un fractionnement du système exécutif. La présence de dissociations entre tâches exécutives chez les patients, de même que les résultats d’études menées chez le sujet sain vont dans le sens de cette conception non unitaire du système exécutif. Ceci conduit à envisager l’évaluation des fonctions exécutives chez l’enfant dans une perspective multiple. Celle-ci devrait au moins comprendre une évaluation de l’inhibition, de la flexibilité et de la mise à jour en mémoire de travail. 21 www.senp-neuropediatrie.org Une évaluation de la planification devrait aussi être incluse. Nous décrirons les différentes tâches qui permettent l’évaluation de ces différentes fonctions et notamment les tâches de type Stroop, les tâches de classement de cartes, la Tour de Londres, les tâches de mise à jour et celles de changement de set cognitif. Nous présenterons les outils actuellement disponibles et adaptés aux différentes tranches d’âge. Nous discuterons del’interprétation de la performance dans ces tâches qui sont toutes sous-tendues par des processus multiples autres qu’exécutifs. La dyslexie : de la physiopathologie à la rééducation Jean-François Démonet, Toulouse Peu identifiées par le grand public et les autorités de tutelle en tant que handicap, les dyslexies développementales sont pourtant très fréquentes puisque l’on estime qu’elles affectent, à des degrés divers, environ 5% de la population de notre pays. Leurs formes les plus sévères représenteraient environ 1% de la population. En dépit de ce que suggère le terme « dyslexie », ces formes sévères, désignées sous le terme « dyslexie phonologique », résultent essentiellement d’un déficit fondamental de perception des unités élémentaires des sons de la parole ou phonèmes. Ce trouble de la « conscience phonologique » pourrait résulter lui-même de particularités de l’organisation du cortex cérébral dans des régions « clé » telles que la partie postérieure du lobe temporal. Leur déterminisme est encore inconnu mais il est probable que dans un grand nombre de cas ces anomalies microstructurales du cortex ont une origine génétique, plusieurs loci candidats ayant été récemment identifiés, notamment sur le chromosome 6. Nos travaux combinent une caractérisation par des tests neuropsychologiques des difficultés de ces sujets (adultes au stade des séquelles et enfants) et une exploration par différentes techniques de neuro-imagerie cérébrale (potentiels évoqués en EEG multi-canaux, IRM fonctionnelle) des corrélats neuro-fonctionnels de ces dysfonctionnements dans la perception de la parole et la lecture. Ces travaux s’étendent à une meilleure compréhension des mécanismes de compensation fonctionnelle et des corrélats cérébraux de méthodes intensives et spécifiques d’intervention rééducative (pour une revue Démonet et al., Lancet, 2004). Séquelles de la grande prématurité: Apport de l'imagerie VENDREDI Caroline Menache, Genève La prématurité constitue un facteur de risque important pour le développement de lésions cérébrales et de séquelles neuro-développementales. Les techniques de neuro-imagerie doivent donc permettre d’identifier non seulement les lésions aiguës mais également les modifications structurelles plus chroniques et diffuses. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) a l’avantage d’associer un haut pouvoir de résolution à une technique non invasive et compatible avec la surveillance des paramètres vitaux, permettant d’assurer ainsi la sécurité durant l’examen même en cas de grande prématurité. Cette présentation passera en revue les apports des techniques avancées d’IRM ( IRM de diffusion, tenseurs de diffusion et IRM quantitative) à la compréhension des lésions cérébrales du prématuré. Imagerie par IRM conventionelle : Les lésions cérébrales du prématuré sont principalement situées dans la matière blanche, constituant d’une part la leucomalacie périventriculaire (LPV) et d’autre part l’infarctus hémorrhagique périventriculaire (IHP). La LPV peut être focale (kystique) ou diffuse. Les kystes résultent d’une nécrose périventriculaire, alors que la LPV plus diffuse est constituée d’une perte de matière blanche avec disparition d’axones et d’oligodendrocytes et prolifération d’astrocytes hypertrophiques. L’échographie transfontanellaire (ETF) est très performante pour la détection des nécroses focales de la LPV qui se produisent 2-3 semaines après la lésion initiale. Cependant, des études corrélant anatomopathologie et ETF ont démontré que 70 % des LPV de type diffus ne sont 22 pas identifiées par l’ETF. En revanche, l’IRM effectuée au stade chronique de la LPV démontre la présence de régions kystiques mais également les changements gliotiques de la LPV diffuse. La détection précoce de la LPV focale et diffuse peut être réalisée grâce aux techniques d’ IRM de diffusion. IRM de diffusion (DWI) : Cette technique mesure la diffusion spontanée des molécules d’eau, et génère deux mesures essentielles : le coefficient de diffusion apparent (ADC) et la mesure de l’anisotropie de diffusion. Ces deux paramètres évoluent durant le développement cérébral et dans les situations pathologiques. Les lésions cérébrales aiguës se manifestent par une réduction de l’ADC qui peut être attribuée à divers mécanismes dont l’?dème cytotoxique et le gonflement mitochondrial avec réduction de la diffusion cytoplasmique. L’analyse précoce de la matière blanche chez les prématurés peut révéler une restriction de la diffusion dans les régions où se développera par la suite la LPV. Imagerie des tenseurs de diffusion (DTI) : la diffusion des molécules d’eau dans le cerveau est plus aisée le long des axones que perpendiculairement à ceux-ci. Grâce à cette propriété, la technique de DTI permet de caractériser la connectivité cérébrale et ses altérations. Les effets de la prématurité et les altérations subséquentes de la maturation du cerveau ont été mises en évidence par cette méthode. Imagerie par IRM quantitative : Ces méthodes récentes permettent de mesurer la croissance cérébrale en définissant les volumes des matières grise et blanche, la proportion de LCR, et la myélinisation. Des techniques morphométriques tridimensionnelles ont ainsi permis d’évaluer l’effet des lésions de LPV sur le développement cérébral subséquent, démontrant une diminution de la matière blanche myélinisée ainsi qu’une réduction concomitante de la matière grise. Ces éléments pourraient constituer la base des déficits intellectuels des prématurés souffrant de leucomalacie. Des effets délétères de la dexaméthasone sur le volume cortical ont également été mis en évidence par ces méthodes. Ainsi, les techniques d’IRM avancées appliquées à l’étude du développement cérébral précoce permettent une meilleure compréhension de la pathophysiologie des lésions cérébrales et de leur effet sur le développement cérébral ultérieur. Séquelles de la grande prématurité: Apport de la neuropathologie Elvio Della Giustina, Reggio Emilia L’application des techniques immunocytologiques à l’analyse neuropathologique a permis d’étendre et mieux comprendre les mécanismes à la base des lésions cérébrales périnatales du nouveau-né avant terme Ce qui est clair est qu’il s’agit non plus seulement de la classique leucomalacie périventriculaire (PVL) décrite la première fois par Lyon et coll. (Presse Médicale 1958) sous le nom de sclérose centro-lobaire, mais que dans la plus part des cas il vaut mieux indiquer ces lésions plus généralement comme « white matter disease ». En effet, les lésions s’étendent aussi dans l’axe des circonvolutions cérébrales et dans le cortex ; apparaissent, au contraire, beaucoup moins concernés les noyaux gris de la base. Le cortex, en particulier, comme l’ont bien démontré les analyses par l’imagérie, réalise un volume final inférieur par rapport à la normale, et les études récentes ont mis en évidence la corrélation topographique et chronologique stricte entre PVL et la plaque sous-corticale (« cortical subplate CSP ») sur le plan pathologique d’une part et les anomalies cognitives des grands prématurés sur le plan clinique d’autre part. Rappelons que le CSP joue un role primaire pour le correct développement et assemblage cortical des projections thalamo-corticales, et qu’il est très sensible à l’hypoxieischémie. Plus en général, il est fort évident que les lésions cérébrales du prématuré sont le résultat final de l’action combinée de plusieurs facteurs pathogéniques : inflammation, excitotoxicité, stress oxydatif, mort neuronale programmée (PND), réseau vasculaire et son degré de développement, hypoxie-ischémie, acidose lactique. 23 www.senp-neuropediatrie.org La vulnérabilité sélective de la substance blanche hémisphérique du prématuré et, particulièrement, des oligodendrocytes, est bien documentée et due notamment à la peroxidation des lipides des membranes cellulaires, comme démontré par un marqueur biochimique spécifique, les neuroprostanes. Longterm neurodevelopmental outcome and consequences of children born with IUGR: A 10-year follow-up study Long-term neurodevelopmental outcome and consequences of children born with IUGR: A 10-year, follow-up study Shaul Harel, Tel Aviv The Institute for Child Development and Pediatric Neurology Unit, Division of Pediatrics, Tel Aviv Sourasky Medical Center, and Sackler Faculty of Medicine, Tel Aviv University, Israel This prospective study was designed to characterize the neurodevelopmental and cognitive difficulties specific to placental, vascular-induced intrauterine growth retardation (IUGR) in school-age children, and to detect early clinical predictors of these difficulties. One hundred and twenty-three IUGR children were followed-up from birth to 9-10 years of age. Risk factors were evaluated using biometric parameters and perinatal risk questionnaires. Outcome measures at age 9-10 years were evaluated by detailed neurodevelopmental, cognitive and school achievement assessments. Sixty-three children served as age-matched, appropriate-for-gestational age (AGA) controls. A significant difference in growth parameters (P<0.001), neurodevelopmental scores (P <0.001), intelligence quotients (IQ) (P<0.0001) and school achievements measured by the Kaufmann Assessment Battery for Children (K-ABC) (P<0. 001), were found between the IUGR children and controls. A specific profile of mild hypotonia, difficulties in coordination, attention span, and visuomotor skills was identified in the neurodevelopmental evaluation, while the most frequently found cognitive difficulties were in memory performance (P<0.001), visuomotor functions (P <0.001) and learning abilities (P<0.001). Accordingly, lower school achievement measured by the K-ABC could be attributed to these difficulties. The best perinatal parameter for predicting neurodevelopmental outcome and IQ was the cephalization index (CI) (P <0.001). Environmental factors, such as the parental risk score, maternal education and paternal occupation correlated mostly with IQ (P<0.01). Somatic catch-up growth at ages 2 and at 9-10 correlated with favorable neurodevelopmental and cognitive outcome at 9-10 years of age. The IUGR children with neonatal complications had lower neurodevelopmental and IQ scores than the controls, emphasizing the additive impact of perinatal factors and IUGR on outcome. The high-risk children diagnosed prenatally as IUGR had the same neurodevelopmental and IQ scores as those at low-risk diagnosed only at birth, probably due to the careful obstetric and perinatal care provided. Children with IUGR demonstrated a specific profile of neurodevelopmental and cognitive disabilities at school age. Early identification of the children at higher risk is possible and proper intervention should be provided before academic failure ensues. Non epileptic events during sleep of children Oliviero Bruni, Rome Nonepileptic events have been defined as “sudden disruptive change in a person’s behaviour, which is usually time limited, and resembles, or is mistaken for, epilepsy, but which does not have the characteristic electrophysiological changes in the brain, detectable by EEG, which accompany a true epileptic seizure.” In children and adolescents, as in adults, they are frequently misdiagnosed as epilepsy, resulting in improper treatment and therefore unnecessary morbidity. Sleep-related paroxysmal disorders of children in the new ICSD 2nd ed. (2005) are classified into the categories parasomnias and sleep related movement disorders. From a clinical point of view sleep-related paroxysmal disorders in children may be differentiated into epileptiform and non-epileptic abnormalities and 24 the clinical differentiation can often be difficult. The events during sleep associated with motor phenomena and similar presentations of epileptic seizures are represented by NREM sleep partial arousal disorders, REM-sleep motor disorders, sleep-related rhythmic movement disorders, nightmares, some symptoms associated with obstructive sleep apnea, automatic behaviors, idiopathic CNS hypersomnia and sleep-related enuresis. Although an accurate clinical history can be helpful in correctly diagnosing most of these non epileptic events, a continuous monitoring of EEG and other physiologic functions during polysomnography may be helpful in differentiating seizure disorders from nonepileptic paroxysmal disturbances. However, the events often do not occur in the laboratory and interictal EEG evaluations may not be helpful in diagnosis. In this review we would like to point out that these events are often evaluated by child neurologists from an epileptological point of view that is quite different from the hypnologist’s one. The different approach is based on the diverse knowledge of sleep structure and of sleep mechanisms. The hypnologist tries to elucidate the intrinsic mechanisms of sleep leading to paroxysmal events through the analysis of sleep microstructure and of arousal processes. In this perspective, the paroxysmal events can be viewed as the consequence of a disruption of the sleep structure that facilitates the appearance of the event such as: a) respiratory disturbances or periodic limb movements triggering sleep terrors or sleepwalking, b) the process of synchronization allowing to differentiate parasomnias from epilepsy, c) the Hypersynchronous slow delta (HSD) bursts viewed as NREM sleep instability (coded by the Cyclic Alternating Pattern method) facilitating the occurrence of parasomnias but also of epileptic events. d) the central pattern generators determining similar clinical manifestations of physiological and pathological events. A strict correlation has been reported between the respiratory disturbances during sleep and the periodic limb movements during sleep (PLM) with the arousal reactions leading to sleep terrors and sleepwalking, in adults and children. The link between PLM and OSA and these non-epileptic events during sleep is related to a NREM sleep instability. Further, new computerized neurophysiological tools like the so-called synchronisation likelihood (SL) might be useful to differentiate motor seizures, emerging from NREM sleep, from parasomnias (arousal disorders) when both ictal and interictal EEGs are uninformative. This approach seems promising in the attempt to differentiate EEG arousal with possible ictal origin or paroxysmal arousals (as components of NFLE) from parasomnias: the presence of patterns of synchronisation are characteristically associated to ictal episodes and seem to be different from those of normal arousals or awakenings, which show much lower levels of EEG synchronisation. Hypersynchronous slow delta (HSD) has been recognized as present in recordings of sleepwalkers since 1965. Bursts of HSD during NREM sleep can be a normal phenomenon. What is abnormal is not the burst of HSD, but the reappearance of the background activity that interrupts the persistence of the slow delta; instead of denying value to these bursts, one should determine if they are in the range expected for age and gender matched controls, and if they are not, to find out what is interrupting the normal progression of NREM sleep in the studied cycle. Bursts of delta do not need to be related to the beginning of sleepwalking as they are seen on non-sleepwalking nights, but their presence is indicative of pathological NREM sleep instability with which different parasomnias may be associated. Another approach in defining the sleep-related paroxysmal events could be the recognition of the involvement of the Central pattern generators (CPGs) in the clinical expression of parasomnias and seizures. CPGs are genetically determined neuronal aggregates in the mesencephalon, pons and spinal cord subserving innate motor behaviours essential for survival (feeding, locomotion, reproduction etc.). Certain motor events observed in parasomnias and epileptic seizures could have similar features and resemble motor behaviours, which can be the expression of the same CPG. Both epilepsy and sleep can lead to a temporary loss of control of neo-mammalian cortex that facilitates through a common platform (arousal) the emergences of stereotyped inborn fixed action patterns (Tassinari et al., 2005). 25 www.senp-neuropediatrie.org Sémiologie des crises d’épilepsie morphéiques de l’enfant Perrine Plouin, Paris Le sommeil représente une partie importante du nycthémère chez le nouveau-né (20h sur 24) ainsi que chez le nourrisson (> 12h) et même chez l’enfant. Ceci explique la fréquence des crises survenant dans ce stade de vigilance. Dans certains syndromes comme les convulsions néonatales familiales bénignes, mais aussi dans des épilepsies focales cryptogéniques de la même tranche d’âge les crises sont très fréquemment morphéiques et souvent de sémiologie frontale ou centrale. Chez les enfants plus âgés trois syndromes idiopathiques l’Epilepsie à Pointes Centro-Temporales (EPCT), les Epilepsies Frontales et l’Epilepsie Occipitale Bénigne (type Panayotopoulos) ne comportent que ou à très grande majorité des crises de survenue liée au sommeil. Leur sémiologie est très différente : crises motrices unilatérales brèves sans rupture de contact dans l’EPCT pouvant se généraliser secondairement et de survenue en fin de sommeil, crises hypermotrices ou crises toniques dans les épilepsies frontales dont l’une d’entre elles (Epilepsie frontale autosomale dominante à crises nocturnes) est définie par ce pattern, symptomes de nature autonomique dans le syndrome de Panayotopoulos. Mais à côté de ces formes idiopathiques la survenue de crises nocturnes est fréquente dans les épilepsies focales symptomatiques de même localisation, surtout les épilepsies frontales. Les épilepsies temporales sont considérées comme moins souvent associées à des crises nocturnes. Cependant depuis que les enregistrements prolongés se sont multipliés il est apparu que des crises nocturnes pouvaient aussi être présentes dans le sommeil. Il s’agit souvent de découvertes car ces crises sont de sémiologie peu ou pas motrice et non repérées par l’entourage. Elles peuvent d’ailleurs être interprétées à tort comme des « malaises » liés au sommeil. Parmi les épilepsies généralisées idiopathiques, des crises tonico-cloniques généralisées sont rapportées dans le sommeil et au réveil surtout chez l’adolescent, dans le Grand Mal du Réveil et l’Epilepsie Myoclonique Juvénile associées aux myoclonies du réveil. Dans les épilepsies plus sévères ou dans les encéphalopathies épileptiques des crises nocturnes sont fréquentes : crises cloniques généralisées, souvent cyanosantes et longues dans le syndrome de Dravet, crises toniques dans le Lennox Gastaut et crises tono-clono-toniques dans le Doose. Citons aussi le syndrome de West où les salves de spasmes démarrent volontiers au cours du sommeil ou immédiatement au réveil, tandis que les crises focales possiblement associées sont à la fois diurnes et nocturnes. L’expérience des enregistrements EEG prolongés en pédiatrie nous a appris que seules 20 à 25 % des crises étaient repérées chez les enfants et qu’en particulier les crises nocturnes pouvaient être totalement méconnues surtout si leur sémiologie ne comportant pas d’élément moteur. Physiopathologie des troubles cognitifs associés aux décharges épileptiformes intercritiques du sommeil Patrick Van Bogaert, Bruxelles Les déficits cognitifs et comportementaux fréquemment rencontrés chez les enfants épileptiques sont souvent d’origine multifactorielle, avec une contribution plus ou moins importante de la lésion épileptogène, de l’activité épileptique critique et intercritique, des médicaments anti-épileptiques et de facteurs psycho-affectifs associés. Les syndromes épileptiques avec pointe-ondes continues du sommeil (POCS) constituent un exemple assez unique d’épilepsie où les troubles cognitifs sont à l’avant-plan du tableau clinique et sont essentiellement liés à l’abondance et à la diffusion de l’activité épileptiforme intercritique pendant les phases de sommeil NREM. En effet, de nombreuses observations ont bien démontré le fait que 26 l’apparition et l’aggravation des déficits cognitifs étaient contemporaines de l’évolution du tracé EEG vers un pattern de POCS, et que l’amélioration du tracé de sommeil allait de pair avec une amélioration clinique. Si l’association entre POCS et détérioration cognitivo-comportementale est à présent bien établie, la physiopathologie du déficit clinique reste controversée. L’hypothèse émise par Landau et Kleffner il y a bientôt 50 ans d’une sidération fonctionnelle par l’activité épileptique intense de zones corticales importantes reste largement admise. Cependant, l’hypothèse d’une perturbation du sommeil physiologique par l’activité épileptique doit également être considérée. En effet, le sommeil NREM n’est pas un état quiescent durant lequel le cerveau est inhibé, mais est au contraire un état crucial pour le maintien et la consolidation de processus acquis pendant la veille. Par ailleurs, les perturbations fonctionnelles induites par une activité épileptique intense ne concernent pas uniquement la zone corticale qui la génère. Certains travaux réalisés chez l’animal montrent qu’un foyer épileptiforme intercritique très actif s’accompagne d’une inhibition fonctionnelle du cortex l’entourant. Ce phénomène de surrounding inhibition est vu comme un mécanisme de protection du cortex face à la propagation de l’activité épileptique en une activité ictale, mais peut également être à l’origine de déficits cognitifs. De plus, l’inhibition fonctionnelle concerne également des régions corticales distantes du foyer épileptique et qui lui sont connectées. Les travaux réalisés par notre équipe étudiant la distribution régionale du glucose à l’aide du PET scan dans une population d’enfants épileptiques avec POCS d’origine non lésionnelle tendent à montrer que ces mécanismes d’inhibition fonctionnelle à proximité et à distance du foyer épileptique sont présents et cliniquement relevant chez ces patients. En effet, chez les patients présentant un hypermétabolisme focal anatomiquement corrélé au foyer épileptique, nous avons systématiquement mis en évidence une ou plusieurs régions hypométaboliques distinctes, principalement dans les régions frontales. Nous avons également montré qu’il existait dans ce sous-groupe de patients une connectivité anormale entre les régions hyper et hypométaboliques. De plus, nous avons montré une association entre l’absence d’hypermétabolisme focal et le traitement par corticoïdes, et la disparition ou l’atténuation des foyers hypermétaboliques mais aussi hypométaboliques avec la disparition du pattern POCS. Ces études soulignent le fait que les foyers épileptiques peuvent avoir des répercutions fonctionnelle sur des zones corticales très distantes, qu’il convient d’intégrer dans l’évaluation clinique des patients et dans leur prise en charge thérapeutique. Vasculite cérébrale et maladies systémiques Gérard Ponsot, Paris Les vascularites désignent un groupe hétérogène de maladies inflammatoires dysimmunitaires touchant les parois des vaisseaux . Ce processus inflammatoire peut toucher des vaisseaux de calibres variés (petits, moyens et gros vaisseaux) appartenant à des organes variés surtout la peau, le muscle, les articulations, le rein, le coeur, le système digestif, et plus rarement le système nerveux central et périphérique. L’atteinte du système nerveux apparaît dans des circonstances différentes [2. 3], le plus souvent au cours de l’évolution d’une maladie de système extra-neurologique qu’elle peut parfois révéler, avec une incidence variable fréquente dans le lupus exceptionnelle dans les myosites / dermatomyosites et rarement de façon isolée dans les vascularites primitives du système nerveux central et périphérique. Les symptômes neurologiques sont dus aux lésions des vaisseaux provoquées par la vascularite : sténose, obstruction secondaire à une thrombose, micro-anévrysme, rupture de vaisseaux avec hémorragie, dissection des parois vasculaires. I – Quand évoquer le diagnostic de vascularite cérébrale Il s’agit d’une éventualité rare chez l’enfant. Les symptômes neurologiques sont d’autant plus suspects qu’ils ont une évolution chronique ou à rechute. 27 www.senp-neuropediatrie.org Les signes neurologiques centraux les plus fréquents sont les céphalées, les crises épileptiques surtout partielles, les troubles psychiatriques et les accidents déficitaires transitoires ou prolongées. Ils se voient essentiellement dans le lupus avec ou sans syndrome anti-phospholipides et les vascularites cérébrales primitives. Les atteintes périphériques, neuropathies optiques et autres paires crâniennes, les neuropathies plus ou moins symétriques, les multinévrites et mononévrites se rencontrent dans le lupus, le syndrome de Sjogren, la granulomatose de Wegener, la périarthrite noueuse, l’arthrite rhumatoïde. II – Diagnostic d’une vascularite cérébrale Le diagnostic est d’abord clinique et repose sur une analyse soigneuse des symptômes neurologiques et extra-neurologiques. Les signes et complications neurologiques sont plus faciles à rattacher à une vascularite cérébrale lorsqu’ils sont associés à des symptômes extra-neurologiques principalement : généraux (anoréxie, perte de poids, fièvre prolongée), cutanéo-muqueux, articulaires, rénaux, cardiaques, digestifs (douleurs abdominales, vomissements, diarrhée, constipation, dysphagie), pulmonaires (asthme) et voies aériennes supérieures (sinusite, rhinite chronique), anomales sécrétoires (oeil et bouche secs). Les vascularites cérébrales primitives sont beaucoup plus difficiles à identifier. Le diagnostic doit être retenu sur des critères précis: Elimination des autres causes d’atteinte du système nerveux Absence de maladie de système généralisé Pléiocytose modérée, hyperprotéinorachie, glycorachie normales dans le liquide cpéhalo-rachidien Artériographie compatible avec une vascularite Signes histologiques de vascularite à la biopsie cérébrale Evolution à rechute ou progressive La symptomatologie comporte essentiellement des céphalées, des troubles de la conscience plus ou moins sévères, des difficultés cognitives associées à des signes focaux, crises épileptiques partielles, hémiparésie, atteinte des paires crâniennes, signes bulbaires. Des formes à expression pseudo-tumorale ont été décrites. Les signes médullaires sont présents dans 10 à 15% des cas. Certains auteurs distinguent une forme grave d’évolution progressive souvent fatale avec signes neurologiques généraux et focaux, angéite primaire du système nerveux central, et une forme bénigne d’installation aiguë ou subaiguë ayant une évolution régressive et comprenant surtout des céphalées et des signes focaux avec un liquide céphalo-rachidien souvent normal, angéite bénigne du système nerveux central. Il est indispensable de reconnaître dans les vascularites avec atteinte cérébrales : des étiologies particulières : infectieuses, varicelle/zona, hépatite B et C, Lyme, HIV affections associées, lymphome hodgkinien et non hodgkinien, sclérose en plaques, déficit immunitaire iatrogènes d’autres mécanismes que la vascularite expliquant l’atteinte neurologique : les compressions bulbo-médullaires dans l’arthrite rhumatoïde chronique, liées à une luxation atloïdooccipitale ou axo-atloïdienne les céphalées, les crises épileptiques, les accidents déficitaires dus à une néphropathie ou à une cardiopathie une symptomatologie psychiatrique due aux thérapeutiques « agressives » employées dans ces maladies de système comme les corticoïdes Enfin, il convient d’éliminer d’autres affections qui peuvent donner une symptomatologie semblable à celle des vascularites cérébrales. Ces étiologies et mécanismes particuliers ainsi que les affections différentes à symptomatologie voisine peuvent réclamer des thérapeutiques urgentes et spécifiques. Ce n’est qu’après cette démarche clinique rigoureuse que l’on peut demander avec discernement les examens complémentaires qui ne sont pas spécifiques : Les différents auto-anticorps 28 Les explorations neuro-radiologiques : IRM, Angio-IRM et Artériographie. La biopsie méningée et corticale est indispensable pour la majorité des auteurs pour affirmer le diagnostic de vascularite cérébrale primitive, mais elle n’est pas toujours concluante. III - Traitement En dehors des traitements symptomatiques, des anticoagulants dans les accidents déficitaires, il repose souvent dans les vascularites cérébrales sur l’association corticoïdes / agents immunosuppresseurs. L’angéite isolée du système nerveux central de l’enfant – un véritable défi médical Sylvain Lanthier, Montréal Objectif : Cette présentation vise à améliorer le diagnostic de l’angéite isolée du système nerveux central (AISNC) chez l’enfant, ainsi que son traitement. Introduction : L’AISNC est une vasculite idiopathique confinée au système nerveux central (SNC). Elle affecte les deux sexes, tous les groupes d’âge (incluant une vingtaine de cas prouvés par histopathologie chez l’enfant) et les vaisseaux de différents types, calibres et localisations au sein du SNC (incluant les artères de grand calibre chez l’enfant). Cette atteinte hétérogène explique la diversité de ses manifestations neurologiques. L’AISNC est difficile à diagnostiquer : elle est beaucoup plus rare que de nombreuses conditions pouvant la mimer, sa présentation clinique et son évolution sont variables, et aucune manifestation neurologique ou résultat d’investigation n’est spécifique, sauf ceux obtenus par biopsie du SNC, dont la sensibilité est imparfaite. L’AISNC est aussi difficile à traiter : la thérapie optimale est méconnue (modalité, durée et intensité de l’immunosuppression) et un marqueur systémique d’inflammation permet rarement d’en vérifier l’efficacité. L’AISNC constitue donc un véritable défi médical. Manifestations cliniques : Un AVC ischémique ou hémorragique inaugure la maladie chez l’enfant plus souvent qu’à l’âge l’adulte, reflétant ainsi l’atteinte plus fréquente d’artères de grand calibre à cet âge. Une évolution subaiguë (myélopathie, pseudotumeur) ou chronique comme chez l’adulte est aussi possible avec l’atteinte de vaisseaux de plus petit calibre. En cours d’évolution, 80% des enfants avec AISNC développent des céphalées d’origine variée (méningite aseptique, hypertension intracrânienne, autres). La majorité présentent un déficit neurologique focal ou multifocal, indiquant une ou plusieurs lésions encéphaliques ou médullaires (78%), radiculopathies ou neuropathies crâniennes (59%). Une dysfonction globale avec encéphalopathie sub-aiguë ou chronique caractérise 54% des enfants. Les convulsions sont retrouvées chez 18%. Bien qu’aucune de ces manifestations neurologiques ne soit spécifique de l’AISNC, la coexistence de plusieurs d’entre elles en augmente la probabilité diagnostique. Alors que 18% des enfants expérimentent des symptômes constitutionnels, l’atteinte d’un organe extra-SNC ne fait pas partie du tableau typique de l’AISNC. Investigation : Les marqueurs sanguins d’inflammation systémique restent généralement normaux dans l’AISNC. Un marqueur anormal doit évoquer une infection ou une maladie inflammatoire systémique, bien qu’une accélération de la sédimentation érythrocytaire de l’ordre de 30-40 mm/h ait été rapportée chez jusqu’à 60% des adultes avec AISNC. Les méthodes d’investigation neurologique restent peu étudiées chez l’enfant avec AISNC. Chez 95-100% des adultes avec AISNC, l’IRM démontre diverses lésions du SNC (leucoaraïose, infarctus, hémorragies, pseudotumeurs) ou un bris de la barrière hémo-encéphalique avec rehaussement au gadolinium. La ponction lombaire documente diverses anomalies chez 80-90%, (pression d’ouverture élevée, pléocytose lymphocytaire, présence d’érythrocytes, protéinorrachie augmentée). Explorant principalement les vaisseaux de moyen et grand calibre, l’angiographie cérébrale identifie une atteinte vasculaire chez 25-29% des adultes avec AISNC (sténoses ou dilatation artérielles focales ou multifocales, lésions en grains de 29 www.senp-neuropediatrie.org chapelet, collatéralisation ou ralentissement du flot artériel, occlusion vasculaire). Qu’elles soient identifiées par IRM, ponction lombaire ou angiographie cérébrale, aucune anomalie n’est spécifique de l’AISNC. Dans la plupart des cas où une AISNC est soupçonnée, il importe de tenter de prouver ce diagnostic par biopsie du SNC avant d’instaurer un traitement immunosuppresseur puisque plusieurs conditions fréquentes peuvent mimer l’AISNC et nécessiter un traitement différent. Chez jusqu’à 75% des cas d’AISNC, la biopsie démontrera un infiltrat vasculaire composé de lymphocytes auxquels de façon inconstante s’associent éosinophiles et cellules géantes. On retrouvera aussi divers degrés de fibrose et de nécrose fibrinoïde. Les faux négatifs sont en partie dus à l’atteinte segmentaire de cette maladie. En l’absence de preuve histopathologique, un diagnostic d’AISNC doit demeurer présomptif. Traitement et suivi : La prednisone en monothérapie est fréquemment utilisée pour traiter l’AISNC, malgré un taux inacceptable de récidive chez l’adulte et une efficacité non-démontrée chez l’enfant. Le traitement classique de l’AISNC consiste en une combinaison de cyclophosphamide intraveineuse 0,5-1 gm/m2/mois et de prednisone orale 1 mg/kg/jour. La prednisone peut être réduite à des doses plus basses sur 2-3 mois. La réponse au traitement immunosuppresseur est vérifiée de façon sériée au moyen d’évaluations cliniques et du suivi de tests sanguins initialement anormaux. Trois mois après la rémission clinique, l’IRM et la ponction lombaire devraient être répétées pour rechercher de nouvelles lésions du SNC et une inflammation persistante du LCR. Si l’angiographie cérébrale initiale documentait des anomalies, il est utile d’en vérifier l’évolution 3-6 mois suivant une rémission. Six mois après la rémission, l’azathioprine ou le méthotrexate peuvent remplacer la cyclophosphamide pour 6 autres mois. En présence de céphalées persistantes ou récidivantes, de nouvelles manifestations neurologiques ou systémiques, d’évidences d’inflammation persistante du LCR ou systémique, ou de nouvelles lésions démontrées par IRM ou angiographie, il faut revoir l’investigation et modifier le traitement. Chez tous, un suivi à long terme est essentiel, recherchant toute complication de l’immunosuppression, des manifestations tardives de vasculite systémique et une récidive de l’AICNS pouvant malheureusement survenir plusieurs années après une rémission. Multiple sclerosis Monica Marta, Porto Multiple sclerosis (MS) is a chronic disease of the central nervous system (CNS) that causes great neurological disability and affects mainly young adults. The symptoms reflect the involvement of localized and discrete areas of the CNS and the clinical recovery may accompany glial scar or healing. Simultaneously, there is a chronic form of degeneration that seems to evolve independently from relapses. The course of disease usually starts with a “relapsing-remitting” phase that is typically followed by “secondary progressive” phase, with life span maintained. Approved treatments, which involve daily to weekly injections, reduce the number of relapses and may modify progression. MS diagnosed in people below 18 years of age accounts for 5% of cases and needs more awareness from doctors and research. Diagnostic guidelines for MS, such as McDonalds’, were developed for adults, but the clinical symptoms and evaluation tests differ little for children. The same treatments are available for children, but targeted clinical trials are needed to show evidence of efficacy. MS is caused by the interplay between several genetic components and environmental triggers, and the environmental influences are naturally reduced in children. Therefore, children may provide a unique opportunity to study the MS etiology. Another research strategy is to use animal models. For example, myelin-oligodendrocyte glycoprotein induced encephalomyelitis (MOG-EAE) in susceptible inbred rat strains mimics MS in its pathological and clinical features. EAE in combination with cross breeding susceptible and resistant strains can be used to study genetic influence under controlled environment and genetic homogeneity. 30 SAMEDI Molecular mechanisms of brain development and cerebral plasticity Pierre Vanderhaeghen, Brussels The genetic mechanisms of the development of neuronal connectivity in the cerebral cortex remain largely unknown, despite their importance for our understanding of several human pathologies, from mental retardation to epilepsy. Using mouse genetics, several genes corresponding to transcription factors, morphogens, or axon guidance factors have been shown recently to control the generation of neuronal connectivity in the cortex. Focusing on the largest family of factors controlling axon guidance, the ephrin gene family, we and others have shown that early disruptions of the prenatal and perinatal thalamocortical development can have a lasting influence on the anatomy and function of mature cortical networks, but that neural plasticity can modulate the final impact of such disruptions. The identification of molecular factors like ephrins, capable of (re)specifying cortical connectivity, has important implications for our understanding of normal and pathological brain development, and opens new avenues to investigate the interplay between neural development and plasticity. A variety of serotonin containing neurons during development Patricia Gaspar, Paris The raphe neurons are the only neurons synthesizing serotonin in the brain; they differentiate very early during development, rapidly innervating the entire central nervous system, with a full maturation of the serotonin axon terminals by P21. The transcription factors specifying the serotonin phenotype have begun to be identified. Pet1 is an ETS transcription factor which appears to be a key actor in the terminal differentiation of the raphe serotonin neurons. Loss of function of the Pet1 gene results in an 80% depletion in the number of raphe serotonin neurons. However, 20% of the serotonin neurons develop normally in the absence of Pet1. The characterization of these pet1 independent neurons, shows that their anatomical organisation differs strikingly from that of the pet1- dependent neurons. This provides a clear evidence for a heterogeneity of the raphe serotonin neurons which is independent of the usual distinctintion of the serotonin neurons into a dorsal and a medial cell group. Other serotonin containing neurons are also observed outside the raphe during development. These neurones do not synthesize serotonin , as inidcated by the expression pattern of the two tryptophanhydroxylase genes, TPH1 and TPH2, but they are capable of capturing the serotonin which is released by the developing raphe neurons. Such neurons are found in the thalamus, the limbic cortex, the hypothalamus and the retina. They express either the serotonin transporter SERT , the vesicular monoamine transporter VMAT2, or both transporters. These neurons are visible in the thalamus, the cortex and the hypothalamus, and they appear to be particularly sensitive to the morphogenetic effects of serotonin. Finally serotonin containing mastocytes are transiently observable in the developing brain. This variety of serotonin phenotypes during development offer potential cues for understanding the developmental role of serotonin in different neural systems. 31 www.senp-neuropediatrie.org Neuropathologie des dystrophies musculaires congénitales Peter Van Den Bergh, Bruxelles Les dystrophies musculaires congénitales représentent un groupe hétérogène de maladies héréditaires. Une atrophie et une faiblesse musculaires en sont les caractéristiques principales. Pendant plus d’un siècle la classification nosologique des dystrophies musculaires congénitales fut basée sur les tableaux clinique et myopathologique ainsi que sur la transmission héréditaire. La biologie moléculaire a profondément bouleversé la nosologie. Alors qu’il y a 10-20 ans les dystrophies musculaires congénitales étaient à peine reconnues comme des entités à part entière, c’est actuellement une des catégories de dystrophie musculaire qui connaît un essor remarquable. Dans bon nombre de dystrophies, la mutation génétique concerne une protéine structurale intéressant le sarcolemme, la lame basale et la matrice extracellulaire, les myofibrilles, l’enveloppe nucléaire. D’autre part, les déficiences enzymatiques prennent une place de plus en plus importante. Seront traitées dans l’exposé entre autres les alpha-dystroglycanopathies dues à des défauts de glycolysation. Un tableau de dystrophie musculaire congénitale avec atteinte du système nerveux central est habituel dans les alpha-dystroglycanopathies. Corrélations clinico-biologiques et nouveaux syndromes Isabelle Desguerre, Paris La classification des dystrophies musculaires congénitales (DMC) a beaucoup évolué ces dix dernières années. Les avancées moléculaires ont révélé l’existence d’un continuum entre les DMC et les dystrophies des ceintures (LGMD) et disparaître les frontières nosologiques entre les DMC et certains types de myopathies congénitales. Des anomalies de plusieurs gènes impliqués dans la O-glycosylation ont été retrouvées surtout dans les DMC avec atteinte cérébrale, indiquant un rôle central des processus de glycosylation du complexe dystroglycane (FKRP) dans la fonction et le développement du muscle et du système nerveux central. D’autres protéines impliquées dans les DMC sont, soit des protéines extramembranaires (laminines et collagène VI), soit des enzymes de fonctions encore mal connues (sélénoprotéine). Par ailleurs, des mutations des gènes codant pour des protéines intégrines ou de l’enveloppe nucléaire (Lamine A/C) ont été aussi rapportées occasionnellement. Les DMC se révèlent par une hypotonie néonatale ou un retard postural avec une prédominance axiale de l’atteinte musculaire et des CK très variables selon les types. Cette hypotonie évolue très souvent vers un enraidissement des muscles paravertébraux par un infiltrat conjonctif après les premiers ans de vie. Du fait de l’atteinte axiale, un syndrome dit « rigid spine » avec une déformation vertébrale (scoliose ou cyphose et hyperextension cervicale) et un syndrome respiratoire restricitif est la complication évolutive d’un grand nombre de patients avec DMC. Dans le Sd d’Ulrich par déficit en collagène VI, l’hyperlaxité distale coexiste avec le développement des rétractions sévères des articulations proximales et distales des membres (« dystrophie scléroatonique »). L’apparition d’une rigidité thoracique et axiale conduit à l’insuffisance respiratoire. Le déficit en collagène reste parfois difficile à mettre en évidence sur le muscle (sensibilisation par une double coloration au perlecan) et il est mieux détecté sur fibroblastes en culture avec étude du réseau myofibrillaire. Les trois gènes codant pour les trois sous unités du collagène VI (gènes COL6A1, A2 et A3) peuvent être mutés conduisant à des hétérotétramères instables qui sont retenus dans le cytoplsme ou sécrétés partiellement vers la matrice extracellulaire. Les déficits en sélénoprotéine (gène SEPN1) se caractérisent par un déficit musculaire proximal et distal relativement discret, contrastant avec une insuffisance respiratoire précoce et sévère puis qu’elle associe à l’insuffisance restrictive une atteinte diaphragmatique et une hypoventilation alvéolaire d’origine centrale. Sur les muscles distaux, les signes dystrophiques ne sont pas toujours évi- 32 dents. Par contre, les patients peuvent présenter d’autres anomalies structurelles caractéristiques de certaines myopathies congénitales (multiminicores, disproportion de types de fibres , corps d’inclusion). Certaines DMC evolue vers un phénotype Emery Dreifuss précoce (par mutation surtout du gène de la lamine A/C, mais aussi de l’émerine) avec des rétractions paravertébrales précoces type « rigid spine ». Le développement ultérieur de rétractions très marquées au niveau des coudes et surtout l’apparition d’une myocardiopathie primitive avec troubles de conduction. Des examens cardiaques à la recherche notamment des troubles de l’excitabilité ventriculaire ou des blocs de conduction doivent être réalisés systématiquement chez tout enfant avec ce phénotype. Le déficit en alpha-dystroglycan avec mutation dans le gène FKRP (Fukutin Related Protein) représente un groupe de DMC dont le tableau clinique est particulièrement évolutif. L’augmentation importante des CK et l’hypertrophie musculaire (notamment des mollets) permet d’orienter le diagnostic dans les premières années. Ultérieurement les patients développent des signes caractéristiques (une macroglossie, une faiblesse faciale, des rétractions paralytiques des mains) associé à une aggravation extrêmement sévère du déficit moteur et de la fonction respiratoire avant dix ans. Une atteinte cardiaque est possible. Certaines mutations se montrent plus délétères sur le SNC pouvant associer une atteinte cognitive, une anomalie transitoire du signal de la substance blanche cérébrale, des malformations de la fosse postérieure et même des malformations cérébrales sévères. En conclusion, devant toute suspicion de dystrophie musculaire congénitale, un bilan complet doit être réalisé : cérébrale (IRM) cardiaque (holter et échographie), respiratoire (capacité vitale assis et couché, enregistrement nocturne de saturation et capnie), et ophtalmologique. La biopsie musculaire doit comprendre l’étude de toutes les protéines membranaires par immunohistochimie (alpha2 laminine, collagène VI, alpha-DG, dystrophine) et si possible par western blot (alpha-DG). Une culture de fibroblastes avec analyse du collagène VI/perlecan peut être utile chez des patients avec une hyperlaxité distale. L’aide de l’IRM musculaire peut être un outil intéressant dans les prochaines années. Certaines de ces analyses, ainsi que les recherches de mutations sur les différents gènes sont uniquement réalisés dans des laboratoires très spécialisés. Il persiste au terme de ce bilan un tiers des dystrophies musculaires non caractérisées sur le plan moléculaire. Plusieurs phénotypes particuliers ont été rapportés dans les dernières années qui nécessitent d’une meilleure caractérisation génotypique. Atteintes de la substance blanche dans les dystrophies musculaires congénitales Diana Rodriguez, Paris La présence d’anomalies du SNC dans les dystrophies musculaires congénitales (DMC) est connue de longue date. A coté des anomalies de la migration neuronale, présentes dans le Fukuyama, le MEB, le Walker-Warburg et d’autres DMC, des anomalies de la substance blanche (SB) ont été découvertes secondairement, souvent chez des enfants n’ayant pas de signes cliniques évoquant une atteinte du SNC. Nous analyserons ces anomalies de la SB à partir d’une série personnelle et de la revue de la littérature. Nous avons analysé une série de 46 patients atteints de dystrophies musculaires congénitales. L’imagerie cérébrale (IRM et/ou TDM) a été revue chez 39 de ces patients, des anomalies cérébrales sont présentes chez 14 d’entre eux. Dans 3/14 cas il existe des anomalies structurelles, corticales et cérébelleuses, sans atteinte de la substance blanche. L’atteinte du SNC est au premier plan avec une déficience intellectuelle et une épilepsie sévère chez 2 d’entre eux. Une anomalie de la SB est présente chez 11/14 patients : - Dans 1 cas des anomalies structurelles du SNC sont associées à une atteinte de la SB. L’enfant présente une déficience mentale et un PC à -2ds. Un déficit en ? et ?-dystroglycan est détecté par l’immunocytochimie et l’étude moléculaire est en cours. 33 www.senp-neuropediatrie.org - Dans 10 cas l’anomalie de la SB est isolée : - 5 patients ont un déficit en laminine ?2 : l’atteinte de la SB est massive et diffuse contrastant avec une évaluation cognitive normale chez les plus jeunes mais parfois limite chez les plus âgés ; leur PC est compris entre 0 et +3ds ; 2 patients ont débutés une épilepsie après l’âge de 9 ans ; 2 des 3 enfants ayant eu des explorations électrophysiologiques, ont une anomalie de conduction centrale aux PEV et aux PES, les PEATC étant normaux. -1 patient ayant une mutation de la lamine A/C, a présenté une anomalie transitoire de la SB détectée à 3 ans mais l’IRM s’est normalisée à 4 ans. - 1 patient ayant une mutation de FKRP, avec une déficience intellectuelle sévère et un PC à -1ds, a des anomalies de la SB qui diminuent au cours de l’évolution. - Chez 3 patients le défaut moléculaire est inconnu et l’atteinte de la SB est variable. La nature (hypomyélinisation, démyélinisation, astrogliose, anomalie de la barrière hématoencéphalique…) et les conséquences de ces anomalies de la SB seront discutées en prenant en compte les connaissances actuelles concernant les DMC mais aussi des autres pathologies de la SB. Physiopathologie de la migraine Jean Schoenen, Liège La migraine est la maladie neurologique la plus fréquente. Elle est déterminée par le patrimoine génétique de l’individu, modulée par les hormones et le stress, invalidante mais traitable. Elle est aussi hétérogène et il serait plus correct de parler « des migraines ». La maladie migraineuse se caractérise par la répétition plus ou moins rapprochée et plus ou moins régulière de crises qui se distinguent des autres céphalées. Le système neuronal trigéminovasculaire qui est à la base de la douleur migraineuse et des signes associés, est le principal système par lequel le cerveau est capable de signaler une douleur, càd un risque lésionnel. Il n’est donc pas surprenant qu’une crise migraineuse occasionnelle, ou en tout cas une céphalée qui a des caractéristiques migraineuses, peut survenir chez n’importe quel individu ; des exemples en sont la céphalée due à l’excès d’alcool ou celle qui suit un traumatisme crânien ou encore celle qui accompagne une grippe. Ce qui caractérise le migraineux est l’activation répétée du système trigéminovasculaire en l’absence de facteur déclenchant ou par des stimuli anodins. Cette « hypersensibilité » est déterminée par ce que l’on peut appeler le « seuil migraineux ». Celui-ci est déterminé par le génotype, mais modulé par une série de facteurs exo- et endogènes. L’importance des facteurs génétiques prédomine dans la migraine avec aura où ils favorisent notamment la survenue d’une dépression corticale propagée, responsable des troubles neurologiques de l’aura. En revanche, dans la migraine sans aura les facteurs environnementaux et hormonaux ont relativement plus d’importance en modulant la diathèse migraineuse d’origine polygénique. Plasticity and pathogenesis in early development Yehezkel Ben-Ari, Marseille Brain development and the construction of brain networks is performed with a series of sequences that enable to progressively shift from immature neurons with little or no communicating devices to a network composed of neurons with thousands of operative synapses. This general sequence is associated with many subsequences or “subroutines” that are also programmed in time. It is however clear that the more the system gets complex in terms of communicating devices the more the activity that it generates or the environment can influence its construction. I shall review some essential steps of brain maturation and the pathogenic consequences of seizures and adverse agents. As in other structures, receptors are found on cells or neurons at an early stage when they bear no synapses. In keeping with this, immature neurons that have no axon or dendrites are activated by a 34 tonic release of GABA and to a lesser extent glutamate. This generates giant currents in immature neurons. Affecting these “orphan” receptors –for instance blocking GABA receptors at an early stage in utero– modulates neuronal migration. Thus, agents that act on GABA receptors notably certain antiepileptic drugs will affect neuronal migration leading possibly to the formation of displaced neurons. We have recently developed a preparation that enables to test the adverse effects of drugs in vivo –in the pregnant rat on the off springs– and in vitro. This will hopefully be useful in making a rational approach to the use of AEDs during gestation. Subsequently, in all developing structures, neurons develop GABA receptors first and glutamate ones later, a sequence that appears to depend on the developmental stage of the neuron. Again this has several implications both with regards to the physiological and pathological actions of activity on network construction and the use at that stage of drugs that act on these receptors. During a given developmental stage, all the excitatory drive will be provided by GABAergic receptors and synapse again suggesting the importance of taking this into account since activity dependent mechanisms intervene in the maturation of cortical networks and the formation of cortical maps. Another fundamental property that has been kept throughout evolution is the shift of GABA actions from depolarization to hyperpolarization consequently to a reduction of intracellular chloride concentration. This implies that GABA-acting drugs will exert an opposite action on the neurons of the mother and those of the fetus at a given developmental stage. This has similar implications both functional and clinical. Seizures beget seizures in the developing brain. Using a triple chamber that accommodates the two interconnected intact hippocampi and their connections in three independent chambers, we have shown that severe seizures transform a naive hippocampus to an epileptogenic one if GABA receptors are functional locally: blocking GABA receptors initially generates seizures but prevents epileptogenicity. The excitatory drive provided by GABAergic synapses is essential for the generation of high frequency epileptiform activities without which seizures do not beget seizures. In summary, studying the sequences of brain development is essential in order to determine the deleterious actions of insults or widely used drugs. Also, clearly the nature of insults is strongly agedependent “when" as compared to the "what". Epilepsy surgery should be performed as early as possible Alexis Arzimanoglou, Paris Focal epilepsies, idiopathic and non-idiopathic, represent more than 50% of the epilepsies in children. For the great majority, seizures can be controlled either by antiepileptic drugs or by surgery. By definition, surgery is reserved to patients with drug-resistant epilepsy. The main aim is to control drug resistant seizures. But, although not systematically confessed, issues concerning further global development and social integration are also in the front line. To date only few studies deal with the behavioral and neuropsychological outcome of children with focal non-idiopathic epilepsies, operated on or controlled by AEDs. Most of the available data derives from studies in adults, usually surgical candidates. Even in these studies, differences in neuropsychological outcome between those with childhood onset focal epilepsy, as compared to onset in adolescence or adulthood, are rarely looked in detail. We will focus our presentation on issues related to progressive alteration of socio-cognitive perceptions in children with focal epilepsies. Autistic symptoms are often additional source of significant impairment and distress. On the basis of available data, from the literature and from our studies on influence of seizures on auditory and visual perceptual processing, we will highlight the limits of drug treatment, the successes and risks of epilepsy surgery and the need for early implementation of educational interventions. We will insist on limits and methodological issues for prospective research projects assessing the neuropsychological profile of these children. A step further would be a better 35 www.senp-neuropediatrie.org understanding of the ways to evaluate the installation process, and the underlying mechanisms, of such dysfunctions. We dispose of sufficient data on the results of surgery on seizures. What remains to be done are prospective follow-up studies on global development and social integration of children operated-on early in the course of their disease. But how much early is “early ? Brain plasticity is still possible after epilepsy surgery performed in late childhood Faraneh Vargha-Khadem, London Margaret Kennard was the pioneer who provided the first experimental evidence of recovery of function in primates. Her profound influence has guided the basic principles of neurological treatment, neurorehabilitation, and most relevant for the theme of this meeting, neurosurgery for treatment of intractable epilepsy in children. It has long been recognized that the immature human brain has an impressive capacity to rescue critical cognitive functions, including speech and language. Although the degree of sparing of function is related to age at injury, other factors contribute to the course and extent of plasticity and recovery of function after brain injury suffered in childhood. By presenting illustrative cases, this lecture will address the question of the extent, the costs and the limits to plasticity and rescuing of speech, language, and memory functions Attitude devant une microcéphalie de découverte anténatale Marie-Laure Moutard, Paris Le terme de microcéphalie désigne un pôle céphalique de petite taille, et c’est la mesure du Périmètre Crânien (PC) qui permet d’en faire le diagnostic : le PC doit être inférieur à – 2 DS. Si l’on excepte les craniosténoses, une microcéphalie peut être primitive, liée à une insuffisance de production gliale ou neuronale ou à un défaut d’organisation des cellules produites (lissencéphalies, holoprosencéphalie) ou secondaire à une pathologie infectieuse, clastique, toxique, une anomalie chromosomique. Une étiologie est retrouvée dans 60% des cas environ et les causes chromosomiques et génétiques représentent près de 40 %. Dans la majorité des cas, la microcéphalie est de début postnatal et apparaît lors de la surveillance régulière du PC. Cette surveillance permet de mettre en évidence les signes neurologiques fonction de l’étiologie de la microcéphalie, et liés à l’anomalie cérébrale elle-même : le retard mental est habituel et d’autant plus fréquent pour Dolk (1991) que la microcéphalie est marquée. Dans un certain nombre de cas, la microcéphalie apparaît pendant la vie intra-utérine posant deux problèmes : i) affirmer le diagnostic ; ii) rechercher une étiologie et préciser le pronostic ce qui nécessite une enquête clinique et paraclinique la plus complète possible, en tenant compte des limites inhérentes à la grossesse. L’incidence est comprise entre 1/6250 et 1/8500 naissances (Chervenak 1984). Le diagnostic positif repose sur une mesure du PC inférieure à – 2 DS ou au 3ème percentile selon les auteurs ; il dépend aussi des courbes de PC prénatal utilisées et pas toujours concordantes ; il sous-entend une datation précise de la grossesse et une connaissance du PC des parents, de la fratrie ; enfin en dehors des malformations cérébrales sévères, le diagnostic de microcéphalie est habituellement tardif, au cours du 3ème trimestre de la grossesse. L’évaluation prénatale étudie soigneusement l’histoire de la grossesse, les antécédents familiaux. La répétition des échographies, l’IRM cérébrale foetale sont indispensables pour rechercher des anomalies cérébrales ou extra cérébrales associées ; le caryotype est systématique de même que la 36 recherche d’une étiologie virale. Enfin d’autres examens (étude métabolique, hémostase…) peuvent être proposés. Les étiologies des microcéphalies sont en effet très nombreuses et certaines d’entre elles vont pouvoir être diagnostiquées ou suspectées en prénatal : causes toxiques ou environnementales (alcool, antiépileptiques, acide rétinoïque et dérivés, monoxyde de carbone, diabète, phénylcétonurie, radiations…), causes infectieuses (toxoplasmose, rubéole, CMV…), causes anoxo-ischémiques (mort d’un jumeau, thrombophilie). Le caryotype f?tal permet le diagnostic des anomalies chromosomiques associées à une microcéphalie telles les trisomies les mosaïques, les délétions. L’imagerie foetale recherche les malformations associées cérébrales ou extra cérébrales : holoprosencéphalie, lissencéphalies, anomalies de la fosse postérieure (hypoplasie ponto cérébelleuse, vermienne [CDG]…), de la ligne médiane, mais aussi anomalies de la face, des extrémités, des yeux…permettant de faire un diagnostic de syndrome génétique étiqueté (Cornelia de lange, Seckel, Neu Laxova…) ou non, certainement facilité s’il y a eu un cas index dans la famille. Lorsque la microcéphalie est isolée, l’étude des lobes frontaux essaye de mettre en évidence un pattern simplifié de la gyration ou une anomalie du cortex : il s’agit alors de microcéphalies primitives, génétiques, comportant la microcéphalia vera, la microcéphalie avec gyration simplifiée, et la microlissencéphalie (Barkovitch 1998). Lorsqu’aucune étiologie n’est retrouvée, l’établissement d’un pronostic est difficile ; le risque de retard mental est d’autant plus important que la microcéphalie est sévère (Malinger 2003). Soulignons dans tous les cas le vécu difficile de la grossesse car il s’agit d’un diagnostic tardif, nécessitant souvent la répétition des examens, et si la coexistence parfois de plusieurs anomalies prénatales permet de suspecter une microcéphalie syndromique, l’absence de diagnostic précis et donc de pronostic clair rend la prise de décision par les couples délicate. Genetics of microcephaly Marc J. Abramowicz, Brussels Microcephaly is usually defined as a head circumference smaller than three standard deviations below the age-related mean, and can result from a vast variety of causes, either genetic or environmental. Among the latter are in-utero exposure to viral (e.g., CMV, rubella) or toxic (e.g., alcohol, phenylalanine) insults, and pre- or post-natal hypoxia. More than a hundred genetic syndromes display microcephaly as a feature, e.g., trisomy 13, Williams syndrome, Angelman syndrome, Smith-Lemli-Opitz syndrome. Useful here is to consider whether microcephaly is associated with brain malformation (e.g., lissencephaly, holoprosencephaly, schizencephaly) or with an otherwise normal-appearing brain as examined by MRI. Syndromic microcephaly usually refers to the presence of non-neurologic features (e.g., cardiac malformation). Some bone disorders causing craniosynostosis may cause microcephaly with compression of the brain. In addition, many metabolic disorders result in post-natal brain compromise and eventual small size of a brain that initially had a presumably normal development (acquired microcephaly). After exclusion of environmental, metabolic, and syndromic causes of microcephaly, and exclusion of microcephaly associated with structural brain malformation, a subgroup remains where many patients present with normal or near-normal motor development in the first years of life, speech delay and mild to moderate mental retardation but no seizure, paresis or deficit, contrasting with an impressively small head circumference, e.g., 8 standard deviations below the mean, with microcephaly already noted at birth. These cases are referred to as microcephalia vera, or primary microcephaly. Most of them correspond to autosomal recessive, mendelian genetic disorders, and are now referred to as MCPH. This indicates that mutation in one gene is sufficient to result in the full MCPH phenotype. MCPH is a rare syndrome, that probably affects less than 1/100,000 newborns in outbred populations, but is significantly more frequent in sub-populations with a high proportion of consanguineous marriages. Indeed, parental consanguinity is frequently associated with MCPH. Parental consanguinity in autosomal recessive monogenic disorders allows for a powerful method of genetic linkage (i.e., association of the phenotype with a well-defined chromosomal region) called 37 www.senp-neuropediatrie.org homozygosity mapping. This has led to the identification of six different loci in different families, and four of the six corresponding genes have been identified. Defects in these genes are believed to result in failure of neural progenitors to generate an appropriate number of neurons during fetal development. Several of these genes have been associated with the mitotic spindle apparatus, and may relate, in man, to a mechanism of spindle orientation and asymetric progenitor cell division as described in drosophila and mouse. From a merely descriptive standpoint, primary microcephaly seems to recapitulate over a million years of evolution, as our hominin ancestor are believed to have had brains structurally and functionally similar to those now found in MCPH patients. Comparative genome analyses actually indicate that the MCPH genes were among those that drove the volumic expansion of the brain in the primate lineage leading to modern man. Indeed, interspecies divergence, and intraspecies polymorphism, i.e., human variation, indicate that at least two MCPH genes were subject to accelerated evolution in the primate common ancestor-homo lineage, indicating positive selection, and still showed signs of accelerated evolution over the last 30,000 years, i.e., in modern humans. It is not clear, however, whether the human brain has recently evolved toward a larger or smaller overall size. Apport de la neuroimagerie pour le diagnostic et le pronostic des traumatismes crâniens de l’enfant Christine Saint-Martin, Bruxelles Les taumatismes crâniens sont parmi les plus fréquents des traumatismes de l’enfant avec une incidence de 2 à 3 pour mille enfants en Europe. Même si 80 % d’entre eux sont mineurs, ils sont grevés d’une mortalité et d’une morbidité importantes mais variables en fonction de l’âge et du type de traumatisme. L’enfant de moins de deux ans est en effet, plus souvent soumis à des traumatismes non accidentels ( TNA)ou intentionnels que son aîné. Dans cette tranche d’âge, le cerveau est encore très immature, d’autant plus sensible aux phénomènes d’accélération -décélération-impact que le volume de la tête est disproportionné, ce qui l’expose à des lésions de cisaillement axonal, de coup-contrecoup et de lésions vasculaires directes responsables d’hémorragies et d’accidents vasculaires. De plus, l’immaturité de la régulation vasculaire constitue un facteur d’aggravation secondaire, entraînant des lésions anoxo-ischémiques et/ou des lésions d’hyperpression veineuse. Chez le plus grand enfant, les traumatismes crâniens sont principalement accidentels (TA)et dus à des chutes et des accidents de la voie publique. Les lésions observées sont proches de celles de l’adulte, de type contusion directe, coup-contre-coup, déchirures axonales, hémorragies péricérébrales. Si les indications d‘imagerie cérébrale sont immédiates dans les traumatismes graves et modérés (établis selon le score de Glasgow), il en est autrement pour les traumatismes mineurs qui sont les plus fréquents. L’utilité de la radiographie du crâne est encore débattue bien qu’une conférence de consensus de 1990 appuyée par les guidelines proposés par diverses sociétés, ( UK N.I.C.E, Canadian… ) aient établi l’absence d’indication de radiographie du crâne dans les traumatismes crâniens de l’enfant sauf dans le contexte de suspicion de sévices, chez l’enfant de moins de 2 ans. L’indication de la tomodensitométrie est posée sur des éléments cliniques d’examen initial et de surveillance précoce : si le scanner doit être immédiatement réalisé en cas de score de Glasgow inférieur à 14, de signes neurologiques focaux, de crises comitiales, de signes de fracture de la base du crâne, de doute quant à une embarrure, il sera éventuellement réalisé, après une observation en milieu hospitalier, s’il y a eu une longue perte de connaissance, s’il existe une amnésie des faits, s’il persiste des céphalées, des vomissements répétés ou une somnolence anormale. Ces critères sont parfois difficiles à apprécier chez l’enfant, ce qui impose une observation attentive et répétée dans la surveillance précoce du traumatisé crânien. L’indication de l’IRM n’est pas discutée dans les contextes d’urgence mais reste d’un apport considérable dans certaines situations de type traumatisme non accidentel, dissociation clinico-radiologique, évaluation pronostique… 38 Le pronostic des lésions cérébrales post traumatiques de l’enfant dépend de nombreux éléments, dont certains non encore répertoriés. A score de Glasgow égal, les TNA ont un pronostic plus péjoratif que les TA. Le score de Glasgow initial, la durée du coma, l’étendue des lésions sont des facteurs pronostiques reconnus. Dans l’imagerie des TNA, la présence des lésions diffuses, un ?dème cérébral et la perte de volume cérébral précoce ont un pronostic général et cognitif péjoratifs. Dans l’imagerie des TA, la présence de lésions focales frontales a un mauvais pronostic cognitif. En conclusion, les traumatismes crâniens de l’enfant sont source d’une importante morbidité qu’ils soient d’origine non accidentelle en particulier chez le nourrisson ou accidentelle. Conséquences neuropsychologiques des traumatismes crâniens de l’enfant Anne Laurent-Vannier, Paris A la suite des travaux de Margaret Kennard au début du 20ème siècle chez le singe, indiquant une meilleure récupération de la motricité chez le jeune singe par rapport à l’adulte à la suite d’une lésion pré motrice, il y a eu extrapolation par les auteurs ultérieurs du singe à l’homme et des lésions pré motrices à toutes sortes de lésions avec apparition du « principe de Kennard » annonçant, après lésions cérébrales, un meilleur pronostic chez l’enfant que chez l’adulte. La notion de plasticité neuronale était avancée comme explication de ce phénomène. Or, depuis lors, de très nombreux exemples cliniques invalident ce principe surtout si les lésions sont diffuses, si l’enfant est jeune au moment de l’atteinte et si les lésions touchent des régions particulièrement stratégiques, tout particulièrement le lobe frontal et ses connexions. Ceci peut se comprendre si l’on considère que l’enfant est un être en devenir dont les compétences dépendront davantage des acquisitions qui seront possibles après l’accident que de la récupération des compétences qui étaient les siennes au moment de l’accident. Les acquisitions nouvelles seront réduites si le stock neuronal est moindre et si la plasticité est altérée. Le pronostic non seulement n’est pas meilleur chez l’enfant mais est même plus sombre. A l’effet immédiat, s’ajoutera un effet à retardement avec décalage qui peut aller en s’accentuant. De plus, les acquisitions peuvent être qualitativement différentes de la normale (immaturité, absence d’autonomie, absence d’intégration des règles sociales). Malgré cette invalidation du principe de Kennard, Webb (1996 et 2003) a montré que les professionnels qu’ils soient soignants » ou magistrats, même s’ils ont été formés récemment persistent à annoncer un meilleur pronostic chez l’enfant. Il rappelle la prudence dont il faut s’entourer avant d’établir les séquelles d’un traumatisme crânien chez l’enfant. Au plan médico-légal la consolidation ne doit donc intervenir avant l’âge de 20 ans. Chez l’enfant après 2 ans, le tableau clinique initial est analogue à celui de l’adulte (atteintes du langage en cas de lésions hémisphériques gauche, spatiales avec négligence spatiale unilatérale en cas de lésion hémisphérique droite…., mais ensuite le tableau diffère du fait du retentissement des lésions sur le développement. L’appréhension des séquelles dépend des modalités de l’évaluation. Les tests doivent être sensibles aux anomalies recherchées sinon la normalité des résultats ne permet en aucun cas de conclure à l’absence de séquelles. La normalité du QI, particulièrement si seuls certains subtests ont été proposés en est un exemple. En revanche, l’évolution au cours du temps de l’efficience intellectuelle au test de Wechsler donne une idée de la dynamique des apprentissages. De plus, aux tests « papier crayons » passés en relation duelle avec le/la neuropsychologue et l’orthophoniste dans un bureau il faut adjoindre des évaluations dites écologiques plus proches par définition des conditions de la vie quotidienne. Ceci est particulièrement vrai pour les anomalies dysexécutives. Il ne faut pas non plus négliger l’apport des entretiens avec les proches qui fournissent des renseignements très précieux sur les difficultés rencontrées au quotidien pour les actes simples et élaborées et dans les relations aux autres. 39 www.senp-neuropediatrie.org DIMANCHE Functional consequences of visual deprivation on the developing brain. Anne De Volder, Bruxelles During the first years of life, the human brain undergoes repetitive modifications in its anatomical, functional, and synaptic construction to reach the complex functional organization of the adult central nervous system. Over the last decade, functional brain imaging studies provided further insight into these maturation processes. Using Positron Emission Tomography to investigate the cortical plasticity following early visual deprivation, a high glucose utilization was observed in the occipital cortex in adult beings affected by congenital blindness due to ocular lesions. This was attributed to the local persistence of synaptic contacts in an unusual high density or hyperactive state because of a lack of organizing stimuli during brain maturation. PET activation studies demonstrated that several auditorytriggered cognitive tasks caused increased blood flow in these occipital brain areas, suggesting that the inputs from auditory and tactile modalities are capable of promoting efficient functional development of visual brain areas in the absence of vision. An occipital activation was also found in early blind subjects using an auditory for visual substitution device to recognize objects, and during a depth perception task in blindfolded sighted subjects, indicating that the activity of extrastriate visual cortex can be modulated by new experience. This provides hopeful insight into the fascinating possibility that effects tied to the absence of visual experience can be compensated, e.g. by means of sensory substitution. Visual dysfunction associated to prematurity Elisa Fazzi, Pavia Visual function is crucial for the development of all infants, and prematurity can impair this function. Damage to the eye can result in peripheral problems such as refractive errors, retinopathy, and strabismus, all clinical sequelae of prematurity. Cerebral damage can also account for visual disorders in preterm infants, a main reason being the contiguity between the site of periventricular leukomalacia and the optic radiations. Cerebral damage can also involve other visual pathway structures (e.g., lateral geniculate body, calcarine cortex and visual associative areas) and cerebral visual impairment (CVI) is the clinical spectrum reflecting this damage. CVI can embrace reduced visual acuity/field, oculomotor incoordination, and complex visuo-cognitive disorders (“visual perceptual impairment”o higher functioning CVI).The nosography of this constantly expanding chapter is yet unclear. Our detailed protocol for the diagnostic and functional assessment of suspected visual impairment in preterm children included neurological and neuroradiological assessment, full ophthalmological examination, electrophysiological examination and visual function assessment (including evaluation of sensory perceptual skills, psychovisual voluntary and reflex eye movements, and behavioural signs/symptoms of visual perception).In preschool children we assess also visuocognitive skills related to ventral and dorsal stream functions . The aim of this protocol is not just diagnostic but also rehabilitative, being a prerequisite for starting an early specific rehabilitation programme. We consider the signs that should induce the clinician to suspect visual impairment and at how they manifest themselves differently in different periods of development, and propose a broad diagnostic course. We comment on rehabilitation, the approach to which must take into account the importance of sight in the development of various, not only visual, skills (motricity, mental representation, attention and memory, interaction and communication), as well as the natural tendency of the developing brain to seek (and find) compensatory strategies. 40 Sponsors et Exposants Le SENP remercie sincèrement tous les sponsors et exposants du 8ème congrès Sponsor Principal UCB Allée de la Recherche, 60 B-1070 Brussels Belgium Tel: +32 25599999 Fax: +32 25599900 www.ucb-group.com UCB is a global biopharmaceutical leader with headquarters in Brussels, Belgium. Its mission is to focus on severe diseases treated by specialists so that patients have access to novel therapeutic solutions UCB differentiates itself by combining the global footprint and expertise of a traditional Pharma company with the speed, innovation and entrepreneurship of a biotech. The company focuses on severe diseases in the fields of central nervous system disorders (including epilepsy) inflammatory disorders (including allergy) and oncology. UCB key marketed products are Keppra® (antiepileptic) which is a leader in the USA, Xyzal® and Zyrtec® (antiallergics) world leaders in allergy; Nootropil® (cerebral function regulator), Tussionex™ (antitussive) and Metadate™/Equasym XL™ (attention-deficit/hyperactivity disorder). UCB has an exciting pipeline, including a variety of severe inflammatory diseases, namely Crohn’s disease and rheumatoid arthritis, with several novel large molecules, most notably development product, Cimzia™ (CDP870), the only PEGlated anti-TNF-alpha antibody fragment in development. Cimzia recently successfully concluded phase III clinical evaluation in Crohn’s disease patients. Pipeline products for oncology include new compounds targeted at solid tumours and Non-Hodgkin’s Lymphoma (NHL). Sponsor Congrès Janssen-Cilag Roderveldlaan, 1 B-12600 Berchem Belgium Tel: 0800 93377 Fax: 0800 93399 www.janssen-cilag.be email: [email protected] Janssen-Cilag est responsable de la vente en Belgique et au Luxembourg de tous les produits de Janssen Pharmaceutica et des entreprises de recherche de Johnson & Johnson. Janssen-Cilag est l'interlocuteur par excellence entre le fournisseur de médicaments et le monde des médecins et les associations de patients. Depuis plusieurs années, Janssen-Cilag est un partenaire fiable en matière d'éducation pour de nombreux médecins et pharmaciens et une source d'information de qualité pour les patients. Avec sa gamme de produits et services innovants, Janssen-Cilag veut fournir une contribution majeure à la société et à la santé de tous les patients. Janssen-Cilag propose des produits essentiels dans des domaines aussi divers que la psychiatrie, la gastro-entérologie, la neurologie, l'analgésie, la dermatologie, la néphrologie, l'hématologie, l'oncologie et la biotechnologie. L'entreprise a la ferme intention de poursuivre en ce sens à l'avenir en mettant d'autres médicaments pionniers à la disposition du médecin et du patient. Cette ambition reflète la volonté de Janssen-Cilag de participer à l'élaboration des soins de santé de demain et de contribuer largement au bien-être de chaque patient. 42 Exposants Actelion Pharmaceuticals Ltd. Gewerbestrasse 16 CH-4123 Allschwil Switzerland Tel: +33155354347 Fax: +33158623255 E-mail: [email protected] www.actelion.com Actelion Ltd is a biopharmaceutical company with its corporate headquarters in Allschwil/Basel, Switzerland. Actelion has subsidiaries worldwide, including the United States (based in South San Francisco), the European Union, Japan as well as Canada, Australia and Switzerland. Actelion, founded in late 1997, is a leading player in innovative science related to the endothelium – the single layer of cells separating every blood vessel from the blood stream. Actelion focuses on the discovery, development and marketing of innovative drugs for significant unmet medical needs. Cyberonics Europe SA/NV Belgicastraat 9 B-1930 Zaventem Belgium Tel: +3227209593 Fax: +3227206053 E-mail: [email protected] Website: www.vnstherapy.com Cyberonics was founded in 1987 to design, develop and market implantable medical devices for the treatment of epilepsy and other debilitating neurological disorders. Studies have shown that VNS Therapy may offer long-term seizure control, improved health outcomes independent of seizure control, and a unique safety and adverse event profile in many people suffering from epilepsy. Research is ongoing in the treatment of other chronic neurological disorders. VNS Therapy uses a surgically implanted medical device that delivers electrical pulsed signals to the vagus nerve in the left side of the neck. More than 32,000 patients worldwide have been treated. Medtronic Belgium B. Etienne Demunterlaan 5 B-1090 Brussels Belgium Tel: +32-2-4560900 Fax: +32-2-4603283 E-mail: [email protected] www.medtronic.com Medtronic is the world’s leading medical technology company, providing lifelong solutions for people with chronic disease. With deep roots in the treatment of heart disease, Medtronic now provides a wide range of products and therapies for the treatment of cardiovascular disease, Parkinson’s disease, diabetes, pain and other neurological and spinal disorders. Founded in 1949, Medtronic serves physicians, clinicians, and patients in more than 120 countries. The company is headquartered in Minneapolis, Minnesota, USA, and has a research, manufacturing, education, and sales facilities around the world. 43 www.senp-neuropediatrie.org OSG BVBA Bussestraat 17 B-2840 Rumst Belgium Tel: +32-15-321373 Fax: +32-15-321393 E-mail: [email protected] Website: www.brainrt.com, www.osg.be OSG has a long experience in research and development of products for clinical neurophysiology and sleep departments. NEW: OSG is proud to present BrainRT on the SENP congress. Special attention is paid to real-time analysis of the signals. Many trends and indices are visualized: CFM, Burst Suppression Index, Brain Symmetry Index, real-time detection of seizures and spikes, heart rate variability, respiration analysis, and much more. They allow tuning of the monitoring functions according to the specific needs of the pediatric department. The signals and synchronous video are transmitted over the network to be monitored in the hospital and / or at home. Pfizer Pleinlaan 17 1050 Brussel Belgium Tel.: + 32 (0)2 554 62 11 Fax: + 32 (0)2 554 66 60 www.pfizer.be Leading prescription medicines. World renowned consumer products. Pfizer discovers them. Develops them. Produces them. All of them innovative products that should prolong life. And raise the quality of life. For people, their house pets, and their livestock. In over 150 countries. This immense mission is being carried out by numerous business units, offices and plants. Active all over the world. Shire Human Genetic Therapies Rue Cachine 14 B-4530 Villers-le-Bouillet Belgium Tel: +32-85253671 Fax: + 32-85253672 E-mail: [email protected] www.shire.com Shire Human Genetic Therapies is the result of TKT´s integration in 20O5 within Shire, a rapidly growing global specialty pharmaceutical company. Shire Human Genetic Therapies is specialized in developing Enzyme Replacement Therapies (ERT) for the treatment of Lysosomal Storage Diseases. ERT is currently available or being developed for the treatment of Fabry disease, Hunter disease and Gaucher disease. 44 Programme social Dîner réservé aux membres de la SENP et aux orateurs invités Date: Heure: Lieu: Jeudi, 30 mars 20.00 – 23.00 Crowne Plaza Brussels Rue Gineste 3 - 1210 Bruxelles - Tel: +32-2-2036200 Datant de 1908, l’histoire du Crowne Plaza Brussels City Centre ‘Le Palace’ est longue et particulière, celui-ci étant au coeur de la vie bruxelloise depuis son ouverture. Cette soirée sera l’occasion pour les membres de SENP de se réunir dans un cadre convivial tout en appréciant les plaisirs culinaires que Bruxelles a à offrir. L’entrée est dès lors limitée aux membres de SENP ou accordée sur invitation. En introduction à ce dîner, nous aurons l’honneur et le plaisir d’accueillir Monsieur Paul Danblon qui donnera une conférence intitulée: Darwin en question. Du "Principe Anthropique"à "l'Intelligent Design". Paul Danblon est un scientifique (chimiste), un musicien (il fut directeur de l’Opéra Royal de Wallonie) et un journaliste très connu en Belgique pour ses émissions télévisées scientifiques mais aussi pour son enseignement des sciences, ses débats philosophiques éclairés et son engagement dans l’action laïque. C’est un homme de parole, agnostique, tolérant, humaniste. Nul autre que lui ne pouvait mieux aborder les réflexions sur le retour d’une pensée créationniste, anti-science. Ce dîner a été réalisé avec le soutien de Soirée de Gala Date: Samedi, 1 avril Heure: 19.30 – 23.00 Lieu: Centre Belge de la Bande Dessinée / Belgian Center for Comic Strip Art Prix: Inclus pour les membres de SENP / € 50 pour les non-membres Rue des Sables 20 - 1000 Bruxelles Le Centre Belge de la Bande Dessinée rassemble une éblouissante collection de bandes dessinées. Le genre de la BD est intimement lié à la Belgique, notemment grâce aux personnages célèbres tels que de Tintin, création de l’auteur belge Hergé, datant de 1929. L’architecture du bâtiment reflète les caractéristiques de l’art nouveau et c’est un plaisir supplémentaire de le visiter puisqu’il a été conçu comme magasin de tissus en 1906 par Victor Horta, un des architectes les plus distingués en Art Nouveau. Aucun transport n’est prévu vers le Centre belge de la Bande Dessinée. Les personnes invitées au dîner, qui souhaitent marcher vers le centre en tant que groupe, veuillez vous rassembler dans le vestibule du Sheraton pour 19,15 au plus tard. No transportation is foreseen to the Belgian Center for Comic Strip Art. For dinner guests who wish to walk to the center as a group, please gather in the lobby of the Sheraton no later then 19.15. Ce dîner a été réalisé avec le soutien de 45 www.senp-neuropediatrie.org Information Générale Accueil Les délégués pré-inscrits peuvent retirer leur matériel pour le congrès à l’accueil des pré-inscriptions situé au Sheraton Brussels Hotels and Towers, deuxième étage. Les inscriptions sur place se feront à l’accueil principal du congrès. Registered delegates can collect their congress materials at the registration desk situated on the second floor of the Sheraton Brussels Hotels and Towers. Les horaires d’ouverture / Opening Hours Jeudi, 30 mars Vendredi, 31 mars Samedi, 1 avril Dimanche, 2 avril 08.00 – 17.00 08.00 – 17.00 08.00 – 15.00 08:00 – 12:00 Thursday, 30 March Friday, 31 March Saturday, 1 April Sunday, 2 April Afin d’éviter les files d’attente aux sessions matinales, les participants sont priés de s’inscrire le plus tôt possible. In order to avoid queuing, please register as early as possible. Lieu du congres / Congress venue Sheraton Brussels Hotel & Towers Place Roger, 3 BE 1210 Brussels Phone: +32-2-2243111 Belgium Fax: +32-22243456 Langue Officielle / Official Language La langue officielle du congrès est le français. Les communications peuvent se faire également en anglais (aucune traduction simultanée n’est prévue). Les sessions qui ont lieu en anglais sont soulignées dans le programme. The official language of the congress is French. The communications can be done equally in English (no simultaneous translation is foreseen). The sessions that take place in English are underlined in the program. La Salle des Speakers / Speaker Office - Memling Tous les orateurs sont demandés de livrer leurs présentations dans la Salle Memling au moins 1 heure avant le début de leur séance pour que la présentation puisse être préparée et apportée dans la salle ou aura lieu la présentation. All presenters are requested to deliver their power point presentations to the Memling room at least 1 hour before the start of their session so that the presentation can be made availalbe in the room of the session. Transports / Transportation La STIB - Société des Transports Intercommunaux Bruxellois – est responsable de la grande majorité des déplacements en transports en commun dans la Région Bruxelles-Capitale. Le réseau compte les lignes de métro, qui relient les quartiers est et ouest de la ville, ainsi que les lignes de prémétro (tramways en tunnel). De nombreuses connections sont également assurées par les tramways et les bus dans toute la ville. Horaire : 6h - 24h. Consultez les horaires affichés aux arrêts. The STIB – Brussels’ Transportation Company– is responsible of the big majority of the in public transport movements in the Brussels Region. The network counts the subway lines, that link up the east and west neighborhoods of the city, as well as the lines of pre metro (trams in tunnel). Many connections are equally assured by the different trams and buses in the entire city. Schedule: 6H - 24H. For more detailed information, please consult the posted schedules on the stops. 46 Dîner Réservé aux membres de la SENP 20:00-23:00 14:00-17.30 Jeudi, 30 mars 2006 Session Plénière 1.2: Session Plénière 1.3: PAUSE Parallèle 1.2 14:30 - 16:30 Communications thème prématurité DEJEUNER Assemblée générale SENP 17:30 - 19:00 Poster Session 2 17:00 - 17:30 16:30 - 17:00 Parallèle 1.1 14:30 - 16:30 Maladies inflammatiores du SNC chez l’enfant Poster Session 1 14:00 - 14:30 13:10 - 14:00 Symposium satelite cerebral palsy 12:20 - 13:10 Parallèle 1.3 14:30 - 16:30 Communications thème sommeil/divers Manifestation paroxystiques au cours du sommeil 11:00 - 12:20 Session Plénière 2.1: 10:45 - 12:15 Session Plénière 2.2: Parallèle 2.3 08:45 - 10:15 Céphalées et migraines 19:00 - 23:00 Parallèle 2.7 16:30 - 18:30 Traumatismes crânien chez l’enfant 16:00 - 16:30 Parallèle 2.4 14:30 - 16:00 Approche anténatale et postnataledes microcéphalies SOIREE DE GALA Parallèle 2.8 16:30 - 18:30 Communications thème maladies métaboliques et de surcharge PAUSE Parallèle 2.5 14:30 - 16:00 Communications thème pathologies inflammatoires DEJEUNER Poster Session 4 14:00 - 14:30 13:10 - 14:00 Parallèle 2.9 16:30 - 18:30 Communications thème épilepsie Parallèle 2.6 14:30 - 16:00 Communications thème neuromusculaire Satellite Symposium: Myclonic epilepsies 12:20 - 13:10 Cerebral plasticity and epilepsy PAUSE Parallèle 2.2 08:45 - 10:15 Dystrophies musculaires congénitales 10:15 - 10:45 Parallèle 2.1 08:45 - 10:15 Cerebral plasticity 08:30 - 10:30 Session Plénière 1.1: Séquelles Neurologiques de la grande prématurité PAUSE Poster Session 3 10:30 - 11:00 08:15 - 08:45 Bienvenue/Welcome Samedi, 1 avril 2006 08:20 - 08:30 Vendredi, 31 mars 2006 Programme at a glance Symposium Troubles du Développe-ment et des apprentissages Visual impairment: 10:30 - 12:00 Conclusions et fin du congrès 12:00- 12:15 implications for the pediatric neurologist PAUSE 10:00 - 10:30 Highlights Poster session 09:00 - 10:00 Dimanche, 2 avril 2006