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L’IMAGE Parmi les vecteurs de communication les supports multimédias qui mettent en œuvre le texte, l’image (animée ou fixe), le son sont de plus en plus présents dans la société : travail, information, culture, jeux mais aussi éducation et formation. La photographie numérique peut revêtir des caractères artistiques, journalistiques et pédagogiques. On peut imaginer alors l’utilisation d’un support photographique ou bien la création même de celui-ci. Il apparaît donc différentes notion telles que l’interprétation de l’image, la composition, l’esthétisme mais également un aspect technique qui concerne la mise en œuvre et la connaissance des appareils photographiques numériques. Ce dossier ne traite que des notions techniques de la photographie numérique sur ordinateur personnel. La photographie numérique L’image qu’elle soit animée (vidéo) ou fixe (photographie) est soit analogique soit numérique. Dans les deux cas il est nécessaire de mettre en œuvre une chaîne d’acquisition de l’image pour son traitement. La prise de vue Aspect technique Le transfert de l’image Le traitement de l’image 1 – La prise de vue Les méthodes classiques de prise de vue sur support argentique restent valables pour les appareils photographiques numériques. Le cadrage, l’éclairage, la vitesse, l’utilisation adéquate du flash, les contre-jours restent par exemple des points importants d’une prise de vue réussie. Il est toutefois important d’aborder les spécificités techniques de ce type d’appareil et des répercutions sur la qualité de l’image. Principales fonctions : Ecran LCD Flash Carte mémoire Connectique Piles ou batterie Zoom optique et numérique Principe : Objectif Viseur ou Ecran LCD Filtre RVB (Visée) Ecran LCD SD Card Diaphragme Capteur (visualisation) 128 MO Mémoire Processeur d’image Convertisseur analogique - numérique Capteur : La pellicule est remplacée sur un appareil numérique par un capteur CCD composé de milliers voir de millions d’éléments microscopiques sensibles à la lumière qui émettent de petites charges électriques en fonction de la luminosité. Ces éléments microscopiques sont analysés un par un par un logiciel pour créer un point en couleur, un pixel. La photo numérique est composée de milliers de pixels. On parle par exemple d’une photographie de 1600x1200 (1,92 millions) pixels pour un capteur de 2 100 000 pixels. En fait le capteur contient 2,1 millions de photosites (et pas pixels!) qui donne, après traitement logiciel, 1,92 millions de pixels soit une photographie de 1600x1200. Coût Capteur Résolution Optimale Impression maximale conseillée 0,35 1,3 2,1 3,3 4,1 5,2 6 640x480 1280x960 1600x1200 2048x1536 2272x1704 2560x1920 2832x2128 8x6 16x12 20x15 26x19 29x21 32x24 36x27 En millions de Pixels En Pixels En cm La résolution du capteur est l’élément essentiel de la qualité finale de l’image. Il est aussi le critère principal du coût de l’appareil. Le choix sera dicté par l’utilisation que l’on prévoit de la photographie : de la visualisation de l’image sur un écran d’ordinateur à l’impression d’un poster. Viseur : Le viseur est soit optique soit électronique. Dans le cas d’un viseur optique traditionnel l’utilisateur voit ce que sera la prise de vue mais pas la photographie elle même. La visée ce fait alors indépendamment de l’objectif ou a travers de celui-ci (plus performante mais plus chère). Le viseur électronique, écran à cristaux liquides LCD, ne donne pas une image fidèle de la réalité (précision et couleur) mais permet une visualisation et un contrôle de la prise de vue. Il a donc la double fonction de viseur et d’écran de lecture mais reste gros consommateur d’énergie et n’est pas toujours d’une très bonne lisibilité. L’objectif et son zoom Mis à part les appareils de prix bas les objectifs sont toujours des zooms non interchangeables. Le zoom présente alors une plage optique et une autre numérique dont la focale est souvent données en équivalence 24x36, par exemple 35-105. Il est préférable de ne tenir compte que de la donnée optique dont la fonction est d’agrandir l’image avant sa capture. Le zoom numérique consiste à agrandir l’image fournie par le capteur (risque de pixellisation). Le flash Le flash est souvent de piètre qualité en numérique. Il reste d’appoint, peu performant en portée mis à part certains appareils de haut de gamme qui présente une connectique pour un flash externe. L’alimentation électrique Les appareils numériques sont de grands consommateurs d’énergie. Il est préférable de porter son choix sur des accus rechargeables de type NiMH ou Li-ion plutôt que sur des piles jetables. Les mémoires de stockage Parfois intégrées, quelques mégaoctets seulement, pour certains appareils de premier prix, les mémoires amovibles de stockage permettent de sauvegarder les photographies. Ces dernières se présentent sous la forme de cartes extractibles de divers formats et de diverses capacités. Les mémoires flash : Compact Flash Smart Media Memory Stick XD Card SD ou MMC Card D’autres solutions, autres que les mémoires flash, existent pour la sauvegarde des photographies avec plus ou moins de succès , à des coûts plus ou moins élevés mais avec des capacités de stockage bien supérieures : les CD-R ou RW (parfois mini), les microdrive, les disques durs portatifs … Vous n’aurez pas le choix du type de mémoire puisque celui-ci sera imposé par l’appareil retenu mais dans tous les cas se pose la question de la capacité. Qualité et volume de l’image Le poids informatique de chaque photographie dépend de la définition et du taux de compression. Définition : c’est le nombre de pixels qui compose une image, son maximum est défini par la capacité du capteur mais les appareils donnent évidemment la possibilité de définitions moins importantes. Par exemple un appareil numérique de 2,1 mégapixels peut proposer des définitions de 1600x1200 (celle du capteur) mais aussi de 1280x960 (correspond à un capteur de 1,3 mégapixels) et de 640x480 (correspond à un capteur de 0,35 mégapixels). Le choix est déterminé par l’utilisation finale que l’on fera de la photographie, notamment pour l’internet ou une impression. Taux de compression : pour une même définition donc pour un même nombre de pixels les appareils proposent des taux de compression différents. Par exemple : superfin, fin, standard et économique. Plus le taux de compression est élevé, plus la qualité est faible mais plus le poids est moindre. Tableau comparatif : poids approximatif de la photographie et nombre de photos pour une mémoire de 8 Mo en fonction de la définition et du taux de compression 1600x1200 5,5 Mo 1 image 0,93 Mo 6 images 0,47 Mo 13 images 0,24 Mo 25 images Superfin Fin Standard Economique Impression 1280x960 3,5 Mo 1 image 0,6 Mo 10 images 0,31 Mo 20 images 0,17 Mo 39 images 640x480 0,89 Mo 7 images 0,17 Mo 39 images 0,09 Mo 68 images 0,05 Mo 117 images Internet Le format des fichiers Les fichiers graphiques sont sauvegardés selon différents formats de fichier. Parmi les formats les plus répandus nous trouvons : BMP : BitMap, format non compressé TIFF ou TIF : Tagged Image File Format, format compressé ou non JPEG ou JPG : Joint Photographic Expert Group, format compressé (Web) GIF : Graphic Interchange File, format compressé (Web) De nombreux logiciels du commerce permettent de convertir les formats graphiques. Dans le tableau ci-dessus le mode superfin est sauvé au format TIFF, les autres modes au format JPEG à des taux de compression différents. Le choix d’un appareil photographique numérique n’est pas toujours une affaire aisée. Il s’agit, comme toujours, d’un compromis entre la qualité recherchée de l’image et le coût. La qualité doit avant tout répondre aux utilisations que vous envisagez … mais qui peut le plus peut le moins ! Si le capteur reste sûrement le premier critère de choix il en demeure pas moins que ces appareils sont avant tout … photographiques et que la qualité de l’optique est aussi un aspect essentiel. On pensera également au type d’alimentation proposé et aux possibilités de stockage ainsi qu’au confort d’emploi, écran LCD notamment. Le temps de réponse entre le déclenchement et la prise de vue est aussi un autre critère à ne pas négliger, surtout pour des clichés en mouvement. Enfin le capteur ne fait pas tout en ce qui concerne la qualité, l’optique et également l’électronique embarquée jouent un rôle important sur la luminosité et le rendu des couleurs notamment. 2 – Le transfert de l’image Une fois la prise de vue faite et conservée, plusieurs stratégies peuvent apparaître : stoker l’image brute pour une utilisation ultérieure visionner l’image brute sur un périphérique imprimer l’image brute pour en garder un support papier transférer l’image vers un ordinateur pour la travailler La démarche reste la même, il s’agit de connecter l’appareil photo numérique lui même ou mieux sa carte mémoire à un périphérique pour stoker, visionner, imprimer ou transférer les images. Stocker : pour permettre de libérer l’espace mémoire de la carte de stockage afin de pouvoir l’utiliser pour de nouvelles prises de vue. Dans le cas où l’accès à un ordinateur est impossible, voyage par exemple, cette solution est intéressante mais l’unité de stockage doit alors être autonome, peu encombrante et de grande capacité. Graveur CD Disque Dur Visionner : pour voir ou partager les clichés. Le périphérique de visualisation peut être l’ordinateur mais aussi la télévision (connexion directe ou boîtier) ou un écran autonome. Boîtier TV Ecran autonome Imprimer : pour une sauvegarde papier sans passer par l’ordinateur. Imprimante autonome Transférer : vers un ordinateur pour travailler la prise de vue. Là aussi il s’agit de connecter l’appareil ou la carte mémoire afin de récupérer le cliché dans le but de le modifier et de le visualiser. Connexion USB Adaptateur PCMIA Lecteur multicarte Cette dernière solution est la plus attractive puisqu’elle va nous permettre de modifier l’image avec les multiples possibilités des logiciels de retouche pour ensuite la stocker, la visualiser ou l’imprimer. Une grande partie de l’intérêt de l’image numérique est bien de disposer sur son ordinateur d’un véritable laboratoire de traitement de l’image. 3 – Le traitement de l’image La retouche couvre un large éventail de possibilités : du simple recadrage à la modification des couleurs en passant par la luminosité, le contraste ou bien le découpage, le texte voir les effets spéciaux. Il ne s’agit pas dans ce document d’aborder les fonctionnalités de tel ou tel logiciel du commerce qui sont nombreux et souvent performants mais de rester dans les possibilités générales de tels produits. L’édition : après la sélection d’une partie de l’image, ce menu permet de couper, copier, coller mais aussi coller dans nouveau et recadrer (ou rogner). L’outil de sélection peut être le rectangle, l’ellipse, la main levé ou la baguette magique (plage de couleur spécifique). Cette fonction permet toutes les opérations de découpage et de manipulation d’une partie de l’image. L’affichage : agrandissement ou réduction de l’image à l’écran. L’agrandissement simplifie notamment la retouche de l’image.