projetetablissement2.. - Clinique Sainte Marie
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PROJET D’ETABLISSEMENT 2010-2014 1 SOMMAIRE 1ère Partie : La Clinique Sainte-Marie et son environnement A/ La Clinique Sainte-Marie I. Le SROS III et le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens 1. Le SROS et les données démographiques 2. Le Contrat pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) 3. Zone d’attractivité et taux de fuite II. La CME III. Direction, Encadrement et les Vigilances IV. L’équipe médicale V. Le CROM VI. L’Imagerie Médicale VII. Les futures extensions architecturales du site : chirurgie ambulatoire, service des urgences, la réanimation médico-chirurgicale, la médecine B/ Le Pôle de Santé d’Osny I. La composition de ce pôle II. Les synergies III. La Maison Médicale Sainte-Marie 1. Les spécialités 2. Les synergies avec la clinique 2ème Partie : Le Projet Médical A/ Les 4 thèmes transversaux I. L’information délivrée aux patients II. L’informatisation du dossier patient III. La communication grâce à l’outil internet IV. Accueil et formation des internes à la clinique B/ Les projets des différentes spécialités I. La chirurgie 1. La chirurgie viscérale 2. La chirurgie orthopédique 3. La chirurgie urologique et gynécologique 4. La chirurgie vasculaire 2 5. La chirurgie gynécologique 6. La chirurgie plastique et réparatrice 7. L’anesthésie II. L’oncologie- La radiothérapie III. La radiologie IV. Les urgences V. La réanimation chirurgicale VI. La gériatrie VII. La médecine polyvalente VIII. L’ophtalmologie, l’ORL, la stomatologie IX. La gastro-entérologie X. La cardiologie XI. La pneumologie XII. La neurologie XIII. Laboratoire de biologie XIV. Laboratoire d’anatomie pathologie XV. La pharmacie 3ème Partie : Le Projet de création d’un service de réanimation médicochirurgicale A/ Auteur du projet B/ Présentation de la Clinique Sainte-Marie C/ Motivation de l’installation envisagée D/ Organisation de l’unité de réanimation 4ème Partie : Le Projet de coopération inter-hospitalière A/ Développer le lien « Ville-Clinique » B/ Les missions de service public de Sainte-Marie C/ Le Projet Médical de Territoire D/ L’Hôpital de Pontoise : l’acte fondateur I. Matériels II. Médecine III. Chirurgie 3 IV. Urgences V. Patients du secteur géographique VI. Réanimation/Surveillance continue E/ Le réseau ONOF F/Les autres établissements du territoire de santé G/ Les conventions inter-hospitalières 5ème Partie : Le Projet du Soins Infirmiers A/ Rappel l’existant B/ Projet 2010/2014 I. Personnaliser les soins du patient 1. Travail sur le respect du patient 1.1 Droits et obligations du patient 2. Travail sur la notion d’accueil du patient 3. Travail sur la notion d’implication du patient dans son séjour 3.1 Le patient est reconnu comme acteur de son hospitalisation II. Prise en charge de la douleur physique et morale 1. Prise en charge de la douleur physique 2. Prise en charge de la douleur morale III. Outils d’organisation des soins 1. Informatisation du dossier patient IV. La qualité des soins 1. Manager par la qualité 2. Evaluation de la qualité des soins V. Consultation d’annonce 1. VI. Le patient bénéficie d’une consultation d’annonce en toute circonstance Participer à la formation des futurs professionnels et favoriser l’intégration des nouveaux arrivants 1. Participer à la formation des futurs professionnels 2. Favoriser l’intégration des nouveaux arrivants et développer les compétences quelque soit le secteur d’activité 4 VII Hygiène 1. Prévention et contrôle du risque infectieux 2. Volet Hygiène hospitalière et prévention des infections associées aux soins (IAS) 6ème partie : La Démarche Continue d’Amélioration de la Qualité A/ Dépasser la culture de la faute pour développer une culture de sécurité B/ Mesurer la qualité par l’instauration d’indicateurs C/ La Certification V2010 D/ L’accréditation des praticiens E/ La communication 7ème Partie : Le Projet Social A/ L’amélioration continue des conditions de travail B/ La formation professionnelle continue C/ L’entretien annuel individuel D/ Les créations de postes envisagées pour les séniors et les personnes handicapées E/ La politique globale du personnel I. Accompagner le plan épargne entreprise II. La prime d’assiduité III. Les autres sources de rémunération IV. Augmentation minimum chaque année F/ L’accueil des nouveaux arrivants et étudiants G/ Associer les représentants du personnel et le personnel dans les décisions stratégiques 8ème Partie : Le Projet du Système d’Information A/ Le dossier informatisé du patient Plan Hôpital 2012 B/ Les échanges de données avec les autres établissement de santé et les médecins de ville C/ Archivage informatique des toutes les informations du patient D/ Le Département d’Information Médicale 5 9ème Partie : La Politique Hôtelière et le Séjour du Patient A/ L’Hôtellerie B/ L’Accueil – Le Livret d’accueil C/ L’Atelier Bergamote 1. Atelier Bergamote 2. Lire en Fête 3. Expositions pour les patients et les visiteurs (exemple atelier dentelle) 4. Marché de Noël 5. Création d’un atelier « Jeux » 6. Autres occupations du temps libre des patients D/ Développer le multimédia au lit des patients 10ème Partie : Le Projet de Développement Durable à la clinique A/ Maîtriser ses consommations de ressources et d’énergies ainsi que ses rejets B/ Optimiser la gestion de déchets C/ Politique d’achat D/ La communication, élément moteur de cette démarche 11ème Partie : le Projet de Gestion Financière A/ Les Investissements B/ Exploitation 12ème Partie : La Prise en Charge des Patients Etrangers (projet BARBARA) Conclusion 6 1ÈRE PARTIE : LA CLINIQUE SAINTESAINTE-MARIE ET SON ENVIRONNEMENT 7 A/ LA CLINIQUE SAINTE-MARIE La Clinique Sainte-Marie est une société anonyme avec un capital de 2.400.000 euros composé de 1 500 actions. La totalité de l’actionnariat est détenu par des praticiens intervenant dans l’établissement. La Clinique Sainte-Marie dispose jusqu’en 2012 des autorisations d’OQOS (Objectifs Quantifiés d’Offres de Soins) compris entre 13 922 et 15 651 séjours, hors séances de chimiothérapie ambulatoire et service d’urgences. Il est acté avec les tutelles dans le CPOM 2007-2011 que « la fixation des OQOS en chirurgie et en médecine ne prend pas en compte les évolutions majeures (août 2005 : transfert agrandissement du nombre de lits et ouverture du service d’Urgences), l’établissement estimant que son activité se situera autour de 13 500 séjours en Chirurgie et 12 500 séjours en Médecine ». Par ailleurs, la Clinique dispose de 180 lits et places installés répartis ainsi : Chirurgie : Hospitalisation complète 95 lits (dont 10 lits de surveillance continue) Ambulatoire : 38 places Médecine : Hospitalisation complète 35 lits dont 21 lits de médecine cancérologique (dont 12 lits de soins palliatifs) Ambulatoire : 12 fauteuils (chimiothérapie) Un service d’urgences ayant accueilli plus de 19 000 passages en 2008. La Clinique Sainte-Marie dispose de 12 lits de soins palliatifs reconnus et autorisés. Notre établissement a obtenu en mars 2009 la reconnaissance de 10 lits de surveillance continue. Enfin dans le cadre de la cancérologie, la Clinique dispose depuis juillet 2009 des autorisations en médecine oncologique, chimiothérapie ambulatoire, curiethérapie bas débit. Pour la chirurgie, nous avons les autorisations soumises à seuil pour la chirurgie carcinologique digestive, urologique, ORL et cancer du sein. Le nombre de patients accueillis en 2008 est de 39 319 répartis ainsi : Chirurgie : Hospitalisation complète : 5 584, Ambulatoire : 10 249 (y compris endoscopie) Médecine : Hospitalisation complète : 1 064, Chimiothérapie ambulatoire : 5 660 Urgences : 16 364 ATU, 398 lits-portes. Nos patients proviennent à 79% du Val d’Oise, 9% des autres départements de l’Ile-de-France et 11% de l’Eure (27) et de l’Oise (60). Le plateau technique à la Clinique Sainte-Marie se compose de 11 salles de bloc opératoire dont 2 salles dédiées à l’endoscopie. 8 Notre établissement a également sur son site un laboratoire d’analyses biologiques fonctionnant 24h/24, un laboratoire d’anatomopathologie, un service d’imagerie (avec scanner et 2 IRM autorisés) fonctionnant 24h/24, le Centre de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (CROM) qui dispose de 3 accélérateurs de particules. Une unité de reconstitution centralisée des cytotoxiques, dépendante de la PUI, est attenante au service de chimiothérapie (autorisation de la DRASS de juillet 2005). Il y a 112 praticiens qui interviennent dans notre établissement et le personnel salarié représente 212 ETP. Le CROM, la SELARL « Imagerie Médicale », structures indépendantes, les salariés des chirurgiens, représentent 90 ETP environ en personnel. Le nombre de personnes physiques qui interviennent sur notre site pour la prise en charge des patients est proche de 500 personnes. La Clinique Sainte-Marie a toujours veillé à la prise en charge des patients en difficulté sociale qui ont toujours été acceptés en soins. Pour les personnes victimes de précarité, les services d’urgences et d’hospitalisation sont disponibles pour leur prise en charge médicale. Les patients ayant une couverture sociale précaire, ou bénéficiant de la CMU ou du RSA sont acceptés à la Clinique Sainte-Marie et ceci constitue un principe fondamental de l’éthique et de la politique de notre établissement. Par ailleurs, l’assistante sociale de la clinique est à la disposition des patients n’ayant pas de couverture sociale pour résoudre avec eux leurs difficultés administratives et les accompagner dans leurs démarches. Enfin, aucun dépassement d’honoraires n’est pratiqué pour les patients en situation de précarité sociale (CMU, RSA, urgences). Depuis plus de 30 ans, que ce soit avec le CROM dont les locaux sont reliés à notre établissement, le savoir-faire des spécialités chirurgicales carcinologiques de notre établissement (Digestives, Urologiques, Cancer du sein, Orthopédiques, Gynécologiques, ORL et maxillo-faciale, autres chirurgies des cancers (os et tissus mous par exemple), etc…), concourent à la prise en charge optimale des cancers des adultes. La Clinique Sainte-Marie a été reconnue comme site spécialisé en cancérologie avec le Centre Hospitalier René DUBOS de Pontoise et le Centre de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (CROM) installé sur les lieux de la clinique. Le site spécialisé s’intègre dans le réseau ONOF (Oncologie du Nord Ouest Francilien) créé en mars 2001 et dont la Clinique Sainte-Marie est un des promoteurs. Pour animer et mettre en œuvre ce fonctionnement, la Clinique Sainte-Marie dispose d’une équipe médicale et chirurgicale ainsi que d’une équipe de Direction, d’Encadrement et des cellules consultatives et des vigilances. I. LE S.R.O.S. III ET LE CONTRAT PLURIANNUEL D’OBJECTIFS ET DE MOYENS 9 1. Le SROS et les données démographiques L’Agence Régionale d’Hospitalisation d’Ile-de-France (ARHIF) a élaboré le Schéma Régional d’Organisation Sanitaire de 3ème génération (SROS III) et publié en mars 2006. Les activités réglementaires dans le schéma régional sont au nombre de 16 et sont les suivantes : - Médecine - Chirurgie - Périnatalité - Soins de Suite, Rééducation et réadaptation fonctionnelle - Hospitalisation à Domicile - Prise en charge des Urgences et articulation avec la permanence des soins - Réanimation, soins intensifs et soins continus - L’imagerie médicale - Les techniques interventionnelles utilisant l’imagerie médicale - La prise en charge de l’insuffisance rénale chronique - La psychiatrie et la santé mentale - La prise en charge des personnes âgées - La prise en charge des enfants et adolescents - La prise en charge des personnes atteintes du cancer - Les soins palliatifs - La prise en charge des patients cérébro-lésés et traumatisés médullaires. A la lecture de ces 16 thèmes, on s’aperçoit que le Pôle de Santé situé à OSNY et le projet d’établissement 2010-2014 s’insèrent dans la plupart des activités réglementaires du SROS. Comme par le passé, la Clinique Sainte-Marie, à travers son projet d’établissement, s’intégrera dans le prochain SROS IV (validé en 2011), volontairement et en étroite collaboration avec les tutelles. Le découpage de région Ile-de-France précise que la Clinique Sainte-Marie fait partie du territoire de santé 95-3. Les données démographiques Les besoins de la population sont réels et augmenteront. En effet, le nombre d’habitants a fortement augmenté depuis 30 ans (ville nouvelle créée dans les années 1970). 10 Le territoire de santé 95-3 avait une population de 327 000 habitants en 1999. Lors du dernier recensement en 2006, 347 000 habitants font partie du territoire de Santé soit une progression de +6% en 7 ans. La progression à venir sera toujours en augmentation car elle progressera encore de 15% d’ici 2020. La population est assez jeune car les moins de 75 ans représentent plus de 96% de la population, les moins de 15 ans représentent près de 24%. Les projections à 2020 indiquent des moins de 15 ans représentant 19,8% de la population (en baisse) et les moins de 75 ans seront près de 94%. Tous ces éléments indiquent que la population du territoire de santé va vieillir et donc, qu’il y aura une plus forte demande, dans les années à venir, des besoins en soins de la population. L’origine géographique des patients hospitalisés à la Clinique Sainte-Marie est la suivante : - Le Val d’Oise (95) : 79% - L’Oise (60) et l’Eure (27): 11% - Autres départements de l’Ile-de-France, dont Paris : 9% - Autres départements : 1%. A la lecture de ces données, on peut dire que les patients de la Clinique Sainte-Marie proviennent certes du Val d’Oise, mais également de toute la région du Vexin (Oise, Eure). De par ces besoins de la population, De par ses activités de chirurgie, de cancérologie, de traitement des urgences, de surveillance continue, De par son plateau technique performant (Scanner, 2 IRM, 3 Accélérateurs de particules, 11 salles de bloc opératoire), De par les compétences connues et reconnues du Corps Médical, De par la qualité et le nombre de son personnel, La Clinique Sainte-Marie a toute sa place dans le futur SROS IV et en sera un acteur principal. 2. Le Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) La Clinique Sainte-Marie a signé le 31 mars 2007 son nouveau Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) avec l’Agence Régionale d’Hospitalisation (ARHIF). En plus du contrat-type, commun à tous les établissements, des annexes spécifiques ont complété le CPOM. Cela concerne la Chirurgie Ambulatoire et les Soins Palliatifs. A part les engagements habituels des établissements de Santé auprès de leur ARH (respect des capacités en séjours, information des patients concernant les tarifs, les documents médicoadministratifs obligatoires, compétence des personnels, etc.…) les autres engagements contractuels entre l’A.R.H.I.F. et la Clinique Sainte-Marie sont synthétisés dans les annexes : 11 - Annexe 1 : Orientations stratégiques - Annexe 2-1 : Chirurgie - Annexe 2-2 : Médecine d’Urgence - Annexe 2-4 : Médecine - Annexe 2-11-1 : Curiethérapie - Annexe 2-11 : Traitement du cancer. Cette annexe a été modifiée en juillet 2009 par un avenant suite à la révision du SROS III pour ce volet. - Annexe 2-12 : Soins palliatifs - Annexe 3-1 : Gestion des risques et amélioration de la qualité des soins - Annexe 3-4 : Projet de gestion : Systèmes d’information hospitaliers ; - Enfin, en mars 2009, un autre avenant a été signé pour une autorisation de 10 lits de surveillance continue. La clinique s’est engagée à suivre, point par point, le contrat signé et à en adresser des synthèses ponctuelles et définitives à l’Agence. Le Projet d’Etablissement correspond aux objectifs fixés avec l’ARH et s’intègre dans le cadre du PLAN HOPITAL 2012. 3. Zone d’attractivité et taux de fuite L’Institut Montaigne a réalisé en 2009 une étude sur la zone d’attractivité de patients pour chaque établissement de santé du territoire et les taux de fuite des patients hors territoire de Santé. Globalement, notre territoire de santé a une zone d’attractivité de 33% de la population des autres territoires et un taux de fuite de 34%. Ce territoire de santé réalise 81 000 séjours et perd en solde net (attractivité/fuite) 1 052 séjours. La Clinique Sainte-Marie doit donc dans un premier temps consolider et augmenter sa zone d’attractivité en attirant des patients vers sa structure aussi bien par rapport aux autres établissements du territoire qu’en diminuant le taux de fuite. a/ Zone d’activité Notre établissement représente 14% de tous les soins MCO du territoire de santé. En médecine, la part de marché est de 10% et de 24% en chirurgie. La Clinique Sainte-Marie recrute 30% de ces patients hors territoire (28% en médecine, 32% en chirurgie). Ces taux sont conformes aux autres établissements du territoire de santé. b/ Analyse des parts de marché par activité. Médecine Le taux de fuite est de 32,5% dont 11% vers l’APHP. La Clinique Sainte-Marie représente 10% de la part de marché sachant que l’Hôpital de Pontoise en représente 42%, le Centre Hospitalier de Beaumont-Méru 7% et la Clinique Conti 5%. 12 Le développement de l’activité de médecine en 2008 et 2009 a donc probablement dû augmenter la part de marché. L’objectif à 5 ans est d’avoir une part de marché de 30% grâce au recrutement d’un deuxième médecin en Médecine Polyvalente et de recrutement direct auprès des médecins généralistes en plus des patients arrivant via les urgences. Les pistes d’activité de développement sont décrites ci-dessous. Il est à noter que la Clinique Sainte-Marie a 30% de l’activité du territoire pour le digestif médical. C’est l’acteur le plus important du territoire de santé car l’Hôpital de Pontoise a 21% d’activité, la Clinique Conti 14%. La Clinique Sainte-Marie en orthopédie, rhumatologie, médecine ne représente que 6% de cette activité médicale alors que l’Hôpital de Pontoise 48%. Cette spécialité doit donc à terme être développée. Pour l’urologie, néphrologie médicale, la Clinique Sainte-Marie représente 14% de part de marché et l’Hôpital de Pontoise près de 50%. Cette spécialité doit être également développée si nous voulons accroître notre part de marché en médecine. Pour ce qui concerne le vasculaire périphérique, la Clinique Sainte-Marie a 10% de part de marché alors que l’Hôpital de Pontoise 46%. Pour les tissus cutanés et sous-cutanés en médecine, la Clinique Sainte-Marie représente 14% des parts de marché et l’Hôpital de Pontoise 41%. Ces spécialités doivent être renforcées et développées. Il en est de même et de manière plus importante pour la pneumologie médicale car la Clinique Sainte-Marie ne représente qu’à peine 3% de marché. Un deuxième pneumologue doit être vivement recruté. Enfin la gynécologie médicale ne représente que 4% de nos parts de marché, mais l’Hôpital Mère Enfant la spécialité de l’Hôpital de Pontoise ne nous permet pas d’envisager une hausse de cette part de marché de même que pour l’hématologie médicale (4% de part de marché pour la Clinique Sainte-Marie). Activité de chirurgie Le taux de fuite est de 39%. Ce taux important doit être diminué dans les 5 ans à venir. A noter que la Clinique Sainte-Marie représente 24% de l’activité, l’Hôpital de Pontoise 23%, la Clinique Conti 10%, le Centre Hospitalier de Beaumont-Méru 3%. La Clinique Sainte-Marie dans un premier temps doit augmenter sa part de marché sur les établissements du territoire et également en offrant une offre satisfaisante pour les patients quittant notre territoire pour se faire opérer dans un autre établissement. Nous allons donc étudier les différentes spécialités chirurgicales. • Digestif chirurgie La Clinique Sainte-Marie a une part de marché de 32%, l’Hôpital de Pontoise de 24%. Il est à noter que la Clinique Conti a 11% de part de marché ainsi que le Centre Hospitalier des Portes de l’Oise. Le taux de fuite est de 25%. Il est prioritaire de consolider notre leadership dans cette spécialité et d’essayer de réduire ce taux de fuite qui est moins important que dans d’autres spécialités. L’arrivée du troisième chirurgien digestif en mai 2008 pourra peut-être réduire ce taux de fuite et l’objectif est de le fixer à 20% d’ici 5 ans. • Orthopédie chirurgie La Clinique Sainte-Marie a 14% de part de marché alors que le Centre Hospitalier René Dubos en a 22% , la Clinique Conti 10%, la Clinique de Domont 7%. 13 Le taux de fuite est de 49%. Ce taux est très élevé et il convient de définir une stratégie avec les chirurgiens orthopédistes pour réduire d’ici 5 ans aux alentours de 25%. • Chirurgie urologique La Clinique Sainte-Marie est en position de leadership dans cette spécialité avec 40% de part de marché, loin devant l’Hôpital de Pontoise (17%) ou la Clinique Conti (10%). Le taux de fuite est de 30%, il y a lieu d’essayer de recruter davantage dans ces spécialités avec à terme l’arrivée d’un troisième chirurgien urologue. • Cardiologie chirurgie Il s’agit pour la Clinique Sainte-Marie de la pose de PaceMaker. Elle est leader du territoire de santé avec 18% d’activité mais avec un taux de fuite de 77%. Ce taux n’est pas acceptable, il convient de définir une vraie stratégie pour que le taux de fuite de pose de Pacemaker soit inférieur à 30% d’ici 5 ans. L’accord cadre est l’acte fondateur avec l’Hôpital de Pontoise devrait nous aider à réduire ce taux et envisager également le recrutement d’un deuxième praticien posant des Pacemakesr. • Endocrino-chirurgie Pour cette spécialité la Clinique Sainte-Marie est deuxième en part de marché avec 17%, loin derrière le Centre Hospitalier de Pontoise à 30%. L’arrivée d’un consultant en endocrinologie dans la Maison Médicale 2009 devrait permettre d’augmenter la part de marché de la Clinique Sainte-Marie d’autant plus que le taux de fuite est de 43%. • ORL chirurgie La Clinique Sainte-Marie est leadership avec 41% de part de marché soit le double de l’Hôpital de Pontoise (21%). La Clinique Conti ne représente que 6% d’activité. Il est noté que le taux de fuite est de 41%, il est nécessaire là aussi de définir une vraie stratégie pour réduire ce taux de fuite à moins de 30% d’ci 5 ans. Les arrivées récentes de deux chirurgiens ORL permettra probablement de capter davantage de patients. • Hématologie chirurgie L’Hôpital de Pontoise a une part de marché de 32% et la Clinique Sainte-Marie de 15% et la Clinique Conti de 7%. Il y a un taux de fuite important de 45% sur l’APHP, l’Institut Curie notamment. Il y a lieu de faire modifier les comportements des patients car très souvent la prise en charge de leur cancer en hématologie peut se faire dans les structures du territoire et de la Clinique Sainte-Marie en particulier. • Gynécologie chirurgie C’est l’Hôpital de Pontoise qui est le plus important en terme de part de marché (34%) et la Clinique Sainte-Marie 10%. A noter que la Clinique Conti est juste derrière avec 9%. Le taux de fuite est très important de 47% et nous devons, avec le chirurgien gynécologue recruté en 2007, définir une stratégie pour capter davantage de patients. • Ophtalmologie chirurgie 14 Le Centre Hospitalier de Pontoise a une part de marché de 24% et la Clinique Sainte-Marie de 20%. Il est à remarquer que la Clinique Conti a une part de marché de 15%. Enfin, le taux de fuite est de 41%. Nos chirurgiens d’ophtalmologie se concentrent de plus en plus sur la Clinique Sainte-Marie et la part de marché de l’Hôpital de Pontoise devrait diminuer en 2009 et 2010. L’association d’un quatrième chirurgien ophtalmologue avec l’équipe actuelle des Docteurs DE LAROUSSILHE, RABALISON et JANKOWSKI devrait permettre d’accroître cette part de marché. Il est nécessaire peut être de définir des consultations avancées pour réduire ce taux de fuite. • Tissus cutanés et sous-cutanés chirurgie La Clinique Sainte-Marie est en tête avec 32% de part de marché soit le double de l’Hôpital de Pontoise (15%) et la Clinique Conti (11%). A noter le taux de fuite important de 38% et des consultations développées sur le site Sainte-Marie, la Maison Médicale voir des consultations avancées devraient permettre de diminuer ce taux de fuite et d’augmenter davantage la part de marché de la Clinique SainteMarie. • Vasculaire périphérique chirurgie La Clinique Sainte-Marie représente 20% de part de marché alors que l’Hôpital de Pontoise 40% et la Clinique Conti 8%. L’arrivée d’un deuxième chirurgien vasculaire va permettre d’augmenter notre part de marché notamment auprès de Conti et l’Hôpital de Pontoise. A noter que le taux de fuite est de 33% et ce deuxième praticien permettra d’élargir la gamme de prise en charge en chirurgie vasculaire. II. LA CME La CME regroupe tous les praticiens intervenant dans la Clinique. Elle s’est dotée d’un bureau de 10 membres. Le bureau de la CME représente la plupart des spécialités de l’établissement. Il est composé de : - Docteur BHAVSAR : Radiologue Docteur BICHERON : Anesthésiste Réanimateur Docteur DE ANDOLENKO : Oncologue Docteur JOHANET : Chirurgien digestif Docteur LORENCEAU : Chirurgien plasticien Docteur MARSAULT : Anathomopathologiste Docteur MOTTIN : Médecine Docteur MANSOURI : Urgentiste Docteur FOUSSADIER : Chirurgien plasticien Docteur TRUCHE : Stomatologue La CME s’est fixée comme objectifs prioritaires de : • Renforcer l’adhésion des praticiens via la CME 15 • Etendre les compétences de la CME à l’ensemble des questions qui engagent les praticiens : projet médical, contrat de bon usage, charte de modération des honoraires, droit d’alerte médical III. DIRECTION, ENCADREMENT ET LES VIGILANCES - La Direction • Docteur Jean-Pierre FOULON, Président du Conseil d'Administration et Directeur Général • Docteur Chantal LAUBREAUX, Directeur Général Délégué • Monsieur Olivier LE BORGNE, Directeur - Le personnel d’encadrement • Monsieur Jean-Michel ANDO, Responsable Informatique • Madame Emmanuelle ARNOUX : Directrice des Soins • Monsieur Philippe BENETEAU : Surveillant des Services de Soins • Monsieur Gérard BOUCHESECHE : Surveillant du Bloc Opératoire, de la Salle de Réveil • Madame Marie-Hélène CHESNE : Pharmacien Adjoint • Madame Erika CONSEL : Assistante Qualité • Madame Christine COUPE : Surveillante des Services de Soins • Madame Sylvette DECHAUMEL : Surveillante de nuit • Monsieur Didier DUBERT : Responsable des Services Techniques • Madame Isabelle LACHEVRE : Adjointe du surveillant de bloc • Madame Sylvie MAUSSION : Surveillante des Services de Soins • Madame Céline OBERT-BRADELLE : Assistante de Direction • Madame Véronique Comptable • Madame Danièle SMAGHE : Responsables du Service des Ressources Humaines • Madame Véronique SETTAT : Surveillante des Services de Soins • Madame le Dr Claudine TCHOUANMOU : Pharmacien Gérant RENAULT : Responsable Administrative et - Cellules de vigilance - Président de la Conférence Médicale d'Etablissement : Professeur Hubert JOHANET - Président du CLIN : Docteur Etienne HOFFMANN 16 - Commission de Relation avec les Usagers et de la Qualité de la prise en charge (CRUQPC) : Docteurs Alain VALLET et Pierre DE ANDOLENKO - Responsable du LAUBREAUX - Correspondant Hémovigilance : Docteur Réza BAREI - Correspondant Matériovigilance : Docteur Philippe PETCHOT - Correspondant Pharmacovigilance TCHOUANMOU - Correspondant Identitovigilance : Erika CONSEL. Comité des Vigilances : : Docteur Docteur Chantal Claudine IV. L’EQUIPE MEDICALE Les praticiens actuels intervenant à la Clinique Sainte-Marie sont les suivants : CHIRURGIE GENERALE, VISCERALE, GYNECOLOGIQUE, DIGESTIVE COELIOSCOPIQUE : Dr R. Barei., Dr Berger, Pr. H. Johanet ET CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET REPARATRICE : Dr Hoffmann, Dr Katabi, Dr Ph. Petchot. CHIRURGIE UROLOGIQUE ET GYNECOLOGIQUE : Dr S. Elard, Dr J.M. Legraverend. CHIRURGIE VASCULAIRE : Dr J.P. Foulon. LITHOTRITIE EXTRACORPORELLE : Dr S. Elard, Dr J.M. Legraverend. ANESTHESIE ET REANIMATION : Dr D. Bicheron, Dr P. Duchene, Dr D. Girompaire, Dr C. Laubreaux, Dr F. Lefebvre, Dr P. Mercier, Dr C. Oxéda, Dr K. Yakoubian, Dr A. Vallet. ORL : Dr B. Aouli, Dr O.Attaf, Dr H. Bourgi, Dr Beaudru, Dr J. Bourrel, Dr L. Carius, Dr H. Chevallier, Dr A. Goudard, Dr C. Hadjali, Dr M. Lerat- Caron, Dr N. Tlili, Dr S. Néron. OPHTALMOLOGIE : Dr F. De Laroussilhe, Dr O. Jankowski, Dr C. Leroy, Dr Ph. Morizet, Dr J. Rabalison- Rafalimanana. ANGIOGRAPHIE : Dr A. Allieta, Dr F. De Laroussilhe, Dr O. Jankowski, Dr C. Leroy, Dr F. Leroy, Dr J. Rabalison. STOMATOLOGIE : Dr B. Badie-Modiri, Dr S. Jaiouch, Dr J.M. Pons, Dr P. Nguyen CHIRURGIE BUCCO-DENTAIRE : Dr Truche. CHIRURGIE ESTHETIQUE : Dr F. Foussadier., Dr M. Lahbabi, Dr B. Lorenceau, Dr F Poirier RADIOLOGIE : Dr P. Bhavsar, Dr A. Fuchs, Dr T. Mamou-Mani, Dr B. Randoux, Dr C. Valentin. GASTRO-ENTEROLOGIE : Dr P. Fortune, Dr J.-M. Guéméné, Dr A. Namias, Dr S. Poiraud, Dr D. Salaun, Dr M. Salmeron, Dr E. Zeitoun. ECHO-ENDOSCOPIE DIGESTIVE : Dr M. Salmeron. GERIATRIE CONSULTATION MEMOIRE : Dr N. Laubreaux, Dr P.A. San Miguel 17 NEUROLOGIE : Dr M.A Buzare, Dr M. Samid. NUTRITIONISTE : Dr G. Gondon, Dr C. Dufond ORTHOPTISTE : Mme J. Roussel PSYCHOLOGUE : Mme C. Lamanthe PNEUMOLOGIE : Dr Aeberhardt. CARDIOLOGIE : Dr T. Assulin, Dr E. Dubray, Dr G. Haddad, Dr E. Hery, Dr P. Lewy, Dr R. Pividal, Dr J.F. Tainturier, Dr C. Valantin,. EXPLORATION VASCULAIRE (DOPPLER) : Dr Dubray. PHLEBECTOMIE AMBULATOIRE : Dr G. Tardy, Dr C. Vuong RADIOTHERAPIE , CURIETHERAPIE : Dr O. Bleichner, Dr A. Botton, Dr P. de Andolenko, Dr M. Perret, Dr J.Ch. Riffaud. CHIMIOTHERAPIE, ONCOLOGIE MEDICALE : Dr O. Bleichner, Dr A. Botton, Dr P. De Andolenko, Dr Filippi (oncologie médicale), Dr M. Perret, Dr J.Ch. Riffaud. URGENCES : Dr Ab. Mansouri, Dr Ah. Mansouri, Dr N. Mokhtari (diplômés CAMU). LABORATOIRE D'ANALYSES MEDICALES : Laboratoire d'Analyses Médicales de St Ouen l’Aumône (Symbiolab) : Dr S. Lasry, Dr N. Baret ANATOMOPATHOLOGIE : Dr Marsault, Dr Vo N'Goc KINESITHERAPIE : Madame Costes-Rouger V. LE CROM Le Centre de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale est constitué par l’association de 6 médecins cancérologues au sein d’une S.E.L.A.R.L située sur le site de la Clinique SainteMarie à OSNY (3 rue Paul Emile Victor 95520 OSNY). Le numéro de FINESS est le 950809640. Les radiothérapeutes ont une activité à temps plein et sont les Docteurs Alain BOTTON, Marc PERRET, Pierre de ANDOLENKO, Olivier BLEICHNER et Jean-Charles RIFFAUD. Le Docteur Marie-Hélène FILIPPI , oncologue, complète l’équipe médicale. La S. E. L. A. R. L. Centre de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (C.R.O.M.) est indépendante de la Clinique Sainte Marie. Elle assure l'exploitation des appareils de traitement et le paiement des salaires du personnel nécessaire au fonctionnement du service de Radiothérapie, soit 40 salariés. Le plateau technique est le suivant : Radiothérapie externe • Un accélérateur de particules SIEMENS KD2 à 2 énergies de photons, équipé d’imagerie portale installé en 1998 • Un accélérateur de particules SIEMENS PRIMUS à 2 énergies de photons, à collimateur multi-lames équipé d’imagerie portale et d’un module de séquencement automatique installé en août 2004 18 • Un accélérateur de particules SIEMENS ONCOR à 2 énergies de photons, à collimateur multi-lames équipé d’imagerie portale au silicium amorphe et d’un module de séquencement automatique. Curiethérapie 1 – Bas débit : l'infrastructure pour la curiethérapie a été installée et l'autorisation obtenue en juillet 82. Deux chambres de curiethérapie Un projecteur de sources d’Iridium 192 avec retour automatique des sources. Il s'agit d'un TELEGYNE à 3 canaux, type " CURIETRON ". Un pupitre mural de commande TELEGYNE. Un labo chaud comportant : * Un ensemble activimètre à chambre d'ionisation à puits pour la mesure des fils d'Iridium 192 (MN501 CIS BIO). * Un détecteur de radiations ionisantes, type RADIAGEM (EURYSIS MESURES). * Une paillasse blindée avec paravent plombé équipé de tout le matériel nécessaire à la manipulation des fils d’Iridium. Actuellement les fils d'Iridium 192 ( de type IRF2 ) sont commandés au fur et à mesure des applications de curiethérapie, et sont gérés dans un classeur ne quittant pas le labo chaud où le n° du lot, l'activité des fils à la réception et les manipulations faites apparaissent . Les sources de Cs 137 ont été abandonnées et remplacées par des sources d'Ir 192 (IrF2) à activité élevée 10 à 12 mCi/cm, pour les applications gynécologiques. Par soucis de confort et de radioprotection, nous employons toujours le projecteur de sources TELEGYNE qui a été spécialement adapté pour ce type de sources. 2 – Haut débit : un projecteur de source d'Ir192 à haut débit de dose, type GAMMAMED12i . L’activité de curiethérapie bas débit a décru ces dernières années au profit de la curiethérapie à haut débit de dose. Cette dernière reste cependant irremplaçable dans certaines indications (curiethérapie pré-opératoire des cancers du col utérin). De plus, l’activité de curiethérapie à haut débit de dose est subordonnée à l’existence d’une unité de curiethérapie à bas débit. Unité de dosimétrie Quatre systèmes de dosimétrie pour la radiothérapie externe et la curiethérapie : ISIS 2D de TECHNOLOGIE DIFFUSION 19 Console de dosimétrie DOSIGRAY 3D reliée en réseau au scanner permettant de réaliser en routine des simulations virtuelles Acquisition en juillet 2004 d’un logiciel de simulation virtuelle (Console SYMAGO ) de DOSIGRAY Un système de dosimétrie pour la curiethérapie à haut débit de dose, de type ABACUS de CIS BIO. Une cuve à eau 2D de chez PTW pour l'étude dosimétrique des faisceaux de rayonnement. Un dosimètre intégrateur PTW DI4DL4 type 77511, pour mesurer une valeur de top chaque jour. Dosimétrie in vivo DPD 510 de NOVELEC pour les irradiations corporelles totales. Un ensemble activimètre à chambre d'ionisation à puits pour la mesure des fils d'Iridium 192 (MN501 CIS BIO). Centrage : Le centre de radiothérapie a installé sur OSNY un scanner dédié exclusivement aux centrages de radiothérapie (Scanner Picker PQ5000). VI. L’IMAGERIE MEDICALE La SELARL Imagerie médicale de la Clinique Sainte-Marie s’organise autour d’une équipe de 5 radiologues et emploie à ce jour 30 personnes. Les radiologues participent également à la campagne de dépistage du cancer du sein, organisée par le Conseil Général du Val d’Oise. La SELARL, en tant que telle, fait partie du réseau ONOF. Le service de radiologie comprend une table télécommandée Siemens, un système de numérisation des images radiologiques Philips avec console de traitement des images et reprographe, un sénographe Siemens, un générateur mobile Philips, un amplificateur de brillance de GE Médical, un échographe Siemens, une IRM Siemens et un scanner Siemens. Les radiologues qui maîtrisent la technique de l’IRM, ont obtenu en avril 2009 l’autorisation d’installer une 2ème Imagerie à Résonance Magnétique (IRM). Cette installation se réalisera courant 2010, début 2011. A Osny, la SELARL, entité indépendante juridiquement de la clinique, a son propre bâtiment. L’équipe médicale, actuellement de 5 radiologues, va se développer avec l’arrivée d’au moins un radiologue supplémentaire. Le personnel salarié devrait également évoluer en nombre. 20 VII. LES FUTURES EXTENSIONS ARCHITECTURALES DU SITE : CHIRURGIE AMBULATOIRE, SERVICE DES URGENCES, LA REANIMATION MEDICO-CHIRURGICALE, LA MEDECINE La Clinique Sainte-Marie poursuit son développement depuis l’ouverture et son agrandissement sur le site d’Osny. En effet, les extensions architecturales futures concerneront : - la chirurgie ambulatoire La Clinique Sainte-Marie a été un des premiers établissements à faire de la Chirurgie Ambulatoire fin des années 80. A ce jour, plus de 65% des actes réalisés au bloc opératoire concernent la chirurgie ambulatoire. En étroite relation avec le corps médical, la Clinique Sainte-Marie va continuer à accroître son activité de chirurgie ambulatoire. Cet accroissement nécessitera d’agrandir le service de chirurgie ambulatoire qui à ce jour comporte 38 lits. L’objectif à terme est d’avoir une structure ambulatoire de 50 à 60 lits. - le service des urgences Devant le développement de ce service et de l’évolution de son nombre de passages depuis 2005 (12 500 à 24 000 en 2009), il sera probable que le nombre de passages se situera entre 30 000 et 35 000 d’ici 2014. Il conviendra donc d’augmenter le nombre de box de consultations et de lits-portes. - la Médecine Depuis la création de cette nouvelle activité médicale en août 2005, le nombre de patients de médecine polyvalente s’accroît fortement. En effet, après les premiers mois de 4 lits en moyenne, il a été décidé en septembre 2007 d’ouvrir une aile de 14 lits de médecine polyvalente. A ce jour, une vingtaine de patients nécessitent ce service. C’est pourquoi, une extension aura lieu pour porter ce service à 25 voir 30 lits. - le service de Réanimation médico-chirurgicale La Clinique Sainte-Marie veut obtenir lors du SROS 4, l’autorisation d’ouverture d’un service de réanimation médico-chirurgicale. Ce service serait situé dans l’aile du service actuel de surveillance continue. Le service de surveillance continue serait alors déplacé en bout d’une aile de chirurgie 1. 21 B/ LE POLE DE SANTE D’OSNY Le Pôle de Santé, un des rares en France, créé autour de la clinique a pour but de proposer à la population des prises en charges multidisciplinaires en court, moyen et long séjour. Pour les activités non maîtrisées par la Clinique, il a été fait appel à des structures privées dont le savoir-faire est reconnu. I. La composition de ce Pôle Ce Pôle de Santé se compose ainsi : - un Centre de Psychothérapie de 60 lits et places, ouvert en novembre 2008, - un Centre de Soins de Suite ORPEA de 90 lits (ouverture 2011), - un EHPAD « le Clos de l’Oseraie » de 100 lits et places, ouvert en décembre 2008, - une Maison Médicale (ouverture décembre 2009 – cf § suivant) - une extension de la Radiologie de Sainte-Marie, - une résidence hôtelière, - une crèche. II. Les synergies Comme nous l’avons indiqué en préambule, nous souhaitons apporter une réponse médicale aux différents besoins de la population. C’est pourquoi, une synergie médicale sera recherchée entre les différentes structures. Par ailleurs, pour économiser aux mieux les deniers publics, des synergies fonctionnelles seront établies entre les différentes structures. Cela peut concerner des coûts de fonctionnement comme la restauration, des contrats obligatoires mais également les transports sanitaires entre nos structures pour contenir les frais de transports des patients que supportent l’Assurance Maladie. III. La Maison Médicale Sainte-Marie La Clinique Sainte-Marie a créé en 2009 une maison médicale pluridisciplinaire. Cette maison médicale regroupe des spécialités médicales, paramédicales et tout acteur ayant un lien direct ou indirect avec la prise en charge des patients. 1. Les spécialités La maison médicale regroupe les spécialités suivantes : Psychologue, Podologie, Infirmières à domicile, Stomatologie/Orthodontie, Cardiologie, 22 Centre de « Surpoids et de l’Obésité », unique en France (Nutritionniste, Diététicienne, Gym, Psychologues), Endocrinologie, Kinésithérapie/Ostéopathe, La « Maison des Tulipes », structure d’accueil des patients atteints du cancer, Dermatologie, Gastro-entérologie, Matériel Médical : L’ATTITUDE SANTE ADHAP Services. 2. Les synergies avec la Clinique La Clinique va rechercher des synergies de prises en charge de ces patients avec la Maison Médicale. Des synergies en terme d’informatisation, de sécurité, seront également mises en œuvre. 23 2ÈME PARTIE LE PROJET MEDICAL 24 Plus que des acteurs, les médecins de la Clinique Sainte-Marie sont les moteurs de l’établissement. Par leur activité quotidienne, ils ont su développer un établissement moderne adapté aux besoins de la population. La chirurgie, la cancérologie et la chirurgie ambulatoire sont les 3 piliers historiques de la Clinique Sainte-Marie depuis maintenant plus de 20 ans. L’ouverture du nouvel établissement en août 2005, renforcé par la construction du pôle de santé toujours en cours (EHPAD, Centre de psychiatrie, Crèche inter-entreprise, Maison Médicale, Centre de Radiologie, Unité de Soins de Suite, Hôtel de Santé) a permis d’étoffer les équipes et de développer les activités en particulier dans le domaine des urgences et de l’imagerie médicale. Les années qui viennent, verront se développer de nouvelles activités et cela dans toutes les spécialités avec en particulier l’espoir de voir se concrétiser la Réanimation médico chirurgicale, l’installation d’un Centre de l’Obésité à vocation régionale, le développement de l’informatisation pour une meilleure prise en charge des patients. Les médecins de la Clinique Sainte-Marie continuent plus que jamais à développer leur outil de travail et leur activité au service de la population. La CME a identifié 3 thèmes susceptibles d’améliorer la prise en charge du patient dans l’établissement ainsi qu’un 4ème thème pour l’établissement. A/ LES 4 THEMES TRANSVERSAUX I. L’INFORMATION DELIVREE AUX PATIENTS Il est apparu d’une part, qu’il pouvait y avoir des contestations dans la qualité de l’information reçue par les patients, que d’autre part, si un consentement éclairé écrit n’était pas indispensable au regard de la loi, c’était une précaution en cas de litige avec les patients. La CME a estimé qu’il était nécessaire que, comme pour les enfants figurait une autorisation d’opérer signée par les parents, il devait figurer dans le dossier médical à l’admission un consentement éclairé générique, signé par le patient. Cela ne dispensant pas de note d’information remise par chaque spécialiste et étant plus spécifique de l’acte entrepris. Les praticiens restant libres d’entamer ce type de démarche pour eux ou non. La CME a estimé qu’il y avait une nette incompréhension des patients concernant les « dépassements » d’honoraires et a souhaité que soit inséré dans le livret d’accueil un texte concernant ce point. Il s’agit là d’un texte générique qui n’est pas de nature à se substituer à l’information délivrée par chaque praticien et au supplément d’honoraires demandé. Il existe un très net désir de l’ensemble des praticiens de développer l’outil informatique dans l’établissement et plus accessoirement de développer l’outil internet. La réunion de ce point de vue avec l’équipe d’OSOFT et Mr ANDO, laisse entrevoir de fortes possibilités. 25 II. L’INFORMATISATION DU DOSSIER PATIENT Il apparaît que le logiciel OSOFT est un projet particulièrement puissant et varié dans ses potentiels. Une grande majorité des médecins souhaite développer l’outil informatique, néanmoins, il est rappelé qu’OSOFT est au service des médecins et du personnel et que les médecins ne doivent pas se plier aux désirs d’OSOFT. Il apparaît hautement souhaitable que tous les praticiens puissent utiliser ce logiciel ou que nos dossiers respectifs soient lisibles pour les uns et pour les autres, ce qui implique un travail d’inter connexion entre les différents logiciels. Il apparaît indispensable que chaque praticien puisse recevoir une formation plus approfondie, ce qui ne peut pas passer par une présentation en assemblée, mais par un travail « in concreto » avec un accompagnement quasi individuel, quitte à ce qu’un praticien par spécialité puisse ensuite former ses confrères. Dans cette optique, il apparaît idéal qu’un des formateurs d’OSOFT puisse accompagner régulièrement un ou plusieurs praticiens pendant les différentes phases de notre activité (bloc, visite, consultation). De même, il apparaîtra nécessaire dans chaque secteur de désigner des référents qui formeront les autres en cascade. Compte tenu de l’importance croissante de l’outil informatique, il apparaît indispensable de prévoir des systèmes de double sauvegarde et une maintenance en continue. Les urgences à titre d’exemple utilisent de façon systématique cet outil, et lors de la coupure de maintenance le jeudi matin, c’est le fonctionnement des urgences pendant une heure qui est bloqué. Mais si tous les secteurs de la clinique sont totalement informatisés, il ne pourra plus être possible de procéder à de telles interruptions (2ème serveur-onduleur). Il apparaît que les prescriptions médicales au lit du malade sont parfaitement envisageables à l’aide de tablettes tactiles, dés l’apprentissage réalisé par le praticien III. LA COMMUNICATION GRACE A L’OUTIL INTERNET Il apparaît également indispensable que la clinique dispose de ligne internet de plus haut débit et il serait souhaitable que l’établissement en fasse la demande expresse au Maire. La CME regrette que le site internet de la Clinique Sainte Marie ne soit pas plus utilisé : - venue de nouveaux praticiens - inauguration de nouveaux bâtiments autour de la Clinique - annonce de réunions,... Ce sont sur ces réflexions que la Clinique développera son outil internet et intranet. 26 IV. ACCUEIL ET FORMATION DES INTERNES A LA CLINIQUE SAINTE-MARIE La CME estime qu’il est nécessaire et essentiel d’accueillir et de former des internes dans notre établissement. Cette volonté a pour objectif de faire découvrir le secteur libéral aux internes et en particulier la Clinique Sainte-Marie. Cela permettrait également à terme le recrutement de nouveaux praticiens pour notre établissement, notamment dans les perspectives à venir indiquant une pénurie de praticiens. 27 B/ LES 4 THEMES TRANSVERSAUX I. LA CHIRURGIE 1. La Chirurgie Viscérale Elle est assurée par 3 praticiens dans l’établissement avec l’arrivée du 3ème praticien en 2008, le Dr BERGER. Cette arrivée récente va permettre d’augmenter l’activité globalement de 25 à 30 % pendant la période 2010/2014. Le développement de cette activité est lié à plusieurs éléments : 1. Développement de l’activité de 25 à 30% 2. La création du Centre du Surpoids et de l’Obésité 3. Développement de la Notes Surgery (par voies naturelles) 4. L’endoscopie interventionnelle en cancérologie digestive 5. La Gastro-Entérologie et la technique du cathétérisme rétrograde 6. Développement vers la prise en charge des personnes agées (coloproctologie, incontinence, inertie colique, prolapsus) 7. Recrutement de gastro-entérologues 8. Diminution du taux d’Inciso sur exérèses colorectales 9. Développement de la communication envers les correspondants 10. Accueil et formation des internes 11. Développer l’activité internationale. 2. La Chirurgie Orthopédique La spécialité de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique est assurée par les Docteurs HOFFMANN, KATABI et PETCHOT, en association depuis maintenant quatre ans. Chacun pratique une activité d’orthopédie dite générale, tout en développant une activité spécifique, chirurgie arthroscopique et ligamentaire, chirurgie arthroplastique hanche et genou, et chirurgie rachidienne. L’activité concernant le membre supérieur est assurée par les trois chirurgiens. Elle reste cependant très généraliste et essentiellement centrée sur le traitement chirurgical du canal carpien. Les urgences et la continuité des soins sont assurées 24h/24, 7j/7 par l’équipe chirurgicale. Les patients à opérer en urgence sont intégrés dans le programme opératoire froid de chaque chirurgien. Le développement de l’activité de cette spécialité, à la Clinique Sainte-Marie nécessite : 28 1°/ De poursuivre le développement de ce qui est déjà fait : o Par acquisition de matériel en particulier « d’appuis » pour la chirurgie rachidienne, par l’enrichissement des boites avec acquisition de nouveaux moteurs. o Par l’individualisation d’une unité d’hospitalisation spécifique à l’appareil locomoteur. Ce point nous semble particulièrement important, car la prise en charge des malades de la spécialité est spécifique. o Par le suivi des nouvelles technologies, car certaines techniques seront probablement indispensables dans les années qui viennent (navigation, robotique, bio engineering). 2°/ La prise en charge de la pathologie du membre supérieur doit être développée, de façon à mieux couvrir l’offre de soins. Il s’agit en particulier des pathologies de l’épaule et du coude, peu prises en charge actuellement. Nous avons pris contact avec un jeune chirurgien, actuellement chef de clinique, le Docteur SOLIGNAC, qui est intéressé pour développer cette activité à la Clinique Sainte-Marie. Il désire débuter début octobre. 3°/ Le développement de l’activité d’urgence. Un effort par la modification des plages opératoires a été récemment effectué de façon à mieux couvrir dans la journée, la prise en charge de ces urgences. Néanmoins, si l’activité traumatologique augmente, il s’avèrera indispensable d’envisager l’acquisition de nouveaux matériels, en particulier moteurs, mais également matériel d’ostéosynthèse et d’enclouage, à la fois tibial et fémoral. Il s’avère également indispensable d’ouvrir une salle opératoire avec le personnel dédié à l’urgence le week-end. 4°/ Le développement de la communication. a- Depuis deux à trois ans maintenant, sont organisées de façon régulière, des réunions avec nos collègues rhumatologues de ville. Cette activité va se poursuivre, de façon à maintenir des liens indispensables, pour la prise en charge de nos malades. Nous organisons également deux à trois fois par an, des réunions avec nos collègues chirurgiens orthopédistes du Centre Hospitalier de Pontoise. Une réflexion est engagée quant à l’organisation de journées de l’appareil locomoteur de la Clinique Sainte-Marie. b- Un site internet concernant la chirurgie orthopédique pratiquée à la clinique Sainte Marie est en cours d’élaboration. Ce site permettra de faire savoir ce qui est fait dans l’établissement, et également de pouvoir apporter à nos patients, des renseignements complémentaires concernant leur pathologie et leur prise en charge chirurgicale (information médicale). 5°/ Le développement de la formation. a- Le Docteur KATABI assure actuellement la formation de jeunes chirurgiens inscrits au D.U. d’arthroscopie, une fois par semaine au bloc opératoire 29 b- L’équipe chirurgicale est prête à prendre en charge à la clinique la formation d’interne en chirurgie orthopédique (DESC), dès que les autorisations le permettront. Le docteur HOFFMANN est par ailleurs membre du Collège d’Orthopédie, qui supervise la formation des jeunes chirurgiens à la faculté. c- Les trois chirurgiens sont inscrits dans le processus d’accréditation de l’HAS et sont d’ailleurs déjà accrédités. 3. La Chirurgie Urologique et Gynécologique Les deux Chirurgiens Urologues assurent ensemble la permanence des soins et n’envisagent pas, à priori, de prendre un associé pendant la période 2010/2014. Les objectifs de cette spécialité sont : 1. Développement de la Chirurgie Urologique de 5 à 10% 2. Création d’un Centre de Traitement des Calculs Urinaires 3. Maintenir et développer les EPP 4. Accueil et formation des internes 4. La Chirurgie Vasculaire Deux chirurgiens assureront la Chirurgie Vasculaire et Thoracique à la Clinique Sainte-Marie. Les objectifs sont : 1. Maintien et Développement de la Chirurgie de l’Insuffisance Veineuse 2. Développement de l’Angéiologie 3. La prise en charge de la pathologie artérielle 4. La chirurgie endovasculaire 5. Mise en place et développement de la chirurgie thoracique 6. Création d’une unité de réadaptation ambulatoire cardiaque 7. Développement de l’Imagerie vasculaire (scanner et IRM) 8. Création d’un staff hebdomadaire 9. Participation active à l’accréditation (VASCURISQ) 10. Continuer à participer au GCS de Gisors 11. Accueil et formation des internes 5. La Chirurgie Gynécologique La Chirurgie Gynécologique a été assurée jusqu’en 2008 par les chirurgiens viscéraux. L’arrivée à cette date du Dr INGUENAULT a permis de créer cette activité spécialisée pour répondre à une demande des médecins de ville et pour développer par ailleurs l’activité de cancérologie du sein déjà très présente dans l’établissement. Le Dr INGUENAULT envisage d’augmenter son activité de 50 % pendant la période 2010/2014. Le développement de cette activité est susceptible de faire venir un associé pendant cette période. 30 1. Développement de l’activité de 50% 2. Arrivée d’un deuxième chirurgien gynécologue 3. Consultation d’annonce IDE pour les cancers 4. Développer les abords mini invasifs 5. Accueil et formation des internes 6. La Chirurgie Plastique et Esthétique Cette spécialité souhaite atteindre les objectifs suivants : 1. Développer l’activité de reconstruction mammaire 2. Participer davantage aux staffs 3. Développer l’activité de Médecine esthétique 7. L’Anesthésie 1. Informatiser la consultation d’anesthésie 2. Mise en place de réunion morbi-mortalité 3. Etude sur l’intérêt d’un score de risque infectieux 4. Les autres prises en charge II. L’ONCOLOGIE – LA RADIOTHERAPIE Pour la période 2010/2014, le CROM va poursuivre son objectif de service rendu au public, de délivrer les meilleurs soins au plus grand nombre sans délai d’attente. Ceci correspond en pratique à traiter les pathologies tumorales les plus fréquentes, soit 95 % de la pathologie rencontrée en nombre, par des techniques de traitement associant au mieux sophistication et reproductibilité. Les pathologies les plus rares ou particulières, soit 5 % des patients, seront donc dirigés comme auparavant, vers les centres référents de celles-ci. Ceci explique la nécessité de ne pas pratiquer de techniques trop lourdes en temps pour un petit nombre de patients – telles les irradiations corporelles totales – ce d’autant que la période est maintenant peu propice pour ce genre d’activité. Pour la même période en effet, l’Oncologie en général et la Radiothérapie en particulier, vont se trouver confrontées aux premiers effets du Plan Cancer et de la réorganisation administrative dite qualitative de la radiothérapie, et dans une moindre mesure de la chimiothérapie. Ces effets se traduisent par la multiplication des procédures et des contrôles réglementaires au détriment des possibilités en temps de traitement. 1. S’adapter aux fortes évolutions réglementaires prochaines 31 2. Evolutions technologiques en fonction du plus grand nombre de patients à traiter 3. Automatisation des procédures de contrôles (système Lynx) 4. Développement des procédures de fusion 5. Développer une structure individualisée de 6 à 10 lits de soins palliatifs 6. Création d’une hospitalisation de semaine 7. Arrivée d’un ou deux praticiens 8. Développer la recherche III. LA RADIOLOGIE Les radiologues intervenant pour la Clinique Sainte-Marie ont les objectifs suivants : 1. Construction d’un nouveau bâtiment 2. 2 autorisations d’ IRM 3. Mise en place d’un « call center » pour les RDV 4. Développer l’activité vertébroplastie (avec les chir. ortho) 5. Développer la radiopédiatrie (en collaboration avec les anesthésistes) 6. Développer la radiologie cardiovasculaire (IRM) 7. Obtenir l’autorisation d’un 2ème Scanner 8. Développer la transmission d’image en interne et en externe. 9. Investissements lourds dans les 5 ans : près de 6M€. IV. LES URGENCES Le service des urgences a été ouvert en août 2005 sur le nouveau site d’Osny. Depuis cette date, il ne cesse de progresser fortement en terme d’activité (+20% chaque année) et il est une des réussites de notre établissement. Ce service a les objectifs suivants : 1. Développer l’activité de 60% 2. Agrandissement des locaux du service 3. Mise en œuvre d’un caisson d’oxygénothérapie hyperbare V. LA REANIMATION MEDICO-CHIRURGICALE Disposer d’un service de Réanimation médico-chirurgicale est un objectif majeur de ce projet d’établissement. Les objectifs sont les suivants : 1. Création du service de 8 à 10 lits 32 2. Objectif : 500 patients par an. 3. Les synergies avec d’autres disciplines de la clinique (Médecine Polylalente, Cardiologie, etc..) VI. LA GERIATRIE Le projet comporte l’arrivée d’un second gériatre : Le Dr Pierre André SAN MIGUEL. Il est prévu une augmentation de l’activité de 50 %. Les principaux points du projet de gériatrie comportent : 1. Arrivée d’un second gériatre 2. Création d’un centre mémoire privé 3. Développer les actions de l’équipe mobile gériatrique 4. Développer l’activité ambulatoire (bilan mémoire) 5. Développer l’accompagnement en aval des patients en sortie d’hospitalisation VII. LA MEDECINE POLYVALENTE Le service de Médecine Polyvalente a été ouvert en août 2005 sur le nouveau site d’Osny avec un service de 14 lits, individualisé depuis septembre 2007. Depuis cette date, il ne cesse de progresser fortement en terme d’activité (+20% chaque année) et il est une des réussites de notre établissement. Ce service a les objectifs suivants : 1. Arrivée d’un second médecin 2. Réduire la DMS 3. Augmenter le temps de l’assistante sociale 4. Augmenter le nombre de lits pour atteindre 20 lits 5. Développer l’informatisation VIII. L’OPHTALMOLOGIE, L’ORL, LA STOMATOLOGIE Dans la spécialité tête et cou, aucun des médecins ne souhaite cesser son activité et la volonté de prendre un associé est de un sur sept (ORL). Il est demandé à la Clinique Sainte-Marie des investissements pour 80 % des personnes ayant répondu : - endoscope et caméra pour les ORL, piezotome pour les stomatologues, boites de cataracte et phaco laser pour les ophtalmologues, matériel de chirurgie endoscopique esthétique, matériel d’implantologie intra et extra-orale, matériel de chirurgie maxillofaciale et service de réanimation chirurgicale pour le Dr BADIE. 33 L’augmentation d’activité envisagée est de 5 à 10 % en général, le Dr BADIE envisage 200 % et le Dr JANKOWSKI envisage environ 100 % d’augmentation. 1. Arrivée d’un ORL 2. Développer les technologies 3. Créer l’endoscopie ORL 4. Développer la pose d’implants pour la presbytie 5. Développer la greffe osseuse du plancher du sinus 6. Développer la chirurgie maxillo-faciale 7. Traçabilité de l’information 8. Accueil et formation des internes IX. LA GASTRO-ENTEROLOGIE L’équipe des gastroentérologues de la Clinique Sainte-Marie accueillera à l’ouverture de la Maison Médicale, le Dr POIRAUD qui travaille déjà dans l’établissement en tant que remplaçante depuis plusieurs années. La venue d’autres gastroentérologues, demandée par la Direction est envisageable pendant la période 2010/2014. Les objectifs de cette spécialité sont : 1. Arrivée de plusieurs nouveaux praticiens 2. Développer la vidéo capsule 3. Acquérir un système de colo FICE MBI 4. Développer l’informatique et la vidéo 5. Accueil et formation des internes X. LA CARDIOLOGIE Le projet comporte aussi une amélioration de la communication entre les cardiologues avec les autres praticiens, ce qui peut passer par : - l'amélioration et l'augmentation du débit ADSL du site, afin d'optimiser les liaisons entre les différents sites d'exercice des cardiologues (Sainte-Marie, rue Séré Depoin, St Ouen L'Aumône, L'Isle Adam) - l'interconnexion entre les bases de données OSOFT de la clinique et la PLATEFORME de CARDILEC. 1. Arrivée de nouveaux praticiens 2. Développer des activités dans la Maison Médicale 3. Continuer les EPP 4. Informatisation et communication vers l’extérieur 5. Accueil et formation des internes 6. Echo trans-oesophagienne (en collaboration avec anesthésiste) 34 7. Echocardiographie de stress XI. LA PNEUMOLOGIE L'activité du Dr AEBERHARDT semble avoir un niveau maximal et il ne projette pas d'augmentation de son activité personnelle. Il souhaiterait recruter un associé ou une associée. Les objectifs de cette spécialité sont : 1. Arrivée d’un nouveau praticien 2. Développer des activités dans la Maison Médicale 3. Développer l’informatisation XII. LA NEUROLOGIE Le Dr SAMID souhaiterait prendre un associé durant la période 2010/2014. Les objectifs sont : 1. Arrivée d’un nouveau praticien 2. Prise en charge de la douleur chronique et PE moteurs 3. Démarche d’EPP XIII. LABORATOIRES DE BIOLOGIE Le laboratoire est prêt à assumer une augmentation de l’activité des urgences et d’une réanimation, en volume et en répartition horaire, le personnel étant déjà de garde sur place. Les objectifs de cette spécialité sont : 1. S’adapter au développement des urgences et à la mise en place d’une Réanimation 2. Développer les interfaces informatiques XIV. LABORATOIRE D’ANATOMIE PATHOLOGIE Difficulté de plus en plus marquée à trouver des remplaçants et ou des successeurs en vue d’une retraite possible au-delà de 2014. Notre projet est un regroupement avec d’autres structures géographiquement assez proche afin de disposer d’un plateau technique commun tout en conservant une activité au sein de la clinique pour pouvoir assumer la continuité des services que la communauté médicale attend de nous : participation aux RCPO, examens extemporanés, gestion optimale des demandes d’examens particuliers en rapport avec les nouveaux traitements ciblés : Kras Cerb2 qui sont et resterons effectués par des centres départementaux voire régionaux. Les objectifs de cette spécialité sont : 1. Projet de regroupement avec d’autres structures 2. Messagerie cryptée pour les correspondants 3. Interfaces informatiques 35 XV. LA PHARMACIE La CME, en relation avec le Pharmacien-Gérant, a souhaité retenir les objectifs suivants : 1. Circuit du médicament informatisé 2. Dispensation nominative de tous les médicaments et DM 36 3ÈME PARTIE LE PROJET DE CREATION D’UN SERVICE DE REANIMATION MEDICOMEDICO-CHIRURGICAL 37 PREAMBULE Ce projet prend comme référence l’article 4 du Décret n° 2002-465 du 5 avril 2002 relatif aux établissements de santé publics et privés pratiquant la réanimation et modifiant le code de la santé publique. A/ AUTEUR DU PROJET La Clinique Sainte-Marie, établissement médico-chirurgical, situé 1 rue Christian Barnard – 95520 OSNY, a été créé en 1930 et a réussi son regroupement transfert sur Osny en août 2005 avec l’aide des tutelles pour ce qui concerne ses autorisations et son financement (Plan Hôpital 2007). Son Président et Directeur Général est le Docteur Jean-Pierre FOULON B/ PRESENTATION DE LA CLINIQUE SAINTEMARIE La Clinique Sainte-Marie a signé avec l’Agence Régionale d’Hospitalisation d’Ile de France son dernier Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) en mars 2007 pour la période 2007-2011. Cet établissement a les capacités suivantes : Hospitalisation complète : 85 lits de chirurgie 10 lits de surveillance continue (avec reconnaissance tarifaire depuis le 1er mars 2009) 21 lits de médecine cancérologique (dont 2 lits de curiethérapie) Hospitalisation de jour : 40 places de chirurgie ambulatoire 12 fauteuils de chimiothérapie ambulatoire Service de médecine d’urgences : 4 lits portes OQOS : La Clinique est autorisée comme cible 2012 aux séjours suivants : Chirurgie : 8 049 à 9 122 séjours Médecine : 5 873 à 6 529 séjours Il est à noter que le CPOM autorise la Clinique Sainte-Marie à dépasser ces OQOS car il est spécifié que « la fixation de l’OQOS de Médecine et de Chirurgie ne prend pas en compte les évolutions majeures (août 2005 : 8 lits supplémentaires de médecine, mise en œuvre de l’autorisation de l’urgence de proximité, installation de 15 lits et 9 places de chirurgie 38 supplémentaires), l’établissement estimant que son activité se situera autour de 12 500 séjours de médecine et autour de 13 500 séjours de chirurgie. Activité de médecine : Notre activité de médecine concerne de la médecine polyvalente de patients admis via notre Service d’Urgences et principalement de la médecine cancérologique lourde. Par ailleurs, les 12 lits de soins palliatifs autorisés sont réellement utilisés avec une occupation comprise entre 11 et 12 lits pour l’année complète soit 365 jours. L’activité d’endoscopie digestive et bronchique représente 5 000 malades par an avec une progression en 2008 de plus de 7 %. Activité chirurgicale : De part une activité importante de chirurgie traditionnelle, nous avons également une forte activité en chirurgie viscérale lourde et de chirurgie artérielle. Les arrivées d’un troisième chirurgien digestif, le Docteur N. BERGER, et d’un chirurgien vasculaire vont permettre de développer davantage ce type de chirurgie. Activités des urgences : Notre service de médecine d’urgence autorisé par l’ARH est un vrai succès. Après une première année pleine (2006), nous avons eu plus de 11 000 passages, en 2007 le nombre d’arrivées aux urgences était de 16 000 et en 2008 de près de 20 000 passages %. La moyenne des patients hospitalisés représente environ 8 à 9 % des passages. Activité de consultations sur place : En plus des activités de consultation de la chirurgie, nous avons également des consultations de cardiologie, de pneumologie, d’endocrinologie, de vertiges, d’examens ophtalmologiques, etc… Laboratoires d’analyses : Nous avons in situ deux laboratoires d’analyses : un d’anatomopathologie et un laboratoire d’analyses médicales. Ce dernier est ouvert 24h/24 et 365 jours par an. Service de radiologie : Notre étroite collaboration avec la SELARL Imagerie Médicale Sainte-Marie est effective. C’est un gros centre de radiologie qui dispose de radiologie-échographie conventionnelle, d’un scanner et d’une IRM. Leurs matériels sont de derniers cris et ils sont référencés en France comme Centre de radiologie d’excellence par SIEMENS. 39 Centre de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (CROM) : Ce Centre qui travaille également en étroite collaboration avec la Clinique, est doté de trois accélérateurs de particules et représente le premier Centre privé d’Ile-de-France. C/ MOTIVATIONS ENVISAGEE DE L’INSTALLATION La cohérence de la demande est argumentée à partir du Projet Médical et le Projet de l’Etablissement. Elle s’inspire aussi d’une évaluation des besoins de la population du territoire 95-3 par rapport à l’offre existante (Réanimation au Centre Hospitalier René Dubos de Pontoise et au Centre Hospitalier de Beaumont). Aussi la situation locale génère l’argumentaire suivant : L’objectif d’une réanimation sera d’assurer un caractère homogène et complet de l’offre de soins à la population locale. La Clinique Sainte Marie apparaît comme le 2ème pôle hospitalier pluridisciplinaire du territoire 95-3 après celui constitué par CH René Dubos (Pontoise). Toutes les spécialités chirurgicales, hormis des disciplines très spécialisées comme la neurochirurgie ou la chirurgie cardiaque, y sont représentées. Il existe un secteur de Médecine polyvalente. Il y a un service d’urgences (ex. : UPATOU). L’absence de réanimation interdit de prendre en charge les cas les plus lourds, que cela soit en Médecine ou en Chirurgie. Cela entraîne des déplacements des patients vers des structures hospitalières publiques, dont le Centre Hospitalier de Pontoise, qui ne peuvent pas toujours être à même d’absorber l’ensemble des patients. De nombreux patients réanimatoires sont admis loin du lieu de leur lieu de prise en charge. L’analyse d’un fichier fourni par l’ARH montre que 200 à 300 patients par an, habitant dans le territoire 95-3 et nécessitant une admission en réanimation, sont hospitalisés hors département du Val d’Oise (95). Si l’on ajoute à ce chiffre les patients actuellement transférés en réanimation à partir des services de la Clinique Sainte-Marie (chirurgie, oncologie, urgences …), nous arrivons à une fourchette de 300 à 400 patients pouvant être admis en réanimation à la Clinique Sainte-Marie, ce qui, avec une DMS classique de 6 à 9 jours, permettrait un taux d’occupation de 90 à 100% d’une unité de 8 à 10 lits. Le projet d’une réanimation à la Clinique Sainte-Marie réunit l’assentiment de la plupart des médecins de la clinique, ce qui permettrait de doter l’unité de réanimation de l’ensemble des spécialités cliniques et du plateau technique nécessaires au bon fonctionnement de la réanimation. Les médecins s’engageraient à ne facturer aucun dépassement d’honoraires sur les malades de réanimation. Le Projet réanimation s’inscrit dès lors parfaitement dans les préconisations du rapport Larcher sur la participation des établissements privés aux contraintes du service public. 40 Il existe plusieurs établissements privés dotés d’une autorisation de réanimation en Ile-deFrance qui fonctionnent en parfaite synergie avec les établissements publics d’hospitalisation ou de régulation (SAMU,…). Dans le Val d’Oise, un tel service privé n’existe pas, mais une réunion avec le Dr GIROUD, responsable du SAMU 95, montre qu’il n’y aurait pas de problème de coopération entre le SAMU et une réanimation à la Clinique Sainte6Marie. En conclusion, notre demande nous parait légitime car : • • • • Une partie des patients de la Clinique sont transférés dans des unités extérieures de réanimation. 200 à 300 patients du secteur sont pris en charge dans des unités de réanimation hors du Val d’Oise. Il y a un assentiment de la plupart des praticiens de la Clinique pour la création d’une Réanimation. Le SAMU du Val d’Oise est prêt à collaborer avec la Clinique. D/ ORGANISATION DE L’UNITE DE REANIMATION L’unité de réanimation répondra aux préconisations contenues dans le Décret n° 2002-466 du 5 avril 2002 relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles doivent satisfaire les établissements de santé pour pratiquer les activités de réanimation, de soins intensifs et de surveillance continue, et notamment les préconisations concernant : • le personnel médical, • le personnel para-médical, • les locaux, • le plateau technique. Cette unité serait située dans les locaux actuels de la Clinique Sainte-Marie. Elle devrait disposer de 8 à 10 lits, selon les calculs faits sur les besoins locaux. La typologie des patients serait médico-chirurgicale, les patients médicaux étant admis de l’extérieur de la Clinique ou par le service d’Urgences et par les services de Médecine de la clinique, les patients chirurgicaux étant admis à partir des activités de chirurgie lourde interne et externe de la Clinique. Elle devrait être associée à une Unité de Soins Continus (USC) lui étant rattachée d’au minimum 4 à 5 lits. Point essentiel, nous souhaitons que le fonctionnement de l’unité de réanimation médicochirurgicale de la Clinique Sainte-Marie se fasse avec la meilleure complémentarité avec les services du Centre Hospitalier René Dubos de Pontoise, au premier rang desquels la réanimation et les urgences. Nous avons d’ores et déjà évoqué avec les médecins représentant ces services et cet hôpital (Dr TROUILLET, Chef de service de la réanimation et Président de la CME, Dr BOULET, chef du pôle réanimation-urgences-SMUR), certaines de ces complémentarités qui pourraient s’appliquer en cas d’obtention par la Clinique d’une autorisation de réanimation. Citons-en quelques unes : 41 • Complémentarités dans le type de pathologies traitées, par rapport aux spécificités des établissements. Par exemple les pathologies cardio-vasculaires seraient préférentiellement adressées à l’Hôpital, qui dispose du plateau technique adéquat (coronarographie, stroke-center…), alors que les pathologies aigües d’ordre néoplasique seraient gérées par le Clinique Sainte-Marie, qui dispose du plateau des thérapeutiques oncologiques (Centre de Radiothérapie et Oncologie médicale) ainsi qu’une équipe de cancérologues et un service d’hospitalisation.. • Mutualisation des investigations ou consultations spécialisées, par exemple la gastroentérologie (fibroscopie en urgence), la psychiatrie, l’ORL, l’ophtalmologie. • Mise en commun, avec tour de garde, d’équipes médico-chirurgicales, notamment en chirurgie. Il est en effet inutile de disposer 7j/7 et 24h/24 de telles équipes complètes dans chaque établissement pour gérer les urgences chez les patients admis ou séjournant en réanimation. Cette mutualisation, notamment des équipes chirurgicales, permettrait aussi de substantielles économies financières pour les caisses d’assurance maladie. • Ce « tour de garde » sur le fonctionnement des équipes médicales pourrait aussi s’appliquer à des services comme le laboratoire de biologie, le plateau de radiologieéchographie-scanner-IRM et autres éventuelles activités médicales concernant les malades de réanimation. • Mutualisation de certains aspects organisationnels des services de réanimation de la Clinique et du Centre Hospitalier René Dubos : réunions régulières, staffs médicaux, mise en commun de certaines parties du système qualité (procédures, évaluation, réseaux de surveillance, gestion des risques). Par ailleurs, les 2 services s’engageraient par convention à ne pas fermer de lits en même temps. • En ce qui concerne l’USC, les 2 services pourraient s’adresser des patients sortant de réanimation, lorsque l’USC de l’établissement d’origine est pleine, ce qui contribuerait à la libération plus facile des lits de réanimation (à l’heure actuelle le nombre de lits d’USC attachés à la réanimation du Centre Hospitalier René Dubos est insuffisant, selon nos interlocuteurs). Ainsi, cette unité de réanimation, destinée avant tout à l’intérêt des patients, fonctionnera en complémentarité avec les structures existantes, au premier rang desquelles le Centre Hospitalier René Dubos, avec qui un véritable partenariat est voulu par la Clinique SainteMarie. Dans cette optique, nous avons d’ores et déjà rencontré plusieurs acteurs concernés par les urgences et la réanimation. E/ CONCLUSION La Clinique Sainte-Marie est un des acteurs essentiels de la prise en charge des patients dans notre territoire de santé 95-3. 42 La Clinique Sainte-Marie a obtenu de l’ARH une aide conséquente concernant son regroupement et transfert sur le nouveau site d’Osny. La décision de l’Agence correspondait à un problème de santé publique qu’il fallait résoudre dans ce territoire de santé. La Clinique Sainte-Marie, par son savoir faire, son sérieux, la qualité de ses équipes médicales et de son personnel soignant et autres, envisage à terme de doter son établissement d’une unité de réanimation de 8 à 10 lits, en raison principalement : • D’un besoin de lits de réanimation dans le territoire 95-3 en plus de ceux disponibles au CH René Dubos et au CH des Portes de l’Oise, • D’une gestion médicale optimisée des patients de la Clinique Sainte-Marie et des structures de soins et d’hébergement adjacentes (Centre de SSR, Institution de type EHPAD, Centre de Psychiatrie, Maison médicale). Une telle unité permettra ainsi d’offrir à la population locale une palette complète de prises en charge des pathologies, tant en médecine qu’en chirurgie. La Clinique Sainte-Marie, en cas d’obtention de cette autorisation de réanimation, s’engagera immédiatement à proposer des complémentarités avec les établissements hospitaliers voisins, au premier rang desquels le CH René Dubos. Ces complémentarités auront le double avantage : • De créer un continuum dans la prise en charge des malades de réanimation, gage de qualité • De rendre la prise en charge de ces patients moins onéreuse par la mutualisation des moyens In fine, ce projet pourra constituer un modèle de collaboration public-privé, que la Clinique Sainte-Marie appelle de ses vœux. 43 4ÈME PARTIE LE PROJET DE COOPERATION INTERINTER-HOSPITALIERE 44 A/ Développer le lien « Ville-Clinique » La Clinique Sainte-Marie a depuis de nombreuses années maintenu et développé la relation avec la « ville ». On entend par Médecine de Ville, les médecins généralistes, les paramédicaux. La Clinique Sainte-Marie pense que dans les années à venir, nous irons vers un système de soins « ambulo-centré ». Ce système de soins va développer au niveau de la ville la notion de soin primaire, notion récente dans les textes officiels. Cela va engendrer une réorganisation profonde de la médecine de ville avec un exercice regroupé, un paiement à l’acte qui ne sera pas exclusif. Le renforcement du rôle du médecin traitant sera plus important. Les établissements de santé risquent d’avoir une partie de leur activité concernant les soins primaires qui sera faite en ville. Il est donc nécessaire de s’organiser. Tout d’abord, il y aura donc moins d’acteurs hospitaliers dans la « primoprise en charge ». De plus, les effets des seuils d’activité dispositif normatif ont un effet d’éviction d’une partie des offreurs en terme d’établissements de santé. Par contre, le développement des soins de support, des soins palliatifs et des soins de suite va sans doute engendrer un effet inverse. Il est également nécessaire d’envisager des nouveaux acteurs avec le renforcement du dépistage, de la prévention dans certains domaines, de l’éducation thérapeutique, etc. Enfin, à terme, le développement des soins réellement en ville va probablement nécessiter une externalisation d’une partie de l’activité de la Clinique Sainte-Marie, de renforcer la prise en charge de proximité pour certaines séquences et de développer donc une meilleure articulation ville/clinique. Il s’agit là également d’une opportunité pour le réseau. En conclusion, le rôle et le développement de l’offre de soins en ville obligent la Clinique Sainte-Marie à se positionner sur les éléments ci-dessus. Il est donc nécessaire dans les 5 ans à venir que la Clinique Sainte-Marie soit un élément moteur sur le territoire de santé et définisse un projet et le mette en œuvre. Cette évolution décrite ci-dessus va probablement prendre au moins 10 ans mais il est nécessaire dans les 5 années à venir de se positionner. B/ Les Missions de service Public de Sainte-Marie La Clinique Sainte-Marie a depuis de nombreuses années voulu s’inscrire comme établissement rendant service à la population. Par le passé, la création de son service d’urgence était une réponse supplémentaire aux « missions de service public » tel que le concevait notre établissement. La Clinique Sainte-Marie souhaite développer la mission de service public avec notamment la création d’un service de réanimation. En effet, il est nécessaire pour la population locale que le maximum d’offre de soins soit à proximité de leur domicile. En plus, du service des urgences et du service de réanimation, la Clinique Sainte-Marie souhaite être terrain de stage pour la formation des internes. Là-aussi, la découverte du secteur libéral et d’un établissement privé pour les internes sera un atout pour leur formation médicale. 45 C/ Le Projet Médical de Territoire La Clinique Sainte-Marie a participé activement à l’élaboration du Projet Médical de Territoire, élaboré en 2009. Elle s’inscrit complètement dans la permanence des soins avec la maison médicale et aussi et surtout avec depuis plus de 10 ans, l’hébergement dans la clinique des médecins généralistes de ville pour leur garde le samedi après-midi et le dimanche. Une convention existe avec les médecins généralistes de Cergy-Pontoise. Dans le Projet Médical de Territoire, la clinique a intégré la Fédération des Urgences, regroupant les établissements publics et privés ayant obtenu ce type d’autorisation. Enfin, la Clinique Sainte-Marie portera le projet de création d’une HAD inter-hospitalière à créer avec les établissements du territoire. D/ L’Hôpital de Pontoise : l’acte fondateur La Clinique Sainte-Marie a toujours souhaité développer et maintenir une collaboration avec le Centre Hospitalier René Dubos. Des difficultés ont pu par le passé exister. Les Directions et les Présidents de CME des deux établissements se sont réunis lors du second trimestre 2009 et ont défini des projets de coopération inter-hospitaliers. Pour cela, les deux établissements ont signé le 22 juin 2009 un accord reprenant un acte fondateur et des complémentarités. Les 2 établissements, le Centre Hospitalier René Dubos de PONTOISE et la Clinique SainteMarie d’OSNY souhaitent pérenniser les 2 établissements car ils concourent ensemble à la prise en charge de la population de Cergy-Pontoise et de ses environs. Ils ne souhaitent pas l’installation d’un troisième opérateur sur le secteur pour les lits de court séjour. Ils permettent également à la population l’accès au « libre choix » du secteur public ou privé. Chaque établissement s’engage à présenter à l’autre établissement son projet médical et tout nouveau projet. Les 2 établissements ont décidé de s’adosser ensemble sur ces objectifs ci-dessus et de créer dans les faits, dans leurs relations et non pas au sens juridique, un Groupe Hospitalier Mixte Public-Privé avec leurs propres services et plateaux techniques, en privilégiant les complémentarités entre les deux établissements. En plus des complémentarités existantes, les deux établissements souhaitent développer les actions ci-dessous. I. MATERIELS Pour maintenir des capacités d’investissements pour chaque établissement, l’Hôpital et la Clinique ont convenu des collaborations suivantes : - Petscan sur le site de l’hôpital Les patients de la Clinique Sainte-Marie nécessitant ce type d’examens seront adressés au Centre Hospitalier René Dubos, avec l’accord du patient. - Matériel d’écho-endoscopie sur le site de Sainte-Marie. 46 En plus de l’orientation des patients nécessitant ce type d’examen de l’hôpital vers la Clinique, la venue de praticiens de l’Hôpital à Sainte-Marie pour utiliser le matériel est souhaitée, en accord avec le Docteur Marcelo SALMERON. - Robotisation Dans les prochaines années où la robotisation va probablement remplacer des techniques actuelles opératoires, les deux établissements souhaitent participer en commun à ce type d’investissements lourds. - Scanner en urgences le week-end II. MEDECINE - Gériatrie Le Centre Hospitalier de Pontoise ayant obtenu la labellisation mémoire, les patients de la Clinique Sainte-Marie devront être présents dans la filière gériatrique avec l’Hôpital. - Unité de Soins Palliatifs Le Centre Hospitalier ayant une USP, les patients de la clinique Sainte-Marie ayant besoin de cette structure seront orientés dans l’USP de Pontoise, avec leur accord. III. CHIRURGIE - Pose de pace-maker (cardiologie) Le Centre hospitalier de Pontoise orientera ses patients, avec leur accord, auprès du Docteur VALANTIN intervenant à la Clinique Sainte-Marie. - Coronarographie La Clinique Sainte-Marie orientera ses patients, avec leur accord, auprès du Centre Hospitalier de Pontoise. - Chirurgie de l’obésité Ce n’est pas un axe de développement de l’Hôpital de Pontoise qui encourage donc la Clinique Sainte-Marie à assurer la prise en charge de ce type de patients. Le Centre Hospitalier René Dubos sera amené à faire quelques actes de cette chirurgie mais la Clinique Sainte-Marie reste le centre de référence. IV. URGENCES - Lits d’aval des urgences Pour les lits-portes et les lits de Médecine et de Chirurgie, chaque établissement s’engage à prendre en charge sur son site les patients venant aux urgences que ces patients soient en situation précaire ou non. - Concertation hebdomadaire Une concertation hebdomadaire serait réalisée par les équipes médicales des services d’urgences de chaque structure, en y associant le SAMU. Cette concertation aurait pour but d’échanger entre les praticiens sur les prises en charge des patients en urgence de la semaine précédente. 47 V. PATIENTS DU SECTEUR GEOGRAPHIQUE Les 2 établissements souhaitent analyser ensemble les taux d’attractivité et taux de fuite du secteur. Cette analyse permettra de définir ensemble les prises en charges par les 2 établissements des fuites de patients. VI. REANIMATION/SURVEILLANCE CONTINUE Dans l’attente d’une autorisation éventuelle d’un service de réanimation médico-chirurgicale souhaitée par la Clinique Sainte-Marie (axe majeur du nouveau projet médical), les 2 établissements ont souhaité collaborer ensemble sur les autorisations actuelles concernant la prise en charge des patients nécessitant une réanimation ou une surveillance continue. Pour cela, le Centre Hospitalier René Dubos a rédigé un projet qui est en cours de discussion avec la Clinique Sainte-Marie. Ce projet sera formalisé prochainement par les équipes médicales des deux établissements. E/ Le réseau ONOF La Clinique Sainte-Marie a été un des promoteurs de la création d’Oncologie Nord-Ouest Francilien (ONOF). Les autres promoteurs sont le Centre Hospitalier René Dubos de Pontoise et le Centre de Radiothérapie d’Oncologie Médicale d’Osny. Initialement, le réseau ONOF a mis en commun un dossier informatisé du patient permettant aux professionnels des établissements de santé ainsi qu’aux médecins généralistes de ville de partager ensemble des informations communes aux patients pris en charge contre le cancer. Depuis un an, le réseau ONOF salarie une infirmière coordinatrice pour organiser et améliorer la suite de soins au domicile du patient. La Clinique Sainte-Marie s’inscrit totalement dans cet objectif et participe activement au développement de cette mission. Tout récemment, le réseau ONOF est également un réseau concernant les soins palliatifs. La Clinique Sainte-Marie souhaite avec le Président du réseau mettre en place et développer ce réseau. C’est l’objectif que se fixe la Clinique Sainte-Marie pour les 5 ans à venir à savoir une mise en place effective du réseau de soins palliatifs. F/ Les autres établissements du territoire de Santé Le Pôle de Santé « Sainte-Marie » La Clinique Sainte-Marie a souhaité être l’instigateur de la création d’un Pôle de Santé sur son site d’Osny. Les différentes coopérations pour les établissements situés sur le Pôle de Santé sont : • Prise en charge médicale des patients d’une structure nécessitant des soins particuliers d’une structure du Pôle de Santé, avec l’accord du patient. • Création avec le financement de la CPAM d’une structure ambulancière exclusivement dédié à ces Pôles de Santé, ce qui permettrait de diminuer les coûts que supporte la collectivité concernant les frais de transport. 48 • Synergie sur différents contrats de fonctionnement supportés par les différentes structures (contrats de maintenance, extincteurs, formations, etc….). • Autres synergies : La Clinique Sainte-Marie sera donc le promoteur du développement des complémentarités et des activités de ce pôle de santé privé tout en veillant à l’accord du patient. Par ailleurs, les coopérations anciennes avec la Clinique Médicale du Parc seront maintenues et développer ainsi qu’avec les établissements de soins de suite du département. L’Hôpital de Gisors Coopération Public/Privé GCS Depuis quelques années, les praticiens de la Clinique Sainte-Marie participent à la réponse des besoins de la population des environs de Gisors. Pour cela des praticiens font des consultations à l’Hôpital de Gisors et opèrent des patients le nécessitant. Il s’agit d’une coopération privé/public qui doit être maintenue et développée dans les années à venir. G/ Les conventions inter-hospitalières 1. Accroître le nombre de conventions La Clinique Sainte-Marie a signé une cinquantaine de conventions avec des établissements sanitaires ou médico-sociaux. La Clinique Sainte-Marie souhaite développer ces conventions avec l’ensemble des établissements du Val d’Oise et des établissements des départements limitrophes. 2. Définir de nouveaux modes de convention La Clinique Sainte-Marie doit envisager de nouveaux types de partenariat en sus des établissements sanitaires et médico-sociaux. En effet, il sera nécessaire de prévoir des coopérations, des complémentarités avec la médecine de ville, les paramédicaux et les services à la personne, différentes associations. Pour cela, la clinique Sainte-Marie sera un des moteurs du territoire de santé sur ces nouveaux modes de coopération et de convention. L’objectif d’ici 5 ans est de formaliser 10 à 20 coopérations. 49 5ÈME PARTIE LE PROJET DES SOINS INFIRMIERS 50 Le Projet de Soins prévoit l’organisation générale des soins et de l’accompagnement des patients, il doit être cohérent avec le projet médical et poursuit la dynamique créée par le Projet d’Etablissement. A/ Rappel de l’existant Le projet de soins 2005-2009 imprégné de la dynamique du Projet d’Etablissement centré sur le déménagement dans les nouveaux locaux et la visite d’accréditation a aboutit à : o L’amélioration de l’organisation des soins paramédicaux et des conditions de travail : - Etude de la charge de travail, - Développement du travail en binôme infirmier-aide soignant, - Formalisation d’une journée type, - Décloisonnement des services. o Développer la sécurité e le confort des patients - L’équipe soignante repère les situations à risques : chute, fugue, agression, etc. - L’équipe informe le patient des procédures de dépôt des objets de valeurs, - L’équipe soignante a été formée aux gestes d’urgence vitale, - L’équipe assure la sécurité des patients en cas d’incendie (simulation réelle d’une évacuation), - Prévention des risques d’escarre par l’achat de 4 matelas auto pulsés , - Ergonomie des locaux et du mobilier favorisé par le déménagement. o Déployer les soins palliatifs - L’équipe soignante a bénéficié de formations spécifiques de jour comme de nuit, - Création de staffs pluridisciplinaires - Les soins de supports ont été créés : socio esthétique, assistante sociale, psychologue, diététicienne et sont maintenant en “fonctionnement de routine” o L’amélioration de la prise en charge de la douleur - Systématisation de l’utilisation de l’Echelle visuelle analogique - Achat de 25 PCA o A mener une politique de lutte contre le développement du risque infectieux nosocomial - Le poste d’infirmière hygiéniste a été créé 51 - L’équipe opérationnelle d’hygiène développe et relaie de façon active, dans les services, la politique du CLIN. Deux points restent moins exploités l’évaluation des soins et l’informatisation du dossier patient. o L’évaluation des soins est pratiquées par l’intermédiaire du CLIN mais n’est pas systématisée sur toutes les pratiques de soins, cela reste à développer. o L’informatisation du dossier patient est en court d’élaboration, le projet est formalisé, la formation du personnel est programmée, le calendrier de mise en œuvre reste à définir. B/ Projet 2010 2014 La Direction des soins souhaite que ce projet, qui s’intègre au Projet d’Etablissement, se situe en parfaite continuité et cohérence avec le précédent afin d’aller plus loin dans les actions entreprises. préalable Nous adoptons la définition suivante du soin : « Le Soin est l’attention particulière portée par une infirmière ou un infirmier à une personne ou à ses proches en vue de leur venir en aide dans la situation qui est la leur. Il comprend tout ce que ces professionnels font dans les limites de leurs compétences pour prendre soin des personnes. Au regard de sa nature, il permet de toujours faire quelque chose pour quelqu’un afin de contribuer à son bien-être quel que soit son état ». Walter Hesbeen : « Prendre soin à l’hôpital ». Inscrire le soin infirmier dans une perspective soignante - Inter Editions Masson Nos valeurs, communes et partagées par tous : • L’attention et le respect de l’autre • Le droit à l’information du patient et de ses proches • L’intégrité • La compétence • Le sens des responsabilités • La solidarité Le projet de soins tel qu’il est élaboré se situe au cœur de trois attentes : - Celles du patient acteur de sa prise en charge, exigeant l’assurance de la sécurité, de la qualité, et de la continuité de soins pendant et après son séjour. 52 - Celles des soignants, professionnels de soins, qui veulent donner du sens à leur action, cela suppose de leur part des compétences non seulement techniques mais également relationnelles. Les soignants se voient confrontés au défi d’être à la fois des experts en technologies et expert en relation, négociation et communication. - Celles de l’Etablissement qui affirme une volonté d’amélioration de la qualité des soins et du service rendu, et qui s’inscrit dans une dynamique de performance et d’innovation. I. PERSONNALISER LES SOINS DES PATIENTS Le patient n’est plus objet de soins il est sujet du soin (loi du 4 mars 2002) 1. TRAVAIL SUR LE RESPECT DU PATIENT 1.1 Droits et obligations du patient Résultat attendu : Le patient est informé de ses droits sans discrimination. Cette information est adaptée à son état de conscience et à sa capacité de compréhension. Mode d’actions Selon une procédure formalisée, les soignants selon leur degré de responsabilité répondent aux besoins d’informations du patient. Les soignants s’assurent que le livret d’accueil a été distribué au patient. Le règlement intérieur de l’établissement et du service est à disposition de chaque patient et/ou de ses proches. L’équipe soignante informe le patient et ses proches des obligations liées à la vie en collectivité, du respect des horaires de visites et de repos des autres patients hospitalisés, du respect de l’environnement mis à disposition (locaux et matériel). L’équipe informe le patient des modalités d’accès à son dossier. Moyens : • Procédures • Livret d’accueil • Charte du patient • Règlements • Formation à l’accueil • Modalité d’accès au dossier diffusée. Evaluation • Taux de satisfaction : questionnaire de satisfaction • Nombre de plaintes • Audit des procédures 53 Calendrier • 2010 Respect du secret professionnel Résultat attendu Le secret professionnel est garanti à tout patient ; Si le patient le souhaite, la non-divulgation de sa présence dans l’Etablissement est garantie. Mode d’actions L’équipe soignante s’engage à sécuriser tous les écrits concernant le patient (dossier de soins, bons d’examens, résultats à mettre dans le dossier dés sa réception, utilisation systématique des pochettes de transport pour les dossiers médicaux). L’équipe s’engage à ne pas divulguer la présence du patient s’il ne le souhaite pas. Dans tous les cas, l’équipe soignante s’engage à sensibiliser les nouveaux personnels et stagiaires au respect des règles du secret professionnel et de non divulgation. Moyens • Réflexion à prévoir sur la sécurisation du dossier informatique du patient. • Campagne régulière de sensibilisation au secret professionnel et à l’obligation de réserve. Evaluation • Audit des comportements et des pratiques. Calendrier • 2010, 2011, 2012, 2013, 2014. Respect de l’intimité et de la dignité des patients Résultat attendu La dignité et l’intimité des patients sont respectées en tous lieux et circonstances et pendant toute la durée du séjour. Mode d’actions Elaboration d’une Charte de bonne conduite qui indique les conduites à tenir pour respecter la pudeur, la dignité, l’intimité et l’identité du patient. (Par exemple vouvoiement obligatoire, appeler le patient par son nom, utiliser systématiquement les paravents en chambres à deux lits etc.) Moyens • Formation à l’accueil, à la bientraitance, à l’accompagnement en fin de vie etc. • Charte de bonne conduite après validation. Evaluation • Audit des comportements et des pratiques. 54 • Analyse du questionnaire de satisfaction. 2. TRAVAIL SUR LA NOTION D’ACCUEIL DU PATIENT Le patient connaît le nom et la fonction des soignants qui interviennent auprès de lui Résultat attendu Le patient et ses proches identifient les différents soignants qui interviennent auprès de lui. Mode d’actions Lors de l’entretien d’accueil soignant et /ou secrétaire d’étage explique les différences de tenue et leur signification (couleur du liseré de la tenue). Chaque soignant se présente oralement au patient et/ou son entourage. Chaque soignant a une tenue personnalisé et veille à ce que son identité soit visible. L’équipe soignante s’engage à sensibiliser les nouveaux personnels et stagiaires à se présenter oralement aux patients. Moyens Procédure d’accueil et sortie du patient. Dotation en tenue personnalisée par le prestataire. Identification lisible de l’identité et de la fonction sur les tenues. Evaluation Questionnaire de satisfaction. Actualiser régulièrement la liste du personnel au niveau du service lingerie. Le patient est informé sur les soins dispensés et sur le déroulement des examens complémentaires Résultat attendu Le patient ou la personne de confiance dispose de toutes les informations nécessaires concernant les soins dispensés et sur le déroulement des examens complémentaires Mode d’actions Les soignants en fonction du degré de compétence et de responsabilité informe le patient sur les soins dispensés, le déroulement des examens. Ils s’assurent de la bonne compréhension des informations données et remettent les supports écrits. Moyens Supports écrits concernant les examens radiologiques. Travail en commun entre cadres infirmiers sur la pertinence des informations à donner au patient et réflexion commune avec les équipes médicales. Evaluation Questionnaire de satisfaction 55 Audit des pratiques Information sur l’organisation du service et sur les différentes prestations proposées dans l’Etablissement Résultat attendu Le patient ou la personne de confiance dispose de toutes les informations sur l’organisation du service et sur les différentes prestations proposées dans l’Etablissement Mode d’actions L’équipe soignante élabore un livret d’accueil du service qui explicite l’organisation générale du service. L’équipe d’encadrement élabore un document des différentes prestations disponibles dans l’Etablissement (atelier Bergamote, ministre du culte, cafétéria, CRUQPC, etc.) Un support écrit ne peut pas se substituer à l’information orale diffusée par les soignants. Moyens • Livret d’accueil. • Livret d’accueil de services. • Document listant les prestations à disposition. Evaluation • Enquête ciblée de satisfaction. 3. TRAVAIL SUR LA NOTION D’IMPLICATION DU PATIENT DANS SON SEJOUR 3.1 Le patient est reconnu comme acteur de son hospitalisation Résultat attendu Chaque patient bénéficie d’une prise en charge globale et personnalisée qui répond à ses besoins physiques et psychiques. Les soignants rechercheront le consentement du patient ainsi que sa participation Le patient et/ou la personne de confiance sont associé au suivi de cette prise en charge. Le soignant ne doit pas « faire pour le patient » mais doit « faire avec le patient ». Mode d’actions Les soignants en fonction du degré de compétence et de responsabilité informe le patient sur les soins dispensés, le déroulement des examens. Ils s’assurent de la bonne compréhension des informations données Les soignants s’assurent du recueil du consentement formalisé, concernant les soins programmés. Les soignants négocient avec le patient sa participation aux soins. Moyens 56 • Feuille de recueil du consentement éclairé. • Dossier de soins est adapté pour donner les informations nécessaires à l’implication du patient. • Consultation d’annonce pour les patients souffrant d’un cancer. Evaluation • Du dossier de soins. • Plaintes. • Nombre de consultations d’annonces. Organisation de la sortie du patient Résultat attendu Le patient et/ou le représentant légal et/ou la personne de confiance, disposent à sa sortie de toutes les informations nécessaires à la continuité de sa prise en charge. Mode d’actions Dés son entrée les soignants s’inquiètent des souhaits du patient quant à sa sortie (domicile ou convalescence par exemple). Si besoin ils font appel au service de l’assistante sociale. Les soignants assurent un accompagnement éducatif si besoin (soins de stomie ou éducation à la prise en charge d’un diabète), afin d’optimiser les conditions de sorties. Les soignants assurent des transmissions claires (fiches de liaison) aux différents partenaires externes (maisons de convalescences, HAD, etc.) Moyens • Procédure entrée sortie. • Fiche de liaison. • Assistante sociale. Evaluation • Enquête de satisfaction. • Nombre d’interventions de l’assistante sociale. II. PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR PHYSIQUE ET MORALE 1. PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR PHYSIQUE Résultat attendu Pour chaque patient les douleurs aigues et chroniques sont recherchées et sont prise en charge en complémentarité de la prise en charge médicale Mode d’actions Dés l’entrée du patient, la douleur physique est recherchée repérée et suivie. Elle est notée dans le dossier de soins du patient. Elle fait l’objet d’une analyse et d’une prise en charge. La prise en charge de la douleur est négociée avec le patient acteur de son séjour. 57 Les soignants s’engagent à participer aux travaux du CLUD et à suivre les recommandations et protocoles. Moyens • Protocoles de prise en charge de la douleur, • Prescriptions médicales écrites, • Echelle d’évaluation de la douleur (EVA) disponible dans tous les services, • Mise en place de référents douleur dans chaque service, • Enquête de satisfaction, • Audit du dossier patient item douleur renseigné ou non. Evaluation 2. PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR MORALE Résultat attendu Pour chaque patient les douleurs morales sont recherchées et sont prise en charge en complémentarité de la prise en charge médicale Mode d’actions Dés l’entrée du patient, la douleur morale est repérée et suivie. Elle est notée dans le dossier de soins du patient. Elle fait l’objet d’une analyse et d’une prise en charge. La prise en charge de la douleur morale est confiée au psychologue de l’Etablissement, mais les soignants utilisent la relation d’aide pour garder le lien avec le patient. Les services de la socio esthéticienne sont demandés pour corriger la dégradation de l’image de soi. Proposer l’atelier Bergamote pour occuper le temps libre du patient et permettre un moment d’évasion. Moyens • Prescriptions médicales écrites pour l’intervention du psychologue, • Formation à la relation d’aide. • Intervention de la socio-esthéticienne. • Atelier Bergamote en chambre ou en atelier. Evaluation • Enquête de satisfaction. • Audit du dossier patient. • Nombre d’intervention du psychologue. III. OUTIL D’ORGANISATION DES SOINS 58 1. INFORMATISATION DU DOSSIER PATIENT Résultat attendu Chaque patient bénéficie d’une prise en charge globale et individualisée formalisée dans le dossier informatique du patient. Ce dossier permet d’assurer la continuité des soins, la sécurité et la traçabilité des soins et participe à la sécurité du circuit du médicament. Toutes les informations et observations sont structurées et transcrites dans le dossier informatisé du patient sous forme de transmissions ciblées. Mode d’actions Le dossier comprend : Toutes les informations nécessaires à l’identification du patient. Toutes les informations médicales. La trace du bénéfice/risque et les objectifs et les projets de soins du patient. Toutes les informations paramédicales actualisées. Les conclusions du séjour du patient et les modalités de sorties et de suivis. L’accès au dossier informatique doit être sécurisé, l’identité et la fonction des intervenants doivent être retrouvées systématiquement. Moyens • Groupe de travail sur le projet d’informatisation du dossier patient. • Rédaction de la base de données informatique par une IDE détachée. • Rédiger le guide d’utilisation du dossier informatique du patient. • Formation des soignants à l’outil informatique. • Fournir en outil informatique chaque secteur de soins. • Formation aux transmissions ciblées. • Déploiement de l’informatisation du dossier patient dans tous les services. Evaluation • Audit du dossier de soins 20 par an et par service. • Suite aux résultats des audits, fixer des objectifs d’amélioration par service. Calendrier • 2009, 2010, 2011 IV. LA QUALITE DES SOINS 1. MANAGER PAR LA QUALITE Résultat attendu Favoriser l’uniformisation des pratiques grâce à l’élaboration de protocoles de soins infirmiers et de référentiels paramédicaux. Mode d’actions 59 Création de groupes de travail par thème, centralisation et gestion par l’outil Blue Medi, validation par les instances adéquates (CLIN, CLUD, CLAN etc.) Moyens • Référentiel métier, HAS, Formation pour l’actualisation des compétences. • Cellule qualité pour l’aide à la rédaction de protocoles. Evaluation • Nombres de réunions. • Nombres de protocoles. 2. EVALUATION DE LA QUALITE DES SOINS Résultat attendu Habituer les équipes soignantes à être évaluée par leurs paires. Mode d’actions Créer un groupe d’auditeurs qui évalueront la pratique des soins. Audit des pratiques. Moyens • Formation à l‘audit des pratiques ; • Information et communication sur l’utilité des audits et leur raison d’être. Evaluation • Nombre de personnes formées à l’audit. • Nombre d’audits pratiqués. V. CONSULTATION D’ANNONCE 1. LE PATIENT BENEFICIE D’UNE CONSULTATION D’ANNONCE EN TOUTE CIRCONSTANCE Résultat attendu Le patient bénéfice d’une consultation infirmière spécifique concernant sa maladie, son traitement, sa santé ; Mode d’actions Procédure d’application de la consultation Une réflexion est menée sur l’éducation du patient et/ou de ses proches. Les soignants repèrent les besoins spécifiques d’éducation/information par rapport à la maladie. Moyens • Formation à la consultation d’annonce 60 • Mise en place de la consultation à l’attention de tous les patients. VI. PARTICIPER A LA FORMATION DES FUTURS PROFESSIONNELS ET FAVORISER L’INTEGRATION DES NOUVEAUX ARRIVANTS 1. PARTICIPER A PROFESSIONNELS LA FORMATION DES FUTURS Résultat attendu Informer et former les professionnels sur l’évolution des programmes de formation (nouveau référentiel de formation septembre 2009, réforme des études infirmières) afin de garantir la qualité d’encadrement et de tutorat en vue d’embauche en fin de cycle de formation. Mode d’actions Assurer un programme d’accueil, Désigner des tuteurs par stagiaires, Rédiger une charte d’encadrement Désigner des référents par service pour l’encadrement des étudiants. Créer par service un livret d’accueil et de présentation du service. Moyens • Formation information par les IFSI. • Référentiel. Evaluation • Questionnaires (à créer) donnés aux stagiaires pour évaluer la qualité de l’encadrement reçu pendant son stage. • Nombre d’embauche d’anciens étudiants ayant effectué un stage dans l’établissement. 2. FAVORISER L’INTEGRATION DES NOUVEAUX ARRIVANTS & DEVELOPPER LES COMPETENCES QUELQUE SOIT LE SECTEUR D’ACTIVITE Résultat attendu Assurer un programme d’accueil et d’intégration adapté au personnel soignant nouvellement recruté. Permettre aux professionnels de maintenir le niveau de compétence requis. Mode d’actions Désigner un référent qui accompagne le nouveau personnel. Définir les soins et activité devant être maitrisés (quelque soit le lieu d‘activité, en plus des soins techniques, les soignants doivent être capable de mettre en œuvre une relation d’aide et d’écoute avec le patient d’élaborer une réflexion éthique et prendre en charge la douleur et réaliser un accompagnement du patient en fin de vie) 61 Moyens • Utiliser une grille de compétence à créer, • Le profil de poste, • Le référentiel métier. Evaluation • Questionnaire (à créer) au personnel nouvellement recruté • Plaintes des médecins et/ou patients. • Nombre de départ après embauche. VII. HYGIENE 1. PREVENTION ET CONTROLE DU RISQUE INFECTIEUX Résultat attendu Pour tout patient les soins sont dispensés dans le respect des protocoles élaborés par l’EOH et validé par Le CLIN. Mode d’actions Dans chaque service un correspondant en hygiène apporte un accompagnement à l’équipe Les soignants appliquent les protocoles et techniques de soins, de nettoyage, de désinfection et de stérilisation des matériels pour les soins. Moyens • Formation des nouveaux arrivants ; • Mise à jour des protocoles ; • Suivi des infections nosocomiales ; • Correspondant par service encadré par les référents de l’EOH. Evaluation • Audit des pratiques Le rôle des cadres infirmiers sera essentiel pour la mise en œuvre du projet de soins et l’évaluation des actions entreprises. VIII. VOLET HYGIENE HOSPITALIERE ET PREVENTION DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS (IAS) Rappel de l’existant : La Clinique a mis en place depuis plus de 10 ans une Equipe Opérationnelle en Hygiène Hospitalière (EOHH) qui prend en charge les divers aspects de la prévention des IAS : 62 rédaction et diffusion de protocoles et procédures de prévention, évaluation des pratiques, en particulier par la méthode de l’audit clinique, surveillance des infections, formation des personnels. Les actions de l’EOHH sont réalisées sous l’égide du CLIN dont le programme est établi lors de la dernière réunion de l’année précédente. L’EOHH est aidée dans son fonctionnement par un réseau de correspondants en hygiène. En 2009, l’EOHH est constituée de 4 infirmières référentes en hygiène, la Directrice des soins, un cadre infirmier et un médecin hygiéniste. Ces personnes ont été ou sont en cours de formation approfondie. Elles disposent dans le cadre de l’EOHH d’un temps de travail de 20 heures par mois pour chacune des IDE référentes, et de 2 à 3 jours par mois pour le médecin hygiéniste, tandis que les cadres réalisent leur travail d’hygiène sur leurs heures de présence dans la Clinique. Projet Poursuivre les actions en cours : o En ce qui concerne la prévention, réviser les procédures et protocoles à la lumière des nouvelles obligations et recommandations (exemple du plan de lutte contre les bactéries multi-résistantes (BMR)). o Poursuivre les actions d’évaluation des pratiques. Donner la priorité à certains thèmes particulièrement sensibles et figurant en priorité des plans du Ministère et/ou n’ayant pas été suffisamment développés jusqu’à présent : o Optimiser le signalement des IAS par l’amélioration des déclarations internes et être en mesure de dépister rapidement tout phénomène inhabituel, comme une épidémie o Poursuivre en l’accentuant la surveillance des IAS, et plus particulièrement des infections de site opératoire (ISO). o Réaliser des actions fortes au niveau de l’antibiothérapie, afin de réduire la pression de sélection des résistances bactériennes par les antibiothérapies inadaptées Accentuer la formation des personnels : d’abord celle des membres de l’EOH, puis celle des professionnels soignants, qu’ils soient médicaux ou para-médicaux. Le CLIN demandera que le budget consacré à ces formations soit augmenté par rapport aux années précédentes. Continuer de donner la priorité à l’hygiène des mains dans les actions opérationnelles. 63 6ÈME PARTIE LA DEMARCHE CONTINUE D’AMELIORATION DE LA QUALITE 64 Le Projet d’Etablissement 2010-2014 signe la volonté résolue de la Clinique Sainte-Marie d’orienter l’ensemble de sa stratégie vers une culture de la qualité et de la gestion des risques dont le patient est le premier bénéficiaire. Le souci d’améliorer la qualité et de garantir la sécurité de la prise en charge était déjà une priorité affirmée dans le précédent Projet Qualité 2005-2009. En effet, après la 1ère visite d’accréditation en novembre 2004, l’objectif était de structurer de manière générale la démarche. C’est aujourd’hui chose faite ! Une Assistante Qualité-Gestion des Risques a intégré l’équipe en 2007. Une Politique Qualité a été définie en tenant compte des orientations du Projet d’Etablissement, du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens, des actions d’amélioration dégagées lors la visite d’Accréditation (novembre 2004), des actions définies par les différentes instances de l’établissement. Cette politique s’est soldée par une Charte Qualité validée par le Conseil d’Administration, le Président de la CME et le Président du CLIN et adoptée par l’ensemble des acteurs de l’établissement. Afin de donner une légitimité à cette Politique, un comité en charge de l’amélioration continue de la Qualité et de la Gestion des risques a été institué : Le « Comité Qualité et Risques ». Celui-ci aura en charge la pérennité de la politique, le suivi des vigilances sanitaires, le programme de gestion des risques, l’évaluation des pratiques professionnelles ainsi que les procédures de Certification à venir. Chaque année, il élabore un plan d’actions en tenant compte : des projets exprimés par la direction, des différentes instances (CLIN, CRUQPC, CLUD...) et des responsables de service, des nouveaux textes réglementaires, des rapports d’inspection des organismes de contrôles, des actions d’amélioration fixées au cours des procédures de certification, des résultats des audits et d’évaluations internes et externes. Toujours soucieuse de s’inscrire dans cette démarche continue d’amélioration de la qualité, la clinique se fixe aujourd’hui de nouveaux objectifs à atteindre. A/ Dépasser la culture de la faute pour développer une culture de la sécurité Le risque zéro n’existe pas ! 65 L’une des priorités de la Clinique Sainte Marie est de développer une culture partagée de la sécurité. Le fondement de cette culture est l’intégration par l’ensemble des professionnels, des principes de base de la gestion des risques. Le Projet d’Etablissement 2010-2014 permettra de mettre l’accent sur l’appréhension du risque lié aux soins ou produits de santé, en tenant compte de la nécessité d’une approche globale de la notion de risque. Seront particulièrement à traiter les risques liés à l’identification du patient (l’Identitovigilance), le risque infectieux, la sécurisation de la prise en charge médicamenteuse, la sécurisation des secteurs interventionnels et la coordination des vigilances sanitaires réglementées. La gestion des risques doit s’appuyer sur un système d’information performant permettant d’analyser à priori et à posteriori les risques inhérents à chaque activité ou processus, et de mettre en place les mesures de suppression, réduction qui s’imposent. Il est également nécessaire d’accompagner un changement de comportement individuel, en prenant en compte que la survenue d’un accident n’a pas seulement pour cause l’erreur humaine (pas plus que la faute), mais qu’elle met en jeu une succession de facteurs techniques, humains, organisationnels et environnementaux. La vigilance de chacun est toujours une garantie ultime de la sécurité, nécessaire mais non suffisante. Le respect des protocoles et leur adaptation aux situations réelles, la culture du signalement des incidents, de l’analyse des causes et du partage de l’expérience sont autant d’éléments indispensables qui conditionnent la sécurité. Il conviendra de mettre l’accent sur : la systématisation du signalement et de l’analyse des événements porteurs de risques, l’identification des causes et la mise en oeuvre de mesures de prévention, la formation des professionnels et le partage d’expériences, l’articulation entre la gestion prévisionnelle des risques et le signalement des incidents et accidents, le déploiement du logiciel Blue Médi vers la gestion des risques et la déclaration d’évènements indésirables dans l’optique d’une déclaration informatisée de ceux-ci, la sensibilisation du corps médical à la déclaration des évènements indésirables graves associés aux soins notamment en instituant des revues de morbi-mortalité au sein de l’établissement. A ce sujet, la Clinique affirme concrètement sa volonté de développer son programme de gestion des risques en se portant volontaire en 2009 pour participer à une expérimentation portant sur la déclaration informatisée des évènements indésirables graves associés aux soins. B/ Mesurer la qualité par l’instauration d’indicateurs 66 La Haute Autorité de Santé s’engage dans le développement d’indicateurs et leur promotion en tant qu’outils d’évaluation et d’amélioration de la qualité. Dans ce cadre, la HAS, en coopération avec le Ministère de la Santé, œuvre à la généralisation progressive de recueils d’indicateurs de performance auprès de l’ensemble des établissements de santé. C’est dans ce contexte que la Clinique Sainte Marie a affirmé sa volonté d’intégrer les indicateurs comme outils de management et de gestion en participant en 2008 au 1er recueil portant sur le dossier patient. Les indicateurs ont vocation à être intégrés dans la procédure de certification à partir de la mise en œuvre de la 3ème version de celle-ci, la « V2010 ». Ils pourront également servir d’appui à l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP). De plus, la Clinique Sainte-Marie doit être novatrice dans la détermination de certains indicateurs à communiquer à la population. En effet, dans les années à venir, nous devons être transparents et communicants. La priorité sera donc donnée aux travaux concernant : - la prise en charge médicamenteuse, - le dossier patient, - l’évaluation des pratiques professionnelles (médicales, soignantes mais aussi logistiques, techniques et de gestion), - l’accueil et la prise en charge des patients, - la qualité des prestations de support (radio, labo, CROM), - les indicateurs à communiquer à la population. C/ La Certification V2010 La Clinique Sainte Marie vient de satisfaire sa 2ème version de la Certification en septembre 2008 et se prépare dès aujourd’hui à vivre sa 3ème version de la procédure de Certification. La V1 avait eu vocation à initier la démarche, la V2 avait privilégié une médicalisation de la démarche, le nouveau dispositif veille, lui, à développer et mettre en œuvre une certification à la fois plus continue et efficiente. La Clinique souhaite bien sûr, continuer à s’inscrire dans cette démarche, prévue en 2012. D/ L’accréditation des praticiens L’accréditation des médecins est une démarche de gestion des risques fondée sur la déclaration par les médecins, des « événements porteurs de risques médicaux » (EPR) concernant leur activité en établissement de santé. Dans le cadre de l’accréditation des médecins de la clinique, une « charte médecins – établissements de santé » a été signée par les médecins engagés dans l’accréditation, le Représentant égal de l’Etablissement et le Président de la CME. E/ La communication 67 Les mutations et les changements structurels et organisationnels importants qui vont être engagés au sein de l’établissement doivent être expliqués, compris par l’ensemble des personnels mais aussi aux nouveaux arrivants et lisibles pour nos partenaires et la population. Chaque agent doit se sentir concerné et intégré au cœur des projets portés par la Clinique, comprendre les enjeux stratégiques de l’institution et l’évolution de son environnement. Chacun doit bénéficier d’un dispositif efficace afin d’apporter dans le cadre de son exercice professionnel les réponses les plus sécurisées et adaptées aux besoins de la personne soignée. Il paraît donc important d’assurer pour nos partenaires, les usagers et le grand public, une bonne lisibilité de notre évolution, et des actions engagées. Les médias, relais d’opinion auprès du grand public, devront à cet égard faire l’objet de toute notre vigilance et notamment en situation de crise. Le plan de communication est organisé autour d’axes prioritaires : - Dynamiser la communication interne pour assurer une communication cohérente, visant à responsabiliser et impliquer les acteurs de la vie hospitalière - Renforcer le dialogue avec les usagers L’organisation du secteur de la santé bouge, les modes de prise en charge se transforment, la législation évolue, octroyant aux patients de nouveaux droits. Dans ce contexte, des moyens spécifiques seront mis en œuvre pour améliorer la communication en simplifiant les outils et les circuits, en renforçant le dialogue au sein des unités de soins, en impliquant les associations à nos côtés dans cette démarche. - Développer une stratégie de Benchmarking « Qui veut s’améliorer doit se mesurer, qui veut être le meilleur doit se comparer » Robert C. Camp. Le Benchmarking est la méthodologie qui consiste à rechercher en permanence les meilleures pratiques afin d’adopter, ou d’adapter leurs aspects positifs et de les mettre en œuvre pour progresser et devenir "le meilleur des meilleurs". 68 7ÈME PARTIE LE PROJET SOCIAL 69 La Clinique Sainte-Marie souhaite avec ce Projet Social répondre aux attentes de son personnel, les anticiper, dans le but de le fidéliser, dans notre établissement. Il est évident qu’un personnel stable, compétent, améliore notablement la prise en charge des patients. Le Projet Social traitera donc de l’amélioration des conditions de travail, de la formation professionnelle continue, de l’entretien annuel individuel, de l’emploi des personnes handicapées, des séniors, d’une réflexion globale sur les différents éléments de la rémunération et d’associer davantage les personnels et leurs représentants dans les décisions stratégiques de la Clinique. A/ L’amélioration continue des conditions de travail L’amélioration des conditions de travail des salariés reste une priorité pour la Clinique SainteMarie. Depuis quelques années, les nouveaux locaux de la Clinique à OSNY ont incontestablement apporté un certain confort au personnel. Quelques exemples d’améliorations : les salles de soins plus grandes, des salles médico-techniques plus adaptées (bloc opératoire, stérilisation, par exemples), des bureaux suffisamment grands pour le personnel administratif, des locaux techniques correspondant aux activités et réglementations actuelles (pharmacie, « bâtiment » spécifique pour les services techniques), des monte-malades performants, une salle de fitness pour le personnel, des vestiaires en nombre suffisant, … Par ailleurs, la politique d’investissements, en matériels adaptés et modernes sera poursuivie. L’amélioration des conditions de travail consiste aussi à avoir un effectif adapté à l’activité et aux objectifs recherchés par l’établissement. Cette politique sera, certes, suivie au niveau directionnel et de l’encadrement, mais l’association du CHSCT, du médecin du travail sera poursuivie. B/ La formation professionnelle continue La clinique souhaite maintenir et développer la formation professionnelle continue. Les thèmes principaux vont certes concerner la réglementation, la sécurité des biens et des personnes, mais également la réactualisation des connaissances du personnel et la promotion professionnelle, pour certains métiers. La Clinique souhaite financer chaque année une formation d’aide-soignant, IDE et IBODE si du personnel de la clinique en fait la demande et si le partenariat noué avec FORMAHP se poursuit. Pour répondre aux objectifs, la Clinique s’engage à allouer au budget de formation professionnelle continue une somme supérieure au minimum légal. Elle pourra représenter, si les résultats financiers le permettent, une majoration de 50%, voir du double du minimum obligatoire. 70 Enfin, la Clinique continuera pleinement son rôle dans le nouveau dispositif, en cours de discussion au niveau de l’Etat, pour ce qui concerne « la formation tout au long de la vie professionnelle » avec notamment la généralisation de l’utilisation du DIF. C/ L’entretien annuel individuel Nous affirmons que, de nos jours, la prise en compte du facteur humain, au sens large, est essentielle dans les entreprises, si elles souhaitent rester performantes. La mise en place de l’évaluation permet donc, à l’entreprise, d’afficher clairement sa politique de Gestion des Ressources Humaines. En effet, elle constitue un élément majeur de son message et de sa politique, en indiquant que l’établissement ne peut fonctionner qu’en renforçant la performance et l’écoute du personnel. Dans notre établissement, la mise en place de l’entretien annuel individuel a débuté en 2006 et s’est poursuivie jusqu’en 2009. Notre volonté est de poursuivre cette démarche en maintenant chaque année cet entretien annuel individuel. D/ Les créations de postes envisagées pour les seniors et les personnes handicapées La Clinique Sainte-Marie souhaite développer davantage les postes réservés aux personnes handicapées et aux séniors c'est-à-dire les plus de 50 ans. En effet, à ce jour, les plus de 50 ans représentent 9% de l’effectif. Nous souhaitons dans les 5 ans à venir que cet effectif soit au moins égal à 10% et au-delà si possible. Pour les personnes handicapées, la Clinique Sainte-Marie a quelques postes occupés par des personnes ayant un handicap même s’il est difficile d’obtenir ces informations auprès des salariés, la Clinique Sainte-Marie s’engage lors de l’embauche de nouveaux salariés en contrat à durée indéterminée àrechercher systématiquement notamment auprès de l’AGEPIH si une candidature peut être retenue. L’objectif de la Clinique Sainte-Marie en ce domaine est d’avoir des personnels ayant un handicap supérieur à 10% de son effectif et si possible atteinte de 10% réglementaire. Pour ces deux sujets, un accord d’entreprise a été signé en 2009 sur ces thèmes. E/ La politique globale de rémunération du personnel I. ACCOMPAGNER LE PLAN EPARGNE ENTREPRISE La Clinique a fait bénéficier au personnel un P.E.E. En effet, en 2009, un accord d’entreprise a été conclu. En plus de la participation des salariés aux fruits de l’expansion qui est une obligation, la Clinique souhaite donc pérenniser l’intéressement qui lui, n’est pas obligatoire. L’objectif recherché de la mise en place d’un Plan Epargne Entreprise (P.E.E) est double : 1. Structurer ces rémunérations complémentaires, 71 2. Si le salarié le souhaite, il pourra ainsi placer des sommes supplémentaires dans le P.E.E., 3. Si possible, en fonction des résultats financiers, la clinique participera à l’abondement. L’abondement consiste à ce que l’employeur « accompagne » le salarié si celui-ci décide de « placer » certaines sommes provenant de son travail dans le P.E.E. II. LA PRIME D’ASSIDUITE La Clinique Sainte-Marie s’engage à maintenir la prime d’assiduité créée en 2002. Actuellement sur le salaire de base, il sera recherché dans les 5 ans la prise en compte du salaire brut servant de base au calcul de cette prime. III. LES AUTRES SOURCES DE REMUNERATION La Clinique souhaite développer des avantages financiers pour son personnel qui ne soient pas soumis aux charges patronales ou sociales. Les pistes à privilégier peuvent être les chèques vacances, les chèques transports, les tickets repas et tout autre avantage fiscal mis en place par le législateur. IV. AUGMENTATION MINIMUM CHAQUE ANNEE La clinique Sainte-Marie rémunère son personnel selon la Convention Collective Unique (CCU), convention collective provenant de la fusion de la FIEHP et de l’UHP. Les augmentations générales de salaires proviennent donc d’avenants à la convention signés par les syndicats nationaux. Le premier engagement est de considérer la valeur du point à la Clinique qui serait toujours supérieur au minimum de la convention collective. Le deuxième engagement est de faire bénéficier les salariés d’augmentation supérieure à la convention collective, si les comptes financiers et les objectifs de la clinique le permettent. F/ Accueil des nouveaux arrivants et des étudiants La Clinique Sainte-Marie a créé une procédure pour les nouveaux arrivants. Elle souhaite développer et mettre en place un véritable tutorat dans chaque service pour l’accueil des nouveaux salariés et des étudiants. Un livret d’accueil existe pour le personnel. Un des objectifs est de créer un livret spécifique pour les étudiants stagiaires et en accord avec le corps médical, un livret spécifique pour les praticiens et notamment les internes si la Clinique Sainte-Marie obtient cette autorisation. G/ Associer les Représentants du Personnel et le Personnel dans les décisions stratégiques 72 Actuellement, la réglementation impose de présenter aux instances représentatives du personnel les décisions stratégiques d’une entreprise. La Clinique Sainte-Marie souhaite aller au-delà de cette obligation en favorisant la mise en place des réflexions pour permettre de définir les stratégies. Pour cela, la Clinique SainteMarie s’engage à rencontrer les Délégués Syndicaux et le Secrétaire du Comité d’Entreprise en dehors des réunions d’instances. Ces rencontres permettront de définir cette décision de stratégie qui dit associer davantage les personnels et leurs représentants. Par ailleurs, la Clinique Sainte-Marie s’engage également à faire des réunions générales auprès des personnels pour leur présenter ces décisions stratégiques et d’échanger avec eux. 73 8ÈME PARTIE LE PROJET DU SYSTEME D’INFORMATION 74 A/ Le Dossier informatisé du patient Plan Hôpital 2012 La Clinique Sainte-Marie souhaite obtenir des subventions dans le cadre du Plan Hôpital 2012. Elle souhaite établir une véritable stratégie de mutualisation des moyens avec d’autres cliniques indépendantes de l’Ile-de-France. Pour cela, elle fait partie de l’association ayant été créée pour cet objet depuis l’été 2008. La mise en place du dossier informatisé du patient permettra de sécuriser le circuit du médicament et de permettre à chaque acteur de santé d’avoir l’information disponible dans les locaux de la Clinique et pour les praticiens à l’extérieur de la clinique si nécessaire. L’Identitovigilance sera un des axes majeurs de ce dossier informatisé. La Clinique souhaite en terme de calendrier avoir généralisé l’ensemble du dossier informatisé du patient à l’échéance 2011 si l’obtention de subvention est prévue en 2009. B/ Les échanges de données avec les autres établissements de santé et les médecins de ville C’est dans le cas du dossier informatisé du patient que la Clinique Sainte-Marie souhaite être un des acteurs majeurs de l’échange des données des patients qui fréquentent les autres établissements de santé et la médecine de ville. Pour cela, elle souhaite utiliser la méthodologie mise en place par le réseau ONOF, réseau qui permet à tous les médecins de ville d’avoir les comptes-rendus d’hospitalisation des patients atteints d’un cancer. Par ailleurs, dans le cadre du dossier unique du patient voulu par les autorités de tutelles, la Clinique Sainte-Marie s’engage d’ores et déjà à y participer d’une manière efficace et totale. C/ Archivage informatique de toutes les informations du patient La Clinique Sainte-Marie avec son service informatique performant a souhaité sécuriser davantage l’archivage informatique et prévenir à toute panne pouvant intervenir sur le serveur. Pour cela, elle installera dans les locaux de la Maison Médicale des serveurs en parallèle de ceux fonctionnant pour la Clinique Sainte-Marie. Cela permettra d’une part d’avoir un deuxième lieu d’archivage des données et également si un des serveurs de la Clinique tombait en panne, permettre aux utilisateurs de continuer à fonctionner, pendant que l’équipe informatique interviendra pour réparer les éventuelles pannes. Ces investissements majeurs en terme financier mais également en terme de sauvegarde des données et de continuité de fonctionnement. D/ Le Département d’Information Médicale Le Département d’Informations Médicales est un véritable acteur majeur dans le suivi de l’activité médicale de la Clinique Sainte-Marie et dans sa gestion financière. L’équipe du DIM est étroitement associée à la Direction de l’établissement en participant mensuellement 75 au Comité de Gestion de l’établissement et participe également comme interlocuteurs privilégiés de tous les praticiens de la clinique pour apporter des informations nécessaires à l’activité des praticiens de notre établissement. Il est un acteur majeur de l’établissement et sa place sera maintenu voir conforté pour les 5 ans à venir. 76 9ÈME PARTIE LA POLITIQUE POLITIQUE HOTELIERE ET LE SEJOUR DU PATIENT 77 A/ L’Hôtellerie Continuer la démarche hôtelière au sein de la clinique en valorisant les services hôteliers en continuant à innover et à personnaliser encore plus le séjour du patient : • Menu personnalisé (à la demande du patient), avec la description du menu sur le plateau du patient, • Avoir une diététicienne à plein temps qui pourra accompagner tous les patients et leur donner les informations nécessaires pour leur prise en charge diététique une fois sortis, • Création d’un Room Service pour les patients ou leur famille avec à disposition une carte avec menu gastronomique pour les visiteurs ou patients autorisés, • A terme, création d’un restaurant/bar avec une terrasse et un jardin fleuri ouvert à tous dans le Pôle Santé de Sainte Marie, • Chaines câblées (dessin animé, sport, international, cinémas,…), • Service de coiffure, esthéticienne, pédicure, soins divers,… (sous réserve d’autorisation médicale) B/ L’Accueil – Le Livret d’accueil Sensibiliser le personnel à l’accueil du patient, mais pas seulement au niveau des admissions, mais dans tous les services. Le livret d’accueil étant un des premiers éléments d’information que reçoit le patient, une attention particulière lui est accordée. C/ L’atelier Bergamotte et les activités, manifestations de la Clinique 1. Atelier Bergamotte Création d’un atelier artistique nommé « Bergamotte » permet à nos patients d’oublier leur maladie, et de remplir une partie de leur temps libre grâce à des ateliers de peintures, collages et autres ateliers créatifs. Une bibliothèque est également disponible gratuitement pour nos patients lecteurs. 2. Lire en fête Une fois par an, organisation de l’événement « Lire en fête » au travers de diverses lectures (petites scènes par exemple). 3. Expositions pour les patients et visiteurs (ex. : atelier dentelle) Organisation de diverses expositions ponctuelles pour l’ensemble des patients/visiteurs et personnels (atelier dentelle, peinture, exposition des œuvres des patients réalisées au sein de la clinique,…) 78 4. Marché de Noël Organisation du traditionnel marché de Noël avec des intervenants externes. 5. Création d’un atelier « Jeux » Sur inscription création les après midi de groupe de jeux de société (monopoly, cartes, échecs,…) afin que les patients qui le peuvent puisse passer du temps ensemble. 6. Autres occupations du temps libre des patients Mise à disposition d’un coiffeur, divers type de soin et massage adapter aux différentes pathologies. D/ Développer le Multimédia au lit des patients Mise en place d’un multimédia au lit des patients (exemple : Terminal TMM). Cela va permettre : - D’une part d’apporter un réel service multimédia tourné vers le malade (internet, téléphone, télévision, radio, vidéo/DVD, jeux, enquête de satisfaction, restauration avec le choix du menu). - D’autre part, d’augmenter l’efficacité du personnel et des médecins qui aura un accès sécurisé vers le dossier médical du patient directement à son lit. - Mais également cela permet de valoriser l’image de la Clinique Sainte Marie (image de modernité, établissement innovant et qualité des soins) et cela pourra également permettre des revenus complémentaires sur les services tels que les jeux, vidéo à la demande ou choix des menus. 79 10ÈME PARTIE LE PROJET DE DEVELOPPEMENT DURABLE A LA CLINIQUE 80 Engagée dans une démarche d’amélioration continue de la qualité depuis les années 1990, la Clinique Sainte-Marie n’a cessé de concentrer ses efforts sur la qualité et la sécurité des soins. En plaçant le patient au centre du dispositif, il lui est apparu naturel que son rôle ne pouvait se limiter à une démarche de soins immédiats et d’actions d’éducation de la santé. Témoin passif de la dégradation de l’environnement, la Clinique s’engage à en devenir un acteur actif. La Clinique Sainte-Marie souhaite s’investir dans une démarche environnementale ISO 14001 qui à la fois lui permettra de respecter le cadre légal et de maitriser ses aspects environnementaux, cette démarche concernera l’intégralité de ses activités. Dans ce cadre, la Clinique Sainte-Marie a crée en 2011 un Groupe de travail sur le Développement Durable (écologie, économie d’énergie et sociétal). Les principales orientations de cette politique sont : A/ Maîtriser ses consommations de ressources et d’énergies ainsi que ses rejets La Clinique Sainte-Marie s’engage à réduire ses consommations de ressources et d’énergie selon les pistes suivantes : - Eau : Pour limiter le débit d’eau, chaque robinet et chaque douche seront équipés d’économiseur d’eau. - Electricité : Des ampoules basse consommation à économie d’énergie remplaceront les ampoules classiques, installer des minuteries dans les lieux communs, privilégier la lumière du jour dès que le temps le permet, éteindre les appareils en veille (photocopieurs,…) Climatisation : sensibiliser les personnels afin d’éteindre la climatisation quand elle n’est pas nécessaire. - la clinique s’engage à mener un programme de prévention de la pollution dans le cadre de la règlementation en vigueur. B/ Optimiser la gestion des déchets La Clinique Sainte-Marie a déjà organisé un tri sélectif. Il conviendrait d’approfondir l’élimination de certains déchets comme les déchets d’équipement électriques et électroniques, le papier, les plastiques. D’autres solutions de limitation des déchets sont à voir avec nos prestataires : retour des sacs plastiques dans lesquels le linge est livré par exemple. . C / Politique d’achat La Clinique Sainte-Marie souhaite mettre en œuvre une véritable politique d’achat dans le cadre du développement durable : Par la formation des différents responsables du circuit d’achat En impliquant ses prestataires de service et fournisseurs dans sa démarche 81 En favorisant la sélection de prestataires et fournisseurs régionaux En étant particulièrement attentif aux possibilités de recyclage, à la réutilisation de chaque produit acheté dès les contrats d’achat. La clinique s’engage lors de la construction de nouveaux bâtiments ou des projets de rénovation des bâtiments actuels à favoriser l’utilisation de matériaux naturels qui permettent d’optimiser le confort acoustique, visuel, olfactif et hygrothermique des patients pris en charge Les nouveaux projets tiendront compte de la qualité de l’air et de l’eau et privilégieront l’éclairage naturel. D/ La Communication, élément moteur de cette démarche Cette démarche implique tous les acteurs de notre établissement : la Direction, l’encadrement, les médecins, les personnels, les patients, nos fournisseurs, nos prestataires de service. La communication est un élément incontournable pour l’implication de tous. Le groupe Développement Durable créé sera un des vecteurs de cette sensibilisation. La composition de ce groupe sera pluridisciplinaire. Le point de vue de chaque acteur sera recueilli et discuté régulièrement et pris en compte autant que possible. . 82 11ÈME PARTIE LE PROJET DE GESTION FINANCIERE 83 A/ INVESTISSEMENTS Pour les années à venir, la Clinique doit maintenir un niveau d’investissements suffisant à son développement. C’est pourquoi une enveloppe de 300 000 € est allouée aux investissements, répartis selon les priorités de l’établissement. A ce jour, les priorités sont le respect des règlementations, la sécurité des personnes et des biens, le développement des techniques médicales, la poursuite de l’informatisation, le confort des patients. Le budget est établi chaque année et validé en réunion de Direction et d’encadrement. Les investissements sont financés en priorité par emprunt classique. B/ EXPLOITATION La pérennité de l’établissement nécessite un développement de l’activité et une gestion rigoureuse des dépenses. L’augmentation de l’activité devra être de 25 à 30% sur 5 ans. Cela sera possible grâce à : - L’arrivée de nouveaux praticiens. - Nouvelles spécialités chirurgicales, comme la neurochirurgie par exemple. - L’ouverture d’un service de réanimation. - L’accroissement du nombre d’hospitalisation via les urgences (objectif de 35 000 passages par an d’ici 5 ans). - L’augmentation de la zone d’attractivité en faisant diminuer le taux de fuite des patients hors territoire de santé (actuellement 34%). Un budget prévisionnel sur 5 ans a été établi en 2009. Il sera réactualisé chaque année. Il sera suivi grâce aux tableaux de bord mensuels, par le Comité de Gestion. La mise en place de la T2A-V11, ainsi que la liste des tarifs repères, permettent une meilleure appréciation du chiffre d’affaire, et aidera à l’élaboration d’une véritable comptabilité analytique. Le développement du système d’information (gestion du bloc, dossier patient, gestion d’immobilisations, statistiques de facturation, gestion des stocks), rendra possible cette technique de gestion. C’est pourquoi la clinique a défini en 2009 la méthodologie et mis en œuvre un plan d’action ayant déjà produit des résultats, des informations. Il conviendra de finaliser, de préciser certaines études en 2010/2011 et pérenniser ensuite ces outils de gestion. Les objectifs en terme de résultat sont de réaliser un bénéfice avant impôts de 4 à 5% du chiffre d’affaire. En effet, c’est le montant nécessaire à la pérennité de l’entreprise. 84 Par ailleurs, comme par le passé, l’essentiel du résultat restera dans l’entreprise et servira aux investissements, aux remboursements des emprunts et à la mise en œuvre des différentes actions définies dans ce projet. Ce résultat respectera les 3 tiers : l’Etat, les Salariés et l’Entreprise, y compris les actionnaires. 85 12ÈME PARTIE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ETRANGERS (PROJET BARBARA) 86 En 2007, la Clinique Sainte-Marie a initié un projet de prise en charge des patients étrangers. Ce projet n’ayant pas abouti, la Clinique Sainte-Marie souhaite redéfinir un projet complet pour essayer dans les 5 ans à venir de développer cette activité. L’activité de la prise en charge des patients étrangers est une activité complémentaire à l’activité principale de la Clinique Sainte-Marie à savoir la prise en charge des besoins de la population du territoire de santé. Nous avons à ce jour l’adhésion complète de toute l’équipe médico-chirurgicale de notre établissement. Les praticiens ont souhaité que la prise en charge médicale des patients étrangers soit identique à celle de la population du territoire de santé. Il n’y aura donc pas de spécificité médicale pour ces patients. Par ailleurs, un accueil et une hôtellerie spécifiques pourront être mis en place avec d’une part des personnels parlant couramment la langue du patient et s’ils le souhaitent leurs accompagnants, nous répondrons à leur besoin spécifique en terme d’hôtellerie. Ce projet d’accueil d’hôtellerie est coordonné par la Directrice Hôtelière. Pour réussir le recrutement de ces patients, il pourra être envisagé des locaux de consultations dans Paris intra-muros. D’autre part, la clinique souhaite s’associer à des agences de recrutement de patients étrangers. 87 13ÈME PARTIE STRATEGIES FUTURES ET PERPESPECTIVES D’AVENIR 88 A/ Croissance externe locorégionale Un des éléments majeurs de ce Projet d’Etablissement concerne la croissance externe locorégionale. En effet, la pérennité de la Clinique Sainte-Marie passera à terme par la prise de contrôle d’autres établissements dans notre région. La Clinique Sainte-Marie est donc à ce jour attentive aux offres de reprise qui pourraient se présenter. L’objectif à terme est un groupe locorégionale où Sainte-Marie regroupera environ 5 établissements. B/ Dupliquer les modèles stratégiques marque « SainteMarie » aux établissements acquis Le savoir-faire de la Clinique Sainte-Marie serait dupliqué dans les établissements acquis. En effet, les compétences médicales, soignantes, d’accueil, d’hôtellerie, financière, d’occupation du temps libre des patients seraient un atout permettant à la Clinique Sainte-Marie de se différencier des autres groupes ou établissements concurrents. C’est donc ce modèle de marque Sainte-Marie qui serait alors mis en place dans les établissements acquis. 89 CONCLUSION CONCLUSION 90 L’ouverture de la nouvelle Clinique Sainte-Marie à Osny en mai 2005 a correspondu à l’aboutissement du Projet d’Etablissement précédent. En effet, le nouveau bâtiment à l’architecture moderne et le plateau technique performant, associés à un service d’Imagerie Médicale et à celui de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale particulièrement à la pointe du progrès, et la création du Pôle de Santé à Osny permettent à la Clinique Sainte-Marie de s’intégrer dans le SROS de 4ème génération. Avec le nouveau Projet d’Etablissement 20010-2014 ambitieux, volontaire, réaliste, la Clinique Sainte-Marie souhaite, dans les cinq ans à venir, être là encore un établissement précurseur dans : - Les relations avec les tutelles, - Les techniques médicales et chirurgicales, - La coopération inter-hospitalière, - La véritable Qualité d’un établissement de Santé, - La qualité des soins infirmiers, - La politique hôtelière et du séjour du patient, - Ses relations avec son personnel et son épanouissement, - Un projet novateur des systèmes d’information, - Un projet novateur sur l’environnement et l’écologie - Un projet de gestion économique performant. - Une stratégie de Marque « Sainte-Marie ». 91